La ville de Nice, ces derniers jours, a été, si j'ose dire, au centre de l'insécurité et de la sécurité.
Au centre de ce qui gangrène un certain nombre de cités et de quartiers français et de ce qui devrait être accompli pour relever le défi de ces violences quasi institutionnalisées. On les considère en effet comme inéluctables, au nom d'un fatalisme constituant la République comme le régime de l'impuissance et notre pays comme le triste exemple d'un masochisme consenti : laissons-nous dépasser par ce qu'on n'a pas eu le courage d'interdire ; depuis si longtemps!
D'abord Nice donc. Hommage à son maire Christian Estrosi qui s'est rendu avec le préfet dans le quartier des Moulins où le trafic de drogue sévit, où une fusillade a éclaté en plein jour devant un supermarché, à quoi il faut ajouter que quelques heures avant l'arrivée du Premier ministre un homme a été découvert lardé de coups de couteau, cité de l'Ariane (Le Parisien).
Cette rencontre du maire avec les habitants, des jeunes et des voyous du quartier des Moulins, a commencé à peu près correctement puis a dégénéré avec des cris, des insultes et un affrontement rendant tout dialogue impossible. J'allais dire : heureusement, car la démonstration était faite qu'une politique de présence et la présence de politiques dans des lieux interdits d'accès par la racaille étaient le début modeste certes mais indispensable de la reconquête. Dramatique de devoir évoquer une reconquête de certains territoires sur le territoire national mais on en est là !
Des renforts de police ont été immédiatement accordés et une série de mesures annoncées qui, toutes, visent un changement radical. Avec pour seul souci l'efficacité, il s'articulerait sur deux pensées fortes du Premier ministre : "La seule loi qui vaille, c'est celle de la loi républicaine et de l'Etat de droit" et, ce qui est moins banal, "l'important dans une peine, ce n'est pas sa sévérité mais sa certitude. L'Etat, faute de moyens suffisants a laissé s'installer l'incertitude".
Une meilleure coordination sera assurée entre la police nationale et les policiers municipaux avec des pouvoirs étendus. Dès la rentrée, les amendes forfaitaires pour consommation de drogue - une excellente initiative avec une sanction enfin certaine si la répression du trafic, capitale, n'est pas négligée - seront effectives.
Bientôt la construction à Nice d'une prison de 650 places sera entreprise.
L'implication nécessaire et audacieuse du maire de Nice a été suivie, on l'a vu, par la venue du Premier ministre, accompagné du ministre de l'Intérieur et du garde des Sceaux.
Tout cela est bel et bon, me rétorquera-t-on, mais ne concerne que Nice dont l'édile n'a jamais été en retard sur le plan de la lutte contre l'insécurité. Je comprends les craintes, tant notre démocratie est capable de se mobiliser intensément le temps d'une indignation, pour s'amollir l'heure d'après.
Pour que Nice ne soit pas un feu de paille mais l'émergence d'un sursaut français, il faut que tous les maires suivent l'exemple de Christian Estrosi. Et que l'Etat, dans les quelque 200 lieux (c'est à la fois beaucoup et peu si la volonté de les éradiquer s'affirme sans complaisance) identifiés comme des abcès infectant la tranquillité nationale, fasse preuve de la même démarche concertée que celle dont il a usé à Nice.
Je refuse d'envisager que ce processus de fermeté et de réaction soit voué à ne se mettre en branle qu'après les catastrophes et qu'il faudrait donc attendre que successivement chaque quartier soit mis à feu et à sang pour espérer une riposte cohérente. Est-ce rêver que de présumer une politique d'anticipations sur tous les territoires concernés ?
Le propos du Premier ministre ne doit pas demeurer au niveau du verbe qui peut rassurer dans l'instant mais qui accentuera le désespoir civique s'il n'est pas incarné.
Tout ce qui a été proclamé à Nice devra être généralisé aussi bien pour l'esprit que pour l'action. Il n'est pas tolérable que la France accepte de laisser pourrir la vie d'une multitude d'honnêtes gens par une minorité dévoyée de hors-la-loi et de voyous. Tout cela à cause de politiques lâches ou complices qui obligent la police résignée à seulement se tenir aux frontières du Mal ou persuadée qu'en se colletant avec lui, le soutien du pouvoir lui manquera, qu'il soit de droite ou de gauche. Cela n'a été que trop évident au fil d'exemples multiples.
Quand le ministre de l'Intérieur dénonce "l'ensauvagement" de la France (Le Figaro), il a raison. Ce n'est pas en ressassant le vivre-ensemble, comme s'il était encore d'actualité et pas gravement, et de plus en plus, mis à mal, qu'on remettra notre société à l'endroit. C'est en acceptant le constat lucide d'un réel lamentable, en le nommant, qu'on se donnera les chances de vaincre ce poison.
Qu'on ne s'y trompe pas : que l'équipe "régalienne" d'aujourd'hui ne soit pas découragée - et j'ose y inclure le président de la République malgré son peu d'appétence pour le discours d'autorité, qui n'est décidément pas sa langue naturelle - en se disant qu'on n'a jamais pu réussir ce qu'on espère d'elle.
Parce qu'au vrai cela n'a jamais vraiment été tenté. La reconquête de la France par elle-même, assumée, menée à bien, serait son triomphe exclusif. Et appellerait une reconnaissance toute neuve faute d'avoir jamais pu s'exprimer. Le peuple n'y croit plus mais serait tout prêt à applaudir une fermeté efficace et durable qui lui donnerait tort.
Enfin, face à ce désastre du quotidien - délits, incivilités, crimes, insécurité chronique, justice parfois laxiste, arrogance de transgresseurs sûrs de leur impunité dans leur royaume protégé - j'avais un temps rêvé d'une démocratie donnant tous les pouvoirs dans les cités et quartiers à des proconsuls qui, libres de tout mettre en oeuvre, auraient éradiqué le pire pour créer, à toute force, le meilleur.
Ce ne serait plus la démocratie dans sa pureté, dans son authenticité imparfaite mais irremplaçable.
Si l'Etat veut se faire le fourrier d'une République à ce point exaspérée qu'elle exigerait tous les extrémismes, qu'il fasse de Nice un feu de paille au lieu de le constituer comme l'aurore d'un sursaut français !
@ Wil | 30 juillet 2020 à 15:16"
"Je n'écoute plus seulement du metal comme quand j'étais ado."
