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15 mai 2020

Commentaires

Lucile

@ Patrice Charoulet | 18 mai 2020 à 15:14

Félicitations, c'est mérité.

Mitsahne

Pour la première fois depuis soixante-quinze ans, j’ai entendu parler de « la défaite de Montcornet », cette bataille dans la grande bataille de mai-juin 1940.
Jusqu’à présent, on n’évoquait que « la victoire de Montcornet » exhumée par une bande d’idolâtres gaulliens n’ayant aucun sens de la mesure dans l’histoire ni celui de la flatterie.

Mais voilà que, après la catastrophique gestion du virus Covid-19, le fat élyséen ayant un besoin urgent de remonter dans les sondages, réinvente un minuscule épisode des « soixante jours qui ébranlèrent l’Occident ».
Rappelons qu’à l’inverse de la Wehrmacht, il n’existait pas de divisions blindées dans l’armée française et que seuls trois ou quatre chars étaient en dotation dans certains régiments. On pria donc le colonel de Gaulle de bien vouloir constituer presto une division cuirassée pour s’opposer à l’avance foudroyante des Panzer de Guderian. Ce qu’il fit avec bien du mérite à Montcornet où il réussit à retarder de quelques heures – avec de grosses pertes de chaque côté – le rouleau compresseur allemand. Une victoire ? bien sûr que non. Une défaite ? non, un simple épisode-bravoure comme il en a existé des milliers, dans toutes les batailles, pour la gloire de combattants courageux mais finalement inutiles et insignifiants dans le résultat final.

S’emparer de Montcornet à des fins politiques simplement pour que le nom de De Gaulle soit associé par capillarité à celui de Macron, voilà à quoi en est réduit le présidenticule qui n’oublie pas les élections de 2022.
C’est Manu-viandox, un vulgaire rehausseur de goût.

Patrice Charoulet

INCROYABLE !

Parmi un bon millier d'amis sur ma page Facebook, figurent une douzaine de communicants politiques très connus, et que l'on peut écouter dans les débats TV.

Publiant des textes sur le mur de ma page Facebook, l'une de cette douzaine de personnes a eu la gentillesse de me dire que l'un de mes scribouillages intitulé « Visite-surprise »* était, je cite « excellent ». On m'a demandé si j'acceptais de le voir figurer sur ce blog de communicants et d'analystes politiques, si je pouvais fournir une bio et une photo ! Je n'ai pas dit non. La photo sera celle de ma page Facebook. Ma bio est courte : j'ai été prof.

Le résultat se trouve sur le blog « Nos Lendemains ».

http://noslendemains.fr/reflexion-sur-les-visites-surprises-du-president/

C'est la première et sans doute la dernière fois de ma vie qu'on me demande ma bio et ma photo pour entourer la publication de mes pauvretés.

*obligeamment accueilli ici même.

Nic

@ Achille
"Rien ne serait pire que des lois votées par un référendum d’initiative citoyenne ou populaire surtout avec l’influence pernicieuse des réseaux sociaux qui autorisent la propagande et la manipulation des esprits."

Ah bon ? Parce que les médias mainstream Macron-compatibles n'en font pas autant ? Marrant que vous soyez à ce point partisan. Macron vous a promis quelque chose ?

Jean

@ Achille

Se comparer n'est pas une bonne méthode.
Il est certain qu'on vit mieux en France qu'en Corée du Nord. Hop, réduisons un peu plus nos libertés. Nous avons toujours une bonne marge d'avance. On doit être heureux.
Ou alors il faut se comparer aux meilleurs dans chaque domaine et viser haut.

Il est une autre façon: comparer dans le même pays des époques rapprochées: la France jouit-elle de plus de liberté qu'il y a cinquante ans ? Le travailleur qui pouvait quitter son patron comme il lui plaisait alors pour retrouver un travail le lendemain n'était-il pas plus heureux ? On me racontait, petit, comment mon grand-père, un simple ouvrier spécialisé, avait en ce temps quitté soudainement l'usine qui l'employait parce que son patron l'avait humilié. Il avait annoncé la nouvelle à ma grand-mère le soir. Elle l'avait rudoyé à soixante-quatre ans, il ne retrouverait plus un emploi... Il avait souri et s'était tu. Le lendemain, il travaillait ailleurs. Je crois volontiers qu'il était plus heureux, plus libre. Il n'avait pas eu à souffrir l'humiliation et la servilité. De surcroît, sans avoir besoin de descendre dans la rue et déranger tout le monde par ses récriminations. Regrette-t-on la liberté de parole que l'on avait autrefois ? Pour ma part, je la regrette infiniment. On pourrait encore poursuivre avec maints exemples.

Comparons donc ce qui est comparable. Les conditions favorables dont bénéficiait la France ne résultaient pas du hasard mais de l'histoire lentement élaborée par nos aïeux. On peut continuer à perdre sans cesse plus de nos anciennes libertés, on sera toujours mieux que la majorité du monde, mais on aura abîmé l'hoirie des générations passées reçue en partage et les sacrifices qu'elles consentirent pour nous la permettre.

Vous dites: "Rien ne serait pire que des lois votées par un référendum d’initiative citoyenne ou populaire surtout avec l’influence pernicieuse des réseaux sociaux qui autorisent la propagande et la manipulation des esprits."

Je n'allais pas si avant. Toutefois, ce gouvernement est d'une ignominie sans nom en nous privant toujours plus des libertés: n'y avait-il rien de mieux à faire en ce moment, alors qu'une bonne partie de population vit toujours terrée et terrorisée, que cette loi Avia ? Personne n'est assez bête tout de même pour croire que l'objet de cette loi se rapporte au racisme ou aux discriminations sur Internet. Personne ne s'offusque que ce ne soit plus le juge qui décide de l'offense mais des médias non contrôlés et connivents avec le pouvoir politique. Bravo, la représentation nationale ! Quelle hardiesse ! Quelle maestria courtisane !

Après la fameuse loi contre la manipulation de l'information dont on verra les superbes effets dans deux ans et les prochaines qui ne manqueront pas de survenir, je me demande bien ce qu'il nous restera à la fin comme liberté ? Liberté de partir en vacances, liberté d'aller dans les restaurants et les cinémas…Oh merci, Sire, pour tant de gracieusetés à nous dispensées. Il est vrai que la liberté est le cadet des soucis des Français. Ce qui importe est l'égalité avec un zeste de fraternité.

"Des référendums pour les grandes décisions impliquant un changement profond de nos institutions sont certes incontournables".

Lesquels ? Celui sur l'établissement d'une Constitution européenne ? N'y revenons pas. Ce n'est pas le bon exemple. Celui qui validait le traité de Maastricht et que peu ont compris ? Ils l'ont compris douze ans après. Voyons… Cela fait belle lurette que l'on ne demande plus à la population son avis sur ce qu'elle souhaite. Elle pourrait penser mal. Elle pourrait être populiste. Ah… Il vaut mieux éviter cela !

J'admets que les manifestations populaires de colère sont désordonnées, confuses, que les solutions envisagées probablement seraient pires que les maux qu'elles cherchent à écarter. Elles sont néanmoins un symptôme alarmant de l'état de déliquescence de la société française.

Le peuple – au moins une partie de lui – a compris qu'il perdait sa souveraineté.

Il ne faut pas regarder au-delà la raison de sa colère. Il ne veut point y renoncer. Il veut maîtriser son destin. La clique qui gouverne les Français à son avantage depuis au moins vingt ans n'a cessé de le trahir. Elle a vendu sa souveraineté. Elle a dilapidé sa prospérité. Elle permet son progressif remplacement. C'est suffisant amplement pour faire le constat sévère de trahison.

Une partie du peuple se lève. Il veut recouvrer ses libertés et sa pleine et entière souveraineté. À n'écouter point, à mépriser, à contraindre tout cela finira dans le sang.

Parfois, je songe aux jeunes hommes qui combattirent durant la Première Guerre mondiale. Les pauvres, leur espérance de vie au front était de deux mois et demi. La République honore encore publiquement leur sacrifice. Ils le firent parce que c'était leur devoir, à cause de la France et pour la France. Si leurs mânes devaient redescendre sur la terre qu'ils défendirent, si nous leur étions présentés, Dieu sait comment ils nous considéreraient. Je crois bien qu'à leurs sacrifices, nous ne pourrions opposer que notre honte. Qu'avons-nous fait ?

Aliocha

Sûrement pas, Jean, vous ne pouvez, sans tomber dans ce que vous dénoncez, généraliser ce que vous appelez "les électeurs de Macron".
Les idoles, en nos temps renversés, sont ceux que l'on désire abattre, gardez-vous en !

Achille

@ Jean | 16 mai 2020 à 22:23
« Je n'ai point toutefois votre confiance dans les institutions. Je me convaincs qu'elles accordent trop de pouvoirs à nos représentants quand il faudrait les restreindre et les contrôler, et qu'elles ne garantissent plus suffisamment nos droits fondamentaux mais inclinent toujours plus vers un surcroît d'oppression. »

Pourtant nos institutions, sous la forme actuelle, sont les garantes de notre démocratie.
En matière de droits fondamentaux, je pense que les Français n’ont pas trop à se plaindre si l’on se réfère à ceux de nombre d’autres pays dans le monde, y compris de grandes puissances mondiales.
Rien ne serait pire que des lois votées par un référendum d’initiative citoyenne (RIC) ou populaire (RIP) surtout avec l’influence pernicieuse des réseaux sociaux qui autorisent la propagande et la manipulation des esprits.

La représentation nationale a le mérite de prendre le temps (parfois un peu trop, c’est vrai…) de débattre des propositions de loi, d’en éliminer les scories et donc de disposer d’une législation respectueuse des valeurs de la République.
Des référendums pour les grandes décisions impliquant un changement profond de nos institutions sont certes incontournables, mais certainement pas pour la validation de lois d’ordre mineur.

Patrice Charoulet

"VISITE-SURPRISE"

Dans la presse écrite, à la télé comme à la radio, les Français ont régulièrement cette info que le président Macron a fait « une visite-surprise » à tel ou tel endroit. Pourquoi cette expression est-elle mise en valeur avec une telle unanimité ? Les médias répètent avec docilité une expression venue du Château, et des communicants du Président.

Trois exemples, au moins, qui sont dans toutes les mémoires.« Visite-surprise » du Président dans un centre de recherches médicales au Kremlin-Bicêtre. Là où les télés firent croire mensongèrement que le Président était applaudi par le personnel en blouse et charlotte, alors qu'ils applaudissaient des propos d'une déléguée syndicale. « Visite-surprise » du Président au professeur Raoult à Marseille avec conversation de trois heures, qui n'a pas eu les effets espérés sur les choix du ministre Véran et qui n'a pas annulé son décret scélérat. « Visite-surprise », ces jours-ci, à l'hôpital parisien Pitié-Salpêtrière.

Tous les chefs d'Etat du monde se déplacent. La belle affaire ! Mais « visite-surprise », c'est bien mieux. Cela magnifie, cela embellit, cela dynamise, cela héroïse, cela poétise l'action macronienne. Quelle meilleure manière de contrer l'idée que le président est impuissant, n'est pas à la hauteur, ne trouve pas les bons remèdes à l'épidémie ?

Au fond, soyons triviaux, il s'agit, à chaque « visite-surprise », de regagner quelques points dans les sondages. Fastoche ! Vous pouvez être certains que l'expression « visite-surprise » va resservir dans les prochains semestres du quinquennat.

Chemins de traverse

@ xc

Adriano Segatori, le psychiatre italien, précise que ses dires sont tirés des vidéos qu'il a pu consulter ainsi que l'autobiographie dont se revendique E. Macron lui-même.

Achille

@ Mary Preud'homme | 16 mai 2020 à 23:04
« Contrairement à vous je n'ai jamais renié mes opinions à la première difficulté et ne me suis jamais laissé influencer par la mode ou les sondages du moment. Jusqu'à brûler le lendemain ce que j'avais adoré la veille. »

Ah oui ? Vous pouvez me donner un exemple de ce reniement, alors que depuis trois ans je me bats comme un beau diable sur ce blog à défendre la politique de Macron, même si parfois je regrette certaines de ses foucades ?

Nic

@ Jean

Rien à rajouter ou à ôter. Tout est dit et bien dit. Merci !

Mary Preud'homme

@ Achille | 16 mai 2020 à 20:48

Contrairement à vous je n'ai jamais renié mes opinions à la première difficulté et ne me suis jamais laissé influencer par la mode ou les sondages du moment. Jusqu'à brûler le lendemain ce que j'avais adoré la veille.
Ce qui s'appelle avoir une conscience politique et être fidèle à ses idées, quand bien même le candidat qui les incarne ne serait pas parfait.
Sachant que sans cette constance dans les choix toute action politique est irrémédiablement vouée à l'échec.
Ce qui fait toute la différence entre opportunisme et fidélité.

Jean

@ Achille

Il vous en cuira, Achille, de vous heurter aux simagrées de la Pythie du blog.

Je n'ai pas eu le temps de répondre à vos précédentes observations. Nous aurons l'occasion à un autre moment. J'ai, ce me semble, compris votre position. Elle est claire et estimable.

Je n'ai point toutefois votre confiance dans les institutions. Je me convaincs qu'elles accordent trop de pouvoirs à nos représentants quand il faudrait les restreindre et les contrôler, et qu'elles ne garantissent plus suffisamment nos droits fondamentaux mais inclinent toujours plus vers un surcroît d'oppression.

Jean

Le nouveau monde n'est que la perfection de l'ancien.

Cet homme, le président, est infatué de lui-même. Il regrette une erreur technique comme on peut regretter un péché véniel. Qui n'en fait pas ? Non l'esprit qui le meut est le nec plus ultra qui se fait en termes d'intelligence, de prévision et de tout ce qu'on veut. Il incarne la France comme le roi représentait Dieu sur terre ; tellement royal qu'il n'a nul dauphin pour perpétuer sa race. Il est étonnant qu'un homme qui ne fut que fonctionnaire et banquier ait pu ainsi enthousiasmer alors que dans son ministère il ne fit pas plus montre de talents qu'un quelconque autre haut fonctionnaire. Mais il était jeune et il réussit. Qui d'autre n'aurait pas la cervelle qui enfle en pareille circonstance ?

Alors, on pensait printemps. On évoquait le nouveau monde de rupture. Il n'y avait nul programme, mais une bonne intention. Cela suffisait. On s'enthousiasmait. Les classes moyennes supérieures comprenaient que leurs avantages resteraient saufs, les fonctionnaires qu'on resterait dans un socialisme doux qui n'enlèverait rien de leurs menus privilèges, les musulmans que ce candidat ne leur nuirait pas, et quelques autres assez sots pour espérer que leur taxe d'habitation soit payée par d'autres. Exaltant. C'était à désespérer d'être français.

Trois ans après, pas grand-chose n'a été fait. Une réforme de la SNCF qui n'en est pas: les Français paieront la dette de la SNCF. Une réforme du code du travail a minima. La suppression de la taxe d'habitation: une mesure démagogique comme on en fait pas et qui fait passer les Mélenchon, les Marine Le Pen comme des enfants de chœur en matière de démagogie. Une dépense publique qui continue sa route normale et son expansion infinie. Toujours plus d'intégration européenne et de perte de souveraineté. Toujours plus d'immigration non qualifiée par humanisme. Toujours plus de progressisme sociétal. On s'entoure de crapules à l'image d'un Ferrand, d'une Goulard, d'un Benalla, d'une Sarnez, de seconds couteaux de la politique, des Bayrou, des Le Maire et d'une tripotée de jeunes ambitieux dont on fait des députés. On note les petites phrases assassines et méprisantes envers le petit peuple. On ne revient pas sur le mouvement de révolte des Gilets jaunes, sur les autres grèves, sur le covid. Au final, trois ans après, la France est plus endettée, ses finances sont vulnérables, le chômage monte en flèche, il y a plus d'immigrés, on a perdu un peu plus des derniers fragments de souveraineté, notre école continue sa chute vertigineuse, notre liberté est toujours plus brimée, etc.

On rêvait d'un monde nouveau sans saisir que ce nouveau monde n'était que la perfection de l'ancien.

Difficile dans ce contexte de continuer à penser benoîtement printemps et se contenter de formules creuses dont on se persuade de la supériorité. Le "en même temps" ne synthétise en définitive rien. Il délaie toujours plus dans un bouillon insipide et indigeste. Maintenant que la figure du jeune premier pâlit dangereusement, comment pourrait-on perpétuer le même ? Il faut trouver une autre figure qui tienne un peu plus la route, qui donne du sérieux aux revendications ? Qui trouve-t-on ? Le Premier ministre ! On devrait plutôt dire: le premier sinistre. Mon Dieu, quelle mauvaise foi faut-il pour en arriver là.

La vérité est que le Premier ministre est complètement solidaire du président. Ils ont, tous deux, poursuivi une même politique et conduit la France où elle est maintenant. L'un ne se différencie de l'autre que marginalement. On entend souvent que le Premier ministre fait le job. Quel job ? Celui du déclin prononcé que l'on vient d'énoncer ? la belle affaire ! On apprécie sa modestie supposée, son tact quant aux autres grands corps, sa capacité de métronome de la haute fonction publique pour gérer une administration en déroute ou pour soutenir de nouveaux projets de loi, tous plus attentatoires à nos libertés défuntes, et aucun n'apportant de solutions aux pays mais l'engluant toujours plus. En ce sens, oui certainement il fait un bon nouveau candidat et ses qualités sont des plus exemplaires.

Celui qui regarderait ce spectacle d'un œil détaché ne pourrait que s'étonner grandement de l'admiration fluctuante du public. La vérité est que ceux qui voyaient en M. Macron un digne représentant de leurs intérêts voient désormais en M. Philippe un représentant potentiel sérieux leur permettant de sauver le statu quo qui préserve à la fois leurs intérêts, les avantages de leurs situations. Nous admettrons aisément que la société se sclérose. Cela en avantage certains et nuit aux autres. Pourquoi donc ces mêmes craignent-ils tant M. Mélenchon ou Mme Le Pen ? Non pas parce que cette dernière réduirait l'immigration. Elle ne le pourrait pas et n'en a sans doute même pas la volonté. Non plutôt parce que ces deux instaureraient un socialisme dur et populiste. Ces deux-là n'auraient aucun scrupule à dépouiller la fortune des favorisés pour plaire et calmer la population.

C'est ceci que craignent les classes moyennes supérieures des villes qui ont voté Macron. Ils craignent pour leur situation confortable et leur patrimoine. Ils ne redoutent pas l'autoritarisme dont feraient preuve Le Pen ou Mélenchon. Cet autoritarisme existe déjà dans la société française et s'étend sans cesse plus. Personne ne s'est soulevé contre la loi Avia. On dira qu'elle gênera l'expansion du racisme et des discriminations. Bien entendu, toujours les nobles causes. Elle servira surtout à bâillonner les opinions divergentes sur le seul média qui demeure libre: Internet.

Je me demandai au début ce qu'on pouvait trouver de talent à l'histrion Macron. On ne lui en trouvait pas. On savait qu'il sauverait ses privilèges. Bon, admettons quelques concessions. Les gens ne sont pas si pourris. Ils ne font pas exprès. Comment le pourraient-ils ? Oui, alors introduisons la bonne conscience, la certitude de la supériorité de sa cause, la certitude même de la supériorité de son intelligence, de ses bonnes intentions et surtout la certitude que les choses que nous possédons nous sont justement dues plutôt qu'à ce peuple séditieux dont on a pitié mais que dans le fond on méprise profondément.

Ceci fait, apparaît avec une netteté flagrante, l'électorat du sieur Macron, l'électorat du roi du nouveau monde, du dernier représentant de l'ancien. Qui sont-ils ? Ce sont les bobos: les plus dignes, les plus âpres à défendre l'ancien monde. Et ils ne le souhaitent pas pour le bien de la France. La France, ils s'en fichent. Ils sont du monde. Ce qui les intéresse c'est eux. Un peu comme Macron. Oui, c'est ça: ils ressemblent à Macron. Demain ils ressembleront à E. Philippe. Et la France continuera sa chute inexorable.

revnonausujai

@ Achille 17h59
"Quant à votre dernier paragraphe, je préfère ne pas m’y attarder tant il confine au grotesque."

Vous avez la mémoire courte :

"Vous en avez encore beaucoup des raisonnements tordus comme ça ? Je suppose que vous allez les trouver dans des substances illicites, à moins que ce ne soit tout simplement le pinard ! :)" (Achille)

Post qui m'est adressé dans le fil "Des plaintes comme s'il en pleuvait !" le 14 mai à 12 h 34 ; comme je n'aime ni les abrutis ni les faux-culs, je n'ai pas l'intention de me laisser insulter gratuitement.

De plus, vous mentez, le sondage date de début mai et non de janvier, ce qui rend les résultats suivants pour le moins suspects, rien de particulièrement glorieux n'ayant été fait par l'intéressé dans l'intervalle: c'est le comparatif entre Présidents qui est plus ancien, mais les manipulations n'y feront rien, la cote du Président pourra connaître des soubresauts, mais elle ne remontera pas durablement.

Si d'aventure, faute d'un concurrent crédible, il était réélu par défaut et par malheur en 2022, il est fort probable que les législatives ne seraient pas un copier-coller de celles de 2017, le cantonnant à faire ce qu'il sait faire, brasser du vent !

Giuseppe

@ Lucile | 16 mai 2020 à 17:37

Ne me faites pas dire ce que je n'ai absolument pas dit ! Je parle de certains labos, allez regarder l'émission d'Elise Lucet, de leur opacité, et de certains mandarins français qui passent à la caisse.

https://by-jipp.blogspot.com/2020/03/labos-et-lobbying.html

J'ai travaillé pour des centres de profits comme on dit aujourd'hui, à côté de ceux-ci nous sommes des petits garçons en culottes courtes :

"Les journalistes ont épluché un site déjà existant, celui de Transparence-Santé, hébergé par le ministère de la Santé, qui recense théoriquement tous les cadeaux octroyés par les laboratoires aux professionnels. Il peut s'agir de nuits d'hôtels au moment d'un colloque, de repas, de transports mais aussi de formations organisées par des médecins.
Tout cela repose sur une déclaration des laboratoires qui doivent théoriquement signaler ces liens d'intérêt.
Par exemple, sur cinq endocrinologues qui ont soutenu la nouvelle formule du Levothyrox dans une Tribune du Monde en décembre dernier, quatre ont des liens d'intérêts avec le laboratoire Merck.
Depuis 2012 les laboratoires pharmaceutiques semblent avoir tissé 14 millions de liens d'intérêts avec divers professionnels de santé.
Le tout pour plus de 3 milliards et demi d'euros, affirme le site Basta Mag."

http://www.les-infos-videos.fr/2018/11/le-lobbying-pharmaceutique-representerait-14-millions-de-liens-d-interet-avec-divers-professionnels-de-sante.html

Bon je ne vais pas vous lister tous ceux qui se payent sur notre dos, je dis souvent que le chanvre est encore trop cher, c'est une expression je précise, le sous-entendu ne vous effleure pas trop, alors je prends mes précautions.

Si demain vous voulez changer les choses il faut rentrer dedans comme dans un ruck, les crampons en avant - c'est une image, je prends mes précautions -, oui nous sommes dans l'extorsion de nos santés et de nos vies, mais il faut du courage et un marteau au bout de la main pour casser une mécanique bien huilée pour revenir à des basiques.

Vous êtes bien naïve, une entreprise classique et brillante de mon milieu réalise des résultats net à un chiffre, l'exceptionnel dans une année peut atteindre parfois le début de deux chiffres - rassurez-vous nous vivions bien, bien nourris, bien logés, bien blanchis -, les labos à côté c'est du stratosphérique, la santé n'a pas de prix, bien sûr... Et ils le savent... Mais avec du courage et de la volonté vous pouvez casser tout cela et remettre de l'ordre dans la vie, et dans la redistribution du bien public.

Il faut que les entreprises gagnent sinon c'est à mourir, mais avec des règles de transparence :

"Ensuite, la cupidité sans borne des compagnies pharmaceutiques les pousse à hausser les prix des médicaments jusqu’à la limite du tolérable pour les patients. Elles embauchent même des entreprises qui se spécialisent dans cette tâche peu ragoûtante de trouver la limite maximale que les clients sont prêts à payer pour leurs médicaments."

https://www.journaldemontreal.com/2019/05/13/le-scandale-du-prix-des-medicaments

La vie n'a pas de prix et ils en profitent jusqu'à l'obésité, nos vies ne valent pas un kopeck, les profits sont leur raison de vivre à eux, cette minorité qui nous extorque la moindre goutte de notre plasma.

Achille

@ Mary Preud'homme | 16 mai 2020 à 19:50
« L'admiration excessive et l'attachement aveugle, quasi religieux, voué à Macron relève de l'idolâtrie pure, dont on connaît les ravages et dont on sait à quelles extrémités et dérives elle peut mener… »

Ne reprochez pas aux autres de ce que vous pratiquez vous-même.
Mon admiration pour Macron (toute relative au demeurant puisque j’ai écrit pas plus tard qu’hier que j’étais un "macronien par défaut") est encore très éloignée de celle que vous portiez et portez à Sarkozy, ce me semble.

PAUL

Bientôt avec la loi Avia, vous serez obligé de faire apparaître un bouton à côté de chaque commentaire de façon à ce que s'il déplaît, votre modération soit obligée de le supprimer. Il ne restera donc que les commentaires favorables au pouvoir en place. Je trouve ça génial.

Mary Preud'homme

@ Achille

L'admiration excessive et l'attachement aveugle, quasi religieux, voué à Macron relève de l'idolâtrie pure, dont on connaît les ravages et dont on sait à quelles extrémités et dérives elle peut mener, si le bourrage de crâne (à coups de sondages) finit par l'emporter sur l'esprit critique, le bon sens et une conscience politique élémentaire.

Michelle D-LEROY

Ce à quoi nous assistons, politiquement parlant est pathétique. Le Président se déplace pour faire son mea culpa, expliquer qu'il va changer, qu'il a compris les problèmes des uns et des autres, distribuant des milliards, lui qui avait sabré 5 € par allocataire de l'APL. Quelle misère hier et quelle facilité aujourd'hui.
C'est d'une telle tristesse que cela fait pitié. La sensation que tout lui échappe, qu’il veut convaincre sachant qu’il a perdu d’avance. Le Grand débat permanent qui ne fait plus recette.

La France est ballotée par une direction bicéphale.
D'un côté un Premier ministre sobre, qui ne s'exprime que pour faire part de résultats de son travail même s'il est très psychorigide (on l'a vu dans l'histoire des routes à 80 km/h et avec une réforme des retraites devenue au fil des jours un galimatias incompréhensible).

D'un autre côté le Président, qui passe son temps entre "une contrition par ci, une repentance par là". Un Président au discours fluctuant selon les circonstances et les interlocuteurs.

L'affaire des hôpitaux est le type même d'une gestion calamiteuse et méprisante. Pendant un an, non seulement on n'a pas entendu le personnel, médecins et infirmières se plaindre, manifester, insister sur les graves problèmes et le manque de moyens et après une crise sanitaire inédite qui a rendu ces problèmes criants, le Président, tel un rédempteur, ne sait plus quoi faire pour montrer sa bonne volonté avec force propositions entre décorations éventuelles, délégation de soignants au défilé du 14 Juillet, primes et promesses de réforme. Un spectacle affligeant.

Ce que les soignants mais aussi les Français attendent, ce sont des choses concrètes et pas dans l'impréparation et surtout pas de blabla. Dans le domaine de la santé mais pas que.

Toutefois, c'est peut-être d'abord nos institutions qui seraient à revoir.
Dans les premiers mois du mandat tout se passe bien, les nouveaux ministres, très fiers et flattés d'être là, restent dans la dynamique des promesses présidentielles de la campagne. Puis les problèmes arrivent et parfois s'accumulent. Les divergences de points de vue aussi.

Comme je l'ai dit, cette gouvernance bicéphale avec la personnalité de l'un et de l'autre et donc une approche différente, des ministres qui travaillent dans leur coin sans, semble-t-il, beaucoup de coordination avec le Premier ministre, donne l'impression de cafouillage au sommet. Et depuis 2017, pour couronner le tout, de jeunes et novices parlementaires qui se sentent obligés de voter tout et n'importe quoi sous peine d'être exclus du nouveau parti présidentiel.
Par stratégie politique, Emmanuel Macron ayant éradiqué toute forme d’opposition et donc tout débat vif, contradictoire mais constructif, le rôle du Parlement s'en trouve affaibli et insignifiant.

Les médias voudraient nous faire pleurer sur les malheurs de Monsieur Macron, qui a dû faire faire face à quatre crises depuis son arrivée au pouvoir. Comme si la présidence de la République était une fonction de tout repos. Nicolas Sarkozy a dû faire face à une grave crise financière et François Hollande à plusieurs attentats islamistes.

- L’affaire Benalla : un retour de bâton causé par le Président lui-même.
- La crise des Gilets jaunes : mépris affiché et pourrissement de la situation, une faute d’appréciation du Président.
- La réforme des retraites et les grèves dures : là encore comment imaginer refondre autant de systèmes différents en un seul dans un temps record sans mécontentements ?
- Enfin la crise COVID - certes, l’épidémie n’est la faute de personne mais si les problèmes hospitaliers avaient été pris en compte en amont, nous aurions pu être moins stricts dans le confinement.

D’ailleurs à ce sujet, lorsque nous allons découvrir l’ampleur de la catastrophe économique, ce sera bien le Président qu’on accusera d’avoir confiné aussi drastiquement, paralysant l’économie alors que des masques et des tests auraient peut-être suffi pour surmonter la crise.

Du coup, pour exister et s’excuser, voyant arriver la campagne de 2022, "sa parole n'est plus rare mais multipliée, surabondante".

Ses admirateurs répètent à l’envi qu’il n’a personne en face de lui. François Hollande non plus en 2015.

Julien Benda

Il est évident que la situation actuelle du pays n'est pas brillante.
Pour la quasi-totalité des commentaires c'est la faute de Macron.
Il aurait pu prendre modèle sur ses brillants prédécesseurs:
Mitterrand et le programme commun, deux cohabitations
Chirac avec une cohabitation de cinq ans avec la grande réussite des 35 heures et une absence de réformes pendant son quinquennat. A son crédit le refus de la guerre en Irak.
Sarkozy battu malgré une gestion correcte de la crise de 2008 et pire, battu à la primaire de la droite.
Hollande et ses frondeurs, incapable de se représenter.

Question : par qui le remplacer dans deux ans ?
Vos propositions seraient bienvenues !

Achille

@ revnonausujai | 16 mai 2020 à 16:56

Votre sondage comparatif date du 23 janvier, date à laquelle, effectivement, la cote de Macron était au plus bas à cause des grèves de la SNCF et de la RATP.
Aujourd’hui elle est de 48 % soit plus que Mitterrand (47 %) au bout de trois ans de mandat et bien plus que les autres présidents cités.

Quant à vouloir mettre en compétition le président et le Premier ministre, cela n’a pas de signification. Ils travaillent ensemble et c’est l’action collective des deux membres de l’exécutif et des ministres qui importe.

Quant à votre dernier paragraphe, je préfère ne pas m’y attarder tant il confine au grotesque.
Je ne viens pas sur ce blog pour polémiquer avec des excités dans votre genre, mais pour échanger avec des gens qui sont bien dans leur tête.
Je ne répondrai donc plus à vos provocations. Cherchez-vous quelqu'un d'autre pour vous défouler.

xc

@ hameau dans les nuages | 15 mai 2020 à 17:14

Psychiatre qui a peut-être raison, mais par l'effet du hasard. Il ne connaît Macron qu'à travers ce qu'en disent les médias. Je doute que ce soit une bonne pratique du point de vue médical.

Lucile

@ Giuseppe | 16 mai 2020 à 16:40

Et maintenant vous employez, innocemment bien sûr, l'expression "extorsion de fonds". De pire en pire. Vous véhiculez des idées qui ont malheureusement cours en France, selon lesquelles les entreprises sont des repaires de voleurs et de profiteurs. Grâce à vos idées tout le monde veut devenir fonctionnaire et croit qu'un pays peut garder un bon niveau de vie sans se fatiguer et en dépensant plus qu'il ne gagne. Les autres font de la recherche, les autres prennent des risques, les autres engagent des capitaux, et nous devons être les premiers à profiter de leurs efforts. Eh bien ça ne marche pas comme ça. Nous nous appauvrissons, nous considérons les entrepreneurs comme des voleurs, et quand survient une tuile genre épidémie, nous n'avons même pas de quoi protéger les soignants ni les vieux.

revnonausujai

@ Achille 12H49

À sondage favorable, sondage contraire, les deux par le même institut !

https://www.ifop.com/publication/le-tableau-de-bord-politique-mai-2020/

Leçon à en tirer: qui paye, commande !

Quant aux comparaisons entre les Présidents, il fait mieux que Hollande, mais moins bien que les autres, et passé le réflexe de sidération dû au coronamachin, son comportement durant la crise ne devrait pas enrayer sa descente.

https://fr.statista.com/infographie/18336/evolution-popularite-macron-compare-presidents-francais/

Si j'avais mauvais esprit, comme certain commentateur de votre connaissance, je me demanderais où allez-vous chercher vos assertions, peut-être dans les substances illicites ou l'alcool frelaté ? Mais je ne le fais pas pour ne pas me comporter en cryptosocialiste mesquin et sectaire !
Portez-vous bien !

Giuseppe

@ Lucile | 16 mai 2020 à 15:28

Lucile, Lucile... Il faut l'entendre à demi-mot, c'est bien Sanofi qui a pris le fric (intervention de Mélenchon), mais c'est une façon rhétorique d'assimiler cette extorsion de fonds, notre argent, par le biais d'ordonnances médicales.

C'est lui qui est intervenu pour répondre après l'annonce de Trump, il n'est pas le balayeur du coin dans cette boutique... Voilà... Sinon j'aurais écrit que le patron de Sanofi s'est "embourbé" l'argent pour son propre usage.

Notre hôte avait écrit un billet justement sur ces non-dits et leur interprétation.


Lucile

@ Giuseppe | 16 mai 2020 à 10:05

Vous employez une formule qui ressemble fort à une fake news digne d'un défilé de cégétistes purs et durs quand vous écrivez : "Le patron de Sanofi a reçu en dix ans un milliard d'euros à travers les ordonnances".

Vous confondez l'entreprise avec son patron. Si le patron de Sanofi avait reçu cet argent, il serait en prison pour abus de biens sociaux. D'autre part, l'entreprise n'a pas reçu cet argent comme un cadeau du ciel contre des ordonnances, là encore votre raccourci est tendancieux ; l'entreprise a fabriqué des médicaments, avec des produits qu'elle a achetés, grâce à des employés qu'elle a rétribués, et dans des usines qu'elle a financées. Les prix des médicaments ont été l'objet d'accords entre le fabricant et le client. Non, la Sécurité Sociale n'a pas engraissé Sanofi, elle n'a pas non plus mandaté Sanofi pour trouver un vaccin.

Si vous pensez que cette entreprise marcherait mieux et fabriquerait plus vite un vaccin en ayant l'État comme propriétaire, souvenez-vous de la dèche dans laquelle se trouvent les hôpitaux français pour vous faire une idée de la manière dont l'État gèrerait cette entreprise si elle lui appartenait. Vous pouvez aussi avoir une petite pensée pour la Sécurité Sociale et son déficit, et la comparer par exemple aux systèmes privés comme il en existe en Suisse, moins chers pour l'assuré, beaucoup plus performants, et non déficitaires, donc n'aggravant ni les impôts ni la dette.

Évidemment il y a pire, mais si nous prenons l'habitude de nous comparer uniquement aux pires pour crier cocorico, nous rejoindrons vite le clan des cancres, si ce n'est déjà fait. Avec pour résultats que nous serons moins bien soignés que d'autres, qui acceptent de tenir compte des lois économiques plutôt que de suivre le sentier de la déraison.

Achille

@ Paul Duret | 16 mai 2020 à 13:59
« L'année 2020 est presque cuite sur le plan politique. Tout se jouera en 2021. Le taux de chômage et le taux de (dé)croissance seront de bons indicateurs. »

Le fait que MLP et J-L Mélenchon soient loin derrière prouve au moins que ce sondage n’est pas totalement fantaisiste.
Quant à l’année 2021, effectivement c’est elle qui sera déterminante pour connaître le prochain président, mais vu les candidats qui vont se présenter, je pense que Macron peut dormir sur ses deux oreilles. :)

Paul Duret

@ Achille

Le sondage dont vous parlez est très intéressant.
Outre le fait que Nicolas Hulot soit en tête (un peu comme Omar Sy ou Yannick Noah dans le sondage annuel du JDD), je remarque que les seules personnalités à pouvoir faire de l'ombre à Emmanuel Macron sont Edouard Philippe, Bruno Le Maire et... Nicolas Sarkozy. Mélenchon et Le Pen sont loin derrière.
L'année 2020 est presque cuite sur le plan politique. Tout se jouera en 2021. Le taux de chômage et le taux de (dé)croissance seront de bons indicateurs.

sylvain

LOL !

@ Achille | 16 mai 2020 à 12:49
"Pour info sondage IFOP du 15/05/2020
A noter que la cote d’Emmanuel Macron est très supérieure à celle de ses prédécesseurs après trois ans de mandat."

Mouais, celle de Ceaucescu aussi était très supérieure à celle de ses prédécesseurs, ce qui ne l'a pas empêché de finir son mandat très « abattu ».

Achille

@ revnonausujai | 16 mai 2020 à 12:04

Pour info. sondage IFOP du 15/05/2020

A noter que la cote d’Emmanuel Macron est très supérieure à celle de ses prédécesseurs après trois ans de mandat.

revnonausujai

@ Achille 07h25
"Mais cette détermination contre vents et marées a plutôt été favorable au PM vu sa cote de popularité auprès des Français qui commencent sans doute à être fatigués du comportement d'une opposition qui s'obstine dans une critique systématique sans rien apporter de constructif"

Si le comportement des oppositions justifiait votre assertion, comment alors expliquer que, simultanément, la cote de Macron baisse alors que celle du Premier ministre monte ?
On voit bien que vous êtes un expert pratiquant du raisonnement tordu !!

breizmabro

"Cette réforme était survenue trop tard, elle aurait dû être engagée, selon lui, dix ans auparavant" (PB)

J'ai retrouvé cette petite vidéo de 2006. Ce jour-là Fred Vargas était entourée de gens très intelligents comme Joffrin, Ardisson ou Laurent Baffie, enfin eux ils le croient, et ils la prenaient pour une cinglée.
C'est vrai que ce que racontait Fred Vargas ce jour-là paraissait surréaliste avec son vêtement en plastique transparent.

https://www.youtube.com/watch?v=CgLKeFLnvMc

14 ans plus tard... on n'a pas eu de masques fournis par l'Etat, et les visières en plastique transparent ont été fabriquées majoritairement dans le secteur privé par des imprimantes 3D.

"A défaut de trouver des masques, beaucoup de Français optent pour le port de visières de protection pour se protéger du coronavirus. Dans les hôpitaux, les masques à visière font partie des éléments de protection à porter lors de la prise en charge des patients suspects/infectés par le COVID-19. 
Utilisés principalement en réanimation, ils permettent une protection quasi complète par leur effet anti-projection au niveau des trois zones par lesquelles entre le virus : la bouche, le nez et le yeux, explique le Dr Sebastian Marciano, médecin généraliste aux Urgences médicales de Paris. 
Composées d'écrans transparents en plexiglas, ces visières protègent des gouttelettes et postillons potentiellement infectés. Des visières de protection peuvent être disponibles sur Internet ou dans des magasins de bricolage (mais beaucoup sont fermés en période de confinement). Autre option : la fabriquer soi-même"

https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2632349-visiere-de-protection-covid-19-ou-trouver-achat-fabriquer-vente-tuto-efficacite/

Julien WEINZAEPFLEN

@ Achille

Édouard Philippe a l'air de prendre plus au sérieux la crise de la Covid19 que son chaperon présidentiel, insupportable à force de poses et de lyrisme décalé.

Même s'il prend des décisions sérieuses et millimétrées, le Premier ministre a fait trois erreurs en plus du confinement aveugle et force est de reconnaître que Macron a eu plus de nez que lui, même si le flair ne paie plus:

- Il a plaidé pour le maintien des élections municipales.

- Il a exagéré le confinement des personnes âgées dans les EHPAD.

- Et il s'est arc-bouté contre les 24 heures d'examen par les députés de son plan de déconfinement, ce qui lui a valu un meilleur vote, mais ne peut être que mal perçu sur le plan démocratique.

Cf. l'article de Nathalie Schuck: "Philippe-Macron : dans les secrets de leur confinement" (lepoint.fr)
https://www.lepoint.fr/politique/philippe-macron-dans-les-secrets-de-leur-confinement-13-05-2020-2375280_20.php

Giuseppe

Le patron de Sanofi a reçu en dix ans un milliard d'euros à travers les ordonnances, je trouve bien gentil que personne ne le lui rappelle un peu vertement, Sanofi n'est pas seul au monde.

Si nous étions avec autre chose que des nuls pour la logistique du médicament, ce type de propos n'aurait pas dû être, personne ne peut tenir un Etat par les castagnettes et a fortiori la 6e puissance mondiale.
Nous sommes gouvernés par des danseurs de claquettes.

Un chantage sans doute rengorgé, mais ce qui est dit est dit. Vous expliquerez à une Major que le ciment sera en priorité réservé à d'autres...

Ces labos se sentent impunis, pourtant il serait si facile de les faire marcher au pas. Et en plus, non seulement ils sont gavés de fric, mais ils nous prennent ouvertement pour des imbéciles et nous crachent dessus, et là-dessus Méluche a raison.

Achille

Finalement c’est Nicolas Sarkozy qui avait raison. Dès le départ il avait relégué son Premier ministre au rang de simple collaborateur, à charge pour ce dernier de ne pas franchir la limite assignée par son patron et il n’avait donc pas eu le besoin de « le marquer à la culotte ».

Emmanuel Macron, lui, a donné une grande marge d’initiative à son Premier ministre qui d’ailleurs en use largement.
Nous l’avons vu avec les 80 km/h sur les routes départementales ainsi que sur l’âge pivot de 67 ans, décisions qui n’étaient pas forcément celles du président et qui n’avaient pas apporté la paix sociale dans le pays qui n'avait vraiment pas besoin de ce genre de polémique.

Mais cette détermination contre vents et marées a plutôt été favorable au PM vu sa cote de popularité auprès des Français qui commencent sans doute à être fatigués du comportement d'une opposition qui s'obstine dans une critique systématique sans rien apporter de constructif.

Il passe pour être dans l’action, alors qu’Emmanuel Macron passe pour un papillon vibrionnant.
Or dans le mode de fonctionnement de l’exécutif de la Ve République il en a toujours été ainsi. Le président explique sa politique aux Français et le Premier ministre l’applique.
Le premier a été élu par les citoyens et le second nommé par celui qui a été élu.

Chemins de traverse

D'accord avec la conclusion de @ Robert.

Julien WEINZAEPFLEN

@ Robert | 15 mai 2020 à 22:02

Un jour, en 2010, par hasard, je voyage avec une directrice d'hôpital. J'ai retrouvé la trace de notre conversation en corrigeant un prochain manuscrit où je la rapportai. Pourtant, je n'y notai pas l'essentiel qui me revint en corrigeant.

Elle me dit: "Profitez de notre rencontre pour ne pas croire ce qu'un vain peuple pense. Ne croyez pas qu'il y a une hostilité entre les médecins et des technocrates tels que moi, qui sont leurs administrateurs directs. La ligne de fracture se situe entre les médecins et nous d'un côté, et les agences régionales de santé de l'autre."

Savez-vous qui a créé les agences régionales de santé (ARS) ? Alain Juppé, loors de sa réforme de la sécu qui a mis la France dans la rue. Qu'avaient les Français de droite dans la tête quand ils voyaient en lui le futur président de la République ? A quoi pensait Edouard Philippe quand il ralliait son panache ? Il a retenu les leçons de la faillite du juppéisme. C'est un Juppé tendu, mais sans arrogance. Il n'est pas cassant comme Juppé ou Macron, qui rattrape ce trait de caractère par son lyrisme de mauvais aloi et de mauvais acteur.

revnonausujai

Vous êtes dur pour E. Macron qui démontre journellement qu'il ferait un apiculteur hors de pair.
Enfumer les abeilles avant de leur piquer impunément leur miel, c'est un vrai métier !

Robert

Que rajouter, Monsieur Bilger, à ce constat lucide et précis.

Bien que n’appréciant pas particulièrement monsieur E. Philippe, force est de reconnaître qu'à présent il remplit sa fonction de Premier ministre avec compétence et sérieux. Quoi qu'on pense de ses décisions comme des lois qu'il fait voter de manière plutôt subreptice à la faveur de "l'urgence sanitaire", au moins il décide et dresse des perspectives, certes de court terme. En un mot, "il fait le job". Même si ses lois sont grosses d'atteintes à la souveraineté démocratique du peuple. On peut toujours se persuader qu'elles ne survivront pas à la crise qui les a fait naître et donc à l'état d'urgence sanitaire une fois aboli.

Quant à monsieur Macron, que vous décrivez comme vibrionnant, je pense irrésistiblement à la fable de La Fontaine : Le Coche et la Mouche http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/cochmou.htm
en l'espèce, le coche étant le Premier ministre, la mouche le président de la République.

Au lieu de surplomber la mêlée, monsieur Macron s'y jette comme s'il était en campagne électorale permanente. En quoi, homme principalement de communication, il n'a pas compris ce qu'est la fonction qu'il occupe et l'exerce de manière brouillonne. Il avait déclaré en début de mandat qu'il était LE chef : il me paraît qu'il ne sait pas se comporter en chef, tout au moins en chef d’État. Ses déclarations à l'hôpital sur sa réforme ratée de cette institution le montrent à l'envi.

De fait, sa réforme se pliait aux injonctions de la Commission européenne qui exigeait en matière budgétaire la réduction des dépenses de santé, politique engagée par ses prédécesseurs et poursuivie par lui sur sa foi dans le fédéralisme européen cher à ses vœux. A la faveur de cette crise, il en a perçu les effets délétères. Mais, compte tenu des prêts consentis par la BCE, aura-t-il la maîtrise des dépenses qui seront indispensables pour rendre aux services hospitaliers les moyens dont ils ont besoin ? Saura-t-il éjecter du ministère de la Santé tous ces hauts fonctionnaires sclérosés et réduire les effectifs pléthoriques, donc délétères en situation de crise, des Agences régionales de santé (https://www.ars.sante.fr/) comme de leur direction nationale (Santé publique France https://www.santepubliquefrance.fr/a-propos/notre-organisation/une-organisation-au-service-des-programmes/direction-des-regions) qui ne me semblent guère avoir démontré la preuve de leur efficacité.

Dommage pour lui. Et surtout dommage pour la France dont on ne sait si elle se relèvera économiquement. Et si même elle commençait à se redresser, il y a fort à parier que le jugement de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe (CCA), qui devrait s'imposer aux dirigeants allemands et va à l'encontre des principes des traités européens qui s'imposeraient aux droits nationaux alors que la CCA invoque la primauté des principes du droit national allemand sur le droit européen, ne manquera pas de créer une crise européenne avec une possibilité de sortie de l'Allemagne de l'UE ou de la mise sous tutelle d'une "troïka" de l'Italie, de l'Espagne et de la France comme cela a été fait pour la Grèce sous le mandat de monsieur Hollande.

Donc les turbulences de la pandémie liée au coronavirus risquent de n'être qu'une simple mer forte alors que s'annonce une tempête bien plus grave à l'horizon ! Sera-t-il alors en mesure de tenir ferme le gouvernail ? Telle est la question de fond.

Xavier NEBOUT

Pendant qu'il monopolise le débat public en bavassant à tort et à travers, les opposants n'ont pas la parole. C'est aussi simple que cela.
Vous entendez parler du RN ? De Ménard, de Marion ? Même plus de Zemmour !

Il peut même dépenser sans compter en muselant aussi la Cour des comptes. Qui se souvient du temps où l'on entendait souvent Didier Migaud dans les médias ?

Nous sommes en plein totalitarisme franc-mac gaucho, et les couillons de Français n'y voient que du feu.

Je tombe sur une article du Visegrád Post de 2017

Hongrie – La semaine dernière, le vice-premier ministre hongrois Zsolt Semjén a dénoncé la responsabilité des francs-maçons dans l’actuelle crise migratoire, alors que le sous-secrétaire à l’énergie András Aradszki a qualifié le plan Soros de satanique.

Migration et franc-maçonnerie

Zsolt Semjén, vice-premier ministre hongrois et chef du KDNP, le parti démocrate-chrétien hongrois, allié de long terme du Fidesz de Viktor Orbán actuellement au pouvoir, a déclaré dans un entretien donné à la radio publique hongroise que « la cause originelle de la crise migratoire est la franc-maçonnerie, laquelle a eu ses versions jacobine et bolchévique, et dont le truc ultralibéral de Soros est l’une des nombreuses ramifications ». George Soros, selon le vice-premier ministre, « déteste de tout son cœur les traditions chrétiennes », et si cela est possible, déteste encore plus les États-nations, a-t-il dit. C’est pourquoi Soros voudrait supprimer les États-nations et instaurer les États-Unis d’Europe, a-t-il ajouté, avant d’affirmer que ce projet est mené par une bureaucratie insaisissable à Bruxelles et qui transfère également des pouvoirs à plusieurs ONG.

Selon Zsolt Semjén, la migration a aussi un autre but : les partis de gauche s’étant révélés inefficaces pour gagner contre les forces nationales, il...

https://visegradpost.com/fr/2017/10/12/les-chretiens-democrates-hongrois-contre-satan-soros-et-les-franc-macons/

Achille

« Suis-je offensant si je m'avance jusqu'à soutenir, pour Emmanuel Macron, qu'une contrition par ci, une repentance par là, ça finira bien par faire un quinquennat ! »

Je constate qu’Emmanuel Macron est en train de subir le même sort que ses deux prédécesseurs dans les billets de Philippe Bilger.

Après les éloges dithyrambiques de la première année de mandat, arrivé à la fin de la troisième année la teneur des propos s'est modifiée.
Sans être vraiment offensante, la critique n’en est pas moins d’une ironie mordante et sans concession.

Quand je pense qu’il y a quelques jours encore, certains intervenants de ce blog vous reprochaient d’être un apôtre de la macronie, les voilà rassurés.
D’un autre côté admirer le talent de Besancenot, Plenel, Zemmour, Onfray et « en même temps » éprouver de l’empathie pour Emmanuel Macron avait quelque chose d’irrationnel, voire de loufoque.

Au moins maintenant les choses sont claires. Ce blog est en train de devenir une annexe de celui d’Ivan Rioufol. Mais ce n’est pas grave !

Marrananrolles

Qu'on se le dise, le monde d'après n'est pas pour demain...

Savonarole

“De concession en concession on finit en concession à perpétuité”

C’est pas pour dire mais je crois que c’est de moi.

Nic

De la com ou de la mauvaise foi. Dans un cas comme dans l'autre, il ne faut pas tomber dans le panneau. Comme tous les poseurs de son genre, la réalité n'existe pour lui que du moment où il en exprime la vérité. C'est pitoyable car ça montre bien qu'il est incapable d'écouter les autres, de se mettre à leur place et qu'il a des oeillères qui ne siéent pas à un président de la République.

Exilé

Au point ce qui a été accompli de bien, durant la première année (...)

Pourriez-vous avoir l'obligeance et la bonté de nous rappeler ce qui aurait accompli de bien, parce que cela ne nous a pas particulièrement frappés ?

boureau

"Une contribution par ci, une repentance par là..."
"Par moment, j'ai envie, par une sorte de pulsion iconoclaste, de me moquer..."

Pourquoi "iconoclaste" cher P. Bilger ?
Lucide simplement !
Non ?

Cordialement.

P.-S.: pour Edouard Philippe c'est sans doute le chant du cygne... Avez-vous remarqué qu'en public, le sourire du Président devient vite un rictus ? Le poids des ans et... des erreurs.

PR CALGUÈS

On comprend parfaitement que vous souhaitiez tenter un peu de dérision durant cette période.
C'est une bonne idée.
Vous trouvez qu'il y a quelque chose de comique dans l'attitude du Président à vouloir marquer systématiquement son Premier ministre, on peut trouver aussi qu'il y a quelque chose de navrant, d'inquiétant même dans cette attitude puérile !

Bonne fin de première semaine de déconfinement...

hameau dans les nuages

"Comme si le président avait peur de disparaître en se maintenant dans un rôle qui n'exige pas, pour qu'on le respecte, un tour vibrionnesque."

Mais il faut réécouter l'analyse qui en a été faite par le psychiatre italien. Il a été fabriqué ou éduqué comme ça.

Julien WEINZAEPFLEN

J'écoutais ce matin sur France Culture un cours d'Antoine Compagnon datant de dix ans dans lequel il expliquait que la vie ne vaut que par le récit qu'on en fait.
"Ça n'est pas c'qu'on fait qui compte,
C'est l'histoire, c'est l'histoire,
La façon dont on l'raconte
Pour le faire savoir", chantait Yves Duteil.
"Après des années où il paraissait impudique de raconter sa vie, Il y a aujourd'hui confusion entre identité et narrativité", expliquait le professeur. L'autofiction est un roman qui a perdu toute imagination. C'est le symptôme d'une époque où la mémoire est sans pardon. Le "récit de vie" est un genre très prisé des écrivains publics, recueillant en particulier dans les maisons de retraite l'itinéraire de nos anciens, souvent à usage familial. Le "récit de vie" ne se distingue pas des mémoires ou de l'autobiographie, sinon que ces derniers sont édités quand les récits de vie viennent enrichir les albums de famille ou sont publiés à compte d'auteur.

"Nous écrivons nos vies à l'encre indélébile", lança un jour le P. Xavier de Chalendar, me glaçant par la lucidité de son affirmation sans appel. Les repentirs avoués ou non ne sont pas possibles, avertissait déjà Montaigne. Peut-on se convertir puisqu'on ne change pas ? Peut-on faire confiance au Macron d'avant pour inventer "le monde d'après" ? J'aurais tendance à croire que non, mais je ne veux pas désespérer de la nature humaine.

Je mets à son crédit de s'être repenti sur le paupérisme dans lequel son "plan santé" plongeait l'hôpital public. Sa réforme n'aurait pas dû être faite dix ans auparavant comme il s'excuse de l'avoir planifiée, puisqu'elle ne faisait qu'entrer dans le prolongement de toutes les réformes antérieures, la loi Bachelot comprise qui, à sa réserve de masques près, qu'il fallait bien détruire puisqu'ils dataient de dix ans et étaient couverts de moisissures, ne brilla pas par sa volonté de préserver l'hôpital public.

Il y a pourtant une chose qu'a dite Macron et que je rêvais d'entendre quand s'est déclaré le SIDA, c'est que "le vaccin contre la Covid-19 devrait échapper à la loi du marché." Un candide comme moi n'a jamais compris pourquoi l'OMS ne s'était pas organisée pour acheter les médicaments que l'Afrique ne pouvait pas se payer alors qu'elle était décimée par le SIDA. Macron rattrape par cette simple parole un retard de trente ans.

Pourquoi l'Afrique est-elle exemplaire pour éviter la contamination du coronavirus alors que c'est une épidémie qui pour ainsi dire ne la concerne pas et la concerne en tout cas beaucoup moins que la faim dans le monde ? Cela m'intrigue et me dépasse. L'Afrique veut-elle se faire bien voir aux yeux de l'Occident qui ne la soigne pas et pille ses médecins ?

Y a-t-il une loi du marché ? Peut-on faire confiance à des investisseurs court-termistes et capricieux qui font tourner l'économie à l'humeur ? Dans quelle tête folle l'idée a-t-elle germé que le marché était la main invisible qui régulait la production du nécessaire ? De Gaulle a bien fait de dire que la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille, mais qu'en est-il résulté de concret ? Certes, dans les dernières crises économiques, seul le crack de 1987 fut purement boursier. La crise de 2008 fut financière et la crise actuelle est sanitaire et financière.

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