« Sécurité : sursaut français ou feu de paille niçois ? | Accueil | La culpabilité par accusation : le procès de tous par chacun... »

30 juillet 2020

Commentaires

Serge HIREL

@ Exilé 02 août 2020 11:42

Je vais peut-être vous surprendre, mais je suis en partie d’accord avec vous sur la trop importante présence de l’Etat dans le domaine des médias. Ce qui me conduit à estimer, comme vous, que les contribuables supportent des dépenses qui n’ont pas lieu d’être. Cependant, contrairement à vous, je vois dans la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 la justification des aides de l’Etat à « la presse « (pour faire court). Il me semble que l’article 11 sous-entend que l’Etat doit veiller à « la libre communication des pensées », ce qui, depuis la nuit des temps, dans toute société, a un coût.

Exemple : le 1er août, « Le Monde » a porté son prix de vente à 3 euros (+ 0,20 euro). N’épiloguons pas sur la responsabilité du dispendieux Syndicat du Livre CGT... La France, à cause de lui, possède la presse la plus onéreuse d’Europe. Tous les citoyens ont-ils les moyens de se payer chaque jour ce journal à ce prix ? Dans une démocratie, cela n’est-il pas un problème ? L’Etat n’a-t-il pas l’obligation de s’en préoccuper ? Sans ses aides directes et indirectes (215 millions d’euros au total en 2020), accordées de manière totalement neutre quant aux contenus journalistiques, les prix de vente seraient encore plus élevés et le nombre de lecteurs moindre...

Certes, ce domaine n’est pas régalien. Mais celui de la santé l’est-il ?... Il n’est pas question de ce secteur dans la Déclaration de 1789... Avant même la pandémie, qui imaginait l’Etat se désintéresser de cette question ?... Comme il intervient également dans le domaine économique... Et, ces jours-ci, nul ne s’en plaint. Outre le régalien - dans lequel il serait bon qu’il améliore son efficacité -, l’Etat moderne a aussi un rôle primordial dans le domaine social. Ce qui, il est vrai, ne l’oblige pas à se montrer... providentiel.

En revanche, pour ma part, j’estime que ses dépenses en faveur de l’audiovisuel sont très largement injustifiées. D’abord, elles ne sont pas de même nature que les aides accordées à la presse, qui est, elle, entièrement privée. Hormis la gratuité des fréquences, l’Etat ne verse pas un centime aux sociétés audiovisuelles privées, l’ensemble des crédits (3,9 millions d’euros en 2020) allant à des organismes dont il est propriétaire.

Et là se pose la question iconoclaste : le groupe public France Télévisions est-il nécessaire dans son périmètre actuel ? Certaines de ses sociétés ont une raison d’être : elles remplissent un rôle que le privé ne tient pas, l’INA en particulier. Tout comme, indépendants de FTV, TV5 Monde et France Médias Monde, qui assurent la diffusion de notre culture à l’étranger et sont un relais efficace avec nos « expats ». Mais la chaîne « premium » (pour employer le jargon professionnel)... Y voyez-vous au quotidien une différence avec le trop souvent insipide programme de TF1 ? Son maintien dans le giron public est-il vraiment nécessaire à l’exercice de la démocratie ? Dans la plus grande du monde, les USA, bien que relayée par 330 stations, bien que réputée pour sa fiabilité, la chaîne publique, PBS, ne compte que 14 millions de téléspectateurs qui regardent ses programmes une ou plusieurs fois par mois. Et elle n’est financée que très partiellement par l’Etat fédéral...

Une même question se pose aussi pour France Inter, bien que son programme se différencie plus nettement de celui de ses concurrentes privées. Ne vaudrait-il pas mieux qu’en matière de radio, l’Etat mette le paquet sur l’éducation, la culture, le patrimoine, les talents... dans l’esprit du France Info des origines ? Une innovation qui avait été unanimement saluée...

Quant à l’AFP, dès sa création - en 1944, après la nationalisation par Vichy, en 1940, de l’agence Havas, propriété de la famille Havas depuis 1835 -, le souci récurrent a été son financement. D’autant que ses clients - médias et services de l’Etat - sont aussi ses administrateurs... qui ont été très souvent en conflit quant aux tarifs... Aujourd’hui, l’Etat, pour complaire à Bruxelles, a ventilé sa participation (127 millions d’euros par an) en deux entités : les factures d’abonnements (21 millions) et le paiement des « missions d’intérêt général » de l’agence (106 millions) : « la recherche d’une information complète et objective », l’indépendance et le rayonnement mondial.
Donc, en quelque sorte, l’Etat finance l’AFP pour ne pas pouvoir intervenir... Un peu tordu - Bruxelles s’en contente... -, et, c’est exact, périlleux si un gouvernement avait une vision plus « intéressée » que ses prédécesseurs... Mais l’AFP y perdrait très vite sa rédaction... et sa réputation.

F68.10

@ Ellen
"À quoi bon d'essayer de vous éclairer puisque vous seul avez raison contre tous sans avoir d'autres expériences que votre pseudo-savoir primaire."

Vous n'apportez pas d'arguments; seulement des dénigrements sans fondements. "Pseudo-savoir" primaire. Que récusez-vous dans mon analyse ? Rien, manifestement, puisque vous souhaitez clôturer cette discussion pour vous réfugier dans votre Shambhala de la non-argumentation. C'est d'un lâche...

"J'ai travaillé chez deux industriels pharmaceutiques et je sais de quoi je parle : Pfizer (américain) et Sanofi (français à 100 % à l'époque) et ce que j'ai vu, entendu et découvert m'a écoeurée."

Cela, je n'en doute absolument pas. J'ai moi-même des expériences professionnelles à mon actif qui ne m'ont pas du tout réjoui quant à l'analyse de certaines pratiques dans le monde financier. En suis-je à prôner le communisme parce que j'ai déversé des tombereaux de pognon dans de la spéculation financière assez gratinée ? Non. Est-ce que je souhaite changer deux ou trois trucs ? De toute évidence...

Pourquoi ne pouvez-vous pas vous résigner à faire la part des choses ?

"Je leur ai claqué la porte au nez et ai démissionné. Quelques jours plus tard en fin de mon préavis de trois mois, je suis rentrée chez le géant américain Général Electric - secteur radiologie médicale X -Ray et ai été basée aux USA. C'était plus sérieux."

Vu que je n'ai aucune idée du taf' que vous faisiez réellement chez Pfizer et Sanofi, je ne peux juger de votre cas particulier.

"Fin de discussion avec vous."

En tout cas, vous allez avoir du mal à vous prévaloir de votre expérience chez Pfizer et Sanofi pour argumenter que Parano Magazine doive remplacer The Lancet. Cela va être coton.

Exilé

@ Serge HIREL | 01 août 2020 à 16:59

Je ne vais pas polémiquer sur votre vision des choses - qui peut en partie se défendre - mais je souhaiterais ajouter qu'il est possible de trouver anormal que l’État déborde de ses attributions administratives prévues dans la déclaration de 1789 comme prétexte à la levée d'impôts « consentis » pour s'occuper de nombre de choses qui ne le regardent pas dont les domaines journalistiques (y compris en matière d'agence de presse), médiatique etc. pour ne citer que ceux-là parmi d'autres alors qu'il n'est même pas capable de remplir correctement ses fonctions régaliennes.

Ellen

@ F68.10 | 02 août 2020 à 00:36
"...ah bon ? vous allez donc m'éclairer"

À quoi bon d'essayer de vous éclairer puisque vous seul avez raison contre tous sans avoir d'autres expériences que votre pseudo-savoir primaire.

J'ai travaillé chez deux industriels pharmaceutiques et je sais de quoi je parle : Pfizer (américain) et Sanofi (français à 100 % à l'époque) et ce que j'ai vu, entendu et découvert m'a écoeurée. Je leur ai claqué la porte au nez et ai démissionné. Quelques jours plus tard en fin de mon préavis de trois mois, je suis rentrée chez le géant américain Général Electric - secteur radiologie médicale X -Ray et ai été basée aux USA. C'était plus sérieux.

Fin de discussion avec vous.

F68.10

@ Ellen
"Vous n'avez toujours rien compris."

Ah bon. Vous allez donc m'éclairer...

"Comme vous dites, vous vous en tamponnez le coquillard."

Je ne m'en tamponne pas le coquillard.

"Eh bien sachez que moi je fais passer la santé de l'humain avant les milliards qu'engrangent les industries pharmaceutiques pour spéculer à la Bourse aux dépens de votre santé et de votre vie."

Ah oui. Vous êtes une pure, vous... Les industries pharmaceutiques ne "spéculent" pas en Bourse. Elles sont côtés en Bourse, et spéculent sur la rentabilité de leurs médicaments. Ce n'est absolument pas choquant. Et oui, elles ne bossent pas gratos. Vous niez que leur activité participe à sauver des vies ? Pas moi.

"Vous trouvez normal qu'une boîte de médicament coûte dix fois plus cher que ce que leur a coûté la fabrication ?"

