Au regard du présent et de sa déréliction politique et judiciaire, l'affaire Leonarda et le dialogue entre celle-ci et l'ex-président Hollande vont bientôt apparaître comme un exemple de gentillesse républicaine.
Parce que l'information ouverte - toujours en cours, c'est le point central - à la suite de la mort d'Adama Traoré, les interventions multiples qu'elle suscite, les immixtions scandaleuses qu'elle engendre, les pressions et la complaisance médiatiques concernant la famille Traoré "vendue" tel un exemple à suivre mais dont le passé, pour certains de ses membres, est rien moins qu'irréprochable, dépassent l'entendement.
Plus une mobilisation nationale prévue, à l'initiative de cette même famille, le 10 juin mais il va de soi qu'on respecte l'indépendance de la Justice !
J'espère que les "émotions" de Christophe Castaner ne l'empêcheront pas d'être ministre !
Mais on n'avait encore rien vu !
Si le président de la République a demandé à la garde des Sceaux de recevoir les soeurs d'Adama Traoré, je considère que c'est une honte.
S'il ne l'a pas fait mais que l'idée ait germé dans la tête de Nicole Belloubet et que celle-ci ait été prête à favoriser cette indécence, j'estime que c'est un scandale.
Que la République soit humiliée au point de devoir recevoir des leçons de la famille Traoré sur l'état de droit et la séparation des pouvoirs, représente un affront dont normalement on ne devrait pas se remettre.
On peut compter sur celle-ci et son avocat, Me Yassine Bouzrou, l'une et l'autre s'excitant et se "chauffant", pour tirer profit de cette pantalonnade où le fond est atteint.
D'autant plus que le procureur de la République de Paris a éprouvé le besoin de faire un communiqué sur cette affaire : il est clair qu'elle n'était pas encore assez hypertrophiée !
Indépendance et sérénité de la Justice mises à mal.
Démocratie ridiculisée.
Etat de droit enseigné par de piètres professeurs.
L'honneur de la France est bien ébréché.
Affaire Traoré, récapitulons :
"Première contrevérité : Adama Traoré aurait été interpellé lors d'un contrôle aléatoire, qui accréditerait l'idée d'un racisme des gendarmes
"Le 19 juillet 2016, c'est parce que Bagui Traoré, le frère aîné d Adama, est soupçonné d’être impliqué dans une affaire d’extorsion de fonds au préjudice d'une personne placée sous curatelle renforcée" que le procureur de la République demande, sur réquisition judiciaire, un "service de prévention de proximité".
Les faits sont particulièrement accablants:
Le 8 juillet 2016 à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), deux hommes et deux femmes sont entrés illégalement dans le domicile d'un couple, dont la femme est sous curatelle. Bagui Traoré fait partie de l’équipe. Ce soir de juillet, la femme vulnérable passe la soirée avec deux amis. Bagui Traoré et ses acolytes exercent de nombreuses violences sur le couple afin de se faire remettre des objets, nous explique-t-on. A cette occasion, ils dérobent une bague, un collier, 40 euros en liquide, une télévision et des vêtements.
À la suite de cette agression sordide, à la demande de la justice, trois militaires du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) en civil procèdent à des contrôles d'identité de personnes citées dans la réquisition judiciaire. Au moment de contrôler Bagui, qu'ils reconnaissent grâce à des éléments de description, tache de naissance sur la pommette gauche, cicatrice à l'avant-bras droit, cicatrice sur l'auriculaire gauche et le poignet gauche, une personne qui est avec lui et qu'ils n'identifient pas, lâche son vélo et court. Surpris, deux gendarmes le poursuivent pendant que le troisième reste avec Bagui, qui n'oppose aucune résistance. Rattrapé, l'homme bouscule un gendarme avant d'être menotté à un bras. Ne disposant pas de pièce d'identité, il déclare s'appeler Adama Traoré. Contrairement à ce qui sera dit, ce n'est pas lui mais bien Bagui qui était ciblé par la demande de la justice. Puisque le débat actuel impose d'entrer dans des considérations de couleur de peau, notons que deux des gendarmes ayant participé à l'interpellation d’Adama Traoré étaient eux-mêmes noirs.
"Deuxième contrevérité : Adama Traoré a été tué à la suite d'une bavure des gendarmes, qui auraient effectué un plaquage ventral.
"En effet, après avoir été interpellé, Adama Traoré demande aux gendarmes de faire une pause pour reprendre son souffle. Nous sommes alors en plein été sous un soleil de plomb. Essoufflés eux-mêmes et constatant qu’Adama l'est aussi, les militaires acceptent. Mais tout à coup, un ami d’Adama le reconnaît et l’aide à s’enfuir une nouvelle fois, en frappant un gendarme. Adama échappe une seconde fois aux gendarmes et fuit en courant. Il entre alors dans le domicile d’un habitant et est rattrapé par un autre équipage de trois militaires en uniforme, alors qu'il se cache, allongé par terre, enroulé dans un drap, à côté d'un canapé. Les gendarmes se répartissent les rôles: le premier immobilise les jambes et les deux autres s'occupent chacun d'un bras. Au cours de l’interpellation, qui dure entre trente secondes et une minute, ils s'aperçoivent que l'homme a déjà une menotte attachée au bras, celle passée par le premier équipage de gendarmes.
Menotté et essoufflé, Adama se lève seul et sort debout de l’appartement, escorté par les gendarmes. À aucun moment, un plaquage ventral (notion qui n'existe pas dans les techniques d'immobilisation de la gendarmerie) n'a été effectué par les militaires. Le trajet en voiture jusqu’à la brigade de Persan est très court: un kilomètre. À l’arrivée, un gendarme s’étonne de voir Adama assoupi et découvre une tache d'urine sur le siège. En réalité, il a perdu connaissance. Immédiatement, les pompiers et le Samu sont appelés et Adama est placé à l’ombre en position latérale de sécurité, menotté en raison des deux tentatives précédentes de fuite, dans la cour. C'est ce que constateront deux pompiers à leur arrivée. Mais, malgré les tentatives pour le ranimer, il est trop tard. C’est un drame pour tous: Adama Traoré est mort.
"Troisième contrevérité : aucune raison médicale autre que la prétendue violence des gendarmes ne peut expliquer la mort d’Adama Traoré.
"Après avoir constaté la mort d’Adama Traoré dans la cour de la brigade de gendarmerie de Persan, les enquêteurs vont alors découvrir un début d’explication possible à la volonté d’Adama d’échapper aux gendarmes: il portait sur lui 1 300 euros en liquide et un sachet avec une petite quantité de cannabis.
