"J'ai ma conscience pour moi".
Agnès Buzyn nous a communiqué cette information capitale dans l'entretien récent qu'elle a donné au Figaro. J'adore ces expressions toutes faites, proférées mécaniquement, par une sorte de précaution qui vise à conserver jalousement sa conscience dans l'hypothèse peu probable où des tiers voudraient se l'approprier.
Mais, pour l'ancienne ministre, je comprends que cette affirmation n'est pas un réflexe mais un constat : en effet sa conscience la soutient ; et c'est à peu près le seul soutien qu'elle ait.
Face au questionnement policé de deux journalistes, Agnès Buzyn a semblé voguer dans un climat qui mettait entre parenthèses tout ce que la France avait subi ces dernières semaines. Certes elle avait fait une cure de silence et avait travaillé en milieu hospitalier pour aider le personnel soignant.
Pour le reste qui était l'essentiel, ayant décidé de se confier enfin, elle regrettait d'avoir utilisé le mot "mascarade" et rendait hommage au gouvernement qui avait remarquablement géré la crise. Quand elle avait quitté le ministère, tout était en ordre de marche, on ne manquait de rien et Olivier Véran qui lui avait succédé était le bon choix.
Je crois me rappeler cependant que celui-ci avait émis des réserves sur le stock de masques quand il avait dû prendre la relève d'Agnès Buzyn.
Mais quelle importance puisqu'elle avait mené durant deux ans la politique de santé qui convenait et que d'ailleurs le président de la République ne l'avait pas critiquée à Strasbourg mais avait souhaité seulement une inflexion plus vigoureuse.
Tout le monde avait interprété autrement le verbe présidentiel mais qui pouvait mieux qu'elle traduire la pensée du chef de l'Etat ?
Agnès Buzyn avait à peine hésité pour maintenir sa candidature pour les municipales mais elle avait tranché : elle avait toutes ses chances pour Paris et LREM représentait une voie nécessaire entre Anne Hidalgo et Rachida Dati.
Se serait-elle retirée, on aurait admis son refus du masochisme !
Sans exagérer, le lecteur, s'attendant à des réponses d'une autre portée, est saisi pour le moins par une sorte d'étonnement. Ainsi le citoyen avait tort qui avait perçu les déclarations d'Agnès Buzyn au Monde comme un scandale et telle une grave contradiction entre ses propos et ses attitudes.
Je ne sais pas si les plaintes contre elle seront suivies d'effet. On pourrait s'interroger à son sujet comme sur la multitude des réclamations qui aujourd'hui, avant l'heure des comptes, ont été transmises à la Justice.
Je souhaite bon courage aux soutiens d'Agnès Buzyn dans la campagne municipale : mais il n'est pas nécessaire d'espérer pour battre le pavé et tenter de convaincre.
L'ancienne ministre, parce qu'elle est insultée et menacée, doit être protégée par des fonctionnaires de police et on ne peut que dénoncer cette dégradation honteuse du combat politique en relation vindicative et personnelle.
Mais comment ne pas analyser la réapparition d'Agnès Buzyn dans l'espace médiatique comme une volonté de rattrapage, une compensation, un dévoiement qui ne sera pas pour rien dans l'émergence d'un contentieux futur ? Il y a quelque chose de pathétique dans cette tactique qui révèle le désir de se faire pardonner par un pouvoir qu'elle a "plombé".
Mais qu'importe après tout puisque la conscience d'Agnès Buzyn la soutient !
Sous prétexte de "conscience" (vérifions la signification de ce vocable), bonjour "les vessies pour des lanternes"...
Cette dame est dépressive et doit être soignée.
Rédigé par : Chemins de traverse | 01 juillet 2020 à 07:21
@ Lucile
Quelques mots pour conclure sur Michel Onfray.
J'entends bien vos réserves, et vous avez remarqué comment Zemmour retenait ses arguments et ses coups, quand il était en désaccord avec lui.
C'est que nous sommes dans une situation de conquête de pouvoir, les alliances se font entre éléments dont le seul but est la chute du pouvoir en place, ici la chute de la macronie et ce qu'elle contient d'europhilie mortifère.
C'est un grand classique de la politique, que vous soyez pour ou contre ne changera rien à cette réalité.
Pendant la Révolution, des nobles, dont Philippe d'Orléans excusez du peu, ont voté la mort du Roi, pensant avoir une place dans le nouveau pouvoir.
Plus près de nous Mitterrand a inclus les communistes dans son gouvernement, et Macron a phagocyté les ambitieux de droite et de gauche.
Michel Onfray cherche à constituer la base idéologique d'une nouvelle gauche, qui serait un hybride de Mélenchon et Chevènement.
Il ne réussira pas. La gauche s'est fractionnée en une gauche eurobéate et donc Macron-compatible, dont nous avons quelques exemplaires sur le blog, et une gauche islamo-compatible qui se cherche.
Peu importe qu'il échoue, l'important est qu'il apporte quelques troupes au parti de la souveraineté nationale.
Tous les compagnons de route sont les bienvenus sur ce chemin difficile.
Nous verrons bien ensuite comment gérer le partage du pouvoir. Avant de partager un gâteau il faut le fabriquer a dit Lénine ou alors c'est moi !
Et j'en resterai là. D'autres sujets plus passionnants nous attendent. Par exemple la confrontation Bigard-Macron ;-)
Rédigé par : Tipaza | 01 juin 2020 à 09:28
@ Jean | 31 mai 2020 à 15:04
Merci. La réciproque est vraie.
D'accord pour la liberté d'expression (et pour le droit à la critique).
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@ Tipaza
Je voudrais revenir sur un point.
Selon vous je m'attache au détail en jugeant que l'image du maître et de l'esclave avancée par Onfray pour dépeindre la relation entre l'UE et la France fausse de façon gênante la réalité, alors que vous considérez qu'elle n'est qu'une simple exagération rhétorique et militante. Ce serait en quelque sorte un effet littéraire certes contraire à l'idéal philosophique (pour qui comparaison approximative n'est pas raison), mais utile pour la bonne cause. Je vous rappelle que cette assertion sert de point de départ à la démonstration d'Onfray. Vous m'accorderez aussi peut-être que cette image peu appropriée à ce qu'elle dénonce colle comme un gant au projet politique de Michel Onfray, et à ce que vous appellerez peut-être aussi un détail superficiel, je veux parler de l'appellation "Front Populaire" qu'il a donnée à son mouvement politico-philosophique. Là encore, faut-il considérer que c'est juste un effet de langage, pour faire passer son idée, et que ça n'augure aucunement de la suite du programme ?
Si je m'attache à certains détails, et les observe à la loupe, c'est que je les trouve significatifs, car c'est là que se niche le diable. Je regarde si ces détails sont nombreux et vont tous dans le même sens pour être certaine de ne pas amplifier leur signification.
D'autre part Onfray se présente non pas comme un politicien au langage expressif, mais comme un intellectuel, un philosophe, un enseignant je crois, donc comme un spécialiste du langage ; c'est son cheval de bataille, il s'en sert pour diffuser largement sa pensée afin de convaincre et avoir de l'influence ; je me place donc sur ce terrain, pour comprendre la teneur véritable de sa pensée plutôt que de la survoler en cherchant surtout à y retrouver mes idées, parce que ça m'arrangerait bien.
J'ai le regret de vous dire qu'en fait, c'est vous mon cher, qui, croyant vous attacher à l'essentiel ne voyez pas l'éléphant rose (et même bien rouge) au milieu de la pièce, mais me dites que j'ai tort de couper les cheveux en quatre du moment qu'Onfray veut quitter l'UE, et critique avec véhémence Emmanuel Macron. Si vous cédez sur ce genre de détail dont vous ne saisissez peut-être pas toutes les implications parce que Hegel pff..., vous applaudirez bientôt le Front Populaire.
Et ce serait moi qui vis dans le monde des idées, et qui ne comprends rien au cynisme. Laissez-moi rire.
Rédigé par : Lucile | 31 mai 2020 à 17:48
@ Lucile
Madame, je partage entièrement votre propos et votre prévention à l'encontre de M. Onfray. Faut-il pour autant craindre la liberté dans l'expression des idées ? Les mauvaises idées se combattent par de meilleures et de plus justes. Si nombreux sont ceux à admirer un Zemmour, un Onfray, quelquefois un Finkielkraut, la raison en est à la pauvreté ordinaire des discours. Bien peu défraient du conformisme ambiant. On est bien obligé de s'en satisfaire et de les en féliciter.
