Personne n'en sait rien mais tout le monde suppute.
Il y aurait forcément après le second tour des municipales un changement de Premier ministre, au moins un remaniement gouvernemental.
Il paraît que l'excellent et compétent Bruno Le Maire aurait trop montré son désir d'incarner la relève. Habilement Gérald Darmanin (GD), ayant perçu ce qu'il ne fallait pas faire, a joué d'un autre registre. Il paraît que sa cote a monté auprès du président de la République qui verrait en lui un adversaire résolu du RN et capable de lui damer vigoureusement le pion dans le Nord, un gaulliste social, une fibre populaire, un ensemble de dispositions utiles pour les deux ans qui restent avant 2022 et afin de l'emporter (Valeurs actuelles).
On n'aurait même pas eu besoin de cette analyse plausible car il suffisait de voir et d'entendre le "Darmanin nouveau" dans sa prestation et ses réponses au Grand Jury du 24 mai pour appréhender de l'inédit, une ambition plus affirmée. Dans le JDD. Il avait déjà subtilement fait valoir l'importance qu'il pourrait avoir pour la suite en vantant son approche sociale et ses origines modestes - cette argumentation est efficace parce qu'elle est vraie - tout en se gardant bien d'offenser Edouard Philippe.
A l'évidence il a extériorisé le fait qu'il avait des fourmis dans la tête et que son élan était à la disposition du président encore plus qu'hier.
Lors du Grand Jury, avec son talent habituel et sa vivacité coutumière - mais contrôlée, maîtrisée -, il a fait preuve d'une révérence, d'un classicisme de bon élève ministériel, d'une inconditionnalité contrainte, d'un soutien sans faille à toutes les causes, même les plus douteuses - à Agnès Buzyn par exemple - de sorte que le passionné de politique que je suis pouvait se dire que GD, parce qu'il n'avait plus la même attitude médiatique, sentait peut-être au fond de lui que son avenir aurait les couleurs de son ambition.
Pourquoi pas ?
Le 20 décembre 2019 j'avais écrit un billet sur "Gérald Darmanin à l'étroit avec Macron...". Depuis, le ministre l'a fait percevoir et le président l'a compris. Ainsi Il lui a octroyé le privilège du cumul de ministre et de maire : un signe. GD mérite donc bien un second post.
Est-il une étoile filante ?
Une étoile indiscutablement, au sein de ce gouvernement qui, si je mets à part le Premier ministre et précisément Bruno Le Maire, ne brille pas par des personnalités indépassables.
Filante ? Je le crois, même s'il a tenté de se composer au Grand Jury un personnage moins ostensiblement vif-argent. Mais on sent qu'il n'en faudrait pas beaucoup pour que l'enveloppe du ministre impeccable, selon les conventions gouvernementales, craque pour faire surgir, trop tôt, l'impatient qui piaffe et attend qu'on ne le laisse pas à la porte d'un destin pourtant déjà hors du commun !
Filante ? Parce que GD a un art incroyable pour paraître filer sans se défiler. Il échappe au reproche d'être un instable, un transfuge malgré un parcours déjà riche. GD ne trahit pas, il cumule. Déférence pour Nicolas Sarkozy, amitié pour Xavier Bertrand et investissement dans Emmanuel Macron auprès duquel il s'est arrêté depuis quelques années.
Aucune acrimonie de ma part dans ce constat. S'il y a une personnalité dans l'univers d'aujourd'hui, qu'on l'apprécie ou non, dont on ne pourra pas douter du futur éclatant, c'est celle de GD.
Jusqu'où ira-t-il ? S'il ne montre pas trop qu'il est persuadé de pouvoir un jour atteindre le sommet, il sera redoutable pour ses rivaux.
Capable de se rejoindre et de ne plus bouger.
@ Wil | 29 mai 2020 à 22:16
Vous connaissez Tourcoing ?
Si oui, pensez-vous sérieusement que c'est une réelle sinécure que d'en être maire et cela étant, souhaiteriez-vous vous présenter au poste de prochain édile de cette cité nordique, ou y recommander l'un de vos proches ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 mai 2020 à 17:29
Gérald "Darmalin" comme il est surnommé dans le milieu politique tellement ce type n'a qu'une seule conviction : son ambition.
Le matin il dit blanc à Paris, l'après-midi il dit noir à Tourcoing et l'inverse le lendemain.
Pfff. Remarque, tant qu'il y a ces abrutis du Nord pour voter pour cet escroc, il aurait tort de se priver. À sa place je ferais pareil.
"C'EST LE NOOOOORD !"
https://www.youtube.com/watch?v=dkJqTyxpz_E
Rédigé par : Wil | 29 mai 2020 à 22:16
@ Achille 22h46
Effectivement, le forcing en faveur de la voiture électrique est soit une fausse bonne idée, soit un choix dont les conséquences relatives à la production d'énergie ne sont pas assumées.
Ce en quoi le freluquet est bien dans la droite ligne de ses prédecesseurs: court-termisme et démagogie électorale.
"Nous en saurons plus dans quelques années"
Vous avez envie de servir de cobaye aux élucubrations des ayatollahs écolos ? gouverner, c'est prévoir.
Rédigé par : revnonausujai | 29 mai 2020 à 07:31
@ Achille | 27 mai 2020 à 17:14
Darmanin n'a absolument rien de commun avec Sarkozy, ce qui reviendrait à comparer l'eau et le feu ! Néanmoins il reste fidèle à la ville qui l'a élu maire et à ses attaches, ce qui est un bon point pour lui.
Quant à Le Maire et son parcours qualifié de parfait, excusez du peu c'est la méthode faux-cul sur toute la ligne d'un quidam prêt à brûler père et mère et renier toutes ses attaches pour un maroquin.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 mai 2020 à 00:30
@ Michel Deluré | 28 mai 2020 à 17:16
« Imposer coûte que coûte à Renault de sauver certains emplois à court terme, n'est-ce pas condamner un plus grand nombre d'emplois à plus long terme ? »
Dans le cas présent, il ne s’agit pas de licenciements mais de non renouvellement de postes de salariés qui partent à la retraite ou en départ négocié.
