« Le régalien, une langue étrangère pour le président ? | Accueil | Il y en a qui... »

16 juin 2020

Commentaires

Lucile

@ Jean | 19 juin 2020 à 15:43

Jolie réponse, digne de Gabriel Marcel ("L'homme dépend, dans une large mesure, de l'idée qu'il se fait de lui-même").

Lodi

@ Jean

Rien n'empêche les hommes de se reproduire, bien au contraire. Certaines femmes se plaignent que leur ami ne veuille pas d'enfant, dire qu'on en veut peut être un avantage comparatif pour trouver une femme.
Simplement, les femmes, mais aussi les hommes, n'apprécient pas qu'on les force à se reproduire et à assumer ce qu'ils n'ont jamais voulu. Oui, parce qu'il y a aussi les hommes à qui on fait un enfant dans le dos et qui doivent assumer financièrement, c'est encore un problème.

Par définition, la société est surtout obligée d'intervenir quand il n'y a pas eu d'amour, dans les cas dont nous avons parlé, donc.
Tandis que l'amour survient comme l'inspiration et d'autres phénomènes qui pourraient faire penser à la grâce et ont en tout cas une résonance poétique, états dans lesquels on a plutôt tendance à se retirer du monde.

Oui, l'amour est une dérive hors du groupe si on y revient souvent pour le mariage, l'inspiration est une dérive et presqu'une fugue si on y revient souvent pour montrer sa création.
Exemples "les amoureux sont seuls au monde" et le poète erre "à l’ouest" avant d'entrer s'enfermer chez lui pour écrire, encore et encore, créant, détruisant.
Qu'on cherche ou non l'amour ou l'inspiration, une résonance avec le monde arrive toujours par surprise.

Et alors quoi, vous croyez que la société peut planifier la surprise ? Non. Vous croyez qu'on va forcer un homme et une femme qui ont eu une mauvaise rencontre à s'aimer et aimer l'enfant issu de leur étreinte et que "tout est bien qui finit bien" ?
Je ne saurais dire s'il y a un Dieu ou non, mais il est visible qu'en cas d'existence il n'a pas créé un monde débordant d'amour emportant tout dans un feu d'artifice de joie débordante comme le champagne.

L'amour est comme le reste, il survient parfois. C'est déjà tout un art de le faire durer entre deux êtres qui s'aiment.
Mais il n'y a pas de multiplication d'amour comme des petits pains et il faut réparer les dégâts, non des eaux quoiqu'avec le Déluge on puisse dire que si, mais du mal omniprésent dans le monde.

Jean

Ce qu'on rit ici. Comment l'ami Jean-Luc peut nous inspirer ! Qui l'eut cru ?

Si d'aventure le Président songeait à créer un Comité pour le Progrès Universel de la Personne Humaine, avec toutes vos bonnes idées, vous feriez un postulant incontournable.
À ce propos, n'oubliez pas la vasectomie. On n'en a pas encore parlé. Parce que s'il est un mal supérieur à tous les autres, c'est bien cette satanée volonté de procréation masculine. Il est vrai, la solution est un peu extrême. Il y a plus simple pour nous les hommes: faisons-nous tous homo. On ferait d'une pierre deux coups avec une réduction des cancers de la prostate.

Bon, avant un si beau projet de progrès, il serait peut-être sérieusement temps que je songe à répandre ma semence à droite et à gauche. Enfin non, tout de même pas à gauche, il ne faut pas exagérer ! D'ici là que même ceci nous soit interdit pour le plus grand bien de l'humanité.

Cela nous change des billets politiques. Si je me souviens bien, il me semble que M. Bilger avait abordé très subrepticement et pudiquement le thème de l'amour. Enfin, il est vrai que l'on ne parle pas là d'amour mais de procréation médicalement assistée. Il reste une hiérarchie des priorités humaines tout de même !

Lodi

@ Jean

La souffrance d'êtres ne connaissant pas leur origine est mise en avant par une civilisation obsédée par l'origine pour des choses plus intéressantes : origine de la vie, du mal, de l'intelligence, le premier Homme "chaînon manquant" ou je ne sais quoi encore.
L'origine plus le mystère fascinent... Mais que diraient les gens de savoir la vérité qui pue ? Ils n'ont pas d'origine merveilleuse, bien sûr.

Femmes violées, incapables de bien prendre leur pilule, abandonnées par leur petit ami, le "un papa et une maman" a des déclinaisons tout autre que celle que les gens s'imaginent. En somme, ça ne sent pas très bon.
Et au fait, bien des gens ont eu une origine non moins répugnante même si cachée : papa a violé maman. Eh oui ! Autrefois, il n'y avait pas de viol reconnu par la loi dans le mariage : cela laisse deviner bien des enfants résultats de viol. Vous parlez d'une origine !

Je trouve qu'il est immoral de punir les mères de ne pas avoir avorté en les laissant sous la menace de voir leur enfant débarquer un jour. Vous vous rendez compte que des femmes ont gardé en elle un enfant dont elles ne voulaient pas pour se voir reproché de ne pas avoir encore gâché davantage leur vie avec eux ? On ne saurait davantage encourager l'avortement.
Il y a l'épée de Damoclès quand on adopte de s'entendre demander qui sont ses "vrais parents"... On ne saurait décourager davantage l'adoption.

Si on trouve que les enfants souffrent trop de ne pas connaître leur origine, il ne faut pas en accuser la matrice artificielle qui n'existe pas encore. Il faut relever l'identité génétique de tout le monde et la donner à tout le monde, tant pis pour la paix des familles quand la famille Raton a un enfant par l'ami de la famille Goupil. Et quoi ? Interdire l'abandon d'enfant donc condamner la femme à un enfant dont elle ne veut pas ? Obliger si on ne veut pas d'enfant à avorter ?
Etant pour la liberté la plus grande possible, pas contre la paix des ménages et sans désir d'augmenter le nombre d'avortements, je pense qu'il ne faut pas prendre les mesures dites au paragraphe précédent.

Et pour la liberté de la femme et la survie du fœtus je suis favorable à la matrice artificielle dans le cas du choix entre la mère et l'enfant qui nous occupe aujourd'hui.
Je veux dire : en plus du fait que cela pourra sauver des prématurés, évidemment, ne l'oublions pas.

Quand les partenaires d'un couple ne s'entendent pas, soit ils sombrent dans la violence, soit ils divorcent.
L'enfant indésiré par une femme a trois destins : rester avec elle comme une chaîne qu'on secoue, être avorté ou abandonné.

L'abandon me semble le moins mauvais, car évidemment, bien sûr le mieux serait que la femme n'ait d'enfant qu'avec l'homme qu'elle aime, mais la nature n'a pas produit les humains si purs que tout ce qui ressort de la contrainte, de la tromperie ou de l'erreur ne produise pas de fruit tandis que les héros ont "beaucoup d'enfants".

