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23 juin 2020

Commentaires

Tomas

Les Républicains existent encore:

"Ce n’est pas une soirée extraordinaire, pas une soirée de reconquête, mais on a aussi de beaux succès", réagit dimanche 28 juin sur franceinfo Gilles Platret, vice-président Les Républicains, citant les villes d'Orléans, Lorient et Auxerre après ce second tour des élections municipales.

Gilles Platret, enchanté. Il me semble qu'Auxerre et Orléans étaient déjà de droite, peut-être me trompé-je.

Bordeaux, Lyon, Strasbourg et Paris pas à droite, je veux pas dire mais on voit où votent les cerveaux du pays...

Courage, peuple de droite, la bataille des idées n'est pas finie !

Wil

Retailleau, avec sa gueule de premier de la classe, il a eu la chance de naître chez les culs-terreux et pas en banlieue parce qu'il se serait fait défoncer la tronche par les racailles de sa classe et jamais on l'aurait connu.
D'un autre côté, vu qu'il n'a rien à dire d'intéressant, on n'aurait rien manqué.
Comme quoi la vie c'est bien "une histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot et qui n'a aucun sens" William S.

Henri Gibaud

Fréquence Protestante offre au "bocain" Retailleau un espace public où il n'a pas omis de tenter de faire rêver des "Conservateurs" avec des oeillades verbales sur une certaine "Epinalerie" dans le paradigme dit "Vendéen-militaire" (1793-94).

Pourquoi ne pas l'avoir interrogé sur le voile d'ostracisme qui frappe systématiquement la réalité historique du comportement persécutoire massacreur de la Ligue, de la dite contre-réforme bien avant les colonnes de Turreau ? Qui furent les pires assassins de Chrétiens en Bas-Poitou et singulièrement sur les futurs départements de Maine-et-Loire (côté Anjou géologiquement blanc soit le Saumurois), Deux-Sèvres, Deux-Lays (bientôt Vendée), Charente-Inférieure (finalement maritime) : des catholiques !

Comment se fait-il qu'à propos du centenaire de "Clemenceau II" (père puis perd-la-victoire) en 2017-18, les principaux lieux d'homélies pour l'Histoire "Médiée-Correcte" aient fait silence sur l'extraction protestante-vendéenne de la "dynastie médicale" dont Georges Clemenceau avec sa liberté de pensée sera le joyau le plus brillant ? Pour ne pas gêner le C.A. de l'entreprise commerciale Puy-du-Fou qui se base en grande partie sur des procédés d'amnésies anhistoriques ?

Si on brigue la représentation emblématique de l'honnêteté mentale dans la droite politique, pourquoi ne pas examiner sereinement l'activité déraisonnable d'un groupuscule d'agités qui pastichent et salissent indirectement la notion de Souvenir Français au travers d'implantations de panneaux, micro-calvaires, stèlicules ridicules censées "sauver des âmes" et "rendre justice" ? Par exemple : ces marginaux agités mémoriels-recomposés commentent les ruines du 2e château du Parc-Soubise EN OMETTANT QUE LE 1er château de la grande famille Parthenay-L'Archevêque-Rohan a été saccagé et brûlé par des bandes de ce que Rabelais appelait PAPIMANES ou papolâtres ... ! Plus récemment sur la commune de Fontenay-sur-Vendée le groupuscule exalté vient de tapir une croix à propos d'un obscur "camp" (où sont les témoignages avérés ?) pour salir une ville qui a toujours été républicaine comme ses voisines Niort et La Rochelle...

M. Bruno Retailleau passe pour intelligent et honnête, on le souhaite malgré ses risettes un peu surannées. Mais a-t-il compris quel est le seul argument républicain recevable et scientifique (à la fois) contre l'homo-trans-délire du dit "mariage-pour-tous" ? A-t-il fait le rapprochement avec certains aspects curieusement peu relevés dans la Nature du virus SRAS-2, et avec cette sorte d'exception GENOPHOBE française, encore illustrée l'automne dernier par la sortie honteuse de la pauvre Agnès B... contre les tests génétiques libres c'est-à-dire non soumis à l'imperium soviétiforme du Juge des C..s Français (JCF) ??

Sur Fréquence Protestante n'aurait-on pu interroger M. Retailleau sur sa connaissance ou méconnaissance de la pensée ultra-lumineuse de la grande protestante Evelyne Sullerot née Hammel, auteure de "Pilule, sexe, ADN. 3 révolutions qui ont bousculé la famille". Liens logiques : virus à ARN, tests PCR à amplification de fragment de génome, hypothèse de mutation du virus au début mars, test libre de paternité, partie ADN de l'opus d'Evelyne, immense médecine préventive génétique à venir...

Quand Monsieur Bruno dégomme le slogan du "en même temps", pourquoi ne taxe-t-il pas cette "scie" de : facilité de lycéen ! quitte ensuite à rapprocher cela de l'esprit du relativisme voulant flouter et flouer le Vrai ce qui culturellement débouche sur du néo-obscurantisme ? M. Bruno sait-il qui est l'âme damnée juridique du lobby homo-trans-pratiquant précisément qui conférença aux rencontres de Sophie en 2018 sur le thème de la multi-vérité en décision de justice, qui était au CSM en août 2018 pour surveiller la loi pro-pédophile contre laquelle un réseau féministe aida Mme Springora à donner la contre-mesure que l'on a vue sur le plan de l'édition en décembre dernier puis janvier ?

On peut vous écrire au Sénat et vous lirez, monsieur Bruno ?

Enfin quand il est question de l'anathème appel au meurtre évident "les anti-communistes sont des chiens", M. Bruno devrait soigner sa diction donc ne pas répéter "Sarthe" (ah, Fillon !) mais : SARTRE... avec 2 R.

Ellen

Très sympathique et franc. Je découvre ce Monsieur un peu mieux grâce à votre interview M. Bilger. Aussi pour que Bruno Retailleau se fasse sa place au soleil parmi tous ces affamés de pouvoir que l'on a assez vus et ces anciens revenants indésirables qui reviennent par la fenêtre, il serait bon qu'il commence sa campagne au plus tôt si c'est vraiment son souhait de présenter sa candidature à l'Elysée. Je pense qu'il a des chances.

vamonos

J'avais entendu parler de M. Bruno Retailleau mais je ne le connaissais pas. Je crois que je vais l'oublier rapidement.

Sa présentation a retenu toute mon attention. Il a des racines, il est né, a grandi avec un point de repère invariable. Son village, son père, sa culture, son éducation sont autant de marqueurs indélébiles qui font partie de sa personnalité. Je ne suis pas jaloux mais j'eusse aimé bénéficier de la même trajectoire. Bruno Retailleau est très attaché à ses racines, à son village au point de continuer à vivre à l'endroit où il est né. La rectitude est une valeur de droite. C'est d'ailleurs pour cela que la gauche est apparue, pour remettre en cause le pouvoir inaliénable de la décision royale. Voltaire et Victor Hugo ont continué de briser les certitudes de la sécurité du bras séculier. Le miroir est brisé à jamais et les débris continuent de se morceler en parties de plus en plus infimes. Personne ne pourra reconstruire le miroir, il va falloir en fabriquer un autre.