D’après ce que j’ai compris, il s’agit de restructurer des chaînes de montage en vue de privilégier les voitures tout-électrique => nouveaux équipements automatisés qui exigent moins de personnel mais plus qualifié.
Reste à savoir si la voiture tout-électrique est vraiment un marché porteur car à long terme elle peut poser aussi des problèmes. Ex : nécessité de disposer de centrales électriques supplémentaires et traitement des batteries qui sont source de pollution.
Le moteur à hydrogène me paraît plus intéressant sur le plan écologique, ainsi que sur le plan de l’autonomie.
Nous en saurons plus dans quelques années…
Rédigé par : Achille | 28 mai 2020 à 22:46
@ Robert | 28 mai 2020 à 12:03
Le nombre de votes blancs atteint le niveau requis. On fait quoi ?
On prend les mêmes et on recommence ? Sans commentaire.
On prend d'autres candidats ? Mais ce sont ceux qui avaient a priori les meilleures chances qui étaient au premier tour.
Qui vous dit que les "électeurs privés de leur expression démocratique" avaient l'intention de voter tous pour le même ? Qui ne s'est pas présenté, sans doute ? Comment faire confiance à un politicien aussi pusillanime ?
Bref, le vote blanc me semble créer plus de difficultés qu'il n'en résout.
Rédigé par : xc | 28 mai 2020 à 18:30
@ Achille 28/05 11:17
« Face à la direction de Renault il (BLM) a su montrer de la fermeté. Un bon point pour lui, l'important étant de sauver les emplois menacés ».
Sur le plan de la fermeté, ce n'était, il faut le reconnaître, pas le plus difficile. Vu sa situation actuelle, Renault n'était nullement en position de force. Pouvait-il alors imposer ses conditions ?
Quant à sauver certains emplois menacés, nous ne pouvons certes que nous féliciter que BLM ait eu cet objectif en point de mire.
Mais pour louable qu'il soit, le problème est bien de savoir si le redressement de Renault peut raisonnablement s'effectuer sans malheureusement une casse sociale partielle. Imposer coûte que coûte à Renault de sauver certains emplois à court terme, n'est-ce pas condamner un plus grand nombre d'emplois à plus long terme ?
L'avenir dira si la stratégie de BLM était la bonne.
Rédigé par : Michel Deluré | 28 mai 2020 à 17:16
@ Walson | 28 mai 2020 à 13:43
« Sans suite. »
Juste une tout de même, car c’est un peu facile de dire à un interlocuteur qu’il a une intelligence limitée et de partir en courant.
Je ne me suis jamais fait de grandes illusions sur mon intelligence.
Certains ici sont plus cultivés et intelligents que moi et je les lis toujours avec intérêt.
Toutefois la mienne, toute sommaire qu'elle soit, m’a permis de faire une carrière honorable et je n’en ai pas honte.
Puisse-t-il en être de même pour vous.
Rédigé par : Achille | 28 mai 2020 à 16:02
@ Robert
Vous avez peut-être raison, Robert. La question est assez technique. À titre privé, je ne m'encombre pas de telles subtilités. Je refuse ce jeu de dupes que me paraît être la comédie démocratique. Je ne veux plus être contraint à choisir entre le mauvais et le pire. Pourquoi faire, si la souveraineté effective siège à Bruxelles ? S'il est vrai théoriquement que je détiendrais une part de souveraineté, je fais le choix libre de ne la plus déléguer. Je suis dans une observation circonspecte des autorités. Je ne leur demande rien et je n'en attends rien. Je revendique une seule chose: mes droits naturels imprescriptibles. Liberté, Propriété, Sûreté. S'ils m'étaient déniés, je me révolterais contre l'oppresseur cherchant à m'assujettir.
Rédigé par : Jean | 28 mai 2020 à 14:24
@ Robert | 28 mai 2020 à 12:03
« A défaut, les choses continueront au grand désespoir des électeurs privés de leur expression démocratique. »
Macron a été élu avec 24 % des voix, ce qui est un score normal si l’on regarde les élections antérieures. Le taux de participation au premier tour était de 77,7 % et 74,56 au second.
Chirac à l’élection de 2002 a obtenu 19,88 % des voix au premier tour pour l’emporter avec le score de république bananière de 82,21 % des voix au second. Le taux de participation était de 71,6 % au premier tour, 79.71 % au second.
Si l’on observe les autres élections présidentielles , c’est a peu près du même tonneau.
Le cas Macron n’est donc pas une exception.
Maintenant si les Français contestent l’élection présidentielle aux suffrage universel, ils peuvent continuer à aller à la pêche ou faire leur tournoi de boules le jour des élections.
Un jour viendra alors où le nouvel élu supprimera purement et simplement les élections, partant du principe que de toute façon les Français se fichent de qui est à l’Élysée. Un dur, un mou, un démocrate, un populiste, un intello ou un couillon.
Il est vrai que nous avons perdu la notion de dictature. Un petit rappel ferait le plus grand bien…
Rédigé par : Achille | 28 mai 2020 à 14:12
@ breizmabro 13:17
"Entièrement d'accord avec vous ; du coup, n'ayant rien de mieux à ajouter, je vais retourner surveiller mon barbecue, puis vers les 17h j'irai prendre un bain de mer (l'eau est fraîche, d'accord, MAIS revigorante :D)"
Bon bain chère Bretonne !
Moi pareil mais beaucoup plus au sud, en Gascogne !
Adishatz Breizmabro !
Rédigé par : caroff | 28 mai 2020 à 13:49
@ Achille | 28 mai 2020 à 12:52
Vous êtes l'un des piliers de ce blog. Car votre intelligence est tellement limitée que vous ne pouvez pas imaginer mon origine. D'ailleurs ma crotte, comme vous le dites, a dû vous atteindre pour avoir recouvert la vôtre.
Je ne pense pas qu'avec vous on puisse avoir un autre langage et vous devriez comprendre que l'on ne peut pas se faire une identité avec un pseudo, je suis donc Walson et non pas Agamemnon, ni Charoulet.
Je maintiens mon propos qui faisait suite au vôtre : "En la matière J-M Bigard ne serait pas plus ridicule, pas plus bête qu'Emmanuel Macron et ce qui est certain c'est qu'il ferait mieux dans tous les domaines."
Sans suite.
Rédigé par : Walson | 28 mai 2020 à 13:43
@ Savonarole | 28 mai 2020 à 11:29
J'oubliais que vous êtes macronien.
Rédigé par : Y.S. | 28 mai 2020 à 13:28
@ caroff 28 mai à 00:03
Entièrement d'accord avec vous ; du coup, n'ayant rien de mieux à ajouter, je vais retourner surveiller mon barbecue, puis vers les 17h j'irai prendre un bain de mer (l'eau est fraîche, d'accord, MAIS revigorante :D)
Adéo caroff
Rédigé par : breizmabro | 28 mai 2020 à 13:17
@ Walson | 28 mai 2020 à 11:11
Walson, c’est un nouveau venu. À moins que ce ne soit un intervenant du blog habitué à changer son pseudo afin d’éviter d’être identifié, il ressemble d'ailleurs beaucoup à Y.S.. Il pose sa petite crotte et s’en va avec l’air satisfait du benêt. Pft !!
Rédigé par : Achille | 28 mai 2020 à 12:52
Monsieur Philippe Bilger ne peut pas s’en empêcher, dès qu’une nouvelle personne politique pointe le bout de son nez, il a pour elle les yeux de Chimène surtout si cette personne est jeune.
Darmanin est surtout un Rastignac de la politique, une de ces personnes qui n’ont aucun socle, aucun principe, mais qui sont prêtes à tout pour le pouvoir. Un Sarkozy en culottes courtes, un Valls qui aurait peur du ridicule, un François de Rugy prudent.
Mais un petit événement est à rappeler, une certaine critique du personnage, reliant ce post à l’un de vos précédents. Un sombre soutien de Macron, une certaine didine15, a sorti une vidéo de Taubira (dont je sais que vous êtes un passionné, mais que moi je trouve très respectable et qui elle, a un socle, des principes) en faisant croire que les propos de Taubira était destinés à Camélia Jordana.
«Lorsqu’une personne est à ce point pauvre, indigente moralement, politiquement, culturellement, lorsqu’une personne est à ce point indifférente aux dégâts considérables qu’elle peut produire par ses paroles qui sont des insultes, qui sont surtout des déchets même de la pensée humaine, je n’en attends rien».
Il s’agit évidemment d’une fake news et ces propos n’était pas destinés à Camélia Jordana, mais à un certain Gérald Darmanin.
Voilà les mêmes propos recontextualisés.
À la sortie du conseil des ministres, à l'Elysée, la ministre de la Justice a expliqué : «Lorsqu’une personne est à ce point pauvre, indigente moralement, politiquement, culturellement, lorsqu’une personne est à ce point indifférente aux dégâts considérables qu’elle peut produire par ses paroles qui sont des insultes, qui sont surtout des déchets même de la pensée humaine, je n’en attends rien». Puis : «Je trouverais ça pitoyable si j’avais de la pitié à gaspiller ; ce n’est pas le cas pour ce monsieur». Et d'évoquer enfin «la déliquescence de son parti», l'UMP, qui le contraindrait «à tenir des propos qui ne sont pas éclairés par l’idéal républicain qui a quand même été porté par sa famille politique pendant un temps».
A l’époque Taubira était la cible de propos racistes, et Darmanin disait que Taubira était la responsable de ces propos.
Monsieur Bilger, vous avez des mots doux pour un petit monsieur.
Rédigé par : Daniel Limbourg | 28 mai 2020 à 12:37
@ Jean | 28 mai 2020 à 01:47
L'article proposé par Savonarole est effectivement une analyse fort bien réalisée. Je retiens notamment les propos de Christophe Boutin qui me semblent correspondre à une observation sans parti pris.
Vous prônez l'abstention, considérant que le bulletin blanc ne délégitime pas les élus aux faibles nombre de voix.
Je vous rejoindrais si le pourcentage des abstentions influait sur le résultat final. Or, dans tous nos scrutins seuls sont pris en compte les suffrages exprimés. Ce qui signifie que, même avec 90 % d’abstentions, les élections resteront valides et sera directement élu celui qui atteindra 50 % des suffrages exprimés, soit seulement 5 % du corps électoral. S'il ne bénéficie que de peu de légitimité démocratique, il sera néanmoins déclaré légalement élu et se prévaudra de bénéficier de la majorité !
C'est d'ailleurs ce que certains soutiennent quant à la faiblesse de la légitimité de monsieur Macron, du fait de son faible pourcentage de l'électorat au premier tour de la présidentielle.
C'est donc bien le bulletin blanc, dans la mesure où il serait considéré comme suffrage exprimé, qui pourrait influencer une élection. Ou alors faudrait-il modifier le code électoral pour rendre une élection invalide en dessous d'un certain seuil de participation. A défaut, les choses continueront au grand désespoir des électeurs privés de leur expression démocratique.
Rédigé par : Robert | 28 mai 2020 à 12:03
@ Y.S. | 28 mai 2020 à 10:48
“Tabula rasa “ ? On tue tout le monde ?
Votre propos évoque notre charmant Ferdinand Lop, qui proclamait “plus de pères, rien que des fils !“
Il soutenait l’idée de verser une pension de reversion à la veuve du Soldat inconnu de l’Arc de Triomphe...
Rédigé par : Savonarole | 28 mai 2020 à 11:29
Gérard Darmanin, une étoile filante ?
Hélas, si une étoile filante n'interfère avec notre vie que pour quelques dizaines de millisecondes, M. Darmanin serait plutôt du genre à s'y incruster lourdement pour longtemps, un peu comme ces invités qui ne comprennent pas qu'il est temps pour eux de partir.