Lodi

@ Lucile

Achille n'est pas sérieux : on pourrait faire de l'eugénisme démocratique et intelligent en permettant à chacun d'exprimer le meilleur de ses gènes. Et pour ses enfants et pour notre espèce, il serait bon de favoriser intelligence et longévité par exemple. Evidemment, être considéré comme beau est un atout pour un enfant et ne peut être balayé d'un revers de main, mais l'intelligence et une bonne santé sont prioritaires.
Comment ne pas donner ce que nous aurions voulu recevoir ?

Lodi le moindre mal et le cheminement vers le bien

@ hameau dans les nuages
"Ah oui quand même ! Là il y a du Mal..."

Dans quel monde vivez-vous ? Il y a presque TOUJOURS du mal. Il faut donc chercher le moindre mal.
Et l'abolir quand c'est possible.

Pour moi, l'homosexualité n'a rien de mal ni le mariage pour tous ni l'adoption par les homosexuels mais l'avortement est un moindre mal face au fait que les femmes ne soient pas libres.
Cependant, par la matrice artificielle, on pourra rendre l'intégrité de son corps à une femme enceinte malgré elle sans tuer son fœtus en le transférant dans la matrice artificielle.

Si les gens étaient pour le bien et non imposer leur moindre mal à l'autre en prétendant que c'est le bien, tout le monde attendrait avec impatience la matrice artificielle pour concilier ce qui est encore inconciliable... Autrefois, à l'accouchement, on choisissait entre sacrifier la mère et l'enfant.
Un jour, on racontera la triste époque où on sacrifiait soit la liberté de la femme soit l'existence du fœtus. Les historiens devront expliquer pourquoi comment trop de gens étaient contre la matrice artificielle à venir. Même capable de relativiser, je suis triste pour toutes les femmes et tous les fœtus qui seront sacrifiés parce qu'un camp ou l'autre voudra vaincre ceux qui ont une autre conception du moindre mal au lieu de penser à l’entièreté du problème et à tout concilier par le progrès technique.

Jean

@ Lucile

Les choses sont très bien ainsi qu'elles sont. Il m'est avis que le Tout-Puissant a fort bien fait malgré les souffrances, les épreuves et autres qui lient plutôt qu'elles ne séparent.

Je ne connais pas de chose plus agréable que de faire l'amour à la femme que l'on aime, ni non plus pas de plus grand bonheur que de voir grandir et d'élever les enfants que dans son amour elle a bien voulu nous donner.

Image d'Épinal idéale, penseront peut-être les cyniques revenus de tout sauf d'eux-mêmes. J'ai observé que cela existait et que c'était toujours réalisable. Encore faut-il être capable d'amour, savoir y reconnaître sa liberté, et de toute la tension de son âme le désirer.

J'ai une idée pour Lodi.
Que cet aimable alchimiste concocte au feu de son creuset la blonde boulotte aux rouleaux à pâtisserie. Si après l'Amour ne se répand pas universellement sur le royaume terrestre, je ne sais plus ce qu'il y aurait encore à faire, peut-être dans un gigantesque feu nucléaire faire exploser la terre entière.

-------------------------------

@ Lodi
@ Achille

Je n'ai pas l'impression que vous connaissiez la souffrance, qui dure toute la vie, des enfants privés de connaître leurs origines. Elle est telle souvent qu'elle en fait des êtres hypersensibles, torturés, déracinés. Aucune société ne pourrait tenir avec seulement des individus nés de la sorte.

Lucile

@ Jean | 18 juin 2020 à 22:26

D'accord avec vous, sur ce point, il y a un tas de choses que la sécurité sociale ne devrait pas rembourser.

Concernant le manque d'empressement des couples à faire beaucoup d'enfants :
Il paraît qu'il y a dans le Talmud deux personnages qui ne sont d'accord sur strictement rien sauf sur un point, Dieu a raté sa création. Ces deux personnages s'interrogent sur ce qu'il faudrait dire au Tout-Puissant, si c'était à refaire, quelque chose comme "surtout ne recommencez pas comme ça. Il y a trop de souffrances, et les souffrances pèsent trop lourd par rapport au reste". C'est le passage d'une conférence entre scientifiques récusant le darwinisme et pensant qu'à l'origine des espèces, il peut y avoir une intelligence créatrice plutôt que le hasard.

---------------------------------------

@ Achille

Là vous faites de l'eugénisme. Vu la mentalité masculine, il y aura au minimum deux modèles féminins, une majorité de grandes blondes pour sortir, et une armada de petites boulottes pour la cuisine. Peut-être aussi quelques sorcières avec rouleaux à pâtisserie, car que feraient les hommes s'ils ne pouvaient pas se plaindre des femmes...

hameau dans les nuages

@ Lodi | 18 juin 2020 à 17:23
"...ce qui ne peut se faire que par la matrice artificielle."

Ah oui quand même ! Là il y a du Mal...

Je vous rappelle que la loi sur l'avortement de madame Simone Veil a été votée en 1975 à une époque où il n'y avait quasiment aucun moyen contraceptif (l'autorisation de la pilule date de 1967) et qu'il s'agissait de mettre fin aux "faiseuses d'anges".

Et cette dame constatant désolée qu'il y avait toujours autant d'avortements (200 000), dans un ultime pied de nez, avant que l'Esprit la tire par les pieds, a manifesté avec son mari contre le mariage pour tous...

https://i.ytimg.com/vi/TzdQUkFuFiI/hqdefault.jpg

Achille

@ Lucile | 18 juin 2020 à 20:50

L’idée de l’utérus artificiel de Lodi mérite réflexion car elle présente quelques avantages, notamment pour les femmes qui doivent pendant neuf longs mois porter un enfant dans leur ventre avec tous les désagréments que cela apporte.

En plus, en tripatouillant l’ADN du fœtus, il serait possible de procéder à une sélection des caractéristiques du futur bébé. Il serait possible de choisir la couleur de peau, des yeux, des cheveux, sa morphologie. Mais aussi la taille pour le sexe mâle.
Vu que les femmes aiment les hommes grands et baraqués, tous les mâles feraient 1,90 m, seraient taillés comme des joueurs de rugby.
Pour le sexe féminin, les mensurations seraient celles des danseuses de revue des Folie Bergères, car les hommes aiment les femmes aux formes harmonieuses.
Il n’y aurait plus de laids, de petits, de "malbats". Les futures progénitures auraient tous le QI d’Einstein et le charisme d’un de Gaulle.

Reste à voir, avec le recul, si ce nouveau monde serait viable car une population constituée d’êtres aussi parfaits ne manquerait pas de poser quelques problèmes existentiels…

sylvain

@ Mary Preud'homme | 18 juin 2020 à 13:20
"Que les hommes qui veulent se faire greffer un utérus artificiel lèvent le doigt"

Là on a un débat de qualité stratosphérique, on a même franchi le mur du çon.

Pour moi c'est impossible, ma proéminence abdominale abominable m'interdit tout ajout d'organes quelconques supplémentaires.

C'est peut-être possible chez les Zomos, une greffe arrière, car tout se passe de ce côté-là chez eux.

