Je ne suis pas sourd et au fil des jours et des débats je ne peux demeurer insensible non seulement à l'effritement de la confiance pour aujourd'hui - il s'aggrave - mais à la montée de la défiance pour demain (JDD).
Dois-je opérer une révision déchirante sinon de mon optimisme du moins de ma certitude qu'après, rien ne pourra plus être comme avant ? Faut-il que je maintienne ce que je n'ai cessé de dire et d'écrire ? Que ce fléau et son éradication si lente à venir nous sortent du registre politique et des joutes partisanes et que les promesses du pouvoir seront forcément réalisées, parce que le coronavirus est une tragédie collective et que trahir ses engagements relèverait d'un pur cynisme ?
La comparaison entre le président de la République d'hier, infiniment classique pour le pire ou pour le meilleur, et celui qu'il a déclaré vouloir devenir ne devrait pas être frappée systématiquement de suspicion puisqu'entre les deux, il y a le gouffre terrifiant d'une épidémie bousculant les schémas et mettant à bas les calculs.
C'est ce que je m'étais efforcé de signifier par mon billet du 17 mars : "Macron ou le souci des Français..."
J'ai sans doute abusé de cette citation de Jacques Rigaut, un poète qui s'est suicidé à trente ans, mais elle me semble tellement adaptée à ma conception initiale de cette période, de ce cataclysme que je la répète : "Pourquoi attend-on d'être au fond du trou pour se demander comment on est arrivé au bord ?"
La relation que j'établissais entre un passé à charge - un univers hospitalier négligé, presque laissé à l'abandon - et un présent prouvant la réalité de cette faillite ne me faisait pas douter de l'avenir promis, fondé sur la conscience de ce désastre et riche d'une tout autre vision du monde, de la société et de la France.
Mais si j'avais tort, si je surestimais le malheur pédagogique de maintenant, si ma naïveté me faisait croire à la lune ?
En effet, écoutant chaque soir le compte rendu de Jérôme Salomon, avec depuis quelques jours une baisse des admissions en réanimation, je me suis interrogé avec une inquiétude dont la tonalité n'est que trop usuelle dans notre pays : puisque les choses marchent tant bien que mal, avec un système D qui semble réaliser des miracles et des personnels soignants qui inventent, se dévouent, se multiplient, s'épuisent et font notre admiration, pourquoi faudrait-il, le fléau vaincu, avec la normalité revenue, tenir les engagements d'hier ?
J'avoue que cette angoisse n'est pas mince qui me fait craindre que la pesanteur du pouvoir et des habitudes politiques soit si lourde, si contraignante que la France du futur sera vouée à remettre ses pas dans ceux de la France du passé, pourtant à dépasser.
Ce qui est en question pour la santé pourrait se généraliser à l'égard de tous les secteurs pour lesquels l'épidémie paraît représenter un ferment heureusement révolutionnaire. Par exemple l'Education nationale, la Justice, l'économie et la finance, avec une hiérarchie sociale plus conforme à l'utilité de chacun, de chaque corporation.
Je voudrais tellement que pour une fois le volontarisme, l'optimisme ne soient pas déçus. Que demain ne soit pas la copie conforme d'hier.
Mais j'ai beau m'efforcer de la chasser, une petite voix intérieure me trouble : et si rien ne changeait demain ?
Demain sera un autre jour.
Excellente prestation d’Édouard Philippe et d’Olivier Véran qui ont expliqué clairement les mesures à venir pour lutter conte le coronavirus. Du vrai travail de pro !
Les choses sont en train de se mettre en ordre et même si, après la crise sanitaire, va venir la crise économique, les dispositions qui vont être mises en place permettront de la surmonter.
Il y aura bien sûr quelques mécontents, toujours les mêmes, pour qui tout est facile, mais dans la tourmente les Français font confiance à leur capitaine.
Rédigé par : Achille | 19 avril 2020 à 22:31
@ Achille
Votre commentaire du 15 à 9h05 commençait par "Il semble que la France soit le seul pays au monde à comptabiliser les morts du coronavirus dans ses EHPAD" ce qui est notoirement faux, comme chacun peut le lire dès le début de l'article cité.
Non, la France n'est pas le seul pays à compter les décès hors hôpital (sans même parler des décès à domicile) et ça suffit pour vous qualifier de faussaire à l'instar de Si Bête, prête "à n'importe quel mensonge pour protéger le président".
Que certains autres pays aient des responsables encore plus pourris et tricheurs que les Véran et autres Salomon, c'est bien possible - moins de 3 500 morts en Chine ! - mais cela n'exonère pas les susdits ni les hauts responsables qui les couvrent, de leurs carences et de leurs erreurs.
Rédigé par : revnonausujai | 16 avril 2020 à 16:37
@ revnonausujai | 16 avril 2020 à 08:58
Faux ?
J'ai lu l'article et il aurait plutôt tendance à me donner raison sur le décompte des morts dans certains pays. Mais bien sûr il fait lire l'article jusqu'au bout ! :)
Rédigé par : Achille | 16 avril 2020 à 12:16
@ Achille | 15 avril 2020 à 09:05
Faux !
https://www.sudouest.fr/2020/04/10/coronavirus-cause-du-deces-delais-manque-de-tests-le-comptage-difficile-des-morts-7402863-10861.php
Rédigé par : revnonausujai | 16 avril 2020 à 08:58
Il semble que la France soit le seul pays au monde à comptabiliser les morts du coronavirus dans ses EHPAD, ce qui évidemment grossit considérablement le nombre de morts en 24H vu que les pensionnaires de ces établissements souffrent de pathologies graves nécessitant des soins constants, beaucoup étant en fin de vie.
Et comme cela ne suffisait pas, il est envisagé de comptabiliser aussi les personnes décédées à domicile dudit virus. Personnes âgées qui sont, elles aussi pour la plupart, de constitution fragile les rendant particulièrement vulnérables au virus.
Car heureusement toutes les personnes âgées ne sont pas systématiquement envoyées dans des EHPAD.
Tout comme feue ma belle-mère, beaucoup d'entre elles ont la chance d’avoir des enfants ou des proches en mesure de s’occuper d’elles, quitte pour cela à faire appel à des auxiliaires de vie pour les aider à faire leur toilette le matin, préparer leurs repas de midi et du soir et leur tenir compagnie quelques instants avant de les mettre au lit.
Peut-être serait-il bon que les autres pays fassent eux aussi le même décompte, ne serait-ce que pour avoir des chiffres qui sont comparables.
Rédigé par : Achille | 15 avril 2020 à 09:05
@ Exilé 13 avril 11 :42
Soutenir la culture ne veut pas dire soutenir les « cultureux », ni ne rien réformer d’urgence dans ce domaine, dont les règles de financement et le contrôle de leur respect sont beaucoup trop laxistes. Des dizaines de milliers d’« intermittents du spectacle » sont en fait de vrais « fainéants professionnels » sans aucune vocation artistique, quand ce ne sont pas des techniciens - peintres, électriciens, menuisiers...- qui, prétendent-ils, ne savent exercer leur métier que dans les coulisses d’un théâtre ou d’un plateau TV... et pas plus de 507 heures par an (soit moins de 10 h par semaine...), seuil qui déclenche les droits au chômage...
Soutenir la culture, c’est se donner les moyens de maintenir nos grandes scènes, mais aussi les petits festivals peu dépensiers, nos créations TV et cinéma - en particulier celles des indépendants -, nos opéras, nos maisons d’édition, nos librairies, nos bibliothèques et nos musées... Ceci est d’autant plus important que ce secteur est l’un des moteurs de notre industrie touristique, laquelle va avoir besoin de beaucoup de carburant pour retrouver le premier rang. Reconnaissons que la France ne serait pas la France sans Le Louvre, Orsay, Avignon... Allez, oublions les César...
