L'opinion publique n'est-elle pas encore assez défiante, hostile à l'égard de la classe politique, gauche et droite confondues ?
Le pouvoir et le Parlement ont-ils perdu la mémoire des lois d'amnistie dans les années 90 qui ont scandalisé les citoyens et amorcé un mouvement d'inéluctable désaffection envers ces ministres et ces élus qui ne songeaient qu'à se tirer d'affaire en privatisant d'une certaine manière la loi ?
Un amendement de la majorité sénatoriale, contre l'avis du Premier ministre, a pourtant décidé l'auto-amnistie des décideurs publics et privés qui auraient à agir durant la période de déconfinement. Maintenu, il aurait été une bombe.
L'Assemblée nationale, par un amendement conjoint de LREM et du MoDem - à dire vrai, Laurence Vichnievsky à la manoeuvre ne me rassure pas plus comme députée qu'hier comme magistrat - croit être finaude en proposant une disposition parfaitement inutile puisqu'elle invite les juges, le moment venu, à examiner la responsabilité juridique des employeurs, des élus locaux et des fonctionnaires "in concreto", au regard de l'ensemble des éléments qui ont inspiré la mesure contestée.
Ce qui constitue la démarche même de toute justice équilibrée. Autrement dit, on croit prudent de rappeler aux juges leurs devoirs et de les mettre en garde contre les aberrations qui pourraient naître de leur appréhension de la réalité en question. C'est l'application grotesque d'un principe de précaution dans un domaine qui ne tolère rien d'autre que la liberté et l'indépendance. Même une épée de Damoclès un peu molle est de trop !
Cet amendement, s'il est inutile, superfétatoire, n'est proposé donc, par atténuation tactique de celui du Sénat, qu'à cause de l'implacable mécanique, si les choses restaient en l'état, contraignant les décideurs publics et privés à plaider l'amateurisme et les fluctuations du pouvoir pour éviter d'être condamnés. L'aval invoquerait forcément la médiocrité de l'amont.
L'Assemblée nationale, au lieu de chercher à rapiécer maladroitement l'amendement sénatorial, ferait mieux de s'en tenir au statu quo de la loi Fauchon du 10 juillet 2000. Tout s'y trouve pour être demain équitable et juste.
Elle a permis "un équilibre entre la pénalisation excessive des faits non intentionnels et la déresponsabilisation de leurs auteurs". Quelle douceur supplémentaire à instiller en plus maintenant ? (Mediapart).
Le Premier ministre, dont le flair politique et parlementaire est indéniable, a mesuré ce que cette volonté de changer une bonne loi au regard des seules circonstances d'aujourd'hui aurait de dévastateur. Il a assez à faire avec ses propres obligations et responsabilités sans s'occuper déjà d'exonérer qui que ce soit pour le futur.
L'Assemblée nationale ne devrait pas tomber dans l'amnésie pour certaines amnisties. Ce qu'elle prévoit est un coup fourré à la normalité démocratique.
Attention, danger !
@ Aliocha
"Non, quand on est clair, on peut faire court."
Faux, on ne peut faire court quand on doit rectifier les déviances, on doit les démonter pour les démontrer. Avec tant de gens ça prend tant de temps ! Quel ennui...
Faux quand on ne fait l'impasse d'aucune réalité, et à partir de là, en tire les conclusions qui s'imposent.
Rédigé par : Lodi | 10 mai 2020 à 14:08
Non, quand on est clair, on peut faire court.
Je vous ai déjà tout dit sur le sujet, la référence biblique s'accomplit anthropologiquement par l'évangile, chacun se reconnaissant persécuteur.
Sans cette conversion, on est effectivement accoutumé à la vengeance, et ceux qui persécutent au nom de cette conversion sont des hypocrites, à l'image de ceux qui font du souci des victimes la légitimation de leur persécution réciproque.
Jamais vous ne légitimerez la vengeance, sauf à reproduire de l'Ancien Testament au nom du souci des victimes, soignant le sacrifice par le sacrifice, au nom de votre croyance en un dieu vengeur.
C'est exactement ce que le Christ est venu contredire, inspirant tout l'art occidental, jusqu'à Proust, nous n'avons du réel que la trace qu'il laisse en nous, et ne pouvons le penser qu'en relation. L'Ancien Testament prend alors tout son sens comme connaissance de notre fonctionnement relationnel, envisageant la justice comme autre qu'une vengeance, comme la lente élaboration de l'expression du vrai, pris comme description du réel, rendant son exercice incontestable, celui qui permet le consentement libre et démocratique.
Pour ma part, j'en resterai là: amen, alléluia.
Rédigé par : Aliocha | 10 mai 2020 à 07:58
@ Aliocha
On est obligé de faire long quand on parle de choses complexes emboîtées. La Bible dit ce qu'elle dit, par chance, avec Jésus, de tuer ceux qui sont un obstacle aux enfants.
Je ne dis pas qu'elle ne parle pas de pardon, je dis ce qu'en font les croyants. Capito ?
Mais rabaisser les gens, les condamner à mort quand ils ne nuisent pas aux autres, la Bible sait faire aussi :
2) Lévitique 20, 13 : « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. »
Je n'ai pas la patience de chercher d'autres citations sur divers sujets. Il faut certes contextualiser les textes, mais on ne saurait les oublier, et d'autant que leurs conséquences se font encore sentir.
