J'assume le caractère familier de ce titre parce qu'il reflète bien le sentiment que j'éprouve. Et il autorise un kaléidoscope irrigué chaque jour de manière contrastée. Et il se balade : favori sans outsider !
Une approche superficielle de la réalité, de la politique sanitaire mise en oeuvre contre le fléau du coronavirus, de ses lacunes, de ses manques, la volonté d'établir les responsabilités et les culpabilités non seulement d'aujourd'hui mais en amont, quand François Hollande était président et Emmanuel Macron un personnage important de ce socialisme nuisible quoique à l'eau tiède, pourraient laisser croire à un futur catastrophique pour notre président de la République.
Pourtant, à le lire, à l'écouter, je ne peux m'empêcher de penser qu'il est, comme on dit, "trop fort" et qu'en effet, malgré les apparences contraires, il se balade dans ce monde menaçant mais qui étrangement lui garantit une sorte d'immunité.
Il est vrai qu'on lui facilite considérablement la mission de sa sauvegarde démocratique en 2022.
Entre l'extrémisme d'un Rassemblement national qui perdra toute chance de convaincre parce que l'outrance ne se substitue pas aisément à la compétence (il ne suffit pas, comme Jean-Yves Le Gallou, d'enjoindre que "Macron doit partir"(Bd Voltaire) pour être plausible) et les inconditionnels soutiens de LREM, je m'interroge. Aujourd'hui, qui peut sérieusement mettre en péril la réélection d'Emmanuel Macron ?
Si on veut bien aller au-delà du profond ressentiment d'une partie du peuple français, de l'hostilité distinguée d'élites qui l'ont porté aux nues en 2017 puis critiqué ensuite, de la détestation inlassable, même quand le président a fait quelque chose de bien, de certains médias, largement compensée par d'autres encore sous le charme, je ne vois personne qui, à l'heure actuelle, soit susceptible de lui faire perdre sa certitude d'être unique et donc d'affaiblir son assurance de n'avoir pas de rival pour 2022.
En effet, qu'on veuille bien appréhender l'ensemble des données en ligne de compte pour la future élection présidentielle et il me semble qu'on s'accordera avec moi.
L'opposition existe mais dans ses trois branches - RN, droite classique et extrémisme insoumis - elle n'est pas suffisamment crédible pour représenter une authentique alternative. Si Emmanuel Macron ne peut pas être tenu quitte de certaines défaillances du passé avant son élection, quelles personnalités des autres bords auraient l'aplomb de se juger non impliquées dans des erreurs et des positions, hier, rendant évidemment d'une faible portée leurs leçons aujourd'hui ? A tout bien peser, en intégrant le désastre sanitaire, seul Xavier Bertrand me paraît devoir échapper au procès sur ce qu'il aurait fallu accomplir et qui n'aurait pas été fait.
Au-delà de ces éléments incontestables, le président me semble jouir de ce don personnel et inégalitaire qui est tout simplement celui du talent. Avec les forces et les limites de ces dispositions qui sont trop rares pour ne pas être mises dans l'actif d'un être ; au point de compenser cette arrogance de soi et ce culot qui représentent un passif... dont il ne parvient pas à se défaire mais dont je devine le message implicite qu'il adresse aux Français : tant pis mais il faudra faire avec !
Sur les plans du concept et de la rouerie politique, dans l'un ou l'autre de ces registres, je le juge meilleur que les autres.
Quand, paraît-il, il ose déclarer : "...Il s'agit d'éviter le retour de l'ancien monde qui était d'ailleurs à bout de course, mais aussi de résister à la pulsion vers le collectivisme", son propos est à la fois d'une grande habileté - personne ne veut du collectivisme - mais totalement provocateur puisque, nous ayant promis le temps d'une campagne le nouveau monde, il a fait surgir à bride abattue, sans l'ombre d'une hésitation, l'ancien dont il a amplifié les effets négatifs (Le Canard enchaîné).
Lorsque s'épanchant dans un entretien passionnant au Point, le président mélange, sur un mode subtil et efficace, la polémique acide, le refus de la moindre contrition mais avec l'affirmation émue qu'il a forcément changé, lui, l'étouffement par l'admiration pour Agnès Buzyn en rappelant tout de même qu'elle prétendait demeurer ministre et participer à la campagne municipale, la défense de la tenue du premier tour des municipales, les considérations intellectuelles et philosophiques, les analyses et les commentaires forcément pertinents parce qu'ils les déconnectent d'une réalité dont il se défausse, on a presque envie de s'écrier : "Chapeau l'artiste" !
Personne, au sein du gouvernement, ne conteste son autorité. Le mépris dont paraît-il il accable la plupart de ses ministres - et, pour la communication, il s'accable lui-même puisqu'il les a choisis et les maintient - ne suscite pas à proportion de la révolte, ou du ressentiment. Aussi jupitérien qu'il sait être populiste, glissant dans sa soie et son velours des outrances, des audaces et des intimidations, il attend, l'intelligence et l'ambition prêtes comme des armes au pied, l'échéance de 2022. La seconde moitié de son discours du 14 avril relevait de la future campagne présidentielle.
Le citoyen attend, espère avec une vive impatience démocratique un vrai débat où E. Macron sera confronté à un adversaire de valeur qui lui offrira moins d'opportunités de briller et de se sentir à l'aise. Une authentique contradiction serait bienvenue. Pour lui comme pour nous. A-t-on eu raison de l'élire en 2017 ou n'est-il dorénavant qu'une illusion, une façade, créées par les marchés, une parole contrainte et une pratique dépendante ? Encore une chance ou déjà une déception ?
Je me prends parfois à regretter que dans son environnement personne ne soit capable de jouer auprès de lui le rôle qu'il a eu auprès de François Hollande. Il est clair qu'il manque auprès d'Emmanuel Macron un Macron.
UNE INFOX QUI VIENT DE HAUT
J'apprends avec retard ceci :
Le début semble banal. Le président fait une visite-surprise au Kremlin-Bicêtre dans un bâtiment où l'on ferait des recherches contre le Covid-19. Précision : « Aucun média n'a pu suivre le déplacement ». Bien ! Or, toutes les télés ont montré une courte scène : le président en bas lève les yeux vers le premier étage et le second étage, et applaudit les personnes en blouse qui semblent applaudir le président. Voilà ce que toute la France a vu. La scène a été fournie aux télés par les services de l'Elysée.
J'ai vu ce qui avait précédé cette scène bien émouvante. Et j'ai entendu ce qui a été coupé pour les téléspectateurs. Quelqu'un, à l'étage, a dit au Président d'une voix forte quelque chose d'assez désagréable, et les collègues de la personne insolente l'ont applaudi.
Aucune télé française n'a révélé cette infox.
Ce genre de procédé malhonnête est fréquent dans des régimes politiques qui portent un autre nom que le nôtre.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 avril 2020 à 10:34
@ Achille 18 avril 2020 09:25
"Bien que nous ne soyons d'accord sur rien dans nos visions politiques respectives, je vous apporte mon soutien moral"
Il est le bienvenu. Merci Achille.
On peut n'être d'accord sur rien ou presque, et demeurer en bonne entente.
Mon épouse et moi ne sommes d'accord sur presque rien : depuis la pose d'un cadre, en passant par la cuisson du foie de veau, etc.
Pourtant cela fait des dizaines d'années que nous nous sommes choisis et nous sommes toujours ensemble.
Cela s'appelle la tolérance.
Vous la pratiquez ce me semble ! Et c'est bien.
Gardez-vous Achille.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 18 avril 2020 à 17:19
@ Achille | 17 avril 2020 à 21:28
Rassurez-vous Achille, j'ai un confinement de privilégié, avant de vous répondre j'ai fait ma partie de manivelles virtuelle et quotidienne contre un comptage électronique, je préfèrerais être en forme car si un tirage au sort devait s'effectuer, quand on manque de tout, et on le voit bien, les places vont être chères, si ça se trouve je vais trafiquer ma carte d'identité aussi pour la date de naissance.
Je taquine, Achille, quoique...
Le Sud est jovial mais toujours lucide : il collectionne les titres de champion de France de l'ovale autant qu'un prêtre peut bénir de pèlerins à Lourdes dans une journée.
Ceci dit, rassurez-vous je n'ai nullement l'intention de me faire soigner en Allemagne, j'aurais trop peur qu'une de ces gondulfes qui gouvernent et qui s'occupent de logistique se trompe d'aiguillage et moi de rester sur le quai du mauvais côté.
Ensuite ici c'est la bronca pour ceux qui gouvernent, le public est très en colère des tribunes jusqu'au "populaires", tous, tous sont à huer cette équipe qui est censée prendre soin de nous.
Oui le public ici est pourtant tolérant, il admet qu'on puisse se trouer une fois, la balle relâchée par inattention, mais pas sans arrêt, un coup ce sont les masques, un coup ce sont les seringues, un coup ce sont les blouses, un coup ce sont les respirateurs et j'en passe... Alors le public est en colère, surtout celui qui dans sa jeunesse a été élevé par son instituteur dans le culte de Lucien Mias.
Alors à toutes ces batouilles qui gouvernent on devrait leur expliquer ce qu'est le culte de Lucien Mias : "Petit, tu le prends aux cannes, il est gros mais aux cannes il va tomber, pas aux cheveux, les fondamentaux petit, les fondamentaux... Le placage offensif comme dans la vie petit, aux cannes tu ne reculeras jamais."
Là nous assistons avec mon voisin au plus beau défilé de danseuses de claquettes, tout a foiré, nous n'y reviendrons pas.
Ah oui, en pédalant j'ai entendu une journaliste tout heureuse d'avoir pu contacter l'usine Peugeot je pense, qui s'attelle à construire des respirateurs... Heureusement ils vont arriver.
Sauf que si j'étais un peu cynique aujourd'hui BM et les autres sont passés depuis trois mois, mais ne pas décourager, pourvu qu'on tienne un peu encore... Je taquine Achille.
Paris nous ment.
Aujourd'hui, poulet du terroir, pas un de batterie comme ceux qui nous gouvernent, ceux dont il faut tirer un peu sur la cuisse, et un petit Gaillac Perlé frais pour commencer et ce qu'ils veulent pour les autres.
Votre rond de serviette est mis, nous aurons le temps de poursuivre, en chantant.
Rédigé par : Giuseppe | 18 avril 2020 à 12:33
Entre l'extrémisme d'un Rassemblement national qui perdra toute chance de convaincre parce que l'outrance ne se substitue pas aisément à la compétence...