Oui. Cela ne me dérange que moyennement. Ce qui importe, c'est la façon dont on gère l'inélasticité de la demande, ce qui légitime des actions collectives. Par ailleurs, il est bien connu qu'il y a problème d'imperfection -- terme technique -- majeure du marché: pourquoi les industries pharmaceutiques se sont détournées du secteur des antibiotiques et des maladies infectieuses pour se concentrer sur les maladies chroniques, cardiaques par exemple ? Parce que ce que nous appelons pudiquement des imperfections de marché existent et se manifestent par les prescriptions de vos docteurs. Ceux que vous semblez admirez. Pour remédier à ces imperfections, il faudrait tenir un discours qui consiste à dire qu'on n'en a rien (ou moins) à carrer des problèmes de maladie chronique des proto-petits-vieux et qu'on se concentre sur l'édification d'un bien public. Et ce bien public, c'est un marché (oui, un marché) de l'innovation médicale et de gestion du risque sanitaire qui devrait se concentrer davantage sur les maladies infectieuses. Heureusement qu'ils font du bon boulot sur les vaccins, dans ce domaine...

"Sans compter que ces industries pharmaceutiques reçoivent d'énormes subventions de l'Etat et l'aide financière des particuliers."

Allez-y. Eclairez-moi. Quel mode de financement souhaitez-vous pour l'industrie pharmaceutique et la recherche médicale ? Je n'ai jamais dit que la situation actuelle de financement est optimale. Par contre, je vous mets au défi de trouver quiconque qui ait la formule magique pour la tarification de l'activité médicale, ce qui inclut indirectement le financement de la recherche pharmaceutique.

"Leur business d'hypocrite n'est pas celui d'un médecin d'Hippocrate"

J'ai plus de mal avec les idées bornées des toubibs et leur façon de se draper dans la confraternité et le secret médical pour évacuer toute ébauche de débat sur leur activité qu'avec l'industrie pharmaceutique, qui, dans l'ensemble fait... du bon boulot.

"qui lui vous soigne"

Ah ! L'argumentation par l'appel à l'émotif... Un grand classique. Qui ne vaut pas tripette.

"et le premier vous pompe un pognon de dingue"

Et les médecins n'ont pas des accès de prescriptionite ? Faites-moi rire... Qui s'est opposé au déremboursement des médicaments contre Alzheimer ? L'industrie pharmaceutique ? Les autorités sanitaires ? Les médecins ? Les assoces de patients ? Bon, ben voilà: les deux derniers avaient tort. Indubitablement.

"et quelquefois à vous rendre encore plus malade."

C'est le médecin qui prescrit. Pas l'industrie pharmaceutique. Vous inversez les rôles... Si vous acceptez cette observation basique, on peut ensuite nuancer sur certains aspects...

"La direction de l'assurance maladie leur a demandé d'être plus modérés sur leur tarifs de vente, ils s'en fichent"

Et ils ont bien raison de s'en taper. Ce n'est pas parce que l'assurance maladie leur demande une gâterie sexuelle et un poney qu'ils auraient une quelconque raison d'obtempérer.

"y a qu'a augmenter les charges patronales et salariales pour boucher les trous. Vous trouvez ça normal ?"

Je trouverais normal de soigner nos toubibs de leur prescriptionite aiguë. Et de réformer les mécanismes de marché spécifiques à l'industrie pharmaceutique pour remettre les maladies infectieuses au centre de leur activité. Ce serait un premier pas. Mais les bénéfices de l'industrie pharmaceutique sont loin d'être illégitimes en soi. Et heureusement que mon arracheur de tétons préféré sait faire la part des choses, et sait dénoncer les manipulations de l'industrie pharmaceutique quand il s'agit de mettre à bas, avec la collaboration de certains politiques, les réelles protections que la réglementation permet en ce qui concerne la mise sur le marché des cachetons.

Mais, au fait, Boiron vous dérange ? Il s'agit bien de l'industrie "pharmaceutique", non ? Ce n'est pas donné, leur granules, pour de l'eau sucré, non ? j'"imagine" que cela ne vous chiffonne pas outre mesure... J'espère, en toute franchise, "imaginer" complètement de travers.

Ellen

@ F68.10 | 01 août 2020 à 20:42

Vous n'avez toujours rien compris.

Comme vous dites, vous vous en tamponnez le coquillard. Eh bien sachez que moi je fais passer la santé de l'humain avant les milliards qu'engrangent les industries pharmaceutiques pour spéculer à la Bourse aux dépens de votre santé et de votre vie. Vous trouvez normal qu'une boîte de médicament coûte dix fois plus cher que ce que leur a coûté la fabrication ? Sans compter que ces industries pharmaceutiques reçoivent d'énormes subventions de l'Etat et l'aide financière des particuliers.

Leur business d'hypocrite n'est pas celui d'un médecin d'Hippocrate, qui lui vous soigne et le premier vous pompe un pognon de dingue et quelquefois à vous rendre encore plus malade. La direction de l'assurance maladie leur a demandé d'être plus modérés sur leur tarifs de vente, ils s'en fichent, y a qu'a augmenter les charges patronales et salariales pour boucher les trous. Vous trouvez ça normal ?

F68.10

@ Ellen
"Bruno Retailleau a pris soin de rappeler qu’il avait toujours été favorable à la prescription médicale de ce médicament. « Cette molécule, ça fait 80 ans qu’elle existe, elle traite le paludisme. Elle a été utilisée par des millions d’êtres humains dans le monde et on en connaît parfaitement les contre-indications. Ce n’est pas la chloroquine qui tue, c’est la pandémie » a-t-il jugé." -- citation du commentaire d'Ellen.

Eh bien voilà. C'est un parfait délire. Merci de confirmer mes "doutes" au-delà de toute "espérance".

"Savez-vous que la revue médicale "The Lancet" est dans de sales draps après avoir menti ?"

Oui. Parfaitement. Je vous conseille la lecture de cet article de Gorski, un de mes chouchous, à ce sujet. Certains l'appellent l'arracheur de tétons. Vous aurez dans cet article de plus amples détails sur cet événement, et dès les premiers commentaires, mon opinion à ce sujet. Et tout en bas des commentaires, un exemple du plaisir que je prends à argumenter à coups de pelle.

"Certaines revues médicales comme "The Lancet" nagent en pleine schizophrénie : d’un côté, elles font acte de contrition depuis plusieurs années quant à la médiocre qualité des recherches qu’elles publient (souvent jusqu’à en être fausses) et elles reconnaissent ensuite le rôle qu’elles-mêmes ont joué dans ce préoccupant état de fait."

Le problème est connu. Et The Lancet n'est pas la plus coupable dans ce domaine. Quand vous prenez connaissance sur Retraction Watch du torrent d'immondices qui cherchent à se faire publier dans les revues médicales, la seule solution est effectivement de pousser à plus de rigueur dans ce domaine. Ce qui est complètement antithétique d'un quelconque soutien au Druide phocéen. La problématique fut ici en effet accrue par la nécessité de publier rapidement dans le contexte de la pandémie. La problématique de l'accès public aux données de la recherche est aussi un gros problème que le cas Surgisphere a mis en exergue. Donc, en fait, tout cela n'est que du miel aux oreilles d'un rationaliste qui se respecte. C'est simplement que je doute que vous le compreniez...

"Et de l’autre, elles récidivent à la première occasion, d’une manière si grossière qu’elle en vient à se mettre, comme "The Lancet" actuellement, dans de sales draps."

Tout le monde sait qu'il y a ce problème. Ioannidis a même publié des papiers dit de méta-science au sujet de la fiabilité des recherches médicales qui fut assez dévastateur. Il y a aussi un problème similaire dit de "replication crisis" dans le milieu de la psychologie scientifique, qui, évidemment, est à mille lieux des préoccupations de nos lacaniens nationaux qui refusent l'idée même d'évaluation. Alors leur parler de reproductibilité... Bref, quand on se moque de la science, il faut déjà vérifier que ce ne sont pas des problèmes que les scientifiques eux-mêmes ne connaissent. Et se réfugier dans la magie, la psychanalyse, ou le néo-druidisme phocéen n'est que se garantir que de trouver des réponses pires que le problème...

"Les Anglais disent que les politiques font d'étranges compagnons de lit. En clair, ce sont des conflits d'intérêt et de la corruption alliés avec les lobbyistes et des industries pharmaceutiques."

Si seulement on pouvait être aussi délicats que les Anglo-Saxons dans le domaine des conflits d'intérêt et dans le domaine de la responsabilité des décideurs publics, en France, je ferais claquer le champagne. Vous avez vu les vidéos des antivaccionalistes américains qui usent et abusent de leur liberté d'expression lors des auditions publiques de la CDC ? Vous avez déjà comparé aux très lapidaires comptes rendus des commissions qui décident des vaccinations en France ? Moi, oui. Il n'y a pas photo. Si les Anglo-Saxons parlent des conflits d'intérêt et pas nous, c'est simplement que nous n'avons toujours pas compris la signification de ce mot dans ce beau pays. "Conflit d'intérêt" n'est pas français.

"Les politiques sont des naïfs ou se moquent de la santé de la population."

Non. Pas exactement. Retailleau est visiblement un inculte ; il se soucie toutefois bien de la santé de la population ; et la population n'a jamais pris l'habitude de demander des comptes aux décideurs publics. Qui ont pour tradition de s'en tamponner le coquillard en traitant leurs contradicteurs de complotistes.

"Il faut que des milliards rentrent à la Bourse, tant pis pour l'humain."