Bref, chacun sa responsabilité : celle des croyants d'autrefois, écrivant la Bible, celle des croyants actuels, l'interprétant.
Mais dans tous les cas, je ne peux que constater que les croyants sont dangereux, voir l'exemple plus haut, assez suivi puisqu'on a toujours infériorisé les homosexuels... Mais après un peu plus de deux mille ans de christianisme et que par contre, protéger les enfants d'abus sexuels, c'est nouveau. Et désolé, les autorités ecclésiastiques n'en donnent pas l'exemple.
Je le dis parce qu'il existe encore quelque liberté d’expression et que c'est la VÉRITÉ.
Evidemment, si on veut, on dit la Bible sainte pour que l'autre réponde amen, et on peut parler d'un pardon qu'on promeut, dans les faits, désolé, comme un camouflage, fait à soi-même et aux autres.
Et ce que recouvre le camouflage ne sent vraiment pas bon.
Tous les textes et toutes les conduites humaines doivent être évalués selon ce qu'ils sont, savoir leur matérialité, ce qu'ils signifient, leurs causes, leurs conséquences, leur contexte et non ce qu'on rêve en eux pour se justifier.
Ce n'est pas parce que d'aucuns rêvent qu'un Dieu tout-puissant et bon existe - ce qui est contradictoire soit dit en passant - que cela soustrait la Bible à la critique.
Ce n'est pas parce que la Bible parle de pardon qu'on doit ignorer qu'elle dit autre chose et que c'est cela qui compte, puisque c'est cette autre chose qui a été suivie et que le pardon n'a en général servi qu'à masquer des intérêts SORDIDES.
Si par contre, on veut parler plus généralement du désir mimétique, il faut s'appuyer sur René Girard et d'autres textes, en présenter la théorie mais surtout ne pas masquer pour autant ce que j'ai dit. Entre autre que la Bible CRÉE des victimes, comme les homosexuels. Inciter à ne pas faire de victimes sans avouer les siennes et en protégeant des faiseurs de victimes comme Polanski au titre du pardon ?
Cette position est celle de l'illusion et d'une usurpation d'autorité, ni plus ni moins. Je la traite donc selon ses mérites.
Rédigé par : Lodi | 09 mai 2020 à 13:51
Ah la la, Lodi, la longueur des justifications n'en éclaire pas l'obscurantisme.
Le texte que vous citez se suffit à lui-même, et fait l'apologie du pardon, ne l'utilisez pas à des fins de justification de la vengeance, vous vous trompez:
https://saintebible.com/lsg/matthew/18.htm
Rédigé par : Aliocha | 09 mai 2020 à 07:09
@ Aliocha
Je vais toujours au bout de ce que je dis, désolé. Soit la Justice, soit la vengeance privée : le reste n'est que soumission.
De fait, c'est ce qu'on vend aux gens avec toutes sortes de ruses absolument répugnantes. Exemple : Polanski a payé. C'est une plaisanterie ? Il a fui : autant dire que tout évadé de prison a payé, mais curieusement, et alors qu'ils en ont fait un peu plus que Polanski, la police va les chercher. Donc voilà, l'occultation de ce qu'il en est.
Et puis ? Voyons, là, Mary Preud'homme ne me le sort pas, mais il y a le pardon... Drôle de truc : dans une société où on punit des gens pour autre chose que viol, meurtre et vol, comme le trafiquant de drogue voire le drogué, il faudrait ne pas punir des gens ayant nui aux autres.
Ce n'est donc pas que nous soyons bien gentils mais bien injustes. D'une part, on se mêle de ce qui ne nous regarde pas, d'autre part on se réserve de ne pas punir un violeur, on ne va pas assez loin.
En somme : on ne peut pas te sentir et on te met au trou, on t'apprécie et tu n'iras pas... cas des lois d'auto-amnisties très bien acceptées en France, cas du soutien de Polanski, cas de ceux qui disaient que même si DSK était coupable, on ne devait pas le frapper, lui l'homme providentiel. En fait, il y a tant de cas que j'en oublie, je signale le filon aux juristes et sociologues, on pourrait écrire des livres sur cette tare française.
En France, chaque camp vend la soumission à l'autre camp : accepte la corruption de nos politiciens.
Les chrétiens vendent le pardon des criminels, comme Polanski, tandis qu'ils ne cessent de rabaisser et si possible de criminaliser des groupes d'innocents comme les femmes, les homosexuels et les Juifs tant qu'ils sont assez puissants pour se le permettre. Ces gens, incapables de ne pas nuire à des innocents, sont, de fait, par la promotion du pardon, complices de coupables comme Polanski... Et ce alors que Jésus avait dit :
"Et quiconque est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu'on lui eut pendu au cou une meule d’âne et qu'il eut été noyé dans les profondeurs de la mer."
Ainsi donc, ils nuisent à des innocents sans protéger par le discours ceux qu'ils sont censés protéger, savoir les enfants, promouvant le pardon plutôt que le châtiment requis par leur fondateur.
Ils sont donc déviants, et complices des coupables, non seulement en en appelant au pardon, mais souvent en enterrant les faits de pédophilie des prêtres et bon pères de famille catholiques.
Désolé, moi je défends les victimes, pas les coupables. Si Jésus demandait aux individus de pardonner, il n'a pas dit d'aller contre César ni que César devait faire des exceptions, ni d'être tendre avec les abuseurs d'enfants, en fait condamné à MORT par ses propres mots.