Bruno Retailleau doit bien aller de temps en temps sur son lieu de travail germanopratin mais je suis persuadé que le nombre de jours de présence au Sénat est largement inférieur au nombre de jours passés ailleurs. Que quelqu'un me prouve le contraire et je retrouverai peut-être foi en la représentation du peuple au sein des assemblées parlementaires et sénatoriales.

Tant mieux pour lui après tout, il a trouvé un emploi bien rémunéré, il est persuadé qu'il est indispensable et il continue à afficher de l'ambition puisqu'il profite de cet entretien pour annoncer en termes choisis qu'il va falloir décider avec ses concurrents de la meilleure suite à donner pour atteindre l'investiture suprême en France.

Bruno Retailleau parviendra peut-être à atteindre le premier tour de l'élection, ensuite tout est possible. Mais qu'il me semble austère ! Son sourire est franc mais son attitude qui consiste à laisser fléchir la commissure des lèvres me semble peu engageante voire rédhibitoire. Qui cessera de le combattre dans sa famille politique ? Qui le suivra ? Combien de suffrages se porteront sur son nom ? Rendez-vous dans deux ans.

Pendant ce temps, la société Alphabet incorporation a dépassé le seuil de 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Cette société est jeune, elle est composée de quelque sociétés dont les plus connues sont Google et YouTube. Où sera-t-elle en 2022 ? Rendez-vous dans deux ans.

Exilé

Cet entretien avec Bruno Retailleau nous oblige, comme bien d'autres billets de Philippe Bilger consacrés à des sujets liés au climat de campagne électorale permanente que nous subissons, à nous interroger sur la pertinence des étiquettes politiques employées par les médias et en conséquence sur ce blog.

Il faut savoir que ces étiquettes sont décernées par le ministère de l'Intérieur de façon unilatérale et quasi arbitraire, sans consultation des intéressés, ce qui nous conduit à nous interroger sur la manipulation des votes susceptible de découler de ce procédé, à une époque où la notion de droite est souvent vidée de sa substance ou bien alors que l'étiquette extrême droite est connotée de façon péjorative.

Est-il encore cohérent d'attribuer une étiquette de droite à des gens dont le parcours, les paroles, les actes et les affinités démontrent qu'en réalité ce sont des sous-marins de centre-gauche voire de gauche ?

Les gens ou les partis qui parfois à leur grande surprise se voient attribuer une étiquette d'extrême droite, dans un but inavoué de faire fuir leurs électeurs potentiels, ont-ils la possibilité d'introduire un recours afin d'obtenir une classification plus conforme à leur positionnement politique revendiqué ?

Tomas

Mais quel guignol. Il voudrait être président, c'est ça ?

La droite pour lui consiste à répondre aux peurs de déclassement économique (on attend sa solution: moins d'impôts, je gage ?) et la seconde aux angoisses identitaires des Français, qui auraient peur de perdre leur culture. Là je ne comprends pas, je n'ai pas l'impression d'être menacé dans ma culture et mon identité nationale, comme des millions de mes compatriotes. Et quand je lis Valeurs actuelles et ses indigents contributeurs, et surtout que je constate la pauvreté des commentaires, je me dis que plus tôt cette culture de l'insulte et du mépris de l'autre disparaîtra et mieux ce sera.

La droite a 3 options:

- compter sur un chevalier blanc à la Baroin (il déteste prendre l'avion...) ou Sarkozy. Seule option pour gagner avant cinq ans de manifestations permanentes dans le pays.

- nommer Retailleau ou Bellamy et faire 10 %.

- rallier le FN. Un Bellamy qui a été scout d'Europe (ah, la droite humaniste qui fait de la philo on adore) doit bien être compatible tout de même. Vu l'arithmétique ça peut marcher mais on voit mal tous ces vieux barons blanchis sous le harnais faire allégeance à une péronnelle n'ayant même pas fini ses études...

Le renouveau, s'il doit venir, ne me paraît pas pouvoir venir de là. Pour gagner la bataille des idées il faut en avoir !

Giuseppe

Mongénéral savait recevoir, pas pour les copains avec homard et vinaigrette, juste pour le pays et faire oublier un passé peu glorieux de 40.

La beauté d'une rencontre pour le pays, pas pour un crustacé mayonnaise pour se servir, pauvre Rugy ! Retailleau ne s'est pas vendu pour un maroquin, la loyauté est importante mais il a passé son tour:

https://i.goopics.net/JExvx.png

semtob

Cher Philippe,

Nous avons écouté l'interview avec beaucoup d'attention.
Mais quelle déception !

Où sont les propositions ?
Faut-il attendre le déluge pour qu'un programme se fasse ?
La droite de Bruno Retailleau est malheureusement fataliste !
La droite est aujourd'hui écologiste. Le Grenelle de l'environnement c'était Nicolas Sarkozy. Il ne faudrait pas l'oublier.

Notre-Dame-des-Landes était une stupidité de la gauche. Les zones humides sont à protéger. Les consultations publiques étaient faussées par le parti socialiste. C'est la raison qui a gagné.

Bruno Retailleau devrait relire le programme de Nicolas Sarkozy sur l'écologie.
Il n'est pas demandé à la droite de se morfondre. Il s'agit d'agir, de se rencontrer, de sortir des propositions claires, d'être sur les plateaux télé et les réseaux sociaux, de démonter les programmes des extrêmes.

C'est trop passif. Il faut arrêter les idioties des primaires. C'est une équipe qui doit se présenter et le chef semble accessoire.
Cela ressemble à un restaurant sans menu. Rien d'alléchant dans ce qui a été dit !
Etre acteur de la politique cela ne s'invente pas. Il faut être magnétique, croire à sa réussite et non comme ce que nous venons d'entendre être persuadé d'avoir mal fait.
La crise qu'a affrontée la droite était de taille et a été bien gérée.

Hollande a détruit l'apprentissage, l'économie, l'image de la France, la justice, le système médical libéral.
Conclusion: il faut foncer en élaborant une stratégie sans faille et anticiper les pièges de certains médias et de certains juges politisés.
françoise et karell Semtob

Alpi

Un gentil garçon que ce Retailleau. Vendéen - ça, on l'a bien compris (est-ce pour suggérer une filiation avec Charette ou Clemenceau ?) -, professionnel de la politique, sans vrai passé les mains dans le cambouis ou dans le béton (clin d’œil à Giuseppe !). Propre sur lui, pondéré, d'une élocution claire, portant un diagnostic dont je partage plusieurs points : stupidité du quinquennat qui a émasculé l'Assemblée nationale (qui n'en avait auparavant déjà de pas très grosses !), délégitimation du pouvoir et de l'autorité consécutive à Notre-Dame-des-Landes, des politiques qui cherchent à se protéger plutôt que protéger les citoyens (qui, déjà, nous a collé le principe de précaution dans la Constitution ?).

