Je hais le militantisme.
A l'évidence il me le rend bien au quotidien.
Je hais le militantisme.
De gauche, de droite, d'extrême droite et d'extrême gauche.
Chronique, compulsif, permanent ou intermittent comme celui de certains artistes.
Je hais le militantisme qui abhorre tous les pouvoirs sauf le sien. Qui rabote et nivelle.
Je déteste cette manière d'être et de penser, cette obsession de perdre toute identité pour la fondre dans un collectif. Ces voix unanimes, ces slogans criés, cette haine solidaire, cette réduction complaisante et masochiste de l'humain à ce qu'il a de moins noble : un pluriel anonyme brisant le risque du singulier.
Je hais le militantisme qui juge sans recours et condamne avant de savoir. Dont les procès sont encore plus expéditifs que ceux des pires dictatures. Qui n'a pas besoin d'écouter l'autre, la cause adverse, puisqu'ils n'ont pas droit de cité pour lui.
Le militantisme est seul au monde. Son regard est univoque. La société lui appartient. Il expulse à tour de bras. Il y a les militants et tous les autres sont à jeter.
Le militantisme ne pense pas, il éructe. Il pose sur la vie une vision hémiplégique et s'il acceptait la complexité des êtres et des choses, il serait malheureux puisqu'il ne pourrait plus être lui dans sa plénitude, dans son simplisme total et revendiqué.
Je hais le militantisme qui est la démarche des pauvres d'esprit et des sinistrés du langage.
Je hais ces masses dont la seule unité résulte de l'hostilité qu'elles éprouvent et de la caricature qu'elles font de leurs adversaires. Et, de l'autre côté, le même aveuglement acharné à fuir toute tentation de dialogue, de compromis et de négociation. Il n'y a que le rapport de force, la continuation de la guerre sous le masque de la démocratie. Au détriment de la force du rapport personnel et humain.
Je hais le militantisme qui dans les structures partisanes applaudit à tout rompre la parole la plus sommaire, la bêtise la plus manichéenne et a besoin de se fabriquer des idoles qui sauront aller directement du verbe à la démagogie sans passer par le courage intellectuel.
Je hais le militantisme qui se sent mal à l'aise quand on ne lui donne pas totalement raison et a du mal à concevoir des luttes qui soient pacifiques et qui ne se dégradent pas en fureur, en destruction et en violence.
Je hais le militantisme qui, dans tous les domaines de la vie culturelle, politique, sociale, économique et judiciaire, fabrique à gros traits une apparence d'équilibre et de pluralisme mais un authentique désastre : tout ce qui est humain, sincère, ambigu, hésitant, incertain, respectueux et à l'écoute lui est étranger.
Je hais le militantisme qui choisit toujours les caisses tonitruantes, les il n'y a qu'à, les il faut qu'on plutôt que les prudences et les doutes de retenue et de qualité. Une République forte en gueule au détriment d'une République n'ayant pas besoin de hurler pour se faire entendre.
Si je hais le militantisme qui est la manière la plus perverse et la plus sotte pour dégrader des causes justes, apposer sur elles la patte univoque d'une brutalité obtuse, j'aime l'engagement. Celui-ci est solitaire et n'exige pas les coagulations délétères opérées par des rassemblements animés seulement par le désir de pourfendre, de mépriser et d'exclure.
Il y a dans l'engagement une liberté, une allure, un risque qui n'attendent pas d'être dissipés dans une multitude. On s'avance, on s'expose, visages nus, pensées ouvertes, prêts à subir les foudres de l'audace qu'on a eue.
Je hais le militantisme qui façonne une France de plus en plus invivable.
Va-t-on définitivement nous priver du bonheur d'être un citoyen sans conviction puisque Nietzsche l'a dit : le contraire de la vérité n'est pas le mensonge mais la conviction.
Le militantisme : des convictions massives, ossifiées, qu'on ne questionne plus.
@ Lucile | 10 juin 2020 à 19:07
Merci.
Je suis d'accord avec vous. Moi non plus je ne suis pas pour la censure.
J'ai déjà eu des commentaires censurés (je ne m'en suis pas plaint), dont j'ai pensé qu'il avaient pu être jugés hors de propos. Je regrette simplement que ceux de Savonarole n'aient pas subi le même traitement.
La censure concerne des choses qui ont de l'intérêt, pas des commentaires diffamatoires.
PS 1: By the way, j'avais oublié de vous citer dans ceux que je lis, aussi.
Finalement il y en a bien plus que trois. Je pense à d'autres. C'est aussi, et peut-être surtout, un problème de temps. Parfois c'est soit le blog, soit le livre. Les deux, ce n'est pas possible, hélas...
PS 2: Très heureux du retour de Robert Marchenoir !
Rédigé par : herman kerhost | 18 juin 2020 à 03:10
Je fus un militant (deugoche et syndicaloïde) ad nauseam.
Puis, béni soit le vieillissement au bout du compte, je constatai que le militantisme se réfère à un dogme qui, contrairement à une théorie scientifique (qui est réfutable, sinon, elle n'est pas scientifique), est, lui, irréfutable quoi qu'il arrive.
Vous défendez le terme d'engagement, qui, hélas, est "connoté" (agoche, forcément).
Je préfère "implication".
Ceci dit, et espérant ne vous avoir point assommé avec ce qui précède, je souscris à votre article, que j'eus bien aimé écrire.
Attentivement,
Rédigé par : Jean-François Bonnin | 12 juin 2020 à 10:57
@ Lucile
"J'ai toujours eu un peu de mal avec le concept d'équilibre. Je suis davantage intéressée par celui d'homéostasie (régulation et désir d'optimisation), il s'agit plus d'une aspiration, avec en toile de fond une certaine vision de l'existence, que d'une qualité de caractère."
Vous avez raison, c'est plus dynamique et plus scientifique. Si vous optiez pour un pseudonyme définissant votre but, vous pourriez homéostasie. Cela préviendrait les perturbateurs que vous savez vous adapter à leurs agressions, comme en art martial on le fait des adversaires.
C'est vrai que F68.10 est dur à se mettre en tête ! On peut tricher en regardant les commentaires. Vu son humour, il ne vous en voudra pas pour votre surnom. Je le verrais plus en H2G2 soit Guide du routard galactique, un cycle de SF anglaise à se tordre par endroits. Le Guide du routard galactique dont le leitmotiv est "pas de panique". J'ai vraiment bien aimé mais je n'ai pas envie de le relire. C'est bien gentil tout ça, mais ne vaut vraiment pas Asimov et Philip K. Dick.