Lodi

@ Jean

"Le meilleur des monde", non, cela le serait si la matrice artificielle était une obligation et si on profitait de cette technique pour conditionner les enfants de la manière dite dans le livre éponyme. C'est tout ce qui diminue la liberté humaine qui doit être combattu et non ce qui y fait vaguement penser ! Dans la vie, mieux vaut ne pas se tromper de cible.

-----------------------------------------------------

@ Mary Preud'homme
"L'explication laborieuse que vous fournissez à une sage femme ne manque pas de sel !"

Parce que vous êtes sage-femme ? Il était donc à mon avis plus de votre devoir que de celui de quiconque de défendre la matrice artificielle. De promouvoir le salut de la liberté de la femme et de la vie de l'enfant.
Dire qu'il faut que ce soit moi qui fournisse le "labeur" de montrer la voie qui permettra de sauver la femme et l'enfant ! Vous êtes, quant à vous, si habituée à un monde où il faut que quelque chose meure, soit la liberté de la femme, soit le fœtus, que vous ne voulez aucun changement. J'espère que vous n'êtes pas représentative, sinon on n'est pas au bout du tunnel, c'est aussi sûr que déplorable.

"Permettez-moi de vous dire que côté humour, vous êtes double zéro pour n'avoir pas saisi l'ironie de ma question ! Une dérision qui n'a pas échappé à Lucile."

Parce que Lucile est gentille et que je suis juste. Elle vous crédite d'humour à raison, bravo. Moi je vous crédite d'en rester à "un papa et une maman" quand l'enjeu est de concilier la liberté de la femme et la vie de l'enfant. Quelqu'un de si obsédé par les rôles peut bien voir les choses telles que présentées comme il me le semblait... Déterminer à quel point les gens sont enfermés dans des problématiques sans intérêt m'est difficilement concevable, et surtout au moment où je fais de grands efforts pédagogiques. Traduire du sens pour ceux qui sont dans de l'apparence et de l'habitude, "un papa et une maman". Apparence parce que dans le cas où l'avortement est requis il n'y a qu'un géniteur et une génitrice, habitude parce que parler de couple parental en l’occurrence ne ressort que de l'habitude. Bref, qui sort de la caverne peut manquer le détail d'une ombre.

Mary Preud'homme

@ Lodi | 18 juin 2020 à 17:23

L'explication laborieuse que vous fournissez à une sage femme ne manque pas de sel !

Permettez-moi de vous dire que côté humour, vous êtes double zéro pour n'avoir pas saisi l'ironie de ma question ! Une dérision qui n'a pas échappé à Lucile.

Jean

@ Lucile

Chère Lucile,

J'ai évoqué l'extension du droit à l'avortement comme un phénomène significatif de l'évolution de notre société. Je n'ai pas voulu attribuer exclusivement la cause de la dénatalité occidentale à ce droit à l'avortement qu'ont obtenu les femmes, ni non plus n'ai souhaité contraindre les femmes à avoir des enfants. Le phénomène est plus complexe. Vous l'appréhendez exhaustivement.

La question de l'avortement est très sensible. Je suppose que la plupart des femmes perçoivent le droit y afférent comme une condition de leur liberté. Ce droit dit beaucoup de choses sur l'état moral de notre société. Il est interdit en France de se prononcer contre ou même seulement avec des réserves. Je n'en dirai donc rien excepté que je me persuade qu'il me paraît un fléau et pour répéter savoir pertinemment que les femmes y ayant recours le vivent comme un drame, et que je ne juge d'aucune individuellement. Je ne vois pas non plus - sauf pour les situations de détresse - pourquoi la Sécurité sociale finance l'absence de précaution des couples. Le coût global de l'avortement pour la société est d'environ un milliard d'euros, du même ordre de grandeur que l'AME.

Pour ce qui concerne la dénatalité, il me semble que sans risquer de trop se tromper, on peut en attribuer une part importante à l'extension des droits des femmes en Occident, au regard qu'elles portent sur elles-mêmes et à l'égalisation des rôles entre les hommes et les femmes. Le sujet est vaste, tortueux, complexe, et mériterait de longs développements dont je ne suis pas capable. Sans doute cette question est-elle à lier à d'autres comme la fragilisation de la cellule familiale traditionnelle, l'évolution des mœurs, le niveau de vie, la guerre que les sexes se font depuis que la confiance entre eux est rompue, etc. Elle est d'ailleurs significativement concomitante de ces aspects. Il faut malgré tout convenir que la dénatalité est un problème majeur de notre société, qui n'est pas sans lien avec sa vulnérabilité.

À ce sujet, il n'est pas du tout anodin que ni notre président ni la chancelière allemande n'aient tous deux d'enfant, dans deux des plus importants pays d'Europe qui ne font plus assez d'enfants et qui suppléent leur dénatalité par de l'immigration. Est-ce un signe de la décadence européenne ? Je n'ai aucun doute que dans quelques siècles des historiens en fassent le parallèle nécessaire. De fil en aiguille, on en arrive à déterminer que la natalité et la cellule familiale devraient être parmi les sujets politiques capitaux des décennies à venir pour la France et plus globalement pour l'Europe.

On ne fait pas d'enfants notamment parce qu'on craint l'avenir, qu'on ne se croit pas capable ou qu'on n'ait pas la volonté d'assumer les conditions d'existence d'une nombreuse progéniture. Cet aspect se rapporte au défaut d'espérance et à un trop grand souci de vouloir maîtriser chaque aspect de nos vies ainsi qu'à un désir de ne pas trop sacrifier à notre individualisme.

Je vais prendre mon cas. Ma mère est fille du projet nazi. Ma grand-mère a été sélectionnée pour faire des enfants à l'élite allemande. De ce projet ma mère est née. Sans ce projet, serai-je né ? non. Je dois la vie à Hitler. Pourtant, on conviendra que le projet d'Hitler était haïssable. De ce mal, il résulte pour moi et même ma descendance un bien: nos vies.

De cet exemple, on peut faire une généralité. Les conséquences de nos actions sont incalculables. Pourquoi avoir peur alors ? Pourquoi avoir peur de faire des enfants ?

Il reste l'individualisme qui s'obstine à limiter le désir d'enfant. La question est ontologique. Vers quelle fin se destine-t-on ? Vers sa perpétuation au travers de sa progéniture ou vers notre disparition avec notre mort ?

--------------------------------------------------------------

@ Lodi
"Le bien sera de continuer à préserver la liberté des femmes en sauvant les enfants, ce qui ne peut se faire que par la matrice artificielle."

Le bien sera… le meilleur des mondes.

Chemins de traverse

Oui ! ben et alors : comparons un gars de quarante balais à celui qui en a soixante-neuf !
Ben alors ! Monsieur Mélenchon mais pourquoi vous exprimez-vous ?
Non. Il faut vous taire. Nous avons ici quantité de personnes qui sont capables de raconter les mêmes choses que vous, en réaction au comportement du président... mais subrepticement...
Pas d'opposants s'il vous plaît : nulle part.