Greed is Good. La Bourse, c'est la Vie. C'est quoi cet anticapitalisme primaire, Ellen ?

Serge HIREL

@ Exilé 01 août 2020 09:49
« J'ai déjà cité ici à titre d'exemple une dépêche AFP ayant évoqué une marche « en hommage » à deux petits voyous morts du fait de leur propre bêtise, dans un contexte ayant accusé la police. »

Et voilà... Vous utilisez vous-même le procédé que vous dénoncez en employant le mot « voyous ». Cette marche aurait donc été organisée « en hommage » à « deux petits voyous »... On peut aussi écrire « en mémoire » en expliquant qu’elle était « l’expression de l’émotion de la population après la mort de deux jeunes ». Si j’ajoutais le mot « accidentel » après « mort », mon propos aurait une tout autre signification... N’est-ce pas ? Il n’est jamais simple de trouver le juste milieu pour relater un événement aussi conflictuel.

Pour ma part, je juge que l’AFP a eu raison d’employer cette expression puisque cette marche était avant tout émotionnelle. En revanche, si, pour rendre compte des « manifs » d’Assa Traoré, elle utilisait « en mémoire » ou « en hommage », il me semble que sa charte prônant « l’objectivité » serait violée.

Pour ce qui est des deux autres exemples que vous citez, il me semble que l’emploi des expressions « tensions » et « commandos anti-IVG » n’est pas non plus scandaleuse. La première correspond à une réalité sociale, qui s’est effectivement exprimée par des violences physiques et la seconde fait référence à une forme d’action de ces « commandos » parfois beaucoup moins pacifiques que brandir un chapelet. Il serait intéressant, dans les deux cas, de disposer du texte complet de la dépêche... Tout le monde connaît le coup du « détail » qui a valu tant d’ennuis à Le Pen.

Je n’ai pas dit que l’AFP était parfaite... mais elle se soigne. Vous souhaitez que, comme une administration, elle soit « neutre ». Ceci, bien entendu, ne figure pas dans ses obligations... tout simplement parce que, en matière d’information, la neutralité est impossible. Le mot « objectivité » est d’ailleurs tout aussi contestable. Sa racine exprime très exactement le contraire du sens qu’on lui donne là. L’objectif, c’est la cible... donc le combat, la division, la partialité...

Ce qui est souhaitable, pour l’AFP comme pour tous les médias - j’ai, pour ma part, beaucoup de mal à considérer les réseaux sociaux comme tels -, c’est que l’information diffusée soit « honnête », qu’elle ne contredise pas la réalité des faits, que le commentaire - l’AFP n’en émet aucun - soit clairement identifiable par le lecteur, l’auditeur ou le téléspectateur.

On ne peut cependant pas tout attendre du média émetteur. Encore faut-il que le « récepteur » possède les codes lui permettant de faire le tri entre fait et commentaire. Et, sur ce point, disons pour ne pas être trop pessimiste, qu’il reste beaucoup à faire, que l’Education nationale a trois guerres de retard et que les réseaux sociaux se chargent d’aggraver la situation.

Dernier point, si, comme je l’ai écrit récemment, je trouve que l’ancien secrétaire général de Reporters sans frontières s’est transfiguré en maire efficace, j’ai toujours estimé que cette association était une « ONG » peu regardante sur le contrôle de ses informations. Je me souviens d’un de ses communiqués pourfendant une fois de plus Bongo, qui avait interdit la parution de six hebdos gabonais. Une enquête rapide a permis de savoir qu’en pleine campagne électorale, ils avaient tous titré sur des meurtres de jeunes femmes commis par le chef de l’Etat... L’erreur de celui-ci : il n’avait pas déposé plainte pour diffamation et, sans même passer par le ministère de l’Information, les avait interdits officiellement parce qu’ils ne payaient pas leurs impôts... ce qui était aussi le cas de « L’Union », le quotidien d’Etat.

Je ne conviendrai donc pas avec vous que l’ancien reporter de Radio France Hérault (1983-1989) « n’a de leçons de journalisme à recevoir de personne »... En revanche, je continue à penser qu’il peut en donner en matière de sécurité urbaine...

Ellen

@ F68.10 | 01 août 2020 à 11:28

Voici ce qu'a dit précisément Bruno Retailleau, et ce n'est pas de la complaisance mais du bon sens.

"Bruno Retailleau a pris soin de rappeler qu’il avait toujours été favorable à la prescription médicale de ce médicament. « Cette molécule, ça fait 80 ans qu’elle existe, elle traite le paludisme. Elle a été utilisée par des millions d’êtres humains dans le monde et on en connaît parfaitement les contre-indications. Ce n’est pas la chloroquine qui tue, c’est la pandémie » a-t-il jugé."

Savez-vous que la revue médicale "The Lancet" est dans de sales draps après avoir menti ?
Certaines revues médicales comme "The Lancet" nagent en pleine schizophrénie : d’un côté, elles font acte de contrition depuis plusieurs années quant à la médiocre qualité des recherches qu’elles publient (souvent jusqu’à en être fausses) et elles reconnaissent ensuite le rôle qu’elles-mêmes ont joué dans ce préoccupant état de fait. Et de l’autre, elles récidivent à la première occasion, d’une manière si grossière qu’elle en vient à se mettre, comme "The Lancet" actuellement, dans de sales draps. Les Anglais disent que les politiques font d'étranges compagnons de lit. En clair, ce sont des conflits d'intérêt et de la corruption alliés avec les lobbyistes et des industries pharmaceutiques.
Les politiques sont des naïfs ou se moquent de la santé de la population.

Il faut que des milliards rentrent à la Bourse, tant pis pour l'humain.

Isabelle

@ sylvain
"LR : Les Ripoux.
En regardant bien, je trouve que ce Larcher est une caricature de Philippe Noiret, en plus gras.
Pour lui, pire que celles de Bayonne, Nice et Agen, l’incivilité suprême serait une attaque éventuelle du fourgon ravitailleur des caves et cuisines du Sénat ; il ne s’en remettrait pas."

Votre description de la grande crainte : "incivilité suprême" de G. Larcher est drôle, je la poste à nouveau.

Philippe Noiret avait de l'élégance, lui. Nous devrions en France pouvoir profiter de la vie comme "Alexandre le bienheureux"...

Nous le faisons, hors réseaux sociaux, fort heureusement. Carpe diem.
Sur le net, pas franchement de quoi jubiler vu les infos calamiteuses quotidiennes. Des tue-l'amour chez les pseudo-féministes et les femmes déguisées en Belphégor nous gâchent le paysage. Nous ne voulons pas de burqini, nous voulons des bikini.

F68.10

@ Ellen
"Le seul candidat chez "Les Républicains", qui j'espère se présentera en solo pour conquérir l'Elysée, et pour lequel je pourrais voter si son programme est crédible, c'est Bruno Retailleau."

Bruno Retailleau a déclaré que la France avait le plus fort taux d'homicide en Europe. À un moment, faut arrêter de faire sa putaclic: prendre des libertés de cette manière avec la réalité, histoire de faire mousser l'audimat avec du sensationnel, franchement, je ne souhaite pas voir cela à un poste à l'Elysée. Déjà que la personnalisation du pouvoir me déclenche des crises d'urticaire, l'histrionisation du pouvoir n'a pas mon agrément.

Je vois aussi qu'il a des complaisances avec l'hydroxychloroquine... De mon point de vue, la place de son bulletin de vote est donc à la poubelle.

Exilé

@ Serge HIREL
"Quant aux dépêches, elles sont, avant publication, examinées à la loupe par le « desk », qui applique strictement un cahier des charges extrêmement précis. De plus, contrairement à une idée reçue, chacune d’elles est signée par le journaliste qui l’a rédigée (initiales en fin de texte). Ses confrères qui l’utilisent peuvent donc lui faire confiance ou pas..."

J'ai déjà cité ici à titre d'exemple une dépêche AFP ayant évoqué une marche « en hommage » à deux petits voyous morts du fait de leur propre bêtise, dans un contexte ayant accusé la police.
Le terme « hommage » est-il vraiment le plus approprié en l'occurrence ?
Lors des affrontements intercommunautaires de Dijon, l'AFP a employé le terme « tensions » pour caractériser des violences physiques plutôt graves.
Dans le passé, des gens qui se présentaient comme des sauveteurs et qui se contentaient de réciter pacifiquement leur chapelet devant des cliniques ou des hôpitaux pratiquant des avortements étaient qualifiés de « commandos anti-IVG ».

Que l'on ne vienne pas nous dire qu'il n'y a pas une collusion objective entre le Régime et l'AFP, chargée sans le dire en dépit des textes que vous citez de répandre la bonne parole, même si elle le fait de son propre chef (n'oublions pas qu'en France la mode est de bafouer les textes, y compris dans le domaine constitutionnel).

Je crois que c'est Robert Ménard, qui vous en conviendrez n'a de leçons de journalisme à recevoir de personne, qui disait qu'en pratique il n'était même pas nécessaire à un pouvoir politique de donner des directives de contrôle de l'information aux journalistes puisqu'ils étaient les premiers à se les imposer eux-mêmes dans le sens désiré...

"Que la rédaction de l’AFP ait le cœur plutôt à gauche - ce qui est le cas de l’immense majorité des équipes des médias français - ne peut donc avoir qu’une influence minime sur l’information produite."

Eh bien, c'est tout simplement la preuve que l'AFP contribue, comme d'autres organismes ou administrations qui devraient respecter un minimum de neutralité, à formater l'esprit des Français à des idées que beaucoup seraient plutôt enclins à rejeter par le principe de la mithridatisation, selon lequel le poison est infusé dans la durée à petites doses et de façon insensible.
C'est donc une violation de leur liberté de conscience.

sylvain

LR : Les Ripoux.

En regardant bien, je trouve que ce Larcher est une caricature de Philippe Noiret, en plus gras.

Pour lui, pire que celles de Bayonne, Nice et Agen, l’incivilité suprême serait une attaque éventuelle du fourgon ravitailleur des caves et cuisines du Sénat ; il ne s’en remettrait pas.

Ellen

@ Isabelle | 31 juillet 2020 à 17:05
"Votre description de Gérard Larcher nous fait penser au film "la Grande bouffe". Il va finir par exploser... Ce parti LR est en coma dépassé."

C'est l'arrêt cardiaque qui le guette. Il n'est pas fait pour faire le marathon.
Le jour où tout ce petit monde se retirera du palais de l'Elysée et des institutions richement pourvues, ils n'auront plus le choix que de se mettre à la diète parce qu'il faudra mettre la main à la poche. Mais tant que c'est le contribuable qui paie tout, ils en profitent tous jusqu'à se faire éclater la bedaine.

Ellen

"LR : candidat naturel ou primaire démocratique ?"

Ou candidat en roue libre.

Le seul candidat chez "Les Républicains", qui j'espère se présentera en solo pour conquérir l'Elysée, et pour lequel je pourrais voter si son programme est crédible, c'est Bruno Retailleau. Pour l'instant je n'en vois pas d'autres.

Xavier Bertrand vous l’avez déjà fait mais pourquoi ne pas soumettre à la question François Baroin pour votre prochaine interview ? J'ai hâte de mieux le connaître.

Claude Luçon

@ Exilé | 31 juillet 2020 à 08:26

En rentrant définitivement en France, ce qui a frappé l'expatrié que j'ai longtemps été fut de voir à quel point les médias français manipulaient l'opinion publique.
Américanophobie, colonialisme, esclavage, absence de compétitivité de notre industrie, radioactivité, gaz de schiste... c'est effarant !

La campagne actuelle systématique contre Trump en est un exemple ! En quoi Trump trouble-t-il plus la France qu'Erdogan ? Lequel Erdogan, formé comme mollah, est lentement mais sûrement en train de copier l'ayatollah Khomeini ! Avant lui Boumédiène en Algérie transformait déjà les églises en mosquées.

On célèbre les Gay Pride sur nos avenues mais on critique abondamment et on envoie les CRS, qui chargent en piétinant les poussettes, contenir les "terroristes" de la Manif pour Tous.

Sur une des toutes premières émissions que j'ai suivies en rentrant, conduite par Pujadas (franco-espagnol) et Léa Salamé (franco-libanaise), une jeune institutrice de 23 ans d'origine maghrébine insultait sans réserve Claude Allègre (Parisien), un scientifique mondialement respecté. Nos journalistes ont laissé faire !
Pour être une célébrité en France il semble préférable d'être originaire d'un pays où la dictature a longtemps régné sans opposition. Miss Obono peut confirmer.

Les statistiques sur les origines sont interdites en France, pourquoi ?
On peut retourner les arguments de la gauche : les Africains, les Maghrébins ont-ils honte de leurs origines à ce point qu'ils ne veulent pas qu'on sache combien ils sont ?

Nous lisons plus de vérités sur ce blog que sur n'importe lequel de nos journaux, imprimés et télévisés, lesquels occultent les nouvelles gênantes.
On pourrait presque revoir notre devise à la mode journalistique sous :
Naïveté, Égalité, Fraternité !
Faut-il que les Français soient égaux et fraternels dans l'imbécillité ? Pour servir qui ?
Ou est-ce que nous avons des journalistes imbéciles et lâches ?

Giuseppe

@ Exilé | 31 juillet 2020 à 15:37

Justement ! Je quitte à l'instant un ancien camarade, qui vient de racheter une entreprise, levé à cinq heures, il rentre maintenant.
Il entretient ma flamme - en fait notre bibliothèque commune -, il est toujours dans les affaires, ses chantiers ont repris il est en régime de croisière, le Covid l'a égratigné mais il s'en sortira - il est vrai qu'il est un brillant lutteur, la classe en plus, nous avons gardé des liens privilégiés.

Demain il ira sans doute mettre un peu d'ordre dans son rachat, il va le remettre sur de bons rails, lutter, visionnaire, infatigable.
Pas un gonfleur d'hélices, juste un entrepreneur plein de courage, et les risques qui vont avec... Avec ses fonds propres.

Serge HIREL

@ Exilé 31 juillet 2020 08:26

Art. 2 des statuts de l’AFP : « (...) L’Agence France-Presse ne peut en aucune circonstance tenir compte d’influences ou de considérations de nature à compromettre l’exactitude ou l’objectivité de l’information ; elle ne doit, en aucune circonstance, passer sous le contrôle de droit ou de fait d’un groupement idéologique, politique ou économique (...). »

L’AFP n’est pas « contrôlée » par l’Etat. Ni l’exécutif, ni le législatif ne nomment directement les représentants du pouvoir au sein de son conseil d’administration, ni même au sein du Conseil supérieur, chargé de veiller notamment à la disposition ci-dessus. De plus, leurs représentants sont nettement minoritaires au sein de ces deux instances.

Même quand il est journaliste professionnel - ce qui n’est plus le cas depuis Jean Miot (1996-1999) -, le PDG de l’agence n’intervient qu’avec une extrême prudence sur les activités de l’équipe rédactionnelle. Celle-ci est très ferme en matière d’indépendance depuis le septennat de Giscard, au cours duquel l’Etat, par le biais de ses abonnements aux fils de l’agence, avait fait preuve d’entrisme.

Au plan international, l’AFP jouit d’une réputation de qualité qui n’a d’égale que celle de Reuters, tout en n’en ayant pas les moyens financiers...

Quant aux dépêches, elles sont, avant publication, examinées à la loupe par le « desk », qui applique strictement un cahier des charges extrêmement précis. De plus, contrairement à une idée reçue, chacune d’elles est signée par le journaliste qui l’a rédigée (initiales en fin de texte). Ses confrères qui l’utilisent peuvent donc lui faire confiance ou pas...

Que la rédaction de l’AFP ait le cœur plutôt à gauche - ce qui est le cas de l’immense majorité des équipes des médias français - ne peut donc avoir qu’une influence minime sur l’information produite. L’AFP n’est pas responsable des coups de ciseau que subissent ses dépêches, ni des commentaires qui y sont parfois astucieusement ajoutés...

boureau

À propos de nouvelles pistes politiques...
Un entretien dans Le Figaro du 31 juillet 2020 avec Michel Onfray. Une pleine page.
En ces temps où la démocratie cherche des étendards, une voix intéressante à écouter.

Cordialement.

Jérôme

Bonjour Philippe,

Il n'y a pas de candidats naturels à droite ?
Par trop-plein ou carence de qualité ?
À gauche ? au centre ? à ce qu'on appelle les extrêmes ?
Ils sont tous naturellement insupportables, c'est déjà pas mal.

P.-S.: j'ai raté plein d'échanges, dés qu'on s'absente cinq minutes y'en a des qui croivent qu'ils faut publicationner.
J'ai notamment vu des trucs passer sur la peine de mort, le QI (dada d'un abruti racialiste dont j'ai oublié le nom), que des sujets de vos billets.
Que de développements passionnants, un peu fats parfois, reposant sur des démonstrations qui tiennent en une demi-page de blog, de vraies thèses de spécialistes.

Isabelle

LR, macronie : bonnet blanc et blanc bonnet.

Ils causent, ils mangent à tous les râteliers mais ils n'ont rien fait et continuent de ne rien faire.

La novlangue managériale pour nous rouler dans la farine :

"Indolore, quasi imperceptible, elle s’insinue dans nos vies avec une facilité troublante. La novlangue techno-managériale, naguère circonscrite aux couloirs impersonnels de l’entreprise, est désormais omniprésente dans les hautes sphères. Depuis plusieurs années, ce métalangage, mâtiné d’anglicismes et de périphrases absconses, s’impose dans la communication institutionnelle sans éprouver la moindre résistance.

« Libérer les énergies des entreprises » (Muriel Pénicaud, ancienne ministre du Travail), « Schéma destructeur de la production linéaire » (Anne Hidalgo, maire PS de Paris), « Il y a une urgence à réinvestir avec de la présence humaine notre citoyenneté collective » (Eric Piolle, maire EELV de Grenoble), « Une grande consultation horizontale » (Emmanuel Macron) : de telles abstractions, déclinables à l’infini, parsèment aujourd’hui les discours politiques." (Valeurs Actuelles)

Ils causent, ils nous saoulent mais ne font strictement rien pour régler les vrais problèmes.

https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/la-novlangue-manageriale-un-instrument-de-manipulation-au-service-du-pouvoir-122280

Isabelle

@ Giuseppe
"Il ne nous représente plus, pas ; ces obèses, on ne les supporte plus, on veut une démocratie qui respire, qui donne sa chance aux plus affûtés ; le pays en regorge et ces habitués de banquets nous privent d'une cuisine de champions, plus légère, plus digeste et adaptée à des sportifs de haut niveau, pour une vision et performance de haut niveau."

Votre description de Gérard Larcher nous fait penser au film "la Grande bouffe".
Il va finir par exploser...

Ce parti LR est en coma dépassé.

Exilé

@ Giuseppe
« On en crève ! »

Je dirais même plus : nous en crevons !

Communes, communautés de communes, agglomérations, cantons, départements, préfectures, régions, hôtels de région, chambre des députés, Sénat, Matignon, agence de voyage de l’Élysée, ministères, comités Théodule, avec tous les doublons, couches et surcouches, lourdeurs, incohérences et coûts astronomiques allant de pair et pour quel résultat, alors que nous aurions besoin surtout de quelques poignées de loups maigres décidés à faire leur travail là où il le faut, de façon dévouée, dans un environnement spartiate.

Et qui paie tout cela, alors que les caisses sont vides, je vous le demande...

Trekker

@ Claude Luçon | 31 juillet 2020 à 00:33
…Exception faite du quotidien « Le Parisien » qui indiquait que cette bande de malfaiteurs "se réunissait dans l'appartement de l'un d'eux, Mohammed A.... 
Quant aux autres participants à l'agression de Philippe Monguillot, il s'agirait de Mohamed C., Moussa B. et Sélim Z.

Merci pour cette information, qui confirme hélas que nos principaux médias sont les complices tacites de ces odieux assassins bien de chez nous.

Imaginons que le chauffeur de ce bus assassiné se soit prénommé Mohamed, et que ses agresseurs Claude, Henri, Charles ou Sylvain aient été des sympathisants du RN ou des ex-paras. Je vous laisse deviner quelle aurait été la couverture médiatique, et pendant des jours, de cette effroyable assassinat…

Giuseppe

Gégé pour un quatrième mandat, à mon avis comme on dit chez nous "il va y péter", est-ce bien raisonnable ? Deux mandats je veux bien, mais quatre... QUATRE ! Réveil ! comme disait mon sergent.

Des obèses pour gouverner, comment voulez-vous que des lestes de mon acabit, ainsi que ma leste coiffeuse puissent supporter davantage ces fossoyeurs de la démocratie, du renouvellement, et de la nouveauté ?

Ce n'est pas l'âge qui compte, c'est cette rente atrophiée de mandats qui nous tue, nous lamine, les gardiens de nos masques... Savaient-ils qu'il en existait seulement ?

Il ne pèse (sic !) plus rien dans le pays et dans la représentativité, et il va falloir encore se coltiner ce boulimique et vorace de mandats, laminé, lui et son parti aux européennes.

Il ne nous représente plus, pas ; ces obèses, on ne les supporte plus, on veut une démocratie qui respire, qui donne sa chance aux plus affûtés ; le pays en regorge et ces habitués de banquets nous privent d'une cuisine de champions, plus légère, plus digeste et adaptée à des sportifs de haut niveau, pour une vision et performance de haut niveau.

Comment peut-on croire que ce repu de la République - qui n'est pas dans la représentativité des votants exprimés -, comment peut-on accepter encore ces élus d'une vieille époque ? faite de banquets de gras et de sauces sous les paillettes d'une République que les plus jeunes n'acceptent plus, ou comme en Allemagne la rigueur en plus pour plus de force, plus de maîtrise industrielle.

Gégé et le marathon d'un Macron devant lui, il est au bord de l'apoplexie et cherche par tous les moyens à exister alors qu'il ne représente plus rien dans le pays, 60 % d'abstention tout de même ! Et l'obèse de mandats qui ne voit rien, ne voit pas l'état d'un pays qui veut respirer, vivre, courir, lutter, et lui qui nous le sclérose, et nous ferait croire qu'il est de quelque utilité. Désespérant.

Gérer un pays c'est être en forme, vous voyez Gégé Larcher courir après un décret à refondre, à repenser.
Inutile ce Sénat, une maison de villégiature pour vieux qui ne voient plus que le monde a changé.

Muscler l'exécutif, muscler scientifiquement les conseillers, et enfin se débarrasser de cette assemblée qui n'est rien d'autre qu'une chambre de la misère exécutive.
Les voir à l'oeuvre est une gabegie de nos forces vives, un obstacle à toute nouveauté, un retard de modernité et de modernisation :

https://www.capital.fr/polemik/faut-il-supprimer-le-senat-1268524

On en crève ! Depuis les départements, alors qu'il suffit d'une structure sociale, jusqu'à ce gâteau à la broche constitué depuis des décennies par des élus qui ne pensent que pensions alimentaires, jamais progrès économique et social.

https://www.capital.fr/polemik/faut-il-supprimer-le-senat-1268524

Ils vont y péter sans aucun doute et ils ne se rendent même pas compte :

https://www.ge-rh.expert/senat-repas-gastronomiques-ne-coutent-1645-euros-personne/

La "grinta" pour un pays, c'est le salut pour avancer... Mongénéral n'avait pas choisi le bon moment, il était un peu tard, le monde venait de changer, et rien n'a changé depuis :

https://blogs.mediapart.fr/yves-faucoup/blog/241017/jai-vu-la-misere

Exilé

@ Serge HIREL
« Pour préparer une élection et se donner une chance de l’emporter, trois éléments sont indispensables : une stratégie, un programme, un candidat (ou une candidate). »

Vous avez parfaitement raison de ne pas mettre en avant un quelconque « programme », d'ailleurs ridicule au vu des circonstances, comme s'il n'y avait pas une seule priorité.
Quelqu'un avait déclaré : « l'intendance suivra », or un programme relève dans le détail de l'intendance.
Ceci dit, même la stratégie, qui n'est guère qu'un moyen, un outil, relève aussi du détail.

En premier devrait venir avant tout une volonté affirmée, celle de sauver la France en l’occurrence.

Charles

@ Marc GHINSBERG | 30 juillet 2020 à 13:52

M. Bertrand avait été élu "grâce" au retrait de M.de Saintignon.
Si une pareille configuration se répétait, je ne sais si cela l'avancerait.

Racine15

Et si on parlait d'un programme au lieu de chercher une tête de gondole ?
Qui est prêt à reprendre le programme de Fillon, lequel a su fédérer une bonne partie des LR ?

Exilé

@ Trekker
« Monsieur Philippe Bilger peut-il nous expliquer les raisons juridiques de ce silence qui ressemble à une quasi-omerta ? »

Cher Trekker, j'ignore si vous êtes naïf à ce point, mais ce procédé - qui ne ressemble pas à une quasi-omerta mais qui en est bien une - a été employé depuis une quarantaine d'années et même plus « pour ne pas faire le jeu du FN », comme le journaliste Bernard de La Villardière l'a reconnu récemment.

Pour ma part, je ferais même remonter cette omerta au lendemain de la (fausse) paix en Algérie quand il ne fallait pas révéler dans la presse un certain nombre de faits divers dans lesquels des ressortissants de ce nouveau pays étaient impliqués.

Nous pouvons d'ailleurs nous demander de quel droit la presse se permet de décréter ce que les Français doivent apprendre ou au contraire ignorer.
Si les Français savaient tout ce qui se passe réellement chez eux, ils prendraient des fourches...

-------------------------------------------

@ Claude Luçon
« L'Express, la Croix, Radio France, le Parquet, tout le monde répétait le câble de l'AFP »

Tous ceux qui nous répètent en boucle qu'en France la presse est libre et qu'il existe plusieurs journaux de tendances diverses oublient de nous rappeler que la plupart, quelle que soit leur sensibilité, se contentent souvent sur certains sujets de recopier les dépêches AFP, qui sont parfois idéologiquement biaisées.

Nous pouvons d'ailleurs nous demander s'il est normal qu'une agence de presse soit contrôlée par l’État afin d'en faire la voix de son maître, en quelque sorte.
Mais ceci est une autre histoire...

Isabelle

@ Exilé
@ Giuseppe

Que fait LR concernant l'invasion migratoire ? Pas de réponse. Nous attendons vainement qu'ils se réveillent de la sieste après un gros gueuleton et quelques bons vins, comme le souligne Giuseppe

Immigration, un moratoire s'impose d'urgence.

https://www.bvoltaire.fr/immigration-un-moratoire-simpose-durgence/

"La seule façon de permettre à celles et ceux (je deviens progressiste !) qui veulent devenir ce que nous sommes est d’arrêter d’abonder sans cesse le tonneau des Danaïdes de l’immigration massive. Autrement dit, en une image maritime, « quand on commence à couler, ils est logique de calfater la voie d’eau avant de vouloir écoper ». Frédéric Sahut (Bd Voltaire)

Claude Luçon

@ Trekker | 30 juillet 2020 à 17:43

Bonne question !

En souvenir de mon passé professionnel je suis allé creuser sur Internet, L'Express, la Croix, Radio France, le Parquet, tout le monde répétait le câble de l'AFP du genre :
Les deux jeunes hommes accusés d'avoir roué de coups dimanche un chauffeur de bus à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) ont été mis en examen mardi soir pour tentative d'homicide volontaire, a appris France Bleu Pays Basque mercredi. Ces deux jeunes hommes, âgés de 22 et 23 ans, ont reconnu les faits lors de leur garde à vue, avait appris franceinfo de source proche de l'enquête.
Les deux autres individus soupçonnés d'être impliqués dans l'agression ont été également mis en examen : l'un pour "non-assistance à personne en danger" et "recel de malfaiteur" - c'est chez lui que les deux agresseurs présumés s'étaient réfugiés après l'agression -, l'autre pour "non-assistance à personne en danger".

SAUF UN ;
De BasKultur - LA LETTRE DU PAYS BASQUE qui écrit :
À longueur d'ondes et de colonnes, toute la presse a commenté cette agression, mais extrêmement rares sont les médias qui se sont hasardés à donner le nom des auteurs du méfait. Exception faite du quotidien « Le Parisien » qui indiquait que cette bande de malfaiteurs "se réunissait dans l'appartement de l'un d'eux, Mohammed A."...
Quant aux autres participants à l'agression de Philippe Monguillot, il s'agirait de Mohamed C., Moussa B. et Sélim Z. (et non des "Français marginaux" comme certains confrères l'ont honteusement laissé supposer). En réalité, des racailles au casier long comme le bras !

Donc on sait au moins que ce ne sont pas des chrétiens et nous pouvons supputer de quelle direction venaient "ces racailles" !
Il faut noter le : "rares sont les médias qui se sont hasardés" !
Nos journalistes ne deviennent braves, ne se hasardent, que lorsque la France manque de masques. Ils ont peur du Covid-19, mais pas seulement !

Giuseppe

@ Mary Preud'homme | 30 juillet 2020 à 10:31

Je vous sens en forme, c'est le moment, le top ! la forme pas les formes.
Avec elles vous pouvez affronter tous les dangers, tous les rustres de la planète, du beau, du bon, du Soulor :

https://lesoulor1925.com/

Je taquine bien sûr.

Serge HIREL

Bien sûr, il n’y a pas de magicien... Le « candidat naturel » LR ne sortira pas de son chapeau... Faut-il s’en désespérer ?... Au point de tenter à nouveau de désigner le héraut en convoquant - et dans les mêmes conditions - un improbable « corps électoral » que les « candidats à la candidature » chaufferont à blanc pour triompher, au point qu’après le vote, les rancoeurs ne s’apaiseront pas ?... Comme en 2016.

Sans le Penelopegate, Fillon avait élection gagnée... C’est vrai, mais aurait-il eu une majorité fidèle ? On se souvient avec quelle rapidité certains de ses ex-rivaux devenus ses lieutenants ont quitté le navire dès que, le gite s’aggravant aussitôt l’explosion survenue, le naufrage était envisageable... L’occasion était trop belle de rompre le serment et de retrouver aussitôt sa liberté... On sait ce que certains en ont fait. Le cas de Bruno Le Maire est exemplaire...

Fillon à l’Elysée... Aurait-il, par exemple, trouvé une majorité confortable pour mettre en œuvre l’un de ses projets phares : la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires en cinq ans ? Avant même le cataclysme déclenché par le Volatile, des réticences étaient plus que perceptibles. Juppé, « droit dans ses bottes » en 1995, aurait-il eu la même attitude face aux mouvements sociaux que cette modernisation de notre administration n’aurait pas manqué de provoquer ?

Remettre ça pour 2022, c’est prendre le risque, même sans « Canard », d’un quinquennat qui ira cahin-caha, Devenant peu à peu l’otage d’une majorité certes LR, mais composée de courants contradictoires, le Président, pour éviter les frondeurs, devra se résoudre à ne pas dérouler « son » programme, sur lequel il aura été désigné « candidat officiel ». Le rival historique, le PS, est mort de cette incapacité à gouverner qui a frappé son Président, empêtré depuis toujours dans la recherche de la synthèse. Et DSK, qui aurait pu être le sauveur et n’avait nul besoin de primaire pour s’imposer, a pris une chambre d’hôtel à New York...

La situation est-t-elle sans issue ? En désespoir de cause, le LR devra-t-il aller à nouveau à Canossa, pour un résultat final qui s’annonce tout aussi humiliant, sinon plus, qu’en 2017 ? Y a-t-il une autre solution ? Non, il n’y a pas de magicien... Ni un nouveau de Gaulle. Quant à Sarkozy, il serait vraiment temps qu’il consacre l’oisiveté qui l’insupporte à écrire ses souvenirs « à moi que j’ai » et qu’il cesse de croire et de laisser croire qu’il est le Deus ex machina qui veille sur le LR et manipule Guignol... avant de le remplacer.

Donc, la primaire est la pire des solutions... Mais, à ce stade d’anarchie de la droite, elle est la seule possible. Malheureusement. La seule qui offre une lueur d’espoir, à condition qu’elle ne soit pas la copie conforme de celle de 2016.
Pour préparer une élection et se donner une chance de l’emporter, trois éléments sont indispensables : une stratégie, un programme, un candidat (ou une candidate). Et ceci dans l’ordre chronologique : bâtir une stratégie, élaborer un programme compatible avec la stratégie, désigner un homme qui appliquera la stratégie et portera le programme.

En matière de stratégie, le LR est fortement contraint. Macron marche sur les terres de son aile gauche et grignote même au-delà. Un seul choix donc : ratisser à droite, sans perdre son âme. Le débat sera vif, mais il est posé depuis plus de trente ans : faut-il ou non envisager une alliance avec le RN ? On ne refait pas l’histoire, mais ceux qui, dans les années 90, ont éprouvé des haut-le-cœur à cette simple idée portent une lourde responsabilité. À l’époque, le FN était prenable. Il aurait suffi d’imiter Mitterrand qui a tellement dit son amour au PC qu’en l’étreignant, il l’a étouffé... Aujourd’hui, leurs successeurs sont face à un dilemme : faire prendre le risque au LR d’être étouffé ou de sombrer dans l’honneur...

Récupérer les électeurs partis au RN sans passer par une alliance serait bien sûr un moindre mal... Mais comment s’y prendre ? En s’aventurant sur son terrain ? Des tentatives en ce sens ont déjà échoué... Wauquiez, le « Kärcher » de Sarkozy... La réponse risque d’être la même : la copie est toujours moins attirante que l’original... Et Marine le fera savoir haut et fort...

Voilà la première question... et la réponse diverge entre l’état-major, soucieux du respect de la doctrine et de ses intérêts, et les militants qui, eux, sur le terrain, veulent gagner. Quoi qu’il en coûte.
Naturellement, le programme dépend de ce choix stratégique. Difficile de faire avaler au RN et à ses électeurs le moindre geste de bonne volonté face aux « chances pour la France »... Mais ce n’est pas la seule contrainte. En 2016, chaque candidat à la primaire a élaboré son programme et l’a donc soumis au « corps électoral », ce qui a ajouté une dimension politique majeure à ce qui aurait pu n’être que le choix d’un homme sur ses qualités propres de futur chef d’Etat. C’est probablement là que réside la raison principale de l’échec de ce processus, qui, en quelque sorte, a tenté de maintenir vaille que vaille l’idée gaullienne du candidat face au peuple.

Mieux vaudrait donc cette fois que ce programme 2022-2027 - et après - soit très largement élaboré avant la primaire. Non pas par les candidats eux-mêmes et leurs fidèles, qui ne parviendraient probablement pas à s’entendre, mais au travers d’une large consultation des militants et de l’ensemble des Français, y compris ceux qui, par réflexe pavlovien, ne sauront jamais glisser un bulletin LR dans l’urne. Les instituts de sondage savent très bien faire cela... Pour se présenter, tous les candidats devraient avoir adhéré à la philosophie générale de ce « programme commun », mais aussi aux lignes de force définies dans un seul texte.

Cette voie, certes, est étroite, peut-être utopique, mais ceux qui ne voudront pas l’emprunter prendront le risque d’un nouvel échec, celui-là définitif, et devront être considérés comme simplement installés dans le confort qu’offre l’opposition... en attendant, éventuellement, de franchir le Rubicon.

Ces deux premiers points acquis, le troisième élément, le choix du candidat (ou de la candidate) ne reposera plus que sur la puissance de l’un ou de l’autre d’incarner cette stratégie et ce programme, sur les compétences déjà acquises, sur sa volonté de tenir bon, sur la qualité de ses relations avec le peuple... Bref sur sa capacité à être le meilleur face au sortant - si tant est qu’il se représente, puis qu’il soit qualifié pour le second tour... La primaire, dès lors, au lieu de désunir, rassemblerait.

Enfin, la question de l’alliance LR-RN et, par conséquence, le choix des axes majeurs du programme étant un exercice extrêmement difficile dans un parti soumis à de fortes tensions entre ses différents groupes de pensée - il y a de l’espace entre un Bertrand qui récuse tout regard trop à droite et un Ciotti qui, ma foi... -, on peut imaginer que la primaire ait à départager deux conceptions politiques nettement différentes, mais appartenant clairement toutes deux à la droite. Deux conceptions, mais pas sept programmes... Deux conceptions, incarnées par deux hommes... Loyaux l’un envers l’autre... Le précédent Balladur-Chirac au premier tour de 1995 est un signal de danger, d’autant plus que, cette, fois, le LR ne sera pas en situation d’être à coup sûr qualifié... Loin s’en faut pour l’heure.

Mieux vaudrait, finalement, qu’à défaut du candidat providentiel « seul face au peuple », cette primaire ressemble à une grande fête de famille... enfin réconciliée.

Claude Luçon

Plus que d'un candidat naturel c'est d'un programme factuel dont LR a besoin.
Analyser les faits et les méfaits, et en tirer un programme pour les résoudre.
Fillon nous avait proposé cela, Bruno Retailleau cherche à le tenir d'actualité, les têtes pensantes aux LR pourraient peut-être s'en servir comme bible puis décider qui est le plus musclé pour le mettre en oeuvre, avec ou sans primaire !

L'ambition personnelle n'est plus d'actualité ! C'est un programme providentiel qu'il nous faut. FB comme NS devraient y penser.

Tipaza

Candidat naturel ou primaire et pourquoi la qualifier de démocratique.
Une élection n’est pas synonyme de démocratie obligatoirement, encore faut-il que certaines règles de régularité soient respectées, c’est-à-dire que les électeurs soient bien ceux qui ont leur mot à dire dans cette élection.
Une primaire ouverte, comme le fut celle de la droite molle et du centre droit n’avait rien de démocratique.
Tout le monde sait que ces partisans de la gauche sont allés voter pour Juppé qu’ils souhaitaient avoir en face d’eux au lieu de Sarkozy.
Et tout le monde sait également que les partisans de la vraie droite sont allés voter pour Fillon pour rendre à Sarkozy le camouflet qu’ils avaient subi avec l’ouverture à gauche.

Mais franchement cette querelle entre candidat naturel, donc désigné par les caciques de LR, et primaire n’a pas de sens.
Il manque à la fausse droite ce feu de l’Âme qui est la reine des victoires quelles que soient les difficultés du combat.
Je ne sais comment définir cette âme, mais elle se traduit pas la force de conviction, par la volonté d’aller au bout de ses forces, par la certitude de la justesse de la cause.
On peut aussi lui donner un autre nom.
Dans l’Antiquité et il n’y a pas longtemps encore on appelait ça avoir du cœur.
C’est dans le Cid, Don Diègue qui demande à son fils avant de lui raconter l’affront subi : « Rodrigue as-tu du cœur ? »

Il n’ y a pas d’âme, ni de cœur dans la fausse droite, tout juste des petits arrangements entre copains et coquins sans aucune conviction.
Ils en sont encore à penser qu’il faudra bien un jour définir un programme, sans même se rendre qu’un programme n’est que la concrétisation d’une conviction portée par la volonté de faire triompher des idées.
Elles sont où leurs idées, chez ceux qui attendent que passe l’assiette au beurre servie par Macron, qui leur assurera un présent valorisant et un futur honorable.

Je n’ai aucune estime pour ces gens-là, mais je pense qu’ils ont raté une occasion de se tenir debout lorsque Laurent Wauquiez a essayé de donner une colonne vertébrale à cette fausse droite avec l’aide de François-Xavier Bellamy, l’un des rares qui ait de vraies convictions que l’on peut encore qualifier de droite, bien qu’elles manquent de cette énergie, de cette volonté, et peut-être de ce courage de renverser la table des conventions du politiquement correct imposées par la gauche.

Trekker

Question hors sujet, mais hélas toujours d’actualité :

Pourquoi l’identité des deux auteurs du crime du chauffeur de bus de Bayonne, et celle de leurs complices pour non-assistance à personne en danger, ne sont-elles toujours pas révélées par la justice ? Cela bien que les deux premiers soient mis en examen pour homicide volontaire, et ce depuis le 10 juillet.

Usuellement en matière de crime le procureur révèle l’identité de leurs auteurs, et quand ceux-ci sont identifiés avec certitude, ils sont mis en examen. Dans les affaires de viol et même fréquemment présumées, les noms de leurs auteurs potentiels sont livrés rapidement à la presse.

À croire que cet odieux crime de Bayonne est frappé du secret défense !

Monsieur Philippe Bilger peut-il nous expliquer les raisons juridiques de ce silence qui ressemble à une quasi-omerta ?

Achille

@ GLW | 30 juillet 2020 à 11:24
« LR est à la politique ce que les Italiens sont au rugby. Jamais favoris. »

Et la cuiller de bois à la fin du tournoi ! :)

Exilé

Ah ! La France brûle et s'engage dans la spirale infernale de la violence et nous voilà à faire de la téléréalité, afin de savoir qui de François la Potiche ou de Xavier le Droitier-Gaucher l'emportera en 2022 - si Dieu nous prête vie ainsi qu'à ce qui reste de France - à l'élection du Gouverneur de ce qui n'est plus qu'un État parmi d'autres du machin bruxellois ...

Mais quand comprendrons-nous enfin que ces conjectures étriquées destinées à « gagner les élections au centre » ne mènent à rien puisque c'est ce système de non-décision qui, appliqué peu ou prou depuis une quarantaine d'années, est en train de nous envoyer dans le mur, y compris quand la « droite », cherchant à plaire à la gauche, trahit à la fois sa mission et ses électeurs au lieu de faire son devoir ?

Et tout cela au lieu de nous demander qui pourrait enfin en France prendre à bras-le-corps les vrais problèmes en appelant un chat un chat, quitte aussi à « renverser la table » s'il le faut.

Comment détecter quels sont les candidats potentiels les plus sincères dans leur volonté de s'occuper davantage du sort de la France et des Français que de leur carrière ou de leur image de marque auprès des juges autoproclamés de la bien-pensance ?

Demandez-leur simplement d'aborder la question de l'immigration et de prononcer ce mot fort et clair sans se cacher derrière leur petit doigt et sans avancer des arguments fuyants...
Répétez après moi : IM-MI-GRA-TION.

Le reste n'est que de la bouillie pour chats.

Michel Deluré

J'ai déjà dit sur ce blog mon hostilité à ce système de primaires ouvertes.

Demander à LR, comme à tout autre parti d'ailleurs, de choisir son candidat à la présidentielle au travers d'un système de primaires, primaires ouvertes à tous les électeurs y compris donc les opposants à ce même parti, c'est comme permettre lors d'une finale de coupe du monde de football aux entraîneurs des deux équipes en lice de participer à la composition de l'équipe adverse !
À la limite, une telle pratique peut être admise pour autant qu'elle ne soit ouverte qu'aux seuls adhérents du parti concerné, à jour de leur cotisation.

Ces primaires sont en outre propices à créer ou accentuer des divisions au sein même d'un parti, divisions qui laisseront inéluctablement des traces et ne pourront ultérieurement que nuire, en cas de succès, à l'unité nécessaire.

Enfin, les diverses campagnes électorales occupent dans notre pays un espace politique déjà suffisamment important pour qu'il ne soit pas nécessaire d'élargir encore celui-ci.
Faire de la politique, c'est avant tout agir et ce n'est pas être en campagne perpétuelle.

Quant à savoir à ce jour si LR doit recourir ou non à une primaire pour désigner son candidat à la prochaine présidentielle, ne faut-il pas d'abord se poser la question de savoir si ce parti existe encore et où il se trouve vraiment sur l'échiquier politique actuel ?

sylvain

@ GLW | 30 juillet 2020 à 11:24
"LR est à la politique ce que les Italiens sont au rugby. Jamais favoris."

Les Italiens ont beaucoup baissé dans mon estime depuis qu'ils ont viré Salvini, le seul espoir que nous avions tous en Europe pour barrer l'invasion des migrants, ce peuple est soumis collabo islamogauchiste comme le nôtre.

Eric-Nico

Bonjour tout le monde,

S'intéresser à la candidature 2022 LR (ou celle du PS dont je suis certain que vous vous ferez l'écho) revient à chercher un tournevis pour réparer le Golden Gate Bridge dans le coin d'une pièce ronde.
Le fait que vous en parliez n'est pas bon signe... et démontre à quel point vous restez encore hors sujet.

Bien cordialement

Isabelle

L'invasion migratoire se poursuit. Que fait la macronie, RIEN. Ils parlent, ils parlent encore et encore et font des réunions à n'en plus finir.

Que disent et que font les LR, RIEN. Ils causent et pensent à leur avenir. Quid de l'avenir de la France ?

En 2022, les Français vont continuer à voter pour des individus qui parlent beaucoup mais ensuite...

"Environ 11 000 migrants sont arrivés en Italie au cours de la seule semaine dernière.

En Italie, le Covid-19 engendre un flux exceptionnel de migrants économiques
https://www.valeursactuelles.com/societe/en-italie-le-covid-19-engendre-un-flux-exceptionnel-de-migrants-economiques-122178

Afflux de Tunisiens en Italie. Que viennent-ils faire en Europe ?

"J’ignorais que la Tunisie était un pays en guerre qui imposerait aux Européens l’asile forcé. Ce serait au contraire à Tunis que le droit maritime si cher aux ONG immigrationnistes d’accueillir les réfugiés de la proche Libye plutôt que l’Italie." G-W Goldnadel

https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1288738398451179521

Giuseppe

Baroin... oin... oin... Bertrand... and... and... and...

Nous sommes sauvés ! que des rentiers de la politique, et bien sûr ils vont nous expliquer que...

Gégé Larcher veut se représenter au Sénat, je suis sûr que c'est la meilleure cantine de Paris, la meilleure cave, bref pour le reste on peut attendre, la chère est si bonne, la misère si loin.

Je le verrai toujours en train de déguster un pigeon et la sauce lui dégouliner à la commissure des lèvres, et le journaliste coquin de nous faire admirer le spectacle sublime d'une royauté qui ne se contente pas de brioches.

Il doit quand même avoir une santé de fer Gégé, les tuyaux doivent être sans doute auscultés de près par l'entreprise spécialiste de VRD (Voirie et Réseaux Divers).
Plus qu'une rente, un sacerdoce, la vie est belle n'est-ce pas Gégé ?

Et les plus jeunes de passer leur tour, la fuite pour E. Philippe, Darmanin et les autres... Triste spectacle et donc un parti LR à l'agonie, géré par des fossoyeurs qui ne veulent pas quitter le banquet, LR est mort et ces croque-morts n'ont rien fait pour renouveler, seul le menu du jour les intéresse. Emmanuel Macron doit bien sourire au moins ils ne sont pas dangereux, tant que la sauce sera bonne et le vin bien vieilli.

Marc GHINSBERG

La question de la primaire est secondaire.

Je me risque à un pronostic, il n’y aura pas de primaire à droite, ou pour être plus précis ce sont les régionales de mars 2021 qui en tiendront lieu.

Xavier Bertrand a quitté LR, sa stratégie consiste à gagner sa légitimité de candidat par son mandat de président de région. Il se trouve dans une région où le RN est très implanté. S'il parvient à se faire réélire, il aura prouvé sa capacité de rassembleur et son aptitude à résister aux attaques du RN. Il sera donc qualifié pour porter les couleurs de la droite à la présidentielle. Bruno Retailleau, obscur président d’un conseil général, sénateur donc élu au suffrage indirect, sans grand charisme personnel, avec une base électorale aussi étroite que celle de François-Xavier Bellamy, ne pèsera pas lourd. Pas plus que Valérie Pécresse bien discrète ou que François Baroin trop dilettante.

Si Xavier Bertrand est battu aux régionales il ne pourra prétendre se présenter à la présidentielle. Le candidat de l’appareil retrouvera alors toute ses chances.

En fait, je pense que les régionales seront les véritables primaires… à moins que leur date ne soit repoussée. On ne peut exclure d’étranges alliances pour contrarier la stratégie de Xavier Bertrand.

Vamonos

La primaire n'est pas le meilleur moyen de désigner le candidat. Mary Preud'homme a bien expliqué le côté contre-productif de cette démarche politique. Les avantages démocratiques sont annihilés par des considérations démagogiques.
Que les militants votent entre eux est déjà une manière de fausser le scrutin. Idéalement, Xavier Bertrand sera le candidat qui fera l'unanimité.

Jean sans Terre

@ Aliocha

Vous dites d'Emmanuel Macron qu'il est le dernier maillon contre le chaos mélenchono-lepeniste. Dans ce chaos, il pourrait être rajouté les écologistes. Même ce qu'il reste de Parti Socialiste vire désormais à l'extrême (au moins sur l'économie et le sociétal).
Je pense plutôt, selon ce que je comprends de votre opinion, qu'il devrait être dit que le meilleur des candidats modérés serait le rempart au chaos engendré par les extrémistes. Mon opinion personnelle est plutôt que la déception causée par les candidats modérés de ces dernières années est la cause de l'émergence des extrémismes et jamais le rempart.

Les potentiels candidats modérés à droite et à gauche sont parfaitement inconsistants et sans charisme. De surcroît, si l'un accédait à la présidence, il devrait s'appuyer sur l'appareil de son parti. Or les partis sont quasiment dépourvus de personnalités consensuelles capables de susciter un franc assentiment de la population. On retrouverait les mêmes difficultés que celles d'Emmanuel Macron avec ses ministres.

Comme le dit très justement boureau: "le candidat potentiel LR n'a aucune chance". LR n'est plus rien. La droite n'existe plus, même le RN dont je m'applique à répéter inlassablement qu'il est le premier parti d'extrême gauche. Le PS non plus n'est plus rien. Il n'existe aujourd'hui plus en France qu'un ensemble qui regroupe tous les modérés. Cet ensemble tourne autour d'Emmanuel Macron qui en est le candidat naturel. Si dans les dix-huit mois à venir Emmanuel Macron décevait trop, un candidat supplétif pourrait réapparaître. Les seuls ayant suffisamment d'aura, de prestige et d'autorité ne pourraient être selon moi que des personnalités politiques déjà éprouvées telles que Nicolas Sarkozy, Edouard Philippe, voire François Hollande. Tout ceci conduit à la certitude que nous aurions une pratique politique semblable à celle des vingt-cinq dernières années. Nous revenons ainsi à ma suggestion initiale: les extrêmes ne sont puissants que parce que les modérés déçoivent plus que tout.

Pour ma part, je me refuserai à participer à la mascarade démocratique. Je n'irai pas voter. J'ai trop d'orgueil pour accepter que ma voix soit l'égale de celle de l'électeur moyen qui est cause, par son vote, du dévoiement de mon pays et de mon tourment.

Lucile

Les élections au suffrage universel permettent de court-circuiter un peu la pression médiatique sur l'opinion. Laisser les media télévisuels organiser, mettre en scène et arbitrer les primaires renforce leur mainmise sur le débat politique.

On fait comme si la télévision était au service de tous, et neutre. C'est ce qui s'est produit au moment de la crise sanitaire, où elle servait de porte-parole au gouvernement, quand ce n'est pas de plate-forme de commandement. Mais on n'y a entendu qu'un son de cloche, d'ailleurs lui-même peu cohérent, et l'on ne savait pas si les journalistes analysaient la politique gouvernementale ou faisaient de la pédagogie à son profit. Il y a toujours cette ambiguïté sur la position des journalistes, à mi-chemin (et encore...) entre avocats et analystes. Il y a une telle consanguinité entre les journalistes et les politiciens que le doute est permis, et même fortement conseillé. Et quand bien même décideraient-ils d'être parfaitement neutres lors des primaires, leurs questions complètement fermées, le temps imparti à chaque candidat, la manière dont ils les passent en revue les uns après les autres tout en les maintenant entre deux rails ne me paraît pas du tout propice au type de réflexion qui peut guider le choix électoral. On a d'ailleurs de grosses surprises sur les résultats du grand show. Les optimistes y verront la magie du petit écran, révélateur incontestable de la valeur des candidats. Pour ma part, je suis plus partagée sur ses effets.

Autre reproche que je fais aux primaires : tous les candidats ne se soumettent pas à ces éliminatoires, ce qui fausse les résultats. Les deux finalistes des dernières présidentielles ne s'y sont pas prêtés. Tant mieux pour eux et tant pis pour les autres.

En fait, le mot "primaires" est trompeur, il fait penser aux primaires américaines, qui n'ont rien à voir avec les nôtres. Chez nous, c'est une commodité dont les partis peuvent s'offrir les services ou non. Aux USA, les primaires sont au cœur du dispositif électoral, et elles obéissent à des règles millimétrées, mises en place par des juristes soucieux entre autres, de préserver la liberté des électeurs face à la puissance de l'État ; non seulement elles sont soigneusement pensées, mais elles sont aussi polies par des années d'expérience. Pour que cela fonctionne le moins mal possible, la règle du jeu ne peut résulter d'une improvisation à la carte. Cela fait double emploi tout en le parasitant avec le système à deux tours qui n'est d'ailleurs déjà pas sans inconvénients, car au deuxième tour, il fausse la proportionnalité de l'élection.

Si les partis veulent se faire une idée des candidats les mieux placés pour gagner, un bon sondage d'opinion les renseignera plus utilement, et sans faire de dégâts irréparables.

GLW

LR est à la politique ce que les Italiens sont au rugby. Jamais favoris.

genau

Seigneur, j'ai marché dans le désert et connu le tourment de la soif. Les ronces ont déchiré mes pieds dans les plaines du Sud et les vents glacés du Nord ont tourmenté mon corps, pauvre chose dédiée à finir dans l'indifférence.
Quand j'ai compris que la réalité était une dimension symbolique et que mon esprit ne serait en repos que dans la contemplation active de ce qui relie les faits entre eux, puisque le monde est constitué de faits, alors que les choses constituent ce que les faits produisent, je me suis aperçu que j'avais relié Aristote à Von Wittgenstein. Que c'était banal et j'ai rabattu mon manteau sur ma tête et commencé à attendre.

jack

LR s'est déjà fait laminer lors des présidentielles de 2017.
Alors, au moyen de primaires 2022, on rechercherait à nouveau à affaiblir LR en laissant des candidats s’entre-déchirer ?
Pour exemple, Fillon contre Sarkozy, c'était l'autodestruction de LR.
"Imagine-t-on le Général de Gaulle mis en examen" dixit le talentueux Fillon.
Cet embryon de parti n'a plus les moyens d'exposer ses candidats à la présidentielle sur les plateaux de TV. Des chamailleries internes qui révèlent d'importantes fractures, alors que l'enjeu est extérieur.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS