Ce n'est pas une interrogation sans intérêt, surtout en ce temps d'angoisse et de tragédies pour tant de familles.
L'hebdomadaire Paris Match a consacré sa couverture et une dizaine de pages au compte rendu de l'entretien qu'a eu l'excellent Bruno Jeudy avec l'épouse du président de la République, suivi par des échanges avec la même, le professeur Jouven et Frédéric Valletoux sur l'action de la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France. Le tout agrémenté de plusieurs photographies de Brigitte Macron au travail ou en discussion.
C'est beaucoup. Est-ce trop ?
Elle est qualifiée de "confinée et engagée". Si ses talons hauts sont évoqués et si elle a raison de trouver "ridicule" l'idée de tenir "le journal de son confinement dans un Palais entouré d'un hectare et demi de parc", l'essentiel est consacré à son mode de vie à l'Elysée, à ses préoccupations pour l'école et à sa lutte en faveur des hôpitaux. Comme d'habitude, son intelligence et sa sincérité sont évidentes mais il n'empêche que cette focalisation sur elle peut troubler. Cet éclat médiatique maintenant peut surprendre.
Nous avons dans les Vraies Voix (Sud Radio) débattu sur le caractère indécent ou non de cette exposition et pour ma part j'ai soutenu qu'elle pouvait sembler indécente mais que je l'estimais normale, s'agissant de l'épouse d'un président dont l'influence est certaine et l'empathie avec les Français évidente dans cette épreuve qui devrait nous inciter à faire cause commune.
Je perçois cependant combien et pourquoi cette mise en lumière médiatique du pouvoir, fût-ce par l'entremise de Brigitte Macron, est susceptible d'apparaître choquante. Certains de nos concitoyens sont aujourd'hui dans le ressentiment ou le désespoir. Le sujet de Paris Match et son ampleur peuvent apparaître comme une offense à l'égard d'un pays qui n'aurait que faire des états d'âme de la première dame et même de sa bonne volonté compassionnelle et agissante pour nos compatriotes qui se trouvent en première ligne du front sanitaire.
Pourtant, un premier mouvement d'agacement passé, je tiens qu'on a le droit d'attacher de l'importance à cette double intervention - intime, conjugale et familiale d'abord puis humanitaire et solidaire - de Brigitte Macron.
Je ne vois pas, en effet, au nom de quoi elle devrait être privée de parole parce qu'une parole multiple, populaire et élitiste, politique, contradictoire, critique et même insultante parfois, s'exprime et que la sienne n'aurait aucune légitimité pour s'y ajouter.
J'écarte cette hypothèse que la détestation de certains à l'encontre du président pourrait rejaillir sur elle et lui interdire, parce que nous serions dans une période dure et mortifère, toute latitude pour une exposition qui en elle-même n'est pas choquante. Sauf à considérer que le régalien forcément confortable doit se condamner à l'effacement médiatique par rapport au commun des Français.
Il me semble que derrière cet arbitrage à opérer entre indécence et/ou normalité, une problématique plus sérieuse et constante dans notre démocratie se dégage. Le pouvoir serait nécessairement hors sol, déconnecté, indifférent, le haut mépriserait le bas et il y aurait un gouffre entre l'univers élyséen et la France profonde. Brigitte Macron ne pourrait pas s'accorder avec ce que cette dernière ressent parce qu'elle n'appartiendrait pas au même monde, qu'elle ne serait que du côté des puissants et de leur égoïsme présumé.
Ce qui est absurde alors que, par exemple, une Arielle Dombasle se vantant d'être restée à Paris par "solidarité" prête vraiment à la dérision. Je pourrais me contenter de soutenir que ce partage entre gouvernants et gouvernés résulte d'élections et que sauf à tomber dans un régime tellement égalitaire qu'il serait ridicule et dévastateur pour les citoyens et l'image de la France, il n'y a pas d'autre choix que ce clivage entre un appareil impressionnant et notre quotidienneté qui l'a validé dans sa forme en votant.
Cette dénonciation que les Gilets jaunes ont poussée au paroxysme ne date pas d'aujourd'hui. Il me semble qu'il n'y a pas une séquence de notre Histoire royaliste puis républicaine où les sujets, puis les citoyens, n'ont pas éprouvé cette impression amère d'être laissés-pour-compte, relégués, oubliés loin des lumières du pouvoir. Cette mélancolie frustrante, souvent vindicative, parfois révolutionnaire, est au coeur de notre vie collective. Personne n'a été à l'abri.
Mais je voudrais terminer sur le seul qui soit parvenu à peu près à résoudre cette équation entre distance et peuple. Charles de Gaulle, avec sa majesté et sa roideur, malgré sa simplicité privée, n'a jamais laissé croire à un pouvoir de proximité, à une présidence de familiarité. Mais, avec lui, ce que le peuple perdait dans un impossible rapprochement, il le gagnait ailleurs, et sur un plan plus décisif, parce que sa conception de la légitimité redonnait quand il le fallait la parole au peuple. Celui-ci ne souffrait pas de la séparation parce qu'elle était comblée en certaines circonstances au point d'entraîner, un jour, le départ du fondateur de la Ve République.
Brigitte Macron dans Paris Match : une médiatisation régalienne normale.
Mais alors pourquoi, en retour, le président de la République, au lieu d'ouvrir les portes de l'Elysée et de parler souvent aux citoyens, ne donne-t-il pas plus la parole à ceux-ci ?
Dans la foulée de Catherine JACOB | 02 mai 2020 à 09:53
AFP, publié le lundi 04 mai 2020 à 23h20
"La chanteuse Madonna, Bill et Melinda Gates, des princes, un roi, des présidents et des chefs d'Etat ont participé lundi à un Téléthon mondial organisé à Bruxelles pour financer la recherche et le développement d'un vaccin contre le nouveau coronavirus qui a permis de rassembler 7,4 milliards d'euros de contributions.
Les Etats-Unis ont été les grands absents de ce marathon en ligne de trois heures, avec la Russie et l'Inde.
"Nous l'avons fait. Nous avons obtenu 7,4 milliards d'euros", a annoncé avec un grand sourire la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l'issue de cet appel de fonds. Madonna a été la dernière donatrice avec un million de dollars.
L'objectif visé était de 7,5 milliards d'euros, soit 8 milliards de dollars. Il devrait être atteint dans les prochains jours car la Turquie, la principauté de Monaco et la Banque européenne d'investissement (BEI) n'ont pas précisé le montant de leurs contributions. La Chine, d'où est parti le virus, s'est engagée pour 45,6 millions d'euros. L'Afrique du Sud, représentante du continent, a promis 1,1 milliard et l'Amérique latine a fait des promesses sans les chiffrer par la voix du représentant du Mexique.
La Commission européenne avait donné le coup d'envoi de ce marathon en promettant un milliard d'euros, suivie par la France et l'Allemagne, ce qui a permis de passer la barre des 2 milliards avec des contributions de 500 et 525 millions d'euros respectivement".
Rédigé par : Catherine JACOB | 05 mai 2020 à 08:25
@ Patrice Charoulet 01 mai 18h54
Il me semble que, pour maîtriser Facebook et les autres réseaux dits « sociaux », il faut agir comme dans la vraie vie. Viendrait-il à l’idée de quiconque de laisser entrer chez lui - et de lui ouvrir les armoires - un individu qui, tambourinant à votre porte, vous dirait : « Je ne vous connais pas, mais je veux devenir votre ami sur-le-champ » ? Diable ! Si vous êtes du genre méfiant, vous lui claquerez la porte au nez. Si vous avez le caractère affable ou curieux, votre réponse fusera, immédiate : « Qui êtes-vous ? ». Si vous tenez à votre tranquillité, vous ne répondrez pas au coup de sonnette. Tout simplement.
Le coup de foudre, paraît-il, existe en amour, l’amitié, elle, s’édifie pas à pas... L’amitié que, dans la vraie vie, on ne confond pas avec le carnet d’adresses. Car c’est bien un simple carnet d’adresses 2.0 que Facebook propose de construire. Bref un fichier qui, s’il est bien entretenu, permet à son utilisateur - et à Facebook - d’en tirer profit. Rien de plus, rien de moins.
N’oublions pas que Mark Zuckerberg et ses amis ont créé ce service en ligne pour inviter les étudiantes qui leur plaisaient...