Je profite de cet aparté pour vous témoigner le plaisir que j'éprouve à la finesse de chacune de vos interventions.
Rédigé par : Jean | 31 mai 2020 à 15:04
@ Tipaza
Je partage complètement votre propos.
Rédigé par : Jean | 31 mai 2020 à 14:20
@ Tipaza | 31 mai 2020 à 08:40
Je ne me reconnais pas dans le portrait que vous tracez de moi. Je reproche aux philosophes justement de partir d'idées, de bâtir des utopies, et de vouloir nous imposer leurs constructions mentales auréolées de vertu et de fraternité. Je suis d'avis de regarder les faits, de considérer la nature humaine telle qu'elle est, de s'appuyer sur l'expérience et de voir ce qui marche le moins mal, je serais donc plutôt du côté d'Aristote que de celui de Platon.
Je suis mesurée en paroles, mais je ne vois personne ici se rebiffer carrément contre les prétentions d'Onfray à nous ramener le Front Populaire, et je m'étonne que Zemmour n'y voie qu'une image d'Épinal touchante. J'ai l'impression d'être iconoclaste et de marcher sur des œufs quand j'essaye d'alerter sur ce qu'ils nous préparent, tant il est tabou de désacraliser les idoles. Le projet d'Onfray est pourtant très clair, il profite du désarroi actuel pour essayer de remettre un avatar du Mitterrand, grand cru 81, au pouvoir, mais en plus coercitif et encore moins pragmatique. Nous baignons déjà dans le socialisme et dans l'étatisme, la tendance s'accélère ces temps-ci, mais ça ne lui suffit pas, il veut du vrai, du pur, du dur.
Onfray plaît à la droite, tant et si bien que même quand il appelle son mouvement "Front Populaire", on fait semblant de ne pas comprendre de quoi il s'agit. La droite est maso, suicidaire, elle se raconte des histoires à dormir debout. Les utopies se terminent généralement à la pointe du fusil. L'utopie communiste a gagné en Russie grâce à un coup d'Etat, elle n'était pas majoritaire, loin de là, et personne ne pensait qu'elle viendrait au pouvoir.
Donc même si je reste polie, je vous dirai que je suis éberluée, et un peu désespérée. Je me dis, autant garder Emmanuel Macron, au moins il n'a pas comme horizon politique indépassable le Front Populaire !!
Rédigé par : Lucile | 31 mai 2020 à 13:42
@ Lucile | 31 mai 2020 à 00:03
Chère Lucile vous êtes un modèle de mesure et de pondération, en un mot votre vision de la politique est platonicienne, alors que philosophie pour philosophie, la politique est du domaine des Cyniques.
Le domaine des idées est très en amont de la réalité du combat politique.
Et cette réalité doit nécessairement s'exprimer de façon caricaturale pour être comprise de tous. J'ai toujours pensé que sur le terrain un bon slogan valait mieux qu'une belle et longue analyse.
Vous poussez la mesure analytique à son point ultime en ignorant le fond et critiquant l'image de la relation souverain-esclave proposée par Michel Onfray pour définir notre rapport à la Commission de Bruxelles et l'UE en général.
C'est vrai qu'en toute rigueur il aurait dû employer l'image suzerain-vassal, car c'est bien dans un rapport de vassalité avec l'UE que nous nous trouvons.
Mais qui parmi les auditeurs auraient compris rapidement la subtilité induite par ce rapport ?
Suzerain et vassal sont des mots perdus dans les limbes d'un enseignement de l'histoire que peu de personnes peuvent extraire immédiatement de leur mémoire.
Il était plus rapide, plus efficace de caricaturer, en parlant de souverain et esclave, c'était plus parlant, et dans un monde où l'audio-visuel immédiat prime sur la pensée lente il a bien fait d'utiliser ce raccourci.
Nous sommes donc dans ce rapport de vassalité avec l'UE, puisque même sur le budget nous ne sommes pas libres.
Est-ce que ce rapport doit se négocier ?
La réponse vous est donnée par la Cour constitutionnelle allemande, qui a très clairement dit, et ce n'est pas la première fois, que la Constitution allemande l'emporte sur le droit de l'UE.
Il ne peut y avoir négociation que si les droits fondamentaux des États ne sont pas en cause.
C'est la conception de l'Europe des nations à laquelle j'adhère.
Angela Merkel vient, pour des raisons économiques parce qu'elle a peur pour l'économie allemande, de reculer sur ce point et semble prête à renoncer à sa souveraineté nationale pour rentrer dans une phase de vassalisation avec l'UE.
Je le regrette, mais le combat n'est pas terminé.
Alors, bien que je n'aime que moyennement Michel Onfray, ma foi, s'il peut faire, s'il peut être, un compagnon de route dans cette lutte pour briser la vassalité avant qu'elle ne devienne esclavage, je suis pour.
J'aime bien quand nous ne sommes pas d'accord, c'est une bonne occasion pour se parler ;-)
Rédigé par : Tipaza | 31 mai 2020 à 08:40
@ boureau
@ caroff
@ Isabelle
Oui, je suis d'accord sur ce point, c'était intéressant.
D'accord aussi avec vous boureau quand vous décrivez Onfray comme un utopiste. Et j'ajouterai, enfermé dans une utopie dont l'influence ne me paraît pas bénigne. C'est pourquoi il me semble important de ne pas se laisser bluffer, et de voir à quoi sa logique nous mène. Ce qu'a fait discrètement Zemmour qui me paraît beaucoup plus fin, et plus pénétrant, mais qui visiblement ne voulait pas faire preuve d'antagonisme.
Je me souviens par exemple qu'Onfray dit au début de ce dialogue avec Zemmour quelque chose comme : "le contraire (ou l'opposé, je ne sais plus, peu importe dans ce cas) du souverain, c'est l'esclave". Pas le temps bien sûr de lui dire : "eh là, doucement ! Non, c'est imprécis, c'est abstrait, c'est à la fois vrai et faux, donc ça ne veut rien dire, c'est une fausse évidence. Qu'est-ce que vous cherchez à démontrer à partir de cette opposition binaire entre souverain et esclave ? vous vous situez dans le tout ou rien, c'est artificiel, sans nuances. Votre exemple désigne une relation extrême, typique d'oppression, mais il n'y a pas que cela, il y a aussi des rapports d'échange et de réciprocité, volontaires, où l'on n'est ni le maître ni l'esclave et où l'on trouve avantageux de coopérer", mais trop tard, Onfray a déjà inféré à partir de là comme un bolide, et on se retrouve pris au piège d'une pensée linéaire, manichéenne, qui érige le rapport de force et l'exploitation de l'homme par l'homme comme grille de compréhension.
Il voulait bien sûr démontrer que nous étions, nous Français nécessairement esclaves si nous n'étions pas souverains au sein de l'Europe, mais c'est extrêmement simpliste, et au fond assez violent, si l'on songe que "souverain" veut dire étymologiquement "au-dessus des autres", "dominant". Il pensait sans doute davantage à une autonomie, comme si une autarcie était viable dans un système économique développé où l'on aspire à autre chose qu'à manger si possible à sa faim.
L'image employée par Onfray comme point de départ de sa démonstration est tout sauf anodine, et tire le raisonnement dans un sens qui gomme la part la plus négociable de la réalité. Je ne nie certainement pas le rapport de force, je dis qu'il s'aménage, et que si l'UE est mal embringuée, elle n'ira pas mieux et nous non plus si l'on se situe dans cette dialectique revisitée du maître et de l'esclave.
Pourquoi s'enfermer dans ce genre d'impasse intellectuelle ? Cette grille marxiste pousse à un militantisme qui ne me paraît pas adapté à la complexité de l'époque. Il ne l'était d'ailleurs pas il y a cent ans, et bien qu'il ait prévalu dans certains pays, on ne peut pas penser à ses effets sans s'en préoccuper.
Rédigé par : Lucile | 31 mai 2020 à 00:03
@ boureau | 30 mai 2020 à 19:05
« Exceptionnel de niveau et... de courtoisie. »
Niveau correct sans plus. Faut pas non plus exagérer. L’argument sur les pauvres qui devraient acheter des produits français, même s’ils sont plus chers, m’a paru laborieux. Il est vrai que tout paraît plus facile quand on dispose des revenus de ces deux personnalités dont les bouquins se vendent comme de petits pains. Enfin passons.
Quant à la courtoisie c’était bien la moindre des choses vu qu’ils sont copains comme cochons. Même que Zemmour s’est proposé d’écrire des articles dans la revue « Front populaire » de Michel Onfray. C’est tout dire.
Personnellement j’aurais préféré un débat entre Eric Zemmour et Raphaël Enthoven. Là au moins il y aurait eu du sport, des réparties cinglantes, mais sans doute aussi moins de courtoisie.
Peut-être sera-ce pour une autre fois…
Rédigé par : Achille | 30 mai 2020 à 22:50
@ Lucile 14h35
"Désolée, mais ce faux prophète d'Onfray m'inquiète, avec le déguisement médiatique de moine trappiste, les lunettes carrées de PDG et le col mao de communiste qu'il s'est trouvés"
Je distingue la qualité du débat, dont Isabelle se félicitait, de la teneur des propos d'Onfray dont certains me font sursauter !
Il a déjà dit et écrit par exemple que la plus belle période de la gauche mitterrandienne se situait entre 1981 et 1983 quand le franc s'est cassé la figure avec à la clé le contrôle des changes et l'interdiction d'importer des magnétoscopes japonais !
Rédigé par : caroff | 30 mai 2020 à 19:11
@ Isabelle
@ caroff
@ Lucile
Débat Zemmour / Onfray "Face à l'Info"
Exceptionnel de niveau et... de courtoisie.
Erreur monstrueuse de marketing de Michel Onfray appelant son offre : "Front populaire". Cette période historique du Front populaire est trop récente pour ne pas avoir laissé de profondes cicatrices et de vieilles rancœurs chez beaucoup de Français. Rien qu'avec ce titre, il s'aliène une partie importante d'un électorat potentiel. Un emblème à bannir en politique.
Comme l'a précisé un quidam dont je ne me souviens plus du nom (on lit tellement en période de confinement), il semble bien que Michel Onfray soit plus un professeur de philosophie qu'un philosophe.
C'est un vrai gentil. Et le destin des vrais gentils est d'être avalé par les vrais durs. Et il y en a, des sournois et des vicieux dans la gauche extrême. Ils vont le croquer tout cru !
En symétrie, il me fait penser à Bellamy. Trop tendre pour la politique.
Son corpus philosophico-politique me semble totalement manquer de colonne vertébrale. Il reste trop dans les vieilles lunes de l'utopie. Une sorte de Proudhon modernisé.
Mais que cela paraît dépassé à certains moments !
Il n'a aucune chance de créer un entraînement politique populaire quelconque.
Mais quelle heure intellectuelle magique dans cet océan de médiocrité des médias français, passée avec ce trio qui fait honneur à l'esprit français.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 30 mai 2020 à 19:05
@ Savonarole | 30 mai 2020 à 14:08
Bonjour et merci pour votre amicale réponse.
Wisigoth espagnol par mes grands-parents maternels nés à Oran et Normand par mon père expatrié au Maroc pendant la guerre 39-45. J'ai vécu à Casablanca jusqu'à ma septième année.
Cordialement
Rédigé par : Y.S. | 30 mai 2020 à 17:16
@ Jean | 29 mai 2020 à 20:42
Vous dites que Raoult est un guerrier.
Ça tombe bien, la Grande Muette commence à l'ouvrir.
http://www.opex360.com/2020/05/30/covid-19-le-ministere-des-armees-a-finance-un-projet-appele-chloroquine-injectable/
J'ai comme l'impression que ça va saigner.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 mai 2020 à 16:47
@ Isabelle
@ caroff 30 mai 2020 à 12:35
Désolée, mais ce faux prophète d'Onfray m'inquiète, avec le déguisement médiatique de moine trappiste, les lunettes carrées de PDG et le col mao de communiste qu'il s'est trouvés. C'est un totalitaire de la pire espèce. Ce qui me désole, c'est son succès et la béatitude des gens qui l'écoutent. C'est pour cela je suppose que Zemmour n'a pas trop voulu se l'aliéner. Malheur à nous s'il arrive à percer politiquement.
https://planetefete.fr/Deguisement-de-moine-trappiste-XXL
Dès qu'il ouvre la bouche je vois une nuée de clignotants rouges s'allumer derrière lui.
Rédigé par : Lucile | 30 mai 2020 à 14:35
@ Y.S. | 30 mai 2020 à 11:47
Comme vous je suis né au Maroc, sous le Protectorat (à Rabat).
Ma grand-mère née en Algérie à Aumale* me racontait ces histoires de Barbaresques et quand j’ai vu la série Game of Thrones ça m’a paru de l’eau de rose...
Peut être connaissez-vous le général Joseph Vantini, dit “Le général Yusuf“, un destin hors du commun. C’est lui qui a créé le corps des Spahis.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Vantini
*La ville d’Aumale s’appelle aujourd’hui Sour El-Ghozlane
Rédigé par : Savonarole | 30 mai 2020 à 14:08
@ Jean 30 juin 2020 03:16
"Il existe en France un antisémitisme diffus..."
J'aurais employé plutôt l'imparfait "il existait". *
L'antisémitisme ancien et diffus s'est justement de plus en plus réduit avec l'arrivée de la vague de juifs séfarades d'Algérie dans les années soixante.
Leur présence, massive, dans les médias et les métiers du spectacle (notamment les comiques) a effacé, dans une sorte d'inconscience française, celle du juif ashkénaze beaucoup plus sombre.
Le talent des comiques juifs a été formidable pour changer l'image traditionnelle du juif historique à la française.
L'antisémitisme actuel est essentiellement d'origine arabo-musulmane.
D'autant plus difficile à combattre que les belles âmes, les élites, les gouvernements regardent ailleurs.
Cordialement.
* Sans oublier, quand même, le changement de doctrine de l'Eglise sur la communauté juive.
Rédigé par : boureau | 30 mai 2020 à 13:46
Saint Vincent de Paul : "il faut savoir se faire pardonner les services que l'on rend."
Si dure simplicité de la loi qu'elle nous manque absolument.
Merci genau.
Rédigé par : Aliocha | 30 mai 2020 à 12:37
@ Isabelle 8h17
"Pour changer d'air : débat hier soir entre Eric Zemmour et Michel Onfray. Que du bonheur ! De l'intelligence, du respect, de l'humour. Du haut niveau, on en redemande."
Oui, débat de haute qualité, impossible sur les chaînes du service public puisque Zemmour et Onfray n'y ont pas validé leur ticket d'entrée: déverser des torrents de commentaires mielleux sur l'incomparable réussite de l'équipe dirigeante actuelle.
Comment faire pour exiger du pluralisme à Radio France et France Télévisions ?
Tout à l'heure sur France Culture, j'écoutais Christine Ockrent parler de la censure s'exerçant sur les réseaux sociaux et du flicage des citoyens en cours.
J'ai cru qu'elle parlait de la France, mais non il s'agissait de taper sur Poutine...
Comme quoi, elle, ou ils ne se rendent même plus compte du grotesque de leurs analyses !
Rédigé par : caroff | 30 mai 2020 à 12:35
Bonjour genau,
Né au Maroc, mon grand-père maternel (civil) fut assassiné sans motif par des Marocains dissidents et ma grand-mère à trente ans mère de cinq enfants se retrouva seule pour les élever dans un bled (nous sommes alors au début de l'aventure du protectorat).
Alors...
Passionné par l’histoire des peuples, je propose de lire en premier lieu, sur le sujet de l’esclavage des blancs, le compte rendu de Wikipédia intitulé « Barbaresques »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbaresques
et également une vulgarisation faite par Georges Blond
dans son livre « la Grande aventure des océans » . Enfin il existe tout un catalogue sur ce sujet et sur les ordres religieux qui étaient chargés d’aller racheter des esclaves en barbarie (Tunisie-Algérie). Il existe aussi
une abondante documentation accessible avec Gallica.
Mise en bouche du texte de Wikipédia :
« Les Barbaresques capturent les navires marchands et soumettent en esclavage ou rançonnent les équipages. Entre 1 000 000 et 1 250 000 Européens, soumis en esclavage (850 000 pour la période de 1580-1680) ont été capturés par ces pirates ou corsaires de 1530 à 1780. Cependant, ces chiffres ont été réfutés par d'autres historiens, tels que David Earle ou John Wright, qui les considèrent comme largement exagérés.
L'Ordre des Trinitaires a opéré en France pendant des décennies avec la mission de collecter des fonds pour racheter ces prisonniers. »
J’ajoute que les pirates débarquaient de nuit et pillaient, assassinaient et embarquaient avec eux les enfants filles et garçons pour peupler leurs harems et les adultes, en bonne et solide constitution, pour faire tous les
travaux contraignants dans leurs pays de misère.
Rédigé par : Y.S. | 30 mai 2020 à 11:47
@ Achille 21h27
"En fait le gros problème de LREM (et donc de Macron) est qu’elle n'est composée que de fantassins inexpérimentés alors qu’il lui faudrait quelques unités de paras et nageurs de combat."
Quand le cheffaillon se déguise lui-même en pilote, marin, voire en travelo, comment voulez-vous que la piétaille prenne le job au sérieux et quitte le bac à sable pour s'aguerrir sur le parcours du con/battu !
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@ genau 00h01
"C'est la République qui leur a cassé la gue*le en 1830."
Euh, vous êtes sûr ?
C'est le roi Charles X qui a décidé de l'expédition d'Alger et c'est le roi Louis-Philippe qui a poursuivi le cassage de gue*les jusqu'en 1848.
On ne dira jamais assez le mal que les idéologues ont fait à l'Histoire de France en voulant la borner aux périodes 1789-1804 et 1870 à nos jours.
Rédigé par : revnonausujai | 30 mai 2020 à 08:38
La conscience d'Agnès Buzyn la soutient, fichtre ! Petitesse et mesquinerie riment avec macronie.
Pour changer d'air : débat hier soir entre Eric Zemmour et Michel Onfray. Que du bonheur ! De l'intelligence, du respect, de l'humour.
Du haut niveau, on en redemande.
https://fr.news.yahoo.com/eric-zemmour-face-a-michel-onfray-un-debat-respectueux-et-bienveillant-applaudi-par-les-internautes-201527906.html
Un débat de grande qualité, voilà ce que nous voulons.
Rédigé par : Isabelle | 30 mai 2020 à 08:17
@ genau
Voilà une réponse en forme de riposte. J'apprécie votre courage, les sujets étant particulièrement délicats.
Tout comme vous, je suis profondément philosémite. La raison en est simple. J'ai grandi à Strasbourg où la communauté juive est importante. Plusieurs de mes copains et copines de l'époque étaient juifs. Ils étaient parfaitement intégrés, occidentalisés et finalement très proches des autres jeunes Français. J'étais aussi admiratif de leur capacité à conserver leurs traditions tout en se mêlant aussi parfaitement au reste de la nation. Quand la fin de l'année scolaire survenait, les jeunes hommes et les jeunes femmes partaient en Israël pour y faire leur service militaire. Ils revenaient à la rentrée et nos vies reprenaient leur cours ordinaire. Je ne les ai jamais observés dans une posture déloyale vis-à-vis de la France.
Il subsiste en France un antisémitisme diffus dans la population française d'origine européenne, dont les racines sont anciennes. Nombreux, parmi les déclassés rongés de ressentiment, en sont encore aux caricatures du début du XXe siècle. Mais au fur et à mesure des générations la population juive s'est tout à fait agrégée à la nation et fait depuis corps avec elle.
L'essentiel de l'antisémitisme présent dans la société française est musulman. La différence fondamentale entre le second et le premier est que le second se manifeste par la violence physique et parfois même le meurtre. On ne le dira ni ne le condamnera jamais assez.
Ma position vis-à-vis de l'Islam – cela me vaudra peut-être d'être taxé de raciste – est largement moins conciliante. J'ai envers cette religion à peu près, et sans doute pour les mêmes raisons, la même détestation. Je n'ai pas votre prévention quant aux musulmans. Il ne me paraît pas qu'il existe de bons ou de mauvais musulmans. Un musulman est un individu soumis à l'islam, soumis à quelque chose de contraire à la civilisation dans laquelle j'ai grandi et qui la rejette. L'islam me semble tout à fait immiscible dans la société européenne. Pour cette raison, le musulman m'apparaît toujours comme un étranger. Je n'ai observé qu'une seule situation qui permette l'assimilation d'un musulman, quand celui-ci se détourne de sa religion et l'apostasie. Il n'est alors plus musulman.
L'expansion de l'islam en France est terriblement problématique. Par l'effet de la démographie, la population musulmane sera majoritaire en France d'ici trente ans. Partout où l'islam est majoritaire, il domine et soumet. Il n'existe pas de musulmans modérés. Tout musulman, par définition, veut la soumission à l'islam. Par le jeu démocratique, la France pourrait très bien et plus tôt qu'on ne le croit, devenir une République islamique. C'en serait alors définitivement fini de ce vieux pays. Ce que le monde connaît sous le mot France n'existerait plus.
Un pays peut se relever de presque tout: guerres, défauts sur les dettes souveraines, crises économiques, famines, épidémies, révolutions. Toutefois, il ne se relèvera jamais d'un remplacement de sa population. La question est fondamentale. Veut-on ce remplacement pour la France ? Pour ma part, je regrette infiniment que nous n'ayons plus un roi de la trempe d'un Louis XIV capable de préparer, de décider et d'assumer un nouvel édit de Fontainebleau.
Ainsi se présente la question fondamentale et cruciale pour la France pour les deux ou trois prochaines décennies. Sa survie en dépend. À côté de celle-ci, les questions autour de la covid, de la crise économique à venir, de la crise sur la dette souveraine avec sa conséquence l'effondrement du modèle social français, du maintien ou non de la France dans l'Union européenne, prennent un aspect très secondaire. La France sera-t-elle capable de rejeter ce corps étranger qu'est l'islam ? La France est-elle capable encore de cette énergie ? Est-elle capable encore d'en supporter le coût ? Ou n'est-elle plus que l'ombre d'elle-même et vouée à une disparition certaine ?
Rédigé par : Jean | 30 mai 2020 à 03:16
@ genau
Mon commentaire, à l'inverse du vôtre, sera bref. Le voici:
Le hasard fait bien les choses.
Rédigé par : Nic | 30 mai 2020 à 01:44
Que Madame Buzyn ait bonne conscience, on veut bien la croire. Mais cette femme sans doute de bonne volonté n'avait pas la carrure pour être ministre. Dans ce gouvernement, les erreurs de casting ne manquent pas. Combien de ministres ne sont pas à la hauteur du poste qu'ils occupent ? Des fonctions qui ne s'improvisent pas. En même temps ils ont peut-être et même sûrement été choisis pour ne pas faire d'ombre à Jupiter... c'est très réussi.
Comme Savonarole, j'aimerais bien également qu'on s'intéresse à son époux, qui en coulisses semblait tirer les ficelles et la conseiller. Cette situation, qui frise le conflit d'intérêts, aurait dû alerter à la tête de l'Etat.
La sortie du déconfinement met en exergue tous les défauts du régime macronien. Les marcheurs, les journalistes ont beau utiliser la langue de bois, on voit bien que tout part en vrille. L'aboutissement du vide après trois ans axés sur la communication.
Le plus prégnant c'est l'affaire Renault. A peine la crise sanitaire passée, les milliards de l'Etat-actionnaire promis, l'annonce de la suppression de 15 000 emplois à travers le monde dont 4 600 en France démontre que le mythe Carlos Ghosn, ce mégalo-narcissique, s'effondre. Car on ne peut pas croire qu'un groupe aussi vanté jusqu'à la chute du grand homme, s'écroule après une crise sanitaire de deux mois. On nous cachait la vérité depuis plus longtemps, cela paraît évident.
La vérité c'est que nous sommes prêts à admirer le toc. Et là, nous sommes en train de le payer, nous n'en sommes qu'au début.
Quant à l'affaire Collomb, cet homme qui a parrainé Emmanuel Macron à ses débuts parce qu'il y croyait a été immensément déçu. C'est fréquent en politique, mais je remarque que quand un homme de droite rejoignait Macron, on n'entendait personne puisque cela semblait naturel, l'inverse non ?
