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19 juin 2020

Commentaires

Savonarole

Je suis persuadé que Mme Champrenault dit la vérité, elle n’a pas reçu d’instructions, ni n’en a données. Elle est blanche comme neige. Je la crois.
D’ailleurs ce serait inutile, ces gens-là sont programmés pour devancer ce qu’on pourrait éventuellement leur demander. Et ce dès leur scolarité à l'Ecole nationale de la magistrature de Bordeaux.

Louis-Ferdinand Céline arrivant en Afrique constatait dans son célèbre roman, "le noir garde cette dignité, qu’il faut lui flanquer des coups de bâtons pour qu’il avance, tandis que le blanc, façonné par l’Instruction publique, il marche tout seul".
Dès lors franchement a-t-on besoin de donner des instructions à Mme Champrenault ? Hein ?

Henri Gibaud

Dans quelques minutes (elles sont 13 heures et 40 minutes pour les accorder grammaticalement aux féminines plurielles), Mme Houlette méritera peut-être un nom plus complet de Houlette-Gâchette s'il s'avère qu'elle aura servi de déclencheuse ou déclencheresse de sur-procédés que sont enquête parlementaire et enquête du Céhessaime (CSM).

Le tout ayant pour finalité de pré-sur-blanchir le corps immaculable jamais condamné pour faute lourde et qui fait payer les contribuables-justiciables en cas d'application de l'article L781-1 du code de l'organisation judiciaire.
On a beau être demi-dieu (et d'ailleurs de plus en plus demie-déesse) corrélativement ennemi juré juridique de l'élection, on sait aussi pour autant ourdir des savants calculs pour fignoler son fard ...

13h47, nous venons d'ouvrir le flot direct de textes au figaro : la Zidente de 1er ressort aura donc préféré expédier ad cortem appellorum, mais cette dernière pourra à son tour être assaillie préalablement par la défense. L'état sanitaire des juridictions requiert des jeux de masques, plus que jamais. Si seulement les prévenus avaient pu s'appeler Devedjian, Weber, Oudin...

Henri Gibaud

Une houlette cela servait de lance-pierres au pasteur de troupeau pour enjoindre par intimidation aux éléments qui se mettaient en marge de se reconfiner immédiatement dans le troupeau mimétiquement à contaminer.
Très joli terme dont Albert Dauzat (édition de 1938) dit "origine obscure", envisageant toutefois deux pistes :
- contraction de houe-lette (donc petit instrument agricole avec manche)
- dérivé du francique (verbe) houler : onomatopée pour "lancer".

De façon imagée, les ouailles (oviculae = petites brebis, agnelles) sont tenues sous la houlette du prêtre lequel leur jette la pierre si elles s'écartent du troupeau à mimétiser.

La juge, pardon : l'accusatrice publique, Eliane H. ainsi s'est plaint d'avoir subi les jets injonctifs directs ou implicites de la part de la houlette de sa Générale régionale, alors pourtant que ladite H. reluisait sur un parquet dit National.
En somme la Générale aura voulu que Dame Houlette soit traitée comme ouaille par une houlette-bâton.
Cette dernière a peut-être manqué un "holà !" à temps, et une certaine bile noire (Kholè mélanos) aura macéré en elle (moi Houlette ne subirai point une houlette !) pour entraîner à présent du : HOULALA !

Catherine JACOB

« Mais elle a choisi, magistrat, de travestir la réalité pour la décrire seulement à la retraite. Ce n'est pas bien. »

• Vous avez raison. C’est même atterrant ! Toutefois, mieux vaut tard que jamais.

« Avec François Fillon, ce lien hiérarchique a atteint un paroxysme qui l'a fait totalement changer de nature. Il ne s'agissait plus de veiller à une bonne administration de la justice mais de favoriser un engrenage de destruction, par le judiciaire, d'une candidature qui aurait eu toutes ses chances le moment venu. »

• Donc, celles de vos commentatrices qui ont souligné à l’époque que leur vote avait été purement et simplement volé aux électeurs, ce qui du point de vue de la démocratie me semble gravissime, n’exagéraient nullement.

« On n'a même pas besoin d'évoquer l'existence d'un cabinet noir puisqu'on a seulement détourné, dévoyé, en quelque sorte privatisé »

• « Privatisé » c’est sans aucun doute le terme qui convient.

« au bénéfice de la gauche des mécanismes acceptables pour la gestion d'autres affaires alors que celle de François Fillon était désirée au sens propre extra-ordinaire et qu'on l'a traitée comme telle. »

« On ne combat pas la répudiation des règles par le fair-play. »

• Sans doute et vous me donnez des idées… Mais c'est bien malheureux qu'on ne puisse se contenter d'être alors "juste quelqu'un de bien"...

« Mais on ne peut nier l'impact fort de ces péripéties scandaleuses sur le cours de la campagne présidentielle. »

• C’est le moins qu’on puisse dire.

« Et dire que tout cela aurait pu et dû être évité si Eliane Houlette avait mis le holà à temps »

• Ce manque de courage ne serait-il pas propre à la fonction publique ? En tout cas, il est déplorable qu’il ait été le fait d’une femme, et d’une femme de gauche, qui plus est proche de la retraite et qui donc ne risquait rien sur le plan de l’avancement ou des primes. L’égalité homme-femme que soutient par ex. haut et fort la Région Île-de-France ne saurait-elle s’exprimer que sur le plan de la pleutrerie ?
Je suis donc éminemment curieuse d’apprendre quel a bien pu être le vecteur de la pression.
Je ne sais pas pourquoi mais je pense à « Bienvenue Place Beauvau » paru le 23/03/17 mais dont « les auteurs indiquent avoir mené leurs investigations durant plusieurs années, avoir interviewé des centaines de témoins au sein du ministère de l'Intérieur, de la communauté française du renseignement et des forces de sécurité » ayant conduit à mettre « en lumière les dérives de la présidence de la République. François Hollande aurait donc cherché à s'informer et à déstabiliser, par (presque) tous les moyens, ses opposants en utilisant le ministère de l'Intérieur et ses outils de surveillance et de collecte d'information et aussi la presse, en n'hésitant pas à faire fuiter opportunément des informations compromettantes sur ses opposants - merci le Canard - dans l'espoir de préparer sa réélection à la présidence de la République en 2017. À partir de 2012, les écoutes téléphoniques sur les candidats potentiels à la présidentielle auraient atteint un niveau record et la diffusion de leurs transcriptions sur des "blancs" transmis à l'Élysée se seraient généralisées. Ces candidats font l'objet de campagnes de presse, de divulgations de procédures judiciaires, de révélations et de menaces sur la vie privée» – Résumé WIKI -

On était donc en plein dedans en effet et ça ne sent vraiment pas bon, les fientes du Canard, même si comme pour les crottes de poule on peut penser à utiliser pour jardiner, cet excellent engrais riche en azote, en phosphore, en potassium et en calcium.

