Brigitte Bardot, questionnée par André Bercoff - j'étais présent dans le studio - s'est déchaînée au téléphone sur l'insécurité de la France, les "lâches" qui nous gouvernent et les affaires graves qui depuis quelques jours assombrissent et indignent la France (https://lesobservateurs.ch/2020/07/08/brigitte-bardot-jai-envie-de-quitter-la-france-tellement-cest-devenu-degueulasse/">Sud Radio).
Pour ne parler que de Thomas poignardé par un homme sorti de prison par anticipation à la suite de la Covid-19. De la gendarme de 26 ans tuée par un chauffard sous l'emprise de la drogue et de l'alcool, au casier judiciaire bien pourvu dans le domaine de cette délinquance automobile. Du chauffeur d'autobus à Bayonne dans un état de mort cérébrale parce qu'il avait accompli son travail à l'égard d'une personne sans masque et avec un chien. Agressé violemment par un groupe dont deux personnes ont été mises en examen et écrouées.
J'entends bien que réunir ainsi trois tragédies, au fil de l'actualité, pourrait donner l'impression d'une focalisation abusive au regard de l'état quotidien de la France.
Pourtant, qui peut nier qu'avant même d'autres griefs qui pourraient être formulés à l'encontre de la présidence d'Emmanuel Macron, la tare indubitable relève de l'autorité de l'Etat et de son délitement, des infractions qui se multiplient avec ce sentiment d'une impuissance qui constate plus que d'une force qui combat ?
Certes il n'est pas un pouvoir qui n'ait à un moment ou à un autre été attaqué sur ce plan : on a toujours eu tendance à le trouver trop faible, trop laxiste sous toutes les latitudes politiques avec paradoxalement moins d'indulgence pour la droite présumée rigoureuse que pour la gauche par nature compassionnelle.
J'ai peur pour Brigitte Bardot.
Parce qu'elle n'est pas si éloignée de la vérité, de la réalité, quand elle pousse son "coup de gueule" avec une audace à laquelle elle nous a habitués dans un monde frileux et au regard d'une communauté artistique qui est aux antipodes d'elle. Mais cela ne la gêne pas. L'avantage d'être une icône est de pouvoir tout dire et de se moquer de la réception qui sera faite de ses propos.
Si tous les régimes sont peu ou prou taxés de mansuétude à un moment ou à un autre, celui présidé par Emmanuel Macron, sur ce plan, est hors catégorie car je ne me remets toujours pas, en particulier, de l'incitation adressée à Nicole Belloubet pour qu'elle reçoive la famille Traoré alors que l'instruction était en cours.
La nomination de Gérald Darmanin comme ministre de l'Intérieur - je le félicite d'avoir désorganisé, pour obtenir ce poste, un organigramme déjà programmé (Le Point) - est une excellente nouvelle et j'espère ne pas me tromper en le percevant dans la lignée de Nicolas Sarkozy Beauvau 1. Il y aura enfin quelque chose de cohérent et de solidaire grâce à ce ministre.
Il y aura également une configuration rare. En général, dans notre histoire politique, il y avait seulement un ministre fort sur deux : plus souvent Beauvau que la Chancellerie. Dans ce gouvernement, avec des profils et des parcours différents, aussi bien Eric Dupond-Moretti que Gérald Darmanin ne sont pas falots et cette part régalienne n'est pas médiocrement servie. Enfin.
Le Premier ministre lui-même a manifesté d'entrée son attachement à l'exigence de sécurité et aux forces de l'ordre.
Il ne restera plus au président de la République qu'à apprendre cette langue qui jusqu'à aujourd'hui lui est demeurée étrangère : dans son "en même temps", il y avait de la gauche compréhensive mais pas de droite ferme (mon billet du 15 juin : "Le régalien, une langue étrangère pour le président ?")
Cela ne l'empêche pas, comme apparemment il a fait l'impasse sur son électorat de gauche et vraiment écologiste, de continuer à occuper le champ de droite en ouvrant cette fois, tactiquement, la page de l'autorité et de la rigueur. Il faut dire que cette droite qui se gargarise de "républicaine" y met du sien pour nous persuader de son inexistence, dans ce domaine comme dans d'autres. À l'exception de Bruno Retailleau et de Xavier Bertrand.
J'ai encore peur pour Brigitte Bardot. Elle a déjà été poursuivie ailleurs et la tentation pourrait reprendre un parquet n'ayant rien de mieux à accomplir. Quand elle a affirmé que des populations ne devraient pas être chez nous, j'ai sursauté. Elle dépassait le parler vrai pour aborder la parole brutale, voire interdite.
Si une voix comme la sienne, aujourd'hui, choque moins qu'elle ne réveille et ébranle, cela tient probablement au fait que dans la démesure, l'outrance, elle exprime ce que chacun ressent : les limites du tolérable sont dépassées.
JKH sur Bouguereau
« Il me faut bien, hélas ! Commencer par l'œuvre de M. Bouguereau. M. Gérôme avait rénové déjà le glacial ivoire de Wilhem Miéris, M. Bouguereau a fait pis. De concert avec M. Cabanel, il a inventé la peinture gazeuse, la pièce soufflée. Ce n'est même plus de la porcelaine, c'est du léché flasque ; c'est je ne sais quoi, quelque chose comme de la chair molle de poulpe. La naissance de Vénus, étalée sur la cimaise d'une salle, est une pauvreté qui n'a pas de nom. La composition est celle de tout le monde. Une femme nue sur une coquille, au centre. Tout autour d'autres femmes s'ébattant dans des poses connues. Les têtes sont banales, ce sont ces sydonies qu'on voit tourner dans la devanture des coiffeurs ; mais ce qui est plus affligeant encore, ce sont les bustes et les jambes. Prenez la Vénus de la tête aux pieds, c'est une baudruche mal gonflée. Ni muscles, ni nerfs, ni sang. Les genoux godent, manquent d'attaches ; c'est par un miracle d'équilibre que cette malheureuse tient debout. Un coup d'épingle dans ce torse et le tout tomberait. La couleur est vile, et vil est le dessin. C'est exécuté comme pour des chromos de boîtes à dragées ; la main a marché seule, faisant l'ondulation du corps machinalement. C'est à hurler de rage quand on songe que ce peintre qui, dans la hiérarchie du médiocre, est maître, est chef d'école, et que cette école, si l'on n'y prend garde, deviendra tout simplement la négation la plus absolue de l'art ! »
Joris-Karl Huysmans, « Salon de 1879 » paru dans L'Art moderne.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 août 2020 à 21:41
ANAGRAMMES
Un philosophe français, Pascal Engel, dont je recommande le blog : « La France byzantine », a changé de nom. Son blog est celui d'Ange Scalpel, ce qui est une anagramme de Pascal Engel.
Et en 2019, sur ce même blog, un dialogue a eu lieu entre Ange Scalpel et Angela Cleps... autre anagramme de Pascal Engel !
Amusant.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 août 2020 à 21:08
Je suis hétérosexuel, marié depuis 45 ans, père de famille ; je ne suis ni homosexuel, ni pédophile. Politiquement, je suis de la droite classique.
Je ne soutiens pas Mme Hidalgo, et si j'étais Parisien, j'aurais voté pour Rachida Dati aux municipales. Je ne connaissais pas Christophe Girard il y a un mois.
Ayant suivi d'assez près ce qui est arrivé à Christophe Girard, qui a cru devoir démissionner et que j'ai entendu plaider pour lui-même aujourd'hui, longuement et clairement, je l'approuve entièrement. Et, dans la foulée, je condamne toutes les porteuses de pancartes, qui ont osé parler de "culture du viol" et de "Pédoland" devant la mairie de Paris.
Toutes ces lyncheuses hystériques et dingos me font horreur et me dégoûtent.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 juillet 2020 à 18:28
PHILIPPE TESSON
Par hasard, ayant pas mal zappé, je tombe sur un débat, "N'ayons pas peur des mots", sur LCP.
Un député macroniste, Juliette Méadel, Christophe Bourseiller et... Philippe Tesson.
Philippe Tesson, qui parle encore fort bien, me semble un peu fatigué.
Je jette un œil sur Wikipédia. Né en 1928. 72 + 20 = 92.
92 ans ! Il peut avoir l'air un peu fatigué.
J'ai de la marge. J'espère pouvoir parler comme ça, en public ou en privé, à 92 ans. Mais je suis pessimiste.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 juillet 2020 à 20:46
« L'amour est dans le près »
Deux fautes d'orthographe ? Non.
Dans ma médiathèque, je peux lire la presse nationale, des hebdos et des mensuels. Ce samedi, je prends « Philosophie Magazine », avec ce gros titre : « L'amour est dans le près ».
Ayant enseigné le français en collège et en lycée, j'ai notamment corrigé des... dictées. Je me dis : « Tiens ! Ils ont fait deux erreurs : un « s » de trop et un accent grave au lieu d'un accent aigu. Bizarre !
J'ouvre et je lis. Eh bien non, pas de fautes d'orthographe ! « Le près » = le proche.
