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21 mai 2020

Commentaires

Catherine JACOB

J'ai écouté jusqu'au bout. AB me paraît être une personnalité cash, intéressante bien qu’énonçant un peu beaucoup de truismes.

Aliocha

Comme s'il s'agissait, duvent, de ne pas aimer Newton pour avoir su dégager les lois de la gravitation, qu'elles vous plaisent ou non, cela serait tenter de faire entendre à Achille ce qui ne l'arrange pas.

duvent

@ Aliocha | 23 mai 2020 à 09:04

Il ne faut pas me resservir Proust, je n'aime pas...

Achille

@ Aliocha | 23 mai 2020 à 09:04

Hé Aliocha ! Pourquoi n’essayez-vous pas de vous exprimer en phrases simples plutôt que de vous évertuer à les affubler de tournures tarabiscotées, nous obligeant à les relire deux ou trois fois pour comprendre où vous voulez en venir ?… souvent en vain !

Lucile

@ Achille

Premièrement je ne range pas André Bercoff dans les personnalités de droite, pas plus que Michel Onfray ou d'autres ; ce n'est ni un reproche ni un compliment, c'est une constatation. À vrai dire je ne le connais pas bien, mais à l'entendre je pense qu'il est inclassable comme le fait remarquer Philippe à un moment de l'entretien.

Bien qu'appréciées par certains qui se croient de droite, deux personnalités comme Onfray ou Bercoff ne me paraissent pas emblématiques du conservatisme politique ni de la libre entreprise. D'ailleurs tous deux viennent de la gauche. On n'est pas de droite par défaut, parce que c'est la seule place libre en dehors de la gauche, me semble-t-il. Cela dit, ce n'est pas une raison suffisante à mes yeux pour les porter aux nues ou les jeter aux oubliettes. Toute prise de position politique présente des avantages et inconvénients. Ce qui me paraît primordial c'est de soupeser les uns par rapport aux autres sans en occulter un seul.

Mais surtout, je pense qu'on peut critiquer une prestation sans trop porter atteinte à l'amour-propre de son auteur, surtout si on lui donne les moyens de comprendre ce qui a suscité la critique, car il peut en tirer profit s'il est intelligent. C'est quand on égratigne la personne elle-même et qu'on l'affuble de qualificatifs dépréciateurs qu'on devient vraiment blessant.

Achille

@ Giuseppe | 23 mai 2020 à 10:46
« Mettre en œuvre les mesures de distanciation physique comme ne pas se serrer la main, ou embrasser pour se saluer ni d’accolade, maintenir une distance physique d’au moins 1 mètre à l’arrêt, 5m lors de la marche, 10m lors de la course. »

Le problème du rugby est qu’il est, par essence, un sport de « contact ». Va-t-on devoir supprimer les mêlées, les plaquages ? Comment rester à 5 mètres ou pire à 10 mètres pour empêcher l’adversaire d’aller poser le ballon l'en-but adverse ?

Tout ça me paraît assez irréaliste. Mais enfin nous verrons bien ce que vont donner les nouvelles dispositions…

Giuseppe

@ Achille | 22 mai 2020 à 09:48

Bon, je me permets de vous soumettre le programme pour la reprise d'activité, il est vrai que le canapé présente moins de risques ; mais après un match que vous avez qualifié de "à oublier", ne perdez plus de temps faites comme moi, enclenchez vite derrière pour une reprise profitable, et on s'en donne les moyens:

https://www.ffr.fr/actualites/au-coeur-du-jeu/programme-de-reprise-de-lactivite-rugby

Aliocha

Eh ben, après la Pauline des dealers d'info à buzz, le père Koff en prend pour son grade, ça décanille sévère chez les Bilger's, ça s'en donne à cœur joie, ça danse le saint-guy des Apaches qui revigore, Tipaza en a presque une jouissance, l'ennemi de Julien, c'est la finance, et Lucile snipe à tout-va.
Ne nous manque plus que F68.10 pour expliquer à Achille que, non, non, tout ça n'a rien de religieux, mais n'est que délire mystique illuminé, que le salon Verdurin n'est pas copie conforme d'une assemblée d'Aztèques à burqa chirurgicale, qui se divertit en attendant l'issue finale, scandale ultime d'une mort qu'on n'admet plus.
Voyez duvent, à quoi sert Proust, à s'envoler au loin, là-bas, et exercer votre regard perçant, repérant le carrefour où genau vous attend.

Achille

@ Lucile | 23 mai 2020 à 02:02

Eh oui, Lucile, il faut parfois payer cash un bref instant de spontanéité qui laisse échapper des mots pas vraiment en adéquation avec ses convictions politiques. Celles-ci, ainsi qu’on peut le voir dans les reproches qui vous sont faits par vos amis, exigent une approbation sans faille quand une personnalité de droite s’exprime et ne surtout pas dévaloriser ses propos, même s’ils ne sont qu’un cumul de platitudes maintes fois entendues dans la bouche de Bercoff.

Savonarole

Faut avouer que le format protestant TV n’incite pas à la joie et aux transports de l’âme.
Le générique en forme de faire-part de décès, le piano, la voix lugubre de la présentatrice tranchent avec les génériques de “Philippe Bilger les soumet à la question” avec une musique rock et un riff de guitare électrique. Une dramatisation qui éveillait la curiosité.
Là on est dans le Lexomil protestant.

Chemins de traverse

@ Achille

C'est exactement la question que je posais s'agissant de tous les personnages souhaitant la liberté d'expression et "tatoués à gauche" écrivant "la droite n'a pas besoin de liberté d'expression", dans le billet concernant
la Loi Avia.

Pourtant nombre de blogs affichent "liberté d'expression" en étant comme marqués "à droite".

C'est un peu comme si, après le confinement, il serait conseillé de marcher sur le pied droit, ce qui entre nous ne serait plus "marcher" et pendant les congés de marcher sur le pied gauche !

S'il est permis de réfléchir sur ce que nous ignorons des arcanes de la politique lorsqu'elle s'exerce par un homme élu du peuple, se tenir en retrait serait la meilleure attitude...

Lucile

@ Tipaza | 22 mai 2020 à 23:1

Je pense qu'AB s'est cru à la radio. Les hommes de radio tiennent l'antenne pendant des heures, ils s'entraînent sans doute à ne pas laisser de blancs, à fournir quoi qu'on leur demande une réplique immédiate, à rebondir d'une idée sur l'autre. Ils sont rodés à pallier le manque d'inspiration ou le stress par des phrases clefs, et surtout ils font de l'animation. On le sent très à l'aise quand il est dans son registre. Ce n'était pas vraiment ce qu'on attendait de lui, ici, où l'écrit prend le pas sur l'oral. Il s'agissait plutôt d'un exercice d'introspection, mais ça n'a pas trop l'air d'être son genre, et il s'est jeté dans l'arène avec ses réflexes professionnels. Sa personnalité bouillonnante et son effervescence ont pris le dessus, mais l'entretien avait son intérêt vu le nombre de commentaires et les réactions contradictoires qu'il a rapidement suscités.

Vous n'êtes pas le seul à me trouver féroce, caroff me voit en sniper...

Tipaza

@ Lucile

Vous avez raison. il est possible qu'André Bercoff n'ait pas été en forme ce jour-là. Ça nous arrive à tous.
À moins que la formule d'interview, façon confessionnal ou séance psy, si j'en juge par la seule que j'ai visualisée, celle de Sylvain Tesson, ne lui plaise pas.
Mais qu'importe.

Ce qui m'a fait vraiment réagir, c'est la douce férocité avec laquelle vous l'avez assassiné.
Peut être ne vous en êtes-vous pas rendu compte, mais en moins de deux lignes, il était étendu raide mort, éloge funèbre compris, avec le rappel de l'amitié de Philippe Bilger.

Et en silence qui plus est ! C'est ce qui m'a fait penser au poison, l'arme des héroïnes d'Agatha Christie qui veulent se débarrasser d'un familier pour en hériter...
En un mot, du grand art ;-)

Patrice Charoulet

CORONAVIRUS

Je me réjouis de l'existence du collectif « LAISSEZ LES MEDECINS PRESCRIRE ! »

Ils ont raison de soutenir que lorsqu'on est médecin généraliste, après avoir fait dix ans d'études, on peut prescrire librement à ses patients, en son âme et conscience, les remèdes qui paraissent les meilleurs pour soigner une maladie. Et, par suite, que ce ne n'est pas à un directeur de la Santé, à un ministre de la Santé, à un Premier ministre de décider ce que peut prescrire ou ne pas prescrire un médecin généraliste.

Patrice Charoulet

Sans dénigrer qui que ce soit - ce n'est pas le genre de la maison - je note qu'il y a au moins ici quelqu'un qui sait écouter les gens, par exemple Bercoff, c'est Julien Weinzaepflen. Cela facilite la compréhension.
Lui et moi, nous savons pourquoi.

D'autres ont eu cette fois les deux oreilles bouchées, quelles que soient leurs qualités par ailleurs, souvent manifestes, quand il ne leur est pas demandé d'écouter.

Giuseppe

Il a de chance Olivier Dussopt, alors que tout le monde se préoccupe du coronavirus et autres broutilles, j'espère qu'André Bercoff mettra la même veine que lorsqu'il a reçu Vincent Jauvert pour cracher sur ce ministre.

Ses anciens administrés - sa mine de communiant en bandoulière, Olivier et la médaille de l'immaculée blancheur - apprécieront le personnage à sa juste valeur de galeriste, un vrai petit collectionneur... Avec les sous des contribuables, jamais les leurs.

Il a bon goût le bougre, il paraît qu'il va restituer, on aimerait que les journalistes soient un peu plus pugnaces et en fassent des tonnes envers ces pourris.
Ils ne nous aiment pas, ils ne pensent qu'à eux.

Les journalistes devraient leur faire honte plus souvent, appuyer là où ça fait mal, il devrait être viré sur-le-champ, il ne nous mérite pas et Dieu sait s'il nous l'a chanté son couplet de la transparence... Quand donc allons-nous en finir avec ces bons à rien qui nous vendent de l'avarié sans états d'âme, juste leur ignoble plaisir mesquin de se satisfaire, ils ne servent à rien, fuera !

https://www.huffingtonpost.fr/entry/olivier-dussopt-na-jamais-ete-avare-de-lecons-de-morale-avant-detre-epingle-a-son-tour_fr_5ec6bec4c5b610cfddbe950b

Assez de ces personnages, le pied aux fesses et dehors. Il avait la confiance, il faisait son marché.

Julien WEINZAEPFLEN

"Avoir question à tout", belle formule.

"Traduire le monde pour les autres", ambition présomptueuse, comme de "faire de la pédagogie" pour un peuple qui n'est pas un enfant démocratique. des gens qui ne sont pas.

45 livres, combien de profondeur ?

Il est "dans tous ses états", toujours énervé.

"Le temps de se parler" était une belle émission de débats par laquelle je l'ai connu.

Il ne va plus "chez Denise", ça l'a énervé sur Twitter quand je l'y envoyai, c'est fermé, il m'a bloqué.

Il est allé interviewer Trump candidat, il est le seul à avoir eu du nez dans le concert médiatique. Le peuple moyen savait comme lui que Trump avait ses chances autant qu'un autre.

"La gauche est partie sans laisser d'adresse en laissant le peuple en jachère", combien c'est vrai. C'est pourquoi c'est "un cadavre à la renverse". Mais Bercoff aussi est un socialiste qui a mal tourné.

La liberté d'expression est-elle le droit de dire n'importe quoi ? Elle semble avoir été la valeur cardinale du journaliste Bercoff.

"L'appel à la haine est subjectif, l'appel au meurtre, la menace ou la menace de mort devraient seules être interdites".

De Gaulle, n'est-ce pas celui qui a interdit la chanson "Si les Ricains n'étaient pas là" ? Le ministre de l'Information n'organisait-il pas les journaux télévisés sous sa présidence ?

Bercoff défend Zemmour, Trump et Camus, qui d'autre ?

"Quand on est dans la nuance, on n'est jamais écouté", Bercoff a tort, Zemmour a raison et vous avez raison de rester dans la nuance.

Trump pour Bercoff, Macron pour vous, deux passions.

Macron n'est pas sorti du cadre, sa ruse fut de faire croire que ce "candidat du système" était anti-système. C'était tout bête, mais il fallait y penser.

La presse n'ose pas agonir Macron, elle détestait Sarko et appelait Hollande "Pépère".

"Hollande et Macron sont les commentateurs de leur propre inaction", belle formule.

Belle antithèse entre Trump le bâtisseur et Soros le spéculateur soi-disant philanthrope.

"L'objectivité n'a aucun sens" comme le dit Bercoff, non à condition de "mettre sa subjectivité au service de la réalité" qui est un autre nom de l'objectivité, mais de dire de quel point de vue on parle et on appréhende le réel.

Bercoff est un Français qui parle le "Causeur".

Bercoff est un oriental qui parle avec les mains.

Vous savez rendre chacun sympathique. Vous avez l'art de valoriser les gens. J'ai aimé ce moment avec Bercoff, c'est assez rare avec lui.

Achille

Après une petite période de flottement, je constate que les commentateurs de droite se ressaisissent et viennent au secours du malheureux André Bercoff qui manifestement n’avait pas bien préparé son entretien.
Mais ça arrive même aux meilleurs nous dit Lucile qui a bien remarqué l’air soucieux de Philippe Bilger. :)

Olivier Seutet

Affolement dans les coulisses de la pensée domestiquée. Bercoff, que je n’ai pas souvent écouté, et peu lu, ose dire l’essentiel :
- Macron est un produit lancé par le clergé (la presse) et la noblesse (les grands capitalistes et les dirigeants politiques)
- une fois en possession de tous les pouvoirs il n’a pas su se libérer de ceux qui l’avaient investi.

Le tollé est grand pour avoir porté atteinte à une idole des élites courtement élue par le peuple. Et pourtant il aurait pu en dire bien plus sur ledit président, et dauber :
- sur son narcissisme qui va bien au-delà du simple commentaire de son inaction, cette propension à enfiler des mots insipides jusqu’à ce que l’auditeur s’assoupisse dans une catalepsie sidérée ;
- sur son courage physique pour affronter trois caissières, deux aides-soignantes, ou quelques syndicalistes, et sa lâcheté intellectuelle qui le fait s’aplatir devant les ukazes de son Premier ministre, les Deutschland über alles de Frau Merkel, les approximations scientifiques d’un comité Théodule qui s'est chargé de propager la peur et l’infantilisme dans la lutte contre la maladie ;
- sur cette propension, tendance vieux papa gâteau précoce, à jouer sur les craintes, à endormir à coup de repentances, à brandir son principe de précaution, issu du socialisme populiste, pour mieux déchirer les seules valeurs qui comptent, la liberté de se déplacer, de s’exprimer, la croyance en la santé spirituelle, sociale.

Oui, Bercoff aurait peut-être pu mieux faire. Mais je le remercie d’avoir jeté le trouble et la colère.

Lucile

@ Tipaza | 22 mai 2020 à 16:17

Écoutez, je persiste à penser que si Philippe trouve AB intéressant c'est qu'il l'est. Mais la prestation d'AB n'était pas ce jour-là "up to his usually high standard" si vous voulez de l'anglais ("du niveau élevé qui est le sien d'habitude").

Vous n'avez jamais donné un cours ou une conférence pas vraiment ratés, mais pas vraiment réussis ? Ça arrive. Ce n'est pas un drame. Il fera mieux la prochaine fois.

Est-ce un effet de mon imagination ? j'ai trouvé que Philippe avait l'air un peu soucieux.

Achille

Ainsi donc André Bercoff apprécie Donald Trump car c’est un homme qui « sort des clous » dit-il.
Ce n’est pas faux, notamment pour la lutte contre le Covid-19.
La chloroquine du professeur Raoult et les produits désinfectants ne donnant pas les résultats escomptés, Trump a fait appel au pasteur de Dallas afin de prier pour lui et les États-Unis.

Même Christine Boutin n’aurait pas osé ! :)

Deviro

@ sbriglia | 22 mai 2020 à 16:54

J'ai rigolé à gueule-bec et me suis décroché la mâchoire en vous lisant ! Vous m'avez rappelé l'heureux temps du Savonarole gai, pointu, quand il avait encore des convictions, "n'étant pas encore revenu de tout"...

caroff

@ Lucile 13h29
"Si André Bercoff m'a convaincue, c'est de sa capacité à faire du remplissage. Dommage, il vaut sûrement mieux que cela s'il est l'ami de Philippe."

Je ne savais pas qu'il existait des femmes "snipers" !
Bravo pour votre concision !

Bercoff n'est pas antipathique comme JM Aphatie, P. Cohen et autres stars de la bien-pensance, mais son cerveau me fait penser à une corbeille à papier remplie à ras bord...

Savonarole

Les critiques sont féroces, on peut toutefois remarquer que du temps de Giscard et Mitterrand on a peu déchiqueté comme aujourd’hui les journalistes.
Rappelez-vous, Léon Zitrone, Jean Lanzi, Claude Sérillon, Bruno Masure, Michèle Cotta, Catherine Nay, Jacqueline Chabridon et j’en passe, et qui tous ciraient les pompes du cador au pouvoir, pour ne pas dire plus...
Personne ne leur cherchait des noises, sauf de temps en temps Le Canard ou Thierry Le Luron pour Anne Sinclair (où a-t-elle trouvé un nom pareil ?) et son mentor Ivan Levaï.

Soudain, vers les années 2010 on a vu sur nos ondes apparaître des journalistes de droite. La forteresse de gauche en a été ébranlée. Sans compter les recto/verso de type Finkielkraut et BHL qui sont passés de gauche à droite sans sourciller.
Aujourd’hui, on ne peut plus supporter que des journalistes de droite aient le droit de s’exprimer, les Bercoff, Rioufol, Pascal Praud, Brunet, Zemmour et quelques autres. Si peu nombreux, face à France Inter, France Culture, etc. Forteresses de Vauban.

sbriglia

- Pascale ? Philippe est là ? Pouvez-vous me le passer ? Merci !
- Philippe ? Dites donc c’est quoi ce piège et vos zozos de commentateurs ? Ce Ghinsberg, d'où y sort ?
- …..
- J’entends bien que vous ne censurez pas mais c’est un assassinat en règle ! J’étais venu confiant et je ressors habillé pour l’hiver ! Vous auriez pu me prévenir, au moins !
- ….
- Oui, enfin, vous ne m’ôterez pas de l’idée, Philippe, que l’âge moyen de vos commentateurs les rend quand même un peu… voyons… un peu acariâtres… ça pue sérieusement de la gueule chez votre clique !
Y’en a qu’un qui sauve les autres… Maroulet ? Taroulet ?… Charoulet, c’est ça ! Y mériterait que je lui dédicace mon dernier livre…
- …
- Mais non, Philippe, ça ne remet pas en cause notre amitié… mais quel guet-apens, mordiou ! Ça m’apprendra…

Tipaza

Je n'ai pas visionné la vidéo. J'ai déjà dit que je ne supportais pas le caractère chronophage des vidéos.
Mais en lisant les commentaires, j'ai eu l'impression de lire une nouvelle version du livre "Le Crime de l'Orient-Express", chacun y allant de sa pointe assassine contre ce pauvre André Bercoff.

La fin de ce remake est sublime. Quelques gouttes d'extrait hyperconcentré de digitaline, versées par Lucile.
De ces gouttes faiseuses d'héritage qui, dans les romans d'Agatha Christie, facilitent les transferts de fortune d'oncle fortuné vers les neveux dispendieux,
Il n'en fallait pas tant pour achever le bonhomme avec la commisération so british que l'on trouve dans ces romans.

Pour avoir provoqué autant de rejet cet homme doit avoir quelques qualités.

J'avoue que j'en avais vaguement entendu parler, mais que je ne le connaissais pas, ayant depuis longtemps renoncé à suivre les talk-shows, comme on dit, sauf ceux auxquels Zemmour participe, et c'est alors avec un plaisir narcissique que je l'entends prononcer les phrases que j'aurais pu prononcer. Enfin presque, je lui concède une certaine longueur d'avance en érudition.
Il m'impressionne surtout par sa capacité à s'en servir pour sa noble cause qui est aussi la mienne !

Deviro

@ Robert Marchenoir | 22 mai 2020 à 08:34
"Ce qui frappe, chez Bercoff, c'est son extrême conformisme. Ça, et son extrême superficialité, sa médiocrité. Il n'a rien à dire, mais qu'est-ce qu'il passe comme temps à le dire, et qu'est-ce qu'il
gueule tout au long de l'opération !(...)
Bref... Marc Ghinsberg a dit tout ça très bien avant moi."
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@ sbriglia | 22 mai 2020 à 04:57
"Marc Ghinsberg résume parfaitement le personnage..."
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@ Marc GHINSBERG | 21 mai 2020 à 23:43
"André Bercoff est un des chroniqueurs, qui m’insupporte le plus. Il fait partie de ces habitués des plateaux de télévision et des studios de radio qui, spécialistes universels mais incompétents en tout, s’expriment sur n’importe quel sujet.(...)
Ses développements sont dignes du café du commerce. Le propos est confus, autant que l’assurance est affirmée, le geste est ample autant que la pensée est courte, la voix est forte autant que l’argument est faible, le raisonnement est absent autant que l’individu encombre l’espace.(...)
Il se laisse emporter par sa logorrhée, s’en gargarise. Sa défense de Didier Raoult, qui serait victime d’une sorte de complot de l’establishment, est pathétique. Son discours sur Macron est désarticulé, le reste est totalement décousu."
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@ Patrice Charoulet | 21 mai 2020 à 23:25
"Dialogue épatant ! Curieusement, je connaissais mal Bercoff.
...tout ce qu'il a dit sur M. Macron, je le pense et j'aurais pu le dire du premier mot au dernier.
Il est franc. Moi aussi."
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Trois intervenants de poids, unanimes et puis floc ! "Bercoff est franc. Moi aussi"
Quelle distance entre les analyses du dernier post avec celles, à l'unisson, des trois premiers...

Nic

@ Isabelle
"Ceux qui tirent les ficelles sont planqués derrière ces hommes de paille que sont les politiques.".

Oui mais il est interdit d'en parler, c'est comme ca.

boureau

Au-delà d'une logorrhée ébouriffée - qui me fatigue souvent - ce polémiste passionné est une sorte d'exception dans les médias.
J'apprécie ce courage de défendre envers et contre l'avis général médiatique moutonnier (voir Trump) des positions plutôt de bon sens me semble-t-il.

Son analyse sur Macron était intéressante.

Peu souvent invité parce qu'il est catalogué d'extrême drouaaaate. Et dans les médias, les vieilles gardes socialo-communo-trosko veillent religieusement à le cadrer (voir Gérard Leclerc par exemple).

En quelque sorte, ils le considèrent comme une sorte d'idiot utile nécessaire. De plus, il a trahi son camp disent-ils. Mais il est aussi craint parce qu'il en sait beaucoup sur la plupart des journalistes compte tenu de son passé journalistique vibrionnant.

Tous les (rares) immmigrés qui, comme lui adorent la France pour ce qu'elle est vraiment sont les bienvenus.

P.-S.: est-ce l'Enfer de Dante derrière vous cher P. Bilger ?

Lucile

Si André Bercoff m'a convaincue, c'est de sa capacité à faire du remplissage. Dommage, il vaut sûrement mieux que cela s'il est l'ami de Philippe.

Isabelle

Dans la longue liste des journalistes courtisans du pouvoir ce qui n'est pas le cas d'André Bercoff, nous avons le sieur Gérard Leclerc qui tire toujours une tête de dix pouces de long. Il a l'air aimable cet homme-là !

Au sujet des journalistes sur les plateaux de TV, j'ai remarqué qu'ils sont tous en train de se postillonner dessus à moins d'un mètre ! C'est très étonnant, ils sont très proches et ils crachent à qui mieux mieux. Finalement, ce virus n'est pas aussi dangereux que les experts l'ont prétendu. Sur les plateaux de la télé mainstream, ils devraient tous avoir contracté la Covid vu les passes d'armes verbales très rapprochées.

Quant à ce détestable Gérard Leclerc, c'est typiquement la voix de son maître qui postillonne pour cracher son venin quand Ivan Rioufol émet des idées contraires avec sa courtoisie et cette espèce de nonchalance habituelle.
Courage à Monsieur Rioufol. Les "postillonneurs" sont de bien tristes sires. L'élégance est de son côté.

La liste des "éructeurs" est longue : Gérard Leclerc, Cohn-Bendit, L. Ferry, Goupil, G. Miller, A. Duhamel, A. de Malherbe, R. Elkrief etc. Cette liste est tellement longue qu'elle démontre bien que nous sommes face à des médias d'Etat... Une vraie dictature de la presse.

Les politiques ne sont plus que des marionnettes face à ces dictatures : dictature de la finance, de la presse, des médecins à présent qui jouissent de leur nouveau pouvoir pour nous angoisser inutilement (l'angoisse est fortement déconseillée pour les défenses immunitaires), de la justice de gauche voire d'extrême gauche...

Ceux qui tirent les ficelles sont planqués derrière ces hommes de paille que sont les politiques.
La politique a perdu toute sa noblesse, elle ne joue plus son rôle puisqu'elle a peur. La politique manque de dignité, de courage. Ce n'est plus qu'une carpette avide de toucher le pactole...

PR CALGUÈS

Alors comme ça, Philippe, non seulement vous vous permettez d'interviewer André Bercoff mais je découvre, horrifié, que vous exposez chez vous "une croûte marron indéfinissable".
Double faute de goût !!

Mary Preud'homme

Un vrai moulin à paroles !
Le seul moment amusant vers la fin, Philippe Bilger surveillant le chrono un brin agacé et se demandant s'il pourrait placer à temps sa dernière question.
Ouf ! Cela fin du bien quand ça s'arrête...

duvent

Parler de la vacuité est aussi vacuité, parler du néant fait découvrir le néant, parler de rien fait passer le temps, parler de Bercoff : Non !

Achille

Même analyse que Marc GHINSBERG concernant cet entretien inconsistant, la qualité du son n’en facilitant pas la compréhension. Ce qui explique sans doute la raison pour laquelle j’avais hâte d’en voir la fin… A oublier !

hameau dans les nuages

Il est monnaie courante de dire que la meilleure défense c'est l'attaque.

Depuis trois mois maintenant nous sommes abreuvés et inondés de fake news pour pallier leur incommensurable nullité dans la gestion de cette épidémie à tout point de vue. Alors certains allument des contre-feux et flinguent à tout-va ceux qui osent se mettre en avant au risque de se brûler les ailes.

11 000 morts pour l’Île-de-France sur les 28 000...

https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/99105027_549354645769674_6531369712058630144_n.jpg?_nc_cat=110&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=9VA8qpddMAgAX_0lXbH&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&oh=19d38054071b01f4d6ba3e14482efb9c&oe=5EEB18CD

https://www.youtube.com/watch?time_continue=91&v=AF8ekYSO87E&feature=emb_logo

Deviro

@ Robert Marchenoir | 22 mai 2020 à 08:34
"J'ai comme ça, dans mon bistrot favori, un demi-fou qui passe son temps à raconter des histoires terribles. Il se prend pour un justicier, un voyou, un terroriste. Il parle tout seul. Il embête tout le monde. Parfois, quand il exagère, quelqu'un lui dit de la boucler."

Xavier Nebout habite dans le coin ?

Isabelle

Même si on n'est pas d'accord sur toute la ligne avec André Bercoff, on peut apprécier le fait qu'il ne tombe pas dans le prêchi-prêcha habituel... Fatiguée des béni-oui-oui de service d'une fadeur et d'une courtisanerie à fuir à toutes jambes.

Pendant ce temps-là, nous continuons à nous farcir les élites et leurs idées lumineuses (du copier-coller sur l'inénarrable Jack Lang) !

Nos élites sont des boulets.

Exemple de boulet qui ne sert pas à grand-chose, hormis à faire du bruit !

"Le 21 juin, Riester maintient la fête du bruit"

https://www.causeur.fr/franck-riester-fete-de-la-musique-coronavirus-2-176940

Il faut bien faire parler de sa petite personne insignifiante en essayant de faire le buzz, comme on dit aujourd'hui...

C'est tout ce que ces soi-disant élites savent trouver pour nous faire croire qu'ils maintiennent le cap... La fête de la musique, la fête du bruit... Franchement, nous avons d'autres chats à fouetter.

Le chômage va probablement croître de manière dramatique mais on va faire du bruit. Car on ne peut même plus appeler ça de la "musique".

Citez-moi un seul artiste digne de ce nom du style Jacques Brel, Brassens etc. Je ne vois personne. Tous des clones qui font du bruit et n'ont strictement rien à nous dire !

Faire du bruit pour cacher leur incompétence, leur inutilité. Pour cacher qu'ils n'aiment ni la France, ni les Français.

Robert Marchenoir

Ce qui frappe, chez Bercoff, c'est son extrême conformisme. Ça, et son extrême superficialité. Sa médiocrité. Il n'a rien à dire, mais qu'est-ce qu'il passe comme temps à le dire, et qu'est-ce qu'il gueule tout au long de l'opération !

Il se prend pour un grand rebelle, bien évidemment. Il ne se rend pas compte qu'il répète exactement la même chose que tout le monde, en pas plus intelligent, en pas plus lucide, en pas plus original.

Pour une part, ce sont des évidences, des enfoncements de portes ouvertes : la loi Avia c'est pas bien, traiter de fascistes les opposants à l'immigration c'est mal, les journalistes sont biaisés contre Trump. A-t-on vraiment besoin d'un journaliste-vedette qui a écrit 45 livres pour nous apprendre ça ? On le sait, merci bien. On attend d'un type de sa stature sociale qu'il aille plus loin. Qu'il nous en dise plus. OK, tout ça on sait, et maintenant ? Et après ?

Pour le reste, c'est de l'hypocrisie et des mensonges. Il faut être doté d'un culot phénoménal pour expliquer qu'on soutient Trump parce qu'il est un "underdog", un opprimé, une victime-née. Je pense que si Trump entendait ça, il lui en collerait une, pour lui apprendre à vivre.

Il faut être un marchand de chaussettes sales pour prétendre que le professeur Raoult est décrié parce qu'il a les cheveux longs, ou parce qu'il travaille à Marseille. Raoult est à juste titre qualifié de charlatan, parce que c'est un mauvais savant, parce qu'il trahit la science, et parce qu'il dévoie sa discipline à l'instant même où on en a le plus besoin.

Comme tous les populistes à la noix -- car effectivement Bercoff est un populiste de bas étage, on comprend qu'il récuse le terme -- il fait preuve à cette occasion d'une hypocrisie phénoménale. Il prétend soutenir Raoult, mais c'est pour assurer aussitôt qu'il ne défend pas particulièrement son "protocole" (qui n'est pas le sien, et qui n'est pas un protocole, puisque l'homme récuse justement toute notion d'essai méthodique conduit selon des règles rigoureuses, abruti !).

Eh bien, si tu ne penses rien de son "protocole", imbécile, pourquoi le soutiens-tu ? Parce que tu aimes sa coiffure ? C'est un concours de beauté ? C'est parce qu'il dit merde à Macron ? C'est parce qu'il est lié à Trump ?

Sa potion magique à la noix, c'est précisément tout le problème ! La question Raoult, c'est une question scientifique ! Si on n'a rien à dire sur la science de Raoult, on la boucle sur le sujet !

C'est comme les gros malins qui défendent Poutine l'opprimé, ça. Ils trouvent "certes que Poutine n'est pas un ange, mais..." Mais quoi ? Le problème, c'est précisément que Poutine n'est pas un ange (selon la répugnante langue de bois de ces laquais), ce qui veut dire, en bon français, que c'est un chef mafieux sanguinaire et impérialiste, qui ment comme un arracheur de dents.

Mais c'est justement pour ça qu'ils l'aiment. Comme Bercoff aime Raoult, justement parce qu'il dit merde aux autorités, tout en mentant sur sa science. Car Raoult ment. Il sait très bien qu'il fait de la pipologie, sur ce coup-là. Et ce n'est pas la première fois. Raoult a une longue histoire de falsification de ses recherches scientifiques -- ou plutôt de celles de ses collaborateurs, qu'il signe de son nom.

Et c'est ça qui fait bicher ses admirateurs. C'est l'admiration pour le bandit qui ose mentir effrontément à la face de tous. Ils aimeraient tellement être dans ses pompes, mais ils sont tellement médiocres qu'ils ne sont même pas capables de faire un bandit convenable.

J'ai comme ça, dans mon bistrot favori, un demi-fou qui passe son temps à raconter des histoires terribles. Il se prend pour un justicier, un voyou, un terroriste. Il parle tout seul. Il embête tout le monde. Parfois, quand il exagère, quelqu'un lui dit de la boucler.

Il n'y a personne pour dire à Bercoff de la boucler. Il continue à taper du poing sur son comptoir. C'est un écrivain. C'est un monsieur. Mais il est rebelle, hein ! Exactement comme les gauchistes étaient rebelles sous Mitterrand, alors que les communistes étaient au pouvoir.

D'ailleurs, Bercoff est de gauche. Il arbore le cache-sexe de la droite, parce que c'est très tendance en ce moment. Mais il n'est ni de droite ni de gauche, hein ! Tout ça, c'est dépassé ! C'est comme Onfray. Il n'est ni de gauche ni de droite, mais il se réclame du Front populaire et de Proudhon. Poutine est adulé dans les milieux de droite bon teint, mais il réhabilite Staline.

Mensonge, nihilisme et subversion : voilà le menu de Bercoff. Un homme de gauche, donc. Ma fenêtre YouTube est arrêtée à 27 minutes. Je n'irai pas plus loin.

Mais attention : si Bercoff est un gueulard, s'il force le trait, c'est la faute de la télévision. Bercoff est une pauvre victime. Il est obligé de parler comme un ruffian, parce qu'il faut bien que son employeur vende sa publicité. En revanche, dans ses livres, il se transforme en philosophe profond et subtil. C'est comme lorsqu'il accorde un entretien à Philippe Bilger, d'ailleurs. Là, il n'y a plus de publicité, il a une heure pour s'exprimer sans être contredit, et du coup... il fait exactement la même chose qu'à la radio où à la télé.

Bercoff me rappelle un autre arnaqueur radiophonique, oriental lui aussi : Bénichou. C'est un peu le même genre de beauté.

Bref... Marc Ghinsberg a dit tout ça très bien avant moi.

Isabelle

@ Wil

André Bercoff m'amuse. Il ose déplaire quand cela s'avère nécessaire. Quant aux autres journalistes, ils doivent suivre, obéissants et obséquieux, la ligne du parti macroniste... Un peu comme en Corée du Nord.