De plus, un rapport d'autopsie révélera qu’Adama était sous l'emprise du cannabis lorsqu'il est mort. Contrairement à ce qui a pu être dit, ce rapport l'atteste : Adama ne présente aucune trace de violence et les gendarmes ne se sont pas assis sur lui, ce qui aurait pu provoquer une asphyxie, thèse relayée par ses soutiens. Au total, Adama a passé seulement dix minutes entre les mains des gendarmes. Les témoins qui ont été entendus sont unanimes: il n'y a eu aucune violence à son encontre et Adama avait du mal à respirer et ne parvenait que difficilement à parler, selon un témoin. Ce qui ne l'a pas empêché d'essayer de s'échapper.
"Une autre explication possible. Bagui Traoré le clame : « …Attention, mon frère est malade ! »
"Quelques minutes plus tard, Bagui Traoré, qui vient d'être interpellé, arrive à son tour à la brigade escorté par les gendarmes après une perquisition chez lui et voit Adama allongé par terre. Il crie: " Attention à mon frère, attention à mon frère, il est malade ! " Il sera effectivement démontré plus tard qu’Adama décrit publiquement en bonne santé par sa famille souffrait en réalité d'insuffisance respiratoire et de problèmes cardiaques, ce que certains de ses proches savaient. D'où son essoufflement. On annonce alors à Bagui la mort de son demi-frère. Il hurle: "Les gendarmes ont tué mon frère !"
Dans une volonté d'apaisement, le procureur décide de lever sa garde à vue. Persuadé que son frère a vraiment été tué par les gendarmes, Bagui mobilise le quartier. S'ensuivront cinq nuits d'émeutes ultraviolentes où les gendarmes seront attaqués sans répit. Un bus servira de bélier dès la première soirée, pour tenter d'enfoncer la grille de la gendarmerie. Plusieurs tireurs chercheront à abattre à l'arme à feu un hélicoptère de la gendarmerie, déployé pour observer depuis les airs l'évolution des troubles.
"Quatrième contrevérité : Adama Traoré était un jeune homme sans histoire.
"Si la mort d’Adama est un drame et que rien ne la justifie, il faut toutefois rétablir la vérité s'agissant de son parcours. Sans profession, Adama Traoré avait 24 ans lorsqu'il est mort. Selon nos informations, il était connu des fichiers de police pour "recel, violences. violences volontaires sur agent de la force publique, extorsion avec violences, menaces de mort, outrage, conduite sans permis, usage de stupéfiants, vol à la roulotte, vol de véhicule avec violences". Le fichier du traitement d'antécédents judiciaires (TAJ) contient 17 inscriptions à son nom. Il a en outre fait deux séjours en prison: de septembre 2012 à juillet 2014 puis de décembre 2015 à mai 2016 où il a été accusé d'avoir violé son codétenu.
S'agissant de cette accusation de viol: le 25 février 2017, pour venger Adama de l'accusation, l'un de ses frères, Yacouba Traoré, passe à tabac avec plusieurs amis l'ancien codétenu à coups de planche et de bâtons. Sérieusement blessée, la victime se voit attribuer provisoirement sept jours d'incapacité temporaire totale (ITT). À la suite de cette agression, Yacouba Traoré sera condamné à dix-huit mois de prison ferme, le 15 mars 2012.
"Cinquième contrevérité : La famille Traoré et son entourage sont pacifiques.
"Composé de 17 frères (les plus connus de la police sont Bagui - qui se décrit comme le « Nelson Mandela du Val-d'Oise », Samba, dit "Paupiette, et Youssouf) et sœurs (Assa est la meneuse du Comité Adama) issus des mariages de leur père polygame avec quatre femmes, le clan terrorisait la commune de Beaumont-sur-Oise et ses environs, en 2016.
Le 14 décembre 2016, Bagui et Youssouf Traoré sont condamnés par le tribunal de Pontoise pour avoir frappé une policière municipale pour le premier, il écope de huit mois ferme et d'une interdiction de séjour à Beaumont-sur-Oise pendant deux ans et pour outrage pour le second, il est condamné à six mois de prison aménageables.
Le 28 février 2017, Bagui Traoré est extrait de sa cellule pendant que son ancienne épouse et quatre amis sont interpellés. Tous sont en garde à vue pour "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique". En représailles à leur incarcération, quatre voitures et un bus seront incendiés. Quinze suspects seront interpellés. Yacouba Traoré apparaît comme l'initiateur. Avec huit amis, il sera incarcéré.
Le 21 juillet 2017 dans la nuit, pour l’anniversaire de la mort d’Adama, des affrontements éclatent avec les gendarmes. Sept d'entre eux seront blessés. A la suite de ces événements, entre le 4 et le 14 décembre, quatre tireurs sont arrêtés, pour tentative d'assassinat contre les gendarmes. Tous sont des proches du clan Traoré.
Le 12 décembre 2017, Youssouf et Bagui Traoré et trois autres personnes sont identifiés dans un trafic de drogue. A l’occasion de leur interpellation, des munitions, du cannabis et trois véhicules sont saisis.
Le 19 avril 2018, Serene Traoré est condamné à quatre mois de prison ferme et 600 euros d'amende pour outrage contre la maire de Beaumont-sur-Oise.
Jugé le 25 avril 20l8 avec son ancienne compagne Sarah B. pour Ie cambriolage avec violence commis le 8 juillet 2016 contre une personne sous curatelle, Bagui Traoré est condamné à trente mois de prison ferme et son ancienne compagne à vingt-quatre mois, dont six avec sursis.
Le 17 mai 2018, Samba Traoré frappe violemment un jeune homme à la tête après une bataille entre leurs chiens: la victime s'est vu attribuer quarante-cinq jours d'ITT et risquait de conserver des séquelles à vie. Pour ces faits, le tribunal de Pontoise a condamné Samba à quatre ans de prison dont dix-huit avec sursis et mise à l'épreuve. À noter aussi la présence de plusieurs salafistes dans l'entourage proche d'Assa Traoré, la sœur charismatique et meneuse du Comité Adama qui se sert des mouvements sociaux et des combats antiracistes pour chercher à s’en prendre à l’Etat et aux institutions avec l’aide de l’ultragauche."
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 juin 2020 à 09:27
@ caroff | 11 juin 2020 à 16:24
J'ai lu "Valeurs actuelles" ce matin et ce que l'ex-ministre de la bêtise a déclaré est très choquant, Christiane Taubira n'est qu'une honte pour la France. Déjà elle n'avait plus toute sa tête sous Hollande, mais là, elle l'a perdue pour de bon.
Rédigé par : Ellen | 12 juin 2020 à 01:23
Floyd était un délinquant récidiviste, Traoré un malfaiteur accusé de viol. L’un et l’autre ont péri lors de leur arrestation qu’ils n’ont pas facilitée. C’est le principal risque du « métier », quelle que soit la gravité de l’acte commis. A Minneapolis comme à Persan, ce n’est pas la couleur de leur peau qui est la cause de leur mort, mais le choix qu’ils ont fait de défier la loi. Force est restée à celle-ci... Il n’y a pas à s’en plaindre. Ce fut aussi le cas, en 1979, du bandit Mesrine. A l’époque, seule la famille a osé s’émouvoir... La France, elle, a félicité sa police... par la voix du ministre de l’Intérieur.
