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13 mai 2020

Commentaires

caroff

@ Achille 21h27
""Les Allemands ont l'Institut Koch" (caroff)

Je pense que la France dispose de l’institut Pasteur qui est tout aussi compétent que l’institut Koch pour alerter le gouvernement en cas de déclenchement d’une épidémie.
Ce n’est donc pas un argument."

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Amusant de vous voir voler au secours de Patrick Cohen !
Sans nier la valeur de l'Institut Pasteur, celui-ci n'a jamais analysé les risques d'une pandémie pour un virus respiratoire comme l'a fait l'Institut Robert Koch, ce que j'ai indiqué dans mon post et que vous n'avez pas relevé.

https://www.rki.de/EN/Content/Institute/Leadership/President/speech-Wieler_Leopoldina-22-03-2017.html

Achille

@ caroff | 16 mai 2020 à 19:34
« N'oublions pas qu'au final ils (les Allemands) ont aujourd'hui quatre fois moins de décès que nous ! »

Il semble que le comptage des décès soit assez variable selon les Länder. Par ailleurs il ne précise pas les morts dans les maisons de retraite ce qui peut sensiblement affecter les résultats.
Ajoutons à cela que le déconfinement opéré une semaine avant nous ne se passe pas très bien et que les Allemands sont en train de voir le nombre de leurs décès repartir à la hausse.

« nos voisins(...)avaient donc globalement su anticiper via une politique de dépistage massive. »

Je vous renvoie à un autre édito de Patrick Cohen que j’avais mis en lien voici quelques jours et qui explique que les hôpitaux en Allemagne sont majoritairement privés et gérés de façon à ce que les soins soient rentables. Raison pour laquelle l’Allemagne n’a fait aucune difficulté pour accepter des malades français, ceci pour leur plus grand profit. Mais on ne saurait, bien sûr, le leur reprocher.
Quant au dépistage sérologique, il ne permet que de vérifier si vous êtes ou non porteur du virus le jour du test.
Pour être efficace il faudrait faire le test tous les jours pour l’ensemble de la population, ce qui est tout simplement impossible.

"Les Allemands ont l'Institut Koch".

Je pense que la France dispose de l’institut Pasteur qui est tout aussi compétent que l’institut Koch pour alerter le gouvernement en cas de déclenchement d’une épidémie.
Ce n’est donc pas un argument.

caroff

@ Achille 7h09
"C'est ce que fait Patrick Cohen, qui prend le temps de s’informer plutôt que d’affirmer n’importe quoi comme tant de ses collègues, dans son édito de C à vous "

A cette heure-là j'écoute Zemmour et la bande à Christine Kelly !
Cohen le vaillant petit soldat de la macronie pratique le "whataboutism" qui consiste à établir un parallèle pour détourner l'attention...

Première observation: ce n'est pas parce que les Allemands auraient trébuché sur la question des masques que les Français doivent être exonérés de leur pataquès ! N'oublions pas qu'au final ils ont aujourd'hui quatre fois moins de décès que nous !

Deuxième observation : en fait parce que nos voisins avaient beaucoup plus de lits en réanimation et de respirateurs et avaient donc globalement su anticiper via une politique de dépistage massive et un confinement sélectif très actif et accepté.

Troisième observation: les Allemands ont l'Institut Koch qui a alerté bien en amont de la crise avec un rapport qui fut diffusé lors du G20 des ministres de la Santé en 2017...

Encore un effort mister Cohen !

Achille

Avant de porter plainte ou encore de se plaindre en permanence, ce qui semble être devenu le sport favori de nombre de Français, encore faut-il savoir de quoi l'on parle.

C'est ce que fait Patrick Cohen, qui prend le temps de s’informer plutôt que d’affirmer n’importe quoi comme tant de ses collègues, dans son édito de C à vous il a remis magnifiquement les pendules à l’heure concernant les fameux masques qui font l’objet de tant de vociférations de la part de certains porte-flingues de l’opposition.

Il semble qu’en Allemagne, que l’on ne cesse, ici et ailleurs, de nous citer en exemple, les masques ont aussi posé quelques problèmes. Ben oui, même en Allemagne ils avaient une pénurie de masques. Incroyable de la part de gens aussi prévoyants !

Par ailleurs leur efficacité supposée n’est pas aussi évidente que certains esprits échauffés veulent bien l’affirmer. Le foulard, un simple tissu, fait l’affaire en Allemagne et même en Grande-Bretagne. Quant au Danemark le port du masque est carrément déconseillé.

Ajoutons à cela le commentaire éloquent de Roselyne Bachelot, tant critiquée quand elle avait commandé 1,5 milliard de masques et aujourd’hui encensée, qui dit avec raison: « On a quitté la science, on est entré dans des débats strictement politiques, on est entré dans le niveau des croyances avec des démarches sectaires ».

Il est clair que cette affaire de masques a perdu toute rationalité pour devenir un sujet de polémique purement politicien. Il est grand temps de mettre bas les masques !

Marrananrolles

Cette calamiteuse dérive n'est que le reflet (un de plus) de notre société bureaucrato-administrée sans qu'elle y gagne pour autant en efficacité.
Ce vent d'Amérique qui conforte chacun dans son irresponsabilité personnelle y compris dans l'isoloir puisque c'est le citoyen qui élit ceux qui conduisent le destin collectif et font les lois, est suicidaire.

Nous portons tous une part de ce fardeau et les derniers avatars de Sandouville et de la proposition Avia n'en sont qu'une nouvelle mais pas ultime caricature.

Si nous voulons relocaliser nos industries et les talents qui vont nécessairement avec (cf votre billet récent), il est temps de virer de bord en classant sans suite ces niaiseries opportunistes soutenues par des avocats en mal de notoriété ou d'idéal.

Si sanction il doit y avoir (et il y a de quoi quand même ; après tout, la révision générale des politiques publiques telle qu'elle a été conçue et conduite est un désastre, elle est pourtant parfaitement légale...), de grâce, laissons le droit pénal à sa place et sauvons l'essentiel, la politique et le service d'autrui au sens noble.

Nic

@ Denis Monod-Broca
"Posons-nous la question : dans quelle prison intellectuelle, idéologique, spirituelle vivons-nous pour avoir élu ceux que nous avons élus, et depuis tant d’années ?"

Depuis tant d'années car aucune alternative crédible tant politique qu'institutionnelle n'a été proposée ou n'a été en mesure de faire bouger les lignes. S'est constituée au fil du temps une caste à laquelle nous devons faire aveuglement confiance et qui doit a minima nous rendre des comptes. Pourquoi voulez-vous que ça change puisque la démocratie a été dévoyée au point où la représentativité tient du simulacre ?

Giuseppe

@ Alpi | 15 mai 2020 à 10:42

Quand sous votre fenêtre de cuisine vous révisez votre bac avec les plus belles voix du pays, anonymes mais à profusion, Alfred Roland savait où puiser les talents de la voix et du chant...