Quant aux « plus démunis », naturellement, ce ne sont pas ces gens « venus de l’autre bout de la Terre » - même s’ils méritent notre respect - mais ces familles qui, souvent sous le seuil de pauvreté, n’ont plus suffisamment de ressort pour sortir de la misère. N’importe quel élu local membre d’un Bureau d’Aide Sociale vous dira que, très souvent - trop souvent -, il est difficile d’identifier celles qui, vraiment au bout du rouleau, sont encore assez fières et/ou mal informées pour ne rien demander...
Rédigé par : Serge HIREL | 13 avril 2020 à 15:55
"Wang Xinghuan, directeur de l'hôpital de Leishenshan à Wuhan, met en garde les pays touchés par l'épidémie de covid-19. D'autre part, il affirme que le virus pourrait tuer plus de gens que les deux guerres mondiales réunies." (*)
Encore un cocomuniste qui ne manque pas de ressources mensongères pour continuer à manipuler honteusement l'opinion de ces imbéciles d'Occidentaux, bien aidé il est vrai par des gouvernants fantoches à la botte ou complétement déboussolés qui jouent au dictateur et parlent de guerre pour faire peur aux enfants.
Aussi il est à craindre que ce confinement censé épargner quelques vies pourrait faire autrement de victimes vu ses effets pervers (sur le physique et le mental) : augmentation exponentielle des maladies cardiovasculaires, diabète, pathologies intestinales, obésité, alcoolisme et autres addictions, ostéoporose, anxiété, dépressions, violences familiales, suicides, etc. Sans compter les syndromes post-traumatiques des vieillards confinés et privés de visites, de familles obligées d'enterrer leurs morts en cachette et sans cérémonie, d'enfants privés de la compagnie de leurs amis et de rencontres vitales avec le reste de leurs proches notamment les grands-parents, de croyants privés de culte, soit environ 2 milliards 500 millions de chrétiens et juifs assignés à résidence et interdits pour une durée indéterminée d'église, de temple et de synagogue.
Du jamais vu même en temps de guerre !
Conclusion : 3 semaines de confinement le temps d'instruire la population sur les risques encourus et l'inviter à mieux se protéger, c'était acceptable et il me semble que les Français en majorité ont joué le jeu sans regimber en dépit de contrôles tatillons assortis de lourdes amendes. Mais au-delà d'un mois bonjour les dégâts.
*guerre de 1914/1918 : 19 millions de morts
guerre de 1939/1945 : 60 millions de morts
_______________
@ Robert 12 avril 22:10
J'ai particulièrement apprécié votre rappel judicieux d'un billet de Maxime Tandonnet, toujours si juste et percutant dans ses analyses et commentaires de l'actualité.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 avril 2020 à 14:26
"Vous avez porté des lois contre les accapareurs ; ceux qui devroient faire respecter les lois accaparent."
Rapport à la convention, 10 octobre 1793 de Louis Antoine Léon de Saint-Just
Demain cette noblesse d'Etat qui ronronne doit être payée et virée - 70 000 inutiles d'après Vincent Jauvert.
Erdogan a fait le vide et ne s'est pas embarrassé, démocratiquement on peut faire de même et la Terre de continuer de tourner.
Ils ont fait illusion cette caste d'Etat, cette "caste dorée" telle que la définissait l'ingénieur SNCF responsable des infrastructures.
Payer et virer cette noblesse coûtera toujours moins cher que la déroute que l'on connaît actuellement, 150 milliards d'argent public nous séparent en plus par rapport à nos voisins allemands.
Vite virons ces sangsues qui gravitent et nous pompent l'énergie que nous sommes capables d'accumuler, pas besoin de cette énarchie mitée et aujourd'hui l'addition qui leur est mise sous le nez est terrible.
Il y a bien longtemps qu'ils auraient dû prendre la porte, nous n'avons pas besoin d'eux, des guerriers dans ce pays il en existe à profusion, vite ! nous n'avons plus le temps !
2 milliards de masques commandés et 30 000 000 reçus à ce jour et cette infirmière réanimatrice du côté de Pau dans la détresse et exhorte les citoyens à un confinement dur.
Pas de masques, pas de gel, pas de réanimateurs, "nos scrum, no win !", si le bilan doit se faire dans toutes ces agences de santé, quelques coups de tatanes bien ajustés sur les fessiers de quelques-uns les feraient sortir de leur sommeil. Rageant et désespérant.
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Le bonnet d'âne olympique à Eric Brunet, qui demandait aux syndicats de remercier le gouvernement pour l'argent mis sur la table... Mais c'est notre argent ! A force d'en dire trop, dans tous les sens, il finit par dire n'importe quoi, un imbécile de plus dans le paysage de ces saltimbanques de l'info.
Il faudra aussi qu'il travaille ses dossiers, les entreprises cotisent au chômage technique.
Il exploite par certains côtés ce qui est le plus exécrable, l'ignorance, et pour un journaliste ? c'est la plus détestable des missions.
Il a aussi traité Mediapart "d'idéologue", j'espère qu'Edwy Plenel aura entendu ces mots, il est assez grand garçon pour le ressemeler, cet animateur de variétés, prétendu journaliste.
Il mérite "une noix d'honneur en platine", il est veule aussi parfois coupant la parole quand il est à bout d'arguments, ne connaissant ni chiffres précis, ni études approfondies, il est le Grand Zampano de la radio, la pire, celle des hâbleurs et et du racolage moisi, qui sent le rance à force de répétitions, et d'eau trouble déversée.
Et le pire ! pour faire pleurer dans les chaumières il se fait cautionner par le témoignages de soignants qu'il utilise sans vergogne pour justifier les bêtises crasses qu'il peut débiter au kilomètre.
Et dire que ça existe !
Rédigé par : Giuseppe | 13 avril 2020 à 12:38
@ Serge HIREL
«...soutenir la culture...»
Quelle culture ? Où voyez-vous une quelconque forme de culture en France depuis 1970, pour ne pas remonter plus haut ?
Il faudrait donc ressusciter toutes les pompes à phynance vivant au crochet du contribuable pour faire n'importe quoi derrière un paravent « culturel » ?
Quant aux « plus démunis », qui sont-ils pour vous ? Les professionnels venus de l'autre bout de la Terre pour vivre sans travailler de l'assistanat dispensé par ces idiots de Français ?
Rédigé par : Exilé | 13 avril 2020 à 11:42
Désolé de ne pas être sûr de comprendre la question du jour, je vais tenter de rester dans le sujet tout de même. Le mot rien en plein milieu de l'énigme m'entraîne dans le domaine du nihilisme qui est insondable. L'hypothèse m'échappe, je n'ai jamais été un bon élève à cause de ça.
Si rien ne devait changer par rapport à aujourd'hui, le présent deviendrait perpétuel, le confinement la règle immuable. C'est impossible pour 7 milliards de personnes en même temps. Il faut boire, se nourrir, bouger pour ne pas se scléroser. Et puis, c'est la nature humaine, les gens oublient, la vie reprend son cours parce qu'elle le vaut bien. Et tant pis, si elle doit s'arrêter, clac d'un coup, c'est comme ça et on n'y peut rien changer.
Si rien ne devait changer par rapport à hier, on envisage de se retrouver dans la situation d'il y a un an. Dans notre République décadente, les décideurs envoyaient les réserves périmées de masques à la poubelle pour rester conformes aux normes sanitaires. Ces réserves stratégiques n'étaient pas remplacées parce que les décideurs (François Hollande et jean-Luc Mélenchon) refusaient de dépenser de l'argent, de la même manière que les décideurs de droite (Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand). Hier, les médicaments étaient soumis à des critères de tests si élevés que des remèdes étaient refusés au motif que le médecin pouvait se retrouver en prison pour assassinat. Dans ce domaine, le millefeuille administratif, juridique, financier et politique est si imposant que rien ne changera jamais dans un système pareil.
Pour moi, vu de ma fenêtre, je pense qu'il est trop tôt pour affirmer avec certitude ce que sera demain par rapport à aujourd'hui, hier ou avant-hier.
