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28 juin 2020

Commentaires

Lodi

@ HOPE

Je vous félicite d'être si humaniste mais je ne peux pas condamner les gens pour avoir peur de l'immigration étant donné qu'elle recèle des musulmans dont certains sont les premiers à nous rendre pour le bien d'être accueilli le mal de leur ingratitude.

Comme votre nom l'indique, vous espérez, comme les textes des autres le montrent, ils n'espèrent pas que parce que nous sommes dans notre bon droit nous nous en sortirons. L'Histoire ne montre pas de happy end. Les Indiens et autres aborigènes sont des peuples relictuels sur leurs propres terres. Les Juifs et les chrétiens, antérieurs aux musulmans, sont des croyants relictuels et soumis en terre d'Islam.

Alors s'il est évidemment déplorable que des gens se noient, surtout des enfants, le problème est que s'ils mettent pied à terre, c'est nous qu'ils coulent. Les musulmans ne sont pas tous coupables mais la question n'est pas là : en principe, on accepte des immigrés parce qu'ils sont utiles ou du moins ne s'avèrent pas nuisibles.

Sinon, on les renvoie chez eux... Voyez-vous, des gens qui ne seraient pas candidats à renverser le pouvoir dans une entreprise, à y détruire la laïcité, à y rabaisser les femmes et expulser les Juifs, n'y sont pourtant pas admis car présumés inutiles. A plus forte raison, des gens dangereux pour une collectivité ne doivent pas y être admis... A moins que l'entreprise compte, la famille compte mais que le pays ne compte pas.

Tous les musulmans ne sont certes pas coupables mais nous ne sommes pas dans une logique judiciaire. Chacun a le droit de ne pas être mis en prison si innocent. Personne n'a le droit d'être accueilli parce qu'il est innocent, que ce soit dans une entreprise, une famille ou un pays.
Il est à remarquer qu'on ne défende les innocents que quand ils sont mêlés à des coupables et qu'on n'est pas directement confronté à eux*. Cela veut dire pour moi qu'on est si aveuglé par l'idée du pardon qu'on en vient à donner une prime au mal.

Il y a aussi toujours l'idée que la liberté, c'est très bien en théorie, mais pas en pratique, parce que... la dernière exigence ? Eh bien, trop de musulmans sont une menace pour la liberté mais on DOIT l'endurer car...
Car quoi ? Un pays n'est pas fait pour son immigration mais une immigration pour les pays qui veulent bien d'elle. Certes, des gens s'infiltrent comme il y a des passagers clandestins mais la marine n'est pas faite pour eux mais pâtit de leur passage. A leur place, nous serions des clandestins, à la nôtre, ils nous refouleraient, indésirés et dangereux donc indésirables. Car il faut remarquer qu'on leur pardonne leur présence, à cause entre autre de leurs enfants, élevés à la nationalité française par droit du sol... On leur pardonne, mais trop parmi eux ne nous pardonnent pas nos bienfaits, nous rendant pour le bien d'être ici le mal de leur ingratitude. Or nous nous sommes aliénés au point de nous renier, à savoir de ne plus repousser les indésirables et de nous inventer de faux devoirs à les recevoir, les éduquer et leur fournir tout ce que des citoyens n'ont pas toujours.

A cet excès peut répondre l'excès de l'indifférence ou de la joie pour les noyades. Et si on traite de racistes ceux qui ne trouvent pas la religion musulmane attirante ni ses secteurs fort éclairés, on fait que certains se disent qu'il n'est pas mal d'inférioriser les Noirs, alors... Si on abuse d'un côté, un abus dans l'autre sens advient fatalement.

*Qui défend chrétiens, Juifs et apparentés des terres du croissant ? Qui défend les réfugiés de la conservation ?
Les musulmans en sont pas tous coupables, mais aucun des gens cités plus haut n'est coupable envers nous et tout le monde s'en moque éperdument. Quant aux protégés des écolos, laissez-moi rire, ils ne servent que de pions contre le déboisement amazonien et autres choses semblables parce que nos braves Verts font des millions de réfugiés, et de façon délibérée : les réfugiés de la conservation.

HOPE

@ hameau dans les nuages
« Vous raisonnez avec une mentalité d'Occidental.
Je me souviens d'une jeune femme enceinte étant allée faire un trip en Afrique. Les cahots et soubresauts de la piste font que cette dame a cru qu'elle perdait son enfant. Totalement paniquée elle se rend chez un docteur dans un hôpital de brousse, pleurs, panique...
"Calmez-vous madame, ce n'est pas grave ! Si vous le perdez vous en referez un autre !"... »

Histoire lamentable, pitoyable. Pauvre de vous. Oubliez-moi !

hameau dans les nuages

@ HOPE | 05 juillet 2020 à 18:21

Vous raisonnez avec une mentalité d'Occidental.

Je me souviens d'une jeune femme enceinte étant allée faire un trip en Afrique. Les cahots et soubresauts de la piste font que cette dame a cru qu'elle perdait son enfant. Totalement paniquée elle se rend chez un docteur dans un hôpital de brousse, pleurs, panique...

"Calmez-vous madame, ce n'est pas grave ! Si vous le perdez vous en referez un autre !"...

revnonausujai

@ HOPE 15h56
"Vous avez oublié l’objet de mon commentaire: les enfants qui meurent en Méditerranée, Zemmour « n’en a cure » ! Et dire ça, c’est dégoûtant. Point/barre ! END !!"

Qu'est-ce qui est dégoûtant, dire que cette situation ne nous concerne pas ou favoriser l'invasion de hordes miséreuses et sauvages qui pèsent sur notre mode de vie et nos intérêts ?

La France et les Français ne sont ni les boucs émissaires de l'immigration illégale ni ses chaouchs et n'ont pas à se charger de ce fardeau ; que des clandestins, majeurs ou mineurs se noient en Méditerranée est bien regrettable pour eux mais ce n'est pas le problème ou la responsabilité de la France et la simple raison devrait nous commander de tout faire pour les faire rester ou renvoyer sur la rive africaine et en plus, ils seraient à pied sec !

Au mieux, il conviendrait de faire cesser ce trafic en sanctionnant de lourdes amendes et de la confiscation de leurs avoirs et matériels les ONG coupables.
Alors, Eric Zemmour ne fait certainement pas dans l'émotion et le politiquement correct, mais il a raison sur le fond.
Pour terminer comme vous en anglo-saxon, not in my backyard !

HOPE

@ revnonausujai

Vous avez oublié l’objet de mon commentaire: les enfants qui meurent en Méditerranée, Zemmour « n’en a cure » ! Et dire ça, c’est dégoûtant. Point/barre ! END !!

revnonausujai

@ HOPE 18h21

Vous ne me ferez pas taire !
Jamais entendu parler des naissances sur le sol français juste pour ne pas être expulsable ?
Jamais entendu parler de l'ensauvagement de la société ?
Jamais entendu parler du taux de délinquance exogène ?

Si vous aimez tant que ça les petits nenfants africains, mettez vos actes en accord avec vos convictions: vendez tout, envoyez le chèque à un institut bidon équatorial, émigrez et faites-vous portefaix dans une mine de cuivre en République démocratique du Congo mais de grâce, cessez de vouloir faire supporter le coût humain et financier de vos fantasmes au peuple français.