Et manifestement, il semble décidé à renforcer et à prolonger la capacité de nuisance de son patron.
Une étoile filante, ou bien un astéroïde risquant de nous tomber dessus ?
Rédigé par : Exilé | 28 mai 2020 à 11:23
@ Jean | 28 mai 2020 à 01:47
Bien d’accord avec vous, j’ai renoncé à voter depuis Sarkozy qui nous a sauvés en 2008.
Comme le disait GLW | 27 mai 2020 à 20:14, j’en ai marre de rajuster mon pantalon en sortant de l’isoloir. Une trouvaille excellente.
Je vais lire le livre que vous citez.
Rédigé par : Savonarole | 28 mai 2020 à 11:19
@ boureau | 27 mai 2020 à 18:00
Avant de tout perdre à court et moyen terme, vendez et répartissez en plafonnant à 100 000 € entre différentes banques, prenez des liquidités et mettez-les dans un coffre bancaire, éventuellement achetez de l'or. Placez dans l'immobilier (maison) ou dans l'achat de terres. Vous pouvez aussi changer de voiture ou faire une croisière autour du monde.
Ne croyez plus en l'Etat français car nous sommes en faillite.
Rédigé par : Y.S. | 28 mai 2020 à 11:18
@ Michel Deluré | 28 mai 2020 à 09:06
Bah ils sont tous comme ça. Rappelez-vous Nicolas Sarkozy qui en 1995 avait cru qu’Édouard Balladur était le bon cheval. Raté !
Je trouve que comme ministre des Finances il ne se débrouille pas trop mal, vu la situation actuelle.
Ce qui importe chez un ministre ce n’est pas tant ses ambitions que ses compétences dans le domaine qui lui a été confié.
Face à la direction de Renault il a su montrer de la fermeté. Un bon point pour lui, l'important étant de sauver les emplois menacés.
Rédigé par : Achille | 28 mai 2020 à 11:17
@ Achille | 28 mai 2020 à 08:59
En la matière J-M Bigard ne serait pas plus ridicule, pas plus bête qu'Emmanuel Macron et ce qui est certain c'est qu'il ferait mieux dans tous les domaines.
Rédigé par : Walson | 28 mai 2020 à 11:11
@ Savonarole | 27 mai 2020 à 22:54
En ce moment ils débattent sur les rémunérations prestigieuses du PDG d'Air France, hier c'était sur celles montreuses de Carlos Ghosn et pendant ce temps-là ces grandes entreprises sont en faillite.
Sur le plan de l'Europe, Macron et von der Leyen veulent que nous empruntions collectivement 500 ou 750 milliards d'euros ! La question est pourquoi faire, la réponse est simple c'est pour contraindre chaque pays à ne pas vouloir fuir cette Europe maudite en l'obligeant à signer un pacte financier qui empêcherait toute tentative d'exclusion.
Alors, relisant actuellement le "Fouché" de Stefan Zweig, je me dis que notre avenir communautaire doit passer par une nouvelle Révolution pour éliminer tous ces nouveaux monarques qui nous handicapent (Présidents, parlementaires, PDG de grandes sociétés, banquiers internationaux), c'est finalement imiter Attila mais en sens inverse, lui veut la peau des vieux, d'autres veulent la peau des nouveaux aristocrates.
Rédigé par : Y.S. | 28 mai 2020 à 10:48
@ Achille 27/05 17:14
« Il (Bruno Le Maire) fait un parcours parfait ».
A la nuance près qu'il a su lui aussi sans le moindre complexe orienter sa voile en fonction de la direction du vent !
Compte tenu de son cuisant échec aux primaires de LR alors qu'il misait beaucoup sur celles-ci, ralliement à AJ qui lui semblait alors le meilleur cheval et, vu l'échec de ce dernier, passage sans le moindre état d'âme dans le camp EM.
Assurément, bel opportunisme, à moins que ce ne soit de l'arrivisme.
Alors, vu sous cet angle, il est effectivement possible de juger le parcours parfait.
J'avais il y a quelques années, je l'avoue, un jugement plutôt positif sur BLM mais ces louvoiements m'ont depuis amené à réviser ma position.
Rédigé par : Michel Deluré | 28 mai 2020 à 09:06
@ Tipaza | 27 mai 2020 à 19:28
« Il me semble que le futur président sera très différent de l'actuel. Je verrais plutôt un homme mûr, pas trop intello, plutôt un battant populaire ou populiste comme on voudra. »
J-M Bigard étant exclu, vous pensez à qui ? Eric Drouet, Philippe Poutou, Cyril Hanouna, Philippe Martinez rentrent parfaitement dans vos critères audacieux ! :)
Rédigé par : Achille | 28 mai 2020 à 08:59
@ caroff
En effet, un "intrigant de plus". Il n'y a pas d'étoile filante. C'est le pays tout entier qui file dans le mur à la vitesse grand V . Les ravages sont déjà visibles et ce, dans tous les domaines (économique, culturel, social etc.).
Avec toute cette myriade d'"étoiles filantes", il n'y a plus aucun espoir. Un peu de lucidité s'il vous plaît. Chaque jour, on se demande quelle sera la mauvaise nouvelle et le nouveau mauvais coup.
Rédigé par : Isabelle | 28 mai 2020 à 08:02
@ Savonarole
Il est une idée intéressante dans l'article que vous nous avez suggéré.
Plutôt que d'user de violence - qui rapidement ne serait plus maîtrisable - se servir de l'indifférence pour discréditer et délégitimer tout à fait l'autorité dont on veut se départir.
Concrètement, dans une élection – plus encore s'il s'agit de la présidentielle – si aucun candidat ne mérite notre suffrage, l'abstention est à privilégier.
Ah le vilain mot ! On connaît l'antienne: "des gens sont morts pour défendre ce droit". Vraiment. Quand cela ?
On déclare à tort aussi que le vote blanc permet d'affirmer le général désaveu. Or n'étant pas comptabilisé, en pratique il légitime l'élu aux faibles suffrages. L'abstention, elle, est comptabilisée. Il n'est pas anodin qu'à chaque élection il soit proposé de comptabiliser le vote blanc et qu'à aucune suivante ce ne soit fait.