Parce que bien entendu, depuis quelques semaines, les compétents exemplaires aux manettes nous donnent en la matière des leçons éclatantes de savoir-faire.
Notre ami boureau, qui est en quelque sorte notre envoyé spécial en milieu hospitalier, nous envoie des reportages vécus et implacables sur la réalité de la superbe organisation résultant de la compétence remarquable des gens qui prétendent gouverner quelque chose et des dizaines de milliers d'apparatchiks qui les entourent.
Loin des propos dithyrambiques de blogs inspirés de clichés politico-médiatiques convenus, nous sommes néanmoins forcés, afin d'éviter de pratiquer la langue de bois, d'évoquer ce qu'il faut bien appeler en français la gigantesque pétaudière résultant de l'incurie de ces incapables prétentieux qui ne savent que se pousser du col et tenir des discours aussi grandiloquents que creux, médiatisés urbi et orbi.
Rédigé par : Exilé | 18 avril 2020 à 09:35
@ boureau | 17 avril 2020 à 17:54
Bien que nous ne soyons d’accord sur rien dans nos visions politiques respectives, je vous apporte tout mon soutien moral, le seul que je puisse vous offrir, dans l’épreuve que vous endurez en ce moment.
Je salue également comme il se doit le travail du personnel hospitalier qui, dans les circonstances présentes, font le maximum pour sauver des vies avec les moyens dont ils disposent.
Il semble toutefois que la situation dans les pays étrangers, y compris aux États-Unis qui pourtant disposent de milliards de $, ne soit pas vraiment meilleure que celle de notre pays.
Quant à l’Allemagne dont nombre d’intervenants, ici, louent les résultats face au coronavirus, et notamment, le nombre de tests réalisés, il est bon de mentionner qu'il est de 1 728 325 tests pour 83 000 000 d’habitants soit 2,08 % de la population (0,7 % en France). Il y a plus massif quand même !
Test sérologiques réalisés seulement après contact avec un malade ou venant d'un pays à risque, à l'hôpital.
Si, par contre, on ne présente pas de symptômes importants, le test sérologique coûte la bagatelle de 200€.
On n'ose imaginer les cris d’orfraie si le ministre de la Santé annonçait que le test va coûter 200€ pour les asymptomatiques en France…
Rédigé par : Achille | 18 avril 2020 à 09:25
Emmanuel Macron se balade.
Il semble que les autorités chinoises nous baladent également.
On a beau être prix Nobel de médecine, co-découvreur du virus du sida, lorsqu’on se permet d’évoquer une théorie dérangeante, aussitôt celle-ci est mise en pièces par une armée de savants qui s’évertue à la démonter.
La théorie de Luc Montagnier est que le coronavirus serait issu d'un accident de laboratoire, le tout en se basant sur des arguments techniques accessibles seulement aux initiés.
En effet, les scientifiques chinois auraient essayé de fabriquer un vaccin contre le virus du sida et une erreur de manipulation aurait provoqué la propagation du coronavirus.
L’autre théorie que semblent privilégier d’éminents experts serait la consommation de pangolins et chauves-souris dont sont, semble-t-il, friands les Chinois, et susceptibles d’avoir transmis le coronavirus à l’homme.
A chacun de choisir sa version. Personnellement je pencherais plutôt pour celle de l’apprenti sorcier plutôt que celle de la consommation de bestioles exotiques. D’autant que ce n’est pas la première fois que des incidents de ce genre se produisent dans des laboratoires de biologie.
Mais attendons les résultats de l’enquête sur l’origine du coronavirus. Les Américains sont sur le coup et nous pouvons compter sur l’opiniâtreté de leurs inspecteurs Columbo pour découvrir les origines du mal, ceci d’autant qu’ils sont durement frappés par ce virus.
Rédigé par : Achille | 18 avril 2020 à 08:41
La je ne vous suis plus. Proclamer que Micron est l'alpha et l'oméga du monde politique c'est sombrer dans la propagande. La France n'a pas besoin de gens intelligents ayant fait l’école des ânes, elle a besoin de dirigeants ayant du bon sens.
Rédigé par : PAUL | 18 avril 2020 à 08:29
Ce qui se conçoit bien... ou la communication gouvernementale :
"Essayons d’y voir clair...
1. Vous ne pouvez pas quitter la maison en principe, mais si vous en avez besoin, vous pouvez quand même vous autoriser à sortir.
2. Les masques ne servent à rien, mais il faudrait peut-être en porter, ça peut sauver, ça sert à rien mais ça sera peut-être obligatoire. Mais de toute façon, il n’y en a pas.
3. Les magasins sont fermés, sauf ceux qui sont ouverts.
4. Il ne faut pas aller dans les hôpitaux, sauf si vous devez y aller, même chose pour les médecins, il ne faut y aller qu'en cas d'URGENCE à condition que vous ne soyez PAS MALADE (?!?)
5. Ce virus est mortel, mais pas trop effrayant néanmoins, sauf que si parfois, en fait ça va être une catastrophe planétaire qui va faire dix fois moins de morts que la grippe saisonnière.
6. Les gants n'aideront pas, mais ils peuvent servir quand même.
7. Tout le monde doit rester à la MAISON, mais il est important de SORTIR
8. La nourriture dans le supermarché ne manquera pas, mais il y a plein de choses qui manquent si vous y allez en fin de journée, mais il ne faut pas y aller le matin.
9. Le virus n'a pas d'effets sur les enfants sauf sur ceux qui l’ont...
10. Les animaux ne sont pas atteints, mais il y a malgré tout un chat qui a été testé positif en Février, quand on ne testait encore personne, mais ce chat oui (?!?)
11. Vous aurez de nombreux symptômes si vous êtes malade, mais vous pouvez aussi tomber malade sans symptômes, avoir des symptômes sans être malade ou être contagieux sans symptômes. Ah ? Bref ???
12. Pour ne pas être malade, vous devez bien manger et faire du sport, mais manger malgré tout ce que vous avez sous la main et c'est mieux de ne pas sortir, de faire du sport, enfin si, mais non...
13. Il est préférable de prendre l'air, mais vous serez très mal vu si vous allez prendre l'air, et surtout n'allez pas dans les parcs, ou alors sans vous asseoir, sauf que maintenant si, vous pouvez si vous êtes vieux (à quel âge on est vieux ?!?) mais pas trop longtemps ou enceinte (mais pas vieille).
14. Vous ne pouvez pas aller chez les personnes âgées, mais vous devez vous en occuper et apporter des courses et des médicaments.
15. Vous ne pouvez pas sortir si vous êtes malade, mais vous pouvez aller à la pharmacie. Pour les soignants, même avec de la température, vous pouvez travailler, avec, pas plus de 38°C... 37,9 c'est pas grave, sauf si vous n'êtes pas soignant.
16. Vous pouvez commander la livraison de plats préparés qui l'ont peut-être été par des personnes qui ne portaient ni masques ni gants. Mais il faut laisser décontaminer vos courses pendant 3 heures dehors. Sans rompre la chaîne du froid bien entendu. La pizza aussi ?
17. Chaque article ou interview inquiétant commence par les mots "Je ne veux pas semer la panique, mais...". Et le moindre journaleux est devenu un expert en épidémiologie…
18. Vous ne pouvez pas voir votre mère ou votre grand-mère âgée, mais vous pouvez prendre un taxi et rencontrer un chauffeur de taxi âgé.
19. Vous pouvez dormir avec votre femme (ou assimilé) et lui faire l’amour. Mais si vous prenez la voiture (il est interdit de sortir !), elle doit s’asseoir à l’arrière.
20. Mais on vous dit que se promener avec la bonne "distanciation sociale" n'est pas dangereux alors pourquoi on ne peut pas se promener avec d'autres amis ou de la famille (un à la fois) si on est dehors à la bonne distance ? Réponse : parce que.
21. Le virus reste actif sur différentes surfaces pendant deux heures, non, quatre, non, six, non, on n’a pas dit des heures, c'est peut-être des jours ? Mais il a besoin d'un environnement humide. Oh non, en fait pas nécessairement.
22. Le virus reste en suspension dans l'air enfin non, ou oui, peut-être, surtout dans une pièce fermée, en une heure un malade peut en contaminer dix, donc si ça tombe tous nos enfants ont déjà été contaminés à l'école avant qu'elle ne ferme.
23. On compte le nombre de morts mais on ne sait pas dire combien de personnes sont infectées, puisque jusqu'ici on a testé que ceux qui étaient "presque morts" pour savoir si c'était de ça qu'ils allaient mourir...
24. On n'a pas de traitement sauf qu'il y en a peut-être un, qui n'est apparemment pas dangereux sauf si on en prend trop (ce qui est le cas de tous les médocs, non ?)
25. On devrait rester confinés jusqu'à la disparition du virus, mais il ne va disparaître que si on arrive à une immunité collective et donc à condition qu'il circule... et pour ça il faut qu'on ne soit plus confinés..."
http://lespiedsplats.over-blog.fr/2020/04/le-petit-journal-des-pp-80.html
Zen, restons zen !
Rédigé par : revnonausujai | 18 avril 2020 à 07:36
@ boureau | 17 avril 2020 à 17:54
Je ne connais pas l'Allemagne, j'ai fait mon armée à Verdun. Le Luxembourg pour ceux qui fumaient des Dunhill.
Ils arriveront à se dédouaner tous ces politiques et autres énarques de salons ; chez nos voisins, aux dernières nouvelles, la situation est "sous contrôle". Rageant.
Mourir dans un couloir d'hôpital, pas pour ses idées mais juste par le jeu d'hypothèses de pathologies - celui ou ceux qui auront la moins pire -, c'est dire où nous en sommes... Mourir dans un couloir, parce que les respirateurs font défaut (un réanimateur pour deux en Allemagne)...
Du coup il faudra, yaca, il faut, yaca relocaliser... Enfin les âneries habituelles sans réflexion.
J'ai commandé chez Rakuten des livres improbables, chez Lampes direct des éclairages tout aussi improbables, chez d'autres faiseurs connus aussi, en 72 h maxi tout était dans ma boîte aux lettres (c'est une image bien sûr) en parfait état.
La palme d' or à... Musikhaus Thomann, un kit de micros Shure (américain) avec émetteur, en 48 h chrono depuis l'Allemagne, un emballage à couper le souffle !