Soit, mais rien de révolutionnaire. Et il omet de dire que bon nombre de sources de tous nos emmerdes ont été mise en œuvre par ses amis : le quinquennat, le Kärcher-z'allez voir c'que vous allez voir qui est resté dans sa caisse, le déficit démocratique avec Sarko qui ne voulait voir qu'une tête.

Alors mettre les grands maux de la France sur les trois petits mots "en même temps", faut quand même oser ! Certes, je caricature un tantinet.

Pour les remèdes, le camarade est beaucoup moins prolixe, à l'exception du pessimisme et de la culpabilité dont il faudrait de dépouiller ! C'est un peu court comme programme pour remettre la France à la première place... Y'a donc encore du taf !

Réhabiliter le travail, réduire la dépense publique, fort bien, mais il y a combien d'années qu'on entend cela ?

Alors rien de nouveau sous le soleil !

Je le disais il y a quelques jours et Retailleau m'encourage à le répéter : Macron/Fillon ou Fillon/Macron, c'est bonnet blanc et blanc bonnet...

Lucile

@ Tipaza

Merci. Mais ne me faites pas dire qu'il nous faut quelqu'un d'irrationnel à la tête du pays. Parce qu'en ce moment c'est déjà le cas, et ce n'est pas drôle, même si l'absurdité par exemple de faire pondre des propositions de lois par 150 citoyens aléatoirement sélectionnés alors que nous avons pris la peine d'élire un parlement à cet effet aurait un côté presque comique, vu de l'extérieur, en tout cas ; quand on en fait les frais, c'est une autre histoire.

Certains intellectuels, tout en étant dépourvus d'instinct et d'empathie, ne sont pas rationnels du tout.
Quand il s'agit d'un couple aux commandes, Madame étant plus futée que Monsieur, cela peut-il limiter les dégâts ? Peut-être. Tant bien que mal. (C'était une généralité ; toute ressemblance avec des personnages connus serait fortuite.)

Attention aux séducteurs, qui s'adressent à notre sens du plaisir et à nos intérêts immédiats plutôt qu'à notre sens critique, en nous invitant à penser printemps.

Je réponds à votre poésie par une autre :
"And blessed are those
Whose blood and judgment are so well commingled
That they aren't a pipe for Fortune's finger
To stop what stop she please. Give me that man
That is not passion's slave, and I will wear him
I n my heart's core, ay, in my heart of heart,
As I do thee" (Hamlet à Horatio)

Traduction approximative :
"Et bénis sont ceux qui entremêlent si bien émotion et raison qu'ils ne puissent servir de jouet à la guise du hasard. Montrez-moi un homme qui maîtrise ses passions, et je le le placerai au fin fond de mon cœur, oui, je le tiendrai au cœur de mon cœur".

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@ Exilé

Ma définition de "républicain" : quelqu'un qui a en tête l'intérêt général et qui souhaite y parvenir autrement qu'en despote, c'est-à-dire en respectant la séparation des pouvoirs, et en faisant jouer au parlement tout son rôle, dont celui de contrôler le gouvernement. Si l'on tient garder les élections législatives juste après les présidentielles, qu'au moins on renouvelle l'A.N. par tranches.

Je trouve intolérable de court-circuiter le parlement comme ça se passe en ce moment, et surtout de laisser penser que c'est une chouette idée, rigolote, moderne, vive la démocratie participative. On donne, par l'exemple, de très mauvaises habitudes aux habitants de ce pays, en particulier aux jeunes, au lieu de leur enseigner les principes de l'équilibre si délicat des pouvoirs.

Michelle D-LEROY

Un moment très agréable en écoutant cet entretien. Agréable de constater qu'il existe encore des hommes politiques qui aiment leur pays dans ce moment où tout craque de partout.

Certains lui reprochent (Savonarole) de ressembler à un notaire. Souvent on entend cette expression pour railler l'officier public qu'est le notaire. Pourtant nous n'avons pas à rougir du système notarial dans notre pays qui maintient de façon impartiale la propriété dans la loi la plus stricte et la plus rigoureuse, ce qui n'est pas le cas de tous les pays, y compris les pays européens. Souvent on dit aussi notaire de province, encore une fois pour faire la différence avec le notaire parisien plus bobo sans doute.

Ceci dit et pour revenir plus sérieusement à Bruno Retailleau, lui-même, enraciné dans ce qui reste de la France, aura beaucoup de mal à émerger s'il voulait devenir un candidat LR pour 2022. LR est devenu un parti sans hommes de convictions, sans programme, sans colonne vertébrale. Alors certes entendre BR s'exprimer sur son engagement politique est rafraîchissant et rassurant mais parallèlement voir un Président de Région LR s'empresser, alors qu'on ne lui demandait rien, de débaptiser un lycée Colbert pour le renommer Rosa Parks, c'est affligeant. Affligeant parce que cet abandon de la France et de son passé historique par des Français qui baissent les yeux, prêts à se mettre à genoux, à consentir à renier leurs aïeux, ne donne pas du tout envie de voter pour ce parti. Un parti qui ressemble par beaucoup de trop de côtés à LREM.

En tout cas, moi, je ne me reconnais plus ce qui fut mon parti pendant de longues années. Comment avoir confiance en des gens qui vont dans le sens du vent pour récolter des voix sans tenir compte de leur base électorale ?

Et puis, malheureusement, comme certains l'ont déjà dit, BR est un homme comme l'était Fillon, trop catholique, trop "manif pour tous", il serait rejeté d'emblée par les modernistes. Dommage, car il est très agréable à écouter.

Nous en sommes là en ce 24 juin 2020 avec un Président qui ne pense qu'à sa réélection. M. Macron va recevoir tour à tour N. Sarkozy et F. Hollande pour prendre leur pouls et montrer que ce qu'il envisage de faire dans les prochains mois ce sera après les avoir consultés et donc qu'il agit en grand démocrate.

L'enfumage permanent. Dans un autre domaine, la "convention citoyenne sur le climat" avec ses 150 propositions supposées être issues de 150 Français tirés au sort. Or, le journal "Le Monde" nous explique que cette convention est bien représentée par 150 Français lambda mais avec derrière les idées de 140 experts en climatologie et pas n'importe lesquels, puisqu'on voit d'abord des écolos-gauchistes pur jus comme par exemple le patron de Terra Nova, un think tank qui est l'archétype de la bien-pensance progressiste. La démocratie à la sauce macronienne : une mascarade ou plutôt une macronade.

C'est donc bien seul qu'apparaît Bruno Retailleau au milieu des jeunes loups progressistes et universalistes... Et comme une majorité de Français s'en moquent, il y a de quoi être désabusé.

herman kerhost

@ Achille | 23 juin 2020 à 15:57

Ainsi donc vous classez Bruno Retailleau dans la droite dure, parce qu'il aurait durement critiqué le président ?

Vous êtes sérieux, là ?

caroff

@ Tipaza 8h18
"Des purs aux mains propres qui ne veulent pas se compromettre avec la vraie droite et qui donc se privent de mains."

Une droite forte et sûre d'elle-même n'aurait pas trop de mal à circonvenir les électeurs du RN, mais voilà, Retailleau et les autres caramels mous parlent en se sachant observés à la loupe binoculaire par la gauche médiatique !

Vraiment bien d'accord avec vous et avec le reste de votre contribution !!

Robert

Je rejoins Serge HIREL | 23 juin 2020 à 18:33 pour vous remercier, Monsieur Bilger, de la qualité de votre entretien avec monsieur Retailleau.

Vous l'avez effectivement conduit à formuler des propos particulièrement éclairants. Mais tout a été centré sur la politique intérieure.
Il a manqué sans doute une partie sur sa conception de l'Union européenne, la relation avec les partenaires de la France, encore qu'il ait semblé être partisan d'une Europe-puissance dans laquelle la France aurait un rôle majeur.

L'on verra s'il se porte candidat à la candidature, mais cette fois dans une procédure interne à son parti et non un spectacle télévisé. Encore que cette procédure ne devra pas être confidentielle car l'on risque encore d'avoir la mollesse des conceptions, cultivée par les caciques de LR au point d'avoir élu le mou Christian Jacob comme président de ce parti déliquescent qui, pourtant, ne manque pas d'hommes et de femmes de qualité. Mais ces personnes sont priées de rester éteintes...

Achille

@ Tipaza | 24 juin 2020 à 08:23
« Quant à Achille, l’inénarrable Achille, qui parle de « droite dure », confondant les membres de la fausse droite avec des caramels durs ou mous. »

Ci-joint un petit passage de sa fiche Wiki (voir paragraphe Fidèle de François Fillon :

"Soutien de la Manif pour Tous (il déclare souhaiter « réécrire » la loi Taubira), il est considéré, en dépit de son éloignement de Philippe de Villiers, comme un représentant de la « droite dure » par le journal Le Canard enchaîné mais se revendique comme ayant un projet au « barycentre des convictions de la droite, la liberté pour l’économie, l’autorité avec l’État et un certain nombre de valeurs civilisationnelles »"

Même le Canard le dit et ce journal ne dit pas que des bêtises.

À faire passer au camarade boureau pour suite utile…

Exilé

@Tipaza
« Il ne reste plus à un Président que la détermination des limites sur les routes, et encore, il y aura probablement d’ici peu une directive bruxelloise qui la fixera. »

Ce président bizarre, privé des attributs du pouvoir régalien et réduit à ne plus assurer qu'un rôle de représentation entouré d'une multitudes d'institutions inutiles bourrées de courtisans serviles, au milieu d'une pompe et d'un luxe auxquels même Louis XIV avait renoncé à la fin de sa vie, n'est plus qu'un gouverneur parmi d'autres des Etats constituant l'Euroland.

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@ Lucile
« Dans notre système où c'est en fait le président qui gouverne et non le gouvernement, sans parti, et sans le parlement, on finit par se demander si un vrai républicain peut faire l'affaire. »

Mais qui peut nous dire en quoi consiste au jute un vrai républicain ?
À ma connaissance, il n'y en a eu qu'un seul dans l'Histoire qui aurait pu prétendre à ce titre, tout en ayant été un dictateur exemplaire, il s'appelait Cincinnatus...

sbriglia

On peut ironiser sur le côté gendre idéal de Bruno Retailleau.

Regardez la photo ci-dessous : le gendre idéal de l’époque, sous ses airs de notaire de province, deviendra président de la République…

Méfions-nous des premiers communiants…

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2c/Meeting_with_Finance_Minister_of_France._Giscard_D%27Estaing%2C_President_Kennedy._White_House%2C_Oval_Office._-_NARA_-_194179.jpg/1024px-Meeting_with_Finance_Minister_of_France._Giscard_D%27Estaing%2C_President_Kennedy._White_House%2C_Oval_Office._-_NARA_-_194179.jpg

boureau

Affaire Chouviat

Madame Chouviat invitée dans l'émission de P. Praud où vous étiez présent cher P. Bilger.
Moment d'émotion d'abord, mais surtout de gêne.
Que vient faire ce témoignage, dans cette émission, d'une affaire pendante devant la justice ?
Cette émission est devenue un mélange de Gala et de France-Soir.

Il faut rappeler les antécédents de cet homme que relate le Point: sans permis depuis un an, de multiples entorses à la loi (375 PV non payés, 40 000 €...).
Ce Monsieur Chouviat n'était pas un perdreau de l'année en matière d'infractions.

La suite judiciaire nous éclairera sans doute. Du moins je l'espère.
Il n'en demeure pas moins que cet homme avait un comportement vis-à-vis de la Loi et de ses représentants tel, semble-t-il, que cet événement était inscrit dans le temps.

Tout cela participe d'un vaste mouvement de déconsidération de l'Institution. Et c'était pitoyable de voir les assauts de politesse et de gentillesse des participants vis-à-vis d'une personne, certes en deuil, mais qui piétinait allègrement la Justice.

Cordialement.

Tipaza

Un commentaire sur les commentaires :

sbriglia, si cinglant d’habitude, nous a fait un commentaire encenseur, listant avec application les qualités réelles, supposées, fantasmées et projetées de Bruno Retailleau.
Too much is too much comme disent les British qui ont eu l’intelligence de sortir de ce trou noir institutionnel qu’est l’UE.

Et Lucile, la si pondérée Lucile, qui nous offre un commentaire d’une rare pertinence, achevant même par anticipation à se ranger à mon avis en se demandant « si un vrai (candidat) républicain peut faire l'affaire » et donc admettre par défaut un candidat irrationnel. (Bon, je blague.)

Quant à Achille, l’inénarrable Achille, qui parle de « droite dure », confondant les membres de la fausse droite avec des caramels durs ou mous.
Ce en quoi il n’a pas tout à fait tort, parce que durs ou mous, ils fondent tous devant les difficultés à résoudre.

Tipaza

Après Xavier Bertrand, dont Fillon disait qu’il était peut-être maçon, mais franc, sûrement pas,
Après François Baroin dont la seule qualité est celle d’avoir une voix grave qui résonne parfaitement dans le vide sidéral de sa vision politique,
Voici qu’on nous présente Bruno Retailleau, le nouvel honnête homme d’une droite qui les cherche tel Diogène, et qui pourra les chercher longtemps. Des purs aux mains propres qui ne veulent pas se compromettre avec la vraie droite et qui donc se privent de mains.