SRAS-CoV-2 est en train de muter, comme les autres virus et la recherche médicale éprouve d'immenses difficultés à relever les nouveaux défis que lui pose l'infiniment petit. Les maladies sont contenues mais les virus ne le sont pas. Le VIH n'est pas vaincu, le VHC a muté et reste une énigme partielle. La dengue est un virus transmis par les moustiques et il est toujours là, invaincu.
Rédigé par : vamonos | 13 avril 2020 à 11:38
On peut effectivement en rester à la caricature des dénonciations, reproduisant ad æternam les ressentiments de caste qui ne savent que reproduire le meurtre de masse.
On peut continuer, alors que le système avoue son incapacité à résoudre ce qui a été prévu depuis longtemps, les rapports restant au fond des tiroirs de la pensée magique qui imaginait qu'on pourrait échapper à la réalité démographique, à désigner à la vindicte révolutionnaire des coupables qui ne servent qu'à l'établissement de nouvelles castes qui ne sauront que déployer de nouvelles injustices, remplaçant ce qui était 10 % par maintenant le 1 % de dominants par un autre.
On peut continuer à se leurrer et à mégoter les principes fondamentaux de nos lois, les myriades de lois annexes ne servant qu'à nous détourner de nous-même et à enfouir ce que Fillon dénonçait à raison, nous n'avons plus de raison d'être, la raison et l'être ne sachant plus s'accorder et se détruisant l'un l'autre, la crainte de la finitude détruisant ce qui en permet la négation, tentant de protéger un système médical qui ne sait plus cacher qu'il ne vend qu'une illusion d'immortalité, coûtant un pognon de dingue pour des résultats évidemment minables, la réalité étant que nous sommes tous mortels, se rebeller contre cette évidence d'égalité n'aboutissant qu'à de nouvelles erreurs.
Quand donc ferons-nous face à notre condition, quand donc renoncerons-nous à nous offrir aux illusions de la domination qui ne sait qu'enlever à l'autre son droit à l'existence au bénéfice de ce mensonge mortifère, ne sachant répondre à l'angoisse de la mort que par le meurtre ?
Quand donc renoncerons-nous à l'empire pour établir le royaume céleste sur cette terre ?
Nous en arrivons à ce point d'absurdité insensée où, par crainte de la mort, nous détruisons la liberté, fondement de notre démocratie.
Nous détruisons ce que le rêve européen n'a pas encore su incarner, après l'incarnation des quatre cavaliers de la révélation, volonté de domination, guerre, famine et épidémie, à laquelle aboutit la rivalité franco-allemande au XXe siècle, donnant l'occasion au continent de dessiner par contraste le chemin de sa rédemption, d'un avenir possible, dans la mesure où nous admettrons ce qui fonde nos lois, la liberté encadrée par les droits de l'homme, la protection sociale et la démocratie, autant dire l’État de Droit, qui ne saura s'incarner qu'en Europe, diffusant l'exemple de son équilibre au niveau mondial si elle sait admettre que c'est son désir impérialiste qui peut encore lui coûter sa totale destruction.
L'aventure bonapartiste de Macron pourrait lui permettre de réaliser ce phantasme, renonçant à l'illusion jupitérienne qu'il n'a su contredire, se laissant piéger en cette verticalité trompeuse sans rétablir l'horizontale qui aurait pu la corriger, cette égalité de la mort qui tous nous attend et sait définir la juste transcendance inscrite en notre loi, qu'il a l'occasion, fort de celle-ci, de passer l'Arcole à l'envers, retrouvant le sens profond de la démocratie, qui est renoncement à l'empire au bénéfice de l'établissement du royaume céleste sur cette terre.
Rédigé par : Aliocha | 13 avril 2020 à 11:16
A propos aussi de ces liens, légaux paraît-il mais tellement peu honorables, comment ne pas avoir un doute quand Karine Lacombe critique le professeur Raoult ?
Se faire rémunérer par des laboratoires, pour ses beaux yeux sans doute ?
Un médicament qui coûte une poignée de pistaches et l'autre vendu au prix du carbone pur... Combien de scandales avérés ? Tous ces liens de complaisance, quelle influence sur le vrai prix et le service rendu, au bout de la chaîne ce sont nos petites santés et notre dépense publique.
Encore un secteur où l'Etat doit rentrer machette au bout de la réflexion et la porte ! Il faut choisir son camp pas les deux ! Trop confortable, ma peau vaut plus que des gratifications, légales paraît-il... Cela fait un peu mal aux tripes non ? Et en matière de santé je regarde la peau avant la chemise.
https://www.crumpe.com/2020/04/quelles-sont-les-relations-entre-karine-lacombe-accusee-detre-hostile-au-professeur-raoult-et-les-laboratoires/
Rédigé par : Giuseppe | 13 avril 2020 à 10:18
@ Xavier NEBOUT
Se faire traiter de racaille par un phallocrate réactionnaire comme vous, ça vaut compliment.
Même si je regretterai une fois de plus que se perde la noble tradition de la courtoisie française !
Rédigé par : Tomas | 13 avril 2020 à 09:23
En France, rien ne change. C'est le bazar ! Livraison des masques à la Saint-Glinglin !
"Les infos de 8h - Coronavirus : pourquoi les livraisons de masques pourraient avoir du retard
La Chine a renforcé ses normes d'exportations après la multiplication de couacs. En France, ces nouvelles règles pourraient se traduire par des délais d'acheminements plus longs."
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/les-infos-de-8h-coronavirus-pourquoi-les-livraisons-de-masques-pourraient-avoir-du-retard-7800387512
Nous avons acheminé 17 tonnes de matériel médical à la Chine. En retour, casse-tête chinois pour avoir des masques plusieurs mois après le début de l'épidémie en France... Lamentable !
Rédigé par : Sophie | 13 avril 2020 à 09:15
Cher Monsieur Bilger, les soignants clament sur les réseaux sociaux que non seulement ils n'applaudissent pas le Président mais qu'ils garderont pour des actions futures leur colère intacte : "on n'oublie pas" disent-ils. Je parie que les patients survivants les soutiendront.
La répression, qui a déjà atteint un niveau supérieur à celui qu'une démocratie peur supporter, ne pourra probablement pas contenir la colère des Français. Les morts parmi les soignants commencent à être comptabilisés, et il faudra plus que le discours lénifiant du Gouvernement pour calmer cette colère (d'ailleurs en reportant l'application d'une réforme que personne ne veut, le pouvoir en place a montré ses limites !).
Donc oui, il faudra que quelque chose change dans les têtes et dans les actes de ceux qui décident pour nous de ce qui est bien pour nous.
Rédigé par : Toto | 13 avril 2020 à 08:47
"Les Chinois sont une catastrophe pour le monde entier ! Une grande partie sont restés des barbares ! Chaque année, ils tuent 10 millions de chiens pour se repaître de chair animale. Le 21 juin, ils remettront ça, au festival de Yulin, où ils torturent entre 10 000 et 20 000 chiens pour leur banquet monstrueux ! Et ça, on a beau le crier, tout le monde s’en fout ! Même des gens censés être très intelligents comme nos gouvernants !" (Brigitte Bardot)
Elle a oublié de dire qu'ils mangent aussi des chauves-souris et des pangolins porteurs du fameux virus, qu'ils crachent partout sans se gêner et rotent à table.
Et nous voici grâce à eux assignés à résidence pour longtemps avec dans le collimateur les plus de soixante-dix ans qui ne sont pas près de retrouver leur liberté d'aller et venir. La raison étant qu'il ne faudrait surtout pas qu'ils viennent occuper en majorité les lits d'hôpitaux en cette période de pandémie et aient donc la décence de mourir chez eux sans se faire remarquer.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 avril 2020 à 03:03
Cher Philippe,
En médecine, il y a une énorme pénurie d'hygiénistes.
Depuis 2003, toute personne un peu sensée connaissait l'existence d'un risque de pandémie mondiale et l'importance d'une indépendance de fabrication de médicaments.