Les trois cités - je n'y possède aucune action - à la hauteur, digne d'un fournisseur de notre époque, mais quand je vois cette déroute pour des masques, du gel et tout ce qui va avec, géré qui plus est au plus haut de l'Etat, avec les moyens supposés, les bras m'en tombent d'une telle incompétence, et les soignants au feu pour ces pieds nickelés de l'approvisionnement et de la logistique, j'imagine les salaires de ces Bibi Fricotin responsables des appros d'Etat.
Quand je pense à cette bande de gondulfes qui a dû commander des masques, et notre expatrié français qui disait que c'était le b*rdel (je traduis), je comprends que les fournisseurs soient déroutés, alors qu'ils pouvaient d'après le directeur chinois nous abreuver de deux millions par jour et qu'ils n'avaient rien reçu de la part de la France (RMC il y a peu de jours).
Je me répète, mais n'importe quel responsable d'une plateforme a bien identifié ses circuits d'appros, c'est la règle de fer, des fournisseurs mis en concurrence, mais fiables et organisés, et en avant la musique !
Que ce soit des pieux métalliques spéciaux, des chemins de câbles pour hôpitaux, tout, tout...
Imaginez les cités, et tous les autres qui ne fabriquent rien, que du transfert, et du commercial, qui brassent des millions de références et qui vous portent en moins de temps qu'il ne faut pour le dire le mouton à cinq pattes et là on parle d'un masque de misère courant, banal, sans rien, aucune technique, du fluide au kilomètre, une taille, une couleur, une référence, le pied pour un fabricant...
J'espère qu'à tous ces nuls d'une chaîne d'approvisionnement qui a failli, on va mettre leur nez dans leur caca, autrement ce serait à désespérer de tout, le pays bloqué, pour un simple problème de magasinier, quelle désespérance.
Rédigé par : Giuseppe | 17 avril 2020 à 22:12
@ Giuseppe | 17 avril 2020 à 20:13
Franchement Giuseppe, vous devriez abandonner votre « plus beau panorama du monde », dire au revoir à votre voisin et votre coiffeuse et venir habiter à Thionville le temps que le coronavirus se soit dissipé.
Ce n’est qu’une affaire de quelques semaines. C’est en tout cas ce que prétend le Pr Didier Raoult.
C’est à une demi-heure de l’Allemagne. Il est vrai que la Région Est est la région la plus touchée par le coronavirus suite à une réunion d’évangélistes à Mulhouse en février dernier. Mais vous pourriez bénéficier très rapidement des soins de nos amis allemands qui disposent de lits à foison, de respirateurs qu’ils ont fabriqués eux-mêmes. En plus les infirmières sont très jolies.
Et puis surtout cela vous permettrait de déstresser car là je sens que vous êtes au bord de la dépression nerveuse.
Sans doute les effets du confinement...
Rédigé par : Achille | 17 avril 2020 à 21:28
Notre chef des armées, puisqu'il se balade, en profitera pour aller prendre ses ordres à l'Etat-Major de nos voisins, ils devraient lui expliquer ce qu'il faut faire. Non ? un peu quand même.
Orange avec Media Services, publié le vendredi 17 avril 2020
"La France a enregistré un troisième jour de baisse des hospitalisations, alors que le bilan est passé à 18 681 décès. L'Allemagne se réjouit d'avoir réussi à mettre l'épidémie sous contrôle."
Rédigé par : Giuseppe | 17 avril 2020 à 20:13
Il y a quelques décennies de cela (avant l’apparition de la pénicilline), et face à un malade en grand danger (type pleurésie par exemple), le monde médical était divisé entre deux théories. Il y avait le docteur-tant-pis qui préconisait une mise à la diète sévère du malade pour, disait-il, ne pas nourrir le microbe. Et il y avait le docteur-tant-mieux qui, au contraire, préconisait une nourriture fortifiante abondante pour que le corps puisse réagir efficacement contre l’invasion du microbe.
(A titre personnel, j’ai été sauvé à l’âge de quatre ans d’une mort certaine grâce à l’énergique intervention d’un docteur-tant-mieux, car le docteur-tant-pis (de famille) en était à recommander à ma mère de faire dire une neuvaine après deux semaines de diète…)
La France malade est actuellement sous le traitement du docteur Macron-tant-pis qui a bloqué la quasi-totalité de l’activité productive. A la nocivité d’un virus inconnu, il ajoute la paralysie et l’anémie. Ce qui va engendrer bien sûr des troubles aggravants tels que chômage, faillites, suicides, misère, révoltes, violences, sans oublier les soulèvements brutaux des banlieues où règne banditisme et propagande confessionnelle d’importation.
On est en droit de se poser la question : pourquoi ne pas reprendre progressivement et rapidement l’activité habituelle ?
Réponse évidente : parce que cela provoquerait des morts supplémentaires. Oui, certes. Combien ? Je ne sais pas, mais probablement pas plus que le confinement sans masques, sans tests, sans respirateurs et sans réserves, mais avec contraventions en hausse.
Oui mais voilà, des morts en plus que l’on pourrait attribuer à une politique imprudente, électoralement, c’est moins bon que des morts en plus dus à une politique de confinement réputée la seule admissible.
Nous sommes en guerre a répété six fois l’apprenti élyséen. Petit rappel : en 1944, quand il fallait chasser le vilain virus-vert-de-gris, nos vaillants libérateurs bombardaient aussi les civils et enfants français (environ 60 000 dit-on). Et en 14/18, quand on envoyait 10 000 hommes à l’assaut des tranchées ennemies, on savait que 25 % seulement en reviendraient.
A M. Bilger –
Stupeur à la lecture de votre billet. J’ai cru pendant quelques minutes lire un passage de la Bible (JOB) dont je cite quelques extraits :
« Vois, Dieu est sublime par sa force et quel maître lui comparer ?
« Qui lui a indiqué la voie à suivre, qui oserait lui dire, ‘’tu as commis l’injustice ?’’
« Songe plutôt à magnifier son œuvre, que l’homme a célébrée par des cantiques.
« Oui, Dieu est si grand qu’il dépasse notre science et le nombre de ses ans est incalculable,
« C’est lui qui réduit les gouttes d’eau, pulvérise la pluie en brouillard,
« Et les nuages déversent celle-ci, la font ruisseler sur la foule humaine.
« Par eux, il sustente les peuples, leur donne la nourriture en abondance.
« Qui comprendra encore les déploiements de sa nuée, le grondement menaçant de sa tente ?
……
« Quand il dit aux averses : ‘’pleuvez dru !’’ alors il suspend l’activité des hommes pour que chacun reconnaisse là son œuvre…
……
« Il s’impose à la crainte des hommes ; à lui la vénération de tous les esprits sensés ! »
Jamais l’art du dithyrambe n’a été porté aussi haut à l’égard d’une baudruche élue.
Stupéfaction. Monsieur Bilger, êtes-vous sûr que tout va bien ? Le confinement, et pis tout ça ? Vous, je ne sais pas, mais moi je fonctionne au picon-bière, ce qui me donne la force d’insulter mentalement l’immature p’tit prince venu, dit-on, pour nous serrer la pince.
Vous avez choisi la génuflexion, moi le piétinement, en attendant le « coup-de-pied-au-cul », si mes rhumatismes le permettent.
Rédigé par : Mitsahne | 17 avril 2020 à 19:42
@ Giuseppe 17 avril 13:53
"Et toujours aucun moyen..."
Je confirme ! L'hôpital, dans ses moyens, est à l'os !
Pour moi, les urgences c'est le soir ou la nuit !
D'abord vous êtes accueilli sur un lit roulant avec un boudin en plastique recouvert d'un rectangle de tissu plastique. On vous enfile un tablier... en plastique. Si bien que toute la nuit vous êtes trempé de sueur !
Pas de draps en coton, ya plus ! Pas de tablier en coton, ya plus, pas de sacs plastiques pour les chaussures, ya plus ! Pas de slips en coton, ya plus !
Vous restez toute la nuit habillé avec vos chaussures de travail sur ce plastique. Vous allez comme ça au scanner ou à la radio... Personne ne s'étonne plus de rien.
Plus de couvertures, ya en plus. Si vous avez froid on vous apporte un drap tout gris datant des stocks de je ne sais quelle guerre, qu'on plie en quatre sur vos jambes.
Toute la nuit on entend les infirmières "j'ai plus de tel ou tel produit". Réponse du boss des urgences "prenez autre chose..."
C'est le leitmotiv du personnel soignant "ya plus de".
Il reste une chose, le Doliprane : heureusement. Quel que soit l'endroit où vous souffrez : 1g de Doliprane ! C'est miraculeux !
La vigilance se relâche : mercredi soir je suis entré à 21 h et reprenant mes esprits vers minuit, j'ai constaté que j'étais le seul sur quarante présents dans la grande salle des urgences à ne pas avoir de masque.
J'ai appelé l'infirmière: je n'ai pas de masque - ah ben oui vous n'en avez pas, le contrôle à l'entrée a dû oublier. Vous en voulez un ?! Ben oui j'en veux un bien sûr ! Je vais vous en apporter un sur notre réserve !
Ceci étant, un personnel admirable mais qui est à bout. Je le constate depuis début mars.
Je vous passe l'état des toilettes dans la nuit, l'état des chambres d'urgence. Le bordel partout puisque personne n'a le temps de ranger quoi que ce soit !
Bon, qu'on ne s’inquiète pas pour moi, mon épouse me prépare toujours mon sac d'avance avec tout ce qu'il faut, le SAMU ou les pompiers ont juste à me transférer de mon lit sur le brancard et je pars toujours avec ma robe de chambre car les salles d'urgence sont le royaume des courants d'air.
Vous ne pouvez pas vous imaginer, si vous n'avez pas l'expérience du vécu, dans quel état se trouvent certains hôpitaux en France.
La France 5e puissance mondiale ! C'est à en pleurer !
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@ Robert 17 avril 2020 16:22
Merci Robert ne sortez pas !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 avril 2020 à 17:54
Le titre de ce billet, Monsieur Bilger, comme ce passage : "Si on veut bien aller au-delà du profond ressentiment d'une partie du peuple français, de l'hostilité distinguée d'élites qui l'ont porté aux nues en 2017 puis critiqué ensuite, de la détestation inlassable, même quand le président a fait quelque chose de bien, de certains médias, largement compensée par d'autres encore sous le charme, je ne vois personne qui, à l'heure actuelle, soit susceptible de lui faire perdre sa certitude d'être unique et donc d'affaiblir son assurance de n'avoir pas de rival pour 2022" sont symptomatiques d'un état d'esprit déconnecté des réalités et des préoccupations du peuple français profond.
