Au sujet du remplacement d'Edouard Philippe (EP), j'évoque une incompréhension "démocratique". Parce que je ne doute pas un seul instant que sur le plan "politique", le président de la République et son Premier ministre se sont accordés, dans une apparente entente, pour concevoir un futur qui favoriserait le premier et ne reléguerait pas le second, même occupé par la mairie du Havre.
Mais étonnement démocratique en effet. Les mauvais esprits pourraient soutenir que la pire des choses pour EP était paradoxalement d'avoir réussi et de faire apparaître, grâce à ses qualités et à sa pratique, une critique en creux du rôle du président. Il n'y a aucune raison pour que le nouveau Premier ministre Jean Castex, qu'on accable de manière anticipée en le qualifiant peu ou prou d'ectoplasme, ne soit pas à la hauteur de l'immense tâche qui l'attend même si son style et son tempérament sont à l'évidence aux antipodes de ceux de son prédécesseur (TF1).
J'avoue avoir été surpris par son affirmation selon laquelle il a accepté la mission à cause des "circonstances exceptionnelles" que connaissait la France comme si EP aurait été incapable de les affronter, lui qui en vérité n'a jamais bénéficié, durant ses 1 145 jours, de temps calmes et ordinaires.
J'espère que cette incompréhension démocratique, qui nous l'enlève quand il était encore désiré, ne sera pas un handicap pour l'avenir et pour le redressement colossal à opérer sur tous les registres, et l'un de ceux qui m'inquiète le plus relève du délitement de l'autorité de l'Etat !
Mais puis-je avouer que je me fais du souci pour EP au regard de la frénétique judiciarisation qui s'est mise en branle et qui vise à étiqueter coupables pénalement des comportements, des incuries, des faiblesses, des erreurs dépourvus, semble-t-il, de toute intention maligne.
L'opprobre judiciaire après le saisissement démocratique ?
Le président de la République lui-même, d'une manière peu élégante, avait laissé entendre que la prudence avisée et empirique de son Premier ministre, lors de la gestion de l'épidémie, était liée sans doute à la peur de la Justice. Perfidie d'autant plus basse que lui-même était protégé par son statut de président.
90 plaintes ont été déposées contre le Premier ministre et plusieurs ministres, en cours de pandémie et depuis qu'elle n'est plus dans une phase aiguë. 34 ont été jugées irrecevables, 10 classées et 9 transmises par la Commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) au Procureur général près la Cour de cassation François Molins - notre futur garde des Sceaux ? - pour ouverture d'une information contre l'ancien Premier ministre, l'ex-ministre Agnès Buzyn et le ministre Olivier Véran du seul chef d'abstention de combattre un sinistre (223-7 du Code pénal).
Il convient de lire cet article intégralement : le fait de s'abstenir VOLONTAIREMENT de prendre ou de provoquer des mesures permettant sans risque pour soi ou pour les autres de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes...
Il est intéressant de noter que trois autres infractions ont été écartées : homicide involontaire, mise en danger de la vie d'autrui et non-assistance à personne en danger. Faute d'intention coupable et/ou d'absence de lien de causalité entre l'acte et la négligence initiale reprochée et les morts dénombrés.
Je devine ce qu'une approche rigoureusement juridique va avoir de scandaleux pour un certain nombre de citoyens qui se sentiraient insatisfaits avec l'exclusive affirmation d'une responsabilité politique et sanitaire, mais comblés seulement par la stigmatisation d'une culpabilité pénale.
Cette dernière, pour beaucoup d'extrémistes, devrait se dégager non seulement des modalités intrinsèques du traitement de la pandémie mais de leur lien avec l'indifférence antérieure manifestée peu ou prou par l'Etat à l'égard des revendications du personnel soignant et du monde hospitalier en fronde durant un an.
Il y a là, dans ce ressentiment, cette indignation sûrs de leur bon droit et aspirant à toute force à une sanction, la principale épreuve à surmonter par la CJR : tenir bon la barre de l'équité et de la Justice. Sans concéder au courant dominant et amer d'aujourd'hui, sans craindre les procès intentés par l'ignorance ou, pire, par une vague savoir acharné à crier au scandale.
Il n'empêche qu'il va falloir résister - et je ne doute pas que l'instruction de la CJR saura le faire - à la facilité démagogique d'offrir en pâture à l'opinion publique des personnalités qui n'ont pas tout bien accompli, se sont trompées, n'ont pas usé du bon tempo, ont fluctué mais ont tenté, en honnêteté, de causer le moins de mal possible face à une épidémie si peu limpide et prévisible que les spécialistes eux-mêmes bataillaient à son sujet.
Je ne souhaite m'attacher qu'au sort judiciaire d'EP. Il me semble que celui du ministre Véran, à décharge, ne sera pas éloigné du sien et que peut-être seul le comportement ministériel d'Agnès Buzyn pourra prêter à discussion.
Qui peut sérieusement soutenir qu'EP aurait "volontairement" évité de prendre des mesures utiles pour la sécurité des personnes ? Le bon sens devrait suffire pour réduire à rien une telle interrogation.
Mais je crains que ne nous ne vivions, depuis plusieurs années, dans un climat si étrange sur le plan judiciaire - pulsions populistes, traquenards politiques, ciblages partisans, deux poids deux mesures, indépendance pour l'essentiel banal mais interventionnisme présidentiel, méconnaissance du monde de la Justice - que la tentation soit de compenser ou d'en rajouter : s'en prendre même injustement aux puissants est devenu un sport national et je bats ma coulpe même si j'ai toujours cherché à distinguer mes hostilités politiques de mes appréciations judiciaires.
Il me semblerait honteux, pour l'homme comme pour son attitude politique et professionnelle face à cette crise terrifiante, que la recevabilité des plaintes contre lui entraînât quelque condamnation que ce soit.
Ce serait injuste, absurde, démoralisant.
Qu'après l'incompréhension démocratique l'opprobre judiciaire prenne la relève.
@ Jean
« Lorsqu'il m'est interdit de disposer d'armes pour me défendre contre plus fort que moi, ce qui est craint est que je ne les emploie à mauvais escient contre le pouvoir qui me commande. Mais pourquoi le craindrait-il sinon parce qu'il m'oppresse ? Parce qu'il le craint, il m'interdit d'en faire usage contre plus fort que moi. Il me nuit donc car il me prive du droit le plus élémentaire à défendre ma sûreté. Et il m'interdit ce droit fondamental parce qu'il a peur pour lui. »
Argumentation aussi lumineuse que logique.
Rédigé par : Exilé | 09 juillet 2020 à 14:42
@ Jean | 08 juillet 2020 à 01:38
"Je n'ai pas dit que la chloroquine était la panacée. Je n'en sais rien."
Sophisme, de la variété dite de l'homme de paille. Je ne vous ai pas accusé de dire que la chloroquine était la panacée. Je vous ai accusé d'en promouvoir l'emploi contre le Covid-19, ce qui suppose qu'elle soit efficace : ce qui est faux.
"J'ai dit qu'au moment fort de l'épidémie, le traitement de Raoult était le seul qui présentait un rapport risque / bénéfice aussi favorable."
Oui, et c'est faux : le bénéfice est nul, et le risque positif. Votre rapport est donc infini. Comme je l'ai abondamment démontré sur ce blog, en l'absence totale de réfutation de votre part. Il ne suffit pas de répéter un mensonge pour qu'il devienne vrai. Sur quoi vous appuyez-vous pour affirmer une chose pareille ? Vous ne nous l'avez toujours pas dit.
"Et ce que je vois, comme Thomas d'Aquin, je le vois."
Ah oui, d'accord... Donc vous, vous êtes extra-lucide : vous voyez à l'œil nu l'efficacité d'un médicament. Vous êtes encore plus fort que Didier Raoult. Lui, au moins, il prétend s'appuyer sur des études pour arriver à ses conclusions. Elles sont bidon, mais au moins il rend l'hommage du vice à la vertu.
"Vous affirmez souvent que vous n'évoquez que des faits. Non, non, vous assénez vos opinions en les mêlant à des choses vérifiées."
Non, ça, c'est vous. Et encore, vous ne vous donnez même pas la peine de mêler des "choses vérifiées" à ce qui n'est même pas une opinion (laquelle nécessite une argumentation) : vous propulsez une simple assertion péremptoire étayée sur rien.
"J'ai remarqué aussi que l'argument d'autorité valait souvent preuve pour vous."
Vous n'avez rien remarqué du tout. Montrez-moi où j'aurais utilisé l'argument d'autorité. C'est vous et les raoultistes qui avez cet unique sophisme pour justification : Raoult a "un CV long comme le bras" (ce qui est d'ailleurs faux), donc il a forcément raison contre le reste du monde.
"Quant à ce qui vous concerne, je serais curieux de découvrir ce qui trouve grâce à vos yeux."
Aucun rapport avec l'efficacité de la chloroquine. Vous déplacez la cage de buts à roulettes. Maintenant, si la réponse à cette question vous intéresse tant que cela, il suffit de me lire. Vous obtiendrez surabondamment la réponse à vos angoissantes interrogations en vous penchant sur mes commentaires.
Je remarque que vous n'avez toujours pas apporté le moindre argument à l'encontre de la tonne d'études qui montrent l'inefficacité et le danger de la chloroquine. Avez-vous au moins lu ce que j'ai écrit sur le sujet ? Avez-vous au moins lu ces études, auxquelles je me suis donné la peine de renvoyer ?
Mais personnaliser la discussion pour détourner l'attention du sujet, ça vous savez faire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 juillet 2020 à 22:50
@ Jean | 08 juillet 2020 à 01:38
"Je n'ai pas dit que la chloroquine était la panacée. Je n'en sais rien. J'ai dit qu'au moment fort de l'épidémie, le traitement de Raoult était le seul qui présentait un rapport risque / bénéfice aussi favorable."
Vous êtes décidément indécrottable, Jean. Ce n'est pas que la chloroquine ne fut pas la panacée, et ce n'est pas non plus qu'elle eut un rapport risque/bénéfice positif. L'usage de la chloroquine, comme traitement du Covid-19, est dangereux, n'apporte aucun bénéfice, et tend à tuer les patients. Je me demande quel bénéfice vous voyez à un médicament qui augmente la mortalité de ceux qui l'ont reçu.
Raoult a utilisé la chloroquine pour la simple raison que des tests en laboratoire, en Chine, avaient montré que cette molécule était efficace contre le covid-19... dans une éprouvette. Voilà, ce fut tout !
Tout le monde sait (sauf Raoult qui feint de l'ignorer) qu'un médicament qui a montré de bons résultats in vitro ne signifie pas qu'il sera aussi efficace pour détruire le virus dans le corps humain.
La place de Raoult, c'est soit l'asile, soit la prison.
Les conséquences de ses prises de position sont tellement énormes (décès de nombreux patients, retard pour la découverte d'un traitement efficace...) que personnellement je dirais la prison.
Rédigé par : herman kerhost | 08 juillet 2020 à 18:13
@ Giuseppe 07 juillet 12:46
Vous avez (malheureusement) raison. Roselyne Bachelot, 73 ans aux cerises, n'a-t-elle pas dit en 2012 dans tous les médias "qu’elle ne reviendrait pas en politique, JAMAIS !"
Il faut croire que la gamelle est meilleure au 182 rue Saint-Honoré que chez LCI ou chez Hanouna.
Je crains que nous ayons encore beaucoup d'Adèle Haenel ou de Camélia Jordana dans les prochains festivals et de 'plug anal géant' qui nous coûte un pognon de dingue, dans nos musées.
Rédigé par : breizmabro | 08 juillet 2020 à 16:54
@ Tipaza 08 juillet 08:35
"Une Bretonne peut-elle rire de ces âneries mathématiques (...)"
Evidemment qu'une Bretonne ça peut rire de ces âneries mathématiques et elle peut même rire des âneries que le Professeur Martchi (à ne pas confondre avec le docteur Marty !) assène régulièrement sur ce blog à grand coups d'imprécations et d'imbécillités(*) SAUF, il faut le reconnaître, durant le confinement, car son ordinateur l'avait alerté de l'attaque dont il était l'objet de la part d'un virus dangereux introduit dans sa mémoire pas très vive, réfractaire à la chloroquine :D
Je suis désolée pour vous qui êtes d'une région que je connais pas que vous ne laissiez pas votre âme d'enfant rire des âneries que vous entendez ou lisez.
Quant à moi j'applique depuis fort longtemps la citation de Chamfort: "La plus perdue de toute les journées est celle où l'on a pas ri" ; ça me fait un bien fou et ça m'aide à me tenir en bonne santé (avec naturellement le homard bleu breton ! ;))
"Martchi à la Santé, et moi à ce ministère, et la France eut été sauvée !"
...et ces veaux de Français, bien gardés :D
(*) Du coup si je n'utilise pas la formule mathématique précitée je pourrais dire "je m'en fous" ?
Rédigé par : breizmabro | 08 juillet 2020 à 15:56
@ sylvain
Malheureusement sylvain, dans notre société policée et parfaitement éduquée, nombreux sont les Jean-Baptiste Clamence qui pour sauver une parcelle de leur conscience jugent autrui et fustigent les simples dans la société. Leur tête est viciée d'idées qui leur ont été à longueur de temps et avec force assenées. Il leur manque le miroir grâce auquel ils pourraient se détromper pour entamer le long chemin de pénitence en quête de la vérité.
Rédigé par : Jean sans terre | 08 juillet 2020 à 12:30
@ sylvain
« Marches blanches...»
Comment ? Que lis-je ?
Rédigé par : Exilé | 08 juillet 2020 à 10:56
@ breizmabro | 07 juillet 2020 à 18:34
« …équidistantes des deux pôles de mon indifférence. »
J’ai eu un prof de géométrie descriptive, encore plus farfelu que Cédric Villani, qui lorsqu’il faisait un dessin au tableau appelait les pôles directeurs, pôle O et pôle I, et ça le faisait rire.
Nous aussi la première fois, les fois suivantes il était bien le seul à en rire.
Une Bretonne peut-elle rire de ces âneries mathématiques, sachant que tout cela a été remplacé par la CAO, conception assistée par ordinateur ?
Mais je vous parle d’un temps où l’on utilisait des règles à calcul et des tables de logarithmes, on ne savait même pas qu’il existerait des ordinateurs un jour.
À ce propos et pour revenir à l’actualité du remaniement.
J'ai été très déçu par l’absence de vision économique de notre président.
Il n’y a pas de ministre au Numérique, pas même un ministre délégué !
La transition écologique sans le numérique « c’est la charrue sans les bœufs, le tenon sans la mortaise ».
Il fallait avoir l’audace politique de créer un super ministère de la transition écologique, du numérique et de l’industrie.
Le tout sous l’autorité d’un ministre jouant le rôle de vice-premier ministre et dépendant directement du Président.
La relocalisation ne pourra se faire que par une automatisation et une robotisation forcenées, sous contrôle de l’intelligence artificielle exacerbée, si je puis dire.
Hors de cette voie, point de salut de relocalisation.
Barbara Pompili est bien jolie, elle nous change de Sibeth Ndiaye, mais sans la mise en place d’un tel dispositif, elle ne pourra que gaspiller notre argent sans vraie efficacité.
Martchi à la Santé, et moi à ce ministère, et la France eut été sauvée !
Rédigé par : Tipaza | 08 juillet 2020 à 08:35
Décidément, cette photographie d'illustration est pleine d'enseignements.
Qui donc a remarqué que ce personnage - qui est tout de même celui qui a imposé aux Français un confinement ruineux peut-être nécessaire mais qui a été appliqué en dépit du bon sens - s'apprête à prendre place d'un air satisfait dans son véhicule de fonction sans même avoir revêtu un masque, au risque de contaminer son chauffeur, alors qu'il a lancé une propagande monstre sur les « gestes barrière » ?
Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.
Ensuite, les Français se verront reprocher de ne pas faire confiance à ces gens-là.
Rédigé par : Exilé | 08 juillet 2020 à 08:16
Après le gag nord-coréen des 90 % de reçus au bac national socialiste, celui de la nomination de l'Acquittator des racailles et des terroristes à la Justice et il faut bien préciser l'option supplémentaire : des droits de l'homme rebaptisés droits des racailles multirécidivistes bien connues des services de police, à tabasser mortellement un chauffeur de bus de Bayonne et envoyer ad patres une gendarmette d'Agen.
Ces criminels peuvent dormir tranquilles : ils font partie d'une espèce protégée et ils étaient sous l'emprise de la drogue, qui devient peu à peu une circonstance atténuante : "jamais ils n'auraient agi de la sorte s'ils n'étaient pas drogués" et le gourou de l'excuse du crime est en poste au ministère de la Justice ; recours, procédures, appels, remises de peine, compassion, humanisme, en feront des victimes récupérées par la gauche électoraliste de la pax socialista.
Marches blanches, fleurs, bougies, voilà le programme prévu, EDM a des préoccupations bien plus importantes : soigner son charisme médiatique et préparer ses buzz provocs à venir.
Rédigé par : sylvain | 08 juillet 2020 à 08:00
@ Robert Marchenoir
Cher Monsieur,
Je n'ai pas dit que la chloroquine était la panacée. Je n'en sais rien. J'ai dit qu'au moment fort de l'épidémie, le traitement de Raoult était le seul qui présentait un rapport risque / bénéfice aussi favorable. Et ce que je vois, comme Thomas d'Aquin, je le vois.
Vous affirmez souvent que vous n'évoquez que des faits. Non, non, vous assenez vos opinions en les mêlant à des choses vérifiées.
J'ai remarqué aussi que l'argument d'autorité valait souvent preuve pour vous. Le roi est mort, Monsieur, quelle autorité respecterais-je ? Je crois que vous serez sensible à cette remarque. La seule autorité qui m'en impose, Monsieur, c'est ma cervelle. Suprême fatuité, degré le plus abouti d'égalitarisme vulgaire. Certainement. Ce que vous honnissez le plus il me semble. Mais je décide seul ce que je respecte, seul encore ce à quoi je consens et me soumets, parce que je suis seul après Dieu le seigneur et maître de mon âme, orgueilleux peut-être mais cruel et lucide et sans vanité.
Quant à ce qui vous concerne, je serais curieux de découvrir ce qui trouve grâce à vos yeux.
Rédigé par : Jean | 08 juillet 2020 à 01:38
@ Jean | 07 juillet 2020 à 01:54
Pour quelqu'un qui affecte de ne pas avoir le temps de me répondre, vous êtes bien long, je trouve.
Vous affirmez ne pas avoir été convaincu par les arguments que je vous ai présentés concernant la chloroquine. Je vous ferai remarquer que tout le monde s'en moque. Vos impressions n'ont aucune importance. Ce qui compte, ce sont les faits.
Or, sur ce terrain, vous vous défilez totalement. Vous ne faites même pas semblant d'argumenter sur le fond. Vous déclarez forfait au nom de vos "convictions". Vous confirmez ce que je dénonce, depuis le début, sur l'affaire Raoult : elle est le triomphe des sectaires, des militants, des promoteurs de la bêtise et de l'obscurantisme. De ceux qui veulent régler les questions médicales comme on adopte un club de foot préféré, comme on aboie en meute derrière un chef politique.
Vous affectez une position libertaire sur la médecine, mais vous soutenez Raoult, qui, lui, veut imposer, de façon dictatoriale, sa fausse science à la France entière, pour ne pas dire au monde entier (fort de l'argent public dont il bénéficie).
Vous me servez cet argument typique de la perversion intellectuelle ambiante, selon lequel si je serais opposé aux gauchistes, c'est que j'en serais un moi-même. Arrêtez votre imbécile psychanalyse de bazar. Si vous voulez jouer à ce petit jeu, je vous signale qu'il s'agit là d'un des trucs les plus éculés de la rhétorique de gauche.
Concernant vos vaporisations psychologiques sur le thème de moi je, moi je, j'aime, j'aime pas et patin-couffin, ce n'est pas le sujet. Moi, je vous parle de faits. En voici deux :
Dans tous les pays du monde, qu'ils soient étatistes, libéraux, démocratiques, dictatoriaux, chrétiens, musulmans, de droite ou de gauche, l'activité des médecins et le commerce des médicaments sont strictement réglementés.
Absolument aucun pays dans le monde n'applique votre vision pipologique et fantasmatique, propagée par le charlatan Raoult, selon laquelle le médecin devrait avoir le droit de faire ce qu'il veut, et le patient de réclamer n'importe quel traitement. Aucun.
Il est possible que vous-même, ainsi que Raoult, soyez deux génies incompris qui ayez raison contre la totalité de l'humanité sur ce point. C'est possible. Avouez cependant que la probabilité en est singulièrement faible.
Sur l'autre sujet qui nous occupe, la totalité des pays du monde, qu'ils soient étatistes, libéraux, démocratiques, dictatoriaux, chrétiens, musulmans, de droite ou de gauche, procurent à certains de leurs dirigeants les plus haut placés, et les plus exposés, une protection contre les attentats qu'ils ne procurent pas au citoyen de base. Tous.
Cette protection peut varier suivant que le pays est plus ou moins pacifique, plus ou moins menacé. Mais le principe demeure, et le fait aussi.
Là encore, il est possible que vous soyez un génie incompris, et que la totalité de l'humanité se vautre en ne comprenant pas (pas encore) toute la pertinence de votre utopie, mais c'est assez peu probable.
Enfin, je note cette stupéfiante déclaration de votre part :
"Ainsi je décide que je ne me fierai à personne, à aucune croyance, à aucune science que je n'ai point su parfaitement comprendre."
C'est bien ce que je disais : votre arrogance est sans limite (*). C'est votre problème, et vous avez parfaitement le droit de postuler, pour votre compte, des principes aberrants et que d'ailleurs vous n'appliquez certainement pas (car c'est impossible).
Mais vous n'avez pas le droit de tenter d'imposer votre utopie aux autres. Vous n'avez pas le droit de faire de la politique avec des principes aussi insensés.
Si vous deviez ne rien faire avant de "parfaitement comprendre" la science et la technique qui sont derrière, vous seriez mort de faim depuis longtemps, et bien entendu le moindre bobo vous tuerait en quelques jours.
D'ailleurs, vous êtes particulièrement culotté de vous poser en génie scientifique universel, alors que lorsqu'il s'agit de défendre votre chloroquine chérie (dont vous auriez "parfaitement compris" tous les mécanismes, à vous en croire), vous capitulez en rase campagne, vous refusez de vous engager dans une discussion scientifique, et vous vous réfugiez dans des considérations sentimentales et psychologiques complètement déplacées.
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(*) Mais vous affirmez par ailleurs : "Le quidam ne dispose pas des connaissances suffisantes pour vérifier les assertions scientifiques." Vous, vous n'êtes pas un quidam. Nous avions bien compris.
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@ Walson | 07 juillet 2020 à 09:17
"Sachez que son principal et précédent ennemi était Poutine, rien que cela !"
En effet : comment peut-on s'opposer au président Poutine ? C'est inconcevable, inadmissible, intolérable. Le président Poutine est le génie de l'Eurasie, le phare de la pensée mondiale, le père de tous les enfants du monde, l'amant de cœur de toutes les femmes, le saint que Dieu a offert à l'humanité souffrante.
Vraiment, c'est inconvenant de critiquer "le seul chef d'État au monde" (Philippe de Villiers, liquéfié que le grand homme lui ait accordé une entrevue en Crimée occupée, afin de compromettre son frère, le général de Villiers, chef d'état-major à l'époque ; ce vaniteux imbécile ne s'en était même pas aperçu...).
"Réfléchissez, cet australopithèque se prend pour un être supérieur au Professeur Raoult, alors qu'il ne sait même pas balayer devant sa cage où il réside depuis sa naissance."
Etc., etc. C'est toujours intéressant de voir les fascistes se déboutonner, et révéler ce qu'ils ont vraiment dans le ventre.
Si vous voulez savoir ce qu'il convient de penser de Poutine, de Raoult et d'autres tyranneaux petits ou grands, intéressez-vous aux fanatiques qui les soutiennent. C'est toujours instructif.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 juillet 2020 à 22:29
DÉÇUE DÉÇUE DÉÇUE, je suis déçue.
Mais comment se fait-il que Martchi n'ait pas été nommé ministre de la Santé alors qu'il a toutes les compétences requises pour ce poste !
Il connaît tout sur la chloroquine et ses effets dévastateurs, il connaît tout sur la dexaméthasone (qui n'est que le nom savant de la cortisone, servant, entre autres, dans les maladies respiratoires depuis des décennies y compris pour les asthmatiques).
Bref, Martchi était sur ce blog, depuis des jours et des jours, notre phare pharmaceutique à nous tous, genre : ça c'est bien, ça c'est pas bien puisque ça vaut pas tripette.
Dorénavant les intervenants de ce blog voudront bien, à cause de cette humiliation de n'avoir pas été choisi ministre de la Santé, être compréhensifs, humains, lorsqu'il nous pondra 25 couplets pour nous expliquer que, sans sa vision en toutes circonstances, nous ne sommes que des nul(le)s.
Martchi va entrer en grande dépression pour n'avoir pas été nommé ministre de la Santé alors qu'il avait rallié LREM depuis quelque temps en vue de cette promotion bien méritée.
Je compte donc sur vous pour avoir de la compassion pour notre cher ami Martchi et lui donner du "vous avez parfaitement raison" à chacun de ses commentaires (que vous ne lisez que partiellement, comme moi) pour qu'il ne flanche pas et qu'il nous reste, sur ce blog, égal à lui-même : un c*n prétentieux*.
Merci d'avance.
*No problem pour les insultes ou les injures que Martchi va me destiner puisqu'elles sont, depuis longtemps, équidistantes des deux pôles de mon indifférence.
Rédigé par : breizmabro | 07 juillet 2020 à 18:34
@ Achille 07 juillet 2020 07:24
Toujours au top Achille, s'agissant de l'andouillette ce n'est pas mon menu préféré.
Mais comme dit l'autre faut bien mélanger le sérieux et la rigolade.
Par les temps qui courent j'ai bien peur que la rentrée soit difficile avec son cortège de misères. Encore qu'en France des soutiens ont été débloqués pour soulager les familles. Jamais nous n'aurions imaginé les dégâts engendrés par cette saloperie de virus. À part le Président américain qui freine des quatre fers pour ne pas afficher des statistiques horribles.
Rédigé par : Jabiru | 07 juillet 2020 à 17:34
BARBARA POMPILI, n° 2 du gouvernement de la France
Ce mardi matin, j'écoute le discours de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.
Je la verrais très bien dans le conseil municipal de ma sous-préfecture (30 000 hab). Elle ne le déparerait pas.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 juillet 2020 à 12:52
La question est dans la réponse :
https://www.challenges.fr/politique/remaniement-mais-que-vient-faire-roselyne-bachelot-a-la-culture_718293
Le vieux monde, ses rentiers, retraités, ses recettes.
Je ne sais pas s'ils se rendent compte ?
https://vfstream.tv/films/retour-vers-futur-1985/
On avance... on avance... on avance...
Rédigé par : Giuseppe | 07 juillet 2020 à 12:46
Les louanges dithyrambiques de Macron à Edouard Philippe seraient donc un baiser de Judas. "Tu me fais de l'ombre, donc je te vire".
On en arrive à des situations tout à fait paradoxales puisqu'on se sépare d'un Premier ministre compétent et apprécié des Français. Au surplus, l'élection au Havre confirme sa légitimité démocratique. Est-ce qu'en entreprise on vire des gens compétents ?
Nous sommes donc en manque d'explications sérieuses pour bien appréhender la logique de l'Elysée.
Par ailleurs, l'entrée de Dupond-Moretti me fait craindre un comportement à la Hulot. Deux tempéraments entiers. Hulot a eu le culot de démissionner sur France Inter en oubliant d'en informer le Président et le Premier ministre. J'espère qu'on a bien négocié avec Dupond-Moretti pour éviter une douloureuse impasse. Il est probablement compétent, mais il ne fait pas dans la dentelle. Stupeur et tremblements pour l'hermine...
Rédigé par : jack | 07 juillet 2020 à 12:24
Excellent titre vendeur de Libé ce matin : « La revenante, la verte et le tonitruant ». Un autre possible : « Culture, Justice, Intérieur : la grosse tête, la grande gueule et le petit caïd ». Triste vitrine...
Rédigé par : Serge HIREL | 07 juillet 2020 à 11:34
Le grand LOL, the big gag of the remaniement :
Schiappa à l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté !! À l'intérieur de quoi ? Des dessous de ceinture des citoyens ? Elle n'en loupe pas une celle-là !
Allez Marlène, une petite danse du ventre chez Hanouna pour fêter ça !
Rédigé par : sylvain | 07 juillet 2020 à 09:20
@ Isabelle | 06 juillet 2020 à 17:34
Vous avez honte de ce pays. Vous avez raison et il faut le dire haut et fort.
Les nouveaux ministres vont pouvoir se raconter leur vie, se faire des petites bouffes, se regarder dans des glaces, appeler par leur prénom leur chauffeur ; voir leur compte en banque grossir puisqu'ils sont logés, nourris, pouponnés, coiffés, maquillés, servis et comme vous pourrez le constater tout cela pour rien.
Seul les Belges ont eu l'intelligence de se dispenser de ministres pendant des mois, sans en être malades pour autant.
Et puis il y a la face cachée des ministères comme il y a la face cachée de la lune et celle-là c'est la bande des copains-coquins, des courtisans, des lèche-bottes qui finissent tous par obtenir une Haute Autorité Inutile ou une direction dans l'une des ARS inventées par Bachelot. Bref l'administration française l'une des plus inutiles du monde, rassemblement de pousse-toi-de-là-le-que-je m'y-mette et qui pour certains finissent dans les clubs de technocrates de Bruxelles ou dans les méandres des postes somptueux de l'ONU.
Et qui paie cette orgie ? Le couillon de base sommé de voter.
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@ Jean | 07 juillet 2020 à 01:54
Vous entreprenez une tâche longue et périlleuse où vous serez vous aussi insulté un jour ou l'autre, lorsque l'énergumène se mettra à hurler dans sa cage ; mais attention cela amuse les spectateurs qui lui distribuent, en même temps, des cacahuètes.
Réfléchissez, cet australopithèque se prend pour un être supérieur au Professeur Raoult, alors qu'il ne sait même pas balayer devant sa cage où il réside depuis sa naissance.
Sachez que son principal et précédent ennemi était Poutine, rien que cela !
Mais une force nouvelle le détourne de ses anciennes obsessions : il est maintenant devenu macronien et marche pour cela dans les chemins tracés par son nouveau maître.
Rédigé par : Walson | 07 juillet 2020 à 09:17
@ Jabiru | 06 juillet 2020 à 17:09
Comme le disait fort justement Édouard Herriot :
« La politique, c'est comme l'andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop. »
Rédigé par : Achille | 07 juillet 2020 à 07:24
@ Robert Marchenoir
Monsieur,
Votre réponse est trop longue. Je ne dispose pas du temps suffisant pour y répondre exhaustivement. Vous me le pardonnerez. D'ailleurs cela aurait peu d'intérêt. Chacun est déjà persuadé et vos arguments ne m'ont point convaincu. Je ferai juste deux observations.
Vous voyez des gauchistes partout. Et vous avez raison: il y en a beaucoup. À commencer par vous quand vous déterminez que l'État a des droits sur la santé des individus. Les individus sont responsables et libres de traiter avec le médecin qu'ils veulent. Les médecins sont responsables des traitements qu'ils délivrent. À cette fin, ils ont un titre: docteur. Avec votre État qui décide de la relation entre les deux sans que ni l'un ni l'autre n'ait rien demandé, vous agissez en étatiste de la pire espèce, c'est-à-dire en gauchiste.
Avec vous, la science ci, la science cela, etc. Non. La science ne décide rien. La science vise à déterminer la vérité. Le politique décide. L'individu décide. Vous mettez encore un tiers arbitre: gauchisme toujours sans même que vous le remarquiez. Qu'est-ce que la science pour le quidam dont vous et moi faisons partie. Elle n'est pas la panacée, loin de là. Pourquoi ? Le quidam ne dispose pas des connaissances suffisantes pour vérifier les assertions scientifiques. Il est dans la posture du croyant obligé de croire et de se soumettre à une autorité, aujourd'hui scientifique, qui disposerait de la vérité. Hier, cette autorité était théologique.
Dans les deux cas, le quidam n'est qu'un croyant. Il ne sait pas. Il croit. Or, il faut décider pour sa propre vie à chaque instant. Que faire ? Qui croire ? Serait-ce celui que je crois qui serait responsable ou serait-ce plutôt moi ? C'est bien moi avec les pauvres moyens dont je suis pourvu. Ainsi je décide que je ne me fierai à personne, à aucune croyance, à aucune science que je n'ai point su parfaitement comprendre. Je ne me fierai qu'à moi, à ma raison et à ma prudence, parce que c'est moi qui décide pour moi et personne d'autre, parce que c'est moi seul qui assume et porte l'entière responsabilité de mes actes et que là est ma dignité. Il fut un temps où la science avait des prétentions hégémoniques à régir la société. C'était l'époque du communisme. Regrettez-vous ce temps ? Moi pas.
Vous me surprenez, Monsieur. Vous haïssez les gauchistes quand vous en avez des traits marquants. Serait-ce parce que vous n'aimez pas ces traits en vous que vous les détestez d'autant plus fort chez autrui ? Malheureusement, je le crains.
Dans votre réponse à Exilé, vous affirmez que sa vie vaut moins que celle d'un ministre. Eh bien moi, je dis que vous affirmez n'importe quoi. Ce qui compte à mes yeux, c'est ma vie et celles de ceux que j'aime. La vie du ministre m'est indifférente. Lorsqu'il m'est interdit de disposer d'armes pour me défendre contre plus fort que moi, ce qui est craint est que je ne les emploie à mauvais escient contre le pouvoir qui me commande. Mais pourquoi le craindrait-il sinon parce qu'il m'oppresse ? Parce qu'il le craint, il m'interdit d'en faire usage contre plus fort que moi. Il me nuit donc car il me prive du droit le plus élémentaire à défendre ma sûreté. Et il m'interdit ce droit fondamental parce qu'il a peur pour lui. Je dis: qu'il essaie de me nuire plus encore et il sera mon ennemi et je ne lui devrai plus ni respect, ni soumission. Entendez-vous bien ? Ma vie et celle de ceux que j'aime valent plus que celle du ministre qui me soumet, à mes yeux et à ceux de toute la population. Et cela n'a absolument rien à voir avec de l'égalitarisme.
Rédigé par : Jean | 07 juillet 2020 à 01:54
L'indépendance de la justice française ?
Curieuse, cette information publiée dans le Monde de samedi, vers la fin d'un article consacré au procès du couple Fillon, qui laisse entendre qu'une juge d'instruction de la galerie financière du TGI de Paris n'a pas été saisie du dossier Fillon qui aurait pu lui revenir éventuellement, parce qu'un membre de sa famille tenait un blog qualifié de polémique.
Curieuse cette déclaration d'une secrétaire d'un syndicat de magistrats, entendue ce soir sur CNews, qui déclare prévoir de graves difficultés avec le nouveau garde des Sceaux, nommé par un pouvoir démocratiquement élu, pour une durée cependant limitée dans le temps.
Curieuse cette décision d'une cour d'appel qui relance, quelques jours avant un remaniement ministériel, une information sur une éventuelle exaction commise il y a près de 12 ans par un ministre précisément concerné par ce remaniement. Quel "normalisator", bien ou mal rasé, pourrait "conscientiser" ces fonctionnaires aux comportements très particuliers, qui prétendent agir au nom d'un peuple qu'ils humilient sans même s'en rendre compte, et surtout sans rendre de compte.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 06 juillet 2020 à 23:00
On y est !
"C'est un acteur, il se met en scène, il se fait prendre en photo avec des non-grévistes", mais ne cherche pas "à trouver une autre porte de sortie au conflit", raille alors Frédéric Ruiz, président de la CFE-CGC RATP. "Personnage sympathique au demeurant", il est selon lui "à l'image du gouvernement, c'est un amateur".
Jean-Baptiste Djebbari, promu du secrétariat d'Etat aux Transports au poste de ministre délégué.
N'ayons pas peur des mots, il est le SUV des transports et de la politique, demain vous l'équipez de chenilles et il fera un beau half-track, sauf que nous étions en 1931, eh oui déjà.
Roselyne est un véritable catalogue de la Redoute, ministre de l'Écologie et du Développement durable, ministre de la Santé et des Sports, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, animation à la radio et à la télévision, et maintenant ministre de la Culture.
Le nouveau monde est impayable, que du recyclé, du recuit, rien de surprenant, pour l'audace et la vision c'est raté.
Au prochain quinquennat Roselyne ministre du Médicament des vaccins et des ARS, elle sera alors sans doute dans son élément.
Tout ça pour ça !?
Rédigé par : Giuseppe | 06 juillet 2020 à 21:40
@ Exilé | 06 juillet 2020 à 15:04
"Empoisonner le monde avec des molécules employées dans le monde entier depuis des dizaines d'années, à des milliards de doses ?"
Oui. Ce n'est pas parce que le médicament X est sûr contre la maladie Y qu'il est également sûr contre la maladie Z.
"Empoisonner le monde avec un traitement, pas plus mauvais que d'autres à ce jour..."
Stop ! où avez-vous trouvé que le but de la médecine était de donner des traitements "pas plus mauvais que d'autres à ce jour" ? sachant que les autres sont intégralement mauvais, c'est-à-dire inefficaces ?
D'autant que vous continuez à mentir avec application : la chloroquine est bien "plus mauvaise que d'autres traitements à ce jour". Elle augmente de façon nette le risque de décès. C'est bien pourquoi les études randomisées avec groupe témoin, qui l'ont essayée, ont été interrompues avant leur terme : pour ne pas tuer davantage de gens.
"...qui, pris dans les conditions idoines, permet semble-t-il de diminuer la durée de la maladie et surtout d'éviter qu'elle ne dégénère de façon grave ?"
Il ne semble pas. La vérité est à l'opposé. Nous en avons la preuve. Je l'ai rapportée ici. Répéter un mensonge mille fois martelé par Raoult ne va pas en faire une vérité.
"Par ailleurs, les médecins dignes de ce nom sont les premiers à connaître les contre-indications des molécules qu'ils utilisent parfois depuis de nombreuses années et dont ils maîtrisent les effets."
Non. Un médecin généraliste dans son cabinet n'a nullement les connaissances nécessaires pour administrer, de façon expérimentale, un médicament à l'efficacité non prouvée dans une indication nouvelle, relative à une pandémie dont même les chercheurs les plus éminents du monde savent encore fort peu de choses.
Au demeurant, contrairement à la propagande raoultiste, les "médecins dignes de ce nom" savent fort bien que, dans son indication reconnue, à savoir le paludisme, la chloroquine est déjà passablement dangereuse.
"Sans que des bureaucrates ignares imbus de leur pouvoir n'aient besoin de le leur dire."
Bien sûr. Les scientifiques du monde entier qui ont conclu à l'inefficacité et au danger de la chloroquine sont des bureaucrates ignares imbus de leur pouvoir. Tandis que vous, vous êtes... quoi, au juste ? Comment qualifieriez-vous votre étanchéité totale et constante à tous les faits qui réfutent votre conviction du moment ?
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@ Exilé | 06 juillet 2020 à 10:35
"Je rappelle que nous vivons dans un pays où règne une si grande sécurité que l’État interdit aux Français de se défendre au cas - improbable, n'est-ce pas ? - où ils viendraient à être pris à partie par des gens qui ne seraient pas animés des meilleures intentions."
Non, non, ne faites pas l'imbécile. Vous n'avez pas protesté contre le fait que le premier ministre dispose de gardes du corps armés : vous avez protesté contre le fait qu'il dispose d'une voiture blindée.
Personne n'empêche les Français de base, comme vous dites, de blinder leur maison tant et plus, et même de s'acheter une voiture blindée si ça les amuse. Ils ne sont pas autorisés à posséder une arme de défense, c'est tout à fait différent.
Au demeurant, la nouvelle position de la cage de buts à roulettes que vous défendez à présent est tout aussi odieuse que la précédente. Vous aviez écrit : "Belle porte blindée... la confiance règne."
Vous suggérez ainsi, non pas même que le Premier ministre a tort de se défendre contre les risques d'attentats musulmans, mais qu'il a tort de se défendre contre les risques d'agression par les Gilets jaunes.
Éternelle scélératesse gauchiste, qui commence par menacer physiquement ses adversaires ; par prouver, au moyen de destructions et de violences, qu'on a raison de la redouter ; puis qui reproche à ses cibles de se protéger contre ses assauts.
Mais votre nouvelle position est tout autant marquée au coin de la haine, de la jalousie et de la mesquinerie. Sous prétexte que les armes à feu et leur usage en légitime défense sont, en pratique, interdits aux Français, alors les dirigeants politiques ne devraient pas, non plus, avoir droit à la protection dont ils bénéficient dans la plupart des pays du monde.
Éternelle passion française de l'égalitarisme, du ratiboisage au niveau de le plus bas : puisque moi je n'ai pas droit à une voiture blindée et à des gardes armés, alors personne ne doit en bénéficier.
"La vie d'un Français n'a donc pas la même valeur que celle d'un ministre ?"
Non. Bien sûr que non. Et c'est normal. Tuer nos chefs est plus grave que nous tuer nous. Nos chefs ont infiniment plus de chances que nous d'être attaqués, par des abrutis révolutionnaires ou par des musulmans fanatiques. Leur disparition serait infiniment plus grave que la nôtre pour la marche du pays.
Il est quand même sidérant que vous n'ayez pas conscience de ces évidences, qui ont cours un peu partout, sous toutes les latitudes, dans tous les régimes, sous l'emprise de toutes les cultures et de toutes les religions.
Quant à l'image démagogique du premier ministre hollandais à vélo, pourquoi ne nous faites-vous pas l'éloge de Christiane Taubira, qui s'exhibait de la même manière lorsqu'elle était ministre de la Justice ?
Et puis vous nous montrerez les gardes armés qui l'accompagnaient, ainsi que ceux qui accompagnent, sans nul doute, le premier ministre hollandais.
Et puis vous nous montrerez Taubira, comme le premier ministre hollandais, en train prendre leur vélo quand il pleut ou qu'ils doivent parcourir 200 kilomètres.
Pourquoi ne nous montrez-vous pas Donald Trump, Vladimir Poutine ou Viktor Orban se promener en vélo non blindé, dépourvus de gardes du corps ?
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@ Jean | 06 juillet 2020 à 00:19
"Cher Monsieur, vous manquez à la politesse la plus élémentaire. Vos moqueries sont vulgaires."
Je ne sais quelle extraordinaire arrogance vous permet de vous imaginer que vous seriez en position de me donner des leçons de politesse ou de raffinement. Vous êtes nouveau, ici, je vais donc vous affranchir sur ma doctrine.
Lorsque des individus se permettent, de façon insistante, d'insulter la raison et la vérité, lorsqu'ils le font de façon répétée, lorsqu'ils ignorent systématiquement les objections qui leur sont faites, lorsque de surcroît ils se permettent, en affectant les formes de la politesse, de procéder sournoisement aux attaques personnelles les plus viles (des menaces de mort dissimulées, par exemple), alors ils renoncent d'eux-mêmes au droit de bénéficier de ce que vous appelez la politesse.
De même qu'on ne s'occupe pas des bandits avec le traité de bienséance de la marquise de Prout, mais avec la force, on ne s'occupe pas des bandits intellectuels avec des ronds de jambe. Je m'adapte à mes interlocuteurs, voilà tout. Une petite baffe verbale est le seul langage que certains peuvent comprendre.
Quant à votre défense et illustration de la chloroquine, j'ai déjà intégralement réfuté vos arguments. Je vous invite à faire une recherche sur mes commentaires. Vous pouvez commencer par lire ce fil, mais il y en a beaucoup d'autres.
Puisque c'est la première fois que vous me prenez à partie sur ce sujet, je vous concède une brève synthèse en réponse. Mais je vous préviens que je ne tolère pas longtemps cette stratégie gauchiste bien connue (qui a cours également à droite), consistant à faire comme si les faits probants dans le sens contraire n'avaient jamais été présentés.
"Le traitement préconisé par le professeur Raoult présentait un risque parfaitement maîtrisable et pratiquement nul."
Premièrement c'est faux, deuxièmement ce n'est pas le sujet.
C'est faux : de nombreuses études menées dans les règles de l'art (contrairement à celles de Raoult) ont montré, au contraire, le risque élevé de la chloroquine.
Ce n'est pas le sujet : cette assertion est la base de la manipulation de Raoult. Raoult est censé prouver que ce traitement est efficace, pas seulement qu'il est inoffensif. Sinon, autant donner de l'eau tiède.
"Au moment fort de l'épidémie il était le seul traitement au rapport risque/bénéfice autant favorable."
Faux, pour les raisons que j'ai dites. Au moment fort de l'épidémie, il n'y avait aucun traitement. Il n'y en a toujours aucun, si l'on considère que le remdesivir ne fait que raccourcir l'hospitalisation de quelques jours, et que la dexaméthasone, la substance la plus efficace découverte à ce jour, ne réduit nettement la mortalité qu'à un stade avancé de la maladie.
Le vrai traitement, ce serait le vaccin, sur lequel travaillent de nombreuses équipes. Bizarrement, Raoult a déclaré (seul au monde sur ce point, comme sur beaucoup d'autres choses), qu'on ne trouverait jamais de vaccin à son avis (sans pour autant étayer sa prédiction, conformément à son habitude).
"Pour le moins, ce qu'a proposé l'État, c'est-à-dire rien ou au mieux l'essai Discovery qui a été un échec complet car refusé en masse par les patients, semble avoir de manière assez flagrante échoué et été rejeté par la population."
Difficile d'enquiller autant de faussetés dans une seule phrase.
L'État n'a rien proposé. Ce n'est pas l'État qui décide avec quels médicaments on soigne les gens. Ce sont les scientifiques, après quoi leurs conclusions conduisent, éventuellement, à des autorisations.
L'État n'a rien proposé, parce qu'il n'y a pas de traitement (voir plus haut). C'est cela le fait de base que la superstition retrouvée empêche de considérer. Il est absolument impensable que nous n'ayons aucune petite pilule pour guérir une maladie. La science est toute-puissante, et l'État encore plus. De même que les Africains ne peuvent concevoir qu'une personne meure à moins qu'on lui ait jeté un sort, de même les Français blancs ne peuvent plus concevoir, désormais, que l'État soit impuissant face à une pandémie : c'est, forcément, qu'il y a un complot.
Vous confondez traitement et essai clinique. Ce sont deux choses différentes.
En matière d'essai clinique, l'État n'a pas "proposé" seulement l'essai Discovery. Il se déroule, en France, de très nombreux essais cliniques différents, avec différents traitements, dans différents hôpitaux (et ce n'est pas l'État qui les "propose").
De plus, différents hôpitaux participent à des essais internationaux, parce que la science est mondialisée, et heureusement.
Discovery n'a pas été un échec complet. Il vient de produire une première réussite (mais comme elle ne cadre pas avec votre théorie, elle n'existe évidemment pas) : la confirmation de l'inefficacité de la chloroquine. Confirmer l'inefficacité d'une molécule, c'est déjà une avancée, puisqu'elle permet de consacrer ses forces aux autres pistes possibles. Discovery est inclus dans l'essai international Solidarity, et les données françaises ont contribué au verdict négatif fourni par Solidarity.
D'autre part, Discovery se poursuit, car il est consacré à quatre traitements différents, et pas seulement à la chloroquine. Le qualifier d'échec est donc faux.
Discovery n'a pas été "refusé en masse par les patients". Il s'est heurté à des difficultés bureaucratiques qui ont retardé son extension à d'autres pays européens.
Le refus des patients, si refus il y a eu, entoure la chloroquine. Il ne concerne pas spécifiquement Discovery. Il y a effectivement eu, à travers le monde (pas seulement en France), un phénomène préoccupant de malades qui exigeaient de se voir administrer de la chloroquine (menaces à l'appui, dans certains cas), voire qui refusaient de participer à des essais cliniques, à moins qu'on ne leur administre cette substance-là et pas une autre.
Cela est de la responsabilité du médecin dévoyé Raoult. C'est largement grâce à sa propagande politique qu'il a rendu plus difficile la comparaison des traitements envisagés, donc retardé la recherche, donc provoqué, directement ou indirectement, de nombreux morts.
C'est Raoult qui devrait être traduit devant les tribunaux, actuellement, et non Edouard Philippe. D'ailleurs, il a quelques petits ennuis pénaux en ce moment.
"A posteriori, il est observable que de nombreux pays suivirent en tout ou partie le traitement suggéré par le Pr. Raoult à leur avantage ; leur taux de mortalité pour un million d'habitants est très nettement favorable en comparaison de celui de la France."
Faux. Ceci est intégralement tiré de la propagande pipologique de Raoult. Montrez-moi les études scientifiques qui iraient en ce sens. Montrez-moi ne serait-ce qu'un article correctement étayé, en provenance d'un média digne de foi, qui aboutirait à cette conclusion. Montrez-moi un article d'un média de l'un de ces fameux pays "à chloroquine", qui attribuerait sa faible mortalité à l'usage de cette substance.
"Comme d'ailleurs le taux de létalité affiché par l'institut, particulièrement bas."
Le taux de létalité de l'IHU de Marseille ne veut rien dire. Cela a été réfuté tellement de fois que je vous renvoie aux démonstrations correspondantes. Il ne faudrait pas abuser de l'assertion péremptoire sans cesse martelée.
"Ainsi, la France figure au septième rang sur la base de ce critère, entre la Suède et les Pays-Bas qui, eux, ne confinèrent pas."
La Suède se repent amèrement de ne pas avoir confiné, justement. Le responsable scientifique de l'épidémie, celui-là même qui a pris cette décision, a publiquement reconnu qu'il avait commis une erreur. L'épidémie ne recule pas en Suède, comme elle le fait dans d'autres pays. Le taux de mortalité est largement supérieur à celui des pays voisins. La Suède a un taux de mortalité dû à l'épidémie supérieur à celui de la France.
La fable selon laquelle moins on confinerait, moins il y aurait de malades ou de morts, relève de la superstition trumpiste ou bolsonariste. Tous les faits en notre possession montrent le contraire. Les scientifiques sont unanimes sur le sujet.
Aux États-Unis, pays qui a peu confiné, tardivement, de façon très irrégulière suivant les États, et qui vient de déconfiner prématurément, l'épidémie repart de plus belle, au point que certains responsables la déclarent hors de contrôle dans certains endroits.
"L'État n'a pas à protéger l'individu malgré lui."
Bien sûr que si. Et plus encore dans une situation exceptionnelle, comme celle d'une pandémie sans remède connu. Bientôt, vous allez nous dire qu'il faut mettre le cyanure en vente libre dans les pharmacies, parce que, mon Dieu, s'il y a des gens assez stupides pour en prendre, ou assez pervers pour l'administrer à d'autres...
"Le traitement est élaboré par le médecin en concertation et accord avec le patient."
Ta-ta-ta... immonde sophisme de votre part. Ce morceau de langue de bois bureaucratique est valable pour les traitements reconnus par la science, titulaires d'une autorisation de mise sur le marché. Cela ne veut évidemment pas dire que le médecin est un savant fou, libre d'administrer n'importe quelle substance baroque, réclamée par son patient parce qu'il aura succombé aux racontars du premier charlatan venu.
"Les patients ont été nombreux à demander le traitement du Pr. Raoult."
Oui, parce qu'ils sont des abrutis et que Raoult est un criminel.
D'innombrables médecins refusent tous les jours, à leurs patients, des médicaments dûment autorisés, qui leur sont pourtant réclamés dans les limites de leurs indications officielles. Vous semblez ne pas faire de différence entre un médecin et un patron de supermarché.
"Ils devaient avoir le droit de choisir le médecin qui le leur prescrirait."
Sûrement pas. Le charlatanisme est interdit.
"Cela a été interdit par l'État."
À juste titre.
"Si effectivement, lorsque les études en attesteront, le traitement du Pr. Raoult s'avérait avoir des effets notoirement meilleurs que ce qu'a été en mesure de produire l'hôpital français sur la base des directives du ministère de la Santé et des Solidarités..."
Si ma tante en avait, on l'appellerait mon oncle. Je remarque que vous commencez votre phrase au conditionnel, et que vous la continuez à l'indicatif : les études en attesteront. Le contraire n'est pas possible, puisque la doxa de droite le dit.
Les études, figurez-vous, elles ont attesté, pour le moment, que la chloroquine est inefficace et dangereuse.
Et d'ailleurs, les études, c'était à Raoult de les mener, puisque c'est lui qui prétend que la chloroquine est efficace. Mais il prétend que les règles valables pour les scientifiques du monde entier ne sont pas valables pour lui. Donc il fait des "études" qui ne prouvent rien.
De même que le nuage de Tchernobyl s'est arrêté aux frontières de la France, les lois de la recherche scientifique s'arrêtent aux frontières de Marseille. Il flotte, au-dessus de la ville, un micro-climat spécifique, généré par l'haleine bienfaisante de Notre-Seigneur Didier Raoult, qui suspend localement les règles valables partout ailleurs.
"Nous l'apprendrons par l'étranger."
Nous avons déjà appris, par l'étranger (mais aussi par la France), ce qu'il y avait à savoir sur la chloroquine. Mais là encore, quand ça ne cadre pas avec la théorie, vous l'éliminez d'office.
"Cette opinion est légitime et sensée. En la rejetant a priori et sans argument probant, vous ne vous montrez pas sous votre meilleur jour."
J'ai fourni une tonne d'arguments plus probants les uns que les autres : faites une recherche sur le blog. Les salades que vous venez de propulser ici, je les ai rejetées a posteriori depuis des mois, et avec un luxe de sources qu'aucun de mes adversaires ne s'est donné la peine d'approcher. Que dis-je, j'ai fourni des arguments : ce ne sont pas mes propos qui comptent. La communauté scientifique mondiale a réfuté en long, en large et en travers l'approche de son collègue dévoyé le professeur Raoult.
Quant à me montrer sous mon meilleur jour, à nouveau, je me demande quelle est l'arrogance qui vous permet de dire une chose pareille : le "jour" que vous voyez ici est le meilleur que vous aurez, ça je vous le garantis.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 juillet 2020 à 21:36
@ Michel Deluré
« La véritable sanction à ces manquements, à ces dysfonctionnements, sanction qui n'est point pénale mais politique, n'est-ce pas en fait le citoyen qui la détient au travers de son vote ? »
Le vote des électeurs n'est en principe pas une sanction, il ne reflète qu'un choix parmi une offre.
Quand les gens sont battus aux élections, ils conservent un certain nombre d'avantages dont des droits à la retraite, aux frais du contribuable (dont les retraités du privé dont les caisses sont mises à contribution pour alimenter l'Ircantec).
Admettons à la rigueur ce système, mais reconnaissons tout de même que parfois il est difficile de devoir nourrir à prix d'or une crapule...
En cas de faute grave, voire plus, ce sont généralement plusieurs personnes qui sont mises en cause outre des élus, ce qui veut dire qu'en cas d'élections seul le ou les responsables politiques sont renvoyés à leurs chères études, les autres, souvent des fonctionnaires, peuvent continuer de nuire ailleurs impunément.
Mais même dans le cas (grave) du procès du sang contaminé les politiques ont été relaxés, seul un « lampiste » a été condamné.
Rédigé par : Exilé | 06 juillet 2020 à 21:27
@ genau | 06 juillet 2020 à 14:40
« Toute gestion d’État est lamentable et pousse à la fuite ou à la fraude. »
Ce n'est pas tout à fait vrai, mais cela l'est assez pour me ranger dans le camp de ceux qui agonissent d'injures ses représentants et doivent se coltiner des fonctionnaires médiocres, incultes, au mauvais esprit et par-dessus le marché gémissant longuement sur on se demande bien quoi...
Je n'avais pas encore prêté attention à la fonction publique, et toute la faune qui la compose, depuis le Covid-19, je les regarde m'empoisonner la vie, chaque jour davantage, pour une raison ou une autre, il faut que je compose avec leur incompétence, leur sottise, leur paresse et il faut bien le reconnaître des bouffées de je ne sais pas quoi exactement, car c'est nouveau pour moi, m'envahissent et me gonflent les voiles...
C'est ainsi, que chaque jour, je vois venir à moi, non pas les petits enfants, mais cette masse répugnante de fonctionnaires, ils n'existaient pas pour moi, jusqu'à présent, ils existent beaucoup trop, depuis ces derniers temps.
Je voudrais comme vous accuser l’État, mais je ne le peux pas !
Car je vois bien que c'est cet homoncule précisément, qui a décidé de venir me poser la question idiote à laquelle je ne sais que répondre, ou plutôt si, je sais très bien quoi répondre, une gifle bien assénée me semble la meilleure réponse qui soit, mais bon, nous sommes entre gens de bonne compagnie, et personne ne gifle plus personne de nos jours...
C'est grand dommage, car pas une heure ne passe sans que l'envie folle et furieuse de gifler un fonctionnaire ne m'habite, ne m'envahisse et ne me rende, comment dire ? pathétique...
Oui, je suis pathétique, par la faute de feignants, oisifs nonchalants, désœuvrés léthargiques, abrutis immobiles, aux fécondes idées de syndiqués génétiques...
Oui, car moi, voyez-vous, je ne suis pas retraitée, je dois réfléchir à l'avenir radieux que je dois procurer aux fonctionnaires de l'Etat, depuis le plus petit rond-de-cuir jusqu'au président.
Mais oui, je dois verser abondamment comme la manne céleste dans la panse insatiable de cet Etat, mon écu, mes écus, mes liards, ma thune, mes ronds, ma monnaie sonnante et trébuchante, et plus vite que ça !!
Pendant, ce temps, il faut que le flot maigre, inconstant, non satisfaisant, mou, faiblard, incertain, indéterminé, se fasse torrent furibond, vague subversive, miracle inattendu, manne de plus en plus céleste, qui va aller faire les jours heureux de cette bande de branleurs invétérés !
Jusques à quand vont-ils abuser de ma patience, eh bien, je dirais si les petits cochons ne me mangent pas jusqu'à la fin !!
Ce n'est pas l’État qui est fautif, ce sont ces hommes et ces femmes qui ont des droits supérieurs au commun des mortels, oui des droits inscrits dans le marbre, qui font du libéral, et des autres une proie juteuse et délicieusement brisée. Que la ruine soit !!
Au fait, j'en ai autant pour les notaires, engeance ignoble s'il en est...
Rédigé par : duvent | 06 juillet 2020 à 20:56
La police de Tourcoing, les robins de Lille : la négo se tiendra à Roubaix ??
Pour la "Quleture" rien de nouveau dans la baqueroume : on passe simplement du G au L dans l'alphabêtaire universel-en-ciel LGBTPDxyzAlphaBêtaGamma...
Rédigé par : Henri Gibaud | 06 juillet 2020 à 20:21
REMANIEMENT
1. Bachelot à la Culture et Dupond-Moretti à la Justice ! Vais-je devoir devenir macroniste ?
2. Pénicaud et Belloubet vont - enfin ! - avoir du temps pour aller chez le coiffeur.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 juillet 2020 à 20:15
A été élu garde des Sceaux : Eric Dupond-Moretti ! Sous nos applaudissements...
Curieusement les magistrats n'ont pas applaudi cette nomination.
Va y avoir de la rumba dans l'air dans les mois à venir.
Rédigé par : breizmabro | 06 juillet 2020 à 20:10
@ Exilé | 06 juillet 2020 à 15:04
Bonjour,
Je pense que vous perdez votre temps à tenter de dialoguer avec un fou, un vrai, qui en fait la démonstration permanente sur ce blog. Presque tous les commentateurs ont eu le privilège d'être insulté par ce malade.
Avant il ne s'en prenait qu'à Poutine et aux Russes, sans cesse et pendant des années, Giuseppe a toujours essayé de le calmer en l'appelant Bob, mais rien n'y fait.
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@ genau | 06 juillet 2020 à 14:40
Très belle introduction pour le nouveau gouvernement, vous avez eu de l'intuition.
Quant au peuple que vous évoquez et dont nous faisons partie, il est considéré comme une matière négligeable, de la matière première et des numéros empilés les uns sur les autres.
Je l'ai déjà écrit, le changement se fera lorsque les immigrés prendront malheureusement le pouvoir. Ce changement ne sera pas merveilleux pour les derniers survivants de notre race devenue maudite par la force des choses que vous expliquez très bien.
Rédigé par : Walson | 06 juillet 2020 à 18:04
Que fera le nouveau Premier ministre ?
Quid de la barbarie en France ?
Concernant le chauffeur du Tram'bus de Bayonne en état de mort cérébrale, encore un agresseur de 34 ans, connu des services de police mais laissé libre dans les rues de Bayonne.
CINQ hommes ont roué de coups un seul homme. Elle est belle la France de la racaille et de la délinquance.
Chaque jour en France, plusieurs morts sont à déplorer et ce, sur tout le territoire. Il n'y a plus un seul endroit où l'on peut écrire : "Ici, il fait bon vivre" !
https://actu17.fr/bayonne-un-conducteur-de-bus-en-etat-de-mort-cerebrale-apres-avoir-ete-violemment-agresse/
"Un suspect déjà connu de la police en garde à vue
Une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de cet acte, elle a été confiée au commissariat de la ville. L’un des quatre individus a pu être interpellé. Âgé de 34 ans et déjà connu des services de police, il a été placé en garde à vue ce dimanche soir. Quatre autres suspects ont été placés en garde à vue par la suite."
J'ai honte de ce pays.
Rédigé par : Isabelle | 06 juillet 2020 à 17:34
Pour les membres de l'ancien gouvernement qui ne pensent qu'à la prochaine distribution, la question est d'y être ou ne pas y être.
Comment savoir ?
L'anagramme du nom, parfois, donne des indications:
Darmanin... "mec radin", garde ses chances aux Finances publiques.
Pénicaud... "nid à puce", n'est pas très encourageante.
Si Marc Fesneau, qui... " menaça refus", fait des manières, il risque de tout perdre.
Florence Parly: on peut se demander si... "reployer flanc" est une initiative stratégique prometteuse.
Le cas de Riester... "retires" est désespéré.
Pour résumer le sort de Castaner, il a fallu chercher une anagramme dans la langue de ses ancêtres... "estancar"... arrêter.
Rédigé par : Yves | 06 juillet 2020 à 17:25
@ Achille 05 juillet 09:18
Que peut-on reprocher à l'ex-Premier ministre et à son ministre de la Santé alors qu'ils ont fait le job ? C'est à dégoûter ceux qui sont en capacité d'accepter des postes importants, d'y mettre toute leur énergie et en fin de compte de récupérer des procédures judiciaires à n'en plus finir.
Cette France va mal, l'avenir est bien sombre.
Rédigé par : Jabiru | 06 juillet 2020 à 17:09
@ Giuseppe 06 juillet 13:52
"Menacé"...
Evidemment, du reste Didier Raoult a porté plainte et le traçage de l'appel provient (proviendrait) du service du professeur R. de Nantes, celui-là même qui a perçu 52 812 € de Gilead pour promouvoir le remdesivir vendu par Gilead.
Rédigé par : breizmabro | 06 juillet 2020 à 16:11
@ Robert Marchenoir
« Hahaha, mais qu'il est sot... Tous les pays du monde ont des règles interdisant aux gens d'empoisonner le monde. Ces règles sont aussi valables pour les médecins. »
Empoisonner le monde avec des molécules employées dans le monde entier depuis des dizaines d'années, à des milliards de doses ?
Empoisonner le monde avec un traitement, pas plus mauvais que d'autres à ce jour, qui, pris dans les conditions idoines, permet semble-t-il de diminuer la durée de la maladie et surtout d'éviter qu'elle ne dégénère de façon grave ?
Par ailleurs, les médecins dignes de ce nom sont les premiers à connaître les contre-indications des molécules qu'ils utilisent parfois depuis de nombreuses années et dont ils maîtrisent les effets, sans que des bureaucrates ignares imbus de leur pouvoir n'aient besoin de le leur dire.
Je ne suis peut-être qu'un méprisable sot - ô Génie méconnu et lumière de ce blog - mais j'essaie de faire fonctionner de façon cohérente les quelques neurones actifs que mon âge m'a laissés.
Et surtout j'évite d'envoyer des sophismes gratuits dans tous les sens à grands coups de mauvaise foi pour décharger ma hargne.
Rédigé par : Exilé | 06 juillet 2020 à 15:04
Les choses se gâtent, point tant pour les péripéties post-covid que pour la déconsidération générale dont jouit la vie politique de notre pays.
À lire les commentaires, l'unanimité est pratiquement réalisée. Notre pays est "gouverné", soit par des incompétents, soit par des canailles, avec cumul possible, aidés par un corps de fonctionnaires avant tout intellectuellement malhonnêtes.
Pour les juges, laissons cela, leur subtilité n'est qu'habitude et leur rébellion que posture. Dans un TGI chambre commerciale, j'ai vu une présidente refuser de faire la différence entre compte d'exploitation et bilan. Une paille !
La gravité réside dans l'inconscience des fonctionnaires: les ARS sont un désastre humain, financier et sanitaire.
Toute gestion d'Etat est lamentable et pousse à la fuite ou à la fraude.
Mais ceci ne résulte pas d'un fait français: c'est l'Europe qui trahit la jeunesse depuis près de soixante ans en poussant à une mixité culturelle, sans respecter l'équilibre entre les composants, dénigrant tout ce qui est national, oubliant dans les "entretiens" euro-arabes de rappeler l'inspiration classique pour mettre en valeur les vertus de l'islam, oblige les résistants à former des blocs durs.
Les reproches à la Pologne et à la Hongrie appuient lourdement sur le crypto-fascisme dont on les accuse: tout est bon à invoquer pour les affaiblir et surtout, leur refus de l'immigration déferlante.
Devant cette joute purement politique, où sont les peuples ? Par leur refus tenace, ils ont provisoirement empêché l'assimilation, mais, en même temps, les fonctionnaires travaillent à réécrire l'histoire pour valoriser le monde arabe, déprécier l'Occident en enfourchant le cheval de Troie de l'esclavage. C'est une assise commode mais dont on passe sous silence que les Occidentaux ont trouvé une situation déjà faite, les arabes étaient déjà passés par là.
Et c'est aussi une raison du déficit électoral, mais de cela, nos politiques n'ont cure. Ça ne les intéresse pas, administrativement, ils sont élus. La leçon risque toutefois d'être plus dure lors des prochains scrutins.
L'état mental de la société et très proche de celui de la défaite de 40, si bien analysée par M. Bloch. Pétain était là, on l'a porté sur un pavois... jusqu'en 1944. Par désespoir.
Rédigé par : genau | 06 juillet 2020 à 14:40
13 mars 2020, Edouard Philippe: "Porter un masque en population générale, ça ne sert à rien"...
...sauf à éviter de nombreux décès et un confinement général plus que moyenâgeux comme le prouvent les mesures définies par exemple par la SNCF, la RATP… pour permettre le déconfinement.
Le 13 mars EP connaissait parfaitement l’histoire des masques en France.
Extrait de Wikipédia :
"Le 16 mai 2013, le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN) édicte une « doctrine de protection des travailleurs face aux maladies hautement pathogènes à transmission respiratoire ». Il est dit en introduction que la doctrine « est le fruit d'un travail interministériel mené dans un souci d'efficacité et d'économie globale, s'appuyant notamment sur le retour d'expérience acquis lors des pandémies de la décennie écoulée », à savoir notamment la pandémie de Grippe A (H1N1) de 2009-2010. Elle se base également sur un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du 1er juillet 2011. La doctrine explique principalement que « la protection des travailleurs relève de la responsabilité des seuls employeurs, publics ou privés ». Il a ainsi été préconisé de réduire les coûts d'acquisition et de stockage, distribuant désormais cet effort à toutes les entreprises privées en tant que meilleure pratique facultative pour assurer la protection de leurs travailleurs. La doctrine indique également que « le HCSP privilégie le port de masques chirurgicaux pour les personnels en contact avec le public et les personnes se rendant dans des lieux publics, dès lors que la situation le nécessite. Le HCSP considère que le port du masque FFP2 doit être réservé aux personnels directement exposés à un risque élevé, notamment les professionnels de santé exécutant des actes à risque ». Il est expliqué que le masque FFP2 montre ses limites car la gêne respiratoire liée au port de ce masque conduit à un faible taux d'utilisation. Elle rappelle également qu'un masque chirurgical coûte environ dix fois moins cher qu’un masque FFP2, que le stockage est moins volumineux et qu'il n'est pas sujet aux dates de péremption".
En justifiant l’absence de toute décision visant à imposer ou recommander le port d’un masque présentant des caractéristiques similaires à celles d’un masque chirurgical ‘en population générale’, non pas pour cause d’indisponibilité de l’équipement mais par son inutilité, alors que comme Agnès Buzyn et Olivier Véran, il en connaissait au contraire toute l’efficacité (établie en 2009 et confirmée plusieurs fois de 2009 à 2019) au service de la survie des Français et aussi de la survie de la France, EP, pour échapper à toute mise en cause concernant la disparition des stocks réglementaires, s’est abstenu volontairement de prendre ou de provoquer les mesures permettant de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes (article 223-7 du code pénal). Il a par ailleurs diffusé une information trompeuse qui a contribué à retarder les initiatives individuelles de protection (d’autres poursuites en perspectives ? en droit français, la diffusion de fausse nouvelle est une infraction pénale consistant à publier, diffuser ou reproduire, par n'importe quel moyen, des informations fausses, des pièces fabriquées, falsifiées voire mensongères et basées sur la mauvaise foi, du moment que celles-ci ont été reconnues comme de nature à troubler l'ordre public).
Rédigé par : arnaud | 06 juillet 2020 à 14:04
Peuchère !
""Quand j’ai parlé pour la première fois de la chloroquine, j’ai été menacé à plusieurs reprises par celui qui a reçu le plus d’argent de Gilead depuis six ans", a affirmé le directeur de l'IHU (Didier Raoult)."
https://www.midilibre.fr/2020/06/24/cest-pas-complique-de-trouver-les-conflits-dinterets-raoult-sattaque-au-laboratoire-gilead,8947903.php
Chacun y verra ce qu'il voudra, mais ces rémunérations posent quand même problème à mon sens, quoi qu'on en pense :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-quelles-sont-les-relations-entre-karine-lacombe-accusee-d-etre-hostile-au-professeur-raoult-et-les-laboratoires_3894695.html
"Menacé"...
Rédigé par : Giuseppe | 06 juillet 2020 à 13:52
En attendant la publication du gouvernement remanié, une émission bien connue comble le vide, avec rien, rien du tout, et rien de plus sidéral que cette vacuité.
On va s'en remettre, aussi bien que de l'accent du nouveau Premier ministre.
Ils ont actionné la pompe à vide, la bêtise crasse pour créer une émission et remplir comme les Danaïdes un tonneau qui valait bien ce que j'entendais, et de loin !
Il avait le timbre "rocailleux", mais jamais, jamais personne n'a envoyé des contre-ut comme lui, héroïque dans tous les sens du terme, le grand Caruso adaptait la partition un ton ou un demi-ton en dessous :
http://claude.larronde.pagesperso-orange.fr/billet-Poncet.html
Aimé Jacquet - champion du monde -, Doumeng et tant d'autres, il ne faut vraiment rien avoir à vendre pour consacrer une émission à cela.
L'inutilité de sortie, remplir de vide un sujet plein de vide, l'ensemble vide... Bon toujours aussi nuls dans cette émission, les vieux ressorts pour vendre, et le summum fut atteint ce matin avec les GG.
Heureusement aussi que je bataillais avec le réseau d'égout des voisins, et cette émission avait la qualité de ne pas apporter plus de matière pour le rendre encore plus bouché. Heureusement ma voisine qui se dirige allègrement vers les 100 ans n'entendait pas ce qui se disait, elle n'allume la TSF que pour le ronronnement d'une présence, et aussi pour vérifier que son frigo/congélateur est en fonctionnement, surtout par temps d'orage.
Rédigé par : Giuseppe | 06 juillet 2020 à 13:33
@ Exilé 06 juillet 10:35
"Ce produit ne semble toutefois pas être la solution miracle que l'on voudrait nous faire croire"
Si j'en crois quelques professionnels de la médecine il semblerait que le remdesivir soit 'parfois' efficace pour certains patients en détresse respiratoire mais malheureusement il peut aussi, mal dosé, détruire un, voire les deux reins du malade durant la cure (5 jours).
Au moment de l'ordonnance de la cure il faudra donc que le praticien choisisse entre la vie, la mort ou la néphrectomie...
Le professeur Deray, néphrologue à la Pitié-Salpêtrière, et grand pourfendeur télévisuel du protocole de son confrère Raoult, ayant déclaré (?) avoir perçu 160 000 euros de Gilead, doit être impatient de connaître les résultats de la cure en 5 jours du remdesivir dans les services d'urgence de la Pitié puisqu'en effet il possède (comme d'autres) un service 'privé' (*) au sein même de la Pitié-Salpêtrière.
Ainsi si la cure de redemsivir détruit un ou deux reins de patients dans le service public (de la Salpêtrière), il pourra toujours récupérer les patients dans son service privé... de la Salpêtrière, là où la carte vitale n'est pas acceptée non plus que la carte bancaire ;)
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(*) "Le professeur Gilbert Deray vous reçoit dans son cabinet à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
Vous pouvez être reçu en consultation publique ou dans le cadre de son activité libérale au sein de l'hôpital.
Consultation de Néphrologie : 300 €" (Doctolib)
Rédigé par : breizmabro | 06 juillet 2020 à 13:18
Que va faire Jean Castex et ce nouveau gouvernement contre l'invasion migratoire et la délinquance. Réponse : rien. Il ne faut surtout pas toucher aux sujets importants.
La jeune gendarme de 25 ans tuée par un certain Yassine E. trafiquant de drogue. Nous attendons les excuses bidon de la gauche bien-pensante et de l'extrême gauche pour ce pauvre Yassine...
https://www.bvoltaire.fr/melanie-gendarme-de-25-ans-tuee-apres-plusieurs-refus-dobtemperer/?utm
Bayonne, le pays Basque commence aussi à être touché par la délinquance et les comportements de racailles diverses et variées. Où faudra-t-il aller pour avoir la paix ?
Bayonne : un conducteur de bus en état de mort cérébrale après une violente agression
https://www.sudouest.fr/2020/07/06/bayonne-un-conducteur-de-bus-en-etat-de-mort-cerebrale-apres-son-agression-7632285-4018.php?fbclid=IwAR1PNhQBI1GhbwhwULeCPoHNIoK8WRrgZqExCy5unF20NlRCTJEMTHnAnYA
En 2022, nous aurons peut-être le duel Jadot/Marine Le Pen et les Français voteront Jadot. Les migrants vont affluer et c'en sera fini de ce pays. Ces Français qui ont voté EELV à Bordeaux, Tours, Annecy, Grenoble, Lyon...
Rédigé par : Isabelle | 06 juillet 2020 à 13:11
Il est intéressant de noter que trois autres infractions ont été écartées : homicide involontaire, mise en danger de la vie d'autrui et non-assistance à personne en danger.
Oui, bien sûr, le fait de demander aux gens qui sont susceptibles d'avoir développé les symptômes du Covid-19 de rester chez eux et de prendre du Doliprane® sans même les avoir examinés, en attendant que le mal s'aggrave au point de devenir insensible aux traitements expérimentés alors (pas forcément celui du Pr Raoult, car d'autres médecins comme le Dr Sabine Paliard-Franco ont exploré d'autres solutions) au lieu de les avoir appliqués dès le début de la maladie, ne peut être assimilé à un refus de soins donc à une non-assistance à personne en danger, n'est-ce pas ?
Alors comment qualifier ce comportement ?
Nous pouvons supposer que les autorités, prises de panique, ont d'abord essayé d'éviter un engorgement des services de réanimation - qui de toute manière s'est produit - en ayant essayé de ralentir les admissions hospitalières alors qu'il aurait peut-être plutôt fallu aussi impliquer à ce stade la médecine libérale pour diagnostiquer la maladie et prescrire rapidement les molécules supposées alors agir contre ce virus et même parfois le prévenir.
Espérons aussi que l'interdiction d'accès public à ces molécules ne visait pas à gérer une pénurie éventuelle, afin de les réserver aux patients de la Nomenklatura. Mais comment puis-je évoquer une telle hypothèse, impensable, suis-je donc bête...
Nous pouvons peut-être tirer des enseignements de ces cafouillages lamentables :
- Cessons de faire croire aux Français qu'il n'y a de médecine que d’État.
- Faisons confiance aux généralistes, mais aidons-les à mettre en place des structures souples (tours de garde d'urgence, cabinets d'urgence de ville, services du genre SOS médecins etc.) leur permettant de réagir très rapidement, sans rendez-vous.
- Rendons la liberté de prescription aux médecins.
- Ne confondons pas médecine et recherche.
- Faisons d'avantage confiance à des praticiens respectueux du serment d'Hippocrate qu'à des bureaucrates ou à des élus irresponsables.
Et les vaches seront bien gardées...
Rédigé par : Exilé | 06 juillet 2020 à 12:14
@ Achille
Je me permets une petite digression pour vous fournir des nouvelles de votre homologue.
J'aime bien la définition :
https://i.goopics.net/dDREa.png
Restons-le longtemps, ce qui ne l'a pas empêché d'être parmi les meilleurs, et efficace.
Rédigé par : Giuseppe | 06 juillet 2020 à 11:08
Des plaintes seront-elles déposées et des actions en justice engagées à l'encontre de ceux des citoyens qui, parce qu'ils ont délibérément enfreint les règles les plus élémentaires de sécurité sanitaire en cette période exceptionnelle, ont mis en danger la vie d'autrui ?
Qu'il y ait eu des manquements, des lacunes dans la gestion de cette crise est indéniable. Au pouvoir en place n'incombe d'ailleurs pas la seule responsabilité de l'intégralité de ces manquements, de ces lacunes.
Mais quelle sera à l'avenir l'action de tout exécutif si plane en permanence au-dessus de sa tête cette épée de Damoclès que constitue l'ouverture, pour le moindre prétexte, d'une action en justice et le risque d'une condamnation pénale ?
La véritable sanction à ces manquements, à ces dysfonctionnements, sanction qui n'est point pénale mais politique, n'est-ce pas en fait le citoyen qui la détient au travers de son vote ?
Rédigé par : Michel Deluré | 06 juillet 2020 à 10:55
@ breizmabro
« Il y a quelques jours l'UE a autorisé le remdesivir de Gilead, au prix de DEUX MILLE EUROS pour une "cure" de CINQ jours, pour des patients en grande détresse respiratoire. »
Ce produit ne semble toutefois pas être la solution miracle que l'on voudrait nous faire croire.
Mais nous pouvons supposer qu'un travail de mercatique et de « lobbying » agressifs a permis de faire passer les constatations médicales de terrain au second plan.
Il serait au passage intéressant d'enquêter sur les conflits d'intérêt correspondants susceptibles d'avoir été relevés en France chez le personnel politico-médical impliqué dans les orientations retenues dans l'approche du Covid-19.
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@ Robert Marchenoir
« ...et là, soudain, parce que le premier ministre dispose d'une voiture blindée, comme tous les premiers ministres de tous les pays du monde, il faudrait qu'il s'expose aux balles des assassins, parce que c'est votre adversaire politique ? »
Puisqu'il est nécessaire de tout expliquer à quelqu'un qui se fait passer pour intelligent mais qui fait exprès de tout comprendre de travers, allons-y.
Je rappelle que nous vivons dans un pays où règne une si grande sécurité que l’État interdit aux Français de se défendre au cas - improbable, n'est-ce pas ? - où ils viendraient à être pris à partie par des gens qui ne seraient pas animés des meilleures intentions.
Mais il n'y en a pas la preuve : même les prisons en sont désormais vides...
Bien entendu grâce au merveilleux couple justice-police que nous connaissons, nous pouvons tous, contrairement aux autres pays du monde, nous promener partout en France jour et nuit, seuls ou en groupe, quels que soient notre âge notre sexe ou notre couleur, en toute sécurité, c'est bien connu, et même rester chez nous sans risquer la moindre intrusion non désirée.
Dans ce cas pourquoi, alors que nous vivons dans le pays le plus sûr au monde, contrairement à ce que prétendent les populistes imprégnés de fantasmes sécuritaires, les hommes politiques devraient-ils disposer de ruineux moyens de protection refusés aux Français lambda ?
La vie d'un Français n'a donc pas la même valeur que celle d'un ministre ?
Au fait :
http://carfree.fr/index.php/2017/10/18/un-premier-ministre-a-velo/
Rédigé par : Exilé | 06 juillet 2020 à 10:35
Tout est bien qui finit bien.
Après avoir ramé dur dur pendant ces trois premières années et servi Emmanuel Macron avec fidélité et loyauté sans jamais le dénigrer à l'inverse du chef, Edouard Philippe ne peut qu'être heureux d'avoir retrouvé les siens et sa ville où il est très apprécié en tant que maire par la très grande majorité des Havrais.
Je n'envie à personne la place du Premier ministre. En France, c'est un poste à très haut risque, non protégé même si les impulsions et les directives sont données par le président de la République immunisé et couvert contre ses propres fautes.
Il y a comme une injustice quelque part !
Bonne chance et bon vent au nouveau Premier ministre Jean Castex !
Rédigé par : Ellen | 06 juillet 2020 à 10:18
Rappel de Mediapart :
"Entre 2007 et 2010, Édouard Philippe a été directeur des affaires publiques chez Areva. Entre les déboires de l’EPR, le gouffre d’Uramin et le scandale des mines au Niger, c’est la période noire pour le groupe nucléaire, celle qui le mènera à la faillite. Le moment est crucial pour un responsable chargé d’entretenir les relations avec le monde politique. Pourtant, Édouard Philippe semble s’être tenu à l’écart de tout. Il s’est fait si discret que rares sont ceux qui se souviennent de lui."
On lui donnerait le bon Dieu sans confession à ce brave homme...
Rédigé par : Louis | 06 juillet 2020 à 09:26
@ Jean | 06 juillet 2020 à 00:19
"Vous ne vous montrez pas sous votre meilleur jour."
Vous le découvrez. Son meilleur jour c'est lors des années bissextiles. On lui met sous les yeux la preuve de la connivence des labos avec des administratifs mais aveuglé par la lumière il fonce dans ce qu'il croit être une muleta. Il confond incompétence et connivence.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 juillet 2020 à 09:16
Les lois de 1991 et 1993 (Bérégovoy et Sapin) notamment ont contribué à un assainissement nécessaire de la vie politique mais aussi largement à la pénalisation de l'action administrative.
Depuis cette époque, je crois observer que le juge pénal ne se révèle pas être le meilleur régulateur de la vie administrative et politique.
Rédigé par : JP | 06 juillet 2020 à 05:09