Au fait, sans vouloir vous atteindre : islamophobie vous pouvez m'expliquer ?
Vous en seriez ?
Guerre des religions, cela vous parle ?
ou

Lucile

@ Lodi

Vous avez raison de défendre la liberté des femmes, je pense comme vous que le pauvre enfant élevé par une mère qui le considère comme une gêne et qui le lui fait payer tous les jours est mal parti dans la vie. Mais le mot prête à sourire et l'idée de Mary était surtout baroque.

Alpi

@ Exilé
"Du moins quand ce sont des braves gens qui ont simplement le tort d'appeler un chat un chat."

Les braves gens ! Une appellation délicieusement surannée... Au fait, c'est qui "les braves gens" ?

Lodi

@ Mary Preud'homme
"Que les hommes qui veulent se faire greffer un utérus artificiel lèvent le doigt ? Et que les femmes aillent se rhabiller..."

Comment peut-on ramener la question importante de concilier la liberté des femmes et la survie de l'enfant dont elles ne veulent pas à une guerre entre les hommes et les femmes ?
Les femmes vont se rhabiller tous les jours quand on les force à avoir des enfants dont elles ne veulent pas au nom du fait que ce serait leur rôle. Peu d'hommes veulent porter des enfants et vous n'avez pas lu : l’utérus artificiel n'est pas fait pour être implanté dans un humain mais pour permettre à un fœtus de se développer hors d'un humain.

Ainsi, une femme qui ne veut pas avoir d'enfant pourrait le transférer là : elle ne serait plus condamné à avoir un enfant dont elle ne veut pas et l'enfant survivrait. Cela s'appelle sauver la mère et l'enfant, vous, vous préférez maintenir les hommes et les femmes dans ce que vous appelez leur rôle, et tant pis pour eux, rien de bon n'arrivera dans le cas d'une femme ne voulant pas avoir d'enfant mais enceinte.

Soit elle sera soumise, mais c'est son rôle, d'après vous, soit elle avortera, et mieux vaut que l'enfant meure en ayant eu un papa et une maman le gardant peu de temps dans son ventre que le recours à une nouvelle technique. Car ce n'est pas naturel ? L'être humain est l'être technique et tout à fait pas naturellement on fait des césariennes depuis l'Antiquité. La reproduction humaine n'est pas une espèce d'espace hors du progrès des sciences.

"L'enfant avec un papa et une maman c'est ringard ! Et c'est pour son bien qu'il faut l'en priver nous apprend Lolodi sans rire ! Place aux fruits d'artifice !"

L'enfant né d'une matrice artificielle sera comme tous les orphelins, vivant, c'est déjà ça, et sans doute adopté, car il y a beaucoup de candidats à l'adoption. Savoir par qui ? Eh bien, cela dépendra de la loi, comme toujours. Comme il y a plus de couples hétérosexuels qu'homosexuels, il a plus de probabilités d'arriver dans un couple avec père et mère qu'un couple homosexuel.

C'est l'intérêt de l'enfant qui devrait primer, et à mon avis, peu importe les mœurs du couple. Mais mieux vaudrait interdire l'adoption aux homosexuels qu'interdire les matrices artificielles car ce qui compte avant tout est de concilier la liberté des femmes et la vie de l'enfant.

Vous n'avez pas avancé un seul argument, seulement capable de déformer mon pseudonyme. C'est pitoyable. Les gens en appelant à la mode ou à la tradition sont également pitoyables. Pour moi, le ventre de la femme n'est pas un champ de bataille : l'avortement est un moindre mal mais le bien sera de continuer à préserver la liberté des femmes en sauvant les enfants, ce qui ne peut se faire que par la matrice artificielle.

Lucile

@ Mary Preud'homme | 18 juin 2020 à 13:20
"Que les hommes qui veulent se faire greffer un utérus artificiel lèvent le doigt"

Vous rigolez, mais je suis sûre et certaine qu'il y en aurait si c'était faisable. On trouve toujours un volontaire et même plusieurs quand il y a une c?xx#!* à faire. Ils pourraient écrire des bouquins : "Comment je me suis fait greffer un utérus artificiel", il éditeraient des guides ("Où l'acheter au meilleur prix, comment se le faire rembourser par la Sécurité Sociale. Comment l'entretenir. Peut-il servir plusieurs fois ?") et les auteurs feraient un tabac à la télé.

Achille

@ Michel Deluré | 18 juin 2020 à 10:52
« Je pense que le problème de la société française réside surtout dans la difficulté qu'elle a à concilier d'un côté son profond désir de liberté avec de l'autre côté son attente d'assistance dès qu'un risque se profile, voire survient. »

C’est exactement ça. Comportement typique d’ado qui considère qu’il n’a besoin de personne pour affronter la vie mais qui se réfugie dans le giron de sa mère à la moindre contrariété.

Mary Preud'homme

"Si les gens veulent l'accroissement de la natalité et le bien des enfants arrivés par effraction, qu'ils les assument par l'adoption dès aujourd'hui et par l'acceptation de l'utérus artificiel demain."
(Lodi | 18 juin 2020 à 08:03)

Que les hommes qui veulent se faire greffer un utérus artificiel lèvent le doigt ? Et que les femmes aillent se rhabiller...
L'enfant avec un papa et une maman c'est ringard ! Et c'est pour son bien qu'il faut l'en priver nous apprend Lolodi sans rire !
Place aux fruits d'artifice !

Lucile

@ Jean

Il me semble qu'il faut faire une différence entre l'effet et la cause. On pourrait même soutenir que la facilité d'avorter produit plus de grossesses (et d'avortements), dans la mesure où les hommes et les femmes font moins attention aux conséquences de leurs rapports sexuels du fait de ce recours possible. Apparemment certaines personnes cumuleraient les avortements successifs ; à supposer qu'une femme ait eu 3 avortements en 3 ans, sans la possibilité d'avorter, elle n'aurait probablement pas eu 3 enfants en 3 ans.

Y aurait-il plus de naissances si le recours à l'avortement était plus difficile ? pas si sûr.

Dès la fin du XVIIIe siècle en France alors que la pilule n'existait pas, et que l'interruption de grossesse était artisanale, le taux de fécondité avait amorcé une baisse notable, un peu compensée par la baisse du taux de mortalité des enfants à la naissance et en bas âge. La tendance s'est poursuivie au XIXe siècle, en augmentant. Pour expliquer la baisse du taux de fécondité, je ne crois pas que la loi sur l'avortement soit une explication suffisante. Elle amplifie peut-être un peu la tendance, et encore.

https://www.persee.fr/doc/adh_0066-2062_1989_num_1988_1_1712

D'autre part, à propos des manifestations raciales aux USA, et des pillages, j'écoutais l'interview d'un pasteur noir américain, qui se demandait comment améliorer la situation. Il propose des améliorations du côté de l'establishment. Du côté des populations afro-américaines, il dénonce 3 fléaux.

Il disait que les noirs américains sont des consommateurs intensifs, alors qu'ils ne sont pas producteurs, il souhaiterait que la tendance s'inverse.

Il dénonçait la pauvreté du bagage scolaire.

Enfin, et c'est là qu'on rejoint notre sujet, il déplorait qu'il y ait peu de vraies familles pour élever les enfants, avec un père et une mère au foyer. La normalité de comportement pour les hommes est de faire des enfants à des filles à droite et à gauche et de ne plus s'en occuper qu'épisodiquement.

https://www.youtube.com/watch?v=1Akm_8UmQGg

La solution d'obliger des mères à faire des enfants qu'elles ne peuvent pas élever, ou mal, n'est donc pas forcément la réponse aux problèmes de baisse de fécondité.

Michel Deluré

@ Achille 17/06 10:59

Je pense que le problème de la société française réside surtout dans la difficulté qu'elle a à concilier d'un côté son profond désir de liberté avec de l'autre côté son attente d'assistance dès qu'un risque se profile, voire survient.
Elle est constamment tiraillée entre sa soif de libéralisme d'une part et, dès que les circonstances s'y prêtent, son besoin d'interventionnisme d'autre part.
Il y a là je pense une situation paradoxale, source de bien des maux que connaît notre société.

Tipaza

@ Savonarole | 17 juin 2020 à 15:30
"Dans la vraie vie ils ne seraient que des (...) instituteurs..."

Ah, pas du tout !
Ils seraient Professeurs des Écoles, ça change tout, sauf le salaire, mais que voulez-vous, lorsque l'ego s'en mêle...
Ce sont les socialistes qui ont adopté cette nouvelle dénomination, il faut dire que les instits étaient en nombre chez les députés PS.
Dans la foulée les Assistants et Maître-assistants sont devenus Maître de conférences.
Il n'y a que les Professeurs qui n'ont pas changé d'appellation. J'avais bien proposé de les appeler Génies, mais ça n'a pas été accepté, et finalement c'est Apple qui a osé appeler son service de maintenance Genius.
Je n'avais pas déposé de brevet, et donc pas eu de royalties !

Exilé

@ Achille
« Il est temps maintenant de rappeler les valeurs de notre République qui défend, certes, la liberté d’expression... »

Oui, elle la défend si bien qu'elle a souvent tendance à l'interdire...
Du moins quand ce sont des braves gens qui ont simplement le tort d'appeler un chat un chat.

duvent

@ Alpi | 17 juin 2020 à 20:35

« "Vous vous servez du même procédé que duvent: l'insulte pour seul argument. Vous avez besoin de rabaisser." (Jean)

C'est duvent qui va apprécier... »

-----

Mais vous n'imaginez pas à quel point !

Lodi

@ Jean
@ Alpi

Le futur désirable est celui où on n'aura pas besoin de sacrifier la femme ou son fœtus. Comme autrefois pour les accouchements ! Comme dans ce cas, c'est évidemment la technique qui peut nous sauver.
Il faut que l'utérus artificiel soit prévu non seulement pour les grands prématurés mais pour les mères qui ne veulent pas porter leur enfant, à mon avis.
Etat des recherches :

https://www.lci.fr/bien-etre/des-chercheurs-vont-developper-un-uterus-artificiel-pour-les-bebes-grands-prematures-2134481.html

Evidemment, il ne faut pas faire pression pour que la femme garde son enfant et il est nécessaire de favoriser les adoptions.

Cessons de décider à la place des femmes et des enfants en disant qu'il faut absolument qu'ils restent ensemble. C'est faux et ne sert qu'à notre confort moral : on croit restaurer des familles par la contrainte et la moraline. La contrainte étant dégradante, il ne faut pas s'étonner que des femmes ne se sentant pas responsables de ce qu'elles n'ont pas voulu, se désinvestissent de l'éducation de leurs enfants voire les maltraitent.

Au lieu de crier d'indignation que l'eau soit humide et condamner les conséquences de ces actes, mieux vaut anticiper en ne condamnant pas la femme à une union détestée avec un enfant. Il n'y a pas de mariage forcé, je ne vois pas pourquoi il y aurait d'adoption forcée.

Mais dans les faits, on n'en est pas si loin en profitant de la détresse de certaines mères ou en favorisant l'obligation pour les hommes d'assumer les enfants qu'on leur fait dans le dos. L'enfant, dans tout ceci, n'est qu'un moyen d'assigner l'adulte à un rôle parental qu'il n'a jamais voulu. Si les gens veulent l'accroissement de la natalité et le bien des enfants arrivés par effraction, qu'ils les assument par l'adoption dès aujourd'hui et par l'acceptation de l'utérus artificiel demain.

Jean

@ Alpi
"Une extension du droit à l'avortement qui aboutit à l'avortement de 230 000 fœtus par an et qui contribue à la dénatalité française"

S'il n'y a que cela, je ne m'en sors pas trop mal.

Ceci dit, je n'ai pas dit que je remettais en cause ce droit. Qui serais-je pour le faire ? La loi de surcroît l'interdit. Néanmoins, je dis bien que l'extension de ce droit contribue à la dénatalité des pays occidentaux, avec les conséquences économiques et sociétales que l'on sait. Ceci est factuel et incontestable. La liberté des femmes a un prix colossal. À nouveau, je n'en juge pas et je sais le drame qui se joue pour les femmes y ayant recours. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de préférer toujours le droit de l'enfant à celui des femmes, ainsi que je préfère la défense du faible à celle du plus fort. On dira que c'est misogynie ou autre chose, si on veut, mais ce sera insuffisant à me contraindre à penser bien.

-----------------------------------------

@ Achille

Toujours votre ironie, mon cher. Il vous manque toujours autant des idées à opposer.

Bousculer ce qui est convenu et promouvoir de nouvelles opinions, ou d'anciennes, rances aux palais délicats, désuètes ou tombées dans l'oubli, que d'autres s'approprieront, relaieront, amélioreront, c'est déjà bien, même à petite échelle. Qui sait si cela ne servira pas ? En tous les cas répéter les sempiternelles mêmes idées, assurément, ne sert à rien.

S'extraire du convenu, montrer que d'autres voies sont possibles.

Surtout encore, aller à l'essentiel, et défendre la France.

"Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non ! c'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! "

Achille

@ Jean | 17 juin 2020 à 13:16
"Que peut-on observer dans la société française depuis cinquante ans ? Faisons une petite liste non exhaustive."

Ben dites donc y'a du boulot !

Il vous reste un peu moins de deux ans pour vous préparer pour l’élection présidentielle et présenter votre programme.
Reste, bien sûr, à obtenir les 500 parrainages, mais avec votre entregent, ça devrait être possible.

Qui sait, vous pouvez même battre le score de François Asselineau qui avait obtenu 0,92 % des voix en 2017. Mais ce sera quand même insuffisant pour rembourser vos frais de campagne...

Alpi

@ Jean
@ Achille
@ duvent

----

"Vous vous servez du même procédé que duvent: l'insulte pour seul argument. Vous avez besoin de rabaisser." (Jean)

C'est duvent qui va apprécier...

et plus loin vous écrivez :
" Ce sont les renégats du pays. Et vous en faites partie."

Cherchez l'erreur...

