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19 avril 2020

Commentaires

Lodi

@ herman kerhost
"On comprend bien qu'un maçon, qu'un électricien... prenne sa retraite, mais un musicien ? c'est idiot. Je suis sûr qu'il n'avait pas tout dit."

Vous n'en savez rien.
Celui qui est le plus près de la vérité de la création, scoop !, c'est le créateur. Peut-être n'est-on pas toujours bon critique de la valeur de ce qu'on produit.
Mais on sent bien si on n'a pas d'inspiration. Tout le monde a conscience d'avoir ou non quelque chose à dire.
Et vous ne voyez pas que les personnes les plus habituées à s'exprimer, à piocher le plus profondément en elles et à s'exposer au public, ont conscience de leurs possibilités ? A savoir par exemple, on ne m'attend pas sur tel registre, mais je sens que je dois le faire.
A l'inverse, les admirateurs sont gentils, mais si on sent qu'on n'a plus rien en soi, on ne peut plus écrire, composer, chanter ou quoi que ce soit d'autre.

Comment l'exprimer ? Si je demandais à un dragon de cracher du feu et qu'il m'avouait qu'il n'en a plus, je n'irais pas inventer que je sens mieux que lui ce qu'il a dans le ventre.
Je dirais que je l'aime bien quand même, que je le remercie pour toutes les belles flammes qu'il a offertes au monde.

"Il ne reste à ses admirateurs que la nostalgie. C'est toujours quelque chose, mais quelle tristesse ajoutée au monde."

Ce n'est pas la faute de l'artiste s'il est vide. On ne va pas le culpabiliser en plus !
Personne n'est plus triste que moi que les gens ne puissent pas rester toujours au zénith.

Et je comprends combien cette réalité s'avère insupportable quand on aime d'amour, d'amitié ou d'admiration.

Mais enfin, mieux vaut casser sa plume que la polluer. La nostalgie vaut mieux que le dégoût de voir la création de certains artistes tellement indignes de ce qu'ils ont pu faire autrefois.

Avidité, habitude, je ne sais, mais ce qui était beau autrefois paraît diminué rétroactivement par cet ajout. J'imagine que tout artiste en a admiré d'autres lui servant de modèles.
Mais il y a aussi des contre-exemples, composer la chanson de trop, faire la scène de trop : une vraie déchéance, aussi effrayante qu'il peut être beau de léguer une dernière belle oeuvre inachevée type chant du signe et testament.

C'est à chaque artiste de décider en conscience.
Je n'ai pas pu applaudir ceux qui nous aident face au virus, ce soir. En compensation et comme mon commentaire s'y prête, j'applaudis tous les créateurs pour leurs efforts et ceux qui me plaisent pour la joie qu'ils me donnent.

Wil

@ Aliocha

En fait je voulais dire Troyes mais comme j'étais bourré et donc encore plus feignant qu'à la normale je n'ai pas vérifié l'orthographe.
Ça m'apprendra.

Cactus

@ Aliocha

Qui entre JLM et JJG ? Rhooo trop facile ! JLG/JLG... je les imagine bien, les deux premiers sabrant le champagne après réconciliation, du Ruine’Art avec God’Art, hi hi hi ! Vous me déçûtes un tantinet là ! Sissi !!

Giuseppe

@ Wil | 21 avril 2020 à 00:59

On vous pense alcoolo
Mais vous êtes sublime,
Et comme la reine est au roi
Le verre est à la rime,
Toujours du degré sans l'eau.
Wil est un cheval de Troie.

Aliocha

Masculine, la rime, Wil !

A Naples il se croit mais est toujours à trois.

Vous me direz que l'on peut aussi être trois à Troie, ainsi peut-on se demander qui, entre Goldman et Murat, est donc le troisième ?
Cela me rappelle certaine discussion, savoir qui est celui qu'on imite, et qui est la seule bonne question.

Wil

Le sabreur Murat a une épée en bois
A Naples il se croit mais est toujours à Troyes
Quand il se trouve à Vienne il se voit en Autriche
Il critique, hurle et gueule mais tout le monde s'en fiche.

herman kerhost

Pas facile de choisir son camp. Vous avez raison lorsque vous dites que si Goldman avait fait autrement il ne serait plus le même, mais je trouve que Murat a raison.

Goldman a pour moi abandonné les gens qui aimaient ses chansons, sa musique. La façon dont fonctionne le système médiatique, et le manque d'authenticité de la gloire sur papier glacé, irritait certainement l'homme intègre qu'il est. Mais ses chansons étaient destinées d'abord à ceux qui venaient le voir, l'entendre.

Qu'il le veuille ou non, il y a une partie de lui qui ne lui appartient plus. Je suis persuadé que c'est cela au fond qui le gênait. Je peux le comprendre, mais pourquoi dans ce cas avoir choisi cette "carrière" ? Il répondrait intelligemment qu'il ne l'avait pas réellement choisie. Mais personne ne choisit rien à ce compte. La liberté n'est que relative, mais elle n'est que cela pour tout le monde.

On comprend bien qu'un maçon, qu'un électricien... prenne sa retraite, mais un musicien ? c'est idiot. Je suis sûr qu'il n'avait pas tout dit. Il ne reste à ses admirateurs que la nostalgie. C'est toujours quelque chose, mais quelle tristesse ajoutée au monde.

P.-S.: un artiste, un grand, qui respecte immensément ses fans: Hubert-Félix Thiéfaine. Il accepte toutes les invitations médiatiques, parce que, dit-il, il le doit à ceux qui le suivent.
https://www.youtube.com/watch?v=KeaFS3YkaVQ

genau

En passant par là, j'ai lu les billets car le sujet... pas plus que Christophe je ne le connais. Et c'est en lisant le premier commentaire, en commençant par le début (réforme qui serait souhaitable sur le blog: mettre le premier en tête d'affiche), celui de Tipaza qui lui non plus ne connaissait rien de ces deux artistes, et lefort n'y entravait que couic. La solitude me pesait, fini, déconfiné.

Bien sûr, la presse à scandale, mondaine, nous rebat les oreilles des étoiles, montantes, filantes, éteintes, en danger ou mortes ; c'est bien, on apprend des petites choses, sans grand intérêt, mais qui meublent les heures à perdre. Le vocabulaire est d'une drôlerie impayable : "Dudule a appris la terrible nouvelle alors qu'il croyait enfin à l'amour: il faut l'opérer de la cataracte".

Cependant, j'ai ainsi su, car aucun sujet ne doit être délaissé sans examen, que les livres sur les biographies des vedettes étaient peu lus. C'est aussi le résultat de nos prescriptions juridiques: vie publique et vie privée séparées, la seconde protégée par la Loi à moins que le titulaire en fasse ou laisse faire l'exploitation, le tout étant de déterminer la frontière entre la volonté et la surprise. Sujet classique pour les étudiants de maîtrise, en son temps. Avec commentaire d'arrêt n'est-ce pas ?

Et, tout doucettement, de titre en alinéa, de note de bas de page en renvoi en marge, j'en suis arrivé à Maurice Druon et, ô merveille, à Georges Marchais. C'est bien sûr, sans commentaires, mais tellement rafraîchissant de savoir qu'on n'est pas tout à fait haïssable de ne jamais voter.

vamonos

Entre le sabreur et l'icône, ma sympathie va naturellement à l'escrimeur.

Murat continue à composer et interpréter tandis que Goldman a créé son dernier album il y a 20 ans.

Goldman a le statut de personnalité préférée des Français de par la grâce d'un sondage réalisé par et pour une élite intellectuelle gavée de subventions, d'argent public.

Murat, comme d'autres génies de la musique n'ont que le droit inaliénable de se taire. L'industrie du spectacle leur jette négligemment des miettes alors qu'ils mériteraient des steaks grand comme des portes-avions, les frites étant les aéronefs.

L'icône est défendue par ses nombreux admirateurs, flatteurs et autres parasites alors que le sabreur est seul, magnifique et courageux.

Ma sympathie va toujours au valeureux escrimeur qui prend le risque de lancer son arme en avant sans avoir la certitude de revoir sa main au bout du bras.

Cactus

@ Hope

Je vous conseillerais bien de faire comme Proust et de partir à leur recherche, ce ne sera pas du temps perdu ! Deux indices quand même : c’est sur le fil Christophe et le poème est sur moi, si je puis dire ! Et ne désespérez pas, Hope !

HOPE

@ cactus
@ sbriglia

Un écrit sur Brassens, un poème de sbriglia ?
Où est-il possible de les trouver SVP ? Merci :)

Jérôme

Bonjour Philippe,

Ce sont des propos de salon.

Aliocha

Non, cactus, mais le troisième frère Karamazov, quant à l'anglais, ma foi, je fis confiance au copié-collé.
Allez, un autre Murat pour la route confinée:

Je suis dans l'éponge
La rosière songe
Il faudrait partir
L'autre pont s'effondre
Mais que fait le monde
Serait-on trahis
Bête on assassine
Pour un triste signe
Aux déesses mortes
Je ne veux plus être
Celui qui tète
Celui qui va

https://www.youtube.com/watch?v=Oa-v5Rg6td0&list=RDOa-v5Rg6td0&start_radio=1

Narcisses

Les Guignols de l'info sévissent tous les jours, presse, TV…
Les Guignols de la culture populaire sévissent durablement sur tous les supports médiatiques, devenus petit ou grand voire très grand bourgeois ils sont "rouges dehors mais blanc dedans".

Hier j'ai vu un documentaire sur Georges Brassens, quelle émotion, après avoir partagé ce moment je me suis senti un peu grandi. Loin de ces pseudo-pleurnichards soi-disant de gauche, humanistes, généreux avec notre argent.
"Je ne vous promets pas le grand soir mais simplement à manger et à boire", mon patron disait la même chose !

Lodi

"Murat souligne l'apport irremplaçable de "la joute... elle fait partie du fonctionnement démocratique"

Oui, la joute FAIT PARTIE du fonctionnement démocratique.
Elle n'en est pas le tout.
A plus forte raison, pour la création.

"et c'est pour ça que l'on fait des disques, des livres, des articles."

Non.
La polémique fait partie de ce qui peut advenir après la création, elle n'en est pas le moteur ni le but essentiel.
Ou alors, on n'aime pas la musique, la littérature ou l'information mais un art, si c'en est un : la polémique.

"Au fond, JLM souhaiterait que Goldman ne soit plus Goldman et que cette exemplaire singularité, la sienne depuis toujours, même en pleine gloire où il ne s'abandonnait pas comme tant d'autres à une vulgarité et à une lumière indécente, soit battue en brèche. Il l'exigerait traditionnel et ordinaire alors qu'il ne l'est pas."

En tout cas, il est assurément mauvais de vouloir détruire la singularité de quiconque.
D'un artiste, qui peut et doit être singulier, à un autre artiste, c'est encore plus ignoble.

Bon, en fait je connais peu les deux chanteurs et ce genre de polémique m'en éloigne encore plus.
Ce n'est même pas j'ai telle ou telle opinion, c'est agis comme moi et oppose-toi à moi que je me sente exister.

"Elle ne doit pas être vue comme quelque chose de négatif venant d'une mauvaise personne."

Tout dépend de tout, comme d'habitude.
Peu de choses doivent être vu a priori comme ceci ou comme cela.

Mais dans le cas de Murat, on croirait un type voulant absolument se battre relançant quelqu'un que cela ennuie profondément. Quand on est ainsi, on ne mérite que d'être ignoré ou ravalé par la personne provoquée.

"Il argumente en prenant l'exemple de Bob Dylan : "T'imagines Dylan dire "Bon, bah, j'arrête". Quand tu es musicien tu continues. Ou alors ça veut dire que ce n'était pas ta passion...""

Ce Murat est un artiste ?
Cela ne me saute pas aux yeux : refus de la singularité de l'autre et semble ne pas comprendre qu'on pourrait bien un jour n'avoir plus rien à dire.
Quand Apollon ou quelque muse, quand quelque dieu s'est-il engagé à une éternelle symbiose avec quiconque ?
A la réflexion, si cela arrivait, il vaudrait mieux, je pense, ne pas provoquer les autres en leur communiquant ce privilège, sans parler, tant qu'on y est, de leur reprocher de casser leur propre lyre dont rien ne sort plus que le regret d'une musique à présent inaccessible.

Malghorn

Après tout Jean-Jacques Goldman n'est qu'un faiseur de ritournelles à la voix de fausset.

Gb

Votre titre est trompeur.
Murat sabre à tout-va, cela n’a rien d’une rareté.
Qu’il compare Dylan le troubadour folk toujours sur les routes à Goldman chanteur pop toujours sur les ondes, est une absurdité mue par son indéfectible désir de provoquer.
Dire que la blonde Angèle est une Chantal Goya 2.0 n’est qu’une saillie de plus de la part de ce misanthrope degré zéro.

Serge HIREL

Au-delà de cette escarmouche picrocholine que le valeureux correspondant de guerre de Paris Match a saisi dans toute son ampleur dramatique, au péril de sa vie - de tels propos ne se vocifèrent pas sans postillonner... - c’est une vérité universelle et intemporelle qui se dégage : la corporation des artistes de variétés ressemble à toutes les autres : on s’y hait avec frénésie, on s’y méprise avec rage, on s’y insulte avec dédain. Tout cela, habituellement, avec juste ce qu’il faut de courtoise apparente et de sollicitude ostensible pour que le monde extérieur ne puisse imaginer la réalité sanglante des inimitiés internes.

Las, toutes comptent en leur sein des Murat dont le plaisir est de dénigrer le confrère, de pester contre sa réussite, de ressasser le coup bas qu’il leur a porté. Toutes aussi abritent des Goldman qui se hissent sur leur piédestal, regardent de haut la piétaille et se parent de leur notoriété pour ignorer les critiques. Le monde est ainsi fait... et le restera.

Pour ma part, je n’ai ni une affection particulière pour Goldman, ni une quelconque animosité envers Murat. L’un et l’autre, dès leur jeunesse, ont choisi des chemins différents pour construire leur carrière. Le premier a provoqué sa chance, saisi les opportunités, le second a préféré la solitude, a cultivé ce côté maudit qui habite parfois les meilleurs talents. Goldman sait plaire. Murat sait déplaire... Goldman est riche, Murat est écorché... Le contraire était-il possible ? Finalement, ne sont-ils pas heureux tous les deux, l’un « humanitaire » dans l’âme, l’autre la vacherie chevillée au corps ? C’est sûr, ils ne vieilliront pas ensemble... Et alors ? Le monde continuera de tourner... et de se disputer.

Quant à Paris Match, quelle mouche a piqué son rédacteur en chef pour qu’il publie cet article désuet dans un numéro consacré au combat de l’humanité contre la pandémie ? Une guerre qui, elle, n’a rien de rabelaisienne... Même l’excuse de vendre du papier ne tient pas...

Cactus

@ Aliocha

Je me permets cette indiscrétion, votre nom de nom ici c’est en référence au morceau de jazz de Miles Davis « Ah-leu-cha », j’imagine ?! Sinon que sbriglia a de la chance avec votre poème et sa fin magique « bang bang bang », Sheila, toute ma jeunesse époque, l’école est finie !
Sinon le petit prof d’anglais que je fus m’essouffle « you’ve shot my heart » plutôt, non, pour être encore plus parfait au présent, décomposé certes, non ? Sissi ? Bien à vous !

PR CALGUÈS

On s'ennuie tout de même un peu ces temps-ci !
Merci pour vos articles éclectiques, cher Philippe.

Achille

Personnellement les petites chamailleries entre gens du showbiz qui font la rubrique « potins » des magazines people m’intéressent assez peu.
Je préfère me focaliser sur leurs chansons qui sont généralement de qualité.

Mais il est vrai qu'en ces temps de confinement, il est bon de temps en temps de parler d'autre chose que du coronavirus et de supporter les états d'âme de certains intervenants qui en ont fait une fixette, c'est sûr !

Vladimir

En ce 19 avril, par pur hasard je tombe sur une interview de M. de Kersauson.
Que du bonheur, que du bon sens.
Je suis sensiblement de son âge et lui a bourlingué sur toutes les mers du globe avec brio. Je me suis contenté de quinze années dans l'océan Indien et dans le pourtour du golfe de Guinée.
Nous avons vécu autre chose.

Ces deux passages correspondent parfaitement à ce que je ressens profondément depuis mon retour en métropole, en Bretagne qui n'est que ma terre adoptive, étant plutôt un cul-terreux comme on pouvait dire autrefois.

Le premier extrait est d'une vérité cinglante mais tellement vraie :

"Mais, à chaque fois que j'allume la télévision, je suis frappé par tous ces tchatcheurs qui défilent sur les plateaux. Ils ne savent même pas de quoi ils parlent.
Je les prenais pour des cons : je n'ai pas été déçu ! Lorsque j'étais enfant, il y avait un idiot, un innocent dans chaque village. Où sont-ils passés ? sur les réseaux sociaux."

Eh oui on y voit tous ces gens qui pompeusement se prennent pour des experts alors qu'ils ignorent beaucoup.

Le deuxième : "Les dirigeants d'aujourd'hui sont dans la lignée de ceux qui ont conçu la ligne Maginot : nous sommes dirigés par des pleutres. Le commandement et le pouvoir exigent parfois de donner des ordres qui vous font haïr des gens à qui vous les donnez.
Nos dirigeants n'acceptent pas d'être haïs ; ils veulent être réélus. Ils ne sont ni aimés ni respectés."

Oui tous les dirigeants d'aujourd'hui et surtout ceux de cette gauche socialo-communiste, et toute cette technocratie énarchique formée à cette idéologie, je suis le plus beau, le plus intelligent, ils ont tous la même tare, ils sont ignares en sciences et en plus ils n'ont jamais travaillé de leurs dix doigts.
Après nous avoir infantilisés par une scolarité de bas niveau ils veulent nous imposer leurs diktats absurdes bien loin du bon sens de la vraie vie.

Vous avez répondu en regardant le lagon, moi je commente de ma campagne où l'on n'a jamais cessé de voir et d'entendre les oiseaux et autre bestiaire.

https://www.lepoint.fr/postillon/coronavirus-kersauson-nous-sommes-diriges-par-des-pleutres-19-04-2020-2372009_3961.php

Aliocha

Un poème à sbriglia, épique mais sans pique, voyons, voyons, mais Murat l'a déjà dit :

Tout vos désirs me dominent...

https://www.youtube.com/watch?v=QzZaWWj-ZZ8

Et que ceux qui sont dépourvus d'un cœur d’artichaut s'abstiennent de tout commentaire, de paroles d'expert et de critiques musicales :

Avez-vous vu le contour
Est-on encore loin du Pacifique
Eh ! Louison gueule d'amour
Attends-tu que te défigure le cockpit
Est-ce ainsi d'écorce
Fille
Que l'on va de-ci de-là au monde
En quelques battements de cils
Que la pluie de-ci de-là
Inonde

Bang bang bang
You shot my heart...

Cactus

Je repasse plus tard, j’aurai une tartine à tartiner alors, souvenir de mes lectures si magiques de Tartine ! Tant à dire ! Sur Vian déjà et répondre à monsieur Savonarole dont j’aimerais tant être partisan et non parti sans, Vian une de mes quatre mamelles avec Proust, Loti, les voyages et vous monsieur Bilger !

En plus je me dois d’écrire au moins un poème à sbriglia qui m’a écrit un poème émouvant comme je n’en avais jamais reçu avant, même pas venant d’une femme ! Pas que je fis moult conquêtes, loin de là...Tant d’humour et de talents réunis en une seule personne ! Je suis à la tâche, j’essayerai de ne point faire tache... répondre à Mary si elle savait aussi !

Ouf ouf ouf ce dimanche s’annonce gris gris... et surtout pour ne point être trop hors sujet, répondre à votre billet doux sur Goldman, Jean-Louis Murat voire Murat, l’autre ! Sissi !!

P.-S.: que l’écrit sur Brassens en commentaire était bien fait, complet, vivant, en un mot : orgasismique ! À copier-coller et garder !!

Aliocha

Comme je vous rejoins, notre hôte, en ce regret où la division sépare ce que le devoir devrait rassembler, le mensonge de l'icône ne trouvant sa vérité que grâce au sabreur, le totalitarisme commercial exigeant l'exacerbation de la rivalité, au lieu d'admettre le dialogue indispensable et fécond des créativités contradictoires.
Votre regard exercé aux plus sombres rivages de l'humanité sait envisager chacun en sa particularité, ayant compris que la bienveillance n'épargnait en rien, bien au contraire, l'exercice de votre lucidité, celle qui sut dire le droit et indiquer la direction du juste.

Serez-vous entendu ?
On peut en douter, mais il est des périodes où l'autorité d'une parole claire, dégagée des scories de la lutte, est essentielle à l'édification commune et je tiens, au risque des accusations de flagornerie, à vous témoigner mon admiration pour l'exemple que vous savez nous offrir.

HOPE

Ce qu'écrit J. L. Murat sur Angèle et sur les femmes en général est misogyne, dégoûtant et inacceptable. C'est juste un crétin.
Quant à ses propos sur J.J.Goldman, ils sont idiots. Quand il aura fait pour les démunis le millième de ce que JJG a fait pour eux avec les Restos du coeur, peut-être qu'il pourra ouvrir sa bouche. Mais aujourd'hui il ferait mieux de la fermer.
J'ajoute que pour moi ce billet sur Murat et Goldman est un non-sens absolu.
Respectueusement comme d'habitude, naturellement...

lefort

Je ne comprends rien à cette querelle sans grand intérêt ni à ce que vous en narrez, l'âge sans doute, un vieillard de plus de 65 ans, confiné.
LSKCSKi SVP

Tipaza

De Justice au singulier à Gala au singulier, il s'est écoulé un mois environ de confinement !
Misère et calamité !

Le plus amusant pour moi, c'est que je suis incapable de citer une seule chanson de JJG, que j'ignorais tout de JLM.
Il n'y a qu'Alain Souchon qui échappe à mon ignorance, pour ses chansons et son numéro d'acteur dans l'Été meurtrier avec Isabelle Adjani, l'un et l'autre exceptionnels.

Par contre je sais tout sur Tintin que je relis en ce moment en espagnol. Savez-vous que Tintin en espagnol se prononce Tinetine ?

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