Le Parti populaire européen a confié à François-Xavier Bellamy (FXB) la mission de réfléchir sur l'identité de la droite, de la refonder (Valeurs actuelles).
Rien que cela !
L'entreprise est impossible si on croit pouvoir fixer dans le marbre des orientations, des évolutions, des adaptations que la réalité d'un monde mouvant, les rapports de force fluctuants, la ductilité des données économiques et sociales, les variations géopolitiques, l'inventivité, pour le meilleur comme pour le pire, des espaces européen et mondial et un pragmatisme intelligent et obligatoire, imposent.
S'il s'agissait de proposer un catalogue, un inventaire de ce qui est naturellement contingent et dont le traitement serait voué à l'échec si un empirisme, un réalisme à la "de Gaulle" ne le prenaient pas en charge, la tâche de FXB serait non seulement désespérée mais inutile.
Mais elle redevient capitale si l'effort de réflexion porte sur l'élaboration d'un socle fondamental, nécessaire à la droite pour qu'elle puisse se qualifier telle contre les vents et les marées de l'Histoire et de la quotidienneté contrastée, souvent imprévisible de l'actualité.
Cette constitution d'un terreau irremplaçable est à ce point malaisée et contraignante qu'on ne cesse à intervalles réguliers de se pencher sur la "droite" mais en la définissant plus par ce sur quoi elle n'aurait pas de maîtrise que par ce qui dépend d'elle et de sa responsabilité.
Cette entreprise, cependant, n'est pas inconcevable si on veut bien admettre que nous avons eu le modèle de ce que devrait être une droite enthousiasmante puisque, dans la campagne de 2007, Nicolas Sarkozy nous l'a proposée et qu'il suffirait d'en reprendre les principaux éléments au besoin ajustés pour un nouvel élan.
Et de tenir les promesses éthiques et politiques qui avaient été faites au peuple français et que le quinquennat n'avait pas mises en oeuvre à cause d'une crise d'ampleur, d'une indifférence à l'égard de la morale publique et de l'état de droit, et d'un tempérament présidentiel actif mais trop atypique.
Je ne rêve pas puisqu'en 2007, en conséquence de cette compétition, une forte mobilisation citoyenne s'était manifestée avec une victoire nette de Nicolas Sarkozy marquée par un dépérissement de l'extrême droite. Il y avait une sorte de reconnaissance pour la proclamation de l'honneur d'une droite enfin portée haut.
Récapitulant l'essentiel de ce passé éclatant, en ne le sublimant pas, j'y vois ces quelques pistes sans lesquelles la droite au pire ne sera rien qu'un univers en permanente reconstruction, au mieux un centrisme à peine masqué.
D'abord oser la nommer, se nommer. N'avoir pas peur de s'affirmer de droite. Refuser l'opprobre et le poison distillés par la gauche : elle serait le bien et la droite à ce point le mal qu'elle devrait cacher même son identité.
Refuser l'appropriation par la gauche (quelles que soient ses familles et ses clans, son extrémisme ou sa tiédeur) de principes et de valeurs universels. En gros, elle n'a jamais eu le monopole du coeur et aujourd'hui encore moins qu'hier. La droite dispose, tout comme elle, d'un vivier complet composé des exigences de la morale, des devoirs de l'humanité et de la vigueur du réalisme : elle n'a pas à s'en laisser dépouiller avec une paresseuse complaisance.
Grâce à cette plénitude, accepter le fait que l'écoute du réel ne soit pas l'alpha et l'oméga de tout. En l'écoutant si bien, si obstinément qu'il finira par étouffer toute volonté de le métamorphoser quand il le faudra. La gauche fait l'impasse sur la réalité ou la rêve, la droite ne doit pas se vanter seulement de son pragmatisme mais aussi de sa capacité de réforme. Non pas à la Macron d'hier - la réforme pour la réforme, bouger pour bouger -, mais en ciblant au contraire ce qui mérite d'être modifié, sans honte de conserver ce qui doit l'être et en ne qualifiant pas abusivement de progressisme tout ce que le fil du temps charrie.
Récuser l'égalité comme la valeur suprême et la fraternité tellement dévoyée aujourd'hui qu'elle s'est dégradée en une acceptation molle de toutes les atteintes - l'incroyable force de faiblesses prétendues ! - portées à une société et validées faute de savoir les combattre. Privilégier la liberté et cet honneur de plus en plus rare d'une responsabilité revendiquée, assumée et dont on est prêt naturellement à payer la rançon.
Ne pas se contenter d'hommages formels à la Justice et à l'état de droit pour au mieux s'en désintéresser, au pire les instrumentaliser. Récuser cette sorte de mantra absurde selon lequel politique et rigueur institutionnelle seraient incompatibles. Pour le coup, se défier à la fois de l'interventionnisme du président Sarkozy, de la frilosité cynique et méfiante du président Hollande et de l'autoritarisme soyeux du président Macron.
Ne pas célébrer le peuple en verbe mais lui donner la parole en action. Il n'est plus possible de tolérer, en prétendant le détester, ce gouffre entre les gouvernants et les assujettis auxquels on offre trop peu la chance d'être des citoyens. Il convient d'instaurer une légitimité revisitée, mise à l'épreuve face au peuple. Pas sur n'importe quoi mais sur des enjeux fondamentaux. Faciles à discerner. On prétend ne pas pouvoir les identifier parce qu'on ne veut pas, au fond, d'une multitude de citoyens venant pourtant se mêler de ce qui les regarde. Avant l'heure, tout référendum est qualifié de plébiscite et on a tourné en dérision le RIC : le pouvoir classique n'est pas prêteur !
Assumer la fierté de la France, de la sauvegarde de son identité et défendre les mille trésors matériels et immatériels dont l'Histoire a comblé notre pays et dont il se prive peu à peu par passivité ou aveuglement. Une langue, un savoir-être, un savoir-vivre, une culture, une décence singulière et collective, une joie de former communauté, qui n'est pas repli pervers mais préservation bienfaisante dans la maison "France" quand il y a de l'orage.
Savoir susciter un orgueil démocratique. Tout faire et tout dire, quand on a été élu à la charge suprême, pour donner de soi, à ses concitoyens comme au monde, une image exemplaire à tous points de vue. Entre la distance et la rareté désincarnées et une forme d'histrionisme régalien, choisir l'allure, synthèse entre majesté souhaitée et simplicité personnelle. Tout concéder à la fonction, rien à son personnage.
Choisir pour la joute finale le meilleur. Ne pas considérer qu'il a le droit d'être le "moins pire" parce que l'essentiel serait qu'il porte un drapeau partisan et que sa qualité au fond aurait peu d'importance. Que les coteries ne dégradent pas avant l'élection l'honneur républicain de l'emporter et de servir TOUT son peuple !
D'autres considérations pourraient sans doute être ajoutées à cette analyse. FXB - je ne voudrais pas avoir donné à penser que son travail ne serait pas d'Hercule - aura d'autant plus de coeur et d'esprit à l'ouvrage que dans d'autres espaces politiques les réflexions s'activent.
Michel Onfray a lancé, par exemple, Front Populaire pour faire se rejoindre les souverainistes de gauche, de droite et - il a insisté sur ce point - "d'ailleurs" (CNews).
Il faut que très vite une droite digne de ce nom et fière de le porter surgisse et reprenne place au coeur d'une démocratie orpheline non pas de la mousse ni de l'écume mais d'une vision et d'une grandeur sans mépris et solidaires.
Elle serait impardonnable si elle manquait de mémoire pour vivifier son présent et inventer son futur.