Les bobos parisiens et l'élitisme condescendant n'ont jamais fait une belle voix profonde ou celle d'un ténor adoubé des anges.
On cache toujours la vérité, le parisianisme détesté des Girondins est toujours d'actualité, ce sont les autres qui profitent de la bêtise crasse de ceux qui sont censés nous faire découvrir les meilleurs :

"Lui a-t-on assez reproché de ne pas savoir faire sa cour avec ce franc-parler, choquant pour certaines oreilles, dans ces milieux où l'on préfère souvent Basile à Figaro ! Et pourtant, sous une apparence de rudesse et de vigueur, ce monstre de sensibilité fait scander, pendant dix minutes, au public du palais de Chaillot : "Poncet à l'Opéra". Heureusement, la province se l'arrache."

Quand vous avez été élevé aux sons les plus puissants, biberonné comme dans beaucoup de familles locales à nos voix, alors vous n'oubliez jamais, jamais.

Familles très modestes - la télévision n'existait pas, la radio débile, celle que honnissait Boris Vian -, le dimanche c'était microsillon, vinyle, Mario Del Monaco et Mario Lanza (pour maman parce qu'ils portaient beau), Tony Poncet pour les puristes que nous étions, Caruso à l'occasion... Qui ne chantait pas dans le ton originel de la partition, Caruso, pour garder le timbre... Pour nous, c'était nous priver de la vaillance d'un ténor héroïque et son contre-ut répété digne des dieux de l'original, donc une certaine hémiplégie de la voix.

Maman aimait Pavarotti, elle n'avait pas de culture musicale mais l'intelligence des roturiers et la beauté de ses aspirations.
Ce n'était pas l'exception, l'opéra sous nos yeux, mais aujourd'hui avec les moyens de communication, certains auraient été ridicules.

Euh... J'arrête ici, c'est comme pour le reste, les batouilles qui sont chargées de veiller sur nos vies, elles chantent faux et en plus elles mériteraient des cageots de tomates pourries.

"Alors, satisfait ?" conclut le journaliste.

"Oui ! Pourquoi pas. J'ai réussi, non ? J'ai vaincu en ténor héroïque. Je peux chanter "Le Trouvère", "Aïda", ou "Le Pays du sourire", "Carmen" , "Les Huguenots" et tout ça dans le ton ! Les Italiens transposent. Moi, je veux chanter dans le ton, c'est mon panache à moi".

"En 1966, au théâtre de Bayonne, il galvanise une salle comble et enthousiaste avec vingt-deux contre-ut et un contre-ré bémol que délivre Arnold dans "Guillaume Tell" dominant de sa voix d'or chœur et orchestre. Mes aïeux, quelle pureté dans l'aigu !"

"Parisiens têtes de chiens ! Parigots têtes de veaux !"
Nous étions jeunes il est vrai, et Girondins.

Alpi

@ sbriglia
"Giuseppe, Gabriel Bacquier vient de nous quitter ! Il fut, avec Tony Poncet et Alain Vanzo, l’honneur du bel canto français."

Ah ben m... alors ! Il faut que je visite ce blog pour apprendre cette triste nouvelle. Naturellement, pas un mot dans les médias. On nous bassine avec les pets de travers de n'importe quel tocard de variétoche, mais pour lui, niente !
Je l'avais vu, dans les années 80, dans le rôle du vice-roi de La Périchole. Quel souvenir !
Freni, Gedda, Vickers récemment disparus, personne n'en dit jamais rien.
Des gens qui ont illuminé ma jeunesse et continuent, grâce au disque, à bercer ma vieillesse.

Je ne savais pas que, tous deux, vous étiez amateurs d'art lyrique. Voilà donc un sujet sur lequel nous ne nous chicanerons pas. Encore que...

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@ Patrice Charoulet

No job...
No girl...
No money...

No problem !

Denis Monod-Broca

@ Nic

Je ne dis pas que la classe politique doive bénéficier d’un traitement de faveur. Je dis que, étant donné ce qu’elle est, systématiquement, depuis toujours, la cible de nos ressentiments, la coupable désignée d’avance, un minimum d'objectivité dans nos accusations serait souhaitable.
La sanction normale de ses errements est le vote, par la condamnation pénale.

Posons-nous la question : dans quelle prison intellectuelle, idéologique, spirituelle vivons-nous pour avoir élu ceux que nous avons élus, et depuis tant d’années ?

Aliocha

Vous avez raison, Julien, tout reste à dire.
Le lourd fardeau qu'il nous incombe de porter étant de choisir librement de concevoir un langage commun.
Que le rien tout-puissant vous bénisse.

Nic

@ Denis Monod-Broca

Pourquoi voulez-vous que la classe politique bénéficie d'un traitement de faveur ? Je serais même particulièrement impitoyable envers les menteurs et les incapables car ils ont reçu mandat, c'est-à-dire la confiance des citoyens et qu'à ce titre, leurs actions portent bien au-delà de leurs petites personnes. De plus, laisser couler reviendrait à ne pas les discriminer par rapport à ceux qui font correctement leur boulot. Où est alors la justice puisqu'on s'en tire dans tous les cas ?

Quant au système à bout de souffle, n'oubliez jamais que le poisson pourrit toujours par la tête.

Achille

@ Jean | 14 mai 2020 à 13:34

Concernant les deux points de divergences qui nous opposent, je vous ferai les remarques suivantes :

1- Une des différences que j'ai avec vous tient en ce que je perçois le président comme un idéologue dangereux qui force la France vers un destin qu'elle ne veut pas et qui ne correspond pas à sa pente historique naturelle.

En matière d’idéologues dangereux, certains de ses adversaires n’ont rien à lui envier.
Je pense notamment à J-L Mélenchon qui veut nous construire un avenir à la Maduro. Quant à Marine Le Pen ce serait plutôt à la Viktor Orban ou à la Salvini.
Bref des simulacres de démocraties qui ne sont rien d’autre que des régimes totalitaires.
Pas sûr que les Français y seraient gagnants.

Quant à la pente historique de la France, j’avoue que je ne vois pas trop ce que vous entendez par là. En fait cela fait un moment que notre pays est sur la pente descendante.

2- La deuxième différence que j'ai avec vous tient en ce que je me suis persuadé que nos institutions ne résisteront pas bien longtemps à l'épreuve du temps. Elles m'apparaissent condamnées.

Nos institutions n’ont d’autre solution que de s’adapter à l’évolution de la société qui change à une vitesse vertigineuse. La mondialisation, les courants migratoires, l’évolution de la technologie qui fait disparaître des métiers et en crée de nouveaux, le choc communautaire des cultures, l’évolution des mœurs avec la reconnaissance des orientations sexuelles, et j’en passe.
En seulement trente ans, la vie des citoyens a été complètement chamboulée et donc les institutions n’ont d’autre solution que celle de s’adapter à ces évolutions.

Ceux qui voudraient revenir aux années soixante (ils sont nombreux sur ce blog) me font bien rigoler. Ce serait prendre du retard sur les autres pays industrialisés et la France au bout de quelques décennies se retrouverait comme la RDA le jour de la chute du mur de Berlin, avec trente ans de retard.

Quant aux gens de talent, il est vrai qu’il y en a, ceci dans tous les domaines, scientifique, artistique, philosophique, littéraire. Le seul problème est que les plus brillants préfèrent rester dans leur domaine de compétence. Seuls les plus mauvais se lancent dans la politique et on voit le résultat !

Denis Monod-Broca

@ Nic

La politique est un métier très particulier, unique. Pourquoi voulez-vous le comparer à un autre ?

Refaisons un peu de René Girard.
Les groupes humains ayant survécu au handicap de leur propre violence sont ceux qui s'étaient dotés (entre autres) d'un roi sacré, victime en instance de sacrifice.
Le roi sacré est devenu monarque de droit divin.
Puis, devenus hommes clairvoyants et raisonnables, si... si... nous nous sommes dotés d'institutions et en particulier d'un système politique, avec des fonctions occupées par des titulaires, etc.
Le poids du passé, de ce très long et très lourd passé, transparaît et transparaîtra toujours et dans notre attitude à l'égard de ces titulaires de fonctions politiques et dans leurs attitudes à eux vis-à-vis de nous, simples citoyens.
Nous devons faire avec.

Le fait est cependant que le "système" est, à bien des égards, au bout du rouleau et que ceux qui le font fonctionner font de plus en plus n'importe quoi, n'osant pas voir les choses en face. Et qu'ils redeviennent des coupables, c'est-à-dire des victimes en instance de sacrifice.

La bonne question est : comment retrouver nos esprits ? Comment retrouver, individuellement et collectivement, clairvoyance et raison ?

Nic

@ Michel Deluré
"Puisque vous faites référence au secteur privé, dans lequel tout comme vous j'ai fait l'intégralité de ma carrière professionnelle et que j'ai choisi aussi librement qu'un politique choisit sa propre carrière, vous paraîtrait-il logique que les salariés traduisent leurs dirigeants systématiquement en justice à la moindre faute de gestion et est-ce que c'est ce qui se pratique dans la réalité ? Et si tel était le cas, ne pensez-vous pas que cela entraverait considérablement le fonctionnement efficace de l'entreprise ?"

Ça n'a aucun rapport. Jusqu'à preuve du contraire, le citoyen n'est pas dans un lien de subordination vis-à-vis de la classe politique comme peut en avoir un salarié envers son patron.

Par contre, dans le cas de mauvaise gestion d'une entreprise, je ne me fais guère d'illusion quant au sort d'un patron vis-à-vis des actionnaires...

Nic

@ Denis Monod-Broca

Bien sûr qu'il ne s'agit pas d'élire. Mon propos était de montrer en quoi la parole de la classe politique en général est à géométrie variable (je suis le meilleur, j'ai réponse à tout, j'ai tout compris, etc.) et très (trop ?) souvent à leur profit (mais je ne me sens ni ne suis responsable de rien quand ça tourne au vinaigre).

Une fois encore, je cherche un milieu professionnel dans lequel un tel comportement serait la norme: je ne trouve pas.

caroff

@ Exilé 8h33
"Et vous croyez que cela va nous suffire, alors que cela ne les empêchera pas de percevoir des indemnités puis plus tard une retraite en or, à nos frais ?"

Non certes, mais quelle est la solution permettant de se débarrasser des nuls et des corrompus sans recourir à la violence ?
Il faut aujourd'hui intervenir dans le débat public et seriner avec de bons arguments les impérities dont nous sommes les témoins.
Les réseaux sociaux ont cet avantage qu'ils démultiplient des articles et des opinions qui, à leur tour sont repris par les journalistes honnêtes.
Sud Radio comme contrepoison de la clique macronienne de BFM par exemple !

herman kerhost

@ Patrice Charoulet | 14 mai 2020 à 13:03
"Je signale, en passant, que sur le blog d'Ivan Rioufol, qui prétend défendre la liberté d'expression, je suis interdit de séjour, quoi que j'écrive."

L'anomalie n'est pas que Rioufol vous ait mis à la porte, mais que Philippe Bilger n'en ait pas fait autant.

Jamais je n'ai vu un commentateur manquer à ce point de respect envers les règles les plus élémentaires que sont en droit d'exiger les blogueurs. Je vous aurais claqué la porte au nez il y a bien longtemps, ici.

revnonausujai

@ Achille 12 h34

Drogue, alcool ? Ben non, ça ne me viendrait même pas à l'idée !
Remarquez, ce genre d'insinuations en dit plus sur celui qui les profère que sur celui qui les reçoit.
Et moi qui me préoccupais de votre survie ; poignez vilain, il vous oindra, oignez-le, il vous poindra !

Michel Deluré

@ Nic 14/05 14:09

Je ne dis pas que les politiques doivent être à l'abri de toute sanction judiciaire, je dis que, étant donné la nature même de leur fonction qui les expose plus particulièrement, ils ne doivent pas être de manière abusive et pour des motifs qui ne relèvent pas notamment de fautes graves, intentionnelles, systématiquement traînés devant les tribunaux.

Il est naturel de reconnaître ses erreurs, ses fautes, d'en assumer la responsabilité, mais ces erreurs, ces fautes ne sauraient toutes et systématiquement se traduire par une action et une sanction en justice.

Puisque vous faites référence au secteur privé, dans lequel tout comme vous j'ai fait l'intégralité de ma carrière professionnelle et que j'ai choisi aussi librement qu'un politique choisit sa propre carrière, vous paraîtrait-il logique que les salariés traduisent leurs dirigeants systématiquement en justice à la moindre faute de gestion et est-ce que c'est ce qui se pratique dans la réalité ? Et si tel était le cas, ne pensez-vous pas que cela entraverait considérablement le fonctionnement efficace de l'entreprise ?

Alors, veillons je pense à ne pas atteindre le point où le remède deviendrait plus mauvais que le mal.

Denis Monod-Broca

@ Nic

Il ne s'agit pas ici de savoir qui nous allons élire mais qui nous allons traîner devant la justice. Ce n'est pas la même chose.

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@ Exilé

Ne pas avoir préparé la France est une erreur, une grave erreur, pas une faute relevant du pénal, pas un crime, et c'est une erreur à partager entre d'innombrables responsables à tous niveaux.

Quant à l'euro, il est une faute idéologique, politique, et de première grandeur, et qui a favorisé notre impréparation, une faute intellectuelle, à partager aussi entre beaucoup de monde, ô combien !, mais pas une faute pénale.

Serge HIREL

@ Jérôme 14 mai 2020 11h29
« Même Ndiaye qui a "pintadonné" des mensonges tout le long de l'épidémie... »

Sibeth est une petite maligne, arrogante certes, détestable sûrement, mais qui n’a rien oublié des bons conseils de papa et, surtout, de maman, aujourd’hui décédés, qui fréquentaient les palais dorés du Sénégal et connaissaient parfaitement les mille et une astuces et failles du droit.
Porte-parole de Macron, puis du gouvernement, son rôle n’est pas d’« informer », de tendre à la vérité, mais de « communiquer », c’est-à-dire d’enjoliver s’il le faut, de cacher si nécessaire et même de mentir effrontément si cela rend service à son patron... Elle a d’ailleurs été suffisamment naïve ou bravache pour reconnaître que cela ne la dérangeait pas du tout...

Moralement répréhensible, ce comportement est-il illégal ? Une loi de notre bonne République punit-elle pénalement le mensonge et la cachotterie d’un dircom face aux journalistes ?...

Sibeth ne peut donc pas être inquiétée... à moins que quelques courriels imprudents de son cru, qui tomberaient dans des mains inamicales, prouvent sa complicité dans le cadre d’un manquement à la loi commis par l’un ou l’autre de ses collègues.

Prenons l'affaire des masques. Sibeth a-t-elle affirmé que la France possédait le stock nécessaire ? non. Donc elle n’a pas menti, ni même franchement finassé avec la réalité... Elle a simplement répété en boucle que porter un masque n’était pas nécessaire... voire déconseillé parce que « les médecins le disent »... Coupable Sibeth ? Pas même responsable... puisque « les médecins le disent ». Elle les a simplement crus... Enfin, ceux d’entre eux, peu nombreux, qui disaient cela... Bref, elle a été trompée. C’est une victime...

Exilé

@ Denis Monod-Broca
« L'épidémie, catastrophe naturelle, nous est tombée dessus. Personne n'en est coupable. »

Personne n'est responsable et a fortiori coupable d'une catastrophe, du moins quand elle est d'origine naturelle.
Il n'en va pas tout à fait de même dans le domaine des pandémies, sachant d'une part qu'elles se sont déjà produites plusieurs fois ces dernières années et d'autre part que les mesures de sécurité sont généralement identiques quelle que soit l'origine de la maladie.
Donc, ne pas avoir prévu au moins statistiquement la possibilité de l'émergence d'un tel fléau est plus qu'une faute.

Rappelons aussi par exemple qu'une maladie que nous pouvions croire éradiquée chez nous telle que la tuberculose tend à réapparaître du fait des « migrations » incontrôlées que nous subissons.
Que fait le mirobolant ministère de la Santé - le si mal nommé - à ce propos avant qu'un nouveau fléau ne nous saute à la figure ?

Nous pourrions aussi parler de bien d'autres catastrophes qui couvent sous la cendre comme la chute subite de l'euro du fait du refus de l'Allemagne de payer pour les folies des cigales que sont l'Italie et la France ou bien comme la montée en puissance de mouvements violents anti-français dans certains « territoires perdus », que les gens qui n'ont pas su par ailleurs contenir le coronavirus laissent proliférer par incurie voire par lâcheté en favorisant le risque d'explosion.
Et qu'ils ne viennent pas nous dire après qu'ils n'ont rien vu venir.

Chaque chose en son temps, mais, comme aux échecs, la politique c'est l'art d'avoir au moins un coup d'avance.

Nic

@ Michel Deluré
"Tout fut loin d'être parfait, cela n'a échappé à personne, dans la gestion de la crise inédite que nous vivons mais dans ce contexte très particulier et exceptionnel, ceux qui s'érigent aujourd'hui en accusateurs et convoquent devant les tribunaux leurs coupables désignés auraient-ils agi sans commettre la moindre erreur ?"

La seule différence (mais de taille) est que tous ces politiques ont accepté leurs mandats, on ne les a pas forcés.

Dans mon boulot, quand je commets une faute, je l'assume devant ceux qui m'ont fait confiance. Avec la classe politique en général, il semble que ça ne s'applique pas, que l'amnistie par défaut soit la règle (est-ce un dû ?) et que tout le monde doive trouver ça normal. Bref, on cautionne l'incompétence. Et on s'étonne ensuite que tout parte de travers ??

Nic

@ Denis Monod-Broca

Responsable, cela veut dire qu'on assume ses actes (qu'on en répond), rien d'autre. Or, j'ai l'impression que les baltringues au pouvoir n'ont même pas cette épaisseur. Je ne vois là rien de bien difficile à observer.

Que l'épidémie soit de l'ordre des catastrophes naturelles, je l'entends bien, mais une réponse inadéquate relève de la catastrophe politique. Voteriez-vous pour un quelconque homme politique qui vous dise: "En cas de problème, je prendrai la mauvaise approche (malgré la nuée d'experts et de comités Théodule qui se goinfrent sur le dos du contribuable) et vous en subirez les conséquences sans avoir à y redire" ? Ces gens-là ont un mandat populaire, ils n'ont pas reçu blanc-seing pour faire n'importe quoi.

La culpabilité relève de la loi et de l'image que l'on se fait de soi-même. Du côté légal, je ne me fais pas trop d'illusion, 50 euros qu'ils passeront tous à travers les mailles du filet. Plus troublant de mon point de vue est que pas un, je dis bien pas un, ne remettra en cause son action politique devant les citoyens et en tirera les conclusions qui s'imposent (c'est-à-dire, la porte).

Je sais bien qu'en France, on n'est pas habitué à demander des comptes aux politiques mais dans quel monde vivez-vous ?

sylvain

@ jack | 14 mai 2020 à 12:34
"Un grand merci à sylvain. J'en suis scotché, quel talent ! "

Merci cher jack mais j'ai tellement rougi d'émotion à votre éloge que je ressemble à un socialaud cocomuniste islamogauchiste, c'est ballot mes potes fachos racistes extrêêêêmedrouâaaates en chemises brunes au Vél d'Hiv d'une blancheur de souche pure se demandent quelle mouche de gauche m'a piqué.

Vous pouvez envoyer mon texte direct à la kommandantur de la Führieuse Avia, vous serez récompensé pour collaboration et délation, comme au bon vieux temps des poissonnards beurre oeufs fromages.

St-Yorre ou Célestins ?

Jean

@ Achille
"Je suis donc macronien par défaut, vu que le paysage politique du moment est d’une totale médiocrité."

Je comprends bien votre position maintenant. Vous tenez aussi aux institutions et à la stabilité qu'elles permettent dans la Cinquième République.

Je partage le même constat que vous: la classe politique depuis plus de dix ans est d'une incroyable médiocrité. Elle ne peut que décevoir la population. J'entends tous partis confondus, modérés ou aux extrêmes.

Une des différences que j'ai avec vous tient en ce que je perçois le président comme un idéologue dangereux qui force la France vers un destin qu'elle ne veut pas et qui ne correspond pas à sa pente historique naturelle. Bien entendu, tout le monde n'est pas unanime. Il y a l'élection qui légitime l'autorité. Mais on ne me fera pas croire que même au moment de celle-ci, brillante par ailleurs, la base solide de son électorat dépassait le quart du peuple. Je crois même que l'effet d'enthousiasme initial a permis au président d'obtenir des voix par nature bien plus erratiques et évanescentes. Je lui concède par ailleurs le talent qu'ont les autres membres de l'élite administrative mais rien de plus. Il reste un homme socialement supérieur mais sans aucune des qualités qui font le grand homme ou même seulement le bon dirigeant.

La deuxième différence que j'ai avec vous tient en ce que je me suis persuadé que nos institutions ne résisteront pas bien longtemps à l'épreuve du temps. Elles m'apparaissent condamnées.

Des hommes de talent, compétents et capables, il y en a de tout temps à foison. Dans notre organisation sociale sclérosée, ils n'ont aucune chance d'émerger. Ils doivent se conformer. Les institutions, les modes de scrutin permettent aujourd'hui la captation du pouvoir. C'est ce qu'aujourd'hui une masse critique de Français rejette.

Patrice Charoulet

Julien Weinzaepflen m'a devancé. Je ne vais pas redire ce qu'il a dit. Mais dans la foule de plaintes déposées dont vous avez parlez, celle qui me paraît la plus justifiée est celle contre les responsables du décret réservant la prescription de deux médicaments autorisés depuis 70 ans et prescrits dans tous les pays sauf le nôtre, aux seuls hôpitaux, sur décision collégiale, et l'interdisant aux médecins généralistes. Plusieurs pensent que cet acte a causé nombre de morts. D'où le dépôt de plainte.

Autre sujet dont il a été parlé ici, la loi que certains estiment attentatoire à la liberté d'expression. Je signale, en passant, que sur le blog d'Ivan Rioufol, qui prétend défendre la liberté d'expression, je suis interdit de séjour, quoi que j'écrive.

J'approuve cette loi. Je vais dire pourquoi.
Si dans un journal français, on lisait « Les Noirs sont des singes » ou « Exterminons tous les juifs », ce journal aurait à en rendre compte devant un tribunal. Les même termes écrits sur un blog, sur Facebook, etc., par un anonyme (ou un pseudonyme) passeraient comme lettre à la poste. Je ne trouve pas cette situation acceptable. C'est à cela que la loi en question veut remédier J'observe que la députée qui a plaidé pour ce texte est Noire et qu'elle est caricaturée en Hulk ou en guenon sur le Net et que les adversaires de cette loi en rigolent beaucoup.

Lucile

Les plaignants espèrent peut-être en la justice pour nous délivrer du jeu de faux-semblants politique et médiatique auquel on assiste.

Je pense par exemple à toutes ces amendes infligées parce qu'il y avait des ratures sur les auto-permissions, les plages fermées dans des lieux non atteints par l'épidémie ; bref, à tout ce côté obsessionnel dans l'application de la loi, qui, quand on le compare aux grosses négligences de l'administration et des politiques, interroge. La plupart des gens font de leur mieux pour s'adapter aux méandres des prescriptions qui leur sont faites, mais on ne peut pas dire que la confiance règne. De leur côté certaines chaînes d'info minimisent par exemple les incidents propagateurs de virus du métro le premier jour du déconfinement mais montrent en long et en large des gens pourtant à bonne distance les uns des autres boire une bière, ô horreur, au bord du canal Saint-Martin au sortir de deux mois de confinement.

Aux yeux de beaucoup, le gouvernement semble vouloir effacer une gestion très décontractée de l'épidémie à son arrivée en France - c'est-à-dire au moment le plus crucial pour la contrôler - par un confinement plus dur et mis en application de façon plus punitive que partout ailleurs.

C'est peut-être une illusion de croire que la justice puisse ramener un peu de proportionnalité entre les "erreurs" des autorités et les "fautes" de la population, et surtout qu'elle fasse éclater les subtilités jésuitiques des erreurs qui ne furent jamais au grand jamais des négligences professionnelles coupables, et des explications qui ne sont jamais au grand jamais des présentations complaisantes de la vérité.

Dommage qu'on en soit arrivé là, mais c'est pourtant la seule issue favorable pour la démocratie : il s'agit de démontrer que l'exercice du pouvoir comporte quelques responsabilités, autres que morales, puisque le parlement a du mal à faire contrepoids, vu sa composition.

Les plaignants de mauvaise foi seront éconduits, et les plaignants de bonne foi seront peut-être entendus. Toute la question est : y en a-t-il de bonne foi ? Des fautes ont-elles été commises ? Seule une justice non politisée et indépendante du pouvoir pourrait le dire.

Achille

@ revnonausujai | 14 mai 2020 à 08:50

Vous en avez encore beaucoup des raisonnements tordus comme ça ?
Je suppose que vous allez les trouver dans des substances illicites, à moins que ce ne soit tout simplement le pinard ! :)

jack

@ sylvain

Un grand merci à sylvain.
Ses contributions à ce site sont d'une nécessité absolue.
Cela élève le niveau général.
Les solutions qu'il apporte sont d'une telle intelligence et d'une telle pertinence que personne n'avait encore atteint ce haut niveau de clairvoyance.
C'est beau, c'est généreux, c'est apaisant.
Sylvain n'est pas le genre de type à déverser sa haine anonyme sur un clavier neutre.
J'en suis scotché, quel talent !

Denis Monod-Broca

@ Nic

Les mots "responsables" et "coupables" ne sont pas synonymes.
On ressort sans fin ce mot de la malheureuse Georgina Dufoix, mot maladroit sans doute mais certainement pas dénué de raison ni de sens.
Un responsable est responsable, par définition, il peut se tromper, il peut être un imbécile et faire des erreurs, ça ne le rend pas du tout automatiquement coupable.
L'épidémie, catastrophe naturelle, nous est tombée dessus.
Personne n'en est coupable.
Est-ce si difficile à comprendre ?

Et il y a mieux à faire, dans des circonstances aussi difficiles, que de jouer aux plaideurs.

Giuseppe

@Jérôme | 14 mai 2020 à 11:29

+ 1
Tous ces voyous qui ne pensent qu'à leur ventre, jamais jugés correctement et des histoires rocambolesques comme celle de l'amarrage du bateau de Michèle Alliot-Marie qui profitait de sa fonction pour accoster en Tunisie (c'est une image bien sûr avec son papa à l'époque)... Et ils représentent la Nation, celle de Mongénéral... Sans honte ni la moindre vergogne.

Les plaintes sont les suites de ces oubliés de la justice qui se sont goinfrés jusqu'à l'obésité, ces voraces aux griffes acérées qui rongent tout ce qu'ils peuvent ronger, et l'épouse Balkany, clope au coin des lèvres, qui attendait nonchalamment sur le capot de sa voiture le rescapé d'Alcatraz paraît-il.

Ils sont tous (presque) à vomir et j'attends Jean-Paul Hamon au tournant pour voir s'il a les castagnettes de conclure ses crachats bien sentis jetés sur les Agences régionales de santé, cette noblesse d'Etat qui pue le rance et en toute légalité pille nos fonds de poche, il suffit de lire Vincent Jauvert.

La coupe est pleine et la désespérance de 9 500 000 citoyens sous le seuil de pauvreté, elle, n'a pas disparu sur un coup de coronavirus.

Michel Deluré

Cette frénésie procédurière en cette période de pandémie est pitoyable et ceux qui en sont atteints ne peuvent masquer leurs véritables motivations qui ne sont souvent que d'ordre politique.
Et en affirmant cela, je ne me fais nullement l'avocat d'un exécutif à l'égard duquel j'ai toujours marqué mes distances.

Tout fut loin d'être parfait, cela n'a échappé à personne, dans la gestion de la crise inédite que nous vivons mais dans ce contexte très particulier et exceptionnel, ceux qui s'érigent aujourd'hui en accusateurs et convoquent devant les tribunaux leurs coupables désignés auraient-ils agi sans commettre la moindre erreur ?

Ces mêmes accusateurs, vont-ils demain convoquer aussi devant les tribunaux tous ceux qui se moquent du contexte actuel et bravent allègrement les règles du déconfinement et les recommandations sanitaires du pouvoir, mettant ainsi en péril la réussite même de ce plan et la santé des autres citoyens ?

Enfin et surtout, n'est-ce pas paralyser pour l'avenir toute action de tout pouvoir, à quelque niveau qu'il se situe, et donc par là-même le bon fonctionnement de la démocratie, si plane au-dessus de sa tête cette épée de Damoclès que constitue le risque d'un potentiel procès au pénal pour la moindre action engagée ?

Les Français auront en son temps leur bulletin de vote pour juger et sanctionner. Quant aux sanctions pénales, les politiques ne doivent certes pas y échapper lorsque les circonstances le justifient et uniquement en ce cas. Mais ce recours à la justice, pour nécessaire qu'il soit, doit être utilisé à bon escient, avec modération.

Jérôme

Bonjour Philippe,

Je partage l'avis exprimé par… je ne sais qui. Quand on est sûr que quoi que l'on dise on n'est jamais entendu, on se raccroche à toutes les branches possibles. Le judiciaire en est une. Faisons confiance à ce gouvernement totalitaire, ses députés godillots, ses électeurs forcément plus démocrates et clairvoyants que les autres, blurp, pour s'autoprotéger par la loi, la Avia en est une, catastrophique, dans la droite ligne de la loi souhaitée sur les fake news.

Même Ndiaye qui a "pintadonné" des mensonges tout le long de l'épidémie (les ânes ânonnent, les pintades pintadonnent), le Doudou Philippe qui nous fait le coup de : les médecins disaient que… les masques détruits en pleine épidémie, les recommandations aux pharmaciens… les bavures policières…
Tout ça mérite certainement un traitement vif, mais à défaut on se contentera du judiciaire.

Je note par ailleurs que les électeurs du morveux atteignent vite les points Godwin, Staline, Complotisme, pour expliquer la défiance, le désamour total que ces pitoyables dirigeants nous inspirent.

Peut-être que les détracteurs sont des Européens convaincus, mais pas cette Europe, des réformateurs convaincus, donc des gens qui ont compris que la réforme impose le dialogue, pas le monologue, des démocrates convaincus, qui savent qu'on ne peut pas s'arrêter de discuter et tout décider quand on a l'adhésion d'au mieux à peine 10 % des électeurs.
24 % au premier tour, si on compte les blancs, les nuls, les abstentions, ceux qui votent par réflexe ; il est jeune, il change (les pauvres), ça doit donner 5 % de gens qui ont lu un programme et vote pour. Là comme il n'y avait pas de programme, ça donne 5 % de crétins ayant lu un dépliant Auchan déposé dans la boîte aux lettres.

La judiciarisation c'est le résultat des années de mépris des gouvernements successifs, de légitimités affirmées contre toute réalité, d'absence de démocratie, de voyoucratie, prébendes organisées, auto-absolutions.
La Alliot-Marie et la Tunisie, Sarkozy la Libye, le RPR et les affaires Pellerin (pour les vieux mais ce site n'en manque pas), François de Grossouvre, Boulin, le SAC, Pasqua et Venturi, Fontanet, les avions renifleurs, les diamants, les chasses, les baisodromes africains, Elf-Gabon (le pauvre Loïk Le Floch-Prigent qui a morflé pour tout le monde)…
Ça remonte à loin. Mais ça s'accumule. Ils n'ont même plus besoin de "voyoucratiser", ils se sont autoprotégés. Quid de Ferrand, Benalla, Fillon, zi afère Bygmalion …
Il y a une sous-judiciarisation concernant les escrocs qui nous gouvernent.

Serge HIREL

Hors celles - à rejeter sans ménagement - qui émaneraient de tel ou tel groupe politique bien décidé à tenter de faire de la Justice un simple tremplin pour mieux menacer le pouvoir et manipuler l’opinion, ces plaintes « hâtives » ont un sens. Outre qu’elles reflètent en temps réel la colère de millions de Français, y compris bon nombre de soignants, face à une gestion de la crise qu’ils estiment déplorable, et pas seulement sur le plan sanitaire, elles sont là pour prendre date, un peu comme une main courante déposée au bureau de police.

Elles signifient à ceux qu’elles visent, Président - mais il est constitutionnellement inattaquable -, ministres, directeurs d’administrations, hauts fonctionnaires et subalternes, qu’à l’heure des comptes, ni leur fonction, ni cette situation exceptionnelle de pandémie ne leur permettront de réclamer une quelconque impunité de leurs éventuelles infractions à la loi. Ce qui devrait donc les conduire aujourd’hui à redoubler d’attention dans leurs propos, décisions et actions.

Ainsi, c’est probablement avant tout pour éliminer tout risque d’entorse à la Constitution qui aurait pu lui être reproché plus tard, ainsi qu’au gouvernement, que le Président, samedi dernier, a décidé, avant même l’opposition, de faire valider la nouvelle loi sur l’état d’urgence par le Conseil constitutionnel avant de la promulguer. Ce qui a produit le couac que l’on sait. Mieux vaut un couac qui sera oublié qu’un procès en Haute Cour des ministres signataires...

Laissons donc du temps au temps et surtout à la Justice pour faire le tri entre ces plaintes - d’autres, à n’en pas douter, seront encore déposées - et ne retenir que celles qui, sans l’ombre d’un doute, doivent entraîner des mises en examen, des procès devant les juridictions idoines, des jugements et des réparations.

Il n’y a pas là d’urgence... mais il ne faudrait pas non plus que la Justice joue la montre et attende l’avis du peuple, via les prochains scrutins nationaux, pour s’exonérer de rendre des décisions certes difficiles, mais nécessaires face à la gravité des conséquences des éventuelles erreurs, fautes, imprudences et négligences contraires au droit. Son rang, déjà contesté, en serait encore affaibli.

Ce qui, par contre, est urgent, c’est que la Justice, sous prétexte de non-respect à la lettre des procédures habituelles de concertation entre patrons et syndicats, ne se montre pas l’alliée de celui qui paraît bien décidé à alimenter le feu et à intensifier la crise économique. Plus grave celle-ci sera, plus il en profitera pour retenter encore une fois le coup du Grand Soir...
Nous parviendrons à éradiquer le Covid-19. Il serait franchement aberrant que, dans le même temps, le Moustachu rouge et ses troupes de « camarades » puissent, sous couvert de défendre le droit, porter préjudice à la reprise de l’activité économique, déjà suffisamment compliquée sans leur besogne de sape.

Chez Renault-Sandouville, la CGT dit ne pas avoir été invitée dans les règles à une réunion ? la belle affaire !
Les autres syndicats, eux, ont compris où était l’intérêt des 2 000 employés : assurer le plus vite possible le retour à la production. D’autant plus qu’à leur avis, qui vaut bien celui des marxistes, la sécurité sanitaire était suffisante.
Le juge a préféré le respect absolu des formes... Un geste barrière de trop...

 sylvain

Qui de mieux que Avia-la-haine, cette raciste antiblancs pour voter une loi anti-haine ?

Experte en haine absolue, on ne va pas s'en priver.

Qui de mieux que Sibeth et Avia, ces deux groupies de La Racaille En Marche pour propager la haine ?

A sens unique bien entendu, les islamistes seront autorisés à menacer, insulter, agresser, appeler au crime contre les mécréants puisque le Coran l'autorise.

Un bon avocat islamogauchiste antiraciste se fera un plaisir de plaider la cause du client honteusement accusé d'avoir tué au hasard, devant un bon juge SM mur des cons d'extrême gauche ; il ne faisait qu'appliquer les ordres d'Allah et participer au remplacement macronien de la populace blanche catho honnie.

Non mais !

Signe des temps : Herrou l'islamogauchiste trafiquant de migrants clandés islamistes et autres joyeux drilles en manque de Zakissosios, est libre, les migrants pourront continuer à venir se confiner en France mais vous allez voir ce que vous allez voir, tous ces juges rouges rageux haineux, torses bombés, coups de menton, vont se rattraper en se vengeant de plus belle sur les identitaires extrêmes drouâââtes bloqueurs de frontières. Une ola pour Avia !

Non mais !

Saluons au passage nos 150 nouveaux économistes gauchistes intellos bobos et leur appel du 18 "joints" pour se débarrasser de notre économie productiviste, un bon vieux sketch soixante-huitard has-been relooké en vue de créer une nouvelle société plus solidaire généreuse partageuse, ce Grand Soir tant attendu et qui persiste à continuer à se faire attendre ; à mourir de rire ! Les Relous En Marche !

guzet

S'il y a autant de plaintes et de judiciarisation, c'est que les plaignants savent qu'ils peuvent compter sur la complaisance des magistrats (cf Sandouville) pour leur nouveau rôle dans la vie politique, en oubliant la méfiance des révolutionnaires de 1789 pour le "pouvoir judiciaire", qui se souvenaient que le conservatisme des Parlements avait précipité la ruine de l'Ancien Régime...

revnonausujai

@ Achille 21h00

Vous avez le mot juste pour qualifier la macronie, "défaut".

Par ailleurs, suggérer que l'adhésion à un parti, LREM en l'occurrence, implique une approbation inconditionnelle, perinde ad cadaver, excusez le point Godwin, mais ça fait penser aux heurléplusombredenotrhistouare !
Encore une critique implicite, vous aggravez votre cas, je regretterai qu'un émule benallesque soit dépêché pour vous régler la feuillure !

Exilé

@ caroff
« Je ne pense pas qu'il faille encombrer les juges avec des plaintes, mais qu'il faudra se rendre dans les bureaux de vote et sanctionner durement ceux qui auront fauté ou auront été légers. »

Et vous croyez que cela va nous suffire, alors que cela ne les empêchera pas de percevoir des indemnités puis plus tard une retraite en or, à nos frais ?

Aliocha

https://www.youtube.com/watch?v=P4Cn69vURZs

Scintille, diamant, miroir où se prend l'alouette, ou la femme, disait Offenbach, et la France en 2020 n'a plus que le rituel sanglant pour calmer la colère, puisque la justice ne sait plus que proposer la vengeance.

La série "Viking" propose pour punir les traîtres tous les raffinements gore du châtiment de l'aigle, dos du coupable et côtes écartées au couteau et à la hache, on lui dépose les poumons sur les épaules, et s'il ne crie pas, démontrant son courage malgré ses fautes, il a l'assurance d'accéder au Walhalla.
Sera-ce suffisant, notre hôte, pour calmer l'inquiétude ?

Ou peut-être pourrions-nous envisager d'exercer les pouvoirs régaliens de police et d'éducation pour se rendre compte qu'en Occident, depuis que Clovis s'est aperçu qu'il est pragmatique de pardonner, permettant selon les principes fondateurs trop oubliés de nos lois d'accéder à la prospérité, il est bon et vrai d'envisager la justice comme le moyen de créer les conditions qui éviteraient de se venger, que tous les Walhalla ne sont que des chimères, comme l'est la France si elle oublie cela, brisant tous les baptêmes et toutes les promesses saintes, ne gardant de ses combats pour la liberté que le goût célinien, le cirque et le sang.

Nic

Responsable (et encore...!) mais pas coupable, ça ne vous rappelle rien ? On pensait en avoir fini avec cette impunité des élites mais c'est semble-t-il toujours d'actualité, malgré la République "irréprochable".

M. Bilger, à vous lire, on a l'impression que la justice (réelle ou ressentie) devrait s'appliquer aux uns (la très grande majorité d'entre nous) mais pas aux autres (ceux qui nous "dirigent"). Selon que vous soyez puissant ou misérable...

Les gens ont en marre de cette bande de parvenus qui ne sont bons qu'à s'écouter parler, à se faire mousser aux frais du contribuable et surtout, surtout, à trahir le mandat qui leur a été donné par les électeurs. Il n'y a que dans le monde politique que l'on peut promettre et ne jamais tenir. Nommez-moi un métier ou une fonction qui accepte un tel niveau d'incompétence, de mensonge et de tartufferie ?

Qu'on leur tombe dessus à bras raccourcis, ça ne me gêne pas le moins du monde tant ils ont pris des gens pour des idiots depuis bien trop longtemps. Mais je ne m'en fais pas pour eux: ils ont l'appareil législatif pour eux, un parlement-godillot et trouveront bien le moyen de ne répondre de rien, comme d'habitude !

Julien WEINZAEPFLEN

De cette pluie de plaintes, émerge le recours qu'a intenté un avocat marseillais auprès du conseil d'Etat pour obtenir que soit trouvée abusive l'interdiction qui était faite aux médecins généralistes, attentatoire à la liberté de prescription médicale, de prescrire le protocole Raoult. Le Conseil d'Etat a jugé en ce sens mais dans le même temps, le Conseil de l'ordre des médecins diligentait une procédure et même prononçait des sanctions contre des professeurs tels que Christian Perronne qui vantaient sur les plateaux télé les bons effets du protocole Raoult.

Ces plaintes parfois vengeresses ajouteront une couche supplémentaire à l'encombrement de la justice à laquelle ce confinement a fait accumuler tant de retard qu'elle n'avait pas besoin qu'une crise judiciaire s'ajoute à la crise économique.

À quoi imputer cette recherche du responsable de la peau de banane qui était sur le trottoir, ergo Arlequin a glissé, ergo il s'est cassé la jambe ? Je crains que ce ne soit à un mélange du robespierrisme français et de dérive à l'américaine. Je sais que beaucoup diront que ça illustre à la perfection les théories de René Girard. Mais comme une fois qu'on a dit ça, on n'a rien dit, je ne le dirai pas, et pourtant je sais que mes interlocuteurs préférés ne répondront qu'à cette prétérition.

Patrice Charoulet

«  NI PATRIE , NI MARI

NI PATRON, NI MACRON »

Je vois ce calicot devant une fenêtre.
Je ne vais pas tâcher de rencontrer la personne qui a mis ça.
Je vais juste commenter cette proclamation, qui semble amusante, pour des raisons de rimes.

Pas de patrie ? difficile à moins d'être apatride. Est-ce vraiment enviable ?
Pas de mari ? facile. Ne vous mariez pas !
Pas de patron ? facile. Savourez votre RSA.
Pas de Macron ? problématique. Patientez plusieurs semestres, votez pour un autre mais je ne vous promets rien. Déception possible. Vous aurez peut-être le même cinq ans de plus.

caroff

La responsabilité de l'Etat est engagée dans le maintien de frontières ouvertes alors que des vols venant de Chine arrivent à Roissy sans être contrôlés.
La responsabilité de l'Etat est aussi engagée quand, contre toute évidence, les masques n'ont pas été jugés indispensables pour se protéger et protéger les autres...
Les tests qui permettent d'identifier et d'isoler les contaminés, c'est également la responsabilité de l'Etat de veiller à leur bonne administration.

Alors pour se défausser, on a entendu nos ministres et Macron lui-même souligner que leurs prédécesseurs n'avaient pas, eux aussi, anticipé la pandémie...
Le principe de la patate chaude...
Je ne pense pas qu'il faille encombrer les juges avec des plaintes, mais qu'il faudra se rendre dans les bureaux de vote et sanctionner durement ceux qui auront fauté ou auront été légers.

Achille

@ revnonausujai | 13 mai 2020 à 20:06
« Vous commencez à douter et à critiquer, même implicitement, vous osez parler d'erreurs et de maladresses ; vous devriez vous méfier, les sectes sont impitoyables envers les adeptes qui s'émancipent. »

Je n’ai pas de carte à LREM, et donc je ne me sens nullement tenu d’approuver toutes les décisions prises par un ministère, notamment celui de la Justice.
Il se trouve simplement qu'en ce moment, le courant de pensée le plus proche de ma sensibilité politique est celui de LREM – le vrai, pas le groupe dissident qui est en train de se constituer à l’AN et qui disparaîtra en 2022 tout comme les frondeurs du PS ont disparu aux élections législatives de 2017.
Je suis donc macronien par défaut, vu que le paysage politique du moment est d’une totale médiocrité.

Giuseppe

@ sbriglia | 13 mai 2020 à 19:46
"Gabriel Bacquier vient de nous quitter ! Il fut, avec Tony Poncet et Alain Vanzo, l’honneur du bel canto français."

Allez je me fais un petit plaisir, tant pis pour la digression, la culture populaire par les temps qui courent est en train de sombrer.

Je suis d'un pays dont les voix étaient en nombre et légendaires, il suffisait que je franchisse un pont, et derrière le cordonnier, la voix de baryton était immense, aller à Paris quand on est sabotier cela ne se pouvait pas, j'étais en culottes courtes, et Poncet a fréquenté son échoppe, le deuxième a dû apprendre la musique sur le très tard et pour nous il sera le plus beau ténor héroïque que le monde a fait naître.

Pour le plaisir :

https://youtu.be/U2Vdvp4WObY

Je ne sais pas quelle en a été la raison - enfin si, en partie -, les voix profondes étaient à profusion, je révisais mon bac avec sous ma fenêtre des chants incroyables de gens simples, que des estaminets dans la rue la plus musicale qui pouvait exister à la fin des marchés.

Baryton, Gabriel Bacquier - comme le cordonnier - a chanté aux côtés de sopranos légendaires comme Maria Callas, Renata Tebaldi, Birgit Nilsson et Régine Crespin, sur les plus grandes scènes du monde... Je m'arrête ici, sinon je sors les vinyles et la nuit pour la vie.

L'opéra a cappella toutes les semaines de ma jeunesse et...

Jean

Quand un peuple ne cesse de se lamenter sans jamais être écouté, quand un peuple perçoit qu'il pâtit quand quelques-uns profitent, quand un peuple est bridé dans son expression, dans ses aspirations et sa liberté, il s'exaspère et la fureur le saisit.

Il use alors des seuls moyens qui lui restent pour atteindre ceux qui lui dénient le respect et l'écoute. Quels sont-ils ? Le vote, les manifestations, la judiciarisation. Cette dernière crie justice. La colère toutefois est telle qu'elle n'appelle plus que la vengeance et des victimes expiatoires pour atténuer la violence ressentie.

Les autorités subiront ces foudres certainement, précisément par qu'elles n'ont plus que le titre. Qui seulement a encore autorité en notre pays ? plus personne. L'autorité est bafouée partout et admise nulle part.

Ceci surgit alors que nos institutions sont faites pour un roi. Tout craquelle. Il ne faut point s'en étonner. En vérité, celui qui ne voit pas veut rester aveugle, celui qui n'entend pas veut rester sourd. Il tient à ses illusions. Celles-ci s'effondrent comme s'effondrent les unes après les autres les fondations de l'ancien temps. Peu à peu ces choses deviennent de plus en plus irrépressibles, de plus en plus inexorables.

Exilé

@ Cyril Lafon
« Non pas que je trouve légitime que des erreurs aient été commises et que des imperfections aient été réalisées mais, au final, n'est-ce pas une fatalité que des irrégularités aient eu lieu, face à cette imprévision ? »

Le problème ne vient pas seulement de quelques « irrégularités », par-ci ou par-là, mais du fait que le risque pandémique, pourtant récurrent depuis plus d'une dizaine d'années, n'ait pas été pris en compte, en dépit de divers rapports des services de renseignement français et étrangers allant en ce sens.

Et au-delà, c'est la gestion d'une catastrophe de grande envergure, quelle qu'en soit la cause, qui ne semble même pas envisagée par ces bizarres « pouvoirs publics ».
Et pourtant, gouverner, c'est prévoir, même l'improbable.

Une anecdote.
Dans ma jeunesse, j'ai suivi des cours de secourisme dans le centre de la Croix-Rouge de la ville de grande banlieue parisienne où j'habitais alors.
Un instructeur a évoqué devant nous la possibilité d'une catastrophe ferroviaire à la gare locale.
Le temps a passé, et quelques dizaines d'années plus tard le scénario envisagé s'est réalisé, peut-être même au-delà de ce que cet instructeur avait envisagé.

revnonausujai

@ Achille 13h19
"...alors que pendant ce temps des petites racailles sortaient de prison avant la fin de leur peine au nom du principe de précaution."

Ah ! Et lesdites racailles sont sorties de leur propre chef, ou n'est-ce pas un ministre travaillant d'arrache-pied qui a donné pour instruction de les faire sortir ?
Vous commencez à douter et à critiquer, même implicitement, vous osez parler d'erreurs et de maladresses ; vous devriez vous méfier, les sectes sont impitoyables envers les adeptes qui s'émancipent.

sbriglia

Mais n’est-ce pas normal dans un pays où un voleur qui a été tabassé par un commerçant à qui il venait de dérober une chaîne en or doit être considéré comme une victime et être indemnisé par les fonds publics, a tranché un tribunal administratif en 2019 ?

Pauvre France, mère des arts et des lettres, qui marche sur la tête !

PS : cher Giuseppe, Gabriel Bacquier vient de nous quitter ! Il fut, avec Tony Poncet et Alain Vanzo, l’honneur du bel canto français.

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