Moi non plus Wil ! De temps à autre tout de même, je me passe un Metallica de la grande époque, de Kill'Em All à Master... Mais c'est de plus en plus rare...
Rédigé par : herman kerhost | 10 août 2020 à 23:53
DANS UNE LAVERIE AUTOMATIQUE
Tout ce mardi, on a pu voir des gens armés de bâton s'acharner sur un homme. Cette scène a pu être vue, car une caméra vidéo installée dans la laverie a pu en garder la trace.
Je pose une question à TOUTES les télés : pourquoi avez-vous flouté le visage de ces ordures ? Par crainte que l'on puisse les reconnaître, les identifier et les interpeller ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 août 2020 à 17:23
Qui apprendra à Gérald-heu (comme disent des journalistes) Darmanin que le masque porté sur bout du nez est une faute qui l'expose lui et expose les autres.
Ce masque doit se mouler le plus haut possible sur l'arête du nez pour le rendre plus étanche.
C'est un peu moins pire que sous le nez. Tout ces fiers Cyrano s'exposent et nous gratifient de leurs micro-gouttelettes.
Autre hérésie, le masque contaminateur, à valve expiratoire. Soufflez votre air non filtré au nez de vos concitoyens, ne vous gênez pas !
https://www.google.com/search?q=masque+FFP2+valve+expiratoire&client=firefox-b-d&sxsrf=ALeKk0335XaRhOtPU4qezDw2UM2a7-c26g:1596324338965&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwixhq7Jk_vqAhUDdxoKHYDACKwQ_AUoAnoECAwQBA&biw=1440&bih=726
Si vous voyez ce masque, éloignez-vous ! Changez de siège !
C'est si compliqué de réfléchir un peu ?
Rédigé par : S Carioca | 02 août 2020 à 01:26
@ Giuseppe
"Ceci dit le match le plus dense, le plus fou, le plus extraordinaire ce fut à Carcassonne, Sappa, Hache... Dissidents de Toulon, ce fut pour les spectateurs un match d'anthologie, les Gaulois ont gagné, c'était un huitième de finale, toute la France était suspendue à ce match."
Le bilan français face aux Springboks sud-af', pays de mon enfance, n'est pas exactement flamboyant.
Rédigé par : F68.10 | 30 juillet 2020 à 23:32
@ Achille | 30 juillet 2020 à 10:40
Les règles du jeu ont changé et Wil d'importuné serait importuné à moins de manier le crampon avec dextérité, le ruck est acceptable :
https://www.sudouest.fr/2016/09/12/les-plus-belles-bagarres-du-rugby-francais-en-videos-2497346-773.php
Ceci dit le match le plus dense, le plus fou, le plus extraordinaire ce fut à Carcassonne, Sappa, Hache... Dissidents de Toulon, ce fut pour les spectateurs un match d'anthologie, les Gaulois ont gagné, c'était un huitième de finale, toute la France était suspendue à ce match.
https://www.midi-olympique.fr/article/15894-1971-lepopee-nicoise-toulonnais
Depuis il faut le dire tant qu'un match n'est pas joué il n'est jamais gagné. Et aussi... Mais ceci est une autre histoire.
Rédigé par : Giuseppe | 30 juillet 2020 à 21:22
@ Michel Deluré
« L'éducation n'est qu'un des moyens parmi d'autres permettant d'atteindre à cette perfectibilité qui devrait être l'une des caractéristiques de notre espèce. »
C'est exact, mais une éducation qui ne repose pas sur une vertu - donc sur une morale - est vaine.
Et puisque toutes les morales ne se valent pas, il en va de même des éducations...
Rédigé par : Exilé | 30 juillet 2020 à 18:18
@ Achille
C'est une bonne idée si on est suicidaire et ce n'est pas encore mon cas.
Le problème est évidemment que ce genre de type n'est jamais seul. N'importe qui ayant vécu en banlieue le sait.
Avant-hier ils étaient trois et hier ils étaient quatre.
C'est sûr que les flics viendront sûrement pour une baston mais bien plus tard, quand tout sera fini, pour ramasser mon cadavre.
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@ Lodi
Vous avez raison, je devrais peut-être acheter ce genre de casque et j'y ai déjà pensé mais j'en ai déjà un excellent que j'utilise énormément, quand je ne fais pas hurler ma musique pour ne pas entendre les hurlements des "chiards" des voisins donc, un Sennheiser HD 800
https://www.lesnumeriques.com/casque-audio/sennheiser-hd-800-p4016/test.html qui m'a coûté un rein, heureusement qu'on en a deux, mais qui laisse passer certaines fréquences extérieures puisqu'il est semi-ouvert.
Je vous remercie pour la suggestion mais je pense plus m'orienter la prochaine fois vers un casque fermé dans la même gamme de prix que le "Senn".
Je suis snob que voulez-vous.
https://www.youtube.com/watch?v=yFdYZQmQtcs
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@ herman kerhost
Donc félicitations, vous avez bon goût.
Mais je n'écoute plus seulement du metal comme quand j'étais ado. Maintenant j'écoute beaucoup plus de blues, du rock et du rock progressif par exemple... et j'avoue aussi écouter pas mal de chansons d'amour en ce moment...
Rédigé par : Wil | 30 juillet 2020 à 15:16
@ Exilé 29/07 16:15
En fait, je pense que nous ne pouvons mettre morale et éducation sur un même plan.
La première est une valeur, la seconde plus un moyen, un outil. La morale transcende ainsi l'éducation.
L'homme n'est pas originellement un être moral mais c'est l'histoire de l'humanité, aussi bien collective qu'individuelle, histoire dont fait partie l'éducation, qui devrait lui permettre de sortir de son état de nature et de tendre progressivement vers un état d'être moral.
L'éducation n'est qu'un des moyens parmi d'autres permettant d'atteindre à cette perfectibilité qui devrait être l'une des caractéristiques de notre espèce.
Rédigé par : Michel Deluré | 30 juillet 2020 à 11:17
@ Wil | 29 juillet 2020 à 22:00
« Au passage, j'essaie d'appeler le commissariat de ma ville depuis hier et je m'étonnais de n'avoir à chaque fois qu'un répondeur me disant que toutes les lignes ne sont plus en service. »
Une solution consiste à filer une bonne rouste au père des marmots un peu trop bruyants.