Les chrétiens sont vraiment en dessous de tout. De tout ? Enfin non, il y a les musulmans dont les immigrés sont les seuls dont certains nous rendent le mal pour le bien et des écologistes sacrifiant les Hommes aux bêtes.
Mais bref, des gens promouvant des injustices ne sauraient en appeler au pardon. La justice est un dû, le pardon une grâce : vous avez laissé le monde dans la détresse dont il faut le sortir, le jour où il en sera extrait, si ce temps arrive jamais, alors on pourra pardonner aux coupables... De même que pardonner à des complices des tyrans n'a pas de sens si on n'a pas d'abord renversé le régime, si possible en tuant le tyran.
Sa vie est une insulte perpétuelle à ceux qui furent ses sujets de même qu'une menace de subversion et un exemple de je suis un despote sans risquer ma tête, allez, tentez votre chance, les vieux sont bien enfermés en maison de retraite dans des conditions guère pires que la fin de mes jours. Je sais que dans les faits, il peut arriver que le tyran marchande son impunité, mais dans ce cas, on n'a pas eu une vraie justice, et je prie des gens de ne pas confondre la force, permettant à la lie de la terre de ne pas y être engloutie, et le droit.
J'y tiens, étant pour la prévalence du droit.
Cependant, je ne suis pas moins pour la vérité et la liberté. Si on prétend que Polanski a payé, c'est une contre-vérité. Bon sang ! Si je donnais cent euros au Louvre pour emporter la Joconde, j'aurais bien donné de l'argent pour ce chef-d'oeuvre mais nul ne trouverait cela suffisant... Je devrais, tiens. Et je dirais : j'ai payé comme Polanski.
Je sens que j'irais au trou jusqu'à la fin des temps tandis que le criminel continuerait à parader partout avec les applaudissements de ceux jouissant de l'impunité par procuration. D'autres fois, ils jouent les pères Fouettard, au contraire, en voulant que des mineurs soient davantage punis. C'est selon que vous serez puissant ou misérable, je n'en démords pas, et ce n'est pas pécher que pécher en silence.
Le pardon n'est, appliqué à Polanski et à tant d'autres, qu'un outil justifiant de donner des privilèges aux puissants, à ses favoris, enfin, à parfumer l'urinoir, de même qu'on peut considérer l'urinoir comme une oeuvre d'art... C'est fou comme on veut justifier l'injustifiable en allant chercher les rares cas où du mal sort en bien, en prétendant le mal payé et d'autres déviances inacceptables. Il n'y a pas que les examinateurs du bac qui surnotent, assurément, mais les abus anciens ne sont plus considérés comme des abus. Le côté on ne peut dire les abus nombreux car bon sang je n'ai pas les moyens d'aller contre donc je ne vais pas les penser me font bien rire. On pourrait aussi bien dire que la Terre est plate tant qu'on n'a pas pris quelque vaisseau spatial pour la voir de haut.
Je dis qu'il y a soit la Justice soit la force et que vouloir faire passer pour Justice la force est le meilleur moyen de détruire la Justice, la démocratie et le reste.
Les terroristes veulent renverser l'Etat pour s'en emparer, ce qui n'est pas mon cas.. Mais beaucoup de gens se mettent hors de l'Etat sans aller jusque-là, soit dans leur moyen d'existence, travail au noir, vente de drogue, vol divers... Il n'est pas impossible que quelqu'un tue Polanski ou quelque autre abuseur triomphant des victimes. Je sais bien que les victimes sont en principe cassées, soumises et rampantes, ce qui est bien naturel après le choc, et donc bien incapables de se venger et que leurs défenseurs ne se bousculent pas. Mais enfin, à force de trop de gens doivent vivre invengées de viol, il se peut que les gens laissent l'Etat de côté de même qu'ils ont été sa variable d'ajustement. Il est dit qu'on ne vole pas les voleurs... Dirait-on qu'on trahit un Etat qui vous a trahi ? Je ne vois pas pourquoi. On pourrait dire que les victimes doivent prendre sur elles, mais je ne vois pas pourquoi on attendrait de gens que l'Etat a trahi plus de vertu que la moyenne de la population. Il y a une déplaisante manie de croire avoir le droit de réclamer des gens auxquels on est, en vérité, redevable... D'ici que les gens s’imaginent avoir un droit au pardon !
La vérité est qu'il est bon pour la société que la victime se soumette, car il y a moins de violence et de désordre que si elle se venge, mais comme on n'ose le dire, on prétend qu'il y a un paradis pour les moutons ou qu'il était bon pour leur caractère qu'elles souffrent, ou que, quel pauvret, le criminel a aussi souffert, ou je ne sais quel conte à dormir debout.
Enfin, quand je dis bon pour la société que la victime se soumette : oui et non : il y a moins de violence, mais aussi moins de liberté et d'égalité. Toute victime invengée est une réclame pour faire des victimes. Toutes les fois que Mary Preud'homme ose dire que je me dissimule sous un nouveau pseudo, on voit bien qu'on fait ce qu'on peut contre la liberté de dire le vrai. S'ils l'avaient pu, les supporters du violeur auraient fait passer une loi pour imposer le silence !
Polanski a payé ? Que chacun aille se servir au musée en laissant cent euros pour ce qu'il veut en disant avoir payé, et on verra... Et on verra qu'on pardonnera moins une plaisanterie qu'un crime.
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@ breizmabro 08 mai 2020 à 13:26
Bon humour... Mais DSK était peut-être innocent - sans humour. Je regrette l'interdiction des plages, surtout de Bretagne, qui me font rêver.
Rédigé par : Lodi | 08 mai 2020 à 15:29
@ Isabelle 10:41
Comme aurait pu dire Audiard, mais qu'a dit Manu : il y a deux catégories de gens : ceux que l'on croise et qui réussissent et les gens qui ne sont rien.
Là... tout de suite... j'ai comme un doute pour le classifier si je le croise :D
Adéo Isabelle.
Rédigé par : breizmabro | 08 mai 2020 à 13:41
@ Lodi | 08 mai 07:27
Polanski a payé plus cher que DSK car sa femme (assassinée) ne pouvait payer sa caution.
Rédigé par : breizmabro | 08 mai 2020 à 13:26
@ Mary Preud'homme 23:03
800 résidents habituels et 30 km de plages à Ouessant, même s'il y a quelques téméraires qui viennent en cette période à Ouessant, la distanciation doit être possible n'est-il pas ? ;)
"On" brûle des stocks de masques sous des prétextes... sans l'autorisation des professeurs télégéniques, mais "on" confine des plages pour ne pas propager le virus.
De Berck à Roscoff nous en rions encore.
Adéo Mary
Rédigé par : breizmabro | 08 mai 2020 à 13:20
@ sbriglia 07/05 17:13
« Leur responsabilité ne pourra pas être engagée sauf en cas de faute intentionnelle, de faute par imprudence ou négligence ou de violation délibérée de mesures prises sur le fondement de l'état d'urgence sanitaire ou prévues par la loi ou le règlement ».
On est en droit de se demander en quoi il était finalement nécessaire d'élaborer un texte spécifique pour énoncer de telles évidences et dont on perçoit mal ce qu'il change par rapport aux conditions normales dans lesquelles la responsabilité d'un maire peut être engagée ?
Mais on peut penser que l'élaboration de cet amendement aura sans doute satisfait l'ego de celle qui en est à l'origine.
Rédigé par : Michel Deluré | 08 mai 2020 à 11:28
"En ce qui concerne l'article de loi qui vise à exiger une obligation de moyens (et pas de résultat)
dans la lutte contre le Covid-19, elle doit concerner les maires, directeurs d'école et chefs d'entreprise, sinon pas de reprise.Mais pas le gvt qui ne peut s'auto-administier !" Christian Saint-Etienne
Entièrement d'accord avec C. Saint-Etienne, pas d'auto-amnistie pour ce gouvernement.
Par contre, les maires, les directeurs d'école et les chefs d'entreprise doivent être protégés car ils vont mouiller la chemise et prendre tous les risques pendant que ce gouvernement se contente de blablas d'une longueur épuisante et de tirer le parapluie.
De plus, c'est totalement absurde. Comment prouver que vous avez attrapé le Covid-19 à l'école de vos enfants, sur votre lieu de travail, dans les transports etc. Tout cela sans masques suffisants (c'est la course aux masques cette semaine, bien malin sera celui qui pourra en récupérer quelques unités seulement). Tout cela quasiment sans tests.
En Allemagne, ils disposent de tests depuis plusieurs mois alors qu'en France, on regarde des vidéos pour confectionner des masques avec des soutien-gorges et des élastiques de slips usagés... A peine une caricature !
"Pas responsable, pas coupable", c'est ça la nouvelle devise de la macronie.
Quel courage ! Courage, fuyons !
Nous ne sommes pas en France, nous sommes en Bulgarie des années 80. C'est le progressisme en Marche.
Rédigé par : Isabelle | 08 mai 2020 à 10:41
L'opinion publique n'est-elle pas encore assez défiante, hostile à l'égard de la classe politique, gauche et droite confondues ?
C'est en fait beaucoup plus grave que cela.
Un système, qu'il soit d'ordre thermique, nucléaire ou politique, risque d'être détruit voire d'exploser quand l'énergie qu'il produit ne peut être évacuée, suite à des obstructions, des encrassements ou des blocages.
Pour reprendre cette analogie, nous vivons sous un système politique qui accumule les blocages au fil des ans, sous des prétextes partiellement justifiés lors de leur mise en place mais qui finissent par perdre de leur sens au fil des ans.
Pensons par exemple au statut de la fonction publique revu en 1945, en parallèle avec les énormes privilèges syndicaux qui ont alors aussi été créés et qui bloquent régulièrement la machine par les entraves au travail et au dynamisme économique qui en découlent.
Est-ce seulement une question de « gauche et de droite » ? Non, car tout le monde sait que ce chancre est complètement irréformable en douceur en faisant appel à l’intelligence des divers acteurs.
Bien entendu, d'autres cas de blocages existent aussi, parfois même intégrés dans la Constitution, associés à des blocages d'ordre législatif ou judiciaire, ce qui finit par exemple par ne plus pouvoir mettre un frein à la délinquance et à la criminalité.
Et malheureusement, quand tout est bloqué pour diverses raisons et qu'il faut pourtant bien continuer de vivre, seule une violente explosion sociale telle qu'une crise grave peut en déclencher est capable de remettre les compteurs à zéro, pas toujours pour le meilleur.