"une extension du droit à l'avortement qui aboutit à l'avortement de 230 000 fœtus par an et qui contribue à la dénatalité française"

ça, c'est rance ! Nostalgie, quand tu nous tiens ! Le bon vieux temps des faiseuses d'ange, avec leurs aiguilles à tricoter... Ou des jeunes femmes qui avaient les moyens d'aller outre-Manche... Moi aussi, c'est ma liberté de dire NON à la remise en cause de ce droit !

Savonarole

On n’ose pas se l’avouer mais le cas de JLM est psychiatrique.
Il s’est voulu Icare, il a cru qu’en sonnant la charge la tranchée tout entière allait le suivre et monter au feu, renverser la table.
En fait, tous ceux qui l’entourent se contentent du confort douillet de députés grassement rétribués, sans quoi ils ne seraient rien. Rien du tout. Ils sont nuls. Dans la vraie vie ils ne seraient que des animateurs de quartier, instituteurs, associatifs de mes deux à 1 450 euros par mois, allez, 2 000 euros, soyons généreux.

Il ne sert que d’emblème dans son propre parti, ses fidèles se goinfrent au buffet gratuit de l’Assemblée nationale, ça se sent, ça se voit. Ce n’est qu’un homme de paille sur un champ pour effrayer le bourgeois, le moineau d’aujourd’hui.

Ce même bourgeois qui lui trouve d’insondables qualités de tribun, ah, le verbe de Mélenchon ! Le bourgeois confortablement installé sur son Louis XV, qui passe sa vie devant sa télévision, qui frissonne devant ses audaces, une sorte d’érotisme politique.

breizmabro

Mélenchon c'est qui à part un vieux monsieur qui a souvent tenu tribune avec certes une verve indiscutable que Manu pourrait lui envier ? personne.

Il a naturellement, comme du temps du PCF, formé des apparatchiks et si aujourd'hui ces apparatchiks sont encore audibles ils ne sont vivants que parce qu'ils s'amusent du cahotement du gouvernement de Manu.

Déjà Ruffin a pris ses distances. Les autres suivront dans peu de temps.

Exilé

"Au lieu de feindre d’approuver ce qu’on ne sait plus interdire et de disserter du sexe des anges sur #police et #justice, martelons qu’une #démocratie a le droit de se défendre vigoureusement sans se renier. Et il faut restaurer les peines plancher et la loi anticasseurs" P. Bilger

Et peut-être aussi renvoyer chez elles quelques centaines de milliers de personnes qui n'ont rien à faire dans une France qu'elles haïssent et qu'elles prennent comme leur terrain de jeu en matière de délinquance et de criminalité ?

sylvain

@ jacques peres | 17 juin 2020 à 10:02
"Je pense depuis longtemps que contrairement aux autres, tous les autres de la politique, Mélenchon s'amuse, frétille de ses jeux, comme un vénérable pervers".

Ah quand même, enfin y en a qu’un ici qui a compris son manège pervers. C’est le troll du monde politique. Il agace, provoque, défie, menace...

On a les mêmes zigotos ici sur le blog de Philippe et personne ne semble avoir compris leur manège.

Jean

@ Achille

Il me semble que plusieurs commentateurs vous ont fait la même remarque que moi, à savoir que ce n'est pas la peur qui motive leur choix mais l'exaspération devant une certaine forme de décomposition de la société française (et il serait possible d'évoquer la même chose pour les autres nations européennes). Ainsi, quand vous prétextez de la peur des gens pour expliquer que les gens pensent mal et risquent de mal voter, oui assurément vous les rabaissez.

Vous énoncez que mes opinions sont rances, ringardes, qu'elles empestent la naphtaline, sont celles d'un évangéliste illuminé. Vous confirmez aussitôt mon propos. Vous vous servez du même procédé que duvent: l'insulte pour seul argument. Vous avez besoin de rabaisser. C'est ainsi aussi que font depuis cinquante ans ceux qui pensent bien - les intelligents du pays qui se prennent pour des intellectuels - envers le populo qui parce qu'il n'est pas éduqué - et le mot éducation que l'on retrouve aussi dans "éducation nationale" est à ce sujet terriblement significatif et lourd de sens.

Cette façon de faire est une sorte de terrorisme intellectuel qui impose à tous de penser uniformément les mêmes choses sur tous les sujets de société – la fameuse bien-pensance dont tout le monde se défend à l'exception du populo inculte mais à laquelle tout le monde se soumet. Ce procédé recouvre tous les sujets de société d'une pellicule de "moraline" – comme le dit à bon escient M. Bilger – qui empêche qu'ils ne soient traités factuellement et objectivement. Ce que mon ironie nomme la vision torve et bigle des bien-pensants. Des types comme moi se moquent des types comme vous qui sont persuadés de penser toujours justement. Je veux bien devenir à cette fin le bouffon de tous ceux que vous représentez. Ce serait pour moi un honneur.

Venons-en à la façon dont vous et vos semblables pensez de travers et justifiez le qualificatif de bigle. Vous dites que mes opinions sont rances et empestent la naphtaline. Je vous le concède: elles sont désuètes. Que peut-on observer dans la société française depuis cinquante ans ? Faisons une petite liste non exhaustive.
- une perte d'indépendance et de souveraineté nationale: construction européenne allant à l'encontre du souhait de la population, réintégration dans le commandant intégré de l'OTAN;
- un déclin économique prononcé avec la destruction progressive du tissu industriel français, la dépendance de la France par rapport au reste du monde dans de plus en plus de secteurs, la disparition des fleurons industriels nationaux, le chômage de masse, la régression du niveau de vie général;
- perte de la souveraineté monétaire qui empêche la dévaluation monétaire indispensable à la perte de compétitivité de l'économie française;
- une inflation exponentielle de la dette publique – cause des déficits budgétaires et de la sécurité sociale et de la masse salariale des fonctionnaires - qui rend la France complètement dépendante des marchés financiers internationaux (qui entre nous soit dit financent généreusement notre fameux modèle social !) et qui obérera dramatiquement l'avenir des prochaines générations;
- un déficit budgétaire structurel;
- un système de protection sociale structurellement déficitaire qui va bientôt disparaître quand les marchés financiers cesseront de le financer;
- une augmentation ininterrompue du nombre de fonctionnaires avec un abaissement qualitatif des services rendus;
- une inflation exponentielle des textes législatifs et réglementaires;
- une précarisation continue des classes moyennes et des classes populaires;
- un système éducatif en déclin continu et prononcé malgré un budget consacré considérable;
- un système de santé fragile malgré un budget consacré également considérable;
- une immigration d'abord de masse puis désormais de remplacement;
- une dénatalité semblable aux autres pays européens (en prenant en compte les différences dans le traitement des données y afférentes), qui favorise le remplacement de la population autochtone;
- une extension du droit à l'avortement qui aboutit à l'avortement de 230 000 fœtus par an et qui contribue à la dénatalité française;
- les atteintes continues à la famille comme cellule de base de la société;
- une explosion à la hausse des familles monoparentales précarisées;
- l'extension des droits à l'enfant contre les droits de l'enfant (notamment par la GPA qui ne devrait pas tarder);
- une dissolution de l'unité nationale au profit d'une dissémination communautaire, avec le risque de violence et de conflits que cette dislocation fait encourir;
- un système judiciaire laxiste et insuffisamment doté;
- des forces de sécurité intérieures impuissantes à faire régner l'ordre;
- une armée qui a supporté l'essentiel des baisses budgétaires et qui n'est désormais plus en état de défendre la nation de l'extérieur;
- des restrictions inouïes de la liberté d'expression pour empêcher toute contestation;
- un déclin culturel prononcé dans les arts et la pensée;
- un déclin de sa civilité.