PARTIS
Sur les partis, en quarante ans de lecture, j'ai noté ces avis (très variés) :
L'on a plus de peine, dans les partis, à vivre avec ceux qui en sont qu'à agir contre ceux qui y sont opposés. (Retz)
*
Il faut souvent changer d'opinion pour être toujours de son parti. (Retz)
*
La subdivision est ce qui perd presque tous les partis. (Retz)
*
L'on ne connaît pas ce que c'est que le parti, quand on s'imagine que le chef en est le maître. (Retz)
*
Il faut plus de qualités pour former un bon chef de parti que pour faire un bon empereur de l'univers. (Retz)
*
Ennemi-né de tout esprit de parti... (Rousseau)
*
Les partis s'affaiblissent par la peur qu'ils ont des gens capables. (Napoléon)
*
Je n'ai jamais vu les partis morts que là où la liberté était morte. (Benjamin Constant)
J'appartiens à ce parti d'opposition qui s'appelle la vie. (Balzac)
*
Quand j'étais enfant, j'appartenais aux partis. Depuis que je suis homme, j'appartiens à la France. (Hugo)
*
On n'est jamais mieux haï que dans son propre parti. (Hugo)
*
En politique, les hommes de sentiment dégénèrent promptement en hommes d'opinions et d'hommes d'opinions en hommes de partis. (Hugo, 1848)
' *
Le silence autour des assemblées, c'est bientôt le silence dans les assemblées. (Hugo, 1848)
*
Il y a des partis partout, même à l'Académie. (Hugo, 1848)
*
Chaque parti a une pente à s'appeler le pays. (Hugo,1849)
*
Je n'ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous. (Flaubert, 1857)
*
Je suis un homme de plein air, l'esprit de parti m'asphyxie. (Lamartine, 1860)
*
L'esprit de parti n'est que le lieu commun des sots qui se font passer un certain temps pour des hommes d'esprit. (Lamartine, 1864)
*
Les partis sont des triangles d'oies. (Alain)
*
Suivez les démarches d'un partisan ; même des cris, même une bousculade heureuse lui font effet de preuves. (Alain)
*
Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique. (Péguy, 1910)
*
Je garde le droit de tout juger. On n'a pas à compter sur moi dans tel ou tel parti. On ne m'embrigadera jamais. (Julien Benda, 1936)
*
On n'a jamais raison contre son parti. (Léon Blum)
*
Les sans-parti eux-mêmes se comportent en militants de partis imaginaires. (Sartre, 1952)
*
Mes livres sont des livres du Parti (communiste), écrits pour lui, avec lui, dans son combat. (Aragon, 1954)
*
Je partage l'opinion de mon parti sur tous les plans. (Aragon, 1971)
*
Un imbécile est fait pour être homme de parti. (Montherlant)
*
Tout parti a ses cocus. (Dutourd)
*
(En 1945, Edouard Herriot) Je lui demandai d'aider à la reconstruction de la France ; il me déclara qu'il se consacrerait à restaurer le Parti radical. (Charles de Gaulle)
*
Le régime désastreux des partis... (Charles de Gaulle, 1962)
*
Les partis sont irrécupérables. Mais les chefs de partis ne demandent qu'à être récupérés. Il leur suffit de récupérer un portefeuille. (Charles de Gaulle, 1962)
*
Remplacer les concepts du Parti par le parti du concept. (Althusser)
*
Dans un parti, une seule tendance, c'est grave ; c'est du monolithisme. (Mitterrand, 1974)
*
Tout parti a tendance à devenir une secte, si l'on n'y prend garde. (Mitterrand, 1980)
*
Le sectarisme est le bacille de Koch des partis. (Mitterrand, 1980)
*
Il n'est pas sain qu'un seul parti gouverne. (Mitterrand, 1988)
*
Mon courant, c'est le parti. (Lionel Jospin, 1982)
*
Au RPR, il reste les toits et les murs. (Charles Pasqua, 2000)
*
L'UMP a été créée pour tuer l'UDF. (Alain Marleix, 2004)
*
L'UMP est le parti unique du vide total. (Philippe Séguin, 2002)
*
Le premier parti des jeunes, c'est l'abstention. (Pascal Perrineau)
*
Il est plus facile à un parti de changer son programme que de changer ses habitudes. Car il est de la nature de la bureaucratie de persévérer dans son être. (Jacques Julliard)
*
Un parti, c'est une intelligence collective. (Jean Glavany, 2007)
*
Un parti n'est pas un régiment. (Xavier Bertrand, 2014)
*
Le MoDem n'est pas un parti, c'est un fan-club. (Jean-Luc Bennahmias, 2016)
*
Il ne peut pas y avoir de politique sans partis. (Chloé Morin, 2020)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 juin 2020 à 13:00
@ Mary Preud'homme
"Voilà à quel genre d'accusations diffamatoires en sont réduits les gauchistes "progressistes intégristes" marchands de tapis de nos valeurs, fossoyeurs de nos sociétés occidentales, de notre pays, échangeurs de sexe, d'enfants gadgets, girouettes sans boussoles ni repères et totalement à court d'arguments..."
Accusations diffamatoires ! Comme vous y allez ! Un peu de second degré n'a rien d'accusatoire ni de diffamatoire.
Et v'là ti pas qu'on me traite de gauchiste maintenant ! Les gauchos vont être ravis de me voir assimiler à leurs troupes ! Vous ne m'avez pas bien lu Madame car depuis longtemps, je défends une droite libérale. Je sais, libéral est devenu un gros mot et pourtant il trouve sa source dans le mot "libre".
"A court d'arguments" me dites-vous. Sans doute pas d'arguments mais un seul argument : la liberté de chacun de disposer de sa vie sans qu'un quelconque dieu et encore moins des politiques viennent lui dicter sa conduite.
Etonnant ces amoureux de la liberté pour eux-mêmes qui ne rêvent que de limiter celle des autres. Y'en a plein sur ce blog !
J'ai subi les interdits des curés toute ma jeunesse : fais pas ci, fais pas ça (comme chantait si opportunément Dutronc), te tire pas la tige, regarde pas les filles, les bécote pas derrière l'école, joue pas à touche-pipi, va te confesser, loupe pas la messe !
Puis vint Mai 68. Parmi la montagne de conn*ries qu'on a scandé, une seule me paraissait sortir du lot: "Il est interdit d'interdire".
Quand les soixante-huitards ont pris le pouvoir, ils se sont mis à nous fliquer à tout-va : gagne pas ton oseille sur le dos des pov'travailleurs, planque pas ton blé en Suisse, fume pas, bois pas, mange pas trop gras, travaille pas trop, te moque pas des noirs, des arabes, des juifs, des Belges, des handicapés, des aveugles, des sourds, des bègues, des chauves et même des cons !
Et maintenant c'est le tour des écolos : mange pas de viande, prends ton vélo et pas l'avion, bannis le plastique, achète bio, prends pas de bain.
J'enrage de tous ces censeurs. Qu'on cesse de regarder par le trou de ma serrure pour voir ce que je mange, bois ou fume ou avec qui je couche.
Ce monde irait mieux si chacun observait cet adage :
"Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder son voisin."
Merci Georges, tu nous manques.
Rédigé par : Alpi | 02 juin 2020 à 11:15
@ Exilé
C'est bizarre, quand un blanc est tué par un noir, il n'y a pas d'émeutes. On sort les bougies, les petits cœurs dessinés sur les pancartes, ce genre de choses un peu mièvres... Pas d'incendies, pas de pillages, pas de bruit intempestif. On organise une marche blanche...
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/fusillade-a-dallas-qui-est-micah-johnson-soupconne-d-etre-un-des-tireurs_1810692.html
Rédigé par : Isabelle | 01 juin 2020 à 18:20
@ Walson | 01 juin 2020 à 07:51
Vous dites que "ce phénomène n'est pas en pratique dans les deux tiers des pays qui composent l'humanité et qui seront les maîtres du monde demain ; nous vivons une période décadente de l'histoire de l'Occident."
Effectivement, la France n'est pas le seul pays dans ce cas. Depuis des décennies, c'est l'exemple américain du Nord qui est pris, notamment pour ce qu'il y a de pire pour notre mode de vie et de pensée.
Mais les USA seront-ils toujours LA grande puissance hégémonique que monsieur Trump voudrait pérenniser ? On peut en douter car les WASP seront minoritaires dans une vingtaine d'années. Donc leurs problèmes sociétaux, dont on ne perçoit que l'écume aujourd'hui, deviendront alors majeurs.
La France suit le même chemin, mais avec quelques décennies de décalage.
Rédigé par : Robert | 01 juin 2020 à 15:46
@ Nic
Vous n'avez pas saisi l'ironie de mon propos. J'ai essayé de composer un pamphlet où je me faisais partisan LAREM en usant de la rhétorique de ce parti. Le contraste entre les souhaits et la bonne conscience, "éclairés et nobles" de ce partisan et ce que subissait le petit peuple devait être frappant, caricatural, et percutant comme l'évidence. J'y ai manifestement échoué puisque vous ne l'avez pas compris.
À titre personnel, je suis complètement hostile à toute sorte de subventions à l'écologie, tout comme je suis opposé aux primes que l'État accorde au personnel de santé ou de l'Éducation nationale, tout comme je le suis encore de la prochaine réforme hospitalière, tout comme je l'ai été de la réforme de la SNCF, etc.
Les deux citations suivantes expriment bien ma position.
"L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde." – 1848 Bastiat.
"Tout Français désire bénéficier d’un ou de plusieurs privilèges. C’est sa façon d’affirmer sa passion pour l’égalité. " – De Gaulle.
Rédigé par : Jean | 01 juin 2020 à 11:28
@ Walson
Casier judiciaire de George Floyd :
- 2007, 5 ans de prison : a cambriolé une femme et pointé une arme sur son ventre
- Condamné pour consommation de cocaïne en 2005 et 2002
- Prison pour intrusion criminelle en 2002
- Prison pour vol en 1998...
https://www.dailymail.co.uk/news/article-8366533/George-Floyd-moved-Minneapolis-start-new-life-released-prison-Texas.html
Aux USA, pas d'allocations pour essayer de faire tampon. Mais, en France, ne nous réjouissons pas trop vite. J-L. Mélenchon semble envier ce qui se passe aux Etats-Unis, il parle de "révolution" du peuple...
En France, malgré toutes les allocations, beaucoup se vautrent dans la victimisation... C'est tellement facile !
Rédigé par : Isabelle | 01 juin 2020 à 11:21
@ Paul Duret
« Cela leur permettrait de s'intégrer et cela résoudrait le problème du manque de main-d’œuvre dans certains secteurs qui n'attirent pas les bons Français. »
Rappelons que ces bons Français ont été formatés par de bons enseignants gauchisés jusqu'à la moelle qui leur ont expliqué que du fait de leurs diplômes (tous bacheliers au moins...) ils ne devaient pas accepter d'emplois inférieurs à leur qualification, du moins théorique.
Donc interdiction de travailler.
Rédigé par : Exilé | 01 juin 2020 à 09:21
On pouvait dire, on avance, on avance, la droite et la gauche, l'envers et l'endroit, le yin et le yang, la liberté et le joug, en marche, en marche, les doux, cette traduction des béatitudes par Chouraqui, la fiction que chacun sait en tirer avant d'aller arroser le potager dessine ses effets ineffables sur la conscience du baptême et la nécessité de résister, du royaliste au communiste, n'est-ce pas cela que la France est destinée à incarner ?
Chacun peut apporter sa pierre et Zemmour et Onfray n'ont pu que conclure que la puissance n'était qu'à l'Europe, eux aussi sont Français !
Ô France, pitié pour toi-même de savoir accepter ce qui te traverse depuis le fond des âges, le roi converti par l'épouse déjà proposant au continent l'efficacité pragmatique du pardon, déjà l'incapacité d'assumer ce chemin de liberté ouvrant tous les reculs des inquisitions du refus de la gloire et du retour de l'oppression qui ne sut qu'indiquer le retour à la source sanglante du sacré, assassinant son roi plutôt que de se laisser entraîner par le flux qui mène au saint devoir de savoir incarner avec sincérité la parole vivante du vrai.
Le roi est mort, vive Dieu en sa créature si française de l'aveu de la faute universellement partagée, cette souillure sur la parure républicaine qui affirme au plus haut le sacrifice devenu inutile, et le chemin tout tracé de la liberté, cette souveraineté de l'individu sur lui-même quand il sait renoncer à son omnipotence.
Ô France, en assumant l'échec de ta conquête impériale, te rendras-tu compte que tu ouvres le chemin du royaume, l'établissement du monastère et l'incarnation de la joie ?
Debout face au pire, résistant face à la tempête des paroles inversées qui voudrait sans cesse recommencer à sans cesse briser la communauté, reniant, et mille fois avant le chant du coq ton baptême qu'il est l'heure aujourd'hui d'assumer, accomplissant réellement la parole sainte, ce rideau déchiré du temple derrière lequel on s'aperçoit désormais qu'il n'y a rien que nous-mêmes, qu'il est l'heure de s'aimer, d'enfin renoncer au pouvoir pour accéder à la toute-puissance de savoir dire le vrai, que le rabbi est là, mon frère, extraordinaire de simplicité en sa relation au divin, cette certitude raisonnable et absolue que nous sommes créés à l'image de Dieu que le Christ nous offre, qu'il suffit de nous calmer, calmons-nous-calmons-nous, plus de commerce, plus d'évangélisation, plus de catho ni de parpaillots ni d'athées, mais le témoignage qui sait alors dans la toute simplicité de la parole vraie et sincère car pleinement assumée, affirmer avec la plus grande autorité de la joie et jusqu'au martyr, s'il faut encore en passer par le sacrifice devenu inutile, la foi est un choix raisonnable, le chemin de nos vies tracé dans la plus grande clarté, qu'il ne tient qu'à nous de l'emprunter dans la plus totale liberté:
"Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. 30Il faut qu'il croisse, et que je diminue."
Jean 3 Louis Segond Bible
Rédigé par : Aliocha | 01 juin 2020 à 08:37
@ Paul Duret | 31 mai 2020 à 18:09
Il y a l’immigration légale qui doit satisfaire les fameux boulots qui ne trouvent pas de main-d'oeuvre, malgré nos cinq ou six millions de chômeurs (voir données statistiques sur l'immigration en France).
Passons sur le fait que nous devons les prendre en charge totalement d'où les pertes chroniques de la sécu et la faillite de l'économie française.
L'immigration sauvage c'est autre chose et vous ne semblez pas le comprendre.
Sachez que nous allons disparaître submergés par le flot migratoire continuel (apprenez à extrapoler les données chiffrées de l'INSEE) et que les futurs immigrés devront se débrouiller sans les allocs, que l'Etat ne pourra plus progressivement distribuer, alors bonjour les dégâts (voir ce qui se passe dans nos zones de non droit dans notre malheureux pays et la violence urbaine aux USA actuellement).
Remarquez que les immigrés clandestins veulent venir chez nous pour plusieurs raisons :
- la sécu,
- le gite et le couvert,
- la crémière en plus (d'où la métissage de notre peuple),
- et pour certains fuir la responsabilité de leurs crimes et délits.
et qu'à l'inverse les Français ne peuvent pas aller s'expatrier librement dans ces pays de misère que les immigrés ne savent pas mettre en valeur pour y survivre (je ne parle pas de la condition misérable de la femme dans ces pays et de la surnatalité dont les hommes laissent la charge à leurs esclaves de femmes traitées comme des animaux domestiques).
Des traîtres et des ONG auront eu la gloire de détruire notre patrie, ce phénomène n'est pas en pratique dans les deux tiers des pays qui composent l'humanité et qui seront les maîtres du monde demain ; nous vivons une période décadente de l'histoire de l'Occident.
Rédigé par : Walson | 01 juin 2020 à 07:51
@ Jean
"Cette hausse financera les nécessaires dépenses en faveur des énergies renouvelables.".
C'est quoi ce délire ? De quelles énergies renouvelables parlons-nous ? Des éoliennes au bilan écologique contestable, au bilan environnemental catastrophique et à la contribution énergétique des plus aléatoires ? Des panneaux solaires dont je préfère ne pas parler (quelle surface pour fournir l'électricité à 10 000 foyers ?) ? À la biomasse quand on sait que c'est un désastre écologique sans compter un très bon pourvoyeur en gaz à effet de serre ?
Je comprends qu'on ne veuille pas (plus) payer pour des solutions qui n'en sont pas et qui à terme ne servent qu'à engraisser des lobbies à l'affût de toutes les occasions pour tondre le citoyen qui n'a pas son mot à dire.
Rédigé par : Nic | 01 juin 2020 à 04:12
De l'Europe, quoi qu'il en coûte !
Je n'ai point été Gilet jaune. Toutefois, j'ai écouté et j'ai compris.
Le gouvernement pour complaire à la base électorale du président décide une hausse des taxes sur les carburants. Cette hausse financera les nécessaires dépenses en faveur des énergies renouvelables. On le sait: la terre va mal ; il est impératif et urgent de subventionner l'effort écologique. Ne le pas faire et préférer un capitalisme ultralibéral qui n'a aucun souci de la fragilité de la planète est de l'inconscience. L'avenir de nos enfants est engagé. Tout ceci est bel et bon. La démarche est noble comme le sont les intentions des éclairés qui nous guident.
Résultat: on demande à la population des campagnes, celle dont la voiture est indispensable, de contribuer à la geste écologique ; la population des villes, qui prend l'avion, vote progressiste, n'a pas besoin de voiture polluante, qui dispose des plus hauts revenus, en sera dispensée.
Le bas peuple gronde. On l'admoneste. On éclaire sa conscience. Mais rien n'y fait. Il demeure buté. Le programme est le programme et on a été élu pour cela ; on l'a été pour transporter contre son gré les populations rétives et ignorantes. La voie du progrès ! Allez, en marche !
Le bas peuple se braque. Il résiste. L'image de la France à l'étranger est déplorable. Sont-ce jacqueries, révolte ou pis encore ? On s'en inquiète. On va lui parler au peuple. On l'aime. On veut son bien. Allez, lâchons un peu de fretin monnaie: 17 milliards. Ce n'est pas rien. Quel effort ! Mais puisqu'on l'aime ce peuple, on ne va pas le priver.
Le coronavirus frappe le monde. L'Europe vacille. Les populismes menacent. Il faut ce qu'il faut: la crise est grave, on est en guerre. Allez, allons voir dame Merkel, allons sauver l'Europe. Ne cédons rien aux populismes. On trouve 750 milliards. L'Europe vaut bien cela.
Qu'est-ce que sont ces 750 milliards ? Un coût pour la France de 127 milliards, sans les intérêts, à hauteur des 17 % de sa charge contributive. Un bénéfice pour la France de 39 milliards. Le différentiel négatif pour la France représente 88 milliards, à peine plus que ce qu'a coûté la réforme réussie de la SNCF. Les Anglais, qui sont populistes et qui ne comprennent rien, riront. Les Gilets jaunes, pour qui 17 milliards était de trop, apprécieront. Le peuple paiera. Il sert à cela.
Allons plus loin. Pas en marche mais plus loin tout de même. 88 milliards, c'est plus de 1 000 euros par tête, c'est environ 5 000 euros pour une famille de quatre membres. Pendant ce temps, le gouvernement est généreux avec les infirmières, elles recevront 1 500 euros. Les chauffeurs routiers, les caissiers, les secondes lignes quoi, celles qui ont tenu le pays, ne recevront rien. Ne leur avons-nous pas donné gracieusement 17 milliards ? Ce n'est pas tout. Le pétrole s'effondre et vaut à peine la moitié de son prix de l'année dernière. Le prolo doit être content. Le prix de son essence aura baissé d'une quarantaine de centimes, soit un petit quart. Il pourra se payer des vacances. Où est passée l'autre moitié ? Ah oui, il faut bien que les caisses de l'État-providence se remplissent.