Rédigé par : Exilé | 08 mai 2020 à 09:27
C'est avec ce genre de discours, Lodi, qu'on justifie le terrorisme, se condamnant soi-même au supplice éternel, la pointe haute de la cyclothymie éludant de quelle douleur narcissique elle provient, se condamnant fatalement à la répéter.
Vous évoquez Molière comme en son temps vous évoquiez Mychkine, n'en présentant que la lumière des succès mondains.
Allez donc au bout du propos qui en décrit la logique, et apercevez la crise d'épilepsie de la fin du roman, où le prince ne peut que contempler, désolé, le corps de l'aimée sacrifiée par son rival.
Vous pourrez toujours tenter de retrouver les privilèges perdus, vous ne résoudrez pas la concurrence de tous de Tocqueville, et la maîtrise illusoire des chiens de la vengeance se retournera contre vous pour mieux vous dévorer, vous laissant à nouveau humilié et offensé.
Tout est révélé, ami, et ce n'est pas parce que nous ne connaissons pas Dieu qu'il n'existe pas, je vous invite donc à nouveau à la démocratie où la conscience de l'humain d'être un humain dans toute sa limite permet d'éviter les accès dominants, ceux qui ne savent que répéter ce qu'on dénonce, ne sachant fatalement qu'entraîner à la plus noire dépression, la plus sordide soumission:
"Mais, dans cette retraite, j’aurais une douleur extrême qu’une personne que j’ai chérie tendrement devînt un exemple funeste de la justice du ciel ; et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête l’épouvantable coup qui vous menace. De grâce, don Juan, accordez-moi, pour dernière faveur, cette douce consolation ; ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes ; et si vous n’êtes point touché de votre intérêt, soyez-le au moins de mes prières, et m’épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels."
https://fr.wikisource.org/wiki/Don_Juan_ou_le_Festin_de_pierre/%C3%89dition_Louandre,_1910/Acte_IV
Rédigé par : Aliocha | 08 mai 2020 à 08:26
Avec Éric Ciotti, pas de danger. Il aboie beaucoup mais ses morsures ne sont pas dangereuses.
Pour démarrer la journée, joli recadrage d’ Eric Ciotti par Olivier Véran au sujet des masques détruits.
Il l’envoie gentiment s’occuper de son animal de compagnie : un lapin nain.
Décidément tout est petit chez Ciotti ! :)
Rédigé par : Achille | 08 mai 2020 à 07:44
Attention danger ?
La ministre des Transports, pour limiter la contamination dans les transports en commun, préconise et favorise le covoiturage (à partir de trois dans la voiture et cerise sur le gâteau, pas dans Paris intra muros !).
Ah bon, et après s'être échangé l'air confiné d'un véhicule et être arrivé porte des Andouilles, ils continuent à pied, les covoiturés ?
Décidément, dire (et faire) des c*nneries, c'est dans l'ADN de ce gouvernement !
Rédigé par : revnonausujai | 08 mai 2020 à 07:29
@ Mary Preud'homme
"Vous n'avez pas honte de mentir et tromper les lecteurs de ce blog de façon éhontée bien à l'abri derrière votre nouveau pseudo ? Faut-il vous rappeler que Polanski a reconnu ses fautes et payé sa dette de longue date, ce qu'avaient pointé certains d'entre nous quand vous vous acharniez à vouloir le comparer à un individu dénommé Weinstein qui, lui, non seulement n'avait pas le moindre remords de ses actes criminels, mais continuait en outre à les nier et poussait le cynisme jusqu'à en tirer profit dans des textes salaces et infamants pour ses victimes"
Vous n'avez pas honte de dire que Polanski a payé, abritée derrière votre statut de mère de commissaire ?
Où trouvez-vous que Polanski a payé ? Est-ce parce que la police américaine n'a rien à faire qu'elle veut mettre la main sur Polanski ? Il s'est échappé... Si vous trouvez que les gens s'échappant paient, je veux bien : alors ne cherchons pas les évadés. D'accord ? Ce serait logique.
Pour l'autre abuseur : eh oui, je compare deux abuseurs : étonnant non ? Je dis qu'il faut châtier DAVANTAGE celui qui se vante de son crime. Cela ne veut pas dire ne pas chercher celui qui se tait. Ou alors, ne châtions pas les prêtres et pères de famille pédophiles, pardon, abuseurs d'enfants car certains pédophiles ne passent pas à l'acte.
Je compare les abuseurs et les abuseurs, ceux qui fuient et ceux qui fuient, je compare ce qui est comparable, désolé. Le cas Polanski ne peut que donner des vocations : on voit que la loi est bien variable, selon qu'on est populaire ou pas. Quand on est populaire, les gens voient des mirages : par exemple que Polanski a payé. Moi je dis qu'il a fui, donc pas payé. Après, on s'acharne sur des petits voleurs voire des gens qui font du bruit dans la rue.
Donc "selon que vous serez puissant ou misérable" et "ce n'est pas pécher que pécher en secret" s'applique à son cas.
Et c'est encore une illustration du fait qu'en France on ne comprend pas l'égalité devant la loi.
Aussi, nous n'obtiendrons pas que nos gouvernants s'y plient : on a les gouvernants qu'on mérite.
Rédigé par : Lodi | 08 mai 2020 à 07:27
@ Lodi
"Enfin incroyable... La moitié du blog était pour Polanski car les Français n'aiment pas la liberté mais le privilège, pas la vertu mais la tartuferie"
Vous n'avez pas honte de mentir et tromper les lecteurs de ce blog de façon éhontée bien à l'abri derrière votre nouveau pseudo ?
Faut-il vous rappeler que Polanski a reconnu ses fautes et payé sa dette de longue date, ce qu'avaient pointé certains d'entre nous quand vous vous acharniez à vouloir le comparer à un individu dénommé Weinstein qui, lui, non seulement n'avait pas le moindre remords de ses actes criminels, mais continuait en outre à les nier et poussait le cynisme jusqu'à en tirer profit dans des textes salaces et infamants pour ses victimes.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 mai 2020 à 23:51
@ breizmabro | 07 mai 2020 à 21:07
Aux abris ou sur les plages ?
Bravo à Denis Palluel qui ne se laisse pas faire !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 mai 2020 à 23:03
"Un amendement de la majorité sénatoriale, contre l'avis du Premier ministre, a pourtant décidé l'auto-amnistie des décideurs publics et privés qui auraient à agir durant la période de déconfinement. Maintenu, il aurait été une bombe." (PB)
D'abord, chacun tend à s'amnistier, ensuite Macron a dit que des gens étaient des RIENS. Mettez-vous deux minutes dans les chaussures des courtisans de notre prince. C'est important... Vous voudriez, vous, vous plier aux juges, aux citoyens ? Le supérieur se plie-t-il à l'inférieur ?
Dans la vie, il faut se venger. Sinon c'est qu'on accepte d'être un inférieur. Il existe une vengeance publique, la Justice, quand c'est possible, autant en user... Il me semble que les finauds voulant se soustraire au droit mériteraient un retour de la force, de la violence. Tu fuis à la vengeance publique ? Tu appelles la vengeance privée.
Incroyable culture de l'impunité : nous pouvons supporter que nos dirigeants se mettent au-dessus des lois.
Enfin incroyable... La moitié du blog était pour Polanski car les Français n'aiment pas la liberté mais le privilège, pas la vertu mais la tartuferie. Et ce sont des auteurs français qui en parlent le mieux ! Tocqueville, Chateaubriand et Molière... Mais nous faisons illusion à l'étranger. Question : vaut-il mieux qu'on lise notre littérature ou qu'on rêvasse de nous de loin, bercé par des doux songes ?
Alors nos dirigeants ne risquent aucune rétorsion pour leur privilège d'extraterritorialité face à nos lois.
Nous n'aimons pas qu'on parle de RIENS, mais enfin, d'un autre côté, nous ne nous opposons pas au privilège : puisque nous en voulons quelque miettes. Eh oui ! On se moque des pays nordiques où les gens au pouvoir ne s’entourent pas de faste. Le résultant est là : si nous isolons et exaltons des gens, ils nous rabaissent et nous méprisent. Ils oublient de qui ils tiennent leur pouvoir d'en être isolés et tenus quitte de contrôle.
Rejetons toute envie de goûter au privilège des puissants, ne nous identifions pas à eux, rejetons le faste et la vanité, la fausse grandeur du pays et de ses représentants. A ce prix, nous pourrons maintenir l'égalité en droit et avoir plus de capacité à ne pas tomber à terme sous quelque dictature comme notre Histoire en est jalonnée.
Un gouvernant n'est ni un démon ni un sauveur, c'est un humain, point barre. Et en démocratie, un mandataire. Comme avec les chiens, n'oubliez pas que vous êtes le maître avec les hommes de pouvoir ou alors ils tendront à l'emporter sur vous.
Sachez, sentez et veuillez être le maître et vous le serez.
Rédigé par : Lodi | 07 mai 2020 à 22:36
"Attention, danger !"
Tous aux abris :D
Rédigé par : breizmabro | 07 mai 2020 à 21:07
"Attention, danger !
L'opinion publique n'est-elle pas encore assez défiante, hostile à l'égard de la classe politique, gauche et droite confondues ?" (PB)
La machine est en marche, on assiste à la même débandade politique qu'en 1940, rien n'était prêt, des élites pour un désastre annoncé, la sortie du confinement va être terrible, je ne pas croire un seul instant que l'oubli sera dans les mémoires, cette fois-ci je n'y crois pas.
Deux lignes Maginot c'est une de trop.
"Alors que l’épidémie progresse, se faisant pandémie, le pouvoir s’affole, s’agite comme un poulet sans tête. Sur quoi s’interroge l’exécutif aux premiers jours de mars ? Mais sur le maintien des municipales, bien sûr ! La veille du premier tour, le premier ministre joue les contorsionnistes, invitant les Français à rester chez eux, mais, en même temps, à aller voter. Chapeau l’artiste !
Pendant que nos voisins allemands se mettent en ordre de bataille, le gouvernement français peaufine sa communication.
Une seule stratégie, mentir."
https://www.mediapart.fr/journal/france/060520/un-appel-de-vincent-lindon-comment-ce-pays-si-riche?onglet=full
Les gilets jaunes et blancs c'est pour demain sans aucun doute, ceux qui sont allés au feu ne reviendront pas indemnes, je n'y crois pas.
La tempête se prépare, oui attention danger !
Rédigé par : Giuseppe | 07 mai 2020 à 18:44
Vichnievsky, physique inquiétant et troublant, chez Michou elle aurait fait fortune.
Rédigé par : Savonarole | 07 mai 2020 à 17:53
Non le danger n'est pas là. Il est bien plus sournois si l’on en croit Juliette Binoche .
Le danger viendrait des vaccins contre le Covid-19, en cours de conception, qu’elle soupçonne d’être fomentés par les Américains pour traquer la population.
L’injection permettrait de mettre une puce sous-cutanée permettant de traquer les mouvements de la population
Encore plus fort que Big Brother !
Il est grand temps que cette actrice arrête la fumette. :)
Rédigé par : Achille | 07 mai 2020 à 17:44
Limité aux cas de contamination par le coronavirus, ce texte présenté par Philippe Bas, le président (LR) de la Commission des lois, prévoit que leur responsabilité pénale ne pourra pas être engagée sauf en cas de faute intentionnelle, de faute par imprudence ou négligence ou de violation délibérée de mesures prises sur le fondement de l'état d'urgence sanitaire ou prévues par la loi ou le règlement.
C'est cela qui vous donne des vapeurs, Philippe ?
Il n'y avait pas de quoi sauter au plafond.
Il n'y avait pas de quoi hurler à l'auto-amnistie.
Alors même que le pouvoir a prôné tout et son contraire, un pas en avant, deux de côté, dans une singulière danse de mort.
Je soutiens ces maires auxquels le pouvoir jacobin met un garrot permanent, les maintient en tutelle, via le Préfet, sous la chape de plomb d'une réglementation tatillonne et démoniaque.
Ils souhaitaient, simplement, ne pas être une fois de plus les dindons de la farce.
Et je trouve déplorable qu'on les accuse de se planquer judiciairement... alors même qu'ils ne sont pas maîtres du processus de déconfinement.
"Attention, danger" ?
Plutôt :
"Attention, tirs de mines"
Rédigé par : sbriglia | 07 mai 2020 à 17:13
Qu'un décideur, politique ou autre, puisse par avance vouloir fuir toute responsabilité dans l'éventualité de faits résultant de décisions qu'il a prises et pouvant déclencher une action judiciaire a quelque chose de choquant.
Décision et responsabilité sont étroitement liées, la seconde découlant de la première.
Accepter d'être décideur, c'est accepter d'être responsable des décisions que l'on prend dans l'exercice de sa fonction.
Qu'un décideur se sache exonéré de toute responsabilité du fait des décisions qu'il prend serait particulièrement dangereux, pouvant l'amener à se positionner en toute indifférence des conséquences éventuelles de ses décisions. C'est sa responsabilité qui constitue le frein naturel à toute prise de risque inconsidérée de sa part.
Il serait paradoxal de vouloir d'un côté assumer une fonction de décideur et d'un autre côté s'exonérer des responsabilités qui y sont attachées.
Rédigé par : Michel Deluré | 07 mai 2020 à 16:51
Vichnievsky ? c'est de l'eau de rose à côté du terrible Macron.
"Achtung Macron" devrait être le vrai titre.
Les merdias aux ordres du Conducator ont créé et propagé une paranoïa hystérique qui a réussi à justifier en bonne conscience la mise sous écrou de tout un peuple soumis à un régime policier sans précédent depuis la guerre avec le motif indiscutable de lutte contre ce virus alibi, un gag mondial du même niveau que l'escrologie et ses khmers verts.
Macreaunescu prétend avec ce sourire pervers sadique machiavélique inimitable qu'il est à l'écoute de ce peuple cocu collabo tout en les éborgnant, les mutilant, les handicapant à vie pendant les manifs, pour ensuite les embastiller à sa guise avec des permissions de sortie très restreintes et humiliantes, le Covid étant le prétexte suprême pour exercer enfin cette dictature à laquelle il rêve.
Rédigé par : sylvain | 07 mai 2020 à 16:38
Attention danger ! Et si on relativisait à nouveau cette période ? Vous n'êtes pas fatigués, vous, de ressasser cette histoire de Covid-19, son traitement par le gouvernement et par les médias. Ils nous épuisent tous plus que le virus !
VIVE LE DECONFINEMENT
Entre les masques sur le visage et les 10 kg en plus, on a intérêt à porter des tee-shirts avec nos prénoms quand on sortira.
Pour sortir, ils disent qu’un masque et des gants suffisent. Ils m’ont trompé, les autres étaient tous habillés.
Météo des familles: Enfants : 2 ; Ressenti : 12 (ouf, vive le déconfinement !)
L’homme a traversé la plus difficile phase de sa vie.
Le gouvernement ne voulait pas qu’il travaille
Son épouse ne le voulait pas à la maison
La police ne le voulait pas dans la rue (Vive le déconfinement !)
On est allé faire les courses avec mon chéri.
On rentre, on ôte nos masques
Et là… bim, c’est pas lui !
Soyez prudentes !
https://www.blagues-en-stock.org/confinement.html
Rédigé par : Isabelle | 07 mai 2020 à 16:29
"L'Assemblée nationale, au lieu de chercher à rapiécer maladroitement l'amendement sénatorial, ferait mieux de s'en tenir au statu quo de la loi Fauchon du 10 juillet 2000. Tout s'y trouve pour être demain équitable et juste."
Vous soulignez là, cher Philippe, un travers bien français qui consiste à créer des lois de 'circonstances' en ignorant le corpus existant, bien souvent suffisant. On sédimente, on sédimente...