Les politiques ont estimé que ce risque était nul, à l'exception de Roselyne Bachelot qui a su mesurer le risque et a fait le nécessaire de prévention.
Sous Hollande et Macron, le risque a été dénié et le bilan est tragique.
Lorsque Macron se déplace, il porte un masque et pourtant il n'est pas soignant.
Les Français au nom de l'égalité ont le droit d'accès à des masques et à des traitements. Ainsi, les politiques ont accès à des traitements à un stade précoce et survivent au virus.
Il en est de même pour le VIH. Lorsqu'un médecin se blesse en soignant, il prend immédiatement un traitement connu et évite un traitement long en trithérapie.
Dans les années 1980, un médecin a été rayé de l'ordre parce qu'il avait préconisé le port du masque en période d'épidémie grippale dans les lieux publics. La préférence a été donnée au vaccin et c'est la population la plus fragilisée qui porte la protection des plus jeunes.
En suivant cette logique, il serait possible d'envisager l'utilisation d'un antipaludéen pris lors de séjours touristiques en Afrique par les enfants et il serait intéressant de ressortir les études des effets secondaires sur les enfants après une prise de ces médicaments d'environ quarante jours, ce qui doit exister en principe.
Des millions de touristes ont pris ces traitements sans que cela n'interroge personne. Cela suppose une absence de risque.
Si les enfants dont la charge virale est faible, prenaient ce traitement, il est possible de faire l'hypothèse que la contagion via l'enfant tendrait vers zéro. Aussi ils pourraient reprendre l'école, sans mettre en danger leur entourage, leurs parents dépistés pourraient reprendre le travail et cela éviterait la seconde vague prévue puisque même cause, même conséquence.
Le changement attendu serait d'arrêter d’accroître la densité des villes avec la loi débile des socialistes qui obligent les communes à pactiser avec les promoteurs assassins.
Le changement attendu, c'est la liberté d'entreprendre à la ville comme à la campagne et de nombreuses régions pourraient se développer si les politiques arrêtaient de réduire les transports collectifs, les lieux de soins, les lieux de convivialité et d'études.
Il serait nécessaire de donner une prime aux employeurs embauchant dans un périmètre local.
En Île-de-France, il y a des millions de personnes qui vont travailler dans une autre banlieue alors que ceux de cette autre banlieue font le chemin inverse.
Il est nécessaire de réorganiser l'emploi en incitant les employeurs à privilégier le bien-être de tous.
Quant aux projections catastrophistes entendues, elles sont dépourvues de bon sens. Certes il n'y aura pas de touristes en France cet été, mais les millions de Français qui devaient partir à l'étranger dépenseront leur budget vacances en France.
Les achats de luxe se feront par correspondance et connaîtront une reprise rapide avec les clients d'Asie et du Moyen-Orient.
Il est nécessaire de relocaliser des industries stratégiques, ce qui va créer de l'emploi et de nouveaux marchés.
Une entreprise relocalisée, ce sont des restaurants qui rouvrent, la nécessité d'une école, une pharmacie qui retrouve sa rentabilité et la vie qui reprend dans des espaces que les gouvernements ont transformé en désert.
Il est nécessaire de revaloriser des fonctions essentielles qu'il est facile d'applaudir, de remercier mais qui doivent pouvoir vivre de leur travail.
Allusion faite ici aux soignants, aux secouristes, aux accompagnants aux gestes essentiels de la vie quotidienne, aux fonctions de l'humain auprès des handicapés, des personnes âgées.
L'illusion de faire des collections d'applications numériques éphémères n'a pas de sens, si l'humain est abandonné.
Que fait l'application lors d'une inondation, d'une coulée de boue, d'une submersion, d'une éruption volcanique, d'un orage à neutrons, d'un séisme, d'un défaut d'électricité ou d'une situation imprévisible ?
L'homme doit conserver son savoir-faire, sa singularité, sa créativité.
L'espoir fait vivre.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 13 avril 2020 à 02:30
"Et si rien ne changeait demain ?"
La question qu'on serait peut-être en droit de se poser est aussi :
"Et si rien n'avait changé ?"
En ce dimanche 12 avril 2020 à minuit, CNN, qui est généralement bien informé, nous donne les chiffres suivants concernant la pandémie dite du Covid-19 :
Nombre de cas d'infection recensés dans le monde : 1 840 093
Nombres de décès dus au virus dans le monde : 113 672 dont environ 45 000 en ajoutant seulement Italie, Espagne et France.
Les nouveaux Latins se distinguent ! Le tiers des morts du globe !
En clair, depuis janvier, en trois mois, on dénombre un peu moins de 114 000 décès dus au coronavirus pour une population mondiale de 7 794 779 à ce jour.
Et si notre vrai virus étaient les médias et les réseaux sociaux ?
Si les médias, en recherche permanente du scoop du siècle, avaient tout simplement affolé nos gouvernants latins notoirement incompétents depuis des décades ?
Rien n'a changé ! Les médias sont restés égaux à eux-mêmes, semer la panique, pour ne pas dire quelque chose de plus malodorant, reste leur objectif principal !
Les cancres continuent peut-être à sévir ?
P.-S.: toujours de CNN, à la même heure, aux USA :
cas de Covid19 recensés 554 226 affectés, 21 994 décès !
Population 328 200 000.
Simple remarque : deux fois la population de France + Italie + Espagne et la moitié des décès à ce jour.
Rédigé par : Claude Luçon | 13 avril 2020 à 00:59
Les deux rives du fleuve impétueux que nous traversons sur un esquif mal préparé à la bourrasque soudaine, se ressembleront-elles ? Nous n’apercevons pas encore l’autre rive. Nous nous doutons qu’elle sera escarpée... Le capitaine ne rassure plus et ses officiers, pour la plupart, ne sont pas à la hauteur de la situation... Alors, pour l’instant, demain sera un autre jour... Qui vivra verra... Moteur en panne, continuons de ramer, d’écoper... et ne croyons pas trop aux belles promesses. Comme celles du passé, elles n’engagent que ceux qui les écoutent...
Tâchons aussi de nous calmer, de retrouver raison et de définir les causes du séisme, de hiérarchiser les urgences, d’estimer les dégâts. Pour l’heure, le Covid-19 est certes ravageur, mais ce n’est pas lui qui a ébranlé les piliers de nos sociétés. Les coupables, ce sont la panique mondialisée et le retour immédiat au chacun pour soi.
L’urgence médicale est évidente... mais vaincre la pandémie ne sera pas suffisant. La France ne sortira pas de ce cauchemar aussi exsangue qu’elle l’était à la Libération, mais il faudra, comme alors, réparer l’économie, s’inquiéter du sort des plus démunis, soutenir la culture... sans profiter, cette fois, d’un plan Marshall, la quasi-totalité du monde occidental étant dans le même état qu’elle.
L’entraide européenne ? Réunir les malades ne les guérit pas à coup sûr... Cela peut tout juste rassurer.
Notre administration est-elle parée pour répondre à ces défis ? A part quelques économistes qui, sans être entendus, s’inquiétaient de l’hypertrophie de nos services publics par rapport à leur efficacité, nul ne pensait que nos structures étaient aussi fragiles qu’un château de cartes.
Aujourd’hui, hormis les soignants, les secours et les forces de l’ordre, ils sont tous réfugiés derrière leurs hygiaphones et leurs ordinateurs... On ne construira pas un monde nouveau sur ce socle ancré sur le passé, arc-bouté sur ses habitudes et ses privilèges.
Quant à ce monde nouveau, que, déjà, on idéalise, l’Histoire enseigne que, jamais, un tel monde n’est né d’une rupture totale avec l’ancien et que les plus importantes des évolutions sont dues aux progrès techniques. Les plus récents, la numérisation galopante de la planète notamment, ont entraîné une mondialisation qui, dans le principe, semble irréversible. Tout juste pourra-t-on peut-être en modifier un peu la trajectoire... et imposer le retour du secteur de la santé dans l’espace souverain... Encore faudra-t-il pour cela que la France se dote en priorité des moyens financiers et humains d’une telle politique...