De fait, alors même que les dirigeants, à commencer par le président de la République ou son ministre de la Santé, se trouvent dans une incapacité relative à traiter les problèmes de fond posés par la pandémie actuelle, on évoque "l'urgence" de savoir si monsieur Macron sera seul candidat à briguer avec succès pour la seconde fois la fonction suprême de notre république (avec un r minuscule et non comme il siérait un R majuscule).
Monsieur Macron est et reste fondamentalement un homme de paroles (sans doute pas de Parole) car il ne connaît que la communication et la maîtrise de son image comme tout bon acteur de théâtre.
Il me semble que ce type de préoccupation, à un moment où beaucoup de Français meurent à cause de l'incurie de leur dirigeants, relève pour le moins du contretemps. Il signe simplement l'absence de sens des priorités. Il est vrai que pour ceux qui nous dirigent, ils en sont toujours à "dire, c'est faire", tandis que leurs concitoyens constatent que procurer des équipements de protection à tous les personnels confrontés au virus relève toujours plus du système D que de l'efficacité des organismes d’État en charge.
Sur ce point je rejoins l'analyse de Serge HIREL | 17 avril 2020 à 10:19 quand il écrit notamment :
"« Pensons-y toujours, n’en parlons jamais... ».
La formule est de Gambetta, à propos d’un tout autre sujet qu’une candidature à la Présidence. Macron l’a faite sienne des années durant, pendant lesquelles, tissant sa toile en cachette, il a attendu son heure... puis trahi son mentor. Aujourd’hui, le voici à découvert et dans le rôle du chassé. Son arrogance, son mépris le condamnent, seule la ruse lui offre une chance infime de s’en sortir. On est loin de Churchill, loin de Clemenceau, loin de de Gaulle... Peut-être assez proche d’Arsène Lupin...
Faire de l’ampleur de la lutte contre cette pandémie, dont il est - avec d’autres - responsable en raison de l’impréparation de l’Etat, un atout pour sa réélection, voilà du grand art ! Oser entreprendre la manœuvre - discours du Lundi de Pâques et entretien accordé au « Point » - au milieu d’un combat que ses insouciances de janvier rendent encore plus difficile... chapeau l’artiste".
Tout est parfaitement exprimé ici.
Je rejoins par ailleurs les commentaires de Racine15 | 16 avril 2020 à 14:16, Olivier Seutet | 16 avril 2020 à 14:53 et BCM | 16 avril 2020 à 15:43.
Merci enfin à hameau dans les nuages | 17 avril 2020 à 00:53 qui a fourni le lien sur le rapport Raoult de 2003. Où l'on voit bien que son analyse et ses propositions ont été oubliées et que tout a été sacrifié sur l'autel des réductions des dépenses publiques, singulièrement de santé, alpha et oméga de l'Union européenne, auxquelles nos gouvernants successifs se sont pliés avec zèle, incapables de sabrer dans les dépenses de confort, de confort politique apte à assurer élections et réélections par pure démagogie.
J'ai enfin une pensée pour boureau | 17 avril 2020 à 11:37 qui, depuis son lit d'hôpital, nous renvoie l'image vraie du coût humain du confinement des "vieillards trop fragiles" qu'il convient de protéger par une prolongation de leur confinement dont il ne voient pas la fin... Sur ce point, le professeur Delfraissy me semble avoir largement dépassé ses compétences de président du Conseil scientifique qu'il continue de présider. Au fait, quel âge canonique a-t-il atteint ? à près de 72 ans d'après Wiki, il a dépassé la limite d'âge de rester confiné selon ses propres préconisations. Que ne se les applique-t-il pas ?
Rédigé par : Robert | 17 avril 2020 à 16:22
Vous êtes bien péremptoire, M. Bilger, et n'apportez aucune preuve qui corroborerait votre propos.
On ne voit pas où M. Macron est meilleur que MM. Hollande ou Sarkozy.
Il semblerait plutôt que son quinquennat soit pire que les deux précédents, au vu des résultats observables. D'accord, les circonstances sont pires. Il faut bien justifier, n'est-ce pas ?
Ceci dit, en sauvant sa faible base électorale, il pourrait passer au deuxième tour et par voie de conséquence voler l'élection.
Je vous concède toutefois qu'il est bon comme Néron l'était pour jouer un personnage.
Rédigé par : Jean | 17 avril 2020 à 15:56
@ Patrice Charoulet
« Sous Staline, sous Hitler, comme à Kigali... n'ont pu échapper à la contagion mentale qu'une petite minorité d'esprits libres, capables de voir les failles, les mensonges des messages martelés du matin au soir par le pouvoir et repris par leurs relais (ou valets) médiatiques. »
Mais vous savez bien que ces esprits libres, qui ne bêlent pas comme le reste du troupeau ou qui ne répètent pas comme des perroquets les slogans ou les poncifs relayés par les médias sont qualifiés de nos jours « d'extrémistes »...
Rédigé par : Exilé | 17 avril 2020 à 14:22
C'est l'heure des témoignages, celle des petits, des obscurs, des sans-grade et aussi celui du docteur Olivier Perrin gynécologue atteint d'un cancer du poumon depuis début janvier.
Radio Paris nous ment, le professeur Salomon "ment" quand il invite les malades à continuer à consulter, c'est du docteur Perrin (RMC) le mot "ment", lui se heurte à un mur, tout est arrêté et de souligner que les pathologies en cours ne pourront qu'empirer et dans quelques mois le désastre sera total.
Il devrait être opéré, rien n'existe, rien n'est en place, que du blabla désespérant, un Etat dépassé de tous les côtés, les pathologies les plus lourdes ne trouvent aucun débouché, aucune solution.
Tous les témoignages, tous sans exception, depuis ceux des ambulanciers jusqu'à ceux qui transportent les marchandises, sont atterrés de la gestion de cette crise par un gouvernement de nuls, dépassés par les événements, la peur au ventre depuis le discours du Président, en plus de l'incapacité médicale et matérielle, c'est la déroute des contrôles et des sorties.
Le discours de Macron sur l'issue à venir du 11 mai est catastrophique, les témoignages en attestent tous, les sorties se font plus nombreuses, la rocade toulousaine encombrée comme au mois d'août dans ses plus beaux jours, a dit le routier.
Et toujours aucun moyen pour des opérations dans les blocs opératoires, même pour les plus importantes, comme le soulignait le docteur Perrin...
Un bateau ivre, les témoignages sont accablants, terribles pour ce gouvernement, et toujours rien, rien de rien, pas de masques, pas de blouses, rien du tout... Indéfendable gouvernement depuis trois ans au pouvoir.
C'est une débâcle totale, un gouvernement de nuls et de pieds nickelés, terrifiant pour un Etat où l'énarchie, l'anarchie devrait-on écrire, est au pouvoir.
Ces témoignages sur RMC sont accablants, jour après jour, pour le pouvoir en place, on ne peut suspecter de subjectivité les témoignages des correspondants français en Allemagne, pas un pour racheter ce pouvoir en place.
Paris nous ment. Mediapart pour la vérité.
Rédigé par : Giuseppe | 17 avril 2020 à 13:53
"Emmanuel Macron se balade !"
ou le populisme mondain cher P. Bilger !
On ne peut, dans le même temps, appeler à l'unité nationale avec des sanglots dans la voix, et regretter une opposition discrète.
Vous avez tellement, envers Macron, épuisé le langage laudateur, que vous en êtes réduit à parler ado maintenant : "trop fort" !
Dans les innombrables chapitres que vous consacrez à la personnalité du Président, cela n'en fera jamais qu'un de plus.
D'ailleurs, même si Dieu en personne se présentait à la présidence contre Macron, vous trouveriez les mots pour justifier la prééminence de celui-ci !
Dieu, justement, nous préserve d'un Macron auprès de Macron. La double peine, on a déjà donné. Quand vous évoquez l'influence bénéfique que Macron aurait eue auprès de Hollande, on se demande bien laquelle ?
Moi, j'y ai vu des décisions économiques - conseillées par Macron - tragiques pour notre pays, mais il est vrai, à vous lire depuis quelques années, que l'économie vous est étrangère sinon étrange.
Il faudra bien un jour cher P. Bilger que vous justifiez intellectuellement l'emploi du mot extrême à propos du RN : "l'extrémisme du Rassemblement national". Qualificatif que vous employez régulièrement et qui mériterait, tant son ou ses sens sont lourds d'évocation, des explications claires à partir de faits ou d'écrits ou de déclarations des quatre ou cinq dernières années. Et non pas seulement un défoulement intellectuel un peu léger.
Mais revenons à la vraie vie. Et au contingentement !
J'ai passé la nuit de mercredi aux urgences de mon hôpital comme très souvent depuis des mois. C'est la première nuit (rares sont ceux qui dorment la première nuit) où j'étais entouré par quatre lits roulants occupés par des "victimes" du confinement.
Nous sommes, certains soirs, tellement près les uns des autres (pas de distance de séparation !) que de brèves confidences se nouent, entre les plaintes, les cris, les bruits, les appels, les prières et les souffrances...
Un agriculteur qui me disait "le confinement me rend fou, je ne peux pas m'occuper de mes bêtes, elles vont en crever, et les flics sournois sont toujours derrière nous pour nous "bais*r", je suis quasiment devenu fou et je me suis battu avec eux".
Une brave mamie, en pleine crise nerveuse, qui ne faisait que répéter à l'infirmière : "J'ai peur du confinement car j'vois plus personne, j'veux pas retourner chez moi".
Un solide retraité ancien artisan plombier qui venait pour un risque d'AVC : "Je viens d'acheter une maison dans la région, mais je ne peux pas la payer car la vente de ma maison ancienne qui servait au financement ne peut se finaliser parce que les notaires ont fermé. Ma banque me refuse un prêt relais, je crois que ma compagne et moi on va péter les plombs. J'ai la tête en feu".
Un SDF, victime lui aussi du confinement, qui se faisait chasser de partout où il était par la police et qui murmurait dans sa barbe: "J'vais finir par les crever ces salauds" et qui a abouti régulièrement aux urgences "c'est le seul endroit où y peuvent pas me mettre dehors, je dis que j'ai mal et ils me gardent".
Vous pouvez analyser tous les jours les prestations acrobatiques de Macron à un instant T cher P. Bilger : si vous saviez comme la majorité des Français sont indifférents.
Sauf à voir un peu hébétés par le confinement cet étrange phénomène Macron dans le rectangle de la télé pendant quelques minutes énoncer des annonces annonciatrices de quoi au fait ?
Cordialement
Rédigé par : boureau | 17 avril 2020 à 11:37
DE LA PROPAGANDE
L'exécutif a déployé une gigantesque propagande. Comme dans toutes les propagandes du XXe siècle (Russie, Allemagne, Rwanda...), la plupart des gens croient aux propagandistes. Sous Staline, sous Hitler, comme à Kigali... n'ont pu échapper à la contagion mentale qu'une petite minorité d'esprits libres, capables de voir les failles, les mensonges des messages martelés du matin au soir par le pouvoir et repris par leurs relais (ou valets) médiatiques.
La propagande du pouvoir français actuel m'indigne.
Citations préalables :
« Raoult est un charlot » (le dr Marcel Ichou, ancien habitué des émission Drucker)
« Que Raoult ferme sa gueule ! » (Cohn-Bendit, devenu cireur de pompes du Président)
« Raoult est un grand scientifique » (le Président, de retour de Canossa)
« Raoult est nobélisable » (le dr Renaud Muselier, ancien ministre)
Si...
Si les masques (comme dans plusieurs pays d'Asie) étaient en vente libre dans les supermarchés, à côté des brosses à dents,
Si tous les Français pouvaient et devaient en porter en cas d'épidémie,
Si les médecins généralistes avaient conservé leur liberté de prescription,
S'ils avaient des masques et des tests en nombre suffisant,
S'ils avaient la liberté de prescrire, à leur cabinet dès les premiers symptômes et sans attendre la réa, le seul traitement qui marche,
Si l'on s'était contenté d'annuler les foules politiques, sportives et religieuses, les élections, les concerts de rap ou de rock, en laissant ouverts tous les petits commerces et les entreprises,
Si le confinement général n'avait pas été décidé,
Si l'économie française n'avait pas été tuée,
Si des dizaines de milliers de faillites n'avaient pas été provoquées,
Si l'on ne divisait pas le niveau de vie de millions de Français par deux,
Si l'on ne faisait pas exploser comme jamais le nombre de chômeurs,
Si Raoult remplaçait demain matin Véran et supprimait le décret scélérat de Véran,
Nous en porterions-nous plus mal ?
On devine que commenter les éventuelles qualités rhétoriques du dernier discours présidentiel et son éventuelle aisance devant le prompteur m'intéresse peu.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 avril 2020 à 11:32
« Pensons-y toujours, n’en parlons jamais... ».
La formule est de Gambetta, à propos d’un tout autre sujet qu’une candidature à la Présidence. Macron l’a faite sienne des années durant, pendant lesquelles, tissant sa toile en cachette, il a attendu son heure... puis trahi son mentor. Aujourd’hui, le voici à découvert et dans le rôle du chassé. Son arrogance, son mépris le condamnent, seule la ruse lui offre une chance infime de s’en sortir. On est loin de Churchill, loin de Clemenceau, loin de de Gaulle... Peut-être assez proche d’Arsène Lupin...
Faire de l’ampleur de la lutte contre cette pandémie, dont il est - avec d’autres - responsable en raison de l’impréparation de l’Etat, un atout pour sa réélection, voilà du grand art ! Oser entreprendre la manœuvre - discours du Lundi de Pâques et entretien accordé au « Point » - au milieu d’un combat que ses insouciances de janvier rendent encore plus difficile... chapeau l’artiste !
Il n’est pas sûr néanmoins que, la crise sanitaire passée, les « Dégage ! » ne couvriront pas les applaudissements. Tout dépendra de la situation sociale l’an prochain.
Affirmer qu’aujourd’hui, aucun autre candidat n’est à sa taille est peut-être aller un peu vite en besogne... Oublions Le Pen et Mélenchon, Royal, Hamon et autres Jadot... Ceux-là, le virus les a neutralisés. N’y a-t-il pas dans l’entourage du Président une personnalité, un ministre qui, comme lui lorsqu’il l’était, se lève tous les matins avec une seule idée en tête sans jamais l’exprimer : devenir calife à la place du calife ?
Oublions Edouard Philippe qui, « collaborateur » efficace, n’a pas, c’est le moins qu'on puisse dire, le tempérament de bretteur d’un Chirac muselé par Giscard. Il fait son métier et le fait bien, sans pour autant viser une promotion... Bruno Le Maire, lui, qui va être incontournable dans le travail herculéen qui attend le gouvernement en matière économique, pourrait bien vouloir tirer les marrons du feu... Macron n’occupait-il pas le même poste lorsque son appétit s’est aiguisé ?... Mais la fenêtre de tir du titulaire actuel de Bercy, traître lui aussi, mais piètre rassembleur, serait beaucoup plus étroite... D’autant que l’orgueilleux Jupiter, lui, ne s’avouera jamais vaincu... Exit Le Maire...
Reste Xavier Bertrand. Il ne parvient plus vraiment à cacher ses ambitions... A bien y regarder, il est l’anti-Macron parfait : militant politique dès 16 ans - quand Emmanuel faisait du théâtre, il collait des affiches...-, il n’est pas ancien de l’ENA, ce qui sera un atout, et présente une carrière d’élu local et national d’une rare densité et, surtout, d’une remarquable droiture. Macron est un ovni venu du monde de l’argent alors que, bien installé dans le paysage politique, Bertrand, même par son physique bonhomme, est à l’image du peuple : il parle vrai, appelle un chat un chat - le « patron des patrons » en a fait les frais dimanche - et sait qu’il est plus important pour l’électeur d’avoir de quoi faire bouillir la marmite que de discourir sur le sexe des anges... Demain encore plus qu’hier.
Parce que les Hauts-de-France qu’il préside ont été longtemps la terre d’élection d’une gauche toute-puissante - PC et PS - mais incapable d’y maintenir l’emploi, et sont aujourd’hui l’un des bastions du RN, mieux que d’autres, il les combat, non pas en rabâchant le même discours sur leur incapacité à gouverner ou leur bilan désastreux, mais en créant les conditions pour annihiler leur posture d’éternels mécontents. Sa gestion pragmatique de cette Région laisse peu d’espace aux sarcasmes de Marine...
Enfin, Xavier Bertrand a été ministre de la Santé. Un ministre qui, hormis un prétendu faux pas à propos du Mediator, peut se prévaloir d’un bilan bien meilleur que ceux de tous ses successeurs. Et il ne fait nul doute que l’on parlera beaucoup de santé pendant la prochaine campagne présidentielle...
Macron se balade... Les Français pourraient aussi l’envoyer balader...
Tout cela, bien sûr, n’est qu’un point de vue très personnel et le ressenti de l’instant. En 730 jours, tout peut changer...
Rédigé par : Serge HIREL | 17 avril 2020 à 10:19
Monsieur Bilger,
Il serait heureux qu'un magistrat ne confonde pas comme le le bon peuple, César et Jupiter.
Jupiter, Jus-pater, c'est la lumière aimante du père. Cela ne ressemble en rien à Macron.
César, c'est l'autoritarisme narcissique. Ça, c'est Macron.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 avril 2020 à 10:06
Excellente intervention d’ Alain Finkielkraut hier dans l’émission C dans l’air à laquelle je souscris entièrement.
Patrick Cohen confond le bon sens avec le simplisme. Simplification affligeante !
https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-11/1423695-alain-finkielkraut-comment-definir-la-pandemie-c-a-vous-16-04-2020.html
Rédigé par : Achille | 17 avril 2020 à 09:50
@ Paul Duret | 16 avril 2020 à 17:00
Il est clair qu’Édouard Philippe est un pugnace. Sous ses airs de lord anglais, il a réussi à imposer la réduction des 80 km/h sur les routes ainsi que l’âge pivot pour la réforme des retraites. Deux décisions qui ont énervé nos Gilets jaunes et les syndicalistes radicalisés (CGT, FO, SUD Rail). Alors qu’Emmanuel Macron était plutôt favorable à attendre des jours meilleurs pour appliquer ces mesures.
Rédigé par : Achille | 17 avril 2020 à 09:41
Triste constat sans doute mais cependant bien conforme à la réalité, ce qui n'est nullement enthousiasmant ni porteur d'espérance !
Pour l'heure, il faut se rendre à l'évidence, le choix est entre EM et le vide. Et comme nous avons horreur du vide, eh bien nous devons nous satisfaire, bon gré mal gré, d'EM.
Alors, appel à candidatures pour relever un défi qui s'annonce de taille par les temps qui courent !
Rédigé par : Michel Deluré | 17 avril 2020 à 09:05
"Au-delà de ces éléments incontestables, le président me semble jouir de ce don personnel et inégalitaire qui est tout simplement celui du talent."
Pourquoi un verbe pronominal ? Enlevez-donc le pronom personnel réfléchi, remplacez-le par un complément d'objet direct et dites carrément qu'il nous balade ! Il a le talent de balader tout le monde. Est-ce que nos concitoyens en auront assez de voyager dans les paysages macroniens ? J'espère que ce sera le cas et qu'émergera d'ici 2022 un honnête homme et un homme honnête, ou une femme qui ne sera pas une femme à barbe et qui saura prévoir qu'en cas de pandémie il ne faudra plus traverser la rue, mais rester chez soi pour survivre.
Rédigé par : Catherine JACOB | 17 avril 2020 à 08:45
@ Marc GHINSBERG | 16 avril 2020 à 13:34
"Le Macron d’Emmanuel Macron est à Matignon, il s’appelle Édouard Philippe."
Sans l'ombre d'un doute !
La droite et la gauche auraient disparu ?
Pas évident, elles se trouvent maintenant éparses au sein de LREM.
Macron à gauche, E. Philippe à droite !
E. Philippe clame trop fort qu'il n'est pas intéressé. Il a vu le sort réservé à Juppé et à Fillon, c'est lui le portefaix de ce gouvernement, le vizir du pharaon Macron, l'expérience est là, il est prêt !
Pourquoi pas lui, il sait boxer ?
Rédigé par : Claude Luçon | 17 avril 2020 à 04:58
Quel est le bilan de M. Macron après trois ans de mandat, malgré le plus long état de grâce accordé à un Président ? à part la com et le marketing, les hommages et les discours grandiloquents...
La crise des Gilets jaunes a été pitoyablement gérée pour éviter des aides trop coûteuses... Amusant quand on voit comment on lâche les milliards aujourd’hui même jusqu’en Afrique.
Les questions de l'islam et de l’immigration évitées.
La réforme des retraites incompréhensible et qui a fracturé un peu plus la société.
La crise sanitaire... nous sommes en plein dedans, on verra les dégâts à la sortie.
M. Macron a fait en sorte depuis des mois d’anéantir son opposition et tous ceux qui l'adulent encore ne voient que lui comme candidat, comme Président. Imaginons qu’il meure du COVID demain, ce que je ne souhaite pas mais ce Jupiter n’est qu’un être humain mortel, qui pourrait diriger le pays... personne !
Les macroniens se conduisent comme des parents époustouflés par leur rejeton enfant gâté, un surdoué disent-ils pour s’en convaincre.
En attendant 2022, nous commençons déjà à parler élections alors que nous sommes dans une mouise financière et que le déconfinement fini, toutes les dissensions seront encore plus criantes. L’U.E. tant vantée a du plomb dans l’aile, je crains que les Français aient d’autres soucis que la réélection de M. Macron. Toutes ses simagrées, tous ses déplacements, ne changeront rien, pire ils seront horripilants.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 avril 2020 à 02:08
@ Florence | 16 avril 2020 à 22:01
Savonnage de planche.
Et pour cause. Un empêcheur de tourner en rond puisqu'en 2003, le ministère de la Santé lui demandait de faire un rapport sur les décisions à prendre en cas de pandémie virale. Ce qu'il a fait sur 400 pages.
Il préconisait exactement le contraire de ce qui a été fait en 2020:
http://www2.cnrs.fr/sites/thema/fichier/bioterrorisme03.pdf
Quand on veut tuer son chien...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 avril 2020 à 00:53
Ce texte de Monsieur Bilger est intéressant parce qu'il lui sert de prophétie autoréalisatrice rassurante dans ces moments de "morfondage confinatoire".
On se demande d'où ça sort.
Apparemment, en pleine épidémie et confinement, l'esprit de M.B. souhaite déjà penser à l'après parce que les séries TV aussi bonnes soit-elles, ça va un moment mais après un certain temps ça gonfle sérieusement, je le sais bien et donc l'esprit "voyage" puisque le corps ne le peut pas.
Et voici donc M.B. qui "décolle" sur la présidentielle de 2022 comme si c'était le sujet du jour.
Et il est tellement déprimé qu'il le fait en se rassurant : "No problemo, Macron sera réélu parce qu'il n'y a personne d'autre". Ouf !
Ça va Monsieur Bilger ? Vous vous sentez mieux ? Votre confinement est plus supportable maintenant ?... Peut-être mais pour combien de temps ?...
Et ce sera quoi la prochaine fois ?
Rédigé par : Wil | 16 avril 2020 à 23:42
L'Etat dans son ensemble et l'Exécutif en particulier ont été nuls.
Premières commandes de masques fin février, premières commandes de surblouses pour les hospitaliers fin mars, savonnage de planche pour le Pr Raoult depuis fin janvier, un mois de retard pour avaliser le dépistage par les labos vétérinaires, j'en passe et des meilleures ! Une bande de technocrates incapables doublés d'une bande de communicants imbéciles. Un cocktail véritablement létal.
En revanche, ceux qui BOSSENT vraiment, ceux qui prennent en charge les malades et qui sont intelligents (ça nous change de nos énarques !) sont en train de trouver la parade. Le Pr Raoult a lancé son traitement avec la chloroquine doublé de l'azithromycine, probablement les labos qui espéraient se faire un tas de pognon.
Du coup, les médecins, ceux qui FONT LE BOULOT, pas ceux qui sont à la télévision à montrer leur sale gu**le, ont trouvé des traitements à base d'azithromycine et ils sont en train de juguler les effets dramatiques de ce virus.
Bravo à eux ! Et honte à tous ces technocrates, à tous ces journalistes, à tous ces bons à rien qui monopolisent le pouvoir et l'argent.
Rédigé par : Florence | 16 avril 2020 à 22:01
C'est drôle comme chacun analyse les faits non pas selon la réalité mais selon son prisme idéologique personnel.
On nous dit par exemple que la France sombre dans le socialo-communisme du fait des milliards d'euros injectés par l'Etat pour sauver l'économie de l'après-épidémie.
Les USA en font tout autant, et à une échelle encore plus massive, mais pour eux, tout va bien, aucun danger, tout est normal.
On nous affirme que le confinement était la pire des choses à faire car la dette va exploser du fait des mesures de soutien sociales et économiques décidées par le gouvernement.
Qu'auraient fait ces docteurs en gouvernement à la place du pouvoir actuel, et compte tenu du caractère non prévisible de l'ampleur de cette pandémie mondiale qui touche la planète entière ? Ils auraient maintenu l'économie ouverte jusqu'à 100 000, 200 000, 500 000 morts ?
Quel est le coût acceptable d'un million de morts ?
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans la gestion de cette crise, et pour la prochaine, des enseignements seront à retenir. Mais franchement, je préfère être en France actuellement que dans le restant des pays du monde.
Même si en France sévit le virus de l'idéologie bornée, cloisonnée, anti-compromis, sans parler des anarcho-bobos adeptes du grand effondrement.
Rédigé par : jc.delmon | 16 avril 2020 à 21:34
Extraordinaire pays que le nôtre, je viens d'entendre l'hypothèse d'un ministère de la Prévention.
Encore une ligne Maginot de plus, un machin, un truc, un dérisoire, des pékins à glandouiller, des voitures de fonction chères au docteur Hamon - j'espère qu'il n'aura pas oublié ses paroles lorsqu'il était mal en point infecté.
Bref ce soir j'ai même entendu un juriste nous expliquer qu'il fallait aussi des débats, des machins, des trucs pour sortir du confinement et une autre nous expliquer qu'il faudrait que l'Europe harmonise des trucs, des machins, des médicaments à relocaliser... Bref le temps pour perdre une guerre.
Tous les labos de France ont été mis à contribution je crois depuis la semaine dernière, des trucs, des machins, des autorisations, encore des trucs et des machins... Bref, la correspondante française a précisé que l'Allemagne était en mouvement - cher au général Motor - dès le début janvier, 3 mois d'avance sur des trucs, des machins, Maginot n'est pas mort, nous sommes des champions du blabla, des trucs et des machins.
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"Lors de son bilan quotidien, le directeur de la Santé Jérôme Salomon a annoncé jeudi que 753 personnes étaient décédées ces dernières 24 heures des suites du Covid-19.
Mais pour le deuxième jour consécutif, le nombre de malades hospitalisés baisse en France avec 474 patients hospitalisés en moins : "un indicateur important", selon Jérôme Salomon. Autre signe à noter, le nombre de personnes en réanimation baisse également pour la huitième journée consécutive, avec 209 patients en moins."
Je laisse le soin, bien que n'ayant pas tous les détails, aux matheux de ce blog de lever la tête, comme le demi de mêlée derrière un pack qui ausculterait les forces de l'adversaire.
Si j'étais cynique, une hypothèse saute aux yeux mais sans connaître les coulisses... Les chiffres peuvent avoir un sens, mais suivant comment on les regarde chacun y verra sa mariée, toujours est-il que le nombre de morts progresse inexorablement, le reste est de l'interprétation, toujours le verre à moitié vide ou à moitié plein : "indicateur... signe... plateau haut..."
Rédigé par : Giuseppe | 16 avril 2020 à 20:57
@ BCM | 16 avril 2020 à 15:43
« Le citoyen est désespéré de voir la France s'enfoncer, être reléguée en troisième division, s'appauvrir intellectuellement et financièrement »
@ Exilé | 16 avril 2020 à 15:42
« - Nous ne savons pas non plus à quoi ressemblera le champ de ruines économiques résultant des incuries de ces aventuriers
- Nous ignorons aussi comment les immenses charges en traitements, prestations, allocations, retraites etc. du temps d'avant Covid pourront être honorés.
- Nous ne savons même pas - bien que nous puissions en avoir une petite idée - de combien les derniers Français qui payent encore des impôts seront encore plus pressurés »
Le désespoir, les lamentations se suivent, ce ne sont que les conséquences de l'ignorance du savoir-faire qui est d'autant plus grande que les peuples sont davantage en prise avec l’omniprésence d'un État-providence.
La culture de l’État-providence vous met dans un état de léthargie où l'essentiel est devenu « comment les immenses charges en traitements, prestations, allocations, retraites etc. du temps d'avant Covid pourront être honorés » où « combien les derniers Français qui payent encore des impôts seront encore plus pressurés ».
Pour la dernière interrogation c'est peu de temps. Bien que beaucoup espèrent davantage parce qu'ils ne savent pas que le patrimoine ne peut pas servir à ce financement ''des droits acquits offerts par l’État-providence'', ces droits acquis ne peuvent être payés qu'en numéraire. Donc pas par du patrimoine qui ne peut se transformer en numéraire que si celui qui possède des numéraires l'utilise pour l'acquisition de ce patrimoine donc ne pas consommer, ni payer lui-même des droits acquis offerts par l’État-providence. Beaucoup croient aussi que les assurances-vie ou les placements sont convertibles en numéraire alors que d'abord, convertis en patrimoine : il faut, comme pour tout patrimoine, que des possédants de numéraire veuillent bien s'en dessaisir pour ne pas consommer ou régler des droits acquis eux-mêmes.
Résultat, seul les possédants de numéraire peuvent donc régler la note et si vous avez lu mon post du 16 avril 2020 à 15:08 les seuls à pouvoir le faire ce sont LES CONSOMMATEURS qui avec leurs rétributions pour production des consommations nationales plus les droits acquis imaginés par nos gouvernances, pour qu'actifs et inactifs se partagent la consommation nationale, de non uniquement les actifs. Résultat ils pourront rembourser avec les avances qui leur ont été faites, uniquement ces mêmes avances. La monnaie par avance suivie de remboursement tourne en rond. Elle est inerte, ne reste alors, en mémoire, que la production qui devient consommation et demande une reproduction pour être à nouveau consommation.
Voilà à quoi se réduit l'économie.
A) D'un côté du miroir, des alternances de productions suivies de consommations et
B) de l'autre côté du miroir, en image, aussi, des alternances d'avances de monnaie (lors de la production) suivies de remboursements de monnaie (lors de la consommation)
Si vous ne comprenez pas cela alors il faut cesser de parler d'économie. Ou bien démontrer que cela ne se passe pas dans la réalité.
Dans cette optique, la monnaie n'est qu'un droit de consommer (à vous de démontrer le contraire) reçu et une perte de ces droits de consommer lors de la consommation. La monnaie n'étant alors qu'une matérialisation soit de ce droit soit d'une avance de droit en attente.
Certains vont être tentés de dire ce n'est pas qu'un droit de consommer. Ils se trompent parce qu'il n'est pas interdit de se faire entre nous des transferts de droit de consommer
1° par exemple par une personne qui diffère une consommation pour que l'autre fasse une consommation anticipée à charge de revanche.
2° un organisme fasse une avance de monnaie, de droit de consommer par anticipation, à charge au consommateur, par la suite, de se dispenser d'un droit de consommer pour rembourser l'avance.
3° transférer son droit de consommer à un détenant de patrimoine, pour laisser à ce vendeur le droit de consommer.
Tout ces cas-là ont pour similitude de voir en simultané de part et d'autre d'un miroir des opérations couplées. Une face correspondant à la réalité et l'autre le reflet.
Nous avons là le principe même des nombres complexes en mathématiques caractérisés par deux composantes ; le réel et l'imaginaire, son reflet. Si vous appliquez ce principe à l’économie, par exemple, sur le détournement de monnaie, sur la base de vouloir diminuer le déficit de l’État, par une sur-fiscalité ou une diminution des dépenses publiques (reflet que vous voulez avoir) si vous regardez du côté du réel (l'usage que vous supprimez par ce détournement de droit de consommer), vous vous apercevrez que le résultat va à l'encontre de vos intentions dans les deux solutions envisagées.
Cessons de nous désespérer, de nous lamenter, agissons dans le sens que seules les productions nous donnent des droit : à des droits de consommer (économiques pour les actifs, rétributions ; sociétaux pour les inactifs, attributions). Seules les productions sont susceptibles de satisfaire nos besoins en devenant consommations et non la monnaie.
Rédigé par : Ange LERUAS | 16 avril 2020 à 20:36
Si je comprends bien, le président est mauvais mais il n'y a pas d'alternative: les autres hommes politiques sont encore pires.
Pourquoi ne pas songer au roi ?
Rédigé par : Jean | 16 avril 2020 à 19:51
Sans ce nouveau virus de la grippe qu'auraient à déboiser tous les docteurs Diafoirus qui enchaînent leurs parades dans les médias... pendant que les grouillots se tapent le boulot.
Vu de loin on est surpris de découvrir le nombre de directeurs et... d'immenses professeurs d'hôpitaux et de services de santé Théodule qui semblent abriter une faune discrète d'apparatchiks dont même les soviets n'ont jamais osé créer et entretenir l'inutilité...
On voudrait bien connaître les salaires et les avantages-prébendes en tout genre...
Et puis... Quand les journaleux s'acharnent et culpabilisent un président de la République française brillamment élu malgré sa jeunesse et les chausse-trappes des vieilles crapules professionnelles gavées du marigot politique... qui dit une évidence à un grassouillet chômeur qui devait gagner plus à ne rien faire qu'un actif (salut les Gilets jaunes)... "il suffit peut-être de traverser la rue pour trouver un emploi"... eh bien comment peut-on écouter et entendre ce qu'ils disent tous avec un air compassionnel qui fait pleurer...
Bizarre... la mafia journaleuse n'a pas fait grand cas du Premier ministre Edouard le bien nommé... qui au lieu de prendre à bras-le-corps le problème de la pandémie qui était annoncée à grand renfort de trompette journaleuse, a surtout songé à se recaser dans une mairie et à ses retraites d'apparatchiks de la droite soviet comme Chirac et... le grand haut commissaire Jean-Paul Delevoye... mais frère menteur discret...
Cette façon d'agir bien franchouillarde ne fait-elle pas penser à la l'habituelle manoeuvre de Juppé qui en 1995, au lieu d'entreprendre les réformes promises par la clique Chirac, a préféré passer les 5 premiers mois de la mandature à se faire élire duc de Bordeaux... uniquement pour la suite de sa carrière et de sa retraite de politicard français.
Espérons que face à tous ces désordres dans le fonctionnement politique et administratif d'un pays qui donne des leçons au monde entier, le président, et il en a le pouvoir par la Constitution et son élection, va donner un sérieux coup de pied et de balai dans ce cloaque...
Rédigé par : kacendre | 16 avril 2020 à 19:34
Bonjour Philippe,
Vous cédez au "serinage" commun.
Brillant ? Talentueux ? Bof. Un morveux capricieux porté sur les fonts baptismaux par des parrains. Au strict sens mafieux du terme.
Ceux qui ont besoin d'une brebis bêlant leurs directives, suivi par des admirateurs suffisants et insuffisants, l'un menant à l'autre.
Rédigé par : Jérôme | 16 avril 2020 à 18:53
Mais bien sûr qu'on peut croire qu'il a toutes ses chances, parce qu'il est bien placé sur l'échiquier des soutiens, a levé des troupes fraîches, envoyé paître quelques crocodiles trop gourmands, comme Buzyn et lâché la bride aux gendarmes, éternels prétoriens des régimes en difficulté. La liste de leurs âneries devient longue, comme d'interdire de visiter un père mourant à son domicile, la pire c....rie qu'on puisse imaginer, il n'y a qu'un gendarme pour faire ça, parce qu'il se sent fort, dans un régime qui ne lâche pas et ne cherche pas à comprendre autre chose qu'à masquer ses incompétences et ratages par un tout sanitaire impossible à tenir, mais ça, il ne le sait pas encore.
Car là réside sa faiblesse, il se promène dans un désert, et ne voit pas les scorpions qui sortent sous ses pas. Comme on se souviendra longtemps de la méchanceté des gendarmes, on se souviendra longtemps des désinvoltures du président. On peut croire à son étoile parce que le ciel est vide, mais vide en raison d'un trou noir.
Personnellement, je me fiche complètement du sort de la France ou de son président, ce n'est pas ma famille de pensée, ne possédant rien la faillite m'est indifférente, la misère aussi, l'effondrement envisagé appartient à un autre monde. J'ai l'âge de m'en aller. Mais je suis sûr que Macron sera emporté par un torrent de ce type: 90 % d'abstention, ce n'est pas tenable, mais ce sera un drame: il a réveillé les passions mauvaises, les rancoeurs résistantes, le rejet de ses fêtes obscènes, la découverte de ses comédies, la fausseté ou l'absence de toute humanité autre que celle dont Cicéron disait "mercatura sordida putanda est". Jamais on n'a lu sur votre blog un tel torrent de mépris et de défiance. Je ne les partage pas, mais ils sont là. Penser à annuler la dette africaine est une insulte pour beaucoup: il faudrait savoir si les Chinois vont faire de même.
Rédigé par : genau | 16 avril 2020 à 18:33
@ Olivier Seutet | 16 avril 2020 à 14:53
Les conditions d'application de l'article 16 de la Constitution ne sont pas remplies.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=6CB35B79048E51D7F11CE241266EEFD8.tplgfr22s_2?idArticle=LEGIARTI000019241008&cidTexte=LEGITEXT000006071194&dateTexte=20200416
A supposer que Macron parvienne tout de même à le mettre en œuvre, ce serait un coup d’État.
Rédigé par : xc | 16 avril 2020 à 17:19
M. Bilger,
Avec vos propos vous allez réussir à nous énerver tous les RNistes de ce blog.
Ce qui toutefois est frappant, c'est qu'à part Edouard Philippe, personne n'a réussi à sortir ou osé sortir un nom capable de faire de l'ombre à Emmanuel Macron. C'est dire !
Rédigé par : Paul Duret | 16 avril 2020 à 17:00
C'est sûr qu'il n'y a pas à ce jour d'opposition au niveau, et sans doute pas avant 2022. Mais le citoyen n'attend pas un débat du type de celui que vous évoquez. Le citoyen est désespéré de voir la France s'enfoncer, être reléguée en troisième division, s'appauvrir intellectuellement et financièrement, reculer dans tous les classements internationaux. Le citoyen attend de ceux qui se sont considérés dignes d'avoir ces charges publiques, une prise de conscience et un souci du bien commun et pas de leur situation personnelle. A ce stade le macronisme est une aventure personnelle, une sorte de "péronisme" à la française, donc au final fatalement sera un échec grave.
Rédigé par : BCM | 16 avril 2020 à 15:43
Il est vrai qu'on lui facilite considérablement la mission de sa sauvegarde démocratique en 2022.
2022, 2022...
Et voilà que Philippe Bilger enfourche ses chimères en ayant oublié la fable La Laitière et le pot au lait...
- Pour commencer, nous ne savons même pas si nous pourrons sortir du pétrin actuel en 2021.
- Et si nous en sortons tant bien que mal, nous ne savons pas non plus à quoi ressemblera le champ de ruines économiques résultant des incuries de ces aventuriers et de ces faiseurs qui se sont fait passer pour des gens compétents en 2017.
- Nous ignorons aussi comment les immenses charges en traitements, prestations, allocations, retraites etc. du temps d'avant Covid pourront être honorés.
- Nous ne savons même pas - bien que nous puissions en avoir une petite idée - de combien les derniers Français qui payent encore des impôts seront encore plus pressurés, s'il était possible.
- Comme la « paix sociale » ne pourra plus être financée, même si nous pouvons nous attendre au développement d'un certain nombre de troubles, nous ne pouvons pas encore en appréhender l'ampleur exacte, qui pourrait se révéler incontrôlable.
- Même si nous en sommes réduits à des conjectures, les renoncements auxquels ces faux hommes d’État nous ont habitués nous laissent déjà entrevoir le pire face à une telle situation.
- Nous ne savons même pas non plus si tous ces gens qui se pavanent actuellement devant les caméras n'auront pas été obligés de fuir à l'étranger, n'auront pas été arrêtés ou même s'ils seront encore en vie, ce que nous leur souhaitons tout de même malgré tout. (*)
- Et personne ne peut même affirmer que le Régime pourra s'en sortir indemne.
Alors évoquer 2022 ou tirer des plans sur la comète, c'est pareil...
(*) Au fait, la récente commande de trois millions de grenades lacrymogènes, qui risque de s'avérer insuffisante en nombre et en nature, c'est pour les chiens ?
Rédigé par : Exilé | 16 avril 2020 à 15:42
Il y a des gamins qui commandent une panoplie de Zorro pour Noël, lui a reçu une panoplie de Président en décembre 2016 et depuis il s'en sert.
Que voulez-vous !
Rédigé par : PR CALGUÈS | 16 avril 2020 à 15:22
Au royaume des aveugles le borgne est roi !
A savoir si le borgne est responsable ou bien la masse des aveugles ?
Si Hollande a eu des facilités de trouver plus d'intelligent que lui : le plus intelligent à moins de facilité que Hollande à trouver mieux, d'autant que, peut-être, le plus intelligent sait que chacun va finir par arriver à son niveau d'incompétence et qu'il faut, pour y rester, s'entourer de plus petit que soi pour ne pas être à l'ombre.
C'est ainsi que nous avons Le Maire qui commence à dire qu'il allait aider les entreprises mises en quarantaine, en faisant l'avance des charges de ces entreprises (pour que l'entreprise paye la charge qui sert à payer l'avance) donc ne rien faire puis, se ravisant de la bêtise, ajoute nous ne demanderons pas de remboursement, ainsi cela permet à l'administration de s'autoproduire du travail, de montrer leurs besoins. Tant au niveau du ministre que l'élite administrative, heureuse d'avoir les meilleures rétributions du corps des fonctionnaires.
Mais ceci n'est pas de leur faute, la faute revient à tous ces aveugles qui croient encore à l’existence de la charge patronale payée par le patron ou la charge salariale, payée par le salarié, ou encore, l'impôt sur les sociétés payé par le patron, à ce train-là, il n'y aurait plus que la TVA qui serait payée par le consommateur !
Tant que vous AVEUGLES, ne verrez pas la réalité, simple à comprendre, que les entreprises se contentent de faire DES AVANCES que les consommateurs REMBOURSENT, vous laisserez aux borgnes le droit de vous mener en bateau.
Dans le confinement, les entreprises à l'arrêt ne peuvent pas faire des avances qui ne feront pas l'objet d'un remboursement, faute de consommation de ce qui n'est pas produit ou, si produit, n'est pas encore vendu.
Par ailleurs, en période de production, comme de confinement, s'il est rationnel que l'entreprise fasse l'avance des rétributions nettes des actifs, puisqu'elles ont en stock les productions faites par eux, il est irrationnel que l'entreprise fasse l'avance de ce qui va servir de recette pour les attributions à faire aux inactifs (en retraite, en congé, en maladie, en chômage ou toutes les autres inactivités sujettes à attributions), comme cela se fait pour la TVA qui elle n'est payée qu'après la vente.
Ce n'est que lors de la vente des productions que ces valeurs doivent être réglées aux caisses qui les attribuent aux ayants droit inactifs ou aux caisses qui récoltent les contributions pour des dépenses mutuelles ou collectives. C'est-à-dire différer le paiement de toutes ces multiples taxes, cotisations, charges, contributions et autres d'autant que deux suffiraient:
a) la contribution mutuelle de santé (13 % de la consommation nationale) et
b) la contribution pour les usages collectifs (32 % de la consommation nationale) que l'administration étatique va gérer. De même, pourquoi autant de caisses pour régler des attributions aux différents ayants droit à des temps d'inactivité (retraites, congés, maladies, chômages ou toutes les autres inactivités sujettes à attributions) ? Alors, qu'une seule administration pourrait gérer tout cela ?
En fait, si les aveugles de gauche et droite faisaient un peu plus preuve de réalisme, ils comprendraient que les entreprises sont là uniquement pour produire les besoins des consommateurs et non être les financiers du modèle social de la vie d'une nation, puisque les recettes de ces organisations étatiques sont prélevées sur les consommateurs, ils comprendraient aussi que l'entreprise ne payant pas, seule la production est essentielle à la consommation donc la satisfaction des besoins de tous.
Mais pour cela savoir organiser la production des besoins nécessaires en période de confinement.
Or là...
Rédigé par : Ange LERUAS | 16 avril 2020 à 15:08
Ce qui est navrant n’est pas l’absence d’alternative à Macron. Bien des gens sont capables de le remplacer. Il n’est pas nécessaire de limiter le choix à des incapables avérés comme Marine Le Pen ou Mélenchon pour enterrer le problème. Ce qui est navrant est l’absence de débat, l’absence de contestation :
- Pourquoi l’état d’urgence a-t-il été voté par l’Assemblée, sans discussions, sans mise en place de garde-fou ? Pourquoi d’ailleurs le Président n’a-t-il pas utilisé l’article 16 s’il jugeait la situation si périlleuse ?
- Pourquoi des chiffres essentiels pour que chacun puisse se faire une opinion ne sont-ils pas cités, comme le nombre de morts de cette année comparé avec ceux des années précédentes, comme le nombre de personnes sorties guéries des services de réanimation, comparé à ceux entrés et ceux restant « en stock »
- Pourquoi les stratégies des autres pays ne sont-elles pas analysées publiquement : en particulièrement les confinements légers de la Suède, de la Suisse, de l’Autriche ?
- Pourquoi aucun scientifique (j’entends un mathématicien, et non pas un représentant de sciences molles) ne vient-il commenter les corrélations hasardeuses entre durée de confinement, période de contamination, et nombre de décès ?
Et il en existe bien d’autres des questions qui mériteraient une réponse, au moins une réflexion. Mais sous l’étouffoir des petits marquis du Faubourg Saint-Honoré, ou du Faubourg Saint-Germain, une seule consigne : fermez-la braves gens ; ayez peur et laissez-nous faire. Qu'ils aillent se balader ailleurs ces faiseurs de mots.
Rédigé par : Olivier Seutet | 16 avril 2020 à 14:53
Je ne comprends pas que l'on puisse défendre ce nuisible incompétent.
Franchement, dans quelques jours le nombre de morts dépassera celui de l'Italie. La commission des "sachants" est un paravent d'incompétents. Tous les soirs nous avons droit aux bobards, cela devient INSUPPORTABLE !
Des hommes et des femmes de terrain ont trouvé des solutions, elles sont ignorées.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=77&v=3rKx2Suw9ms&feature=emb_logo
C'est le grand cirque médiatique, et Macron son clown.
Rédigé par : Alex | 16 avril 2020 à 14:49
Emmanuel Macron connaît un mandat particulièrement agité.
Il y a eu d’abord l’affaire Benalla, un petit hors-d’œuvre qui ne méritait pas tout le battage d’une certaine presse et des chaînes d’info continue.
Un garde du corps qui s’est pris pour James Bond. Quelle affaire !
Durée: environ un an quand même ! Avec commission d’enquête et tout le tintouin. Finalement tout le monde l’a oublié.
Puis est venu le tour des Gilets jaunes qui, très rapidement, se sont fait phagocyter par l’ultra-gauche. Les leaders historiques, essentiellement des femmes, censés représenter le peuple, ont très rapidement été éjectés du circuit les médias. Ces derniers préférant des « têtes d’affiche » qui n'ont rien dans le chou, mais plus attractives en termes de taux d’audience.
Durée: pas moins de quinze mois. Et encore c’est le coronavirus qui à mis un terme aux traditionnelles manifestations du samedi sinon on y était encore !
Maintenant nous sommes en pleine crise sanitaire. Les opposants au président, qu’ils soient de gauche, de droite ou d’ailleurs racontent n’importe quoi. L’important pour eux est de montrer qu’ils existent, vu que dans deux ans on remet le couvert et donc il faut bien savonner la planche d’Emmanuel Macron afin de le faire tomber de son piédestal.
Cela fait maintenant trois bons mois qu’ils s’efforcent de le déstabiliser, manifestement en vain, car la France profonde préfère encore ce "guide", malgré ses maladresses, à cette armée de mercenaires qui opèrent en ordre dispersé, plus préoccupés à semer la panique parmi la population qu’à apporter des solutions concrètes.
Qui dans l’opposition aurait fait mieux face à la crise sanitaire ? personne ! Et certainement pas ceux qui s’agitent le plus.
Alors oui, pendant ces deux années à venir, tout laisse à penser que Macron continuera à "se balader" comme le dit notre hôte, faute d’adversaires à sa mesure.
Rédigé par : Achille | 16 avril 2020 à 14:38
L’élection est dans deux ans.
Qui peut dire les épreuves que nous aurons traversées, et dans quel état nous serons, chacun d’entre nous individuellement et nous tous Français collectivement, à ce moment-là ?...
Qui peut dire ce qu’il restera de l’actuel paysage politique français dans deux ans ?
Je crains que la pandémie de Covid-19 ne soit qu’une bagatelle au regard des conséquences financières, économiques, politiques, idéologiques, sociales... du confinement.
Alors... la prochaine élection présidentielle...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 16 avril 2020 à 14:19
Ce billet est incroyable, Monsieur Bilger. Que vous importe la politique choisie pour le pays, ce qui compte, c'est la tête de liste. La souveraineté européenne plutôt que nationale, l'effacement des frontières et de la culture française pour un multiculturalisme utopique, la désindustrialisation de la France et sa balance commerciale très déficitaire, le poids toujours croissant d'un Etat obèse et inefficace, l'état de nos hôpitaux et de nos armées sans l'équipement nécessaire, on le constate aujourd'hui avec la pandémie qu'on ne peut contraindre qu'en étouffant l'économie du pays, tandis que la Marine nationale rentre au port alors que la nivaquine traîne sur toutes les tables de militaires. On peut continuer la liste des catastrophes que nous ont amené les politiciens énarques, ces commis de l'Etat qui ont l'arrogance de vouloir le diriger, qui n'apprennent qu'à communiquer au lieu de diriger.
Pendant ce temps, l’intelligentsia parisienne se demande qui pourrait remplacer notre triste sire qui slalome de mensonges en mensonges, entouré d'amateurs dont il est fier. La crise économique sera terrible, mais il n'est pas question de se remonter les manches pour relancer la machine. Travailler plus est politiquement incorrect, enfin, si on veut être réélu. Quelle tristesse ! Ainsi que ce billet.
Rédigé par : Racine15 | 16 avril 2020 à 14:16
"Le Macron d’Emmanuel Macron est à Matignon, il s’appelle Édouard Philippe."
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 16 avril 2020 à 13:34
Où l'on constate que le hollandais volant va finir par s’amarrer au Havre...
Rédigé par : sbriglia | 16 avril 2020 à 14:06
Ceux et parfois celles qui, dans mon entourage, prétendaient qu'E. Macron préparait l'élection de 2022 et que c'était la raison pour laquelle il devait demeurer dans "le flou", m'agaçaient...
Lui-même s'étant déclaré fin 2016, il me paraît prématuré d'entrevoir qu'il puisse être réélu.
..."résister à la pulsion vers le collectivisme" !?
Le retour de l'ancien monde ? C'est-à-dire tous les âgés de plus de 70 ans ?!
Décoder est un sport indispensable en confinement.
Rédigé par : Chemins de traverse | 16 avril 2020 à 13:52