Les Vraies Voix de 17 à 19 heures, chaque jour, sur Sud Radio. Une émission animée par Christophe Bordet.
Qu'on se rassure. Je n'ai pas l'intention une fois de plus, aussi sincère que je sois, de vanter cette excellente radio qui progresse considérablement et cette émission à laquelle je participe du lundi au vendredi. Je voudrais seulement - j'ai bien conscience que l'interrogation formulée par mon titre ne sera peut-être pas partagée par tous - montrer pourquoi je vis le confinement presque comme une chance médiatique.
Sans tomber dans un sadisme qui me ferait oublier que beaucoup sont obligés de l'assumer "à la dure" quand, grâce à la technique impeccable de Sud Radio, je peux l'appréhender telle une aubaine.
Ce qui est décisif dans le changement imposé par la distance tient au fait que l'absence de proximité physique entre les chroniqueurs, entre ceux-ci et leurs invités, laisse place à une parole nue, forcément débarrassée de toute scorie, voulue drôle ou délibérément audacieuse voire provocatrice, à un propos qui ne doit reposer que sur sa propre pertinence ou qualité intellectuelle. Je m'incrimine tout spécialement, moi qui m'abandonne trop volontiers, dans les temps ordinaires, au délice du contre-emploi et au glissement dans des territoires grivois et très légers, à mon grand dam. Même si je ne sous-estime pas les ravages d'une gravité permanente et l'ennui qui en résulte.
J'apprécie que le confinement et l'essentiel qu'il impose permettent à chacun de démontrer réellement ce qu'il vaut sur les plans du verbe, de l'analyse et de l'écoute. Nous sommes en rase campagne médiatique et les faux-semblants de l'ironie facile ou des plaisanteries douteuses sont forcément à rejeter.
Je mesure aussi à quel point l'intervention de l'autre, quel que soit son rôle dans l'émission, chroniqueur ou invité, devient un moment capital, l'expression d'une conviction qu'on ne doit pas interrompre, tout simplement à cause du respect auquel a droit une opinion avant qu'elle ait achevé son argumentation. Ces instants qui mettent en évidence une pensée parce que le silence des autres l'honore avant peut-être de la contredire me touchent infiniment. Au point que ma faculté d'écoute est parfois si ostensible que je voudrais lui assigner une finalité pédagogique. Pour que tous comprennent qu'on a moins besoin d'eux que de ce qui surgit de l'autre.
Cette réserve n'est pas une frilosité mais d'abord une attente, voire une impatience maîtrisée de ce futur vite survenu où on abordera le questionnement. Il n'est pas une mince affaire contrairement à ce que croient certains plus préoccupés de leur être que de la curiosité pour l'inconnu à advenir.
J'ai eu trop l'habitude de l'interrogation dans mon existence judiciaire et dans d'autres activités médiatiques où j'ai cultivé avec bonheur la volupté de l'effacement, pour ne pas attacher une importance toute particulière à la question, à sa qualité et à son apport pour tous.
Elle ne doit pas paraphraser ce qui vient d'être dit, parfois en mieux, ni ne servir qu'à faire connaître son point de vue ; son objectif est de contraindre l'autre, par une curiosité de bon aloi, à aller plus profondément en lui-même pour s'éclairer, et nous éclairer donc, davantage. Rien ne m'insupporte plus que les échanges immobiles, les interrogations qui se cultivent, les questions qui nous font piétiner, les phrases toutes faites. Dans une émission, la règle d'or est d'avancer. Cela impose que ceux qui accueillent se considèrent comme moins importants que ceux qui viennent.
Le confinement et la bienheureuse ascèse dont je le crédite sur le plan médiatique, en tout cas pour moi débarrassé de l'impalpable timidité créée par la relation directe avec l'autre, font surgir, sous l'égide de mon ami Christophe Bordet devenu, quoi qu'il en ait, plus régulateur qu'animateur - le premier rôle plus riche, à mon sens, que le second -, une structure d'émission qui me comble. Probablement parce qu'elle correspond aux tendances profondes de mon tempérament. Celle d'une liberté ordonnée. Une liberté qui se donne tous les droits mais qui attend son tour. A la fois sûre d'elle mais modeste.
J'ai toujours été écartelé, presque voluptueusement, entre le "maître" que j'ai pu être, autorité comprise, et la personnalité disciplinée qui s'enorgueillit de son obéissance. C'est un grand bonheur que cette attente de la minute où la parole vous sera donnée, où elle aura toute latitude pour s'exprimer et, plus tard, être éventuellement contredite, avec la seule frustration que, ne voulant pas être trop long parce qu'on n'est pas seul, on n'aura pas forcément l'avantage de répliquer. Mais c'est la vie !
Quand on pourra revenir à l'air libre, si Sud Radio continue à me faire confiance, je n'aurai pas la nostalgie de cette période d'enfermement. Mais elle n'aura pas été un enfer, seulement une inoubliable expérience.
Dont il serait aberrant d'oublier, de négliger, dans la vraie vie, toutes les leçons.
@ Robert Marchenoir | 10 avril 2020 à 19:30
Bob - je me permets -, après avoir égrené un chapelet de chiffres, le patron de la santé français nous a expliqué qu'un "plateau haut" se profilait.
Alors si dire cela ce n'est pas prendre un petit peu les citoyens pour des imbéciles... Un plateau haut pour dire que les chiffres continuent de progresser, que nous ne sommes pas encore au pic et que le plateau (les morts) seront encore à un nombre élevé et pendant un certain temps (je ne ferai pas ici de méchante et inutile blague). "Le plateau" ? Encore indéterminé et bien flou et fou celui qui pourrait le dire.
En Italie ils n'y ont pas été par quatre chemins, le déconfinement ils n'en parlent pas ou peu, mais par contre ils ont remis trois semaines de plus sans tourner autour du pot et sans sémantique pour gâteux. On suit derrière eux et l'Espagne. Catarina une professeur italienne a exhorté tous ses condisciples à rester chez eux, rester chez eux.
Oui le travail reprendra, un de mes anciens collègues s'y prépare pour les quinze jours à venir, uniquement les structures du bureau d'études et financières, il doit répondre à des appels d'offres, ses locaux le permettent avec de la rigueur à la clé pour tous.
Pour le reste, la production, toujours sans masques pour l'instant c'est irréaliste, il réfléchit comment organiser les postes, dans un mois nous en reparlerons.
Produire plus et en masse tout cela repartira, 24h c'est 3x8h sans compter ce qui peut se multiplier.
Sortir du confinement alors que ce "plateau" qui fait rêver toutes les batouilles des plateaux TV n'est pas atteint !? Tout bon montagnard vous dira que la descente est souvent au moins aussi pénible que la montée.
Quand on gérera avec sérénité la tranche d'âge à partir de 50/60 ans sans affréter des TGV et autres convois spéciaux, alors peut-être que le déconfinement pourra s'opérer, mais pour l'instant on en est encore - je caricature, quoique... - à un tri, en fonction des pathologies, mais un tri...
https://actu.orange.fr/france/coronavirus-comment-les-hopitaux-s-appretent-a-selectionner-les-malades-a-soigner-magic-CNT000001oDYDP.html
C'était le 18 mars.
Rédigé par : Giuseppe | 10 avril 2020 à 22:55
@ Giuseppe | 10 avril 2020 à 12:13
Toujours aucune réfutation des faits que j'ai présentés, et qui montrent la fausseté de votre commentaire.
Mais pour faire le malin et turbiner du sarcasme, ça, vous savez faire.
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@ hameau dans les nuages | 10 avril 2020 à 00:37
"- Je plante des patates (variétés samba et Désirée)."
"- Et je suis à même de refaire un toit."
Moi je, moi je.
Et bien sûr, la totalité des Français (prolétaires compris, Gilets jaunes compris, agriculteurs compris) sont dans votre cas.
Personne n'a besoin des autres pour sa subsistance. Tout le monde est un homme des cavernes qui vit tout seul.
D'ailleurs, vous-même, vous n'avez pas l'électricité. Ni l'eau courante. Ni Internet. Vous fabriquez vous-même, avec vos petites mimines, l'ordinateur qui vous sert à pondre ces sottises. Vous produisez vous-même vos graines de patates. Vous cuisez au four les tuiles que vous mettez sur votre toit, après avoir, vous-même, extrait la glaise du sol pour les fabriquer.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 avril 2020 à 19:30
@ Robert Marchenoir | 06 avril 2020 à 22:50
Juste un fait, depuis ce matin, je n'entends que "restez chez vous, confinement !" et "le déconfinement va poser plus de problème que le confinement", il est vrai que les "négatifs" devraient être déconfinés mais "yaca tester la population", sauf que nous en testons 50 000... et l'Allemagne 500 000... Cherchez l'erreur... 67 000 000 de citoyens et toujours pénurie de tests, rassurez-vous Bob on y arrivera, on y arrivera, quand ? je ne sais pas... Mais une intelligence de votre qualité devrait nous donner une date.
J'exige de votre part, oui j'exige Bob - je me permets -, une photo dans un jardin public avec le journal du jour bien en évidence. Je me fiche de la presse même si elle est people...
Bob, bonne journée et bon... confinement, ce serait dommage d'être privé de votre plume sans partage.
Rédigé par : Giuseppe | 10 avril 2020 à 12:13
@ Robert Marchenoir | 06 avril 2020 à 22:50
"Cela ne servirait à rien de n'être pas morts si nous crevons de faim, ou si nous n'avons pas de quoi nous mettre un toit sur la tête pour nous abriter de la pluie".
Allons ! Allons ! Ne soyez pas aussi pessimiste !
- Je plante des patates (variétés samba et Désirée)
- Et je suis à même de refaire un toit.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 avril 2020 à 00:37
@ Robert Marchenoir | 06 avril 2020 à 22:50
Bob - je me permets -, vous êtes le plus grand naïf que je connaisse, le déconfinement, c'est de la sémantique, juste de la sémantique pour nous faire comprendre que le confinement va durer, durer, durer.
D'ailleurs si vous n'étiez aveuglé de vos certitudes depuis le fond de votre grotte, vous sauriez qu'on nous prépare une couche de plus de... confinement.
On n'a pas de masques, pas de seringues spécifiques, pas de... Enfin tout manque et vous pensez que demain le soleil va se lever.
Un garçon de votre intelligence devrait le comprendre, Hubei c'est six mois de passés et ce qu'ils appellent déconfinement c'est de la propagande pour gogos, pour vous Bob, ils ont tellement à se faire pardonner, depuis la mort du médecin chinois de 34 ans qui avait donné l'alerte, Li Wenliang, lequel avait fait trembler ses dirigeants; il faut bien que leurs élites montrent qu'ils ont repris la main avec quelques familles bien comme il faut, et des leds par millions en guise de vérité... Ils aiment tout ce qui est artificiel.
Comme vous devez parler le mandarin couramment aussi bien que vous affichez vos certitudes, avec un peu d'habileté et moins de naïveté vous devriez voir les images de propagande et le sens des paroles de ceux qui ont été "libérés".
Une commande de masques arrivera peut-être fin juin, si vous êtes aussi doué en calcul qu'en vos certitudes, nous reparlerons du déconfinement quand je serai libre de circuler, ce qui n'a rien à voir avec aller travailler.
Nous en reparlerons Bob - je me permets -, parfois vous êtes confondant - je n'ai pas dit d'une grande bêtise -, une aussi brillante intelligence que la vôtre, se fourvoyer dans des effets de manches... et être ébloui par des leds comme un gamin le jour de Noël devant la Tour Eiffel illuminée.
Bob, quand même... une intelligence supérieure comme la votre, comment peut-elle se faire promener, balader, d'un côté par un pays communiste et de l'autre par des pays d'une Europe qui est à bout de souffle, qui fait croire qu'ils ont une stratégie de sortie. Alors qu'aujourd'hui même ils ne savent pas de quoi est fait ce virus qui chaque jour apporte son lot de misère et de malheur.
Rédigé par : Giuseppe | 09 avril 2020 à 23:43
Les commentateurs royaux relèvent que la reine d'Angleterre, dans son adresse télévisée consacrée à l'épidémie, n'a pas une seule fois mentionné que son fils, le prince Charles, 71 ans (donc vulnérable), a été atteint par le virus.
Il lui aurait été facile de dire, en substance : moi dont la propre famille est atteinte, je m'associe d'autant plus facilement aux inquiétudes de mon peuple.
Mais non : Elisabeth II incarne la politesse britannique. Même à 93 ans, elle considère inconvenant de mettre en avant ses petits soucis personnels.
Une attitude dont pourraient s'inspirer nombre de jeunes imbéciles, qui n'hésitent pas à menacer de violences physiques les médecins français les plus renommés qui expriment leurs doutes sur la chloroquine magique de saint Didier Raoult.
Mettez un masque et des gants, avant de lire la façon dont la racaille communiste, fasciste et antisémite justifie la campagne de calomnies et de menaces menée contre le docteur Karine Lacombe, responsable du service infectiologie de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, sous prétexte qu'elle ne rampe pas devant les nouveaux petits kapos du Bien (qu'ils soient peints en marron, en rouge ou en bleu-blanc-rouge).
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@ Giuseppe | 05 avril 2020 à 21:22 + 06 avril 2020 à 10:27
"On doit être le seul pays à parler de déconfinement."
Non, Giuseppe, la France n'est pas le seul pays du monde à réfléchir sur le déconfinement. Vous êtes comme Exilé, Isabelle, Aliocha et d'autres : vous devriez cesser, de temps à autre, de faire tourner votre roue de hamster, vous devriez sortir votre nez de votre nombril, et vérifier si vos litanies s'accordent avec la réalité.
Vous voudriez quoi ? Que la France reste confinée éternellement ? Vous reprochez aux autorités de n'avoir pas su prévoir l'épidémie, et maintenant vous leur reprochez de prévoir la sortie du confinement ?
Les épidémiologistes du monde entier, au contraire, passent leur temps à réfléchir à ça : le confinement a été, et reste indispensable pour limiter l'extension d'une maladie qu'on ne sait pas soigner. Mais les mêmes raisons qui l'ont fait imposer mènent à s'interroger sur la façon d'en sortir. Il faut, à la fois, s'assurer que les individus non contaminés n'attrapent pas la maladie, et que les individus contaminés mais asymptomatiques ne la transmettent pas. C'est d'autant plus important, qu'avoir attrapé le Covid-19 n'immunise pas nécessairement contre le virus.
Il ne s'agit pas seulement d'être "gentil" ou "méchant", d'être "énergique" ou "faible". Il s'agit, là comme ailleurs, de science.
Aux considérations sanitaires s'ajoutent des considérations économiques. Contrairement à ce que s'imaginent les communistes de tout poil, les biens et services qui permettent à l'humanité de tout simplement survivre ne sont pas produits par l'État ou par Marine Le Pen. Ils sont produits par des hommes qui travaillent. Et pour travailler, il faut sortir de chez soi.
A l'instant où je vous parle, le monde est déjà entré dans une récession terrifiante. L'économie française fonctionne à 65 % de son niveau normal. Cela ne servirait à rien de n'être pas morts si nous crevons de faim, ou si nous n'avons pas de quoi nous mettre un toit sur la tête pour nous abriter de la pluie.
Contrairement à ce que vous dites, plusieurs pays envisagent déjà le déconfinement, et en tous cas l'étudient. Citons, au hasard, l'Allemagne, l'Angleterre et même l'Italie.
En fait, c'est toute l'Europe qui s'interroge. L'Inde aussi. Le plus grand confinement du monde : 1,3 milliard de personnes.
Et ne parlons pas de l'Amérique de saint Donald Trump, lequel a déclaré que le confinement est contraire à l'essence même des États-Unis.
Je vous rappelle que Donald Trump est un gentil. Donald Trump soutient la chloroquine, et Poutine c'est son pote. Il est du Bon Côté. Il ne peut pas se tromper.
"Non seulement ils nous prennent pour des imbéciles, mais en plus ils nous le disent."
Vous voulez dire que la France est un pays complètement dépourvu d'imbéciles ? Vous devriez tourner sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 avril 2020 à 22:50
@ Germaine D le 5 avril à 21 h 37
J'ai lu votre post avec intérêt car j'ai moi-même travaillé dans un grand groupe pharmaceutique entre 86 et 91. Bien qu'employée dans la partie administrative, nous avions régulièrement des conférences et des visites des laboratoires de recherches pour information. Ce qui était très intéressant.
Je peux donc dire que la pratique de cadeaux aux médecins était encore fréquente à ce moment-là.
A titre d'exemple, le lancement d'un anxiolytique à cette période a été l'occasion de voyages détente et information au sud de l'Espagne avec des groupes de psychiatres et de médecins généralistes par charters entiers.
Ces pratiques ont été effectivement dénoncées et supprimées mais bien après les années 70.
Parallèlement à cette suppression, le gouvernement socialiste de l'époque, car finalement tout revient quand même à la politique, a créé une taxe sur les bénéfices des laboratoires pharmaceutiques jugés excessifs et en même temps diminué les dotations pour la recherche.
La réponse a été immédiate : fermeture totale de la recherche, de la production et des bureaux en France et licenciement de l'ensemble des salariés (1 250), sauf (of course) des visiteurs médicaux. Délocalisation sous des cieux plus offrants.
C'était une époque où les matières premières étaient encore fabriquées en France et en Europe, où la mise au point d'un médicament durait entre 3 et 5 ans avant sa mise sur le marché.
C'était du sérieux d'un bout à l'autre de la chaîne quant à l'hygiène, la fabrication et la gestion des stocks et même certains tests ultérieurs à la mise sur le marché lorsque des remontées d'effets secondaires arrivaient via les VM. Est-ce toujours le cas lorsque les médicaments sont fabriqués en Chine ou en Inde ? espérons-le.
En ce qui concerne le chloroquine, je suis étonnée qu'on parle de la tester, puisque ce médicament, entre autres le Plaquénil, est utilisé depuis déjà plusieurs années par les voyageurs à destination de pays à risques paludéens, ce qui fut mon cas et celui de mon conjoint à plusieurs reprises. Aucun effet notoire à signaler.
Qu'ils soient prescrits par des médecins qui connaissent les éventuels pathologies contraires à la prise de ce médicament me paraît sage. D'autant que la préconisation du Pr Raoult est de l'associer dans le cas du Coronavirus à l'Azythromycine, un antibiotique. Deux médicaments qui ont fait leurs preuves et qui, somme toute pris dès les premiers symptômes ne sont pas d'une grande dangerosité, au pire ce sera un placebo.
Je ne vois pas pourquoi tout ce tintouin médiatique et finalement politique autour d'un chercheur dont le tort est d'être trop grande gue*le, un peu anar et pire, d'avoir été soutenu par des élus trop à droite. Et encore pas par Marine Le Pen, sinon il ne serait même plus digne d'exister.
En ce qui concerne les subventions distribuées aux Unités de recherche, j'ignore totalement comment elles sont réparties. Mais en voyant que Mme Buzyn, ministre de la Santé mais épouse du PDG de l'INSERM, avait réduit certains budgets de ces UHI de province, souhaitant les rattacher à l'INSERM, là encore la politique bassement politicienne intervient avec les copinages et les pressions qu'on imagine.
Et les Français sont au milieu de tous ces intérêts avec leur petits ou leurs grands maux.
Aujourd'hui matières premières et médicaments sont fabriqués en Asie, est-ce que la crise du COVID-19 changera quelque chose, rien n'est moins sûr, il y a trop d'intérêts en jeu.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 06 avril 2020 à 17:21
Non seulement ils nous prennent pour des imbéciles, mais en plus ils nous le disent :
https://youtu.be/c48ecV4TkCM
Rédigé par : Giuseppe | 06 avril 2020 à 10:27
La reine d'Angleterre, seul chef d'État au monde à pouvoir faire une adresse télévisée à son peuple, au sujet de l'épidémie, en disant : "Cela me rappelle mon premier discours à la radio, en 1940, dans ce même château"...
Et voici à nouveau son père, le roi George VI, annonçant l'entrée en guerre de son pays en 1939. Histoire que Philippe Bilger puisse passer commande, à Sud Radio, de micros un peu corrects (en espérant que mon lien fonctionne cette fois-ci).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 avril 2020 à 09:03
On doit être le seul pays à parler de déconfinement, toujours ce chant du coq, regardons par-dessus notre épaule, les chiffres chez nous augmentent, nos voisins gèrent le quotidien, le reste est balivernes.
L'histoire du nuage qui ne passe pas les frontières c'est bon... La vérité du jour est autre :
https://i.goopics.net/P0K40.png
Madrid c'est juste à côté, la porte au fond du couloir, restez confiné a dit la lucide Catarina.
Rédigé par : Giuseppe | 05 avril 2020 à 21:22
@ Pierre Blanchard
Merci.
Rédigé par : Lodi | 05 avril 2020 à 21:19
J'ai écouté une des plus belles interviews d'un professeur de médecine italien, Catarina de son prénom, lucide, de Lombardie, au feu et au fer, "elle avait la rage... et restez confinés... des mois... on verra".
Respecter le confinement, le reste est blabla... Une belle humilité de guerrière, ces Ritals ont aussi beaucoup à apprendre au coq français.
Rédigé par : Giuseppe | 05 avril 2020 à 21:09
@ Pierre Blanchard | 05 avril 2020 à 17:36
Merci. Je vais essayer de comprendre !
Rédigé par : Lucile | 05 avril 2020 à 19:22
@ Lucile | 05 avril 2020 à 10:41
A ma connaissance seuls Gmail et Outlook offrent cette possibilité qui doit être programmée par avance pour les étourdis qu'il peut nous arriver d'être !
Deux liens explicatifs, le premier adapté au lectorat de ce blog dans sa grande partie "Notre Temps"
;-)
https://www.notretemps.com/high-tech/internet/mail-parti-trop-vite-il-est-possible-annuler,i92705
Le second sur Orange
https://pro.orange.fr/actualites/annuler-un-mail-envoye-par-erreur-CNT000000JCJ1D.html
Attention ces options ne sont pas fiables à 100 %, prendre connaissance des deux liens.
Rédigé par : Pierre Blanchard | 05 avril 2020 à 17:36
@ Lodi
Je crois avoir lu qu'il y a moyen de rattraper un mail après un clic désastreux si le correspondant ne l'a pas encore lu, mais je ne sais pas comment. Ou peut-être peut-on verrouiller son ouverture après-coup, je ne sais pas.
Rédigé par : Lucile | 05 avril 2020 à 10:41
Philippe en DJ pour thé dansant du troisième âge, LOL ! Bientôt en rappeur, le Maître Gims des EHPAD, confiné en deambulateur avec son masque filtre à café, RE LOL
Rédigé par : sylvain | 05 avril 2020 à 10:00
Dans son bureau de confiné, notre blogueur préféré bénéficie (comme il se doit) d'un confort technique impeccable : planté droit devant lui, un micro style général de Gaulle 1940 (quoique remis aux normes du jour) ; à sa gauche, la boîte magique parachutée par Sud Radio, qui sans nul doute le relie aux studios avec une qualité professionnelle.
En comparaison, un autre confiné célèbre, le prince Charles, qui se remet du coronavirus dans son manoir de Birkhall, en Écosse, est moins gâté. Certes, c'est à partir d'un intérieur coquet, voire cosy, qu'il a inauguré, par visoconférence, un hôpital de 4 000 lits construit en 9 jours, à Londres. Mais l'intendance a un goût de bricolé : son écran est surélevé grâce à deux livres empilés sur une boîte en carton.
Un petit air de Blitz.
Ce soir, la reine d'Angleterre s'adressera aux Britanniques. Son téléphone est moyen, mais Philippe Bilger pourrait peut-être demander à Sud Radio de lui fournir des micros semblables à ceux du roi George VI, annonçant l'entrée en guerre du pays en 1939 : ils ont une classe folle.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 avril 2020 à 09:40
@ Wil | 05 avril 2020 à 00:44
Oui mais vous dites qu'à cause de l'alcool, vos capacités déclinent... Peut-être que vous devriez moins boire. Non, il vous fait atténuer vos peines et c'est un moyen de peut-être éviter la maison de retraite.
Alors il vous faudrait prévoir d'écrire votre adresse avec un plan peut-être Google, probablement simplifié, à garder dans votre poche pour le retour. Si vous avez une personne de confiance, lui donner une clé au cas où même ainsi vous ne parveniez pas à rentrer chez vous.
Se repérer n'est pas toujours facile. Je connais des gens n'ayant pas bu avant de conduire ayant parfois oublié où ils s'étaient garés.
Étrange, vu leur activité, supposant pas mal de déplacements, je n'aurais jamais cru les voir dans cet embarras.
A plus forte raison, vous devriez appliquer ce que je vous ai suggéré, un jour... Bien sûr, vous savez écluser. Mais si vous déclinez, il faut en prévoir les conséquences.
Je trinque à ce que soit vous puissiez y échapper soit vous compensiez votre état par des dispositions adaptées.
Rédigé par : Lodi | 05 avril 2020 à 08:46
@ Lodi
"Ah, la peur de se tromper d'adresse, qui ne l'a pas ?"
Je peux dire que dans ma vie j'ai été vraiment torché grave mais jamais je ne me suis trompé d'adresse en rentrant chez moi.
Le pire qui m'est arrivé est de ne pas pouvoir mettre la clé pendant je ne sais combien de temps la nuit dans le trou de la serrure du code en bas de la porte où je vivais à Paname, à tel point que j'ai posé le CD que j'avais à la main et quand j'ai enfin réussi à trouver le trou et ouvrir la porte j'avais depuis longtemps oublié le CD par terre et je m'en suis souvenu le lendemain.
Rédigé par : Wil | 05 avril 2020 à 00:44
Quand on lit le titre on se dit que Monsieur Bilger va parler de l'émission de radio d'une façon ou d'autre, il l'a déjà fait de manière plus ou moins intéressante et il faut bien qu'il s'occupe le brave homme pendant son confinement (ben alors Madame B., il faut l'occuper votre homme ! Faites-lui faire du sudoku, je sais pas moi ! ;-)), mais finalement, il fait comme moi en évidemment beaucoup moins vulgaire mais outrageusement plus verbeux, il parle de lui.
Il a raison d'un côté, c'est généralement le sujet que n'importe qui connaît le mieux, par contre l'ennui est que ça lasse assez vite l'auditeur ou le lecteur.
Je lis M.B. depuis des années et j'ai l'impression que c'est de pire en pire dans le verbeux, plus ça va et plus la forme prend le pas sur le fond.
Monsieur Bilger est un peu l'inverse de moi toutes proportions gardées... ou pas, je sais pas.
Moi, plus ça va et plus il ne reste que le fond (du fond, oui aussi ou surtout) qui se soucie de moins en moins de la forme parce que le fond sera toujours plus important que la forme de toutes façons et surtout parce que mes capacités intellectuelles diminuent avec l'alcool et donc la formulation devient de plus en plus compliquée et lui, plus ça va plus j'ai l'impression qu'il parle dans le vide.
Pour les crétins qui se scandaliseraient une fois de plus que j'attaque M.B. de cette manière, tels des bourgeois surannés du XVIIe le mouchoir au nez, je ne dis pas que tout ce que dit M.B. est vide, je dis que c'est de plus en plus souvent le cas et que ça l'est franchement pour ce billet.
La preuve avec la conclusion: "Quand on pourra revenir à l'air libre, si Sud Radio continue à me faire confiance, je n'aurai pas la nostalgie de cette période d'enfermement." Sans blague ! C'est sûr qu'être enfermé est l'aspiration de tous les êtres humains !... Vous en avez d'autres comme ça
"Mais elle n'aura pas été un enfer, seulement une inoubliable expérience."
Ça c'est du pur Bilger "SUPERCENTRIIIISTE" comme Chirac était "Supermenteur" chez les guignols.
C'est du style "Bon, c'était pas génial mais c'était pas si mal que ça non plus"... Pfff... avec des gens comme ça, le jour où une vraie cata arrive on est sûr d'être sauvé. Bruce Willis, Arny, Stallone et compagnie tenez-vous bien à votre calbut les centristes vont sauver le monde ! Wooah ! HAHAHA !
"il serait aberrant d'oublier, de négliger, dans la vraie vie, toutes les leçons."
C'est sûr, comme disait ma grand-mère...
https://www.youtube.com/watch?v=3aLWa_sZhto
Rédigé par : Wil | 05 avril 2020 à 00:08
@ Lucile | 04 avril 2020 à 16:02
Ah, la peur de se tromper d'adresse, qui ne l'a pas ?
Rédigé par : Lodi | 04 avril 2020 à 22:34
@ Robert Marchenoir | 04 avril 2020 à 20:40
Concernant Hanouna c’était juste un petit clin d’œil. En fait la personnalité de cet animateur n’a rien de comparable avec celle de Philippe Bilger. Même si ce dernier nous avoue dans le présent billet se laisser aller « au glissement dans des territoires grivois et très légers ».
Je ne connais pas vraiment Cyril Hanouna, si ce n’est par quelques frasques de son émission qui ont été rapportées sur Twitter.
Par contre j’ai longtemps regardé ONPC à une certaine époque. Je trouve que l’émission était intéressante à l’époque de Zemmour-Naulleau. Une fois ces deux-là partis, la qualité de leurs remplaçant(e)s n’a cessé de se dégrader pour toucher le fond avec Aymeric Caron ou encore Christine Angot.
La qualité de Laurent Ruquier est son remarquable sens de la répartie, un bon humour aussi, même s’il est le premier à rire de ses plaisanteries.
Concernant Jacques Chancel, il m’est arrivé de voir assez régulièrement son émission à une certaine époque. Je n’ai pas franchement remarqué ses « tics et facilités qui sollicitaient la raillerie ». Mais c’était il y a plus de trente ans. C’est déjà loin.
Après les Vraies Voix, je verrais bien une émission du genre les Beaux Esprits animée par Philippe Bilger. De la classe, de la culture, de l’humour et pourquoi pas un petit espace au graveleux, histoire de ne pas paraître trop sérieux.
Rédigé par : Achille | 04 avril 2020 à 22:16
@ Achille | 04 avril 2020 à 09:25
"Vous auriez été un excellent animateur de talk-show. Un Cyril Hanouna ou un Laurent Ruquier mais en moins exubérant, tout en finesse. Quelque part c’est dommage que vous n‘ayez pas choisi cette voie car il y a un espace à occuper dans ce registre depuis la disparition de Jacques Chancel."
Tiens, Jacques Chancel : c'est bien vu, comme analogie. Un Jacques Chancel moins caricaturable, car ce dernier avait des tics et des facilités qui sollicitaient la raillerie. Un autre monde, en tous cas.
Mais Hanouna ou Ruquier ? Vous n'êtes pas sérieux, là. Ce sont des styles et des personnalités complètement différents...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 avril 2020 à 20:40
@ Serge HIREL
"Fort heureusement, nous vaincrons le Covid-19 et les Vraies Voix retrouveront leur vrai « visage ». Ceux qui resteraient nostalgiques de cette parenthèse pourront se satisfaire en écoutant les plateaux moroses et sans relief - mais cependant parfois passionnants - de France Culture..."
Je n'associerais pas France Culture au virus, pour ma part. Les débats sont passionnants et le ton reposant, je ne veux pas dire soporifiques, non, apaisés et donc apaisants.
Ce n'est donc pas morose et sans relief pour moi, mais profond, vif et calme comme un océan légèrement ridé de vague et agité d'écume.
Rédigé par : Lodi | 04 avril 2020 à 20:37
A en juger par l'illustration, Philippe Bilger manierait la souris de la main gauche...
Tout s'explique alors quand il confesse (humblement) avoir eu parfois des pensées légères et grivoises ! Notre lot à tous...
Ce qui me rappelle les confessions de mon enfance où des âmes pures et sans malice étaient mises à nu sans ménagement par un prêtre obsédé et inquisiteur.
C'est ici qu'on fesse ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 avril 2020 à 17:17
@ Philippe Bilger
"Je m'incrimine tout spécialement, moi qui m'abandonne trop volontiers, dans les temps ordinaires, au délice du contre-emploi et au glissement dans des territoires grivois et très légers, à mon grand dam".
Je n'avais pas remarqué, mais ça me soulage, parce que moi aussi.
Je vais vous faire un aveu: je reçois de temps en temps dans mon courrier mail des blagues tout ce qu'il y a de régressif, et je les fais consciencieusement suivre aux gens dont je sais que ça les amuse. Un de mes proches s'appelle Philippe. Dès que je tape le P au moment de mettre l'adresse, votre nom et votre adresse mail s'inscrivent automatiquement. Je les enlève soigneusement. J'ai une hantise, c'est de vous envoyer par mégarde une de ces blagues idiotes et comme vous dites "très légères", mais aussi parfois très lourdes. Je relis donc ma liste d'adresses de façon compulsive 3 ou 4 fois avant d'envoyer. Maintenant je sais que si un jour je me trompe, ce ne sera pas le drame que j'imaginais. Mais je ferai quand même le maximum pour éviter de me tromper.
Rédigé par : Lucile | 04 avril 2020 à 16:02
Quoi de plus logique que le président de l’Institut de la Parole se satisfasse du règne sans partage de celle-ci que lui offre cet exercice inédit d’organiser un débat en l’absence physique des interlocuteurs. Quoi de plus normal qu’un habitué des prétoires se félicite à la fois de la haute tenue des propos sans scories qu’oblige cette distanciation - on rigole rarement aux assises - et de prises de parole successives, sans interruption brutale.
Mais est-ce encore de la radio ? Est-ce vraiment un débat ? Est-ce encore le format qui fait l’originalité de cette émission, où l’on a su fêter joyeusement l’anniversaire de l’animateur et, en même temps, s’écharper sur la CSG ?...
L’auditeur se plaint souvent du brouhaha incompréhensible que provoquent plusieurs débatteurs s’exprimant ensemble, sans s’écouter. Le regrette-t-il vraiment ? Quitte-t-il l’écoute ? Ce combat de la parole n’est-il pas l’essence même de n’importe quel débat ?
Sur le plan intellectuel, notre hôte a raison, à condition que les débatteurs soient de qualité, cette formule « confinement » apporte plus de réflexion. Mais l’auditeur n’attend-il pas aussi le bon mot, la répartie fulgurante, bref, la vraie vie qu’apporte la spontanéité ? N’a-t-il pas envie de participer lui-même à cette discussion ? Il arrive même que, seul chez lui ou en voiture, il approuve ou contredise à haute voix... Cette dimension, l’écrit ne peut l’atteindre et les contributions aux pages « Opinions », certes enrichissantes, n’auront jamais cette saveur.
Enfin, la présence physique apporte à la parole son complément naturel : le geste. Même à la radio, on le sent présent : une main sur celle du voisin, une mimique, un clin d’œil, des sourcils qui se lèvent... Le regard, la posture apportent de l’humanité. Revenons un instant au prétoire : Eric Dupond-Moretti aurait-il la même puissance de persuasion s’il devait rester cloué sur le banc de la défense, sans un geste ?
Fort heureusement, nous vaincrons le Covid-19 et les Vraies Voix retrouveront leur vrai « visage ». Ceux qui resteraient nostalgiques de cette parenthèse pourront se satisfaire en écoutant les plateaux moroses et sans relief - mais cependant parfois passionnants - de France Culture...
Rédigé par : Serge HIREL | 04 avril 2020 à 15:34
La photographie d'illustration a un petit genre ici Londres, les Français parlent aux Français...
Rédigé par : Exilé | 04 avril 2020 à 14:53
Et pendant ce temps-là, des situations dramatiques se déroulent presque en silence.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/coronavirus/coronavirus-au-moins-29-morts-dans-un-seul-ehpad-%c3%a0-mougins-le-maire-en-col%c3%a8re/ar-BB128Vi0?li=AAaCKnE
Combien de personnes décédées de covid-19 dans les EHPAD à ce jour ?
Nos élites courent encore après les chiffres à l'époque justement de la technologie et plus particulièrement du numérique que d'autres pays savent eux utiliser pour le bien commun.
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@ Patrice Charoulet | 04 avril 2020 à 11:01
Je vais aller signer, ne serait-ce que pour eux.
Rédigé par : fugace | 04 avril 2020 à 14:06
Il est vrai que participer à une émission qui s'intitule "Les Vraies Voix" a une autre allure que de participer à celle des "Grandes Gueules", mais n'est-ce pas tout particulièrement présomptueux, en quoi sont-elles si VRAIES ?
Rédigé par : Pierre Blanchard | 04 avril 2020 à 13:50
"Les Vraies Voix : une bienheureuse ascèse ?"
Quel oeil guilleret, j'allais dire "coquin" !
Attention Madame Bilger, il peut se révéler des carrières de séducteur avec seulement des regards prometteurs si je puis me permettre !
Il me semble que vous êtes supérieur - à l'oral - en confesseur qu'en confessé cher P. Bilger !
La qualité de la question - primordiale certes - suffit-elle pour déterminer la qualité de la réponse ? Ou la qualité de la question est-elle trop subtile pour arracher un niveau de réponse à la hauteur ?
De 17h à 19h, mon créneau est déjà occupé, mais j'irai voir vos prestations en replay.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 04 avril 2020 à 13:02
Pour les campagnards, le confinement ressemble à un zoo voire une ménagerie. Cependant, passé le "salut les taulards", je pense aux familles contraintes de vivre dans un petit appartement avec vue sur la fenêtre d'en face, et bruits assortis.
Ça va finir par exploser, et la question se pose de savoir combien ça va faire de morts.
Vite, que Raoult soit ministre de la Santé.
Mais qu'il se coupe les cheveux ; lorsqu'on a ses responsabilités, on se doit de ne pas avoir une tenue de charlot.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 avril 2020 à 12:46
En fait ce billet est une critique lucide de la version « physique » des Vraies Voix et des émissions du même tonneau.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 04 avril 2020 à 12:39
Bonjour Philippe,
Bonjour Philippe,
Je le double, j'ai dû faire un mauvais copié/collé ayant fait disparaître de ma précédente, et pitoyable, intervention cet indispensable manifestation de savoir-vivre.
Vous parlez d'or. Considérer, malgré les différences, qu'il y a peut-être, chez l'autre, de quoi s'enrichir devrait être trivial.
Un exemple. Politiquement, j'ai lu dans les multiples, et fines, interventions de vos blogueurs, que la politique consistait à choisir.
Je suppose que cette proposition prend en considération l'idée qu'un choix peut être fait de nuances.
Qu'entre la chia..e et la constipation il y a des intermédiaires dans la digestion. Qui dépendent de ce que l'on mange. De la variété de notre alimentation.
Ce qui nous sépare, parfois nous oppose, relève souvent d'un rien, une intuition, une inclinaison naturelle, liée à un fait, une rencontre.
Avec mes proches il arrive que nous discutions de nos "opinions" politiques, sociales, notre regard sur les Hommes. Avec certains nous avons les mêmes opinions, à peu de choses près. Ce qui nous y amène diffère. C'est intéressant. Certains s'ils votaient le feraient à droite. D'autres à gauche. C'est mon cas. Et pourtant, peu de choses, voire rien, nous séparent.
Insert. Pour être honnête, j'ai voté. Il y a longtemps.
A gauche au premier tour, socialiste au second. Ça c'est pour me faire traiter de c*n par les socialistes du blog 😊
Je plains un peu, pas de condescendance dans mes propos, celui qui est fait d'un bloc, pétri de certitudes, sûr de ses opinions. Orgueilleusement humain. Je me sens plus proche de ceux qui sont fragmentés, pétris d'incertitudes, contradictoires. Humblement humain.
Votre blog est un bon thermomètre.
L'écrit possède sa musicalité qui ne se livre pas au premier regard. On a le temps pourtant. Lire, relire, sentir son partenaire de tapis d'éveil. Votre blog. Le tapis d'éveil.
Il y a les forçats de la contradiction stérile, de la morgue assumée, du savoir incontestable, du rejet, de la prétention intellectuelle, de la réflexion hâtive au fondement forcément plus fondé que celui du voisin de post, des savants que l'on lit plus savants que les savants du voisin de post. On pourrait se croire dans "L'étoffe des héros", quand les officiels américains chargés de la conquête spatiale discutant de leurs savants, l'un d'entre eux souligne que les Russes ont capturé des scientifiques allemands et que l'un des participants lâche: "oui mais nos Allemands sont meilleurs que les leurs".
Et il y a aussi, au gré des humeurs, au-delà des différences, réussites sociales, cultures personnelles, trajectoires, affinités politiques, âge, parfois de l'harmonie qui se dégage des échanges. Non que tout le monde soit d'accord, qu'il n'y ait pas de dissonances, mais celles-ci semblent dans ces moments agréables, vécues comme un frottement que l'on va tenter de résoudre sur un bel accord.
De temps en temps c'est agréable.
Rédigé par : Jérôme | 04 avril 2020 à 12:10
N’en déplaise à ce cher Achille, le travail après la retraite évite de tomber en quenouille.
Je ne le dis pas pour ceux qui exercent des métiers physiquement pénibles et qui plus que tous autres doivent laisser reposer leurs corps meurtris.
Mais ceux qui n’ont eu que leurs méninges à utiliser ont, comme Philippe, souvent, l’ardent désir de continuer à produire pour leur bienfait et le bienfait de la communauté.
Le vieux schnock, toujours en usine, pour son grand bonheur.
Rédigé par : sbriglia | 04 avril 2020 à 11:58
"Au point que ma faculté d'écoute est parfois si ostensible que je voudrais lui assigner une finalité pédagogique. (PB)
Après un titre surprenant, la phrase ou la phase de confirmation.
Le Boss tend vers le Bouddhisme Zen.
Proverbe japonais :
"Les mots qu’on n’a pas dits sont les fleurs du silence"
Que l'on peut traduire également sous une forme plus précise, plus claire pour nous, par :
"Les non-dits assumés sont les fleurs splendides du langage."
C'est le vide qui est important. C'est lui qui donne au vase sa valeur.
Hum, un long chemin pour beaucoup d'entre nous avant que leurs commentaires ne deviennent des floralies ;-)
Et c'est sur cette pensée, florale ou pas, que j'en resterai là !
Rédigé par : Tipaza | 04 avril 2020 à 11:36
Vous semblez vivre, Philippe Bilger, un confinement heureux et c'est tant mieux.
Il est vrai que votre passion pour l'expression, qu'elle soit orale et écrite, n'est nullement entravée, bien au contraire, en cette période si particulière.
La technologie a même aboli les obstacles qui auraient pu affecter la pratique de cette activité.
Il en est en revanche certains qui ne peuvent malheureusement assouvir leurs propres passions aussi aisément, au simple motif que, pour ce faire, ils seraient alors dans l'obligation d'enfreindre les mesures de confinement en vigueur.
Et ce peut être d'autant plus un crève-coeur lorsque les conditions, météorologiques par exemple, se prêtent idéalement à la pratique de cette passion alors que celle-ci, par sa nature même, ne déroge absolument pas au principe de distanciation sociale.
Il convient alors que ceux-ci fassent contre mauvaise fortune bon cœur et que ce temps du confinement soit pour eux l'occasion d'explorer des univers nouveaux et qu'il leur permette de découvrir peut-être de nouvelles passions.
Rédigé par : Michel Deluré | 04 avril 2020 à 11:26
J'ai signé la pétition lancée le 3 avril par Philippe Douste-Blazy et divers membres de l'Académie de médecine, en faveur des médicaments prescrits par le Pr Raoult. Il y a déjà presque 50 000 personnes qui ont signé. Il y a urgence : les autorités doivent changer le décret scélérat.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 avril 2020 à 11:01
Votre joie de vivre fait plaisir à voir, Philippe Bilger. On sent bien que si vous n’aviez pas été magistrat vous auriez été un excellent animateur de talk-show.
Un Cyril Hanouna ou un Laurent Ruquier mais en moins exubérant, tout en finesse. Quelque part c’est dommage que vous n‘ayez pas choisi cette voie car il y a un espace à occuper dans ce registre depuis la disparition de Jacques Chancel.
Ceci étant, reste votre blog, magnifiquement tenu par Pascale. Elle y apporte sa petite touche personnelle. Sans elle je pense que cet espace de discussion ne serait pas tout à fait le même.
Je dois avouer que je n’écoute pas les Vraies Voix vu que je ne capte pas Sud Radio en Moselle. Je peux certes y accéder via mon ordi ou mon smartphone, mais je ne suis pas vraiment amateur de ce genre d’émission où les intervenants ont tendance à se laisser porter par des déclarations excessives, même si vous y apportez une touche d’intelligence.
Bon confinement Philippe Bilger. Je constate que vous le supportez très bien.
P.-S.: attention, Anasse Kazib, le très médiatique syndicaliste de SUD-Rail, s’est fait virer de l’émission Les Grandes Gueules de RMC. Il est bien capable de proposer ses services pour intervenir dans les Vraies Voix. J’espère que Didier Maïsto n’aura pas l’idée saugrenue de le prendre dans son émission. Pas sûr qu’il permette de faire monter le taux d’audience. Je crains même le contraire ! :)
Rédigé par : Achille | 04 avril 2020 à 09:25
"Sans tomber dans un sadisme qui me ferait oublier que beaucoup sont obligés de l'assumer "à la dure" quand, grâce à la technique impeccable de Sud Radio, je peux l'appréhender telle une aubaine." (PB)
C'est sans mauvaise intention.
Mais cela peut taper sur le système de certains, comme un écrivain disant que grâce à son incarcération ou sa maladie il peut enfin se lancer dans son grand oeuvre au lieu de se disperser.
Prisonniers et alités pourraient ne pas apprécier... C'est aussi un peu comme si on se félicitait, en plein enterrement, d'avoir l'opportunité de rencontrer son coup de foudre, qui peut vraiment avoir lieu n'importe où, je le rappelle à toutes fins utiles.
Je crois que la plupart des chanceux diront après-coup l'opportunité saisie car le temps aura fait son oeuvre, sans compter que l'information sera noyée dans un autre contexte. Et je pense que la plupart rappelleront que le mal est quand même le mal et que le bien sortant du mal est tout de même, non la règle, mais l'exception.
"J'ai toujours été écartelé, presque voluptueusement, entre le "maître" que j'ai pu être, autorité comprise, et la personnalité disciplinée qui s'enorgueillit de son obéissance." (PB)
Volupté : quand on aime se situer dans des rôles de domination et de soumission, cela se conçoit.
Pourquoi ? Car on pense que la société doit fonctionner ainsi ? Parce qu'on a deux rôles en plus de la possibilité d'être libre, ou entièrement libre, si on considère qu'on l'est déjà comme "maître" et "s’enorgueillit de son obéissance" ?
Ou tout cela à la fois.
J'ai du mal à appréhender comment la soif de liberté de notre hôte se concilie avec une vision hiérarchique des relations humaines.
D'accord, il y a le patron de la radio qui laisse libre... Alors le chef sert-il à avaliser, légitimer une liberté qui ne pourrait s'autoriser d'elle-même ?
Alors n'a-t-on le droit d'être libre que si on fait la part du feu, donne des gages à l'obéissance en quelque rôle social, ce qui m'y fait penser étant évidemment que l'avocat général doit aller dans le sens de la hiérarchie par la plume si sa plaidoirie orale est libre ?
A mon avis, tous ces points méritent d'être éclaircis, dans un ou plusieurs billets peut-être.
Sans quoi il y aurait sadisme, pour le coup.
Rédigé par : Lodi | 04 avril 2020 à 08:44