On pourrait poursuivre à l'infini et tout lier ensemble. Ce n'est pas le but de ce commentaire. Voici à quoi ont abouti cinquante années de socialisme et de progressisme sociétal: la décadence de la France, l'aveulissement de sa population, et le risque enfin de sa disparition en qualité de civilisation singulière. Bien évidemment, dans cette histoire de la décadence française, il y en a qui s'en sortent mieux que la majorité. Ce sont eux qui veulent la perpétuation de la société telle qu'elle est aujourd'hui. Ce sont les renégats du pays. Et vous en faites partie. Ce qui vous déplaît, ce qui déplaît à tous vos pareils, c'est que de plus en plus de types comme moi appellent un chat un chat et refusent le prisme avec lequel tous les intelligents du pays voudraient que le reste de la population pense. Il n'est plus temps. Il y a urgence. Il est impératif que toutes les bonnes volontés se lèvent, refusent la soumission à l'ordre établi, se fédèrent pour résister à l'ennemi intérieur et libèrent le pays. Il est impératif parce que le pays se meurt. Il est impératif parce que nous faisons honte par notre lâcheté aux générations passées qui ont fait ce pays. Il est impératif si nous sommes seulement encore capables d'amour pour nos enfants. Le combat de notre temps est de résister aux forces corruptrices qui dissolvent notre Nation. Le combat consiste à relever notre vieux pays et à lui rendre sa grandeur et sa fierté. Ce combat vaut qu'on meure pour lui. J'y consens. À votre projet qui tue la France à petit feu, j'oppose ma volonté et ma liberté. NON.

Vive la France.

jack

Eh bien oui, cent fois oui. Il faut écouter religieusement tout ce que raconte Mélenchon puisque la République c'est lui.
Admirateur de Cuba et épris de liberté, il a probablement conseillé à ses leaders de désarmer leur police, de faire taire leurs dénonciateurs de quartiers, d'éliminer les camps de rééducation, de cesser de tuer ceux qui voulaient s'évader... et pourquoi pas, d'encourager le multipartisme facteur de réelle démocratie.

Xavier NEBOUT

Il serait temps de payer ce qu'il faut pour aider sérieusement et sans magouilles - ça nous changerait - l'Afrique à ne pas avoir besoin ni envie de nous envahir.

Lome

Bonjour monsieur Bilger,

Pour une fois, je préfère certains des commentaires à l'indulgence ironique de votre billet du jour: JLM est un fou dangereux et s'il a pu avoir quelque talent d'orateur, c'est fini depuis longtemps. Ce type est à vomir pour avoir déclaré en 48H selon le moment, et avec l'opportunisme parasite qui le caractérise, d'abord que la police était surarmée et qu'elle devait être "aussi désarmée que possible pour qu’elle inspire le respect des citoyens”, puis... qu’il fallait désarmer les “gangs” qui sévissent à Dijon.

Cet individu, qui se voit toujours président-dictateur révolutionnaire du comité de salut public, est devenu la honte des leaders politiques de ce pauvre pays, bien aidé c'est vrai par les incohérences et bourdes successives du pouvoir.

Défendre la chienlit, le communautarisme, et cracher en même temps sur la police, en permanence sur le terrain, qui a dû affronter successivement les GJ, les grèves dures des syndicats gauchistes et le strict respect du confinement, sans parler de la toujours présente menace d'attentats islamistes, tout cela ne mérite aucune indulgence pour un tel politicard, haranguant les foules pour une insoumission insurrectionnelle... et dont les lieutenants, aux ordres, ne valent pas beaucoup mieux.

Xavier NEBOUT

L'Allemagne se sent obligée de soutenir Israël pour se faire pardonner son passé, les USA semblent en faire de même avec les "Indiens".

La question se pose de la nature et de l'étendue de cette obligation morale.

La France aurait une obligation de même nature à l'égard de l'Afrique du Nord, l'Afrique noire, Madagascar, et "l'Indochine", mais même les gauchos antiracistes ne se placent pas ou peu sur ce plan en se limitant au commerce triangulaire.

Nous, nous ne refusons pas toute culpabilité, mais tout simplement que les faits existent. Sétif, nos petits Oradour à droite et à gauche, nos camps de regroupement, Madagascar, le Cameroun, rien, du vent !
Nous, nous sommes les intouchables victimes d'Hitler.

Le problème, c'est que de l'autre côté, nos envahisseurs africains, ils en parlent.

Exilé

@ Achille
« Ah bon il a dit cela François Hollande ? Vous pouvez préciser dans quelles circonstances, parce que là ça sent la phrase sortie de son contexte à plein nez. »

Je ne dispose pas de la référence sous la main, mais je puis vous affirmer que j'ai vu il y a quelques années une vidéo, manifestement prise en petit comité, probablement composé de cadres ou de militants PS, le montrant prononçanr ces paroles, avant son élection.

Il semblerait qu'on lui en ait fait le reproche et qu'il ait corrigé le tir car plus tard il a affirmé en public: « Mon rôle est de protéger les Français ». (le Parisien, article du 6 novembre 2014).

Achille

@ Michel Deluré | 17 juin 2020 à 09:24

Le problème qui se pose en France, mais également dans nombre d’autres pays de la civilisation occidentale, est que la majorité silencieuse est prise en otage par une ou plutôt des minorités agissantes.

Les autorités sont systématiquement critiquées dès qu’elles prennent des mesures coercitives, avec l’argument massue de l’atteinte aux droits des citoyens et notamment celui de manifester.
Les médias font leurs choux gras de ces émeutes qui sont de plus en plus nombreuses, en particulier lorsqu’elles se traduisent par des violences inadmissibles.
Les partis populistes jouent les pompiers pyromanes, LFI parlant de régime dictatorial alors qu'ils défendent des régimes qui eux sont vraiment des dictatures en Amérique du Sud, le RN reprochant son laxisme au gouvernement sur fond d'idéologie nationaliste et identitaire.

La démocratie, la liberté du citoyen ce n’est pas autoriser la violence pour défendre ses revendications, si justifiées soient-elles. Je pense notamment à cette infirmière qui fait la une de tous les médias et qui a été arrêtée sans ménagement par les FDO parce qu’elle leur jetait des pierres. On peut avoir un peu de compassion pour les problèmes de cette personne, mais en aucun cas justifier son comportement.

