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10 mai 2020

Commentaires

Tipaza

@ Mary Preud'homme | 11 mai 2020 à 20:19

VGE pourra toujours plaider un Parkinson compulsif, naissant. Ça se plaide très bien avec l'âge.

Macron pourra plus difficilement justifier sa gestuelle tactile à l'égard d'un voyou, aux Antilles, avec ce genre d'argument.

Achille

@ Giuseppe | 11 mai 2020 à 21:18

Après pratiquement un an sans compétitions, il risque d’avoir les crampons qui collent au gazon…

Giuseppe

@ Achille | 11 mai 2020 à 11:41

Ne perdons pas le fil :

https://i.goopics.net/p4yWN.png

Achille

@ Lucile | 11 mai 2020 à 18:06
« Je soupçonne finalement que Madame Achille est tombée sur un bon numéro. »

Elle me dit souvent que je suis un drôle de numéro, je suppose que ça veut dire la même chose…

Mary Preud'homme

A propos d'animal sauvage, VGE (94 ans et 92 à l'époque des faits) poursuivi par une journaliste allemande de 37 ans pour agression sexuelle (à savoir pelotage de fesses)...
Ce qui risque de rester, eu égard à l'âge avancé du gaillard, dans le livre des records absolus, qui l'eut cru, avant de faire jurisprudence et de finir dans les anales (avec un seul n SVP) de notre République.

Lucile

@ Achille | 11 mai 2020 à 11:41

Alors le lac Majeur, les îles Borromées, Stresa. Un paysage alpin, une végétation sous influence méditerranéenne, et une atmosphère italienne fin de siècle.

Je soupçonne finalement que Madame Achille est tombée sur un bon numéro.

Tipaza

@ Mary Preud'homme | 11 mai 2020 à 12:48
"En définitive vous êtes un homme "normal" et c'est plutôt rassurant."

Merci Mary pour ce compliment, qui me va droit au coeur, surtout de votre part.
Si vous saviez combien il m'en coûte d'être normal ;-)

Solon

En ouvrant le portail Orange, je lis que Vincent Lindon a "poussé un coup de gueule" contre le Gouvernement.

Que cette grande conscience se rassure: il est prévu de subventionner l’élevage des esturgeons afin que la gauche, la sienne, ne manque pas de caviar.

Giuseppe

@ sbriglia

Et en plus comme en Chine il leur a présenté la facture, le prix des cartouches à lui rembourser.

Mary Preud'homme

@ Tipaza | 11 mai 2020 à 08:15

Surtout ne changez rien...
En définitive vous êtes un homme "normal" et c'est plutôt rassurant.

boureau

@ sbriglia 11 mai 2020 10:00
"Bref, Onfray, jeu, set et match..."

Bien sûr que le philosophe a fini par dominer chaque joute compte tenu de son intelligence.

Ce qui était scandaleux : la juxtaposition des questions vicieuses, ces raisonnements interrompus, le relais des trois journalistes pour faire chuter Onfray, les ricanements convenus...

Et surtout, l'impossibilité d'écouter sereinement un de nos philosophes les plus intéressants du temps. Et de s'enrichir à son écoute !

Je sais que BFM TV est un des supports majeurs de la macronie, mais j'anticipais une interview plus respectueuse et plus intelligente.

J'ai encore des illusions sur les journalistes ! Et pourtant, depuis le temps que je les suis, j'espère encore des sursauts d'intelligence et d'objectivité. J'ai tort.

Cordialement.

Achille

@ Lucile | 11 mai 2020 à 00:24

Oui, bien sûr j'ai ouvert votre lien.

Mais je suis déjà allé à Venise avec madame Achille. Toutefois ce n’était pas en voyage de noces, mais bien après.
La ville est magnifique, effectivement, mais beaucoup trop de touristes au mois d’août.
Peut-être y retournerai-je un jour avec mon aimée, mais pas tout de suite, car l’air n’y est pas très sain en ce moment.
D'une façon générale j'adore l'Italie. Les villes y sont toutes magnifique. J'ai un petit faible pour Florence.

Patrice Charoulet

BONHEURS D'EXPRESSION

Dimanche soir, à la télé, on avait le choix entre un film avec Delon auquel mon magazine TV donnait 4 étoiles et une pièce de Marivaux. J'ai opté pour Marivaux. Il a fallu supporter pendant deux heures l'insupportable façon de jouer du comédien incarnant le personnage principal. Il a tellement hystérisé son jeu que je me demande s'il n'était pas sous coke. Cela dit, nous avons eu droit à un festival de langue française, langue effondrée. Quelle dégringolade ! Et, ce dimanche, nous avons pu entendre, entre autres, ces bonheurs d'expression :

Vous ne dites mot-Il est d'une jolie figure-sottes façons-les jeunes gens du bel air-regarder à la dérobée-une gasconnade-Cette pensée m'est venue-ingénuité charmante-Je vais gager que-un homme fort couru-dire des douceurs-Dans les amourettes on n'aime qu'en passant-Monsieur votre fils-Il a des moeurs-Tu vas me réduire à te louer-le sot pays-le butor-Elle a de la gaieté-Ah! le plaisant éloge ! (iron)-La petite personne qu'on me destine-Elle en use de même-J'y cours-Si le cœur s'en mêle-Ce n'est pas avec des yeux comme les vôtres qu'on manque son coup-Le bel air ne veut pas qu'il accoure-Il serait bon de le différer-Il faut s'aimer un peu quand on s'épouse-Monsieur l'impertinent-Autant que j'en puis juger-Les avis d'un ami-La bienséance en souffre un peu- Je vous le demande en grâce-glapir-On respecte beaucoup, ici-Ce n'est pas là tout ?-Je m'y plais-un plaisir infini-une petite provinciale-à quelques lieues d'ici-une petite affaire de coeur- Elle m'a traité de fat-J'en boude-l'air naïf, droit et guindé-quelques benêts de province-Vous en parlez bien à votre aise-Le terme est court-Votre mariage me déplaît-Vous m'édifiez beaucoup (iron)-Oh ! Le poltron !-Ayons un peu plus de flegme-des puérilités-Quel est donc votre dessein ?-Vous nous tirez d'un grand embarras-Votre cœur et le mien sont engagés-Nous autres, subalternes de qualité-Tout cela se peut-de faux airs-Restez ce que vous êtes- Frontin est un fripon-Je le déshérite !-C'est ma pensée-On a de plaisants goûts en province !-Parlons raison-Le préambule est fort nécessaire- Est-ce là tout ?- Le malentendu qui nous sépare- Cela me passe !-un petit emporté-Le moment m'a paru favorable-Je vous rends mille grâces-faire le petit agréable-Ce sont vos agréments qui vous perdent-Je ne vous conçois point-Voilà de votre style !- Jetez-vous à ses genoux-Riez-en-Mon amour ne finira qu'avec ma vie-Vous comblez mes souhaits-Il faudra l'enfermer (sous-entendu : chez les fous)- Mon incomparable Marton (dit le valet à la soubrette de son coeur, à la fin).

sbriglia@boureau

"Ruth Elkrief, Apolline de Malherbe et Laurent Neumann ont été véritablement odieux à l'encontre de Michel Onfray.
Je savais ce trio malsain pour la démocratie journalistique, mais là c'était véritablement inouï !"
Rédigé par : boureau | 10 mai 2020 à 18:30

Je me permets de ne pas partager votre avis : je n'ai aucune sympathie particulière pour les trois journalistes (j'allais écrire "journaleux") que vous citez.
J'ai écouté très attentivement et dans son intégralité ce matin, en différé, le débat : Onfray a été époustouflant comme débatteur et les a, tous les trois, renvoyés "au terminus des prétentieux".

Ils n'ont pas été odieux, ils ont été, désespérément, prévisibles et c'est ainsi qu'Onfray a pu, par sa dialectique hors norme, les fusiller en rase campagne.

Bref, Onfray: jeu, set et match...

Narcisses

"J'ai appris que j'étais une personne vulnérable".

A l'inverse, j'ai toujours eu ce sentiment d'être vulnérable, il m'habite, je me suis toujours senti une proie face aux prédateurs... mes origines sociales sans doute. J'ai très vite compris qu'il y a les moutons et les loups.
Je ne me souviens plus quel écrivain ou philosophe a dit "le pire pour un homme c'est d'être dupe…"
Je le suis rarement, étant aujourd'hui un vieux singe, je connais la plupart des grimaces.
Votre contrition "Je n'en ai pas honte et n'en tire aucun motif de contentement", vous honore.

duvent

@ genau

D'un naturel optimiste, je ne vois que du bon et du bien dans votre dernier commentaire, et cela me réjouit.

Oui, à ce plaisir s'ajoute un autre, car je sors aujourd'hui, sans ma propre permission, et c'est bien.

Quelle était donc cette colère qui s'emparait de moi lorsque de ce papier, il fallait me munir ?

A cette seule évocation, je sens de nouveau ce mouvement agité et fébrile, en réalité, je suis en colère...

Je ne veux pas que chaque jour, ceux qui veulent mon bien viennent chacun son tour me dire toutes sortes de bontés, que je n'aime pas.

Je n'accepte pas que chaque jour les pitres des médias prétendent m'instuire en remplissant ma tête d'idées creuses et de ressentiments à l'égard des autres, et ils trouvent, ces bouffons, quantité de gens à me faire détester, craindre, mépriser, aduler, redouter, abhorrer, admirer, convoiter, mais aucun, jamais, aucun à reconnaître comme mon ami.

Mais, aujourd'hui, comme avant, je vais croiser des regards, je vais choisir à qui sourire... Derrière le masque, l'homme sauvage !

Je me demande bien quand va se terminer ce phénomène, cette pandémie voulais-je dire, oui, je me le demande, et dans le même temps, je déambule dans d'autres territoires, intérieurs où tout, absolument tout, est resté intact et inaccessible...

Je vous laisse, je sors attraper peut-être la couronne délétère, à bientôt tout de même, je suis d'un naturel optimiste !

Tipaza

@ Michelle D-LEROY
@ Breizmabro

Mouais, ben ce que vous décrivez si pertinemment c'est le profil psychologique de la plupart des chattes que j'ai eues, sans confinement, avec trop d'espace quand il faut jardiner et passer la tondeuse.

Elles adoraient être caressées, mais seulement aux moments et dans les conditions choisis par elles.
Et j'en ai plusieurs, des gentilles, des sympas, des caractérielles, des bargeottes, car il y a chez la chatte toute la panoplie psychologique que l'on trouve chez la femme. Le chat est un peu différent.

Je vais me faire traiter de misogyne, et pourtant je sais que j'ai raison. Comment pourrait-il en être autrement.

Lodi

On peut toujours prétendre que qui ne veut pas payer pour les fautes des autres est le pelé et le galeux dont vient tout le mal, comme dans la fable. Mais réfléchissons. Qu'est-ce que cela fait d'être confiné à cause des mensonges des autorités chinoises et parce qu'on n'a pas fermé les frontières et parce qu'il n'y avait guère de masques, de respirateurs et autres choses semblables ?
Mal.
Qui veut être encore la variable d'ajustement ? Il paraît que les injustices subies en groupe sont moins sensibles que celles qu'on se voit infliger en solo.

Cependant, que chacun examine ce qu'il en est d'être enfermé pour erreur judiciaire ou condamné à être invengé face à un transgresseur triomphant ou vivant dans une dictature parce que son pays, encore une fois, a préféré la dernière lubie à la mode à la liberté ?
C'est ce à quoi on condamne les autres chaque fois qu'on prend respectivement des libertés avec l'administration de la preuve, les délires sur untel est populaire ou pèche en silence ou les deux et a donc tous les droits, ou des risques avec la liberté de son pays, alors là, il y a trop de moyens de le faire, mais disons, pour commencer, en se livrant aux autres, que ce soit aux immigrés musulmans ingrats ou à quelque homme providentiel.

Vous allez poser la question : comment faire pour échapper au mal quand on est pris dans la nasse ? Posée comme ça, on doit répondre qu'on ne PEUT PAS fuir, enchaîné. Je serais un marchand d'espoir, je vous chercherais des exceptions. Mais je ne vends pas du vent.
Il faut donc EMPÊCHER le mal ou se tuer quand on risque d'être pris par l'ennemi. S'imaginer Résistant en oubliant qu'on a peu de chance d'être courageux et qu'en plus ce sont essentiellement les Alliés qui ont libéré le pays ne fait qu'une chose : distraire l'attention, bercer d'illusion. Dire qu'on prétend rêver d'avoir le plus grand courage quand on n'a pas même celui de voir ça ! Ou alors c'est de la bêtise, j'hésite... Bref, il faut tout faire pour avoir le courage et l'intelligence nécessaires quand il en est encore temps.

L'Homme, sauvage ou domestique, est l'animal qui a le sens du temps le plus développé.
S'en servir pour rester libre serait un plus.
Évitons tous les abus de pouvoir, les dictatures et un gouvernement mondial qui tyrannique, ne pourrait jamais être renversé car il n'y aurait à l'intérieur que des esclaves, et pas d'extérieur à lui opposer. On ne pourra plus jamais dire, dans aucun problème, qu'on verra quand on y sera, car, ce serait trop long à développer, nous avons de plus en plus tendance à poser des actes irréversibles.

vamonos

Il était une fois deux oiseaux l'un bleu et l'autre rouge qui se disputaient dans une cage sur laquelle était posé un masque chirurgical bleu. L'arrière-plan était jaune aux couleurs du parti politique de la République en marche.

L'oiseau rouge symbolise le communisme et la féminité, la toilette rouge est faite pour attirer le mâle, pour le séduire. Celui-ci voit rouge, son sang ne fait qu'un tour et il fonce. Par contre, quand un homme porte du rouge de la tête aux pieds, les femmes s'en détournent car elles ne sont pas excitées du tout. C'est même le contraire qui se produit, le rouge agit comme un répulsif.

L'oiseau bleu symbolise la patriarcat, le sang bleu des nobles, celui qui détient la richesse, le pouvoir et les graines. Le bleu est une cible qu'il faut abattre parce qu'il symbolise l'oppresseur, le propriétaire. Il faut voler au riche pour donner au pauvre. Sartre affirmait que les non communistes étaient des chiens. Je lui rétorque simplement que les chiens sont utiles pour garder les troupeaux et l'entrée de la demeure, tandis que les communistes sont des bêtes sauvages qui ne se rendent pas compte que détruire est plus facile que construire. En abattant un arbre fruitier, on obtient du bois pour un hiver ou deux tandis qu'un arbre peut fournir des fruits juteux et du bois pendant des décennies.

Encore un mot au sujet du tableau et de la palette des couleurs. Le masque est bleu clair, il symbolise le ciel, l'espérance de la liberté, c'est un leurre posé sur les barreaux de la cage qui n'est même pas dorée. Ces jours-ci un masque a été livré par la Poste ou bien il a fallu se déplacer pour aller le retirer dans un endroit sécurisé. Ce masque est homologué conjointement par l'AFNOR et la Délégation à l'Armement. Il est lavable une demi-douzaine de fois.

L'arrière-plan est jaune aux couleurs de la Macronie. En tout premier lieu, le manque de cohérence du nuancier est tout à fait remarquable. Quand le rouge et le bleu sont mélangés, apparaît le pourpre cardinalesque. Le violet symbolise le Clergé à l'écoute de la misère humaine et qui cherche des solutions pour atténuer la souffrance des gueux. Au lieu de cela, Macron a choisi la voie du jaune qui n'est ni de gauche ni de droite. Cela fait trois ans que cette posture publicitaire est gonflée par le vent. Mais ces jours-ci, une fissure est apparue à l'Assemblée nationale. Des députés de la majorité sont en pourparlers pour fonder un nouveau parti politique. Il serait situé plus à gauche de l'actuelle majorité.

Le décor est planté, l'heure du déconfinement partiel a sonné, la cage va s'entrouvrir, Que va-t-il se passer ?

L'oiseau bleu peut décider de s'envoler pour aller ailleurs. L'oiseau rouge peut décider une migration vers un autre abri. Dans un cas comme dans l'autre, il faudra partager le cage, la vendre et en abandonner une part non négligeable aux bons soins du fisc, des avocats, des notaires et des agents immobiliers. Ils sont aux aguets, aux endroits stratégiques. Il faut bien vivre n'estce pas ?

Les oiseaux peuvent aussi décider de rester dans la cage, même si la porte est ouverte. Après tout, il y a de la place pour deux et les arrangements quotidiens sont autant d'habitudes avec lesquelles les semaines, les mois et les années s'écoulent. Les barreaux sont des abris et les occupants deviennent plus durs et plus coriaces d'année en année.

Tout le reste n'est que politique et bruit de vent dans les grilles de la cage. Que souffle le vent, il fait le ménage ! Les tribuns d'aujourd'hui usent leurs forces, ils tourbillonnent jusqu'à suffoquer. Un jour viendra où ils seront poussés vers la sortie par un plus jeune, plus arrogant, plus rusé. Tous ces politiciens veulent une part du gâteau. Ils se bousculent autour de l'assiette remplie de beurre. Comme ils sont trop nombreux, Nicolas Hulot veut agrandir l'assiette ! Il veut et exige une exquise troisième assemblée pour se gaver encore plus, toujours plus longtemps.

semtob

Cher Philippe,

Il est difficile de vous imaginer éthologiste, en pleine brousse à observer le comportement des bébés rhésus, le comportement violent des épinoches mâles.
Un acteur idéalisé dans une revue pour salle d'attente vous est un objet bien plus précieux.
La transgression existe aussi chez l'animal social et la morale n'est pas innée chez l'humain.
La notion du bien et du mal ne se construit qu'avec le temps. Etonnant, le juste et l'injuste apparaissent avant chez l'enfant. Ne pas donner de sanction, si elle est méritée peut sembler injuste à un enfant à partir de 7 ans.
La solidarité s'éprouve avant également et dénoncer un membre d'une fratrie ne peut pas être accepté à cet âge.

En bref, certaines personnes se veulent célèbres et d'autres plus silencieuses trouvent sens à leur vie dans l'aide des plus fragiles.
Notre société retourne vers le sens mythologique et ce qu'il fallait espérer se délite. Même les intellectuels n'atteignent plus la pensée éthique et se remuent tels des vers, à se regarder regardant autrui.

Les petites images en patchwork proposées par nos médias envahissent nos écrans, flattent le narcissisme des participants et sont plus dévoreuses de temps qu'elles n'apportent d'arguments et de réflexion.

Miroir, neurone miroir dis-moi que je suis plus vivant, plus puant, plus cinglant, plus fringant, plus divin, plus performant à l'assiette et au plumard.

Le bétail numérique est arrivé et suivent les algorithmes comme les moutons de Panurge !
"Au pied de mon arbre", et s'il en reste, je vivrai "heureux" et que les tartineurs de règlements, les empileurs de normes, les prédicateurs de malheur et de bonheur laissent un petit peu d'ombre à la pensée humaine.

La paix et le libre arbitre sont-ils devenus des archétypes, des lambeaux d'outre-tombe, des épluchures de cortex ?
L'homme numérique creuse sa fosse, son amnésie et seul Cupidon saura le réveiller, casser les applications, éclater les utérus artificiels.

Les humains ne sont pas des jouets, des objets à conditionner et seuls les sauvages pourront cultiver un semblant de jardin secret pour regarder jouir leur partenaire sans que l’œil moribond du cyclope numericus ne s'introduise dans l'intime. Les toiles d'araignées numériques bénissent les circuits labyrinthiques de la pensée et tuent l'âme de l'humanité.
françoise et karell Semtob

S Carioca

"Une analyse, par ailleurs, m'a révélé que je n'ai pas été jusqu'à maintenant atteint par le Covid-19. Donc, à l'évidence, à l'air libre, proie virtuelle pour le virus." (PB)

Vous faites trop confiance aux analyses.
Aucun test n'a une sensibilité suffisante pour dire cela.

De plus, la valeur prédictive négative d'un test, ce qui nous intéresse, dépend de la probabilité préalable au test que le sujet soit porteur ou guéri de la maladie testée. Ou de la "prévalence" de la maladie en question pour le groupe de personnes auquel le sujet appartient.

On peut jouer à des simulations là : http://vassarstats.net/clin2.html
Remplacer les virgules par des points (c'est anglophone)

Prévalence en France entre 0.03 et 0.25 selon les régions
Remplacer la prévalence par une probabilité clinique si M Bilger a eu des signes ou des contacts douteux...

Sensibilité convenable 0.98. rare
Spécificité convenable 0.97 rare

Si M. Bilger n'a pas eu de signe ni de contact évocateurs de covid alors sa probabilité d'avoir eu un covid est très faible et le test négatif a très peu de chance d'être un faux négatif. Si le test utilisé est décent en tout cas.

De plus on ne connaît pas encore la liste des tests validés par l'institut Pasteur. Il y a au moins deux tests très corrects, celui du labo de Christian Drosten à La Charité à Berlin et le test utilisé en recherche par Pasteur.

Lucile

@ Achille | 10 mai 2020 à 21:08

C'était pour vous persuader d'aller à Venise. C'est banal pour des amoureux, et il y a trop de monde, mais Madame Achille sera impressionnée, même si ce n'est pas la première fois.
Avez-vous ouvert le lien que je vous ai mis ?
(Je ne vous dis pas depuis combien d'années je suis mariée, vous devineriez mon âge.)

Lodi

"L'amour est ce qui s'amplifie quand la société vous quitte.
Heureusement je suis un animal sauvage."

Quelle chance que l'amour mutuel !
C'est l'inverse d'être séparé de ce qu'on aime, soit un des cas de souffrance prévu par le bouddhisme :

"La naissance est souffrance, la maladie est souffrance,
la vieillesse est souffrance, la mort est souffrance.
Etre lié à ce qu'on n'aime pas est souffrance,
être séparé de ce qu’on aime est souffrance,
ne pas obtenir ce que l’on désire est souffrance ;
en bref, les cinq catégories d’attachement sont souffrance."

Notons que les vieux en maison de retraite sont descendus de souffrance en souffrance : ils ont perdu des proches, à leur âge, et au cas où ils ont des enfants, ces derniers les laissent en maison de retraite. Pour ceux que leurs proches visitaient encore, le confinement a été une fragilisation des liens avec les proches renouvelée.
La société les a un peu plus quittés que d'autres.

Pour certains, le monde est un paradis, pour les autres, un enfer. Les gens, trop souvent, ne croient pas qu'il est d'autres vies que la leur, niant l’expérience inverse de le sienne.
Plus généralement, chacun veut interdire aux autres de vivre, penser et s'exprimer à sa guise, et chacun sa méthode : crier au mensonge, faire de la psychologie de bazar, que sais-je encore ? Il n’empêche que, je le martèle, ce n'est pas ce qu'on fait qui compte, mais la popularité. Si un inconnu prend de la drogue, on lui crée toutes sortes de problèmes quand il ne nuit à personne. Par contre, Cantat et Polanski ont des fans trouvant que la drogue ou tout autre motif dédouane... Pour apprendre ce qu'est le monde sur un mode ludique, pourquoi ne pas créer une sorte de monopoly ? Pas d'argent, on gagne des points de popularité ouvrant des droits à violer, tuer, être corrompu et tout ce qu'on voudra. On pourrait appeler ce jeu "L'indulgence médiatique". Le gagnant est celui ayant pu abuser impunément du maximum de monde.

Les heureux vivent ensemble un amour mutuel pouvant faire échapper au mal... Heureux et malheureux interdisent l'opium qui fait qu'on se moque et du malheur du monde et d'être malheureux, non pas rendu aveugle comme par quelque foi qui de plus fait de vous souvent un danger pour la liberté et la vie des autres, mais indifférent... Que les aveugles mènent le monde à sa perte, qu'importe, qu'importe, on ne fera pas plus pour y parer que pour le relever, enfin, le relever, non, même sans opium, indifférent, on l'est assez pour ne pas se sentir concerné par la rédemption des péchés des autres. Qu'importe sa propre perte, une bonne dose et on part dans un soupir d'aise.

Il y a des jaloux pour en vouloir aux autres d'être heureux en amour mais on n'ose l'interdire, ce qui était le cas dans le passé dans la mesure où on mariait les enfants, le mariage d'amour étant, alors, transgressif... A présent, reste la drogue comme transgression. Elle nie le besoin de l'autre comme complément de vie ou comme porteur de quelque tradition de sagesse. Alors ça ne passe pas, tout le monde se prend pour l'autre nié... On ne prend pas les choses par le bon bout : il n'y a pas de place pour tout le monde, dans le monde. Du moins tout le monde ne peut pas aimer et être aimé, par exemple, sans parler d'autres choses auxquelles chacun ne peut accéder.

Par contre, on peut avoir des états de conscience par artifice, comme on ferait sortir le génie de la lampe. Il est bien absurde pour ceux qui ne peuvent avoir les choses d'en repousser l'ombre, bien cruel pour ceux qui ont les choses d'en repousser l'ombre pour les autres. Rien n'est possible, le rêve est interdit aux animaux sauvages par les animaux domestiques.

genau

@ duvent

Coup de chapeau.

breizmabro

@ Michelle D-LEROY 10 mai 19:58
"Personnellement je suis une sorte d'animal sauvage, avec un côté misanthrope et pourtant, j'aime bien rencontrer toutes sortes de gens."

Moi idem.

Deviro

@ Patrice Charoulet | 10 mai 2020 à 16:20

Vous avez 300 dictionnaires et une besace contenant plus de 6 000 citations, c'est impressionnant.
Mais il vous manque ces deux citations-là : 1 - "Il est très difficile d'éternuer à l'envers" et 2 - "Le jour de ma mort, j'aimerais bien ne pas être là". De qui est-ce ?

Lodi

@ Patrice Charoulet
"Le racisme admet le délit de naissance. (Moi)"

Bien vu mais le péché originel, le karma et la bâtardise relèvent de la même logique. Que quelqu'un étudie cette idée de délit de naissance dans son entièreté si ce n'est pas déjà fait.

Lodi

L'Homme est trop sauvage pour ne pas abuser de son semblable et trop domestique pour ne pas se soumettre à plus fort que lui.

Achille

@ Lucile | 10 mai 2020 à 16:37
« Un mari ou une épouse rabat-joie, que les défauts du conjoint agacent, mais qui se fait une raison, c'est quand même un peu tristounet. Je comprends que ça donne envie de changer d'air. »

J’ignore depuis quand vous êtes mariée mais ne me dites pas que de temps en temps vous n’avez pas éprouvé une légère irritation envers « l’homme de votre vie ». Mais avec un petit câlin tout est vite oublié...

Michelle D-LEROY

Voilà une belle réflexion.

Cette période de confinement à la fois courte et longue n'a pas eu que des effets néfastes. Elle a permis aussi d'apprécier les choses les plus ordinaires de la vie de tous les jours et pour ceux qui ont la chance de vivre en couple et d'avoir beaucoup de choses en commun, de renforcer ces liens.

Malgré cela, dès demain ce sera différent car même si on ne fait pas de sorties longues ou intéressantes dès le lundi, on sait qu'on pourrait les faire et curieusement ce n'est pas pareil.

Personnellement je suis une sorte d'animal sauvage, avec un côté misanthrope et pourtant, j'aime bien rencontrer toutes sortes de gens. L'être humain est ainsi fait, plein de paradoxes et de contradictions.

Jérôme

Bonjour Philippe,

J'aime l'équivoque.
Aimer le "ouesterne" et ne pas se penser en animal sauvage.
Faire l'éloge de la confrontation virile en louant l'absolue servilité à des lois qui ne sont que transfiguration des rapports de forces brutaux, tout à l'avantage d'une bande de Tullius Detritus, incapables de supporter la moindre inquiétude quant à la perpétuation de leur existence.

Chasser le copain de Benalla à coups de pompes me paraît une envie bien légitime compte tenu de la brutalité médiocre dont il fait preuve envers le citoyen.
Brutalité bien abritée et bien protégée.
Ses sbires itou.
Les menteurs, voleurs, Ferrand, Castaner, Ndiaye...
Un peu de sauvagerie "ouesternienne", ce ne serait pas mal non ? Il y a tellement d'amateurs.

Savonarole

@ boureau | 10 mai 2020 à 18:30

Que fallait-il attendre d’autre de la part d’une chaîne dirigée par Marc-Olivier Fogiel, l’inventeur du ricanement permanent.
BFM TV est une chaîne communautaire, point barre.
Achetez-vous une kippa et portez-la dès 19 heures...

boureau

BFM TV et la démocratie.

Tentative d'assassinat intellectuel ce jour, en direct à 18h, sur cette TV d'info.

Ruth Elkrief, Apolline de Malherbe et Laurent Neumann ont été véritablement odieux à l'encontre de Michel Onfray.

Je savais ce trio malsain pour la démocratie journalistique, mais là c'était véritablement inouï !

Cordialement.

Mary Preud'homme

@ Olivier Seutet 10 mai 14:27

Merci pour ce commentaire que je partage entièrement.

https://youtu.be/xrX0muCZ81s

Tipaza

Il existe en arabe un proverbe qui dit:
"Avant d'épouser une femme, traverse le désert avec elle".

Pour traverser le désert à deux, en chameau traditionnel, il faut à peu près autant de temps que celui que nous avons passé en confinement localisé, et sans aucune possibilité de prendre de la distance avec la partenaire, car c'est la mort assurée pour les deux.

C'est le confinement absolu avec l'autre, dans l'illusion de la liberté que donne l'espace infini environnant.
Ce proverbe est un oxymore spatial, il faut être oriental pour le proposer !

C'est une façon définitive, un peu rude peut-être, de s'apercevoir si les caractères sont compatibles et les comportements conciliables ou pas.
Cela permet à l'homme de considérer l'avenir avec une certaine sérénité, ou une naïveté certaine faisant fi de l'évolution du physique et du caractère de la dame.

À comparer avec l'aphorisme de François de La Rochefoucauld :
"L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu."

Où l'on voit qu'ici c'est le temps, plus que l'espace, qui est le maître de la liaison amoureuse.

On mesure ainsi la distance qui sépare deux cultures, et même deux civilisations.

J'espère que ces différences seront enseignées à nos arrière-petits-enfants qui apprendront l'arabe en primaire.
Et comment traversera-t-on le désert français d'une France périphérique, en chameau, en vélo francilien ou en 4x4 qatari ?

Aliocha

Il me semblait bien qu'il devait exister quelque part une notion comme celle-là, l'affectio societatis.
Ce qui n'empêche en rien certains de définir l'amour comme la tumescence et la détumescence des organes génitaux, la palette des perceptions humaines est si large:

https://www.youtube.com/watch?v=Hg8_cJc-rBs

Komm, beglücke mich !

Lucile

@ Achille
"A la longue on finit par devenir fataliste…"

Votre manque de romantisme empreint d'une sagesse modérément pessimiste a un côté comique.
Pudeur ou désenchantement, j'hésite.
Un mari ou une épouse rabat-joie, que les défauts du conjoint agacent, mais qui se fait une raison, c'est quand même un peu tristounet. Je comprends que ça donne envie de changer d'air. Une suggestion:
http://surprise.ly/v/?ka-ZgwCXKho:0:0:0:100

Patrice Charoulet

VARIA

Le pardon est mort dans les camps de concentration. (Jankélévitch)

L'économie, c'est la vie. (Alain Minc, mai 2020)

Le paludisme cause 700 00 morts par an dans le monde. (Eric Le Boucher)

Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse. (Woody Allen)

Il n'y a pas que les enveloppes qui sont timbrées. (Sandrine Sarroche)

La science n'est pas l'omniscience. (Finkielkraut)

La France est le seul pays qui interdise le Plaquénil. (Pr Christian Perronne, 29 avril 2020)

Gouverner, c'est décider. (DamienAbad, avril2020)

Nous ne voulons pas mourir guéris. (id)

Cette espèce de grève générale me paraît suicidaire. (X, avril 2020)

La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rétroactif.

Moi, l'hypermacronien... (Cohn-Bendit, avril 2020)

L'équivalent de la QPC existe en Allemagne depuis 1949. (Thomas Wieder, mai 2020)

La France est un pays totalement flippé. (Philippe Guibert, mai 2020)

Les maires sont les couteaux suisses de la politique. (Catherine Nay, 2020)

Je ne respecte que ceux qui me résistent. Malheureusement je ne les supporte pas. (De Gaulle)

Grandir en humanité. (Abdennour Bidar)

Les convertis ont les deux oreilles bouchées. (id)

J'étais au bord du retweet. (Claude Malhuret, 2020)

« Cohen » veut dire « prêtre ».

Le racisme admet le délit de naissance. (Moi)

Tous les hommes se haïssent naturellement l'un l'autre. (Pascal)

En langage communiste, démocratiser une institution signifie accroître ou laisser s'accroître l'influence du PC en son sein. (X)

Aux alentours de 1968, « bourgeois » a servi d'injure universelle. (X)

53 000 avocats en France.

duvent

@ genau | 10 mai 2020 à 15:11
« ...merveilleuse langue latine, si dense, tout sauf prétentieuse... »

Avant de m'appuyer sur vous pour commenter, je voudrais dire à M. Bilger que s'il existe un être qui n'est pas sauvage, c'est bien ce pauvre bougre qu'est l'homme, et donc, ni vous, ni moi, ni tous les autres, ne pouvons prétendre à une sauvagerie esthétique et incongrue, quand bien même nous le voudrions de toutes nos forces...

Mais admettons qu'un animal sauvage sommeille en l'homme (qui je le rappelle ne peut être sauvage...), admettons donc qu'il existe et le soit, à ses heures perdues, pour se faire croire combien il est exceptionnel et intéressant, dans ce cas, sa sauvagerie de théâtre n'est bonne à rien, et puisqu'elle n'est bonne à rien n'en parlons plus !

Voyons plutôt ce dont parle genau, qui est intéressant et nous remémore le « jus fraternitatis », et alors un gouffre s'ouvre sous nos pieds !

Le latin dit en peu de mot, le vrai, et si simple à comprendre que l'on s'afflige de voir se cogner contre les murs de la réalité les ignorants remplis de fatuité et de certitudes.

Cette affliction est pour certains une excellente occasion de devenir un héros à peu de frais, avec peu de sauvagerie, et encore moins d'affectio societatis !

Mais oui, tous ces héros, dont l'action remarquable et nécessaire consiste principalement à se filmer, parler de soi, se vanter de faire ceci et cela, avec bien évidemment des témoins oculaires, follement oculaires, dont les yeux sont des armes, tandis que les oreilles se trompent et entendent des choses que leurs yeux leur disent...

Ulysse se faisait mettre de la cire dans les oreilles, mettons nos yeux au repos, loin des écrans !

L'homme que l'on devrait reconnaître à son action, cette action qui impacterait le monde, est devenu un esclave de mille et une choses parfaitement médiocres et vaines, et le plus amusant c'est qu'il prend un très grand plaisir à réduire les autres, pensant que lui-même n'est réduit par personne et à rien.

Quelle fatale erreur, quelle monumentale sottise, que cette servitude volontaire !

Est-il vrai que les hommes poursuivent le but unique d'exercer leur pouvoir sur d'autres ? oui !
Est-il vrai qu'il considère tout irréductible comme asocial ? oui !
Est-il vrai que l'envie l'envahit comme le fiel s'il remarque un homme « sauvage » dans les parages ? oui !
Est-il vrai qu'il se montre d'une grande cruauté à l'égard de cet homme « sauvage » ? oui !

Pourquoi ? Je vous le demande ?

Je crois que cela peut tenir en peu de mots latins qui ne sont pas l'« affectio societatis » mais plutôt « video meliora proboque, deteriora sequor » !

Cactus

Que c’est beau ce que vous écrivez ici encore ! Tel Marcel Proust, vous voilà lancé à votre recherche ; vraiment pas du temps perdu, monsieur Bilger : vous êtes notre Alain Delon !

genau

Social ? Un vocable qui respire l'assistante à lunettes, perchée sur des talons, faisant la leçon ou distribuant des chèques-jouets à des familles défavorisées dont elle est le pôle, l'amarre et la bouée.
Social, le fourre-tout des politiques, accolé à juste.
Et puis, il y a tout le train vocabulaire et discursif, la science ou réputée telle, qui permet de donner des avis même sur ce qu'on ne connaît pas, puisqu'ils sont donnés avec l'aval de la réalité... sociale.

Mais surtout, il y a l'affectio societatis, merveilleuse langue latine, si dense, tout sauf prétentieuse et qui ne sert plus qu'à quelques magistrats chenus à définir une réalité que notre langue ne sait pas exprimer.
On évoque, pour s'en rapprocher, le mot amour qui est une chose sans durée comme "le sexe ou les mamelles qui l'accompagnent". L'affectio societatis ne couvre que l'objet qui en est revêtu, mais qui ne peut être que… commun à plusieurs, c'est-à-dire social.
Voilà pourquoi, cher hôte, vous ne pouvez être un animal sauvage dans la mesure où vous contemplez la même lumière que celle qui remplit d'autres yeux.

boureau

"Ne pas émigrer de soi et d'un délicieux enfermement ne vous privant de rien, vous offrant tout mais sur un mode décapé, synthétique et vierge de scories que charrie inévitablement le cours des péripéties ordinaires"
"Heureusement je suis un animal sauvage" (PB)

Un animal sauvage ou un animal asocial ?

Olivier Seutet

Oui je suis un animal sauvage. Je hais la tutelle de prétendus scientifiques qui ne maîtrisent même pas leur sujet et ont entraîné le pays dans leur impuissance à guérir qui que ce soit. Je n’admets pas la laisse que prétend m’imposer un gouvernement plus proche de Courteline que de Kafka et qui n’a pas su proportionner les efforts demandés à la menace de l’épidémie. Je ne veux pas être animé d’un civisme, prôné sur tous les tons par des médias avilis par la peur et l’aveuglement, civisme qui consiste en gros à ce que tout le monde se réfugie dans son égoïsme et reste dans son coin.

Mais l’animal sauvage aime le risque : celui de côtoyer des gens qui sont des amis ou des ennemis, celui de supporter des épreuves à surmonter. Il aime l’audace de ceux qui n’ont pas peur de l’ombre des autres, et ne craignent pas la légèreté de l’existence.
Il est trop facile d’avoir peur (principe de précaution) et d’être lâche (droit de retrait), alors n’en faisons pas l’éloge.

Lodi

"J'ai lu les dégâts du confinement pour des couples vivant dans des conditions difficiles ou non. Des enfants victimes de violences. Des violences conjugales à cause d'une cohabitation permanente. Des séparations programmées. Des désillusions inévitables."

C'est normal. Il faut être croyant, en Dieu ou en l'Homme, enfin, croyant, pour s'imaginer que moins est plus. Même des gens qui savent se laissent polluer par ce genre d'illusions. Alors que plus on prive les gens, plus on en fait des soumis ou des enragés. C'est une loi d'airain.
Moins n'est plus qu'en art. Mais l'art, y compris l'art de vivre, n'est pas la vie.

Myta

Quel magnifique billet ! Merci monsieur Bilger...

sbriglia

Dites-moi, Philippe, dans la cage du Samouraï il n’y a qu’un seul oiseau...

C’est Pascale, en bleu, qui fait la roue ?

PS : « Il ne deviendra homme qu’après un long apprentissage, après un processus de socialisation. »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 10 mai 2020 à 11:35

Chassez le naturel il se déconfine au galop.

Alceste, Philinte, Héraclite, Parménide... je n’arrive plus à suivre Marc.

Isabelle

Un cri du cœur :

"Quand le confinement sera terminé, qu'est-ce qui te ferait vraiment plaisir comme vacances ?"
Réponse de l'épouse (Mesdames, vous allez sans doute vous reconnaître !) : "Partir SEULE".

Lucile

Très beau constat.
"Vulnérable", oui peut-être à l'extérieur de la tanière, au milieu de la foule ; mais plus solide à l'intérieur, avec un sentiment renforcé de sûreté et de plénitude pour le co-équipier grâce auquel on peut dire que la traversée fut bonne.

philabeille

Quelles belles réflexions !

PR CALGUÈS

"On ne sait vraiment si on aime profondément que dans le fil du quotidien" écrivez-vous Philippe Bilger.
Je souscris pleinement.

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