Je suis sûr qu’une équipe de policiers débarquera chez vous dans l’heure qui suit. Vous pourrez ainsi expliquer la situation… au poste. :)
Rédigé par : Achille | 30 juillet 2020 à 10:40
@ Giuseppe 21 juillet 21h08
J'ai eu effectivement l'occasion de connaître Virlogeux lors des études du viaduc de Millau, auxquelles je participais.
Rédigé par : Claggart | 30 juillet 2020 à 08:03
Bonjour Philippe,
Dans l'X il n'y a pas que de l'oral.
Rédigé par : Jérôme | 30 juillet 2020 à 07:25
Ah, les gens, Wil, tous ces autres qui dérangent nos moi souverains, un seul conseil, "Rimitti la torni", et salut aux Oranais :
https://www.youtube.com/watch?v=NDc8ZuE3ugY
Rédigé par : Aliocha | 30 juillet 2020 à 06:58
"A propos de Darmarin" P. Charoulet, j'aurais besoin de vos lumières concernant l'hommage aux soldats musulmans ?!
Ils étaient de nationalité française ? algérienne ? sénégalaise ?
Musulmane ? Non, ça ce n'est pas une nationalité ? À moins que ?
Quant à la légitimité des "violences policières" et comme les policiers sont aux ordres il s'agirait de violences étatiques...
Que deviennent alors les Gardiens de la paix ?!
Merci pour votre aide.
Rédigé par : Chemin de traverse | 30 juillet 2020 à 06:09
@ Wil | 29 juillet 2020 à 16:49
Je vois que nous avons la musique en commun mon cher Wil !
Rédigé par : herman kerhost | 30 juillet 2020 à 02:02
@ Claggart
"Tandis qu'imaginer Macron à l'oral de l'X répondre à une question genre : "Trouver les développantes d'une cardioïde""...
Oral de l'X = niveau Licence.
Soupir...
Rédigé par : F68.10 | 29 juillet 2020 à 23:36
@ Wil
Je comprends que vous opposiez la musique au bruit. Sans appareil pour en produire, la vie serait plus triste. Mais il en existe aussi pour obtenir le silence :
https://www.lesnumeriques.com/casque-audio/meilleurs-casques-a-reduction-bruit-active-a2923.html
Il faut que vos voisins vous aient bien gâché la vie pour qu'un mélomane comme vous n'y ait pas pensé.
Les gens...
Rédigé par : Lodi | 29 juillet 2020 à 22:47
Au passage, j'essaie d'appeler le commissariat de ma ville depuis hier et je m'étonnais de n'avoir à chaque fois qu'un répondeur me disant que toutes les lignes ne sont plus en service.
Et donc en ayant le 17 de Versailles au bout du troisième appel, j'apprends que le commissariat de ma ville a été fermé, comme tout le reste, Poste, Sécu, etc., et que c'est Versailles qui "s'occupe de tout" dans le secteur maintenant.
Donc, j'ai compris de suite pourquoi me plaindre était comme p*sser dans un violon.
Vive la France...
Rédigé par : Wil | 29 juillet 2020 à 22:00
@ Claggart | 29 juillet 2020 à 18:04
Merci !
Je suis parfois un petit peu dans la provoc', mais simplement je constate - me semble-t-il - que les deux autres catégories tireraient le plus souvent dans la catégorie poids welter plutôt que dans la catégorie poids lourds, la reine.
Alors que ma vision de leur emploi serait, par exemple, celle d'un Michel Virlogeux (à un garçon averti comme vous l'êtes, je ne déroulerai pas sa fiche exceptionnelle), et là pour nous c'était admiration.
"Par ailleurs j'approuve entièrement votre exemple de l'entrepreneur : au contraire du sorti premier de l'ENA qui entre à la Cour des Comptes, ce chef d'entreprise aura sans cesse en obsession pour ses chantiers la trilogie Coût/Délai/Qualité."
C'est pourquoi vous l'avez bien compris, mon parti pris pour l'oeuvre et les ouvrages exceptionnels du cité ici... Mais là ce n'est pas pantoufler et comme Pépère l'a souligné, s'ennuyer à mourir dans un corps de comptables ou des aller et retour dans le privé pour un carnet d'adresses.
Allez, tant que l'on y est :
"Et pour terminer en rigolant, imaginons aussi un énarque à une réunion de chantier, soumis au feu roulant des questions de délai par maîtrise d'oeuvre et maîtrise d'ouvrage, essayer de s'en sortir avec des éléments de langage et la langue de bois habituelle."
Là aussi j'en aurais de belles à vous conter.
Dont une qui me vient à l'esprit - emblématique -, le patron d'un complexe hospitalier qui m'interpellait et mon sous-traitant avec, "il ne poussera rien sur cette terre !", utilisée pour une immense toiture terrasse végétalisée.
Je m'entends encore lui répondre que seuls les billets de banque ne pousseraient pas dans cette belle terre, venue de champs agraires voisins (pas le droit à l'erreur... imaginez s'il avait fallu tout enlever et refaire).
Penaud il était revenu nous demander, quelques semaines plus tard, d'effectuer une tonte tant la végétation fut luxuriante. "Cadeau ! La première tonte est gratuite, c'est dans le CCTP."
Et... Mais ceci est une autre histoire je ne voudrais pas encombrer.
On déboulonne des statues on devrait en construire pour ces Victor Hugo de la truelle, de la vie et de l'avenir de notre pays.
Scrogneugneu ! La Légion d'honneur c'est pour les saltimbanques, que de la fausse joncaille.
Rédigé par : Giuseppe | 29 juillet 2020 à 21:08
@ Wil
Croyez-moi : mettez votre musique le matin de bonne heure... ces voyous dorment jusqu’à midi.
Résultats assurés... d’expérience.
Rédigé par : [email protected] | 29 juillet 2020 à 20:12
À propos de Gérald Darmanin.
Croit-il vraiment ce qu'il dit ?
Je viens de revisionner les nombreuses interventions du nouveau ministre de l'Intérieur.
Il me donne l'impression de ne pas croire - réellement - ce qu'il énonce !
Les concepts, qu'il décline à chaque sortie lourdement médiatisée, donnent l'apparence d'être les futurs appâts de la campagne présidentielle macronienne qui s'accélère.
Chaque "sortie" dans les médias coche une case dans la panoplie macronienne pour attraper un maximum de poissons. Les mailles sont trop larges pour la future élection présidentielle.
Si cette logorrhée ministérielle n'est pas suivie d'effets concrets - réels - dans les semaines qui viennent, nous aurons compris.