C'était une blague... pour attirer le client. Heureusement, je n'ai rien déboursé.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 juillet 2020 à 17:36
@ Patrice Charoulet | 23 juillet 2020 à 08:52
Je ne comprends pas votre incompréhension. Je vous avais cité :
"arrivent en tête les relations homme/femme (pour ou contre Polanski)"
Patrice Charoulet | 21 juillet 2020 à 20:34
Il s'agit du début de votre deuxième paragraphe :
TEXTE DU PHILOSOPHE PIERRE-HENRI TAVOILLOT (de 2020)
"Le dessin est fameux ! Signé Caran d’Ache, il paraît dans Le Figaro le 13 février 1898. On y voit un dîner de famille où le patriarche, docte et souriant, s’adresse à sa tablée joviale du dimanche : « Surtout : ne parlons pas de l’affaire Dreyfus ». Le carton suivant montre un pugilat général, entre tous les membres du clan, à coup de poings et de fourchettes sous-titré par cette sobre légende : « Ils en ont parlé… ».
C’est le portrait craché de ce qu’est devenu notre espace public, à ceci près que les réseaux sociaux ont remplacé le repas dominical. Si je tente un classement « au doigt mouillé », des querelles qui clivent, arrivent en tête les relations homme/femme (pour ou contre Polanski) ; le salut de la planète (pour ou contre Greta Thunberg) ; le rapport à l’Islam (pour ou contre l’islamophobie) ; le rapport à l’antisémitisme (pour ou contre « quand même, ils sont partout ») ; le racisme systémique, les violences policières, etc."
En plus, vous ne vous rappelez pas d'un exemple considéré comme clivant pour les hommes et les femmes, Polanski.
Étonnant. Mais au fond, ce n'est peut-être pas plus mal : les polémiques apprennent quelque chose sur les gens, mais ce savoir n'est pas du gai savoir, on comprend qu'on le refoule même, paradoxalement, en parlant de polémique.
Sur le sujet de votre intervention qui semble être le but des polémiques, je pense qu'il y a du vrai dans ce que vous dites. Mais il ne faut pas oublier le fond culturel polémique de notre culture. Et il ne me semble pas possible de nier que nous soyons des animaux marquant leur territoire, leur dominance.
Sans parler du sexe : sexisme, ressentiments croisés, on a un peu tout ici... Si le neutre existait, il serait plus facile de s'abstraire de cette boue. Ecrire sans s'identifier à son sexe ou sans y être renvoyé permettrait, je pense, une plus grande hauteur de vue comme dans le "voile d'ignorance" de la théorie de Rawls :
https://www.economie.gouv.fr/facileco/john-rawls
Quoi qu'il en soit, il est bon de connaître ses déterminations... Il peut être possible d'essayer de les compenser. Donner sa démarche intellectuelle ou sa vie permet d'être cerné donc peut aider à la réflexion des autres mais rend vulnérable. Il ne faut le faire que pour raison impérative à mon avis. On a plus un parlement des instincts qu'un monde des idées dans les échanges, plus de préjugés que de réflexion dans les débats. Evidemment, il faut répondre, vaincre l'ennemi et le fouler aux pieds. Hélas, le bon droit ne triomphe pas toujours. Dans la vie et sur le blog. Et on n'a pas forcément assez d'esprit sur le moment, d'information, de popularité de... talent - ce qui fait que qui le pense et attaque croit le faire dans l'impunité la plus totale. Ou alors, ça ment en plus de mordre. Dans tous les cas, la hauteur morale donne le vertige, n'est-ce pas ?
Mais bref, que ce soit pour la défense des autres ou de soi, il faut être patient. La condamnation massive d'un écrivain quand un cinéaste a été défendu par la moitié du blog a dévoilé par comparaison le pourquoi de l'indulgence pour Polanski : le cinéaste péchait en silence, ne se prévalait pas de son vice. Drôle de raison que la tartuferie.
Si j'avais pu le discerner, j'aurais eu plus de force pour disqualifier le pervers, certes libre de créer et de se montrer s'il est libre mais qui doit rester à jamais entaché par son acte et si possible payer pour lui... Ou pas de force : il est dur de remonter le courant. Quoi qu'il en soit, on peut parler de laxisme pour la banlieue et en faire preuve pour ses favoris : chacun ses priorités, la défense de l'enfant ne vaut vraiment pas grand-chose.
Cherchant à restituer le cas Polanski puisque vous parliez de disputes entre et femmes, j'ai déterré, cerise sur le gâteau, qu'il se présentait en amateur d'enfants, mais il faut dire jeune fille, et jouait les pauvres, pauvres et innocentes victimes. Celui qui n'a rien à faire en prison. Un innocent ?
Erreur, les innocents punis sont les drogués. Punis pour faire ce qu'ils veulent de leur corps. Autant rétablir le blasphème, l'interdiction du suicide et d'autres crimes sans victimes encore pour peupler le monde de prisons où les innocents seraient plus nombreux que les coupables.
Bref, j'ai défendu de vraies, pauvres et innocentes victimes. Les enfants sont passés de mode, les drogués ne seront jamais dans le vent : vive la production culturelle de certains mais que le maladroit ou le commun peuple soit diabolisé.
Peu de gens se droguent, la plupart des personnes oublient avoir été enfant et se rangent dans la grande et palpitante bataille des hommes et des femmes, mais si je devais me ranger quelque part, ce serait du côté des enfants, des innocents et des rêves.
Rédigé par : Lodi | 23 juillet 2020 à 14:19
@ Lodi 21 juillet 22h33
Vous avez la gentillesse de vous adresser à moi. Je vous réponds bien volontiers.
Je suis dans un assez grand embarras.
Votre texte réfléchit sur un cinéaste américain et un écrivain français contemporain. Libre à vous. Mais en quoi suis-je concerné ? Dans ce blog, vos réflexions font suite à une série (bien coupable) de digressions sur divers sujets qu'on avait eu la bonté de tolérer dans l'espace consacré à une ancienne actrice de cinéma qui aime les animaux.
Par acquit de conscience, j'ai cherché dans cette série de digressions ce qui avait pu vous porter à vous adresser à moi sur le sujet que vous traitez. En pure perte.
Comme j'aime bien comprendre, auriez-vous la gentillesse de bien vouloir me dire lequel de mes scribouillages a pu vous porter à le faire ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 juillet 2020 à 08:52
@ Patrice Charoulet
Il y aurait trop à dire sur votre intervention mais je me limiterai à une mise au point indispensable.
Donc, dans votre sac à malices, pardon, à polémiques :
"arrivent en tête les relations homme/femme (pour ou contre Polanski)"
Polanski dit préférer "les jeunes filles"... Pourquoi pas "en fleur" ? A mon avis, quand on commence à passer les bornes, autant assumer. J'oubliais : il n'assume jamais rien.
Bref :
https://www.lavoixdunord.fr/720437/article/2020-03-05/video-quand-roman-polanski-assumait-ses-preferences-pour-des-jeunes-filles
Les hommes et les femmes me dégoûtent... Tout à leur guegerre, pour ou contre ce type, ils oublient que des ENFANTS sont victimes.
On croirait des divorcés se disputant la garde ou la non garde de l'enfant en se moquant éperdument de son bien, comme ça arrive...
Vous voyez, je demandais aux gens du blog pourquoi vilipender Matzneff et pardonner à Polanski. On m'a répondu que l'homme à la caméra valait mieux que celui des mots car il ne se vantait pas de son crime...
C'est très relatif : le bien-aimé des Tartufe ne regrette pas ses mœurs, joue les victimes car il est allé en prison car il n'a tué personne, pauvre chose... Les drogués y vont aussi sans avoir eu besoin de tuer, violer ou même voler, mais c'est quoi un drogué ?
Quelqu'un qu'on méprise pour user de son corps quand on permet à d'autres d'abuser du corps de leurs contemporains.
Vous savez quoi ? Ce seul fait justifierait mille fois, à lui seul, de s'enfermer dans une tour d'ivoire d'opium.
Ceci dit, pour moi, le fait que Polanski s'assume comme amateur de fruits verts comme l'écrivain vilipendé, sauf qu'il n'en fait pas son fonds de commerce, n'est pas pour moi essentiel.
Non, c'est INSIGNIFIANT... L'âme des pervers, enfin, en termes plus concret, leur élévation morale n'est pas de mon ressort. Je ne suis pas le rédempteur de la fange, l'éducateur de ceux qui ne veulent pas être éduqués, le directeur de conscience de ceux qui n'en ont pas...
Bref, mon but est de défendre les victimes. Mon objectif est que les victimes ne soient pas dépouillés à vie de leur dignité. Or qui est invengé est à jamais indigne.
Ce n'est pas politiquement correct à dire, on confond victime et héros, on admire qui subit alors qu'il n'y a pas de quoi, et on s'intoxique à l'espoir entre autres illusions.
Etre un OBJET est indigne, et c'est ce à quoi la victime est ravalée... Si la société ne la venge pas, la Justice est une vengeance publique, si elle ne se venge pas, la victime est à jamais un pantin, un zombie, un déchet... Pantin : elle est agie. Zombie : elle est dévitalisée et agie par le transgresseur - et la société lui déniant sa vengeance.
Etant pantin, zombie et ce que les gens ont fait ou plutôt défait d'elle, la victime est, in fine et à jamais, un déchet.
Ce qu'il fallait démontrer.
Déchet.
Que le producteur de déchets présente bien, et la foule l'idolâtre, surtout s'il critique l'Amérique si vilipendée en France.
En France où le dernier mot de la morale de tant de gens est de faire ses petites saletés en silence. D'être dans un camp contre l'autre, de fausser les débats en parlant de rapports hommes-femmes quand les victimes sont des enfants, en traitant de raciste qui ne veut pas d'immigrés musulmans car ils sont les premiers à rendre pour le bien d'être reçu le mal de l'ingratitude.
Polanski est le totem de ceux pour qui le tabou n'est pas de faire des victimes mais de les faire avec fracas. Il est le bourreau usurpant la place de victime. La France croit avoir gagné la guerre, les Français pensent être des défenseurs de valeurs traditionnelles ou d'avant-garde mais trop souvent ne se montrent jamais que sous le rôle de metteurs en scène de leurs impostures.
Rédigé par : Lodi | 21 juillet 2020 à 22:33
TICS DE LANGAGE
Bien des gens ont des tics de langage. Le plus souvent, ils n'en sont pas conscients. Et ne peuvent les percevoir que ceux qui les écoutent.
Quand j'étais lycéen, j'ai eu un prof de français qui disait tout le temps « n'est-ce pas ». Tous les élèves l'avaient remarqué. Et certains comptaient les « n'est-ce pas » , comme d'autres comptaient, quand j'étais jeune, les barbus qu'ils rencontraient dans la rue.
Il y a quelques années, à Dieppe, j'ai assisté à des dizaines d'audiences au tribunal correctionnel. Pour m'instruire. C'est un voyage comme un autre. Un jour, j'ai entendu la plaidoirie d'une jeune avocate qui a duré dix minutes environ. En si peu de temps, on entendait sans arrêt « effectivement ». Il y en a bien eu trente.
C'était trop. Et ce tic a parasité sa plaidoirie : on n'entendait que ses « effectivement » inutiles.
Je suis de ceux (la France est divisée en deux) qui soutiennent l'action du Pr Raoult. Depuis le début jusqu'à maintenant. C'est ainsi. Ce professeur que je soutiens a un tic de langage : il dit sans arrêt, en début de phrase : « si vous voulez ». Je m'interroge, à vrai dire, sur le sens de ces mots et je n'arrive pas à me répondre.
Si j'étais son conseiller en communication, je le lui dirais. Mais je crois qu'il a d'autres chats à fouetter. Après avoir dû subir les mauvaises manières du ministre de la Santé, il a été tué « en direct » par Macron, dans son entretien avec Bouleau et Salamé.
Alors, les tics de langage, c'est peanuts.
Au fait, en parlant de Macron, il a au moins deux tics de langage.
En début de quinquennat, nous avons été gratifiés de centaines de « celles et ceux », qui m'insupportaient. Et surtout de « en même temps », ce qui a frappé... toute la France. C'est arrivé à ses oreilles. A tel point que dans un discours, le président a eu le toupet de dire « en même temps, comme dit l'autre ». Autrement dit :" On me reproche ce tic de langage ? Eh bien, je persévère !"
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 juillet 2020 à 20:34
TEXTE DU PHILOSOPHE PIERRE-HENRI TAVOILLOT (de 2020)
"Le dessin est fameux ! Signé Caran d’Ache, il paraît dans Le Figaro le 13 février 1898. On y voit un dîner de famille où le patriarche, docte et souriant, s’adresse à sa tablée joviale du dimanche : « Surtout : ne parlons pas de l’affaire Dreyfus ». Le carton suivant montre un pugilat général, entre tous les membres du clan, à coup de poings et de fourchettes sous-titré par cette sobre légende : « Ils en ont parlé… ».
C’est le portrait craché de ce qu’est devenu notre espace public, à ceci près que les réseaux sociaux ont remplacé le repas dominical. Si je tente un classement « au doigt mouillé », des querelles qui clivent, arrivent en tête les relations homme/femme (pour ou contre Polanski) ; le salut de la planète (pour ou contre Greta Thunberg) ; le rapport à l’Islam (pour ou contre l’islamophobie) ; le rapport à l’antisémitisme (pour ou contre « quand même, ils sont partout ») ; le racisme systémique, les violences policières, etc. Ce sont les sujets sur lesquels on ne peut plus parler sans déchaîner la tempête et encourir des risques sur sa réputation, sa tranquillité, voire son intégrité physique. Sur ces sujets, les fusils sont prêts à tirer ; la cavalerie prête à charger. Dès le premier mot, l’argumentation cédera à l’indignation. Chacun a en stock son petit lot d’informations d’expert en herbe (plus ou moins vraies et plus ou moins complètes) qu’il crachera d’emblée pour faire porter l’opprobre sur son abject opposant.
Je n’échappe pas cette règle (et comme toi, cher lecteur, je participe à cet immense champ de bataille), même si je pense que sur chacun de ces sujets, il reste possible (en principe au moins) d’accéder à une opinion robuste, plausible, raisonnable, et — osons le gros mot — : vraie ! Mais la vigueur des clivages incite à penser que là n’est pas le vrai but. Alors qu’il serait assez aisé d’atteindre sinon le vrai au moins le constat de désaccords réels, nous voulons plutôt la confrontation pour elle-même. Nous désirons nous chercher querelle, comme on disait jadis. Il serait tentant d’accuser les réseaux sociaux de cette conflictualisation de l’espace public, et ce n’est certes pas tout à fait faux, mais reste aussi peu probant que d’accuser les armes d’être la raison principale des assassinats. Les réseaux augmentent les effets, mais ne sont pas la cause.
D’où vient alors le goût du conflit « d’idées » dans le monde pourtant pacifié de la démocratie publique ? Il me semble qu’il vient combler quatre manques profonds de nos sociétés contemporaines : on s’y sent perdu, on s’y sent seul, on s’y sent impuissant, on s’y retrouve sans but… Quel remède apporte la polémique à ces quatre maux ?
Si on se sent perdu, c’est que l’accroissement des connaissances et des informations rend le monde illisible. Sur chaque sujet de l’agenda public, nous avons le sentiment qu’il faudrait travailler des années pour atteindre une maîtrise acceptable, digne de notre métier de citoyen. D’où le recours à deux formes de dopage intellectuel en guise de clés : le complot ou la guerre. Le scénario du complot nous permet de tout expliquer sans avoir besoin de rien démontrer. D’ailleurs l’absence de preuve atteste, au contraire, la réalité d’une conspiration, d’autant plus puissante qu’elle avance masquée. Quant au scénario de la guerre, il nous situe en une logique binaire formidablement rassurante : il y a, d’un côté, les gentils (en général, des victimes majoritaires en fait, mais relégués en droit) et, de l’autre, les infâmes salauds (les puissants). Le monde redevient alors simple et lisible : c’était déjà le cas avec la lutte des classes et la lutte des races ; et cela continue avec la guerre des sexes, le conflit des générations (ok boomers !) ou le clash des civilisations. Grâce au clivage, le monde redevient enfin clair !
Si on se sent seul, c’est que l’individualisme détruit beaucoup de sociabilités traditionnelles et peine à en reconstruire de nouvelles, qui, même réédifiées, demeurent fragiles. A l’âge démocratique, la personne est certes sacralisée, mais sans personne autour d’elle. Comme disait l’humoriste Muriel Robin : « J’ai une vie privée ! Privée de tout, c’est vrai, mais privée quand même ! ». Et là, miracle ! Par la grâce d’une belle polémique chacun va pouvoir retrouver des frères d’armes ou des âmes sœurs ; chacun pourra intégrer une communauté d’indignation, qui mettra un terme à son isolement ! Le désert affectif pourra se compenser (un peu) par l’activisme combattif. Les réseaux sociaux favorisent cette reconstruction d’une bulle spéculative homogène, d’autant plus rassurante que la majorité de nos « amis » est, par définition, d’accord avec nous ! D’où cette conviction que, quoi que nous pensions, nous sommes majoritaires, donc dans le vrai.
Si on se sent impuissant, c’est que la démocratie nous a tant promis ! Elle nous a promis que le peuple serait maître de son destin, que les individus seraient égaux en dignité. Nous sommes déçus, car nous constatons tous les jours exactement le contraire : dépossession et mépris. A l’extérieur, les nations occidentales perçoivent que la mondialisation leur fait perdre la main et les relègue de la conduire de l’histoire. A l’intérieur, les individus-citoyens voient qu’ils comptent peu, et que leurs actions et volontés sont bridées de tous côtés. Au quotidien, nous sommes tous confrontés à des murailles d’impossibilité du fait de contraintes qui sont, par ailleurs, autant de « progrès » : l’empire du droit, le triomphe des contrôles, l’apothéose des règles…
Si on se retrouve sans but, sans perspective, sans horizon, c’est que, après le désenchantement du monde et la fin des idéologies, l’avenir est devenu à la fois muet et opaque. D’où la séduction paradoxale du scénario de la fin du monde. L’apocalypse noire reprend du service après une longue retraite, recyclée en vert à l’âge hypermoderne. Après l’avenir radieux, c’est le futur piteux qui devient le nouvel horizon de la panne de sens. Il conserve pourtant la même fonction : la perspective du salut. On devrait être surpris de son étonnant retour en grâce à l’âge laïque ; mais, de fait, il faut tout sauver : l’école, la recherche, la retraite, l’hôpital, et last not least la planète. Tout cela exprime pourtant une et même seule cause : il faut sauver le salut ! C’est là le point de clivage ultime et sérieux ; il se situe entre ceux qui se prétendent salvator mundi et ceux qui, plus modestement, ne cherchent qu’à le penser, et éventuellement l’améliorer un peu.
Devinez de quel côté est mon camp ?"
https://pagepersodephtavoillot.blogspot.com/2020/07/de-quoi-ne-peut-on-plus-parler.html?spref=tw
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 juillet 2020 à 07:54
BEN NON !
Sur Facebook, il y a des gens que l'on ne connaît pas qui vous demandent s'il peuvent devenir votre ami. Quand je ne connais pas, je regarde deux choses : nos amis communs et la rubrique "Mention J'aime". Quand ces deux secteurs sont vides, je dis "Non". Quand ils sont affligeants, je dis "Non". Quand ils sont prometteurs, je dis "Oui".
Il y a des exceptions. Ce jour, par exemple, un inconnu me demande si je veux bien être son ami et pourtant je n'irai voir ni ses amis, ni le secteur "Mention J'aime", car il met en haut de sa page une grande image avec ce slogan "DOUDOU PRÉSIDENT 2022". Et une photo dans un coin m'explique qui est Doudou : c'est Édouard Philippe.
Ben non, Monsieur !
Je ne souhaite comme chef de l'Etat en 2022, ni Mme Le Pen, ni M. Macron, ni Doudou.
Donc ce Monsieur ne fera pas partie de mes amis sur Facebook.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 juillet 2020 à 21:55
Livre à désinfecter !
Ce jeudi, je vais lire la presse nationale à la médiathèque. Je parcours plusieurs articles. Ayant épuisé les délices de la presse, j'ai l'idée saugrenue de prendre un livre que j'entrelis.
Un livre mal rangé en bibliothèque étant un livre perdu, en vieil habitué de ces lieux, je me dis que mon devoir, avant de partir, est d'aller le remettre au bon endroit.
Mais une employée, qui me connaît, m'a observé et m'interpelle par mon nom en me disant que je dois mettre mon livre sur un chariot : il doit être, me dit-elle, « désinfecté »!
J'obtempère en souriant aimablement.
Je suis un peu surpris.
Mais je me réjouis de n'être ni en EHPAD, ni en réa.
« C'est déjà ça. » (Alain Souchon)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 juillet 2020 à 17:47
CONVENTION CITOYENNE
La Convention citoyenne est déjà de l'histoire ancienne. Elle avait été reçue dans les jardins de l'Elysée. Le Président leur avait fait un beau discours en disant qu'il était d'accord sur presque tout.
Je viens de lire dans la presse nationale une longue interview de Thierry Pech, qui joua un rôle majeur dans cette histoire.
Je rappelle pour ceux qui ne ne le sauraient pas que les membres de cette Convention citoyenne ont été tirés au sort.
Or que nous dit Thierry Pech ? Ces gens qui n'y connaissaient rien, en principe, ont « auditionné 130 experts » !
J'imagine que ces « ignorants » ont pris des notes, ont discuté entre eux, puis rédigé un rapport remis au Pouvoir central.
Autrement dit, ce que pensent ces citoyens tirés au sort est la synthèse de ce que pensent 130 experts !
Joli tirage au sort.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 juillet 2020 à 12:59
MAJORS DE PROMOTION DE L'ENA
Pour certains, le terme « énarque » est un chiffon rouge. Même pour un bac moins six. Les énarques seraient, à les en croire, les grands coupables de la situation politique française. Parmi les bons élèves, d'autres, comme Zemmour, ont toujours regretté de ne pas y avoir été admis.
On le sait, à l'ENA, il y a un classement de sortie. La liste des majors de promotion de l'ENA est aisément trouvable. Bien des noms ne sont pas connus des Français. Même si tous ont eu de belles carrières dans divers secteurs. Parmi ces majors, on peut notamment signaler :
L'ex-tra-or-di-naire François Bujon de l'Estang, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, et que l'on peut toujours entendre avec ravissement dans l'émission de Philippe Meyer, « Le nouvel esprit public »
Yves Cannac
Raphaël Hadas-Lebel
Françoise Chandernagor
Alain Minc
Jean-Marc Sauvé
François Villeroy de Galhau, actuel gouverneur de la banque de France
Emmanuelle Mignon, l'ancienne dircab de N. Sarkozy
Benoît Ribadeau-Dumas, ancien dircab d'Edouard Philippe
Laurent Wauquiez, d'abord reçu premier à l'agreg d'histoire...
Lisant un Pléiade dans un estaminet dieppois, un matin, un type un jour m'aborda, attiré par ce Pléiade. J'appris qu'il avait été prof de fac à Paris, en maths. On a parlé de tout. A un moment, j'avais prononcé, je ne sais pourquoi, le nom « Laurent Wauquiez ». Mon interlocuteur me répondit
: « C'est un con ! ». Premier à l'agreg d'histoire, puis major de promotion de l'ENA, un con ? C'est vite dit. Les jurys triés sur le volet n'ont pas été de cet avis. Mais n'importe qui peut juger n'importe qui, peut dire que Wauquiez est un con et qu'Alain Minc est un nul. C'est ainsi. Ou, même, qu'un énarque est un salaud.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 14 juillet 2020 à 09:02
RABUTINEMENT
Mon écrivain favori est La Fontaine. Juste avant Molière. Un peu après ceux-là, je place Mme de Sévigné, le cardinal de Retz et Bussy-Rabutin.
Mme de Sévigné, fille de Celse de Rabutin, s'appelait avant son mariage Marie de Rabutin-Chantal. Son cousin, connu maintenant sous le nom de Bussy-Rabutin, s'appelait Roger de Rabutin.
J'ai rappelé cela, avant d'en venir à mon (petit !) sujet. Je trouve, en lisant la correspondance de Mme de Sévigné (trois tomes en Pléiade), l'adverbe « rabutinement » ! Elle dit avoir refusé quelque chose au cardinal de Retz qu'elle n'appelle pas ainsi, mais « le coadjuteur » (on sait pourquoi), avoir refusé « rabutinement ».
Est-ce « à ma façon, moi qui suis Marie de Rabutin » ? Est-ce « à la façon de mon père, Celse de Rabutin » ? Est-ce « à la façon de mon cousin, Roger de Rabutin » ? J'hésite à me prononcer. J'incline à opter pour la troisième hypothèse.
En effet, le père Bouhours, oracle de la langue classique , (cf . « écrire comme Bouhours » (La Bruyère)), avait pour modèle... Bussy-Rabutin ! Bouhours aurait volontiers désiré « écrire comme Roger de Rabutin », au sens de « à la perfection, avec toutes les grâces ».
Cela dit, cet adverbe est surprenant. Imagine-t-on, à l'époque moderne, Gide écrire « J'ai refusé gidement », ou, de nos jours, Pierre Assouline écrire « J'ai refusé assoulinement » et Philippe Bilger écrire « J'ai refusé bilgèrement » ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 juillet 2020 à 20:55
Bayonne, ville ouverte.
Encore un qui mélange tout pour faire une purée idéologique. Mêlant réfugiés espagnols fuyant le franquisme avec femme et enfants et migrants musulmans. Juifs fuyant le nazisme avec zonards drogués avec chiens de combat.
Totalement insensé. Prêts à donner les clefs de la ville pour un plat de lentilles.
"Max Brisson
23 min · Partagé avec Public
#Bayonne est la ville où naquit René Cassin, la ville qui accueillit les juifs fuyant l’inquisition, les réfugiés de la Guerre d’Espagne, les militants basques qui luttaient contre Franco. Bayonne est une ville ouverte, tolérante. Aujourd’hui, elle pleure Philippe Monguillot."
La tolérance !
"La tolérance ? Il y a des maisons pour ça !" Paul Claudel
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 juillet 2020 à 11:59
@ jack
« Ou bien, tout simplement, l'agacement des Français est tel que d'aucuns prêtent une oreille plus attentive à des Bardot ou des Zemmour par exemple. »
Ce que vous appelez agacement de façon édulcorée correspond plutôt à ce que d'aucuns qualifieraient en langage populaire de ras-le-bol.
Rédigé par : Exilé | 11 juillet 2020 à 09:14
Un homme tourné vers l'avenir
Je n'ai rien à dire sur BB. Elle est trop jeune.
Ce vendredi soir, à la radio, j'entends le penseur Edgar Morin, qui vient présenter son dernier livre, avant les prochains (?). Titre du livre : "Changeons de voie".
L'auteur, né le 8 juillet 1920, vient d'avoir... 99 ans.
Nous sommes sur un blog de personnes cultivées, qui connaissent l'excellente fable commençant par "Un octogénaire plantait."
Cette fois, ce sera : "Un centenaire plantait."
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 juillet 2020 à 21:06
@ Achille
« Je sais que c’est difficile à admettre, mais dans notre société qui se veut évoluée, même les pires crapules ont le droit d’avoir un défenseur. »
La question n'est pas là.
Le fait de défendre des crapules n'autorise pas un avocat à les placer sur un piédestal, en faisant ainsi d'une certaine manière l'apologie de crime.
Mais quand, une fois devenu ministre il persiste dans l'erreur en allant rendre hommage en priorité à des gens pas très recommandables, surtout pendant que le tas des victimes ne cesse de croître, nous ne pouvons que trouver ce comportement du dernier mauvais goût.
Il marque ainsi ses préférences : braves gens, je vous hais.
Rédigé par : Exilé | 10 juillet 2020 à 12:59
"J'ai encore peur pour Brigitte Bardot. Elle a déjà été poursuivie ailleurs et la tentation pourrait reprendre un parquet n'ayant rien de mieux à accomplir."
J'ai peur pour un paquet de gens. D'abord à cause de lois liberticides concernant la liberté d'expression. Tiens, même moi, maintenant, à cause de la façon extensive de voir le racisme et de la façon sabre de bois que nous avons de nous défendre.
Je veux dire que si je remarquais que les immigrés musulmans sont les premiers à parfois nous rendre - mais parfois, n'est-ce pas déjà trop ? Et c'est loin d'être rare - le mal pour le bien, si je disais que DONC il ne faut plus d'immigrés musulmans, on pourrait me condamner, qui sait ?
Ce n'est pas pour dire cela que j'avais pris un pseudonyme, mais enfin, cela tombe bien, j'ai découvert qu'on nous rendait le bien d'être reçu par le mal de l'ingratitude. Dur à croire car inédit... Mais c'est vrai, et il faut donc réagir. Ne pas dire son nom, prénom, profession, apparence physique pour éviter une persécution du parquet ou de nos ingrats est sans doute un avantage.
Tiens, autre avantage de porter un masque... Je ne risque rien, donc ce n'est pas par démagogie que je parle. Rien à gagner et rien à perdre. Mais je plains les innocents mêlés aux coupables, forcément. Ce qui ne change à rien : à la guerre, il fallait bombarder le camp ennemi, pour préserver notre liberté - les Américains l'ont fait à notre place pour nous délivrer, nous sommes des incapables et des ingrats puisque anti-américains - il faut ne plus admettre de musulmans sur notre sol.
Il y a d'autres gens que je plains des persécutions d'une société ne défendant pas toujours au mieux les volés, tués et violés - il y a même des gens défendant une sorte de droit d'avoir violé pour certains car ils ne s'en vantent pas... Pas des indulgents avec les transgresseurs en général, pas du tout, le voleur de portable ou le pas voleur du tout, dealer ou consommateur de drogue, est à éradiquer.
Certains applaudissent le meurtre légal de drogués au Philippines. Merci de démontrer que l’interdiction de la drogue n'est pas faite pour le bien du drogué mais pour des raisons symboliques.
Le fait qu'on s'en prenne aux gens pour le crime de faire ce qu'ils veulent de leur corps, pour la drogue de plus qui a existé dans toutes les sociétés sans en abolir aucune, est contradictoire avec la liberté individuelle. Le fait qu'on s'en prenne à des commerçants quand on ne cesse de parler de libre entreprise ? Les drogués paient pour tous les autres dépendants, oui : gens sous crédits, salariés, assistés, amoureux et autres sont sommés de se sentir libres face à des gens qui seraient, eux, forcément, des aliénés.
Et tous les entrepreneurs hormis les dealers seraient merveilleux... Petite expérience de pensée : que l'on interdise tout, qu'on ne contrôle rien et on verra comment se régleront les rapports entre fournisseurs et clients et les conflits entre fournisseurs. Enfin, cela a déjà été fait, je le rappelle, avec la Prohibition... Mais en grand, dans un Etat ne parvenant pas à interdire dans le fait ce qu'il honnit dans les lois, ce serait encore plus pittoresque.
"Quand elle a affirmé que des populations ne devraient pas être chez nous, j'ai sursauté. Elle dépassait le parler-vrai pour aborder la parole brutale, voire interdite."
Moi, ce qui me fait sursauter, enfin moins, sinon je sursauterais comme avec un tic nerveux, c'est que personne ne dise qu'avec son histoire de bébés phoques, elle n'a pas aidé les populations indigènes.
Mais tout le monde s'en fiche... Après tout, des écolos font encore pire en chassant des peuples premiers de leurs terres pour créer des réserves naturelles.... Les peuples premiers intéressent pour leurs soi-disant sagesse, un truc d'écolos pour faire la morale aux Occidentaux, pas pour eux-mêmes, ils peuvent crever hors de leurs terres. Ben oui, l'inconvénient d'être aussi attachés à la Terre, à la déesse Gaïa, c'est qu'on est bien moins délocalisable que des Juifs ou des Tibétains.
On adore récupérer l'élite de partout, chrétiens, Juifs, Tibétains, et de prendre quelques leçons... Distrayant. Mais rendre leurs terres aux gens chassés de chez eux ?
On ne va pas faire la guerre à la Chine pour les Tibétains, la guerre aux musulmans pour les Juifs, les chrétiens et d'autres croyances du même genre... On ne va même pas oser désacraliser une réserve naturelle, enfin débarrassée des humains, jamais, jamais, mais on va nous vendre la sagesse des vaincus. Pardon, mais si les vaincus avaient été plus avisés, ils n'auraient pas été vaincus, par définition, alors prendre ce qu'il y a de bien partout, oui, ne pas rendre la justice, du moins quand cela coûte aussi peu que de rendre leurs terres aux gens délogés pour les bêtes, non.
Et surtout, de grâce, grappillons partout mais n'imitons en aucun cas des gens déchus de leur liberté. Imitons ceux qui ne l'ont pas perdue depuis longtemps, pour les institutions et bien des choses : imitons les Anglo-Saxons, essentiellement. Accessoirement quelques autres comme les Japonais qui savent imiter tout en gardant leur culture tandis qu'en France, c'est l'inverse.
Encore un malheur français, quoique accessoire : on va contre la liberté d’expression. Les lois étant posées, on ne les applique pas à tous et toujours.
Ce qui veut dire ?
Qu'on va contre la liberté et l'égalité... Mais nous n'en donnons pas moins des leçons au monde entier, et ce quoique nous ayons perdu la Seconde Guerre mondiale, gagnée pour nous notamment par les Américains que nous prenons de haut.
Quelle honte...
Rédigé par : Lodi | 10 juillet 2020 à 07:22
Auparavant, Bardot était 'trop' sympathisante de Le Pen pour être prise au sérieux.
On a l'impression qu'à présent elle ne régurgite plus les mantras du RN mais qu'elle parle en son nom et que le propos est bien étayé.
Ou bien, tout simplement, l'agacement des Français est tel que d'aucuns prêtent une oreille plus attentive à des Bardot ou des Zemmour par exemple.
Rédigé par : jack | 09 juillet 2020 à 23:20
@ Exilé
« Ministre de la Justice ou ministre de la Pègre, qu'il est allé visiter à domicile pour s'y faire applaudir ? »
Je sais que c’est difficile à admettre, mais dans notre société qui se veut évoluée, même les pires crapules ont le droit d’avoir un défenseur.
Il est fini le temps où les criminels finissaient leur vie dans un cul-de-basse-fosse au milieu des rats et des cancrelats ou plus simplement guillotinés, ce qui évitait de devoir les entretenir aux frais du contribuable.
Même Robert Badinter a défendu des criminels, notamment Patrick Henry à qui il a sauvé la tête. Et quand il a été nommé ministre de la Justice c’est lui qui a défendu l’abolissement de la peine de mort. C’était son combat et il l’a mené à bien.
Eric Dupond-Moretti a un autre combat : les conditions de détention dans les prisons. Ceux qui en subissent directement les conséquences sont d’abord les agents pénitentiaires dont les conditions de travail sont très difficiles.
La prison ne doit pas se limiter à entreposer les délinquants et les criminels. Elle doit d’abord s’employer à un travail de réinsertion afin que ceux qui en sortent ne constituent plus un danger pour la société.
Je ne suis pas certain que EDM ne parviendra pas à s’entendre avec les magistrats. Il peut leur apporter sa contribution pour satisfaire un certain nombre de leurs revendications, notamment concernant le manque de moyens en effectifs et en matériel dont ils se plaignent.
Sa force de persuasion qui a déjà fait ses preuves lorsqu’il était avocat, peut leur apporter le soutien qu’ils n’ont jamais eu.
Rédigé par : Achille | 09 juillet 2020 à 18:58
En ce qui concerne le "coup de gueule" de Brigitte Bardot, vous avez mis, Monsieur Bilger, l'adresse de l"émission entière d'André Bercoff. J'ai trouvé un lien plus précis qui mène directement à l'entretien téléphonique de 7 mn 40 accordé à André Bercoff :
https://lesobservateurs.ch/2020/07/08/brigitte-bardot-jai-envie-de-quitter-la-france-tellement-cest-devenu-degueulasse/
Sur le fond, elle exprime ce que beaucoup de Français, souchiens mais pas seulement, ressentent dans leur for intérieur avec le sentiment de ne plus être chez eux, du fait des racialistes et autres décolonialistes qui viennent leur donner des leçons de morale et d'anti-racisme.
Céline Pina, dans son billet de Figarovox, a parfaitement explicité la situation.
Il reste à espérer qu'aucun Parquet n'osera lancer une procédure judiciaire à l'encontre de Brigitte Bardot et que toute plainte contre elle par une quelconque association de "bien-pensants" sera immédiatement classée sans suite... D'autant que je ne pense pas avoir vu la Justice se saisir pour poursuivre mesdames Houria Bouteldja et Assa Traoré sur les propos racialistes et racistes qu'elles ont tenus, tant oralement que par écrit.
Vous écrivez aussi, Monsieur Bilger : "Il y aura également une configuration rare. En général, dans notre histoire politique, il y avait seulement un ministre fort sur deux : plus souvent Beauvau que la Chancellerie. Dans ce gouvernement, avec des profils et des parcours différents, aussi bien Eric Dupond-Moretti que Gérald Darmanin ne sont pas falots et cette part régalienne n'est pas médiocrement servie. Enfin.
Le Premier ministre lui-même a manifesté d'entrée son attachement à l'exigence de sécurité et aux forces de l'ordre."
Je crains fort que votre vision sur la part régalienne non médiocrement servie par les ministres de l'Intérieur et de la justice ne soit irénique.
J'ai de monsieur Darmanin le sentiment d'un homme plutôt "léger" et non à poigne, d'autant que s'il connaît sans doute la police dans sa ville, il ne me paraît pas connaître institutionnellement la police nationale et encore moins la gendarmerie nationale. Son objet sera sans doute plus de protéger le président de la République que d'instaurer un régime ferme en matière d'ordre public.
Quant à monsieur Dupond-Moretti, son antiracisme revendiqué me semble aller en sens unique : dénoncer celui des Blancs est une chose aisée ; dénoncer celui, tribal, des Maghrébins, singulièrement Algériens, ou Africains me semble une entreprise qu'il n'osera pas lancer.
D'autant que l'arbitre des volontés de restauration de l'autorité de l’État n'est autre que le président de la République lui-même qui, en la matière, me semble d'une exigence très partiale dans ces mêmes dénonciations du racisme ou en matière d'ordre public.
Rédigé par : Robert | 09 juillet 2020 à 17:08
@ Achille
« Un ministre de la Justice que personne n’attendait en la personne d’Eric Dupond-Moretti. »
Ministre de la Justice ou ministre de la Pègre, qu'il est allé visiter à domicile pour s'y faire applaudir ?
« Un ministre de l’Intérieur qui ressemble à un clone de Nicolas Sarkozy. »
C'est sûr, M. Sarközy a été éblouissant de nullité dans ce rôle, hormis en ce qui concerne la tchatche.
Quant à M. Darmanin, il commence très fort dans l'art de manier la langue de bois, en ayant imputé la mort du gendarme féminin à un « chauffard ».
Un accident de la route comme un autre, sans autre connotation, n'est-ce pas ?
Dites, Achille, et si nous essayions de ne plus nous moquer du monde, pour changer, hum ?
Rédigé par : Exilé | 09 juillet 2020 à 12:56
@ Mistahne
"Roselyne est nommée à la « Culture »."
Eh bien tant mieux ! Une fan d'opéra (Verdi en particulier) à la Culture, voilà qui nous changera des gommeux "férus" d'art moderne qui nous collent des statues à la graisse de hérisson dans la Galerie des Glaces ou qui filent des subventions à des théâtreux abscons.
J'espère qu'avec elle, l'opéra, art occidental majeur, aura enfin une meilleure place. Et qu'elle fera le ménage - mais j'en doute - dans cette pétaudière qu'est l'Opéra National de Paris.
Rédigé par : Alpi | 09 juillet 2020 à 12:46
@ Achille
Sauf qu'au lieu d'alléger notre code du travail à faire fuir les entreprises, ils vont en rajouter une couche avec la santé au travail et le diable sait quoi au sujet du travail à domicile.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 juillet 2020 à 12:41
Bravo à Jacqueline Eustache-Brinio. Encore une femme comme BB qui dénonce la réalité des faits. Sans la démagogie et le clientélisme malsain de la gauche, de la macronie et de l'extrême gauche qui tuent notre nation, la France.
"L’islamisme radical est polymorphe, s’insinuant dans tous les aspects de la vie sociale et tend à imposer une nouvelle norme sociale en se prévalant de la liberté individuelle.» Dans un rapport alarmant présenté jeudi et dont Le Figaro a pu prendre connaissance, la commission d’enquête sur la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre pointe «la réalité de la radicalisation islamiste» en France et ses répercussions sur l’organisation de la société." Le Figaro (Marion Mourgue)
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/un-rapport-du-senat-pointe-la-propagation-de-l-islam-politique-en-france-20200708
Une marche blanche hier soir pour le chauffeur de bus de Bayonne. Et ensuite...
À Bordeaux qui vient de voter pour les Verts (faut-il être benêt), les agressions se poursuivent à la vitesse grand V. Cette ville qu'on nommait "la belle endormie" se réveille sous les coups réguliers (agressions aux couteaux, viols) des délinquants, des racailles de tous ordres. Plus que marre !
G. Darmanin interrogé par J. Eustache-Brinio répondait à cette question de la radicalisation et de la violence présente sur tout notre territoire par la fameuse martingale éculée, ses propres origines étrangères... Lamentable !
Nouvelles de la France des couteaux et des violeurs :
https://www.20minutes.fr/societe/2815135-20200705-bordeaux-nouvelle-agression-couteau-dimanche-victime-touchee-ur-echappe-hopital
https://www.20minutes.fr/societe/2817715-20200708-bordeaux-suspecte-trois-agressions-femmes-nuit-tentatives-viol-meurtre-homme-mis-examen
Rédigé par : Isabelle | 09 juillet 2020 à 12:38
@ Exilé
"En tout cas, merci à madame Bardot, qui ferait une bonne présidente..."
Euh ! Faut quand même pas pousser !
De plus, sans être désobligeant vis-à-vis de la dame, à son âge, ce ne serait pas raisonnable !
Rédigé par : Alpi | 09 juillet 2020 à 12:38
Avec Macron, il n'y a pas de ministres, que ses larbins, à commencer par le premier qui est prié de la boucler en attendant son discours du 14 juillet.
Dupond-Moretti (les noms composés font presque noble) pourrait être nominé au César de la vulgarité, et je ne me vois vraiment pas prendre ne serait-ce qu'un café avec lui... Mais enfin, c'est un ami de P. Bilger...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 juillet 2020 à 11:31
Que Philippe Bilger se rassure, je ne vais pas saturer son blog et le transformer en rubrique des faits divers, mais il faut savoir que pendant que nous évoquons l'affaire de Bayonne et quelques autres, la vie continue - si l'on peut dire - et suit son train-train désormais habituel en France.
Un exemple emblématique parmi d'autres, selon un scénario bien rodé dans lequel un « migrant » en situation irrégulière (*) agresse des gens au couteau :
https://actu17.fr/bordeaux-un-libyen-arrete-pour-des-tentatives-de-meurtre-et-de-viol-sur-3-femmes-dans-la-meme-nuit/
Notons au passage que la présence irrégulière sur le territoire français ne semble désormais plus faire partie des chefs d'accusation possibles...
Bref, une simple question d'alcoolisme sur la voie publique.
Et passez muscade.
N'y a-t-il pas un problème quelque part ?
(*) Bien entendu, d'autres situations du même genre se rencontrent aussi avec des migrants en situation régulière comme à Romans-sur-Isère.
Remercions les fonctionnaires qui ont délivré les autorisations correspondantes.
Rédigé par : Exilé | 09 juillet 2020 à 11:21
PRIÈRE POUR ALLER AU PARADIS AVEC LES ÂNES
Lorsqu'il faudra aller vers vous, ô mon Dieu, faites
que ce soit par un jour où la campagne en fête
poudroiera. Je désire, ainsi que je fis ici-bas,
choisir un chemin pour aller, comme il me plaira,
au Paradis, où sont en plein jour les étoiles.
Je prendrai mon bâton et sur la grande route
j'irai, et je dirai aux ânes, mes amis :
Je suis Brigitte Bardot et je vais au Paradis,
car il n'y a pas d'enfer au pays du Bon Dieu.
Je leur dirai : "Venez, doux amis du ciel bleu,
pauvres bêtes chéries qui, d'un brusque mouvement d'oreille,
chassez les mouches plates, les coups et les abeilles."
Que je Vous apparaisse au milieu de ces bêtes
que j'aime tant parce qu'elles baissent la tête
doucement, et s'arrêtent en joignant leurs petits pieds
d'une façon bien douce et qui vous fait pitié.
J'arriverai suivi de leurs milliers d'oreilles,
suivi de ceux qui portent au flanc des corbeilles,
de ceux traînant des voitures de saltimbanques
ou des voitures de plumeaux et de fer-blanc,
de ceux qui ont au dos des bidons bossués,
des ânesses pleines comme des outres, aux pas cassés,
de ceux à qui l'on met de petits pantalons
à cause des plaies bleues et suintantes que font
les mouches entêtées qui s'y groupent en ronds.
Mon Dieu, faites qu'avec ces ânes je Vous vienne.
Faites que, dans la paix, des anges nous conduisent
vers des ruisseaux touffus où tremblent des cerises
lisses comme la chair qui rit des jeunes filles,
et faites que, penché dans ce séjour des âmes,
sur vos divines eaux, je sois pareille aux ânes
qui mireront leur humble et douce pauvreté
à la limpidité de l'amour éternel.
PCC/Francis Jammes
Rédigé par : sbriglia | 09 juillet 2020 à 10:42
Non mais sans blague...
Voici donc venu le temps de "la grosse peur toute bleue" pour ceux qui osent parler venant après celui de "la grosse colère fâché tout rouge" contre ce pouvoir qui devait avoir tellement de qualités et nous émerveiller d'un nouveau monde.
Je rappelle simplement qu'en 2022, il y a un truc qui s'appelle "élection présidentielle" alors pour le changement, il est conseillé de laisser la paire de bretelles à la maison et de ne pas avoir la main qui tremble.
Rédigé par : GLW | 09 juillet 2020 à 10:26
Le cri déchirant de Bardot, je l'entends et je le comprends, mais que faire ?
Quelle est la solution ?
À condition de ne pas s'aveugler tellement la réalité crue est "insupportable", les mesures à prendre sont connues.
Mais elles ne seront jamais prises par ceux qui ont les clés, c'est pourquoi nous ne pouvons que redouter le pire pour notre pays...
Ce n'est pas le changement climatique que je crains mais bien le déferlement que stigmatise notre Brigitte nationale !
Rédigé par : caroff | 09 juillet 2020 à 09:48
La photo qui illustre le billet est d’une beauté et d’une telle sérénité qu’on en reste émerveillé.
Elle mérite bien d’être accompagnée de quelques vers d’un poème de Sully Prudhomme extraits de son poème "La Vieillesse", qui s’accordent magnifiquement avec le texte du billet :
«Pour vieillir sans déchoir, ne jamais oublier
Ce que j’aurai senti dans l’âge où le coeur vibre,
Le beau, l’honneur, le droit qui ne sait pas plier,
Et jusques au tombeau penser en homme libre. «
Et pour ceux qui veulent en savoir plus, voici le lien :
https://www.eternels-eclairs.fr/Poeme-Sully-Prudhomme-La-vieillesse
Rédigé par : Tipaza | 09 juillet 2020 à 09:31
Cher Monsieur Bilger,
Nous aurions aimé vous entendre nous donner votre avis sur la nomination de Dupond-Moretti comme ministre de la Justice. Nomination qui pose tout de même problème, autrement plus que les états d'âme de notre BB nationale maintenant un peu déclinante.
Tout à fait entre nous (les blogueurs d'ici). Et si, et si, on vous posait la question (question pas forcément idiote, on l'a bien posée il y a peu à EDM):
"Que diriez-vous si on vous proposait de devenir garde des Sceaux ?"
Vu les branquignol(e)s qu'on a eus ces derniers temps à la fonction : la Taubira, la Belloulabête (qui trouvait juridiquement solide la loi Avia, balayée d'un revers de la main par la Conseil constitutionnel; pour les moins anciens "La Belle et la bête" est un vieux film avec Jean Marais, on parle de Brigitte Bardot, on peut bien parler aussi de Jean Marais, non ?), Acquittator... il n'est pas interdit de penser à quelqu'un de plus sérieux quand même.
Suggestion : en attendant une telle question posée au niveau qui convient, je propose aux blogueurs d'ici de voter pour ou contre votre nomination à la Justice. Moi je vote pour.
Rédigé par : Gréaudon | 09 juillet 2020 à 09:29
Elle dépassait le parler vrai pour aborder la parole brutale, voire interdite.
Dire ce qui est de façon directe sans employer de circonlocutions alambiquées relève-t-il de la parole brutale ?
Nous connaissons tous ce conte d'Andersen, évoquant un roi siégeant nu au milieu de courtisans obséquieux qui le complimentent sur ses magnifiques atours quand un enfant venant d'entrer s'exclame : « mais, le roi est nu ! ».
Parole brutale ou expression de l'innocence ?
Et si, écartant les nouveaux courtisans et leurs codes frelatés, nous devions réagir comme cet enfant ?
Rédigé par : Exilé | 09 juillet 2020 à 09:05
Voici une partie du discours de Trump lors de la fête nationale des USA le 4 juillet 2020
"...Notre nation est témoin d'une campagne sans merci pour effacer notre histoire, diffamer nos héros, effacer nos valeurs et endoctriner nos enfants.
LE PRÉSIDENT: Des foules en colère tentent de démolir les statues de nos fondateurs, de défigurer nos monuments les plus sacrés et de déclencher une vague de crimes violents dans nos villes. Beaucoup de ces gens ne savent pas pourquoi ils font cela, mais certains savent exactement ce qu'ils font. Ils pensent que le peuple américain est faible, doux et soumis. Mais non, le peuple américain est fort et fier, et il ne permettra pas que notre pays et toutes ses valeurs, son histoire et sa culture lui soient retirés.
LE PRÉSIDENT: L'une de leurs armes politiques est «Annuler la culture» - chasser les gens de leur emploi, faire honte aux dissidents et exiger la soumission totale de quiconque n'est pas d'accord. Telle est la définition même du totalitarisme, elle est complètement étrangère à notre culture et à nos valeurs, et elle n'a absolument aucune place aux États-Unis d'Amérique. Cette attaque contre notre liberté, notre magnifique liberté, doit être arrêtée, et elle sera arrêtée très rapidement. Nous allons exposer ce mouvement dangereux, protéger les enfants de notre nation, mettre fin à cette attaque radicale et préserver notre mode de vie américain bien-aimé.
Dans nos écoles, nos salles de rédaction, même nos conseils d'administration, il y a un nouveau fascisme d'extrême gauche qui exige une fidélité absolue. Si vous ne parlez pas sa langue, exécutez ses rituels, récitez ses mantras et suivez ses commandements, alors vous serez censuré, banni, mis sur liste noire, persécuté et puni. Cela ne va pas nous arriver.
Ne vous y trompez pas: cette révolution culturelle de gauche est destinée à renverser la révolution américaine. Ce faisant, ils détruiraient la civilisation même qui a sauvé des milliards de personnes de la pauvreté, de la maladie, de la violence et de la faim, et qui a élevé l'humanité vers de nouveaux sommets d'accomplissement, de découverte et de progrès.
Pour rendre cela possible, ils sont déterminés à abattre chaque statue, symbole et mémoire de notre patrimoine national.
LE PRÉSIDENT: C'est vrai. C'est très vrai, en fait. C'est pourquoi je déploie des forces de l'ordre fédérales pour protéger nos monuments, arrêter les émeutiers et poursuivre les contrevenants dans toute la mesure de la loi."
Le discours est ici :
https://thenationalpulse.com/news/in-full-president-trumps-historic-anti-marxist-speech-at-mount-rushmore/
Macron doit partir tout de suite !
Rédigé par : Walson | 09 juillet 2020 à 08:45
Honte à ce J-B Djebbari ! Le meurtre du chauffeur de bus de Bayonne serait une INCIVILITE !
"Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux transports : « Les incivilités sont quotidiennes malheureusement dans les transports aujourd'hui » #LaMatinale"
Bruno Retailleau a raison de recadrer ce triste sire du gouvernement Macron :
https://twitter.com/BrunoRetailleau/status/1280832010454536192
Rédigé par : Isabelle | 09 juillet 2020 à 08:37
Faut pas avoir peur pour Brigitte Bardot. Elle est dans sa droite ligne et elle aurait tort de ne pas continuer à dénoncer ce qui fait mal à sa France abîmée par la racaille ultraviolente. Avec son grand âge, elle n'a plus rien à perdre. Au contraire, une majorité de Français pensent comme elle. Sauf les juges rouges et leur mur de cons qu'ils vont se payer un jour ou l'autre parce que ce sera intenable de continuer à vivre dans une France de plus en plus violente.
Si BB souhaite quitter la France, sachez qu'elle ne sera pas la seule. Des centaines de milliers de Français l'ont déjà fait, d'autres s'apprêtent à partir. On laissera les ploucs, les migrants illégaux et la racaille à E. Macron en cadeau pour continuer la destruction de la France.
Rédigé par : Ellen | 09 juillet 2020 à 08:24
Eric Dupond-Moretti s'inquiète fortement pour les conditions de vie des prisonniers et des délinquants... Fichtre ! Certains, sur ce blog, demande à Philippe Bilger un portrait du nouveau garde des Sceaux. En voici un parmi d'autres :
« Mon ministère sera celui de l’antiracisme » (L’Obs). Bien. Mais à qui refile-t-il celui de la Justice, du coup ?
Et puis Gala a relevé une « forte émotion » quand « Éric Dupond-Moretti craque en évoquant sa mère » : « [il] pense en particulier à [s]a mère qui a quitté son pays d’origine pour fuir la misère », faisant de lui « un garde des Sceaux de sang mêlé ». À l’écouter, on le croirait à demi-Rwandais. Pour Gala et Voici, ça peut à la rigueur passer, mais tu n’as pas un peu forcé le trait, mon chéri ? Car Moretti, c’est évidemment italien, et si j’étais désagréable, je dirais que ces gens-là, jadis, avec de grands airs de supériorité, nous ont méchamment colonisés. À ce train-là, on peut aussi parler du métissage des rois de France depuis Catherine de Médicis, mais tout le monde risque de rigoler.
Et dommage – encore un trait de gamin ? -, ça sent le copiage. Gérald Darmanin a déjà déployé la martingale du fils d’immigré, avec des arguments autrement plus exotiques.
Ayons une pensée pour Jean-Pierre Dupond, ouvrier métallurgiste du Nord, mort prématurément, qui n’a pas été cité par son fils, lequel d’ailleurs, en visionnaire, a très vite jugé son modeste patronyme point trop porteur puisqu’il a jugé bon d’y accoler celui de sa mère. Hier, pour faire chic, on se rajoutait une particule ; aujourd’hui, c’est une consonance étrangère. O tempora, o mores, il fut un temps où, pour accéder à de hautes fonctions, il fallait justifier de quartiers de noblesse ; ce sont, aujourd’hui, d’autres origines que l’on met en avant, tel un bourgeois gentilhomme de la diversité, en les gonflant ridiculement."
(Gabrielle Clauzel, bd Voltaire)
https://www.bvoltaire.fr/mon-ministere-sera-celui-de-lantiracisme-mais-a-qui-dupond-moretti-refile-t-il-la-justice-du-coup/
J'ai aussi un nom d'origine étrangère (si on remonte à une dizaine de générations). Je suis Française, point ! Nous sommes tous plus ou moins métèques, pas de quoi faire tout un pataquès !
Coluche (un autre clown du show business) se vantait aussi de ses origines. Michel Hidalgo lui avait répondu : "Je suis Français".
Rédigé par : Isabelle | 09 juillet 2020 à 07:57
BB a raison a 1000% mais comme de rares citoyens résistants à la charia islamiste qui gangrène le pays devenu un califat islamique , elle fait figure de dernier des Mohicans .
Parmi les plus connus , nous avons des figures héroïques , Zemmour , Golnadel ... qui osent courageusement défier la diktature islamo gauchiste qui règne en maitre sur le peuple cocufié vendu trahi par ces mafias de collabos traitres agenouillées devant les indigénistes , les racistes anti blancs , les smalas tribus criminelles des Traoré alliées avec la peste extrême gauchiste et protégées par les macronniens .
Dupond-Moretti est le porte drapeau de cette criminalité islamiste et un agitateur d'extrême-gauche !
Il appelait à interdire le RN
Il a milité pour le rapatriement des djihadistes
Il s'est dit "fier" et "honoré" de défendre le frère de Mohamed Merah
Il s'est réjoui hier que les prisons aient été vidées.
D ' acquitator de racailles , il passera au grade de Terminator de la France , la vraie , celle que défend BB .
Rédigé par : sylvain | 09 juillet 2020 à 07:27
Il n'y a plus d'Etat de droit. Les clans imposent leur loi.
Lire la très remarquable analyse de ce drame que fait Céline Pina: "Le retour de la violence clanique"
"Il y avait jadis une Nation. Il n'y aura bientôt plus que des clans."
Tout y est dit.
"La violence qui monte dans la société n’est pas le fruit de la misère sociale ou des discriminations, elle est avant tout politique et fait l’objet d’un travail de radicalisation.
Le problème est que cette violence ne vient pas de nulle part et qu’elle est portée par des personnes qu’une partie de la presse met en valeur et dont elle fait des héros. La violence verbale contre la France et les institutions que charrie la mouvance constituée autour d’Assa Traoré unit tous ceux qui transmettent et justifient la violence tribale, du Parti des Indigènes de la République aux frères musulmans et salafistes, en passant les «décoloniaux», ces racistes qui se prétendent antiracistes. Et ils font des ravages chez les esprits faibles.
La violence qui monte dans la société n’est pas le fruit de la misère sociale ou des discriminations, elle est avant tout politique et fait l’objet d’un travail de radicalisation. Celui-ci n’est pas compris ni intégré par tous, mais il fournit un prêt-à-penser qui justifie tous les excès et un discours qui permet de ne pas payer le prix de la souffrance que l’on inflige, en expliquant que celles-ci ne sont que la conséquence de celles que la France a infligé dans le monde. C’est indigent mais cela fonctionne dans les médias et les tribunaux et permet d’échapper à la sanction méritée ou en tout cas de l’amoindrir, comme dans le cas de l’agresseur de Marin." Céline PINA (le Figaro)
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/agression-d-un-chauffeur-de-bus-a-bayonne-le-retour-de-la-violence-clanique-20200708
Notre Marianne, BB, songe à quitter ce pays qui n'est plus la FRANCE.
Rédigé par : Isabelle | 09 juillet 2020 à 06:14
@ Jérôme | 08 juillet 2020 à 20:29
"Bref, mépris des femmes pour le gros qui se pense costaud..."
Référence Wikipédia :
"Éric Dupond-Moretti
Né Éric Dupond, il est le fils unique de Jean-Pierre Dupond, ouvrier métallurgiste originaire de l'Avesnois, et d'Elena Moretti, femme de ménage d’origine italienne. Il perd son père à l'âge de quatre ans, sa mère l’élève alors seule ...
puis :
Alors que sa mère est devenue femme de ménage, il effectue plusieurs petits boulots pour financer ses études : fossoyeur, maçon, ouvrier à la chaîne, déchargeur de sacs de sable, serveur dans des boîtes de nuit ou serveur de restaurant, assistant d'éducation."
Un homme élevé par sa mère, femme de ménage, veuve, qui porte le nom de sa mère clairement pour l'honorer, me semble difficilement mépriser les femmes au fond de lui !
Son parcours de jeunesse pour financer ses études lui confère le droit d'être un gros costaud.
Il ne faut pas confondre paroles, coups de gueule en particulier, et sentiments, Jérôme ! C'est précisément et enfin le genre de ministre qu'il nous faut !
Rédigé par : Claude Luçon | 09 juillet 2020 à 01:14
Tout démontre que nous SAVONS ; développer confinerait à réciter la Bible à l'envers.
Mais alors, pourquoi votez-vous ? Pourquoi ne montrez-vous pas votre postérieur à la République sanguinolente, en votant avec vos pieds ?
Puisque nous SAVONS qu'il s'agit d'un jeu cruel qui consiste à payer le miché pour qu'il aille proclamer que le bobinard est accueillant, pourquoi spéculez-vous sur les qualités des impétrants ?
Parce que vous espérez que ça continuera, entre nous, comme une soirée chez les Verdurin.
Puisque nous SAVONS que le coup du CO² est absurde et ce qu'on nous propose pour rétablir le climat est d'une absurdité telle que même les étudiants en langues classiques en sont morts de rire, pourquoi continuez-vous à approuver gravement le civisme ?
On n'en finirait pas.
Je ne sais qu'une chose, c'est qu'il vous manque un "discours décisif" pour déterminer si nous avons ou non la capacité de dire non à l'escroquerie que nous propose la situation présente.
Mais il sera sans doute bon que nous soyons inondés par le venin que les ambitions présidentielles nous proposent pour calmer notre discernement. Mais de grâce, faisons honte à la classe politique. Vous savez comment.
Rédigé par : genau | 08 juillet 2020 à 23:11
"Le régalien, une langue étrangère pour le président ?" (PB)
Non le régalien n’est pas une langue étrangère pour le président et il en a fait la démonstration.
Le nouveau gouvernement a surpris bien des consultants en politique et pas des moindres qui avant même que celui-ci soit prononcé se mettaient à tirer des plans sur la comète.
• Un Premier ministre quasi inconnu que déjà certains pensaient être un simple « collaborateur » du président. Jean Castex a très vite montré qu’il n’en était rien.
• Un ministre de la Justice que personne n’attendait en la personne d’Eric Dupond-Moretti.
Il s’est fait un peu chahuter lors de sa première intervention à l’Assemblée nationale, mais la bande de roquets hargneux qui veulent se mesurer à lui feraient mieux de se méfier. Ils ne jouent pas dans la même catégorie.
• Un ministre de l’Intérieur qui ressemble à un clone de Nicolas Sarkozy. Il est vrai qu’il a beaucoup appris en étant à ses côtés.
Déjà les mouvements féministes s’insurgent au motif qu’il fait l’objet d’une plainte pour viol. Mais il semble qu’il ne s’agisse pas exactement d’un viol, mais plutôt d'une "transaction". À la Justice de trancher.
Bref ces trois personnalités ont toutes les qualités requises pour relancer la machine particulièrement mise à l’épreuve par deux années très agitées (Gilets jaunes, grèves SNCF, covid-19).
Pendant ce temps les autres partis, PS et LR notamment, se cherchent désespérément un leader pour l’élection présidentielle de 2022. Mais c’est plutôt mal barré ! :)
Rédigé par : Achille | 08 juillet 2020 à 22:17
« L'avantage d'être une icône est de pouvoir tout dire et de se moquer de la réception qui est faite de ses propos. »
Quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise, Brigitte Bardot est une star, statut qu’elle conservera même après sa mort. Elle appartient déjà à la légende du cinéma.
Ses propos sont excessifs, mais ils sont la manifestation d’une colère que l’on peut comprendre, ne serait-ce qu’avec les faits récents que vous avez cités, Philippe Bilger.
Colère sans doute amplifiée par l’importance accordée à Assa Traoré par une certaine presse qui la présente en militante contre le racisme . C’est tout juste si certains médias ne la comparent pas à Nelson Mandela.
Il y a quand même des limites à l'indécence !
Rédigé par : Achille | 08 juillet 2020 à 21:40
Brigitte, Brigitte...
Ne nous faites pas languir, M. Bilger, que pensez-vous de notre nouveau ministre de la Justice ?!?...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 08 juillet 2020 à 20:46
Il faut dire que cette droite qui se gargarise de "républicaine" y met du sien pour nous persuader de son inexistence, dans ce domaine comme dans d'autres.
Cette droite-là, qui semble confondre fermeté dans les principes et psychorigidité dans sa stratégie d'alliances électorale, semble tout faire pour se faire donner des baffes, un peu comme les légionnaires romains de la série Astérix, une vraie tête à claques.
A moins que ce ne soit du masochisme de sa part.
Rédigé par : Exilé | 08 juillet 2020 à 20:30
Bonsoir Philippe,
Un type accusé de viol à l'Intérieur.
Un fat, dans tous les sens du terme, à la Justice, commençant lors de sa visite à dire aux ceusses qui pensent que les prisons sont trop douces de se taire, on a une idée du côté liberticide et du morveux et de sa clique.
Pour Ducon-Moriarty, je le dis d'autant plus facilement que je partage son point de vue sur les prisons.
De là à "comminoitarer" de se taire aux autres...
Bref, mépris des femmes pour le gros qui se pense costaud, pour l'autre accusations de viol, perso je ne vois rien de réjouissant depuis Christiane Taubira.
Rédigé par : Jérôme | 08 juillet 2020 à 20:29
Cher Monsieur,
N'ayez pas peur pour Brigitte Bardot... elle a un courage que beaucoup n'ont pas et s'est toujours moquée du qu'en dira-t-on... craignez plutôt pour vous qui devenez si timoré, et qu'un coup de sang pourrait rendre malade quand vous écrivez sans rire que vous avez sursauté lorsqu'elle dit penser que des populations ne devraient pas être chez nous...
Rédigé par : Catherine Gardin | 08 juillet 2020 à 19:50