J'ai lu un livre de Heinlein, un de Simak, qui ne me donnent pas envie de voir le reste, cela se défend mais franchement, je ne comprends pas le cas qu'on en fait... Le cycle du fleuve de Farmer vaut un peu mieux car l'idée de base était excellente mais par trop délayée dans des scènes d'actions déjà lues livrées dans un style inférieur à Asimov et K. Dick. Dune est pleine de redites mais beaucoup adorent ce cycle dont la principale qualité pour moi est d'avoir inspiré le cycle de l'Incal en bande dessinée, les aventures de l'Incal proprement dites, pas avant l'Incal, le méta-baron et le reste qui ne sont pas au niveau même si tout ne mérite pas la poubelle...
La bonne science-fiction, quoi qu'il en soit, déconfine la réflexion et offre des rêves encore inexplorés.
Rédigé par : Lodi | 11 juin 2020 à 23:22
@ herman kerhost | 10 juin 2020 à 00:02
Il me semble qu'on ne peut pas parler "d'aimable participation" de la part de Pascale Bilger. Elle n'est pour rien dans les éructations du troll qui vous a ciblé. Ce blog pratique la liberté de parole, donc chacun est entièrement responsable de ce qu'il écrit.
Si ça se trouve, Madame Bilger a déjà sucré les messages les plus injurieux, c'est une supposition, car je vois que parfois certains se plaignent que leur prose a été rejetée. Personnellement je ne suis pas pour la censure, même si je dois me faire insulter régulièrement par un abruti, qui jure chaque fois que c'est la dernière. Pourtant ça m'est vraiment pénible. Je pense que les gens normalement constitués, c'est-à-dire la plupart d'entre nous, prennent le parti opposé à celui du troll. Je trouve que vous lui avez bien répondu. Bravo.
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@ Lodi
J'ai toujours eu un peu de mal avec le concept d'équilibre. Je suis davantage intéressée par celui d'homéostasie (régulation et désir d'optimisation), il s'agit plus d'une aspiration, avec en toile de fond une certaine vision de l'existence, que d'une qualité de caractère. Mais merci de votre gentillesse.
Moi aussi je me demande où est passé "R2D2" - ce n'est pas son nom, mais je n'arrive pas à m'en souvenir.
Rédigé par : Lucile | 10 juin 2020 à 19:07
"@ Lodi | 09 juin 2020 à 13:26
Mais je ne m'adressais pas à vous, Lodi."
Vraiment ?
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"@ Lodi | 09 juin 2020 à 11:53
Eh oui on s'en moque que vos commentaires n'aient aucun rapport avec le schmilblick, et que le blog ne serve que de support pour qu'ils soient lus par un nombre de lecteurs que jamais on n'atteindrait sur son propre blog.
Il est chouette ce blog !"
Rédigé par : herman kerhost | 09 juin 2020 à 12:44
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Enfin, pourquoi pas ? Pourquoi ne pas mettre @ Lodi et sembler me parler pour s'adresser à quelqu'un d'autre ou en général.
D'autres ne mettent pas d'@ quand ils visent quelqu'un ! C'est vraiment n'importe quoi, à mon avis.
Pour le reste, vous avez bien raison de lire ce que vous voulez : le seul obligé de tout lire est le professionnel de la correction, professeur, critique et apparenté.
Rédigé par : Lodi | 10 juin 2020 à 09:01
@ Patrice Charoulet
"Votre hypothèse est la bonne, je crois. Je n'en vois pas d'autre."
Au lieu de vous prendre pour Jean Moulin, la meilleure solution serait peut-être de leur demander les raisons de leur censure à votre endroit. Un e-mail ?
Si ça se trouve c'est bien plus banal, genre "on en avait marre que vous demandiez à tous noms et prénoms, ceci n'est pas un site de rencontres".
Ou si vous leur avez fait le coup "je ne réponds qu'à ceux que je connais" - comme ici et j'en témoigne -, c'est sûr que ça a pu en énerver certains, vu qu'ils sont des milliers à s'agiter sur le blog de Rioufol.
Rédigé par : Valéry | 10 juin 2020 à 00:42
@ Lodi | 09 juin 2020 à 13:26
Mais je ne m'adressais pas à vous, Lodi. Je ne faisais que compléter votre commentaire. Comment aurais-je pu penser à vous, puisque je ne vous lis généralement pas. Contrairement à d'autres, je n'apprécie guère votre style. Je n'arrive pas à lire plus de dix lignes de votre prose. Ne changez rien, ce n'est pas grave. De toutes façons il m'est impossible de tout lire et je ne lis plus que deux ou trois commentateurs: Robert Marchenoir, Marc GHINSBERG, sbriglia, parfois Achille et Patrice Charoulet, et aussi Savonarole. Bon, OK, 5 ou 6...
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@ Savonarole | 09 juin 2020 à 13:23
Vous êtes ridicule vous savez. Je me demande bien lequel de mes commentaires est resté coincé dans votre tube digestif. Je m'étais juré de ne pas faire attention à vos remarques imbéciles, mais bon, puisque vous insistez...
Je pensais que Charoulet avait décroché le pompon du commentateur le plus stupide, mais faut croire qu'une génération en a pondu plus qu'il n'en faut.
Savez-vous que je ne suis pas auxiliaire de vie ? Je passe mon bac demain matin, en 1992. Ah, Google et sa mémoire !
S'il vous restait encore quelques neurones vous vous rappelleriez qu'il y a une dizaine d'années, j'ai dit ici même que j'étais auxiliaire de vie. Je le suis resté pendant 5 ans, et 3 mois après être devenu fonctionnaire j'ai démissionné et suis parti aux E.U. Voulez-vous que je vous montre ma carte verte, peut-être ? Et mon c*l, aussi ?
Qu'il est bête, qu'il est bête, qu'il est bête !!
Cela dit, je n'avais pas précisé que j'exerçais ce métier à Quimper. Ça, vous l'avez trouvé en fouillant sur Internet. Je ne savais pas que je vous intéressais à ce point ! Y aurait-il autre chose que vous voudriez savoir ? Le nom de mes parents, de mon docteur ? La pointure de mes chaussures ? Si j'aime l'andouille de Guéméné ?
