De l'influence des séries sur un esprit confiné.
Je viens de regarder "Mrs America", série en quatre épisodes consacrés à l'histoire du féminisme américain militant, notamment avec le rôle capital de Betty Friedan l'auteur de "La Femme mystifiée" en 1963, ouvrage qui a connu un immense succès (Canal Plus séries).
Face à ces féministes déterminées et combatives, motivées par l'égalité des droits et le droit à l'avortement, une conservatrice engagée et intelligente, remarquablement jouée par une Cate Blanchett qui n'est pas pour rien dans le fait que sa cause n'est jamais ridicule.
Pourquoi n'ai-je pas éprouvé le sentiment qui surgit trop souvent quand on écoute ou qu'on lit les propos d'aujourd'hui ? Ils me donnent l'impression paradoxale que plus le pouvoir des femmes légitimement s'accroît, plus l'hostilité à l'égard des hommes s'exacerbe. Comme si l'affrontement entre les sexes était le désir suprême, que l'un qui avait prévalu devait s'effacer face à l'autre et faire sans cesse amende honorable ; et cela pour une domination pourtant très largement battue en brèche...
Comment comprendre que, dans l'état de notre société, certaines femmes mobilisées et vindicatives, à la pointe d'un combat qu'elles souhaiteraient incessant, dénoncent non pas ce qui reste répréhensible dans les rapports entre les deux sexes, ce qui fait encore apparaître des disparités de traitement, professionnelles et/ou familiales, mais l'homme lui-même et le simple fait qu'il prétende encore - d'ailleurs, si peu - s'affirmer ?
Au regard de la cause féminine dans ce qu'elle a de consensuel et qui suscite une adhésion que droite et gauche de bonne foi ont mis ou mettront en oeuvre, qui peut encore soutenir, malgré les pesanteurs et les retards, que la société ne s'est pas engagée sur un bon chemin, paraissant échapper aussi bien à l'immobilisme qu'à la déstabilisation provoquée par un mouvement permanent ?
Il me semble même, pour être honnête, qu'on n'a pas hésité à user de la loi à seule fin de quadriller et de caporaliser des comportements, dans la rue ou ailleurs, qui n'auraient pas eu besoin d'autre chose que de la liberté et de la responsabilité humaines pour être vaincus. Certes des scandales avaient eu lieu qui avaient mis en évidence des abus de pouvoir et des transgressions délictuelles et/ou criminelles mais ils ne contraignaient pas à projeter, sur toutes les attitudes de séduction, une suspicion généralisée. Un féminisme vindicatif interdisait qu'entre la carte du tendre et la lourdeur de la drague, il puisse encore y avoir de l'innocence.
L'évolution de notre quotidienneté, quand on s'attache à la substance même du fil de nos échanges et de nos relations aussi bien publiques que privées, manifeste d'ailleurs qu'à l'exception de quelques obtus ou de certains provocateurs adorant choquer la bienséance d'une forme d'unanimisme, la cause est entendue et l'arrière-garde constituée par une opposition caricaturalement virile.
Si l'on peut aussi créditer le féminisme de cette réussite perverse, j'ai l'impression que dans beaucoup de circonstances de la vie, notamment médiatiques, l'intolérance, le dogmatisme, le verbe haut, l'affectation d'une supériorité et l'absence d'écoute - dispositions que j'ai toujours honnies chez certains hommes - sont venus dégrader des esprits féminins comme si pour compenser un prétendu déficit de pouvoir il était essentiel d'emprunter à l'autre sexe ce qu'il avait de pire ; cette sorte de virilité créant ainsi une étrange parité entre des êtres que la nature pourtant distingue, n'en déplaise à ceux qui rêveraient de l'effacer au profit d'un monde tristement univoque.
Au-delà de ce qui intrinsèquement et politiquement favorise le mouvement des femmes, qu'il soit à bas bruit ou tonitruant - trop peu de Sylviane Agacinski et trop, à mon sens, de Caroline De Haas ! -, il y a un élément essentiel qui rend encore plus injuste et absurde l'hostilité, presque la haine à l'encontre de "l'essence masculine" alors que, bons élèves pour ne pas nous faire taper sur l'esprit, nous n'osons plus évoquer ou célébrer la moindre "essence féminine".
Il est trop oublié parce qu'il est déprimant et dépréciatif pour nous, les hommes. Je le perçois depuis longtemps et encore plus dans cette effervescence sociologique et médiatique où paradoxalement, fantasmant sur notre rôle et continuant à le magnifier fût-ce en l'accablant, des femmes négligent cette donnée capitale que l'homme est surestimé, tout empêtré qu'il est au sein d'une modernité qu'il maîtrise de moins en moins.
Le constat est implacable, à examiner ses fiascos dans ce qu'il estimait lui revenir de droit et à comparer ses prestations avec celles de la femme quand le hasard ou une parité intelligente placent cette dernière en situation.
Le sexe si peu faible pourfend un pouvoir que l'homme n'a plus et pour peu qu'il s'avise, même modestement, de s'en souvenir, il serait recadré par tous les "corrects" d'une société voués à le faire disparaître dans la grisaille indistincte et si convenable de l'homogène. Je ne sais si nous avons changé d'époque en passant de l'avenir que nous aurions été pour la femme au futur que la femme aurait été pour nous - d'Aragon à Jean Ferrat. Mais l'homme ne serait-il pas insensiblement devenu le passé de la femme ?
J'exagère ? Oui.
"La femme mystifiée" de Betty Friedan date de 1963.
Avec sa violence et son talent, en 2020, les yeux ouverts et la lucidité en éveil, elle écrirait peut-être : "L'homme surestimé".
M. Bilger, vous nous la baillez belle avec vos phrases alambiquées pour regretter le bon vieux temps où les femmes faisaient la cuisine et n'exerçaient aucune responsabilité publique ou économique.
Il faut s'y faire, la femme est devenue en droit l'égale de l'homme (et ce n'est pas si ancien), et dans les faits elle est en train de le devenir, c'est comme ça et c'est normal. Les femmes sont plus diplômées que les hommes, ce n'est pas parce qu'elle prendront 18 mois de congés maternité dans leur vie qu'elle doivent renoncer à une vie professionnelle en plus de la maternité.
C'est sûr qu'objectivement pour nous les hommes c'est moins bien à première vue, mais je suppose que l'Afrique du Sud était mieux pour les Blancs avant la fin de l'apartheid, par exemple. Qui oserait sérieusement aujourd'hui regretter le temps de l'apartheid ?
À seconde vue j'aurais tendance à préférer la compagnie d'une femme intelligente et indépendante à celle d'une soumise aux vieux schémas patriarcaux que vous semblez regretter. À chacun ses goûts !
Rédigé par : Tomas | 30 avril 2020 à 13:54
Mauriac, parlant des femmes, tenait entre autres ce propos : « De toutes façons, elles sont malheureuses. C'est leur vocation ».
Propos effroyable s'il en est, renvoyant à une conception dévalorisante de la condition féminine qu'il est difficile d'accepter, de partager.
Homme et femme, parties indissociables d'un même ensemble, ne serait-ce que pour assurer la survie même de l'espèce humaine, chacune de ces parties ne peut de ce fait prétendre avoir quelque ascendant sur l'autre. Que serait devenu l'homme sans la femme et inversement la femme sans l'homme ? Partant du principe que l'un n'est rien sans l'autre, chacun est donc indispensable à l'autre, d'où il résulte qu'il ne peut et doit exister entre les deux qu'une équivalence de valeur, de droits.
Au fil du temps, nous avons assisté à l'évolution de la femme vers plus de liberté, plus d'égalité, plus de vérité. Cela ne doit pas être de nature à nous troubler, bien au contraire. Et n'est-il pas finalement plus intéressant, plus enrichissant pour nous les hommes d'avoir à séduire ces femmes nouvelles, à partager leur vie ?
Rédigé par : Michel Deluré | 28 avril 2020 à 16:16
@ Robert Marchenoir
Il n'y a pas eu que les suffragettes pour empoisonner la vie des hommes.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, celles que les Allemands surnommèrent les Nachthexen, « sorcières de la nuit », ont été particulièrement performantes !
https://fr.wikipedia.org/wiki/588_NBAP
Rédigé par : Tipaza | 28 avril 2020 à 14:53
Jacques Brel à nouveau, je ne peux pas m'en empêcher.
La chanson de Jacky
"Être une heure, une heure seulement
Être une heure, une heure quelquefois
Être une heure, rien qu'une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois…"
https://www.google.com/search?q=la+chanson+de+jacky&oq=la+chanson+de+jacky&aqs=chrome..69i57j46j0l6.4200j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Mais j'aurais pu aussi poster "Mathilde". Tout est sublime chez Brel !
On vous aime, Messieurs, ne vous inquiétez pas....
Nous ne sommes pas toutes des féministes hargneuses !
Rédigé par : Isabelle | 28 avril 2020 à 14:37
"De quoi faire bondir @GW Goldnadel : Cohn-Bendit veut régulariser les sans-papiers comme on a régularisé les étrangers qui ont participé à la Libération de 45. De l'adolescence attardée pédophile à la sénilité précoce xénophile..."
https://twitter.com/linfolibre
La vidéo intégrale de Gilles-William Goldnadel ⤵
https://goldnadel.tv/…/journal-de-guerre-sans-virulence-jou…"
Il ne précise pas quelles tranches d'âge, mais ça doit se situer entre le pré-ado, l'ado, l'ado à date limite de consommation, le post-ado pas trop adulte : l'enfulte ; pas de blème, son catalogue "les 3 cuisses" doit être bien fourni.
Rédigé par : sylvain | 28 avril 2020 à 14:08
@ Tipaza | 28 avril 2020 à 11:46
Vous êtes un bon bretteur et dans l'art de l'esquive vous excellez !
Il s'agissait de « L'homme surestimé. », qui a conduit certains commentateurs, les plus médiocres, à dégoiser sur « La femme servante » ou la servante maîtresse, comme vous voudrez...
https://www.youtube.com/watch?v=zjEg3J98Dao
Tipaza, vous lisez l'arabe, et dans vos lectures des Mille et une nuits, il vous manquait des voyelles !
Je ne sais lire qu'un alphabet, celui que j'utilise ici.
Mais vous, vous êtes extra-ordinaire, ou arabe ! Vifs compliments !
Rédigé par : duvent | 28 avril 2020 à 13:35
Respect à tous ces commentateurs qui ont lu Les Mille Nuits et une nuit dans le texte... la traduction est déjà une interprétation en soi...
Alors du calme, les sachants de la gondole...
Rédigé par : Chemins de traverse | 28 avril 2020 à 12:30
@ duvent | 28 avril 2020 à 10:57
"...c'est pourquoi à un voyage autour de votre chambre, je vous invite"
Il se fait que les voyages, j'en ai pratiqué et pas seulement autour de ma chambre.
Autour de ma chambre j'ai lu les Mille et une nuits en V.O., mais pas complètement, quelques longs et beaux chapitres.
Pour le Chinois, n'ayant peur de rien j'ai essayé, mais non seulement l'écriture non alphabétique est difficile, mais la prononciation du même idéogramme change le sens du mot à l'oral. Plus que le nombre de voyelles, c'est le nombre de sons émis qui est impressionnant.
C'est pourquoi les Chinois souvent pour se comprendre, car le chinois de Canton n'est pas celui de Pékin, écrivent les mots. Je me souviens d'un voyage où deux Chinois se parlaient et de temps en temps écrivaient sur la vitre embuée du bus un idéogramme pour préciser leur pensée.
Quant à moi, j'ai abandonné le jour où en cours le prof ayant demandé de dire qu'il pleuvait, j'ai répondu fièrement, car je connaissais ou pensais connaître la réponse en idéogrammes.
Et le prof, pourtant discret comme un Chinois peut l'être, a éclaté de rire. J'avais dit "il tombe des poissons".
Rédigé par : Tipaza | 28 avril 2020 à 11:46
Non, non, non, Tipaza, les textes selon votre interprétation, complice des pires dérives qui nient le fondement commun de l'humanité, les mille et une nuits, fumer la moquette, Tintin et Rivarol pendant qu'on y est à répliquer les codes les plus éculés, à force de tendre la même joue, vous devenez un djihadiste comme tout le monde, piégé par votre violence, la vôtre.
Rédigé par : Aliocha | 28 avril 2020 à 11:20
@ Tipaza | 28 avril 2020 à 09:32
Dites donc, Tipaza, quel plaisir trouvez-vous à mâchouiller toujours et encore vos idées creuses ?
Dites-nous aussi par quel prodige vous arrivez à vider de son sens une œuvre subtile ?
Et je vous dirai en échange, que pendant que le monde va cul par-dessus tête, ce problème de voyelles m'interpelle...
J'ai ouï dire que la langue chinoise dispose de 36 voyelles, c'est énorme, non ? C'est trop, de mon point de vue...
Il paraît que le Chinois prononce des sons la bouche fermée, qu'est-ce à dire ?
La bouche fermée, je ne produis aucun son, je n'entends rien la bouche fermée, j'en déduis qu'il faudra dès après le déconfinement rendre visite à un ORL de grande renommée !
Mais oui, mais oui, si le monde se résume à soi, ce monde est pauvre, malingre, débile et sent le confiné, c'est pourquoi à un voyage autour de votre chambre, je vous invite, et c'est ainsi que la lumière sera ! Alexandre Vialatte le dit autrement...
Rédigé par : duvent | 28 avril 2020 à 10:57
Selon l'OMS, la grippe fait de 300 000 à 650 000 morts dans le monde selon les années.
Au fait, qui parmi vous va voir son médecin pour la grippe ces temps-ci ? Levez le doigt !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 avril 2020 à 10:57
Chaque jour apporte sa peine. Mais il n'y a pas que le conarovirus et ses supporters qui nous escagassent, voici pour passer le temps un reportage intéressant sur ce que nous allons continuer à subir :
https://www.tvlibertes.com/tv-libertes-au-coeur-des-balkans-linvasion-migratoire-tranquille-de-leurope-rediffusion
A propos, avez-vous encore peur qu'une guerre nucléaire éclate ? non ! Alors préparez-vous à la guerre bactériologique sang pour sang gagnante et que la pandémie actuelle nous permette de comprendre ce qui nous arrivera si nous nous évertuons à ne plus être réalistes.
Dépêchez-vous de lire car le nouveau billet arrive pour enterrer les précédents.
Rédigé par : Y.S. | 28 avril 2020 à 10:33
Je ne savais pas que bicot c'était une race, je viens de l'apprendre par notre islamogauchiste antiraciste sinistre de l'Intérieur.
Je croyais que notre antiracisterie gauchiste avait supprimé le mot race du vocabulaire, que les races n'existaient pas, donc qu'il n'y avait plus de racisme, donc que les antiracistes risquaient de retourner au chômage sans ces subventions généreuses en espèces sonnantes et trébuchantes largement distribuées par la race honnie.
Donc j'en déduis soit que bicot est une race qui n'existe pas en temps que race, soit que le bicot existe mais que sa race est interdite.
Que vont devenir nos rappeurs racailles s'ils n'ont plus le droit de "niqu*r nos races" ?
Si j'ai bien comprendu, quand je dis par exemple que les Auvergnats sont des bougnats, je tombe sur le coup de la loi antiraciste qui n'a plus lieu d'être puisque bougnat n'est pas une race, mais Castaner peut m'inculper pour "racismequinapaslieudetredansnotrerépublique".
Si y en a qui peuvent m'explicationner sur ce sujet primordial, je leur en serai plein de gré ; Sopo, Schiappa et toutes les assoçs islamosses gauchosses antiraçosses confinées sont aux abonnés absents.
Hanouna peut-être, notre philosoeuf national.
Rédigé par : sylvain | 28 avril 2020 à 10:03
@ Aliocha | 28 avril 2020 à 05:59
"Quel Islam, Tipaza, si ce n'est celui que vous aimez détester"
Celui que j'ai lu dans le texte, celui que j'ai vu et que je vois, celui que j'ai entendu et que j'entends !
Réveillez-vous, et arrêtez de fumer la moquette.
Même les contes des Mille et une nuits sont moins naïfs que vous.
Quand on s'extasie sur les Mille et une nuits, on oublie qu'il s'agit d'une opération de survie de la part de Shérazade.
La poésie de Shérazade a pour seule finalité de sauver sa tête, qui était promise comme celles des autres courtisanes à être coupée.
C'est dire si avec votre vision bisounours vous êtes à côté de la plaque, je dirais même plus, à côté du tapis volant, d'où vous finirez par tomber.
Rédigé par : Tipaza | 28 avril 2020 à 09:32
Intéressez-vous aux suffragettes britanniques. Suffragettes, c'est un terme gentil, mignon, affectueux (bien qu'à l'époque, il fut inventé par un journaliste dans un sens méprisant). Il est très éloigné de la nature de ces dames.
Dans un billet où il explique sa méfiance à l'égard des militants politiques révolutionnaires, Alexander Boot rappelle :
"Prenez le mouvement Me Too, et le féminisme moderne en général. Leurs racines remontent aux suffragettes du début du XXe siècle, qui, comme leur nom l'indique, ont lutté pour les droits des femmes, en particulier le droit de vote."
"Je n'ai pas beaucoup d'estime pour cette cause, mais ce n'est pas le sujet. Cependant, la personnalité des actrices principales de ce mouvement aide à expliquer [mon aversion envers les révolutionnaires]."
"Mary Richardson (décédée en 1961), Mary Allen (en 1964) et Norah Elam (en 1961) étaient toutes trois des proches collaboratrices d'Emmeline Pankhurst. Elles ont participé, à ce titre, aux activités militantes du mouvement fondé par cette dernière. En compagnie de leurs sœurs privées du droit de vote, elles ont passé leur temps à briser des vitres, lancer des bombes et attaquer des policiers."
Car les suffragettes étaient d'authentiques terroristes. L'une de leurs spécialités était le sectionnement des câbles téléphoniques et télégraphiques. Une autre était l'incendie volontaire. L'institutrice Mary Leigh, autre figure du mouvement, a jeté une hache en direction du premier ministre de l'époque. Elle a aussi répandu de l'essence sur la moquette d'un théâtre bondé, avant d'y faire exploser une bombe. Raison pour laquelle ces dames ont passé beaucoup de temps à l'ombre.
"Pendant que Pankhurst était en prison, Richardson a vandalisé la Vénus à son miroir, le tableau de Velasquez accroché à la National Gallery."
" 'J'ai tenté de détruire la représentation de la plus belle femme du monde dans la mythologie antique', a-t-elle dit pour expliquer son geste, 'en signe de protestation contre l'action du gouvernement, qui détruit Madame Pankhurst, la plus belle personnalité de l'histoire contemporaine.' Les avis divergeaient alors, et divergent toujours, sur cette dernière appréciation."
"Mary Allen s'est aussi lancée dans le bris de vitres, avant d'être incarcérée pour cela et de se mettre en grève de la faim. Certaines de ces fenêtres appartenaient au Trésor, ce qui a dû réjouir plus d'un gentleman."
"Norah Elam, qui était un pilier de la Women's Social and Political Union [nom officiel du mouvement des suffragettes], a fait de la prison à trois reprises pour ses attaques terroristes inspirées par son dévouement au suffrage universel. A l'instar des deux autres, elle a anticipé sur l'obsession actuelle pour les régimes en entamant des grèves de la faim. Contrairement aux jeûneuses actuelles, elle a été parfois nourrie de force."
"Mais (et cela étaye ma thèse) ces trois dames ne se sont pas tranquillement retirées à la campagne, une fois que les femmes ont obtenu le droit de vote tant désiré. Elles ont mis leur conscience révoltée au service de la British Union of Fascists d'Oswald Mosley, où elles ont occupé des postes de premier plan."
"Elles admiraient Hitler, et Mary Ellen a même eu la chance de discuter féminisme avec le Führer en personne. Comme l'intérêt d'Hitler pour le sexe féminin était de nature plutôt agricole, du genre de celui que les éleveurs de bovins entretiennent pour leurs vaches de race, l'enthousiasme d'Allen était assez difficile à comprendre."
"Il ne l'est plus, dès lors qu'on se rappelle que, indépendamment de leurs objectifs déclarés, les révolutionnaires sont des énergumènes à la recherche de la première source d'énergie diabolique venue, même la plus maléfique. Hier le féminisme, aujourd'hui le fascisme, les droits des animaux demain -- cela n'a pas beaucoup d'importance."
"Ainsi, une fois la cause fasciste vaincue, les trois dames en question (en fait, le terme de dame est assez discutable concernant Allen : elle portait en permanence un uniforme masculin, et se faisait appeler Robert) devinrent des militants des droits des animaux et des activistes hostiles à la vivisection. Si elles étaient en vie aujourd'hui, nul doute qu'elles applaudiraient la sentence draconienne infligée à Harvey Weinstein par une parodie de justice."
"Ayant atteint un âge où je peux me permettre de jouer au vieux sage, voici mon conseil : quel que soit votre intérêt pour une cause, méfiez-vous de ses militants les plus fervents."
Il faut rapprocher ce commentaire de l'obsession française à se dire "militant". Votre mutuelle se prétend "militante", ce qui est déjà suffisamment étrange, mais n'importe quel fabricant d'élastiques assure "militer", aujourd'hui -- en général pour un truc totalement étranger à sa raison sociale, comme l'inutile opposition à un douteux réchauffement climatique très improbablement dû à l'industrie humaine.
On remarquera, par ailleurs, que l'intégralité des réflexions ci-dessus s'appliquent aux Gilets jaunes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 avril 2020 à 09:16
"Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi, y a l´amour et y a moi
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Laisse enfin éclater sa joie"
La Valse à mille temps - Jacques Brel
https://www.youtube.com/watch?v=ovPwUihaVdE
Rédigé par : Isabelle | 28 avril 2020 à 08:41
@ Wil
C'est bien pour cela qu'en lisant le récit de vos journées par d'autres commentaires de billets, il est possible de penser "l'homme surestimé".
Ah ! l'humour me direz-vous !
Rédigé par : Chemins de traverse | 28 avril 2020 à 07:53
Quel Islam, Tipaza, si ce n'est celui que vous aimez détester :
"Le thème principal de cette somme poétique est l'Amour, à la fois quête éperdue de l'Amant divin et approche de l'être aimé - en l'occurrence la jeune Iranienne Nizhâm (Harmonie). Celle-ci, par sa pureté et sa très grande beauté, symbolise la sagesse divine et incarne l'Amour essentiel qui meut tout l'univers."
https://www.babelio.com/livres/IbnArabi-LInterprete-des-desirs--Turjuman-al-Ashwaq/137633
Heureusement que duvent passe encore en coup de vent, vous comprendriez, lisant son lien, Tipaza, qu'il serait temps de vous rendre compte avant la fin que l'avenir n'est ni à Dieu ni à Allah, mais à vous.
Bien à vous :
...
Elle montra les perles de son sourire
Et un furtif éclair jaillit
Sans que je connusse, parmi les deux,
Celui qui fendit les nuits profondes.
Voici qu'elle ajouta: Ne lui suffit-il pas
Que je sois en son cœur,
Qu'il me contemple à chaque instant ?
Oui, ne lui suffit-il pas ?
Rédigé par : Aliocha | 28 avril 2020 à 05:59
La femme est l'être le plus sublime que l'Univers ait créé (certains diront Dieu, ça les regarde). Et l'Univers est tellement bien fait qu'il l'a dotée d'un cerveau n'ayant aucun rapport avec ce sublime.
On imagine l'ennui mortel de la perfection.
Rédigé par : Wil | 27 avril 2020 à 23:49
Le féminisme c’est encore Eric Zemmour qui en parle le mieux.
L'homme surestimé c'est lui ! :)
Rédigé par : Achille | 27 avril 2020 à 23:10
@ Xavier Nebout (ou l'homme à remonter le temps) 27 avril 17:28
"Il est vraiment,
Il est vraiment,
Il est vraiment phénoménal
La lalala lala la la lalala lala la
Il mériterait
Il mériterait
Il mériterait d´être dans le journal
La lalala lala la la lalala lala la"
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 avril 2020 à 23:08
@ sbriglia | 27 avril 2020 à 19:35
Vous prêchez une convaincue, mélomane et musicienne (amateur) de surcroît.
C'est plutôt à Claude Luçon qu'il fallait dire cela.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 avril 2020 à 23:00
L'homme surestimé dans le titre, dans l'argumentation, dans la poursuite intellectuelle d'une idée, me semble à moi, fils d'un divorce, un homme méprisé, calomnié et réduit à subvenir aux besoins de la gent féminine.
Je parle en général de ce que je ressens en Europe. Je ne connais pas l'Amérique et je n'ai pas envie d'y aller. Par contre, je connais l'Asie et la condition féminine est différente.
En Europe, de plus en plus de femmes font l'impasse sur la vie de famille et tentent de rattraper le temps perdu à 37 ans. Il leur faut un bébé vite avant qu'il ne soit trop tard. Mais il est déjà tard, bien trop tard parce que le temps perdu ne se rattrape jamais.
Rédigé par : Vamonos | 27 avril 2020 à 20:01
Mary, écoutez le concerto pour piano de Clara Schumann et vous aurez une idée du talent musical des femmes
Rédigé par : sbriglia | 27 avril 2020 à 19:35
Un mystère que certains hommes, Lucile, sont prêts à accompagner, reconnaissant que les femmes savent dans une certaine mesure mieux gouverner :
https://www.letemps.ch/opinions/leaders-montrent-voie-lutte-contre-covid19-souvent-femmes-y-debat
Rédigé par : Aliocha | 27 avril 2020 à 19:26
Cela relève du micro-local, mais est néanmoins exemplaire de ce féminisme « schiappesque » qui exècre l’autre sexe (je ne comprends le mot « genre » que comme une règle de grammaire concernant les noms...). L’an dernier, dans la petite sous-préfecture auprès de laquelle je demeure, Madame le Maire (« le » : je respecte les recommandations de l’Académie française, qui est l’institution de l’Etat protégeant notre langue) avait une nouvelle voie à dénommer (« à baptiser » ferait trop catho pour la dame...). « Rue Marie-Curie », décrète-t-elle.
Personne ne trouve à y redire... sauf un grincheux, plutôt cultivé, mais pas du tout macho, qui plaide pour que Pierre, son mari, tout aussi scientifique de renom qu’elle, soit associé à cet hommage. Que nenni ! Madame le Maire monte sur ses grands chevaux - « le verbe haut », dirait plus poliment notre hôte... - et balance tout de go que son intention est d’honorer la femme... et elle seule. A quelques mois des municipales, le féminisme est aussi un argument électoral.
L’affaire s’envenime... et le maire dégaine son principal argument... imparable : dans « sa » ville, la parité n’est pas respectée en matière de noms de rues...
Elle a été réélue... et il faut s’attendre à un bouleversement en matière d’adresses postales... Quant à Pierre Curie, après une mini-campagne de presse, il a rejoint son épouse sur la plaque... Mais Madame le Maire n’a jamais accepté de la dévoiler...
Le féminisme « schiappesque » est au féminisme ce qu’était « Hara-Kiri » à la presse : bête et méchant...
Rédigé par : Serge HIREL | 27 avril 2020 à 18:02
"Il avait sa bonne femme avec lui, une grande blonde avec des yeux qu'avaient l'air de rêver, pis un sourire d'enfant... Une salope quoi. Moi, je repère ça tout de suite parce que les femmes, c'est mon truc..." (Cent mille dollars au soleil)
Les dialogues d'Audiard sont le reflet de l'âme de la France, et si les enfants les apprenaient par coeur au lieu qu'on les emme*de avec des prétentieux, les femmes serviraient toujours les hommes avec le respect et la réserve qui siéent à leur condition.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 avril 2020 à 17:28
Tout à fait d'accord avec le billet.
Mais est-ce si grave ? à l'adolescence, grisé par la montée de sève et le début de leur liberté, les ados se révoltent contre leurs parents avant de les retrouver plus tard lorsqu'ils ont atteint l’équilibre. Du moins pour une grande majorité.
Depuis un siècle, les femmes occidentales ont marché de plus en plus nombreuses vers l'égalité, forçant les obstacles et démontrant leurs mérites. Quand on joue des coudes, on bouscule ! Il ne faut pas s'en étonner mais sans doute est-ce temporaire. L'équilibre social n'est pas facile à trouver, il viendra nécessairement.
L'exemple des pays les plus avancés tend à prouver que l'adaptation des esprits vient tout naturellement. C'est comme la lutte contre le virus ; il y faut un certain seuil d'imprégnation.
Cette certitude n'empêche pas de déplorer les excès. Éliminons les scories: la ligne générale est bonne.
Rédigé par : Solon | 27 avril 2020 à 17:24
Le féminisme est le dernier coup de pied de l'âne des philosophes déconstructeurs au "Lion superbe et généreux pour lequel une femme pouvait mourir de trop aimer" ! (*)
Cette volonté ridicule et pour tout dire indécente de se vouloir être l'égale, ou pire être reconnue institutionnellement comme telle, est la marque de la médiocrité.
Être l'égal, c'est se mesurer à l'autre plutôt qu'à soi-même, c'est perdre de son identité, et pour la femme c'est descendre du piédestal, sur lequel toutes les religions l'ont placée, d'Isis à la Vierge Marie en passant par Athéna et la généreuse Cybèle.
Il n'y a que l'Islam qui ne reconnaisse pas une place de choix à la femme symbolique.
Médiocrité, par volonté égalitaire ou superlative, et agressivité sociale, ce pourrait être le profil psychologique du voyou.
Au fait quel est le féminin de voyou, est-ce voyelle ?
Je dis ça parce qu'en arabe, on n'écrit pas les voyelles, elles sont ignorées sauf risque assez rare de confusion.
Et les pauvres voyelles féministes risquent bien de subir le sort de leurs consoeurs épistolaires, le jour où cette civilisation tant honnie d'elles cèdera la place à la nouvelle civilisation et sa religion.
Elles auront peut-être, pour une minorité, une place au harem, et pour les autres elles seront reléguées au niveau de fantôme d'un opéra sans musique.
En attendant j'invite ces courageuses féministes, qui ont déjà vaincu le mâle blanc, à se mesurer aux mâles de la diversité en se baladant en minijupe ou jean serré et moulant dans les riantes banlieues des territoires perdus de la République.
Elles auront un avant-goût d'un certain avenir possible ou probable.
Mais l'avenir est à Dieu ou à Allah, nous le saurons dans une ou deux décennies environ.
(*) C'est pas de moi, vous pensez bien. C'est du phallocrate en chef, j'ai nommé Victor Hugo, dans Hernani (III, 4).
Rédigé par : Tipaza | 27 avril 2020 à 15:17
Moine vêtu de bure
A l’abri des blés mûrs
Attira la beauté…
Quelle calamité !
Ce ne fut que virtuel !
De son courroux la belle
Poursuivit de plus belle
L’impudent défroqué !
Ainsi jappe le roquet…
Moralité, en mai
L'homme surestimé
Dans le virtuel, hélas
Conserve encore sa place.
Rédigé par : sbriglia | 27 avril 2020 à 15:17
Il n'est pas inintéressant de lire le livre de L'ami et de l'aimé...
https://www.persee.fr/doc/mefr_0223-4874_1920_num_38_1_7155
Rédigé par : duvent | 27 avril 2020 à 15:02
Où l'on s'aperçoit que certaines mentalités peinent à évoluer sur la question des femmes dans la musique, les sciences, la littérature... domaines longtemps réservés aux hommes et où les femmes n'avaient pas accès du fait d'une formation scolaire de second niveau, l'accès à l'université et aux grandes écoles scientifiques et autres leur étant interdit, la femme étant jugée trop sotte pour apprendre le latin entre autres et devant se contenter en guise d'enseignement de cours de ménage, couture, puériculture, cuisine, broderie et musique, ou harpe pour celles appartenant à la bourgeoisie...
Et semblent ignorer comme Claude Luçon par exemple qu'une femme compositeur ou chef d'orchestre était inconcevable voire impossible à l'époque des Bach, Mozart*, Mendelssohn Bartholdy cités par lui.
Et même fort récemment certains orchestres composés en majorité d'hommes refusaient encore d'être dirigés par des femmes.
Sans parler des rôles de contraltos longtemps tenus par des hommes dans les partitions de chant sacré.
*On sait ce qu'il advint de Maria Anna Mozart sœur de Wolfgang, musicienne d'immense talent mais interdite de composition comme il était d'usage à l'époque où une femme se devait de rester "à sa place" pour pouvoir se marier.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 avril 2020 à 13:57
Encore ce débat ! Trop bien servi par notre hôte, nous ne pouvons que le trahir par des considérations partielles et partiales. Après avoir admis que la parité est une tendance louable mais ridicule dès qu'elle devient une obligation, nous sommes bien obligés de reconnaître que lorsque l'Etat impose une mode dans les mœurs, son projet se dégrade pour tourner au petit point de travers, relevé comme un crime... d'Etat. C'est le propre de toute législation qui se fait dans l'émotion.
Se fondre dans une grisaille homogène, c'est déjà bien parti pour l'avenir: comment faire autrement quand la planète devient une garderie surpeuplée ?
Ayant l'avantage d'avoir vécu dans les pays de l'Est, non pas baladé en touriste mais vécu, je voyais avec plaisir les femmes égoutiers en Pologne, gros sacs de chiffons, ahaner, crochets en main pour soulever les dalles métalliques ou se détruire la peau des mains dans les préparations au ciment, etc. Non que j'eusse détesté les femmes, mais je voyais, quoique jeune, où se situait la faille dans un régime socialiste totalitaire.
En revanche, on voit dans les autobus, de jeunes femmes ou moins jeunes, conduire avec maestria et plus personne n'y fait attention, moi, oui, rejoignant ainsi Claude Luçon.
En revanche, dans les rapports entre les sexes, comme le pensait Marc-Aurèle, ce n'est qu'une histoire de frottement de boyaux et il n'y a rien de plus symptomatique que la carte du Tendre qui est la naissance d'un libertinisme dévoyé face à celui qui prospérait facétieusement, toutes voiles dehors pour fuir le christianisme formel. Ce XVIIe, si complexe, présente toutes les facettes des relations entre les sexes.
Sans doute, l'engendrement domine l'ensemble, dont beaucoup de femmes s'abstraient ou limitent l'importance: en Allemagne, la querelle de la stérilisation semble bien engagée, et le transhumanisme pointe son nez. Monde en pleine opposition avec la politique des Etats qui veulent du monde, de la main-d'œuvre pour croître, croître toujours, remettant à très loin la solution de l'indéfini. Dans ce combat, ces femmes sont les ennemies apparentes de l'humanité, qui nient leur rôle mammifère. Elles désirent du frottement ce qui suppose, selon Maurois "une position ridicule et un plaisir fugitif". Sans doute pour exercer une supériorité de commandement qu'elles répètent du passé.
Elles souhaitent l'image sans la pornographie, encore que les ventes récentes d'une certaine entreprise laissent transparaître des préoccupations autres que culturelles, si on peut dire. Le respect mais aussi la courtoisie, la place assise et les courbettes de maître d'hôtel, l'évacuation en premier du navire en perdition. Trêve ! Ce n'est qu'une caricature, mais laisse la possibilité face à tant de contradictions banalement passagères, de se proclamer indifférent, une forme de Boubouroche indolent et, au fond, vaguement dédaigneux.
Rédigé par : genau | 27 avril 2020 à 12:44
Je verrais bien pour illustrer ce billet la photo illustrant "Un pourvoir dépassé ou pour demain". On y voit qui dirige la France. No comment en ce qui concerne la parité, il faut dire que là c'est du sérieux, il s'agit d'une "guerre".
Imaginons un instant 5 femmes à la place des messieurs, je sais c'est de l'ordre du fantasme, mais on peut bien faire semblant de croire que ce soit plausible. On garde la même légende : "un pouvoir dépassé". On imagine les commentaires. Ces dames seraient dépassées, ouaf ouaf... mais pourquoi sont-elles dépassées, ces petites dames, hein ? Pourquoi n'ont-elles rien vu venir ? Pourquoi ne pensent-elles à rien ? Pourquoi disent-elles n'importe quoi ? Ah la parlotte, ça elles s'y connaissent. Pour se montrer à la télé matin midi et soir et faire des discours, elles sont très fortes. Pourquoi ces femmes disent-elles une chose et son contraire sans même avoir l'air de s'en apercevoir ? Pourquoi dilapident-elles l'argent des contribuables ? Pourquoi nous mettent-elles la police à chaque coin de rue pour nous surveiller ? Et c'est quoi cette c@8?#*erie de papier à se signer à soi-même, où ont-elles été chercher ça, on se croirait à la maternelle... Et pourquoi mentent-elles ? Oui on sait, les femmes sont menteuses. Pas la peine non plus de se demander pourquoi elles prennent les citoyens pour des enfants.
Tant pis si Madame Merkel n'a pas l'air si dépassée que cela. Il y a un mystère là-dessous. Ce ne doit pas être une vraie femme.
Rédigé par : Lucile | 27 avril 2020 à 12:17
"Bientôt, se retirant dans un hideux royaume,
La Femme aura Gomorrhe et l'Homme aura Sodome,
Et, se jetant, de loin, un regard irrité,
Les deux sexes mourront chacun de son côté."
La colère de Samson - Alfred de Vigny
https://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/alfred_de_vigny/la_colere_de_samson
Rédigé par : Racine15 | 27 avril 2020 à 11:45
"Un féminisme vindicatif interdisait qu'entre la carte du tendre et la lourdeur de la drague, il puisse encore y avoir de l'innocence."
Merci pour cette jolie phrase, Monsieur P. Bilger
La guerre de tous contre tous. Les femmes contre les hommes. Dommage alors qu'il s'agit d'être tout contre... Nettement plus hédoniste, jouissif et jubilatoire... Mais apparemment, c'est passé de mode !
La guerre de tous contre tous. Cette idiote qui compte les noirs lors de la cérémonie des César.
La guerre des religions, les cathos plus ou moins fachos contre les islamistes purs et durs avec leurs femmes voilées de pied en cap, des espèces d'épouvantails tue-l'amour alors que nous devrions tous étudier Darwin dans les écoles !
La liste de "tous contre tous" est tellement longue qu'elle finit par épuiser.
Nous oublions tous de profiter de la vie, de louer la jeunesse et l'envie de faire des galipettes... Au lieu de cela, avec ce virus chinois, nous ne parlons plus que de vieillesse et de mort, d'EHPAD (quel horizon réjouissant !).
Vous n'en avez pas ras le bol, vous, d'entendre parler chaque jour des EHPAD...
Même pas le droit d'aller chez le fleuriste, le 1er mai, pour offrir du muguet à l'élue de son cœur !
Quelle époque formidable !
Rédigé par : Isabelle | 27 avril 2020 à 11:18
Que de conférences, de dissertations interminables sur ce sujet qui est pourtant très simple et court à commenter.
Faites comme moi, les explications les plus courtes sont les plus claires, nettes et précises :
"Les mecs c'est fait pour n..."
"Les meufs c'est fait pour être n..."
Vous faut un dessin ??
Rien de nouveau depuis le big bang, sauf que s'y rajoutent de nouveaux slogans depuis l'invasion islamogauchiste :
"N... la France !"
"N... les keufs !"
"N... les blancs !"
Tous aussi respectables pour des gauchistes aux QI
de vigile de boîte de nuit : "t'as NIKE pas, tu rentres pas !"
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Nos meufs islamogauchistes font honneur à leur sexe :
Sophia Aram, "humoriste" extrême gauche, invite Dupont-Aignan et Le Pen à s'empoisonner.
Avia, Obono, Ndiaye, Taubira, Schiappa, Duflot, Belkacem... y a un beau cheptel là !
Vous imaginez si un pitre de droite invitait Sibeth et Obama à boire la ciguë ?
Silence radio sur Farce Sphincter.
Rédigé par : sylvain | 27 avril 2020 à 11:00
"Comment comprendre que, dans l'état de notre société, certaines femmes mobilisées et vindicatives, à la pointe d'un combat qu'elles souhaiteraient incessant, dénoncent non pas ce qui reste répréhensible dans les rapports entre les deux sexes, ce qui fait encore apparaître des disparités de traitement, professionnelles et/ou familiales, mais l'homme lui-même et le simple fait qu'il prétende encore - d'ailleurs, si peu - s'affirmer ?" (PB)
Quand un type écrit, avec pour seul élément de connaissance un pseudo, qu'il veut "la tringler derrière une meule de foin"... est-ce "si peu s'affirmer" ? Et que de surcroît sur le blog "le mieux tenu" il pourrait récidiver...
Et qu'il faut que ce soit quelqu'un d'un autre pays qui relève l'affront... excusez-moi Monsieur Philippe Bilger mais vous n'êtes pas une femme et vous ignorez jusqu’où cela peut l'atteindre...
Rédigé par : calamity jane | 27 avril 2020 à 10:02
L'observation de notre doyen démontre à quel point de machisme nous sommes encore, à confondre féminité et colonisé, où ne pas être macho reviendrait à être émasculé.
Il me semble au contraire que la tendance actuelle où les femmes prennent plus de place dans la société a pour résultat un adoucissement des rapports relationnels, la lutte des mâles alpha se voyant alors vue pour ce qu'elle est, cette glorification de la force et de la puissance qu'un exercice bienveillant du pouvoir suffit à ridiculiser, exercice qui n'est pas exclusivement féminin, certaines féministes nous démontrant qu'être femme n'exonère sûrement pas de ce ridicule.
Il me semble évident que c'est la force qui est surestimée plutôt que le mâle, car nous ne savons pas encore développer un lexique d'équilibre relationnel, et parlons toujours en terme de domination où femme et homme seraient ennemis, se différenciant entre celui qui pénètre et celle qui est pénétrée, celui qui investit et celle qui accueille, les méfaits de la force entraînant la virilité sur le chemin d'erreur des dominations, réduisant tout à un rapport de puissance qui alors entraîne le mouvement réciproque féministe qui singe ce pouvoir manifestement illusoire et trompeur, certaines allant jusqu'à imaginer pouvoir éliminer le mâle, se soumettant au mal, c'est-à-dire à la violence réciproque qui détruit toute différence, jusqu'à la féminité, jusqu'à la virilité, et offrant aux machines du commerce médical ce que nous sommes devenus incapables de formuler, qu'il serait enfin temps de reconnaître de quel ventre tous nous sortons, que la modernité n'occultera jamais la maternité, qu'homme et femme l'un sans l'autre ne sont que stérilité destructrice abandonnant l'éducation des enfants, qu'il serait temps, enfin, enfin, de faire de ce face-à-face autre chose qu'un combat de séducteurs qui cherchent l'un l'autre à se coloniser ou se décoloniser, qu'il serait enfin temps d'arriver à s'aimer.
Rédigé par : Aliocha | 27 avril 2020 à 09:40
"Un féminisme vindicatif interdisait qu'entre la carte du tendre et la lourdeur de la drague, il puisse encore y avoir de l'innocence."
Notre civilisation est vindicative : on est tous coupables de naissance avec le péché originel, pour commencer. Le reste ne me paraît qu'en décliner des variantes. Coupables pour l'argent, le sexe, le désir, coupable d'être conformiste ou différent ?
Il ne faut pas s'en faire : on est toujours coupable.
Pour les autres ou pour soi.
Bon, on peut voir les problèmes et essayer de trouver des solutions, mais c'est mal, il faut choisir sa meute pour culpabiliser une autre meute et ne pas l'être par les siens.
Je laisse ça à d'autres.
Rédigé par : Lodi | 27 avril 2020 à 09:15
Ah ! quel beau et intelligent texte !
Comme ça fait plaisir !
Rédigé par : jacques peres | 27 avril 2020 à 08:49
Il est un peu cavalier de se plaindre de l’absence de hussardes alors même que le dernier carré du jury Femina, fantassinnes sans cavaliers, décernent leur prix pour l’essentiel à des écrivains...
Rédigé par : sbriglia | 27 avril 2020 à 05:58
La femme est un male nécessaire, elle est la gardienne de la famille mais lorsqu'elle veut devenir l'égale de l'homme c'est la société qui s'écroule.
Rédigé par : Y.S. | 27 avril 2020 à 05:30
Le Hasard et la Nécessité
« Le constat est implacable, à examiner ses fiascos dans ce qu'il estimait lui revenir de droit et à comparer ses prestations avec celles de la femme quand le hasard ou une parité intelligente placent cette dernière en situation. » (PB)
Le hasard ne fait pas toujours bien les choses. Ainsi l’honorable et fameux jury du « Prix littéraire des Hussards » dont vous faites partie, cher Philippe, compte, sauf erreur de ma part, treize membres dont… une femme. On aura compris que la « parité intelligente » y est sans doute davantage un objectif qu’une nécessité.
Visiblement, il est des lieux où le féminisme n’a pas encore beaucoup frappé.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 26 avril 2020 à 23:39
La femme est un mystère pour l’homme, l’homme pour la femme.
Nos orgueilleux modernes croient que tout est explicable, qu’aucun mystère ne saurait résister à leur sagacité. Aussi leur faut-il s’inventer toutes sortes d’expédients pour contourner l’obstacle et se convaincre qu’il n’y a pas de mystère, qu’ils ont tout compris, de l’homme, de la femme, du sexe, pardon : du genre, des relations entre hommes et femmes...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 26 avril 2020 à 23:23
Convaincu que le XXIe serait celui des femmes, partout, pas seulement chez nous et aux USA ou UK, il convient peut-être d'élargir cette évolution au siècle de "la culpabilité généralisée de l'homme" !
Du SOS Racisme de Harlem Désir (mais qu'est-il devenu ??), de cette colonisation qu'aucun contemporain n'a connue, aux féministes de Betty Friedan, que la tradition italienne niait déjà quand les hommes disaient "il padrone di casa sono io, chi commanda e mia moglie", l'homme n'étant plus le poilu romantique qui partait se battre et mourir pour préserver sa famille et ses traditions ancestrales (les femmes et les descendants des colonisés savent aussi manier la kalachnikov), il ne reste plus qu'un seul ennemi : le mâle !
Qu'il soit prolo, bourgeois ou même curé il faut "démâliser" le monde.
L'homme n'est pas surestimé, il ne protège plus, même pas d'un virus venu de Chine, il semble être devenu superflu !
Patience ! Le temps des muscles et du génie masculin reviendra !
En tapant ceci sur mon ordinateur j'entends sur Radio Classique le concerto pour violon No.2 de Mendelssohn, quelle femme, quel colonisé a jamais produit ce genre de musique ?
Pourquoi les grands musiciens, dont les sons vous secouent les tripes, le cœur et le cerveau, sont-ils tous mâles ?
Qui aujourd'hui écrit de la musique comme le Mission de Ennio Morricone, le Palladio de Karl Jenkins ou le thème de la liste de Schindler de John Williams, qui ? Longtemps après l'Hymne à la Joie de Beethoven ou le Concerto pour clarinette de Mozart entre autres !
Pourquoi les grands scientifiques, largement ignorés ici, sont-ils tous mâles ?
Il ne faut pas tomber dans l'inverse "l'homme sous-estimé !"
Ne pas être macho, mais ne pas non plus être émasculé !
Il ne faut pas réduire le monde à la seule parole !
Sons et sciences en font aussi partie !
Rédigé par : Claude Luçon | 26 avril 2020 à 23:14