HOPE

@ revnonausujai
"...c'est à l'Afrique de régler le problème des Africains, pas à nous. Encore une fois, qu'ils maîtrisent leur démographie au lieu, tels les coucous, de pondre leurs enfants dans notre nid, avec les mêmes conséquences pour leurs hôtes involontaires."

Pardon ? "Pondre leurs enfants dans notre nid…"
Je confirme ma demande: silence maintenant ! Ça suffit ! D'accord ! Sinistre monsieur.

revnonausujai

@ HOPE 21h14
"Bon, ça suffit maintenant. Moi les enfants qui meurent, ça m’importe. Alors CHUT !!

Pour qui donc vous prenez-vous pour m'intimer l'ordre de me taire ?
Vous avez bien raison, il faut mettre sous le tapis les problèmes qui fâchent !
Vous êtes complètement dérangé, victimaire pour qui tout argument de raison doit s'effacer devant la pleurnicherie. Bisounours, traître à la France, aux Français et à leurs intérêts et intolérant, vous êtes mûr pour une belle carrière chez les ayatollahs verts ou le vedettariat dans la téléréalité putassière.

Puisque vous vous souciez du sort des enfants, préoccupez-vous donc des petits Français, dont le mode de vie et parfois l'existence même est menacée par l'importation massive de clandestins illégaux.

Perso, je ne souhaite pas la mort des Africains, grands ou petits, simplement ça m'indiffère aussi longtemps que ça ne vient pas perturber la vie des Français. Dans le cas contraire, il convient de les refouler, quel qu'en soit le coût, comme dirait l'autre ; c'est à l'Afrique de régler le problème des Africains, pas à nous. Encore une fois, qu'ils maîtrisent leur démographie au lieu, tels les coucous, de pondre leurs enfants dans notre nid, avec les mêmes conséquences pour leurs hôtes involontaires.

HOPE

@ revnaunosujai

Bon, ça suffit maintenant. Moi les enfants qui meurent, ça m’importe. Alors CHUT !!

revnonausujai

@ HOPE 16h16

Ah, après les hallucinations, maintenant la nausée ! Eh ben, vous êtes aussi malade au physique qu'au mental !

Le problème majeur de l'Afrique et des Africains est une démographie hors de tout contrôle faute de contraception, qui annihile tout espoir de percée économique et sociale ; quand les autochtones auront compris et intégré qu'on peut faire golo-golo dans la case sans pondre des nuées de chiards faméliques, la question des flux migratoires et incidemment celle des noyades de clandestins en Méditerranée se résoudra d'elle-même.

Naguère, les massacres tribaux, les maladies et les famines pourvoyaient aux excédents de naissance. Comme le nourrissage des sangliers par les chasseurs, les interventions des bons apôtres ont rompu l'équilibre naturel avec les mêmes conséquences désastreuses sur le surpeuplement africain et par ricochet sur notre vie ; d'une manière ou d'une l'autre, il faudra bien régler la question ; tant qu'à faire, je préfère que les dommages ne se produisent pas ici !

P.-S.: je dors bien, ne fais pas de cauchemar et digère sans souci ; comme quoi la bisounours attitude n'est pas bonne pour la santé ; c'est au moins un sujet de satisfaction !

HOPE

@ revnonausujai
""...des enfants qui meurent en Méditerranée" (HOPE)

Oui et ? Pensez-vous qu'il faut punir sévèrement les parents qui les laissent divaguer sur des barcasses pourries, sans compter qu'il vaut mieux que ce soient des adultes qui engraissent les poissons, sinon on n'est pas prêts de revoir des bancs de thons rouges florissants ; importants les thons rouges et dignes de toute notre solidarité !"

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Mais comment pouvez-vous écrire des insanités pareilles ? J’en ai la nausée. Vous aussi sans doute quand vous vous regardez dans une glace.

P.-S.: Vous avez des enfants ?

Jean

@ Exilé
"Ce droit de « résistance à l'oppression » est un des archétypes de ce que l'on appelle une fiction juridique..."

Non, vous vous trompez. Il est possible dans certains cas, pour les affaires privées ou pour ce qui se rapporte aux grands principes collectivement.

Pour les affaires privées, je pourrai citer deux exemples personnels où j'ai choisi de résister et de m'opposer frontalement. J'ai dans les deux cas obtenu satisfaction, avec certes bien des difficultés. Le premier cas concerne ma fille et un préjudice grave et qu'elle eut à subir à l'école. Je me suis d'abord adressé à l'administration de l'Éducation nationale, du plus petit échelon jusqu'au recteur d'Académie. J'y ai croisé toutes sortes de fonctionnaires, à nouveau du plus petit au plus haut. J'ai été effrayé et révolté d'y voir des gens intelligents adopter tous de manière grégaire une logique bureaucratique parfaitement sidérante en ce qu'elle œuvrait radicalement à l'envers de son rôle.

Le deuxième cas concerne ma belle-dame, une dame âgée et vulnérable mal soignée, maltraitée dans les hôpitaux. Comme pour l'Éducation nationale, je me suis heurté à toutes les strates de l'administration du ministère de la Santé et des Solidarités avec les mêmes ahurissants déboires.

Dans les deux cas, j'aurais pu m'arrêter là et me résigner. Mais l'indignation face à l'injustice, face à la bêtise brute, m'a obligé à ne point céder. Qu'est-ce que j'ai fait ? je me suis directement adressé aux ministres et j'ai menacé. J'ai dit ce que j'allais faire si je n'obtenais pas satisfaction. Je les ai menacés de scandale qui les aurait éclaboussés. J'ai montré ma ferme détermination. Et véritablement, j'aurais fait tout ce que j'avais promis. Dussè-je en crever. Je préférais cela à céder. Qu'en est-il résulté ? J'ai obtenu chaque fois ce que je voulais et qui m'avait été refusé absurdement par les administrations.

Il m'est arrivé dans d'autres cas plus anciens d'avoir à saisir la Justice administrative. J'ai chaque fois facilement gagné même au Conseil d'État. Qu'en ai-je tiré comme leçon ? qu'il suffit de concentrer son attention et sa force où l'adversaire est le plus faible et cogner de toutes ses forces jusqu'à ce qu'il cède. David a fait pareil contre Goliath. Napoléon usait aussi du même stratagème.

Pour ce qui concerne les grands principes, il faut bien convenir qu'il est impossible individuellement de lutter contre le nombre. Le nombre, c'est la population qui légitime le pouvoir qui vous spoliera par exemple de votre propriété, aux travers des taxes ou des impôts, ou qui réduira votre liberté par un excès de lois et de réglementations contraignantes. Collectivement, précisément parce que le nombre devient force, les contre-exemples sont nombreux. Quand en novembre 2018, le gouvernement a tenté de voler légalement les populations rurales pauvres pour plaire à sa clientèle urbaine riche qui, elle, aurait peu payé, au travers d'une hausse des taxes sur les carburants, une partie de la population rurale a fait bloc. Le Prince a cédé et a renoncé à plus encore attenter à la propriété des pauvres gens.

Quand encore les gens manifestent – pour de bonnes ou de mauvaises raisons – là encore ils s'opposent au Prince. C'est là où une bonne Constitution, protectrice des droits imprescriptibles, aurait toute son utilité. L'individu pourrait aisément acter. Le droit lui serait favorable pour résister au Prince.