Il faudra bien un jour admettre que voter ne sert à rien depuis que la démocratie a passé. Où donc est la souveraineté du peuple qu'on nous serine tant si ce n'est à Bruxelles, hors de tout suffrage ?
Cessons dès lors ce jeu de dupes. Abstenons-nous.
Quant aux abus, la rue suffit. Et s'il est nécessaire, il reste les armes et le droit de résister à l'oppression. Il est fort regrettable de ne disposer d'aucune autre alternative. La faute en revient intégralement à nos institutions et à notre avilissement.
"La Grève" (Atlas Shrugged) - Ayn Rand. Voilà à quoi notre mépris nous incline.
Rédigé par : Jean | 28 mai 2020 à 01:47
Darmanin a un petit air de jeune Sarkozy, mais il n'a pas à affronter ou plutôt à se frotter à des cadors comme Chirac ou Pasqua !
On est vraiment descendu d'un cran si l'on en est à accorder du crédit à un intrigant de plus, un homme politique assez culotté pour se croire un destin national.
Un clou chasse l'autre et basta !
Rédigé par : caroff | 28 mai 2020 à 00:03
@ boureau | 27 mai 2020 à 18:00
Ce n'est pas juste de s'en prendre aux banques et aux actionnaires, la crise actuelle n'est pas leur faute.
Mais comme ni les unes ni les autres ne sont populaires, cela ne va scandaliser personne.
Macron laissait éborgner des manifestants, maintenant il passe par l'Europe pour éviter un mouvement social. Mais il ne faudra pas s'étonner que les gens n'investissent pas dans les banques à savoir ceux qui investissent mais dans... autre chose.
Je pense que vouloir trop diminuer la dette ou le nombre de fonctionnaires ou les avantages sociaux perturbe la société mais que trop redistribuer en allant vers l'injustice et le découragement des investisseurs n'est pas une bonne idée. Les excès ne sont jamais bons et encouragent en plus les concurrents politiques à en commettre d'autres.
Il faut que l'activité économique reparte au plus vite.
Rédigé par : Lodi | 27 mai 2020 à 23:24
Éditorial de Jean Sébastien Ferjou, ATLANTICO
Ça c’est du lourd.
https://www.atlantico.fr/decryptage/3589891/zappe--pire-que-la-colere-emmanuel-macron-face-a-l-indifference-des-francais-politique-mesures-cote-de-popularite-defiance-lrem-assemblee-nationale-deconfinement-jean-sebastien-ferjou-luc-rouban-christophe-boutin-
Rédigé par : Savonarole | 27 mai 2020 à 22:54
@ GLW | 27 mai 2020 à 20:14
“Tenir leur pantalon en sortant de l’isoloir”, j’aurais pas osé, mais il faut reconnaître que votre formule est bien trouvée.
Rédigé par : Savonarole | 27 mai 2020 à 22:19
@ Tipaza
"Il me semble que le futur président sera très différent de l'actuel."
Eh bien je suis persuadé de l'inverse pour la simple raison que notre mignon n'est que la marionnette de l'oligarchie et que cette même oligarchie ne va pas rendre le pouvoir si facilement.
Qu'un opposant crédible au mignon se présente à l'horizon et il devra affronter un feu roulant de critiques les moins fondées, déjouer les pièges à c*ns qu'on mettra sur sa route sans compter les bassesses habituelles de merdias aux ordres.
Le pouvoir, il ne faudra pas d'attendre à ce qu'il change de mains par le simple jeu des règles démocratiques. Il faudra aller le chercher par tous les moyens.
Rédigé par : Nic | 27 mai 2020 à 21:51
@ Denis Monod-Broca
L’armateur !
Rédigé par : Cactus | 27 mai 2020 à 20:38
Voici donc venu le temps de Darmanin...
En fait, il faut vite construire une espèce de "Panthéon des benêts de la politique."
"Entre ici Philippe Bilger avec ton terrible cortège. Ceux qui ont voté Sarkozy puis Hollande puis Macron ou pire encore, ceux qui ont voté Sarkozy puis Hollande puis Macron et qui devaient tenir leur pantalon en sortant de l'isoloir"...
NB: Toute ressemblance... etc. etc.
Rédigé par : GLW | 27 mai 2020 à 20:14
Pauvres Français !
Gérald Darmanin est aussi intrigant et habile politicien que Macron, de la même graine qui ne pense ni à la France ni aux Français, mais uniquement à exister, à briller, à louvoyer pour exister sur le devant de la scène.
Nous avions un spécimen, nous risquons d'en avoir deux et même pas pour le prix d'un.
De quoi dégoûter pour toujours le péquin moyen de la politique.
Et j'entends déjà les inconditionnels macroniens nous dire que nous n'avons pas le choix, que personne ne serait capable de remplacer ces ego surdimensionnés pour diriger le pays parce qu'ils sont exceptionnels. L'éternel refrain.
Lequel fera de l'ombre à l'autre ?
Le grand stratège politique Macron, lui, prépare sa réélection et son seul but est d'éliminer tout gêneur potentiel en mettant le plus de personnes possible dans son giron et donc tous les sakozystes, pour avoir au final seulement MLP en face de lui... élu par défaut comme en 2017. Un programme politique exceptionnel.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 27 mai 2020 à 20:12
"Gérald Darmanin, une étoile filante ?"
Disons une élite parmi d'autres, avec des qualités indéniables d'intelligence et d'efficacité lors de la mise en place du prélèvement de l'impôt à la source.
Il a eu une réactivité impressionnante si l'on en croit sa fiche Wikipédia, quand il s'est agi de sa carrière.
Dans le village, à propos de cette réactivité, on dit, "les mouches changent d'âne", pour signifier l'opportunisme de cette sorte d'individus, carriéristes sans convictions, et le mépris qui va avec.
La mode n'est plus aux convictions, mais au "en même temps" qui signe la fin du politique.
Si la mode n'est plus aux convictions, elle devient alors celle des hommes.
Une mode qui personnalise, et là on peut se demander si GD a des chances à court et moyen termes vers l'objectif suprême de tout ambitieux de son niveau, la présidence de la République.
Dans cette personnalisation, l'image offerte est au moins aussi importante que les qualités intrinsèques. Et à ce jeu, GD n'a, à mon avis, aucune chance.
Je ne suis pas devin, ni même politologue, donc j'ai peu de chances de me tromper ;-)
Si on regarde la suite des Présidents de la Ve, on constate que chaque fois le nouveau président était, par son image, l'opposé du précédent.
Giscard l'intello distant, polytechnicien imbu de lui-même après Pompidou le brillant terrien qui avait compris le peuple.
Mitterrand l'humaniste, homme d'appareil lié par de multiples liens à une constellation de sous-ensembles qui ont fait sa promotion et sa victoire.
Chirac le bulldozer, comme le définissait Pompidou, à la personnalité tellement différente de celle de Mitterrand, même si au fond il fut aussi inefficace que Mitterrand.
Sarkozy qui a surjoué l'allant contre le roi fainéant. Un agité après deux calmes.
Hollande qui se voulait tellement normal après l'agité précédent.
Et enfin Macron, le jeune dynamique, qui se voulait ni de droite, ni de gauche, une nouvelle politique. Le neuf est parfois pire que l'ancien.
Enfin tout ça pour dire que le profil de Darmanin est trop proche de celui de Macron pour qu'il ait une chance.
La seule chose qui les sépare est l'origine familiale, que GD surjoue avec sa mère, femme de ménage. Il se veut proche du peuple, du moins il le prétend. Son élection de maire s'est faite avec une proportion d'abstention impressionnante prouvant que ledit peuple ne s'est bousculé pour le porter à son poste.
C'est d'ailleurs une des données de la macronie, la légalité de l'élection, mais pas la légitimité à cause d'une trop forte abstention.
Il me semble que le futur président sera très différent de l'actuel.
Je verrais plutôt un homme mûr, pas trop intello, plutôt un battant populaire ou populiste comme on voudra.
Il n'y a plus de peuple dit-on, il n'y a que des populistes, il faudra donc qu'il soit un populiste à sa façon.
Jean-Marie Bigard, cette hypothèse est un gag, mais Trump était aussi un gag, quoique un peu moins que Bigard, un peu plus solide, mais sait-on jamais.
Non ! Cette hypothèse est cocasse, mais le proche avenir appartient me semble-t-il à un homme à la personnalité très différente que celle de Macron.
Peut être sera-t-il aussi clivant ou plus que ne l'est Trump actuellement, qui pourtant fait toujours le bonheur de ses électeurs et le malheur des autres.
Rédigé par : Tipaza | 27 mai 2020 à 19:28
"Il y aurait forcément, après le second tour des municipales, un changement de Premier ministre, au moins un remaniement gouvernemental" (PB)
Un changement de Premier ministre ? Si Macron, tout juste 43 ans fin 2020, choisit Darmanin, tout juste 38 ans, le nouveau duo exécutif pourra se prévaloir de l'inexpérience de la jeunesse. Et s'il choisit Le Drian, tout juste 73 ans...? Il y a donc une probabilité pour le maintien d'Edouard Philippe, tout juste 50 ans (mais en paraissant politiquement 60) si toutefois ce dernier l'accepte.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 27 mai 2020 à 18:55
Un président désœuvré, un pays par la dette avalé, par le dernier train une élite à Limoges évaporée - ceux qui l'aimèrent prendront note qu'un rien la déshabille -, des médecins sans autre protocole que celui d'assurer le rayonnement de leurs méconnaissances à travers les yeux d'une queue de paon qui les fait scintiller, des Gilets jaunes rompus qui gardent la chambre, un virus chancelant, moins en chaleur, ravalant sa fierté, des rangs vides à l'Assemblée, on se croirait à Guéret, des classes sous-chargées, une croissance à - 20 %, un même président qui s'ennuie, qui joue la monte en neige des ambitions, comme un roi autour de sa table le faisait de celles de ses nobliaux, pour voir, comme au poker, obligés de se les farcir, il faut quelquefois les retourner, des bruits de noyaux de cerises qui fusent dans l'air, des concours de prêts, des initiations aux amitiés de circonstances, a star is born, oui pourquoi pas, on moqua le petit assureur du Nord tant de fois jadis depuis les bancs de son propre camp, c'est une revanche de poids, même si Darmanin ne devait pas le faire et disparaître du radar comme en disparut un autre Madelin, sans trace d'un livre sur les mains, il a un champ électrique devant lui s'il arrive à tranquillement planter ses électrodes et pomper le jus, sans leur griller les bornes, des batteries amies.
À ce jeu, le président, en chaire ou derrière l'office, repère qui ressent chez lui de la vacance, au-delà de la purge des fameuses hypothèques-Rocard, la rivalité n'étant pas une option flagrante inscrite sur les traits et le corps du maire-ministre de Tourcoing, cela lui permet d'échafauder des scénarios, de mettre à l'épreuve la recomposition de son couple constitutionnel, de s'affirmer une ultime fois devant le peuple journaliste.
Une femme conviendrait mieux, il lui en cuirait moins, une Muriel Pénicaud, par exemple, qui aurait la diction de Doris Day, de Delphine Seyrig ou de Lee Remick.
Ad astra et retour sur Terre, donc Darmanin, forcément, avec ses lèvres pincées et son sourire un peu spatial donnant l'impression qu'il y a incessamment quelque chose qui prime.
Difficile en effet de ne point pouvoir s'empêcher de paraphraser l'auteur du billet sur cette question.
Rédigé par : xavier-lew brioni | 27 mai 2020 à 18:53
Darmanin, c'est l'amateur de clubs échangistes, non ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 27 mai 2020 à 18:09
Atterrissons, si vous voulez bien !