La connivence est bien réelle - elle - entre le Président et son ministre. Déjà et longtemps avant la plainte pour viol, on ressentait cette proximité entre les deux. L'un faisant la courte échelle à l'autre et vice versa !
Il faudra très vite sortir de cette ambiguïté, car de plus en plus, Darmanin apparaît comme "la voix de son maître". Non pas celle de Castex, mais celle de Macron.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 29 juillet 2020 à 20:04
Suite de mon histoire d'incivilité et de parents demeurés qui considèrent l'enfant comme un roi tout-puissant qui peut emm*rder le monde entier sans souci, pour ceux que ça intéresse.
Donc, les flics s'en fichent, ils ne se déplaceront pas vu qu'ils ont des choses plus importantes à faire ce qui est compréhensible, et je me retrouve tout seul à me plaindre du dérangement causé vu que je suis entouré dans mon escalier par les susmentionnés "géniteurs", que l'on ne peut décemment qualifier de parents.
Un choix cornélien s'offre donc à moi, la boucler et les laisser me pourrir la vie quotidiennement jusqu'à ce que j'aille un jour dans un mouroir à mon tour, ou me plaindre à la SIEMP qui gère la cité ce qui ne donnera rien puisque la politique maison est que depuis qu'Hidalgo est maire, les "chances pour la France" ont tous les droits et les Français de souche n'ont qu'à la fermer et s'estimer heureux de ne pas être expropriés pour laisser leur place aux traîne-savates du monde entier, et qui sait, demander un autre appartement s'il y en a un de disponible ; on peut toujours rêver.
En attendant, puisque tout le monde se moque d'ennuyer le monde, je vais pouvoir faire hurler ma musique aussi fort que je veux et même plus et si jamais je deviens sourd dans le processus, je pourrai au moins encore écrire sur ce blog et ça c'est bien.
Suite au prochain numéro.
Rédigé par : Wil | 29 juillet 2020 à 19:41
@ Serge HIREL
« Il serait peut-être bon que, dans le cadre des relations apaisées entre le gouvernement et les collectivités territoriales, notre jeune et talentueux ministre de l’Intérieur, qui semble avoir entrepris un tour de France des zones de non-droit, rencontre les élus de cette belle ville de... BÉZIERS... »
Bien vu.
En effet, et si nous sortions des querelles de chapelle ?
Rédigé par : Exilé | 29 juillet 2020 à 19:34
Aux États-Unis d'Amérique, le Donald n'envoie pas des proconsuls dans les villes gangrenées par la violence mais des agents fédéraux :
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/violences-aux-etats-unis-des-agents-federaux-depeches-dans-trois-nouvelles-villes-20200729
Il faut aussi dire qu'il est secondé par un ministre de la Justice qui ne se trompe pas de cibles.
Rédigé par : Exilé | 29 juillet 2020 à 18:43
@ sbriglia
Il est vrai que Beethoven ça décoiffe. On ajoute un brin de Wagner et c’est parfait ! :)
Rédigé par : Achille | 29 juillet 2020 à 18:20
@ Giuseppe 29 juillet 14 h 24
Mettre sur le même pied l'ENA avec Normale Sup et Polytechnique est une insulte pour ces deux dernières écoles ; chacun sait que pour intégrer l'ENA il suffit de connaître par cœur les derniers arrêts du Conseil d'Etat.
Tandis qu'imaginer Macron à l'oral de l'X répondre à une question genre :
"Trouver les développantes d'une cardioïde"
serait une amusante hypothèse.
Par ailleurs j'approuve entièrement votre exemple de l'entrepreneur : au contraire du sorti premier de l'ENA qui entre à la Cour des Comptes, ce chef d'entreprise aura sans cesse en obsession pour ses chantiers la trilogie Coût/Délai/Qualité.
Et pour terminer en rigolant, imaginons aussi un énarque à une réunion de chantier, soumis au feu roulant des questions de délai par maîtrise d'oeuvre et maîtrise d'ouvrage, essayer de s'en sortir avec des éléments de langage et la langue de bois habituelle.
Rédigé par : Claggart | 29 juillet 2020 à 18:04
Fin 2013, dans une ville du Sud qui compte 75 000 habitants - hors clandestins bien sûr... puisqu’ils sont clandestins -, les effectifs municipaux des forces de sécurité comptaient 97 membres, dont 41 policiers dotés d’armement, 18 gardes urbains, essentiellement affectés au stationnement et à la circulation, et 20 médiateurs.
Fin 2018, ils étaient 156, dont 86 policiers armés de neuf, 43 gardes urbains... et 7 médiateurs.
Une nouvelle municipalité a été élue en 2014 sur la promesse de rétablir la tranquillité publique dans cette cité dont le centre dépérissait en raison d’une délinquance omniprésente, mais qui néanmoins, en cette matière, bénéficiait encore d’un classement honorable de la part des autorités de l’époque. Outre cette progression des effectifs de sécurité, les nouveaux élus ont mis en place un numéro vert, recruté un nouveau directeur de la police municipale, structuré son état-major, développé l’îlotage et la vidéoprotection.
Dans un rapport de la Chambre Régionale des Comptes d’octobre 2019, bien que ce sujet ne soit pas l’exercice de prédilection de ces sages, quelques lignes sont néanmoins accordées à l’examen de la politique municipale en ce domaine. La CRC se montre très prudente, la délinquance se mesurant essentiellement à l’aune de l’activité judiciaire, ce qui n’inclut pas la plupart des incivilités - dans le sens de ce terme en langue française, hors Elysée.
La Chambre néanmoins valide plusieurs chiffres. En 2017, la police municipale a géré 37 000 appels téléphoniques - près de 100 par jour -, soit vingt fois plus que la police nationale (900 appels en un an). Cette même année, dans la cadre de la convention - obligatoire - signée entre ces deux institutions, la police municipale a remis 800 individus à la police nationale, seule habilitée en matière de poursuites judiciaires, et a identifié plus de 300 auteurs de délits.
En mars dernier, le maire a été réélu au premier tour par 68,74 % des votants (56,02 % d’abstentions). Apparemment, on peut en conclure qu’il a trouvé une recette en matière de lutte contre la délinquance urbaine.
C’est cette délinquance-là que plus aucun citadin ne supporte. C’est aussi par cette délinquance, trop souvent jugée sans gravité, que les voyous entament leur parcours vers le milieu. Quelques tags, puis des insultes, puis des larcins, puis des rodéos, puis des cambriolages, puis... la drogue, le couteau, l’arme à feu, le crime... Le mieux est donc de stopper leur carrière dès les dégradations, dès les tapages, dès les occupations de cages d’escalier... C’est ce qui se fait dans cette ville... Plus de « grands frères », moins d’assistants sociaux, mais des flics. Des flics qui font leur métier.
Il serait peut-être bon que, dans le cadre des relations apaisées entre le gouvernement et les collectivités territoriales, notre jeune et talentueux ministre de l’Intérieur, qui semble avoir entrepris un tour de France des zones de non-droit, rencontre les élus de cette belle ville de... BÉZIERS...
Aïe, aïe, aïe... Estrosi, passe encore, Ciotti, c’est limite, mais alors Ménard !! Et pourquoi pas Marine Le Pen pendant qu’on y est ! C’est pourtant en prenant en compte de telles expériences que ce pouvoir, qui a le talent du verbe, beaucoup moins celui de l’action, se donnera une chance de rétablir l’ordre et le bien-vivre... et s’accordera une chance supplémentaire de ne pas être chassé en 2022.
J’y pense... Prades-Béziers : 140 km... Pendant sa dizaine de jours de vacances chez lui, notre Premier ministre ne pourrait-il pas rencontrer un maire du coin, dans le cadre des bonnes pratiques républicaines ?... Toutes les idées sont à prendre et à tester pour résoudre ce dossier qui, aujourd’hui, met en péril non seulement la Macronie, mais la France elle-même.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 juillet 2020 à 17:42
À PROPOS DE DARMANIN
Je souhaite un autre chef de l'Etat. Je ne suis pas macronien.
Je désapprouve les élus LR qui ont rejoint Macron.
Cela dit, je trouve injuste la querelle que l'on fait au ministre de l'Intérieur nouveau, Darmanin, pour une déclaration récente faite par lui dans une commission d'enquête parlementaire.
Dans un assez long développement, le ministre a voulu dire que l'expression "violences policières" lui semblait malheureuse.
Tous les syndicats de police, de toutes nuances, le disent depuis toujours. Mille politiques le disent, par exemple Christian Jacob, actuel patron de LR. Car les policiers ont le monopole de la force légitime. Quand des manifestants cassent, brûlent, pillent, et sont venus pour "casser du flic",
les policiers sont chargés de rétablir l'ordre (matraques, gaz lacrymogène, etc.). Ce ne sont PAS des violences policières.
Le malheur est que le ministre aurait pu dire "Je n'admets
pas, je n'accepte pas, je m'indigne...". Il a dit "Je m'étouffe".
Tollé, scandale, levée de boucliers... "Je m'étouffe" ayant fait penser certains à "J'étouffe" ou "Je n'arrive plus à respirer".
Interprétation délirante !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 juillet 2020 à 17:29
...j'avais un temps rêvé d'une démocratie donnant tous les pouvoirs dans les cités et quartiers à des proconsuls qui, libres de tout mettre en oeuvre, auraient éradiqué le pire pour créer, à toute force, le meilleur.
Et, pour conforter ces proconsuls dans leur sens du devoir, peut-être pourrions-nous envisager de planter de façon harmonieuse dans le paysage, sur les conseils d’urbanistes, quelques potences, par-ci, par-là ? 😀
Rédigé par : Exilé | 29 juillet 2020 à 17:28
@ Giuseppe
"C'est quand même bizarre, notre pays a l'air de considérer que faire l'ENA ou Normale Sup est le Graal, ainsi que Polytechnique."
Eh bien, disons que faire l'X, l'ENS ou l'ENA, ce n'est pas mal en soi. Mais 1. ce n'est pas un substitut à une thèse de doctorat de qualité, et 2. ce qui est délirant, c'est cette intégration structurelle avec l'Etat. Ayant fait un petit tour dans deux de ces institutions, j'ai toujours été particulièrement gêné par ce statut. Mon "procès-verbal d'installation dans mes fonctions", ce n'est pas mon souvenir le plus ému de ces années...
Maintenant, il est parfaitement ridicule d'encenser ces écoles comme on le fait dans ce pays, au point qu'on semble s'offusquer qu'on puisse être président et rater l'examen d'entrée à l'ENS... Je rêve. Et il faut une médaille Fields pour avoir le droit de faire des gosses dans ce beau pays ?
Il est tout aussi ridicule de prétendre que les polytechniciens, les normaliens et les énarques ont un QI de bulot. Ce n'est pas le cas. Si ces ressources humaines et intellectuelles sont mal employées, c'est que c'est une sphère de la société qui s'est autonomisée de la société civile et n'admet de critique de personne d'autre que de leurs semblables. Nul besoin de les prendre pour des handicapés mentaux pour récuser l'autorité mentale dont ils se prévalent.
Rédigé par : F68.10 | 29 juillet 2020 à 17:20
@ Giuseppe
@ Wil
@ Achille
Enfants de chœur que vous êtes !
Un bon traitement Ludovico :
https://www.dailymotion.com/video/x2gl8vn
Rédigé par : sbriglia @ Wil, Giuseppe, Achille | 29 juillet 2020 à 16:57
@ Giuseppe
Je leurs mets à fond du gros metal qui tache du genre...
https://www.youtube.com/watch?v=gFNPzbWROFc
ou
https://www.youtube.com/watch?v=NhEXli0peeY
ou évidemment...
https://www.youtube.com/watch?v=K6LA7v1PApU
Entre autres.
Rédigé par : Wil | 29 juillet 2020 à 16:49
@ Achille | 29 juillet 2020 à 15:15
Vous avez raison Achille ! Ils sont habitués aux sons élevés, par contre les bruits de crécelle du Francis national, du pur Fly-Tox, efficace, rien de meilleur.
Rédigé par : Giuseppe | 29 juillet 2020 à 16:43
@ Michel Deluré
"Et de quelle éducation par ailleurs est-il question ? Montesquieu prétendait ainsi que nous recevons trois éducations : « celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde »."
Voir aussi :
Extrait des débats relatifs à la loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire : La morale laïque
A ceux qui s'interrogent sur cet objet mal défini, Jules Ferry répond, le 10 juin 1881 : « Nous disons que l'instituteur enseignera quoi ? Une théorie sur le fondement de la morale ? Jamais, messieurs, mais la bonne vieille morale de nos pères, la nôtre, la vôtre, car nous n'en avons qu'une. » Il ajoute, le 2 juillet : « La vraie morale, la grande morale, la morale éternelle, c'est la morale sans épithète. »
https://www.senat.fr/evenement/archives/D42/a1882.html
Rédigé par : Exilé | 29 juillet 2020 à 16:15
@ lucterius 29/07 09:20
Que le rôle de l'éducation ait en ce domaine toute son importance, nul n'en doute.