Casta-l’ému aurait dû prendre quelques cours d’histoire avant de jacter. Il n’est plus digne d’être le « patron des flics ». Finalement, depuis sa nomination, a-t-il, un instant, mérité ce titre ?... Dans les deux cas, la justice dira si les forces de l’ordre ont respecté le droit. Si ce n’est pas le cas, les punitions doivent être exemplaires. Si c’est le cas, ceux qui sont intervenus doivent être montrés en exemple.
Quant au clan Traoré, ses membres sont les seuls qu’il est souhaitable de voir à genoux... lors de leur interpellation. Le slogan qu’ils arborent est une menace envers notre nation : « Vous n’aurez jamais la paix »... Taubira, une fois de plus, a vomi son mépris du pays qui, aveugle, lui a offert des honneurs qui n’ont été et ne sont en rien justifiés. Honte à ceux qui, en Guyane, la considèrent encore parfois comme l’égal d’Aimé Césaire.
Et laissons les Américains régler en novembre le cas du candidat Biden qui, sénile, s’agenouille pour honorer, non pas un noir assassiné, mais un repris de justice qui risquait la perpétuité. La vraie, pas celle de pacotille que pratique la France. Trump n’est peut-être pas le président idéal, mais il semble bien avoir partie gagnée. L’Amérique profonde, y compris les classes les moins favorisées, mais qui sont fières de leur pays, ne pardonnera jamais ce geste et lui préférera à cette repentance malvenue un homme certes parfois contestable, mais qui défend l’ordre et la loi et la fait rêver de conquête lunaire et de puissance planétaire.
Dimanche soir, Macron ne pourra pas esquiver ce dossier du racisme qu’il a lui-même alimenté. Donnera-t-il dans la repentance comme, plusieurs fois, il en a déjà donné des preuves ou aura-t-il le courage de dire non à la chienlit, de dire que la France est un pays accueillant... à condition qu’on respecte ses mœurs, sa culture et ses lois ? Cette fois, le « en même temps » n’est plus possible.
Rédigé par : Serge HIREL | 12 juin 2020 à 00:00
@ caroff | 11 juin 2020 à 16:24
Je ne sais rien sur le fond de l'affaire... Mais en l'absence de cellule individuelle, on peut dire que condamner quelqu'un à la prison est le jeter dans la roulette russe du viol.
Rédigé par : Lodi | 11 juin 2020 à 22:24
Et le tout avec l’approbation de la pire ministre de la Justice, Taubira. Désormais je zappe quand j’entends parler de cette famille de délinquants. J’ai une overdose.
Rédigé par : Anne valerie | 11 juin 2020 à 20:52
Poème de Christiane Taubira dédié à Assa Traoré (la soeur d'Adama) mardi 9 juin en direct à la télévision:
« Vous êtes notre chance, vous êtes une chance pour la France, nous avons la chance de vous avoir (..) Si je pouvais capturer un bataillon de vers à soie, je le ferais juste pour recoudre un petit bout de son cœur brisé ».
Sortez vos mouchoirs !!
P.-S.: Adama Traoré était sorti de prison depuis un mois et était accusé de viol par son codétenu... avec un père polygame et une fratrie criminelle !! Une vraie chance !
Rédigé par : caroff | 11 juin 2020 à 16:24
Bien vu M. Bilger !
Rédigé par : vidier | 11 juin 2020 à 12:07
@ Aliocha
Superbe opéra-bouffe cad première version de l'oeuvre d'Offenbach :
Orphée aux enfers... bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Rédigé par : Chemins de traverse | 11 juin 2020 à 11:26
@ Tomas | 10 juin 2020 à 21:21
C'est vrai vous ne connaissez pas tout, la petite histoire, celle qui se raconte au coin du feu, ou autour d'un verre. Notre hôte avait suivi une étape du Tour de France dans les Pyrénées, piloté par une légende locale Louisou Armary, accueilli je crois me rappeler par le père de cette famille exceptionnelle, connue dans le monde entier :
https://www.eurosport.fr/escrime/les-touya-raccrochent_sto678530/story.shtml
Vous parlez de politique, le Sud-Ouest parle de ruck, nous avons appris à lire avec Miroir Sprint, et un de mes collègue avec L'Equipe, vous parlez de politique ce n'était pas essentiel, il n'y a pas de sardines ici pour boucher un port, simplement un ballon ovale, et les réputations se font souvent sur le terrain.
C'est vrai chez nous un petit groupe peut représenter le Sud-Ouest, tout le reste est politique et compagnie... Au fait, vous regarderez la coloration du maire des escrimeurs mondiaux ci-dessus, champions olympiques, vous comprendrez aussi pourquoi nous disons parfois que nous sommes les meilleurs.
À chacun son référentiel, le sport est une image, la gastronomie aussi.
Allez, reposez un peu votre esprit, détendez-vous, la politique n'est pas tout.
Rédigé par : Giuseppe | 11 juin 2020 à 09:51
- Il m'a semblé sur mon épaule, dit Breizhie, sentir un doux frémissement.
- Il s'agit de jouer mon rôle, plus un mot !
Car dès ce moment je n'ai droit qu'au bourdonnement ! répond Savo.
Bzz, bzzbzzbzz, Jupiter derrière la meule détrempée, à Quimper savoure le prix de ses forfaits :
https://www.youtube.com/watch?v=QN-zyCPtXOE
Rédigé par : Aliocha | 11 juin 2020 à 09:20
@ Exilé
Je n'en sais rien ! Et je déplore la déambulation de personnes érigeant des pancartes dont les slogans sont écrits en langue anglaise pour ne pas écrire yankee !
Deux petites remarques cependant.
La première concerne la présence des représentants des syndicats de police dans les médias audiovisuels qui, pour ce qui est des contrôles "au faciès" font l'impasse en se focalisant sur le vrai du faux de la présence d'éléments
racistes dans la police. Je me suis déjà exprimée concernant la question des violences et notamment sur le cas Adama Traoré.
La deuxième concerne une émission sur la chaîne France Ô sur l'artemisia (plante qui pourrait soigner efficacement la malaria).
Les intervenants qui expliquaient démarches et pratiques parlaient un français impeccable. Cependant, leurs propos étaient sous-titrés.
En me détourant de l'image pour privilégier l'écoute, je constate que ce qu'ils disent est parfaitement compréhensible.
Habituellement les sous-titrages sont réservés aux personnes pratiquant et exerçant dans une langue étrangère...
Il est vrai que cette chaîne depuis qu'il a été question de la supprimer ne présente plus d'oeuvres dites "de l'esprit" relatant des faits d'esclavage ou de la dure conquête de l'intégration des Noirs dans un monde de Blancs.
Quelques nouvelles oeuvres dites "de l'esprit" sont présentées : plus propres et à la résonance racialiste sournoise.
(Un jour donnant la réplique à une Martiniquaise, le professeur de diction s'est adressé à elle en lui disant de changer de coiffure avec ses tresses à l'africaine... ça date de plus de quarante ans...).
Rédigé par : Chemins de traverse | 11 juin 2020 à 08:58
@ Tomas | 10 juin 2020 à 21:21
En matière de communauté vous êtes membre de celle des traîtres et des incitateurs à la haine raciale.
La haine dégouline de vos propos antinationaux ; ce qui est certain c'est que vous ne disposez pas de toutes les qualités nécessaires à la vie équilibrée d'un homme sain de corps et d'esprit.
Les étrangers qui passeraient par hasard sur ce blog n'ont pas besoin de vos conseils incitateurs à la haine de l'autre.
Rédigé par : Walson | 11 juin 2020 à 07:04
@ Giuseppe
"Notre hôte a le ruck du Sud-Ouest, il y est estimé".
Euh non il y est absolument inconnu, enfin peut-être moins depuis qu'il passe sur Sud Radio, quant à y être estimé j'ai des doutes. Le Sud-Ouest n'est pas la Vendée ou l'Alsace profonde, ou le pourtour méditerranéen, ou les paroisses traditionalistes parisiennes. Pas de fake news ici, les stars politiques chez nous c'est Montesquieu, Gambetta et Jean Jaurès, pas Maurras et Barrès. Regardez un peu pour qui l’Aquitaine et Midi-Pyrénées votent avant de dire des âneries pareilles s'il vous plaît. Ou alors ne parlez pas au nom du Sud-Ouest.
------------------
@ immigrés de fraîche date qui passeraient sur ce blog par hasard
Les Français soi-disant de souche sont aussi divisés que vous sur le plan anthropologique et culturel, ou pas loin. N'ayez pas honte du communautarisme intelligent, celui qui valorise sa propre communauté aux yeux des autres !
Rédigé par : Tomas | 10 juin 2020 à 21:21
@ hameau dans les nuages | 10 juin 2020 à 15:48
Triste personnage, l'ordure humaine personnifiée. En 39-45 il aurait été certainement un collabo de la Gestapo, un Thénardier volant les morts sur les champs de bataille.
Comment l'humanité peut-elle engendrer cela, et nous avons ses élèves sur ce blog avec les Elusen, les Garry Gaspary, les Tomas.
Rédigé par : Walson | 10 juin 2020 à 19:58
@ Tipaza
@ Deviro
"Qui dit mieux"
Merci d'avoir ouvert les yeux de Deviro.
Je ne voudrais pas paraître concurrencer Castaner dans le nonsense.
Cordialement.
P.-S.: à chaque fois que je lis votre signature : Tipaza, c'est un rayon de soleil qui m'arrive de ces plages algériennes.
Rédigé par : boureau | 10 juin 2020 à 18:28
@ Exilé
"...des modèles de compétence".
En effet, Exilé.
Nous avons été abreuvés de slogans : "nouveau monde", "premiers de cordée" et on en passe et des pires.
Que constatons-nous aujourd'hui : tyrannie d'une religion que nos lâches élites persistent à dire d'amour et de paix, tyrannie des minorités vociférantes, tyrannie des racailles multirécidivistes que ce gouvernement envisage de recevoir à l'Elysée... Des personnages politiques qui s'agenouillent par pur clientélisme et démagogie ruisselante d'avilissement.
Nous sommes en pleine régression. Une dictature qui veut à présent nous imposer des purges dans le cinéma, la littérature, la philosophie...
À quand un bureau de l'épuration de la philosophie et de l'histoire ?!
Rédigé par : Isabelle | 10 juin 2020 à 16:35
@ Giuseppe
"Un Mélenchon dans une posture obscène"
Racaille lui-même ayant du mal à se relever de cette im(posture). Il déclarait que la vue de tous ces enfants blonds le révulsait... Racisme anti-blancs ?
https://www.youtube.com/watch?v=-HRSouBlihE
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 juin 2020 à 15:48
@ Savonarole 10 juin 12:55
Vous dites tout, ou presque, ce que je pense.
Je voulais juste ajouter que Benalla en 2018 n'a pas été puni pour avoir tabassé un jeune étudiant grec (qui n'était même pas noir). Bien au contraire Manu l'avait soutenu, souvenez-vous :
"S'ils veulent un responsable, il est devant vous, qu'ils viennent me chercher. Je réponds au peuple français."
En 2018 Manu n'avait peur de personne "venez me chercher !" disait-il en gonflant son torse.
Mais ça c'était AVANT, parce qu'en 2020 son ministre de l'Intérieur, le patron des flics, fait, lui, allégeance devant une famille de voyous plus nuisibles qu'Alexandre.
P.-S.: Je crois qu'à Quimper la météo n'est pas bonne ;)
Rédigé par : breizmabro | 10 juin 2020 à 15:40
Tout le Sud-Ouest en a assez de cette opportuniste, manche à air de la République :
https://i.goopics.net/enAj9.png
En introduction elle défend ce qui peut lui servir de tremplin, mais quand donc va-t-elle se taire ? Elle fut aussi inutile au pays que son ex qui nous coûte une fortune pour nous conter des salades auxquelles il ne croit même pas : il a déposé les armes sans combattre, imbécile de son livre confié à Davet et Lhomme.
Deux opportunistes qui nous ont fait pleurer de leur inutilité, de leur transparence, on attend un robuste et on nous livre un capitaine de pédalo et une manche à air.
Ils ont vécu aux dépens de ceux qui les ont écoutés, nuls de tout on voit où en est le pays aujourd'hui, leur confort personnel au service d'une politique qui les feraient exister et vivre sans trop se coltiner aux réalités de l'entreprise.
Les médias ont besoin de croûter alors ils sont invités à leur table, encore et toujours, la nullité a toujours ses ronds de serviette.
Notre hôte a le ruck du Sud-Ouest, il y est estimé, il porte la parole et l'équilibre, surtout ne pas lâcher, ce gouvernement est nul et n'aime pas ses citoyens, ceux qui sont au charbon tous les jours, qui luttent tous les jours sur les chantiers de France.
Ces derniers en ont assez de voir ces racailles envahir un quotidien consacré à faire avancer le pays, ils ont coulé des banches depuis plusieurs semaines, assez de ces racailles à qui l'importance donnée est démesurée, non seulement ils ne nous apportent rien mais en plus ils nous crachent à la figure.
Rédigé par : Giuseppe | 10 juin 2020 à 14:47
@ Michel Deluré
« Comportement consternant et indigne que celui de cet exécutif qui, à force d'amateurisme, de maladresses, de reniements, de reculades, affiche ses faiblesses et se montre ainsi incapable d'asseoir une quelconque autorité. »
Rappelons tout de même à ceux qui n'auraient pas suivi le feuilleton depuis 2017 que ces gens-là ont été présentés comme des modèles de compétence...