Nous sommes devant une double quadrature du cercle politique.
D’une part le degré de liberté quant à la prise de décision d’un président est quasi nul.
L’enfermement dans cette structure doucement oppressive, et poliment totalitaire, qu’est la bien-pensante UE, empêche toutes décisions qui pourraient changer le cours de la politique française et le sort de la France.

On nous parlera de dette mutualisée pour nous dire qu’il s’agit de l’alpha et l’oméga de l’économie.
Mais cette procédure ne changera rien au sort d’une économie dévastée par le libre échangisme économique, le refus de contrôle aux frontières et la négation de la préférence nationale. Le Covid n’ayant été que le point d’orgue soulignant les aberrations structurelles de l’UE.
La mutualisation de la dette fédérera l’UE, et nous enlèvera les micro-libertés qui pourraient nous rester, sans que fondamentalement notre sort s’améliore si peu que ce soit.
Il ne reste plus à un Président que la détermination des limites sur les routes, et encore, il y aura probablement d’ici peu une directive bruxelloise qui la fixera.

La deuxième quadrature du cercle politique est celle de l’ouverture suicidaire des frontières de l’UE à une immigration qui vient pour profiter de nos conditions de vie et qui cherche ensuite à en changer le fonctionnement pour finir par les détruire.
En biologie, cette façon de procéder, de vivre sur l’hôte en le perturbant, est celle des virus, bien plus mortifères que le Covid-19, et dont ne pourra pas se débarrasser si facilement, toujours à cause de l’UE.

L’idéologie europhile niant les concepts d’identité, Mitterrand fut un précurseur en la matière, lui qui disait que « les étrangers étaient chez eux, chez nous ».
Belle formule dont on voit le résultat, ils sont chez eux de plus en plus et nous sommes de moins en moins chez nous.
Et l’UE ayant décidé de se pencher sur le sort démographique des pays qui la composent, tout est à craindre pour le proche avenir.

Comment résoudre cette double quadrature du cercle ?
En géométrie, elle a été résolue par l’invention du nombre PI, le premier nombre irrationnel, qui a montré ensuite son utilité dans bien d’autres domaines.

Nous ne pourrons résoudre nos quadratures politiques que par l’intervention d’un homme au comportement irrationnel.
Irrationnel dans la philosophie politique actuelle, mais parfaitement rationnel dans sa façon de renverser la table des certitudes admises et des conventions internationales, par paresse ou lâcheté.

Il faut briser les règles, en inventer d’autres, par un retour au souverainisme, le vrai, pas celui du en même temps macronien.
Retrouver la liberté de choix, sans contraintes extérieures, sortir de ce système qui nous drogue de bons sentiments pour nous faire accepter une servitude technocratique.
Bref il nous faut un candidat capable de nous faire prendre le large à la façon d’Andrée Chedid :

Loin des berges stridentes
Egarer l’ancre
Rompre les amarres
Suivre l’appel
De l’intime horizon

Isabelle

Pendant que nous discutons tranquillement de l'avenir des Républicains avec Bruno Retailleau, Erdogan poursuit sa conquête...

Continuons à discuter du sexe des mouches ou des anges, des 110 km/h sur autoroutes (sujet ô combien important !). Les islamistes poursuivent leur route.
Ils ont compris qu'ils avaient des faibles en face d'eux à savoir : E. Macron qui parle mais n'agit pas et A. Merkel qui fait des chèques à Erdogan...

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/23/libye-les-visees-turques-en-tripolitaine_6043869_3212.html

«Erdogan a humilié Macron et l’Europe»

https://fr.sputniknews.com/international/202006231043995600-erdogan-a-humilie-macron-et-leurope-selon-tahhan/

Stef

LR, c’est un peu comme commander quelque chose sur un site de vente en ligne chinois. Sur le papier, c’est joli, mais quand la commande arrive (quand elle arrive...), c’est, au mieux, une contrefaçon mal faite.
Et puis, au final, ces gens appelleront à voter Macron...

Serge HIREL

Remarquable ! Non seulement, cet entretien - questions et réponses - est d’une telle qualité qu’il envoie aux oubliettes les grands-messes politiques de TF1 et de France 2, les interviews coup de poing des radios et leurs officiants qui se la jouent « nous on sait », mais, cher Philippe, vous avez aussi obtenu une exclusivité : la déclaration de candidature de votre interlocuteur. Mieux même, il a clairement dévoilé l’ossature de son projet - qui, bien sûr, s’inspire de celui de Fillon -, développé une analyse étonnante de lucidité de la situation « angoissante » de la France et renvoyé Macron - sans l’assommer - parmi les siens.

Ce qui me paraît le plus remarquable, c’est qu’il a osé aller au fond des choses et reconnaître que le déclin de son camp est essentiellement dû à l’abandon du débat d’idées depuis des dizaines d’années. Peut-être faut-il aussi ajouter à cette carence le manque de courage politique dont ses chefs ont fait preuve à des degrés divers après leur accession au pouvoir... Pour Bruno Retailleau, le Vendéen, la politique est un combat qui interdit les compromissions... Un combat qui se mène sur tous les fronts - régalien, économique, judiciaire, social... - et découle des mêmes principes : indépendance, souveraineté, persévérance, fermeté... Un discours aux antipodes du « en même temps ».

Tout juste s’est-il abstenu de préciser ce que pourraient être les modalités de la sélection du candidat de la droite (et du centre ?). La primaire type 2016 est inconcevable, contraire à l’esprit de la Ve République, vecteur de divisions mortifères. La voie qu’il imagine - d’abord le projet, l’homme ensuite - peut se révéler propice au rassemblement... à condition que, dans les prochains mois, la volonté de victoire l’emporte sur les ambitions personnelles.
Ce qui n’est pas gagné tant les conflits antérieurs ont laissé de séquelles... Sur ce point, les réactions au jugement du procès de François et Penelope Fillon, prévu lundi prochain, seront révélateurs. Celles qui ont suivi la confession de la présidente du PNF ne disent rien qui vaille...

L’avantage de cette primauté du projet permet aussi de rassembler au-delà des lignes du camp, à sa gauche comme à sa droite. Bruno Retailleau est convaincu que l’alliance est possible - comme d’habitude - avec le centre, mais se montre beaucoup plus réservé sur sa droite, sans toutefois claquer la porte. Certes, Marine est hachée menue, mais le président du groupe LR du Sénat dit aussi : « Il ne peut pas y avoir, tel que le Rassemblement national est aujourd’hui, une alliance qui soit féconde, parce que l’alliance, ce n’est pas l’alliance des partis, c’est l’alliance des projets... Les projets ne sont pas les mêmes » (49 :05). « Aujourd’hui »... Est-ce à dire que si Marion prenait le flambeau et imposait sa ligne, tout serait possible ?...

Bravo donc pour cet entretien qui n’a qu’un seul défaut : sa qualité, son épaisseur, son ton le placent très largement au-dessus des capacités de jugement politique du citoyen lambda, voire de certains commentateurs patentés, qui auront tôt fait de remettre Bruno Retailleau dans sa case : ami de Fillon, de Sens commun et de la Manif pour Tous. Trois épouvantails...

sbriglia

Homme de fidélité : il a accompagné Fillon jusqu’au bout ; grande élégance.

Homme parfaitement courtois et souriant : il n’a pas la permanence du sérieux qui est le triste apanage des médiocres.

Homme de racines : Vendéen dans l’âme et pourtant, ce qui est méritoire, si républicain.

Homme de convictions : le « en même temps » ne sera jamais sa tasse de thé.

Gros travailleur, grandes compétences en bien des domaines.

Modeste, de cette modestie qui est l’antichambre de toutes les perfections… non la fausse modestie de certains.

Je gage, contrairement à Marc Ghinsberg, qu’en cas de duel avec Macron il s’en sorte avec bien plus que les honneurs.

On aura compris que c’est cette droite que je souhaite, par lui, voir incarner.

jack

Monsieur Retailleau donne une impression de sérieux, d'intelligence et de bonne foi.
Les LR reprennent des couleurs après une déculottée magistrale à la présidentielle et puis les déboires de Laurent Wauquiez.
Il convient cependant de ne pas considérer tout ce que raconte Retailleau comme parole d'Evangile aux seuls motifs qu'il présente bien et qu'il a une excellente élocution empreinte de courtoisie.

En tant d'admirateur du général de Gaulle il sait pertinemment que ce dernier a été évincé suite à un référendum relatif au Sénat. Le général avait raison, il fallait donner un rôle primordial à l'Assemblée nationale et remettre à sa juste place une assemblée de notables en lui adjoignant le Conseil économique et social.
Pour l'heure, le Sénat justifie son rôle par les commissions d'enquête. C'est cher payé de l’enquête.

Sur l'endettement du pays. Fillon considérait qu'il était à la tête d'une nation en faillite. Les LR ont-ils remis les comptes à flot ou bien accentué la dette ? Ce n'est pas difficile à vérifier. On nous dira, ce n'est pas de ma faute, c'est la crise des subprimes. Et le corona alors ! En effet, beaucoup de pays font actuellement appel à la BCE pour des emprunts en raison de la crise du corona. Par quel miracle Fillon s'en serait-il dispensé ? Retailleau rêve. Fillon aurait-il fait passer la TVA à 25 % et supprimé les remboursements de la Sécurité sociale pour ne pas emprunter ?

Sur le respect d'un référendum. La critique à l'égard d'Edouard Philippe est un peu facile. LR n'a aucune leçon à donner en la matière. En 2005, le peuple français s'est prononcé par référendum contre le traité de Lisbonne sur la Constitution européenne. Qui s'asseoit ensuite sur la décision du peuple ? Sarko et non Edouard Philippe. Bruno Retailleau a la mémoire courte.

Sur le communautarisme. Retailleau a mille fois raison. Mais le malaise trouve-t-il sa source le 7 mai 2017 ? Combien d'échecs auparavant ? Malgré un retentissant "on va vous en débarrasser de cette bande de racailles", quels furent les résultats tangibles aussi bien à l'encontre de la racaille que de l'enracinement de l'islamisme radical ?

Au risque d'être trop long, il y aurait bien d'autres observations à formuler. Une dernière cependant: à l'époque de la présidentielle, la dérive très droitière vers Sens commun ne manquait pas d'inquiéter.
Se hausser du col n'est pas suffisant pour convaincre.

Isabelle

Où sont les Républicains pour dénoncer l'esclavage pratiqué aujourd'hui au Qatar ? On attend avec désespoir du mordant de la part des Républicains.

Cet article ci-dessous qui dénonce l'esclavage pratiqué au Qatar, aujourd'hui, en 2020. On nous pourrit la vie avec l'esclavage pratiqué il y a plusieurs centaines d'années. Ils ressemblent tous à de vieilles radoteuses accrochées à leur passé...

Une jeunesse qui vocifère, se plaint en permanence mais qui continue de bénéficier de toutes les aides à sa portée.

Où sont les racialistes, indigénistes pour beugler, comme ils savent si bien le faire, contre cet esclavage du 21e siècle pratiqué au Qatar ?

https://www.lesinrocks.com/2018/07/21/actualite/monde/esclavage-rythmes-infernaux-morts-sur-les-chantiers-comment-se-prepare-la-coupe-du-monde-2022-au-qatar/

Exilé

Cet entretien entre Philippe Bilger et Bruno Retailleau, qui a pu développer sa pensée sans se faire interrompre selon la pratique des journalistes-goujats actuels, est très intéressant.
Bruno Retailleau est capable d'émettre des analyses de grande profondeur, ce qui nous change de la bouillie pour chats à la mode dans ce milieu, y compris dans sa famille politique.

Il est dommage cependant qu'il évite de traiter les sujets qui fâchent et qu'il reste manifestement prisonnier, sous des prétextes spécieux, des consignes fixées par certains cercles ou officines spécialisés dans la malfaisance anti-française et interdisant tout rapprochement avec une droite caricaturée en « extrême ».

Au passage l'anecdote qu'il a citée à propos du tollé de la gauche devant sa proposition de baptiser un établissement scolaire du nom d'Honoré d'Estienne d'Orves, qui de nos jours aurait pu être catalogué à droite de l'extrême droite, est hélas révélateur du terrorisme idéologique régnant en France, où même le fait d'avoir été un des premiers résistants à avoir été tué par l'ennemi est quasiment compté pour rien par les héritiers de ceux qui à l'époque se compromettaient avec lui et qui se permettent de faire la pluie et le beau temps en donnant des leçons de morale à ceux qui n'ont pas à en recevoir.

Isabelle

@ boureau

Vous avez, vous aussi, repéré le journaliste Dimitri Pavlenko.

Il tord tellement la réalité qu'il tombe fréquemment dans l'indécence.
À propos du comportement des Tchétchènes, il leur trouvait toutes sortes de qualités... Sidérant !

Face à E. Zemmour, il était très petit joueur, en effet !

Patrice Charoulet

Remarquable intervention du sénateur LR Bruno Retailleau. On me trouvera partial, parce que c'est mon parti et que je vote RPR, UMP et LR, avec une régularité de métronome. Mais non ! Il m'arrive, parfois, de trouver tel représentant de mon parti pas très bon.
Je souscris, très sincèrement, à presque tout ce qu'a dit Bruno Retailleau.
Son jugement sur Castaner et Belloubet est le mien.
Son avis sur nos forces de l'ordre est le mien.
Son avis sur la démagogie et les erreurs du mouvement lepeniste est le mien.

Le passage plus important de cet entretien, et qui gagnerait à être largement diffusé, est le portrait qu'il fait de M. Macron. Quelle justesse ! Quelle lucidité ! Quel triste constat ! Il faut même le réécouter et bien en savourer chaque élément.

Lucile

Cet entretien m'a beaucoup intéressée.

Je vais d'abord parler du détail, pour parler du fond ensuite. J'ai une ou deux petites réserves sur l'emploi par Bruno Retailleau de certains termes :
- l'utilisation du mot "néo-libéralisme", à mon sens fait un tort infini au libéralisme et me paraît venir d'une grille d'analyse socialiste,
- l'emploi du mot "américanisation" pour "judiciarisation", là encore, induit une idée fausse, car les Américains n'ont fait que nous précéder en la matière, et ne sont pas la cause de ces comportements chez nous comme le sous-entend cette expression. Nous ferions mieux de nous sentir pleinement responsables de nos choix, si nous voulons nous en corriger quand ils sont mauvais.

Pour le reste, je rejoins dans les grandes lignes l'analyse de B. Retailleau, je trouve sa critique de la situation actuelle juste, et apprécie sa défense du système parlementaire. Il est modéré et nuancé dans son expression, mais net dans ses principes, et si on les appliquait, le pays irait mieux à mon avis.

Pas trop d'accord sur le recours à la primaire pour la désignation du candidat de la droite. Ce système par élimination, outre qu'il accroît la toute-puissance des médias, résulte dans le choix pour le premier tour de quelqu'un dont la caractéristique numéro 1 est surtout de ne pas trop déplaire à ses rivaux, puis aboutit au deuxième tour à l'élection d'un séducteur haut en couleur, qui lui, se sera bien gardé de passer par la primaire. C'est parce que les mandarins de la droite manquent de sens de la stratégie, défendent chacun leur chapelle, et ne savent pas négocier entre eux, que la primaire paraît le moins mauvais des systèmes de désignation du candidat. Triste constat.

Bruno Retailleau me paraît sympathique, intelligent, sincère et pondéré. Mais au point où en est le pays, il lui faut selon moi à sa tête quelqu'un de très persuasif - car notre potion deviendra de plus en plus amère - et quelqu'un de suffisamment coriace aussi pour encaisser sans dévier les protestations indignées et les coups bas qui ne manqueront pas de pleuvoir. Dans notre système où c'est en fait le président qui gouverne et non le gouvernement, sans parti, et sans le parlement, on finit par se demander si un vrai républicain peut faire l'affaire.

Olivier Seutet

Certes il est tout à fait envisageable qu'Edouard Philippe se présente et tente de sauver une macronie en pleine déroute. Il pourra toujours arguer qu’il n’a fait qu’appliquer des directives absurdes. Les traîtres ont toujours fait carrière en politique. Et le traître d’un traître devrait avoir un bonus.

Je lui préfère le Retailleau que vous venez d’interroger, ou un Julien Aubert que vous pourriez questionner, beaucoup plus convaincants pour tenter de sauver une droite à la peine que les vieux zombies à la Bertrand ou à la Baroin, derniers représentants des fossoyeurs juppéistes et chiraquiens. Ils ont de la constance, ils ont des idées, ils ont des convictions.

Si tous ceux-là n’y arrivent pas il nous faudra nous résigner à un duel entre les différents populistes : ayatollahs verts, gauchistes du style Mélenchon ou de la tendance Le Pen. Triste perspective d'une mandature présidentielle à la dérive.

Achille

@ sbriglia | 23 juin 2020 à 11:44
« Pouvez-vous nous éclairer, à la lumière de cette heure d'intervention, sur ce qui, selon vous, autoriserait l'ajout du qualificatif "dure" au mot droite, dans le positionnement de Bruno Retailleau ? »

L’heure de mon intervention était 10H56, c’est-à-dire bien avant l’apéro. Donc j’étais dans un parfait état de lucidité.
Il se trouve que depuis quelque temps Bruno Retailleau n’a pas de mots assez durs envers Emmanuel Macron.
À tel point qu’il lui arrive parfois d’être plus incisif qu’Eric Ciotti qui pourtant ne fait pas dans la dentelle.
Raison pour laquelle je le classe dans la catégorie « droite dure ».
Une chose est sûre, il n’est pas Macron-compatible.

boureau

J'ai de l'estime pour Bruno Retailleau : intègre, courageux, clair et bon gestionnaire.

Je reçois régulièrement son bulletin (que je n'ai pas sollicité ; sans doute suis-je sur une liste suite à mes prises de position dans la presse locale).

De bonnes idées, mais il ne "score" pas !

Il fait très dix-neuvième siècle (genre Bouvard et Pécuchet ou genre directeur d'école de la IIIe République).

Trop policé, trop simple d'attitude, trop introverti, trop (faussement ?) modeste. Il ne sait pas enflammer une salle : aucun talent de tribun.

Notre époque demande des monstres ; de la gueule (grande si possible); des prises de position tonitruantes, du n'importe quoi avant tout. Le tout avec mesure bien sûr, mais quand même du "hors du commun".

Il en est tout le contraire, de la réserve, de la discrétion, aussi doux en critiques qu'en compliments. Il ne fait pas peuple mais bourgeois de province.

À lui les postes de secrétaires d'Etat ou même de ministres (pas Premier il n'y résisterait pas) mais jamais le poste suprême : la présidence de la République.

Il connaît d'ailleurs ses limites: son ambition directe pour l'instant, remplacer Larcher ; au cas où ? Mais le (très) bon vivant Président du Sénat n'a pas l'intention d'avoir un quelconque problème de santé.

Des idées bonnes quoiqu'un peu mesurées, mais portées par un Français moyen.

Cordialement.

caroff

Son diagnostic de la droite n'est pas dénué de justesse, mais il ne parvient pas à trouver la thérapie pour la ramener à une place centrale, porteuse d'ambition pour le pays.
Je ne parviens pas à distinguer sa vraie singularité par rapport à ses ex-camarades de parti que sont Edouard Philippe, Le Maire ou Darmanin. Il pourrait donc faire équipe avec Macron car au plan économique ou au plan social les différences sont microscopiques !

Reste la vision européenne et internationale sur laquelle il est muet. Le clivage aujourd'hui est bien entre ceux qui aspirent à une souveraineté "renouvelée" (pour parler énarque") et le rétablissement de l'ordre dans un pays qui s'enfonce dans le chaos et ceux qui ne trouvent rien à redire à la politique du "chien crevé au fil de l'eau" d'Emmanuel Macron.

boureau

@ sbriglia 23 juin 2020

"La droite dure" du copain Achille.

Pour Achille, tout ce qui se situe au delà du centre gauche vers la droite est soit "droite dure" soit "d'extrême drouaaaate".

Si Retailleau est de "droite dure", Marine Le Pen doit se retrouver de l'autre côté du fromage : à l'extrême gauche !

Cordialement.

Isabelle

Inversion des valeurs. Mais il ne s'agit plus de cela. Il n'y a plus de valeurs du tout.