Mais à en juger par la situation actuelle en matière de sécurité, force est alors de reconnaître soit que l'éducation n'est pas la cause unique de ce mal qui ronge notre société, soit qu'elle ne joue plus son rôle et/ou ne suffit pas à remédier au problème.
N'est-elle point pour vous idéale et donc illusoire cette société dans laquelle l'éducation à elle seule permettrait d'éradiquer l'insécurité ?
Et de quelle éducation par ailleurs est-il question ? Montesquieu prétendait ainsi que nous recevons trois éducations : « celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde ». Et d'ajouter aussitôt : « Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières », laissant ainsi apparaître les aspects différents, voire contraires, des éducations que nous recevons, ce qui, vous en conviendrez, complique la chose.
Rédigé par : Michel Deluré | 29 juillet 2020 à 15:52
@ caroff
« En attendant, chers contributeurs choisissez bien vos lieux de résidence !! »
Mais comptons sur les préfets pour pourrir ce qui reste d'endroits encore vivables pour y déverser en catimini et par une nuit sans lune des cargaisons de nuisibles fraîchement débarqués en fraude chez nous...
Rédigé par : Exilé | 29 juillet 2020 à 15:24
OUÏGHOURS: LA FRANCE PROPOSE UNE MISSION INTERNATIONALE D'"OBSERVATEURS INDÉPENDANTS" POUR ALLER SUR PLACE...
J'ai encore avalé mon café de travers, c'est à peine croyable de voir que ce pays gouverné par des pieds nickelés lâches veules pleutres qui font dans leur froc devant un petit groupe de racailles, bombe son torse de puceron devant le colosse chinois qui en tremble déjà de trouille.
Jusqu'où ira-t-on dans le ridicule ? Et dire que ce peuple de débiles va encore veauter pour ces patins afin de faire barrage à l'extrême drouâââte et aux heures sombres, quel pays de m*rde !
Rédigé par : sylvain | 29 juillet 2020 à 15:15
@ Giuseppe | 29 juillet 2020 à 13:43
« À fond la caisse Pavarotti et vous verrez, dans 48 h vous serez libéré. »
Je conseillerais plutôt Francis Lalanne ! :)
Rédigé par : Achille | 29 juillet 2020 à 15:15
Il n'y a aucun sursaut, juste des mots piochés dans le bréviaire habituel (insupportable, inadmissible, nous ne céderons pas, la justice sera inflexible, etc. ad libitum).
À Bordeaux, une avalanche de coups de couteau donnés par des mineurs étrangers non accompagnés ou des "chances pour la France" connues depuis longtemps par les services de police. À Lyon, à Grenoble idem, dans le silence retentissant des nullités vertes élues par une minorités d'imbéciles.
Donc et malheureusement les carottes sont cuites et archi-cuites puisque le régalien n'est pas pris au sérieux par Macron and Co. Il paraît que nos A 380 (500 passagers) restent au sol: pourquoi ne pas les utiliser pour rapatrier dans leurs pays d'origine les gens qui nous pourrissent la vie ?
Pourquoi ne pas arrêter les regroupements familiaux de populations hors UE (sauf Asie et bloc de l'Est), pourquoi continuer cette politique d'asile accordée généreusement à des ressortissants issus de pays non à risques ? Pourquoi persévérer dans l'erreur avec des conditions favorables aux Algériens ?
Ce ne sont que des exemples concrets de mesures à prendre très vite qui prouveraient qu'il y a une volonté politique de stopper la m*rde se déversant à jet continu sur notre territoire...
En attendant, chers contributeurs choisissez bien vos lieux de résidence !!
Rédigé par : caroff | 29 juillet 2020 à 14:54
C'est quand même bizarre, notre pays a l'air de considérer que faire l'ENA ou Normale Sup est le Graal, ainsi que Polytechnique.
Macron a échoué deux fois à Normale sup, cela devrait être plutôt rassurant surtout quand on veut diriger un pays.
Ma..., bref, n'a pas daigné faire Polytechnique - un doctorat plus loin, prestigieux, au Canada pour un spécialiste mondial de... Enfin bref, après une école d'ingénieur connue mais sans lampions, travaille aujourd'hui à Bruxelles.
En fait la politique ne fait que drainer des rentiers, quand je pense à la "folle" qui n'a fait que cela toute sa vie ou à son ex qui était un vrai handicap, la jauge de recrutement est vite affichée.
Nos poulets élevés au tout-aliment de l'ENA, ne sont bons que pour l'usage politique que l'on veut bien en faire, du Sopalin quoi !
Et bien sûr un entre-soi pour la gamelle... Là, pour défendre leur barbaque ils sont très forts, réseaux etc. et surtout garder la bonne soupe pour eux, rien que pour eux, Pépère et Voltaire et les autres aussi.
Des hyènes pour quelques dollars de plus, pour la voracité d'un compte en banque... On voit où ils nous mènent. Ils nous détestent, ils ne nous aiment pas, il faut se rappeler le "sans dents" de Culbuto - le pire de tous -, inutile et tout ébahi de se retrouver à un poste qu'il n'avait sans doute pas envisagé, ce bourgeois de province.
Nous sommes fichus, demain sera encore identique, la politique n'attire que les médiocres, et comme ils s'ennuient la plupart du temps dans leur administration d'Etat, ils veulent se procurer des frissons à moindre frais, avec l'argent du contribuable, jamais le leur.
Un très proche professionnel - ESTP pour l'anecdote -, collègues dans le cambouis et lui aujourd'hui chef d'entreprise, prend des risques tous les jours avec son argent, il est de la classe des seigneurs, des lutteurs, des faiseurs, des bâtisseurs, les manches retroussées et toujours en marche avant.
Quant à nos politiques, placés dans des conditions idéales ils ne savent que produire misère et pagaille, pourtant on ne leur demande rien, même pas d'argent dont ils sont si friands, et tout ça pour le spectacle désespérant qu'ils nous offrent depuis des mois.