La résistance à l'oppression existe donc bien même si elle n'est pas aussi forte que vous le souhaiteriez. La population, l'essentiel du temps, consent. À vous alors de vous lancer dans l'arène politique pour convaincre la population de sa torpeur et lui faire désirer autre chose. C'est le combat d'une vie. Mais si vous ne luttez pas, le motif de vous plaindre disparaît. Il y a mille façon de lutter. Votre participation sur ce blog est déjà un acte de résistance, petit mais il l'est.

Il ne faut point désespérer du pays. Il dispose encore de ressources morales. Vous et moi savons avec certitude que le destin de la France se décidera dans un petit nombre d'années. Quand la France fera défaut sur sa dette – ce qui ne peut que survenir – et que tout son modèle social s'effondrera sur lui-même, la population sera acculée. Il lui faudra bien se nourrir par elle-même et elle ne le pourra. C'est à ce moment qu'il conviendra d'être le plus fort. Ce que Macron fait, s'il reste ou non, ce que Marine Le Pen ou Mélenchon ou encore un autre pourraient faire s'ils remplaçaient Macron est parfaitement indifférent et n'infléchira en rien le courant historique vers lequel le pays fonce. La distinction entre ces courants politiques n'aura d'effets que sur la vitesse de réalisation, pas sur la finalité.

Oh, je sais bien que d'aucuns diront que je prophétise avec exaltation. Mais eux, comme la grande masse des Français, adoptent tous un même comportement grégaire face à la terreur du danger: ils font l'autruche, ils plongent la tête dans le sol pour ne surtout pas voir. Cela les regarde. Moi je regarde le danger bien en face et je suis prêt. J'attends patiemment puis je ferai comme je fais toujours: après avoir bien réfléchi et mûri mon projet, je froncerai mes sourcils, baisserai ma tête, grimacerai et je foncerai dans le tas et cognerai, cognerai et cognerai encore jusqu'à obtenir ce que je veux. Et si d'aventure, j'étais défait, ce ne serait là encore point grave, j'aurai donné le meilleur de moi-même et en ces épreuves me serai le plus haut redressé.

On peut tout faire, même en étant petit. Ce qu'il faut c'est un peu d'intelligence, du courage et de la pugnacité. L'homme est grand quand il se dresse face à l'adversité et quand, aux forces qui le terrassent, il oppose le non de la résistance et de la dignité. Ce n'est pas un pas devant soi qu'il faut regarder mais dix et sur ce qui vient se focaliser.

Exilé

@ Jean
« J'en vois trois : le premier la résistance à l'oppression... »

Certes, certes, une formule pompeuse de plus qui fait bien sur le papier, mais en pratique, comment procédez-vous  pour faire respecter vos droits élémentaires face à un régime qui se fait passer pour démocratique et légitime même s'il foule aux pieds les principes qu'il a lui-même érigés ?

Ce droit de « résistance à l'oppression » est un des archétypes de ce que l'on appelle une fiction juridique...

revnonausujai

@ HOPE 08h55
"Oui j’hallucine !"

Faudrait arrêter la schnouf !

"...les enfants qui meurent en Méditerranée"

Oui et ? Pensez-vous qu'il faut punir sévèrement les parents qui les laissent divaguer sur des barcasses pourries, sans compter qu'il vaut mieux que ce soient des adultes qui engraissent les poissons, sinon on n'est pas prêts de revoir des bancs de thons rouges florissants ; importants les thons rouges et dignes de toute notre solidarité !

HOPE

« ...dans les positions des deux débatteurs, celle d'EZ, sans exclure le réalisme ultérieur, rappelait d'abord une règle de base de l'humanisme... » (PB)

Pardon ? Humanisme ?! J’hallucine !
Humaniste EZ, deux fois condamné pour incitation à la haine ?
Humaniste EZ, qui dit qu’il y a trop de noirs parmi les joueurs de l’équipe de France de football ?
Humaniste EZ, qui « n’en a cure » des enfants qui meurent en Méditerranée ?
Oui j’hallucine !

Jean

@ Exilé
"Et quand le Prince et ses obligés tripatouillent la Constitution comme cela les arrange pour servir les intérêts politiques du moment - les exemples abondent - quels sont les recours des « individus » ?"

J'en vois trois : le premier la résistance à l'oppression, le second l'exil volontaire, le troisième le consentement.

Ceci dit, il est des Constitutions qui se sont plus protégées à l'origine des modifications ultérieures hâtives. C'est notamment le cas de celle des États-Unis d'Amérique.
Je comprends où vous voulez en venir et je reconnais pleinement qu'une nouvelle Constitution aujourd'hui ne servirait strictement à rien. La population dans son ensemble est trop faiblement vertueuse. Elle n'en a aucun désir profond et préfère un peu de privilèges à plus de droits.

duvent

@ Patrice Charoulet | 30 juin 2020 à 18:55
« Réponses (avec un s) à une insulte de duvent... »

Votre réponse confirme ce que j'écrivais précédemment...
Seul un niais peut faire semblant de croire que je critique l'utilité du dictionnaire.
J'ai lu vos citations, et je n'ai pas vu celle que vous-même avez conçue pour cette défense illusoire et vaine, c'est grand dommage, monsieur le professeur !

Exilé

@ Jean
« Pour circonscrire le pouvoir de nuisance du Prince et de ses affidés, et garantir aux individus leurs droits naturels imprescriptibles contre la puissance du Prince. »

Et quand le Prince et ses obligés tripatouillent la Constitution comme cela les arrange pour servir les intérêts politiques du moment - les exemples abondent - quels sont les recours des « individus » ?

Patrice Charoulet

Réponses (avec un s) à une insulte de duvent

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(Le dictionnaire de l'Académie française) Il est vraisemblable qu'il affermirait et fixerait le corps de la langue. (Paul Pellisson, 1653)
*
Il n'y a point de livres qui rendent de plus grands services ni plus promptement ni à plus de gens que les dictionnaires. (Furetière)
*
Il n'y saurait avoir trop de dictionnaires. (Furetière, 1684)
*
Les dictionnaires ne sont pas faits pour fabriquer des mots. (Furetière, 1684)
*
Le dictionnaire merveilleux de M. Bayle. (Leibniz, 1710, phrase écrite en français, Leibniz ayant écrit plusieurs livres en français et écrivait à Bossuet en français, en francisant ses deux prénoms au moment de signer)
*
Un jour, on sentira la commodité d'avoir un dictionnaire qui serve de clef à tant de bons ouvrages. (Fénelon, 1714)
*
Dictionnaire. En dire : N'est fait que pour les ignorants. (Flaubert) (Idées reçues)
*
J'ai donné, chaque matin, à ma passion un dictionnaire à dévorer. (Renan,
1888)
*
La seule foi qui me reste encore, c'est la foi dans les dictionnaires.
(Léautaud)
*
Tout est prédit par le dictionnaire. (Paul Valéry, 1909)
*
...faire appel à l'esclave... (Valéry Larbaud, parlant du dictionnaire, 1927)
*
On finira par faire de moi une autorité pour « mots croisés », bien que jamais je n'aie de ma vie, ouvert d'autre dictionnaire que le plus petit Larousse, comme un simple typographe. (Saint-John Perse, 1953)
*
(Enfant) Le Grand Larousse me tenait lieu de tout. (Sartre, Les Mots)
*
Le dictionnaire est une machine à rêver. (Roland Barthes)
*
On écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier. (Antoine Blondin)
*
Je serai vieux le jour où je n'aurai plus le courage ou la curiosité d'ouvrir un dictionnaire. (Bernard Pivot, 2002)
*
Voici le temps d'aller aux dictionnaires. (Francis Ponge)
*
(Le dictionnaire de Littré) Ce coffre merveilleux d'expressions anciennes. (Francis Ponge)
*
Le Littré est un roman, le roman de la langue française. (Ormesson)
*
Le seul Père de l'Eglise qui sur ce point fasse autorité est saint Emile Littré (Gabriel Matzneff, 2006)

vamonos

Bel effort intellectuel, belle image, belle grandeur d'âme. L'espèce humaine dans son ensemble serait composée de frères.

Sceptique je suis de prime abord. Plus je réfléchis et moins je suis d'accord avec cette idée. Revenons sur terre, reprenons les mots selon leur définition. En effet, deux frères ont le même père et la même mère. Dès la génération suivante, les différences surgissent, les failles se propagent qui deviennent autant de crevasses infranchissables. La communication s'avère impossible.

Les frères musulmans ne sont pas mes frères.

Idéologiquement, je ne peux pas être d'accord avec des gens qui triturent la vérité. Ils sont dotés d'un appareil militaire et ils prônent la non-violence. Ils s'appuient sur une religion de paix mais les chrétiens finissent avec la gorge béante. Les frères musulmans n'admettent aucune critique, aucune remise en cause, aucune mise à jour de leur programme.

Tous les gens ne peuvent pas être de la même fratrie. C'est impossible. Et même dans le cas d'une famille où se côtoient des demis-frères, il y aura toujours un dissident pour relever le défi de la liberté.

Chemins de traverse

"On n'a que des frères humains"... (PB)

C'est vrai ça ! Comme en Libye !

Jean

@ Exilé
"Une Constitution, pour quoi faire ?"

Pour circonscrire le pouvoir de nuisance du Prince et de ses affidés, et garantir aux individus leurs droits naturels imprescriptibles contre la puissance du Prince.
Il est des peuples qui n'en ont pas besoin. Lorsque ces principes imprègnent fortement leurs mœurs. L'occurrence reste rare.
La population française n'est, me semble-t-il, pas capable aujourd'hui de le désirer vivement.

Alpi

@ Robert Marchenoir
"Ces jeux du cirque sont indécents."

Les jeux du cirque sont, par nature, indécents ! Mais personne n'est obligé d'y assister.

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@ Claude Luçon
"Ne serait-ce que pour lui faire remarquer que Zemmour n'est guère un nom français, tout autant que Ali n'est pas un prénom français d'après lui".

Merci, cher Claude, de mentionner ce détail qu'Hapsatou Sy, si elle n'avait été déstabilisée par EZ, aurait pu balancer à ce dernier lorsqu'il lui reprochait de ne pas s'appeler Corinne !

Exilé

@ Walson
« Il est impératif de changer de Constitution »

Une Constitution, pour quoi faire ?

Exilé

@ Denis Monod-Broca
« Alors pourquoi cette émotion commune, de l’un et de l’autre, devant le sacrifice des goumiers marocains devant Monte Cassino ? »

J'ignore ce que l'un et l'autre ont dit des goumiers marocains, mais mon père qui n'était ni goumier ni marocain et qui se trouvait alors aussi devant Monte Cassino à une époque où il ne tombait pas que de la neige et à quelques autres lieux touristiques par la suite n'en n'a pas fait toute une histoire...

Exilé

@ Vamonos
« Les Bretons sont tous des frères parce qu'ils n'ont Quimper. »

Un gars du nom de Traorec, je présume ?

Denis Monod-Broca

Et, monsieur Bilger, vous qui aimez tant le beau langage, pourquoi « on n’a que des frères humains » plutôt que « nous n’avons que des frères humains », qui serait plus correct grammaticalement et qui serait aussi plus fort, plus vrai, quant au sens. Une telle affirmation s’énonce mal avec l’impersonnel « on ».

duvent

@ Patrice Charoulet | 29 juin 2020 à 08:56
« Je connais par cœur Zemmour et BHL. J'ai raté leur duel. Je ne le commenterai pas. En revanche, j'ai lu le texte de Philippe Bilger et quelques commentaires. Dont celui de duvent, qui déclare notamment que Zemmour serait un « spumescent polémiste ». Comme elle est sans doute la seule en France à dire ça, je présume qu'elle sait ce qu'elle dit. »

Vous connaissez ces individus par cœur, et alors ??

En premier lieu, je ne suis pas la seule en France à dire cela, mais je suis la seule à votre connaissance, qui le dit...

Par ailleurs, vous présumez parfaitement, et il se trouve par un heureux hasard, que je sais ce que je dis, tandis que vous polissez les bottines de celui-ci ou de celui-là, vous ne vous aventurez jamais du côté... où je me trouve !

Vous êtes, à ce que vous affirmez à l'envi, amateur de dictionnaires, figurez-vous que c'est le propre du niais prétentieux, mais il se trouve que les barreaux de l'échelle de Jacob sont disposés de façon aléatoire, et donc dangereux.

C'est pourquoi et parce que je suis bonne, je vais vous instruire en vous donnant une information délicieuse et utile, spumescent du latin spumescere, a bien le sens que vous avez laborieusement déniché.

J'ai un jour, il y a fort longtemps, bu jusqu'à plus soif, à Alba, de l'Asti spumante, il donne mal au crâne car contrairement au champagne : Vinum spumosum nisi defluat est vitiosum (le vin mousseux est mauvais si l'écume ne disparaît pas rapidement).

Votre héros est comme le spumante, son écume ne disparaît pas rapidement, il donne donc la nausée et mal au crâne !

Un spumescent polémiste est un polémiste baveux que ne voudrait pas dans sa troupe la commedia dell'arte !

Patrice Charoulet

Le Président a été aussi aimable et flatteur avec les gens de la Convention citoyenne ce lundi dans les jardins élyséens qu'il l'avait été, trois heures durant, à Marseille avec le Professeur Raoult.

Relire "Le Corbeau et le Renard".

Exilé

@ Marc GHINSBERG
"Comment la justifier si ce n’est en disant comme Jules Ferry..."

Nous avons évoqué Jules Ferry et Paul Bert, mais j'ai oublié de mentionner les propos de Léon Blum à la chambre des députés le 9 juillet 1925:

« Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues aux mêmes degré de culture. »

Encore une icône du Régime qui prend du plomb dans l'aile...
Bon, j'arrête là pour l'instant, nous risquerions de crouler sous les statues et les plaques de rues déboulonnées.

Vamonos

Les Bretons sont tous des frères parce qu'ils ont Quimper.

Denis Monod-Broca

Débat trop cacophonique !
Mais oui, nous sommes frères, égaux, semblables, parce que nous l’avons ainsi dit (dans les écrits hébraïque et évangélique) et plus tard solennellement ainsi déclaré (en 1789).