J’attends maintenant la publication de quelque chose dont le titre pourrait être « Bercy beaucoup Manu »…

Achille

@ Caroff | 21 juin 2020 à 23:00

Manifestement, bien qu’à la même date, vos données ne sont pas les mêmes que les miennes.
Reste à savoir lesquelles sont justes…
Le saura-t-on jamais.
Les miennes ont au moins le mérite d'expliquer l’évolution des cas avérés dans les différents pays, alors que les vôtres sont des données brutes.

PS : Pour l’ophtalmo, j’en viens. Je suis même passé chez l’opticien et je devrais avoir mes nouvelles lunettes en fin de semaine. Coût 680 €. La sécu me rembourse 15 centimes d’€. Heureusement que j’ai une bonne mutuelle…

Caroff

@ Achille

L’université John Hopkins, vous ne connaissez pas ? J’ai mis la référence dans ma réponse.
Prenez rendez-vous chez l’ophtalmologue !

Tomas

Ah oui ces aveux sont bien tardifs, et au plan juridique on pourrait crier au scandale, surtout si M. Fillon avait levé tous les soupçons qui pesaient sur lui et son épouse, et si M. Bourgi n'avait pas tout raconté.

M. Bourgi a tout raconté et Mme Fillon est toujours incapable d'expliquer ce qu'elle a fait pour la Revue des Deux Mondes...

Michel Deluré

@ Exilé 21/06 15:12
« ...pour empêcher à tout prix que le RN ne parvienne à ce qui reste de pouvoir pour assainir la situation... »

Nous nous éloignons du sujet abordé par notre hôte mais permettez-moi cependant de douter que le programme économique du RN, dont tous les commentateurs ont été d'accord jusqu'à présent pour reconnaître qu'il constitue le point faible du projet de ce parti et c'est peu dire, soit de nature à assainir la situation économique et financière de notre pays.
Combien de volte-face ce parti a-t-il déjà dû effectuer en ces domaines devant certaines évidences ?

Quelles raisons permettent de penser que ce parti résistera mieux que ne l'ont fait tous les autres, de quelque côté qu'ils se situent, aux pressions des syndicats, de la rue, pressions dont la récurrence constitue l'un des maux de notre pays ?

Comment imaginer que ce parti qui gère ses propres finances avec le bonheur que l'on sait, puisse gérer celles du pays avec plus de réussite que les autres partis ?

Jean

Pour en finir avec le détournement de fonds public supposé de M. Fillon.

FF a usé d'un procédé habituel que presque toute la classe politique utilise pour augmenter ses revenus. C'est un secret de polichinelle. Il y en a d'autres, légaux, comme le cumul de toutes sortes de mandats, connus ou bien dissimulés.

Le traitement de M. Fillon fut tout à fait inéquitable.

La justice, alors, n'est pas allée aussi loin concernant M. Macron. Pourquoi ? Ni l'attention des médias. Pourquoi ? Pourtant des soupçons existaient sur de nombreuses affaires comme l'enquête pour favoritisme, complicité et recel lors du déplacement du ministre Macron aux Etats-Unis, ou encore celle sur le détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, recel de ce délit et financement irrégulier de campagne électorale par la ville de Lyon. La déclaration de situation de patrimoine également était étrangement surprenante tant elle était basse malgré des revenus antérieurs importants. On pouvait s'intéresser encore au financement de la campagne du candidat Macron qui disposa en un temps bref du plus important budget de financement de campagne grâce aux dons importants de donateurs riches de l'étranger.

Le Canard enchaîné avait alors rédigé un ou deux articles, qu'il n'a pas poursuivi dans les éditions ultérieures. Les autres médias les avaient à peine évoqués, puis rapidement étouffés et il n'en a, après, plus jamais été parlé. Ces enquêtes, quelques années après, ont abouti à un classement sans suite mais M. Macron était devenu entre-temps président. Nous n'aurons pas la naïveté de croire que la Justice de ce pays est indépendante. On peut dire ceci à la population pour la rassurer. Dans le fond, personne n'y croit.

Alors, oui, il ne fait aucun doute qu'il y a eu iniquité flagrante et considérable de traitement entre les candidats de l'élection présidentielle et aussi que le pouvoir judiciaire a été détourné pour incliner le vote populaire et tromper la population. Le rapport de confiance entre électeurs et élus ne peut qu'en être durablement ébranlé.

Exilé

@ Michel Deluré
« Et dans ce contexte-là, si EM a sa part de responsabilité, il faut cependant avoir je pense l'honnêteté de reconnaître qu'il n'est pas, loin de là, le seul. Ses prédécesseurs n'ont hélas pas manqué d’œuvrer, chacun à la hauteur de leur manque surtout de courage et de lucidité plus que de compétence, pour que la situation économique et financière de notre pays présente de telles fragilités. Il ne serait pas correct de lui imputer, et à lui seul, l'entière responsabilité de cette situation. »

Certes, certes, je ne me livre pas à un anti-macronisme primaire voire secondaire ou supérieur, je me contente de constater avec un brin d'amusement que cette situation est la conséquence d'une quarantaine d'années au cours desquelles d'admirables, exemplaires, compétents et mirobolants gouvernements dits républicains de la vraie gauche et de la fausse droite se sont partagés par connivence l'accès aux affaires (juteuses) pour empêcher à tout prix que le RN ne parvienne à ce qui reste de pouvoir pour assainir la situation et éventuellement pour apporter des révélations sur le passé de ces modèles de démocratie, ce qui risquerait de détruire bien des mythes...

Achille

@ caroff | 21 juin 2020 à 12:46
« Le truc ce sont les statistiques !
En Allemagne: 191 225 cas et 8 895 décès
En France: 196 724 cas et 29 636 décès »

Certes ! À noter que mes chiffres datent du 21 juin, les vôtres on ne sait pas trop d’où ils sortent.

Sans doute de votre chapeau ! :)

caroff

@ Achille 10h43
"En Allemagne, le nombre de nouveaux cas grimpe, on recense 687 nouveaux cas en 24h. Le pays compte ce dimanche 21 juin 189 822 cas recensés.
En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de Covid-19, fait état de 160 093 cas confirmés.
Il doit y avoir un truc, reste à savoir lequel..."

Le truc ce sont les statistiques !
En Allemagne: 191 225 cas et 8 895 décès
En France: 196 724 cas et 29 636 décès

Source:https://coronavirus.jhu.edu/map.html

JY Franceschi

Bref, des gens plus intelligents que le bon peuple ont imposé un président pour le bien commun... Ad augusta per angusta, aurait dit mon vieux prof.
Fillon aurait-il mieux géré la France que Macron ? Nous ne le saurons jamais.

Achille

@ Exilé | 20 juin 2020 à 18:29

Nouveaux cas de Covid-19

Il semble que les bons élèves de l’Europe, malgré leurs tests, leurs masques à profusion et leurs mesures de précaution ont quelques petits problèmes en ce moment pour juguler l’expansion du coronavirus. En fait elle a plus de nouveaux cas de Covid-19 que la France.

En Allemagne, le nombre de nouveaux cas grimpe, on recense 687 nouveaux cas en 24h. Le pays compte ce dimanche 21 juin 189 822 cas recensés.
En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de Covid-19, fait état de 160 093 cas confirmés.
Il doit y avoir un truc, reste à savoir lequel...