Je comprends pourquoi vous avez choisi d'écrire sous pseudo, ayant conscience que des crapules dans votre genre pourraient jouer à ce petit jeu avec vous. Avec l'aimable participation de Mme Bilger, qui laisse passer ce genre de commentaire inutile, hors sujet, et vaguement nuisible.
Sortez un peu le nez de votre bibliothèque. Ouvrez donc la fenêtre !
Mon dieu qu'il est bête !
Rédigé par : herman kerhost | 10 juin 2020 à 00:02
@ vamonos | 09 juin 2020 à 16:39
Vous nous exposez votre questionnement sur la haine, la vie et la mort ; c'est bien et vous concluez quoi ? Que nous baissions nos culottes une fois de plus ?
Car vous terminez sur une phrase :
"La vie est trop courte pour haïr continuellement. Dans la vie il faut gagner, une place au soleil, une place confortable, un refuge dans la zone de confort, là où il fait chaud dans le cœur et avec des amis."
C'est beau, c'est grand, c'est généreux !
Rédigé par : Walson | 09 juin 2020 à 18:16
@ Lodi
Votre hypothèse est la bonne, je crois. Je n'en vois pas d'autre.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 juin 2020 à 17:03
La haine revient comme une répétition lancinante dans ce texte. Je comprends l'exaspération face à des gens à la pensée totalitaire. Toutefois, la haine est un état d'esprit qu'il vaut mieux surmonter. En réagissant sainement on peut devenir plus fort, ainsi l'esprit peut prendre son essor vers des sentiments plus sereins, plus constructifs parce que l'âme est apaisée.
Certes, la haine vaut mieux que la passivité totale, la soumission, la maladie et la mort. Certes, je préfère quelqu'un de haineux et qui se bat pour survivre plutôt que des gens amorphes, vautrés et immobiles qui sont à l'antichambre de la mort intellectuelle ce qui peut conduire à la mort cérébrale. Bien entendu, il ne faut pas être fasciné par la morbidité, la passivité, la maladie. De plus, la combativité contre les forces du mal doit passer nécessairement par une phase de haine car il s'agit d'une prise de conscience et d'un processus normal. En effet, la voie est linéaire qui conduit de la morbidité à l'antagonisme et cette voie passe par un état d'esprit qui contient de la haine.
Mais il ne faut pas s'attarder à ce stade d'exaspération, de rancune et de dégoût. Il est primordial de monter psychologiquement vers des sentiments d'antagonisme, puis très vite d'intérêt pour trouver rapidement des solutions.
Il faut avoir envie de gagner. Quand l'envie de vaincre est plus forte que la peur d'être défait, alors peut-être que les gens peuvent saisir une chance de réussir et d'atteindre leur zone de confort. La haine ne peut pas être la zone de confort, c'est trop nul, c'est le chemin du nihilisme. Les gens qui se complaisent dans la haine n'ont aucune chance de réussir dans leur vie, ils sont manipulés par ceux qui réussissent.
La vie est trop courte pour haïr continuellement. Dans la vie il faut gagner, une place au soleil, une place confortable, un refuge dans la zone de confort, là où il fait chaud dans le coeur et avec des amis.
Rédigé par : vamonos | 09 juin 2020 à 16:39
@ herman kerhost
"Eh oui on s'en moque que vos commentaires n'aient aucun rapport avec le schmilblick, et que le blog ne serve que de support pour qu'ils soient lus par un nombre de lecteurs que jamais on n'atteindrait sur son propre blog."
Ce n'est pas moi mais Patrice Charoulet qui a parlé du blog en disant qu'il permettait d'être lu par beaucoup de gens, entre autres qualités.
Adressez-vous donc à lui, je ne suis pas votre messager !
"Il est chouette ce blog !"
Pas grâce à ceux qui attaquent les autres sans autre raison que celle de se sentir exister, si une telle chose leur est toutefois possible. Chose pas plus en rapport avec le sujet que d'autres interventions, mais légèrement plus venimeuse.
Pas de paradis sans serpent.
Rédigé par : Lodi | 09 juin 2020 à 13:26
@ herman kerhost | 09 juin 2020 à 12:44
Quel temps fait-il à Quimper ?
Rédigé par : Savonarole | 09 juin 2020 à 13:23
@ Lodi | 09 juin 2020 à 11:53
Eh oui on s'en moque que vos commentaires n'aient aucun rapport avec le schmilblick, et que le blog ne serve que de support pour qu'ils soient lus par un nombre de lecteurs que jamais on n'atteindrait sur son propre blog.
Il est chouette ce blog !
Rédigé par : herman kerhost | 09 juin 2020 à 12:44
@ Tomas | 08 juin 2020 à 22:03
Oh que si je sais où j'habite. Et je ne parle pas du Pays basque de l'intérieur car alors là...
Le Béarn est centre gauche électoralement parlant et donc on peut l'estimer ouvert à l'autre. Mais ce n'est qu'une façade au sens propre comme au sens figuré. Reste bien sûr quelques fonctionnaires retraités, gauchistes humanistes comme vous, prônant l'accueil chez les autres, et des descendants de réfugiés espagnols fuyant le régime franquiste avec l'esprit ouvert ou plutôt mis clos car leur rideau de fer descend assez vite lorsqu'on leur parle islam.
L'occupation de l'Espagne par les musulmans a dû laisser des traces dans leurs gènes.
Moi-même de descendance béarnaise par ma mère mais avec un patronyme normand, j'ai été considéré comme "estranger". La jeunesse n'arrive même à prononcer correctement mon nom alors que Maysounave, Arriubergé ou Liquet ne leur posent aucun problème. Et si je leur dis que ma grand-mère paternelle était Réunionnaise, leurs yeux s'écarquillent comme des soucoupes: "Ah bon ! ça se voit pas !"...
Méfiez-vous des apparences... Et en plus c'est à vous que je dis ça ! :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 juin 2020 à 12:32
@ Patrice Charoulet
"Est-ce pour cela que le blog « Liberté d'expression » refuse ma prose ? Et de quelle liberté d'expression s'agit-il ?"
A mon avis, le blog dont vous parlez sous-entend la liberté d’expression des racistes. On y interdit votre prose opposée au racisme comme ailleurs on prohibe les propos racistes.
Entre les lois liberticides et les rétorsions de ce genre, le dialogue entre gens aux opinions divergentes est quelque peu empêché.