Alors pourquoi cette émotion commune, de l’un et de l’autre, devant le sacrifice des goumiers marocains devant Monte Cassino ? Pourquoi cet abandon à la pensée sacrificielle ? Ces deux guerres mondiales furent des horreurs sans nom, dont la campagne d’Italie en 1944 fait partie.

sylvain

Désolant de voir encore ce peuple crétinisé par l'Education nationale de gauche voter comme des boeufs pour les pires menteurs profiteurs opportunistes du monde politique : les écolos.

Ce parti qui s'approprie ce qui est ressassé en boucle comme étant moderniste, au goût du jour, progressiste ; une démagogie d'un niveau jamais atteint auparavant, un grand soir prometteur de lendemains verts, de social toujours plus humaniste, de solidarité.

On croirait un catalogue du père Noël ; politiser l'air et l'eau, fallait le faire, ils l'ont fait !

Ce n'est pas de l'écologie mais de l'écologisme, voire escrologisme, une extrême gauche rouge vif maquillée en vert qui a leurré une population au QI de supporters du PSG et de l'OM, bravo les staliniens !

Zemmour a récemment bien fessé le guignol du Muppet Show frou-frou plume au c*l BHL, ce malheureux philosoeuf dont l'amidon de ses chemises a atteint le cerveau ; il explique souvent, preuves à l'appui, que ce sont les pires escrocs mafieux de tous les partis qui se présentent : tous les racialistes, indigénistes, associations antiracistes, immigrationnistes, ONG, esclavagistes, trafiquants, sont regroupés masqués dans cette nouvelle secte gauchiste qui envahit le monde : le boobaland gaugochon.

On croirait revivre les années de promesses des grands soirs communistes du bonheur collectif avec le résultat que tout le monde connaît, mais tous ces niais ne s'inquiètent que pour les plages de cet été qu'ils veulent propres et qu'ils seront les premiers à salir.

On ne change pas un peuple de débiles qui gagne.

Tipaza

"On n'a que des frères humains !"

Frères humains, cette expression ressemble un peu à un oxymore.

Frères: la fratrie en général implique une proximité dès la naissance et les jeunes années. Elle postule des ancêtres commun, une lignée, un passé proche et lointain qui assure une certaine cohésion.
C'est cela le vrai vivre-ensemble, c'est la sensation, l'instinct de partager un héritage qui vient de loin, et de vouloir lui donner une suite en l'enrichissant comme il se doit de tout héritage.
Ça s'appelle la tradition qui n'est pas l'immobilisme comme certains penseurs dévoyés l'imaginent.

Humain: c'est un terme générique qui désigne tout individu susceptible de penser et marchant sur deux jambes. Un terme tellement vague, que certains vont même jusqu'à considérer les primates comme nos frères, au prétexte que de façon transitoire ils se tiennent debout.

Entre le superbement concret de la fratrie et le nébuleux abstrait de l'humain, le lien c'est la Vie, avec une majuscule.

Et alors si on veut être logique il faut appliquer la règle de la fraternité à tout le vivant comme le faisait Saint François d'Assise, et parler de frère loup, de frères oiseaux, des frères poissons et même... mais là il poussait le bouchon un peu loin de frère Feu qui éclaire la nuit.

https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres-pour-notre-temps/395554-le-cantique-de-frere-soleil-par-saint-francois-dassise/

Vous remarquerez que dans cette sublime prière François d'Assise célèbre la création, beaucoup plus que l'humain, et pourtant on ne peut pas lui reprocher de s'être désintéressé des pauvres qu'il aidait.

Bref vous aurez compris que cette expression frères humains me gêne un tantinet.
Zemmour a résumé la situation dans une formule lapidaire:
"Les immigrés je m'en fous !"
Je reprendrai la formule de JMLP dit Le Menhir (je cite de mémoire):
"Je préfère ma fille à mes cousins, mes cousins à mes voisins, mes voisins à mes compatriotes, mes compatriotes aux Européens."

Et pour éviter que les bien-pensants interprètent cette formule de travers, ce qu'ils firent, il ajouta:
"Je ne suis pas xénophobe, je suis francophile."
Ben, moi aussi, sans me vanter ;-)

Patrice Charoulet

Spumescent !

Je connais par cœur Zemmour et BHL. J'ai raté leur duel. Je ne le commenterai pas. En revanche, j'ai lu le texte de Philippe Bilger et quelques commentaires. Dont celui de duvent, qui déclare notamment que Zemmour serait un « spumescent polémiste ». Comme elle est sans doute la seule en France à dire ça, je présume qu'elle sait ce qu'elle dit.

« Spumescent, adj. (didact.) Qui est semblable à de l'écume, qui produit de l'écume ».

Bon. Est-il semblable à de l'écume ou produit-il de l'écume ? Que voulez-vous dire ? S'il produit de l'écume, serait-il « écumant » ?
« Ecumant. Adj. (Litttér.) Couvert d'écume. (Cour.) Couvert de bave. 'Une bouche écumane de colère et de souffrance » (Hugo).- (Fig.) Etre écumant de colère, de rage.

Ou est-il, d'après vous, semblable à de l'écume ?
« Ecume. n.f. (…) 4 . (Fig) (Vieilli) Lie, rebut d'une population, d'une société. « Ecume de la plèbe carthaginoise » (Flaubert)

Zemmour serait-il un rebut ou serait-il coléreux ? Ou les deux, mon capitaine ?

Henri Gibaud

Sic in epistola bilgeris :
"ne pas faire sortir l'accusé de l'illimité territoire de l'humanité dans lequel il avait perpétré l'ignoble, quand d'autres l'avaient honoré" : c'est faire de la géométrie elliptique surtout avec l'énigmatique "quand d'autres l'avaient honoré".

Même et surtout quand on a créé un inédit "Institut de la Parole" il importe de ne pas céder à l'illusion que des mots agiraient sur des objets réels y compris quand ces objets sont des sujets de droit : "faire sortir l'accusé [...] de l'humanité" c'est grandiloquent mais ce n'est pas sérieux.
L'individu auteur du crime qui révulse reste humain indépendamment des Paroles de Robins, à moins que ces derniers puissent le faire tuer comme réponse au sentiment très négatif entraîné par l'acte violent d'abord sur-le-champ puis à retardement violent aux consciences.

Le petit mot qui semble anodin "retardement" oriente vers le coeur de la réflexion utile : le temps comme constitutif puissant du Réel est un implacable limiteur de libertés. Tandis que l'espace admet que l'on s'y meuve bousculant des mondes.
S'aider soi-même à ne plus s'illusionner commence par refuser sciemment d'employer le terme abusif de "criminel" qui colle trop à un être humain en contestant sournoisement son humanité : il faut s'astreindre à alourdir par périphrase "l'auteur prouvé du crime (désigné) 'trucmuche' " car c'est le prix à payer pour
1° protéger l'humanité de cet auteur
2° sauver la cohérence de la notion d'irréversibilité du temps : ce n'est pas parce que le crime a eu lieu sans retour qu'on doit déraper sur la pente de l'illusion que effacer l'auteur reviendrait à effacer l'acte "à retardement" (comme si on remontait à contre-temps/courant).

Le temps fléché est terriblement associé à la bioclastie inéluctable du corps animal de toute conscience humaine, c'est désagréable alors par tentation d'évacuation du malaise il est souvent proposé quelque chose comme de l'uchronie qui ne dit son nom.

Etre Juste nécessite un minimum de maîtrise de la difficulté de penser puis gérer la violence de la perspective mortelle en conscience (Boris Vian : "cerveau qui me servit à me prévoir sans vie").
Il n'est vraiment pas donné à tout le monde d'être assez juste pour être juge.

On va voir aujourd'hui si dans le registre d'une sourde concurrence psychologique, des juges ennemis de l'élection* provoquent des commentaires choqués qui supplanteraient les commentaires normaux d'un lendemain d'élections démocratiques...

*non-élu et se voulant demi-dieu : alors forcément ennemi à mort de l'élection (on l'a vu avec la monarchie, on le voit avec cette judexarchie).

Walson

Chez certains la peur anime les consciences et les faits bafouiller des mots charitables pour les frères humains dont ils se moquent éperdument. Ce n'est juste qu'un réflexe animal qui la queue basse met un genou à terre.

En ce qui concerne Edouard Philippe l'idée n'est pas mauvaise de voir en lui un futur candidat à l'élection présidentielle de 2022 ; cela nous permettra au moins de virer Macron-Judas, par la suite l'évolution des événements dictera notre conduite, tant que nous pourrons encore le faire.

Je sais que les âmes bourgeoises ont toujours peur des changements mais il est impératif de changer de Constitution pour ne plus avoir de dictateurs psychopathes à la tête du pays.

Aliocha

Fumaroli décède, et Calasso disait que l'art moderne, ayant abandonné l'académisme, n'était plus que de la décoration d’intérieur, à l'image bientôt l'artifice intelligent rajoutera l'odeur, on pourra suivre du nez les adeptes du porno jusque dans les joailleries de la place Vendôme, de l'écran le rouge sanglant mêlé au brun diffusera l'odeur des fèces, sans égalité la liberté détruit la fraternité, la force se mesure au soin des plus faibles, et la démocratie à l'éducation des individus.

Il suffirait d'aimer celui qui nous a aimé le premier, comprenant qu'aimer le frère qu'on voit, c'est aimer celui-là qu'on ne voit pas et qui pourtant nous a montré l'exemple, échappant aux mensonges de la haine qui aveugle, qu'il n'y a qu'un commandement, autant dire qu'une loi, l'amour du frère définit par son horizontale la verticale du transcendant, ce point académique qui permet de voir précisément les tableaux du réel enfin justement formulé par cet instinct du cœur qui fait que l'art est le vrai Jugement dernier, le Verbe de l'esprit incarné qui se nomme Charité.

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Sans les femmes, les "testos-erronés" auraient déjà réduit le monde en cendres, soyez bénies, mesdames !

"La femme est le rayon de la lumière divine."
Rumi


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Récuser l'égalité comme la valeur suprême et la fraternité tellement dévoyée aujourd'hui (...)

En fait cette fraternité bizarre, reprise de la fraternité sectaire maçonnique, limitée aux seuls initiés, a été foulée aux pieds dès les origines par les révolutionnaires, qui avaient même dénié à leurs adversaires réels ou supposés l'appartenance au genre humain, dans une préfiguration de ce qui allait devenir plus tard la base du racisme « scientifique ».

C'est « par principe d'humanité » que ces gens-là, encore célébrés et parfois honorés de nos jours, se sont mis à « régénérer l'humanité » avec force massacres...

Lodi

Bon, je ne vais pas tomber dans le sentimentalisme : nous sommes tous des humains, c'est entendu, mais de là à dire que nous sommes des frères. Ou alors, souvent ennemis, soyons francs.

Et puis ça ne coûte rien à dire, mais on n'en a pas moins mis un temps fou à abolir l'esclavage, et ainsi que l'a remarqué quelqu'un mais j'ai préféré faire des développements sur Dioclétien*, les totalitaires ont rétabli l'esclavage sans le dire avec les camps. En plus, ici, je crois en parlant de racisme, j'ai dit comme ça, même si des gens sont racistes, ils peuvent, tout le monde peut dire être contre l'esclavage. Or cela n'est pas arrivé. J'en déduis que cela ne gênerait pas forcément de rétablir l'esclavage.

Je n'en crédite pas que les racistes, notez bien. Les écolos sacrifient les humains aux bêtes ? Je ne vois rien d'impossible à ce qu'ils interdisent les énergies fossiles mais permettent l'esclavage, qui est une manière d'avoir de l'énergie pour par cher, des objets adaptables à tout usages. C'est moins solide que le robot, mais plus couteau suisse.

Pour l'intelligence ? Eh bien, ça dépend des types d'intelligence, mais en somme, on n'a pas de recherche à faire, il y a une certaine intelligence qu'on n'a qu'à récupérer.
C'est une affaire pour toutes les entreprises et d'ailleurs tout le monde : pour le prix de vos restes de repas, vous avez un appareil plus perfectionné qu'une machine à laver et plus élégant que bien des objets mais pas qu'une Ferrari, évidemment.

Eh bien, dans l'avenir, je crains qu'on ne réduise les ou du moins des clones en esclavage. On a vu qu'on diminuait enfants naturels et bâtards, à plus forte raison, des copies à une époque où on se veut plein d'originalité, où on sacralise la nature et tout. Les clones me semblent bien mal parti.

Autant je suis pour qu'on réprime les gens qui nous font du mal, autant s'en prendre à des gens car faibles ou différents ou les deux est injuste. Les clones ne sont ni plus ni moins mes frères que les autres, s'ils viennent, en fait, je pense plutôt quand ils viendront. Ils seront des gens risquant injustement le pire, à défendre donc.
Des petits hommes verts ou des intelligences artificielles, je veux dire des vraies, tout enregistrement ou robot faisant trois pas n'en est pas une, devraient aussi avoir les mêmes droits que nous. On aura du mal à les faire remonter à un ancêtre commun, c'est sûr. Mais si nous devions les rencontrer, nous devrions les considérer comme nos équivalents, nos égaux, nos pairs, et les traiter en conséquence. Enfin, je pense que les extraterrestres, s'ils existent et peuvent nous joindre, ne veulent pas le faire, indésireux de frayer avec des arriérés dans notre genre, on les comprend. La manière dont nous traiterons probablement nos intelligences artificielles ne pourra que leur donner raison, à mon avis.

*Non que j'approuve sa persécution des chrétiens et manichéens ou m'excite pour les jeux du cirque comme j'ai cru le lire, quelle stupidité, mais parce que ce gouvernant était très grand et que si quelqu'un avait pu sauver l'Empire romain, cela aurait été lui. Outre le déboulonnage des gouvernants qu'on avait dans le nez par concurrence, je montrais la progression de l'intolérance : on persécutait des gens semblant aller contre le pouvoir car d'une religion détruisant la religion antérieure, cas chrétien, où les gens ne voulaient pas se battre, pour les manichéens, car leur religion était celle d'étrangers ennemis à l'empire. Mais avec les chrétiens, on persécute les bases de sa religion, les Juifs, et on s'en prend tout le temps à des gens qui n'ont rien fait et sa culture, exemple le cas de Sappho. Une sorte de broyeur universel, le truc est aggravé au carré par les totalitaires.

Pourquoi parler de ça ? Pour décrire les progrès de l'intolérance et montrer que déboulonner des statues de gens par ailleurs où la lumière peut l'emporter sur l'ombre, n'est pas nouveau, et que le cas actuel n'est pas le pire.
Et aussi pour montrer que les chrétiens parlent tout le temps de pardon mais diabolisent Dioclétien depuis des lustres, ne pardonnant pas aux morts et aux meilleurs, d'où je peux dire que quand ils nous rasent avec le pardon, ils parlent de ce qu'ils ne pratiquent pas en voulant obliger les autres à appliquer leur morale à leur place, quelle impudence. Dioclétien, quelques lucides ont regretté qu'un être d'élite de cette sorte ne soit pas chrétien, moi je pense que si la réincarnation existe, il a fini Bodhisattva, le désintéressement est une vertu chez les bouddhistes, or il était désintéressé en renonçant au trône. Si nous prenons hindouisme et nous bouddhisme on peut penser qu'il se réincarne en gouvernant sauveur du monde... Je suis assez pessimiste, il faut dire que l'empire est tombé quand même, mais pour son biographe, il l'a sauvé un certain temps, c'est déjà ça, alors on peut imaginer qu'il a mieux réussi et le fera de mieux en mieux au cours du temps. Quel grand gouvernant.

Stef

Oui, nous sommes tous frères... comme Caïn était le frère d’Abel...

Tomas

Je n'ai naturellement pas perdu mon temps à regarder ces deux saltimbanques des plateaux télé, mais votre conclusion m'interloque en faisant d'Eric Zemmour un humaniste....

Serge HIREL

Depuis des années, ma liberté de pensée me conduit à ne pas traiter à égalité - quitte à manquer de fraternité humaine envers l’un d’eux - Zemmour et Lévy.
Mon cas est grave. La chemise blanche - ...immaculée, afin de ne pas déplaire à ma sœur Assa T. - du « phare de la pensée » (Achille, dans un commentaire du billet précédent...) me fait broyer du noir -... assombrit mon humeur, cf supra -, tant il m’est difficile d’oublier ses édifiantes images de héros bienfaiteur autoproclamé sur papier glacé... et loin des balles. Zemmour, lui, a ce côté « France éternelle » qui rassure et ne change pas de veste -non griffée - au fil des événements et délires germanopratins.

Bref, Lévy me conduisait à invectiver mon téléviseur... Voici longtemps, j’ai pris la décision de rester poli avec celui-ci - et de soigner ma tension - en éliminant le personnage de ma vue dès qu’il est annoncé. Au contraire, Zemmour déclenche souvent, sinon des applaudissements certes virtuels, du moins des approbations gestuelles. Avec parfois, il est vrai, quelques grommellements, en particulier à propos de son jacobinisme napoléonien.

Le drame se produit lorsque les deux s’affrontent sur un plateau TV. Que faire ? Se priver de Zemmour ? Supporter Lévy ? Je le reconnais, jeudi, ma détestation des beaux sentiments du pseudo-philosophe a été plus forte que mon plaisir d’écouter Zemmour lui faire perdre de sa superbe. Apparemment, si j’en crois certains commentaires sur ce blog, il y est parvenu, Lévy ayant eu, semble-t-il, aussi chaud qu’en plein désert de Tobrouk. Il est vrai que, cette fois, les balles sifflaient dru et que le tireur visait juste.
Bien sûr, je pourrais m’octroyer la délectation d’une rediffusion de ce débat... Mais il me semble plus sage -toujours pour la sauvegarde de mon téléviseur - de me contenter de l’excellent compte rendu qu’en fait notre hôte au travers de son billet. Je partage totalement sa conception de la fraternité humaine qu’il y expose. Une fraternité universelle, mais qui ne saurait être totalement égalitaire tant « l’immense roulis de l’existence » conduit à des choix, personnels et collectifs, qui, même dans les familles, vont de l’altruisme à la violence.

Quant à M. Lévy, il regrimperait d’un petit degré sur mon échelle de satisfaction - il en a, pour l’instant, atteint le plus bas - s’il quittait son hôtel du 7e pour mettre en accord ses généreux sentiments pro-immigrés et ses actes en leur faveur. Il pourrait s’installer dans l’une de ces merveilleuses cités de Seine-Saint-Denis, au Val Fourré à Mantes-la-Jolie ou à la Vigne Blanche aux Mureaux, profiter ainsi du beau spectacle nocturne de l’incendie de sa voiture, remercier ses voisins de ce geste de courtoisie et même y développer son plaisir de fumer la moquette.
Avec son entregent dans la sphère politique, il pourrait à coup sûr obtenir l’octroi d’un F 10 destiné normalement aux familles bigames, ce qui lui permettrait de distraire sa douce donzelle évaporée en tenant salon avec ses nouveaux voisins et d’y cultiver son immense ego... Mais est-ce possible ? Accepteraient-ils de rencontrer cette belle âme ? Ils sont à des années-lumière du Flore, de La Rotonde et de la Brasserie Lipp, les terrains de jeu que « le phare » affectionne quand il ne court pas le monde pour montrer aux caméras son auguste profil.

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Excellente photo du « philosophe »... Hautain, sûr de lui, l’œil sombre, le menton ferme, les lèvres pincées, le professeur devant le cancre... Elle rappelle celle de la Reine du Chabichou, ex-impératrice des Pingouins, déclenchant une colère feinte face à Sarko lors du débat présidentiel de 2007. Elle aussi met en danger mon téléviseur...

boureau

"On n'a que des frères humains !"

En voilà une nouveauté qu'elle est nouvelle cher P. Bilger.

La chrétienté, depuis deux mille ans, l'a toujours proclamé !

Franchement, on redécouvre la lune !

C'est pour cela que j'avais écrit, dans un précédent billet, que ce débat n'apportait rien. Je le maintiens !

Ce qui me semble plus intéressant à noter, c'est le début de discussion antre les deux participants sur le fait, selon Zemmour, que le judaïsme s'inscrirait dans la mouvance de la chrétienté. J'aurais aimé un développement sur ce sujet.

Cordialement.

Savonarole

@ Patrice Charoulet de 16:00

En effet, le décès de Marc Fumaroli est une bien triste nouvelle.
Dans son livre “Paris-New York et retour”, il avait dénoncé l’imposture de l’art contemporain, d’Andy Warhol à Jeff Koons en passant par Paul McCarthy qui nous avait infligé le fameux “Plug anal” sur la place Vendôme à la grande satisfaction de Mme Hidalgo et de la volière du Marais.
Ce Plug anal était prémonitoire de ce qui nous attend ce soir avec sa réélection.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_McCarthy

Claude Luçon

"Parce que, amère ou non, cette vérité nous oblige : on n'a que des frères humains."

Orwell aurait ajouté qu'il y a des humains qui sont plus frères que les autres !
J'ai eu l'occasion de le constater, vivant et travaillant avec des frères (et soeurs) aussi différents que les Bantous et les Texans, les Somali et les Ecossais, les Hollandais et les Yorubas, les Bahreini et les Canadiens, les Persans du Shah et les Iraniens de Khomeini... et, ce qui me semble clair, entre Zemmour et les Musulmans bien que je n'ai pas eu l'opportunité de vivre avec EZ, sans regrets, mais j'aimerais bien le confronter ! Ne serait-ce que pour lui faire remarquer que Zemmour n'est guère un nom français, tout autant que Ali n'est pas un prénom français d'après lui.

EZ et BHL, deux bavards pourfendeurs l'un de musulmans l'autre de dictateurs, ce qui d'ailleurs n'est pas incompatible.

Sur un autre sujet, sérieux celui-là, Marc Ghinsberg avait raison, nous avons en Edouard Philippe un candidat président en puissance, les Havrais viennent de le confirmer clairement.

Exilé

@ Marc GHINSBERG
"Comment la justifier si ce n’est en disant comme Jules Ferry..."

À côté de Paul Bert, le créateur de l'école laïque, qui s'est piqué d'anthropologie et de classification de l'intelligence en fonction de critères raciaux à prétention scientifique, Jules Ferry passerait presque pour un aimable plaisantin.

Il faut savoir que des millions de petits écoliers français ont été formatés de force au racisme scientifique non pas par des représentants d'une quelconque droite, extrême ou pas, mais par les Hussards noirs de la République, sur ordre de leur hiérarchie...

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204462j/f18.image.texteImage

(Paul Bert, La deuxième année d'enseignement scientifique, 29ème édition, Programme de 1887, Armand Colin)

Achille

« Altercation passionnante avec un EZ du côté de l'humanisme et un BHL sous l'emprise de la politique. »

Eric Zemmour a, en effet, une conception très personnelle de l’humanisme, en particulier lorsqu’il dit "je me fous des immigrés".
En fait pour lui le concept de "frères humains" se limite en premier lieu aux frères de sa condition, de sa culture, de ses racines judéo-chrétiennes, les autres ne sont pas vraiment des frères. On se demande même parfois si, pour lui, ils sont des humains puisque non solubles dans notre civilisation occidentale.

Il ne faudrait donc pas inverser les rôles.
S’il est un des deux participants qui était sous l’emprise de la politique c’était Zemmour, BHL, lui, militant pour un humaniste typiquement germanopratin et donc sans réel contact avec la réalité du moment. Les conflits communautarismes, les mouvements racialistes étant là pour nous le démontrer tous les jours.

duvent

« Parce que, amère ou non, cette vérité nous oblige : on n'a que des frères humains. » (PB)

Qu'est-ce que cette lapalissade vient faire ici ?

Il me semble que Marchenoir nous a susurré en grand manipulateur sur un autre fil que nous étions sur un blog d'élite...

Si cela est vrai, et c'est possible, même si je ne l'avais pas remarqué, donc, si cela est vrai, pourquoi venir mystifier « l'élite » avec des slogans à peine bons à remuer les émotifs pré-adolescents ?

J'ai regardé ces deux individus, d'un côté l'apprêté philosophe, de l'autre le spumescent polémiste.

Il est heureux que le ridicule ne tue pas, sans quoi, ce polémiste français depuis des lustres et ce philosophe français depuis des lustres auraient un projet grandiose pour cette France dont ils semblent les propriétaires, et pour laquelle il convient urgemment de se remuer les méninges...

Pourtant, il ressort que les problèmes s'accumulent et les solutions sont inanimées, bien entendu les frères ont l'habitude de se secourir en se fracassant le crâne, et s'observant d'une façon que je trouve vraiment peu fraternelle... depuis la tombe.

Bref, lorsque l'élite de céans se sera élevée jusqu'à la lumière de la bonne foi et de la raison, qu'elle se sentira assez de courage pour : éjecter tous les poltrons de salon, réclamer ce qui est nécessaire, ne plus dégoiser sur tous les chiens écrasés qu'on leur jette à la gueule qu'ils ont toujours béante, affamée de saletés et d'ordures, alors il sera possible de s'effondrer sous le poids de l'amour fraternel, une invention très belle dont le but unique est de retenir la main criminelle, injuste, cupide, avide, et qui tient fermement ce qui poussera vers la mort celui qui devait être serré contre la poitrine, cet écrin merveilleux où devait se cacher la fraternité. Sic transit gloria mundi !

Robert Marchenoir

Pourquoi invite-t-on encore Bernard-Henri Lévy à la télévision ? C'est ridicule. Ce personnage a eu une minuscule notoriété aux environs de l'ère paléolithique, et il est complètement discrédité depuis ce temps.

Il n'est pas à l'honneur d'Éric Zemmour d'accepter de se confronter avec lui. Pourquoi ne pas débattre avec Didier Raoult, aussi ? Ou avec la maman de Michel Onfray ?

Il est manifeste que ce genre d'émissions ne sert qu'à faire du clic, de l'audience, et à permettre aux sectateurs de Zemmour de conforter leurs préjugés. La paresse intellectuelle règne en maître.

Au lieu de perdre du temps à énoncer des évidences en hurlant en face d'un clown, Zemmour ferait mieux de débattre avec des interlocuteurs supérieurs à lui, et qui aient quelque chose à nous apprendre.

Ces jeux du cirque sont indécents.

genau

L'égalité est une notion relative qui s'exprime dans le cadre que la puissance veut bien en octroyer, au cours d'une évolution de la constatation de cette nécessité. Ceci est en train de nous arriver avec la confusion entre charité et égalité. Il est anormal qu'un paresseux congénital ou un chevalier de la lune bénéficie de la même sollicitude de la société que l'ouvrier de valeur. Ceci n'empêche en rien la charité ou la préoccupation sociale d'une Isabelle Mallet.
La société a suffisamment d'ouvrage à secourir les accidentés, les malchanceux pour favoriser les oiseaux de proie.

Enfin, l'égalité est prélevée sur les producteurs de valeur, pouvant ainsi confiner à la thèse de l'unicité du revenu qui, en principe, dispense de tout travail, mais, par son coût et sa généralisation est nécessairement un prélèvement sur le travail des producteurs. C'est pourquoi Lénine fit tuer les koulaks, par millions.

La liberté n'existe pas vraiment, il n'y a que des libertés, concédées ou conquises en trompe-l'oeil. On se rabat alors sur la liberté intérieure, illustrée par l'URSS. Tout le monde a embrassé les fesses de Staline et célébré les gloires des résultats scientifiques, personne, sauf un petit éditeur, n'a célébré la liberté intérieure des chuchoteurs qui, sous le fouet et la Kolyma, ont chanté l'amour de leurs enfants, leur fidélité à l'épouse martyrisée ou ont fait des milliers de kilomètres à pied pour retrouver un enfant. Mais on peint une fresque pour un malfrat, avec le concours d'un officier municipal qui contraint les travailleurs quotidiens à avoir cette insulte en permanence offerte à leurs yeux. On pourrait faire le même raisonnement pour Colbert.

La liberté au poing levé est nécessaire dans les moments d'exaltation, mais ne sert de rien qu'à faire croître Robespierre, Marat, Castro ou Mao.

La fraternité est majeure: elle croît dans le coeur de chaque individu ou non. Elle est héroïque au combat, impensable dans l'attentat terroriste, et rarissime en politique "tuez-les tous". Elle est la seule authentique car insusceptible de faire l'objet d'une loi.

C'est le grand reproche qu'on peut faire à ces formules creuses, où on verse ce qu'on apporte.

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