Je n'en prendrais pas un seul pour nettoyer le plancher, ils ont un mal fou à trouver le manche et la serpillière, le coronavirus a eu le mérite de révéler combien ils étaient désorganisés, inutiles de nos vies, et bons à virer comme des incompétents, comme dans la moindre des sociétés.
Rédigé par : Giuseppe | 29 juillet 2020 à 14:24
@ lucterius | 29 juillet 2020 à 09:20
À mon avis vous lisez mal car s'agissant de ce billet ou de bien d'autres, nombre de commentateurs, à la suite de notre hôte, ne vous ont pas attendu pour établir un diagnostic sur la perte de l'autorité et des repères, qu'il était primordial de restaurer à tous les niveaux.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 juillet 2020 à 13:43
@ Wil | 28 juillet 2020 à 22:57
À fond la caisse Pavarotti et vous verrez, dans 48 h vous serez libéré.
Rédigé par : Giuseppe | 29 juillet 2020 à 13:43
@ lucterius
« J'ai lu les commentaires de votre billet et ils sont décevants car pas un seul ne détecte la vraie source de tout ce mal, qui est dans l'éducation. Des films comme "la Journée de la jupe" ou "Entre les murs" auraient dû nous avertir depuis longtemps. »
L'éducation, bien sûr, mais laquelle ?
Vous n'avez manifestement pas encore compris que nous sommes exposés à un conflit de civilisations, la nôtre étant très souvent rejetée avec violence dès le plus jeune âge suite au formatage familial, lui-même basé sur le formatage « officiel » diffusé par les pays d'origine sur fond de haine de la France, des Français et éventuellement des « mécréants ».
Quitte à radoter, rappelons que même des gens comme Merah ont été éduqués, en fonction de principes propres à leur communauté, mais ils n'avaient ou n'ont absolument rien à faire de ceux (parfois d'ailleurs contestables) enseignés à « l'école de la République ».
Et la source du mal est là, à savoir la désagrégation de ce qui assurait bon an mal an un minimum de cohésion nationale.
Rédigé par : Exilé | 29 juillet 2020 à 13:15
Il n'y a rien à attendre d'un séide du macronisme qui joue à la fois la partition macronienne et la sienne propre. Dès lors qu'il est affirmé qu'il n'y a pas de lien entre la décomposition racialiste et l'insécurité, qu'il est dénié l'importance de la force de répression pénale, qu'il est compris et toléré le désir de tous les miséreux de la terre à venir sous nos cieux cléments avec leurs traditions, le discours régalien d'ordre et de force n'est que de façade et sera sans effets durables.
La macronie a besoin de plaire aux électeurs de droite sur l'aspect sécuritaire.
Elle a également besoin de conserver le vote musulman.
Il n'y aura en conséquence que des discours et aucune répression véritable.
Quant à Darmanin, il joue son avenir politique comme tous les précédents ministres de l'Intérieur ayant accédé par après à la présidence de la République. Son discours sera ferme. Il y aura quelques actions d'éclat à fort retentissement politique. Dans le fond, rien ne changera, comme depuis tant de décennies rien n'a jamais changé.
Comme le dit lucterius, le problème de l'insécurité dépasse largement l'aspect répressif. Il prend sa source dans l'absence généralisée d'éducation qu'il y a dans notre pays depuis plusieurs générations, toutes catégories de population confondues. La seule valeur qui persiste et qui prédomine dans notre société est le droit à être et à jouir de l'homoncule que l'on appelle citoyen. Il n'y a aucune chance que cela évolue. L'Education nationale fabrique l'individu sans qualité standardisé qui fera à la fois un consommateur compulsif et à la fois un électeur conscientisé.
Pour revenir sur un article antérieur, la nomination d'EDM n'a d'autre utilité que de brider les juges avant l'élection présidentielle en les discréditant grâce à la puissance de sa faconde et de ne pas heurter les populations délinquantes ou inciviles d'origine étrangère, soit les musulmans. Darmanin lui, occupe le terrain sécuritaire. Sans l'action concertée des forces policières et de la justice, et de l'éducation en amont, rien ne peut changer. On en est très loin. Mais on occupe le temps médiatique. Et cela est suffisant. Cela l'a toujours été.
Rédigé par : Jean sans Terre | 29 juillet 2020 à 13:14
Sécurité.
Des déclarations, encore des déclarations, des intentions, encore des intentions, des mini-mesurettes et encore des mini-mesurettes.
Vous vous illusionnez cher P. Bilger à imaginer que ce gouvernement techno peut changer la donne.
Sarkozy l'a bien répété lors de son interview récente : l'autorité, la définition et l'application d'une politique sécuritaire réelle doivent être du domaine du chef de l'Etat.
Mais le chef de l'Etat, notre bien-aimé Macron, s'en contrebalance...
D'une façon générale, et cela a été dit sur ce blog depuis le début de la Présidence : le régalien n'est pas sa tasse de thé. Encore une injure à cette extrême intelligence dont on nous a bassiné pendant des années.
Enfin, la dernière marotte de notre Macron : le maoïsme écologique. Il s'y déploie avec délice.
600 jours cher P. Bilger. C'est mal parti !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 29 juillet 2020 à 09:36
J'ai lu les commentaires de votre billet et ils sont décevants car pas un seul ne détecte la vraie source de tout ce mal, qui est dans l'éducation. Des films comme "la Journée de la jupe" ou "Entre les murs" auraient dû nous avertir depuis longtemps. Mais pourvu que les enfants soient en garderie on s'est bien moqué de ce qu'ils pouvaient y faire. Et nous en récoltons le résultat. Tous les autres développements ne sont que verbiage inutile.
Rédigé par : lucterius | 29 juillet 2020 à 09:20
...j'avais un temps rêvé d'une démocratie donnant tous les pouvoirs dans les cités et quartiers à des proconsuls qui, libres de tout mettre en œuvre, auraient éradiqué le pire pour créer, à toute force, le meilleur.
En matière de grande délinquance, il existe déjà une solution assez dissuasive qui consiste à frapper les voyous au portefeuille, à travers l'action de cellules pluridisciplinaires :
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/saisies-quand-la-justice-frappe-au-portefeuille_1900130.html
Mais en ce qui concerne la lutte contre la délinquance « ordinaire » en général, ne pourrait-on pas imaginer des cellules du même genre, établies dans de quasi-bunkers disposant de moyens de défense dissuasifs où coopéreraient magistrats et forces de l'ordre, afin de prononcer des peines applicables sur-le-champ (importance de la certitude de la peine) sous la forme de peine de prison ou de saisie sur allocations ou bien encore de saisie de véhicule, par exemple ?
Et ces cellules devraient aussi pouvoir prononcer des arrêts d'expulsion et vérifier de A à Z leur bonne exécution, au moins pour ceux qui ne sont pas respectés.
À l'occasion des émeutes du grand Londres en 2012, les délinquants interpellés ont été immédiatement présentés à des magistrats siégeant sur le terrain dans des tribunaux volants.
Ne serait-il pas possible de reprendre cette formule en l'adaptant éventuellement aux spécificités locales ?
Rédigé par : Exilé | 29 juillet 2020 à 09:15
@Ellen
« Lors de sa visite à Nice le 23 juillet, Gérald Darmanin a déclaré: "Nous allons faire plier ceux qui veulent faire plier la République, à Nice comme ailleurs". »
Il faut croire qu'au ministère de l'Intérieur ils ont dans un coffre-fort, à côté du pastis, un carnet à l'usage des ministres successifs, où sont inscrites les formules standard à ressortir en fonction des circonstances.
Bien entendu les expressions : «c'est inacceptable, c'est inadmissible, je condamne fermement» etc. en font probablement partie.
De même, M. Pasqua nous avait aussi sorti en son temps : «nous allons terroriser les terroristes», qui en rient encore.
Rédigé par : Exilé | 29 juillet 2020 à 08:40
@ GLW
@ Robert Marchenoir
"Autant dire que l'on a dépénalisé le petit trafic de stupéfiant parce que le gars qui se balade avec 10 gr de cocaïne ou 100 gr de cannabis, ce n'est pas pour sa conso personnelle, c'est pour revendre dans les soirées." (GLW)
"Si votre analyse est correcte, cela veut dire qu'une fois de plus, les autorités disent une chose, et font le contraire." (Robert Marchenoir)
——
Je ne sais plus trop où ils en sont en Suisse, mais ils avaient mis la barre à 10 grammes à un moment.
C'est vrai que personnellement, je pense que cela serait une bonne idée de mettre une barre à 10 grammes pour le chanvre, car l'hystérisation des positions sur le chanvre a atteint des sommets ces dernières années. Je veux bien qu'un gros fumeur se balade à l'occasion avec une savonnette de consommation personnelle comme d'autres iraient s'approvisionner en cartouches en Andorre. Mais c'est inutile d'aller au-delà de 10 grammes dans le contexte actuel: le gros fumeur prendrait son risque pour s'approvisionner, faire son petit trajet mensuel, profiter de l'adrénaline du petit coup de parano que cela engendre, et puis cela s'arrêterait là. Tandis que le petit fumeur pourrait se réconcilier un peu avec la police...
Cela étant, je reste sidéré par le niveau de crispation sur le chanvre en France.
Pour la coke, ce serait une bêtise de passer à l'amende forfaitaire: quand les gens passent à l'injection, c'est quand même autre chose que le bourgeois qui se coule des douilles... Pas un fan de la pénalisation du consommateur en règle générale, mais il n'y a pas vraiment d'autres solutions sur la table à l'heure actuelle pour la coke.
Rédigé par : F68.10 | 29 juillet 2020 à 06:10
Petite leçon d'incivilité à l'intention de not' bon Roy et ses ministres qui dans leurs châteaux respectifs confondent ce terme avec meurtre ou barbarie.
Une incivilité c'est par exemple quand des parents pensent que parce qu'ils ont "tiré un coup", ce qui est donné à presque tout le monde, et qu'il en est sorti un être vivant sans cerveau mais avec un appareil digestif, généralement insupportable à moins d'être éduqué, celui-ci devient de fait le roi et peut faire ch*er le monde quand, comme et où il veut et qu'il ne faut surtout rien lui dire.
C'est exactement ce qui m'arrive depuis deux ans chaque été, quasiment tous les soirs à cinq mètres de ma fenêtre que je laisse ouverte puisqu'il fait chaud.
L'année dernière j'avais déjà dit gentiment, enfin le plus gentiment que mon caractère me le permet, aux "petits chiasseux" que s'ils voulaient g*euler ils pouvaient aller le faire ailleurs, ce dont ils se sont totalement moqués vu que leur parents les laissaient faire et ont continué.
Ma réponse a été comme je le fais toujours quand j'entends les "morpions" des voisins ne voulant pas les éduquer, j'ai fait gueul*r ma musique (j'ai un ampli de 5 fois 200 watts donc ça va je les entends plus, d'ailleurs j'entends plus rien du tout ensuite...).
Ce soir, le stade supérieur à été franchi parce qu'après avoir fait gueul*r ma musique TRÈS FORT en ouvrant la fenêtre sans effet, j'ai craqué, j'ai OSÉ demander à l'"enturbannée" qui poussait le gamin sur la balançoire installée sur l'arbre par un de mes voisins muzz, pourquoi tous ces gamins devaient gueul*r tous les jours devant ma fenêtre.
Je sais, j'aime vivre dangereusement...
Oh la la mazette, qu'est-ce que j'avais pas osé faire là !
Et que v'la t'y pas, Ô SURPRISE !, que trois "chances pour la France" dont mon voisin de palier qui me dit "Venez pas frapper chez moi sinon vous allez voir", arrivent et me disent pour résumer l'engueulade, que mon appart c'est chez moi mais que devant mon appart c'est pas chez moi et qu'ils font ce qu'ils veulent et qu'ils se fo*tent de me faire ch*er et me reprochent de faire gueul*r ma musique évidemment.
Ambiance...
Voilà le résultat de la plaie qu'est la gauche à Hidalgo et compagnie (ma cité est gérée par la Mairie de Paris) quand elle prend le pouvoir quelque part.
Ça, ce "phénomène", je l'ai vu avant à Trappes où j'ai vécu 25 ans et je l'ai vu à Epinay-sur-Seine où mes grands-parents vivaient.
Donc, pour notre Majesté, ça c'est de l'incivilité, c'est insupportable au quotidien mais il n'y a pas (encore) mort d'homme.
Mais je ne sais pas pourquoi, tout d'un coup je me sens beaucoup moins en sécurité chez moi, allez savoir pourquoi.
Rédigé par : Wil | 28 juillet 2020 à 22:57
@ genau
"Il est vrai qu'il [Macron] a échoué deux fois à Normale Sup."
Diantre ! Qu'on le pende !
Rédigé par : F68.10 | 28 juillet 2020 à 22:19