Rédigé par : Exilé | 10 juin 2020 à 14:42
@ Chemins de traverse
« Un enfant qui naît sur le territoire français aime la France parce que c'est son pays et qu'il n'en connaît pas d'autre. »
Alors veuillez nous expliquer pourquoi ils sont des centaines de milliers à clamer et à hurler sur tous les modes et sur tous les tons leur haine de la France, des « faces de craie » et des « mécréants », tout en chantant leur amour d'un bled fantasmé, même quand ils n'y ont pas encore mis les pieds ?
Interrogez les enseignants.
Demandez-vous quelle est la signification de toutes les violences anti-françaises perpétrées à l'occasion de certains événements à caractère sportif impliquant leur vrai pays chéri du fond du cœur.
Et nous sommes là dans l'émotionnel jusqu'au cou, celui de la haine atavique la plus viscérale qui soit.
Rédigé par : Exilé | 10 juin 2020 à 14:37
@ Mary Preud'homme | 10 juin 2020 à 00:10
Oui, il doit y avoir une pression énorme sur les forces de police pour qu'elles ne laissent pas cette bande de traîtres (et je reste poli) en rase campagne à la merci des Français.
Le jour où il y a aura une guerre civile, j'espère qu'on se souviendra de cette bande de nuls et qu'on ira leur demander des comptes. On a rarement vu un tel niveau de bassesse et de lâcheté. C'est inimaginable.
Rédigé par : Nic | 10 juin 2020 à 14:29
Une famille de racailles, notre hôte au milieu, la voix un peu voilée, rien de commun avec :
http://www.rfi.fr/fr/ameriques/20181015-anniversaire-tommie-smith-john-carlos-jeux-olympiques-mexico-black-panthers
Quand on mélange tout, ceux qui mettent la casquette à l'envers, la capuche et le vrai combat.
Cette famille nous la raconte type Angela Davis ou encore Mandela ou Martin Luther King... Mais bon sang que l'on publie les différentes expertises judiciaires, que l'on arrête de raconter des salades sur le racisme alors que l'on en oublierait ce qui a fait l'enquête, vite les conclusions et le courage de dire enfin ce qu'a relevé la justice.
Assez de ces racailles qui veulent faire oublier une enquête bien avancée et des comportements justiciables.
Un Mélenchon dans une posture obscène qui voudrait nous faire croire en mettant un genou à terre qu'il est un enfant de choeur, il va se ramasser comme jamais, le peuple est éduqué, il sait faire la différence entre la chienlit, la racaille et tout ce qui nous opprime de vulgaire et de faux.
Rédigé par : Giuseppe | 10 juin 2020 à 14:28
LE GRAND CIRQUE CASTANER ET SES INCOMPARABLES ACROBATIES
https://www.bvoltaire.fr/le-grand-cirque-castaner-et-ses-incomparables-acrobaties/
"Manifestations à répétition contre les supposées violences policières et le tout aussi supposé racisme endémique de la police ? Oui. Manifestations interdites, rapport aux mesures sanitaires et toutes ces sortes de choses ? Oui encore. Eh bien, on ne sanctionnera pas, rapport à l’émotion mondiale après la mort de George Floyd. « C’est la fête, c’est comme un vent de folie »… Le petit vieux qui s’est pris une prune à 135 euros pendant le confinement parce qu’il avait oublié son attestation pour aller chercher le pain appréciera. De même les braves gens qui se sont fait verbaliser par les pandores parce qu’ils étaient plus de dix derrière le corbillard de leur copain de "toujours." Georges Michel (Bd Voltaire)
Rédigé par : Isabelle | 10 juin 2020 à 13:38
Si je peux renchérir sur la cause racine des faits liés au contrôle des territoires perdus, cause qui est le choix économique en vigueur, lequel entérine les économies parallèles, je conseille la série "The Wire", ni plaidoyer, ni détracteur de ces économies parallèles.
Cette série montre assez bien comment fonctionne une économie parallèle : avec ses propres règles et propres pouvoirs. Difficile de rendre des comptes à deux systèmes pour les personnes fonctionnant dans ces économies.
D’où l'importance de ne pas les laisser émerger. Mais on n'y est pas, nos gouvernants songent même à intégrer dans le PIB la valeur supposée de ces activités en marge. De là à penser que cela ne dérange pas trop nos gouvernants....
Mais il y a certainement un taux entre le légal et l'illégal à ne pas atteindre si on veut rester à la manœuvre.
Rédigé par : elektra | 10 juin 2020 à 13:31
@ sylvain | 10 juin 2020 à 08:33
Revoyez la genèse de l'affaire et vous constaterez qu'elle n'a absolument rien à voir avec le racisme.
Adama Traoré résiste violemment à une interpellation et réussit à s'enfuir par trois fois. Il est finalement retrouvé chez un comparse qui au passage le dénonce ! Menotté et plaqué au sol vu qu'il continue à se débattre, il fait un malaise (que les gendarmes prennent pour de la simulation, on les comprend car ils s'étaient déjà fait avoir) et décède dans l'heure qui suit son arrestation.
Autopsies et expertises se succèdent signalant des troubles cardiaques, une insuffisance pulmonaire que l'effort pour fuir les gendarmes et la résistance opposée auraient amplifiée, plus la présence de cannabis dans les analyses, pour finalement conclure à une mort par asphyxie.
Les faits sont têtus, inutile d'en rajouter dans la provocation...
On peut alors raisonnablement suggérer que les gendarmes, eu égard à la violente rébellion de AD et vu la ruse dont il avait fait preuve pour leur échapper par trois fois ont (peut-être) trop accentué la pression... Ce qui constituerait une faute grave si les faits étaient avérés, le placage étant une technique dangereuse qui doit être parfaitement maîtrisée.
Mais il est aussi possible que les problèmes de santé d'AD, plus le stress et l'effort conjugués pour résister aux gendarmes soient effectivement la cause du décès ou y aient largement contribué.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 juin 2020 à 13:24
@ Claggart | 10 juin 2020 à 12:02
« Et pourquoi personne ne cause de Cédric Chouviat, mort d'une fracture du larynx après avoir été "interpellé" par quatre policiers en janvier dernier ? »
Lui c’est pas du tout pareil. Il était blanc…
Rédigé par : Achille | 10 juin 2020 à 13:19
Remarquable intervention de Philippe Bilger cher Praud ce matin, immédiatement noyée dans le brouhaha de la bien-pensance. On ne changera pas Gérard Leclerc.
Cette affaire est totalement bidon.
La famille Traoré va gratter des Millionnaires à n’en plus finir, jusqu’à ce que le gros lot sorte.
Heureusement, Gérard Carreyrou, véritable admirateur de l'Amérique que l’on aime, a été lumineux.
La famille Traoré se rêve américaine, surtout pas française, tout dans leur maîtrise des médias, leurs vêtements et surtout leurs coiffures évoque Angela Davis.
Ils se la pètent Angela Davis.
Ils nous rejouent Berkeley, San Francisco, le Vietnam, les Rolling Stones...
Le Woodstock de Beaumont-sur-Oise, à pleurer.
Qu'elle est spectaculaire la différence entre la sobriété de la messe pour le défunt George Floyd avec le discours du patriarche noir et notre spectacle communautariste plumes dans le cul et coiffures afro.
Une singerie.
Rédigé par : Savonarole | 10 juin 2020 à 12:55
Excellent.
Ceci dit, la question qui se pose est de savoir si la prochaine fois, P. Bilger vote MLP ou Macron.
Avec Macron, nous aurons toujours le copinage avant la qualification.
Avec MLP, je ferais le pari du contraire.
Et P. Bilger ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 juin 2020 à 12:21
@ Exilé
"L'accès à la citoyenneté devrait d'abord se faire sur des preuves tangibles d'amour de la France."
Un enfant qui naît sur le territoire français aime la France parce que c'est son pays et qu'il n'en connaît pas d'autre.
Anciennement, pour les enfants mâles d'émigrés non nés sur le sol français, ils pouvaient choisir leur nationalité en effectuant le service militaire. Dans de nombreux cas ce n'était pas un choix difficile.
Baser une citoyenneté sur des "preuves tangibles d'amour de la France" ce serait foncer dans l'émotionnel qui, comme nous le savons, est facilement trompeur.
Rédigé par : Chemins de traverse | 10 juin 2020 à 12:07
@ Jérôme | 10 juin 2020 à 11:18
Monsieur le donneur de leçons, avec votre argumentation appuyée par l'expression "bas du Front" vous discréditez votre démonstration. Vous devenez juge et partie.
Donc à vous croire Adama Traoré, petit ange, après avoir tenté deux fois de s'échapper dont l'une des deux fois en violant un domicile, est mort sous les coups des gendarmes ? pas de rébellion ? rien ? poufff... comme ça selon le désir raciste des gendarmes ? Il n'a pas porté de coups ? N'a pas refusé la palpation ?
Je vais vous dire, moi qui selon vos critères doit être bas du front, je souhaite que la police croise les bras et comme dit monsieur Castaner, que les émotions dépassent la justice... Qu'on laisse la rue à ceux que vous chérissez. Mandales, tuste (c'est du béarnais) à volonté...
Le RN ou un équivalent montera d'autant plus vite...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 juin 2020 à 12:02
Et pourquoi personne ne cause de Cédric Chouviat, mort d'une fracture du larynx après avoir été "interpellé" par quatre policiers en janvier dernier ?
Rédigé par : Claggart | 10 juin 2020 à 12:02
@ Deviro | 10 juin 2020 à 09:10
"Qui dit mieux ?"
Au moins dans le commentaire de boureau, il y avait une pointe d'humour, à l'évidence volontaire. Il suffit de lire ses précédents commentaires.
Mais dans le "soupçon avéré" de Castaner il n'y avait aucun humour, sinon celui involontaire d'un individu qui ne connaît pas le sens des mots.
Et si on fait de la physiognomonie, je trouve que Castaner a vraiment l'air d'un demeuré.
Pas complètement idiot évidemment, mais l'air de ces simplets de village qui faisaient la joie des enfants et des adultes.
Les jours d'orage familial, ils servaient de référence à l'épouse pour stigmatiser l'époux !
Je précise, avant que vous me posiez la question, que jamais ma femme n'aurait l'idée de me traiter de Castaner.
Rédigé par : Tipaza | 10 juin 2020 à 11:58
Depuis le discours de Casto-les-bons-tuyaux, le décomptage des féminicides a pris fin.
En effet j'entends les avocats défenseurs d'un personnage ayant tué de 17 coups de couteau sa femme ou son ami.e, dire aux assises "mais monsieur le président mesdames et messieurs les jurés il a fait ça sous le coup de l'émotion et une émotion saine dépasse les règles juridiques qui s'appliquent".
Comment il disait déjà Gilles Le Gendre en 2018 ? Ah oui "nous avons été trop intelligents"...
"c'est ç'la oui..." comme disait Thierry Lhermitte dans le Père Noël est une ordure. :D
Rédigé par : breizmabro | 10 juin 2020 à 11:51
Bonjour Philippe,
Vous dites :
Parce que l'information ouverte à la suite de la mort d'Adama Traoré, les interventions multiples qu'elle suscite, les immixtions scandaleuses qu'elle engendre, les pressions et la complaisance médiatiques concernant la famille Traoré "vendue" tel un exemple à suivre mais dont le passé, pour certains de ses membres, est rien moins qu'irréprochable, dépassent l'entendement.
Bien sûr.
Mais cela entretient chez les faibles d'esprits, on n'en manque pas, les adeptes du concours de braguettes ouvertes, on n'en manque pas, une confusion dont ils n'ont pas envie de se sortir, leur racisme frénétique les en empêchant.
Il ne s'agit pas, en l'espèce, de juger M. Traoré et son pedigree. Voire celui de la famille, qui, à mots à peine couverts chez certains, serait un justificatif, des circonstances atténuantes selon le crétinisme ambiant, à sa mort.
Il s'agit de savoir exactement ce qui s'est passé à l'intérieur d'une gendarmerie, dans le laps de temps où un jeune homme est entré vivant, menotté, et en est ressorti mort dans un sac en plastique ou des planches en bois.
Qu'il ait été criminel, ange ou démon, qu'importe.
La question est celle-là.
Ce que je contesterais à Mme Assa Traoré si l'on en discutait, c'est son exigence de condamnation.
Avant de condamner il faut savoir exactement ce qui s'est passé.
Et si ce qui s'est passé est "criminel", alors il faut qu'il y ait condamnation.
J'ajoute, pour les bas du Front, qu'ils serait plus sain de ne pas établir de comparaisons stupides sur la base de :
"le criminel dysfonctionne et on trouve ça normal, quand c'est le flic, tout de suite on ne trouve pas ça normal". Le nombre de fois où j'ai pu lire ici ce genre d'arguments de cour d'école à la "c'est celui ki di ki iè", est affligeant.
Non, le criminel dysfonctionne et bien naturellement le policier ou le gendarme tente de, et parfois réussi à, l'arrêter, sans lui-même dysfonctionner. À tout hasard, je le rappelle pour les mal-comprenants, ils sont les représentants de la loi, respectables et trop peu respectés peut-être mais c'est comme ça.
On peut tout à fait estimer que les moyens donnés aux représentants de l'ordre de faire respecter la loi sont insuffisants.
C'est une discussion qui s'entend parfaitement.
Mais le contexte, le carcan des lois doit, à un instant T, être respecté par celui qui est censé le faire respecter, sinon, tout part à vau-l'eau mon bon monsieur.
Rédigé par : Jérôme | 10 juin 2020 à 11:18
@ elektra
« Et pour être cohérent, les modalités d'accès à la citoyenneté doivent s'établir sur le partage des valeurs liberté, égalité, fraternité. »
Ces prétendues valeurs ont été invoquées depuis longtemps et nous constatons où elles nous ont conduits.
L'accès à la « citoyenneté » devrait d'abord se faire sur des preuves tangibles d'amour de la France.
Et il conviendrait de distinguer citoyenneté de nationalité, mais ceci est une autre histoire.
Rédigé par : Exilé | 10 juin 2020 à 10:53
Leonarda en pire ?!
Question "amalgame" on dépasse les bornes !
Hier, le représentant d'Alliance Police se plaignait publiquement de la lenteur de la justice s'agissant de leurs interventions pour la suite des dossiers...
Le délai de résolution de l'affaire Traoré serait conforme, avec un cadavre !
Les institutions et le gouvernement se prennent les pieds dans le tapis.
(On l'a dit, écrit et répété : les policiers et gendarmes ne sont pas assez formés pour répondre à des plaintes, notamment celles concernant les violences
familiales, professionnelles. Et par conséquent, il ne leur sera pas retenu de vouloir régler rapidement les dossiers au détriment souvent des victimes.)
Rédigé par : Chemins de traverse | 10 juin 2020 à 10:23
Les conséquences (supposées) ne doivent pas occulter la cause, dans leur grande majorité les Français sont outrés par la lâcheté de leurs représentants. Jusqu’où ils iront ?? Ma pensée va aux forces de l'ordre défendues par... Olivier Marchal...
Rédigé par : Louis 56 | 10 juin 2020 à 10:02
Au moins c'est clair :
https://tendances.orange.fr/people/news-people/article-olivier-marchal-critique-omar-sy-et-defend-la-police-CNT000001qKmmB.html
Et il n'a pas la cuillère à l'envers pour manger la soupe.
Rédigé par : Giuseppe | 10 juin 2020 à 09:34
UNE SYNTHESE MAGISTRALE
Pendant la crise sanitaire dont nous sortons, deux catégories de croyants ont ferraillé dans la presse écrite, à la télé comme à la radio : les anti-Raoult et les pro-Raoult.
Le temps de la synthèse est arrivé. Le philosophe Eric Deschavanne, à mon humble avis, nous la fournit, d'une manière très approfondie, très équilibrée et très claire. On trouvera cette remarquable synthèse (médicale, éthique, politique) dans la nouvelle revue en ligne qu'il dirige : « Le Débat utile ».
Au sommaire, on trouve aussi un intéressant entretien avec le grand penseur Marcel Gauchet.
Une revue en ligne a, qui plus est, le grand avantage de ne pas coûter un centime au lecteur. J'y suis déjà abonné !
https://ledebatutile.com/
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 juin 2020 à 09:13
@ boureau | 09 juin 2020 à 18:38
"Vous avez sous les yeux, cher P. Bilger, la réalité de ce qu'est la vraie personnalité d'E. Macron : dissimulation.
Et nous sommes loin d'avoir tout vu."
C'est le commentaire le plus cohérent de ce blog : nous sommes loin d'avoir tout vu puisqu'il y a dissimulation...
Qui dit mieux ?
Rédigé par : Deviro | 10 juin 2020 à 09:10
Mais jusqu'où va se rabaisser ce pouvoir ?
Comportement consternant et indigne que celui de cet exécutif qui, à force d'amateurisme, de maladresses, de reniements, de reculades, affiche ses faiblesses et se montre ainsi incapable d'asseoir une quelconque autorité.
Autant de pain bénit pour tous ceux qui ne s'attendaient pas à telle aubaine.
Décidément, il n'y a pas que sur le plan économique que l'après-Covid s'annonce difficile.
Triste constat que celui d'un pouvoir qui donne parfois des envies d'ailleurs !
Rédigé par : Michel Deluré | 10 juin 2020 à 08:51
Deux observations.
Selon Castaner l’émotion justifie que l'on se passe du droit. C'est excellent je plaiderai cela quand j'aurai abattu les dix gitans qui viennent sporadiquement vider mon poulailler...
Seconde observation (plus sérieuse): Macron a perdu les voix populaires, celles des Gilets jaunes, des soignants etc., il se refait un électorat avec le racaille à qui il permet de manifester en toute impunité.
Pour moi les Traoré devraient être en prison ET expulsés !
Rédigé par : PAUL | 10 juin 2020 à 08:49
Ben dites donc ! J'ai lu et relu tous les commentaires j'en suis encore tout baba !
Quand je postais ce genre de réactions il y a quelques temps j'étais catalogué le pire facho raciste réac RNHaineux...
Soit j'ai fait des émules, soit vous vous êtes enfin réveillés ; je me rends compte que je ne suis plus seul et même largement dépassé ; va falloir que je mette les bouchées doubles pour reprendre mon poste de leader facho réac haineux raciste etc.
Rédigé par : sylvain | 10 juin 2020 à 08:33
@ Jean
Il est vrai que le regard sur ce qui constitue notre histoire est indispensable pour transmettre. J’ai, comme beaucoup, un arrière-grand-père, prénommé Jean, qui est mort au front. Ceux de 14. J’ai donc un père qui m’en a conté l’histoire et qui incarne naturellement et sans en abuser, sa mémoire. C’est important d’y penser. Personne n’est né de rien, ni de personne avant soi. Et que l’on se construise en référence ou en opposition à celui-ci. Bonne journée.
Rédigé par : Cn | 10 juin 2020 à 08:14
À l'image de notre hôte, Michel Onfray décrit parfaitement dans quelle situation se trouvent nos forces de police, et l'exercice de la violence légitime, sujet brûlant s'il en est.
En effet, notre société ne tient que sur leur capacité à tenir, le problème est mondial et pas seulement français, bien qu'en France, après le terrorisme, les Gilets jaunes, le confinement et le déconfinement d'un des peuples les plus indisciplinés du monde, il soit à espérer qu'une majorité saura soutenir le dernier bastion que ces forces représentent.
Au début du confinement, j'interrogeais des policiers municipaux après qu'ils avaient tenté de faire entendre à une petite Rom de ne plus faire la manche devant la boulangerie, apparemment pour la troisième ou quatrième fois sans résultat, leur témoignant de mon soutien en les questionnant sur leur capacité à rester calmes en cette accumulation de missions extrêmement difficiles.
Ce que j'ai lu alors dans leur regard ressemblait fort à de la terreur et, me dis-je alors, nous sommes vraiment tout près du pire, si les forces de sécurité craquent, nous aurons la guerre civile.
L'argument d'émotion du ministre est effectivement la dernière chose à produire, il doit donner l'exemple à ses forces, mais l'analyse d'Onfray doit être également et dans la même mesure de savoir ne pas répondre à l'émotion par l'émotion, pour exiger l'exercice serein de la force et de l'application des lois dans leur souveraineté.
Qui transgresse passera sous les roues du char de l’État, raciste comme antiraciste, il est l'heure que les mouvements antagonistes comprennent enfin ce qu'est le "en même temps", la réforme indispensable concerne tout le monde et demande ce qui manque au Président, ce symptôme des temps, l'adhésion à un consensus, quoi qu'on puisse dire sur ses incapacités qui ne sont que le miroir des incapacités de la société française à accepter de se réformer et à savoir formuler ce consensus, dont il est clair que c'est ce qu'il propose, comme il est clair que c'est ce qui lui est refusé depuis son élection.
Que n'aurait pas dit Onfray s'il n'avait pas décrété le confinement, que n'aurait-on pas entendu de la part de tous ceux qui n'admettent plus la mort et moyennant quoi vont faire payer aux plus fragiles leur refus de cette réalité inéluctable, rejetant la faute de ce déni sur les responsables du moment, pour mieux ne pas eux-mêmes s'envisager.
Ce virus nous met face à nous-même, si chaque citoyen préfère rejoindre l'émeute, rejetant l'opprobre qui sur le pédé, qui sur le noir, qui sur le blanc, qui sur le pauvre ou le banquier maastrichtois, le chrétien ou le musulman, il en est fini de notre rêve de liberté, les centaines de millions de victimes du XXe siècle seront mortes pour offrir avec la complicité des GAFAM notre démocratie aux Chinois.
Terrorisés par un brin d'ARN, qui ne fait que nous ôter la dernière protection contre ce qui nous menace réellement, nous ne pourrons que constater notre incapacité personnelle à savoir maîtriser notre propre ressentiment, ne croyant plus qu'en la violence, nous obligeant à rappeler le texte ancien dont nous ne savons pas encore entendre le silence calme et signifiant qui précède cette question fondamentale, notre survie dépendant de notre capacité à y répondre :
Reste-t-il un juste en Occident ?
Rédigé par : Aliocha | 10 juin 2020 à 07:24
@ Cn
"Dans cent ans, quel regard porteront nos arrière-petits-enfants sur ces années 2020 ?"
Monsieur, vous posez une question pertinente. Je la mets en perspective avec cette autre que je me pose régulièrement: quel regard porteraient nos arrière-grands-pères, ceux de 14, s'ils pouvaient contempler la France contemporaine?
Au front, ces jeunes hommes avaient une espérance de vie de deux mois et demi. Beaucoup sont morts, sacrifiés, pour la France. Ils avaient alors toute la vie devant eux. Passé un premier temps d'étonnement en regard de notre progrès technique et de notre enrichissement, je n'ai guère de doute qu'ils nous mépriseraient, profondément. D'ailleurs, pour le voyageur égaré dans une contrée reculée d'Afrique où les Occidentaux sont rares, le regard de l'autochtone est assez similaire.
Quant à nos arrière-petits-enfants, s'il leur est toujours loisible d'étudier l'histoire, ils ne manqueront pas de se dire qu'il aura suffi d'une ou deux générations pour leur léguer pour unique héritage une dette incommensurable qui aura plombé l'avenir de leurs grands-parents et de leurs parents et préparé leur misère. Mais pire encore, que cette France qui dura plusieurs siècles n'existe plus, qu'elle aura été remplacée.
Il faut envisager la France comme un héritage reçu en partage qu'il convient de rendre à sa mort meilleur que celui que l'on a reçu. La parabole des talents des Evangiles contient la seule bonne morale à appliquer en la circonstance. Là est notre immense responsabilité.
Rédigé par : Jean | 10 juin 2020 à 01:12
Un gouvernement de lâches, à vomir !
Récit
[Hier soir à Aulnay-sous-Bois, un match de foot qui dégénère : des conteneurs poussés au milieu de la rue et incendiés ainsi que plusieurs véhicules. Des banderoles anti-flic, des fumigènes, des voyous qui hurlent des insultes...
Un policier a confié au média parisien « Les effectifs avaient ordre de ne pas intervenir. Surtout ne pas intervenir. On a donc dû laisser brûler les voitures. Dès que nous approchions nous étions visés par des tirs de mortier. C’était complètement préparé ».]
https://actupenit.com/2020/06/09/aulnay-sous-bois-un-match-de-foot-sauvage-avec-plus-de-300-personnes-derape-la-police-recoit-lordre-de-ne-pas-intervenir/
Dans quel pays vivons-nous et combien de temps encore les policiers qui dans leur immense majorité exercent leur dur métier avec courage, dévouement et sang-froid, astreints à des horaires à rallonge, plus des milliers de jours non récupérés et à ce jour impayés, combien de temps supporteront-ils de jouer les boucs émissaires et se faire cracher dessus par la racaille ?
Emmanuel Macron, Castaner, Belloubet et compagnie vous faites honte à la France et je souhaiterais que policiers et gendarmes que vous réquisitionnez pour un oui pour un non et dans des proportions énormes pour votre petit confort (pétochards que vous êtes) vous lâchent au milieu de la foule vociférante et n'interviennent pas, quoi qu'il advienne...
Ou alors dégagez s'il vous reste une infime parcelle d'honneur !
La France le veult !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 juin 2020 à 00:10
"Indépendance et sérénité de la Justice mises à mal."
Il faudrait qu'elles existent pour être mises à mal : la Justice n'étant pas un pouvoir mais une autorité, dixit la Constitution et son budget, elle ne peut qu'être ballottée comme une feuille d'automne tombée dans quelque cour d'eau gris où le regard se teinte de nostalgie.
Les Français n'aiment pas la liberté et encore moins la loi, certains sont pour l'autorité, d'autres pour le désordre, ce qui revient au même. Seuls ceux qui veulent la cessation de tous les abus font progresser les choses, les autres s'opposent entre eux à tenter le diable, un jour la guerre civile. Ou la dictature. Mais à la prudence garante de la liberté, les Français préfèrent leur vanité, une insolence qui n'a rien de courageux vu que personne ne la punit mais qui leur retombe dessus parce qu'on oublie les fondamentaux comme la Constitution, la loi, la liberté et le reste.
"Indépendance et sérénité de la Justice" n'existent pas.
Ou plutôt, n'existent que quand le Pouvoir ou la foule s'empêchent d'interférer. Autant dire qu'un esclave est libre parce que pendant un certain temps son maître ne lui a donné ni ordre ni coup, soit qu'il dorme soit qu'il soit d'humeur bonasse.
Que les Français changent de Constitution et arrêtent de diaboliser les Etats-Unis tout en vivant leur vie par procuration.
Rédigé par : Lodi | 10 juin 2020 à 00:09
Indépendance et sérénité, en parlant de la justice, c'est comme vouloir associer la pédagogie enfantine et... Dutroux...
L'icône d'une justice indépendante, sereine et tout le toutim, bien que déjà écornée, a définitivement volé en éclats le jour où les pairs de Françoise Martres n'ont pas eu l'honneur (pour rester poli) de la sanctionner comme il se dut ! La justice passe, ses méfaits demeurent...
Rédigé par : GERARD R. | 10 juin 2020 à 00:02