Concernant la neuneu Soazig Quéméner, insipide et "dégoulinante de moraline" comme vous l'écrivez fort bien.

En attendant, nous nous traînons avec des élites qui ne sont que des boulets...

"Des hôpitaux publics du Grand Est ont envoyé des patients dans le Sud, par hélicoptère, alors que des lits étaient libres dans les cliniques de la région. Des laboratoires privés ont tardé à faire des tests par défaut d’agrément. Les médecins se sont vu interdire par le pouvoir, par décret du 25 mars, de soigner à base de chloroquine, au nom du respect de validations indifférentes à l’urgence sanitaire, etc. L’État impotent est le boulet de ses services publics." Ivan Rioufol

https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/05/bloc-notes-le-souverainisme-va.html

sbriglia

Marc Ghinsberg résume parfaitement le personnage... son seul avantage, comme l’écrit Wil, c’est qu’il me sort de ma torpeur après les interventions de Soizig Quéméner... je coupe alors le son et me rendors.

Bon passage cependant lorsqu’il invite à ne pas ostraciser de plano l’interlocuteur à la pensée opposée... c’est maigre au bout du compte.

On ne devrait jamais mettre sur le gril ses collègues de bureau, ses amis d’émission, sa tante Suzanne, tous ceux que l’on connaît trop pour que la sauce prenne.

Wil

Ah ben voilà la croûte marron indéfinissable suspendue chez les Bilger dont je parlais dans mon commentaire d'hier, ça tombe bien.
Par contre elle n'est peut-être pas pendue dans le salon mais peu importe, merci Monsieur B. d'illustrer mon propos à propos.
J'aime bien Bercoff et son style d'expression même si je n'ai jamais rien lu de lui. Il me fait souvent sourire quand il est face à la neuneu de Marianne, Soazig Quéméner et sa moraline dégoulinante sur LCI, entre autres.

Marc GHINSBERG

André Bercoff est un des chroniqueurs, avec Périco Légasse, qui m’insupporte le plus.
Il fait partie de ces habitués des plateaux de télévision et des studios de radio qui, spécialistes universels mais incompétents en tout, s’expriment sur n’importe quel sujet. Infatué de lui-même, il commence ses tirades par un rituel : « la vraie question c’est… », faisant comprendre aux autres participants au débat qu’ils n’ont rien compris au sujet traité. Ses développements sont dignes du café du commerce. Le propos est confus, autant que l’assurance est affirmée, le geste est ample autant que la pensée est courte, la voix est forte autant que l’argument est faible, le raisonnement est absent autant que l’individu encombre l’espace. Sincère dans sa mauvaise foi, il ne se donne pas toujours la peine de faire semblant de croire ce qu’il dit. Complotiste sur les bords, il parsème son discours de sous-entendus du style « je pose la question… » ou « comme par hasard… ». D’un culot rare, il coupe la parole à ses interlocuteurs pour rapporter de façon péremptoire le dernier ragot du jour. Le doute ne fait pas partie de ses certitudes. Ses coups de gueule sont fréquents, pour André Bercoff le coup de gueule semble le stade suprême de la pensée.

Alors est-ce qu’après avoir écouté l’entretien (dont la qualité souffre des conditions dans lesquelles il a été réalisé) avec Philippe Bilger ma vision d’André Bercoff s’est modifiée ? Bien sûr chacun vaut mieux que la caricature qu’il donne de lui-même. Ses racines sont multiples. Il se définit comme libanais (de père russe, de mère espagnole), français, arabe, juif, l’incarnation en somme de multiples contradictions. Malheureusement je ne trouve pas qu’il en ait tiré une richesse de pensée. Ses formules à l’emporte-pièce visent plus à provoquer qu’à convaincre. Il se laisse emporter par sa logorrhée, s’en gargarise. Sa défense de Didier Raoult, qui serait victime d’une sorte de complot de l’establishment, est pathétique. Son discours sur Macron est désarticulé, le reste est totalement décousu.
Résumant avec beaucoup de finesse la philosophie politique d’André Bercoff par le terme de salmigondis, Philippe Bilger met dans le mille.
Rien à ajouter.

Patrice Charoulet

Dialogue épatant ! Curieusement, je connaissais mal Bercoff. Je n'écoute pas Sud Radio. Je n'ai lu aucun de ses livres. Je l'entends seulement parfois chez Arlette Chabot, l'après-midi face à une journaliste de "Marianne" qui a un air candide.

Dans ce dialogue, j'ai appris plein de choses sur lui. Son analyse de Trump n'est pas la mienne et je considère que Trump est un désastre pour les Etats-Unis. En revanche tout ce qu'il a dit sur M. Macron, je le pense et j'aurais pu le dire du premier mot au dernier. Les questions qui lui ont été posées étaient opportunes et je n'aurais pas su les poser avec autant de justesse. J'aurais osé lui poser une question, celle qu'on ne pose jamais aux invités qu'on aime bien : "Puis-je vous demander pour qui vous avez voté à la présidentielle au premier et au second tour ?". Je présume qu'il aurait répondu : "Pour Marine Le Pen". Comme pour Trump, c'est ce qui me sépare de lui. Il est franc. Moi aussi.

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