Michel Deluré

@ Exilé 20/06 18:29

L'Allemagne s'en tire mieux que la France affirmez-vous justement. Mais si tel est le cas, c'est bien aussi parce que, avant que ne sévisse cette crise sanitaire exceptionnelle, l'Allemagne se trouvait économiquement dans une situation déjà bien plus satisfaisante que celle de notre pays.

Dans ces conditions et outre le fait que l'Allemagne a par ailleurs su et pu mieux contrôler l'épidémie sur son territoire, les conséquences économiques de cette crise ne pouvaient qu'en être moins pénalisantes et donc plus aisément surmontables.

Sur la ligne de départ de cette crise sanitaire, le patient allemand était clairement plus sain économiquement, souffrait de moins de fragilités que le patient français. Ses chances de guérison étaient donc logiquement plus grandes et plus rapides.

Et dans ce contexte-là, si EM a sa part de responsabilité, il faut cependant avoir je pense l'honnêteté de reconnaître qu'il n'est pas, loin de là, le seul. Ses prédécesseurs n'ont hélas pas manqué d'oeuvrer, chacun à la hauteur de leur manque surtout de courage et de lucidité plus que de compétence, pour que la situation économique et financière de notre pays présente de telles fragilités. Il ne serait pas correct de lui imputer, et à lui seul, l'entière responsabilité de cette situation.

hameau dans les nuages

@ Walson | 20 juin 2020 à 10:43

Le "Merd*** Nostrum" que nous avons créé en Libye produit des vagues de plus en plus fortes.

Dernièrement une corvette française "allumée" par le radar de tir d'un bateau de guerre turc qui accompagnait des cargos remplis d'armes de guerre à destination des djihadistes libyens en fait venant de Syrie. Pas un mot dans nos médias mainstream.

L'Egypte amassant des troupes. L'Algérie faisant des manœuvres militaires inédites.

Là à l'instant une attaque au couteau dans un parc londonien de la part d'un Libyen...

Non il n'y a pas à dire monsieur Sarkozy a fait du bon boulot.

roba

Et qu'en est-il de ce bon M. Le Roux (PS) qui fustigeait violemment à la TV le comportement de F. mais dont les deux filles étaient censées travailler au parlement alors que l'une était en vacances fort loin ?
L'arroseur arrosé.
Bénéficie-t-il de l'impunité ?

Lodi

"Si sa dépendance était tellement insupportable alors, si contraire à l'idée qu'elle se faisait de la justice, surtout dans une période éminemment politique qui, selon la tradition, appelait une sorte de retenue judiciaire, elle aurait dû mettre immédiatement le holà. Elle aurait à l'évidence bénéficié du soutien de tous les citoyens de bonne foi, à droite comme à gauche, pour son honnêteté et sa liberté."

"Les citoyens de bonne foi" en France ? En France où on sacralise notre répugnante Constitution où la Justice n'est pas un pouvoir ? On rêve... Si les citoyens voulaient une Justice indépendante, ils lui donneraient les moyens institutionnels et financiers.

Je lis dans la soumission malheureuse de la magistrate la lutte en elle entre les principes proclamés par bien des Français mais leur refus dans les faits de l'indépendance de la Justice. J'y vois aussi le principe d'avoir des principes mais le travers non moins français d'être en guerre civile heureusement désarmée mais permanente, de tout voir sous le prisme droite-gauche plutôt qu'appliquer les règles. Et j'y détecte même pire, le fait d'être fort avec les faibles et faible avec les forts, bien illustré par de Funès.
J'ai honte pour mon pays.

"Mais elle a choisi, magistrat, de travestir la réalité pour la décrire seulement à la retraite. Ce n'est pas bien."

Ce n'est pas bien mais comme dit plus haut, c'est bien gaulois, hélas pas réfractaire du tout.
Je crédite la dame d'une démarche certes tardive et confuse mais laissant à penser qu'elle prend conscience de ces cadavres dans le placard de notre pauvre pays.

Sa photo me fait penser à celle du patron de Sud Radio, air malheureux de l'un n'ayant rien à se reprocher, air malheureux de l'autre, notre magistrate, qui a quelques torts... Il existe des gens dont on relativise la puissance par la compassion qu'ils inspirent, sans doute parce qu'on ne peut que percevoir à quel point ils veulent être compris, je dirais accompagné dans leurs justes combats pour l'un, pardonné pour l'autre.

Et puis, c'est toujours mieux que l'arrogance de gens qui sont dans leur tort, l'imprudence de gens censés être prudents comme gouvernants, la persistance à rester quand on dit qu'on part.
Tiens, un exemple :

"Le 26 janvier 2017, François Fillon annonce qu'il ne serait pas candidat s'il était mis en examen (TF1). Quelques semaines plus tard, il déclare qu'il est convoqué pour sa mise en examen le 15 mars et qu'il maintiendra sa candidature."

Triste pays que le nôtre, où on laisse trop les politiciens à leurs abus, où aller contre un abus peut en être un mais ne pas le faire aurait aussi été un abus.
La double contrainte ! De quoi rendre fou...

Non, il faudrait être impartial. Et pas que là... France, pays où on promeut la partialité et le non-droit !

À preuve, les partisans de DSK disaient que si leur idole, admettons, avait été coupable, il n'aurait pas fallu l'inquiéter car candidat à la présidence de la République. Quelle honte ! Et nous nous permettons de donner des leçons aux Américains... Nous devrions nous mettre à l'école de leur Constitution et de leur respect de la loi, oui, encore que je crains pour eux et pour nous donc, privés dès lors d'un modèle, qu'ils déclinent... Ce serait dramatique.

France pays où on promeut le non-droit, à preuve toutes ces personnes avocats bénévoles de Polanski. Quand il s'agit de gens dénommant racailles des voleurs de portables, il y a de quoi rire, vraiment.
Si les voleurs sont de la racaille, les violeurs sont quoi, et ceux qui promeuvent leur impunité dans le cas où ils se taisent sont quoi, des modèles de vertu ou de purs et simples suppléant de Tartufe voire Tartufe eux-mêmes ? L’hypocrite, un travers très français si pas exclusivement français, soit dit en passant.

Je conçois que sortir de l'hypocrisie, se montrer comme on est, rien d'immaculé, de glorieux, pour la magistrate, d'où son air défait : mieux vaut tard que jamais et peu que rien.
Pour consoler tous ceux qui comprennent la situation, et en souffrent, qu'ils soient innocents ou coupables :

https://www.youtube.com/watch?v=41BPRxg975o

Tendance

Imagine-t-on a contrario ce qui se serait passé si l'instruction de cette affaire s'était passée autrement ? On aurait accusé la juge d'avoir laissé, par complaisance, éventuellement élire un Président déconsidéré et impuissant, et qui plus est, protégé par le cadeau empoisonné de son immunité.

Non, la juge n'avait pas d’autre choix, et F. Fillon, étonnamment maladroit pour quelqu'un briguant de si hautes fonctions lui-même s'est enferré en la provoquant par sa menace de ne point se présenter s'il était mis en examen.

