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11 mai 2020

Commentaires

Jean, dit le Paisible

@ Mary Preud'homme

Madame, je ne souhaite pas aller aux invectives et répondre plus aux querelles que vous me faites.
Cependant j'assume mes propos. Vous parlez un peu trop à ma place et vous vous trompez beaucoup. Néanmoins, si affirmer préférer la souveraineté à la dépendance, rejeter l'Islam parce que contraire à nos mœurs et traditions, immiscible à nos lois, souhaiter le rétablissement de la peine de mort et circonscrire le droit à l'avortement me fait être classé dans les fascistes, toutes opinions plus ignobles les unes que les autres, alors oui selon votre définition j'en suis un abominable.

Et pour que vous puissiez m'accabler plus encore, je vous confesse haïr mère nature. Dès que je peux je verse mes détritus dans des décharges sauvages improvisées. Et pire encore, je dois vous l'avouer: j'adore avec un plaisir sadique chasser, faire souffrir, et trucider les lapins roses. C'est une lubie. J'essaie d'y résister. Vous avez ainsi tout un lot d'arguments solides pour me conspuer. Grand bien vous fasse !

Alpi

@ Jean

Point de rage chez moi, cher Monsieur. Et certainement moins que tous les commentaires assassins qui accablent ceux qui, sans doute maladroitement et en commettant des erreurs, tentent de nous sortir de la mouise.
J'observe que vous avez été prudent - et je vous crois - tant mieux pour vous. Si l'Etat avait été aussi avisé, nous n'en serions peut-être pas là. Mais honnêtement, après l'épisode des vaccins Bachelot (qui doit jubiler en ce moment), je ne vois aucun ministre de la Santé qui aurait eu l'idée de stocker plusieurs centaines de millions de masques au risque de se faire crucifier comme son ex-collègue...

D'un naturel optimiste et peu inquiet, je n'ai pas été aussi prévoyant que vous. Pas de masques, mon épouse en a fabriqué selon les recommandations de l'AFNOR. Pas de gel, j'en ai donc également fabriqué.

Cela juste pour préciser que je n'accable pas l'Etat, dont beaucoup ici souhaitent, et à juste raison, qu'il s'allège, mais qui l'appellent au secours au premier coup de tabac.

Robert

Je viens de lire le billet et l'ensemble des commentaires. Beaucoup analysent l'action de monsieur Macron et de son gouvernement, soit en les critiquant à juste raison, soit en ayant un regard plutôt favorable.

Monsieur Macron n'est pas parti avec un handicap, sauf à n'avoir pas compris ce qu'est la mise en œuvre d'une vraie politique au service de la France et des Français, c'est-à-dire avec le souci constant de l'intérêt général. Or, monsieur Macron et la plupart des membres de son gouvernement comme d'un grand nombre de hauts fonctionnaires, plus soumis aux intérêts des lobbies qu'à celui de l'intérêt général, font face à l'immédiat faute d'avoir pensé des choix stratégiques de moyen et long termes. En cela, il sont à l'image de la médiocrité du personnel politique français, imbu de sa croyance en sa supériorité. Et d'une certain mépris des citoyens français qu'ils infantilisent par une communication qui est de plus en plus rejetée.

Au fond je rejoins les propos de Charles | 12 mai 2020 à 13:47.

Jean

Cher Alpi rageur,

Je ne vois votre message qu'à l'instant. Je vous réponds bien que vous ne me croirez pas. Je suis habituellement prévoyant et j'essaie par nature d'anticiper toutes les éventualités, même les plus improbables sans les exagérer. J'ai discerné la gravité du risque, sans avoir la certitude qu'il se réaliserait, fin janvier quand la Chine a décidé de construire hâtivement ces hôpitaux. Je n'ai eu durant ces deux mois pour moi et ma famille aucun nouveau besoin. Je disposais de suffisamment de nourriture équilibrée, de moyens de protection, de moyens d'assainissement de l'eau, d'armes même pour faire face à de nombreuses situations. J'avais imaginé une dangerosité plus élevée du virus qui bien heureusement ne s'est pas produite. Si nous avions eu pour ce virus la létalité de H1N1, soit 10 %, ni les chauffeurs routiers, ni les caissiers n'auraient continué à travailler et la grande distribution n'aurait plus été en mesure d'approvisionner le pays. L'armée l'aurait fait mais avec un délai. Je vous laisse imaginer. Ce scénario en l'état des connaissances était envisageable. On pouvait imaginer pire encore et j'avais conçu ces éventualités (problème d'assainissement de l'eau, difficulté sur le réseau électrique, pillage, etc.). Je suis responsable des miens. Il ne nous manquait rien et nous avons adapté nos comportements en fonction du risque d'attraper la maladie dès les deux tiers de février. Donc oui, on peut deviner avec quelques déductions et de l'imagination.

On pensera peut-être que je fabule. Peut-être, si cela vous plaît de le croire. Je sais qu'on dira aussi de mon comportement qu'il est fou, incivique ou encore autre chose. Que m'importe. Il a une motivation philosophique sous-jacente: la prudence.
Par expérience, je sais que le petit est moins vulnérable que le grand et le complexe. Par goût, je hais devoir dépendre de l'Etat, de la société, de l'assistance ou d'autres choses pour garantir ma sûreté. J'étais par conséquent parfaitement calme, serein et prêt. Ce qui n'enlève rien à la peine que j'ai de voir mon pays choir dans l'état dans lequel il est. Pour autant, je n'aurais sans doute pas fait mieux à niveau plus élevé. Je n'en ai pas la prétention et surtout ce n'est pas ma responsabilité. Je me suis contenté d'assumer les miennes et j'ai la satisfaction d'avoir assez bien fait. Et ce que j'ai fait de moins bien, je l'ai déjà jugé et j'en garderai la leçon.

Mary Preud'homme

@ Jean | 12 mai 2020 à 13:02

Même pas cap d'assumer ses propos (Jean le 11/05/20 20:55: "Je suis fiscaliste. Je vous conseille de frauder et de ne pas payer vos impôts. Vous trichez et réduisez l'ardoise. Qui porte la responsabilité ?"). Monsieur ne serait pas le fiscaliste qu'il proclamait être, mais analogiste... Et pourquoi pas "annalogique" ?
Vous justifiez la culture de l'excuse pathétiquement.

Gageons que sa récente profession de foi bien facho adressée à un contributeur de ce blog était aussi du domaine de l'analogie. Alors qu'il serait en fait une sorte de nouvel apôtre au pseudo prédestiné de Jean le paisible, s'exprimant par parabole et messages codés incompréhensibles pour la pauvre femme ignorante que je suis.

Jean

@ Achille

Je suis circonspect quant à la possibilité de rétablir la monarchie. Si la France a d'une certaine manière raté sa révolution en réintroduisant dans ces institutions l'autorité et le prestige royal, si encore elle en a la nostalgie inconsciente, elle n'en a plus le souvenir ou seulement ce qu'il en reste à travers l'enseignement scolaire. On se souvient de la royauté comme d'une tyrannie dont on se serait débarrassé. On parle à tort de l'absolutisme royal alors même que le roi ne pouvait pas aller outre la tradition et le parlement. Le testament de Louis XIV n'a pas été agréé. D'ailleurs la querelle dynastique pour la prétention au trône entre Louis l'aîné des Bourbon et Jean d'Orléans en porte encore les stigmates. Qui s'en soucie aujourd'hui à part peut-être les derniers maurrassiens ? La pusillanimité du comte de Chambord en 1870 marque, me semble-t-il, la dernière possibilité d'une restauration de la monarchie en France. Le général de Gaulle l'a peut-être rêvé. Il n'a même pas essayé.

Est-ce anodin qu'en chaque président - qui n'est jamais qu'une caricature du roi - que l'on rejette, l'on renouvelle indéfiniment le parricide originel ? Vers quoi va-t-on dès lors que le roi est bien mort et son regret partout ? Le fameux populisme exaltant le chef thaumaturge ne reproduit guère qu'une autre caricature du roi défunt qui décevra plus encore. Ni le socialisme d'extrême gauche, ni celui d'extrême droite, ni non plus le vert n'apporteront de solutions viables à nos difficultés. Ils précipiteront aussi la chute de la France, juste un peu plus rapidement que la social-démocratie ne l'aurait fait.

Reste l'Islam, le courant unitaire sous-jacent le plus puissant qui existe dans notre vieux pays. Mais doulce France ne peut épouser le viril et cruel étranger. Doulce France se meurt lentement. Il y a bientôt quarante ans, le 1er juin 1980, le pape Jean-Paul lançait à la France cet appel: "France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?". Moi qui ne suis pas catholique, moi qui suis impie et qui ne crois plus à rien, moi l'athée et le cynique, quand j'entends au tréfonds de mon âme cette phrase qui résonne et bourdonne, je fonds de désespoir et pleure. J'entends soudain les cloches de chaque village qui s'appellent au lointain en échos. Et je désire aussitôt de mourir et la fureur me monte. Ô mon pays, ma douce France, que ne t'ai-je point assez aimée. Je me souviendrai de ces millions morts pour ton nom et ta liberté. Et quand tu t'envoleras, rejoignant le Fils sacrifié, je lèverai une dernière fois le bras pour venger ton trépas.

Giuseppe

Sibeth et les autres aussi ; il ne faudrait pas qu'on oublie et qu'ils nous racontent qu'ils étaient champions du monde de tout, à rire ou à pleurer, parce qu'ils nous prennent un peu pour des couillons en même temps, comme ils disent tous :

https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/2651400888472816/

Lucile

@ Alpi

Un membre de ma famille habitant en Chine m'a conseillé de m'acheter des masques dès le mois de janvier, en prévision de la maladie qui n'allait pas manquer d'arriver en France. Il a toujours trouvé des masques en Chine, mais a dû parfois aller en chercher en voiture à l'aéroport parce qu'il n'y en avait plus dans son quartier (le port du masque en public était obligatoire). Donc, me disait-il, mieux vaut en avoir une provision d'avance chez soi. Je pense que l'État français était aussi prévenu que moi. L'ambassadeur de France en Chine s'en était chargé officiellement, entre autres.

Je n'ai pas écouté ce conseil, me disant que jamais on n'en manquerait ici et que tout était sans doute déjà prévu pour faire face de façon organisée, rationnelle et efficace, dans l'intérêt de la population, sachant par ailleurs que les masques pour la population en général ne sont efficaces que généralisés. Je me disais donc que le nécessaire serait fait en temps voulu. D'ailleurs, même si j'en avais acheté d'avance, j'aurais dû les donner puisqu'ils ont été réquisitionnés par la suite.

En fait, ce qui était impensable s'est produit : nous nous sommes retrouvés pris dans une souricière ; à un moment donné, quand les masques sont devenus indispensables, il était interdit pour les personnes privées d'en avoir, et pour les pharmaciens d'en vendre ; de surcroît personne n'avait l'autorisation de s'en procurer en France ou à l'étranger. Les douanes étaient chargées de les confisquer. Réquisition, et monopole d'État. Voilà le régime auquel nous avons été soumis, or l'État n'en faisait pas venir, sans doute plus par incompétence et négligence que par idéologie scientifique.

Cela m'a renforcée dans l'idée que pour survivre il faut d'abord compter sur soi-même, et qu'un gouvernement qui a tout pour réagir de façon efficace peut non seulement bousiller sa mission, et faire gravement défaut, mais qui plus est empêcher les particuliers de s'en sortir en faisant mieux que lui. Cela m'a alertée sur une carence - le mot est faible - possible du gouvernement, principalement par incompétence, paresse, autoritarisme de la pensée, et obstination dans l'erreur.

C'est une idée inquiétante, et je préfère ne pas la mener jusqu'au bout, mais je persiste à penser que selon le pays où l'on vit, on est plus ou moins bien loti, indépendamment de son niveau de vie personnel.

Achille

@ Alpi | 12 mai 2020 à 12:24
« Sans rechercher l'impossible "homme ou femme providentiel", il est néanmoins navrant de constater que, depuis plusieurs scrutins présidentiels, nous avons à choisir le moins mauvais des baltringues en présence. »

C’est François Mitterrand qui a toujours eu une haute opinion de lui-même, qui aurait dit un jour:
« Je suis le dernier des grands présidents, après moi il n'y aura plus que des financiers et des comptables. »

Entre nous, il n’avait pas tout à fait tort… :)

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@ Jean | 12 mai 2020 à 13:02
« C'est pourquoi je crois que nous sommes entrés dans une période prérévolutionnaire similaire à celle qui a précédé notre Révolution. »

Peut-être suggérez-vous une révolution à l’envers. Un retour à la monarchie, régime bien plus stable puisqu’on attend que le roi meurt pour changer de chef d’État. Et comme son successeur (généralement le fils aîné) est élevé dès sa plus tendre enfance pour diriger le pays, nous n’aurions plus de fanfarons exaltés aux commandes de l’État.

Reste à trouver le dernier Bourbon qui peut prétendre au trône, vu que le comte de Paris qui pouvait prétendre à ce poste nous a quittés en 2019.
Peut-être que Xavier NEBOUT a une idée à ce sujet. :)

Charles

Deux points

1) "Quand AU DÉBUT DU MOIS DE JANVIER le président de la République s'est trouvé dramatiquement confronté, et le pays avec lui, aux effets ravageurs du Covid-19" (PB)

Euh... On est dans le délire, là, vous refaites l'histoire. La Chine a mis en quarantaine Wuhan le 22 janvier - rien de dramatique en France début janvier. Mais effectivement, Macron n'a rien vu avant le 15 mars, ça c'est une certitude, malgré les 50 millions de personnes du Hubei en quarantaine. Pratiquement deux mois de retard à l'allumage. Bravo au chef de guerre - on se demande s'il n'y aurait pas matière à un procès pour traîtrise pour avoir laissé l'ennemi prendre possession de la place.

2) Vous dites que Macron part avec un handicap. Ben oui, il s'est totalement tiré, et volontairement, une balle dans le pied, parce qu'il n'avait pas imaginé qu'il aurait peut-être à gérer une crise extraordinaire. Mais c'est le propre du vrai homme politique : savoir qu'il y aura des crises extraordinaires à gérer et s'y préparer en connaissance de cause. Préserver sa cote de confiance fait partie du job, comme on dit. Donc il ne part pas avec un handicap : il n'est juste pas fait pour la fonction, comme on dit aussi. Il n'avait pas du tout envisagé ce que signifiait son rôle - mais en revanche, le pouvoir, il le veut. Il faut voir comment sa gestion de la crise a été purement technocratique et autoritaire avec une absence totale de confiance dans tous les corps constitués français, et en particulier des citoyens. On ne se refait pas. Tous les défauts qui étaient là au départ aggravent la crise, cas d'école exemplaire.

Jupiter a chuté lourdement de son Olympe. Le premier de cordée n'était rien, il ne faisait que grimper du niveau 5A dans une école d'escalade, bien assuré par des parents qui le calmaient, l'encourageaient et parfois tiraient sur la corde pour l'aider.

Il se révèle à la fin piètre dans tous les domaines, de la communication à la gestion, incapable même d'acheter de simples masques (alors que les grandes surfaces, les pharmaciens, n'importe quel citoyen ont pu s'en procurer). Bref, un tel homme, oui, ça fera date. Balzac l'avait déjà bien mis en livre, il me semble... Remarquez, je lui rends un sacré hommage, là : il est quand même au niveau des petits intrigants sans aucune grandeur décrits dans l'épopée balzacienne.

Jean

@ Mary Preud'homme

Madame, je ne suis pas réelement fiscaliste. Je prenais une situation analogique comme exemple pour mettre en évidence la fausseté du jugement.
Vous jugez hâtivement, à l'emporte-pièce, sans réflexion; c'est-à-dire mal. Agonir les gens n'est jamais que parler de soi.

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@ Marc GHINSBERG

Il est désormais su que la maladie couvait en Italie et en France au moins dès décembre. À Colmar et à Strasbourg, la maladie a été retrouvée dès novembre. En continuant les recherches, on trouvera la maladie probablement plus tôt encore. Il manquait le rassemblement de nombreuses personnes en un lieu confiné. Si l'on écoute le témoignage des évangélistes qui se défendent contre la haine se déchargeant sur eux, ils rapportent qu'alors les pouvoirs publics n'indiquaient pas le risque sur le territoire, voire le déniaient, et que rien n'interdisait les rassemblements. Dès lors cet événement est aléatoire. N'importe quel autre aurait pu survenir et aurait propagé la maladie de la même manière.

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@ Achille

Vous avez raison. Autant alors revenir à une élection des députés à mi-mandature du président, pour lui permettre une action, un retour au septennat, limité à un ou deux mandats.
La Ve République des débuts n'est plus celle d'aujourd'hui. Ces deux modifications l'ont transformée.
L'exécutif et le législatif ne sont plus distincts. L'indépendance de la Justice est relative. On sait la connivence des médias avec le pouvoir. Dès lors la concentration des pouvoirs est très forte et va à l'encontre de l'esprit des démocraties. Le peuple ne les contrôle plus qu'au moment de l'élection et dans ses contestations. C'est peut-être la raison de ce rapport de forces conflictuel permanent entre une population déçue et un pouvoir concentré excessif et sourd.

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@ Exilé

Vous avez parfaitement raison. L'organisation de la société que nous avons se décline à partir de nos dispositions morales.

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@ Y.S.

Je suis tout à fait convaincu comme vous que cet homme est un traître au pays qu'il reçoit comme un héritage dont il dilapide les restes. Pour ce qui est des élites de la Nation, elles ne visent plus dans leur très grande majorité que la préservation de leurs intérêts propres. C'est pourquoi je crois que nous sommes entrés dans une période prérévolutionnaire similaire à celle qui a précédé notre Révolution. Les élites ressemblent à l'aristocratie décadente et sans vertu, les bourgeois d'antan ne forment plus le tiers-état. Les classes favorisées et urbaines d'aujourd'hui forment les soutiens aux pouvoirs. Les classes moyennes s'agglomèrent pour former le nouveau tiers-état. Le clergé n'existe plus ou peut-être est-ce la doxa formant notre bien-pensance indépassable. Le pays est accablé de dettes. La ruine menace. Toute autorité est aussitôt accablée et rabaissée. Il manque une agrégation du tiers et l'étincelle qui allumera le tout. Il me semble que quelques années sont encore nécessaires avant qu'elle ne survienne. Mais la surprise pourrait venir de l'Islam qui lorsqu'il deviendra majoritaire – d'ici trente ans – pourrait imposer ses propres lois.

Alpi

@ Jean
"Des rapports sur les risques sanitaires, il y en eut à foison rédigé les vingt dernières années pour renseigner sur la façon de préparer une pandémie inéluctable. Tout a été négligé. Faute par négligence."

Les finauds qui savaient, on les entend tous les jours !
Alors si vous étiez si bien informé, que n'avez-vous constitué votre stock de gel et de masques FFP2.
Il y a quelques mois, on en trouvait partout, y compris en grandes surfaces de bricolage. Et pas chers !

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@ Achille
"Le Général n'est plus là pour relancer la machine et nettoyer la chienlit. Finalement Macron c'est encore le moindre mal au vu des autres candidats potentiels."

Sans rechercher l'impossible "homme ou femme providentiel", il est néanmoins navrant de constater que, depuis plusieurs scrutins présidentiels, nous avons à choisir le moins mauvais des baltringues en présence.
Le plus sinistre, c'est qu'on ne voit pas le bout du tunnel. Personne de qualité ne semble émerger à l'horizon. Rien, je ne vois que la droite qui se noie, la gauche qui merdoie et le centre qui atermoie.

Peut-on se consoler de voir que Johnson, Conte, Sanchez ou la jeune belge Sophie Wilmès - je ne parle pas de Trump - n'ont guère eu plus de succès dans la gestion de la crise sanitaire ?

Y.S.

@ Jean | 11 mai 2020 à 20:55
@ PAUL | 11 mai 2020 à 16:31

Bilger pourra chercher des excuses à Macron dans tous ses billets mais Macron restera un traître à la nation ; un livre le dénonce et il l'a prouvé à plusieurs reprises. C'est aussi un psychopathe parfaitement décrit par un psychiatre italien. D'autres le prennent carrément pour un fou qui dilapide les richesses nationales.

Quant à nos généraux ils ne savent plus lire ni écouter et ils n'ont qu'une obsession : astiquer leurs étoiles tous les matins ! Demain ils feront chanter la Marseillaise à leurs troupes en arabe.

Arrêtons les dégâts.


Exilé

@ Jean
« Est-ce que notre Constitution et nos modes de scrutin permettent autre chose que ce que nous avons depuis vingt ans et qui insatisfait profondément une majorité de la population ? » 

La Constitution - qui n'est ni vôtre ni mienne - explique en effet une partie des maux dont nous souffrons, à travers de multiples verrous inadaptés et parfois périmés voire au contraire trop axés sur des modes éphémères, verrous qui, s'opposant à de nombreuses réactions de simple bon sens en divers domaines, finissent par nous empêcher de vivre normalement.
Mais la source du problème déborde cependant le seul cas de la Constitution, qui n'en est qu'une conséquence.

Tipaza

@ r.Bussières | 11 mai 2020 à 22:36
"...le journal de référence (Valeurs actuelles), nous pond un papier élogieux sur Sibeth Ndiaye"

Bof, un publi-reportage comme c'est souvent l'usage dans les revues.
En cette période où les revues se sont moins vendues pour cause de confinement et de fermeture de points de vente, il faut bien assurer un minimum de trésorerie.
Il serait intéressant de savoir de quels avantages en espèces, nature ou dérogation, Valeurs actuelles a pu bénéficier.

À moins que Sibeth, qui l'est moins qu'elle n'en a l'air, ait décidé un rapprochement avec la vraie droite pour conserver quelques avantages en 2022, jugeant l'affaire mal engagée pour son mentor.

Vous voyez je suis un grand idéaliste, je crois que tout est affaire d'idéologie.

Lodi

C'est très simple : Macron a déçu certains qui pensaient qu'il ferait moins mal que la droite et que la gauche et a humilié les "gens qui ne sont rien".
On n'oublie pas la déception, on ne pardonne pas les insultes.
Et d'ailleurs, pourquoi y condescendrait-on ? Personne n'est le professeur de ceux qui lui ont porté tort. De plus, le gens ne changent pas, en général, les insulteurs enfilent les insultes, par exemple. Quand il ne s'agit pas de bave, il s'agit de comportement infériorisant le public d'une autre manière : le mensonge, sur les masques.

D'accord, quand on a cru en quelqu'un, on s'étonne de chacune de ses mauvaises actions, mais il faut se réveiller : les gens sont ce qu'ils font. Il n'y a rien à en attendre. Le contraire, c'est croire en eux, soit oublier ce qu'on sait pour ce qu'on espère.

Marcon dit toujours qu'il change, pourquoi ? Parce qu'on est en formation permanente, parce qu'un acteur change de rôle voire qui sait parce qu'il comprend qu'il devrait s'améliorer. Tout cela est bel et bon, mais ne nous concerne pas car nous ne sommes pas ses formateurs, son public ou en charge de son intériorité. Soit on est un dirigeant et on a déjà intégré ce qu'il cherche soit on ne l'est pas et on doit démissionner.
Les Français n'ont pas à se prêter à être le brouillon de ses ambitions ou de sa biographie, de ce qu'il considère probablement comme un destin.

Macron n'est pas "parti avec un handicap", il n'est rien pour ceux pour qui il n'est rien et rien n'y peut rien changer.
Comme ces riens se sont avérés indispensables à notre survie et qu'on les a rituellement applaudis... Si je ne m'abuse, ça continue... Je ne vois pas pourquoi même les gens qui seraient des premiers de cordée créditeraient Macron de quelque chose quand ils soutiennent les riens.

Tout peut toujours changer, certes, mais ce que Macron achète par ses aides, ce n'est pas sa future élection, juste que les gens ne descendent plus dans la rue. Evidemment, Macron espère sans doute être élu, par défaut, dirais-je, face aux autres, et en étant sinon aimé ou respecté, pas assez vilipendé pour qu'on ne lui préfère pas n'importe qui. Je pense qu'il aurait dû démissionner avant le virus mais qu'à présent il faut qu'un peuple et un chef qui ne s'aiment pas continuent à cohabiter avec les risques de dérapage que cela induit de part et d'autre.
On tente tellement le diable dans ce pays que je m'étonne, en somme, qu'on n'ait pas de révolution ou de dictature plus souvent.

Mais je ne suis pas comme Bachelot ravie par le covid, je préfère que l'avenir ne me donne pas raison !

Achille

@ Jean | 11 mai 2020 à 20:55
« Est-ce que notre Constitution et nos modes de scrutin permettent autre chose que ce que nous avons depuis vingt ans et qui insatisfait profondément une majorité de la population ? »

Une solution consisterait à mettre les élections législatives à mi-mandat de l’élection du président.
C’est le fait de les avoir placées juste derrière l’élection du président qui pose problème car cette configuration empêche toute correction possible de la politique de l’exécutif, celui-ci disposant d’une majorité absolue tout au long de son mandat, comme c’est le cas dans le cas présent, avec pour effet une grande frustration des députés de l’opposition qui, par dépit, en arrivent à refuser ou s’abstenir sur tous les projets de loi, comme cela a été le cas pour le vote de LR sur la déclaration de politique générale du Premier ministre en juillet 2017. Et depuis, l’opposition vote contre ou s’abstient, jouant l’obstruction systématique, ce qui quelque part, n’est pas très responsable de la part d’élus du peuple.

Marc GHINSBERG

@ Jean
« Qu'on m'explique pourquoi la partie nord-est du pays a été autant touchée par le virus ? Toujours biais favorable avec l'apparence de la pertinence. »

La calamiteuse réunion de Mulhouse.

Marc GHINSBERG

Merci aux commentateurs qui m’ont apporté des explications sur le fait que l’ouest de la France ait pratiquement échappé à la pandémie.
Il apparaît clairement que la sévérité de la pandémie dépend de bien d’autres facteurs que de la seule action des pouvoirs publics.

Serge HIREL

@ Achille 11 mai 17h56

Même s’il me semble que votre propos tendant à démontrer que, sans ce match et cette rencontre religieuse, la France serait dans la situation de l’Allemagne manque quelque peu d’éléments permettant de l’étayer, je vous crois : Macron a la scoumoune. Mieux vaut se séparer de ce genre de personnage qui attire le malheur et, la prochaine fois, choisir un type qui a la baraka...

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@ Exilé 11 mai 20h44

Le message du Dr Feigel, qui annonce « une catastrophe sanitaire garantie », comparable à celle du Haut-Rhin, en raison de l’arrivée « massive » de résidents secondaires en Vendée date du 22 mars. Voici les chiffres concernant la pandémie dans ce département tels que les fournit l’ARS des Pays de la Loire dans un communiqué daté du 11 mai à 16h : cas confirmés : 284, soit 41,6 pour 100 000 habitants ; 45 malades hospitalisés, dont 9 en réa ; 153 guéris et 32 décès. Ce qui fait de la Vendée le département de cette région le moins touché par la pandémie et, au plan national, l’un de ceux les moins affectés... A comparer à ceux de la Charente-Maritime, où des « Parisiens » avaient aussi « envahi » l’île de Ré : 447 cas déclarés, soit 69,2 pour 100 000... et à ceux du Haut-Rhin : 721 morts à l’hôpital, soit près d’un mort pour mille habitants... Le débat me semble clos. J’espère que les diagnostics de ce médecin sont plus fiables que ses prévisions et plus utiles que ses coups de gueule.

Mary Preud'homme

@ r.Bussières | 11 mai 2020 à 22:36

A vous lire, vous ne me semblez guère connaître Barcelone et les multiples lieux de rencontre où il fait si bon vivre sans se ruiner, autrement qu'à travers des clichés de publicitaires à bon marché. Sachant que la capitale catalane est une ville à maints égards fascinante et recélant de multiples trésors (culturels, gastronomiques etc) pour peu que l'on fasse l'effort de s'éloigner des Ramblas.

Quant à l'article de VA au sujet de Sibeth Ndiaye, il me semble que vous n'en avez retenu qu'une partie, celle où il est question de cette dame au demeurant intelligente et issue d'une bonne famille se contentant de jouer les petits soldats disciplinés afin de complaire à son chef, oubliant qu'il lui faudrait peut-être songer à aborder son virage personnel afin de ne pas être laminée et entraînée dans le naufrage qui s'annonce (selon la vision du journaliste Tugdual Denis).
Et donc de faire-valoir et otage (intouchable parce que femme noire), accéder à la liberté, ne plus être prisonnière de clichés et soumise à la voix de son maître, prête à mentir s'il le faut et à le suivre jusqu'en enfer !

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@ Jean | 11 mai 2020 à 20:55
"Je suis fiscaliste. Je vous conseille de frauder et de ne pas payer vos impôts. Vous trichez et réduisez l'ardoise. Qui porte la responsabilité ?"

Ce gars nous affirmait par ailleurs être partisan de la peine de mort. Ce qui augure assez mal de ses conseils empoisonnés, de son sectarisme et de sa moralité.
Pas étonnant que la France se délite avec ce genre de fonctionnaires rabougris, fachos qui se la coulent douce et ne roulent que pour eux...

Serge HIREL

@ Marc GHINSBERG 11 mai 10h08

Il me semble que les différences dans la propagation du virus dans les différentes régions françaises n’ont rien à voir avec la gestion ultracentralisée et, pour le moins, désordonnée des autorités de l’Etat, qui paraissent ne pas avoir encore à ce jour dominé totalement leur sujet...

Quelques hypothèses à propos de ces différences, basées sur des données qui concernent la Nouvelle-Aquitaine (au 9 mai : 4 683 cas déclarés, 499 personnes hospitalisées, dont 89 en réa, 351 décès à l’hôpital, dont 80 pensionnaires d’EHPAD).
Cette situation semble due en partie à la faible densité de population (71 habitants au km2 pour l’ensemble de la Région). Dans les Landes : 44 habitants au km2 et 146 cas ; en Gironde : 159 habitants et 1 402 cas ; en Charente-Maritime : 94 habitants et 447 cas ; dans la Vienne : 63 habitants et 616 cas. La Région compte peu de grosses agglomérations (Bordeaux, Poitiers - ce qui pourrait expliquer le "score" plus élevé de la Gironde et de la Vienne -, La Rochelle...). Beaucoup de villages et d’habitat dispersé.

En cette saison quasi sans activités touristiques, très peu de voyageurs internationaux (seul l’aéroport de Bordeaux en accueille) et l’Espagne a fermé sa frontière hermétiquement dès le 16 mars.
Les habitudes de vie, hormis dans les villes déjà citées, sont totalement différentes de celles des citadins. Ici, on vit un peu chacun chez soi... A la fin de l’hiver, pas beaucoup de lieux de rencontres, très peu de fêtes, y compris familiales, d’activités culturelles ou de loisirs (Loto, cinémas...) rassemblant une foule. Les seuls points névralgiques : les grandes surfaces, pendant quelques heures par semaine.

Enfin, probablement, une certain prudence naturelle ancestrale dans ce monde rural a aussi joué, ainsi qu’une observation moins contraignante des règles du confinement grâce à un environnement naturel totalement différent des régions plus urbanisées, et à une promiscuité sociale n’ayant aucune commune mesure avec celle que connaissent ces autres territoires.
Exemple : par hasard, j’ai rencontré physiquement mon voisin - nos habitations sont à trente mètres l’une de l’autre - hier matin, au supermarché, ce qui ne s’était pas produit depuis deux mois... pendant lesquels, comme d’habitude, nous nous sommes parlés de jardin à jardin...

Cette situation aurait été certainement totalement différente si cette irruption du virus était survenue en été. Les raisons de se rencontrer auraient alors été beaucoup plus nombreuses, y compris pour la seule population autochtone... Ajoutons les touristes qui adorent s’agglutiner et la situation aurait pu être celle du Haut-Rhin...

Sur ce point d’ailleurs, il me semble que, pour l’instant, les autorités se comportent en autruche. Il est pratiquement certain aujourd’hui que l’Espagne ne rouvrira pas ses frontières avant l’automne... et la côte Atlantique française sera dans l’incapacité d’accueillir cet afflux potentiel de touristes habituellement « espagnols ». Elle ne pourra même pas en recevoir autant que l’an dernier sans prendre le risque d’une deuxième vague autrement plus inquiétante pour nous que celle d’aujourd’hui. Il y a là, pour MM. Macron et Philippe, des décisions courageuses à prendre d’urgence.

Face à cette première attaque du Covid-19 somme toute moins massive qu’ailleurs, le parc sanitaire néo-aquitain malgré sa taille, proportionné aux besoins habituels de la région, a très bien résisté. Il n’en serait pas de même en juillet-août si l’on donnait au virus une chance de récidiver...

Nous sommes à six semaines des grandes vacances. Où en est la réflexion de l’Etat, qui semble plus se préoccuper du sort des saltimbanques qui auraient animé nos festivals que de celui de leurs spectateurs ?... Il ne faudrait pas qu’après avoir accepté sans broncher un confinement violent qui n’était pas nécessaire ici, mais imposé par l’égalitarisme et le centralisme, nous soyons les dindons de la farce...

r.Bussières

@ herman kerhost | 11 mai 2020 à 16:03

Le grand prêtre Savonarole ne vous a pas tout dit.
Bizarrement, il nous fait de la pub pour les gargotes de Barcelone après nous avoir vanté pendant des années quelques bons restaurants parisiens, notamment la brasserie Lipp du boulevard Saint-Germain ainsi que la Closerie des Lilas avec ses Gillardeau à 30 € la douzaine.

Silence assourdissant, cette semaine, l'excellent hebdomadaire qui est ici, pour un grand nombre d'intervenants, le journal de référence (Valeurs actuelles), nous pond un papier élogieux sur Sibeth Ndiaye ; j'ai failli faire une syncope.

Giuseppe

"Emmanuel Macron est parti avec un handicap !" (PB)

Soit ! Mais quand je vois ce que nous ont coûté les quatre poils sur le caillou de Pépère, je conseille vivement à Muriel puisqu'ils sont ouverts, le brushing de chez ma leste coiffeuse d'esprit ; d'abord elle a des tarifs abordables, pas comme ceux du figaro de notre ex mais en plus elle va lui remettre de la fraîcheur, car là elle ressemble un peu à une feuille de chêne... C'est cela, la salade :

https://i.goopics.net/EAX9p.png

Non seulement ils sont catastrophiques dans la communication mais en plus ces énarques visagistes n'ont toujours rien compris à l'image, décidément nous sommes fichus.

Le Sémaphore, c'est ça, le conseiller de Pépère qui s'agitait en coulisses, un smartphone plus grand que lui à la main, vient occuper les plateaux TV, lui qui ne pourrait même pas faire office de serviette dans un vestiaire de sportifs, et qui confond faire du vent avec essuyer la sueur.

Nous sommes fichus, même Davet y va de ses enquêtes et nous explique que nous étions, il y a peu, parmi les exportateurs de masques, et Marisol ou plutôt Marilluvia Touraine qui en aurait fait des confettis, à pleurer ou plutôt à pleuvoir en ce moment.

Jean

Au billet du jour et à ses commentaires:

"Même si la compétence, l'efficacité et la morale avaient permis au pouvoir de se tirer le moins médiocrement possible de tous ces guêpiers antérieurs…" (PB)

Cette affirmation est péremptoire. Où sont compétence, efficacité et morale ?

"Parce que, sans surestimer son action contre le Covid-19, depuis qu'il se dépense sans compter pour la sauvegarde du pays, on ne peut pas soutenir qu'il est si mauvais que la défiance citoyenne pourrait le faire apparaître." (PB)

Cette affirmation encore est péremptoire et insinuante contre la défiance d'une forte part de la population. Où aurait tort la population ? On ne le sait pas.

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@ Achille

Vous justifiez la culture de l'excuse pathétiquement.
Je suis fiscaliste. Je vous conseille de frauder et de ne pas payer vos impôts. Vous trichez et réduisez l'ardoise. Qui porte la responsabilité ?
Des rapports sur les risques sanitaires, il y en eut à foison rédigé les vingt dernières années pour renseigner sur la façon de préparer une pandémie inéluctable. Tout a été négligé. Faute par négligence.

"En 2022, la liste des candidats potentiels donne déjà des sueurs froides : MLP, J-L Mélenchon, Dupont-Aignan, l’inévitable écolo illuminé, peut-être un communiste. Sans oublier les candidats des anars d’extrême gauche (LO, NPA) régulièrement en dessous de 3 %, ce qui ne les décourage pas."

Je comprends désormais vos raisons et les partage.

"Reste à connaître les candidats des partis « de gouvernement » : le PS et LR. Mais leur passif de ces quarante dernières années ne plaide pas en leur faveur."

Pas plus qu'Emmanuel Macron, sans doute même moins, ils ne sont la solution. La question est, pourquoi une autre alternative ne parvient-elle pas à émerger ?

"Le Général n'est plus là pour relancer la machine et nettoyer la chienlit. Finalement Macron c'est encore le moindre mal au vu des autres candidats potentiels."

Est-ce que notre Constitution et nos modes de scrutin permettent autre chose que ce que nous avons depuis vingt ans et qui insatisfait profondément une majorité de la population ?

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@ Marc GHINSBERG

Votre deuxième alinéa conclut à la positivité des mesures économiques prises. Vous jugez hâtivement avant que d'observer les conséquences à long terme. Biais favorable non fondé sur la raison. Nous verrons dans le temps les effets à très long terme du surendettement de la France et combien ce surendettement pèsera sur une sortie de crise. Vous avez oublié de constater que ces mesures ont été rendues nécessaires pour contrer les effets nocifs et pernicieux de cette première mesure qu'est le confinement strict.

"Qu’on m’explique alors pourquoi la partie ouest du pays a été jusqu’ici pratiquement épargnée par le virus."

Qu'on m'explique pourquoi la partie nord-est du pays a été autant touchée par le virus ? Toujours biais favorable avec l'apparence de la pertinence.

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@ Denis Monod-Broca
"Il n'était en rien responsable de cette épidémie, catastrophe naturelle s'il en fut."

Non en effet, mais il est responsable de la gestion sanitaire adoptée par le pays.

"Il n'était pas non plus responsable de l'impréparation de la France, qui venait de plus loin, d'avant lui."

Si, ses services ont été déficients à prévoir quand tous les rapports sur les crises sanitaires possibles avertissaient. Ses services ont été d'une extrême médiocrité à fournir le matériel nécessaire pendant deux mois quand la grande distribution a fait aussi bien en deux semaines.

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@ Paul Duret
"Je ne souhaite qu'une chose, c'est qu'il trouve face à lui en 2022 un ou une candidate crédible, c'est-à-dire capable de diriger la France et de rassembler les Français. Donc exit Mélenchon, Le Pen et l'écolo de service."

C'est bien le problème. Il n'y aura personne face à lui et sa base électorale tient. Dans les deux années qui vont précéder l'élection, il va acheter les votes: distribuer de l'argent à tout-va et continuer à flatter les intérêts de sa base. Il a de bonnes chances d'être élu une seconde fois alors qu'une bonne moitié des Français le haïra.

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@ PAUL

Oui c'est un traître à la Nation, flanqué d'un idéologue psychotique.

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@ Serge HIREL
"Le Covid-19 lui a offert une occasion inespérée de se refaire, les Français ayant la mémoire aussi courte qu’est grand, en cas de crise, leur goût pour tout attendre du chef, du guide, du roi..."

Oui et comme pour tout le reste, il a échoué.
Pour tout le reste, je ne puis que me désoler à votre façon.

Exilé

@ Serge HIREL
« Et voilà revenue l’antienne sur ces maudits Parisiens sans foi ni loi... »

J'ai vécu plus de trente ans à Paris et je sais de quoi je parle.
Et si les agitations ou les révolutions naissent à Paris, c'est peut-être aussi qu'il y a une raison due à la manière de se comporter d'une partie des habitants de cette ville, du fait qu'elle est probablement plus gauchie que le reste de la France...

« Merci par ailleurs, si vous en avez la possibilité, de préciser la ou les sources dont vous disposez à propos de la trentaine de malades accueillis dans un hôpital que vous semblez situer en Nouvelle-Aquitaine. »

Je cite à nouveau la source que j'ai déjà donnée ici :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-des-urbains-venus-se-refugier-en-vendee-ont-diffuse-l-infection-affirme-un-medecin_3879267.html

Paul Duret

@ Serge HIREL

Je ne suis pas sûr que le tri n'ait pas été fait, quoi qu'en dise le médecin que vous citez. Il y a quand même eu un nombre très important de décès en France. Beaucoup de résidents d'EHPAD n'ont pas été soignés et sont morts dans leur coin.

Quant aux protestations des habitants de l'île de Ré envers les Parisiens, je trouve cela vraiment indécent. Ils ont vendu leurs champs de patates à prix d'or à des Parisiens et ensuite ils voudraient que ceux-ci ne puissent pas profiter de leur résidence secondaire.
J'ai lu aussi que pour aller en Corse, l'Assemblée de Corse souhaitait pouvoir tester les arrivants. Ils ne sont pas dans Schengen en Corse ?
En tout cas, je me refuse à aller chez ces autistes.

Y.S.

Cher monsieur Philippe Bilger,

Vincent Lindon vient de lancer un appel pathétique que je vous conseille d'écouter car il correspond aux pensées que nous sommes plusieurs à émettre sur votre blog depuis, depuis, depuis très longtemps.

Rien ne va plus et j'espère que Vincent Lindon n'aura pas fait cet appel pour rien.

Jérôme

Rebonjour,

In fine, il faut mieux en rire.

https://youtu.be/JQu71o6yB0o

Serge HIREL

@ Exilé 11 mai 16h46

Et voilà revenue l’antienne sur ces maudits Parisiens sans foi ni loi...
Demeurant en Charente-Maritime, je n’ai pas eu connaissance de la décision des élus de l’île de Ré - chez nous, on dit « Ré » - de proclamer l’indépendance de leurs communes. Ce n’est que dans ce cas que l’on pourrait écrire que des Parisiens - donc des Français, donc des étrangers - ont « envahi » ce territoire... En fait, ils s’y sont simplement « rendus ». Et, de plus, rendus chez eux, certains même votant là, ce qui fait de leur « résidence secondaire », leur « logement principal »...

Plus sérieusement, la semaine dernière, l’un des pontes de l’AP-HP révélait sur une chaîne info qu’à Paris, on était passé « à un cheveu » - ce sont ses mots - d’avoir à trier entre les malades nécessitant une réanimation. « Cela s’est joué à un lit », a-t-il insisté. Ne faudrait-il pas, au contraire de ces jérémiades sur leur supposé incivisme, féliciter ces Parisiens « désobéissants » qui ont pris le risque de quitter une région disposant d’un parc sanitaire autrement plus important que le nôtre ? S’ils n’avaient pas fait ce choix, l’un d’eux, contaminé, aurait occupé le fameux lit encore libre... et, la mort dans l’âme, les soignants auraient dû entreprendre ce funeste tri...

Merci par ailleurs, si vous en avez la possibilité, de préciser la ou les sources dont vous disposez à propos de la trentaine de malades accueillis dans un hôpital que vous semblez situer en Nouvelle-Aquitaine.

Achille

@ Savonarole | 11 mai 2020 à 13:56
« Succéder à Macron ? No, thanks... »

Je me suis toujours demandé les raisons de cet engouement qu'ont certaines personnalités politiques pour présenter leur candidature à la présidence de la République. C’est un boulot de fou. Nicolas Sarkozy, en cinq années de présidence, avait vieilli de quinze ans. François Hollande a pris vingt kilos.
Déjà Emmanuel Macron a perdu son air juvénile qui le rendait si sympathique. Il faut dire à sa décharge que comme son prédécesseur, il a déjà son club de frondeurs.

En 2022, la liste des candidats potentiels donne déjà des sueurs froides : MLP, J-L Mélenchon, Dupont-Aignan, l’inévitable écolo illuminé, peut-être un communiste. Sans oublier les candidats des anars d’extrême gauche (LO, NPA) régulièrement en dessous de 3 %, ce qui ne les décourage pas.
Reste à connaître les candidats des partis « de gouvernement » : le PS et LR. Mais leur passif de ces quarante dernières années ne plaide pas en leur faveur.

Le Général n'est plus là pour relancer la machine et nettoyer la chienlit. Finalement Macron c'est encore le moindre mal au vu des autres candidats potentiels.

Serge HIREL

Un avocat général ne se métamorphose pas aisément en défenseur... et lorsque, se plaçant de ce côté du prétoire, il plaide l’indulgence pour l’accusé, son propos, malgré l’emploi de maints euphémismes et circonvolutions, prend des allures de réquisitoire.

Bref, en trois ans, le Président a multiplié les réformes avortées, s’est mis à dos les corps intermédiaires - médias compris -, a irrité ses opposants en les narguant, a suscité la haine comme aucun autre Président de la Ve - sauf de Gaulle -, a méprisé les « riens » qui, aujourd’hui, sauvent ce qui peut encore l’être, et a même déçu une partie de ses troupes, dont les différents régiments se regardent de plus en plus en chiens de faïence...

Le Covid-19 lui a offert une occasion inespérée de se refaire, les Français ayant la mémoire aussi courte qu’est grand, en cas de crise, leur goût pour tout attendre du chef, du guide, du roi... Las, on est passé aux couacs - le dernier en date est un chef-d’œuvre... -, aux mensonges, aux gesticulations, aux ordres et aux contre-ordres, au lyrisme, aux grands mots - « la guerre »... -, aux luttes d’influence entre cabinets et, surtout, à la découverte horrifiée d’un Etat totalement aux mains de hauts fonctionnaires engoncés dans un océan de règlements et de groupes de pression sévissant au plus proche de son sommet. Sur ce dernier point, une enquête de la cellule investigation de Radio France publiée ce jour fait froid dans le dos.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/enquete-franceinfo-depistage-du-covid-19-pourquoi-la-france-est-encore-loin-de-l-objectif-de-700000-tests-virologiques-par-semaine_3958041.html#xtor=EPR-51-[coronavirus-pourquoi-la-france-est-encore-loin-de-l-objectif-de-700-000-tests-virologiques-par-semaine_3959249]-20200511-[bouton]

Le résultat est là : un bilan sanitaire - provisoire - désastreux qui, longtemps encore, entretiendra l’anxiété et la peur ; un déclin économique inévitable - on est très loin aujourd’hui d’une reprise enthousiaste du travail... -, des finances publiques sous perfusion pour plusieurs années ; des milliers de faillites déjà programmées... et, le pire, un effondrement social dont nul, pour l’heure, ne connaît la gravité de l’ampleur ni les moyens d’y faire face.

Alors, oui, je suis de ceux qui sont en colère. Et, pour ma part, je reproche avant tout au Président de n’avoir, pendant trois ans, rien entrepris de concret pour réformer l’Etat, pour amaigrir ses effectifs dans les secteurs où le numérique remplace aisément le scribouillard, pour responsabiliser chacun des fonctionnaires - comme le sont ceux du secteur hospitalier -, pour leur rappeler, sèchement s’il le fallait, que le fondement de leur métier est de servir le citoyen. Certes, la patate est très chaude... mais il faudra bien, cette fois, la peler ! La France, pour survivre, ne peut plus se permettre d’entretenir six millions de fonctionnaires.

Quant à deux arguments utilisés par la défense pour tenter de sauver le soldat Macron d’une condamnation exemplaire, ils sont contestables.
- L’actuel Président a grandement participé personnellement à la confection du fardeau que lui a laissé son triste prédécesseur
- La plupart de ses homologues européens, qui, tous - sauf l’Espagnol - se prévalent aujourd’hui d’une meilleure cote de confiance que lui, sont, eux aussi, partis dans la lutte contre la pandémie avec un handicap lié aux actions politiques qu’ils conduisaient et qui, c’est la loi du genre, ne plaisaient pas à tous leurs concitoyens.

Ainsi, le 19 février, après un désaveu de la chancelière allemande lors d’une élection en Thuringe, «Figaro Vox» titrait : « Angela Merkel en difficulté » et rappelait que, déjà, le choix d’Annegret Kramp-Karrenbauer, dite AKK, pour lui succéder lui avait valu de graves déboires. Aujourd’hui, la combattante « Mutti » compte deux fois plus de satisfaits que le jeune guerrier... Il est vrai qu’elle ne fait pas de moulinets pour expliquer aux représentants du monde de la culture - pourquoi eux ? - l’art et la manière d’« enfourcher le tigre »... mais intervient sobrement à la TV pour faire le point et tancer s’il le faut...

Achille

Le grand handicap de Macron dans la lutte contre le coronavirus provient de deux événements qui sont à l’origine de la propagation du Covid-19 en France, en particulier dans la Région Grand-Est.

1- Le match OL – Juventus de Turin qui s’est déroulé le 26 février dernier dans le cadre de la ligue des champions et qui a attiré près de 3 000 supporters italiens dont certains étaient déjà infectés.

2- Le rassemblement religieux de la secte évangélique qui s’est tenu à Mulhouse entre le 17 et le 24 février et dans lequel étaient réunis plus de 2 500 membres.

Sans ces deux manifestations, la propagation de la pandémie aurait été beaucoup plus lente et la France ne compterait pas plus de morts du Covid-19 que l’Allemagne à ce jour.

Exilé

@ Achille
"Or ça a été le foutoir, avec des affirmations péremptoires des éminents épidémiologistes, virologues, infectiologues qui s’appuyaient sur leurs présumées connaissances d’un virus dont ils ignoraient manifestement les effets pernicieux."

Et ce sont ces gens-là, du haut de leur suffisance ignorante, qui se sont permis de tirer à boulets rouges sur le Pr Raoult (dont je ne suis pas un thuriféraire), qui avait tout de même le mérite de posséder une expérience de la question supérieure à la leur et qui avait avec son équipe démontré l'efficacité d'un traitement qui ne se limitait d'ailleurs pas au recours à la seule hydroxychloroquine comme présenté parfois de façon simpliste, qui a manifestement permis de sauver des vies, dont celles de personnalités de la Nomenklatura.
Ce même traitement a d'ailleurs été aussi adopté dans des pays étrangers.

Peut-être des traitements plus efficaces verront-ils le jour, bien que pour l'instant l'évaluation de molécules coûtant parfois un prix astronomique, de plusieurs ordres de grandeur par rapport au traitement de type Raoult, ne laisse pas augurer d'avancées spectaculaires.
De toute manière, il fallait agir dans l'urgence et le devoir des médecins est d'abord de sauver des vies avant de se lancer dans des querelles stériles reposant parfois sur de faux prétextes scientifiques.

Alors que l'on a voulu mobiliser les Français dans une sorte d'union sacrée, ces gens-là n'ont non seulement pas participé à l'effort collectif de lutte contre la maladie mais encore ils ont probablement obéré les chances de survie de nombre de patients.

Nic

@ PAUL

Bien vu. C'est vraiment se moquer du monde.
Pour ceux qui ne seraient pas au courant de cette ignominie (une de plus au tableau de chasse):

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041841288&categorieLien=id

A-t-on fait la même chose pour les Espagnols, les Polonais ou les Portugais ? non, ils ont comme tout le monde appris le français et rien que le français car c'est la condition sine qua non de l'intégration.

Voilà la politique de Macron: on gesticule par-devant et on poignarde par derrière, franc comme un âne qui recule. Il coche toute les cases de l'infamie.

Exilé

@ Marc GHINSBERG
"Qu’on m’explique alors pourquoi la partie ouest du pays a été jusqu’ici pratiquement épargnée par le virus."

Bien entendu, la première raison tient probablement à la progression du virus à partir du quart nord-est en premier, qui a permis de déclencher l'alerte.

Mais l'ouest l'a échappé belle avec l'invasion des Parisiens qui se sont précipités vers leurs résidences secondaires de l'île de Ré et autres lieux, souvent de façon assez cavalière, au point par exemple qu'un hôpital de la région, peu sollicité en temps normal, a dû faire face subitement à une hospitalisation d'une trentaine de ces « touristes ».

Peut-être aussi que les gens de l'ouest sont souvent - sans bien entendu généraliser dans un sens ou dans un autre - naturellement un peu mieux élevés qu'ailleurs, un peu moins sauvages et plus disciplinés ?

breizmabro

@ Savonarole 11 mai 13:56

Vous avez raison.

Tout le monde de dire "mais qui se présentera face à lui (Manu)" ?

Ces temps-ci je ne vois personne se présenter sur la ligne de départ mais attendons encore les "pronostics" du professeur Salomon choisi par Agnès Buzyn comme directeur général de la Santé, chargé de la défense et de la sécurité sanitaire, représentant la France à l'Organisation mondiale de la Santé.

Rien ne presse...

PAUL

Macron n'a pas les épaules on le savait déjà. Mais il flotte sur son nuage. Par exemple: la France va vendre du mobilier national pour financer la lutte contre le Covid-19. Une vente aux enchères de meubles issus des collections publiques aura lieu en septembre au profit de la fondation Hôpitaux de France présidée par Brigitte Macron. Ce montage semble bien justiciable de l’application de l’article 432–15 du code pénal qui sanctionne le détournement de biens publics.
Mais ce n'est pas fini : un décret du 30 avril de Macron, E. Philippe et Le Drian prévoit l’enseignement de la langue arabe dès l’école élémentaire, à un âge où les enfants n’ont même pas appris à écrire, lire le français et compter ; un âge où ils découvrent la langue française.

A l’heure où chacun s’agite et s’inquiète pour sa santé et celle de ses proches, pour l’économie, pour la possibilité de retrouver une vie à peu près normale, la préoccupation gouvernementale est d’inculquer une langue étrangère qui est celle du Coran à des petits qui peinent déjà à maîtriser la langue de Molière.

C'est vraiment le foutoir !


herman kerhost

Merci pour ce billet. Maintenant nous savons que Savonarole est un lecteur de Gala...

Tipaza

Je voulais commenter le billet, mais voilà qu'on m'en empêche par une concurrence déloyale !
Comment commenter un billet quand la photo qui l'illustre est le meilleur et le plus cinglant des commentaires.

L'inscription "VISITEUR" sur le gilet jaune !

Voilà qui définit très exactement ce qu'est Macron dans son job de président.
Il visite la fonction, en costume trois pièces, en bras de chemise, en pilote de chasse, en sous-marinier, en handicapé en fauteuil roulant, ignorant que son principal handicap est sa personnalité.

L'amateurisme du visiteur, qui découvre chaque jour en se promenant dans la fonction que l'histoire est tragique et que Dame Fortune est bien capricieuse. Elle qui donne et reprend les cadeaux qu'elle fait, sans raison et sans prévenir.
Une vraie femme exigeante qui demande un engagement total sans amateurisme, et pas une mère de substitution.

L'entrée au château fut facile et d'un coût modique mais la visite est encore longue, et le château et la fonction dissimulent bien des pièges et des chausse-trappes, sans compter ceux que le visiteur crée lui-même par vanité et présomption.

Présomption d'un qui visitait pour démolir et vanité d'un visiteur qui voulait rebâtir un nouveau monde sans avoir compris celui qu'on lui avait offert, quasiment gratuitement.

Saura-t-il jeter dans les douves de son proche passé ce qu'il est, pour devenir celui qu'il voudrait être après avoir prétendu changer ?

Nous le saurons bientôt, mais j'ai bien peur que ce soit à notre détriment, hélas.

Lucile

La gestion des stocks de matériel sanitaire a sûrement un peu refroidi les citoyens, mais la communication élyséenne peut aussi les avoir troublés.

La porte-parole ressemble à une institutrice de maternelle, le responsable de la santé à un croque-mort sicilien dont les affaires marchent, le ministre de l'Intérieur à un sous-fifre repenti, l'épouse du Président à une couverture de Paris Match, le Président à un acteur, et les membres du gouvernement à des élèves de prépa avant les concours.

Je pense que c'est voulu et qu'Emmanuel Macron se fiche comme d'une guigne qu'on lui fasse confiance ou non. Ce serait trop facile ; le manque de confiance peut donc même lui plaire parce qu'il renforce son image de solitude, et sa gloire. S'il tient à se représenter aux prochaines élections présidentielles, du fait qu'il incarne exactement la fibre centre-gauche majoritaire en France, il sera réélu. Il est politiquement représentatif de la foi inconsciente en la social-démocratie qui gouverne les choix politiques chez nous, même de ceux qui pensent pencher à droite.

S'il ne reste qu'un pays pour y croire, nous serons celui-là, et nous nous demanderons toujours par quelle fatalité l'efficacité nous fait défaut et la prospérité nous ignore. Et nous réagirons comme réagissent les équipes perdantes : c'est la faute des attaquants, ou celle des défenseurs, ou celle de l'arbitre. Sans oublier le mauvais temps et les virus.

Si Emmanuel Macron ne se représente pas, ce sera un autre, qui lui ressemble.

Paul Duret

L'opinion publique étant très versatile, il ne faut pas trop s’appesantir sur les sondages.
Dans les conditions actuelles, avoir plus de 30 % d'opinions favorables est déjà un bon point. Il ne faut pas oublier qu'Emmanuel Macron a eu 24 % des voix au premier tour.
Je ne souhaite qu'une chose, c'est qu'il trouve face à lui en 2022 un ou une candidate crédible, c'est-à-dire capable de diriger la France et de rassembler les Français. Donc exit Mélenchon, Le Pen et l'écolo de service.

Savonarole

Je ne comprends pas. Quel handicap ?

Tout président nouvellement élu hérite des pertes et fracas de son prédécesseur, ce n‘est pas nouveau. C’est même la logique du système.
Il n’y a que ce troufignon de Lionel Jospin qui avait demandé par un terme de notaire un “droit d’inventaire”.

Mais cette fois-ci, succéder à Macron ça sera pas de la tarte, la serpillère successorale habituelle ne suffira pas. Bruno Le Maire a plombé la France pour cent ans avec son juppéisme.
Ce jour, les métros sont vides et l’autoroute A6 pourrait servir pour les 24 heures du Mans.

Dans le cas de Macron, on ne saurait trop recommander à Marine Le Pen de renoncer à se présenter en 2022. On n’entend plus Ségolène Royal, qui elle a compris, elle ne cavale plus sur les plateaux et il n’y a plus guère que Gala pour prouver qu’elle est toujours vivante. Même Baroin semble à chaque apparition nous parler depuis le musée des Catacombes (XIVe arrondissement).

Succéder à Macron ? No, thanks...

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/segolene-royal-le-summum-de-la-betise-non-dissimulee-un-depute-etrille-lex-ministre_447700

Mary Preud'homme

Les crises graves dont vous parlez : affaire Benalla, rébellion des Gilets jaunes, réforme des retraites, révolte hospitalière, grève des transports, des avocats etc. ne sont-elles pas pour une large part les conséquences de l'amateurisme, de l'imprudence ou des maladresses d'Emmanuel Macron ou de ses ministres ?

. Imprudence et népotisme concernant Benalla, favori du président promu monsieur Sécurité et qui faisait sa propre loi à l'Intérieur,

. Faiblesse dans un premier temps à l'égard des Gilets jaunes mutins qui auraient dû être immédiatement sanctionnés pour manifestations illégales troublant l'ordre public et sommés de désigner des responsables pour dialoguer avec le gouvernement.
Au lieu de cela, EM a laissé pourrir et infiltrer le mouvement par des casseurs avant d'en venir à une répression brutale qui n'a fait qu'envenimer la situation et discréditer les forces de l'ordre,

. Au sujet de la réforme des retraites, EM espérait sans doute la faire passer en catimini (sans véritable échange) à l'approche des fêtes de fin d'année. D'où la révolte des syndicats et le début d'un climat d'insurrection notamment avec la grève des transports qui a lourdement handicapé le pays durant près de deux mois...

Etc. etc.

Or Macron aura beau faire, se dédire, se repentir, changer de cap et se démener dans tous les sens, ce dont personne d'objectif ne peut douter, s'il n'est pas qualifié pour le job, avec une équipe rafistolée où l'on trouve néanmoins quelques artisans d'expérience, mais isolés et privés des bons outils, ce pays continuera d'aller à la dérive...

boureau

"Emmanuel Macron est parti avec un handicap"

Faux cher P. Bilger.

Les autres chefs des Etats de l'U.E. ont tous eu leurs problèmes à régler dans leurs propres Etats avant la crise du coronavirus. Vous pensez sans doute que Boris Johnson a eu la vie facile ?
Macron n'était donc pas le seul. Pourquoi voulez-vous absolument l'absoudre en prévision de la crise ?

Le problème essentiel de Macron c'est qu'il n'a résolu qu'à moitié, ou au quart, les crises qu'il a eu à subir.
La gestion de la crise, en dehors du fait qu'elle fut calamiteuse, a révélé la faillite de ce qu'on appelle désormais "l'Etat profond".

"Etat profond" dont est issu le haut fonctionnaire E. Macron. Ce maelstrom obscur de hauts fonctionnaires, d'associations bizarres, de franc-maçonnerie, de luttes des anciens des grandes écoles, de renvois d'ascenseur, de pantouflage, de la couverture des copains, des liens douteux avec le privé, etc. etc.

Si à chaque nouveau problème qui se pose à la France, il faut commencer par se dire "Ah le pauvre Macron, encore ça qui lui tombe sur la tête !"

Un peu de virilité et de force de caractère que diable et assez de la culture de l'excuse, y compris pour le Président.

Cordialement.

Nic

"Parce que, sans surestimer son action contre le Covid-19, depuis qu'il se dépense sans compter pour la sauvegarde du pays, on ne peut pas soutenir qu'il est si mauvais que la défiance citoyenne pourrait le faire apparaître."

Ce qu'attendent les citoyens, ce n'est pas un Président qui se dépense sans compter, ce serait plutôt un chef d'Etat dans le vrai sens du terme. À circonstances exceptionnelles, réponse exceptionnelle. Or, nous avons eu, une fois de plus, la démonstration du show Macron, des discours à profusion mais peu d'actions efficaces, un cafouillage de l'appareil d'Etat comme on en a rarement vu, un ministère de la Santé aux décisions quasi staliniennes, un aréopage de couil**s molles en guise de Conseil scientifique et j'en passe... Tout ça sous sa présidence, c'est-à-dire son autorité et sa responsabilité. On pourrait en sourire si cette fois ce n'était pas criminel.

jack

Les oppositions diverses vont se ragaillardir. Il va y avoir des règlements de comptes. C'est la loi de la nature. On se régale au détriment d'une proie fragilisée.
L’extrême droite prévoit un 'livre noir' sur la gestion de la crise. On peut lui faire confiance. Jusqu'alors son talent s'est limité à fustiger et non pas à briller par sa compétence.
Les Gilets jaunes veulent renaître.
La gauche est aux aguets.
Mediapart et compagnie affûtent leurs arguments.
Les procès se concoctent.
Beaucoup de nouvelles flèches se dirigent à nouveau sur les Saint Sébastien.
N'oublions pas cependant que le corona reste à combattre et que la politique sociale du pays durant la crise a permis à bon nombre de ne pas sombrer.

Jérôme

Très cher Philippe,

Même si la compétence, l'efficacité et la morale avaient permis au pouvoir de se tirer le moins médiocrement possible de tous ces guêpiers antérieurs...

Compétence, efficacité, mais surtout morale.
On n'a pas la même conception de ces mots.

A force de parler aux Français, ceux-ci l'écoutent de moins en moins.

A force de ne pas écouter les Français, ceux-ci ne l'écoutent plus.

Naïveté, flatterie, pleutrerie face au pouvoir sont les trois mamelles du totalitarisme en marche.
Le citoyen regarde passer les lois qui se déposent en toute tranquillité.
N'en manque que sur l'interdiction de la contradiction de sa majesté et ses enthousiastes soutiens. Genre secret des affaires... d'Etat.

Xavier NEBOUT

Il faut cesser de prendre les gens pour des andouilles en les noyant sous des balivernes.

Les Français, tout comme par exemple Philippe Douste-Blazy, veulent savoir pourquoi des milliers d'entre eux sont morts suite à l'arrêté du 15 janvier 2020 classant la chloroquine vénéneuse au moment où il aurait fallu au contraire la préconiser massivement.

Lorsqu'on saura, on saura aussi quel est le degré de corruption en rapport avec ce scandale, et dans quelle mesure Macron y est impliqué.

sylvain

@ Achille | 11 mai 2020 à 09:59
"On aimerait que les autres grands professeurs en fassent de même."

Ben vrééé cha ! On aimerait ben aussi que les grands professeurs en islamogauchisme comme Achille, Tomas et DMB en fassent de même.

"Cépalemoicélelautre" ! devise très gauchiste.

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