De cette drague somme toute ancestrale, on est passé à une autre, de plus en plus sophistiquée, beaucoup plus lucrative, qui s’appelle le marketing, voilà tout.
Pour ne pas y succomber, la solution est simple : ne pas ouvrir de compte Facebook. Un blog comme celui-ci est, sans commune mesure, plus passionnant à suivre et à alimenter que ces tristes sites dont le « propriétaire » annonce comme un exploit qu’il faut que chacun connaisse et apprécie qu’il avale un cassoulet ou visionne le dernier épisode de « Plus belle la vie »... Zuckerberg, lui, en profite pour ferrer l’internaute, rafler ses coordonnées et les revendre...
Rédigé par : Serge HIREL | 03 mai 2020 à 23:01
Indécence ?
Publier dix pages de publicité chez Paris Match, un tabloïd de même espèce que Voici, Gala, Public, Ici Paris pour se glorifier et tenter de redorer la couronne de son jeune mari après toutes les fautes commises depuis janvier dernier, n'est pas sérieux.
Normalité ?
Madame Macron, sur impulsion de son mari, n'a pas trouvé mieux que de faire parler de sa fondation des Hôpitaux de France après que tous les hôpitaux ont été mis à mal et pour lesquels rien n'a été fait depuis des années. Emmanuel Macron et Agnès Buzyn avaient le temps et la responsabilité pendant ces trois premières années de veiller à améliorer l'état de tous les hôpitaux. Personne n'a rien fait et EM s'est assis dessus. Ce n'était pas sa priorité.
Ce n'est pas quand la maison a brûlé qu'on apporte un sceau d'eau pour éteindre les cendres.
Rédigé par : Ellen | 03 mai 2020 à 18:16
@ Michelle D-LEROY | 02 mai 2020 à 20:02
« Paris Match a marqué mon enfance. Faute de reportages télé et même de télé tout court, l'arrivée du magazine et de ses photos, souvent extraordinaires, nous racontait l'actualité mieux que tout discours. Evénements politiques ou royaux, décès de personnages connus, drames divers, événements sportifs, bref les reporters étaient au top.»
Moi c’est « Jours de France » avec Kiraz et ses Parisiennes, magazine auquel était abonnée ma grand-mère et dont le souvenir de la lecture m’évoque parallèlement le chant des cigales dans les lavandes et cette douce quiétude que procurent les volets intérieurs fermés lors de la sieste estivale tandis que les frappe le rayonnement strident du soleil.
« Mais cette Fondation, en aucun cas, ne servait à remplacer l'Etat indigent, manquant pour indemniser ou payer les soignants. […] Soit on a les moyens, soit on ne les a pas !
Je n’aime décidément pas les tractations en sourdine, ni cette macronie qui pense avoir tous les droits.»
Bien dit. Et en même temps, le regard bleu de Brigitte Macron sur la photo insérée dans le billet, et son air faussement ingénu, me rappellent curieusement les Parisiennes, même si celles-ci ont souvent des talons plats.
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@ lefort | 03 mai 2020 à 11:20
« Quel intérêt de connaître la couleur des chaussures de Brigitte Macron ? »
Il n’était pas question de la couleur de ses chaussures dans le billet du jour, mais de la hauteur des talons d’icelles :
« Si ses talons hauts sont évoqués et si elle a raison de trouver "ridicule" l'idée de tenir "le journal de son confinement dans un Palais entouré d'un hectare et demi de parc", l'essentiel est consacré à son mode de vie à l'Elysée, à ses préoccupations pour l'école et à sa lutte en faveur des hôpitaux. »
C’est juste au demeurant que comparé aux 9m² des chambres étudiantes en Cité U qui demandent que leurs occupants fassent preuve de résilience, l'hectare et demi de parc élyséen anciennement une plaine marécageuse entrecoupée de pâtures et de cultures maraîchères et son palais de 365 pièces initialement « propriété du comte d’Evreux , de Louis XV, la résidence de madame de Pompadour, de Napoléon III, avant de devenir la résidence des présidents de la République sur décret en 1848 », et les 320 pendules et horloges du maître des horloges, pourrait sembler un peu « too much » eu égard à un éventuel « journal de confinement de l’épouse du président de la République française dans le cadre d’un mandat quinquennal s’étalant de 2017 à 2022 et pour la période allant du 17 mars 2020 au ??? ».
Les préoccupations pour l’école, parlons-en.
N’oublions pas que c’est l’instruction qui est obligatoire de, désormais 3 ans à 16 ans, et non pas l’école, les parents pouvant « choisir de scolariser leur(s) enfant(s) dans un établissement scolaire (public ou privé) ou bien d'assurer eux-mêmes cette instruction. »
La question me paraît donc être non pas celle de l’augmentation du nombre de familles qui, en ayant les capacités, choisissent de ne pas envoyer leurs enfants dans un lieu potentiellement vecteur de contamination de par la promiscuité qu’il génère nécessairement, même aussi stérilisé qu’un environnement hospitalier, mais celle de l’adaptation des programmes à la situation créée par la crise sanitaire en sorte qu’à terme, aucun enfant ne soit pénalisé, quand bien même ses parents auraient fait le choix de la sécurité sanitaire et, parmi leurs multiples tâches quotidiennes, se seraient également voués à celle de précepteurs de leurs propres rejetons, sachant que cette période pourrait, au contraire de ce que l’on entend claironner sur tous les médias, se révéler propice à une mise à niveau des plus fragiles, qui, contrairement aux idées communément reçues, ne sont pas obligatoirement ceux dont les familles sont les plus économiquement fragiles !!
Il faut saisir cette chance de tout repenser de cette société devenue folle qui a oublié ses valeurs essentielles.
Pour y aider, bien qu'écrit par un énarque de la même promotion que E. Macron, ce texte d’Olivier Becht, magistrat du TA devenu en 2017 président du Centre européen d'études japonaises d'Alsace (CEEJA) et de l'Agence Japon Alsace (AJA) et qui se trouve être également vice-président du groupe d'amitié France-Japon à l'Assemblée nationale où il est député « Agir, la droite constructive » de la 5ème circonscription du Haut-Rhin (68), Secrétaire de la Mission d’information sur l’impact, la gestion et les conséquences de l’épidémie de coronavirus ainsi que membre du bureau du centre Europe-Japon pour la coopération industrielle placée auprès de la Commission européenne, etc. texte assez intéressant dans sa première partie, la partie purement historique, qu’est celui-ci : https://www.olivierbecht.com/actualites/coronavirus-que-nous-enseigne-lhistoire/
Ce texte du 30/03/2020 m’a intéressée au départ en ces temps où hier nous en étions dans notre pays à 24 760 morts au total (15 369 décès en hôpital et 9 225 dans les centres sociaux et médico-sociaux dont les EHPAD), parce qu'il traite également de la pandémie dite de la « grippe de Hong Kong » qui a fait 31 000 morts en France et 1 million de morts dans le monde, pandémie par laquelle trois membres de ma famille ont été touchés: mes deux parents ainsi que mon grand-père maternel. Ils ont même été très sévèrement touchés, tandis que ma grand-mère maternelle aux bons soins de laquelle notre fratrie avait été confiée a été épargnée, ainsi que nous autres enfants
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 mai 2020 à 14:14
@ Aliocha
"La transcendance désaxée tord le jugement, et l'intime devenu spectacle déroule la pornographie de ses angoisses, la vaste partouze du ressentiment unit les semblables dans la satisfaction des enfers, la normalité régalienne nourrit la mercatique médiatique et même aux indifférents, le papier a le goût du sang qui se vend."
P...! Celle-là, je l'encadre ! Mais où allez-vous chercher tout ça ?
Allez, soyez honnête, vous avez une appli pour créer ce galimatias ?
Rédigé par : Alpi | 03 mai 2020 à 13:56
@ breizmabro 02 mai 22h05
Ne vous inquiétez pas ! Comme notre hôpital, notre mobilier national est entre de bonnes mains ! Une commission Théodule de cinq membres choisis par le ministre de la Culture parmi les nombreuses « zélites » de la Haute Administration, si soucieuse et respectueuse du citoyen (art. D113-22 du Code du Patrimoine) ! Elle classe et elle déclasse à son gré... ou à celui de quiconque sévissant aux étages qui lui sont supérieurs lui en intime l’ordre, Brigitte compris, semble-t-il.
Tout est dit dans un article publié le 2 mai sur le site « La Tribune de l’art », qui, paraît-il, est le top des tops en la matière.
https://www.latribunedelart.com/vente-du-mobilier-national-les-explications-d-herve-lemoine
On remarquera que, dès le titre, l’auteur, Didier Rykner, qui est aussi le créateur du site, conseille au lecteur de « circuler, il n’y a rien à voir ». C’est comme cela qu'on aime le journalisme en Macronie ! Plus loin, il se met à plat ventre pour s’excuser d’avoir pu soupçonner - et, horreur, l’écrire - « un zeste de courtisanerie » dans ce projet de vente. Et le ci-devant Lemoine, directeur du Mobilier national de son état, d’avoir le culot de lui rétorquer que ses « très bonnes relations » avec BM ne sont pour rien dans cette affaire... Fermez le ban...
Ce qui peut étonner, c’est que Didier Rykner, lors du lancement de son site en 2003, écrivait : « Parfois même, ce sont des institutions censées conserver le patrimoine qui détruisent celui-ci. Nous n'hésiterons pas à dénoncer ces atteintes inadmissibles »... Bon, on peut changer d’avis... au risque d’y perdre son honneur.
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@ Michel Deluré 03 mai 10h30
« ...cette grand-messe qu’est la démocratie... »
Pour ma part, je ne conçois pas la démocratie comme une cérémonie qui, au fil des élections, célébrerait les dieux successifs choisis par le peuple. C’est la démocratie elle-même qui est la divinité à vénérer. Et, sur ce point, il est heureux que les différents parfums des encensoirs soient parvenus jusqu’à maintenant à masquer celui, désagréable, des extrêmes, qui, s’ils parvenaient au pouvoir, ne tarderaient pas à éteindre les autres.
Bien sûr qu’Achille doit continuer à encenser, même si son dieu exige un mélange douteux de parfums. Disons que l’odeur singulière qu’il dégage fait que trop de coups d’encensoir provoquent parfois un malaise, y compris parmi ses fidèles...
Quant à 2022, c’est vrai, les dés ne sont pas jetés. Le Président actuel tient à conserver la timbale, mais d’autres, dans les mois qui viennent, vont la lui disputer. Tout se jouera sur la fermeté, le courage et l’intelligence dont feront preuve ceux qui sont aux responsabilités, dans la majorité et dans l’opposition, pour relancer notre économie, qui, seule, génère l’emploi... Seule, parce qu’on peut tout de même espérer que l’Etat, déjà obèse, cesse de créer des postes inutiles.
Nul ne peut dire aujourd’hui quel sera le goût de l’hostie... Pour ma part, je n’aime pas celui des pilules que, depuis quelque temps, les Présidents successifs cherchent à faire avaler au bon peuple... L’alchimiste Macron n’a pas, lui non plus, trouvé le bon dosage.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 mai 2020 à 12:33
Quel intérêt de connaître la couleur des chaussures de Brigitte Macron ?
Rédigé par : lefort | 03 mai 2020 à 11:20
@ hameau dans les nuages 02/05 13:22
«Celui qui a plein d'amis n'en a aucun».
C'est bien pour cette raison que, la qualité primant pour moi sur la quantité, je me satisfais de peu en ce domaine.
Ce n'est que dans cette rareté que nous pouvons puiser, comme l'écrivait mieux que quiconque Montaigne qui s'y connaissait en la matière, « cette force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union » qu'est l'amitié.
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@ Serge Hirel (@Achille 02/05 14:06)
Heureusement qu'Achille continue à manier l'encensoir car n'est-ce pas l'essence même de cette grand-messe qu'est la démocratie que de permettre à chacun d'y célébrer ses propres croyances ?
Que serait cette cérémonie si l'encensoir n'était alimenté que par une seule espèce d'encens, d'une unique provenance, au lieu de se nourrir de différentes espèces, issues d'origines diverses ?
Quant à parier si dans deux ans Achille ne pourra plus officier, difficile de s'y aventurer. Je ne vois pas encore pour ma part poindre de nouveaux dieux ou déesses. Du coup, la conversion à une nouvelle religion est loin d'être assurée et peut-être devrons-nous encore avaler, après avoir retiré notre masque cette fois, espérons-le, made in France, des hosties à l'effigie du dieu actuel.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 mai 2020 à 10:30
Ma question :
Pourquoi relayez-vous une non-information sur une personne sans importance ?
Je vais vous apprendre une chose: il y a trois types de nouvelles, les vraies, les fausses, les inconséquentes.
En propageant une nouvelle inconséquente, vous n'en sortez pas grandi (litote).
Rédigé par : Le Rabouilleur | 03 mai 2020 à 08:04
@ Serge HIREL 02 mai 13:01
"Outre cette atteinte au droit public que vous avez identifiée, le bon sens paysan conduit à se poser une question simple : n’est-ce pas le rôle de l’Etat, garant de la santé publique, que de financer l’ensemble de la lutte contre le Covid-19 et d’orienter vers l’hôpital ce qu’il faut d’argent public - « coûte que coûte » - pour parvenir à le maîtriser, quitte, si nécessaire, à vendre quelques bijoux de famille ?"
Le bon sens paysan vous pose la question : les bijoux de famille appartiennent à QUI ? Au bon vouloir du roi Manu et de sa reine Brizitte entièrement dévouée aux souffreteux des hôpitaux - de PARIS - ou à nous les héritiers de la Révolution ?
Je n'imagine pas Madame Chirac, qui a beaucoup fait pour la Fondation Hôpitaux de France, vendre le mobilier appartenant aux Français pour financer cette fondation.
Autres temps autres moeurs visiblement.
De quel droit cette femme peut-elle s'approprier NOS biens ? Juste parce qu'elle le vaut bien comme dit la publicité de Madame Bettencourt Meyers son amie ?
Qu'elle commence par demander à ses amis milliardaires Bernard Arnault, qui l'habille gratuitement en toutes circonstances, ou François Pinault (l'ancien marchand de bois devenu marchand d'art) de venir au secours des hôpitaux privés - de PARIS - appelé aussi Hôpitaux de France tout en restant parisiens.
Il est vrai que ces milliardaires ont déjà beaucoup "promis" de versements ("dons" dans la déclaration fiscale de leurs sociétés) pour la réfection de Notre-Dame-de-Paris. Ils ne peuvent être partout et surtout pas dans des hôpitaux qui ne rapportent rien.
De temps en temps ce serait bien que vous fassiez des pauses et que vous arrêtiez de nous prendre pour des c**
En même temps, comme dit Manu, moi j'dis ça...
Rédigé par : breizmabro | 02 mai 2020 à 22:05
@ Michelle D-LEROY | 02 mai 2020 à 20:02
D'accord sur toute la ligne, et particulièrement avec ce passage : "Si pour récompenser le personnel médical, on est obligé de vendre les joyaux de la République, pourquoi et comment lâche-t-on les milliards pour l’Afrique, l’immigration, les aides sociales sans cesse plus importantes ?"
Rédigé par : Lucile | 02 mai 2020 à 21:38
@ Serge HIREL | 02 mai 2020 à 14:06
« Allez, encore tout au plus deux ans d’efforts et vous serez en retraite... ou il vous faudra choisir un autre dieu. D’ici là, n’hésitez pas, balancez à profusion vos tracts électoraux ! »
Pourtant je ne pense pas abuser. D’une façon générale je m’efforce de rester dans le cadre du billet. Et donc s’il concerne Macron, j’en parle. Il m’arrive même parfois de critiquer certaines de ses maladresses c’est tout dire !
Dans deux ans ce sera l’heure du bilan et là nous verrons bien si un autre candidat à l’Elysée sera capable de lui damer le pion. Pour l’instant, je ne vois trop qui peut le débarquer, vu la médiocrité des leaders de l’opposition de gauche comme de droite.
Pour finir j’espère que vous reconnaîtrez mon mérite d’essayer de défendre le président sur un blog qui lui est très majoritairement hostile. Cela me vaut moult réponses pas toujours aimables.
P.-S. : j’allais oublier de vous dire que je n’ai pas voté Macron au premier tour. J’aurais bien voté pour le candidat du PS, ainsi que je l’ai toujours fait depuis que je suis en âge de voter, mais franchement Benoît Hamon, c’était au-dessus de mes forces.
Vu son score (6 %) il semble que je ne suis pas le seul électeur de gauche à avoir fait de même...
Rédigé par : Achille | 02 mai 2020 à 21:36
@ Michelle D-LEROY | 02 mai 2020 à 20:02
A moins qu'une commission dûment mandatée ayant seule autorité pour déclasser des biens appartenant au Mobilier national, qui n'auraient plus aucune utilité pratique ni intérêt patrimonial quelconque, ne se soit prononcée pour leur mise en vente.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 mai 2020 à 20:34
Il y a aussi des chanteurs, dont Jean-Jacques Goldman, qui donnent des concerts au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France.
Donc Madame Macron n'a pas besoin de vendre le mobilier national pour éponger le désastre des hôpitaux, créé par Monsieur Macron et ses semblables.
Donc indécence.
Rédigé par : anne-marie marson | 02 mai 2020 à 20:10
Paris Match a marqué mon enfance. Faute de reportages télé et même de télé tout court, l'arrivée du magazine et de ses photos, souvent extraordinaires, nous racontait l'actualité mieux que tout discours. Evénements politiques ou royaux, décès de personnages connus, drames divers, événements sportifs, bref les reporters étaient au top.
Aujourd'hui, par fidélité, j'y suis toujours abonné mais avec Bruno Jeudy, cireur de pompes de l'Elysée et de ses locataires depuis 2017, ce magazine ne vaut plus d'être lu ni même parcouru, il est vide. Je ne l'attends plus que pour ses mots croisés ou fléchés.
Si bien que cette semaine en voyant Brigitte Macron en couverture, je ne l'ai même pas ouvert, redoutant une interview marketing. Merci donc à vous M. Bilger de nous avoir condensé l'ensemble de cet article.
Mme Macron ne m'est pas antipathique, je pense même qu'elle a un rôle modérateur sur l'électron libre qu'est son jeune mari. Jusqu'à aujourd'hui je ne l'ai pas entendu prendre des positions déplaisantes ou méprisantes envers son pays et ses habitants. Lorsqu'elle accompagne son époux en représentation officielle, elle représente la France dignement et met en valeur la mode et le luxe français. Rien à dire.
A ceux qui exècrent le rôle de Première Dame, je réponds, quel que soit le Président, cette Première Dame est son épouse et on ne peut l'occulter pendant cinq ans.
Je respecte donc son comportement classe jusqu’à présent.
Bernadette Chirac, aujourd'hui très fatiguée, ne pouvant plus s'occuper de la Fondation Hôpitaux de France, a confié à sa fille Claude le soin de lui trouver une remplaçante.
Si j'ai bien tout compris, Brigitte Macron n'était pas enthousiasmée à l'idée de reprendre le concept vieillot des "pièces jaunes". La macronie étant un concept jeune, nouveau monde et bannissant tout ce qui peut paraître ringard… ce qui dénotait déjà un certain mépris.
Parallèlement, Monsieur le Président et son gouvernement avaient fait la sourde oreille pendant plus d'un an aux réclamations, grèves et manifestations du personnel hospitalier qui réclamait plus de moyens, de lits, de personnel et à être mieux considéré, allant même jusqu'à les faire malmener par les forces de l'ordre.
Et la crise sanitaire est arrivée avec un manque de moyens hospitaliers criants et de moyens tout court.
Et c'est là que Brigitte Macron intervient avec sa Fondation des Hôpitaux de France. Un virage qui tombait bien.
A l’origine, cette Fondation devait servir à l'amélioration de la qualité de vie des malades hospitalisés. Bernadette Chirac avait oeuvré à la construction de la Maison de Solenn pour les adolescent(e)s en difficulté psychologique, à la construction de maisons de parents pour loger momentanément les parents d'enfants hospitalisés, à aider grâce à des bénévoles les personnes seules hospitalisées dans leurs démarches administratives ; bref, au bien-être des malades hospitalisés.
Mais cette Fondation, en aucun cas, ne servait à remplacer l'Etat indigent, manquant pour indemniser ou payer les soignants.
Et c’est là que Madame Macron souhaite mettre en vente quelques pièces du mobilier national pour aider sa Fondation. Et là je suis comme Breizmabro je tombe des nues et cela m’agace profondément car j’y vois des droits outrepassés.
Catherine Jacob explique très bien comment Mme Chirac avec ses pièces jaunes ou des dons aidait cette Fondation. En tout cas d’une façon tout à fait normale.
Je m’aperçois qu’à chaque fois que je fais confiance à des personnages politiques ou leur entourage, je suis déçue.
Si pour récompenser le personnel médical, on est obligé de vendre les joyaux de la République, pourquoi et comment lâche-t-on les milliards pour l’Afrique, l’immigration, les aides sociales sans cesse plus importantes ?
Soit on a les moyens, soit on ne les a pas !
Je n’aime décidément pas les tractations en sourdine, ni cette macronie qui pense avoir tous les droits.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 02 mai 2020 à 20:02
Tout le monde s'interroge sur cette Europe à l'état de mort cérébrale, on nous parle ici de people les autres nous parlent d'intubation et de "miroir brisé":
https://elpais.com/elpais/2020/04/22/planeta_futuro/1587565844_905607.html
L'Europe des claquettes, des starlettes, qui ne prendra jamais la mesure.
Elle ne se réalisera pas, elle court sans cesse après son ombre, car le miroir lui est "roto", roto définitivement, une glace brisée c'est 7 ans de malheur dit-on.
Créer un marché à 28 est une illusion, d'autant plus que le bris de glace est irrémédiable, il faut changer le verre car il ne se colle pas.
Rédigé par : Giuseppe | 02 mai 2020 à 17:59
@ Savonarole 02 mai 07:34
"Il doit bien avoir une salle de gym à l’Elysée ?"
Mais est-ce bien raisonnable que Brizitte fasse du cheval d'arçon à son âge ?
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@ Giuseppe | 02 mai 2020 à 10:47
"...dans dix ans nous entendrons encore parler de la Cathédrale qui attendra encore du bois..."
...et des millions promis par Michael Burke, président-directeur général de Louis Vuitton le sponsor de Brizitte.
Il est vrai que c'est plus simple de vendre le mobilier national (le nôtre) que de demander à son ami Bernard Arnault de financer le déficit des hôpitaux.
En même temps, comme dit l'autre, je comprends Bernard Arnault qui est un capitaliste, cet investissement dans les hôpitaux serait à fonds perdu.
Même pour sa grand-mère.
Rédigé par : breizmabro | 02 mai 2020 à 17:31
Indifférence si seulement... Mais ils sont tellement crispants avec leur com... Et les deux font la paire.
E. Macron, s'adressant aux Français comme si nous étions des gamins, lui qui en est un, avec son : "Chamailleuses, chamailleurs".
Plus que deux longues années d'indifférence ! Espérons-le !
Au secours, un autre ou une autre... Vite !
Rédigé par : Isabelle | 02 mai 2020 à 17:31
L'inaliénabilité vise les oeuvres d'art, pas le mobilier courant. Le mobilier national conserve toutes sorte d'objets usuels qui n'ont pas le moindre intérêt artistique. Si vous voulez vérifier consultez la Tribune de l'Art qui a fait un excellent article sur le sujet.
Rédigé par : Olivier Serutet | 02 mai 2020 à 17:24
@ Patrice Charoulet
Toujours le chic pour faire un commentaire hors des clous... et ça se dit professeur de français !
Rédigé par : dominique | 02 mai 2020 à 15:00
@ Achille 01 mai 19h11
Me voici rassuré sur l’état de vos poignets, droit et gauche - si j’ai bien compris, macronien, vous utilisez les deux - et certain que vous allez sans encombre continuer à manier l’encensoir avec la vigueur nécessaire à la taille de votre dévotion. Attention néanmoins, prenez garde que la fumée, à force de s’épaissir, ne forme pas un brouillard opaque, qui nuirait à l’adoration de l’image sainte que vous vénérez.
Allez, encore tout au plus deux ans d’efforts et vous serez en retraite... ou il vous faudra choisir un autre dieu. D’ici là, n’hésitez pas, balancez à profusion vos tracts électoraux ! Mes activités professionnelles m’ont permis de me construire une carapace contre ces pluies torrentielles de louanges et de promesses, d’où qu’elles viennent. Et même parfois d’en rire tant elles sont naïves, grandiloquentes et/ou tarabiscotées.
Rédigé par : Serge HIREL | 02 mai 2020 à 14:06
Il ne nous manque plus que la Madone du Poitou, bien discrète ces temps derniers, elle qui voulait sauver la planète entière depuis son bureau soyeux sans mettre le pied par terre, ou encore sauver la voiture électrique, et quand on lui parlait de pile Wonder, elle pensait à cette héroïne de BD bien connue.
Reste plus que Culbuto, culbuteur qui ne s'use que si l'on s'en sert et en ce moment c'est pas la lumière à tous les étages, bien confiné chez lui à nous pondre un futur bouquin pour les dernières ménagères qui le soutiendront.
Bon ils nous auront bien fait rire, ou pleurer c'est selon, mais c'est bien de ne plus les entendre critiquer, et je pense qu'ils en ont profité pour relire le livre de leur cher François "La Paille et la poutre".
Il faut que notre pays soit bien imbu de lui-même, quelqu'un connaît-il le prénom du mari d'Angela la femme la plus puissante du monde ? Je relève les copies dans moins de deux heures.
Rédigé par : Giuseppe | 02 mai 2020 à 14:01
@ breizmabro
Plus qu'assez de ce couple narcissique. On ne peut faire plus court et plus clair.
Merci à Breizmabro d'avoir précisé qu'il est facile de jouer à la "généreuse" avec de l'argent qu'on ne sort pas des ses poches...
Il faut aboutir rapidement à un mandat présidentiel de 7 ans, non renouvelable.
Depuis plus de trente ans, nous sommes fatigués de tous ces guignols. Le pays continue de sombrer tel le Titanic ! Pendant 7 ans, ils vont tous devoir faire leurs preuves au lieu d'essayer d'être réélus une deuxième fois et nous irons peut-être aux fondamentaux....
Il n'y a pas que la première vague ou la deuxième vague du virus qui tuent la France. Les capitaines à la barre passent leur temps à faire de la com (mot très à la mode) stérile.
Au lieu de nous balancer du papier glacé dans les magazines "pipole", nous avons besoin de masques efficaces et à prix décent depuis plus de DEUX MOIS.
Rédigé par : Isabelle | 02 mai 2020 à 13:30
@ Michel Deluré | 02 mai 2020 à 11:30
J'ai une page Facebook et en page d'accueil j'ai mis cette formule:
"Qui ey amic dé touts, nou n'ey pas d'arrés !"
Celui qui a plein d'amis n'en a aucun.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 mai 2020 à 13:22
@ breizmabro 01 mai 20h09
Outre cette atteinte au droit public que vous avez identifiée, le bon sens paysan conduit à se poser une question simple : n’est-ce pas le rôle de l’Etat, garant de la santé publique, que de financer l’ensemble de la lutte contre le Covid-19 et d’orienter vers l’hôpital ce qu’il faut d’argent public - « coûte que coûte » - pour parvenir à le maîtriser, quitte, si nécessaire, à vendre quelques bijoux de famille ?
Dit autrement, pourquoi prévoir que la Fondation des Hôpitaux de Paris intervienne dans cette éventuelle vente aux enchères ? Plus généralement, a-t-elle été créée pour pallier le manque de moyens financiers accordés par l’Etat aux activités de soins du secteur hospitalier en général et à l’AP-HP en particulier ? Si oui, sa présidente doit le dire haut et clair... et convoquer une AGE pour en faire modifier les statuts.
Pour l’instant, cette vocation « sanitaire » n’y figure pas. Ses objectifs - ses « champs d’action » - sont : « le rapprochement des familles, le développement des activités, l’amélioration de l’accueil et du confort, la lutte contre la douleur, la prise en charge des adolescents en souffrance, la transition adolescents-jeunes adultes, le répit des proches »...
Et, depuis sa création en 1989, sous l’autorité - le mot est approprié - de Bernadette Chirac dès 1993, elle a été admirable dans chacun de ces domaines, qui, tous, concernent l’hospitalisation, mais non les soins proprement dits.
Présidente depuis un an, Mme Macron a-t-elle simplement pris le temps de lire ces statuts ? Une fondation qui brasse des millions d’euros n’est pas une amicale de dames patronnesses qui gère son pécule à sa guise.
Rédigé par : Serge HIREL | 02 mai 2020 à 13:01
@ Xavier NEBOUT | 02 mai 2020 à 11:07
Ce que vous venez de décrire "ça sent si bon la France" d'aujourd'hui, ajoutez-y les ARS et les Hautes Autorités et le vase sera à moitié plein, pour le reste il y a les structures fantômes de l'ONU et les fantoches de l'Europe sans oublier les emplois fictifs des ministères.
Il n'y a que les c*ns pour croire que nous ne sommes pas une Ripoublique bananière et que les amorphes pour ne pas crier vive la Révolution.
Rédigé par : Y.S. | 02 mai 2020 à 12:47
Nous avons les meilleurs, les champions du monde de la communication, ils n'en loupent vraiment pas une... Pas la peine d'avoir fait l'ENA ou plutôt si comme dirait ma boulangère, ils hésiteront toujours entre la chocolatine et le pain au chocolat en pensant qu'ils ont devant eux un croissant.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/coronavirus/«désinfox-coronavirus»-le-nouveau-faux-pas-de-com-du-gouvernement/ar-BB13tTa1?MSCC=1588414971&ocid=spartandhp
Petite digression, je viens d'écouter longuement Roberto Alagna - amoureux de Caruso - et j'ai bien senti qu'il ne s'attaquerait jamais au grand répertoire, la Juive, Guillaume Tell, et d'autres encore... Tant pis il aurait pu le faire comme le faisait Caruso avec un ton ou un demi-ton en dessous du ton original, comme dans la Romance de Nadir des Pêcheurs de perles pour garder le "timbre" ainsi que l'avait fait son ancêtre.
Bon, il est un passionné et comme je le suis aussi, je lui pardonne, Giuseppe... Verdi aussi sans doute.
Rédigé par : Giuseppe | 02 mai 2020 à 12:36
« Indécence ou normalité ? »
J'avoue ne pas nourrir une particulière attirance tant pour le poids des mots que pour le choc des photos de cette publication.
Qu'elle offre quelques pages à l'épouse du président de la République pour que cette dernière s'y exprime me semble finalement dans les gènes de cet hebdomadaire et je ne vois pas ce qui, venant de cette publication, peut surprendre et soulever une quelconque approbation ou désapprobation.
Soit on est accroché par sa couverture, voire curieux, soit on reste indifférent et on passe son chemin.
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@ Patrice Charoulet 01/05 18:54
Pour éviter toute désillusion, le mieux n'est-il pas encore de ne pas fréquenter Facebook ? Il est parfaitement possible de vivre, et même très bien, sans Facebook et avec cette fois de vrais amis.
Rédigé par : Michel Deluré | 02 mai 2020 à 11:30
La dernière fois que j'ai vu mon médecin traitant, la salle d'attente avait été vidée. Finie la table basse, les revues en général et Paris Match en particulier. Fini le superflu, les mondanités et les vecteurs de maladie. La dernière fois que j'ai vu mon médecin traitant, cette femme continuait à se battre contre l'adversité avec courage et détermination. Pourtant, elle a dû faire face à des décisions administratives qui étaient des entraves à l'exercice de sa profession libérale.
Mme Macron est indécente de frivolité dans une revue qui a maintes fois prouvé ses accointances avec un pouvoir liberticide. Mme Macron devrait se cacher comme M. Hollande qui est l'un des acteurs du démantèlement de la médecine en France.
La France serait en guerre et selon la formule macronienne consacrée, en même temps, la femme du Président couvre une revue qui a été historiquement classée parmi les publications demi-mondaines.
Rédigé par : Vamonos | 02 mai 2020 à 11:08
On pourrait s'étonner de voir les hôpitaux avoir besoin d'une oeuvre caritative pour renflouer leurs caisses alors qu'elle sont copieusement pourvues par la sécurité sociale, si les associations n'étaient le plus gros vecteur de la corruption généralisée de notre pays.
Tout d'abord les bénévoles sont "indemnisés", mais surtout, une association a son président et ses cadres - des frères à caser qui vous le rendront bien le cas échéant, et qui peuvent se payer comme ils veulent. C'est ainsi qu'un nommé Botton s'est fait épingler avec une association dont le but essentiel était de s'assurer un train de vie de 20 ou 30 000 euros par mois, mais lui, il n'avait pas arrosé assez large.
Une association à but caritatif ou humanitaire n'est tenue que de verser une petite partie des fonds récoltés.
D'abord, les frères font faire avancer les fonds pour la pub et l'appel à quelques gogos et surtout aux généreux contributeurs que sont les collectivités locales et organismes publics qui continueront à subventionner sous l'égide des frères.
Ensuite, on commencera à se payer, puis on s'équipe - généralement pas avec une Laguna de 15 ans -, on fait des voyages et bonnes bouffes en quatre étoiles minimum pour rendre visite aux frères afin de savoir ce qu'on va faire au juste. Enfin, on se fait photographier par TF1 ou Paris Match avec la pile de cahiers d'écolier ou la caisse de dentifrices, dans une case en bambou.
Là encore, on a de quoi ouvrir un bagne de quelques milliers de voyous.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 mai 2020 à 11:07
Indécence et futilité.
"Mardi 28 avril, Edouard Philippe a présenté son plan de déconfinement. Il a félicité les Français de leur civisme, loué le courage des soignants, assumé la gestion des masques. Et menti, menti, menti.
Il a menti. Sur le stock de 117 millions de masques chirurgicaux, qualifié d’«important au sens où il permettait de faire face à vingt semaines de consommation normale des services hospitaliers», Edouard Philippe ment... "
https://www.liberation.fr/france/2020/05/01/nos-generaux-continuent-de-nous-traiter-comme-de-la-chair-a-canon_1787044
Un gouvernement aux abois, qui nous vend de la galerie, du papier glacé et masque ainsi les déboires actuels.
Tu parles d'un exploit ! Vendre ce qui ne leur appartient pas et en retirer le bénéfice comme si cela sortait de leurs poches, ces voraces d'Etat, cette noblesse d'Etat qui ne met jamais un de ses sous sur la table.
Sand doute l'exécutif a-t-il été pris de court, mais pas assez professionnel pour redresser la barre ; nous avions un capitaine de pédalo, nous avons désormais un acteur, mauvais acteur, j'espère que sa passion du texte lui fera prendre conscience que le pays ne peut plus entretenir toutes ces valseuses inutiles qui sont l'immobilisme de notre pays.
Mes anciens jeunes collègues sont sur le pont depuis trois semaines à envoyer du béton et des étages, hier un ami Compagnon du devoir charpentier est venu me laisser quelques masques, un ami de ma vie, lui, prendre de mes nouvelles physiques, passer quelques instants, nous avons plaisanté sur la débandade d'une telle organisation pour avoir quelques masques.
Nous avons plaisanté aussi sur la reconstruction de Notre-Dame et lui comme moi à l'époque avions regardé le bois qu'il fallait, soi-disant que les forêts françaises n'y suffisaient pas... Encore une plaisanterie de l'incompétence de ces élites. Des toits de l'importance de Notre-Dame il en a recouvert quelques-uns dans sa vie de Compagnon avec ses équipes... Pas étonnant que l'on n'ait pas même pas le premier élastique du premier masque.
Et autant d'inutiles pour gouverner, et dans dix ans nous entendrons encore parler de la Cathédrale qui attendra encore du bois, j'allais dire des élastiques.
Rédigé par : Giuseppe | 02 mai 2020 à 10:47
@ Philippe Dubois | 01 mai 2020 à 21:40
J’ai lu l’excellent article sur lequel vous avez excellemment attiré l’attention de notre excellent avocat général honoraire et j’en retiens pour commencer ceci :
« Le mobilier national appartient à l’État, et par conséquent à la Nation. Il est inaliénable. Si l’on souhaite le vendre il faut auparavant le déclasser. Qui va le faire et pour quelle raison ? »
• Alors, « Qui va le faire ? »
Mais sans doute quelqu'un qui peut "procéder par ordonnance" ? Non ?
• « Pourquoi ? »
Mais sans doute pour donner à la France l’occasion de racheter à prix d’or des biens nationaux acquis par des sociétés (ou des particuliers) à l’étranger ?
Est-ce qu’il n’y aurait pas déjà eu une histoire d’immobilier du même acabit ? Oui, c’est ça : en juin 2007, L'Etat rachète à prix d'or un immeuble qu'il avait cédé peu de temps avant (soit en 2003).
L'opération aura rapporté au fonds américain Carlyle spécialisé dans le capital-investissement, une plus-value brute comprise entre 167 et 210 millions d'euros».
Parmi les dirigeants qui se sont succédé à la tête du Carlyle Group depuis 2003, on compte Pierre-Olivier Sárközy de Nagy-Bócsa, dit Olivier Sarkozy fils de Pál Sarkozy et de Christine de Ganay (petite-fille de Magdeleine Goüin, comtesse Bernard de Ganay d'une famille dont les titres de noblesse qu'elle porte sont toutefois des titres de pure courtoisie).
« Comment est-il possible que Madame Macron qui bien qu’elle n’ait aucune fonction officielle publique soit manifestement intervenue par l’intermédiaire de son mari pour prendre la décision de vendre à l’encan des biens d’État. Et puisse recueillir ensuite le produit de cette vente en tant que personne privée présidente d’un organisme de droit privé ? » demande encore l’article que vous citez
Oui-da !
Comment est-ce possible ? Mme Bernadette Chirac s’était toujours ‘démerdée’, pardonnez-moi la vulgarité de l’expression, pour trouver des fonds privés pour sa fondation privée. Par exemple les pièces jaunes. S’agissant de causes nationales comme on peut le dire de la crise sanitaire que nous traversons, n’y a-t-il pas le Téléthon (mot-valise créé à partir des mots télévision et marathon) ? Pourquoi ne pas imaginer un Téléthon dédié Covid-19 ? Il existe bien plusieurs Téléthon au Etats-Unis, ce n’est pas là une marque déposée. Je suis bien persuadée que Sophie Davant, Nagui, la princesse Marie de Danemark, très engagée dans la lutte contre le virus du sida et la marraine de l'équivalent du Sidaction au Danemark, le AIDS-Fondet ou encore Line Renaud, Iris Mittenaere et j’en passe, seraient tout prêts à dispenser leurs précieux conseils à Mme Macron afin de lui éviter qu'au sortir du quinquennat, le PNF ne se saisisse lui-même d’un détournement de fonds publics largement plus ennuyeux qu’une histoire de costumes à 3 000 € finalement restitués… 😉
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 mai 2020 à 09:53
La transcendance désaxée tord le jugement, et l'intime devenu spectacle déroule la pornographie de ses angoisses, la vaste partouze du ressentiment unit les semblables dans la satisfaction des enfers, la normalité régalienne nourrit la mercatique médiatique et même aux indifférents, le papier a le goût du sang qui se vend.
Liberté sans fraternité tue l'égalité, Coluche était prophète, bientôt nous n'aurons plus que Lisieux pour pleurer.
Rédigé par : Aliocha | 02 mai 2020 à 09:51
@ breizmabro | 01 mai 2020 à 20:09
Je me suis permis de transmettre votre commentaire à mon député.
Non seulement ils dilapident mais en plus ils liquident.
Angela devrait sortir la règle et leur taper le bout des doigts comme cela se faisait dans le temps, les méthodes anciennes avaient parfois du bon.
Vous leur donnez la mer un mois, le mois d'après ils rament sur le sable et achètent l'eau à la Compagnie des eaux.
Tous ces gonfleurs d'hélices avec le pognon (cher à Nanard) des autres ont la monnaie facile, mais jamais la main dans leur poche pleine d'oursins.
Rédigé par : Giuseppe | 02 mai 2020 à 09:40
ZEMMOUR ET FINKIE
Dans l'émission « Zemmour et Naulleau » du 29 avril 2020, sur Paris Première, l'invité principal était Finkielkraut. C'était une émission centrée sur le virus que l'on sait.
Pour qui ne connaîtrait pas bien Finkielkraut, on peut certes lire l'un de ses livres. Si l'on est fauché, on peut écouter ses deux dialogues avec Philippe Bilger, puis son émission « Répliques », le samedi matin sur France Culture. Il y converse une heure avec deux penseurs. C'est souvent très intéressant. J'aime Finkielkraut et je n'ai pratiquement rien à lui reprocher.
Tout le monde connaît Zemmour. Il est aimé ou détesté. Je suis partagé à son sujet. Je ne pense pas ce qu'il pense sur les femmes, Napoléon, Pétain, Trump, Poutine... Je partage sa critique de Hollande, de Macron, et de plusieurs politiques menées en France depuis des années. J'apprécie son talent oral dans les dialogues et les débats à trois ou quatre.
Dans l'émission de mercredi, on a surtout pu voir ce qui les différencie au sujet du pouvoir français actuel. Face à la crise sanitaire, Finkielkraut a été plein d'indulgence pour l'exécutif français, en considérant qu'il fait « ce qu'il peut ». Et il a eu beau jeu de signaler qu'au lieu d'avoir Macron à l'Elysée, on aurait pu avoir BoJo ou...Trump, que Finkie estime fort peu. Si je n'ai guère d'estime pour ces deux dirigeants, comme lui, j'ai pour la politique sanitaire choisie par MM. Macron, E. Philippe et Véran la plus grande sévérité. Série de mensonges, d'arnaques, mauvaises décisions, ruine économique aux conséquences incalculables... C'est une catastrophe.
Zemmour est sévère pour Macron, Finkielkraut est indulgent. A cet égard, je donne raison à Zemmour et tort à Finkie. Ce qui ne m'empêchera pas de l'écouter converser sur France Culture tous les samedis avec ses deux invités.
https://rumble.com/v9a1f3-zemmour-et-naulleau-29-avril-2020-partie-1-hd.html
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 mai 2020 à 08:29
Ben, voilà ! D'accord avec breizmabro et Philippe Dubois !
Et pour les oeuvres volées dans les anciens pays colonisés ?!
Sinon, je reste étonnée qu'une professeure n'ait pas pris soin de lire la Constitution ou pour le moins de se la faire lire par une personne du Conseil constitutionnel ! Ce manque d'honnêteté intellectuelle quand l'on est l'épouse du président, me sidère...
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@ Achille
Carla Bruni et Julie Gayet étaient connues avant d'être épouse et maîtresse.
Vos comparaisons sont souvent mal à propos...
C'est E. Macron qui voulait liquider l'ancien monde ! Une prétention sans qualificatif parce qu'absurde.
Rédigé par : Chemins de traverse | 02 mai 2020 à 08:27
Comme citoyen je trouve que Brigitte en fait trop dans cette affaire de pure communication au profit de Macron. À un certain niveau les femmes devraient rester en dehors des affaires du mari, ou alors s'impliquer sur le terrain.
Madame Chirac était une élue locale, et donc ses interventions pouvaient avoir un caractère naturel et son opération pièces jaunes ne se justifiait pas seulement par une volonté de communication, même si...
Par contre je trouve que la vente d'une partie de mobilier national qui aura lieu en septembre au profit de la fondation hôpitaux de France présidée par Brigitte Macron, relève du détournement de bien public.
Je ne suis pas juriste, et je ne connais rien de rien à la loi sur ce sujet. Je m'exprime avec ce que je crois être le simple bon sens du citoyen encore une fois.
Le PNF si prompt à réagir pourrait communiquer sur le sujet pour nous rassurer, en disant que ce Président et son épouse ont des droits que d'autres n'ont pas, à moins que n'importe quelle association caritative puisse demander la mise en vente de biens publics.
À suivre.
D'un autre côté, il est vrai que suivre l'exemple de Madonna, qui avait vu ses petites culottes mises en vente aux enchères aurait été peu rentable.
Encore que, il y a toujours des fétichistes pour n'importe quoi.
Il paraît qu'on peut faire des masques avec des petites culottes.
Pas pour moi !
https://www.purepeople.com/article/madonna-perd-en-justice-ses-culottes-seront-bien-vendues-aux-encheres_a338906/1
Rédigé par : Tipaza | 02 mai 2020 à 08:11
Lors de l’interminable septennat de Mitterrand, son épouse Danielle avait délaissé le tricot pour soutenir à coups de cymbales tous les révolutionnaires en pacotille.
Le Sentier lumineux au Pérou et le subcomandante Marcos, Castro, puis surtout le Front Polisario qui cherchait des noises à notre regretté roi Hassan II.
Notre sublissime sérénité avait décrété que Tatie Danielle n’était qu’une épouse morganatique, une roturière de mauvais aloi.
Morganatique ? Morganatique ? Tous les Jean Michel Aphatie que compte la presse française se sont jetés sur leur Larousse, des poules devant un couteau.
Crise diplomatique, Tatie fut déclarée persona non grata au Maroc.
Du coup, Tonton lui recruta un prof de gym avec qui elle faisait du cheval d’arçon.
Épanouie, elle oublia la révolution.
Il doit bien avoir une salle de gym à l’Elysée ?
Rédigé par : Savonarole | 02 mai 2020 à 07:34
Bonsoir Monsieur Bilger
Rien ne justifie la présence médiatique de Brigitte Macron.
Elle n'a pas été élue.
Elle n'a pas été nommée ministre ou dircab.
Elle n'a aucune compétence spécifique dans la conduite des affaires de la France.
(Son mari non plus, mais c'est un autre sujet.)
D'un autre côté, je n'achète ni ne lis jamais Paris Match, même chez le dentiste (j'apporte mon livre).
Mais pourriez-vous nous éclairer sur le prétexte donné :
« Lutte contre le Coronavirus : la France va vendre du mobilier national contre le Covid 19. Une vente aux enchères de meubles issus des collections publiques aura lieu en septembre au profit de la fondation hôpitaux de France présidée par Brigitte Macron. »
https://www.vududroit.com/2020/05/privatisation-et-vente-de-la-france-a-la-decoupe-le-mobilier-national-maintenant/
Rédigé par : Philippe Dubois | 01 mai 2020 à 21:40
Ah ! bravo vous avez aéré le texte.
Je vais donc pouvoir écrire un commentaire.
Comme Marc GHINSBERG, je réclame le droit à l'indifférence !
Rédigé par : Chemins de traverse | 01 mai 2020 à 21:32
"Mais, avec lui, ce que le peuple perdait dans un impossible rapprochement, il le gagnait ailleurs, et sur un plan plus décisif, parce que sa conception de la légitimité redonnait quand il le fallait la parole au peuple. Celui-ci ne souffrait pas de la séparation parce qu'elle était comblée en certaines circonstances au point d'entraîner, un jour, le départ du fondateur de la Ve République." (PB)
En ces temps de confinement relire le Rebelle, le Politique, le Souverain, de Jean Lacouture.
Sur la lancée Georges Pompidou et ensuite que des avions renifleurs et les autres qui ne furent que les enfants prodigues d'une République qu'ils ont mise à sac.
2 200 milliards de dettes, un plan de sauvetage de misère pour une disette à venir, les impôts en plus, et l'Allemagne qui met au pot pour 1 100 milliards.
Il suffit de jeter un coup d'oeil sur cet organigramme et la messe est dite :
https://www.grand-est.ars.sante.fr/system/files/2020-04/Organigramme%20g%C3%A9n%C3%A9ral_VF.pdf
Des directeurs comme s'il en pleuvait, je n'ose regarder le budget de fonctionnement et en face l'efficacité. On espère toujours des masques.
"On est mort !" comme disait le défunt Cruchade quand il évoquait ces machins, machines à pulvériser du vent, il avait bien raison, combien de respirateurs en plus avec seulement 10 % de moins de fonctionnement.
Le professeur Raoult a évoqué la relation à la mort, mais on ne peut faire miroiter une espérance de vie et en même temps dire qu'il manque des masques à trois sous six francs et donner - pour ces élites obèses et bouffies d'argent de fonctionnement - des leçons avec toute la morgue qui sied à la terre entière. La colère légitime de Jean-Paul Hamon... s'en souviendra-t-il...
"Il faut dégraisser le mammouth", le problème est qu'il est tellement obèse et bouffi qu'on ne sait plus par quel bout il faut le prendre.
On est mort parce qu'aujourd'hui encore, rien ni personne ne prononcera jamais plus ces paroles.
Rédigé par : Giuseppe | 01 mai 2020 à 21:28
Brigitte Macron n'accapare pas les médias, elle n'exagère en rien. Et c'est pour de nobles causes.
Evidemment qu'il y a l'effet ricochet. Si elle est critiquée, beaucoup espèrent que cela atteindra la principale cible, Emmanuel Macron.
Je préfère la communication de Brigitte Macron à l'écume des news au sujet des facéties de Valérie T, merci pour ce moment. Ou bien la moto d'un président qui va discrètement rendre visite à sa dulcinée. On a vendu beaucoup de papier pour peu de choses.
Rédigé par : jack | 01 mai 2020 à 21:01
Brigitte Macron privée de parole ?
C'est une blague ??
On ne la voyait plus depuis un mois et demi. Cela devait lui manquer de s'exhiber.
Moi, la communication à outrance à laquelle elle s'adonne depuis 2017 ne me manquait pas. Cela me faisait des vacances.
Tous ces gens à l'ego hypertrophié me deviennent insupportables.
Qu'apporte Brigitte Macron à la France ? rien.
Rédigé par : Florence | 01 mai 2020 à 20:54
Si vous n’y prenez garde monsieur Bilger, vous qui étiez et restez notre hôte en ce lieu de liberté (il en reste si peu !), ils vont vous écarter de votre blog dans un premier temps pour prendre ensuite votre place et écrire au quotidien VOS billets ! Nous passerions alors d’un Marcel Proust enchanteur Merlin à des drôleries parfois, certes, mais quand même, mais quand même ! Je vais citer un chanteur époque yé-yé qui n’eut pas la carrière méritée : Ronnie Bird dont le tube fut « Fais attention ! »... justement hi hi hi et sa face B, comme on disait à l’époque : « Où va-t-elle ? »... Justement aussi ! Oui où va-t-on ? Faites attention monsieur Bilger ! Sissi !!
Rédigé par : Cactus | 01 mai 2020 à 20:48
@ Serge HIREL | 01 mai 2020 à 19:11
Je tiens tout de suite à vous rassurer. J’ai été enfant de chœur dans ma jeunesse et le maniement de l’encensoir, une fois qu’on l'a bien pratiqué on ne perd pas le geste.
Donc aucun risque d’arthrite pour mes poignets. Quant à l’encens je me souviens très bien de cette odeur envoûtante qui se répandait dans l’église.
Il faut dire monsieur que les bâtons que l’on achète dans le commerce de nos jours ne sont que de pâles répliques comparées aux graines d'encens des messes d’antan.
Ceci étant, je suis conscient d’agacer certains contributeurs de ce blog quand je parle de Macron, ce qui n’est pas pour me déplaire, mais le billet étant consacré à son épouse vous ne pouvez me reprocher d’être hors sujet.
Vous êtes nouveau sur ce blog, me semble-t-il, vous verrez avec le temps vous vous habituerez !
Rédigé par : Achille | 01 mai 2020 à 20:21
"A l'Elysée elle se bat pour les hôpitaux" (Paris Match)
"La France va vendre du mobilier national contre le Covid 19. Une vente aux enchères de meubles issus des collections publiques aura lieu en septembre au profit de la fondation hôpitaux de France présidée par Brigitte Macron"
"Pardon ?
"La France" ? Qui donc ? Quelle autorité publique a pris cette décision ?
Le mobilier national appartient à l’État, et par conséquent à la Nation. Il est inaliénable. Si l’on souhaite le vendre il faut auparavant le déclasser. Qui va le faire et pour quelle raison ?
Le produit de la vente sont des fonds publics et l’on se demande bien pourquoi les sommes obtenues en seraient attribuées à un organisme privé, ce qu’est la fondation "hôpitaux de France". Pourquoi et à quel titre ? Sur quelles bases juridiques ?
Comment est-il possible que Madame Macron qui, bien qu’elle n’ait aucune fonction officielle publique, soit manifestement intervenue par l’intermédiaire de son mari pour prendre la décision de vendre à l’encan des biens d’État. Et puisse recueillir ensuite le produit de cette vente en tant que personne privée présidente d’un organisme de droit privé ?
Au-delà de l’aspect moral profondément déplaisant de cette opération de communication, celle-ci sent le droit pénal à 100 km.
En effet cette opération est menée exclusivement dans l’intérêt personnel de Madame Macron. Sur le plan juridique, cela ne semble pas permettre de justifier le déclassement de biens publics inaliénables pour les vendre à l’encan. Ce montage semble bien justiciable de l’application de l’article 432–15 du code pénal qui sanctionne le détournement de biens publics.
Les fonds recueillis sont évidemment des fonds publics, et les voilà attribués à Madame Macron personne privée pour faire reluire sa communication" (Régis De Castelnau)
https://www.vududroit.com/2020/05/privatisation-et-vente-de-la-france-a-la-decoupe-le-mobilier-national-maintenant/
Rédigé par : breizmabro | 01 mai 2020 à 20:09
Beaucoup de Français se croient encore sujets d’un roi sacré. Pourtant, formellement nous sommes encore les citoyens d’une libre République dont le président a une fonction définie par la Constitution.
Mais quand le président et son épouse, au mépris de la Constitution, jouent au roi et à la reine, ça marche, la foule leur emboîte le pas et en redemande. Alors ils récidivent...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 mai 2020 à 20:08
Rédigé par : Jean | 01 mai 2020 à 17:25
Merci Jean d’avoir évoqué la mémoire d’Yvonne de Gaulle, sainte femme s’il en fut.
Elle a fini ses jours dans 20 m2, chez des religieuses, avenue de La Bourdonnais, entre des murs blancs et un crucifix sur sa table de nuit.
Relire les deux tomes consacrés à son père par Philippe de Gaulle.
Rédigé par : sbriglia@Jean | 01 mai 2020 à 19:22
@ Achille 02 mai 16h52
Vos nombreux éloges fervents et brûlants de Saint-Manu-de-l’Elysée comblent certainement ses ouailles de bonheur... Mais avez-vous pensé à reconstituer votre stock de bâtons d’encens ? Il doit être au plus bas... Il se dit que, faute de longues cérémonies funèbres, certaines églises liquident le leur... Cdiscount en vend, mais ils sentent l’opium, ce qui risque de vous brouiller les idées... Et la pensée de Manu-le-Prophète n’est pas si facile que cela à suivre au jour le jour...
Quant à votre poignet - droit ou gauche, je ne sais -, faites attention : c’est votre talon à vous ! Le mouvement que vous devez sans cesse renouveler pour que l’encensoir dégage de la fumée peut provoquer des douleurs, voire de l’arthrite. Renseignez-vous auprès des professionnels du geste : les enfants de chœur, vos frères...
Peut-être faudrait-il aussi que vos coups d’encensoir soient moins fréquents : l’encens dégage du benzène, qui est cancérigène. Ou continuez et priez Saint-Manu... et Sainte-Brigitte (le 23 juillet).
Rédigé par : Serge HIREL | 01 mai 2020 à 19:11
Cher Philippe,
Je n'achète ni Paris Match, ni le monstre, ni le bigarreau... Ah si, les pages saumon, un bon moyen de se faire bronzer sans UV.
Bref. Si on ne veut pas s'agacer on ne lit pas ces torchons.
Pour rigoler, on vient ici lire les thuriféraires du morveux qui lui ressemblent en diable.
Une fois fait, pour relever le niveau, on se regarde les Chtis contre les Marseillais. Pas les mêmes sujets mais le niveau se tient si l'on considère les propos desdits thuriféraires.
Et pour s'occuper intelligemment on retourne son potager, on contemple la nature, on boit un canon, on écoute ou on joue un petit air de musique, par les temps qui courent, C'est magnifique, par exemple, ou pour les obsédés de la politique cet impérissable de Patrick Sébastien : "Ah... si tu pouvais... fermer ta gueuuuuule".
Pour en calmer certains ici, je recommande l'abonnement Jacquie et Michel et le rouleau de Sopalin, ça marchera peut-être.
Ah, le sujet du billet, Brigitte, je m'en fiche de la Brigitte.
J'ai réfléchi, donc je n'ai voté pour personne, et paf la perfidie ! Donc elle peut bien faire ce qu'elle veut, je ne le sais que grâce à vous.
Allez hop un p'tit verre de rouquin.
Rédigé par : Jérôme | 01 mai 2020 à 19:06