Je ne sais pas vous, mais moi je les comprends les Gilets jaunes. Je comprends leur ressentiment et leur haine. Je comprends qu'ils aient envie de tout bazarder. On les prend tout de même un petit peu pour des c*ns.
J'espère que cette petite histoire vous aura fait sourire, peut-être même si vous avez encore du cœur vous aura-t-elle fait pleurer. Vous voyez, ces hommes et ces femmes qui ont des prétentions sur votre destinée, ce sont des fanatiques, des idéologues fanatiques, la pire espèce. Ils vous voient comme des gueux. Eux ont la science et la connaissance. Ils savent où il est bon de vous mener. Pour sûr, ils ne vous aiment pas ou seulement si vous leur léchez la main.
Je ne sais pas si la Pentecôte a eu sur moi un effet. Mais il m'est tombé sur la tête comme une vérité.
Résistons.
Libérons la France.
Rédigé par : Jean | 31 mai 2020 à 22:21
@ Giuseppe | 31 mai 2020 à 13:43
Personnellement je préfère cent fois Abdelatif Benazzi à Bernard Laporte qui est un affairiste pas très clean. Qui a grenouillé pour devenir secrétaire d’Etat chargé des Sports dans le gouvernement Fillon.
Abdelatif Benazzi a toujours respecté l’esprit du rugby et a parfaitement expliqué les magouilles de Bernard Laporte et de son clan dans son interview au Figaro.
Rédigé par : Achille | 31 mai 2020 à 21:26
@ Robert
« ...je ne crois guère ce personnel politique, prétendument de droite, capable de renverser ses modes de pensée, de retrouver un esprit patriotique, de redonner à la France l'espoir de retrouver l'énergie nécessaire à son redressement en entraînant l'adhésion d'une majorité de Français. »
Mais que pouvons-nous attendre de ces hommes politiques « de droite » qui ont vendu la France au Machin de Bruxelles ou qui se satisfont très bien de voir notre pays ravalé au rang de simple gouvernorat, privé des principaux attributs de la souveraineté et moins indépendant du pouvoir central qu'un État des USA ?
Rédigé par : Exilé | 31 mai 2020 à 21:18
La droite et la gauche...
Nous sommes obligés par la pression politico-médiatique d'accepter comme allant de soi cette dichotomie et cette opposition alors qu'en fait nos aïeux, il n'y a guère plus de 200 ans, étaient tous naturellement « de droite » sans y penser.
Puis la gauche est arrivée, tel un ver dans le fruit, avec son cortège de révoltes, de haine, de violence, de mensonges, de déni de la réalité, de terrorisme et de crimes, le tout reposant sur un orgueil de type diabolique.
Mais au fond, dans la mesure où la normalité tranquille se voit opposer une démesure maladive, ne sommes-nous pas obligés de constater que la gauche, une forme de psychopathie, relève en fait plus de la médecine que de la politique ?
Rédigé par : Exilé | 31 mai 2020 à 19:02
"François-Xavier Bellamy : refonder la droite, un travail d'Hercule ?" (PB)
Le tonneau des Danaïdes, plutôt.
Ben-Hur du Château voit tous ces partis d'un oeil distrait, et le deuxième mandat est déjà commencé, tous ces partis sont des moulins à poivre et à sel, en fait il sont laminés.
De Delphine Batouille à Olivier Faure en passant par LR ils n'existent pas, ils errent comme des malheureux dans la salle des pas perdus à la recherche d'une poignée de porte.
Rédigé par : Giuseppe | 31 mai 2020 à 18:32
@ Walson
Il y a des milliers de sans-papiers en France qui en principe n'ont pas le droit de travailler mais vivent quand même sur notre sol et ne seront jamais expulsés.
L'Etat, directement ou à travers les ONG, les loge (mal) et les nourrit.
Je serais partisan de leur donner un statut intermédiaire leur permettant de travailler avec la perspective d'être régularisés au bout de x années de bons et loyaux services.
Cela leur permettrait de s'intégrer et cela résoudrait le problème du manque de main-d’œuvre dans certains secteurs qui n'attirent pas les bons Français. Est-ce iconoclaste de dire cela ?
Rédigé par : Paul Duret | 31 mai 2020 à 18:09
@ Mitsahne | 31 mai 2020 à 16:58
Je partage entièrement votre avis sur le sieur Moscovici comparse de DSK qui aurait été incapable d’inventer le fil à couper le beurre, mais qui laissera Macron faire ce qu'il veut avec les comptes de la nation.
Dans ces décennies misérables de la Cinquième Ripoublique, il faut pour garantir nos présidents de toute tentative de coup d'éclat, des subalternes obséquieux et sans valeur.
Quant à l'homme sa fortune étant faite il suit tranquillement son chemin.
La franc-maçonnerie est le principal ennemi actuel de la France.
Rédigé par : Y.S. | 31 mai 2020 à 17:59
Cher Philippe,
Être de droite c'est comme être de gauche. A l'envers.
Feu Bernard Maris, paix à son âme, dans ses deux excellents "Antimanuel d'économie" résumait simplement les choses.
Premier principe, les économistes aiment à complexifier les choses pour faire croire que c'est très compliqué alors qu'en fait, deuxième principe, l'économie se résume simplement à : quelle est la taille du gâteau, et surtout, qui tient le couteau pour le découper, toute personne vivante contribuant à faire la taille du gâteau.
Ne pas abuser de l'autre pour s'enrichir.
Ne pas accepter qu'un dirigeant puisse s'arroger en valeur mille fois la peine d'un ouvrier.
Ne pas promulguer mille et une lois autorisant et permettant de faire perdurer, voire accentuer ces différences.
Il est nécessaire d'avoir de la mesure, où il ne faudra pas reprocher aux sans-dents, gilets jaunes de ne pas en avoir.
Pour le reste… Je ne suis pas sûr, le sujet ayant été remis sur la table, que le crétin s'appuyant sur une étude de QI réalisée par un racialiste américain déterminant que tel ou tel serait en pourcentage moins intelligent que le blanc, dénote quoi que ce soit d'autre que de la bêtise. D'autant plus imbécile que l'unité de mesure est culturelle.
Lâchons l'arrogant en pagne dans le nord de l'Australie avec un couteau pour tout bagage, sur des territoires où les bushmen s'en sortent très bien, et parions sur sa durée de vie. Un jour, deux peut-être ? En déduira-t-on qu'il est faible d'esprit ? Non, pas adapté à ce milieu.
Être, par exemple, favorable au statut d'intermittent, les fameuses lois sociétales, est-ce être de gauche ?
Tirer profit exagérément du travail de l'autre c'est plutôt être de droite. L'intermittent qui se prend 600 ou 700 euros par mois quand il en gagne 400 ou 500 doit bien comprendre que ce ne peut être ses cotisations sociales qui le payent (un intermittent déclaré paiera à peu près les mêmes cotisations qu'un salarié du privé). Que c'est au détriment des gens qu'ils ont applaudis pendant le confinement, de la caissière, infirmière, éboueur… qui verront leurs prestations réduites par manque d'argent s'ils se retrouvent chômeurs.
Comment définir globalement d'être de droite ou de gauche ?
Être instinctivement dans la défense du faible face au fort ? du pauvre face au riche ? de la femme face à l'homme ? de l'homosexuel face à l'hétéro ? du zoophile face au lion, ça y est je dérape, je m'étais pourtant bien juré !
Définir un c*n est plus facile.
Les électeurs de Macron ou les contempteurs de Raoult par exemple. Hein ! J'vous entends mal. Je rechute ? Peut-être, l'effet Covid certainement.
C'est étonnant, concernant ce dernier, de lire ou d'entendre ce qui se dit en son nom. Je l'ai personnellement trouvé très raisonnable ce monsieur.
Quand il rappelle aimablement et à mots à peine couverts à ce *ù$^*ù! de Pujadas que c'est un âne inculte, il me plaît encore plus.
J'ai fait trop long, je me perds, et j'ai le potager à aller arroser.
A bientôt chers blogueurs.
Rédigé par : Jérôme | 31 mai 2020 à 17:48
@ Jean | 31 mai 2020 à 15:38
Merci à vous pour ce rappel.
Quand on l'a vécu de près, impossible d'oublier ces paroles prophétiques et cette inoubliable rencontre à Paris avec ce grand témoin que fut le pape Jean-Paul II. Ce qui marque une vie !
De même que quand il admonestait ses compatriotes polonais (juste après son intronisation) alors sous le joug communiste à n'avoir pas peur et à se libérer de la tyrannie.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 mai 2020 à 17:20
Je ne sais trop ce qu’il faut penser de M. Bellamy qui n’a actuellement à son actif que de belles qualités intellectuelles, des diplômes, des promesses exprimées et virtuelles et de fortes présomptions d’honnêteté. N’ayant encore rien fait d’important, il n’est donc pas encore entré dans la confrérie des merdélites.
Je classe dans cette catégorie tous les responsables (ministres et hauts fonctionnaires) qui ont échoué une ou plusieurs fois dans leurs attributions. Je cite en particulier celui qui vient d’être nommé par le président à la tête de la Cour des comptes, M. Moscovici, pour succéder au très consciencieux Migaud.
Ancien ministre de Hollande, c’est lui qui osait annoncer une baisse du chômage quand, au lieu d’augmenter de 1 %, il n’augmentait que de 0,9 % ! Ce qui signifie soit une nullité en arithmétique, soit une mauvaise foi digne des pires socialistes, soit une tendance à imiter la Propagandastaffel !
Nommer cet ancien strauss-kahnien à la Cour des comptes, c’est demander à un analphabète d’enseigner à Sciences Po. Comme d’habitude, notre GPM (Génial Président Macron) choisit ses « grands cadres » parmi les plus médiocres pour être sûr de pouvoir les dominer de sa haute intelligence. C’est tout simplement criminel avant les Grande Crise qui va détruire la France.
Autre sujet, brièvement sur le débat du Covid-19, l’acharnement des anti-Raoult qui brandissent comme argument-massue suprême : le journal britannique LANCET, LE JOURNAL DE REFERENCE !!!
Cela suffit à les discréditer définitivement, in secula seculorum.
Rédigé par : Mitsahne | 31 mai 2020 à 16:58
"Assumer la fierté de la France, de la sauvegarde de son identité et défendre les mille trésors matériels et immatériels dont l'Histoire a comblé notre pays et dont il se prive peu à peu par passivité ou aveuglement. Une langue, un savoir-être, un savoir-vivre, une culture, une décence singulière et collective, une joie de former communauté, qui n'est pas repli pervers mais préservation bienfaisante dans la maison "France" quand il y a de l'orage."
C'est ici, Monsieur Bilger, le passage que je retiens de ce billet qui effectivement change des précédents.
Définir la Droite ou les Droites serait un exercice périlleux et j'essaierai de limiter mon commentaire à quelques lignes. Tout comme le mot "libéralisme" est polysémique du fait de la multiplicité des conceptions économiques qu'il peut inclure. Mais qui n'est pas dans la doxa de l'école de Chicago ne peut plus être considéré comme libéral : un comble !
Tout d'abord, je rejoins les commentaires de Tipaza | 30 mai 2020 à 17:59, Michelle D-LEROY | 30 mai 2020 à 19:53 et J. Rabelet | 31 mai 2020 à 11:54.
Ensuite, quel parti français peut-il incarner, si ce n'est LA Droite, au moins une droite majoritaire dans l'opinion publique ?
D'emblée on serait tenté de penser à LR, mais ce parti a depuis longtemps renoncé à être de droite ou même à se situer à droite. Comme l'a rappelé Michelle D-LEROY, la confusion est devenue telle que sa collusion avec le PS a abouti à la dénomination d'UMPS, c'est-à-dire qu'une fois au pouvoir il a été quasiment impossible de trouver des différences foncières entre ces deux vieux partis.
Enfin, LR avait l'occasion, sous l'influence de Xavier Bellamy (en dehors de ses options religieuses qu'il se refuse à imposer dans l'essentiel de sa vie publique), de changer de cadre de réflexion. On l'a généreusement propulsé en tête de liste pour les élections européennes pour qu'il ne gêne pas le fonctionnement de LR.
Un autre gaulliste a voulu faire entendre sa voix lors de la désignation du nouveau président de LR : Julien Aubert, député du Vaucluse. Qui croyez-vous que l'aréopage de LR a choisi ? Christian Jacob, l'archétype de la continuité des choix précédents qui ont conduit LR à une quasi-disparition au profit de LREM. Et ce n'est pas l'actuel président du Sénat qui serait susceptible d'apporter une nouvelle approche politique capable de susciter l'adhésion des électeurs français. Et encore moins monsieur Sarkozy.
Donc, Monsieur Bilger, je ne crois guère ce personnel politique, prétendument de droite, capable de renverser ses modes de pensée, de retrouver un esprit patriotique, de redonner à la France l'espoir de retrouver l'énergie nécessaire à son redressement en entraînant l'adhésion d'une majorité de Français.
Donc la France devrait continuer à se goberger dans son seul souci de savoir où passer ses vacances, plutôt que de se retrousser les manches pour refonder notre économie mise à mal par nos gouvernants actuels et passés depuis deux décennies.
Rédigé par : Robert | 31 mai 2020 à 16:57
@ Claggart
Et après, on s'étonnera que la majorité des Français ne vont plus voter ou se déplacent pour voter blanc... Affligeant, ce pays ! On prend les mêmes et on recommence.
Ce n'est pas un travail d'Hercule que de refonder un édifice en pièces, c'est un chantier titanesque...
Notre pays est tellement soumis qu'il n'existe plus. Il est tombé dans le broyeur de l'histoire, ne restent plus que des lambeaux.
Pour recoller les morceaux, je ne vois personne à l'horizon qui ait suffisamment de trempe et de courage. Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Cherchons vainement une petite lueur d'espoir. Si Macron repasse en 2022, la France sera irrémédiablement fichue et islamisée.
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@ Walson
Mais si, Walson, la France est un foutoir et un dortoir où les allocations diverses et variées sont distribuées à qui mieux mieux.
Gouvernement de la honte et de la décadence :
Silence radio sur la manifestation illégale de milliers d'illégaux (environ 5 000, ben voyons, qui dit mieux !). Ces illégaux méprisent les mesures barrières tandis que l’on montre des policiers conseillant dans un square à deux personnes de mettre un masque... A ce niveau d'abaissement et de soumission, on ne sait plus quoi écrire.
Refonder la droite, la belle affaire. Ils ont eu le pouvoir et n'ont rien fait. N.Sarkozy a trahi tous ses électeurs. Ce sont les immigrés illégaux, les islamistes et leurs charmantes femmes voilées, les caïds de la drogue qui font la loi dans cette espèce de pays... F-X Bellamy, un leurre de plus, manque d'envergure face au drame qui se joue.
Rédigé par : Isabelle | 31 mai 2020 à 16:48
@ Alpi | 31 mai 2020 à 11:25
"Mais c'est un plaidoyer pour un islam rigoriste que vous nous baillez là ?"
Voilà à quel genre d'accusations diffamatoires en sont réduits les gauchistes "progressistes intégristes" marchands de tapis de nos valeurs, fossoyeurs de nos sociétés occidentales, de notre pays, échangeurs de sexe, d'enfants gadgets, girouettes sans boussoles ni repères et totalement à court d'arguments...
Leur seul credo pour rester dans le vent :
"Au premier temps de la valse hésitation, je retourne ma veste, au second mon pantalon et au troisième je me prosterne en chantant à pleine voix (de son maître) : parle à mon Q ma tête est malade !"
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 mai 2020 à 16:36
Hier, des sans-papiers manifestaient à Paris malgré l'interdiction de la préfecture.
Il est intolérable que des "sans papiers", qui sont entrés illégalement dans notre pays, puissent, avec l'aide scandaleuse d'ONG, réclamer une régularisation de leur situation.
La plupart sont des délinquants dangereux de zones africaines islamiques.
Nous sommes en permanence envahis et la régularisation des sans-papiers est sans fin, il y a 1,3 milliard d'Africains autant leur donner à tous la citoyenneté européenne.
Alors Bellamy qu'est-ce que vous faites concrètement contre cette violation constate de nos droits, de notre économie et de notre sécurité ? Probablement rien sauf quelques remarques veloutées et à peine audibles.
Vous n'avez pas le charisme d'un homme qui doit sauver le pays et vous ferez comme Sarko, le capitaine de pédalos et Freluquet 1er, peut-être serez-vous le second.
La France est en faillite et brûle, il faut du courage et de l'action immédiate. Il nous faut un Churchill et pas des grands bourgeois pétochards ; vos faiblesses nous conduisent irrémédiablement à une guerre mondiale que certains préparent.
Monsieur Bellamy, je vous signale que dans la plupart des pays du monde, des hommes sans papiers sont mis immédiatement en prison dans l'attente éventuelle de leur évacuation.
La France n'est pas un dortoir ni un foutoir.
Rédigé par : Walson | 31 mai 2020 à 15:58
Bonjour Philippe,
Je supporte l'Irlande... et lorsque les voyous qui sont à la tête de la fédé seront chassés, je supporterai de nouveau, après l'Irlande, la France.
Je parle du copain de Fargette et du machin prétentieux, médecin paraît-il, qui s'adjointe. Belle paire de chbebs.
Oui, Benazzi c'est un monsieur.
Dire que ce c*n de de copain de Fargette a osé cracher sur Pierre Villepreux. Il n'a pas le quart du dixième de sa classe. Rugbystique et humaine.
Je préfèrerais presque voir l'Angleterre gagner, c'est dire.
Rédigé par : Jérôme | 31 mai 2020 à 15:52
En cette fête de la Pentecôte, tournons nos regards plus haut et souvenons-nous des paroles du pape Jean-Paul il y a quarante ans sur notre terre: "France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?"
Que les cœurs se purifient et s'élèvent ! Qu'ils visent haut et loin ! Qu'ils se purifient dans l'ascèse et se préparent aux plus nobles combats !
Rédigé par : Jean | 31 mai 2020 à 15:38
Au secours la gauche revient !
Voici que notre Président, fervent pourfendeur du monde d'hier, vient de nommer à la Cour des comptes Moscovici, parfait symbole de l'apparatchik du défunt Parti Socialiste et de toutes ses turpitudes.
En voici encore un de casé jusqu'à ses quatre-vingts ans dans une bonne sinécure, tel un Lang et un Toubon, et combien d'autres.
Et après on s'étonnera que les sans-dents se révoltent.
Rédigé par : Claggart | 31 mai 2020 à 15:09
@ Robert Marchenoir
"Didier Raoult est un menteur, et un scientifique dévoyé. Ce que le langage courant traduit, lorsqu'il est question d'un médecin, par le terme de charlatan. C'est donc le qualificatif que je lui applique."
Vous devez être sans doute (?) Bob, parmi les tout meilleurs mondiaux que la terre entière nous envie ; ou alors l'oxygène n'a pas été suffisante pendant le confinement pour irriguer votre cerveau ; je ne suis pas marseillais et je ne le connais pas, mais le caillou dans le soulier des financiers des labos lancé par Sophie Coignard - entre autres - m'incite à me poser des questions...
Vous êtes d'un conformisme affligeant, de ce jacobinisme parisien qui sait tout, le Cayrol de la messe politique ou les frères Duhamel sortis de la naphtaline, pour occuper le temps des confinés et des désœuvrés... Vous devez vous ennuyer bougrement Bob.
– Administration et responsabilités de Didier Raoult (pour les amateurs de statistiques) :
2013 > Professeur associé associé (Université King Abdulaziz, Jeddah)
2011 > Création et gestion de la Fondation « I.H.H.U. Méditerranée Infection », Marseille
2008-2011 Création et présidence de la Fondation scientifique « Infectiopôle Sud », Marseille
2002-2003 Conseiller au ministère de la Santé et au ministère de la Recherche, du Bioterrorisme et des Maladies infectieuses
2004-2006 Président du comité scientifique du laboratoire NSB4, à Lyon, France
1994-1999 Président de l’Université d’Aix Marseille, Marseille
1993-1994 Président de la Commission nationale de la recherche médicale et chirurgicale, France
1991-1994 Création et direction du département de recherche du CHU de Marseille
1988-2007 Création et direction du Centre collaboratif de l’OMS pour les maladies du rickettsiales
1987-2011 Chef du Centre National de Référence pour les Maladies Rickettsiales – Marseille, France
1984 > Création et gestion de l’Unité des Rickettsies (associé à l’AMU et depuis 1992, au CNRS, depuis 2008 à l’IRD, depuis 2012 à l’INSERM)
Bon cela fait un peu breloques de dignitaire russe, mais quand même, qu'il ait pu feinter tout son monde sans avoir été dénoncé, foulé aux pieds, c'est que l'on peut imaginer un peu de son intelligence, "personne n'a porté plainte contre moi ".
Il est comme on les aime dans le Sud, son Duster pour monture, sa classe pour secouer tous ces entre-soi, cette endogamie parisienne dont on se moque passée la Loire.
Au pays de l'olivier, de Pagnol et d' Edmond Rostand il ne pouvait en être autrement, les personnes décalées sont toujours vitupérées par cette noblesse d'Etat, nourrie de soieries et de courtisanerie.
Pour le moins il n'a pas ses diplômes en chocolat... Quel est l'ignoble imbécile qui avait conseillé pour offrir une telle médaille aux soignants torse nu, dans ces moments si particuliers.
Les communicants n'ont jamais rien compris, plus ils s'en prendront à Didier Raoult mieux il sera soutenu, il n'est pas Dieu il n'a jamais prétendu l'être. Mais quand on n'a rien sous la main pour soigner on fait avec ce que l'on connaît, il ne dit rien d'autre.
Mais ce qui emm*rde c'est que pour l'instant, ceux qui lui crachent dessus n'ont rien d'autre à proposer, n'ont rien de mieux que de nous offrir un spectacle affligeant sous les lumières des chaînes de TV.
Raoult fait ce qu'il estime idoine et le meilleur, pour les patients, pas pour des clients de grandes surfaces, avec ses équipes.
Il se fiche des plateaux TV comme d'une guigne, il est un "soignant", ce qu'en pensent les autres, ceux des lampes à bronzer et des obèses de la reconnaissance, tout cela lui en touche une sans faire bouger l'autre (Chirac).
Il a présenté son équipe - je crois 70 personnes -, que des premiers fusils dans le concert mondial, des tireurs d'élite, et vous Bob quel classement ? Combien de publications ? Le public attend votre score, car c'est à la fin du marché que l'on compte les bouses, et à la fin du bal que l'on paye l'orchestre.
Rédigé par : Giuseppe | 31 mai 2020 à 14:38
@ duvent | 31 mai 2020 à 09:56
Grâce à vous, j'ai pu une fois, une fois seulement être beau et con à la fois, non je me trompe j'ai voulu dire que grâce à vous j'ai pu lire et comprendre ce que veut dire Robert Marchenoir : écrivain public, camelot des ventes en gros de mots, obstiné par ce qu'il pense et qu'il ne cache à personne sans souci des espions russes qui le surveillent sans cesse.
Déconfiné, décalaminé, décamisolé, il peut enfin crier son euphorie pathologiquement désolante ; il vaut son pesant de haricots secs et comme tous les serpents verts il se mord la queue, ce qui est rare pour un homme.
Rédigé par : Walson | 31 mai 2020 à 14:35
Bellamy est jeune, brillant et prometteur. Une bonne tête de premier communiant qui inspire confiance.
Mais les idées ne sont ni jeunes, ni enthousiasmantes. Il s'agit de la droite de la droite. Un segment trop bien-pensant.
Jusqu'alors, on le perçoit comme un conservateur. Certaines libertés acquises pourraient être mise en cause.
On verra bien ce qu'il pourra proposer en terme d'innovations.
Un virage tout à droite n'est pas une bonne nouvelle pour la société, pour le social. Pour l'économie, pas de souci à se faire, le patronat sera encore plus influent et verrouillera toute avancée. Et pourtant, la responsabilité accrue des salariés dans les conseils d'administration est une nécessité absolue.
Rédigé par : jack | 31 mai 2020 à 14:31
@ Alpi | 31 mai 2020 à 11:25
"J'ai toujours pensé qu'entre les cathos intégristes et l'islamisme, il n'y avait que l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette. Seules les méthodes diffèrent."
L'épaisseur d'une lame de couteau, vous vouliez dire mais vous n'osiez pas, les méthodes diffèrent en effet, les cathos mêmes extrêmes n'emm... personne, les islamistes veulent tous nous raser le bouc.
Rédigé par : sylvain | 31 mai 2020 à 14:20
Pour promouvoir efficacement le libéralisme et faire en sorte qu'il puisse séduire la population, il faut d'abord démonter tout ce qui en est dit aujourd'hui. Puis en un second temps, faire comprendre à la population et aux travailleurs que ce qui les précarise est précisément ce modèle social administré par la puissance publique et sa technocratie. Enfin, démontrer que le libéralisme est un humanisme qui sert tout le genre humain et que chaque être y recouvre liberté et prospérité.
Celui qui aujourd'hui vole le travailleur pauvre n'est pas le riche. C'est l'État avec ses prélèvements salariaux et patronaux qui ampute une part considérable de son salaire ; pour, dit l'antienne étatiste, mieux le protéger et assurer sa sécurité ; ce qu'on voit, c'est que de cette façon le salarié pauvre n'est ni plus protégé, ni en sûreté, avec en plus d'y avoir perdu la liberté et d'avoir compromis l'avenir de sa progéniture.
Ce qui étouffe et tue à petit feu le pays, c'est tout cet excès de réglementations ; c'est cet excès de dirigisme en tout, jusqu'aux plus petites choses de la vie, de cet État tentaculaire qui se mêle de tout et échoue partout, qui aliène le plus complètement l'autonomie et la liberté de ses sujets.
Les élites du pays sont compromises. Elles vivent de ce système et se nourrissent du pays. Elles ne cesseront que quand son corps sera tout à fait mort et épuisé. Elles proliféreront alors sur un corps plus sain. Si l'Europe est souhaitée par ces élites, ce n'est jamais que parce qu'elle leur élargit leurs pouvoirs et les éloigne de tout contrôle et parce que l'on sait que le pays devient cadavérique et que pour survivre il faut coloniser rapidement un corps en meilleure santé.
Les élites s'appuient sur un système de pensée éprouvé. Il commence dès l'école. Il se poursuit durant toute la vie par le martellement incessant des mêmes idées. À la fin, la conscience de la population est tout à fait pervertie. Elle en arrive à désirer ce qui lui nuit. L'intelligentsia (les intellectuels, les journalistes, etc.), pour la très grande majorité, est complètement compromise. Elle est un éléments du système et s'en nourrit. Les voix dissidentes sont étouffées, discréditées et conspuées. Reste l'océan morne des idées convenues, indépassables et arrêtées ; ce que l'on nomme par bien-pensance.
Le libéralisme, là encore, promeut la liberté des opinions et l'expression libre de toutes les paroles. Le consensus de la pensée ne sert qu'à la réduire, la diversité l'enrichit.
Libérons notre pays.
P.-S.: pour précision, celui qui porte cette opinion dans cet article n'est pas riche, mais tout à fait humble dans le corps social. Il ne rêve qu'à se délivrer de ses chaînes et à voir restaurée la grandeur de sa patrie ; et il sait avec certitude que ses espoirs seront déjoués dans la pente que suit aujourd'hui son pays.
Rédigé par : Jean | 31 mai 2020 à 13:52
@ Achille
Digression, mais la vie politique est à l'image de ce qui en découle, le Sud aime trop les gens pour continuer à subir.
Terrible constat, pour tout, devrais-je dire.
Les fossoyeurs (Une de Charlie sur l'hôpital) du rugby :
« Une bande de rapaces qui veut régner sur tout »
"Benazzi poursuit en pointant notamment du doigt la mauvaise gestion financière de la FFR : « Je ressens un malaise. Les valeurs, l'état d'esprit sont galvaudés. Est-ce le rôle du président de la FFR d'annoncer la création d'une Coupe du monde des clubs ? Il attaque les clubs professionnels, manque de respect au président de la Ligue (Paul Goze). Il doit s'occuper du rugby amateur et de l'équipe de France, pas s'immiscer dans le travail des autres. C'est quoi d'avoir sans cesse la Ligue en ligne de mire, de vouloir dissoudre pour gérer seul le rugby sans le moindre respect pour les institutions, les présidents de club ? C'est une bande de rapaces qui veut régner sur tout et faire plaisir aux copains. La masse salariale de la Fédération a augmenté de 12 M€. Mais où va-t-on ? Il faut arrêter tout ça. Quand on voit le gaspillage... »"
https://sports.orange.fr/rugby/top-14/article/france-benazzi-charge-laporte-pour-sa-mauvaise-gestion-de-la-ffr-CNT000001qx8H0.html
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/bernard-laporte-et-ses-rates-dans-les-affaires_1396956.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/serge-simon-marc-lievremont-auraient-failli-venir-mains_21545931.html
https://www.lejdd.fr/Sport/Rugby/rugby-serge-simon-le-vice-president-qui-se-mele-de-tout-3590876
Quand va-t-on mettre fin à ces pratiques, légales sans doute, mais à la fin ce sont les citoyens qui mettent la main à la poche.
Certains mandarins acoquinés des laboratoires, insupportable, nous sommes devenus des clients de la pire des industries, le soin et la santé.
Le sport et l'affairisme malsain, Nanard pris par la patrouille, et Bernard l'autre Nanard du rugby et l'échec de la prise du casino d'Arcachon, protégé sans doute à l'époque.
Un vaurien de plus, les amoureux de ce sport ne veulent pas de ces rapaces, Benazzi a un parcours d'honnête homme et de courageux, il mérite notre confiance, les autres sont des minables et leurs comptes ne prêchent pas pour eux.
Ils sont en train de tuer un des derniers bastions du plaisir et de l'engagement, mes amis bénévoles ne s'en remettraient pas.
Je devrais récupérer une carte de sponsor, je vous mets sur la liste Achille, vous pourrez ainsi faire valoir l'opinion d'un 15 du rugby amateur à sa grande époque, la plus belle et la plus désintéressée.
Rédigé par : Giuseppe | 31 mai 2020 à 13:43
Abstention, s'abstenir de voter, ils ne nous représentent plus, élus la plupart du temps avec moins de 30 % des inscrits y compris les maires.
Finalement la politique c'est du cirque, Gégé à Lyon nous effectue un grand écart digne des Petits rats de l'opéra.
Jamais au centre de leurs préoccupations, pas un pour racheter l'autre, et Dussopt où en est-il notre galeriste chéri du gouvernement ?
Tout est pourri, il faudrait se coucher et estimer que quelques peintures ce n'est rien, ils ont le droit eux de transgresser, et en plus il faudrait qu'on leur fournisse la vaseline gratuitement... Oups ! Je suis vulgaire, eux ils sont obscènes.
Rédigé par : Giuseppe | 31 mai 2020 à 12:44
@ Achille
"Rassurez-vous, votre souhait a de fortes chances d’être exaucé. :)"
Tant mieux.
Meilleur est l'alambic, meilleure sera l'ivresse.
Je préfère avoir la tête dans les étoiles que l'avoir plongée dans le fumier.
Vous avez la prétention de la lucidité. Ce n'est que fadeur et rigidité.
Une petite chanson pour égayer la journée.
https://www.youtube.com/watch?v=Mms9Eiy8Mw8
Vous n'aimerez pas.
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@ Robert Marchenoir
"Pour faire simple…"
C'est raté. Mais pire, votre patriotisme est impuissant.
Rédigé par : Jean | 31 mai 2020 à 12:06
Effectivement, vaste programme pour Bellamy, en réalité moins difficile qu'il n'y paraît: les idées sont toutes là, il suffit de les mettre en ordre.
Reprendre la position du RPR en 1990 sur l'immigration par exemple, rappeler la position de Simone Veil sur l'avortement (un pis-aller à ne pas multiplier) etc. mais surtout il faut l'appliquer ce programme et donner la garantie qu'on l'appliquera, car là est la faille. Ce ne sont pas les idées mais le manque de confiance dans les capacités de la droite à les appliquer.
La mission de Bellamy devrait être celle-là: comment redonner confiance en LR aux électeurs de droite ? Pour commencer, comment ne pas participer au plafond de verre qui empêche 20 % de l'électorat d'être représenté sans pour autant se renier ? Pour continuer: comment faire croire que de vieux chevaux de retour auraient une attitude différente demain s'ils étaient élus que celle qu'ils ont eue dans le passé, et de ce point de vue s'interroger sur ce que veut dire être chiraquien, lui qui a trompé tout le monde tout le temps (Baroin).
Rédigé par : J. Rabelet | 31 mai 2020 à 11:54
@ Tipaza
"Et que vois-je ? Un défilé de toubibs tous plus mandarins les uns que les autres à la télé, chacun nous expliquant qu'il en sait plus que le voisin.
Je n'ai rien contre les mandarins, et c'est peut-être vrai qu'ils en savent plus les uns que les autres, mais cette bataille de chiffonniers ressemble beaucoup à une querelle de sorciers vaudous échangeant des définitives malédictions"
Sur ce coup, je vous rejoins totalement. Ces querelles d'ego sont totalement indécentes. Ces mandarins, pas merveilleux du tout, se sont étripés sur les ondes et dans la presse, comme s'ils n'avaient que ça à faire. Ne sont-ils pas les premiers à réclamer plus de moyens ? Alors, qu'ils utilisent à bon escient ceux dont ils disposent. On ne devient pas toubib pour la gloriole.
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@ Mary Preud'homme
"...mariages dénaturés, familles ringardisées, enfants gadgets privés de leurs racines réduits à n'être que de simples objets de consommation..."
Mais c'est un plaidoyer pour un islam rigoriste que vous nous baillez là ?
J'ai toujours pensé qu'entre les cathos intégristes et l'islamisme, il n'y avait que l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette. Seules les méthodes diffèrent.
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@ caroff
"Donc oui les carottes paraissent bien cuites puisque personne n'est capable de discerner les différences entre le gloubi-boulga macroniste et la marmelade LR. Par exemple, si Fillon avait été élu, on peut imaginer que Darmanin et Le Maire auraient fait partie de l'équipe dirigeante..."
Pas faux... Tout autant que je ne vois guère de différence entre la ratatouille mélenchonienne et la bouillabaisse lepeniste. Tout est dans tout et réciproquement ! Plus il y a de candidats, plus ils se ressemblent.
Rédigé par : Alpi | 31 mai 2020 à 11:25
@ boureau
« La base de 2007 (programme Sarkozy) me semble un point de départ intéressant... »
La droite ne relève pas d'un « programme » au ras des pâquerettes, c'est avant tout une conception du monde et de la vie, une éthique et une manière de se comporter.
Rédigé par : Exilé | 31 mai 2020 à 11:20
...réfléchir sur l'identité de la droite...
Il est tout de même grave d'en être arrivés à devoir réfléchir sur ce qui devrait couler de source de façon naturelle et instinctive.
Rédigé par : Exilé | 31 mai 2020 à 11:15
Il y en a qui lisent les commentaires de Marchenoir jusqu’au bout. Le dernier est plus long que dix billets de Philippe Bilger, ce qui exige quand même une belle détermination.
Le style est alerte, avec de bons traits d’humour, mais sur le fond rien de bien nouveau. Nous avons droit à l’incontournable passage sur Poutine et les communistes.
Il en voit partout, même parmi les commentateurs les plus à droite de ce blog.
On sent bien qu’il a une dent contre le professeur Raoult et les partisans de la chloroquine.
D’ailleurs son laïus est entièrement consacré à ce sujet, passant allègrement à côté du sujet du billet consacré à FXB et à la nouvelle droite tant attendue.
Mais vu qu’il a passé deux bonnes heures à l’écrire il fallait bien qu’il le place quelque part. :)
Rédigé par : Achille | 31 mai 2020 à 11:15
Faut-il refonder la droite ou parvenir à écarter la novlangue progressiste « de gauche » qui déforme tout, empêchant de voir les choses et les hommes comme ils sont ?
Cette novlangue qui en particulier prétend non pas que nous devons obéir à la loi mais au contraire que la loi doit obéir à nos désirs.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 31 mai 2020 à 11:13
Pour définir la droite, on pourrait commencer par la notion d'honneur.
Or, l'honneur est pour le moins incompatible avec l'usage des pseudos, et dans le pire, l'usage d'un pseudo qui ne ressemble pas à un pseudo.
On pourra ensuite reconnaître qu'une nation ne peut se définir que sur une notion de paternité commune, et donc concernant la France, par le christianisme.
L'acceptation de ces deux principes essentiels de la droite permettrait par exemple de ne pas chômer le lundi de Pentecôte tout en se pinçant le nez à l'idée de faire le moindre effort pour comprendre ce dont il s'agit.
Se pencher sur le sort du monde, rechercher un instant l'intention qui préside à l'évolution de l'humanité et l'intelligence des hommes. Ce n'est pourtant pas trop demander.
Il y a quelque deux mille ans, une poignée d'individus ont entrepris de redonner au monde une cohésion philosophique, et la mémoire d'une grande partie du monde vit encore à l'ombre des croix.
Ça dérange tant qu'on devrait s'interdire d'en parler ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 31 mai 2020 à 11:02
La droite incarnée par LR est morte depuis plus de dix ans. Sarkozy avait été élu sur un programme de fermeté sécuritaire et de libéralisme mesuré plutôt séduisant.
Or, il n'a pas su ou pu appliquer son programme, la crise financière de 2008 ne l'ayant certes pas aidé, et les branquignols qui ont pris sa succession passent plus de temps à se demander si leurs idées vont être acceptées par les médias mainstream et par la gauche type "Glucksmann/Cohn-Bendit" (ce qui revient au même) qu'à imaginer une autre politique.
Donc oui les carottes paraissent bien cuites puisque personne n'est capable de discerner les différences entre le gloubi-boulga macroniste et la marmelade LR. Par exemple, si Fillon avait été élu, on peut imaginer que Darmanin et Le Maire auraient fait partie de l'équipe dirigeante...
Restent Bellamy et Julien Aubert qui détonnent dans le paysage conformiste de la droite classique.
Mais je doute fort que leurs voix fluettes, et pourtant justes, soient perceptibles par l'opinion...
Rédigé par : caroff | 31 mai 2020 à 09:58
@ Robert Marchenoir | 30 mai 2020 à 21:24
Ouf ! Vous êtes toujours là ! J'ai cru un instant que vous étiez parti pour Minneapolis, où cette belle sculpture, Spoonbridge and Cherry, laisse augurer de jours heureux au bord du Mississippi, avec Mark Twain dans les mains...
Alors figurez-vous que justement, je rêvais de disposer d'un résumé de ces derniers mois, quand je dis résumé, c'est une tournure, car en effet, votre résumé est, comment dire ?
Long ? Très long ? MAIS NON !!!
Ce n'est pas gênant du tout, puisque comme vous ne l'ignorez pas je ne lis que le début de chaque paragraphe, et voilà ce que ça donne :
« Soyons simples, Aux dernières nouvelles, Certes, Pas question, Le but du jeu, Dans un pays sous-développé, Et elle était meilleure, La différence, Chez nous, Donc cinquante, En plus, Dans les pays, Je vous laisse, Je vois, Ça ne va pas suffire, De même, Comme si l'État, Le socialisme, Maintenant, Alors que la vérité, J'ignore, Le coronavirus, En revanche, Et on sait, Ceux qui sont, Ce qui montre, Ou à l'instar, Puisque les médias, Ce n'est jamais, Mais ça ne fait rien : De même, Ou bien, De même, Le charlatan, Il prétend, Bien entendu, J'ai bien compris, Oui, Admirez, L'étude, Euh... oui, Ce que nous, Douste-Blazy, c'est revenir, Donc, Et puisque, Oui, Et ça veut, Parce que si, Mais ce n'est pas fini, Il y a un débat, Euh... oui.
Précisément, Il faut regarder, Donc, Cette constance, Ce qui est important, Donc en fait, Mais Douste-Blazy, Moi je suis, Moi je suis, Je dis que, Après une telle aspersion, Malheureusement, Je ne comprends pas, Raoult, Raoult,
C'est comme ça. Parfaite, Poutine, Je ne comprends pas,Tout à fait, Philippe Bilger, Nous en sommes loin, Consultez, Il est révélateur, C'est parce que, C'est parce que, Dans l'opération, S'il est avec nous, C'est la conception, Si on ne soutient pas, A cet égard, Il semble, Et comme, Par contraste, Mais ce fut, Ce n'est sans doute pas, Le gouvernement, Peut-être est-ce... »
Nota bene : les renvois sont renvoyés...
Ce fut un plaisir de vous lire en version abrégée (Ad usum delphini !) par mes soins rigoureux et bienveillants, cela n'a rien ôté à la profondeur, la pertinence, et l'à-propos !
Sinon, savez-vous si des consignes ont été données pour ceux qui, comme moi, se tamponnent le coquillard des instructions à suivre pour vivre « mens sana in corpore sano » ?
Si oui, auriez-vous la gentillesse d'en faire part ici même, afin que tous en jouissent...
Rédigé par : duvent | 31 mai 2020 à 09:56
@ Marc GHINSBERG | 30 mai 2020 à 21:50
https://www.google.com/search?source=hp&ei=1ljTXsayKovjUvymmKgP&q=pierre+vassiliu+qui+c%27est+celui-l%C3%A0&oq=pierre+vassilu&gs_lcp=CgZwc3ktYWIQARgBMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKOgIIADoFCAAQgwFQqgJY0CVgtzpoAHAAeACAAVWIAYQIkgECMTSYAQCgAQGqAQdnd3Mtd2l6&sclient=psy-ab
Et puis revoilà le vol noir des corbeaux dans la plaine avec Ange LERUAS et Robert Marchenoir, les années qui viennent vont être infernales. Excusez-moi je me casse.
Rédigé par : Y.S. | 31 mai 2020 à 09:31
@ Robert Marchenoir
"Ce n'est jamais qu'une étude publiée par The Lancet, la revue médicale la plus ancienne et la plus respectée du monde - elle a été créée en 1823."
Vous voulez dire une référence du même tonneau que le journal vespéral ainsi qualifié ? Le monde (et Le Monde) a changé et les références toutes relatives.
Concernant l'étude récemment publiée, on peut noter que:
- des scientifiques de divers pays critiquent sa méthode, dépassant largement le cas Raoult
https://www.tctmd.com/news/lancet-covid-19-hydroxychloroquine-study-faces-data-integrity-questions
- la revue, elle-même, souligne que les différentes études qu'elle publie peuvent exprimer des opinions divergentes, sous-entendu pas de vérité révélée !
A mon humble niveau, je doute et me méfie des raoultistes inconditionnels comme des antiraoultistes tout aussi convaincus.
"Pour examiner la vérité, il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut." R. Descartes
Rédigé par : revnonausujai | 31 mai 2020 à 09:12
@ Robert Marchenoir
Il faut craindre que vous ayez raison. Ce temps pourrit la pensée commune et finira par faire mentir le postulat de Churchill selon lequel la démocratie est le pire des systèmes à l'exclusion de tous les autres.
La discorde dévore tout et annihile le reste.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 31 mai 2020 à 09:08
@ Mary Preud'homme
« C'est justement parce qu'il revendique haut et fort ces valeurs "essentielles" que l'on peut dire que FXB est resté authentiquement de droite. »
De mon côté, je « revendique haut et fort ces valeurs "essentielles" » du port de la feuille de vigne les jours de grand vent sous les sassafras, c'est un bon début de programme politique, de mon point de vue, et je ne suis pas myope, ce qui fait de moi un excellent oracle !
Rédigé par : duvent | 31 mai 2020 à 09:04
@ Jean | 31 mai 2020 à 00:06
« Je rajouterai à mon commentaire du 30/05/20 à 20:25 qu'il me plairait assez que le président soit reconduit dans ses fonctions ainsi que l'Assemblée. »
Les analyses alambiquées que vous nous assénez avec l’assurance d’un visionnaire éclairé qui ne saurait souffrir aucune contestation m’amusent beaucoup.
Rassurez-vous, votre souhait a de fortes chances d’être exaucé. :)
Rédigé par : Achille | 31 mai 2020 à 08:13
Bonjour M. Bilger,
Le PPE demande à FXB de repenser la droite. Pas LR, le PPE.
Actant ainsi officiellement, en pleine période de retour de l’idée souverainiste, l’abandon de ladite idée par la droite dite républicaine.
Et FXB va s’y atteler avec zèle.
Et LR va, enfin, finir sa lente agonie et disparaître du roman national.
Rédigé par : Stéphane | 31 mai 2020 à 07:59