Nous avons la chance d'être sur un blog où il existe une censure faible et une correction d'orthographe unique.
Grâce en soit rendue à monsieur et à madame Bilger.
Rédigé par : Lodi | 09 juin 2020 à 11:53
LIBERTE D'EXPRESSION
Je réfléchis, j'aime m'exprimer sur le Net et je souhaite avoir le plus grand nombre possible de lecteurs.
Je réussis à faire tout cela sur plusieurs blogs : par exemple l'excellent blog de Philippe Bilger, qui m'a publié un millier de commentaires en trois ans, le blog littéraire, très fréquenté, de Pierre Assouline, qui ne m'a refusé aucun commentaire et quelques autres blogs de bonne qualité.
Un blog, très fréquenté également, est celui d'Ivan Rioufol. Je ne partage pas de nombreuses idées de ce journaliste, mais je souhaitais y publier mes réflexions, puisque le nombre de ses lecteurs est important. J'étais confiant, puisque son blog s'intitule fièrement « Liberté d'expression ». Or, j'y suis tricard, pour user d'un mot d'argot, c'est-à-dire, en français courant, interdit de séjour.
On me dira : c'est normal. Si vous êtes anar, gauchiste, communiste, socialiste... ce journaliste du "Figaro" n'a pas à publier vos commentaires. C'est son blog et c'est lui le maître des lieux.
Or, j'ai voté, tour à tour, pour le Général, pour Pompidou, pour Chirac, pour Sarkozy, et maintenant, à toutes les élections, pour les candidats LR. Est-ce une raison pour refuser mes réflexions, qui sont toujours écrites avec soin, sans fautes d'orthographe, sans diffamations, sans injures, et toujours signées de mon prénom et de mon nom ?
Il est vrai que je ne vote pas pour Mme Le Pen et que je désapprouve tous les racismes.
Est-ce pour cela que le blog « Liberté d'expression » refuse ma prose ? Et de quelle liberté d'expression s'agit-il ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 juin 2020 à 11:32
Je hais le militantisme !
Comme un nouveau M. Jourdain, Philippe Bilger ferait-il du militantisme sans le savoir ?
Supporter une équipe de football : militantisme.
Porter un présidentiable aux nues et démolir son adversaire en reprenant les clichés médiatiques correspondants : militantisme.
Être favorable, malgré quelques nuances, au principe anormal d'un syndicalisme judiciaire même s'il a bénéficié d'une couverture d'apparence légale : militantisme.
Reprendre pour argent comptant les classifications du genre « populisme » ou « extrêmes » forgées par le microcosme politico-médiatique à des fins troubles : militantisme.
Prendre le « la » de la bien-pensance sur ce que raconte ce microcosme : militantisme.
Faire l'apologie d'un régime pour le moins contestable (litote) : militantisme.
Eh oui, le militantisme se cache parfois là où n'y penserions pas...
Rédigé par : Exilé | 09 juin 2020 à 09:05
@ Marc GHINSBERG | 08 juin 2020 à 21:23
De deux choses l'une :
soit vous êtes un poète, et alors je vous dirai pour être dans le ton de notre temps : Poète, vos papiers !
Soit, vous avez déjà eu une jument.
Or, vous êtes banquier il me semble, pourtant que vous auriez dû être poète, qui sont donc tous ceux qui ont altéré le reflet ?
En outre, vous savez ce que l'on dit : « Les femmes sont comme les juments, elles aiment qu'on leur flatte la croupe », mais ce n'est pas le cas ici !
Cependant je vous donne, de poète à poète, ceci :
10 H en juin
Lorsque la brise légère soulève le rideau, je descends dans le jardin
dix heures en juin,
la terrasse est encore remplie de fraîcheur, le rideau gonfle les voiles de sa soie irisée
je regarde depuis la première marche les douze marches qui voudraient marcher
les canicules les ont fait glisser, s'en aller et s'enfoncer
voilà que pour descendre il faut danser.
Tout de suite le figuier majestueux me tend ses bras chargés
tout de suite son parfum m'entoure suave et léger
C'est moi qui l'ai planté, c'est moi qui lui ai donné pour compagnie
le rosier porcelaine qui l'enlace lorsqu'il fleurit
Alors, sur la marjolaine douce comme de la laine,
je m'installe sous ce figuier dont les branches sont déjà pleines
Il faut écouter, et regarder en silence l'insecte crépitant qui va et vient
Je prends un pétale blanc, si blanc, dix heures en juin
Comme l'hostie je le dépose et me dis : Prie !
Mon Dieu... mais tout ce bleu, si bleu du ciel... Mon Dieu, faites je vous en prie...
Mais je ne prie pas, je divague et je rêve
Sous les feuilles, comme des mains au-dessus de moi, je rêve, je rêve, je rêve.
Rédigé par : duvent | 09 juin 2020 à 08:34
@ breizmabro | 08 juin 2020 à 21:29
Si j'étais un flic patriote je saurais ce qu'il me reste à faire.
Rédigé par : Walson | 09 juin 2020 à 08:23
Chacun, finalement, incapable d'accéder à la santé mentale de la sainteté, vision claire des rapports humains, se trouve jeté au désespoir de ne plus voir la réalité qu'au prisme de son obsession.
Ce n'est pas un cancer, mais l'enfer sur terre.
Rédigé par : Aliocha | 09 juin 2020 à 07:45
Monsieur Philippe Bilger, je suis totalement d’accord avec la teneur de votre billet. Le militantisme et notamment obtus, qu'il soit d’extrême gauche ou d’extrême droite, est une injure à toute forme de raisonnement et donc d’intelligence.
Sur un autre sujet, et qui n’est pas si éloigné du thème de votre billet.
En refusant d’être reçue par Nicole Belloubet, la famille Traoré démontre bien son jusqu’au boutisme. C'est manifeste dans son communiqué le justifiant :
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/la-famille-d-adama-traore-refuse-une-invitation-de-la-ministre-de-la-justice-nicole-belloubet_4001123.html
Notre avocat a été contacté aujourd'hui [lundi] par le cabinet de Madame Nicole Belloubet, ministre de la Justice, garde des Sceaux. Il lui a été proposé d'organiser une rencontre entre le garde des Sceaux et la famille d'Adama Traoré. Contrairement à ce qu'affirment certains médias, sans avoir attendu la réponse de la famille Traoré, celle-ci refuse de rencontrer la garde des Sceaux pour échanger, a indiqué la famille d'Adama Traoré.