Rédigé par : Serge HIREL | 12 avril 2020 à 23:21
Ne vous inquiétez pas, cela va changer demain.
Nous allons tout droit vers une récession terrible.
8 millions de salariés au chômage technique.
Les auto-entrepreneurs et les professions libérales à l'arrêt, sans revenus.
Qui va payer les retraites, les indemnités chômage, le RSA, les allocations diverses et variées ?
Sans parler des banlieues qui vont mettre le feu pendant le ramadan.
Pas de vaccin à court terme, pas de certitude de vaccin à moyen terme. Pas de traitement miracle.
Le coronavirus n'a pas fini de nous pourrir la vie. Il serait grand temps de prendre le problème de face au lieu de nous cacher derrière nos quatre murs.
Rédigé par : Florence | 12 avril 2020 à 23:16
@ Xavier NEBOUT
3 900 vues, le comptage des vidéos sur YouTube, c'est cruel...
Rédigé par : Tomas | 12 avril 2020 à 23:03
"Mais si j'avais tort, si je surestimais le malheur pédagogique"
Il y a presque un consensus pour dire que le malheur apprendrait des tas de choses, et qu'en somme, on serait bien bête de s'en passer.
Ce n'est pas souffrir pour être belle mais pour être intelligent.
En fait, le malheur soumet, abrutit, divise, aigrit, enrage, endort, fait perdre tout contrôle de soi, démet de dignité et engloutit l'imagination.
On pourrait en écrire des pages, des faits de défaits à défaire l'esprit de ses illusions.
Mais surtout, le malheur fait sortir de leurs tanières les hyènes de différentes tribus : "bien fait, le malheur", vous êtes des pécheurs, des capitalistes, des égoïstes !
Et je ne sais quelles malédictions encore.
Si je croyais au karma, je dirais qu'ils mériteraient une vie de malheur par joie mauvaise éprouvée contre les autres.
Enfin, on prend l'exception pour la règle.
Etant donné que certains réfléchissent et prennent de bonnes résolutions durant plus que celles du jour de l'an lors d'un malheur.
Mais leur destin est d'être noyé par la masse. Destin probable, mais on ne sait jamais, donc il faut faire comme les Anglais et autres prudents, attendre et voir.
Rédigé par : Lodi | 12 avril 2020 à 22:19
Vous concluez, Monsieur Bilger, avec à la fois une forme d'espoir et des craintes en écrivant :
"Je voudrais tellement que pour une fois le volontarisme, l'optimisme ne soient pas déçus. Que demain ne soit pas la copie conforme d'hier. Mais j'ai beau m'efforcer de la chasser, une petite voix intérieure me trouble : et si rien ne changeait demain ?"
Étant d'un optimisme toujours très mesuré et ne croyant pas à la capacité de nos dirigeants de se départir de leurs certitudes et de leurs carcans administratifs, je rejoindrais plutôt le commentaire de genau | 12 avril 2020 à 17:51.
Le président de la République devrait s'adresser aux Français demain soir. Comme à son habitude, il ne saura pas éviter son lyrisme et ne devrait pas limiter son propos à dix minutes. Lorsque le chef décide, une fois acquis tous les éléments nécessaires à sa décision, il n'a pas besoin de se lancer dans des explications et motivations emberlificotées. Il décide : point ! Il définit les grands axes de ses choix et laisse le Premier ministre les mettre en œuvre avec son gouvernement. Ce que nous avons observé depuis l'accès aux fonctions suprêmes de monsieur Macron ne laisse pas augurer d'une attitude claire, d'autant qu'en son for intérieur il doit souhaiter se servir de la sortie de la crise actuelle pour apparaître comme le seul présidentiable en 2022.
Nous pourrons avoir des opinions plus précises après cette allocution télévisée.
Ne désirant pas rédiger un trop long commentaire, je souhaite seulement évoquer les réflexions que Maxime Tandonnet a formulées sur son blog et que je partage intégralement : https://maximetandonnet.wordpress.com/2020/04/11/douze-petites-lecons-sur-la-crise-du-covid19/
La réflexion de Marc GHINSBERG | 12 avril 2020 à 14:03 mérite aussi d'être analysée. Mais elle demanderait un bon nombre d'arguments soit pour aller dans son sens sur certains points, soit surtout pour en contredire certains autres. Il écrit notamment : "Pour soutenir les entreprises viables à terme et atténuer sur le plan social les effets de cette crise sans précédent, les pouvoirs publics vont distribuer des milliards d’euros qu’ils n’ont pas et qu’ils devront donc emprunter."
On voit ici combien il est difficile de sortir du carcan intellectuel qui nous conditionne depuis 1974. La seule solution est d'emprunter, sous-entendu "aux marchés", aux prêteurs privés. De fait, les États ne maîtrisant plus leurs monnaies, notamment par des choix politiques imposés à leurs banques centrales, ils sont tributaires des contraintes des dispositions des traités européens comme du statut et de la mission confiée à la Banque centrale européenne : empêcher l'inflation. Ce qui est contradictoire avec le lancement de la planche à billets qu'elle a entrepris. Et il sera difficile aux décideurs européens, notamment au sein de la zone euro et comme il l'ont déjà fait pour la Grèce, de mettre le couteau sous la gorge des États comme l'Italie ou l'Espagne ou même la France pour rembourser les droits de tirage que la BCE consentira. A un moment il sera nécessaire d'apurer en grande partie les dettes sous peine d'effondrement de leur économies. Un peu comme l'Allemagne qui n'a pas remboursé ses dettes de guerre ou si peu, ni après 1918, ni après 1945, les Etats-Unis s'y étant opposés.
C'est donc tout le modèle de pensée qui est à la source de l'Union européenne qui devra être refondé. Et là, je crois la chose impossible aux "pères" de l'Union... Les voit-on relancer une négociation pour un nouveau traité constitutionnel qui prenne le contrepied de l'actuel ?
Rédigé par : Robert | 12 avril 2020 à 22:10
@ Isabelle | 12 avril 2020 à 16:20
Je suis vos lignes et en plus le lien qui m'évite des recherches et tous ces affidés des pouvoirs, engraissés de la parole d'Etat et qui ne sont que des tapis soyeux où le pouvoir en place peut s'essuyer les pieds.
Heureusement que le journal du Moustachu alerte - on aime ou on déteste -, piétine, crache sur la communication d'un Etat qui ne sait plus où il habite.
Toutes ces danseuses de plateaux TV et spécialistes de tout, la preuve avec la disette des masques, qui n'ont jamais rien vu venir, la pénurie en matériel, la peur sans doute de déplaire.
Comment cette TV rampante se découvre aussi inutile que le marteau à bomber le verre.
Et toutes ces momies qui sortent des boîtes, qui occupent la scène, irrésistible fou rire rien que de les entendre, vous les avez citées, la France des Lumières et surtout avec des abat-jour.
J'ai un peu honte qu'un pays comme le nôtre puisse se trouer ainsi, je ne suis pas du tout spécialiste de médecine, mais le goût amer d'une déroute sans doute prévisible.
7 à 8 % nous séparent de l'Allemagne pour les dépenses publiques, en moins bien sûr pour nos voisins, près de 500 % de lits de réanimation en plus et 200 % de plus de réanimateurs.
Quand on est dans une tranche sensible d'âge, un pays rassure, l'autre fait peur, je ne joue à aucun jeu de hasard mais je vois la différence, et en attente dans un couloir d'hôpital je peux craindre le pire, j'avais un faible pour les probabilités...
Allez en attendant, pour la forme et pas les formes :
https://sports.orange.fr/cyclisme/article/cancellara-la-course-virtuelle-c-est-mieux-que-rien-exclu-CNT000001pfnRT.html
Rédigé par : Giuseppe | 12 avril 2020 à 21:51
Bonsoir Monsieur Bilger,
Au fond de vous-même, vous croyez vraiment que Macron et sa clique de nuisibles ont l'intention de changer quoi que ce soit dans leur projet de destruction de la France et du peuple français ?
"et que trahir ses engagements relèverait d'un pur cynisme ?"
Parce que vous leur prêteriez d'autres sentiments ?
Rien ne changera tant que les prétoriens resteront fidèles, avec LBD, matraques, lacrymos, canons à eau ou plus si besoin, ainsi que leurs auxiliaires qui se font appeler magistrats qui condamnent à tour de bras les mouvements sociaux.
Et si nécessaire, on utilisera la racaille pour essayer de terroriser le populo, comme les régimes totalitaires utilisaient les kapos ou les droits communs contre les zeks.
Rédigé par : Philippe Dubois | 12 avril 2020 à 21:43
"Mais j'ai beau m'efforcer de la chasser, une petite voix intérieure me trouble : et si rien ne changeait demain ?"
Décidément votre conclusion en interpelle plus d'un, mais je pense que votre petite voix intérieure comme celle de beaucoup d'autres commentateurs, journalistes et invités dans presque tous les médias « spécialistes » en toutes matières, surtout sanitaires, sociales et économiques, ne fait qu'accentuer le doute et la défiance de l'opinion publique, facilement manipulable en temps de crise. Ce n'est pas bon pour le moral des citoyens, nos gouvernants suivent les conseils des vrais spécialistes, mais comme chez eux aussi c'est rempli de contradictions, que fait-on ? On regarde ce qui se passe ailleurs, et on constate que ce sont les mêmes incertitudes et controverses que chez nous !! Heureusement le monde médical et ceux qui se trouvent en première et seconde ligne font un travail admirable, un immense merci à eux.
"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"
P.-S.: une superbe émission que je ne rate pas depuis quelques dimanches "En toute franchise" sur LCI de 18 h à 20 h, avec une très bonne animatrice, Amélie Carrouer.
Rédigé par : GARCIA | 12 avril 2020 à 21:42
@ Exilé | 12 avril 2020 à 18:11
« Une autre pourrait consister à revoir l'application aberrante des 35 heures à l'hôpital. »
Sincèrement je doute que le personnel hospitalier se limite à faire 35h/ semaine.
Certainement pas les médecins et les internes qui ne sont pas assujettis aux heures supplémentaires. Pas davantage les infirmier(e)s et les aides-soignant(e)s qui sont tout simplement payés en HS dès qu'ils dépassent les 35H, ou récupèrent leurs heures sup en RTT... enfin quand c’est possible, ce qui n’est certainement pas le cas en ce moment.
Rédigé par : Achille | 12 avril 2020 à 21:36
@ genau
«Mais enfin, la France, c'est la Lumière obscure qui s'est pris les pieds dans une révolution et a ouvert le bal des massacres modernes. »
Synthétique, mais juste.
Rédigé par : Exilé | 12 avril 2020 à 21:02
Tomas
Le système de santé publique a été ruiné par les socialistes. D'abord avec les 35 heures, et ensuite par un personnel administratif pléthorique.
Les hôpitaux privés se portent très bien sans problèmes financiers.
D'une manière générale, c'est notre pays, qui est ruiné par son nombre de fonctionnaires.
Nous en avons quelques deux millions de trop par rapport à l'Allemagne.
Mais c'est un réservoir de voix pour les socialistes, et cette racaille n'a jamais peur de rien pour se faire des électeurs.
Le mot "racaille" vous choque sans doute, mais que voulez-vous, dans ma famille, c'est toujours ainsi qu'on a appelé les socialistes.
Vous n'espérez quand même pas que ça change pour vous ...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 avril 2020 à 20:47
@ Lucile | 12 avril 2020 à 17:18
"Déjà, si la vie de tous les jours pouvait reprendre à peu près comme avant, ce serait bien."
C'est ce que je me disais également.
Mais vous avez vu la dernière déclaration d'Ursula von der Leyen et de la Commission européenne qui parlent de maintenir en confinement les seniors jusqu'à la fin de l'année !
Bon, au moins nous aurons un joyeux noël... peut-être.
C'est vrai quoi, le monde serait plus simple sans vieux.
Que des jeunes, et jusqu'à quel âge est-on jeune ?
Si la date limite est de 65 ans, alors Brigitte sera confinée elle aussi.
Et tout cela pour notre bien évidemment.
Je suis convaincu à présent que l'enfer existe et que ce sont les autres...Enfin certains autres, ceux qui veulent notre bien à l'insu de notre plein gré !
Et Piketty qui en profite pour souhaiter une augmentation des impôts sur les riches.
Et ça c'est sûrement ce qui va se passer. Au nom de l'égalité, de la fraternité nous allons perdre la liberté de notre argent et de nos biens.
Que du bonheur... socialiste. Tous pauvres, pas de jaloux.
Rédigé par : Tipaza | 12 avril 2020 à 20:45
@ Marc GHINSBERG
Si encore vos deux pronostics (moins d'écarts de richesse, tout le monde plus pauvre) se réalisaient, ce serait déjà une bonne chose: cela voudrait dire que tout le monde a compris qu'en ces temps de surpopulation galopante et d'épuisement progressif de nos ressources naturelles faciles à exploiter, il faut redécouvrir les vertus de la sobriété des modes de vie.
Je pense que tout le monde s'en porterait mieux, si toutefois nos sociétés s'accordent sur les superflus à supprimer.
Je ne suis pas certain que les écarts de revenus baisseront de manière significative sur le long terme. Pendant un an ou deux il y aura pression à baisse sur les dividendes et les hauts salaires mais tant qu'on n'aura pas fait un sort aux îles Caïmans, à Andorre, au Delaware ou à la City (bon courage !) je ne vois pas trop de raisons pour que les possédants modèrent leurs appétits.
Il n'est que de voir les sarcasmes suscités par Greta Thunberg pour comprendre que le monde de demain, on n'est pas trop prêt pour. Du coup certains le préparent pour nous, il sera fait de coercition et de contrôle pour notre bien. Voyez les propositions de Mme von der Leyen pour le déconfinement: on lèvera ça vite pour les classes productives, et les vieux et les malades seraient invités à rester chez eux le temps qu'on trouve un vaccin. Pas la peine d'aller faire des leçons à la Chine quand on a des idées aussi brillantes, franchement.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-personnes-agees-confinees-encore-plusieurs-mois-redoute-l-ue_3911919.html
Rédigé par : Tomas | 12 avril 2020 à 20:41
Demain, c'est-à-dire cette année, les oracles économiques nous promettent 5 % de récession.
L'état dégradé de nos finances publiques ne nous permettra pas de remettre sur pied le système de santé dans lequel on procède à des rationalisations budgétaires sévères depuis Sarkozy.
Le chômage qui devrait monter engendrera inévitablement des tensions sociales.
On peut s'attendre à quelques secousses internationales dans notre environnement proche aussi.
Mais à part ça, le monde de demain sera celui d'hier. Le coronavirus, on en fait des tonnes à la télé (en plus tout s'étant arrêté, on ne peut plus parler que de ça: que font les journalistes sportifs ou culturels en ce moment ?) mais ce n'est pas Hiroshima ou Auschwitz non plus.
De toutes façons on voit bien que tout le monde en a marre du confinement, ils vont bien trouver quelque chose dans dix jours pour y mettre fin. Les policiers auront beaucoup de travail les premiers jours...
Rédigé par : Tomas | 12 avril 2020 à 19:30
@ Paul Duret
« Encore un bon sujet d'étude pour qui voudrait améliorer notre système de soins. »
Une première voie pourrait simplement consister à réduire le nombre d'apparatchiks infestant le secteur hospitalier.
Une autre pourrait consister à revoir l'application aberrante des 35 heures à l'hôpital.
Enfin, peut-être faudrait-il se demander si le fait de soigner quasiment gratuitement la terre entière ne se fait pas au détriment de ceux qui paient des impôts en France.
Rédigé par : Exilé | 12 avril 2020 à 18:11
Ah bah ! mais c'est qu'il y aurait de la persévérance dans l'espérance. Enfin, soyons sérieux, changer veut dire s'intéresser, vouloir bâtir quelque chose, mais chez nous, tout est achevé, la CASTE est en place, la lourdeur paralysante fait bien son métier, les impôts sont énormes, compensés par une distribution qui laisse sur le sable tous les courages. Les chiens de chasse des ministères sont l'arme au pied. On taxe, on verbalise, moins qu'ailleurs, mais quel est cet ailleurs qu'on découpe en morceaux pour trouver un impôt plus fort que chez nous, sans égard pour le résultat total qui nous place glorieusement en tête des pays prélevés ?
Mais parce que nous sommes férus d'égalité, chers préopinants. Que vous soyez en catimini dans une rue puante de Paris, frôlant d'autres insoumis environnés de postillons ou promeneur solitaire dans le massif des Adrets: égalité, crac dedans. Ce n'est pas le résultat qui compte c'est le respect égalitaire de la Loi, légalement vacillante.
Mais enfin, la France, c'est la Lumière obscure qui s'est pris les pieds dans une révolution et a ouvert le bal des massacres modernes.
Les choses ne vont pas si bien, mais assurez-vous, ça ira encore plus mal, parce que nous n'avons aucune marge de manœuvre, sauf l'artifice, comme presque tout le monde d'ailleurs. Mais nous, nous le préparons, nous le soignons, nous créons les conditions de survenance.
Alors, changer, mais pour quoi ? Vous voyez Macron aller dynamiser messieurs les ronds-de-cuir, faire la leçon aux grands administrateurs ? Il y a un immense travail de tenue du discours qui se fait en ce moment et toujours: comment parler à la masse sans mécontenter trop avant. Parler aux intelligents est difficile, ça mécontente les crétins, trop nombreux, oui, sinon le discours ne serait pas le même. Parler aux imbéciles, nombreux, de la bouche même des fonctionnaires spécialisés est périlleux car on s'aliène les doués qui risquent de préparer en douce des pièges à co*s dans lesquels etc.
Pourquoi tout ça ? pour laisser un terrain électoral utile. Sauf que le résultat est inverse et que les puissants et doués oeuvrent en dessous pour miner ce terrain. Bon, d'accord, schématique et caricatural, mais pourquoi voulez-vous que ça change puisque ça marche comme ça à l'insatisfaction générale. Tout s'arrange, mais mal.
Rédigé par : genau | 12 avril 2020 à 17:51
N'oublions pas que nous sommes dans cette situation dramatique à cause des dirigeants chinois. Ce n'est pas E. Macron qui nous gouverne ce sont les dirigeants chinois qui nous mènent à la baguette ! Ils essaient, d'ailleurs, de se défausser en prétextant que le virus ne vient pas de Chine, bah voyons !
"Le confinement est-il seulement sanitaire ?"
https://www.bvoltaire.fr/le-confinement-est-il-seulement-sanitaire/
Rédigé par : Isabelle | 12 avril 2020 à 17:29
En ces temps de confinement, relisons Tocqueville qui explique fort bien, dans l'avant-propos de "L'Ancien Régime et la Révolution", comment le monde nouveau né de 1789 n'est pour bien des choses que le prolongement de ce qui existait avant le séisme révolutionnaire. Avec notamment quelques pages savoureuses sur la bureaucratie française, mais oui ! Déjà.
L'évolution de la société ne sera pas négligeable mais le caractère national, le mode de raisonnement, la sensibilité continueront de produire leurs effets, d'autant plus vivement que la mondialisation sera remise en cause dans beaucoup de domaines.
On entend souvent dire que la récession économique est comparable à celle de 1945. N'oublions pas que cette date est le départ des Trente Glorieuses avec lesquelles on bassine les Anciens depuis quelque temps. Il faut donc faire confiance au génie national.
En attendant, il faut se débarrasser du virus.
Rédigé par : Solon | 12 avril 2020 à 17:21
Déjà, si la vie de tous les jours pouvait reprendre à peu près comme avant, ce serait bien. Je vois venir moi aussi, gros comme une maison, tout ceux qui veulent nous imposer des lendemains qui chantent. Les mêmes qui se disaient progressistes vont nous prêcher la régression. Ce serait déjà beau de revenir à la normale, même si elle n'est pas brillante. Il sera alors temps de faire le bilan, et d'envisager des améliorations. Pour l'instant on en est à la phase où la majorité des gens semble croire encore que toujours plus d'Etat leur donnera toujours plus de sécurité. C'est peut-être un effet de la panique.
Déjà certains parlementaires et politiques divers avaient l'air pas mal déboussolés hier, avec des phénomènes comme Greta par exemple. On peut encore prévoir des bizarreries demain. L'idée de changement va donner des ailes à toutes sortes de dangers publics. Gare !
Rédigé par : Lucile | 12 avril 2020 à 17:18
Dans le style verbeux et vaseux, Thierry Breton. Encore un personnage qui ne sert à rien. Du blabla, rien que du blabla.
Pas besoin d'un Etat aussi nul, vive les initiatives privées et le système D. Certains maires font beaucoup mieux que tous ces énergumènes qui nous saoulent de leur verbiage inutile... Merci à nos soignants qui font le travail et essaient de rattraper toutes les erreurs des incapables qui nous gouvernent depuis trop longtemps... Plus de trente ans d'incompétence. Pour parader et faire de longs discours inutiles, ils sont très forts !
Rédigé par : Sophie | 12 avril 2020 à 16:50
Rien ne change.
On prend les mêmes (Arlette Chabot, la famille Duhamel au grand complet, Cohn-Bendit, Luc Ferry, Romain Goupil, Laurent Joffrin, Nathalie Saint-Cricq...) et on recommence, la même soupe indigeste.
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-slip-francais?mode=video
Rédigé par : Isabelle | 12 avril 2020 à 16:20
@ Marc GHINSBERG
« Certes on peut espérer que le budget de la santé sera significativement revu à la hausse, qu’il y aura davantage de justice sociale dans la distribution des revenus et dans l’effort contributif comme le réclament ceux qui depuis longtemps partagent les analyses de Thomas Piketty. »
En effet, avec ce genre de théories reprises d'un monde ancien qui nous a conduits à la faillite, demain ne pourra être que pire qu'hier...
https://www.contrepoints.org/2020/04/11/368815-la-recette-de-thomas-piketty-voler-les-riches-pour-resoudre-la-crise
N'avez-vous donc pas encore compris que le socialisme, c'est le vol plus la misère ?
Rédigé par : Exilé | 12 avril 2020 à 16:14
"Un univers hospitalier négligé, presque laissé à l'abandon" (PB)
Et pourtant, les dépenses hospitalières n'ont apparemment pas cessé de progresser d'année en année. Alors, où va l'argent ?
Ne pas oublier non plus que l'hôpital public dispose en gros de 400 000 lits, répartis entre tous les services.
30 000 personnes sont hospitalisées pour coronavirus dont environ 7 000 sont en réanimation.
Il y a donc à l’hôpital de nombreuses ressources non affectées aux malades du coronavirus (qui ne nécessitent pas de chirurgie). Voilà pourquoi, je m'étonne que toutes affaires cessantes on ait stoppé toutes les interventions dans le public comme dans le privé.
Dernière information: il semble que le taux de mortalité pour les patients en réanimation dépasse les 50 %.
P.-S.: j'avais affirmé que la courbe de mortalité de l'Allemagne suivait la même tendance que celle de la France. C'était vrai au début de l'épidémie mais cela ne l'est plus. Il semble bien que le nombre de décès en Allemagne soit toutes proportions gardées, sur une tendance plus basse.
Encore un bon sujet d'étude pour qui voudrait améliorer notre système de soins.
Rédigé par : Paul Duret | 12 avril 2020 à 15:53
Rien ne peut pas changer demain !
Quelque chose pourrait-elle changer aujourd'hui ?
Rédigé par : Chemins de traverse | 12 avril 2020 à 15:31
Très belle messe de Pâques tradi à Sainte-Cécile, ce matin entre 11h 15 et 13h sur YouTube.
Et très belle homélie, un catéchisme à elle toute seule.
https://www.youtube.com/watch?v=2XJYRKDjQwI
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 avril 2020 à 15:20
Mais j'ai beau m'efforcer de la chasser, une petite voix intérieure me trouble : et si rien ne changeait demain ?
Mais pourquoi voulez-vous que les choses changent, de 1940 à après 2020 pour ne considérer que l'exemple de cet intervalle même si les hommes ne sont plus les mêmes, avec des règles du jeu identiques, complètement vérolées, faisant que les compétences doivent s'éclipser devant les accointances et les connivences ?
Rédigé par : Exilé | 12 avril 2020 à 15:13
https://www.mediapart.fr/journal/international/120420/le-covid-19-une-opportunite-pour-les-mafias
Alors qu'on les pende haut et court ce sera une opportunité pour ces mafias aussi. Criminels ils sont, pire que le virus, sans médicaments pour l'instant, le chanvre devrait faire l'affaire pour les soigner ces mafias de la détresse.
Rédigé par : Giuseppe | 12 avril 2020 à 14:50
"Il faut que tout change pour que rien ne change" du Guépard.
Il a fallu lever le monde entier à une époque, ils montent en puissance, l'humilité d'un pays quinestpasunsystèmequelemondeentierenvie mais qui cajole ses vieux, sauve tout ce qui peut l'être, et qui accueille l'Europe malade de ses insuffisances, le malade, le vrai, c'est l'Europe inutile, abattue ces derniers temps en plein vol.
L'Allemagne de nos peurs, que j'ai vu arriver sur la Costa Blanca, s'établir, construire, au tout début, toujours le sens de l'organisation de la puissance groupée et sans fioritures.
Comment peuvent-ils supporter ces danseuses de claquettes imprévisibles partenaires d'une défaite annoncée, demain leurs usines de berlines sont capables de produire plus que la Chine s'ils étaient seulement inquiétés.
Ils sont au chevet de pays du "tiers-monde" expression du docteur Hamon depuis son exil forcé de la maladie.
Il est impossible de ne pas passer au Kärcher ces agences Théodule que nous traînons comme des barbelés ou des boulets aux pieds. Le ménage doit être fait à fond et sans trembler, la nullité par les temps qui courent, fait crasse apparente, le bras ne doit plus trembler, le Peuple ne comprendrait pas, les soignants du feu non plus.
J'ai eu l'occasion de mettre en oeuvre le cahier des charges de leurs grandes surfaces discount, low cost paraît-il, élevées en nombre sur notre territoire, rien que du solide pas de galvanisé juste de l'inox et pour l'efficacité une charte et modélisation de fer pour un résultat à la hauteur de leurs ambitions.
Je ne suis pas à les bader mais le chemin qui nous reste à parcourir pour arriver à la hauteur de leurs épaules est immense, le général Motor avait tout compris, nous avions une ligne Maginot d'un autre siècle, ils avaient des Panzer d'un futur siècle.
Pour la grande distribution même méthode, "vous verrez, on va avoir un peu de mal à s'implanter mais après le rouleau compresseur sera lancé, ce qui marche chez nous marchera chez vous !".
Que ce soit de la grande distribution ou des hôpitaux même méthode, même effets, prévoir, mettre en oeuvre et rien pour dissiper. Une machine à broyer, les chiffres de leur commerce extérieur en témoignent et la Une d'un journal qui titrait "Angela Merkel la femme la plus puissante du monde".
Et des caniveaux de lavage de leur matériel, carrelés, grilles, cornières et paniers de décantation en inox... Cela ne s'invente pas ils ont horreur des hâbleurs et de l'improvisation... Hôpital, Audi, cela commence pareil.
https://www.deutschland.de/fr/news/coronavirus-en-allemagne-nouvelles
"Berlin (dpa) - L'Allemagne a accueilli pour traitement 198 patients gravement malades provenant d'autres pays de l'UE depuis le début de la pandémie de corona. Actuellement, 58 places proposées en hôpital n'ont pas été demandées, a déclaré lundi à Berlin un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il a déclaré que 130 patients français, 44 patients italiens et 24 patients néerlandais avaient été amenés en Allemagne."
Rédigé par : Giuseppe | 12 avril 2020 à 14:38
J'aimerais, comme vous Philippe Bilger, croire que la leçon va être tirée et que les choses vont changer. Mais le scepticisme m'envahit et je crains qu'une fois sorti du tunnel, à plus ou moins long terme, le naturel chez l'homme, qui a souvent démontré qu'il a la mémoire courte, reprenne le dessus.
Rédigé par : Michel Deluré | 12 avril 2020 à 14:30
Témoignage.
Produit de la grande dépression ayant survécu au Front populaire et aux Croix-de-Feu, à WW2 et aux teutons d'Adolf, à l'Indochine, Suez, le palu et les amibes africaines, l'Algérie du FLN, 1968 de Cohn-Bendit, Khomeini, Mitterrand, GIA, canicule, Al-Qaïda, Daech, grippes multiples, Zemmour et son grand remplacement, Covid (en cours) et avoir le siècle comme objectif… c'est toujours mieux après !
Courage !
Rédigé par : Claude Luçon | 12 avril 2020 à 14:24
« Je voudrais tellement que pour une fois le volontarisme, l'optimisme ne soient pas déçus. Que demain ne soit pas la copie conforme d'hier. » (PB)
Rassurez-vous cher Philippe, demain ne sera pas la copie conforme d’hier. Demain sera pire qu’hier.
Certes on peut espérer que le budget de la santé sera significativement revu à la hausse, qu’il y aura davantage de justice sociale dans la distribution des revenus et dans l’effort contributif comme le réclament ceux qui depuis longtemps partagent les analyses de Thomas Piketty. Que les caissières, les manutentionnaires, les chauffeurs-livreurs, les éboueurs, les personnels de santé, ceux de l’Education nationale et d’autres encore, dont les métiers sont sous-payés et insuffisamment considérés, seront revalorisés. Ils le seront très probablement nominalement et les écarts de rémunération seront sans doute moins importants. Mais demain chacun sera plus pauvre qu’aujourd’hui.
Le virus tue plus d’emplois que d’humains. Des pans entiers de l’économie seront sinistrés. L’activité touristique connaîtra une récession profonde pour longtemps. C’était le point fort de la France. Des compagnies aériennes ne seront plus rentables, la construction aérienne, la construction navale, encore des points forts de la France, vont perdre des milliers d’emplois. On relocalisera certaines productions pour assurer notre souveraineté, ce qui impliquera la réintroduction de droits de douane ou la mise en place de contingents car les produits fabriqués sur le sol national seront plus chers que lorsqu’ils l’étaient à l’étranger. Il en résultera une hausse des prix, une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs et donc la destruction d’emplois dans d’autres secteurs.
Pour soutenir les entreprises viables à terme et atténuer sur le plan social les effets de cette crise sans précédent, les pouvoirs publics vont distribuer des milliards d’euros qu’ils n’ont pas et qu’ils devront donc emprunter. Les citoyens devront les rembourser par les impôts ou par la baisse de leur revenu réel (par l’inflation), par la baisse de la valeur de leurs actifs (exemple : baisse de la bourse).
Voilà cher Philippe comment je vois demain : moins d’écarts de revenu et de fortune, plus de pauvreté pour chacun, l’un n’étant pas lié à l’autre, mais le second étant la conséquence inéluctable de la crise.
Je souhaite, sans trop d’illusions, me tromper sur ce dernier point.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 12 avril 2020 à 14:03
Et si rien ne changeait demain ?
Ah, parce que vous pensez que quelque chose changera demain !
Vous rêvez !
Rédigé par : PR CALGUÈS | 12 avril 2020 à 13:49