Il est temps maintenant de rappeler les valeurs de notre République qui défend, certes, la liberté d’expression, mais ne saurait tolérer le désordre qui menace la sécurité et l'économie du pays.

jacques peres

Je pense depuis longtemps que contrairement aux autres, tous les autres de la politique, Mélenchon s'amuse, frétille de ses jeux, comme un vénérable pervers.

Isabelle

"Au lieu de feindre d’approuver ce qu’on ne sait plus interdire et de disserter du sexe des anges sur #police et #justice, martelons qu’une #démocratie a le droit de se défendre vigoureusement sans se renier. Et il faut restaurer les peines plancher et la loi anticasseurs" P. Bilger

Merci mille fois Monsieur Bilger pour ce tweet.

Si l'Etat (ce qu'il en reste) délègue son autorité aux autres (sociétés privées par exemple, musulmans dits modérés style Benalla etc.), il n'aura plus aucune autorité... N'est-il pas déjà trop tard ?

Nous avons beau secouer le cocotier, beaucoup ferment les yeux devant le désastre telles des vierges effarouchées.

Ce n'est pas par peur que nous réagissons... Nous sommes exaspérés par cette délinquance et cette déliquescence. Nous n'avons qu'une envie, leur rentrer dedans, les virer vers d'autres horizons comme ils le font avec nous et leur couper les vivres. Terminées les allocations diverses et variées. Qu'ils retournent au Mali, en Tchétchénie ou ailleurs. Ils ne nous manqueront pas.

Michel Deluré

@ Achille 16/06 20:56
« Espérons que d'ici 2022, les mesures seront prises afin que la sécurité des français soit enfin assurée, car la France a peur ».

Je crains Achille que vous n'y alliez un peu fort en affirmant que « la France a peur ».
La France, dans sa grande majorité, n'a pas peur mais en a assez du désordre et a besoin de sérénité, surtout pour relever les énormes défis auxquels elle va devoir faire face.
La France attend surtout que le pouvoir cesse d'afficher ses faiblesses coupables, qu'il ne se soumette pas aux exigences de minorités délinquantes et ne se laisse pas distraire de l'essentiel par l'activisme de ces dernières, qu'il affirme son autorité en faisant respecter partout la loi et l'ordre public.
La France a besoin surtout d'avoir confiance en ceux qui la dirigent au travers de leur action quotidienne, constante, à son seul service.

Jérôme

Bonjour Philippe,

Je pense que cette phrase de Lichtenberg convient parfaitement au regard que l'on peut porter sur Jean-Cul Méchancon :
"On ne doit point juger les hommes d'après leurs opinions, mais selon ce que leurs opinions font d'eux".
Pour ce type qui s'est vautré dans les ors de la République sans jamais être à l'origine de la moindre loi, sans jamais avoir rien fait de ses dix doigts, elle prend tout son sens.

Ellen

Jean-Luc Mélenchon soutient le pouvoir ! (PB)

Ah oui ? Le pouvoir de la rue et le pouvoir des communautés entre Tchétchènes et Maghrébins à Dijon ? Monsieur "Je suis la République" hurlait il y a encore quelques jours qu'il fallait régulariser plus de 100 000 sans-papiers. Le pouvoir de l'Etat n'existe plus, c'est le pouvoir de la racaille et des guerrilleros sauvages importés qui font la loi en France.
Voir tous ces complotistes politiques me soulève le coeur.
C'est à vomir !

https://www.youtube.com/watch?v=onlHDUH3RGg

Achille

@ Jean | 16 juin 2020 à 22:59
« Pourquoi avez-vous systématiquement besoin de rabaisser autrui pour justifier votre point de vue et la fausseté de celui des autres ? Ce type de procédé en dit long sur votre psychologie. »

C’est amusant que vous me disiez cela car c’est exactement ce que vous êtes en train de faire me concernant dans votre commentaire.

Arrêtez de vous prendre pour le phare de la pensée de ce blog. Vos idées sont complètement ringardes. Elles empestent la naphtaline. Certains commentateurs vous l’ont déjà fait remarquer, mais vous persistez dans vos délires d’évangéliste illuminé.
Sur ce blog je ne rabaisse personne, je donne mon avis, c’est tout. À charge pour ceux qui me lisent de l’accepter ou pas, contrairement à vous qui voulez nous imposer vos certitudes à travers le prisme de votre pensée éthérée.
Il est clair que je jour où je voudrai faire corriger ma vue je n’irai certainement pas chez vous.
Il est fou Afflelou, mais je crains que vous ne le soyez davantage.

-------------------------------------------------

@ Exilé | 16 juin 2020 à 20:24
« François Hollande avait déclaré un peu avant son élection : « Nous ne sommes pas là pour protéger les Français ».

Ah bon il a dit cela François Hollande ? Vous pouvez préciser dans quelles circonstances, parce que là ça sent la phrase sortie de son contexte à plein nez.

En plus il a dit cela peu avant son élection et il a, malgré tout, été élu. Allez comprendre !:)

Nic

@ Achille | 16 juin 2020 à 20:56
"...les mesures seront prises afin que la sécurité des Français soit enfin assurée, car la France a peur."

Allez en parler à Casto, il a tout ce qu'il faut.

Jean

@ Achille
"Espérons que d’ici 2022, les mesures seront prises afin que la sécurité des Français soit enfin assurée, car la France a peur. Et quand elle a peur elle vote extrême droite quand bien même le remède risque d’être pire que le mal."

Quel est réellement le mal, Achille ? Ce que tout le monde voit ou ce que vos préjugés vous font redouter ? Quand on est bigle, il devient rapidement impératif de consulter un oculiste pour redresser sa vue.

Pourquoi vous faut-il chaque fois évoquer la peur comme motif honteux aux inclinations populaires qui ne vous plaisent pas ? Il peut y avoir le désir de liberté, la lucidité, l'intelligence, l'exécration de l'injustice, la droite pensée, etc. Pourquoi avez-vous systématiquement besoin de rabaisser autrui pour justifier votre point de vue et la fausseté de celui des autres ? Ce type de procédé en dit long sur votre psychologie. Vous vous persuadez d'avoir raison au point de ne plus voir les faits bruts quand ils se présentent à votre esprit et qu'ils déjouent votre système de pensée et vous méprisez les petites gens quand malheureusement ils pensent, selon votre système, de travers.

Consultez un oculiste. Votre mépris en sera corrigé.

André Morvan

M. Bilger,

Votre admiration pour JLM vous aveugle. JLM est une séquelle hélas bien portante de la gauche des années 70. Il veut détruire l'Etat pour le remplacer par sa dictature car n'en doutez pas, ce citoyen est tout sauf républicain ou alors les mots et les actes n'ont plus de sens. Cette dérive risque bien de mal finir même si le pire n'est jamais sûr.

Comment prêter une once d’honnêteté à un homme qui parle des opprimés, des damnés de la terre et qui toute sa vie d'adulte n'a fait que vivre des deniers de l'Etat et des partis, qui effectue des virages à 180° selon les sautes de vent. Ses talents d'orateur n'y changent rien, il est détestable.

Cordialement

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS