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17 juillet 2020

Commentaires

hameau dans les nuages

@ Lodi | 22 juillet 2020 à 20:43

Merci de votre approche.

En fait j'ai d'autres éléments mais je m'abstiendrai de les écrire car cela serait impliquer d'autres personnes. Ils ont un site assez fourni et ont été assez bavards au café de Campagnol... In vino veritas :)

Après, sur la qualité de l'oeuvre, je n'ai pas grand-chose à dire n'étant pas grand spécialiste d'art et encore moins d'art abstrait. C'est la façon d'agir qui m'obsède car ils avaient carte blanche (oups pardon) de la part de la municipalité pour cette deuxième face.

Je veux bien croire que mes idées puissent à ce point interférer sur mon jugement mais j'ai eu comme une révélation en "lisant" cette fresque.

Lodi

@ hameau dans les nuages
@ Lucile

"C'est là où j'ai raccroché les wagons avec leur oeuvre et cela m'a confirmé qu'à l'heure de Black Lives Matter, ils voulaient faire passer un message politique (ce qui est toujours pour moi une femme noire de dos dont l'enfant dans son hamac est explosé)." (hameau dans les nuages)

Je ne réagis qu'à vos descriptions.

Aucune interprétation n'est sûre.
Dans cette affaire, les peintres ne peuvent que prendre des coups à sortir de l’ambiguïté.

La question noire est actuellement porteuse. Mais comment la traiter ? Les peintres n'en savent peut-être rien eux-mêmes, laissant l'interprétation au public pour ne pas se mouiller.
Ou faire réfléchir. Ou les deux... Ou ils ont fait une étude des images évocatrices pour les gens et les ont balancées en vrac.

S'ils étaient trop dans la provocation, on les taxerait d'appel à la haine, s'ils l'étaient trop peu de ne pas faire de l'art, qui se veut souvent rituellement provocant à savoir, ce qui plaît à une certaine élite en matière de provocation.
À leur place, je ne dirais rien.

Les menaces sont-elles du cinéma ou réelles ? Ils auraient pu se contenter de dire l'art mystérieux, ce qui a une part de vérité. Parler de l'art pour faire réfléchir et rêver les gens ou ne pas en parler pour le côté mystérieux ? Faire un peu les deux ? Se masquer ? La question de positionnement du créateur, d'une façon générale, est intéressante.

Pour une peinture qui ne me semble pas géniale on peut interpréter les choses de tant de manières... Tiens, les deux femmes sont exaltées.
La Noire parce que brandissant le poing parce qu'elle refuse qu'on la diminue... La Blanche parce qu'elle lit, accès au savoir, et a honte de ce qu'ont fait les Blancs, empathie et révolte intérieure. Parfois on se grandit en s'agenouillant, disons si ce n'est pas par peur mais en reconnaissance de ses torts, le cas le plus emblématique étant Willy Brandt en demande de pardon pour la Shoah. Dans ce cas, les femmes peuvent servir d'emblèmes ou alors on critique implicitement les hommes, pour faire antiraciste et féministe, peut-être anti-homme d'un même mouvement.

Tout cela me paraît bien médiocre, ni vrai, ni beau, destiné à s'évanouir après avoir pollué nos yeux et parfois notre humeur, écume grise de l'art contemporain.

Pour nous en purifier, je propose :

https://www.youtube.com/watch?v=Knko4FnlWog

hameau dans les nuages

@ Lucile | 22 juillet 2020 à 12:51

Non, pas de nom. Je me suis permis de leur téléphoner pour leur demander le sens qu'ils donnaient, il s'est énervé me menaçant même physiquement de représailles. Et je vais vous donner ce que je crois être la raison: j'ai un blog sur le village et je décris avec humour et sans attaques personnelles ou diffamatoires les histoires du domaine public qui s'y passent.

Or ces peintres se promenant dans le village même sans être dans leur travail d'artiste avaient leurs pantalons complètement tachés de peinture, sauf leurs chaussures de sport d'un blanc éclatant. J'ai signalé que pour des peintres ils avaient leurs chaussures white spirit. Produit solvant bien connu pour la peinture. Au téléphone donc, il m'a repris sur ces deux mots, me demandant des explications.

C'est là où j'ai raccroché les wagons avec leur oeuvre et cela m'a confirmé qu'à l'heure de Black Lives Matter, ils voulaient faire passer un message politique (ce qui est toujours pour moi une femme noire de dos dont l'enfant dans son hamac est explosé).
La conversation au téléphone s'est arrêtée là sans avoir de réponse...

Lucile

@ hameau dans les nuages | 21 juillet 2020 à 18:58

Le tableau a-t-il un nom ?
Pour l'étroitesse, ce n'est pas un choix de l'artiste donc. Ce tableau est un panneau décoratif en fait. Mais l'auteur n'a pas tiré parti de l'originalité du format. Il aurait pu y mettre de la perspective ; là, on dirait une palette de peintre, et l'effet général est sans joie.

hameau dans les nuages

@ Lucile | 21 juillet 2020 à 17:10

Merci pour cette lecture. L'étroitesse et la verticalité tiennent au fait qu'il s'agit... d'un ascenseur pour se rendre à une bibliothèque municipale mais que personne ne prend et qu'il fallait camoufler vu sa ressemblance avec un transformateur des années 50... :)

Lucile

@ hameau dans les nuages

Quelques remarques à propos du tableau.

Impression générale :
Verticalité, absence de mouvement (formes hiératiques et peu nettes), ni franchement figuratif ni abstrait. Contrastes (noir/blanc, blanc/rouge). Sens caché, réalité cryptée, symboles. Atmosphère possiblement macabre, drame.

Forme du tableau :
Le tableau est haut et étroit. Il joue sur la verticalité (thème qui se retrouve dans le dessin). On ne peut pas balayer le tableau du regard de gauche à droite, son étroitesse nous en empêche. Cet accent sur la verticalité implique que le tableau doit être vu pour sa valeur symbolique, ce n'est pas un récit, comme pourrait l'être une fresque, c'est une prise de position qui se situe hors du temps, pour l'éternité.

Couleur :
Il est bordé de gris-noir, comme un faire-part de deuil, mais les couleurs sont assez vives quoique le vert soit plombé. Les couleurs dominantes sont le rouge avec des nuances de bordeaux, de violacé et de vermillon, le blanc-gris et le noir intense. Les couleurs sont contrastées, elles ne sont pas nettement délimitées, mais elles compartimentent le tableau, comme chez les peintres fauvistes. Elles constituent une sorte de mosaïque, sur laquelle dégoulinent des traînées verticales rouges. De ce fait, tout le reste peut être vu comme le fond, et les traînées rouges peuvent être vues comme le véritable sujet du tableau. Si l'on considère que le noir et le blanc ne sont pas vraiment des couleurs, on voit l'importance du rouge, qui attire l'œil, et provoque une forte réaction émotionnelle, et dans ce contexte, un sentiment de malaise.

Forme-mouvement :
La forme prime sur le mouvement, tout est figé, sauf peut-être les traînées rouges qui peuvent évoquer un liquide en train de s'épancher. Là encore, on voit que ces traînées sont à part, qu'elles sont l'élément qui se dégage par rapport au reste. Quoique les formes priment, elles sont imprécises. De sorte qu'en l'absence de forme, on voit surtout la couleur. On va rester sous le coup de l'émotion brutale pendant qu'on essayera ensuite de trouver un sens à cette représentation.

Sujet :
On peut y voir comme deux silhouettes de femmes. En fait toutes les interprétations sont possibles, c'est ce qui est recherché. On ne sait pas, on ne saura pas, mais on gardera le sentiment (faux) qu'il y avait quelque chose à comprendre. D'abord le choc du rouge, ensuite l'énigme supposée nous faire cogiter. Mais tout de même un coin de bleu dans le ciel, du vert pour les écolos. Et des litres de peinture rouge pour les amateurs de faits divers tragiques non élucidés. Il y a une mise en scène que personnellement je trouve théâtrale et prétentieuse.

CONCLUSION :
Ça ne me paraît pas être du grand art. Mais ça fait son effet. Les gens qui le regardent se sentent peut-être mis au défi de savoir ce que le peintre a voulu leur communiquer. Ça pourrait tirer vers le cauchemardesque, mais aussi vers le grandiloquent et vers le toc. Donc je ne marche pas, et j'imagine que je ne suis pas la seule. Beaucoup passeront devant sans s'y intéresser plus que ça, mais avec révérence, parce que n'est-ce pas, c'est un travail d'artiste.

hameau dans les nuages

@ Christine L. | 20 juillet 2020 à 21:33

Merci pour votre commentaire.
Je n'arrive pas à voir cette seconde femme. J'ai l'image en plein écran sur mon PC et je flashe vraiment sur une seule femme noire de dos portant dans un hamac un gosse dont la tête est fracassée. Mes recherches sur le net m'ont confirmé quelles pouvaient être les intentions cachées des auteurs, vu leur parcours.

En tous cas il y a unanimité sur le côté malsain et sordide mais avec une perversion supplémentaire à savoir le sens caché à la majorité des gens simples du village n'y voyant rien, ou de la laideur. Et ça, ça me révolte vraiment... Comme une forme de viol des consciences. L'ange sur la face A du support (en l’occurrence le joueur de pelote basque) et la bête sur la face B.

Si d'autres commentateurs de ce blog ont une idée, qu'ils n'hésitent pas.

Christine L.

@ hameau dans les nuages | 19 juillet 2020 à 09:42

Je vous donne, un peu tardivement, mon regard sur l'image que vous nous avez donnée en lien.

En préambule, je dirais que l'image est trop petite pour voir clairement les détails et je n'ai pas réussi à l'agrandir.

Selon moi, il ne peut en aucun cas s'agir de taches jetées au hasard. J'y vois une grande et forte femme de couleur qui lève le poing gauche. Devant elle une frêle femme blanche, un livre à la main, qui lui tourne le dos et incline profondément la tête.

Un vainqueur, un vaincu ? Un dominant, un dominé. Je ne puis lire dans la tête de l'auteur. Ce qui est sûr c'est que anodin, mais pas très beau, au premier regard, il dégage quelque chose de malsain quand on se penche plus (trop) longuement dessus.

Mais je me trompe peut-être complètement.

Amicalement.

revnonausujai

@ Chemin de traverse 15h22
"Le nombre de commentateurs qui étaient présents au jardin des Tuileries le 14 juillet 2020, et qui témoignent qu'il y eut "altercation" de laquelle ni les journaux ni les journalistes ne se firent rapporteurs, m'incline à constater que ce sont d'autres raisons que le souci de la précision des mots qui les occupent. Je m'en vais donc reprendre de la glace au caramel !"

Ouvrez votre Larousse (ou une autre marque si ça vous chante):
Altercation : vive discussion, querelle.
Le visionnage de la scène montre bien qu'il y a eu discussion et qu'elle a été vive.
Par ailleurs, le fait que journaux et journalistes "estampillés" comme tels ne rendent pas compte ou travestissent les événements qui les dérangent n'ajoute ou n'enlève rien à la véracité de ceux-ci. Sinon, il faudrait interdire de témoigner quiconque ne détient pas la carte professionnelle de journaliste.

N'abusez pas du caramel, ça provoque des caries dentaires et votre haleine devient fétide !

Patrice Charoulet

VARIA

Le soir du second tour des municipales le Président avait invité une vingtaine d'invités au Château. Parmi ses invités... Romain Goupil, celui qui, dans les débats, à la télé, dit du bien du Président depuis des trimestres.

Marc Fesneau a été élu maire à Marchenoir (Loir-et-Cher).

Les massacres au Rwanda ont duré trois mois. En moyenne 447 morts par heure.

Christian Combaz appelle les déboulonneurs de statues en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis... « les nouveaux iconoclastes ».

Macron, Castex et Revel (dircab de Castex) ont tous trois été secrétaires généraux adjoints à l'Elysée.

Homme blanc de droite. Gros cumulard. (Danièle Obono, députée LFI, parlant de Castex).

Macron se repeint en vert. (Natacha Polony)

Mystère Macron, d'après Jacques Julliard. Il se demande comment il a pu choisir Benalla, Griveaux, Castaner, Sibeth, la candidate Nathalie Loiseau et la candidate Buzyn. Bonne question.

Jamais, dans un pays de plus en plus inculte, on n'a autant parlé de culture. (Sollers)

70 % des ouvriers se sont abstenus aux municipales.

La politique, c'est de rendre possible ce qui est nécessaire.
(Richelieu)

Giuseppe

@ Jérôme | 19 juillet 2020 à 08:20

Le troisième ligne centre était un patient d'un très proche, lui des temps modernes.

Pour la petite histoire 80 kg pour un troisième ligne aile grand côté de l'époque c'était plutôt bien, il faut se rappeler ceux que nous badions, Dunet, Darbos, Sitjar, nous étions bien plus jeunes.

Bon... Je n'étais pas assidu, dilettante, je me suis éparpillé. Pourtant certains de mon entourage ont porté le maillot frappé du coq, ils étaient sans doute meilleurs que je ne pouvais l'être - la région était un vivier la concurrence était rude.

Maintenant l'heure est au couteau et aux armes, c'est de la folie, dans tous les cas une altercation peut être un drame, alors que ma génération c'était coquard et/ou une bonne "chicorée"... C'est la fin des limites, triste époque.

Serge HIREL

@ Jérôme 19 juillet 08 :20

Je vous accorde bien volontiers que, dans un débat TV, Bruno Bonnell ne prend jamais cette attitude condescendante déplorable, adoptée par la plupart des intervenants LREM, style « énarque-qui-sait »... Mais il ne doute pas néanmoins d’avoir toujours raison.

BB est plutôt dans le style « beaux yeux bleus et gants de boxe ». C’est un puncheur, modèle Tapie, la gouaille en moins. Un fonceur depuis sa jeunesse. Et il est astucieux. Dans les années 80, alors que le numérique balbutiait encore, ceux qui n’étaient pas encore des « geeks » couraient les rédactions parisiennes pour tenter d’obtenir ne serait-ce que quelques lignes sur leur projet, évidemment extraordinaire. Etape suivante : le banquier, qu’ils comptaient attendrir avec, dans leur dossier, cette reconnaissance médiatique de leur talent... BB et son inséparable copain Christophe Sapet étaient de ceux-là et avaient même une belle histoire, probablement vraie, à raconter : dans leur chambre d’étudiants, ils avaient écrit un bouquin d’initiation à l’ordinateur familial pour trouver le premier financement de leur projet de société d’édition de logiciels. On n’est pas loin du garage de Bill Gates...

Les années passant, BB n’a rien perdu ni de ses ambitions, ni de son culot. Au tournant du siècle, le « petit Français » Infogrames rachète plusieurs « gros Américains », en particulier Hasbro, dont la marque Atari avait connu des succès planétaires avant un déclin certain. L’ambition : être le N°1 mondial du jeu vidéo... Tapie et Adidas... La gloire... puis la chute.

Et le voici de retour à Lyon, où son goût pour l’innovation l’attire, cette fois, vers la robotique. Avec son ami Sapet, il se lance dans le projet Navya, un véhicule de transport en commun autonome... Objectif : inonder la planète de ces étranges engins sans conducteur... BB a de la tchatche, mais aussi désormais des réseaux. Collomb est devenu son ami et une incroyable opportunité se présente au printemps 2017 : « Président recherche députés... ». Et le voici aujourd’hui dans le saint des saints, là où l’argent public coule à flots...

Pour l’heure, rien ne bouge et la navette autonome (à 340 000 euros l’unité) est encore au garage. Sapet a été remercié et BB, député, n’est plus officiellement dans la place. Sa société d’investissement, qui possède 41,4 % de Navya, est gérée par un groupe financier... luxembourgeois. Bonne nouvelle : le nouveau maire de Lyon est un écolo... BB va-t-il verdir, se présenter comme le maillon manquant entre EELV et LREM ?

Moralité : pour peu qu’il soit beau parleur, sache nager et présente bien, un « geek » peut avoir d’indéniables qualités de patron et, s’il est culotté et élégant dans son propos, se créer de surcroît une réputation de fin politique... totalement surfaite.

Chemins de traverse

Le nombre de commentateurs qui étaient présents au jardin des Tuileries le 14 juillet 2020, et qui témoignent qu'il y eut "altercation" de laquelle ni les journaux ni les journalistes ne se firent rapporteurs, m'incline à constater que ce sont d'autres raisons que le souci de la précision des mots qui les occupent.

Je m'en vais donc reprendre de la glace au caramel !

Exilé

@ jack
« On observera aussi qu'ils sont incapables de s’organiser. Il tirent à vue sur quiconque émerge de leurs rangs pour exercer un leadership. Combien de personnes talentueuses ont-elles été ainsi éliminées au profit de beaucoup moins intelligents et plus belliqueux ? »

J'ai l'impression que vous n'avez jamais entendu parler des méthodes staliniennes pas toujours très pacifiques employées par certains syndicats pour discréditer les opposants, ou tout simplement pour les empêcher de parler...
Ce qui se traduit au final par la nomination par acclamations d'un chef qui ressemble à un dictateur.
C'est cela que vous souhaitez comme modèle d'organisation pour des Gilets jaunes qui ont d'ailleurs pour la plupart disparu des écrans radars, du moins dans leur esprit initial ?

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@ Ellen
« Le couple Macron se serait déguisé en Louis XVI et Marie-Antoinette au jardin des Tuileries, il avait toutes les chances de passer incognito, surtout un 14-Juillet. »

Rappelons aux jeunes gens qui n'ont pas connu cette époque que le jardin des Tuileries donne sur la place de la Concorde, initialement place Louis XV puis place de la Révolution, où Louis XVI puis Marie-Antoinette ont été guillotinés...

Michel Deluré

@ breizmabro 18/07/20 14:35

Merci en tout cas pour votre lien, fort apaisant, rajeunissant, rempli de bons souvenirs et toujours finalement adapté à notre temps !

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@ Achille 18/07/20 17:34

Le problème est bien que le président ait pu justement accepter d'entamer un dialogue avec « un quidam excité ».
Entre interlocuteurs certes opposés mais respectueux l'un de l'autre, il est normal, sain, qu'un dialogue puisse s'établir, même si l'un de ces interlocuteurs est le président de la République.
Mais ce dialogue doit-il être noué si l'état de l'un des interlocuteurs démontre a priori qu'il ne peut se dérouler sereinement ?
Ce blog n'offre-t-il pas d'ailleurs lui-même des exemples d'interlocuteurs que certains commentateurs(trices) préfèrent ignorer ?

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@ Exilé 18/07/20 20:44

Vous me confortez dans l'idée que les circonstances de cette altercation ouvrent vraiment la voie à toutes les supputations.

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir | 19 juillet 2020 à 04:29

Je comprends ce que vous dites, mais là, au-delà de la beauté et de la laideur, notions subjectives, je cherche à décrypter le message, car derrière je suis absolument sûr que le jet de peinture et les coups de rouleau ne sont pas le fruit du hasard.

J'y accorde beaucoup d'importance en ces temps troubles de manipulation mentale. La population locale est encore vierge de ce genre de choses. Pragmatiques, ils ne voient que ce qu'il y a. Mon père faisait du "street art", peignant les maisons et les rues de ce village et chacun de reconnaître son environnement.

Détestant le mensonge et la fourberie en général et vis-à-vis de gens simples en particulier, je continue ma quête .

breizmabro

@ Deviro 18 juillet à 21:08
"Vous avez oublié que vous aviez traité tout ce petit monde de "petit c*n" et de "gros c*n" ?"

J'ai sans doute la mémoire qui flanche mais comme je ne n'imagine pas une seconde que vous procédiez par affirmation sans preuves, vous allez me les fournir.

En effet je me vois mal écrire que Marchenoir est un petit ou gros c*n même si lui s'est parfois laissé allé à me traiter d'idiote ou d'imbécile. De même pour Savonarole ou sbriglia...

Par contre dans l'éventualité où je l'aurais écrit pour vous, je confirme :D

Jérôme

Bonjour Philippe,

Je vais déroger à ce principe que je m'impose, la plupart du temps, répondant à votre demande de ne pas transformer ce blog en forum d'ados prépubères.
Serge (Hirel), je reste familier en employant le prénom, on finit par un peu se connaître sur ce blog, merci de me faire part aussi aimablement de votre étonnement sur mes propos envers M. Bruno Bonnell.
Je n'avais pas lu de quelconque fiche sur ce monsieur, et, vous avez raison, son CV peut prêter à discussions si l'on s'y attache.
Je rebondissais uniquement sur les questions d'attitude.
Que ce soit Emmanuel Morve... euh Macron, et ses affidés, même sur ce blog, transpire toujours une condescendance sans bornes quand ils échangent. Leur Dieu est Dieu, il n'y a de Dieu que Morv… euh Macron, et Brigitte est son prophète. Morv… euh, Macron ou akbar.
Lorsqu'ils sont présents dans un débat télévisé, que ce soit un représentant du Front National, pardon Rassemblement, ou de LFI ou de je ne sais où, lorsque la contradiction est ferme, et souvent argumentée, quelle que soit mon opinion sur le fond des arguments, je veux dire le regard partisan que je pourrais y porter, l'attitude de l'ensemble des représentants de LREM est le sourire affligée de commisération, la condescendance affichée par levées de z'yeux au ciel… Comme JM Aphatie "borborygmant" des "ah oui", "bon", "grmmblr" quand un contrevenant s'exprime, j'entends par contrevenant un représentant des partis cités plus haut.
C'est agaçant, ma culture personnelle faisant de ce terme un doux euphémisme. On attend de la contradiction, pas du mépris.

Chez Bruno Bonnell, pas d'attitude de ce genre. C'est ce qui me plaît. Pour le reste tout est discutable je vous l'accorde, mais son attitude est irréprochable. Je le dis d'autant plus facilement que, vous l'aurez bien compris, je suis très loin d'être un thuriféraire de LREM, du RN et de LFI.
Je ne vote plus. J'ai toujours voté à gauche au premier tour et socialiste au second. Les socialistes sont tombés si bas que je n'imagine plus un seul instant mettre un bulletin dans l'urne pour eux, quant à la gauche qui me plaît, plaisait, le PSU, elle n'existe plus.
J'ai bien conscience que ce n'est pas votre tasse de thé, mais quand l'échange est "honnête" il n'y a aucune raison de se vilipender.

EM est payé par les citoyens pour être, comme l'a justement fait remarquer quelqu'un, au service de tous, pas des particularismes de chacun.
Il se devrait de chercher les bonnes solutions pour préserver (faire avancer me semble un peu grossier à l'heure de telles différences nord-sud), et améliorer le bien-être du pays (nation, patrie, chacun choisit, c'est un peu de l'enfilage de drosophile) pour les plus démunis d'entre nous.

Ce n'est pas ce qu'il fait.
Il aime le riche, l'argent, celui qui boit son champagne du bout des lèvres en mangeant du caviar pour finir "entre-culé" entre gens de bien au 41 ou aux Chandelles.
Et non content d'ostensiblement mépriser ce qui, d'après lui, ne lui arrive pas à la cheville qu'il a assez enflée, il a des attitudes qui montrent ce qu'il est. Dont il ne peut se départir.
C'est de là que vient la détestation de la plupart de ceux qui le conchient.

Pour le reste, excepté les libertés individuelles qu'il a essayé de restreindre avec sa loi sur les fake news, il fait ce qu'il veut. Retraite à 70 ans… Il est élu, il ne sait pas que la démocratie c'est de négocier, surtout quand on est réellement élu par 5 % au plus du corps électoral si on considère ceux qui adhèrent vraiment (les morpions qui se sont collés à ses testicules), qu'importe, il fait ce qu'il veut au mépris de tout ceux qui n'en veulent pas. C'est son droit. Pas sa légitimité réelle. Mais son droit.

Je m'éloigne du sujet, et ce n'est pas en s'écartant du sujet qu'on va repeupler la France comme le disait Michel Debré donc je m'arrête là.

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@ Giuseppe

J'aime votre façon d'entrevoir les rapports humains quand on vous marche sur les pinceaux. La discussion tartine et purée de phalanges est assez saine par moment quand on n'a plus le choix.
3e ligne à 80 kilos, vous êtes d'une autre époque.
Vous fréquentiez Noé et ses camions citernes de pastaga ?

revnonausujai

@ Exilé 19h33

Vous avez bien sûr saisi que la distorsion entre le principe et la réalité souligne la dérive continuelle des institutions censées représenter la souveraineté populaire.

On ne dira jamais assez le mal causé à la démocratie par la funeste instauration du quinquennat couplé avec des législatives dans la foulée de l'élection présidentielle. Plus question de contrôles réciproques ou d'équilibre des pouvoirs, rayés de l'histoire Montesquieu et Tocqueville !
Comme dit Achille, une "monarchie élective", en bon français le cumul de l'autoritarisme débridé et de la démagogie !

Robert Marchenoir

@ hameau dans les nuages | 17 juillet 2020 à 23:49
"Non Robert Marchenoir, je parlais de paysans juste pour planter le décor d'un village apaisé au bout de la France où les vagues des événements politiques arrivent en mourant."

Vous me rassurez. Mais vous savez, point n'est besoin de chercher midi à quatorze heures : vos peintres en bâtiment font la promotion de la laideur, voilà tout. Et leur profil d'amateurs de rap le confirme. La beauté peut être créée par n'importe qui, même le plus humble et le plus ignorant. Elle peut aussi être créée par d'immenses génies. Mais la laideur n'a besoin que du premier venu. Quand elle s'ajoute au narcissisme, ça aide. Et quand le tout est subventionné, ça devient systématique.

"Car bien sûr les locaux, personnes simples dans son sens positif, n'y voient que des dégoulinades, se demandant même s'ils vont revenir finir."

Bon, je suis une personne simple dans le sens positif, c'est déjà ça... je crois effectivement aux vertus de la simplicité.
______

@ Exilé | 18 juillet 2020 à 09:33
"Exemple emblématique de votre dialectique consistant, au lieu d'argumenter autour d'éléments factuels, à pratiquer des attaques ad hominem envers vos interlocuteurs en leur prêtant des desseins qui ne sont en rien les leurs, en les accusant en plus de pratiquer une approche sournoise des choses."

S'il y a quelqu'un, ici, qui argumente à l'aide (et non pas autour) d'éléments factuels, c'est bien moi.

Donc, pour votre instruction :

1. Dalectique ne veut pas dire : remarque qui fait dérailler la roue de hamster verbale que vous nous infligez ici, en la décalquant de vos commentaires chez Ivan Rioufol.

2. Attaque ad hominem ne veut pas dire : critique qui vous est adressée et qui vous dérange.

Une critique ad hominem, ce serait si je vous disais que vous avez tort parce que vous sentez des pieds. Vous êtes ici sur un blog, vous passez votre temps à dire pis que pendre des uns et des autres, souffrez donc que l'on vous porte la contradiction de temps à autre.

C'est quand même un monde, ces vieux réacs qui se comportent comme s'ils étaient des "millenials" bisounours s'imaginant qu'ils ont le droit à un "safe space", et qui grimpent aux rideaux à chaque fois qu'ils sont contredits, en hurlant aux "micro-agressions".

Concernant la voiture blindée d'Édouard Philippe, vous vous rattrapez aux rideaux en prétendant, maintenant, qu'il s'agissait pour vous de dénoncer la négation de l'insécurité par les autorités.

Cela fait belle lurette que plus personne ne nie l'insécurité. Il faudrait que vous cessiez d'ânonner vos slogans. Dites-nous à quel moment Édouard Philippe aurait nié l'insécurité.

Et quand bien même. Ni sa voiture blindée ni ses gardes du corps ne servent à le protéger de "l'insécurité". Ils servent à le protéger contre un attentat éventuel. Cela n'a rien à voir.

Et puis surtout, ce que vous pensez sur le sujet, vous personnellement, a assez peu d'importance à mes yeux, je regrette de devoir vous en informer.

Pour ma part, je tiens un propos politique, et par conséquent je m'intéresse aux courants d'opinion. Il se trouve que la mesquinerie que vous avez cru bon de sortir à l'encontre du Premier ministre coïncide exactement avec les réflexions subversives que nous avons eues ici sur le président de la République, qui ne "devrait" pas se faire accompagner de gardes du corps.

Afin de pouvoir, ainsi, plus facilement se faire frapper par des Gilets jaunes, qui, eux, ne représentent pas "l'insécurité", puisqu'ils font partie du camp du Bien, n'est-ce pas ?

Et ces réflexions rejoignent des millions d'autres réflexions similaires qui nous sont infligées depuis des années.

Vous pouvez pinailler tant et plus, mais vous ne changerez pas ce fait : la prévalence de cette revendication, dans l'espace public, témoigne de la haine meurtrière des Français les uns envers les autres, de leur amour de l'émeute et du crime, de leur incapacité à la démocratie, et ne se retrouve dans aucun pays de ma connaissance.

Martial Watrin

Ne pourriez-vous cesser de tweeter à propos de (presque) tout et de (presque) rien ? Est-il indispensable de donner votre avis en utilisant ce moyen de communication alors que vous en avez tant d'autres à votre disposition ? J'apprécie en général vos billets, mais permettez-moi d'être sceptique sur cette manie de tweeter. Narcissisme, quand tu nous tiens...

jack

Marre des Gilets jaunes.
Le pouvoir a déjà beaucoup reculé et dépensé pour prendre en compte les revendications.
Mais certains Gilets jaunes ont besoin de la détestation pour exister, de la vulgarité pour s'exprimer.
On observera aussi qu'ils sont incapables de s’organiser. Il tirent à vue sur quiconque émerge de leurs rangs pour exercer un leadership. Combien de personnes talentueuses ont-elles été ainsi éliminées au profit de beaucoup moins intelligents et plus belliqueux ?


Deviro

@ breizmabro | 18 juillet 2020 à 19:07

"Et puis, pour Savonarole, sbriglia, Marchenoir, Deviro, les "petit c.n" les "gros *c.n" affectueux, on regrette, c'était mignon...
Oui, on est déçu..."

????? Rien compris...

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Mémoire défaillante, ou plutôt sélective... Vous avez oublié que vous aviez traité tout ce petit monde de "petit c*n" et de "gros c*n" ?

Exilé

@ Michel Deluré
« Un président se promenant paisiblement avec son épouse dans un parc, croisant au hasard - comme ce dernier fait vraiment bien les choses ! - d'une allée un opposant de surcroît Gilet jaune (...) »

D'où vient cette fable du « Gilet jaune » ? Avait-il un uniforme ou une carte numérotée permettant de l'identifier ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de BRAVM, qui concernerait plutôt des voyous ?
Ne chercherait-on pas, pour occulter les innombrables affaires où les « racailles » sont impliquées, à nous faire croire qu'en France la principale menace viendrait des Gilets jaunes, pourtant en veilleuse depuis plusieurs mois ?

Exilé

@revenonausujai
« ... la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi(...) »

Ah ! L'ineffable consentement à l'impôt (rires)...
Encore une fiction juridique pour tenter de nous faire croire, sans trop de succès, que nous ne sommes pas victimes d'extorsions de fonds en règle avec force menaces...

breizmabro

@ Deviro 18 juillet à 16:58
"Et puis, pour Savonarole, sbriglia, Marchenoir, Deviro, les "petit c.n" les "gros *c.n" affectueux, on regrette, c'était mignon...
Oui, on est déçu..."

????? Rien compris...

revnonausujai

@ Alpi 11h54

"« Le fait de dire à un élu qu'il est un employé au service des citoyens français n'est pas une provocation mais est ou devrait être une évidence limpide » (revnonausujai)

La prochaine fois que vous vous faites choper pour excès de vitesse, stationnement interdit ou toute autre vétille, je vous suggère de sortir votre "évidence limpide" à l'agent verbalisateur... Il n'est pas élu, mais fonctionnaire et donc, à ce titre, payé par vos impôts."

---

Exemple non pertinent !
D'abord parce qu'il y a une différence entre un agent d’exécution qui se contente de faire appliquer la loi, et un politicien dont le rôle est de définir des politiques qui peuvent parfaitement être critiquées, contestées, voire combattues tout à fait légalement dans le cadre démocratique.

Ensuite parce que l'agent verbalisateur, sur le fond, en dressant un PV, est au service des citoyens et de leur sécurité.Si je me prenais une prune, je ne serais évidemment pas content, mais je ne vois pas le motif qui me permettrait de demander au gendarme de ne pas appliquer la loi. À l'inverse, dans le cadre d'un débat avec un politicien, je m'autorise toutes les critiques, toutes les requêtes ; c'est son métier d'écouter les différentes opinions des citoyens et d'en faire son profit.

"payé par vos impôts"

Revenez aux textes fondateurs: « Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés », « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée. »

La justification de l'impôt, c'est le bien commun des citoyens et pas des oukases venus d'en haut !

En ce qui concerne l'incident des Tuileries, le supposé GJ n'a fait qu’interpeller, certes véhémentement, le Président au sujet de décisions d'ordre politique, il n'a pas remis en cause sa légitimité, ne l'a pas menacé, ne s'est même pas montré irrespectueux ; en situation d'exprimer sans filtre son opinion, il l'a fait, ce qui est son droit le plus strict.

---------------------------------------------------------------

@ Chemin de traverse 14h52
"pour qui vous prenez-vous ?", "konrad"

Pfttt ! de l'écume, que dis-je, de la bave !

Achille

@ Exilé | 18 juillet 2020 à 16:48
« Rappelons tout de même que le souverain, c'est le Peuple et que le Président n'est pas l'équivalent d'un roi. »

Le job n’est pas fondamentalement différent. Ne sommes-nous pas dans une monarchie élective comme l’a dit un jour lors d'une conférence de presse, Laurent Joffrin à Nicolas Sarkozy ?

Achille

@ Michel Deluré | 18 juillet 2020 à 11:31
« Dans cette rencontre, qu'elle ait été fortuite ou voulue, chacun des protagonistes s'est rabaissé, le peuple en se montrant irrespectueux, le pouvoir en participant à une vulgaire joute verbale de chiffonniers. »

Difficile pour un président de trouver le juste milieu. S’il se retranche derrière sa fonction de chef d’Etat, tel un monarque, ses opposants ne manqueront pas de dire qu’il est méprisant avec le peuple qui l'a élu.
Si, par contre, il accepte d’échanger quelques mots avec un quidam un peu excité qui l’agresse verbalement, il est aussitôt accusé de verser dans la vulgarité et dans le populisme.

À noter que les propos d’EM n’étaient en rien vulgaires. Il a recherché à avoir un échange apaisé et respectueux avec l’individu qui l’invectivait. Ce qui a d’ailleurs eu pour effet de calmer celui-ci qui lui a finalement témoigné son respect. Ceci au grand dam de ses amis Gilets jaunes, si j’en crois le tombereau d’injures que le pauvre bougre s’est pris sur les réseaux sociaux.

Deviro

@ breizmabro | 18 juillet 2020 à 14:05

Notre groupe est terriblement déçu :

1 - pas une allusion aux millions que "Manu" aurait gagnés chez Rothschild et qu'il n'aurait pas déclarés à la HATVP.
2 -Rien sur la nouvelle liposuccion de l'oreille de Madame Macron.
3 - Toujours pas de vidéo sur l'habitat Griveaux, que vous vous vantez d'avoir téléchargée.

Comme disent les Italiens : Ma, sturbante !
Et puis, pour Savonarole, sbriglia, Marchenoir, Deviro, les "petit c.n" les "gros *c.n" affectueux, on regrette, c'était mignon...
Oui, on est déçu...

Exilé

@ Achille
« Considérer le président comme un employé, telle est l’idée simpliste véhiculée par des gens qui n’ont rien compris à la démocratie et attendent tout de l’État-providence. »

Rappelons tout de même que le souverain, c'est le Peuple et que le Président n'est pas l'équivalent d'un roi.

Solon

@ Exilé

Merci d'avoir relevé ma remarque. Vous posez la bonne question dans votre dernier paragraphe, évoquant un état de fait à propos duquel j'ai réagi par l’outrance. La vraie question est celle de l'ordre social et des priorités qu'il implique.

Dans un monde de rêve, on commencerait par l'éducation, rejoignant ainsi Monsieur Blanquer qui voulait apprendre aux enfants la lecture, le calcul et le respect. On en reviendrait aux hussards de la République.

Ensuite, pour les récalcitrants, on aurait une police policée qui maîtriserait les rebellions avec tact et douceur, réservant l'IGS pour les cas où on casserait un ongle à un citoyen énervé.

Dans la réalité, je suis de ceux qui souhaiteraient que certains idéologues contestent un peu moins systématiquement l'action des forces de l'ordre. Nos poulets ont un travail difficile.

Chemin de traverse

@ revenonausujai

Pour qui vous prenez-vous ? Si ce n'était pas le bon mot, la modératrice m'aurait contactée pour me le signaler !
"Ah, ils se sont contentés de se faire des câlins ?" Vous y étiez konrad* ?

(*astérisque à l'attention de @ sylvain qui, j'en suis persuadée, va traduire en bon gaulois...).

Serge HIREL

@ Achille 18 juillet 07:28
« Le président est au service de la France, il est un grand serviteur de l’État certes (...) »

(...) pour ne pas, ne serait-ce qu’en la copiant, cautionner l’injure sur le Gilet jaune figurant en fin de phrase.
Il me semble préférable d’écrire que, élu, le Président est un grand serviteur du Peuple français, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il soit au service de chacun des citoyens. On pourrait aussi employer le mot « Nation », terme qui allie les notions de peuple et d’Etat. Le réduire à « grand serviteur de l’Etat » en fait en quelque sorte un simple haut fonctionnaire qui ne participerait qu’au fonctionnement de l’administration...

Ceci est vrai également pour les ministres, y compris le Premier actuel qui, dans une autre vie, a été haut fonctionnaire. Il est aujourd’hui au service du Peuple et ne peut être révoqué que par le Parlement, même si, dans la pratique, une mésentente entre Président et Premier ministre conduit à la démission (officiellement volontaire) du Premier ministre.

breizmabro

@ Michel Deluré 18 juillet à 11:31
"Un président se promenant paisiblement avec son épouse dans un parc, croisant au hasard - comme ce dernier fait vraiment bien les choses ! - d'une allée un opposant de surcroît Gilet jaune qui, trop heureux de l'aubaine saisit au vol cette opportunité inespérée pour apostropher de manière plus qu'audacieuse - le qualificatif n'est pas trop fort - le premier, la scène étant, cela va de soi, intégralement filmée et enregistrée pour que tout le monde puisse bien en profiter."

Son ami Darmanin avait dû lui fournir préalablement, au cazou, une caméra piéton, ou alors c'est "Mimi" Marchand qui a fait le job (les gens de la profession l'appelle "mimi marchande" ;))

"...le pouvoir en participant à une vulgaire joute verbale de chiffonniers"

Le mot "vulgaire" est approprié en la circonstance, peut-être même plus que le fameux "casse-toi alors pov' con" de Sarko répondant à un personnage au deuxième rang de la foule venu assister aux serrages de mains de Sarko et qui lui a lancé un "toi, touche-moi pas" (c'était peut-être déjà un de ces fameux gilets jaunes en gestation ;))*

*Il est à noter qu'à cette époque les "révolutionnaires" tutoyaient le président alors que nos Gilets jaunes d'aujourd'hui vouvoient Manu.
À ce train-là c'est pas demain qu'il sortiront les piques et les fourches !

"Bonne nuit les petits"
avec dans le rôle de Manu, le joueur de pipeau, et dans celui de Nounours notre Dupond-Moretti national, celui qui ne connait QUE des Nicolas et Pimprenelle :D

https://www.youtube.com/watch?v=ZIzJQ3JWKLY

Exilé

@ Serge HIREL
« Plusieurs commentaires de ce billet font référence à un possible attentat contre le Président. Y penser, disserter, c’est déjà en admettre l’éventualité, ne pas combattre bec et ongles un tel péril, voire alimenter l’esprit dérangé d’un quelconque Ravaillac ou Oswald (si tant est qu’il est bien le meurtrier). »

Il faudrait effectivement avoir l'esprit plutôt dérangé pour s'en prendre à un tel clampin.
Bien entendu, cela ne justifie pas pour autant le recours à un tel procédé quand bien même fût-il un homme remarquable.

revnonausujai

@ Achille
"Ouais, encore eut-il fallu pour cela que cet individu ait voté pour Emmanuel Macron en 2017, ce dont je doute"

Votre passion macronienne vous égare. Drôle de conception de la démocratie représentative !
Le président, comme n'importe quel élu, fût-il simple conseiller municipal, est au service de TOUS les citoyens de son ressort électoral, en l'occurrence de tous les citoyens français et pas seulement ceux de sa coterie ; il est vrai qu'en macronie, un préfet ose dire publiquement à une manifestante paisible, "nous ne sommes pas du même camp", mais bon, l’énergumène à casquette dorée multiplie les incartades, et le président lui-même rencontre des gens de rien dans les gares !

Employé ? le service de l'Etat certes, mais in fine, dans une démocratie, l'Etat sert les citoyens et non l'inverse, sinon ça s'appelle une dictature, sans oublier le fait brut que c'est le payeur, donc le citoyen contribuable qui doit (devrait) avoir le dernier mot.

---------------------------------------------

@ Chemins de traverse
"Une altercation est une dispute."

Ah, ils se sont contentés de se faire des câlins ?

Mes coordonnées ? pourquoi donc, j'ai exprimé mon opinion à la lecture de tous, vous êtes libre de faire de même ; je n'ose penser vous avez des envies de délation qui vous démangent !

Alpi

@ revnonausujai
« Le fait de dire à un élu qu'il est un employé au service des citoyens français n'est pas une provocation mais est ou devrait être une évidence limpide. »

La prochaine fois que vous vous faites choper pour excès de vitesse, stationnement interdit ou toute autre vétille, je vous suggère de sortir votre "évidence limpide" à l'agent verbalisateur... Il n'est pas élu, mais fonctionnaire et donc, à ce titre, payé par vos impôts.

ALFRED LELEU

@ boureau
«Mark Rutte, Premier ministre néerlandais, est ma référence dans ce domaine : pas de garde du corps, pas de voiture de fonction, pas de chauffeur et des déplacements (souvent) à bicyclette pour aller au travail à son bureau »

La mienne serait plutôt Gaston Doumergue, qui se rendait à pied jusqu’à l'avenue de Wagram sur le coup de 8 heures pour y aller de son coup de guiseau matinal à la veuve Graves.

Alpi

Épisode sans grande importance mais amusant.
Amusant de lire que Macron, bien protégé par sa garde prétorienne, n'a pris aucun risque !
Ben tiens, comme n'importe quel chef d'Etat, il bénéficie d'une protection. Tu parles d'un scandale !
Amusant de voir que tous ces commentateurs, bien planqués derrière leur clavier, écrivant bien souvent sous pseudo (moi le premier), déversant des tombereaux de haine sur le président, viennent donner des leçons de courage.
Amusant de lire qu'il s'abaisse à répondre (calmement et poliment), mais qu'aurait-on pu lire s'il s'était dérobé ?

Tout ça vaut quand même mieux que "Casse-toi, pov'con".

Encore plus amusant de lire que certains complotistes laissent penser qu'il s'agirait d'une mise en scène...

Michel Deluré

Il faut reconnaître que les circonstances dans lesquelles est intervenue la scène en question ouvrent aisément la porte à toutes les constructions de l'esprit.

Un président se promenant paisiblement avec son épouse dans un parc, croisant au hasard - comme ce dernier fait vraiment bien les choses ! - d'une allée un opposant de surcroît Gilet jaune qui, trop heureux de l'aubaine saisit au vol cette opportunité inespérée pour apostropher de manière plus qu'audacieuse - le qualificatif n'est pas trop fort - le premier, la scène étant, cela va de soi, intégralement filmée et enregistrée pour que tout le monde puisse bien en profiter.
Nous avons là tous les ingrédients permettant de construire un bon ou mauvais, c'est selon, scénario.

Je ne retiendrai pour ma part que le caractère surréaliste de cette scène rocambolesque et qui, quelle qu'en soit son origine, renvoie une image qui ne correspond nullement à ce que devrait être une relation respectueuse, intelligente, responsable entre un peuple et celui qui le gouverne.
Dans cette rencontre, qu'elle ait été fortuite ou voulue, chacun des protagonistes s'est rabaissé, le peuple en se montrant irrespectueux, le pouvoir en participant à une vulgaire joute verbale de chiffonniers.

Exilé

@ Solon
« Français, oubliez que vous êtes un peuple civilisé. Aux armes, citoyens ! Les armes de poing pour commencer. Les fusils de guerre viendront après, lorsque nous aurons créé l'Association Nationale des Fusils. »

Trouvez-vous normal que les citoyens - comme le dirait Philippe Bilger - soient pris en tenaille entre d'un côté un État très loin d'user à bon escient de la « violence légitime » qu'il revendique et de l'autre une pègre, souvent d'importation, qui elle détient de vraies armes de guerre ?

La France est-elle devenue un champ de tir pour les uns et pour les autres avec les Français désarmés au milieu en guise de pigeons ?

Serge HIREL

Plusieurs commentaires de ce billet font référence à un possible attentat contre le Président. Y penser, disserter, c’est déjà en admettre l’éventualité, ne pas combattre bec et ongles un tel péril, voire alimenter l’esprit dérangé d’un quelconque Ravaillac ou Oswald (si tant est qu’il est bien le meurtrier).
Halte au feu ! Aux Etats-Unis, le traumatisme Kennedy est toujours là, même si le jeune Président assassiné n’avait pas, lui non plus, que des amis. Laissons Ruffin à ses honteux délires.

Aliocha

Tiens donc, le grand retour de la buse, Jérôme se la joue F-machin-truc, grand normalien devant l'éternel des fous violents qui ne se rendent pas compte que Macron est la dernière protection, grâce à l'intuition géniale qui fonda la Ve République, et qu'ils sont complices de ceux qu'ils dénoncent.

hameau dans les nuages

@ Mary Preud'homme | 18 juillet 2020 à 01:13

Merci pour votre commentaire.

Plusieurs interprétations donc et la vôtre tournant autour du sang et de la religion. Eh bien figurez-vous que ces deux "apôtres" ont été hébergés aux frais de la commune par les tenanciers de nouvelles chambres d'hôtes qui se sont créées il y a peu. Et que ces derniers font partie de l'Eglise protestante évangélique (frère et père pasteurs), sont adeptes du Gospel et du "vivre-ensemble", ce qui est parfaitement leur droit sauf de faire du prosélytisme caché sur un bâtiment public. Car bien sûr les locaux, personnes simples dans son sens positif, n'y voient que des dégoulinades, se demandant même s'ils vont revenir finir.

Et à l'instant la cathédrale de Nantes brûle.

Préparez-vous, il est déjà trop tard.

Chemin de traverse

@ revnonausujai

Une altercation est une dispute.
Sinon, donnez-moi vos coordonnées afin que je vous soumette mes commentaires...
Lamentable...

Exilé

@ Robert Marchenoir 17 juillet 2020 à 20:48
« Façon hypocrite de souhaiter sa mort, comme Exilé qui reprochait à Édouard Philippe, l'autre jour, de circuler en voiture blindée. »

Exemple emblématique de votre dialectique consistant, au lieu d'argumenter autour d'éléments factuels, à pratiquer des attaques ad hominem envers vos interlocuteurs en leur prêtant des desseins qui ne sont en rien les leurs, en les accusant en plus de pratiquer une approche sournoise des choses.

Figurez-vous que je ne souhaite la mort de quiconque, y compris celle de M. Philippe, personnage qui n'est d'ailleurs pas le plus méprisable du genre et à qui je souhaite seulement au pire de vivre suffisamment longtemps afin de contempler de près les ravages qu'il aura causés ainsi que nombre de ses alter ego.
Je puis aussi affirmer solennellement que je n'ai chez moi aucune représentation de quiconque truffée de fléchettes ou d'aiguilles vaudou.

Et manifestement, votre subtilité à gros sabots n'a pas compris que ce que j'ai voulu exprimer par un raccourci était la contradiction d'un monde politique habitué à dénoncer d'un côté des « fantasmes sécuritaires » attribués généralement à un peuple caricaturé comme étant d'extrême droite (les socialistes excellent dans cette pratique), tout en lui donnant raison de l'autre en s'entourant de précautions déplacées si nous nous référons au discours irénique officiel selon lequel nous serions tous également protégés par le couple justice-police dans le merveilleux et pacifique village Potemkine qui est le nôtre.

GLW

@ Achille | 17 juillet 2020 à 17:21
"Non, ça c’est être complètement fêlé à moins d’être un maître du kung-fu"

Très grosse erreur !...
Depuis l'invention de la poudre, le kung-fu ne sert plus à rien.

Tipaza

Il est évident que cette promenade dans les jardins des Tuileries relevait d’une plongée dans le milieu populaire et de la recherche d’un contact permettant au président de faire ce qu’il sait le mieux, parler, débattre et argumenter.

Chaque fois qu’il a été en difficulté il a choisi le verbe comme réponse aux problèmes.
Après le mouvement des Gilets jaunes ce fut le « grand débat », dans lequel il s’est plongé avec un plaisir évident, tombant la veste et faisant de beaux discours, en bras de chemise blanche, devant une foule captivée par cette maîtrise de la parole et aussi des dossiers.
Mais voilà, s’il est nécessaire de connaître les dossiers et les problèmes, c’est insuffisant pour les résoudre. Le savoir et le savoir-faire ne sont pas équivalents.
Il n’est rien sorti de ce « grand débat », sinon une convention citoyenne pour l’écologie, le verbe suivant le verbe.

Il est une phrase du billet qui m’a surpris :
« ...quoi que fasse le président, même de l'estimable et de l'élégant, rien ne lui sera crédité ? »

S’il est un mot qui ne convient pas au Président c’est bien celui d’élégant.
Il n’y a rien eu d’élégant dans son mépris affiché des Français quand il était à l’étranger.
Rien d’élégant dans une certaine fête de la Musique, rien non plus dans son comportement avec un voyou de l’île Saint-Martin.
Rien d’élégant non plus à se promener en blouson de cuir, le fantasme du loubard de « l’Équipée sauvage » de Marlon Brando, et de beaucoup de premiers de la classe.
Et rien de bien courageux à affronter de pauvres gens dont l’intelligence et le sens de la répartie sont nettement en dessous des siens. Je parle du courage intellectuel, pour le courage physique il était bien protégé et c’est normal.

Alors on me dira que le Président avait le droit de se promener dans le jardin des Tuileries comme tout bon Français.

Entre avoir le « droit de » et user de ce « droit de » avec légèreté et inconséquence comme il l’a fait, il y a une nuance, la nuance de l’élégance du comportement précisément.
Lorsque l’on dévie par rapport à cette élégance du comportement, définie par des règles subtiles et non dites en général, les Britanniques disent « shocking ».
On peut traduire en français par inconvenant.
Je crois c’est le bon mot pour définir le comportement de Macron dans beaucoup de circonstances.
Il a une attitude inconvenante, sûrement pas élégante.

Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas cette inconvenance qui est la cause du différentiel dans les sondages avec Édouard Philippe qui n’a fait qu’appliquer la politique du Président.

L’un toujours élégamment vêtu, droit dans ses costumes et sa gestuelle, psychorigide dans sa tête au point de mettre la France à feu et à sang pour une histoire de 80 km/h, et l’autre fluctuant, bavard et à la gestuelle inadaptée en toutes circonstances, en un mot inconvenant !

Isabelle

Un petit coup de com' et de bravache pour nous faire oublier que c'est la lâcheté qui prime sur tous les sujets importants : l'invasion migratoire, la racaille qui tue, l'ensauvagement du pays qui va crescendo.

EN FINIR AVEC LA REPUBLIQUE DES FROUSSARDS.
https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/07/bloc-notes-en-finir-avec-la-re-1.html#comments

Voici ci-dessous, un homme qui refuse de mettre les genoux à terre.

“Contraire à ma mentalité russe” : un pilote de F1 refuse de s'agenouiller devant Black Lives Matter

“Nous ne nous mettons à genoux que devant la Patrie, le drapeau et Dieu”, a expliqué Daniil Kvyat.

https://www.valeursactuelles.com/societe/contraire-ma-mentalite-russe-un-pilote-de-f1-refuse-de-sagenouiller-devant-black-lives-matter-121789

De la dignité, de la fierté... Tout le contraire de la veulerie, du laxisme et de la lâcheté.

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