Celle-ci insiste sur le fait qu'elle "demande depuis quatre ans que les gendarmes entre les mains desquels est mort Adama Traoré soient convoqués devant la justice, interrogés et mis en examen. La famille d’Adama Traoré rappelle qu’elle attend des avancées judiciaires, et non des invitations à la discussion qui n’auraient aucune finalité procédurale.
Cette famille, au lourd passé, ne sera satisfaite que si les gendarmes qu’elle met en cause sont convoqués par la justice et mis en examen ! Depuis quand une famille est-elle en droit de dicter ses exigences aux juges d’instruction et au garde des Sceaux ?
Rédigé par : Trekker | 09 juin 2020 à 00:33
@ Walson
Hameau dans les nuages ne sait même pas où il habite, c'est inquiétant.
Je déconseille le Sud-Ouest aux gens trop à droite dans votre genre, trop de basanés et de gauchistes (modérés certes), comme en Bretagne l'élément conservateur est résiduel. Les Obertone et compagnie ont des maisons dans le Morvan où ils jouent aux survivalistes, sinon.
Mais si vous cherchez un endroit où aller vivre votre leucodermie pleinement, voici un forum qui donne plein de bons tuyaux:
https://eelb.su/index.php?threads/o%C3%B9-immigrer-dans-le-monde-blanc.572/
Rédigé par : Tomas | 08 juin 2020 à 22:03
Rien à dire, la tête entre les mains, regarder la page se tourner toute seule.
Il y aurait bien la résistance armée, vouée au massacre.
Il reste le mépris, le dénouement du camp des saints et la joie amère de voir le Croissant déployer son emblème dans un vortex voulu, entériné par des traités où les dirigeants occidentaux ont vendu la civilisation aux islamistes. Ceux-là disparus, tout serait encore possible.
Mais le cancer est généralisé, phase terminale.
Rédigé par : genau | 08 juin 2020 à 21:49
Après "Castanaze" et ses phrases débiles on a ce soir Belloubet, la pseudo-ministre de la Justice qui voulait rencontrer la famille de racailles Traoré, faisant fi de l'indépendance de la justice, et se faisant envoyer paître par celle-ci.
Allons vite chercher Leonarda, la romano de Hollande, pour faire médiatrice entre les deux parties afin d'ouvrir un dialogue constructif sur les problèmes de racisme au sein des forces de l'ordre.
Le niveau monte... le bateau coule.
Rédigé par : Wil | 08 juin 2020 à 21:36
Militant : personne qui a une attitude combattante pour faire triompher une cause.
Mais ici, n'est ce pas plutôt la cause qui disqualifie le militant ?
D'ailleurs quand la cause est noble, on ne parle plus de militants, ces derniers étant plutôt spécialisés dans les causes ignobles et donc perdues d'avance. Je cite pour exemple Rachida Dati qui, ici, est une égérie et non une horripilante militante de LR.
La cause est entendue, militant désigne implicitement un minus habens, qu'on souhaiterait satisfait de tenir son rang, souvent au plus bas de la société.
Mais quand la société est à ce point étagée, entre ceux qui se perçoivent comme de l'élite ou de la normalité et les "autres", elle n'existe plus : et donc retour aux classes sociales et à la si peu attirante lutte des classes.
Rédigé par : elektra | 08 juin 2020 à 21:33
Sur injonction de Manu, la ministre de la Justice va recevoir la famille Traoré.
Tous les délinquants de la famille ? Ça va faire du monde au ministère :D
La ministre de la Justice étant la patronne du parquet, j'imagine que la future décision du tribunal concernant le (trop) fameux Amada est déjà sous le coude.
Pauvre France !
Rédigé par : breizmabro | 08 juin 2020 à 21:29
@ Savonarole
C'est vous qui m'avez l'air dans la mélasse.
Rédigé par : Lucile | 08 juin 2020 à 21:29
Ce blog offre parfois des pépites extraordinaires.
Trois exemples :
- Commentaire de duvent du 6 juin : « Narcisse souffre-t-il ? NON ! Narcisse jouit de contempler ce que l'autre n'a pas altéré ! » Génial.
- Le 8 juin, commentaire en forme de citation de François Roussin : "Seuls les huîtres et les sots adhérent" (Paul Valéry).
Et juste en-dessous par un hasard facétieux, Daniel Dumoulin écrit : « Bravo en tout cas pour vos billets, que je suis très attentivement et auxquels j'adhère très souvent totalement. »
- Last but not least, comme dirait l’autre, quel délice de lire les commentaires de tous ces "anti-militantisme", militants frénétiques primaires anti-Macron.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 08 juin 2020 à 21:23
@ Walson | 08 juin 2020 à 17:05
Le Sud-Ouest va devenir terre d'asile. Les fous amoureux de la France pourront s'y réfugier. Déjà à l'abri du coronavirus... :) et l'Islam n'y prend guerre racine. Les gens reculés, certains diront arriérés, tirent la leçon de ce qui se passe ailleurs sur le territoire. Sauf bien sûr les sempiternels gauchistes où là bien sûr on a notre indéfectible quota.
No pasarán ! :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 08 juin 2020 à 21:02
Le militantisme est en effet détestable, c’est la course aux abîmes des moutons de Panurge.
Le militantisme ne dure jamais longtemps. Greta Thunberg en est un exemple, un Coronavirus et plus personne ne parle d’elle.
Seul le communisme aura vérolé les esprits durablement. On le voit aujourd’hui.
En revanche, le militantisme de ce qu’appelait le grand Savonarole, “les tièdes”, est une véritable plaie.
Ventre mou, les “tièdes“ sont à voile et à vapeur, ils sont toujours pour la médiation, la demi-mesure, le gnangnan épiscopal, le juste milieu.
Le militantisme de toutes les déroutes.
C’était bien la peine de nous saouler ici sur ce blog avec des superpenseurs anglo-saxons, superpenseurs canadiens ou américains, dans quelle mélasse se trouvent-ils aujourd’hui ?
N’y voyez aucune attaque personnelle contre Lucile, laissons-la rêver.
Rédigé par : Savonarole | 08 juin 2020 à 20:26
Très beau texte de Philippe Bilger.
Certaines personnalités se complaisent à dire qu'elles sont engagées, ce qui fait plus chic que de dire qu'elles sont de gauche. Toutefois il y a parfois une certaine escalade. D'engagé on devient militant, ce qui chez certains n'est qu'à un pas du fanatisme avec la haine que cela peut engendrer jusqu'au manque total de discernement et donc de mesure.
Et, si on se réfère aux dernières manifs, les leaders militants entraînant la foule dans leur détestation du policier, du Français, de la France et du blanc en général, on observe un militantisme bien ciblé et bien haineux.
Le prétexte Traoré tombant en même temps que la mort de George Floyd, a permis de se déchaîner à tous ceux qui sont hantés par la discrimination raciale.
À nous et surtout à nos dirigeants de ne pas tomber dans ce panneau clivant et fracturant la société française et européenne. La loi doit s'appliquer partout de la même façon sur le territoire et pour tous. La discrimination positive serait pire que tout, même si malheureusement certains la pratiquent déjà.
Ne pas tomber non plus dans la repentance, la soumission ou la bassesse. Ne nous laissons pas dépasser par le nombre, à force d'accueillir de façon régulière les Africains toujours plus exigeants.
Voir des élus démocrates aux States ou Justin Trudeau au Canada s'agenouiller face aux manifestants est infiniment avilissant.
En quoi le Canada devrait-il se prosterner devant les personnes noires ? Cela n'a aucun sens.
Espérons que notre jeune Macron, sensible à la cause vu les clichés auxquels il nous a habitués, n'en fasse pas autant. Car un tel geste engage la nation entière.
Déjà il a donné un signal fort en demandant plus de déontologie de la part des forces de l'ordre.
On avait déjà vu François Hollande s'abaisser en parlant avec Leonarda ou se rendre au chevet de Théo.
Le problème ce ne sont pas les militants, tant qu'ils restent en petit nombre, ce sont tous ceux qui les soutiennent implicitement. Il n'y a qu'à regarder à la télé les gens de gauche pleurer sur le sort des minorités et culpabiliser leur contradicteurs comme s'ils étaient inhumains... et forcément d'extrême droite, cela va de soi.
Tout cela, visiblement, procède d'un lent déclin de notre culture, une déconstruction de notre civilisation qui, de secousses en soubresauts se précise. De quoi être inquiets pour nos enfants et petits-enfants.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 08 juin 2020 à 20:02
@ Patrice Charoulet | 08 juin 2020 à 16:40
POUR QUE LA PARITE SOIT RESPECTEE : A PROPOS DE SAVONAROLE
Savonarole est une andouille, une andouille qui a de l'esprit, j'aime l'esprit...
Et c'est ainsi que cette andouille, d'une paresse insupportable, de temps à autre nous gratifie d'une saillie, sachant que les andouilles ne plaisent pas à tout le monde, qu'elles déplaisent à la plupart, qu'elles ne sont pas faciles à digérer, qu'il faut de l'estomac, il va de soi, que celui délicat du bal des faux-culs ne peut être que dérangé...
Mais il faut savoir qu'un tas d'andouilles peuplent ce monde, dès lors, il est recommandé de toujours, toujours, toujours donner sa préférence à l'andouille qui a de l'esprit, c'est une question de STYLE et de SALUBRITÉ !
Rédigé par : duvent | 08 juin 2020 à 19:54
A PROPOS DE LUCILE
Lucile est une des personnes les plus équilibrées du blog. Sa prose ne manque pas de tenue : je veux dire par là qu'il y a de la matière mais aussi un équilibre qui attire mais parfois repousse aussi d'aucuns.
Je pense que c'est parce que tout cela évoque la maîtrise et que certains s'imaginent maîtriser dès qu'ils voient quelqu'un manifester un certain contrôle de soi. Entre les gens qui n'ont rien à contrôler car ils n'ont ni nerfs ni idées et ceux qui croient pallier aux deux par l'agression, elle peut être importunée.
Enfin, relativisons, qui ne l'est pas ?
Une chose m'amuse : qu'on puisse d'un même élan dire que le militantisme est plus que discutable et tenir à toute force à placer Lucile, et parfois d'autres gens, sur l'échiquier politique.
Traquer l'appartenance, n'est-ce pas un des tristes côtés du militant ? On n'écoute pas l'autre, on le catégorise.
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@ Lucile
Comme toute personne équilibrée, vous avez sans doute un côté fantaisiste. Comme j'aime bien la chanson Lucy in the sky, je vous l'envoie.
https://www.youtube.com/watch?v=2RoA0QTZ-bM
D'autant qu'elle serait inspirée d'Alice dans le livre éponyme. Marrant, vous seriez la personne équilibrée et les autres, souvent, un peu dingues.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucy_in_the_Sky_with_Diamonds
Je ne m'excepte pas du lot. Mais qu'importe, on peut tous avoir de bons moments :
https://www.youtube.com/watch?v=0cxHfWaI_T4
Rédigé par : Lodi | 08 juin 2020 à 19:40
"Seuls les huîtres et les sots adhérent" (Paul Valéry)
Rédigé par : François ROUSSIN | 08 juin 2020 à 19:36
Je ne peux qu'approuver à 200 % votre billet !
Nous vivons effectivement dans un monde qui, de plus en plus, refuse toute possibilité d'entendement et de dialogue dès lors que l'on parle d'un sujet tabou faisant partie de cette tyrannie du politiquement correct. Tyrannie habilement orchestrée par des groupuscules extrémistes et agitateurs ayant pour proies faciles des brebis de plus en plus nombreuses, dénuées de tout sens critique et de toute réflexion objective et intelligente.
Comme vous, je hais le militantisme, qui par définition, est très souvent tendancieux, extrémiste, radical, totalitaire, irraisonné et totalement aveugle.
Bravo en tout cas pour vos billets, que je suis très attentivement et auxquels j'adhère très souvent totalement.
Rédigé par : Daniel Dumoulin | 08 juin 2020 à 19:11
Bonjour monsieur Bilger,
Tout comme vous je hais le militantisme politique, étant entendu que les syndicats militants purs et durs, inféodés à des partis sans le dire, sont également dans cette catégorie, tout en prétendant défendre les salariés.
Je peux d'autant plus haïr le militantisme politique que je n'ai jamais appartenu à quelque mouvement ou parti politique que ce soit: mon action réfléchie et déterminée je l'exprime avec un bulletin de vote.
Je hais tout autant la dictature de la pensée unique, le militantisme de pseudo-journalistes aidant, et les communautarismes militants et asservissants.
Ce pays est en train de crever de tout cela.
Rédigé par : Lome | 08 juin 2020 à 18:33
Le militantisme est la mise en oeuvre bête (toujours) et méchante (pas toujours mais souvent) de l'idéologie dont il est l'expression concrète.
L'idéologie se diffusait autrefois différemment selon le niveau des individus et les classes sociales. Grâce à Macron qui aura réussi à faire de la France un archipel de communautés, elle se diffuse également de façon communautaire.
On trouve donc au stade un, le militantisme basique, celui des masses, représenté par la photo qui illustre le billet.
À ce militantisme on peut appliquer la célèbre phrase d'Einstein, en la modulant à peine :
"Je méprise profondément ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique. Ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement."
Il avait anticipé le rap et autres musiques du même style, et les manifs qui se font sur ce rythme.
Par contre pour la moelle épinière, il n'avait pas les connaissances biologiques actuelles, qui affirment que l'intestin est un deuxième cerveau, sinon il n'aurait pas parlé de moelle épinière.
Et puis il y a le stade deux, celui du militantisme distingué, ou qui se pense tel. C'est celui de tous nos saltimbanques télés qui font et défont l'information et de leurs talk-shows tellement convenus qu'ils abrutissent l'électeur moyen qui conclut qu'un jour d'élection, la pêche à la ligne présente au moins l'avantage que le poisson n'est pas bavard.
D'où l'abstention !
Et enfin, last but not least, au stade trois, il y a le militantisme pervers de nos dirigeants europhiles, nécrophages, se nourrissant du cadavre de la France éternelle qu'ils assassinent tous les jours.*
Et c'est ainsi que par un militantisme fondé sur l'idéologie européiste, mortifère et antidémocratique, un certain Sarkozy avec l'aval de la gauche, du centre et de la fausse droite a réussi ce qu'il faut bien appeler un coup d'État légal, en faisant adopter par le Congrès ce que le peuple avait rejeté par référendum.
Depuis, ce militantisme institutionnel continue à nous étourdir par des oxymores du style "souveraineté nationale ET souveraineté européenne" ou, plus loufoque, "la fermeture des frontières de Schengen ET l'ouverture des frontières nationales ET le confinement chacun chez soi, portes fermées même pour la famille" !
Vous suivez ?
Faut être un militant macronien pour suivre.
Da capo, retour au stade un, celui méprisé par le Grand Albert.
*Métaphore ou périphrase je n'ai jamais su la différence, même en écoutant les dialogues de Michel Audiard.
Rédigé par : Tipaza | 08 juin 2020 à 18:32
@ S Carioca | 08 juin 2020 à 10:21
"On ne fait jamais bouger d'un poil un vrai militant dans ses convictions. Ce sont des huîtres."
Vous avez sans doute raison. Sartre, qui détestait les fruits de mer, a d'ailleurs mis cette réplique dans "Huis Clos": "L'enfer, c'est les huîtres..."
Rédigé par : Deviro | 08 juin 2020 à 18:31
Consternée par la dégradation de la statue à l’effigie de Winston Churchill à Londres.
Faire du plus grand leader antifasciste une figure raciste est affligeant de bêtise et d’ignorance. Les soi-disant anti-racistes sont décidément de plus en plus débiles.
Et après cela, il ne faudrait pas lancer de diatribes, comme le clament certains sur ce blog...
Rédigé par : Isabelle | 08 juin 2020 à 17:48
Dans la série "Ces grands esprits français que le monde nous envie", nous avons la chance immense d'avoir Christophe "Castanaze", l'ex-petite frappe marseillaise, au poste de ministre de l'Intérieur.
Ainsi, après la promenade dans les bois interdite parce que plus dangereuse que de faire la queue pour acheter des clopes pendant le confinement (et dans confinement il y a...), nous avons droit aujourd'hui de sa part à la suspension "systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré" de racisme par un membre des forces de l'ordre.
Dans le genre phrase nonsensique "oxymorienne", c'est du caviar ! Coluche n'aurait pas fait mieux pour se moquer des crétins politicards et autres journaleux propagandistes qui vont avec.
C'est quoi un "soupçon avéré" ?... C'est nouveau, ça vient de sortir comme il aurait dit.
Et j'adore la suspension "systématiquement envisagée".
Woaw, ça fout les boules ! Ça c'est du ferme et définitif hein ?! ben ouais, il y a systématiquement...
On voit qu'on a affaire à des hommes, des vrais, des durs, des tatoués !...
"Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?"
Rédigé par : Wil | 08 juin 2020 à 17:43
https://youtu.be/iZpNgSaYWts
Vivre pour des idées ou mourir ?
Terrible dilemme auquel Brassens répond avec humour.
Plus sérieusement il me semble que l'on ne peut pas mettre tous les militants dans le même sac, notamment des extrémistes sectaires d'extrême gauche ou droite qui répandent la haine et des combattants pour l'honneur, la liberté ou la justice.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 juin 2020 à 17:43
@ Tomas | 08 juin 2020 à 14:46
Il est clair que vous et moi n’avons pas les mêmes idées. Il n’est guère que ce pauvre Walson pour ne pas s’en rendre compte. Il faut dire que ses capacités d’analyse sont assez limitées.
Je ne sais pas pourquoi il fait une fixette sur moi alors que je ne m’intéresse absolument pas à ses commentaires, niveau collégien de CM1.
Allez comprendre !
Rédigé par : Achille | 08 juin 2020 à 17:32
Le fils de Wal est shooté à halla, il finira au Valhalla chantant son kyrie.
Quant à moi je suis un fils de la fille aînée, militant de l'amour, adepte des poètes et du vent, de la littérature qui souffle où elle veut la liberté de l'Esprit, laissant aux Valkyries leur soif des chaînes, leur goût du sang.
Rédigé par : Aliocha | 08 juin 2020 à 17:29
Il faut bien qu’il y ait un Tomas sur ce blog, car la 7e Compagnie commence à nous casser les burnes.
Rédigé par : Savonarole | 08 juin 2020 à 17:27
@ Isabelle | 08 juin 2020 à 13:24
Apocalypse now
Il existe des solutions pour en finir avec les souffrances que l'on impose à notre peuple. Le rassemblement, non pas politique mais de gens qui voudraient vivre en toute sécurité et harmonie avec leurs semblables. Cela s'est produit de nombreuses fois dans l'histoire de l'humanité.
L'exode, non pas du peuple juif, mais du peuple de France blanc, catho ou athée.
Rechercher une nouvelle patrie n'est pas une difficulté, il existe de nombreux pays qui seraient heureux de recevoir une colonie de personnes comme la nôtre (excluons l’Afrique, le Proche et Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est) .
La France c'est fini, il faut la laisser à l'islam, aux Africains, aux extrémistes, aux francs-maçons, aux sarkozistes, aux hollandiens, aux macroniens et aux citoyens bénéficiant d'une double voire triple nationalité.
Mourir de désespoir n'est pas une solution, alors... Prenons l'idée au vol et répandons-là autour de nous car l'avenir sera de plus en plus sombre.
Rédigé par : Walson | 08 juin 2020 à 17:05
Le militant, il est à un mariage dans une salle des fêtes en plein trou du c.. du bocage vendéen. La plus belle fille de la noce (après la mariée évidemment) vient de l'entraîner en un coup de vent derrière elle dans la chenille endiablée. Ses mains à lui posées sur ses épaules à elle, il suit mal la cours car il réfléchit encore et encore à ce qui pourrait faire fermer le bec tout à l'heure à Tonton Léon qui n'a pas arrêté pendant le repas de lui répondre, agacé par ses démonstrations, que lui, il soutenait Macron et voterait pour Macron la prochaine fois.
J'aurais pu raconter la scène sans doute avec une militante et c'est sûr un autre que Macron. Font c... les militants ! Visitez le Puy du Fou !
Rédigé par : bernard | 08 juin 2020 à 16:52
A PROPOS D'ISABELLE
Je dois en convenir, sans en être fier : je lis toujours les textes de Philippe Bilger, mais je ne lis pas un commentaire sur vingt. Il y a des gens que je ne lis pas, car je les trouve trop médiocres. Il y a des gens que je ne lis pas, car je les trouve trop bêtes. Il y a des gens que je ne lis pas, car je les trouve trop longs. Les gens que je lis toujours savent très bien que je les lis.
De temps en temps, je rajoute un nom à la liste des gens que je lis.
Je lis plusieurs dames. L'une d'elle vient d'être qualifiée "d'extrême droite" par un habitué que je lis toujours, dans un billet où l'expression n'était manifestement pas un blâme. Ne lisant pas tous les textes d'Isabelle, je ne puis donner mon avis sur elle. Elle ne cite ni Hitler, ni Mussolini, ni JMLP, ni MLP, ni Maurras, ni Tixier-Vignancour... mais très souvent et parfois longuement Cioran ! C'est de bon augure. Certes, ce n'est pas un signe qu'elle soit communiste, socialiste, mélénchoniste, écologiste... C'est tout de même une rareté sur un blog français influent. J'ai d'ailleurs lu un jour qu'elle suivait aussi le blog (quasi désert) d'un grand pestiféré, grand ami de Cioran. Autre bon point. Alors "extrême droite" ou pas... Je lis son nom chez Rioufol, alors que j'y suis toujours tricard.
Ce qui est certain, c'est que Rioufol, lui, ne doit pas me considérer comme assez "d'extrême droite". Moi non plus d'ailleurs, à dire vrai. Contrairement à une dizaine d'habitués d'ici, qui s'y trouveraient comme des poissons dans l'eau.
Tous les goûts sont dans la nature. Ce qu'on est, ce qu'on pense est le résultat de toute une vie, de mille lectures, de mille expériences. Savonarole ne deviendra pas communiste. Aliocha ne votera pas Le Pen. Marchenoir ne va acheter sa carte à SOS Racisme ou à Lutte ouvrière. Mary ne va pas hurler contre "les violences policières" avec un porte-voix. Sbriglia ne va pas devenir bête. Julien ne va pas dire de mal du catholicisme et de la musique pour orgue. Chacun persévère dans son être. C'est comme ça. On aurait tort de s'en affliger.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 juin 2020 à 16:40
@ sylvain 08 juin 08:57
"Noah notre exilé fiscal milliardaire gauchiste, préféré des Français"
Vous avez parfaitement raison mais vous auriez pu aussi y ajouter Omar Sy.
Noah, dont le père Zacharie Noah, je le rappelle, a étudié en France sur les conseils de son père Simon, deviendra un joueur professionnel de football réputé, EN FRANCE.
Yannick Noah repéré par Arthur Ashe pour ses qualités tennistiques intégrera à 11 ans une formation intensive avec Patrice Beust et son équipe.
À sa décharge il faut reconnaître qu'il a beaucoup travaillé pour obtenir son titre à Roland-Garros.
Comme Omar Sy aujourd'hui, fortune faite en France il ira, dès 1984, s'installer à New York pour, dit-on, des raisons fiscales.
J'ai beaucoup aimé le joueur de tennis mais l'entendre se plaindre de discrimination, lui qui est né en France durant la gloire footbalistique de son père qui était une star à l'époque à Sedan, me laisse sans voix.
Curieusement dans tout ce fatras des pseudo-discriminations, on oublie un peu vite les policiers brûlés à Viry-Châtillon en 2016.
"Une dizaine de personnes s'en prennent au véhicule (de police) à coup de barres de fer et de pierres, puis jettent des cocktails Molotov en direction des agents à l'intérieur des voitures. Une policière est grièvement brûlée aux mains et aux jambes tandis que le diagnostic vital d'un adjoint de sécurité de 28 ans très grièvement brûlé est engagé".
Rédigé par : breizmabro | 08 juin 2020 à 16:33
@ Tomas | 08 juin 2020 à 14:46
"Depuis, j'observe l'agonie de la bête de la droite maurassienne, ça prend du temps mais ça avance, je dirais que les Zemmour et compagnie ressemblent plus au mieux de la fin qu'autre chose....".
Plus le temps passe et plus je me sens proche des maurassiens. C'est normal, docteur ?
Rédigé par : Nic | 08 juin 2020 à 16:25
@ Tomas | 08 juin 2020 à 14:46
Vous avez déformé mes propos, comme vous le faites avec tous les intervenants.
Inutile de dialoguer avec vous.
Rédigé par : Walson | 08 juin 2020 à 16:02