Alors qu'on avait touché le fond pour l'autorité de l'Etat et que la délinquance et la criminalité augmentaient, on se demandait si LR existait encore. Paradoxe pour un parti qui s'était fait une spécialité de sa présence constante dans les débats régaliens !
Mais il paraît qu'il faut attendre François Baroin et ce qu'on pourra entendre de lui en tendant l'oreille.
Le président de la République prudent avait déclaré que les élections municipales étaient à enjamber parce qu'il pressentait la catastrophe qui est survenue pour son camp. Mais LR s'est réjoui de ses succès dans les villes de plus de 9 000 habitants ; on ne peut toutefois pas soutenir, si on sort de la facilité comparative, que l'ensemble ait été brillant.
Emmanuel Macron a changé de Premier ministre, remanié, renforcé le gouvernement. Un ministre de l'Intérieur efficace et talentueux et un garde des Sceaux étonnant mais qui pourra peut-être surprendre en bien. À droite toute. Le couple régalien n'est plus médiocre comme celui d'avant. Mais LR se tait.
On nous annonce que François Baroin parlera au mois de septembre et que d'ici là la droite doit se recueillir et se concentrer pour être prête le moment venu.
Le président de la République a, paraît-il, suivi les conseils de Nicolas Sarkozy en choisissant Jean Castex à la place d'Edouard Philippe, de sorte que l'ancien président n'aura même plus besoin d'apparaître comme un recours puisque la droite de gouvernement serait à peu de chose près la sienne s'il revenait aux affaires.
Mais LR fait silence.
Emmanuel Macron, ne nourrissant plus le moindre espoir sur le soutien de la gauche et des écologistes en 2022, continue consciencieusement son travail de sape présidentiel et il est tellement assuré de sa stratégie qu'il ne s'en cache plus. Faute de progressistes, il absorbe les conservateurs et les libéraux et il s'apprête à faire de LR une dernière bouchée. Cela va être une course de vitesse.
Car François Baroin doit s'exprimer après les vacances et comme LR sont passifs et muets, il faut bien faire un événement de ce propos futur. On n'a rien d'autre à se mettre sous l'esprit.
On tente bien de lancer quelques piques, quelques saillies. On moque le traître Darmanin et on se réjouit que certains n'aient pas sauté le pas pour rejoindre avant l'heure l'ogre qui s'approche à toutes jambes. Au fond on aurait été presque fier de voir s'éloigner Guillaume Larrivé et Damien Abad - les savoir désirés par l'adversaire aurait donné du lustre au camp qu'ils auraient quitté - mais ils sont restés et on se regarde entre soi, tout déconfits que rien ne soit venu bousculer l'immobilisme de LR.
Mais qu'importe après tout puisqu'on attend François Baroin et que de son verbe la lumière jaillira.
À droite, au centre, dedans ou dans les marges, on piaffe. Valérie Pécresse et surtout Bruno Retailleau et Xavier Bertrand. Mais qu'on ne nous détourne pas de l'essentiel qui est l'espérance de François Baroin loquace dans deux mois, en nous distrayant avec ces deux personnalités masculines qui pourtant ont un projet et savent ce qu'elles veulent. Puisque le président Jacob a semble-t-il décidé qu'il y aurait un candidat officiel et que ce devra être François Baroin.
Pour l'instant on n'attend que lui : est-ce vraiment un programme ?
Si c'en est un, le président de la République nous laissera-t-il même le temps de l'écouter, tant LR se délite ? tant on met de la bonne volonté à se laisser manger.
Si on ne veut pas de Retailleau ou de Bertrand, si Baroin dit non ou un oui murmuré sans conviction, reprenons une prise que l'adversaire a chassée.
Attendons pour de vrai Edouard Philippe.
En attendant Godot...
Rédigé par : Armel GARNIER | 20 juillet 2020 à 16:46
@ Patrice Charoulet | 13 juillet 2020 à 22:36
« Nous sommes tous bien calés dans nos fauteuils pour vous écouter !
Vivement mercredi. »
Puisque vous semblez tellement impatient de voir l’entretien de Philippe Bilger avec François Sureau que j’ai trouvé sur Twitter.
Rédigé par : Achille | 14 juillet 2020 à 10:47
@ Achille 14/07/20 06:48
En allant dans mon hypermarché, j'ai même constaté que pour le début des soldes demain il y avait en tête de gondole quelques diplômes du bac cuvée 2020 qui n'ont exceptionnellement pas trouvé encore preneur et qui sont bradés !
Voilà qui promet pour la prochaine rentrée universitaire, rentrée universitaire qui devrait être effectivement soumise depuis longtemps à concours, idée que j'ai toujours soutenue.
Rédigé par : Michel Deluré | 14 juillet 2020 à 10:11
@ Serge HIREL | 14 juillet 2020 à 00:34
« Votre message est-il au premier ou au second degré ? »
Rassurez-vous mon message était, bien sûr, au second degré.
Le bac ne signifiait déjà plus grand-chose depuis quelques années, voire décennies, vu que des consignes étaient déjà données aux correcteurs pour surnoter les cas les plus désespérés.
Cette année l’appréciation ressemble à celle de l’école des fans de Jacques Martin. Tout le monde (ou presque) a 10.
Pour juguler l’arrivée massive de ces jeunes « bacheliers » en fac, la seule solution est un concours d’entrée en fac, comme cela se fait pour accéder aux écoles d’ingénieurs. Cela aurait le mérite d’éviter que la première année de fac devienne une sorte de bassin de décantation , certains étudiants à 25 ans passés n’ayant toujours pas réussi à décrocher une licence et passent plus leur temps à militer pour des causes diverses et variées qu’à étudier.
Il faut favoriser l’apprentissage pour les élèves qui n’ont manifestement pas les dispositions voulues pour faire des études longues. Revaloriser le travail manuel qui offre beaucoup plus de perspectives d’emplois que de longues études en psycho-socio.
Le travail manuel n’a rien de dévalorisant et offre, à terme, des métiers très bien rémunérées et très demandés sur le marché du travail car un employeur ne se séparera jamais d’un bon ouvrier ou technicien et saura le gratifier par un salaire à hauteur de sa qualification.
Rédigé par : Achille | 14 juillet 2020 à 06:48
@ Achille 12 juillet 10 :57
Votre message est-il au premier ou au second degré ? Je crains que, dans le futur, les DRH exigent que les CV comportent l’année d’obtention du bac... et que les vrais bons élèves de 2020 soient victimes de ce laxisme parfaitement scandaleux de l’Education nationale. Autre question : comment fait-on pour accueillir tout ce beau monde en fac ? Seule bonne nouvelle (pour Jupiter) : l’excédent de candidats ayant « réussi » ne viendra pas grossir les effectifs de Pôle Emploi dès la fin des vacances...
Rédigé par : Serge HIREL | 14 juillet 2020 à 00:34
LE 15 JUILLET François Sureau-Philippe Bilger !
Tout à fait par hasard, j'ai lu ailleurs, puis j'ai mis sur ce blog un classement de 30 avocats français, qui n'était pas récent, où l'on voyait à la première place François Sureau.
Or, naviguant sur YouTube ce 13 juillet, YouTube m'annonce un dialogue Bilger-Sureau... le 15 juillet prochain ! À la bonne heure.
Nous sommes tous bien calés dans nos fauteuils pour vous écouter !
Vivement mercredi.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 juillet 2020 à 22:36
@ Mary Preud'homme | 13 juillet 2020 à 16:12
« Pourquoi vous obstiner à conseiller la droite, vous qui manifestement appartenez à la gauche la plus radicale et manipulatrice, ne cessant de changer sans vergogne votre fusil d'épaule au gré du temps et de l'humeur du moment ? »
Comment pouvez-vous dire que je change constamment mon fusil d’épaule au gré du temps et de l’humeur du moment.
1- Cela fait quand même plus de trois ans que, sur ce blog, je passe pour le macronien de service. Position qui n’est pas vraiment la "gauche la plus radicale" en particulier quand on voit la composition du dernier gouvernement que Sarkozy lui-même n’aurait pas désavoué.
Il semble qu’il n’y ait que vous qui ne vous en soyez pas aperçu.
2- Je ne conseille absolument pas la droite. Elle fait ce qu’elle veut, même si pour l'instant ce n'est pas vraiment brillant. Je me permets simplement de la critiquer, comme, sur ce blog, les intervenants de droite critiquent ce qu’ils appellent la Macronie.
Je ne pense pas que pour cela je doive demander votre permission.
Rédigé par : Achille | 13 juillet 2020 à 21:08
@ Achille | 12 juillet 2020 à 23:29
Pourquoi vous obstiner à conseiller la droite, vous qui manifestement appartenez à la gauche la plus radicale et manipulatrice, ne cessant de changer sans vergogne votre fusil d'épaule au gré du temps et de l'humeur du moment ?
Je vous accorde qu'une certaine droite tout comme vous ne sait plus où elle habite, fluctuant de sondages en sondages, et se laissant honteusement culpabiliser par la gauche dès lors que le RN serait (prétendument) en mesure de gagner... Si bien que l'on en arrive à cette aberration qu'une gauche même ultraminoritaire continuera encore longtemps de triompher par ces manoeuvres traîtresses à chaque élection décisive, confisquant ou récupérant de ce fait à son profit le vote initial de nombre de citoyens de bonne foi...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 juillet 2020 à 16:12
Attendre François Baroin, c'est comme attendre Chirac, Godot ou que parle un muet.
Chirac n'était pas spécialement jacobin, mais Christian Jacob était très chiraquien, alors il attend Baroin. Lequel Baroin, comme François Fillon s'était offert une semaine de ski après avoir emporté la primaire de LR et cru fortune faite, attendant le mois de janvier pour se lancer dans la campagne, ou comme Marine Le Pen avait trouvé très tactique de s'imposer une diète médiatique, François Baroin qui n'a jamais dit grand-chose est avare de sa parole, contrairement à Xavier Bertrand qui fait semblant de s'opposer pour marquer le président de la République à la culotte, en devenant tout à coup un candidat très dépensier après avoir été un ministre qui se voulait montrer économe.
Les candidats sans conviction changent souvent d'affectation ou d'incarnation et quand ils n'ont rien à dire, ils se taisent. Ceux qui leur trouvent de la pénétration croient qu'ils prennent leur inspiration. LR est suspendu au souffle de Baroin, c'est en manquer.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 13 juillet 2020 à 15:24
@ Patrice Charoulet
« Nous sommes la première force militante, territoriale, sénatoriale et d'opposition à l'Assemblée. »
Mézalor, pourquoi cette magnifique opposition en granit de pierre tombale se tait-elle devant les manœuvres antifrançaises des sectateurs de M. Macron et pourquoi ne monte-t-elle pas au créneau devant les innombrables avanies que les Français doivent subir de la part des petits protégés de ces messieurs ?
Rédigé par : Exilé | 13 juillet 2020 à 14:37
LR
« Nous avons remporté la majorité des communes de plus de 9 000 habitants. Nous sommes la première force militante, territoriale, sénatoriale et d'opposition à l'Assemblée. Notre socle n'est donc pas en sable, mais en granit. » (Brice Hortefeux, « Le Parisien », 13 juillet 2020)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 juillet 2020 à 09:51
@ Giuseppe | 12 juillet 2020 à 23:03
J'avais très bien compris, les populaires sont trop sévères...
Et si je vous parlais de ma passion, je vous dirais que l'assemblage en trait de Jupiter, permet une passe, qui me rend téméraire...
Rédigé par : duvent | 13 juillet 2020 à 08:05
Pour pouvoir fonctionner, la droite a d’abord besoin d’un chef, c’est son côté bonapartiste.
Les idées, elles, sont relativement secondaires dans la mesure où, de toutes façons, une fois au pouvoir, celles qui figuraient dans son programme électoral ont tendance à être oubliées.
C’est Chirac qui disait que les promesses n’engagent que ceux qui y croient me semble-t- il.
Or un chef, un vrai, un tatoué, il n’y en a pas au rayon présidentiable à LR.
En fait le seul qui aurait pu faire l’affaire c’est Nicolas Sarkozy, mais il trimballe tellement de casseroles que s’il se présentait, il subirait immédiatement les assauts des journalistes d’investigation, les mêmes qui ont fait mordre la poussière à François Fillon.
Alors qui ? Baroin trop mou, Ciotti trop teigneux, Pécresse trop bourgeoise, Bertrand ne fait pas partie du sérail, Wauquiez, il est grillé.
On en revient toujours à Retailleau, mais quand même il est une pointure en dessous de Sarkozy. Alors que faire ? Regarder passer le train de 2022 et attendre le suivant qui arrivera en 2027.
À gauche la problématique est différente car le chef n’a pas la même importance. C’est le côté cérébral qui prévaut, plutôt que le charisme.
Lionel Jospin n’avait rien d’un chef, François Hollande non plus. Il y avait bien Manuel Valls qui avait du tempérament, mais au PS on n’aime pas trop les excités, raison pour laquelle il a été écarté à la primaire de la gauche.
Inutile de dire qu’à l’élection présidentielle de 2022, le PS lui aussi fera de la figuration tout comme en 2017 car ce malheureux parti pour lequel j’ai voté pendant quarante ans a choisi des partenaires qui sont des machines à perdre : écolos illuminés, féministes hystériques, intellos complètement déconnectés de la réalité.
Emmanuel Macron n’a pas d’adversaire à sa mesure. Le seul qui pourrait l’inquiéter c’est effectivement son ancien Premier ministre. J’imagine mal toutefois Édouard Philippe s’engager contre celui qui l'a choisi pour l’accompagner pendant trois années de mandat. Je pense qu’il attendra sagement 2027 avec l'appui du président sortant.
Rédigé par : Achille | 12 juillet 2020 à 23:29
François Baroin n'a pas le costume à sa taille. Une bouille d'enfant de choeur aux mains moites et à la langue de bois. Cet homme n'a pas le profil pour relever le défi colossal de la France. Aux premiers problèmes il va s'écrouler. Pendant ces trois premières années on ne l'a pas entendu, alors question: pourquoi attend-il seulement septembre prochain pour nous présenter son casting politique ? stratégie, tactique ou peur de se faire dépasser par la réalité d'une France aux abois ?
À sa place, je vois mieux Retailleau.
Rédigé par : Ellen | 12 juillet 2020 à 23:05
@ duvent | 12 juillet 2020 à 10:51
La suite n'avait rien à voir, je revenais à mes moutons.
Oups ! J'ai fait une erreur de manip, je me suis fait incendier par les populaires :
https://i.goopics.net/9XYry.png
Mais pour la passe croisée c'était tout bon, comme lui, la classe quoi !
Rédigé par : Giuseppe | 12 juillet 2020 à 23:03
@ Lucile | 12 juillet 2020 à 20:26
Vos commentaires sont justes et viennent rejoindre, en partie, les miens un peu plus sévères adressés en direction d'Eric Dupond-Moretti sur le billet précédent.
Croyez-vous que l'ex-Acquittator a besoin du soutien d'Emmanuel Macron et de Gérald Darmanin ? S'il était aussi fort au prétoire, il doit être encore plus fort à son ministère de la Justice, parce que là il s'agit de la France et de tous les Français demandant la sécurité et la protection des innocents et pas de ses clients traduits en correctionnelle et aux assises.
Rédigé par : Ellen | 12 juillet 2020 à 22:50
Baroin est un crooner, il n'a plus faim depuis trop longtemps, il fréquente les repus et leurs tables, tu parles d'un président !
Castex en deux sorties et trois mouvements a remis les pendules à l'heure, "un pilar" pour tenir la mêlée et mettre quelques "tomates", et gare à celui qui pousse de travers.
À Prades on ne rigole pas avec la mêlée, le Président sait qu'il va lui tenir la baraque et s'il le faut, il lui laissera en relever quelques-unes.
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@ duvent | 12 juillet 2020 à 10:51
Vous me rappelez ce style, https://i.goopics.net/9XYry.png, il est vrai que votre passe croisée mérite toute l'acclamation des "populaires".
Bon je ne pense pas que EM lui a laissé trop le choix à Castex, le choix des "secondes lattes", le point faible, mais il s'en accommodera, lui devant les autres derrière, l'accent sera la cerise sur le cadeau quand il se sera essuyé les crampons sur les rieurs, il ne va pas s'en priver.
Baroin est le Giovanni Drogo de la politique, il est plutôt wagon que locomotive, ce n'est pas un TGV, dans l'équipe de Castex il ferait sans doute banquette, et par faute de remplaçants il pourrait peut-être le faire rentrer après les citrons.
Rédigé par : Giuseppe | 12 juillet 2020 à 22:17
@ Lucile
« Toute personne étrangère reconnue coupable de l'un de ces délits sera automatiquement renvoyée dans son pays d'origine à la première récidive. »
Je crois savoir qu'il existe déjà des dispositions de ce genre en la matière.
Le problème est que certains magistrats y font obstruction, sous des prétextes humanitaires en apparence mais subversifs en réalité.
Il faut donc nettoyer les écuries d'Augias.
Mais les petits nouveaux du gouvernement ont-ils la carrure d'Hercule ?
Rédigé par : Exilé | 12 juillet 2020 à 20:41
Dans le désert et la pleutrerie ambiante, il y a vraiment une place à saisir pour une personnalité politique déterminée. Si Darmanin est intelligent, s'il veut devenir président de la République, c'est ce qu'il fera. Il s'agit pour les Autorités de changer radicalement de comportement face à toutes les violations de la loi, et de le faire savoir, quitte à forcer la main des magistrats si ces derniers donnent leur préférence au laxisme que la plupart des Français déplorent, tant les conséquences en sont dures pour eux.
Il pourrait essayer de faire voter par le parlement une loi selon laquelle, durant les deux années qui viennent, toute peine infligée par la justice devra être effectuée ; toute atteinte réelle à la sécurité des personnes, toute rébellion avérée à l'égard des forces de l'ordre donnera lieu à une condamnation, et que tout saccage devra être remboursé. Toute personne étrangère reconnue coupable de l'un de ces délits sera automatiquement renvoyée dans son pays d'origine à la première récidive. Je pense que si ces règles sévères, mais non injustes, sont posées, le ministre aura l'assentiment des trois quarts de la population, même si c'est un virage à 180° par rapport à la politique actuelle.
N'étant pas juriste moi-même je laisse aux juristes le soin de rendre cette proposition pertinente et valide.
Je suis horrifiée également par le nombre de personnes qui conduisent sans assurance, sans permis, sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants. Ils ne devraient pas avoir le droit de circuler et s'ils sont pris sur le fait, on devrait leur ôter l'envie de recommencer. .
On est en France très dur avec certaines catégories de population, par exemple les vieux dont on ne veut pas à l'hôpital en cas d'épidémie passé un certain âge, et ça ne soulève guère d'objections auprès de ceux qui nous gouvernent, sous le coup de l'urgence. Pourquoi nos édiles pousseraient-ils de hauts cris si on leur demande de faire baisser la délinquance ? Là aussi il y a urgence.
Le problème est que le ministre de l'Intérieur a besoin du soutien du garde des Sceaux. Celui-ci oubliera-t-il qu'il est avocat ? Il a aussi besoin de l'appui du Premier ministre et de celui du président de la République, qui lui n'a pas changé, mais qui veut tout de même gagner les prochaines élections présidentielles.
Et qu'en dit François Baroin ?
Rédigé par : Lucile | 12 juillet 2020 à 20:26
@ Alpi
Merci de votre réponse éclairante. Le type de droite s'étonne toujours de l'opprobre du gauchiste sans réaliser qua sans doute lui aussi, quand il lit Robin des Bois il est pour Robin et pas pour le Shérif de Nottingham.
Ou sans avouer que s'il est de droite, c'est pour garder son patrimoine durement acquis ou conservé, rester riche n'étant pas si simple.
C'est pour ça que le discours social de la droite me fait toujours rire.
Rédigé par : Tomas | 12 juillet 2020 à 20:24
@ Serge HIREL
« Une victoire se construit sur une stratégie »
Certes, mais aussi et avant tout elle se construit sur la désignation de l'adversaire, au moins potentiel tant qu'il n'est pas déclaré, ou bien de l'objectif prioritaire.
S'il faut par exemple nous rejouer un équivalent du feuilleton de la brillante victoire de 1936 de la France des congés payés sur celle du capital, en ayant ignoré mordicus le réarmement allemand au nom du pacifisme et du rejet de la xénophobie, c'est plutôt mal parti.
Il faut dire au passage que les Français qui ont réclamé des congés payés pour pouvoir faire du tourisme ont été exaucés en 1940, certains ont même pu être hébergés gratuitement en villages de vacances entourés de pinèdes en Allemagne pendant quatre ans...
Bien entendu, ceci n'est qu'un parallèle, mais manifestement la lamentable classe politique actuelle abusivement dite « de gouvernement » pratique autant l'aveuglement volontaire que celle de 1936.
Mais les mêmes causes donnant les mêmes effets, nous pouvons prévoir le pire.
Rédigé par : Exilé | 12 juillet 2020 à 19:14
@ Serge HIREL 12 JUILLET 15:26
En accord avec votre texte qui cerne l'air du temps.
Toutefois, je ne vous suis plus sur un avenir de la droite qui passerait par LR, la relative bonne tenue aux municipales faisant illusion ! Il faudra chercher ailleurs.
Cette relative, très relative, bonne tenue aux municipales est une sorte de chant du cygne de LR. Une queue de comète ! Cette bonne tenue aidera à maintenir la majorité du Sénat à droite lors des prochaines sénatoriales. Et c'est tout !
Au-delà de ces maires, sans grands pouvoirs ni finances (ils sont dans les communautés de communes), il ne reste quasiment rien des structures locales de LR. Seule subsiste, sans éclat, la structure parisienne qui vit dans les nuages.
Certes, il peut se passer des événements imprévus dans les mois qui viennent, mais les conditions politiques générales ne seront sans doute pas changées.
Le problème de l'électorat de droite reste entier comme vous le soulignez.
Cordialement
Rédigé par : boureau | 12 juillet 2020 à 18:34
@ Tomas
"Ah bon. Mais pourquoi voter à droite si on aime le social et pas l'Eglise alors ? Par amour des dialogues de Saint Michel Audiard, le plus grand penseur français du XXe siècle ?"
Oui, ça c'est une proposition tout à fait défendable !
Rédigé par : Alpi | 12 juillet 2020 à 18:24
Ah bon, le Baroin ! Ah oui ! Je "veaute" pour lui. Un homme qui hait à ce point les crèches (de Noël) ne peut être foncièrement mauvais. Allez, va pour Baroin !! Et en sus, il serait "frère trois-points" ? Plus aucune hésitation, donc. Le gage du "changement" garanti...
Rédigé par : GERARD R. | 12 juillet 2020 à 17:27
@ Exilé 12 juillet 14 :28
Au palmarès, soigneusement tenu dans les rédactions parisiennes, des meilleures tables de la République, le Sénat occupe la première place. Et depuis longtemps, bien avant la présidence de Gérard Larcher. L’avantage de ces établissements est que ceux qui y déjeunent - même dans les salons privés - y sont vus de tous. Ce qui est loin d’être le cas quand les lobbyistes reçoivent leurs proies ailleurs...
Rédigé par : Serge HIREL | 12 juillet 2020 à 17:04
@ Isabelle
Pourquoi s'ennuyer à écrire à ce sujet ? Nous sommes épuisés d'écrire sur Monsieur X ou Madame Y et son éventuel potentiel à venir à la Saint-Glinglin. Des ACTES à présent.
Chère Isabelle, je suis le premier à être d'accord avec vous, mais puisque Philippe Bilger nous invite à la fois à décrire le néant et à écrire sur lui, faisons-le par courtoisie à son égard, même parfois de façon un peu grinçante et attristée, en sachant très bien que pendant ce temps là l'assaut est donné aux murs de la cité et que ceux qui devraient être les premiers à la défendre ferment les yeux quand ils ne sont pas les premiers à tailler des brèches dans les défenses.
Rédigé par : Exilé | 12 juillet 2020 à 17:03
Il me semble très prématuré de tenter de prédire le contour de la présidentielle de 2022. Pour l’instant, on ne sait même pas où en sera la France fin 2020... Et rien ne dit que la martingale de Macron (Castex-Dupond-Damarnin-Bachelot-Bayrou, dit-on) lui permettra de se refaire et de se représenter avec une chance de succès. L’attelage de Jupiter peut aussi se désintégrer... s’il ne parvient pas à maîtriser les rênes et à harmoniser la course de chacun de ses « pur-sang », en particulier celle du « sang-mêlé ». Dans le passé, sur ce point, il a déjà donné des signes de faiblesse...
Laissons la gauche se prélasser dans ses éternelles chamailleries de courants et choisir, pour aller au casse-pipes, entre Ségo, Anne, Olivier, Jean-Luc et les autres... Laissons les « pastèques » - pelure verte, chair rouge - savourer leur règne citadin sur les bobos et désigner dans leur marigot la grenouille qui coasse le mieux.
Intéressons-nous à la situation de la droite dite « républicaine ». Il faut le reconnaître : aujourd’hui, rien ne peut annoncer une victoire. Elle ne dispose ni d’un programme - pas même d’un solide corpus de principes sur lequel l’unanimité est faite -, ni d’un candidat ou d’une candidate qui s’impose naturellement, ni d’une stratégie, hormis, de temps à autre, quelques aboiements de seconds couteaux.
Ces trois questions sont étroitement liées, la plus délicate, donc la plus urgente à résoudre, étant à coup sûr la dernière. L’état-major de LR - ou ce qu’il en reste - se pince le nez à la seule évocation du RN, infréquentable depuis près de quarante ans. Une partie de son électorat, y compris parmi ses militants qui, eux, ont pour seul objectif de gagner-, n’est plus aussi psychorigide. Marine Le Pen les inquiète encore... mais n’est pas éternelle à la barre...
Marion est là, qui attend son heure. Une révolution de palais au RN mettrait à mal ce qu’il reste de la cohésion du LR, déjà affaiblie par les doux yeux de Macron. Rejouer le coup du « front républicain » risque bien d’être un suicide, Jupiter réélu n’ayant aucune obligation de considération envers ces « supplétifs », pas plus que Chirac n’en a eue pour la gauche en 2002...
Quant au programme, son orientation, plus ou moins libérale, plus ou moins sociale, plus ou moins régalienne, doit être, sinon dictée, du moins influencée par cette première réflexion, qui, bien sûr, peut déboucher sur un statu quo mortifère. Aujourd’hui, parce que son ADN est l’opposition, les forces électorales du RN sont faites de bric et de broc. C’est son point faible, qui permettrait à un LR à nouveau conquérant de faire mieux que participer à la course si tant est que son programme soit audible.
Proclamer fortement les fondamentaux du courant politique, encore dominé par l’épopée gaulliste - le rassemblement, la souveraineté, l’indépendance, l’ordre... - est une nécessité. Pour combattre « la chienlit » actuelle, il faut d’abord apaiser les Français, les rassurer et, pour ce faire, combattre sans quartier les démons qui tentent aujourd’hui de détruire notre République. L’apprenti-sorcier Macron et ses valets leur ont laissé le champ libre et ne savent plus comment les maîtriser. En ont-ils même le désir ?
Mettre progressivement un terme à l’Etat-providence, aux errances de notre administration surdimensionnée, au jacobinisme délirant - le confinement uniforme en a été le plus bel exemple -, à la mainmise des « élites » et à leur goût de l’entre-soi, bref cesser d’infantiliser les Français, leur rendre leur rang de citoyen au sens révolutionnaire du mot, est la seule piste possible pour parvenir à sortir de l’ornière dans laquelle la gauche a embourbé le pays dès 1981... avant que d’autres ne s’en accommodent.
Le chantier est immense et demande du courage, de la témérité, de la persévérance... et un candidat capable de le conduire. Capable d’abord de construire ce programme, de le porter, de l’incarner. Capable aussi de ratisser large, de séduire beaucoup à sa droite sans désespérer sa gauche. Le LR dispose-il d’un tel homme ? D’un guide ? D’un nouveau Général ? La réponse est évidente. L’écurie n’est pas vide, mais n’abrite pas le champion incontestable... Et il ne saurait être question de le désigner en renouvelant le désastreux concours de beauté de 2016.
Chaque chose en son temps. Ne nous hâtons pas vainement. Pourquoi ne pas prendre exemple sur les sports collectifs ? Une victoire se construit sur une stratégie et sur une équipe puissante et motivée. L’élaboration du programme sera en quelque sorte ce stage d’avant-match où se crée l’esprit de corps, où le capitaine - plus un camarade qu’un patron - acquiert son autorité. Et si, à la sortie de ce conclave, sans être désigné par un quelconque scrutin, un leader s’imposait par son engagement personnel, son expérience à la fois nationale et locale, la clarté de son discours et ce je ne sais quoi qui - hormis Hollande - a permis à tous les Présidents de la Ve de triompher ?
Mais, de grâce, que LR n’utilise pas les services d’un sélectionneur qui, semble-t-il, conseille aussi l’équipe adverse. Tout le monde ne s’appelle pas Deschamps, qui, étoilé en 1992, a su, entraîneur, conduire la France à une nouvelle victoire. Laissons ce forçat de la politique jouir de ses affaires...
Rédigé par : Serge HIREL | 12 juillet 2020 à 15:26
@ Michelle D-LEROY | 11 juillet 2020 à 19:29
« ...qui vilipendent Trump et Poutine pour avoir l'air intelligents et démocrates eux-mêmes mais qui sont incapables de remettre Erdogan à sa place. »
Hum, ce n’est pas simple. Il semble toutefois que ce que vous dénoncez comme une faiblesse ait été critiquée en 2016 comme une cécité par un certain journalisme turc qui explique qu'Erdoğan a pu donner le change et faire croire qu'il était modéré alors qu'il avait en vue un projet totalitaire qui est la marque d'un homme « portant les marques de l’hubris, la maladie de l’ego, autodétermination messianique, perte du sens des réalités, intolérance à la contradiction et folie des grandeurs. Toutes critiques qu’il est possible d’adresser à l’arrogance de nombre de dirigeants dans le monde.
S’agissant de ses prises de position vis-à-vis de la diaspora turque en Allemagne, il aurait officiellement déclaré ceci :
« L'assimilation est un crime contre l'humanité ».
Cela étant, il aurait cependant déclaré être lui-même issu d'une famille géorgienne, originaire de Batoumi (- la capitale de la région autonome d'Adjarie au S-O de la Géorgie, ayant successivement subi les dominations ottomane, russe, soviétique et qui possède une façade maritime sur la mer noire-). Cette famille aurait émigré à Rize, une région productrice de thé située entre la chaîne Pontique et la mer Noire. Les relations de Poutine avec la Géorgie semblent inédites.
Autrefois, du temps où j’étudiais le russe, j’ai eu une correspondante à Tbilissi qui écrivait dans un français parfait et m’avait fait connaître, dans une traduction française bien évidemment, le grand poète, Chota Roustavéli originaire du S-O, précisément de la Géorgie et qu’on surnomme l’Homère du Caucase.
Les rives de la mer Noire intéressent la philosophie avec Diogène de Sinope (ville actuellement turque), plus connu comme Diogène le cynique (Diogène le Chien), qui vivait dans un pithos (grande jarre qui avait une triple destination : domestique – conservation du vin etc., votive et funéraire.). Il se promena dans Athènes un jour en tenant à la main un coq déplumé aux ergots coupés, et déclarant : « Voici l'homme de Platon ! », autrement dit déjà une figure de l’Occidental d’aujourd’hui, si je vous lis bien.
Diogène était un disciple, en particulier d’Antisthène, le fondateur de l’école cynique qui avait pour sa part « a tenté un renversement des valeurs dominantes du moment, enseignant la désinvolture et l'humilité aux grands et aux puissants de la Grèce antique » et pratiqué une philosophie, subversive et jubilatoire expliquant que la vertu suffisait au bonheur du sage.
Bref, revenons à Erdogan dont la biographie/notice Wiki indique que
1. ses parents (père capitaine de navire sur le Bosphore), l'envoient étudier dans une école religieuse qui forme des imams et des prédicateurs
2. Qu’il a été condamné à une peine de dix mois de prison, pour avoir en 1997 repris une citation d’un poète nationaliste qualifiée d'incitation à la haine et qui disait ceci : « Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats ».
3. Que l'un des aspects essentiels de sa politique consistait à un ancrage dans un conservatisme religieux plus affirmé.
4. Que bien que le port du voile dans les universités ait été été autorisé en février 2008, son épouse, dont les parents étaient d’origine arabe, milite cependant pour l'intégration des femmes à la vie politique, souhaite que les femmes non voilées côtoient les voilées, critique les crimes d'honneur et le mariage des enfants
5. Que Premier ministre, il déclare lors du Sommet annuel de la Ligue arabe à propos de Jérusalem ce lieu qui tient une place centrale dans les trois religions monothéistes, la juive, la chrétienne et la musulmane, que « considérer Jérusalem comme la capitale indivisible de l'État hébreu, comme le font les Israéliens, est une folie. Jérusalem est la prunelle des yeux du monde musulman […] et qu’on ne peut accepter aucune atteinte israélienne à Jérusalem et aux lieux musulmans ».
6. Que le Vatican a dénoncé une « christianophobie institutionnelle en Turquie ».
Le président Erdoğan a pris le 10/07/2020, il y a donc deux jours, un décret restaurant en mosquée la grande basilique chrétienne de Constantinople construite dans un premier temps au IVe siècle, puis reconstruite plus grande sous l'empereur byzantin Justinien au VIe siècle, autrement dit « Sainte Sophie » nommée d’après le grec Hagía Sophía qui signifie « sagesse de Dieu » dont la prononciation turque est Ayasofya.
On notera toutefois que mille ans de basilique chrétienne suivis par cinq siècles de mosquée avaient déjà été sérieusement oblitérés par soixante-dix ans de laïcité. Les dates de cet édifice sont en effet celles-ci:
7. Église (IVe siècle-1453)
Mosquée (1453-1934)
musée (1934-2020)
Mosquée (décret du 10 juillet 2020)
Bref, on dit également que
8. Son opposition lui reprocherait des études supérieures fantoches sanctionnées par des diplômes factices, son épouse étant elle-même sans diplômes. D’où on pourrait conclure que le sens du politique ne s’enseigne pas. Ce qui aurait dû être mis en avant et eût été plus classe que de faire harceler les auteurs de telles accusations.
9. Cette opposition l’accuse également de dérive autoritaire en ce que : «par la suppression de la séparation des pouvoirs, ce nouvel Alexandre tend vers l’instauration d’un régime dictatorial. Vu qu’en effet, l'exécutif, c'est lui, le législatif, c'est son parti, la justice est sous sa tutelle, les juges et les procureurs qui ouvrent des enquêtes non désirées sont immédiatement suspendus. Quant au quatrième pouvoir, les médias sont, en dehors de quelques exceptions, sous son contrôle »
10. En 2002, l'année de l'arrivée au pouvoir du parti désormais présidentiel l'AKP., l'organisation Reporters sans frontières avait qualifié ce pays alors de « première prison au monde pour les journalistes »
11. Dans le droit fil de ce qui précède on lui doit, en 2014 l’année de son élection à la présidence, cette affirmation qu’il fonde sur le Coran que « les femmes ne pouvaient être considérées comme les égales des hommes » ainsi que cette déclaration qui me paraît entretenir une confusion entre le rôle et la fonction, que, selon l'islam, le rôle des femmes dans la société était de mettre au monde les enfants » déclaration assortie de ce corollaire que les féministes ne peuvent pas accéder à la compréhension de cet état de choses « parce qu'elles n'accepteraient pas l'idée même de la maternité ». Il a aussi assuré que « les deux sexes ne pouvaient pas être traités de la même façon parce que ce serait contre la nature humaine » et qu'on ne peut pas mettre sur le même plan une femme qui allaite et un homme. » A savoir, un homme qui ? tète peut-être ? tout comme le font les petites filles ? Ou bien ? Il faut lui présenter Marlène Schiappa et Roselyne Bachelot pour éclairer un peu sa propre lanterne, s’agissant de l’antique valeur cynique que représentait déjà au Ve siècle avant notre ère, « l’égalité entre hommes et femmes », à lui qui ne réside pas dans un pithos mais se voit au contraire
12. critiqué pour avoir fait construire à Ankara, un nouveau palais présidentiel de plus de 1 000 pièces pour un coût plus de 490 millions d'euros. Mais qui, soit dit au passage ne saurait encore rivaliser avec le « palais de la Lumière de la Foi », résidence principale du Sultan de Brunei, et ses 1 788 pièces dont 257 salles de bain, 5 piscines, 44 escaliers, 18 ascenseurs, une salle de banquet pouvant accueillir jusqu'à 5 000 personnes, une mosquée pour 1 500 fidèles, une écurie pour 200 chevaux et un garage pour 110 voitures. Cela dit, il n’a peut-être pas de harem à y abriter quand bien même sa jolie épouse et la mère de ses quatre enfants aurait déclaré en 2016 que « le harem était une "école de la vie" », ce que cela est très certainement vu d’un point de vue objectif, par ex. celui des intrigues de palais des anciens empereurs de Chine… 😉
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 juillet 2020 à 15:15
À droite, au centre, dedans ou dans les marges, on piaffe. Valérie Pécresse et surtout Bruno Retailleau et Xavier Bertrand.
Le seul qui puisse se prévaloir de convictions globalement de droite est Bruno Retailleau, que l'on ne pourra pas trop accuser de pratiquer une escroquerie politique cynique, mais que penser des deux autres ?
Ceci dit, le sénateur Retailleau sénate, il est bien calé dans son siège confortable et, comme ses propos l'ont laissé entendre indirectement dans l'entretien qu'il a accordé à Philippe Bilger, il n'est pas disposé à renoncer à ce confort douillet pour s'élancer sur une barricade étendard au vent, afin de pourfendre les poseurs de lignes rouges et à rendre à son parti ses idées, ses couleurs et son honneur perdu et accessoirement la liberté aux Français.
Dommage.
De façon sournoise, une cantine de luxe permet de ramollir ceux qui devraient être les meilleurs afin de leur ôter toute velléité d'indépendance, ce que ne saurait faire une soupe populaire spartiate.
Ah, au fait, c'est avec vos sous :
http://www.politique.net/2016010601-repas-gastronomiques-au-senat.htm
Rédigé par : Exilé | 12 juillet 2020 à 14:28
J'ai relevé ceci dans La Dépêche :
https://i.goopics.net/dD4nr.png
Qu'il parle en mon nom, je ne l'y autorise pas !
Qu'il se trompe lui avec constance et assiduité, mais qu'il le fasse seul.
Il aura fait rire la planète entière, et bien sûr il est le bon client pour des médias qui savent le retour des réseaux sociaux, pour que l'on parle d'eux, se faire la pub sur le dos de ce penseur pour chiromanciennes et foires locales. :
https://www.lesinrocks.com/2015/12/23/actualite/actualite/jacques-attali-lhomme-qui-navait-pas-trop-raison/
On attend toujours avec impatience qu'il s'applique la maxime de François Mitterrand : tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de l'ouvrir.
Ecrivain de présentoirs de hall de gare, il est de cette lignée avec BHL qui voudrait se donner un destin pour l'histoire, ils n'en seront que les limpiabotas de ceux qui la font, on ne souviendra même pas de la marque de cirage qu'il utilisait.
Rédigé par : Giuseppe | 12 juillet 2020 à 14:17
@ sbriglia | 11 juillet 2020 à 23:42
Bel hommage merci.
Sans oublier Catherine Jacob, breizmabro et quelques autres qui font honneur à ce blog, eu égard à leur culture générale, leurs connaissances de l'actualité ou leur humour un brin caustique et décalé !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 juillet 2020 à 14:14
@ Exilé | 12 juillet 2020 à 09:31
Il se reboutonne par pur conformisme et pour faire illusion comme n'importe quel bellâtre qui a appris les codes de la "bonne société"...
On préférerait de beaucoup qu'il se déboutonne (sens figuré) afin de se livrer franchement et sans fard !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 juillet 2020 à 14:02
@ Walson
@ Exilé
« La photo nous montre un homme, comme tant d'autres, qui essaye un costume. » Walson
"Non, il s'entraîne seulement à prendre une veste." Exilé
Le parti LR ou l'ombre de lui-même...
Pourquoi s'ennuyer à écrire à ce sujet ? Nous sommes épuisés d'écrire sur Monsieur X ou Madame Y et son éventuel potentiel à venir à la Saint-Glinglin. Des ACTES à présent.
Ci-dessous des chiffres et des cartes qui parlent de la réalité et nous évitent ainsi de perdre notre temps avec des fantasmes et des mirages.
Plus de 112 000 étrangers ont obtenu la nationalité française en 2019 pour... 75 refus.
https://www.valeursactuelles.com/societe/plus-de-112-000-etrangers-ont-obtenu-la-nationalite-francaise-en-2019-pour-75-refus-121592?fbclid=IwAR0blspc-9WSQks_nVmXN25t0RTRZH70xBrJ8RaV1rBiMH7K-g-BGjL3r2Y
Il faut à présent bloquer nos frontières et envoyer les Armées dont la Marine pour bouter toute cette invasion de migrants vers leurs pays d'origine. Sinon, ce sera bientôt la fin du peuple français. Mais, chut.... Il ne faut pas voir et ne pas dire. Une fois arrivés sur le sol français, impossibilité de les renvoyer. Stop à l'immigration, expulsion massive, tolérance zéro.
Voici des cartes qui nous montrent le changement actuel de notre population.
Évolution de la part de la population d’origine extra-européenne chez les 0-18 ans dans les grandes villes françaises (chiffres officiels).
http://www.fdesouche.com/1399869-evolution-de-la-part-de-population-dorigine-extra-europeenne-chez-les-0-18-ans-dans-les-grandes-villes-francaises-chiffres-officiels
Que faisons-nous ? Nous laissons la situation s'aggraver... Nous rajustons notre veste ?
G. Darmanin est à Calais. Des migrants vont être déplacés pour aller où exactement ? Ils seront renvoyés ENFIN dans leurs pays d'origine pour contribuer à l'évolution de leur pays, on en doute sérieusement.
Nous n'avons pas besoin de tous ces migrants clandestins ou non, il y a déjà trop de monde et nous sommes incapables d'intégrer puisqu'ils ne veulent pas être intégrés. Ils n'ont pas les mêmes codes qu'ils disent et campent sur leurs positions. C'est Allah avant Darwin !
Une pause migratoire est plus que nécessaire, elle est vitale. Le chauffeur de bus de Bayonne et tant d'autres ont déjà perdu la vie. La France doit rester la France. La France ce n'est ni le Maghreb, ni l'Afrique. Les Français à qui on a imposé le "vivre-ensemble" revendiquent eux aussi le droit d'être Français.
Que les Africains aillent se battre en Afrique pour leur pays d'origine. Que les Maghrébins fassent de même. Pour cesser d'être aussi attractif, annulation des allocations diverses et variées et restriction majeure des aides aux associations de tous ordres.
Le multiculturalisme attise les tensions. Chacun chez soi puisque les humains sont incapables de cohabiter en bonne intelligence. Seuls les rapports de force priment, c'est ainsi.
Rédigé par : Isabelle | 12 juillet 2020 à 13:48
- Sur F. Baroin en qualité de chef envisageable des Républicains
Que peut-on attendre d'un franc-maçon ?
Rien que de porter pareil titre devrait faire se détourner avec répugnance tout Français bien né. L'obédience maçonnique distille un lent poison qui corrompt la société et dissout l'esprit français.
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@ Michel Deluré
- Sur la non désirabilité du libéralisme et du conservatisme en France
Votre observation sur le libéralisme est juste. Le libéralisme économique aboutit à l'amélioration générale des conditions de vie de l'ensemble de la population. C'est ce qui s'observa en Europe et aux États-Unis depuis le XVIIIe siècle jusqu'au XXe siècle ; c'est encore ce qui s'observe depuis quelques décennies dans ce qui a été appelé pays émergents et qui a permis la réduction sensible de la pauvreté.
Néanmoins, le terme libéralisme a été tant galvaudé qu'il signifie aujourd'hui autre chose qu'il n'est véritablement. On emploie désormais le terme pour signifier la connivence entre les pouvoirs publics et économiques qui permet l'accaparement des richesses par une élite au détriment du restant du corps social. La population en éprouve le plus vif ressentiment, confortée en cette émotion par le long travail de sape des médias et de l'Éducation nationale.
Quant au conservatisme, il subit un semblable discrédit à celui du libéralisme, grâce aux mêmes méthodes. L'habilité, dans les deux cas, est d'en avoir corrompu les significations au point de les rendre haïssables par la population et par conséquent tout à fait rejetées.
J'en conclus qu'il ne sera pas possible en France de susciter un mouvement de renouveau et de renaissance tant que ne seront pas exhumées et remises au goût du jour les idées qui permirent à l'esprit français pendant des siècles de manifester à la face du monde son génie.
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@ Xavier NEBOUT
Les Républicains ne sont plus une force politique désirable.
"Quant au LR, sous couvert d'énigmatiques "valeurs"…"
On se demande, en effet, quelles sont ces valeurs et en quoi elles seraient désirables. En leur absence, l'attractivité des Républicains n'existe que par le rejet du projet macronien. Or ces derniers se dissolvent dans le macronisme, ils ne peuvent à terme en qualité de parti homogène que disparaître totalement du paysage politique français. Ils n'incarnent plus rien que puisse désirer la population. Ceci est le résultat de l'énorme déception devant les promesses non tenues du président Sarkozy.
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- Non représentativité de la classe politique et désaveu des français
@ Michelle D-LEROY | 11 juillet 2020 à 19:29
Votre analyse me semble fort pertinente.
Je doute toutefois que les Républicains puissent un jour à nouveau constituer une force désirable. Le président Sarkozy a été, il me semble, le dernier à tenter de conjuguer patriotisme et liberté. Mais il déçut en tout. Son être, son action étaient en opposition radicale avec ce qu'il prôna durant sa campagne. Il m'apparaît que les Français, trahis dans leurs espoirs, conçurent un ressentiment définitif à l'égard de cette droite falsificatrice, sans courage et sans idées. Les successeurs de M. Sarkozy n'en sont qu'une pâle copie.
Je partage votre avis sur l'absence de représentativité de tous les partis existant sur la scène politique française. Ni le nationalisme du RN, ni le progressisme d'E. Macron, ni l'écologisme pastèque, ni le communisme de Mélenchon, ni l'islamisme (qui sera d'ici deux décennies un courant politique majeur) ne sont désirables pris individuellement. L'élite politique déçoit terriblement. Les Français le manifestent de plus en plus par leur abstention. Mais ce désamour est bien plus ancien, sans doute plus de vingt-cinq ans. Sarkozy avait fait entrevoir une lueur d'espoir éteinte aussitôt qu'il fut élu. Depuis, plus rien n'est désirable, ni même désiré.
Rédigé par : Jean sans terre | 12 juillet 2020 à 13:34
Rédigé par Patrice Charoulet:
"LES TRENTE AVOCATS LES PLUS PUISSANTS DE FRANCE
D'après le magazine GQ :
François Sureau..."
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Il faut lire Sureau...
Grand, très grand écrivain.
Mais qui lit ce grand humaniste ?
Nous avons la pipe en commun... c’est déjà un parcours tabagique commun.
Rédigé par : sbriglia | 12 juillet 2020 à 13:10
Bonjour Philippe,
Le droâtiste aime vivre du labeur de l'autre. Les exemples ne manquent pas. Les intermittents, les patrons du CAC 40, les abonnés de l'aumône étatique, les patrons d'entreprises ne vivant que grâce aux subsides publiques...
Le gôchiste lui, est un type bien, qui fait ce qu'il a à faire, conscient que sinon, il surcharge la barque d'un collègue.
Salau*ds de droâtistes.
Le petit Baroin, comme disait l'autre, il a l'air de rien, ben, il est rien.
Aucun rapport avec mon préambule. Quoique. Il faut bien reconnaître que droâte, gôche, on s'y perd.
Par exemple, le droâtiste aime bien la force, l'indépendance, la liberté, mais se précipitera sous les jupes du droit régalien pour couper la tête au premier danger qui se pointe.
Le gôchiste, réputé protecteur, fait lui tout ce qu'il peut pour laisser les mains libres au malveillant, acceptant contre toute attente le risque induit par sa posture.
Qui l'eut cru ?
On s'y perd quand même un peu.
Rédigé par : Jérôme | 12 juillet 2020 à 12:46
Pour être présent au deuxième tour, LR devra avoir siphonné une grande partie de l'électorat RN puisque Macron a d'ores et déjà séduit la frange centre-droit sur laquelle la majorité des dirigeants républicains comptait du temps de Sarkozy.
Une grande partie des Français qui inclue ceux qui n'ont pas la chance de vivre dans des lieux où l'on ne risque pas une agression ou une "incivilité" est demandeuse d'ordre. Comme le gouvernement actuel pas plus que les précédents ne sera capable de renverser la table, il y a fort à parier que son bilan sera jugé catastrophique en dépit des rodomontades de Darmanin, tempérées par les gaffes à venir du "sang-mêlé"...
Mais voilà, ainsi que l'a très bien exprimé Michelle D-LEROY, jamais LR ne prendra le risque de se glisser dans les pas du seul parti (hélas) décidé à prendre les bonnes mesures (inversion de l'immigration, rétablissement de l'ordre républicain dans les "cités", justice inflexible, places de prison augmentées). Dès lors, Baroin ou pas, LR ne sera pas présent pour la deuxième fois consécutive au deuxième tour et Macron sera réélu avec une encore plus faible part de l'électorat parti à la pêche ou à la plage...
Rédigé par : caroff | 12 juillet 2020 à 11:26
@ Tomas
Les électeurs veulent du social... dans un pays qui redistribue 56 % du produit brut, où les impôts sont parmi les plus élevés, qui était endetté massivement avant la covid. On ne s'arrêtera jamais.
Les électeurs veulent tout de l'Etat. Mais l'Etat, c'est les électeurs. Va comprendre Charles...
Rédigé par : Solon | 12 juillet 2020 à 11:15
LES TRENTE AVOCATS LES PLUS PUISSANTS DE FRANCE
D'après le magazine "GQ" :
François Sureau
William Bourdon
Patrice Spinosi
Hervé Temime
Eric Dupond-Moretti
Frank Berton
Antoine Vey
Jacqueline Laffont et Pierre Haïk
Sylvie Topaloff
Christian Saint-Palais
Didier Seban et Corinne Herrmann
François Saint-Pierre
Delphine Boesel
Antoine Lévy
Kami Haerl
Martin Pradel
Francis Szpiner
Claudia Chemarin
Pascal Garbarini
Richard Malka
Yassim Bouzrou et Julie Granier
Ardavan Amir-Aslani
Maître Eolas (pseudo)
Elise Arfi
Arél Alimi
Jean Boudot
Eric Morain
Slim ben Achour
Elise Fabing
Remarques :
François Sureau et Patrice Spinosi sont associés
Antoine Vey et Eric Dupond-Moretti sont (étaient ?) associés, puisque le second est... ministre
Quelques très grands noms sont absents, à commencer par Jean-Yves Le Borgne... immense avocat.
Tout classement de ce genre est indéniablement contestable. Tous les absents seront de cet avis.
Mais dans ces trente avocats-là, beaucoup sont, sans contredit, excellents.
Le magazine qui a proposé ce classement fait un portrait de chacun de ces avocats.
Je relève :
William Bourdon a entamé une collection des lettres d'insultes et de menaces qu'il reçoit.
Sylvie Topaloff est la femme d'Alain Finkielkraut.
Donner des droits aux détenus, ce n'est pas en enlever aux surveillants. (Delphine Boesel)
Pour gagner un procès, il faut trouver des raisons simples. On juge toujours pour des raisons simples. (Hervé Temime)
Elise Arfi joue de la viole de gambe.
François Sureau serait le dernier fumeur de pipe de Paris.
P.-S.: François Baroin fait actuellement partie du cabinet de l'un de ces trente. Je ne n'ai guère envie de dire ici lequel. Comprenne qui pourra.
Ce ne serait pas opportun.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 12 juillet 2020 à 11:15
@ Xavier NEBOUT | 12 juillet 2020 à 10:47
« Côté chômage, il faudrait remettre la condition féminine dans la place que lui a dévolue la nature, c'est-à-dire à la maison à élever les enfants et faire la popote... Kot Kot Kot Kot Koooooot... »
On dirait du Zemmour ! :)
Rédigé par : Achille | 12 juillet 2020 à 11:10
Baccalauréat: taux de réussite historique de 96 % après les rattrapages.
Je suis impressionné par le niveau d'intelligence et de culture des jeunes d'aujourd'hui.
Quand je l’ai passé en 1967, le taux de réussite était de 61 %...
Rédigé par : Achille | 12 juillet 2020 à 10:57
@ sbriglia | 11 juillet 2020 à 23:42 @ Michelle D-LEROY | 11 juillet 2020 à 19:29
« La plus remarquable analyse politique lue depuis des lustres...
Qu’une femme en soit l’auteur me conforte dans le fait que les femmes de notre pays seront, à brève échéance, aux manettes et relégueront les pleutres hommes politiques au rang des accessoires.
Nous avons beaucoup de chance, sur ce blog, d'avoir des Michelle, des Mary et des Lucile. »
Qu'un homme écrive sur les femmes une analyse pareille, me porte à nourrir beaucoup d'espoirs...
Car, enfin, l'essentiel est dit !
Pour vous distraire de votre livre de chevet, je vous invite à lire Beaumarchais, il me semble à vous lire que vous ne l'avez pas encore fait, sans quoi vous n'auriez pas écrit ce que vous avez écrit, comme vous l'avez écrit...
Certes les afféteries ne séduisent pas les grands hommes, mais la poltronnerie ne séduit pas davantage les grandes femmes ! Ne trouvez-vous pas cela amusant ?
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5452641z/f6.item.r=%20rien%20
Oups ! Je n'ai pas obéi à l'injonction « Commenter le sujet ! »
Rédigé par : duvent | 12 juillet 2020 à 10:51
Comme les écolo-gauchos ne voteront jamais MLP, il suffit de siphonner la droite pour être sûr de l'emporter face à elle.
On ne peut faire plus simple.
Quant au LR, sous couvert d'énigmatiques "valeurs" alors qu'il est de plus en plus évident que le RN a raison depuis longtemps concernant les grands problèmes qui se posent au pays - Europe, internationalisation, immigration -, il s'agit de ne pas s'allier à lui pour ne pas devoir partager les sièges. Jusqu'au jour où il n'y en aura plus, car si ce gouvernement réussit, le LREM de droite bouffera le LR.
La question, qui reste entière, est de savoir ce que ce gouvernement a à réussir.
Améliorer la justice pourrait plaire sans que cela coûte cher, mais pour ce qui est du gouffre économique dans lequel notre pays s'enfonce, c'est une autre paire de manches.
Il faudrait avoir le courage de jeter notre Code du travail et de mettre les millions de fonctionnaires et salariés d'associations bidon au taf, et on est loin d'en prendre le chemin.
Côté chômage, il faudrait remettre la condition féminine dans la place que lui a dévolue la nature, c'est-à-dire à la maison à élever les enfants et faire la popote... Kot Kot Kot Kot Koooooot...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 juillet 2020 à 10:47
@ Michel Deluré | 12 juillet 2020 à 10:17
Excellent ! Je n'aurais pas mieux dit !
Rédigé par : Achille | 12 juillet 2020 à 10:46
Bonjour Philippe,
Un fils de. Insignifiant s'il n'était pas fils de.
Edouard Philippe c'est nettement plus honorable. Même si je ne partage pas ses orientations.
Vivement un bon gosplan à l'ancienne.
Rédigé par : Jérôme | 12 juillet 2020 à 10:38
@ Tomas 07/20 11:57
Votre vision des problèmes auxquels la droite serait confrontée en raison de l'inadéquation de son offre par rapport à l'attente des électeurs me paraît quelque peu simpliste, réductrice.
En quoi tout d'abord le libéralisme serait-il inéluctablement l'ennemi du social ?
Je crains que vous ne considériez le premier que dans une acception très restrictive et déformante.
Un libéralisme, facteur d'efficacité économique et débouchant sur une réussite économique, peut parfaitement s'accompagner du progrès social.
Nulle contradiction entre les deux.
Quant à considérer que le conservatisme ne recrute aujourd'hui ses adeptes que parmi ceux qui vont à la messe, c'est en avoir là aussi une vision plus qu'étriquée.
Comment qualifiez-vous alors tous ceux qui en France, fidèles d'une chapelle syndicale, n'hésitent pas à paralyser la marche du pays et entravent ainsi parfois plus, sur l'autel du présent, un progrès économique qui serait demain source de progrès social ?
Ce comportement n'est-il point pour vous conservatisme ?
Rédigé par : Michel Deluré | 12 juillet 2020 à 10:17
@ Alpi | 11 juillet 2020 à 23:46
Si on appliquait la théorie de Tomas (droite= fréquentation des églises) aux musulmans, on pourrait donc estimer la même chose sur la fréquentation des mosquées de plus en plus importante et donc l'islamisation de plus en plus importante...
J'ai l'impression que quand Tomas est devant son ordi, sa belle-famille est derrière son épaule: "Vas-y écris ça mon frère ! Inch Allah...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 juillet 2020 à 09:35
@ Walson
« La photo nous montre un homme, comme tant d'autres, qui essaye un costume. »
Non, il s'entraîne seulement à prendre une veste.
Rédigé par : Exilé | 12 juillet 2020 à 09:31
@ Alpi
Ah bon. Mais pourquoi voter à droite si on aime le social et pas l'Eglise alors ? Par amour des dialogues de Saint Michel Audiard, le plus grand penseur français du XXe siècle ?
Rédigé par : Tomas | 12 juillet 2020 à 09:24
"...le président Jacob a semble-t-il décidé qu'il y aurait un candidat officiel et que ce devra être François Baroin."
Ont-ils au préalable fait un audit des casseroles ou néant de casseroles de cet homme politique à la figure morose, soutien démissionnaire de Fillon et dont c'est aujourd'hui précisément, le 33e anniversaire des funérailles d'un père ancien commissaire de police, dans un accident d'avion parfois donné comme d'origine terroriste en rapport avec le contentieux Eurodif et qui fut maître du Grand Orient de France ? Ce par, par exemple, une lecture attentive des anciens numéros du Canard enchaîné déchaîné de 2018 ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 juillet 2020 à 08:29