Pas étonnant, avec 577 députés qui sont des 'machines à lois' ! Loin de moi l'idée de faire de l'antiparlementarisme primaire mais s'il y en avait 300 de moins, on ne s'en porterait guère plus mal. Moins de lois, on aurait ainsi plus de temps pour mieux les rédiger au lieu de nous assommer avec des articles imb... qui nécessitent 10 décrets puis 20 circulaires ou arrêtés d'application avant d'être opératoires.
A cet égard, je crois me souvenir que le dégraissage de l'AN figurait dans le programme de Macron... A condition que les députés scient la branche sur laquelle ils sont assis. On peut rêver...
Rédigé par : Alpi | 07 mai 2020 à 16:07
Je me disais que Macron, tant sa générosité était grande, devait avoir une machine à fabriquer des billets cachée dans le sous-sol de l'Elysée, je ne me trompais pas et je conseille à ceux qui s’intéressent à l'économie en général de lire l'article ci-dessous :
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/l-allemagne-veut-faire-de-l-euro-un-deutschmark-bis-20200506
La nomination de la femme à tout faire du monde de l'argent à la tête de la BCE n'est pas un hasard (rappelez-vous qu'elle écrivait à Sarko "faites de moi ce que vous voudrez").
Rédigé par : Y.S. | 07 mai 2020 à 14:48
Ce qu'elle prévoit est un coup fourré à la normalité démocratique.
Reste à savoir où se trouverait dans la France actuelle, ressemblant à une république bananière, cette mystérieuse normalité démocratique.
Mais ceci est une autre histoire...
Rédigé par : Exilé | 07 mai 2020 à 14:37
Loin du monde
https://www.sudouest.fr/2020/05/06/video-bassin-d-arcachon-il-filme-une-biche-qui-se-baigne-a-la-pointe-du-cap-ferret-7462907-2733.php
Rédigé par : Y.S. | 07 mai 2020 à 14:31
"Attention danger !"
Si vous le dites, je vous fais entièrement confiance cher P. Bilger.
Ce papillon Vichnievsky - qui a butiné à beaucoup de partis - ne m'inspire, par contre, aucune confiance.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 07 mai 2020 à 13:51
Il ne fait aucun doute que si les décideurs parvenaient à nouveau à se disculper de toute responsabilité, la défiance et une sourde hostilité ne feraient que croître au sein de la population.
L'intervention de la Justice ne devrait être que l'exception et, autant que possible, il vaudrait mieux se passer de son concours.
L'usage sage du bon sens est suffisant pour la plupart des affaires courantes. C'est alors à l'individu propre de faire preuve de responsabilité en usant le mieux de sa liberté.
Dans le cas présent du déconfinement, tout un arsenal de règles a été édicté. Elles détaillent les précautions à prendre pour éviter d'être contaminé. Si le travailleur estime à bon droit qu'une situation ne respecte pas ces règles et lui fait encourir un danger, il n'a qu'à se soustraire et refuser d'obéir.
Je sais parfaitement combien ces règles sont contraignantes et gênent le travail normal, voire parfois carrément l'empêche. C'est ainsi. Il faut composer quelque temps encore avec la maladie, avec le souci essentiel de l'intégrité sanitaire de la population. Pour autant, je suis particulièrement sévère envers l'usage indû et excessif de ce nouveau droit qu'on appelle de retrait.
À titre personnel, au cours de ma vie, j'ai toujours fait comme il me plaisait. J'ai toujours jugé, en aparté et en conscience, si l'ordre que je recevais était juste et bon. La plupart du temps l'ordre l'était et j'obéissais sans difficulté. Toutefois quand je jugeais qu'il ne l'était pas je refusais.
Je ne mésestime pas les rapports de force existant dans la société. Toutefois, il n'est que deux états à la condition humaine: celle de la servitude ou celle de l'homme libre. Ma dignité est de demeurer libre en toute circonstance. Si la confrontation devient telle qu'elle aboutisse à un conflit, usons alors de l'exception de la justice pour la résoudre.
Je sais très bien qu'il est extrêmement difficile de faire face à la pression sociale. J'ai eu à en souffrir quelquefois les déboires. Les individus, aussi, sont inégalement armés pour résister à l'oppression. Le courage moral est parfois nécessaire pour défendre plus petit que soi.
Obéir sans consentir. Obéir en demeurant toujours libre. Faire face avec courage quand c'est nécessaire. Ces simples recettes devraient suffire à éviter d'avoir recours au juge. Car enfin, le recours au juge est souvent un pis-aller. Il décide pour moi quand je préfère décider tout seul !
Rédigé par : Jean | 07 mai 2020 à 12:36
Avec Macron, le danger est permanent et durable. Nous en avons la preuve et nous n'agissons pas !
On nous a pourtant enseigné qu'avec un levier suffisamment grand on pourrait soulever la terre. Nous avons le levier et le poids à soulever est ridicule.
Donner un mandat à quelqu'un pour une durée déterminée ne veut pas dire que l'on ne puisse pas résilier le contrat pour malveillance ; les Japonais n'ont pas hésité avec Carlos.
Comme le disait Mitshane dans son commentaire du billet précédent :
"le président n'est plus cru, il est cuit."
Certains diront quel artiste le monde va perdre, oui mais la France brûle.
Rédigé par : Y.S. | 07 mai 2020 à 10:59