Pour discréditer le mouvement Les Républicains, le sieur Patrick Balkany.
Tous ces personnages qui font de la prison et continuent à se montrer dans les médias à peine sortis de geôle.

Avoir fait de la prison est devenu un titre honorifique !
Un peu comme le gang Traoré qui dicte sa loi à cette espèce d'ombre de gouvernement.

Comment voulez-vous que les Français respectent encore tous ces tristes sires ?

Marc GHINSBERG

Dans l’hypothèse d’un deuxième tour à la présidentielle Macron-Retailleau, je verrais bien un billet de Philippe Bilger intitulé :
Bruno Retailleau... Taïaut, Taïaut !

Marc GHINSBERG

Pécresse, Bertrand, Baroin, Retailleau, avec des adversaires comme ceux-là Macron peut dormir tranquille. Celui qui pourrait être dangereux : Édouard Philippe.

Savonarole

Un notaire.

boureau

@ Isabelle 23 juin 2020 10:59
"...ce fameux journaliste Dimitri Pavlenko"

Pour être fameux, ça il l'est !

Il tord constamment les événements ou les sujets de discussion pour les faire entrer dans un politiquement correct rarement atteint.

C'est le futur Gérard Leclerc de CNews. Une sorte de gardien du temple du pouvoir en place et de la bien-pensance. Il n'a pas bien digéré d'être souvent remis à sa place par Zemmour, quand il a participé à quelques rares émissions de Face à l'Info.

Un peu trop sûr de lui pour une expérience de débutant (culture wikipédienne mémorisée un max !). De plus, il a une tête à jouer le "traître de service".

Cordialement.

Isabelle

@ Achille

Beaucoup envisagent E. Ciotti ministre de l'Intérieur...

Quant à Bruno Retailleau, trop lisse et pas assez "rentre-dedans" pour avoir les voix du RN...

Alors, wait and see...

Quant à François Baroin, une belle tête de macroniste (est-il à droite, est-il pro-Macron ?)... Il ne passera pas du tout auprès des électeurs du RN.

Xavier Bertrand trop lourd, dans les Hauts-de-France, rien n'a changé. Les islamistes continuent sur leur lancée. Rien ne les arrête. X. Bertrand ne dit mot, aucun commentaire concernant Martine Aubry.
Qui ne dit mot, consent.

Les Républicains espèrent vainement un peu plus de 10 % aux prochaines élections. Triste performance !

genau

Ce que dit cet homme est très plaisant et il pointe, ce n'est pas difficile, les erreurs de Macron, mais il met aussi en avant les progrès d'efficacité qu'il proposait et que le RN a repoussés.

Ce n'est qu'un discours de plus. Quand on pense que pendant cinquante ans, un esprit clair comme Aron a été méprisé par la France qui adorait le malheureux Sartre, très intelligent, mais totalement pervers, commandé par une "folle du c..", on ne peut plus avoir confiance en personne. Même l'héritage de de Gaulle, que je déteste, a été détruit dans ce qu'il avait de valeurs constructives, les recommandations et contraintes imposées par l'Europe pour la soumission au monde arabe ont été appliquées d'enthousiasme, sans traités, uniquement par des conférences au texte chichement divulgué, bouffi de termes redondants et vagues, et cet état d'esprit transféré dans le monde social par ce recours permanent un peu crétin au racisme pour TOUT expliquer jusqu'à prendre pour contre-exemple de la France vulgaire, une famille de canailles alors qu'il y a des cas authentiques de laideurs dans l'administration policière, dont on connaît bien les causes.

Alors, "je vais m'asseoir sur les coteaux qui sont voisins de la rivière et je vois passer les bateaux en vidant mon verre."

Il n'y a plus d'Etat en France, il y a l'ENA et ses surfonctionnaires, à la fois avides et méprisants. On ne peut pas faire éclater cette caste sans violence. Elle fait un travail de gestion remarquable du domaine d'Etat, calculé, argumenté, juridiquement correct, mais ignore totalement que ce n'est que le socle matériel en dédaignant tout ce qui est initiative de progrès, action brutale sur les gouffres de déficit, obsédée par une idéologie de capture sociale. Elle rêve d'uniformité.

sbriglia

"La droite dure aurait-elle (enfin) trouvé son leader ?" (Achille)

Pouvez-vous nous éclairer, à la lumière de cette heure d'intervention, sur ce qui, selon vous, autoriserait l'ajout du qualificatif "dure" au mot droite, dans le positionnement de Bruno Retailleau ?

Isabelle

Hormis Eric Ciotti qui essaie d'avancer, les autres sont de pâles figures sans envergure... Les Républicains ou l'ombre d'eux-mêmes.

En attendant, notre pays continue de se facturer.
La France, Mayotte... même marasme !

"Mayotte emblème tragique du mal français"
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/03/07/31001-20180307ARTFIG00132-mayotte-embleme-tragique-du-mal-francais.php

Isabelle

Bruno Retailleau ou le parti LR en coma profond.

On se demande pourquoi ils essaient encore d'exister puisqu'ils ressemblent comme deux gouttes d'eau à LREM.

Que pensent-ils de la dernière trouvaille de la macronie ?

Avec cette mesure absurde (une de plus) des 110 km/h sur autoroute, plus besoin d'acheter une voiture performante, donc baisse des ventes des voitures et de nombreux emplois qui passeront à la trappe.
Plus besoin d'emprunter les autoroutes. Terminés les péages.

Les commerciaux et les livreurs vont devoir mettre minimum 1 heure de plus pour effectuer leurs tournées, donc baisse de la productivité.

En fait, nous allons vers un pays communiste (style Chine communiste pour une majorité de citoyens mais capitaliste pour quelques happy few) avec un chômage exponentiel.

Ah, toutes ces brêles aux idées lumineuses vont devoir revoir leurs copies rapidement.

Tout comme Sibeth Ndiaye qui n'a pas dit ce qu'elle a dit. Il paraît qu'il s'agit de pensée complexe... Nouvelle excuse trouvée par ce fameux journaliste Dimitri Pavlenko sur CNews hier soir.
Il paraît qu'il vaut mieux être sourd que d'entendre des coquecigrues...
Vivement que je devienne un peu sourde !

Achille

La droite dure aurait-elle (enfin) trouvé son leader ?
Il est clair que Bruno Retailleau est bien plus fin en politique que le cynique Eric Ciotti qui passe son temps à faire de la provocation et que Laurent Wauquiez qui s’est surtout distingué par sa maîtrise dans l’art de la « bullshit ».

S’il est capable de faire revenir les électeurs de droite, déçus par la politique trop timorée de LR, et qui par dépit sont allés rejoindre le RN, il pourrait être le candidat de la droite en 2022 et empêcher MLP d’être au second tour.
Un duel Macron-Retailleau serait bien plus crédible et motivant que celui que tout le monde attend avec fatalisme, à savoir Macron-Le Pen.
Wait and see...

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