Me Lévy est habile, bravo, l'artiste, mais son raisonnement ne résiste pas à un examen sérieux.

Exilé

@ Achille
« Là vous faites preuve d’une mauvaise foi assez consternante. C’est le coronavirus venu de Chine qui est la cause de la dette, certainement pas la politique d’Emmanuel Macron qui s’est efforcé dès le début de son mandat de la réduire et y serait sans doute arrivé sans cette pandémie. »

Question mauvaise foi, j'avoue que j'ai encore beaucoup de progrès à faire pour dépasser le maître que vous êtes, mais je n'irai pas jusqu'à dire qu'en tant qu'homme de gauche c'est dans vos gènes.
Mettons-la plutôt sur un conformisme mal placé...

Certes, le virus chinois affecte le monde entier, mais des pays s'en sortent relativement bien (dont malgré tout l'Allemagne) et ont resserré les boulons en matière de dépenses publiques, contrairement à M. Macron et à ses séides qui continuent de jeter l'argent par les fenêtres depuis 2017 en faisant des cadeaux à la Terre entière et en laissant entrer en France des gens souvent dangereux qui n'ont rien à y faire en nous coûtant en plus un pognon de dingue.

Par ailleurs, les fameux « 17 milliards de bakchich » ont été ventilés partout sur des critères de revenus et pas uniquement sur les Gilets jaunes qui n'en ont perçu que des miettes, alors que des problèmes structuraux subsistent.

Ne parlons pas des économies qu'il aurait fallu faire avec un organigramme du système de santé (ARS et tutti quanti) aussi hypertrophié et ruineux qu'inutile (avec des directeurs payés 16 000 € par mois...) au vu du cafouillage lamentable du traitement de l'épidémie.
Et vive le gaspillage, par exemple quand les doses de HCL gracieusement offertes par Sanofi, sont passées à la trappe...
Le confinement - pas forcément stupide - aurait aussi pu être allégé avec un traitement intelligent de la situation, par exemple avec une politique de tests ciblés, ce qui aurait limité les dégâts économiques.
Ce n'est pas moi qui le dis, mais des observateurs à l'époque.

Et alors que les finances sont dans le rouge, voilà que M. Macron va relancer l'escroquerie climatique et la mise en service d'éoliennes complètement inutiles et catastrophiques sur un plan environnemental, pour acheter les bonnes grâces électorales des verdâtres...
Il faudrait cesser de se moquer du monde.

Toujours dans le domaine du conformisme ou du moins dans celui de la reprise de slogans forgés par des gens pas très honnêtes, vous faites un procès d'intention quand dans certains commentaires vous accusez MLP de ne pas être « compétente en économie ».
MLP n'a jamais prétendu à un prix Nobel d'économie, elle s'est contentée de briguer la présidence du régime actuel, nuance, ce qui dépasse largement le seul aspect économique des choses, ce qu'ont d'ailleurs eu tendance à oublier ceux qui ont occupé cette fonction.

Et l'économie d'un pays, ce n'est pas qu'une question de grandes théories fumeuses ou de formules mathématiques complexes assénées par des apparatchiks, c'est aussi et surtout une question de bon sens, comme la fille d'épicier qu'était Margaret Thatcher le savait : un sou est un sou et il faut éviter de dépenser plus que l'on ne gagne, tout en économisant pour les coups durs, eh oui.
Antoine Pinay l'avait aussi parfaitement compris de même qu'il a su rétablir la confiance, sans laquelle rien n'est possible.

Et là, face à tous ceux qui de M. Chirac à M. Macron ont laissé filer la dette tout en pressurant les contribuables, en passant par M. Mitterrand qui a été responsable du désastre des nationalisations, les Français peuvent-ils encore faire confiance aux hommes du Régime  qui en matière d'économie pratiquent la politique du après moi le déluge ?

La confiance ne s'impose pas, elle se mérite.

kacendre

Une fois de plus la preuve que notre justice ne nous appartient en rien... sinon pour les belles déclarations ronflantes de tous ceux qui la caviardent... politicards, avocats et magistrats frères ou du parti du fameux mur qui porte bien son nom ou... sans oublier... les gogos qui se font d'incommensurables illusions.

Une Taubira répugnante, repoussante, sectaire et raciste nommée au chapeau du système régalien ne pouvait qu'abuser du pouvoir que lui avait donné le flan... le gros inapte et incapable de tout pouvoir républicain.

Quand on voit cette pauvre Houlette on comprend mieux sa nomination bidon mais efficace pour ses mentors... menteurs.

Alors Macron va-t-il casser la baraque... sa belloullette n'est pas mal non plus... pour remettre en ligne la pétaudière de la fameuse autorité... 3e pouvoir républicain... à l'encan.

Au secours Montesquieu... Voltaire et tous les autres !

Serge HIREL

Deux remarques... préliminaires :
Houlette... Quel drôle de nom pour une personne qui, hier, prétendait être indépendante, aujourd’hui, dénonce des pressions sur ses activités, avant de se rétracter en partie... Sous la pression de qui ? La dame aurait pu aussi s’appeler Girouette...
Qui n’a pas remarqué les silences assourdissants d’Urvoas, garde des Sceaux à l’époque, de Cazeneuve, Premier ministre en exercice début 2017, et de Hollande, déjà sur le départ, mais conservant néanmoins toutes les armes - officielles et secrètes - à la disposition du président de la République ?

On peut bien sûr entendre que, via le Parquet général et son cabinet, le ministre de la Justice soit informé de l’évolution de certaines affaires et que lui-même mette Matignon et l’Elysée dans la confidence. Mais cette pratique, utile par exemple pour affiner la lutte contre les violences conjugales ou celle contre la récidive, n’a pas lieu d’être lorsque cette filière d’information est employée dans l’unique but de nuire à des adversaires politiques. Elle est purement et simplement incompatible avec la démocratie.

On ne fera croire à personne que cette tuyauterie n’est plus à double sens (information/souhait-voire ordre) même si la loi Taubira de 2013 interdit à l’exécutif d’intervenir dans une affaire en cours. Il n’est nul besoin pour cela de canaux officiels... après avoir placé aux bons postes des amis sûrs et dévoués...

Dans l’affaire Fillon, la présidente du PNF, en tentant de renier ses propos tenus sous serment devant les députés, n’a pas démenti que le Parquet général l’avait convoquée pour lui « conseiller » de nommer un juge d’instruction, procédure qui, seule, permettait une mise en examen rapide.

À noter que Mme Houlette, dans sa confession, ne s’est pas étendue sur un autre point crucial de cette procédure : sa décision - indépendante bien sûr - d’ouvrir une enquête préliminaire le jour même de la parution du « Canard ». Du jamais vu... mais il est vrai que le délinquant - présumé - risquait d’échapper à la Justice.... soit pour cause de prescription des faits, soit en raison de l’immunité présidentielle dont, élu, il aurait bénéficié... Pour l’affaire Cahuzac, le Parquet avait mis plus de trois mois pour s’intéresser aux révélations de Mediapart... Mais, c’est vrai, le PNF n’existait pas et l’explosion risquait de nuire au pouvoir, trahi par l’un des siens...

Pour l’heure, un séisme tel que l’affaire Fillon peut bel et bien se reproduire et conduire en 2022 à une élection tout aussi improbable que celle de 2017. Comment éviter que, sur décision de tel ou tel, les citoyens soient finalement privés de leur libre arbitre ? Créer par la loi une « trêve judiciaire » protégeant tous les candidats ? C’est prendre le risque de la découverte d’un scandale sans intervention possible de la Justice. Supprimer l’immunité présidentielle ? C’est prendre le risque de procédures de bas étage contre le chef de l’Etat et ainsi de fragiliser son autorité. Laisser les choses en l’état ? C’est prendre le risque d’une campagne électorale où l’arme de prédilection sera encore une fois la boule puante... Il n’y a pas de solution parfaite.

Enfin, ce nouvel épisode inattendu à quelques jours de l’épilogue, s’il ne rebat pas franchement les cartes - Mme Houlette affirme haut et fort que les pressions ne s’exerçaient que sur la procédure, jamais sur l’accusation elle-même - laisse sans réponse la plus palpitante des questions non résolues dans cette affaire : qui est la « gorge profonde » qui a informé Le Canard ?

Peut-être faut-il désormais poser d’abord une autre question : si la présidente du PNF a été mise sous pression, ne peut-on pas imaginer que ce même pouvoir, en amont, a savamment manipulé le volatile ? Le coup est particulièrement bien monté : par respect de la présomption d’innocence, c’était au ministère public d’apporter la preuve que Penelope ne travaillait pas. Une obligation dont, en fait, il s’exonérait puisqu’on ne peut produire des documents dont on dit qu’ils n’existent pas. Dès lors, l’instruction avait toute chance d’être à charge.
Un piège suffisamment machiavélique pour qu’il soit permis de penser qu’il n’est pas l’œuvre d’un quelconque corbeau avide de vengeance. L’infâme Bourgi a fait le reste et François Fillon, présomptueux, a trop vite écarté le danger... avant de se contredire. Ce qui a déplu à beaucoup, accéléré sa chute et réjoui ses ennemis.

jack

On semble donc reprocher au Pouvoir en place et à la Justice d'avoir contribué à évincer Fillon de la course à l'Elysée.
Mais sur le fond du dossier, avant que la Justice se prononce sur un éventuel détournement de fonds publics, elle a déjà tranché l'affaire de l'abus de biens sociaux. Le directeur de la Revue des Deux Mondes a reconnu avoir accordé un emploi de complaisance à Penelope F.
On imagine donc bien un Fillon élu traînant des casseroles. Un calvaire pour lui et une fragilité dans l'exercice du pouvoir puisque la presse n'aurait pas cessé de lui mordre les mollets.
Désolé, mais ce sont bien les Fillon qui se sont auto-sabordés "pour quelques dollars de plus".

Paul Duret

Cette Eliane Houlette fait plutôt pitié.
Mais qui a nommé cette fonctionnaire incompétente à la tête du PNF ? Christiane Taubira.
J'apprends, en lisant la fiche de Mme Houlette, qu'il existe un Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques.
Il est clair que quand on a dirigé une tel conseil, on peut légitimement aspirer aux plus hautes fonctions dans la magistrature.

Achille

@ Lucile | 20 juin 2020 à 12:33
« Je ne sais pas si vous apprécierez mon humour, mais je suis sidérée de lire de telles contre-vérités sous la plume d'un honnête homme comme vous, Achille. »

Certes j’apprécie votre humour, Lucile, il est beaucoup plus fin que beaucoup sur ce blog. Un peu taquin, mais ça ne me déplaît pas.

Concernant la dette, EM avait bien l’intention, en début de mandat de la réduire afin qu’elle se situe en dessous de 100 % du PIB,. Il avait même pour objectif de descendre le déficit public en dessous de 3 %, règle qui avait été édictée par Bruxelles.

Mais ainsi que vous l’avez remarqué, les Gilets jaunes sont passés par là, qui ont réclamé leur bakchich de 17 milliards, sans oublier leurs manifs pas toujours bon enfant du week-end qui ont affaibli l’économie du pays (pertes sèches pour les commerçants, fuite des touristes, sans parler des dégâts qui se chiffrent en millions d’€, payés sur les deniers publics).

Mais c’est surtout le coronavirus qui, par le confinement imposé pendant trois mois, a complètement plombé l’économie, non seulement de la France, mais de tous les pays qui sont atteints par ce fléau.
Quel que soit le président qui serait en place à ce jour, la situation serait exactement la même.
Si vous êtes aussi honnête que je le suis, ce que je pense, vous devriez en convenir.

Giuseppe

Ce matin très grosse partie de manivelles, puis les premiers doryphores sont arrivés je les ai croisés dans un magasin d'alimentation.
Aucun respect de distanciation, parlent haut et fort, sans masques et tout ce qui ferait le respect des autres.

Discussion en plein couloir de sortie, bloquant ainsi une circulation fluide ; je me suis arrêté pour leur faire comprendre qu'ils me gênaient, un physique athlétique, bronzé par le confinement et une coupe de cheveux courte et sportive leur a fait comprendre qu'ils devaient aller discuter sur le parking. Ils ont compris.

Les habitudes (mauvaises) ont repris le dessus, je me fie aux analyses d'un très proche qui nous avait alertés bien avant toutes ces batouilles qui nous gouvernent. Lauréat de la faculté de médecine de... peu importe, il nous avait expliqué et j'ai toujours eu un faible pour les statistiques pour avoir lu tout jeune "Le hasard vaincu".

Je maintiens toujours les consignes, la rigueur était de mon monde sinon c'était le tsunami qui vous recouvrait.
Les chiffres publiés ne sont pas bons et j'y applique mes correctifs, j'ai gardé le souvenir de monsieur Maso (pas le joueur de rugby), celui des cours magistraux sur le ciment.

Jean

Lucile a parfaitement raison. À aucun moment, le président n'a baissé, ni même eu la volonté, de baisser la dépense publique. Bien avant le coronavirus, elle continuait à croître, ainsi d'ailleurs que le nombre de fonctionnaires. À ce seul critère, il est possible d'avoir un bon aperçu de la nature interventionniste, c'est-à-dire socialiste, d'un gouvernement. Prétexter que le coronavirus fut un manque de chance est très léger. Des crises de toutes sortes, il en survient très régulièrement. Celle-ci n'a rien d'extraordinaire. Il est tout à fait impossible de faire une bonne politique sans faire une bonne économie. Le problème en France est que nos hommes politiques, nos intellectuels et nos journalistes idéologisés sont nuls dans le domaine. Ne parlons pas des commentateurs politiques et de la population, c'est pire encore. Pour exemple, quand on entend les arguments d'un Le Maire, on ne peut qu'être sidéré par une ignorance si crasse des plus élémentaires réalités économiques. Et ce type, qui a fait l'ENA, qui est censé avoir reçu une bonne et générale instruction, est ministre de l'Economie. C'est proprement consternant. En plus, il n'a absolument aucune conscience de ses insuffisances. Il est persuadé de son destin et de mériter la place où il est.

Relativement au manque de courage de Mme Houlette, il me semble que nous manquons d'indulgence en la vouant aux gémonies. Mme Houlette n'a pas fait pire que ce que fait toute la classe moyenne supérieure quand elle vote Macron. Elle était à une place honorable et avantageuse pour elle. Si elle avait fait preuve de courage, elle aurait été éjectée très rapidement. Si elle en avait fait plus tôt dans sa carrière, jamais elle ne serait élevée si haut dans la hiérarchie judiciaire.

Que fait-on, nous, aujourd'hui en qualité d'électeurs ? la même chose. On préfère ses intérêts particuliers au bien public plus général de notre pays. On va voter tel candidat parce qu'il nuira le moins à nos intérêts immédiats. Après, certainement, il faut s'accommoder avec ses petites lâchetés, son nombrilisme de petit-bourgeois. Il faudra se convaincre par une habile argutie afin que sa conscience reste nette et propre. Renaud Camus a tenté d'expliquer la moralité du petit-bourgeois d'aujourd'hui, le bobo urbain, bref la classe moyenne supérieure, dans ce remarque ouvrage qu'il a intitulé "le Petit Remplacement". Cet ouvrage a bien des insuffisances mais comporte de nombreuses saillies brillantes. Mme Houlette, c'est moi, c'est vous !

Mary Preud'homme

J'avais voté pour François Fillon et si c'était à refaire je recommencerais.

Sa réputation et celle de Penelope ont été jetées aux chiens (pour quelques broutilles) par des personnes manipulatrices et sans honneur qui ont contribué par leurs sales magouilles à un véritable hold-up de l'élection présidentielle... Avec les conséquences désastreuses que l'on sait...

Pas de quoi être fier...

En espérant que l'histoire jugera qui de ces magistrats et politiciens ripoux ou des Fillon mérite le plus l'opprobre.

Lucile

@ Jachri | 20 juin 2020 à 10:32
"Avec ces batailles de procédure, on oublie le centre du problème"

Non, ce sont deux problèmes entièrement distincts :

1) Fillon se servait-il dans la caisse ? La justice le dira.

2) La justice complaisante vis-à-vis du pouvoir socialiste (pour lequel elle avait appelé à voter), s'est-elle servie de ses prérogatives pour, au mépris de tout esprit démocratique, fausser les élections ? (avec le concours d'une certaine presse et de la plupart des grands médias)

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@ Achille (@ Exilé)
"C’est le coronavirus venu de Chine qui est la cause de la dette, certainement pas la politique d’Emmanuel Macron qui s’est efforcé dès le début de son mandat de la réduire et y serait sans doute arrivé sans cette pandémie"

Si seulement c'était vrai, on n'en serait pas là. Hélas, c'est faux, archi-faux. Avant le coronavirus il y a eu les Gilets jaunes, avant les Gilets jaunes le déficit de la balance commerciale, les dépenses de la Sécu, les frais de fonctionnement de l'État, etc., bref la faute à pas de chance...

Je ne sais pas si vous apprécierez mon humour, mais je suis sidérée de lire de telles contre-vérités sous la plume d'un honnête homme comme vous, Achille.

Exilé

@ Michel Deluré
« Qui n'a pas alors été convaincu, s'il ne l'était déjà, que l'indépendance de la justice n'était qu'illusoire ? »

Mais comment pourrait-il en aller autrement avec une justice placée sous la houlette - c'est le cas de le dire - du Régime ?

Solon

Il paraît que Monsieur Macron souhaite connaître la vérité ; pression ou pas pression ? On sait d'avance que ce sera "pas pression" et qu'au mieux, on chargera d'opprobre un lampiste. Le mal est fait. Gaudeamus chez les gauchos.

Quant à la courageuse Madame Houlette, elle soulage sa conscience (peut-être) et elle planque ses fesses (c'est certain). C'est pas moi, je ne suis qu'une pauvre petite...

Walson

Ceux qui avaient fait couper la tête à Louis XVI ont pu subir le même sort peu de temps après.

Aujourd'hui ceux qui ont un pouvoir momentané peuvent faire ce qu'ils veulent sans risquer des lendemains fâcheux. Je pense en particulier à Sarkozy qui a reçu des dons d'un bronzé qu'il a fait zigouiller par la suite en mettant à feu et à sang son pays, ce qui nous vaut de bien graves ennuis et ce n'est pas fini... à quand le procès Sarkozy par un tribunal pénal international ou libyen ? Car en France ça traîne et les témoins disparaissent.

Dans la plupart des cas la justice, pour juger nos seigneurs, est inopérante, de parti pris, obéissante, sourde et aveugle, paresseuse ou ultrarapide, les preuves réelles ne lui suffisent pas ou les preuves farfelues la séduisent, en fin de compte c'est le Président de la Ripoublique qui décide en petit comité du destin de ses prédécesseurs... Le tout bouclé en quelques jours ou en un demi-siècle selon les humeurs.

Jachri

Avec ces batailles de procédure, on oublie le centre du problème : Fillon se servait dans les caisses publiques depuis qu’il était tout jeune parlementaire, avec cette pitoyable défense, « tout le monde le faisait ». Non, pas tout le monde, lui oui, tout en clamant sa rectitude intouchable. On en est loin, très loin.

Achille

@ Vamonos | 20 juin 2020 à 08:21
« Hamon, Mélenchon et les candidats d'extrême gauche étaient présents au premier tour, ils savaient qu'ils seraient absents au second tour. »

Pas d’accord. J-L Mélenchon y croyait dur comme fer, lui. Et d’ailleurs il a bien failli accéder au second tour. Il s’en est fallu de quelques milliers de voix.

Quant à Benoît Hamon, il était quand même le candidat du PS et donc la continuité d’une gauche "mitterrando-hollandaise" qui disposait d’un électorat consistant, soutenu par des intellectuels influents.
C’est le charisme qui a manqué au candidat du PS car la personnalité prime souvent sur les idées politiques, en particulier à l’élection présidentielle. Emmanuel Macron en est la démonstration.

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@ Exilé | 20 juin 2020 à 08:58
« Pourquoi aller si loin dans l'espace et dans le temps alors que vous allez pouvoir assister en direct à un scénario du même genre en pire en France, en pantoufles devant votre téléviseur, grâce au génie du grand économiste qu'est M. Macron, le roi du creusement de la dette ? »

Là vous faites preuve d’une mauvaise foi assez consternante.
C’est le coronavirus venu de Chine qui est la cause de la dette, certainement pas la politique d’Emmanuel Macron qui s’est efforcé dès le début de son mandat de la réduire et y serait sans doute arrivé sans cette pandémie.
D’ailleurs tous les pays du monde subissent le même sort. Sur ce coup-là les Chinois ont fait très fort, vu qu’ils ont mis l’économie mondiale à genou… sauf peut-être la leur.

Giuseppe

Personnage secret Fillon, sans doute ne mettait-il pas Penelope au courant, pas forcément pour la protéger, mais plutôt pour qu'elle ne sache pas le caractère caché de François et son appétence pour l'argent, la très grande bourgeoisie, ainsi que ses tribulations pour en obtenir.
Les réponses de Penelope au tribunal - épinglées par le Palmipède et d'autres - étaient d'une naïveté confondante y compris aux journalistes.

Tout le monde trouvait magnifiques les costards de François, personne à part les initiés ne connaît madame Houlette, tout le reste est littérature.
Misérables personnages résistants de la dernière heure.
Mais le tailleur est exceptionnel, j'en témoigne.

Michel Deluré

EH vient à confesse un peu tardivement. Plutôt que de se livrer maintenant à cet exercice, il aurait été beaucoup plus courageux et honorable de sa part de dénoncer ces faits lorsqu'ils se sont produits.
Ce sont de tels comportements de passivité, de soumission, imperméables aux appels intérieurs de notre propre conscience, qui contribuent à pérenniser les mauvaises pratiques, les habitudes révoltantes.

Qui n'a pas été surpris à l'époque du zèle de la justice, si prompte pour une fois à régler le sort de FF ?
Qui n'a pas compris que cet emballement inhabituel de la justice était alors le signe de son instrumentalisation dans un but politique bien précis ?
Qui n'a pas alors été convaincu, s'il ne l'était déjà, que l'indépendance de la justice n'était qu'illusoire ?

Puisque tous les Français sont égaux devant la justice, FF ne devait pas faire exception à cette règle et il n'y avait nulle raison, même dans les circonstances spécifiques du moment, de lui réserver un traitement particulier en accélérant spécialement pour lui et parce que c'était lui, qui plus est de manière anormalement exagérée, le cours de la procédure.

Achille

@ Jean | 20 juin 2020 à 02:38

Ben oui j’ai voté Ségo en 2007. Mais il faut revoir le contexte. Après douze années d’un régime de droite parsemées d’affaires politico-financières dont les cinq dernières années de pur pantouflage, elle incarnait le renouveau et des idées que je partageais.

Et puis une femme présidente, cela pouvait apporter une autre vision de gouvernance plutôt salutaire. Les Allemands ne semblent pas regretter leur chancelière. Les Anglais par contre se sont rendu compte que Theresa May était loin d’avoir le charisme d’une Margaret Thatcher qui peut-être en avait un peu trop.

Depuis, Ségolène Royal a montré ses insuffisances, en particulier ces derniers temps où elle sombre dans un narcissisme pathologique.

Elle a bien l’intention de se représenter en 2022, mais si ça peut vous rassurer ce sera sans moi.

Exilé

@ Achille
"Laisser les finances du pays entre les mains de MLP serait conduire la France vers la même situation que la Grèce en 2012 et le peuple français au bord de la révolution."

Pourquoi aller si loin dans l'espace et dans le temps alors que vous allez pouvoir assister en direct à un scénario du même genre en pire en France, en pantoufles devant votre téléviseur, grâce au génie du grand économiste qu'est M. Macron, le roi du creusement de la dette ?

Vamonos

@ Achille | 19 juin 2020 à 21:18

Hamon, Mélenchon et les candidats d'extrême gauche étaient présents au premier tour, ils savaient qu'ils seraient absents au second tour. Le simulacre de démocratie nous coûte cher à chaque fois.
Le grand représentant de la gauche, formé par l'Education nationale, l'ENA et le gouvernement Hollande est Macron !
L'affaire Fillon a éclaté parce qu'il fallait abattre la droite et porter au pouvoir le vendeur de vent.

Chemins de traverse

"Je n'avais pas perçu d'emblée le caractère délétère, voire scandaleux..." (PB)

Nous sommes deux !

"Au nom du peuple français" ! C'est ainsi que cela se pratique...
En toute indépendance, donc.

Jean

@ Achille
"Toutefois, en ce qui me concerne, cela n’a absolument pas changé mon vote. Pour la première fois depuis que je suis électeur, j’ai voté pour le candidat de droite au premier tour, à savoir Fillon."

Non Achille, ce n'est pas vrai… Ce n'est pas possible... Vous avez voté Ségolène Royal en 2007... Alors là, je dois avouer que l'image que j'avais de vous en prend un sacré coup. Enfin bon, vous êtes tout excusé. Entre un nabot colérique, une princesse perchée, un tout mou de partout, un bègue et maintenant Œdipe Roi, le vote citoyen n'était pas simple, c'est le moins que l'on puisse dire. Et encore, il y avait pires candidats: les écolos pastèques, les cocos nostalgiques et autres farfelus. Ce n'était pas facile. Il n'y a pas à dire la démocratie à la française est le stade le plus parfait du progrès. Vivement la prochaine élection. Que l'on s'amuse un peu ! Il y a un peu assez des Traoré, des Floyd et consorts. Qu'est-ce qu'ils peuvent être rébarbatifs. J'y pense. J'y retournerais bien au confinement, moi, parce que depuis le déconfinement le monde n'est franchement pas terrible, mais d'un barbant. Heureusement qu'on aborde l'été: soleil, fleurs, filles en jupe, et l'amour primesautier partout. C'est bien plus réjouissant.

Achille

Faut comprendre Robert Ménard. Comment soutenir un leader politique, quand bien même partagerait-il ses idées, qui a conduit son parti au bord de la faillite et est incapable de payer ses dettes.
Laisser les finances du pays entre les mains de MLP serait conduire la France vers la même situation que la Grèce en 2012 et le peuple français au bord de la révolution.

Achille

Cette madame Houlette nous la joue à la Agnès Buzyn. Une fois quittée sa fonction de procureur, elle règle ses comptes avec sa hiérarchie. Attitude particulièrement indigne.

Ceci étant, concernant le Penelopegate je suis surpris que les articles du Canard Enchaîné aient réussi à faire basculer l’opinion au point de provoquer la défaite de François Fillon.

Combien de gens lisent ce journal ? quelques milliers tout au plus.
Il est vrai que les autres médias se sont engouffrés dans la brèche et ce fut l’hallali.

Toutefois, en ce qui me concerne, cela n’a absolument pas changé mon vote. Pour la première fois depuis que je suis électeur, j’ai voté pour le candidat de droite au premier tour, à savoir Fillon.
Il est vrai qu’à gauche j’avais le choix entre J-L Mélenchon et Benoît Hamon. Je veux bien voter à gauche, mais là faut pas non plus déc*nner !

finch

Bref, par cette parodie d’élection présidentielle 2017, la démocratie fondée sur la désignation du chef de l’État au suffrage universel—telle que conçue en 1962 par le Général de Gaulle et Michel Debré—a été bafouée. La France peut ainsi revendiquer, sans fierté, d’être devenue une République bananière type Venezuela (selon l’analogie d’aujourd’hui de Franz-Olivier Giesbert sur LCI).

Il y a bien eu complot judiciaire animé par une commandite politique, soit par vengeance (« Qui imagine le Général de Gaulle… ? », d’où l’humiliation de François Fillon obtenue par sa mise examen EN URGENCE pour l’obliger à renier sa promesse d’abandonner sa candidature si cela arrivait), soit par profit (à qui profite le crime ?).

Je me souviens qu’à l’apogée du scandale, Philippe Bilger rejetait catégoriquement toute idée de complot et vouait François Fillon aux gémonies.

Michelle D-LEROY

Ce que Mme Houlette précise maintenant qu'elle est à la retraite et donc avec les mains libres si je puis dire, ne fait que confirmer ce que de nombreux soutiens de François Fillon supputaient depuis longtemps.

Mais le simple fait de l'évoquer était taxé de complotisme, comme à chaque fois que les Français essaient de se faire une opinion et de débroussailler la vérité des grossiers mensonges politiques.

Ces déclarations ne changeront pas le cours de l'Histoire mais démontreront une fois de plus que l'élection d'Emmanuel Macron a été une manipulation et qu'il fallait empêcher quiconque de se mettre en travers de la route de ses puissants soutiens politiques, financiers et médiatiques qui voulaient installer leur pantin à l'Elysée.
Il fallait changer le monde et ce n'était pas avec un fervent catholique de l'ancien monde, qui plus est, un fidèle des traditions françaises que cela se ferait. Il fallait aller vite et remédier au soudain engouement des électeurs de droite pour Fillon.

La fameuse indépendance de la justice en prend un coup dans l'aile.

Dans d'autres démocraties, encore respectueuses des peuples et des électeurs, ce serait un scandale d'Etat, là, ce ne sera qu'un feu de paille médiatique. Vu que ces mêmes médias s'empresseront de masquer les défaillances et les copinages qui ont servi à faire élire leur "chouchou".

N'empêche qu'on ne peut s'empêcher de trouver ces manoeuvres écoeurantes, et, s'ajoutant à la chienlit ambiante, d'y voir notre pays livré à des groupes de pression qui décident de l'avenir de la France et des Français.

Jean

Ah, Mme Catherine Melet-Champrenault, une magistrate socialiste qui se mêle de troubler l'élection du pouvoir exécutif !
On ne s'étonnera pas que des socialistes aient pu recourir à de tels procédés. La fin, n'est-ce pas, justifie les moyens ? Et la fin, en l'occurrence, fut qu'un socialiste masqué, patenté et de la pire espèce, parvint à se maintenir au sommet de la vertueuse République française, la patrie des Droits de l'Homme, après que les socialistes par leur crasse incurie ont révulsé une majorité de Français.
En somme, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Et dire qu'on s'étonne encore qu'avec cette engeance au pouvoir, les libertés élémentaires ne cessent d'être bafouées.

Maestria politique que ce coup d'Etat fait avec l'assentiment populaire pour faire aller le peuple où il ne veut plus. Il faut bien contraindre un peu la populace. Nous sommes les Élites et nous savons où le peuple doit être mené pour son plus grand bien. On va réussir à la réaliser cette Union Européenne Socialiste qu'on n'a pas su achever dans la regrettée et défunte Union des Républiques Soviétiques Socialistes.

Libérons la France de cette engeance !

sylvain

@ Walson | 19 juin 2020 à 14:42
« L'administration française regorge de salopards, des titres pompeux, des postes bidons, des rémunérations intéressantes pour des résultats lamentables.
Une de plus ! »

Que dire de plus, j´ai été devancé, je plussoye à donf !
Ce n'est plus un mur des cons mais une muraille de Chine de la connerie !

boureau

"Houlette aurait dû mettre le hola !"

"Mais elle a choisi, magistrat, de travestir la vérité pour la décrire seulement à la retraite. Ce n'est pas bien".

Effectivement, cela n'est pas bien Madame l'ex-procureure du PNF et la prochaine fois (qui n'aura pas lieu puisqu'elle est en retraite) ce sera une coup de tapette sur les doigts !

"J'avais considéré qu'il était nécessaire d'être au fait de ce qui était reproché à François Fillon et qu'une prudence judiciaire en l'occurrence était moins souhaitable qu'une avancée démocratique. J'avais tort..."

Effectivement vous aviez tort cher P. Bilger et votre prudence (?) judiciaire l'a emporté sur une certaine idée de la démocratie.

Sur le site Atlantico, un excellent article sur ce sujet par William Genieys et Hervé Lehman. Article dont je soutire une phrase bien explicative :

"Et puis, la bien-pensance n'est pas malheureuse de ce qui est arrivé à François Fillon : un homme politique qui proclame sa foi chrétienne, qui affiche son hostilité à l'IVG et au mariage homosexuel, qui voulait diminuer le nombre de fonctionnaires et qui a un château, c'est tout ce qu'elle déteste. L'élimination de cet épouvantail valait bien une entorse aux grands principes."

Et on se fait peur à l'idée que Marine Le Pen gagne au second tour ! L'art de la manipulation !

Cordialement.

Exilé

Mais au fond, sans entrer dans les méandres de cette affaire, n'est-ce pas la confiance que les Français sont supposés avoir dans la justice qui est une fois de plus ébranlée, ce qui donne aussi corps par la bande à une méfiance généralisée à l'encontre des institutions d'un régime dont plusieurs sont très loin d'être blanc-bleu et qui tend à ressembler de plus en plus à une république bananière ?

genau

Il ne doit pas être bon d'être dans les habits de Mme Houlette.
Son aveu aura-t-il des conséquences, on pourrait en douter. C'est du passé, Fillon est mort, n'en parlons plus.

L'occurrence était-elle inévitable ?

N'ayant aucune relation directe avec la haute administration, et de toute façon, incapable de discerner entre les rires et les ricanements des fonctionnaires blasés, je ne puis déduire qu'une chose: la soumission est bien pratique, mais laisse des traces dans les esprits. Ceci infère que nous évoluons dans une société où le taux d'influence restreint la liberté essentielle, qui n'est qu'un lointain cousin de la liberté formelle.

Aller et venir s'exprime en termes de police, écrire et critiquer en termes d'indifférence et d'habitude: les citoyens, accoutumés aux excès de langage passent volontiers sur des laideurs.

En revanche, l'utilisation dévoyée des institutions au point d'en obérer l'âme d'une personnalité puissante jusqu'à s'en confesser est une atteinte au plus intime de l'être. Le grain de la fausseté a germé.

Au-delà, il n'y a plus que le silence, l'enterrement de la chose dans les plis du temps, aux fins d'oubli jusqu'au temps d'histoire qui engendrera des regrets, rien de plus.

C'est une chose banale et qui ne vaudrait pas autre chose qu'un entrefilet dans le Parisien si elle ne touchait la magistrature, le gage de la rigueur des auteurs et la sécurité du citoyen. Mme Houlette aurait-elle dû agir autrement qu'elle ne l'a fait ? Et avait-elle la possibilité
de regimber ? Avec quel risque pour elle ? Limoges peut-être.

Elle a chargé à chevrotine une arme qui va bientôt parler: le jugement. S'il est négatif, c'est une horreur, une coulée de boue pour Macron et un piège pour le Parquet. S'il condamne, rien n'enlèvera de l'idée des citoyens que ce qui s'est passé pour Mme Houlette a été réitéré auprès des juges du fond, ignorant superbement la différence de statut mais sûr de l'opportunisme peureux ancré dans ce grand corps d'Etat.

Alors, Madame Houlette a bien fait de parler.

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