À moins que ce ne soit que le début de la débandade.
La crise du Covid avec la crise économique qui arrive va mettre à nu toutes les farces dont on nous a abreuvés depuis des mois et tous les milliards distribués ne suffiront pas à colmater les brèches d'un navire qui prend l'eau de toutes parts.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 30 mai 2020 à 00:40
@ Nic
Bon, je vais vous engueuler, histoire de faire peuple. Je ne lis pas Soral, il m'ennuie, je n'ai pas vu la "Liste", je ne peux pas faire le voyeur, j'ai vu et je sais, ça suffit.
Vous devez être pour le confinement total. Je ne vois pas de quelle référence vous parlez. Serait-ce du soleil de Jérusalem ? Et alors ? J'ai toujours clamé que j'étais philosémite, nous sommes les fils de Sem, mais que je ne ferais jamais une affaire avec un juif parce qu'il serait toujours plus fort que moi, et qu'en revanche, j'avais souvent travaillé avec des Arméniens beaucoup plus durs mais moins difficiles. Je ne juge donc pas Buzyn comme beaucoup, je dis que je connais un peu son milieu professionnel et de la haute finance et que je ne m'y risque pas.
Je suis navré que vous donniez dans ce genre de commentaire qui se fait l'auxiliaire de la censure qui castre notre civilisation en suggérant une intention, laquelle ne fait pas encore partie de la panoplie pénale qui nous ronge de l'intérieur. Le délit d'intention, on connaît, il n'y a que les communistes à l'avoir invoqué, même les nazis ne s'y étaient pas risqués.
De la même façon, j'ai toujours affirmé que je n'avais rien contre les musulmans mais que je haïssais l'Islam, philosophiquement, intellectuellement et normativement comme les islamistes haïssent la religion chrétienne. Lire Hela Ouardi, Kamel Daoud, Gilles Kepel, Eric Dupin, sheikh Abu Bakr, Bernard Antony, Hamed Abdel-Samad, Bat Ye'or, Dominique Urvoy, Ahmed Marzouki, Raoul Vaneigem, Salman Rushdie, etc.
Peut-être avez-vous lu la vie de Vincent de Paul. Sa lutte contre l'esclavage mené par les arabes fait frémir, et lui, il l'a vécu.
Le piratage des Algériens en Méditerranée avec la mise en esclavage et la reductio ad vaginam des femmes ne s'est arrêté qu'en 1830, quand nous avons conquis l'Algérie. Relisez Olivier Grenouilleau et l'ignoble campagne contre lui, vite avortée, par peur du ridicule. Ces faits bien connus des historiens ont été rappelés ce matin même sur un site Internet. Les rois de France n'ont toujours lutté que diplomatiquement et vainement contre la présence pirate. Et sur terre, nous avons mis huit cents ans pour nous en débarrasser. C'est la République qui leur a cassé la gue*le en 1830. Alors, concernant les juifs et les musulmans, qu'on étudie la société et l'histoire et qu'on ne vienne pas casser mes vieilles r..... avec des chochotteries un peu corneculs.
Je vous signale incidemment que soleil de Jérusalem est une expression abondamment employée pour décrire la bigarrure de ce pays (le Moyen-Orient) tiraillé entre les flamboiements de son passé et les ombres mortelles de son présent, c'est une transcendance. Rompez ! Et que l'Esprit de Pentecôte vous inspire.
Rédigé par : genau | 30 mai 2020 à 00:01
Souvenirs, souvenirs...
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/03/27/coronavirus-et-hydroxychloroquine-le-couple-buzyn-levy-cible-de-publications-mensongeres_6034663_4355770.html
Elle a versé des larmes lors de son départ du ministère, heureusement les mouchoirs étaient à base de polypropylène, elles pourront être visibles.
Aucune confiance en ces mandarins assoiffés de reconnaissance, le peuple à Paris va la laminer, car il sait, le petit peuple éduqué, il lit, et avec Internet il s'élève.
Toute cette noblesse d'Etat qui méprise une partie des Français, à qui on voudrait raconter des histoires, la sémantique est pour les ignares, et quand le Président en personne explique qu'ils avaient réservé les masques pour les soignants alors qu'ils étaient torse nu au feu pendant de longues semaines, c'est du mépris et en même temps comme il pourrait dire, prendre les citoyens pour des moins que rien. Décevant, il s'en remettra, l'adversité est en papier mâché.
Le citoyen est intelligent, si on le met en face de ce qu'il doit juger, il aura toujours la finesse de s'appuyer des sachants et d'en faire sa synthèse.
Agnès Buzyn va découvrir qu'elle ne sera pas pardonnée, elle serait montée au feu pour nous expliquer, elle aurait été pardonnée, elle est dans la pire des postures, reprenant sans doute ses occupations d'hôpital pour une contenance à rétablir, ce n'est pas le sujet.
Pourquoi n'a-t-elle pas crié ce qu'elle avait annoncé doucement, elle aurait porté le fer comme Raoult, les modestes aiment les courageux, encore plus à Marseille, j'ai écouté l'adjoint du professeur Raoult il a taillé en pièces la fameuse étude du Lancet et tout le monde suit derrière. Je ne suis pas compétent mais Bercoff - sans citer de noms - a expliqué que certains médecins qu'il a reçus, opposés à Raoult, prenaient quand même son traitement.
Le courage a sans doute manqué à Agnès Buzyn, la peur de tout perdre, ils étaient tellement rayonnants avec son mari, je ne peux juger de leurs compétences techniques, sans doute exceptionnelles, mais le courage est à la portée de tous même du plus misérable ou du plus petit capable de se jeter à l'eau quand il s'agit des autres.
Rédigé par : Giuseppe | 29 mai 2020 à 21:49
@ Michel Deluré | 29 mai 2020 à 16:27
« LREM n'a en fait pas besoin des partis d'opposition pour être marginalisée, elle a su très bien le faire elle-même. »
Nombre de députés qui ont été élus en 2017 étaient des néophytes en politique.
Incapables de s’exprimer correctement à l’Assemblée lors des questions au gouvernement, d’une maladresse consternante dans les débats télévisés. Idem dans les interviews où ils tombaient à pieds joints dans les questions piège de JJ Bourdin ou de Léa Salamé.
Ils n’avaient pas eu le temps d’apprendre les codes du monde politique d’où le désastre.
Aujourd’hui certains d’entre eux quittent le parti pour créer un groupe dissident à l’A.N.
C’est le même phénomène que celui des frondeurs de François Hollande. Gageons qu’en 2022 tous ces gens-là auront disparu de la scène politique à laquelle ils n’ont rien compris depuis le début.
En fait le gros problème de LREM (et donc de Macron) est qu’elle n'est composée que de fantassins inexpérimentés alors qu’il lui faudrait quelques unités de paras et nageurs de combat.
Rédigé par : Achille | 29 mai 2020 à 21:27
"Mais qu'importe après tout puisque la conscience d'Agnès Buzyn la soutient !" (PB)
Elle est formidable la machine des macroniens. S'il est vrai qu'Agnès Buzyn avait averti sa hiérarchie lui annonçant qu'elle voyait arriver la vague de l'épidémie de covid, et c'est fort probable, alors pourquoi n'a-t-elle pas été prise au sérieux ? Lui aurait-on dit: "quand on est ministre on ferme sa gue*le ou on démissionne ?"
Une place à prendre - le siège de maire de Paris doit être occupé par LREM. Il faut placer tous les pions LREM de la macronie et occuper tous les espaces avant la fin de 2022. Buzyn s'est exécutée en prévenant personnellement Emmanuel Macron qu'elle acceptait le deal et qu'elle allait livrer bataille contre Hidalgo et Dati.
Seulement voilà, comme la déception était trop grande après ce flop, il fallait avouer que c'était bien une mascarade, un cache-misère pour ne pas affoler la population sur la violence qui l'attendait.
Regrets ? Peut-être mais c'est trop tard ! Quand on est ministre, et a fortiori médecin, rien ne doit être occulté à la population pour le seul intérêt d'une politique sans queue ni tête. Griveaux se reconnaîtra.
Pour se faire pardonner et retrouver une crédibilité, le mieux à faire serait qu'Agnès Buzyn quitte cette politique bancale une fois pour toutes et qu'elle reprenne son métier de médecin. Elle sera peut-être meilleure dans ce domaine, à condition de ne pas jouer avec les conflits d'intérêt pour se servir.
À prendre au sérieux, d'autant que les hôpitaux manquent de médecins.
Rédigé par : Ellen | 29 mai 2020 à 21:02
@ Jean | 29 mai 2020 à 20:42
Le Pr Raoult, à titre de médecin, a suggéré un traitement dans des conditions bien précises. Ses contradicteurs, voire ses opposants tenus par le même serment professionnel, ont-ils fait de même ?
Quand on a ça présent à l'esprit, tout devient plus clair.
Rédigé par : Nic | 29 mai 2020 à 20:59
@ Patrice Charoulet
Je m'interrogeais à chaque fois sur les raisons du discrédit auquel œuvrait l'émission de Canteloup à l'encontre du Pr. Raoult. Vous m'en apportez la réponse.
Il était évident que Raoult serait conspué comme personne sur les médias publics français. Ses propositions allaient tout à fait à l'envers des choix gouvernementaux. Quant à son traitement, il est à nouveau parfaitement évident qu'il sera avec la plus grande férocité ridiculisé et rejeté, indépendamment de son éventuelle efficacité. Imagine-t-on les conséquences déflagrantes qu'aurait la démonstration de sa viabilité ? Les choix gouvernementaux auraient tué des gens, délibérément !
Je n'ai pas les connaissances pour juger de l'efficacité ou non de ce traitement. Par contre, je sais - avec la certitude de celui qui est capable d'appliquer en tout son bon sens rationnel - que son risque potentiel était alors complètement maîtrisable. Je sais encore qu'il était au début, au plus fort de l'épidémie, l'unique traitement au bénéfice risque autant favorable. Je sais aussi que l'État a commis envers le corps médical la pire entorse qu'aucune autre autorité avant lui n'avait commise, à savoir interdire l'exercice libre de prescriptions du médecin. Enfin, je vois que l'IHU Méditerranée Infection affiche une létalité à 0,5 % pour plus de 3 000 cas traités, et qu'une grande partie du monde utilise le traitement préconisé par Raoult.
Raoult est un guerrier, comme son père le général aux cheveux longs. Raoult veut s'élever à la hauteur de ses aïeux. Raoult est assez fort pour abattre la Macronie qui l'a méprisé. Raoult, c'est David contre Goliath. Et à la fin de l'histoire biblique, David a terrassé Goliath.
Rédigé par : Jean | 29 mai 2020 à 20:42
@ Jérôme | 29 mai 2020 à 15:49
Jérôme vous me surprenez et j'en suis ravi.
Bravo, belle démonstration !
Amicalement.
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@ Marc GHINSBERG | 29 mai 2020 à 13:36
"Pendant ce temps-là, à Lyon, un vieux routard de la politique, venu du PS, passé à LREM, manigance des alliances"
Non, c'est un brave homme qui a laissé, avec honneur, son portefeuille à un casseur et qui vient de donner un coup de pied au derrière à un parti politique qui est sans âme, sans conscience et qui ne mérite que de disparaître avec son géniteur pitoyable.
C'est de plus le seul franc-maçon que je trouve maintenant respectable.
Rédigé par : Y.S. | 29 mai 2020 à 19:17
Plus qu’Agnès Buzyn c’est surtout son époux qu’on aimerait bien entendre.
Curieusement les ténors de la liberté d’expression tels que Bourdin ou Aphatie, Christophe Barbier ou Apolline de Malherbe, ne l’ont pas invité, c’est marrant, non ? Ça ne vous étonne pas ? Il est muet ou quoi ?
Depuis 48 heures, l’étude du Lancet est mise en pièces partout dans le monde, jusqu’en Australie, c’est vous dire.
Depuis 48 heures, Marcel Ichou et Gilbert Deray, etc., sans compter le dernier crétin de la smala, Finkielkraut, qui aujourd’hui se découvre tardivement anti-Raoult... ont tous déserté les plateaux de télévision. Y a comme un problème que personne n’ose aborder.
Patrice Charoulet les avait bien désignés dans ses commentaires.
Rédigé par : Savonarole | 29 mai 2020 à 18:30
Tout cela est bien amusant. Le destin de Mme Buzyn est sans importance. Ce qui se joue est bien plus grave: pendant que Trump combat la censure, chez nous elle devient une règle !
Rédigé par : paul | 29 mai 2020 à 18:17
Elle n’est pas aussi carbonisée que Griveaux, mais pas loin, et sur un registre scabreux différent, pas plus avantageux. On l’a dite bonne ministre de la Santé mais, en fait, il n’en a rien été, accumulant les bourdes et les insuffisances.
Son interview dans Le Monde ramenait tout à sa petite personne comme c’est bien souvent le cas dans la classe politique française. Elle s’excuse d’avoir employé le mot «mascarade» pour désigner le premier tour des élections municipales mais là n’est pas la moindre de ses sottises. Elle a parlé sans réfléchir, mettant Macron et E. Philippe dans une situation impossible face à leur responsabilité supposée dans la crise Covid-19 : ils savaient ! Cela n’a évidemment pas été du tout apprécié par les désignés à la vindicte. Elle renie ses propos pour retrouver un peu de dignité et un semblant de respect pour sa hiérarchie, mais c’est l’inverse qui transparaît : la trahison et la petitesse.
Cette campagne va être un long chemin de croix clôturé par une piteuse issue mais une deuxième défection/remplacement pour s’en affranchir était inconcevable.
Après l’élection parisienne, elle retournera là d’où elle n’aurait jamais dû partir : les couloirs sombres de l’oubli… Piètre trace.
Rédigé par : finch | 29 mai 2020 à 17:51
Elle est impardonnable, avec un passé tel que celui de sa famille elle n'aurait jamais dû se taire, au contraire, crier partout que l'épidémie était tout sauf une grippette.
Pourquoi s'est-elle tue, ou a-t-elle glissé à bas bruit ? C'est incompréhensible, elle avait le talent de la connaissance et pourtant... La carrière, la reconnaissance, cette grande bourgeoisie qui fait office de mode de vie, tous les autres sont des minuscules ; pourtant le courage chez d'autres n'a pas fait défaut, bien sûr la noblesse d'Etat en impose, impose... Ouais...
Heureusement pour le peuple des roturiers, il restera toujours des Flambeau pour rappeler que la vie de ses concitoyens vaut plus qu'un maroquin : Irène Frachon femme médecin pneumologue français, qui, en poste au CHU de Brest, a joué un rôle décisif dans l'affaire du Mediator, médicament produit par les laboratoires Servier de 1976 à 2009 et qui aurait provoqué la mort de nombreux patients jusqu'à son retrait en 2009.
Irène Frachon est admirable.
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/chloroquine-et-coronavirus-nouveau-rebondissement-l-etude-de-the-lancet-largement-critiquee-6851745
Raoult l'avait qualifiée de "foireuse" cette étude... Sophie Coignard s'était posée la question sur les intérêts financiers qui gravitaient autour d'un médicament, comme le dit le professeur Raoult un traitement qui coûte trois francs six sous, c'était la réponse à la question insidieuse de Sophie Coignard.
Rédigé par : Giuseppe | 29 mai 2020 à 17:27
Pourquoi faut-il attendre 2022 pour des élections présidentielle et législatives ? Le président et les chambres ont-ils un mandat pour continuer leur programme de 2017 ? Si c'est non, quelle légitimité les dirigeants actuels ont-ils pour définir un nouveau programme ? Il semble possible de tenir des élections municipales qui intéressent peu, pourquoi ne pas consulter le peuple pour lui demander de choisir ce nouveau programme ?
Les futurs de Madame Buzyn, Monsieur Collomb et autres Griveaux méritent-ils que le peuple (toujours lui, un peu collant, mais nous sommes malheureusement dans une démocratie), se déplace alors qu'il n'est pas consulté sur des choix politiques fondamentaux ?
Rédigé par : olivier seutet | 29 mai 2020 à 16:42
Souhaitons à Agnès Buzyn de croire en ses propres paroles - car il n'y a bien qu'elle pour y croire ! -, cela lui permettra au moins de dormir tranquille et de digérer son futur échec aux municipales parisiennes.
Proférer, après ce que vient de vivre le pays, une telle énormité démontre bien que cette personne n'a pas sa place dans la galère sur laquelle elle s'est embarquée.
Écartée de son poste de ministre dans les conditions que l'on sait, elle ne devait pas céder aux injonctions du maître et tirer alors sa révérence pour rejoindre ce pour quoi elle est réellement qualifiée.
Ce choix aurait assurément été un soulagement pour elle.
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@ Achille 29/05 11:27
« Le jeu des alliances, parfois contre-nature, est déjà en place pour marginaliser tous les candidats de LREM ».
Mais en beaucoup d'endroits, est-il encore possible de marginaliser plus qu'ils ne l'ont déjà été au premier tour des candidats dont certains n'avaient en fait d'autre notoriété que celle de l'étiquette LREM ?
Comment par exemple l'électeur peut-il s'y retrouver quand, dans une commune telle que la mienne, la liste du maire sortant LR est actuellement en tête, soutenue entre autres par deux députées LREM, alors que la liste arrivée en troisième position seulement au premier tour et éliminée comportait aussi en son sein un membre LREM et non des moindres puisque membre du gouvernement actuel ?
LREM n'a en fait pas besoin des partis d'opposition pour être marginalisée, elle a su très bien le faire elle-même.
Rédigé par : Michel Deluré | 29 mai 2020 à 16:27
@ genau | 29 mai 2020 à 12:47
Carton jaune. Toute référence trop appuyée à une certaine communauté est déconseillée. On peut le penser (et même le penser très fort) mais il devient de moins en moins recommandé d'en faire état publiquement.
Néanmoins, on peut aborder la question de façon indirecte. Allez, je me lance: Alain Soral, Liste de Schindler.
A vous de raccrocher les morceaux.
Rédigé par : Nic | 29 mai 2020 à 16:24
Quand on parle de Madame Buzyn, il ne faudrait pas oublier qu'on l'a envoyée au casse-pipe de manière impromptue pour remplacer le bra*leur débile qui était le premier choix de Monsieur Macron et qui, en dehors de ses caleçonnades, n'avait pas su fédérer son camp.
Je ne suis pas un défenseur de cette ex-ministre mais la tâche était rude, surtout pour quelqu'un qui n'avait aucune expérience politique.
Le véritable responsable (il vous dira qu'il n'est pas coupable), c'est le chef, Monsieur Macron. Accabler Madame Buzyn, c'est s'en prendre au lampiste.
Rédigé par : Solon | 29 mai 2020 à 15:59
Bonjour Philippe,
La judiciarisation de la vie politique.
C'est une des marottes d'Eric Zemmour. Eric Naulleau lui a d'ailleurs emboîté le pas mercredi soir lorsqu'ils ont reçu un avocat de collectif de médecins, ayant porté plainte (une seule) en leur nom, au sujet des manquements, qu'ils supposent, du gouvernement et de Mme Buzyn en particulier.
J'ai trouvé cet avocat pertinent dans ses réponses, très précis et ce qui ne gâchait rien, doté d'une très forte dose d'humour assez british que l'on confond souvent en France avec de l'arrogance.
Que dit-il ?
Mme Buzyn affirme elle-même avoir été au courant dès décembre de la pandémie de Covid qui s'annonçait.
Pourquoi, dit-il, ne devrait-il pas la croire ? Et si je la crois, que puis-je faire d'autre que de constater qu'elle a gravement manqué à ses obligations, la France n'ayant réagi que mi-mars ?
Et si, comme elle le prétend, elle a alerté le gouvernement, alors pourquoi devrait-on faire l'impasse de porter plainte contre ses membres qui non plus, n'auraient rien fait pendant près de trois mois ?
Pour ma part je trouve ça imparable.
Par ailleurs, le fait de se distancier de ces plaintes aux raisons que la vie politique sera alors contrainte fortement par la crainte de la justice ne me semble pas fondé.
Ce n'est pas l'erreur qui suscite la plainte mais le mensonge, la manipulation de l'opinion pour masquer ses carences, la tricherie pour ne pas se sentir obligé de remplir son devoir, de reconnaître les problèmes.
Que l'on encadre les possibilités de plaintes envers un politique, certainement. Pour des erreurs de choix politiques. Par pour des compromissions voulues, des abus de biens collectifs, des omissions volontaires (Fillon, Balkany, Carignon qui a eu le toupet de tenter Grenoble, Fabius et le sang contaminé, Garetta a fait office de fusible, Ferrand et les mutuelles de Bretagne…). Au nom de quoi le politique, parce que politique, serait absous de facto de toute sanction pour turpitudes avérées ?
Cette volonté de ne pas judiciariser me fait penser à ce moment, il y a maintenant une trentaine d'années, où les affaires politiques ont commencé à être mises en lumière. Le financement, les affaires Elf Gabon, Pellerin (40 ans), la Mairie de Paris, le sang contaminé…
À cette période, les mêmes que maintenant, leurs aînés, mais les mêmes, arguaient qu'il ne fallait pas trop en faire au prétexte que ça ferait monter les extrêmes, ceux qui appuyaient où ça fait mal étaient accusés de tous les vices du populiste favorisant la bête immonde.
L'accusateur devenait alors le coupable et le forban l'innocente victime d'une discourtoisie fort peu républicaine.
C'est un peu ce que l'on a voulu nous faire avaler avec F. Fillon et que, je pense, on tentera de nous faire avaler après la crise du Covid.
Mme Buzyn devrait juste se cacher et ne plus nous em*erder.
Rédigé par : Jérôme | 29 mai 2020 à 15:49
La conscience de Buzyn ou l'absence de conscience ?
Ne nous dites pas que Buzyn n'a pas fait d'erreur dans la gestion de son ministère et dans sa participation silencieuse chronique dans le drame du confinement et du traitement du coronavirus. Sera-t-elle aussi médiocre dans la gestion de la capitale, c'est probable.
Voici le dernier billet de Gérard Maudrux
"Sur le papier et en éprouvette, la Chloroquine faisait de belles promesses contre le coronavirus. Des Chinois et un grand patron de la virologie l’ont confirmé sur leurs patients et ont encouragé tout le monde à faire de même, mais sans l’aval préalable des autorités qui l’ont mal pris. Il fallait donc que cela cesse et remettre les provinciaux dans le droit chemin de la centralisation, seule démarche possible dans un Etat totalitaire"
https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr
Rédigé par : Y.S. | 29 mai 2020 à 15:25
Ces politicards osent tout. Ils n'ont aucune honte, aucun scrupule. Ce sont les qualités requises pour être un requin de la politique aux dents longues et acérées. De même que Jupiter/Clemenceau et on en passe... Macron. Il a bradé, à tour de bras et de moulinets, tous les fleurons industriels français et il dit avoir changé !
"C’est sous sa présidence que le mythique groupe aéronautique Latécoère a été cédé à Searchlight, un fond américain, en dépit de la protestation d’un certain nombre de députés qui pointaient le risque de voir partir à l’étranger la technologie Lifi (internet par la lumière), dont Latécoère est un des tout premiers acteurs dans le monde. C’est aussi avec son assentiment que le fonds d’investissement américain Advent international a racheté le français Morpho, fleuron mondial de la sécurité et de la biométrie, pour le fusionner avec Oberthur technologies (français aussi, racheté en 2011), et en faire le leader mondial des technologies d’identification.
Sur les 20 dernières années, la liste est longue des fleurons industriels français cédés à des intérêts étrangers, principalement américains, dans une vision qui tourne le dos à toute stratégie industrielle nationale, violemment combattue au nom du principe sacro-saint du « marché ». Au détriment des intérêts français, méprisés et délaissés." Denis Bachelot (Causeur)
https://www.causeur.fr/macron-souverainete-economique-industrie-mondialisation-177183
Rédigé par : Isabelle | 29 mai 2020 à 13:39
La politique est un sport de combat. Il faut éviter de se faire des croche-pieds, il faut savoir tomber, savoir se relever. Visiblement Agnès Buzyn n’y était pas préparée. Elle n’a pas su digérer sa médiocre performance du premier tour des municipales. L’interview lunaire qu’elle a accordée au Monde au lendemain des municipales est une catastrophe au plan politique, elle ouvre la possibilité de dépôts de plainte au pénal.
Agnès Buzyn boira le calice jusqu’à la lie. L’hallali a commencé. Son calvaire sera long, d’abord les sarcasmes, ensuite une défaite cuisante au deuxième tour, puis une interminable procédure judiciaire pénale dont elle sortira brisée, même si elle est innocentée des accusions dont elle est l’objet, sans parler des menaces de tous ordres qu’elle subit.
Pendant ce temps-là, à Lyon, un vieux routard de la politique, venu du PS, passé à LREM, manigance des alliances avec la partie la plus droitière de LR pour sauver les meubles, en l’occurrence son fauteuil.
Si Bedos était encore là, il en aurait fait un sketch.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 29 mai 2020 à 13:36
Agnès Buzyn, c'est qui ?
Rédigé par : Jean | 29 mai 2020 à 13:14
VÉRAN-RAOULT-CANTELOUP-DUMONTET-MACRON
Qui suit l'actualité politique française de près depuis quelques mois a pu notamment remarquer ceci :
la stratégie sanitaire choisie par le ministre de la Santé, M. Véran, a été méthodiquement contestée par le Pr Raoult.
On connaît tous les arguments de M. Véran contre le Pr Raoult et on connaît toutes les critiques du Pr Raoult contre les décisions (et les décrets) du ministre Véran. Je ne les rappellerai pas.
Or, chaque soir le Français lambda, même celui qui n'a pas étudié de près les arguments du Pr Raoult et les arguments du ministre Véran, est gratifié sur TF1 de la caricature suivante : un Pr Raoult, une charlotte bleue sur la tête, fait de petits mélanges bizarres avec des boîtes de sardines et des liquides vaisselle, plus de la poudre, en prétendant guérir la maladie que l'on sait, et termine en disant « Allez l'OM ! ».
Autrement dit, on assène l'idée suivante au Français lambda, même à celui qui revient du boulot et qui ne sait rien sur le sujet : « Raoult est un savant dingo ».
On me dira que dans l'émission de l'imitateur Canteloup, presque tout le monde est raillé : Mme
Le Pen, Mélenchon, Ciotti, Sarko, Castaner, et, très gentiment, Macron lui-même. Je n'en disconviens pas. Mais je fais observer que depuis la début de l'épidémie la question de savoir si Raoult a raison ou non, et de savoir si Véran a raison ou non, est capitale. C'est devenu le combat POLITIQUE français central du moment, aux conséquences infinies.
Pourquoi diable sur TF1 tous les soirs Raoult est-il présenté en savant fou et... ridicule ? A mon humble avis, on devrait peut-être s'intéresser un peu à Jean-Marc Dumontet, producteur de cette émission.
Si vous faites des recherches sur lui vous trouverez que ce puissant producteur est un ami intime de M. Macron et de sa femme. Qu'il a plus ou moins coaché le candidat Macron au moment de la présidentielle. Dumontet est même allé jusqu'à proclamer dans la presse écrite son admiration immense pour le Président, avec des accents lyriques.
Voilà pourquoi votre fille est muette et que chaque soir, sur TF1, on nous dit que Raoult est un savant fou et (c'est implicite) que le ministre Véran a donc eu raison dans sa politique sanitaire, sous la houlette du merveilleux président que la France a la chance d'avoir...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 mai 2020 à 12:52
J'ai adoré le commentaire de hameau dans les nuages. Il a raison, même les maires s'y mettent pour rendre obscur ce qui devrait être rendu clair pour tout le monde. Ces élus locaux, qui grasseyent, l'air important, pour narrer un conte de fées...
J'ai eu l'occasion de conseiller un maire de la vieille école qui avait imprudemment pris avec sa fille une part d'usufruit dans un immeuble collectif construit par la mairie, pour aider celle-ci à compléter la somme nécessaire.
Cet homme, pourtant vieil élu de zone rurale, était désolé, il ne comprenait même pas ce qu'on lui demandait, la pression de ses adversaires était féroce.
Nous avons rencontré un universitaire spécialisé qui a bien décortiqué la question, en a soulevé l'inanité, même si le principe juridique était en cause. A l'audience, le ministère public s'est déchaîné, résultat, dispense de peine et d'inscription, mais au bulletin 3. C'était un bon jugement.
Mais que de bruit pour conforter un principe alors qu'on laisse passer des énormités provisoirement utiles au régime en place. C'est humain que de développer la rapacité au détriment du petit gibier.
Mme Buzyn est un médecin très compétent, sa figure plaide pour une personnalité larmoyante et un peu godiche, ce qui n'est pas le cas, en vérité. Elle est au sein d'un Konzern d'intérêts bien compris et d'affairisme pointu: elle vole dans les rangs de la finance près du soleil de Jérusalem. Sa candidature paraissait étrange, sauf si on acceptait de ne voir en elle que la bonne praticienne méthodique face à la pirate ou à la panthère.
Elle a pleuré, dit-on, du moins a-t-elle sorti son mouchoir. Peut-être que sous la carapace forgée par un Nibelung se cache l'âme de Siegfried.
Rédigé par : genau | 29 mai 2020 à 12:47
Si nos sociologues du CNRS servent à quoi que ce soit, ils devraient se pencher sur la surprenante apparition sur nos écrans de “responsables d’associations ou syndicats“ de métiers de tout poil.
Depuis le confinement, on voit surgir des présidents de l’association des vendeurs de crêpes bretonnes, des fromages de Normandie, des abricots, des patates, du prêt-à-porter de la rue d’Aboukir, des glandeurs intermittents du spectacle, il ne manque plus que le syndicat des allumeuses de réverbères.
En fait, on découvre qu’une immense franc-maçonnerie de boutiquiers tient la France.
Et tous pleurent comme des madeleines...
Agnès Buzyn va cavaler dans toutes les rues de Paris et ruiner la ville si elle est élue.
“La France est un pays de boutiquiers” (Napoléon)
Rédigé par : Savonarole | 29 mai 2020 à 12:40
"La conscience d'Agnès Buzyn la soutient !" (PB)
Bravo Georgina Buzyn !!
Rédigé par : PR CALGUÈS | 29 mai 2020 à 11:44
Il est clair qu’Agnès Buzyn ne sera pas maire de Paris. Son rétropédalage ne fait que l’enfoncer davantage. Le mieux qu’elle avait à faire était de retourner à l'hôpital exercer son métier de médecin et se faire oublier.
D’une façon générale, les élections municipales seront un désastre pour LREM, vu qu’aucune personnalité de ce parti n’est en mesure de s’imposer. Le jeu des alliances de l’opposition, parfois contre-nature, est déjà en place pour marginaliser tous les candidats de LREM.
Qu’à cela ne tienne. La véritable échéance est l’élection présidentielle de 2022, suivie des élections législatives. Encore que ces dernières risquent d’être problématiques pour Emmanuel Macron qui, là encore, sera confronté au jeu des alliances, avec tous les coups fourrés qu’il comporte.
Je ne serais pas étonné qu’en 2022 nous ayons d’entrée un régime de cohabitation. Peut-être est-ce le moindre mal finalement. Le tout est de savoir avec qui…
Rédigé par : Achille | 29 mai 2020 à 11:27
"La conscience d'Agnès Buzyn la soutient !"
Comme la corde soutient le pendu cher P. Bilger !
C'est au-delà du théâtre de boulevard ! On frôle le Grand Guignol ! Mais du Grand Guignol tragique !
Vous oubliez de noter que cette "très haute fonctionnaire" ne peut se présenter pour brandir le drapeau LREM pour les élections parisiennes sans l'accord absolu d'E. Macron.
Encore une preuve de l'absence de sens politique minimal de ce "très haut fonctionnaire" lui-même, égaré dans la politique, dont il ne comprend rien, persuadé que sa seule présence suffit.
Une Bérézina personnelle quasi inévitable pour ces deux fonctionnaires. Une de plus !
Cordialement.
P.-S.: Edouard Philippe remarquable d'imprécision et d'ambiguïté dans ses différents plans présentés hier soir. Dans la soirée, sur tous les plateaux de TV, personne n'était d'accord sur la réalité et les portées des mesures énoncées. De la belle ouvrage !
Rédigé par : boureau | 29 mai 2020 à 11:02