La BCE, nous dit Macron, va déverser, peut-être, un flot d'or sur l'Union européenne.
Une de mes banques vient de m'informer que cet or sera pris dans ma poche :
"Vous êtes titulaire de Parts Sociales B de votre... et nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez.
La rémunération de ces Parts vous est généralement versée au mois de juin et nous aurions, bien entendu, souhaité en faire de même cette année.
Néanmoins, compte tenu de la crise sanitaire et économique que nous traversons, la Banque Centrale Européenne (BCE) a interdit, à l'heure actuelle, aux banques capitalistiques de verser des dividendes, et aux banque mutualistes de rémunérer les Parts Sociales B.
Suite aux discussions engagées entre la BCE et notre organe central, nous pourrons cependant maintenir la rémunération des Parts Sociales B, en la versant exclusivement en nouvelles Parts Sociales B et en la décalant au 30 septembre 2020."
Cher P. Bilger savez-vous si le gentil et talentueux Gérald Darmanin a participé à ces entendements qui consiste à prendre, sans vergogne ni information, l'argent dans nos poches ??
Aucun journaliste (sic) de l'interview que vous signalez ne lui a posé la question.
Cordialement.
Rédigé par : boureau. | 27 mai 2020 à 18:00
Les transfuges qui ont opportunément changé de camp !
Edouard Philippe, camouflé sous une couverture dans une voiture pour passer l'examen de Premier ministre avec pour juges d'examen Collomb et Ferrand... no comment !
Le Maire avec son fumeux, fameux et épais classeur bleu de 1000 pages pour son programme aux primaires de la droite.
Darmanin a beaucoup soutenu pour se hisser... La droite étant moribonde, il se devait encore, conformément à ce qui a fait sa carrière, de soutenir comme de bien entendu celui qui pouvait encore lui assurer un avenir : Macron.
Rédigé par : Alberto | 27 mai 2020 à 17:51
Allons bon, la passion de la politique fournit bien des occasions de s'exprimer. Nous voilà bien encombrés de cet homme jeune, doué, aux mérites divers et démontrés qui doit avoir le chromosome pi pour venir se mesurer à ses pareils, ou rivaux, ou adversaires. Nous en sommes donc toujours au même point, les individus scrutés comme des mules au marché d'Ambert, ou d'Issoire, comme vous voudrez.
L'intérêt est évident pour un mémorialiste, notre hôte, qui tient une chronique assidue et aiguë, comme Lambert la tenait sous la Commune, ou le bourgeois de Paris, ou Eugène Marsan après la guerre dite Iere.
Le hiatus entre cette occupation et nous, les gens, c'est que la scrutation des individus ne nous concerne que dans la mesure où nous avons une chance de les comprendre.
Or, ces gens nous sont totalement étrangers, d'autant qu'ils n'ont pas de panache blanc à suivre, de bel uniforme plein de dorures et qu'ils sont condamnés à une élégance uniforme, n'est pas Varoufakis qui veut.
Ce qu'ils veulent bien dévoiler n'est qu'une carte de ce bonneteau où nous sommes les parieurs.
Resterait l'analyse de leur compétence, les traces qu'ils pourraient laisser de leur aptitude à la rédaction, à l'innovation, à l'élaboration d'un programme aux fondements aristotéliciens, sceptiques, pragmatiques, et c'est d'ailleurs à cela qu'Hitler dut sa rapide popularité, par la conviction qu'il a fait passer dans les tripes du peuple, malgré sa médiocrité intellectuelle, son allemand de petite qualité et sa méconnaissance totale de l'économie politique. Ne parlons pas de ses goûts artistiques et littéraires.
Dans ce seul petit paragraphe nous trouvons toute la contradiction de l'homme politique: ce ne sont pas les mêmes aptitudes qui les destinent au succès.
Cela paraît tautologique mais nous place, électeurs-sujets, devant la nécessité d'être impitoyables dans notre recherche et de n'articuler aucune admiration ou détestation sans références vérifiables. L'emporte-pièces n'est pas un outil de politique. De la même façon, la morale, chère à Jaurès et à Péguy, cède devant le cynisme grinçant de Léautaud ou l'ostensible hauteur de Maurice Garçon. A cet égard, je regrette que le prix du plus mauvais livre n'existât plus en tant que tel. Il y aurait de rudes batailles autour de ceux publiés par des hommes politiques.
Chateaubriand écrivait: "Je vous recommande surtout, monsieur, ce gouvernement prosterné qui chevrote la fierté des obéissances, la victoire des défaites, et la gloire des humiliations de la patrie." MOTV (pardon de faire de la copie).
Darmanin s'y collerait-il qu'il ne ferait pas varier ses chances d'un pouce.
Rédigé par : genau | 27 mai 2020 à 17:38
Gérald Darmanin ressemble à Nicolas Sarkozy, il a l’ambition de Nicolas Sarkozy, les méthodes de Nicolas Sarkozy, mais ce n’est pas Nicolas Sarkozy.
Plus dure sera la chute !
Pendant ce temps Bruno Le Maire attend son heure loin de l'agitation des prétendants. Il fait un parcours parfait.
Rédigé par : Achille | 27 mai 2020 à 17:14
Il ne fait effectivement aucun doute qu'un remaniement ministériel interviendra après le second tour des municipales. C'est la raison pour laquelle Darmanin élu maire, il n'a pas été exigé sa démission, dans l'attente justement de ce remaniement. Une démission, dans ces conditions, n'aurait pas été tellement judicieuse.
Mais il est clair qu'après une ascension aussi rapide ces dernières années, ce serait se faire des illusions que d'imaginer un seul instant que GD s'arrête en si bon chemin et se satisfasse des sommets qu'il a désormais atteints. Il lui faut viser plus haut.
Je doute que le seul costume de maire soit à sa mesure ! Il s'y sentira assurément très vite à l'étroit.
Cet homme a depuis longtemps établi son plan de carrière et il a su jusqu'à présent, sans faire de vagues, saisir habilement les opportunités qui se sont présentées.
Le recul que vont lui offrir ses nouvelles fonctions, en étant moins exposé qu'au poste qu'il occupe actuellement, va lui permettre de reprendre son souffle, lui offrir un poste d'observation idéal, nourrir sa réflexion, lui permettre de flairer l'évolution du vent pour choisir la voie qui servira le mieux ses ambitions qui sont grandes.
Mais attention, à vouloir s'approcher trop vite et trop près du soleil, il risque aussi de s'y brûler les ailes ! Et la chute n'en sera alors que plus douloureuse, sort souvent réservé aux hommes trop pressés.
Rédigé par : Michel Deluré | 27 mai 2020 à 16:25
Darmanin, il est tellement transparent qu'on voit au travers, et quoi ? Macron pardi.
Vous effacez Macron, et il n'y a plus rien...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 mai 2020 à 16:20
"S'il ne montre pas trop qu'il est persuadé de pouvoir un jour atteindre le sommet, il sera redoutable pour ses rivaux."
Certes, Monsieur Bilger, mais les rivaux appartiennent à cette même classe politique insipide, imbue d'elle-même, sûre de son intelligence et d'incarner "la bonne gouvernance". Au fond, un aréopage démagogue et foncièrement nullissime. L'élection municipale parisienne ne vous en donne-t-elle pas une parfaite illustration ?
Rédigé par : Robert | 27 mai 2020 à 15:59
Le jeu des pronostics reprend. Certains s’aventurent à prédire le départ d’Édouard Philippe et spéculent sur le nom de son remplaçant. Notre cher Philippe qui se trompe régulièrement dans ses prévisions ne renonce pas à dire l’avenir. Il a raison, à force de persévérance un jour il finira par avoir raison.
Cet exercice est supplanté par un autre beaucoup plus intéressant, sortir du néant un futur candidat à l’élection présidentielle, inspiré en cela par la série « Baron noir » qui fait arriver au second tour de l’élection un candidat improbable sorti de nulle part, un certain Christophe Mercier, qui fait furieusement penser au sinistre Etienne Chouard, un temps vedette de Sud Radio... Nombreux sont ceux qui cherchent le candidat hors système susceptible de créer la surprise.
Ainsi le mouvement en construction « Front Populaire » de Michel Onfray devra un jour s’incarner dans une candidature à la fonction suprême. L’ex-philosophe devenu pamphlétaire sera-t-il le nouveau Cincinnatus ? Déjà on a mieux, si on ose dire. Michel Onfray, quoiqu’il s’en défende, appartient à l’élite. Il est instruit, il a des diplômes, il raisonne, il s’exprime dans un français impeccable. Non il faut quelqu’un qui n’a pas été perverti par la culture, par l’université, encore moins par les grandes écoles. Quelqu’un qui représente le Peuple, le vrai. Mieux, qui soit le Peuple.
On a ce qu’il faut : Jean-Marie Bigard.
Comme le relate BFM TV il vient de déclarer : « Je dis simplement que je suis perclus de bonheur de voir que ma voix, ma carrière, mes idées, passent joyeusement à travers tout le peuple (...) C'est pour ça que je sens que les Gilets jaunes me sollicitent. (…) Ils se disent 'Qui va prendre notre défense le mieux ?'. Très souvent, c'est mon nom qui arrive. (…) En tant que citoyen français, qu’être humain, je me sens flatté par ça. »
Hélas, ce n’est pas un sketch !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 27 mai 2020 à 15:30
« Comme l’a rappelé le sénateur Alain Houpert (LR) le 13 mai au Sénat, le gouvernement a "incité les médecins à prescrire du Rivotril injectable dans les Ephad, pour dissimuler la pénurie d’autres produits." Houpert : "Tout médecin, et j’en suis, sait ce que cela signifie". Le Rivotril est, en effet, un neuroleptique utilisé dans les soins palliatifs pour accélérer la fin de vie...» (Ivan Rioufol)
https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/05/le-gourdin-sanitaire-masque-le.html
Ce n’est pas la méthode Coué mais la méthode Attila mise en œuvre dans le plus grand silence d’une nation à l’agonie ou en déroute. On pourrait d’ailleurs faire un film intitulé : « L’Auberge rouge avec Darmanin, Attila et les autres » car je retiens une réflexion de notre supposé futur Premier ministre : qu’il n’y avait pas de limite à l’endettement national.
Rédigé par : Y.S. | 27 mai 2020 à 15:14
"Gérard Darmanin, une étoile filante ?"
Etoile filante, je ne sais, mais sûrement une tête à claques !
Vous avez sorti cher P. Bilger une brassée de qualificatifs flatteurs pour celui qui vient d'être élu maire de Tourcoing avec 14 % du collège électoral si je ne m'abuse.
C'est le type même du premier de la classe spécialiste du croche-pied traître à ses petits camarades et prompt à se réfugier vivement ensuite dans les jupons de la maîtresse si menaces !
Simple hologramme des petits marquis actuels.
Dans son ministère, il ne décide de rien, ne construit rien, tout se passe entre le cabinet de Macron et Bercy. Il fait de la figuration intelligente.
Dans l'interview que vous évoquez cher P. Bilger, Gérald Darmanin a bénéficié de la part des journalistes (sic) d'une rare courtoisie et même plus.
Une part inquiétante de son action et de sa personnalité : les cumuls ! Ça en dit long cher P. Bilger.
En 2017, en dehors de ses mandats de maire de Tourcoing, de conseiller régional, de vice-président du Conseil régional, de vice-président de la Métropole européenne de Lille (95 communes quand même !), il siégeait (ou pas) dans 28 organismes privés ou publics au titre de ses mandats locaux. Cela vous pose un homme politique et vous remplit à la fois les poches et le carnet d'adresses !
Je ne lui confierais même pas ma main pour le saluer !
Il restera, pour moi, l'homme qui se plaint des repas à 200€ (sans les vins) dans les restaurants parisiens. En pleine crise des Gilets jaunes !
Une étoile filante peut-être, mais bien pâlotte.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 27 mai 2020 à 15:13