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29 juin 2020

Commentaires

hameau dans les nuages

@ Tomas | 12 juillet 2020 à 20:29

Ça vous suffit ?:

https://francestrategie.shinyapps.io/app_seg/

Tout le monde se casse de vos quartiers chouchous.

Tomas

@ hameau dans les nuages

Des arguments détaillés qui ne soient pas des liens de faits divers ou des photos de famille s'il vous plaît ?!

hameau dans les nuages

@ Tomas | 11 juillet 2020 à 12:08

Homogénéité vous dites ?

Chrétienté et islam sont l'huile et le vinaigre de votre salade. vous avez beau les fouetter à coups de valeurs et d'humanisme, ils se re-séparent quand vous arrêtez.

Tomas

@ Robert Marchenoir

Ah c'est sûr que dès qu'on sort de l'anglais de Takimag y'a plus personne avec vous. Ne soyez pas jaloux de la culture des autres !

Vous avez un talent pour vous faire plus stupide que vous ne devez l'être en réalité.

C'est aux Etats-Unis qu'est né le mouvement Black Lives Matter, mais ça n'empêche pas ce pays de rester de loin la première puissance mondiale, et toujours la plus influente.

Cela dure depuis 1919.

L'acquisition des droits civiques par les Noirs dans les années 50 et 60 n'a rien changé à cette situation.

J'attends toujours que vous me citiez un "pays au peuplement homogène" qui ait brillé dans l'histoire car franchement je n'en vois pas un seul, à commencer par le nôtre. Dans l'Antiquité à l'époque des cités grecques, et encore...

sbriglia

Poison racialiste et dictature du politiquement correct :

https://email.boulevard-voltaire.fr/index.php?option=com_acymailing&ctrl=archive&task=view&mailid=1041&key=ItFPAQ7y&subid=13873-MBcpoQiA61tJl9&tmpl=component

Patrice Charoulet

Je viens de faire la connaissance d'un blogueur qui écrit notamment ceci sur son blog, après la séquence "déboulonneurs de statues" :

"A l'époque de Colbert, tout le monde était esclavagiste, sauf quelques chrétiens, et, on imagine, les esclaves."

Je mets sa phrase dans mon dictionnaire de citations, à l'article "esclavage".

Robert Marchenoir

Si vous voulez une analyse plus globale du phénomène sous l'angle de la victimisation, vous pouvez lire cet article de David Cole sur Takimag. Attention, réservé aux personnes dénuées de préjugés, capables de penser de façon indépendante.

Au passage, le mouvement Black Lives Matter, et ses ramifications mondiales, illustrent cette constante de l'idéologie de gauche (et de l'islam, d'ailleurs), selon laquelle tout mouvement de protestation au nom de la "justice" est immanquablement dépassé par plus extrémiste que lui.

Quelles que soient les concessions du "pouvoir", elles ne sont jamais suffisantes : il faut toujours aller plus loin.

Les revendications "anti-racistes" semblent singulièrement désuètes, à l'heure de la guerre des statues, de la chasse au "privilège blanc" et du racket aux "réparations" financières.

hameau dans les nuages

@ Patrice Charoulet | 01 juillet 2020 à 11:46

C'est le gros problème de la 4L. Vous devriez vérifier l'équilibrage des roues si votre volant vibre à ce point dépassé 90...

Solon

Personne ne prétend que notre société est parfaite et ne devrait pas s'améliorer. L'histoire de l'humanité est un long combat entre le bien et le mal. Depuis la Genèse, Gilgamesh ou Confucius, la pensée tourne autour de ces notions intrinsèques à la nature humaine (on peut s'étonner que Monsieur le Philosophe BHL ose exclure de sa sollicitude la partie de l'humanité qui n'est pas bonne à ses yeux).

Mais, en partant de l'état de nature, lequel est bien loin de l'utopie chère à Jean-Jacques, l'Occident a construit, non sans mal, soubresauts, fureur et larmes une société organisée, ouverte à tous. Même si les combats ne sont pas tous terminés, souvenons-nous des famines du temps passé, des Guerres de religion, de la conquête de la parité homme-femme, du suffrage universel, de l'enseignement pour tous, etc. D'accord, il faut faire mieux !

Mais y a-t-il, en dehors des démocraties occidentales, un espace où on peut en toute impunité se réfugier, même en situation irrégulière, revendiquer, défiler et vitupérer contre le pays qui vous nourrit ? On peut douter de la liberté d'installation d'un Européen dans beaucoup des pays qui nous envoient des réfugiés, sauf à adhérer à Daech en tant que spécialiste des explosifs.

Quant à récrire l'histoire, pourquoi ne pas déboulonner les statues vivantes des gouvernants des pays qui pratiquent l'esclavage de nos jours ? A-t-on compris qu'on n'efface pas le passé et le long témoignage de la marche de l'homme vers un peu plus de bien ? A vouloir donner une couleur exotique à notre pays, on le transformera en pays exotique. Il ne restera plus qu'à émigrer. Vers où ?

Walson

Trois compères s’apostrophaient délicatement, dans les commentaires de Justice au singulier, sur le supposé racisme de l’un d’entre eux.

Cette maladie refit surface pendant l’hégire de Mitterrand le crapuleux et pour la combattre on créa une nouvelle brigade policière dénommée SOS Racisme (lire la délicieuse histoire de cet organisme à but lucratif chez Wikipédia).

Donc, cette haine de l’autre, le racisme, semble ne fermenter que dans les gènes de la race blanche qui la projette sur les juifs, les gitans, les noirs et les arabes et parfois même sur leurs compatriotes, les jaunes semblent actuellement être épargnés.

Voilà pourquoi les juifs, les gitans, les noirs et les arabes et même le pape traitent souvent les blancs de RACISTES.

La seule question que l’on ne se pose pas aujourd’hui, et que les épidémiologistes n’arrivent pas à cerner, c’est comment et pourquoi les autres races (qui n’existent plus dans notre Constitution débile), comment et pourquoi les autres races ne fermentent pas dans leurs gènes cette haine de l’autre ; les juifs, les arabes, les noirs, les gitans ne formeraient-ils qu’un seul peuple élu de Dieu ?

La solution sera trouvée un jour ou l’autre par nos trois compères.

sylvain

@ Robert
"Les dix commandements adressés aux universitaires blancs sur ce qu’ils doivent faire afin de « s’améliorer » n’admettent a priori aucune réserve, aucune critique"

Cher Robert, vous savez où ils peuvent se les mettre leurs dix commandements ces racailles gaugochonnes ?? je ne vous fais pas un dessin.

Je pense aussi que cette infection purulente racialiste touchera la Ceufran mais pas avec la même intensité qu'aux USA, peuple multi "eth-niqué" très attaché aux nombreux sectarismes qui pullulent là-bas ; le Gaulois-Booba, le Boobalois, est un peuple de fainéants génétiques trentecinqheuristes, ils veulent bien changer le monde mais pas les guichets des allocs, qui elles aussi pullulent à foison ici, ni aller bosser dans les champs comme des malades adeptes de sectes pendant 15 heures par jour pour leurs gourous US, c'est trop fatigant, vaut mieux passer ces heures aux PMU et devant la CAF ; la révolution genrée racialisée, OK mais faut pas pousser le bouchon trop loin tout de même.

Le poil dans la main, c'est ça qui freinera la révolution gogochonne.

Patrice Charoulet

VOITURE. LA VITESSE ET MOI.

Le débat sur la limitation de vitesse en voiture est remis sur la table. Deux camps s'affrontent une nouvelle fois. Ma situation là-dedans est assez marginale, je crois.
Je dois d'abord dire la vérité : je n'ai pas eu une seule amende de ma vie, pas un seul accident de voiture, et j'ai encore tous mes points sur mon permis.
Pour plusieurs raisons. Sur la route, je suis pratiquement doublé par tout le monde. Quand je lis 50, 80, 110 ou 130, je suis bien sage et bien docile, je ne dépasse jamais ces vitesses. Presque tout le monde se dit : j'irai un tout petit peu plus vite, je roulerai à 55, 85, 115 ou 135. Certains roulent à 70, 90, 120 ou 140, ou plus vite encore.
Respectant les lois que je connais, je ne vole pas, je ne frappe personne, je ne viole personne, je ne tue personne. Sur les routes, je ne brûle pas les feux rouges, je m'arrête au panneau « Stop » et je ne dépasse pas les vitesses indiquées.
Sur la route Dieppe-Rouen, on peut d'abord rouler à 110, puis à 130. Quand j'ai le droit à 130, j'ai un mal fou à dépasser le 110 et quand, pris d'une folle audace, je monte à 115 et culmine à 120 dans les descentes, je ne suis pas très content.

Cela étant dit, on comprendra que je ne sois pas très chaud pour batailler dans le débat sur la limitation de vitesse.

P.-S.: Monsieur Marchenoir, grand merci de votre aimable réponse.

Exilé

@ Robert
« Les dix commandements adressés aux universitaires blancs sur ce qu’ils doivent faire afin de « s’améliorer » n’admettent a priori aucune réserve, aucune critique. On y apprend que l’auto-flagellation et la repentance ne sont que des manières de rester centré sur soi-même et de prolonger, sur un mode larmoyant, le privilège blanc : plus fort encore que dans la procédure de l’Inquisition, l’aveu de la faute est encore une faute, un péché narcissique. »

Il s'agit tout simplement de la reprise et de la prolongation du système de l'auto-critique marxiste-léniniste obligeant les déviants par rapport à une doctrine à reconnaître leurs fautes voire leurs crimes - le plus souvent imaginaires - devant une assemblée conditionnée chargée d'exercer sur eux une forte pression afin de les briser.

Ce type de procédé a été abondamment employé en URSS contre les opposants (ou les simples éléments gênants), qui finissent par avouer tout et n'importe quoi, il a été à la base du terrorisme exercé par les Gardes rouges de la révolution culturelle chinoise ayant fait des dizaines de millions de morts, de même que dans les camps de « rééducation » du Viet-Minh.

Il a également gagné notre pays, bien que sous une forme atténuée, à travers le terrorisme intellectuel rencontré dans le monde des idées, de la politique et parfois même de la religion, au nom du « progressisme ».

Par ailleurs, la filiation entre ce terrorisme marxiste-léniniste (ou dérivés) et ces mouvements racialistes et autres infestant certains milieux universitaires aux États-Unis d'Amérique et même en France est évidente : il s'agit de détruire une société d'abord à travers ses élites (intellectuelles, professionnelles, militaires, économiques, morales etc.) puis ensuite jusqu'au dernier de ses membres afin de permettre à un petit nombre d'agitateurs de se vautrer dans l'ivresse du pouvoir, sous des prétextes complètement irrationnels.

Notons au passage que « l'écologisme » actuel, d'ailleurs récemment allié au racialisme, s'inscrit dans cette continuité, aussi bien dans les objectifs subversifs non avoués que dans les méthodes.

J'ai déjà donné ici un exemple hallucinant de ces dérives inquiétantes avec une vidéo montrant ce qui se passe à l'université étasunienne d'Evergreen :

https://youtu.be/u54cAvqLRpA

Et comprenons bien que ce qui ressemble à un cauchemar devient une réalité que chacun d'entre nous aura à affronter un jour ou l'autre en diverses circonstances.
Autant s'y préparer.

hameau dans les nuages

@ Tomas | 30 juin 2020 à 13:37
"Il n'y a pas eu beaucoup "de tout temps" de "groupe humain homogène". Jamais les Etats-Unis, pour citer l'exemple de la première puissance mondiale, n'ont constitué un "groupe humain homogène". La France non plus."

Rooh ! Eh bien dites donc cette immigrationniste n'est pas d'accord du tout avec vous:

"L’activiste (Carola Rackete) a également accusé l’agence européenne des frontières Frontex d’être l’exécutant de « la politique raciste des frontières des États européens ». Nous devons démolir la forteresse Europe, créée pour laisser les pauvres mourir au large des côtes méditerranéennes où personne ne les voit », a-t-elle déclaré."

http://www.fdesouche.com/1395517-carola-rackete-seawatch-nous-devons-abattre-la-forteresse-europe

sylvain

Excellentissime énormissime Zemmour l'autre soir, Face à l'info !

Très bien argumenté sur ces bandits masqués EELV de l'escrologie, bravo, beaucoup de médias les connaissent mais n'ont pas son courage pour le dénoncer et surtout se taisent sur ordre tels des lâches.

Grenoble-Chicago, c'est tout à fait la réalité que cachent les bien-pensants officiels en faisant des reportages sur la réussite "verte" de cette ville qui a chassé les voitures du centre ville, quel exploit !
Chassent-ils aussi toutes les racailles, les criminels, les trafiquants qui ont fait de leur ville la capitale du crime en France, avec leur maire autruche extrême gauchiste ?

Mais il y a mieux et plus hilarant : après les déclarations hallucinogènes de L'Oréal, voilà celles de la F1, Mercedes qui se met à l'antiracisme : une voiture sera de couleur noire !!
J'ai passé en replay pour voir si je n'avais pas rêvé ; LOL, reste à trouver un pilote noir et le laisser gagner sinon les procès en racisme vont pleuvoir ; sur la carrosserie je verrais bien des sponsors bien connus et populaires, tels Uncle Ben's, y a bon Banania.

Faudrait aussi un peu plus de civisme antiraciste, par exemple mettre une amende de 135 euros aux clients qui rentrent dans un bar en proférant : "garçon un petit noir" ! Expression à connotation raciste et incitation à la haine raciale qu'il ne faut absolument pas laisser passer, le BLM ne le supporterait pas.

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 30 juin 2020 à 20:32

Cher Monsieur le professeur Charoulet, qui s'obstine à parler de moi sans prononcer mon nom, comme si je puais de la gueule.

Vous avez fait l'effort de répondre à mon défi, je vous dois donc une réponse. Vous n'êtes pas allé jusqu'à formuler votre propre pensée avec vos propres mots, ce qui est regrettable, puisque par ailleurs, vous ne vous gênez pas pour me traiter de raciste de façon plus ou moins hypocrite, sur ce blog.

Que je sache, ce n'est pas votre ami agrégé de philo qui me traite de raciste, ici.

Mais enfin, faisons semblant que cette définition soit la vôtre. Vous dites (puisque vous ouvrez le parapluie de l'agrégé de philo) :

"Préjugés ou doctrine admettant ou posant l'inégalité des races humaines (Gobineau) et l'existence de races supérieures, jugées pures."

Nous nous arrêterons là, puisque le reste de la phrase n'est que commentaire ou illustration, et d'ailleurs, je vous offre ce faisant un avantage, puisque la suite tend à restreindre la définition, plutôt qu'à la généraliser.

Je remarque que votre professeur de philosophie est malhonnête, puisqu'il commence par définir le racisme comme un préjugé. Autrement dit, il pose comme un axiome que la chose qu'il s'apprête à définir est une idée fausse.

Je n'appelle pas ça un amoureux de la sagesse, mais passons. Je vous donne un second avantage : je fais semblant de ne pas avoir vu le mot préjugé. J'enlève de surcroît la référence à Gobineau, qui brouille le message, le restreint et le rend moins universel (troisième avantage en votre faveur). Je retiens donc, comme votre définition :

"Le racisme est une doctrine admettant ou posant l'inégalité des races humaines, et l'existence de races supérieures, jugées pures."

D'accord. On pourrait encore débusquer quelque malhonnêteté dans cette phrase ("admettant ou posant"), mais là encore, c'est mon jour de bonté, je vais faire semblant de n'avoir rien vu.

Et j'en conclus : d'après la définition que vous en donnez vous-même, le racisme n'existe pas. Il n'y a, aujourd'hui, absolument personne qui professe une doctrine admettant ou posant l'inégalité des races humaines, et l'existence de races supérieures, jugées pures.

Robert Marchenoir

@ Tomas | 30 juin 2020 à 13:37
"Ça rappelle le 'Izviestno, chto'. 'On sait bien que' des staliniens des années 30 : c'est comme ça et pas autrement. Il n'y a pas eu beaucoup 'de tout temps' de 'groupe humain homogène'."

Relisez attentivement ce que j'ai écrit, avant de faire votre cuistre en nous balançant des citations en russe, comme si nous n'avions pas assez de l'autre latiniste de comptoir :

"Partout, de tout temps, un territoire donné DOIT être occupé par un groupe humain homogène, afin d'assurer l'harmonie et la paix."

Vous comprenez le sens du verbe devoir ?

"Jamais les États-Unis, pour citer l'exemple de la première puissance mondiale, n'ont constitué un 'groupe humain homogène'."

Ben justement, ballot ! Et qu'avons-nous, aux États-Unis ? Le mouvement Black Lives Matter ! Vous avez raté une belle occasion de vous taire...

"La France non plus."

Encore raté ! L'invasion migratoire actuelle est la plus importante ayant jamais eu lieu sur le territoire français depuis 2 500 ans... soit avant la naissance de la France. Et comme par hasard... le mouvement BLM déborde sur la France. Ou sur l'Angleterre. Deux pays fortement touchés par l'immigration. Merci d'avoir étayé encore un peu plus ce que je disais :

"L'histoire montre que dans tous les pays du monde, à toutes les époques, dans toutes les cultures et toutes les religions, les sociétés multiraciales sont traversées de conflits et de violence."

Le moulin à paroles capable de sortir les sottises les plus énormes avec l'aplomb le plus total, et une constance qui force l'admiration. Vous avez pensé à vendre vos services à la branche éoliennes d'EDF ?

Patrice Charoulet

Racisme

Je lis un texte de commentateur qui dit d'une part que personne n'arrive à définir le racisme et d'autre part qu'il serait donc préférable de ne pas employer ce terme.

Un agrégé de philosophie, ancien prof de khâgne, a proposé, en 2004, cette définition :
« Préjugés ou doctrine admettant ou posant l'inégalité des races humaines (Gobineau) et l'existence de races supérieures, jugées pures, ce qui traduit des stéréotypes de xénophobie individuelle venant de la tradition (antisémitisme) ou collective (racisme des Grecs anciens à l'égard des non-Grecs dits Barbares ; anti-Noir de l'Amérique du Nord, de l'Afrique du Sud, etc.), qui ont pu s'ériger historiquement en système politique (nazisme) et en mythe politique visant à l'élimination physique d'un groupe humain (Juifs, Tziganes), bouc émissaire des malheurs passés ou actuels d'une race (aryenne germanique). »

On me dira que cette définition est mauvaise, bien contestable et trop longue. Elle est en tout cas moins longue que bien des commentaires lus ici, qui visaient à discréditer ce terme et à décrier ceux qui auraient la mauvaise idée de l'employer.

Robert

Pour faire suite à mon commentaire du 29 juin 2020 à 19:08, il est intéressant de voir comment le milieu universitaire ou académique aux Etats-Unis (il s'agit ici d'un club de musicologues) aborde la question de l'antiracisme qui n'est que le synonyme du racialisme.
Sur son blog, Catherine Kintzler a mis en ligne une excellente analyse d'un document issu d'une société savante américaine, la "Society For Seventeenth-Century Music". Ce texte témoigne de la dérive intellectuelle qui atteint même une élite académique.

Son article, intitulé "Antiracisme, accusation identitaire et expiation en milieu académique", est un complément au billet de notre hôte qui explicite la même dérive qui atteint certaines de nos "élites". Monsieur Ayrault s'en est montré particulièrement imbibé. Mais il me semble que monsieur Macron, par son progressisme et ses attitudes ou déclarations, est aussi fondamentalement proche de cette idéologie mortifère.

Du texte de Catherine Kintzler j'extrais un passage qui de fait traduit l'idéologie du mouvement Black Lives Matter dont les médias nous ont déjà abreuvés et ne cesseront de nous abreuver :
"Il faut lire le texte ostensiblement « recommandé » avec un lien actif dans la Lettre pour apprécier l’insécurité morale et intellectuelle qui s’abat sur le monde académique. Cité comme arrière-plan doctrinal destiné à appuyer la démarche de prise de conscience, ce texte surclasse de loin en vigueur la Lettre qui s’en prévaut. Il ne s’embarrasse pas de susciter un scrupule moral – qu’il traite au demeurant et assez plaisamment comme une contorsion dérisoire. C‘est une série d’injonctions comminatoires, de sommations sans appel. Les dix commandements adressés aux universitaires blancs sur ce qu’ils doivent faire afin de « s’améliorer » n’admettent a priori aucune réserve, aucune critique. On y apprend que l’auto-flagellation et la repentance ne sont que des manières de rester centré sur soi-même et de prolonger, sur un mode larmoyant, le privilège blanc : plus fort encore que dans la procédure de l’Inquisition, l’aveu de la faute est encore une faute, un péché narcissique. Il tend un miroir féroce à nos musicologues dix-septiémistes, renvoyés à un nombrilisme pleurnichard. Toute objection est d’avance disqualifiée comme relevant de ce que en France on appellerait une « crispation de privilégiés ». On en a connu naguère la version stalinienne classique qui qualifiait de « petite-bourgeoise » toute velléité critique. Le gauchisme militant en reprit bientôt le schéma par la fameuse et systématique interrogation « D’où parles-tu ? » ".

https://www.mezetulle.fr/antiracisme-accusation-identitaire-et-expiation-en-milieu-academique/

duvent

@ Robert Marchenoir | 30 juin 2020 à 12:23
« Toute philosophie basée sur l'utopie est vouée à l'échec. »

Vous, vous êtes à la fois rasoir et barbifiant, ce qui me conduit à penser que vous auriez grand besoin, pour vous détendre, de regarder ceci :

https://www.youtube.com/watch?v=-tvc1hqqwyg

Savonarole

@ Tomas du 30 juin à 00: 34 (@ Savonarole)

"La civilisation, c'est le monde blanc" (Savonarole)

"Hum, facile."

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Je reconnais qu’il m’arrive d’être excessif. Mais partout où j’ai été, j’étais content de rentrer. Home sweet home.

Exilé

@ Patrice Charoulet
« La lecture (appliquée) faite par Zemmour des propos de Philippe Bilger sur ce blog ! »

Un homme qui lit le blog de Philippe Bilger ne peut être entièrement mauvais...

Jean le Cauchois

@ Patrice Charoulet à 11:41
"...le maintien des élus des grands partis antérieurs. Voilà, à mes yeux, le phénomène majeur."

À mes yeux, le phénomène majeur c'est que, dans une ville portuaire moyenne de 31 000 habitants, située entre deux sites nucléaires, Paluel, 4x1300 MW, à 40 km, et Penly, 2x1300MW, à 15 km, tous deux en pleine activité depuis maintenant plus de trente ans, le maire PCF a été réélu au premier tour avec 61 % des suffrages exprimés, sans la moindre opposition verte EELV, ce qui n'est surtout pas médiatisé.

Craint-on de contredire les déclarations inadaptées du grand chef actuel des écologistes des grandes villes, successeurs de mesdames Voynet, Joly, Duflot, et du richissime Hulot ?

caroff

@ Tomas 0h54
"A l'époque des Romains, dont on sait si peu de choses (50 livres pleins de légendes et des morceaux de pierre, c'est léger pour connaître la vie d'Auguste aussi bien que celle de Napoléon)..."

Pour vous cultiver et éviter de nous barber avec vos affirmations à deux balles:
Suétone: "Vies des douze Césars"
Tacite: "Vie d'Agricola"
Tite-Live: "Histoire Romaine" (142 volumes !)
Eutrope: "Abrégé de l'histoire romaine" (disponible ici: http://remacle.org/bloodwolf/historiens/eutrope/table.htm)
Salluste: "Conjuration de Catilina" et "Guerre de Jugurtha"

Pour une synthèse:
http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_produit=222

Tomas

Allez, encore de l'histoire à la Eric Zemmour, Marchenoir cette fois toujours sublime:

"J'ajouterais, pour ma part, cet axiome qui relève, lui aussi, du réalisme : l'histoire montre que dans tous les pays du monde, à toutes les époques, dans toutes les cultures et toutes les religions, les sociétés multiraciales sont traversées de conflits et de violence. Partout, de tout temps, un territoire donné doit être occupé par un groupe humain homogène, afin d'assurer l'harmonie et la paix."

Ça rappelle le "Izviestno, chto". "On sait bien que" des staliniens des années 30: c'est comme ça et pas autrement.

Il n'y a pas eu beaucoup "de tout temps" de "groupe humain homogène". Jamais les Etats-Unis, pour citer l'exemple de la première puissance mondiale, n'ont constitué un "groupe humain homogène". La France non plus.

Walson

Suite de mon commentaire du 29 juin 2020 à 21:44 L’argent religion des élus.

Le poids des dépenses publiques le plus élevé en Europe

https://www.lefigaro.fr/economie/la-cour-des-comptes-dresse-un-tableau-apocalyptique-post-crise-des-finances-publiques-20200630

Walson

@ Antoine Marquet | 30 juin 2020 à 01:07

Propagande honteuse ce n'est pas chez nous que cela se passe mais en Arabie, en Inde et dans tous les pays de l'Islam. C'est dégoûtant ce que vous nous proposez monsieur Antoine Marquet comme tout ce que touche Julie Gayet.

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@ Denis Monod-Broca | 30 juin 2020 à 08:55

Montrez-nous l'exemple et logez chez vous une famille de ces déshérités.

Robert Marchenoir

Il est un peu facile de renvoyer dos à dos les uns et les autres. Je veux dire : en aucune manière cela ne peut aboutir à résoudre le problème.

Une fois qu'on se sera mis d'accord pour dire que toutes les races doivent être jugées de la même manière par les tribunaux (mais ce serait la même chose pour n'importe quelle autre caractéristique humaine), on n'aura encore rien dit.

Pour commencer, je vois apparaître sous votre plume le terme de racialisme. On ne va pas s'en sortir. Déjà que des gens d'accord en rien utilisent le terme de racisme sans jamais le définir...

Rappelons que le racisme, selon les définitions qui sont effectivement employées de ce terme, peut vouloir dire n'importe quoi entre massacrer des millions de personnes en raison de leur race, et vendre des produits cosmétiques blanchissants qualifiés en conséquence de blanchissants.

Autrement dit, le mot racisme ne veut strictement rien dire. C'est tout de même un peu ennuyeux pour un qualificatif qui peut vous valoir la mort sociale -- voire la mort tout court.

La moindre des choses serait par conséquent de s'interdire de l'employer.

Ou alors, au minimum, il faudrait donner sa propre définition avant de l'employer.

À côté de ce mot, synonyme de sorcière au Moyen Âge ou de kouffar pour les musulmans, nous devons nous coltiner désormais ce terme de racialisme.

Sa signification est encore plus mystérieuse. Si j'ai bien compris, le racialisme peut être utilisé en bonne part par ceux qui sont accusés de "racisme" par les "anti-racistes", pour décrire leur propre attitude à l'égard des questions raciales.

Ou alors, il peut être utilisé en mauvaise part par les "anti-racistes" pour élargir encore davantage, si c'était possible, le discrédit jeté sur les "racistes" : même si ces derniers peuvent donner les gages les plus exhaustifs de leur absence de "racisme", eh bien cela ne suffira pas, car ils seraient encore coupables de "racialisme", ce qui, en fait, revient au même.

Ou encore, le racialisme est le "racisme" des non-Blancs à l'encontre des Blancs, selon les "anti-racistes". En effet, selon ces derniers, seuls les Blancs peuvent être "racistes". Les "anti-racistes" blancs s'apercevant que les non-Blancs commencent à sérieusement casser les pieds -- mais n'ayant pas de mot à leur disposition pour signaler leur contrariété -- ils auraient alors inventé le terme de "racialisme".

Il ne s'agit là, bien sûr, que d'hypothèses de ma part, personne ne s'étant jamais donné la peine de définir la notion.

S'il y a un néologisme qui mérite d'être adopté en cette matière, c'est celui de réalisme racial. Cette expression, inventée par les Américains blancs accusés de "racisme" pour qualifier leur point de vue, dit fort bien ce qu'elle veut dire.

Et elle définit, à mon sens, les axiomes minimum sur lesquels nous avons besoin de nous mettre d'accord, afin de simplement commencer à discuter de ces questions : les races existent, leur existence est indépendante de la volonté humaine, et elles ont d'autant plus d'importance dans les interactions sociales, qu'elles délimitent des groupes humains définis par la biologie.

Si on ne peut pas se mettre d'accord sur ce point de départ (et une part très significative de la population nie désormais ces évidences, prétendant que les races n'existent pas), alors il n'est tout simplement pas possible d'avoir un débat sur le sujet. La question se réglera par le rapport de forces sur fond de hurlements.

Un deuxième axiome, tout aussi indispensable mais encore plus contesté, dans les faits sinon de façon explicite, s'énonce ainsi : l'homme est un animal social, il vit en groupe, et il est biologiquement programmé pour donner la préférence aux membres de son groupe ; qu'il s'agisse des notaires unijambistes de la Basse-Bretagne, ou des Noirs d'Afrique subsaharienne.

Et il y a un troisième axiome, disputé avec la dernière énergie, celui-là : les races présentent des différences entre elles, profondes, durables et transmises de génération en génération.

Voilà ce qui, il y a un clin d'œil à l'échelle de l'histoire de l'humanité, était admis comme un ensemble d'évidences que personne ne songeait à remettre en question. Voilà déjà en quoi consiste le plus petit commun dénominateur du réalisme racial.

Aujourd'hui que des personnes prétendent tout à fait sérieusement qu'un être humain pourrait changer de sexe par le seul effort de sa volonté -- et que c'est même inscrit dans le droit d'un nombre important de pays, plus rien n'est sûr, et des prolégomènes interminables s'imposent au débat le plus simple.

J'ajouterais, pour ma part, cet axiome qui relève, lui aussi, du réalisme : l'histoire montre que dans tous les pays du monde, à toutes les époques, dans toutes les cultures et toutes les religions, les sociétés multiraciales sont traversées de conflits et de violence. Partout, de tout temps, un territoire donné doit être occupé par un groupe humain homogène, afin d'assurer l'harmonie et la paix.

C'est encore plus vrai pour ce groupe humain par excellence, inscrit dans la biologie, qui est la race.

Vous pouvez avoir des minorités raciales dans un territoire, mais il doit y avoir un seul groupe dominant. A défaut, le sang coule.

J'ajoute que quelles que soient les opinions politiques des uns et des autres, aucune vision du monde n'a de chances d'être efficace, c'est-à-dire de conduire à une société pacifique, prospère et harmonieuse, si elle nie la réalité des faits, et en particulier la nature humaine.

Toute philosophie basée sur l'utopie est vouée à l'échec. Et cet échec, l'histoire n'a cessé de le montrer, est en général sanglant.

Patrice Charoulet

MUNICIPALES 

Toute la presse, papier, TV et radio, a souligné la vague verte aux municipales. Elle est indéniable.
Mais il faut regarder de près les résultats dans les 36 000 communes françaises. On les trouvera dans « Le Monde » du mardi 30 juin, même si l'on n'a pas l'habitude d'acheter ce journal tous les jours. Tous les résultats du premier tour et du second tour y sont donnés, avec une analyse région par région.

Or, quand on a tout lu - ça prend du temps - il n'y a pas que la vague verte qui apparaît. Il n'y a aucune progression du mouvement lepeniste et la victoire de son ex-compagnon à Perpignan a été trop mise en valeur. On a parlé d'échec cinglant pour la majorité parlementaire actuelle, mais je ferai observer que le parti macroniste n'existant pas dans les mairies il y a six ans, on voit mal comment il aurait pu surgir dans les communes où bien d'autres forces politiques existaient. Les législatives ont fait illusion à cet égard. Sur les panneaux électoraux à côté de la photo du nouveau président fraîchement élu, on a mis la photo d'un illustre inconnu estampillé macroniste qui a été élu député. Aux municipales, rien à voir. Personne n'a mis la photo Macron à côté de la sienne pour remporter une mairie !

En scrutant tous les résultats, ville par ville, ce qui apparaît, outre la poussée verte, c'est une très belle résistance des partis antérieurs au parti macroniste. Des milliers de villes ont des maires LR, par exemple, et des maires d'autres partis bien connus.

L'effondrement de la liste Buzyn à Paris, la victoire de Perpignan, la poussée verte dans quelques grandes villes, ont masqué l'essentiel : le maintien des élus des grands partis antérieurs. Voilà, à mes yeux, le phénomène majeur.

Louis

Nous vivons, il me semble, une période de déstabilisation (Soft War). Souvenons-nous des infiltrations de Mai 68 qui marqua la fin de, disons, l'époque des Trente Glorieuses. Nous ne prenons pas un bon chemin et je sens un vent mauvais...

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11898

Exilé

@ Achille
« Lui aussi s’est fait déborder par les Barbares qu’il avait accueillis généreusement, surtout, il est vrai, pour effectuer les tâches laborieuses que rechignaient à faire les bons Romains de souche. »

S'il est parfaitement exact que nous sommes entrés dans une phase de décadence, il est inexact d'assimiler en bloc les Barbares à un homologue d'une main-d’œuvre à bas coût moderne, pour cela, les Romains avaient encore des esclaves.
Au contraire, parmi ces Barbares figuraient aussi des gens d'élite, qui ont entre autres servi dans l'armée romaine souvent aux grades les plus élevés.
Certains sont même devenus empereurs...

Le problème est que le concept de romanité, avec les qualités et les valeurs qui s'y rattachaient, a été dissous en ayant privé la société des repères qui avaient fait sa force.

Tipaza

@ Achille | 29 juin 2020 à 21:24
"Je ne voudrais pas paraître fataliste, mais j’ai l’impression que nous sommes en train de connaître les mêmes déboires que l’Empire romain."

C'est effectivement ce que dit Zemmour et certains autres, lucides comme lui.
Un peu de patience et tout sera consommé en 2022, si la résultat des municipales se confirme dans une présidentielle aussi pipée que la précédente.

Dans la nature le vert est la couleur de la renaissance et de la vie.
Chez l'humain le vert est la couleur des cadavres en décomposition !

Denis Monod-Broca

Philippe Muray l’avait bien vu et bien dit : nous faisons de nos sociétés, qui se croient si intelligentes, si modernes, si savantes, si libres, si raisonnables, d’invivables « cages aux phobes ».

À ceux qui n’aiment pas les noirs s’opposent ceux qui n’aiment pas ceux qui n’aiment pas les noirs, et à ceux qui n’aiment pas ceux qui n’aiment les noirs s’opposent ceux qui n’aiment ceux qui n’aiment pas ceux qui n’aiment pas les noirs... etc.

Seul remède : les aimer, les uns et les autres, comme ils sont...

Jean

M. Bilger,

Vous raisonnez faussement parce que vous tenez à l'universalisme républicain. L'homme universel est un postulat faux qui n'existe pas. Chaque homme est d'un pays, d'une race, d'une histoire ou il est un déraciné. L'étranger vient d'ailleurs, d'un autre pays, d'une autre race, d'une autre histoire. Il doit progressivement se dépouiller de son origine pour adopter les mœurs de son pays d'accueil. On ne devient pas français en conservant des traits étrangers. On désire d'abord et plus que tout être français, et non d'ailleurs, avant que de pouvoir l'être ou d'y prétendre. Il n'importe pas dans un peuple que les hommes aient la même couleur. Il importe qu'ils aient les mêmes mœurs.

D'aucuns prétexteront de l'histoire longue pour justifier le brassage d'ethnies hétérogènes. Ils oublient de préciser que les tribulations de ces peuples, les souffrances et le sang versé ont été le cher coût de ce brassage. Nul brassage ne se fait spontanément et sans violence. Le veut-on ? En est-on capable ? J'en doute et nous sommes désormais bien faibles. L'universalisme que vous chérissez est la cause du délitement de notre société qui précède le déchaînement de violence entre ces peuples hostiles et rivaux.

Vous oubliez aussi l'héritage. Nos aïeux n'auraient point admis nos renoncements et nos lâchetés, ni que nous dilapidions ce qu'eux et leurs propres ancêtres avaient lentement accumulé au cours des siècles. Vous oubliez encore le risque que vous faites encourir à votre descendance de la démunir de son droit à cet héritage.

L'universalisme n'est pas un humanisme. C'est une idéologie, une idéologie délétère. Vous pouvez vous en persuader aux fruits que cette doctrine génère.

L'universalisme républicain singe l'universalisme chrétien, comme les valeurs républicaines sont l'envers miré des vertus chrétiennes. Les valeurs chrétiennes s'irriguaient à la source de la vie, à l'Amour. Les valeurs républicaines s'abreuvent de raison abstraite comme Robespierre s'abreuvait de sang. Juger ces nouvelles valeurs aux fruits qu'elles portent. Cette aune commode reste la plus simple, suffisamment juste et précise.

Antoine Marquet

@ hameau dans les nuages | 29 juin 2020 à 16:13

De la même eau, dans le domaine des mariages forcés regardez "14 millions de cris" tourné complaisamment par Lisa Azuelos (la fille de Marie Laforêt) et sa copine Julie Gayet. Comme d'habitude...

https://www.youtube.com/watch?v=Cl-TtSFJS-g

Regardez bien la famille, le milieu social, les images de Jésus au mur, la mairie d'un arrondissement cossu...

Tomas

@ Achille
"Je ne voudrais pas paraître fataliste, mais j’ai l’impression que nous sommes en train de connaître les mêmes déboires que l’Empire romain."

C'est ça d'apprendre l'histoire avec Eric Zemmour, on fait des parallèles complètement hasardeux. Ce serait comme apprendre la physique avec les frères Bogdanoff.

A l'époque des Romains, dont on sait si peu de choses (50 livres pleins de légendes et des morceaux de pierre, c'est léger pour connaître la vie d'Auguste aussi bien que celle de Napoléon), les conditions étaient trop radicalement différentes des nôtres pour que nous puissions établir le moindre parallèle. Ensuite les historiens discutent encore des raisons de la chute de l'Empire romain, qui fut tardive finalement et rapide. Il a fallu au moins trois ou quatre siècles d'"invasions barbares" (il y en eut, mais le terme est imprécis et trop connoté) pour que l'Empire romain ne sombre (encore que Justinien reprit Rome au VIe siècle). Ce n'est pas la cause unique de la chute de l'Empire.

L'histoire c'est plus facile que les maths mais ça s'apprend quand même et il faut se méfier de ceux qui la présentent sous un jour séduisant, ils la falsifient. D'où l'imposture Zemmour, et le danger qu'il y a à se fier à sa parole d'historien.

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@ Savonarole
"La civilisation, c'est le monde blanc".

Hum, facile.

Pur concours de circonstances: position de carrefour de l'Europe entre Asie et Afrique, grandes découvertes, fragmentation politique favorisant l'innovation, que sais-je encore. Rappelons que les Chinois ont inventé la brouette au IVe siècle avant Jésus-Christ et qu'aussi incroyable que ça paraisse, les Européens n'ont suivi qu'au XIIIe après Jésus-Christ.

Et parmi les grandes inventions de l'humanité quelques-unes datent d'avant la révolution industrielle, l'alcool ou les chiffres arabes par exemple.

On a eu de la chance. A nous de comprendre maintenant comment pas trop énerver ceux qui en ont eu moins. Pas facile. On le voit avec les Chinois, c'est plus eux qui nous présenteront l'addition que les Congolais ou les Algériens. Eux aussi ont été humiliés.

Tomas

Mais vous exagérez. Les minorités visibles demandent l'égalité de traitement que vous appelez vous-même de leurs voeux et ne subissent pas moins que la majorité les foudres de la police et de la justice, vous le savez bien, ou si vous ne savez pas, regardez les statistiques.

Qu'est-ce que vous voulez, quand des guignols comme Zemmour ont pignon sur rue, même chez vous, faut pas s'étonner qu'il y ait des imbéciles dans le camp d'en face.

Mais vous persistez à nier l'origine du problème: une discrimination de fait s'exerçant envers la population immigrée depuis trop longtemps, qui s'accompagne depuis quinze/vingt ans (les Twin Towers ?) d'une stigmatisation décomplexée de l'islam. A laquelle, pardon de le dire, vous contribuez. Sans jamais balayer devant notre porte.

Pourtant, vous disiez récemment haïr le militantisme ?

Walson

L'argent maudit de l'Euro

Il faudrait interdire à nos gouvernants d'emprunter pour financer les actions qui leurs permettent de rester au pouvoir !

Ne plus emprunter et se satisfaire des impôts et des taxes pour payer les fonctionnaires et les œuvres sociales. Si cette règle était respectée, le château de sable s'effondrerait, on ne verserait plus n'importe quoi à n'importe qui et nous ne serions plus envahis ; les quémandeurs retourneraient vers leur soleil natal, les paresseux chercheraient du travail (qui est le fond qui manque le moins) ! Il n'y aurait plus de Hautes Autorités à ne rien faire, nous n'aurions plus à payer une armée pour servir de gendarme à l'Afrique, nous pourrions accorder l'indépendance à nos territoires d'outre-mer, les ministres n'auraient plus besoin de jets privés, de multiples voitures de fonction et de cireurs de pompes... et la drogue ne coulerait plus le long des ruisseaux…

Le malheur de notre pays provient de l'argent que nous empruntons à tort et à travers aux émirs, aux Chinois et à la fausse monnaie que s'apprête à déverser sur nous encore une fois la BCE.

Achille

Je ne voudrais pas paraître fataliste, mais j’ai l’impression que nous sommes en train de connaître les mêmes déboires que l’Empire romain.

Lui aussi s’est fait déborder par les Barbares qu’il avait accueillis généreusement, surtout, il est vrai, pour effectuer les tâches laborieuses que rechignaient à faire les bons Romains de souche.
En quelques décennies cette glorieuse civilisation, qui s'était inspirée des ouvrages des philosophes et mathématiciens grecs, s’est écroulée comme un château de cartes.
Les barbares ont imposé leurs us et coutumes archaïques. La connaissance a fait place à l’obscurantisme et c’est ainsi qu’un peuple qui avait apporté la connaissance sur tout le continent européen et même en Asie, n’a plus évolué pendant deux ou trois siècles.

Enfin je pense qu’Eric Zemmour l’expliquerait mieux que moi. Je me suis aperçu ce soir qu’il lisait le blog de Philippe Bilger. Il a même fait une citation d’un de ses billets.

Patrice Charoulet

REPLAY OBLIGATOIRE !

Que les lecteurs de ce blog qui n'ont pas écouté l'émission présentée par Christine Kelly, sur CNews, ce lundi, l'écoutent en replay. Pour deux raisons.
Un. Les indispensables réflexions de Zemmour sur Fillon et notre justice.
Deux. La lecture (appliquée) faite par Zemmour des propos de Philippe Bilger sur ce blog !

https://www.cnews.fr/emission/2020-06-29/face-linfo-du-29062020-973487

Robert

J'ai déjà donné mon avis sur ce racialisme qui est un racisme inversé fondé sur la contrition obligatoire qu'une certaine gauche a érigée comme une nécessité avec en corollaire la honte pour les Français de souche d'être ce qu'ils sont, le rejet de la fierté de l'Histoire multiséculaire, pour ne pas dire multimillénaire, de notre pays. Les naturalisés de fraîche date s'autorisent à donner des leçons de bonne conduite à ceux qui les ont accueillis, certes pas toujours de manière parfaite. Mais ils ont bénéficié dès leur arrivée en France de toutes les aides sociales disponibles.

De leur côté, en 1962-63, les Pieds-Noirs n'ont guère été accueillis les bras ouverts par la France métropolitaine et pourtant ils se sont fondus dans la population française, malgré les rancœurs légitimes qu'ils pouvaient nourrir contre la mère patrie sur la manière dont elle les avaient lâchés à la vindicte du FLN.

Quant à la manière dont la France a accueilli ses anciens Harkis en les parquant dans des camps, on peut faire la différence avec le traitement réservé aux nationaux algériens, souvent proches du FLN, qui eux ont bénéficié des logements en HLM...

La photo d'illustration rappelle le mouvement des "Black lives matter", héritier lointain des Black Panthers, avec fondamentalement la même idéologie et l'objectif de prendre le pouvoir pour imposer sa suprématie dans nos démocraties. Avec l'appui des idiots utiles de l'extrême gauche et autres anarchistes.
Un article sur France 24 permet d'en avoir une idée plus précise (https://www.france24.com/fr/20200612-états-unis-quel-avenir-pour-le-mouvement-black-lives-matter).

On peut aussi voir ce qu'un certain Tucker Carlson en dit sur le réseau Fox News quant à ce qui se cache derrière la volonté de destruction des statues :
https://www.foxnews.com/opinion/tucker-carlson-the-real-reason-mobs-across-the-country-are-tearing-down-american-monuments
On trouvera une traduction partielle ici : https://lesobservateurs.ch/2020/06/24/les-emeutiers-sapprochent-de-la-maison-blanche/

Alors on ne peut qu'être pessimiste quant à la volonté de nos dirigeants de se confronter à cette mouvance pour la simple raison que ce n'est plus l'intérêt général du peuple français qui est pris en compte dans les politiques publiques, mais bien une gestion des intérêts de segments particuliers de la société dont les voix aux élections sont susceptibles de permettre d'obtenir le pouvoir et ensuite de continuer à l'exercer...

boureau

"J'en ai plus qu'assez de cette obsession de la couleur de la peau"

Moi aussi cher P. Bilger !

Je propose, face à cette haine anti-blanc qui monte, qui monte et qui débouchera sur une guerre civile larvée, que l'on revienne au concept primaire, très primaire, des années cinquante : l'Afrique aux Noirs, l'Asie aux Jaunes, l'Europe aux Blancs et les Amériques aux Métis !

Tout cela finira mal ! Je suis très pessimiste !

Nous récoltons nos immenses complaisances dans beaucoup de domaines.

Apparemment, nous allons les continuer ces lâchetés : voir la politique de Macron.

Cordialement.

Nic

@ Charles | 29 juin 2020 à 13:48
"Ah ces étrangers de Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion..." qui profitent des largesses de la Métropole...

https://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/11/04001-20090211ARTFIG00602-l-outre-mer-coute-pres-de-sept-milliards-a-l-etat-.php

Pour toucher le mandat mensuel, ça rouscaille moins.

Exilé

Superbe photographie d'illustration dans la série vous n'aurez pas ma haine...

hameau dans les nuages

@ Walson | 29 juin 2020 à 13:10

Pour compléter votre commentaire sur l'inversion des valeurs il y a une très belle vidéo que l'on voit sur Facebook. Celle-ci a comme thème le harcèlement sexuel sur le domaine public. Et tout le temps de cette vidéo on voit des saynètes mettant en situation harceleurs et harcelées. Systématiquement le harceleur est un homme de type caucasien alors que les victimes sont d'origines diverses et variées.

https://www.youtube.com/watch?v=w7J5N4qfflk

Sal**ds de blancs quand même ! :)

Une véritable fabrique à opinions. Parce que L'Oréal le vaut bien...

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

Je serai plus laconique : il n'y a qu'une espèce humaine.

GERARD R.

Dans ce déprimant fatras de mauvaises nouvelles, où se succèdent manifestations, émeutes, violences, déboulonnages sur fond de laxisme des autorités, larguées comme jamais, apparaît néanmoins une éclaircie vivifiante pour le moral et partant, l'espoir. 60 % d'électeurs ou plus précisément de non-électeurs, ont-ils envoyé un message à nos "élites" ? Leur signifiant que l'actuel jeu de dupes électoral ne leur plaisait plus ?

60 % de Français ont-ils fait savoir à tous les candidats politiques qu'ils ont désormais compris l'arnaque ? Qu'ils ne se dérangeraient plus pour caser des clampins, des malhonnêtes qui ne cachent même plus leur empressement, sitôt élus, à se mettre au service d'obscures instances, qui n'ont affronté aucun suffrage, mais qui décideront, à la place des élus, des orientations politiques et sociales que le couillon de votant aura à subir ? Et à contester.

Si tel est le cas, alors l'abstentionnisme du 28 juin 2020 marquera les annales de l'Histoire. Ce qui changera les Français qui depuis trop longtemps, subissent l'Histoire, par voie... anale...

Savonarole

"Le poison racialiste", mièvre indignation d’une fleur bleue qui soudain a peur pour ses Louis XV et ses guéridons.
Cela fait 100 ans que la race blanche est honnie.
Il faut le reconnaître, nous avons flanqué une pâtée au monde entier.
Le monde blanc a tout inventé.
Des découvertes des nouveaux mondes à Alexandre Yersin, du Code civil à la Déclaration des droits de l’homme.
Aucune autre civilisation ne nous a proposé un tel éventail.
Je reste perplexe devant les pyramides égyptiennes ou Mayas ou Incas, un summum de conneries où on sacrifiait des nouveau-nés pour qu’il pleuve sur leurs tomates.

La civilisation, c’est le monde blanc.

sylvain

Photo très explicite sur le mal qui ronge la société : LA HAINE ! Le néofascisme noir.
Pour faire court : les nazis ont changé de couleur ; je suis fier d'être blanc de souche, mille merci mère Nature.

Exilé

...cette égalité concrète qui n'est pas exclusive de la différence des insertions et des situations.

En pratique, il s'agit du passe-droit appelé « discrimination positive », qui exempte d'efforts d'assimilation - et non pas d'inclusion, un détestable pis-aller - celui qui en bénéficie, impliquant donc une discrimination négative que d'autres doivent subir par contrecoup sans avoir rien demandé, ce qui est une atteinte flagrante au principe d'égalité pourtant clamé sur tous les tons.

Rien n'est pire que cette impression d'un "deux poids deux mesures" (...)

Ce « deux poids deux mesures » n'est pas qu'une impression, c'est avant tout une triste réalité, cachée ou non dite, qui remonte à plusieurs dizaines d'années.
Quelle personne de bonne foi pourrait nier par exemple que pour un même délit, la justice n'est pas aussi anormalement sévère dans un cas que laxiste dans un autre, si ce n'est sur une base racialiste non dite ?
Comment nier que les articles de presse relatant des faits divers impliquant des gens issus de l'immigration ne sont pas rédigés de façon plus floue que dans le cas de Gaulois ?
Est-il normal que certains individus ayant commis des actes entrant dans la catégorie des crimes soient relaxés (à supposer qu'ils aient été interpellés) sous le prétexte « qu'ils n'ont les codes » ?

Un des premiers exemples dont je me souvienne remonte à l'immédiat après-guerre d'Algérie, c'est dire, le pouvoir gaulliste ayant probablement donné des consignes pour occulter certaines situations ayant risqué de faire tache dans le décor de la paix supposée se mettre en place alors.

Enfin, n'évoquons pas les nombreuses inégalités, par exemple en matière de logement social, frappant durement des Français qui n'ont pas la chance d'avoir débarqué la veille en France avec leur famille nombreuse.

Mais au fond, puisque nous sortons d'un épisode électoral, une des raisons de la montée en puissance du racialisme n'est-elle pas aussi liée au poison du clientélisme, obligeant les hommes politiques, afin d'avoir une chance de se faire élire, à lâcher de plus en plus de lest et à accéder aux exigences les plus extravagantes émanant de communautés quérulentes soutenues par des organisations subversives ?

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