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@ hameau dans les nuages
"Boudiou ! :)
Quel amalgame !"
Vraiment ?
Dans tous les cas, les paysans sont plus ou moins méprisés et dominés, pourtant.
"Heureusement que je n'ai pas épousé une femme d'intérieur, comme vous je suppose !"
Bravo, quand on n'a aucun argument, les insinuations contre la personne et la glorification de soi.
Je conçois votre idée de menacer de frapper les enfants : quand on n'a pas d'argument, il faut bien essayer d'avoir les gens à l'intimidation. Non ?
Vous avez peut-être les pieds sur terre mais vous vous enfoncez, mieux vaut donc que nous en restions là.
Rédigé par : Lodi | 22 avril 2020 à 23:15
@ Lodi | 22 avril 2020 à 13:14
"Méprisés par les nobles, les bourgeois, les capitalistes et les communistes, ce n'est pas de rabaisser les femmes, fracasser les chats et battre ou menacer de battre leurs enfants qui les sortira de leur éternel rôle de gens à qui on ne laisse que les os pour avoir élevé le bétail."
Boudiou ! :)
Quel amalgame ! Heureusement que je n'ai pas épousé une femme d'intérieur, comme vous je suppose !
Les pieds sur terre, droite dans ses bottes et dans sa tête.
https://zupimages.net/viewer.php?id=17/51/q1ge.jpg
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 avril 2020 à 14:41
@ hameau dans les nuages
"Mon voisin par contre est pour leur interruption volontaire (sa volonté) de grossesse en se servant de mon mur arrière comme d'un fronton. Il dit que ce qui est légal et remboursé pour les humains ne devrait pas lui causer des soucis."
Vraiment ?
Votre voisin n'est pourtant pas une chatte ayant des petits contre sa volonté, il me semble.
Enfin, il peut toujours s'amuser à tuer des petits félins et balancer ça sur Internet pour protester contre l'avortement alors que ça n'a rien à voir.
Ce voisin est admirable, peu soucieux de la souffrance d'un animal sans lequel l'agriculture n'aurait pas pu se faire et qu'on diabolise d'avoir gardé une certaine indépendance.
Mais c'est ça qui est beau, outre son aspect, le chat nous inspire que si même un animal peut se maintenir parmi nous avec un quant à soi, nous pouvons à plus forte raison aspirer à être libre.
J'en excepte la femme : si elle tombe enceinte malgré elle, elle doit garder le bébé. Que les hommes se demandent s'ils voudraient le faire... Je gage que si la science permettait de transférer le fœtus dans leur ventre, ils serait moins contre l'IVG, d'un coup.
Puisque j'en suis là... J'en ai autant pour les femmes. Elles aimeraient qu'on leur fasse un enfant dans le dos si elles étaient un homme ? Si on pouvait déterminer qui dit vrai, qui ment, et que chaque enfant fait dans le dos restait à la charge exclusive de la mère, je gage que cet abus chuterait en flèche.
Quand on voit comment les hommes et les femmes usent les uns des autres, cherchant à asservir la partie adverse, on ne peut s'étonner de leur rapport de domination avec les enfants.
Quant aux miauleurs, le fait qu'un même homme fracasse le chat et dénigre la liberté de la femme en dit long : on veut le chat contre les souris, et même pas tuer sans douleur les chats surnuméraires, on veut la femme car plaisir, reproduction et travail à la ferme quand on trouve des candidates, mais pas leur liberté.
En fait, on veut quelque chose pour rien.
Dans le même esprit, trop de gens veulent avoir des enfants sans se donner la peine de leur offrir une éducation digne de ce nom.
Au lieu d'expliquer les choses, on frappe, ou bien, au lieu d'interdire ce qui doit l'être, on dit amen pour acheter la paix sociale. Dans les deux cas, pédagogie, connais pas.
D'accord, c'est peut-être rasoir, mais si on répugne à s'y astreindre, comme je le dis, il ne faut pas avoir d'enfant.
Enfin les gens veulent avoir quelque chose avec rien : des enfants sans faire ce qu'il faut pour leur éducation, et comme on a toujours été aussi irresponsable, s'imaginent avoir raison.
Confort moral.
Mais alors, que dire aux paysans ? Que peut-être ils ne sont pas gagnants si on prend les rapports de force de long terme comme guide.
Qu'étaient les paysans sous l'Ancien Régime ? Des serfs, des vilains. Qu'étaient les paysans dans les pays communistes ?
Etc.
Je n'aurais pas voulu faire appel à l'intérêt personnel quand nous parlons d'enfants, soit des êtres pour lesquels il faut penser à autre chose qu'à soi, je regrette que vous avoir montré l'iniquité comme les conséquences de ce qu'on leur fait n'ait servi à rien.
Enfin, si, on ne sait jamais : servi à d'autres lecteurs.
Mais en somme, les paysans devraient être les premiers à vouloir abolir les mauvaises coutumes.
Méprisés par les nobles, les bourgeois, les capitalistes et les communistes, ce n'est pas de rabaisser les femmes, fracasser les chats et battre ou menacer de battre leurs enfants qui les sortira de leur éternel rôle de gens à qui on ne laisse que les os pour avoir élevé le bétail.
Rédigé par : Lodi | 22 avril 2020 à 13:14
@ Lodi
"Il faut une autorité, mais fondée en raison. Interdire mais expliquer pourquoi. Être ferme sans frapper."
Et bien voilà nous sommes d'accord ! Encore que quand il ne veut pas entendre raison d'une chose évidente et sensée... la pire des choses serait de laisser courir.
Après pour ce qui est de votre longue introduction, j'avoue avoir perdu le fil en cours de route, mais la faute en est aux boyaux de ma tête pas assez longs.
Pour ce qui est des chats croyez-moi je suis provocateur mais humain. J'évite d'en avoir pour ne pas leur faire de mal.
Mon voisin par contre est pour leur interruption volontaire (sa volonté) de grossesse en se servant de mon mur arrière comme d'un fronton. Il dit que ce qui est légal et remboursé pour les humains ne devrait pas lui causer des soucis.
Mais il en garde toujours un bien sûr pour veiller au grain.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 avril 2020 à 00:50
@ hameau dans les nuages
"Qu'est-ce que vous voulez que je vous réponde.
Vous mettez en exergue des cas extrêmes en présentant ça comme le quotidien de très nombreuses familles."
Je croyais vous avoir envoyé un commentaire, or non...
Je vais faire très court car je déteste me répéter et parce que j'ai vécu des montagnes russes aujourd'hui.
Personne à critiquer, bien au contraire, mais une complexité infinie, à la Escher que j'aime comme peintre, mais moins de me retrouver dans des situations dignes de ses représentions.
Peintre merveilleux :
https://www.biographie-peintre-analyse.com/2009/07/05/biographie-de-l-artiste-maurits-cornelis-escher/
Sachez que les cas que j'expose sont loin d'être rares, mais chez ces gens-là, on garde, en principe, le silence.
D'une certaine façon, je suis à l'interface entre plusieurs mondes, alors je peux avoir une certaine vision.
Mais rien qu'en restant sur le blog, on pourrait le déduire de ce qu'on lit ici.
Rappelez-vous le cas Polanski.
La moitié des gens le défendaient. Puis tout le monde est tombé sur un écrivain pédophile se flattant de son vice.
Pourquoi une telle différence ?
Cela m'a vraiment mis mal à l'aise parce que je ne supporte pas de ne pas comprendre, non plus que l'injustice d'ailleurs.
Bref, quoi que ce soit souvent mal vu, j'ai posé une question.
Pourquoi l'incompréhensible différence de traitement ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi, il y en a qui comptent les moutons, je devrais compter les pourquoi pour dormir.
Réponse, vous êtes bouché, on doit faire grâce à Polanski parce qu'il ne se vante pas de ce qu'on peut lui reprocher.
Ah, merci pour la réponse, ai-je pensé à qui me l'a fournie.
Mais enfin, si promouvoir l'abus pourrait être une circonstance aggravante, je ne vois pas en quoi se taire serait une circonstance vous donnant l'absolution.
Vous si ?
Et puis j'ai compris.
Tartufe. Ce n'est pas un crime de pécher en silence, comme le dit Molière. On l'a vu dans le cas de pédophilie dans les médias et surtout dans l'Eglise.
Les groupes ont tendance à être ainsi, ce qui prend un aspect comique quand ils sont de ceux qui se targuent de faire la morale aux autres, et cela pour des choses sans plus d'importance que de décider de la couleur des draps de son lit.
Bref, Tartufe, on se défend et on défend les siens à coup d'hypocrisie.
Raisonnons DONC à plus forte raison.
Quel est le groupe le plus soudé, donc où on étouffe le plus de choses ?
La famille...
Surtout celles où la distance face au monde, je veux dire ne pas vivre à la rue, parc, jardin, fonction officielle, bonne réputation, argent, terres, ancêtres et je dois en oublier et ne vais pas vous présenter tous les cocktails, dérobe ses ténèbres au public.
Sachez donc qu'on peut violer, battre ou plus simplement ne pas aimer ses enfants avec toutes sortes de moyens, mettre un enfant avec un autre, contagieux, quand les chambres ne manquent pas, placer les dessins d'un enfant comme papier toilettes et...
...bref, "les maisons sont coiffées", il y a bien plus d'abus que soupçonnés, et du pire au presque rien, toutes les gradations existent.
Je suis contre l'idée que 68 aurait augmenté les cas de pédophilie et autres abus.
Mais cela fut exposé par des gens le croyant légitime, ce qui provoqua la réaction contraire :
https://livre.fnac.com/a5251674/Pierre-Verdrager-L-enfant-interdit-Comment-la-pedophilie-est-devenue-scandaleuse
Ce n'est pas moi qui dirais d'adopter tout 68. Je ne suis pas pour garder non plus tout ce qu'il y avait avant.
Absolument pas.
Il faut une autorité, mais fondée en raison. Interdire mais expliquer pourquoi. Être ferme sans frapper.
Bref, il faut toujours manger le poisson (vive le poisson, les fruits de mer et le vin qui va avec) en laissant les arrêtes.
Gardons l'esprit chevaleresque sans traiter les gens cavalièrement, et abolissons les mauvaises coutumes !
Rédigé par : Lodi | 21 avril 2020 à 21:44
@ Lodi | 21 avril 2020 à 01:33
Qu'est-ce que vous voulez que je vous réponde.
Vous mettez en exergue des cas extrêmes en présentant ça comme le quotidien de très nombreuses familles.
Spock et Dolto ont fait des ravages dans les esprits. Cette doctrine a été appliquée par quelqu'un de ma famille sur ses enfants. Un désastre total. L'enfant faisant sa propre éducation. Ses enfants étaient joyeux et libres comme des petits cabris sautillant partout. "On n'a qu'une vie". Les nôtres étaient considérés comme tristes et "pas marrants" et on ne manquait pas de leur dire sous leur nez.
Arrive l'heure du bilan. Dépression, coke, alcool, divorces, faisant leur profession dans l'événementiel bobo parisien sans avoir un double des clefs de cette société de l'entregent. Je ne rentrerai pas dans le détail des codes qu'il faut avoir pour y pénétrer. Politiquement incorrect.
Pour ce qui est des chats je comprends à vous lire que beaucoup de vétérinaires (dont le beau-père d'un de mes fils) aient abandonné les vaches et moutons pour se tourner vers la relation de l'homme à l'animal et vice versa en faisant du comportementalisme. C'est beaucoup plus gratifiant, je veux dire pécuniairement.
P.-S.: apparemment madame Dolto avait en plus un double langage assez ambigu sur la relation à l'autre.
https://www.youtube.com/watch?v=aJVN8wHXz68
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 avril 2020 à 10:34
@ hameau dans les nuages
"Je n'ai jamais dit qu'il fallait battre les enfants ! C'est comme l'arme atomique, il faut l'avoir pour ne pas s'en servir"
Est-ce que vous n'avez pas dit que l'enfant cherche les limites ?
Ce qui, à mon avis, n'est vrai que dans des cas où l'éducation est assez mal partie, les limites n'ayant pas été claires, expliquées, constantes, enfin bref... Mais le mal est fait : l'enfant en vient donc à chercher les limites... Et vous, si vous fixez la limite aux coups, qui dit qu'on n'en viendra pas là, dans le conflit ?
On se piège tout seul, dans la vie, avec les lignes rouges. Ne fais pas si ou... Eh bien, si l'autre le fait quand même, on est bien attrapé.
Car :
- On ne fait rien et on perd l'autorité
- On fait quelque chose et on perd face à soi. Je ne voulais pas battre mais je vais devoir le faire. Excellent !
L'arme atomique est la destruction mutuelle assurée, c'est pour ça qu'elle fait peur et qu'on ne l'utilise pas.
Mais si l'enfant, et à plus forte raison l'adulte n'a pas si peur que ça des coups... Si on n'est pas dans la raison mais le rapport de force, il y a dans la logique de la situation d'user de ladite force.
Pour l'anthropomorphisme, pardon, mais avec vous, c'est l'hôpital qui se moque de la charité :
"Mauvais exemple. Le chat est un manipulateur de première. Ronronnant, se lovant, il nous a aux sentiments, quémandant de la nourriture en miaulant sans cesse. Qui plus est, c'est un voleur sans aucune vergogne", avez-vous écrit.
En plus, je crois mieux comprendre ces bêtes et d'ailleurs toutes que bien des gens, il faut d'abord partir de leur instinct et éviter la morale.
Cela ne veut pas dire ne pas approuver quelque sympathie à leur égard, mais enfin bref, fin de la pause bar à chats.
"Je n'ai jamais "battu" mes enfants. Une fois cela a failli déraper, un des gosses en pleine crise d'ado ayant levé la main sur sa mère... il a vite fait machine arrière."
Je n’appellerais pas ça battre un enfant mais défendre une personne menacée, ce qui est complètement différent.
Que ce soit soi-même, un autre enfant ou n'importe qui d'autre.
Ceci dit, je ne sais pas ce que veut dire "battu" pour vous : vous me le demandiez et je vous disais qu'il ne fallait pas même la fessée si bien vue par certains et peut-être par vous, doutant entre autre de sa capacité de destruction et d'érotisme.
Je vous ai mis des liens montrant ce qui peut arriver à l'enfant quand on le bat... On ne cesse de parler de principe de précaution pour n'importe quoi. Il me semble qu'au vu des enjeux, il faut éviter de faire quoi que ce soit de brutal sur les enfants.
Mais quelles questions à la fin sur la violence faite aux enfants ! Un jour, je n'aurai plus l'impression de prêcher en sanskrit.
On comprendra que de même qu'il n'y a pas de petites atteintes sexuelles, notamment sur mineurs, alors que tant ergotent encore, un jour, on aura intégré qu'il n'y a pas de petites violences sur les enfants.
Certes, je conçois parfaitement le topo : on l'a fait, c'est donc bien, et puis comment trouver d'autres relations avec les enfants ?
Et puis, je suis si malin, je n'aurai pas à frapper. Ou alors, mes ou les enfants sont si résistants, du vrai chiendent, ils s'en sortiront, et puis ça les vaccinera ; c'est cela, oui...
Bien sûr, tous les imprudents n'ont pas d'accidents, mais enfin, ne faut-il pas que quelqu'un rappelle que la route n'est pas un circuit de formule un ?
Je les plains, les enfants, ils peuvent vivre dans la crainte des coups comme s'ils étaient des délinquants en puissance attendant leur châtiment corporel, et ce, dans une société qui les a abolis !
Les enfants sont vraiment des sous-citoyens... Révoltant. Quitte à être traité en suspect, on risque de devenir délinquant : perdu pour perdu.
Ou encore, on peut se droguer car je ne dis pas que ce soit la seule cause, mais enfin, la drogue sert à s'évader. Si enfant on est dans une sorte de prison, on peut en subir les séquelles, adulte, et avoir tendance à s'évader dans le rêve, donc dans la drogue, car qui est brisé voit aussi ses rêves pour le moins froissés, et doit trouver quelque source d'inspiration que ce soit par un moyen ou par un autre.
Enfin, les coups ne sont pas forcément le pire, il peut y avoir la mère se détournant quand ses enfants l'embrassent, le père plaçant les dessins de son fils comme papier toilette de la maison et autres joyeusetés.
Outre la psychologie et le style de Proust, sa Recherche attire les lecteurs entre autre parce que l'enfance est merveilleuse. Cela rend donc les moments où le narrateur se souvient féeriques.
Des gens auront des enfances plus ordinaires... D'autres appelleront des parents qui ne les aimaient pas sur leur lit de mort.
En médecine, on cherche et les traitements, et les vaccins. Même si c'est souvent assez désespéré, il faut aider les gens blessés par leur enfance.
Même si cela va contre trop de traditions, il faut renoncer une bonne fois à traiter les enfants d'une manière violente, en acte ou en puissance, par coups de boxeurs ou destruction morale.
On n'abolit pas les mauvaises coutumes à moitié.
Rédigé par : Lodi | 21 avril 2020 à 01:33
@ Lodi | 19 avril 2020 à 21:06
Je n'ai jamais dit qu'il fallait battre les enfants ! C'est comme l'arme atomique, il faut l'avoir pour ne pas s'en servir. Si sa menace suffit cela me va très bien. Je n'ai jamais "battu" mes enfants. Une fois cela a failli déraper, un des gosses en pleine crise d'ado ayant levé la main sur sa mère... il a vite fait machine arrière..
Quant à votre anthropomorphisme vis-à-vis des chats... maman chat... papa chat... bébé chat... je vous le laisse... :) mais ce n'est pas pour ça que je leur ferais du mal...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 avril 2020 à 20:10
@ Serge HIREL | 20 avril 2020 à 10:27 (second paragraphe)
Merci à vous d'avoir rappelé que les violences verbales peuvent parfois faire autant de ravages que les coups. Voire davantage si elles sont ignorées ou niées. Sachant que ce genre de violences bien qu'attribuées majoritairement avec raison aux femmes, eu égard à leur infériorité physique, peuvent parfois être le fait d'hommes particulièrement manipulateurs, pervers, braves types en apparence et au-dessus de tout soupçon.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 avril 2020 à 17:14
Merci, Philippe, pour cet entretien réjouissant avec Edwige Antier. On peut ne pas partager toutes ses convictions, forgées au fil de ses trois vies intenses - familiale, professionnelle, politique -, combattre même certaines de ses propositions. Mais comment ne pas applaudir sa force de persuasion, son dynamisme, sa volonté d’aller encore plus loin ? Certes, elle sait être « médiatique », mais c’est moins pour paraître que pour d’abord servir ses idées. Notre retard dans la prise en charge des autistes et de leur famille est immense. Elle sait le dire sans fâcher, positivement. Et, comme elle le demande, ce ne serait que justice que de déchoir systématiquement de son autorité parentale le père condamné pour violences conjugales.
Le père... ou la mère.
Pour ma part, même si le cas est beaucoup plus rare, il me semble que la violence est aussi parfois celle de la femme, rarement physique, mais verbale, psychologique. Elle fait autant de dégâts sur l’homme et sur l’enfant que les coups de l’homme. C’est une question à peine audible en France, mais d’autres pays, le Canada en particulier, l’ont prise en compte...
Et ce sourire, cette joie lorsqu’elle évoque ses rencontres avec ses petits-enfants ! Cet enthousiasme lorsqu’elle parle de ses jeunes patients ! Edwige Antier, à 77 ans, a des projets comme si elle avait toute la vie devant elle ! A elle seule, elle apporte la plus cinglante condamnation du projet aberrant de l’énarque Macron de priver la société de ses « vieux » quelques semaines de plus... « Pour leur bien », a-t-il osé...
Rédigé par : Serge HIREL | 20 avril 2020 à 10:27
@ hameau dans les nuages
Le détail du chat !
Je dois en déduire que vous êtes enfin d'accord pour le reste, à savoir qu'il ne faut pas frapper les enfants, et par principe, et à cause des conséquences de cet abus.
Cependant, désolé, mais le chat n'est pas celui que vous croyez, pas du tout, pauvre chat incompris !
Je l'ai pris comme exemple pour dire que l'humain, et notamment l'enfant, n'est pas un chien, un être à dresser - sauf les adultes qui le veulent dans le cadre BDSM, amusant, qu'on décrie quand le scandale est de frapper qui ne veut pas l'être, et surtout les enfants.
Pour en revenir au chat, le félin domestique réagit fort mal quand on le frappe ou même qu'on lui crie après. Il ne comprend rien, est bouleversé. On ne fait passer aucun message à un chat comme ça, à part celui de se méfier de son humain et des autres.
Le chat miaule pour attirer l'attention : où est le mal ? Certains le croient obsédé par la nourriture, mais ce n'est pas toujours ce qu'il demande.
Mais comme à la base, c'est un chasseur, et qu'il ne dédaignerait pas une proie dans la nature, il mange ce qu'on lui offre, si pas dans un plat par trop sale, entre autre exigence.
Si le chat ne veut pas de nourriture, ce peut être qu'elle n'est pas propre ou parce qu'il a ses habitudes : cette bête est certes curieuse mais a sa routine. Le chat ne manipule pas, il réagit avec une sincérité totale.
Brave chat ! Il n'en est pas moins habile, il sent l'humeur de son compagnon humain, enfin, dans le cas où l'humain le traite ainsi qu'il doit l'être, en compagnon.
Il ne peut pas donner ses raisons mais cherche à émouvoir... Le chat ne peut pas comprendre, quelle bêtise, si on a un chat, on doit comprendre qu'on a un être ayant besoin de voir le monde de haut, qu'on lui interdise la table. Pareil, si de la nourriture traîne, il la prend, c'est normal pour lui, mais comme il voit que ça ne nous plaît pas, il contraint sa nature quand on l'embête trop avec ça, c'est tout.
Si on veut, si on veut constamment, on peut interdire des choses à son chat. Mais on doit avoir des raisons solides, permettant de dire non constamment, le chat est un être d'habitude, il faut lui en créer, c'est tout...
Le chat n'est pas un voleur mais un chasseur qui prend ce qui traîne, pas un destructeur mais un animal qui a besoin de faire ses griffes, etc.
Parallèle : ce qu'on reproche à l'enfant, ce sont ses besoins, ne pas bouger ni parler, en classe, est fort difficile.
Ce sont des habitudes à prendre, pas par dressage, mais par persuasion.
Car l'humain est encore plus délicat que le chat et a besoin moins de régularité que de raisons : pourquoi doit-on aller à l'école ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Opposer la brutalité aux besoins physiologiques ou de sens n'est ni juste ni de bonne politique.
L'éducation des enfants a souffert du parallèle avec le dressage, notamment des chiens.
Je contredisais donc avec le chat.
Mais je ne me sens pas de vous expliquer davantage le chat complètement calomnié par ceux qui attendent qu'un animal bien moins sociable que le chien ait un comportement de meute.
Le chat nous prend pour un grand chat intelligent mais maladroit ne sachant pas chasser. Si nous sommes distants, il partage la tanière, si nous sommes proches, il est notre ami, parfois dépendant affectif comme un chien si on l'a rendu ainsi, ou bien les circonstances type je soigne mon chat, on est très proche comme chaton et maman chat, et il reste avec son humain. Le chat manipulateur ?
C'est l'humain qui l'est...
Après que la maman chat a éloigné son petit, l'éducation faite, c'est là qu'il faut adopter le chat ravi de se voir accueilli après avoir été écarté. Trois mois, ne pas adopter un chat avant trois mois, il est sevré mais pas éduqué... Bref, on le récolte au bon moment, pour son bien de chat choyé, et notre bien d'humain adopté comme pivot de sa vie par le chat.
Non, c'est l'humain qui manipule... Mais comme c'est dans l'intérêt mutuel des deux parties et que le chat n'a pas vraiment l'ambition de retourner à l'état sauvage, on va dire que tout est bien qui finit bien.
Rédigé par : Lodi | 19 avril 2020 à 21:06
@ hameau dans les nuages
Le terrorisme un rapport de force ?
La guerre peut-être et encore ! ou rapports de force armée.
Sinon, je n'ai pas connu "l'homme marchant devant son épouse poussant le landau"...
Rédigé par : Chemins de traverse | 19 avril 2020 à 19:04
@ Chemins de traverse | 19 avril 2020 à 07:53
Vous avez raison, c'était l'époque où les châtiments corporels, y compris à l'école et dans les pensionnats, étaient la norme. On giflait et fouettait à tour de bras, on tirait les oreilles, tapait sur les doigts, on vous faisait mettre à genoux sur une règle et les mains sur la tête parfois une heure durant. Mais le pire supplice était celui consistant à vous mettre une pince à linge à la langue pour vous punir de votre bavardage ou de quelque insolence, ce qui non seulement était très douloureux, mais provoquait l'hilarité de toute la classe vu que vous vous mettiez à baver copieusement sans avoir le droit de vous essuyer sous peine de voir votre punition renouvelée.
Hélas aujourd'hui encore beaucoup trop d'enfants sont maltraités et victimes de violences physiques et psychologiques, la plupart du temps dans l'indifférence générale vu la lâcheté ambiante, notamment de l'entourage et des voisins (on ne veut pas savoir ou se mêler). Sachant que prendre le parti des plus faibles demande courage et conviction, voire attire des ennuis et des représailles.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 avril 2020 à 16:23
@ Chemins de traverse | 19 avril 2020 à 07:53
Allons ! Allons ! ne faites pas l'enfant. Comparaison n'est pas raison. Mais puisque vous y tenez je vous renvoie alors aux attentats que nous avons subis. Voilà un bel et bon rapport de force imposé, auquel nous répondons avec force bougies, peluches, larmes et apitoiement sur les victimes... Et puis plus rien.
Et puisque vous parlez confinement des gens âgés, dont je fais partie, je vous réponds libération de 8 000 prisonniers dont des islamistes. Persuadés sans doute que la magnanimité qui leur est faite est pour eux une façon de se racheter qu'ils sauront saisir.
Céder pour éviter le rapport de force, la belle affaire. La diplomatie, indispensable et respectable, peut aussi montrer ses limites.
Je réponds un peu dans le désordre, je m'en excuse mais une autre image me vient à l'esprit sur l'évolution de l'homme.
J'ai connu, et vous aussi sans doute, l'homme marchant devant son épouse (c'est mon cas encore vu que j'ai le même pas que Jean Lassalle, c'est-à-dire celui d'un cheval alors que mon épouse a celui d'une brebis) poussant le landau.
Puis vint la libération de la femme au nom de l'égalité (un plus certain). Marchant côte à côte mais toujours madame avec la poussette.
Puis maintenant l'épouse triomphante dans tous les sens du terme, physique et vestimentaire, et l'homme deux pas derrière, le corps sérigraphié et forces bijoux annelés sur le visage, poussant le landau ou le nouveau-né porté à la mode inca.
Forcément tout cela va bien finir... :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 avril 2020 à 14:07
@ Lodi
"L'enfant est comme un chat, en plus précieux."
Mauvais exemple. Le chat est un manipulateur de première. Ronronnant, se lovant, il nous a aux sentiments, quémandant de la nourriture en miaulant sans cesse. Qui plus est, c'est un voleur sans aucune vergogne.
Le seul avantage, si je puis dire, c'est que c'est un tueur redoutable de souris. Il tue aussi pour le plaisir, abandonnant sa proie inerte. Les millions de chats domestiques si câlins sont une des causes de la disparition des oiseaux et de leurs nichées.
Je vais faire un parallèle osé mais que j'ai constaté. Quasiment toutes les pages Facebook de personnes s'apitoyant sur le sort des migrants et demandant à la société leur hébergement ont des photos de multiples chats à leur domicile.
J'avais vu une fois une belle photo à ce sujet, très expressive voire symbolique. Vue de l'extérieur, à l'entrée de la nuit, une fenêtre d'un pavillon. La fenêtre est ouverte, le chat omniprésent dehors sur le rebord et derrière l'épouse, la cinquantaine, tenant par la taille le jeune migrant adulte et le mari aux cheveux blancs, à côté, vaquant à ses occupations.
Ils sont tous tellement gentils... je veux parler des chats...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 avril 2020 à 12:47
@ hameau dans les nuages
Ne vous en faites pas, l'enfant découvrira les rapports de force à l'école avec ses chers petits camarades.
Et éventuellement des professeurs si minables qu'ils rivalisent avec des enfants ou font payer à un enfant les désordres des autres.
Ou d'autres abus encore.
Enfin, probablement.
Au cas où il ne tomberait pas sur des crétins, comme tant de gens ou tant de gens le sont en groupe...
...C'est le devoir des parents et de la société de le prévenir.
Les gens prenant leurs désirs pour des réalités feraient mieux de ne pas avoir d'enfant.
Car ils idéaliseront le monde pour l'enfant et l'enfant pour eux-mêmes... Que pourront-ils expliquer à l'enfant, comment pourraient-ils voir à la racine d'éventuelles dérives de l'enfant ?
Impossible.
"Complètement assommé, il est dans une quête éperdue de repères une fois adulte, joue dans la provocation vis-à-vis d'autrui pour connaître ses propres limites. Il est interdit d'interdire"
Il est interdit non d'interdire - stupidité - mais de frapper l'enfant. L'enfant est comme un chat, en plus précieux.
Il faut réitérer l'interdiction, être cohérent.... Si on dit oui un jour, non le lendemain, l'enfant aura des limites fluctuantes donc aucune et devra les chercher, pauvret comme quand il n'y en a pas, et c'est bien plus fréquent, et ne date pas d'aujourd'hui.
Et donc, au fait : mieux vaut être un minimum cohérent, aussi, avec soi-même, quand on a des enfants.
Si on dit de ne pas voler mais qu'on prend la place de stationnement d'un handicapé ou qu'on se vante de frauder le fisc, il y a des risques que ça ne le fasse pas.
Tous ceux qui ont toutes les faiblesses que je viens d'évoquer peuvent se réfugier dans la fausse force d'un coup, bien sûr.
Mais ça ne montre pas les limites à l'enfant, enfin si, les limites de son parent.
S'il s'incline, c'est comme le faible face au fort, cassé et non construit, à moins que vraiment fort, intelligent et compatissant, il ait pitié de son parent, ce qui se fait plus face à un qui perd ses nerfs que face à une brute comme il y en a tant.
Dans tous les cas, le parent troque son rôle d'éducateur, contre le rôle de dresseur dans le premier cas, contre celui de parent qu'il ne faut pas contrarier car un rien le fait partir un miettes, pauvre chose, dans l'autre. Vous parlez d'une limite !
Celle de la laisse ou de la compassion ! Ce n'est pas une éducation que d'être un chien ou le parent de son parent.
Parce que telle est la logique de la situation.
Et pour les fesses, vous êtes si drôle que je vais vous chercher un lien démontrant une chose si évidente, que l'eau est humide, donc, quel ennui... Est-ce que quelqu'un soit drôle justifie l'effort de nager en pleine absurdité, vous croyez ?
Pas vraiment, mais il faut penser à l'instruction de tous, il faut espérer que si l'information passe, les enfants ne seront plus battus.
http://www.regardconscient.net/archi03/0302fessee.html
Je me résume. Il ne faut pas battre d'enfant car cela gâche leur enfance, c'est le temps court.
Dans le temps long, cela provoque, comme je me répète :
On sait :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-enfants-maltraites-gardent-des-connexions-neuronales-alterees_116800
On soupçonne :
https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-vendredi-05-octobre-2018 "
Et éventuellement, des problèmes sexuels.
Ce n'est pas parce que la fessée est une tradition qu'il faut la garder... Non...
Il ne faut pas croire que la remise en cause d'abus soit le seul fait de la modernité ou de la gauche, ce pourquoi certains remettent tout en cause, et d'autre rien, moi, la table rase ou la conservation des ordures comme ceux qui ont le syndrome de Diogène, à d'autres...
Mieux vaut l'Eglise qui a eu plusieurs réformes, mieux vaut les chevaliers, auxquels je m'identifie un peu plus mais pas totalement, qui dans le cycle arthurien, abolissaient de mauvaises coutumes.
Les gens ne sont pas coupables de leurs mauvaises coutumes, je le serais peut-être de ne pas m'ingérer comme toute personne sachant ou pouvant quelque chose en faveur de victimes devrait le faire.
Est-ce que je peux avoir le courage d'expliquer que les fesses sont une zone érogène ? C'est dur d'expliquer que l'eau est humide et de passer peut-être pour quelque obsédé du sexe. Mais il faut s'inspirer des héros :
https://www.youtube.com/watch?v=IxCLTyGr4mA
Si vous avez remarqué, le roi comme le chevalier, les porteurs d'épée doivent rendre la justice.
Et quels êtres en ont le plus besoin que les veuves ou les orphelins, disait-on, ce qui de nos jours serait traduit par les exclus et les enfants, sans défense.
Ne faut-il pas commencer par ne pas les battre ?
Et d'autant que le faire est, comme je vous le rappelle, lourd de conséquence...
Aussi, l'Etat, comme toute personne consciente a le devoir de contribuer à l'abolition des mauvaises coutumes.
Je sais que vous pouvez y accéder mieux que bien des gens... N'avez-vous pas un de vos enfants qui a brillamment réussi, et aidé un autre à se délivrer d'une consommation destructrice de drogue ?
La gratitude envers les ancêtres est une bonne chose... Mais toujours, les ancêtres ont su, en respectant l'héritage transmis, l'accroître de leurs propres efforts.
Comme paysan, vous voyez cela plus qu'un autre, dans la terre... Et vous y participez tous les jours.
Chacun doit, aux ancêtres comme aux enfants l’abolition des mauvaises coutumes. De nos jours, nous sommes tous des chevaliers, ayant le pouvoir de lutter pour nos idées, tous souverains, citoyens d'une démocratie.
Plus que jamais, nous avons le devoir, autrefois réservé à quelques-uns, d'abolir les mauvaises coutumes.
Alors en selle :
https://www.dailymotion.com/video/x1mmor
Rédigé par : Lodi | 19 avril 2020 à 09:34
"La vie est faite de rapports de force"...
Et pour les résoudre ou en apprendre les subtilités, il faudrait donner des fessées aux enfants qui n'ont pas encore eu le temps d'en prendre conscience...!
Et les instits qui, en leur temps, demandaient à certains enfants de rassembler leurs doigts en bouquet pour pouvoir leur taper dessus avec la règle...
Et dire qu'il y en a qui y ont survécu...
Imaginons qu'il en soit fait de même avec les anciens pour une question de rapports de force ? Comme le confinement des plus de soixante-cinq ans par exemple... Un bel exemple pour apprendre les rapports de force.
De l'universalité de la fessée aux divers âges de la vie...
Dans toutes les bonnes librairies. Mdr jaune.
Rédigé par : Chemins de traverse | 19 avril 2020 à 07:53
@ Lodi | 18 avril 2020 à 21:25
Ah oui quand même... :)
Figurez-vous que je connais très bien, non pas madame Antier, mais celui avec qui elle partageait l'émission sur France Inter, Mathias Deguelle.
Je réitère, je suis désolé, mes propos. La vie est faite de rapports de force, tout le temps et ce n'est pas rendre service à l'enfant, loin de là, que de lui faire croire l'inverse. Il tombe de haut, de très haut et il se fait très mal. Complètement assommé, il est dans une quête éperdue de repères une fois adulte, joue dans la provocation vis-à-vis d'autrui pour connaître ses propres limites. Il est interdit d'interdire.
Et assimiler l'enfant bastonné à celui qui reçoit une remontrance pouvant se traduire par une tape sur les fesses n'est pas convenable. Tout est dans la mesure. Si en plus vous y voyez une allusion au sexe, alors là... :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 avril 2020 à 00:20
@ hameau dans les nuages
"Le verbe "taper" ne veut rien dire. Vous parlez de branlée ou de tape sur les fesses ?"
Taper, c'est toujours taper, comme un agresseur dans la rue vous frappe, avec quelques coups de poing ou de battes de baseball.
Je veux dire qu'il est TOUJOURS mal de frapper un enfant, même si la branlée est pire que la gifle, que je trouve, sauf pour les bébés, moins grave que la fessée, étant donné, qu'on le veuille ou non, le caractère particulièrement humiliant, et pouvant faire penser au sexe, de la fessée.
Pourquoi croyez-vous qu'elle soit des plus prisées en BDSM ? Bondage à savoir liens, domination, sadisme et masochisme.
Cette partie du corps peut être traitée sans trop de risque de destruction, mais d'un autre côté, est fort sexuelle, alors...
Si vous frappez un enfant, vous lui apprenez que la violence est la norme... Pourquoi croirait-il vos mots, qui ne sont que le voile de vos actes ?
Dites-lui que les coups ne règlent pas les problèmes : eh bien si, avec moi, par exemple.
Alors ton baratin !
Soit l'enfant est trop lâche ou trop bête pour le découvrir, soit il le fait mais l'enseignement est que le plus fort bat le plus faible.
Quand on est enfant, on est comme avec une lentille qu'on règle peu à peu sur différents problèmes : les choses se décantent et on finit par sortir de ces perplexités en tirant certaines conclusions, inévitables.
A savoir qu'il vaut mieux pouvoir les formuler pour s'en détacher que les percevoir vaguement et en être esclave.
Enfin ! Il y a une chose qui peut rattraper les parents : c'est quand ils ne se mettent pas sur un piédestal, voire sont capables de s'excuser.
C'est aussi un enseignement : à faire pareil quand on a tort, c'est aussi une preuve qu'on aime ses enfants plutôt qu'on ne veut en être les maîtres, et l'amour appelant l'amour, on leur pardonne comme ils vous pardonnent.
Cependant, je ne peux laisser passer l'idée que frapper un enfant soit normal. Même légèrement.
D'abord pour le principe.
Ensuite parce que les gens dosent parfois mal leur force. Nous sommes des titans face aux bébés. Je suis loin de penser que tous ceux qui ont tué leurs petits sont des monstres : ils partent de conception fausse et ne savent pas doser leurs coups.
Vous rappeliez que nous sommes des bestiaux : oui, mais nos inhibitions face à la violence sont plus faibles que celles des autres animaux, une des raisons pour lesquelles tant de nos petits restent sur le carreau.
L'être humain est un animal qui a de faibles inhibitions, et pas exactement celles des autres bestiaux : pour lui, battre les enfants, c'est jouer avec le feu.
Rien à voir avec la maman chat donnant un coup de patte au chaton... Rien du tout : je pense par ailleurs que si le chat devenait intelligent, il serait moins violent et plus libre que nous, mais c'est un autre débat.
Pour ce qui est de doser sa force.
Halte à la présomption ! Cela ne s'improvise pas. Tout le monde n'est pas un professionnel ou un artiste de la violence.
Et en plus, les amateurs se mêlent de s'improviser face aux plus faibles, des enfants, et dans la colère !
Moi, je m'étonne qu'il n'y ait pas davantage de casse, en fait. Camouflage de blessures en accidents, résilience des enfants...
Mystère mystérieux.
Non, la violence ne s'improvise pas, désolé, et surtout, pas la violence mesurée.
Voyons, les professionnels, forces de l'ordre et les armées... Ce n'est peut-être pas tout à fait pour rien qu'on les entraîne.
Vous pouvez demander à qui de droit sur ce blog ou faire des recherches.
Voyons les amateurs. Déjà parce que cela traumatiserait certains de chercher l'information, un peu parce que c'est un effort, un peu parce que le contenu, surtout visuel, peut les choquer.
Si les soumis ont la réputation d'être bêtes, je veux bien que ce soit expéditif, mais la vérité est qu'un dominant, un sadique, enfin, les deux ne sont pas la même chose mais presque, doit lui être intelligent et mesuré, sinon on fabriquerait vite des serpillières sanglantes.
Mais enfin, même cela ne serait pas d'une extrême gravité face à s'en prendre à un enfant.
Car les parents sont des dieux face à leurs enfants : les petits sont faibles, les parents forts, ils sont l'origine, pouvant vivre sans l'enfant, tandis que si l'enfant n'avait pas existé, les parents n'en vivraient pas moins, ils sont dépendants matériellement et affectivement des parents, parfois les parents le sont affectivement des enfants.
Car les enfants n'ont pas choisi d'être là... Ils sont une conséquence, non une cause. Les parents ont choisi de faire l'amour, mieux, grâce à la contraception ils ont décidé d'avoir des enfants... Voyons, qui est censé être responsable : le faible ou le fort, la cause ou la conséquence ?
Un enfant n'est pas un pair... Il y a bien des gens qu'on a envie de gifler, et pourquoi pas ?
Mais l'enfant n'est pas votre rival, il est celui qui dépend de vous, et en le frappant, vous commettez un abus pire qu'un employeur se permettant de gifler un employé qui, en principe, aurait peur de répondre, chômage oblige. L'enfant est tellement sans défense, dépendant, plus qu'un salarié, plus qu'un conjoint, généralement la femme, de celui qui travaille si sans source de revenu, et parfois même encore avec, bref, on ne va pas entrer dans tous les cas de figure de rapport de force.
Rédigé par : Lodi | 18 avril 2020 à 21:25
@ Lucile
Il y avait une bonne ambiance... après quelques jours parce qu'au début je suis arrivé pour faire un TIG suite à une condamnation, et j'ai eu droit à quelques regards en coin de la part des puéricultrices (c'était en 1993 et on était deux hommes pour une bonne dizaine de filles) et ensuite, comme j'étais bien, la directrice m'a gardé et quand j'ai dû partir certains parents l'ont regretté.
Je ne sais même pas si ça existe encore des hommes qui bossent dans des crèches. Si ça se trouve c'est interdit maintenant.
Quand je vois maintenant avec toutes les c*nneries qu'ils serinent à la TV sur soi-disant "le mâle humain ce tortionnaire féminicide et pédophile" et que je me promène dans le bois en face de chez moi et que je croise une mère avec son ou ses chiards et que je la vois faire des va-et-vient du coin de l'oeil entre eux et moi au cas où j'aurais l'idée de partir en courant avec un sous le bras pour me le faire dans ma cave ou derrière un arbre, je me dis qu'il ne doit plus y avoir beaucoup d'hommes dans les crèches maintenant.
Dans celle à côté de chez moi j'en ai pas vu un.
Quant à l'alcool, je ne buvais pas quand je faisais ce boulot.
Rédigé par : Wil | 18 avril 2020 à 19:56
Ah l'enfant roi...
Quand j'ai entendu le nom de Dolto...
Emmanuel Macron a dû être un enfant Dolto (ou Spock). Jamais cadré il se recherche toujours et encore dans la provocation. Il attend qu'on vienne le chercher..
J'hallucine de voir de jeunes mères se promener avec leur gosse sur la poitrine tétouillant le sein à la demande autoritaire et parfois jusqu'à des âges indus.
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@ Lodi | 16 avril 2020 à 23:16
Le verbe "taper" ne veut rien dire. Vous parlez de branlée ou de tape sur les fesses ?
J'ai assisté au premier cas avec mon frère aîné qui systématiquement était dans la contradiction partout et en tous lieux. Le simple spectacle des corrections qu'il recevait m'a fait comprendre sans en subir les conséquences jusqu’où on pouvait ne pas aller. A moi adulte de mon propre chef à déterminer mes propres limites et celles qui pouvaient porter préjudice aux tiers.
L'homme est un animal évolué et je peux vous dire que dans le monde animal le sevrage est extrêmement brutal avec coups de sabot à l'appui. Alors une tape et les gros yeux...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 avril 2020 à 10:54
Je ne devrais pas avoir à faire un travail de recherche, ce devrait être aux contradicteurs de l'invitée de notre hôte de s'y coller, non ?
Mais comme je pense qu'il ne sert pas à grand-chose d'agir quand il y a des problèmes, qu'il faut PRÉVENIR, anticipons donc.
On sait :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-enfants-maltraites-gardent-des-connexions-neuronales-alterees_116800
On soupçonne :
https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-vendredi-05-octobre-2018
Si :
- Pourrir la vie des enfants
- Condamner leur futur
- Et peut-être au-delà, ne suffit pas à convaincre de CESSER de se livrer à quelque abus que ce soit, que dire ?
Avoir un enfant, ce n'est pas acquérir un accessoire à la mode mais se donner une responsabilité qu'il ne faut pas minorer parce qu'on veut en quelque sorte l'avoir en solde : j'ai un enfant mais en allégeant mes responsabilités.
La bonne affaire !
La bonne affaire, c'est la contraception : les gens ne sont plus obligés d'avoir des enfants parce qu'ils couchent ensemble. Merveilleux, non ? La légèreté, la joie... Mais sortant de la fatalité, on comprend d'autant mieux la responsabilité.
Et le fait que la science abonde aussi.
On prend des leçons de l'art auquel on se dédie, il ne faut pas moins, si on n'a pas eu la chance de recevoir une éducation libre de violence comme une voie maritime est libre de glace, en tracer la voie en se réformant soi-même...
Quel travail ! Il n'est pas honnête de le nier pour y couper, prenons plutôt le travail des artistes... et d'autres, comme modèle :
https://www.koreus.com/video/brise-glace-yamal.html
On peut aussi ne pas avoir d'enfant, de même que personne n'est obligé de pratiquer un art ou d'assumer une responsabilité contrariant ses goûts ou excédant ses capacités.
On peut jouir du monde, des nuages et de ce qu'ils inspirent, par exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=DY0FF4iR9Cw
Rédigé par : Lodi | 18 avril 2020 à 09:26
@ Wil | 17 avril 2020 à 21:32
"...j'ai travaillé en crèche pendant un moment comme aide puériculteur."
Il devait y avoir une sacrée ambiance dans la crèche. Tous les bébés suçant machinalement leur tétine et Wil qui biberonnait entre deux séances de guitare électrique.
Rédigé par : Lucile | 17 avril 2020 à 23:43
Ah oui Dolto superstar, l'enfant au centre de tout, pas de sucette, les parents aiment les enfants etc. beaucoup d'idéalisme et quelques contrevérités.
Philippe Bilger, je suis bien d'accord avec la prééminence du capital intrinsèque de chaque enfant à condition de lui donner quelques valeurs.
Rédigé par : Carl Roque | 17 avril 2020 à 21:54
@ Mary Preud'homme | 17 avril 2020 à 13:41
« Selon vos (propres) critères moraux, ce serait donc un signe qu'elle est une femme difficile à vivre ? »
Ce n’est pas vraiment mes critères moraux qui me poussent à dire qu’une femme de caractère et de conviction est difficile à vivre, c’est tout simplement un fait qu’il est facile d’observer.
Elles sont assez nombreuses en politique : Nadine Morano, Rachida Dati, Ségolène Royal. Je m’arrête là car la liste est longue. Vous imaginez la vie de leur mari ?
D’ailleurs je pense que vous-même vous pourriez faire partie de la liste.
Bon je rigole, mais je sais que vous n'aimez pas trop mon humour. Tant pis !
Rédigé par : Achille | 17 avril 2020 à 21:40
@ Lucile
L'expérience Madame ! Moi, je ne parle pas sans savoir comme Edwige Antier !
D'abord j'ai eu quatre petits frères et soeurs donc ça informe un peu sur les chiards insupportables et ensuite j'ai travaillé en crèche pendant un moment comme aide puériculteur.
Rédigé par : Wil | 17 avril 2020 à 21:32
@ Wil | 16 avril 2020 à 23:24
Vous avez l'air d'en connaître un bout sur les bébés. Avez-vous appris tout ça dans les livres, à la faculté (spécialisation pédiatrie), ou par expérience ?
Rédigé par : Lucile | 17 avril 2020 à 17:07
@ Wil | 16 avril 2020 à 23:24
Wil, non seulement vous feriez un excellent écrivain, mais en plus dans le rôle du policier psychologue affûté, que du bonheur à lire, je suis d'accord avec votre analyse, pauvres petits.
Rédigé par : Giuseppe | 17 avril 2020 à 14:04
@ Achille
Edwige Antier a quitté son premier mari accusé d'extorsion de fonds d'une association de bienfaisance et qui avait tenté de l'entraîner dans sa chute.
Eh bien oui cette femme de caractère et de conviction n'a pas accepté de se laisser salir injustement et ruiner sa réputation.
Selon vos (propres) critères moraux, ce serait donc un signe qu'elle est une femme difficile à vivre ?
Avant de parler de sa vie privée et de ses déboires conjugaux sans savoir, il faudrait plutôt demander à ses filles et à ses petits-enfants ce qu'ils en pensent... et juger sur pièces sachant que sur le plan de l'éducation de sa descendance, à soixante dix-sept ans, elle a plutôt bien réussi...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 avril 2020 à 13:41
Même si on ne peut pas être d'accord avec tout ce qui a été dit, j'ai écouté avec beaucoup d'attention cet entretien passionnant que je vous remercie de nous faire partager. Je l'ai d'ailleurs partagé moi-même avec quelques proches dont j'espère qu'ils auront trouvé le moyen d'y consacrer le temps nécessaire.
Rédigé par : Catherine JACOB | 17 avril 2020 à 12:42
Je trouve que cette pédiatre a un parcours qui repose plus sur ses convictions que sur son approche qu’elle veut scientifique. D’ailleurs, certaines de ses prises de position ont été très controversées. Sous son apparence aimable se cache une femme de caractère pas toujours facile à vivre. Mariée trois fois, c’est un signe..
Ceci étant, l’entretien était intéressant.
Rédigé par : Achille | 17 avril 2020 à 12:38
Merci Monsieur Bilger pour cet excellent entretien qui met en lumière une femme exceptionnelle dans son domaine professionnel. Chacun est libre de ne pas partager ses approches sur la manière d'élever les enfants. Pour autant, force est de constater que nos enfants sont comme nous les "faisons" et que la première enfance conditionne grandement le développement ultérieur de leur personnalité.
Rédigé par : Marc-Antoine | 17 avril 2020 à 11:57
Dis, maman, c'est quoi l'amour ?
Rédigé par : Aliocha | 17 avril 2020 à 09:44
Difficile d'écouter jusqu'au bout, malgré l'excellence des questions: un contentement de soi et des certitudes sous un vernis scientifique, qui lassent. Du Rousseau revu et corrigé au XXIe siècle. L'enfant est bon, ce sont les parents qui le pervertissent. On en apprend plus en relisant le philosophe Alain: ce sont toujours les méchants qui gagnent, ceux dont on va s'occuper en priorité au lieu de protéger les faibles, les gentils.
Rédigé par : Racine15 | 17 avril 2020 à 08:49
Merveilleux d'entendre exprimer des choses aussi essentielles avec tant d'intelligence et de conviction. Et quel charmant sourire !
Très bel entretien, peut-être un de mes préférés jusqu'ici. Merci à tous deux.
Rédigé par : Lucile | 17 avril 2020 à 00:48
Entretien intéressant de bout en bout d'une femme de cœur et de qualité qui ne se dérobe à aucune question et nous fait partager la passion pour son métier et sa préférence pour les enfants, tout en insistant sur le rôle crucial des parents, en particulier de la mère.
Une belle réussite !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 avril 2020 à 00:04
Oh mon dieu Monsieur Bilger, pas elle !
Déjà qu'il y en a de gratinés sur le blog dans le genre abrutis et/ou cintrés mais là, ça devient presque un concours.
Edwige Antier ou l'escroquerie psychologique faite femme à l'ego surdimensionné (pléonasme).
"Oh mais vous vous rendez pas compte du martyr de ces pov' gosses qui se prennent une fessée ! (gnagnagna et gnagnagna...). Ils sont traumatisés à vie et finiront drogués, alcooliques, obsédés sexuels accrocs à la sodomie zoophile en fantasmant sur leur mère" ; ou pire, psychologues...
Comment peut-on supporter ces délires pendant une heure ?
Quand je l'entends la Edwige j'ai envie de lui mettre une bonne fessée pour la réveiller de sa léthargie intellectuelle et comme le bon marquis pervers, lui faire accepter ses propres obsessions sexuelles.
Petit florilège des "fulgurances" dans ce début d'entretien:
- "un enfant sur cinq meurt sous les coups de ses parents... euh, un enfant tous les cinq jours". Ouais, plutôt, parce que un sur cinq ça faisait beaucoup quand même ! Pfff.
Ça pue la fiche de lecture apprise mais pas comprise ça.
Et puis "c'est le chiffre minimum puisqu'on ne les recense pas".
Ah bon ?! Ben alors comment savez-vous que c'est un sur cinq ?...
Bonne question de Monsieur Bilger: "Peut-on aimer et se tromper" ?
Réponse toute faite de la pseudo-"experte": "On ne fait que ça. Quand on aime, forcément on se trompe parce qu'on marche à l'affectivité alors que l'enfant a besoin d'être protégé".
Je passe rapidement sur l'idiotie crasse du "on aime donc on se trompe" qui rassurera sûrement tous les crétins qui aiment quelqu'un (HAHAHA ! Les c*ns ! Moi, au moins je n'aime personne et personne ne m'aime donc j'ai toujours raison... bref), et j'arrive sur "ALORS QUE l'enfant a besoin d'être protégé", comme si mettre une fessée était contradictoire avec protéger son enfant.
"Dès la naissance, on met une tétine à l'enfant et ce n'est pas admissible, il faut écouter ses "Euh, ses "Areuuuuh" ces échanges qu'il va dire par la bouche", ben oui, pour les c*ns qui penseraient que le bébé parle avec son c*l... j'imagine que c'est là où il faudrait vraiment se poser des questions... sur les parents.
Bon, j'arrête là, parce que sinon j'en ai pour la nuit.
Pitoyable.
Rédigé par : Wil | 16 avril 2020 à 23:24
"Tout parent aime son enfant" (Edwige Antier)
Non.
Autant elle a raison de dire qu'il faut protéger son enfant, qu'on peut être une menace pour lui même en l'aimant si on le tape, autant elle a tort de dire, et je crois qu'elle le pense, que "tout parent aime son enfant."
Combien d'enfants eus pour se conformer à son milieu, combien d'enfants assignés à payer d'exister ou d'autres réalités déplaisant à leurs parents, encore ?
L'amour est nécessaire. Mais il n'est pas toujours là.
Et il est insuffisant.
On tape l'enfant, et on gagne, il s'écrase.
Il faut dire qu'il ne boxe pas dans la même catégorie... Il n'y a pas de petits abus et frapper un enfant est un abus qui comme tout ce qui le détraque le poursuivra à jamais.
Notre hôte prend son public à rebrousse-poil avec cet entretien.
La "fessée nostalgie", ah, on se croirait dans "Les malheurs de Sophie"... L'enfant est une victime, soit de coups, soit de chantage affectif chez la comtesse de Ségur : et c'est bien ce qui se passait et continue sans doute encore dans une large mesure.
Je vais dire ce que ne peut pas prononcer la pédiatre, qui s'occupe de l'existant... Ce qui inclut de ne pas décourager les parents.
Il faudrait l'exprimer plus légèrement que je ne vais le faire, mais je doute que ce soit compris.
Les gens ont la nostalgie de la fessée... Si un adulte disait avoir la nostalgie de l'époque où il tabassait ses petits camarades ou l'était, on verrait en lui une larve ou une brute.
Mais s'il s'agit d'un adulte, d'un responsable, le pouvoir qui devrait obliger donne le droit d'abuser.
Quelle morale...
Enfin, pause de légèreté, si on ne peut pas avoir d'enfant pour telle ou telle raison, c'est comme quand on n'aime pas telle ou telle chose et qu'on ne pourra donc apprécier tel film :
https://www.youtube.com/watch?v=bfukcKYjNGs
Si on ne s'aime pas, si on n'aime pas les autres, si on est prêt à taper pour l'ordre un innocent qui en sera impacté et tant d'autres si, on ferait mieux de s'abstenir d'avoir des enfants.
Sinon quoi ? L'enfant en sera à jamais diminué... Non, franchement, que dirait-on de par exemple un bibliothécaire qui, pour obtenir le silence, frapperait un adulte ?
Tandis que pour trop de gens, il est hautement recommandé de le faire d'un bébé, on croit rêver. Il ne fait pas bon être petit, et puis on n'en sort pas, on en reste diminué...
...et il y a même des gens pour appeler leurs parents qui ne les aimaient pas sur leur lit de mort.
Leur vie aura été un désastre, et si on avait essayé de les aider, cela aurait été un échec total.
Visiblement.
Il faudrait arrêter de se mentir.
Ne pas taper ses enfants ne veut pas dire qu'on les aime... Mais les taper veut dire qu'on se laisse aller à être irresponsable.
Trop d'enfants sortent de leur éducation comme on boîte ou rampe hors d'un éboulement quand pas un ne devrait être assassiné au départ.
Rédigé par : Lodi | 16 avril 2020 à 23:16
Parmi toutes les pistes explorées au cours de cet entretien très riche et rondement mené, j'ai remarqué le sujet du clivage entre les différents intervenants des services de santé. Je ne pense pas qu'il soit orchestré par le gouvernement, il n'y a pas de complot. Certes l'administration peut se servir du clivage, mais elle ne le programme pas. Les gens en général et les Français en particulier ont cette propension à se dresser les uns contre les autres.
Rédigé par : Vamonos | 16 avril 2020 à 20:04