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25 août 2020

Commentaires

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

Je vous ai vu un jour à la télé dans un débat où s'opposait à vous un certain Julien Bayou. L'actualité m'incite à dire ceci :

JULIEN BAYOU ET LES SQUATTEURS

Sur une chaîne d'information continue, ce lundi matin, j'entends parler une fois de plus d'une personne qui n'a pas pu rentrer chez elle car toutes les serrures avaient été changées par des squatteurs. De plus, ces derniers l'ont menacé de diverses façons par des mots et par des armes. Il paraît que l'on ne peut rien y faire !

À ce propos, un souvenir me revient : Julien Bayou, qui est depuis 2019 secrétaire national du parti écologiste EELV, ce qui n'est pas rien, dans son riche parcours politico-associatif, vers 2005, dirigeait en personne des « commandos » de squatteurs pénétrant dans des logements... volés et la chose a été filmée.

Quel rapport avec la défense de la nature, me direz-vous ? aucun. Pour ma part, je trouve cela important à souligner : je laisse à mes lecteurs le soin de qualifier la dérive politique du mouvement écologiste. Les mots que j'inclinerais à employer pourraient sembler un peu rudes.

Lodi

@ Mary Preud'homme

L'aide du meilleur débatteur de ce blog n'est pas digne de vous. Mon idée, qui demande certes quelques efforts, ne vous plaît pas, et vous n'en cherchez pas d'autre, sans parler d'en demander aux commentateurs.
Il faut en conclure que ce n'est pas de faire triompher vos idées mais d'étaler votre vanité paresseuse qui vous importe.

Vous pouvez glosez sur mon niveau tant que vous voulez : personne n'est si bas qu'il ne puisse s'élever ou si haut qu'il ne puisse décliner.
À méditer.

F68.10

@ Mary Preud'homme
"F68.10 est un troll et Marchenoir est son prophète pervers."

Je me permets de préciser, encore une fois, à l'attention de Sa Pureté Morale Mary Preud'homme que mon mentor n'est pas Marchenoir, mais un philosophe américain.

"Mon seul tort est d'avoir prêté le flanc (par faiblesse ou compassion) à ces engeances"

Ah bon ? Et moi qui croyais que votre principal tort était celui de mentir!

"oubliant deux règles essentielles : a) ne pas nourrir le troll b) tenir les pervers et autres génies malfaisants à distance"

Ou leur clouer le bec.

Mary Preud'homme

F68.10 est un troll et Marchenoir est son prophète pervers.

Mon seul tort est d'avoir prêté le flanc (par faiblesse ou compassion) à ces engeances, oubliant deux règles essentielles :
a) ne pas nourrir le troll
b) tenir les pervers et autres génies malfaisants à distance

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@ Lodi

Impossible de répondre à vos élucubrations en raison d'un problème de niveau !

Nota : ce blog est en train de tourner en asile d'aliénés ! Poil au nez !

Aliocha

Comment disais-je, tyranneau domestique ?
C'est confirmé.

Lodi

@ Aliocha
"Mais qui parle de partir ou de rester, sinon vous, Lodi ?
Une iniquité de plus à pardonner."

Je me répète :
"Partez, restez, personne ne se fera piéger par une position qui signifie retenez-moi en abondant dans mon sens ou défendez vos idées et vous êtes mes persécuteurs."

J'ai dit ce que signifiait votre façon de faire, pas que vous aviez dit que vous partiriez ou que quiconque avait évoqué ce cas de figure.
Vous n'avez pas à me pardonner des offenses IMAGINAIRES ! C'est bien une déformation des croyants et assimilés : pardonner quand on ne leur a rien fait car c'est en effet plus facile que de pardonner des offenses.

Les gens de ce genre sont vraiment, trop souvent, des vauriens au sens strict, des gens qui ne valent rien. Si vous attaquez F68.10 et moi, c'est aux gens de cette sorte que vous nuisez le plus, ce qui donnera lieu à quelque compassion à leur égard.
Comme je n'aimerais pas voir les miens et moi-même compromis par certains des miens ! Il m'est facile de me mettre à leur place puisque je déplore votre instrumentalisation de René Girard, par exemple.

Par contre, je n'ai aucune compassion pour des gens comme vous jouant les persécutés qu'ils ne sont pas après avoir déjà dit pis que pendre de F68.10 et moi.

Comme je n'ai pas de griefs imaginaires à pardonner mais des atteintes réelles telles que dernièrement, vos calomnies, et en raison des critiques que j'ai déjà faites du pardon, il est bien évident que je ne vous pardonne pas plus votre... comment dites-vous ? iniquité, que celles d'autres personnes. Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on a tort, on reste en tort : pourquoi le temps qui nous tue devrait-il recevoir ce cadeau qu'on lui cède ses droits ? Absurde. Pourquoi donner à qui vous a pris, surtout qu'il ne s'agit pas de quelques euros d'un pauvre à un riche mais de calomnie d'une personne à une autre ? Absurde.

Je vous laisse à vos absurdités.

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@ Mary Preud'homme | 30 août 2020 à 18:08

Je pense que vous auriez dû accepter le "mercenariat" de F68.10, qui est à mon avis le meilleur débatteur de ce blog.
Vous ne l'avez pas fait, tant pis pour vous, mais votre vie et sa proposition me donnent une idée.

Il me semble que vous pourriez écrire ou faire écrire votre vie (en mentionnant le nom du rédacteur évidemment...) ce qui serait un tremplin à une explication de ce qu'est le non racisme et la droite traditionnelle et d'autres sujets qui vous tiennent à coeur par des personnes d'un niveau suffisant pour contredire utilement aux affirmations de Robert Marchenoir qui vous déplaisent.
En fait, votre vie et les théories défendues par des gens d'un niveau suffisant se conforteraient les unes les autres.

On peut penser que vous auriez ainsi fait réfléchir des gens ici, tant par vos affirmations que par celles de Robert Marchenoir, que par un livre prolongeant ces dernières.
Votre action, le sens de celles-ci et votre combat seraient plus efficaces et ce que vous semblez avoir souffert ici puisque vous vous en plaignez prendrait un tout autre sens qu'actuellement : celui d'une préparation à une oeuvre.

F68.10

@ Mary Preud'homme (@ Robert Marchenoir)
"Vous devriez consulter : demandez des adresses à Wil ou F68.10."

Alors, avec plaisir. Je vous suggère de consulter le Guide Relais et Châteaux édité par le Contrôleur Général des Lieux de Privations de Liberté. Vous pouvez par exemple vous y documenter sur l'Établissement Portes de l'Isère à Bourgoin-Jallieu. Le guide ne tarit pas d'éloges sur ce centre, et remarque même que l'accueil y est facilité par une politique très ouverte et humaniste d'admission en soins sans consentement. Des billevesées tels que les droits des patients ne feront pas obstacle à votre accès aux soins ; car dans un pays civilisé comme la France, il serait intolérable que nous refusions des soins pour de purs motifs de discrimination quant à l'état de votre santé.

Le contrôle judiciaire à l'entrée se limite donc -- comme l'indique le guide -- à un contrôle de pure forme. Vous n'aurez donc pas besoin de jouer inutilement à la folle pour bénéficier de mansuétude de la part du personnel soignant. Un simple vague à l'âme qu'un de vos proches allègue à votre insu, ou pas, vous permettra de bénéficier des largesses de la solidarité nationale, gracieusement offerte par de délicats contribuables.

Admirons aussi l'accueil de qualité et la suave prévenance que le personnel de l'établissement Sainte-Anne se décarcasse à vous offrir. Un service de la plus haute qualité.

J'ai bien d'autres adresses à vous fournir. Il suffirait que je fasse mes poches -- en tant que bon nomade médical -- pour vous lister une quantité faramineuse d'établissements (souvent hors de France malheureusement pour vous), du boui-boui avec des capotes sous le lit aux établissements pratiquant les arts les plus raffinés du sado-masochisme, faisant passer les croix de Saint-André pour de simples sex-toys de peu de valeur: l'art du shibari y est pratiqué dans des conditions qui peuvent y magnifier vos sensations de douleur. Bien évidemment, comme tout cela relève d'une approche médicale, et donc scientifique, votre satisfaction sera à chaque instant surveillée et mesurée, par exemple au moyen de l'échelle d'Hamilton.

Mary Preud'homme

@ Robert Marchenoir | 30 août 2020 à 15:32

En 1968 j'avais 25 ans et non 20, j'étais à peine rentrée des Etats-Unis où Martin Luther King venait d'être assassiné. Mon fiancé médecin militaire était engagé au Vietnam où la guerre faisait rage, j'étais gaulliste, ayant participé entre autres à la manifestation du 30 mai afin de soutenir le général. J'avais donc bien d'autres préoccupations et centres d'intérêt, après plusieurs années passées à l'étranger, que de jouer à la guéguerre au Quartier latin avec des minets gauchistes à peine pubères ; ainsi que je l'ai écrit il y a quelques années sur ce même blog, j'ai néanmoins été blessée une nuit d'émeute en faisant des photos à Odéon pour un hebdomadaire canadien en compagnie d'un journaliste d'une chaîne télévisée québécoise.

Concernant mes activités entre dix-huit et vingt ans, il me semble en avoir parlé ici même une dizaine d'années auparavant. Pour en savoir davantage sur ma vie antérieure qui semble vous captiver, et qui fut en effet passionnante, il suffit de dépouiller les archives du blog, ce qui pour un homme de votre niveau d'intelligence (si si comme dirait Cactus que je salue !) et habitué à fouiner partout, ne devrait pas poser de problèmes insurmontables !
Sauf que vous manquez tout de même sérieusement de perspicacité, de mesure et d'ouverture d'esprit. Comme quoi le QI même supérieur, mais avec un esprit étriqué, ne fait pas tout.

Bonne chasse !

Aliocha

Mais qui parle de partir ou de rester, sinon vous, Lodi ?
Une iniquité de plus à pardonner.

Robert

@ Claude Luçon | 29 août 2020 à 20:37

Une petite rectification me semble nécessaire.

Entre 1955 et 1959, les trois anciens départements d'Algérie (Alger 91, Oran 92, Constantine 93) ont été progressivement transformés en 13 départements algériens immatriculés 9A à 9R, dont celui où je résidais : Tlemcen, 9M (9I et 90 n'ont pas été attribués pour éviter toute confusion).

Pour plus de précisions : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9partements_fran%C3%A7ais_en_Alg%C3%A9rie_fran%C3%A7aise_(1848-1962)

Quant aux quatre territoires sahariens créés en 1905, ils ont évolué pour être transformés eux aussi en départements en 1957, une partie de ceux du nord-Sahara intégrés aux départements de Médéa et Saïda (respectivement 9E et 9R), donc rattachés à l’Algérie, le reste des Territoires sahariens a été transformé en deux "départements du Sahara" (département des Oasis à l'Est, département de la Saoura à l'Ouest), donc autonomes vis-à-vis du reste de l'Algérie.

Robert Marchenoir

@ Mary Preud'homme | 30 août 2020 à 01:16

Vous n'avez jamais présenté le moindre argument à mon encontre. Vous êtes effectivement folle à lier. Vous passez votre temps à mentir, à insulter, à délirer et à menacer. Vous devriez consulter : demandez des adresses à Wil ou F68.10.

Quant à votre vote, qui au demeurant est secret et dont nous ne savons rien, il n'a aucune importance. On peut parfaitement voter à droite et avoir une mentalité de gauche. Je vous l'ai déjà dit mille fois, et jamais vous n'avez daigné nous expliquer en quoi, exactement, consisteraient vos convictions de droite.

D'innombrables politiciens "de droite" sont en réalité de gauche. Le Rassemblement national est un parti de gauche. Les soi-disant gaullistes sont de gauche. Les soi-disant anti-racistes, que vous représentez ici avec une irrationalité qui confine au dérangement mental, sont l'expression la plus aboutie de l'idéologie de gauche. Les abolitionnistes de la raison, que vous représentez magnifiquement ici, incarnent l'aboutissement d'un processus amorcé en 1968.

Vous nous dites avoir plus de 70 ans. Vous aviez donc une vingtaine d'années en 1968. Vous illustrez à merveille le pourrissement de la pensée-68 un demi-siècle plus tard (*). Vous êtes le fruit de ces années-là.

Tout ce que nous savons de vous, ici, c'est ce que vous écrivez. C'est la seule chose qui est incontestable. Je ne parle pas de vos vantardises, je parle de vos opinions et de votre comportement tels qu'ils ressortent de vos écrits.

Et ceux-là, ils sont de gauche, sans aucun doute possible : multiculturalisme, prétendu anti-racisme passant son temps à se contredire, amour de la violence, culte de la force, licence pour tyranniser autrui au prétexte des bons sentiments, mépris de la raison, nombrilisme radical, pratique constante de l'insulte, de l'intimidation et de la menace, refus d'assumer ses responsabilités, féminisme haineux et agressif, ressentiment suintant par tous les pores, propension au mensonge et à la tromperie se traduisant par l'incapacité à dialoguer sans faire appel à de soi-disant "gendarmes à la retraite"...

Vous cochez toutes les cases. Vous êtes un objet d'étude sociologique à vous toute seule.
______

(*) Je conseille vivement la lecture de cet article d'Ayn Rand, l'essayiste américaine "ultra-libérale" d'origine soviétique. En 1970, elle traçait un portrait saisissant de la "nouvelle gauche", qui n'a pas pris une ride depuis.

herman kerhost

@ Mary Preud'homme | 30 août 2020 à 01:16
"...faute de pouvoir m'opposer le moindre argument rationnel et valide quand je le mettais en difficulté, lui ou ses acolytes..."

Ha ha ha, trop drôle ! Mettre en difficulté ? Vous n'êtes même pas fichue de comprendre un texte de quelques lignes, comment pourriez-vous donc mettre quiconque en difficulté !?

Dès que la discussion porte sur un sujet qui aurait un moindre rapport avec votre vie privée (un métier, une passion, une couleur...), vous êtes incapable de discernement.

Evidemment qu'il y a des Noirs qui réussissent socialement. C'est quoi le rapport avec le fait que le racisme noir n'est jamais évoqué lorsqu'il est explicite, alors qu'il est systématiquement dénoncé, même lorsque rien ne vient corroborer cette accusation, lorsque c'est un blanc (ou un policier !) qui est l'auteur d'une agression ?

Dites-moi donc quel est le rapport, qu'on rigole un peu...

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@ Patrice Charoulet | 29 août 2020 à 18:42

Qu'est-ce que vous en savez, si votre mendiant fume toute la journée, êtes-vous resté posté à ses côtés tout ce temps pour l'observer ?

Qui vous dit que ce ne sont pas quelques passants, plus généreux que vous, qui lui offrent ces cigarettes, à défaut de lui donner de l'argent ?

Vous croyez que vous valez mieux, vous qui, bien que bénéficiant d'une retraite à 3 000 euros pour une carrière payée par le contribuable, trouvez le moyen de venir pleurer sur ce blog parce que le livre d'Henri Leclerc coûte trop cher ?
Pauvre Patrice Charoulet, votre humanité ne vaut pas grand-chose !

Patrice Charoulet

ADAM, BLOND AUX YEUX BLEUS, EVE, BLONDE AUX YEUX BLEUS ?

D'après les estimations des experts les plus sérieux, l'homme a commencé à exister en Afrique de l'Est il y a environ 2,4 millions d'années. Il s'est reproduit et a essaimé depuis sur toute la planète.

S'appelait-il Adam et la dame Eve ? Etaient-ils blonds aux yeux bleus et de « race » blanche ? Je laisse répondre à ces questions. Depuis, combien d'hommes y a-t-il eu, combien de couples ont mis au monde ? Combien de croisements, de mélanges, ont eu lieu ? Nul ne peut répondre. C'est la même espèce avec une infinité de nuances. Tous des hommes et aucun homme n'est le clone d'un autre. Cheveux, nez, peau, taille, teinte... des myriades de différences.

Vers 1980, j'ai encore vu un manuel français de sciences nat, qui consacrait un chapitre aux... races, avec des photos que l'on trouvait éloquentes. Les auteurs, je crois, en avaient trouvé et présenté cinq ou six ! Quel toupet ! Et les lycéens d'alors étaient sommés d'apprendre et de croire ça.

Je ne parlerai ni du Klu Klux Klan, ni des suprémacistes américains, mais d'Eric Dupond-Moretti et de Nicolas Sarkozy. Un ami (bien connu) les avait réunis pour un repas à trois avant la nomination de l'avocat comme ministre. Et il ajoute qu'ils avaient tous deux un point commun : chacun se définissait comme « sang-mêlé » ! On aura tout lu et tout entendu ! Sang-mêlé parce que tel parent avait telle nationalité et l'autre telle autre nationalité ? Vous mélangez tout !

Depuis deux millions d'années, tout homme est par nature sang-mêlé, métis, si vous préférez un autre mot. Ces milliards de mélanges ininterrompus, tout en appartenant à la même espèce humaine, c'est cela l'histoire (biologique) de l'homme.

Quand des farceurs (parfois sinistres et méchants) viennent divaguer en nous parlant des effets délétères du « métissage », on se pince en se demandant d'où sortent de pareils ignares. Les gars, si vous êtes humains, vous êtes métis. Ces ignares emploient le mot « métis » quand une blonde aux yeux bleus a épousé un Gabonais bien noir et qu'ils ont eu un enfant ni blanc ni noir. Nos ignares jubilent en s'écriant : Un métis ! Suivent des considérations rigolardes ou navrées et des vaticinations plus ou moins sombres sur la vie malheureuse qui attend cet enfant, quand ils n'y ajoutent pas des considérations sur la chute de QI (si si, cela existe, des gens qui disent ça).

Vous êtes à côté de la plaque, les gars. Vous êtes le fruit de milliers de mélanges, depuis deux millions d'années, ni plus ni moins que la blonde et le Gabonais. Et vous n'avez pas à bomber le torse et à faire le faraud. Homme = métis. Atterrissez et réveillez-vous.

caroff

@ Claude Luçon 20h37
"Nous avons tous des souvenirs de nos expériences, bonnes et douloureuses, cher caroff.
Le plus cruel fut qu'il y avait une solution pacifique possible malheureusement en France il faut couper quelques têtes et détruire quelques bâtiments pour changer les choses, les Gilets jaunes étaient sur cette voie !"

Cher Claude, merci pour cette analyse que je partage.
J'ai vécu dans ce beau pays après que vous en fûtes parti et y ai gardé des souvenirs contrastés.
Moi qui n'ai pas été pied-noir je me suis pris à les plaindre tant l'urbanisme et les paysages ont été façonnés par la main européenne, leurs mains !
Quitter cette terre sur laquelle ils avaient construit un avenir m'est rapidement apparu insensé et cruel quand bien même je n'étais pas charnellement concerné !

Le regret d'une absence de cogestion franco-algérienne rendue impossible par la folie des hommes mais surtout par le constat que l'Algérie coûtait plus cher qu'elle ne rapportait m'a souvent envahi surtout quand je mesurais l'abîme entre les promesses d'hier et les réalisations d'aujourd'hui qui ont conduit des centaines de milliers d'Algériens à préférer vivre dans le pays qu'ils apprennent à haïr à l'école...

P.-S.: il y avait jusqu'en 1955 trois départements en Algérie au sens administratif classique. Le Sahara ne fut pas départementalisé jusqu'en 1956 où il fut rattaché aux "Territoires du Sud". Un nouveau département, celui de Bone, est institué en 1955. Huit nouveaux départements seront créés en 1958... Le nombre fluctue donc en fonction de l'année retenue.

hameau dans les nuages

@ Claude Luçon | 30 août 2020 à 00:26

Une légende circule sur le fait que les musulmans n'allaient pas à l'école. Les photos de classe de mon épouse et de sa soeur peuvent témoigner du contraire. Les Européennes étaient même largement minoritaires. Le petit problème qui ne trouvait pas sa solution est que les parents de ces Maghrébines ne voulaient pas que leurs filles continuent leurs études pour des raisons religieuses. Pourquoi faire des études alors qu'elles étaient déjà promises et allaient vivre mariées et enfermées ? Certains institutrices remarquant des pépites allaient même supplier les parents.

Ma belle-mère n'a pas fait d'études, à l'âge de 12 ans elle était bonne à tout faire et il lui fallait monter sur un tabouret pour accéder à l'évier de son employeur. Une de ses soeurs plus âgée a appris à lire une fois arrivée en France.

Magnifique Internet à bien des égards, qui a permis à mon épouse grâce à une vidéo tournée à sa demande par un Arabe de revoir son village. De village modeste mais entretenu et pimpant, il est devenu une véritable ville avec les murs de clôture tous surélevés. Le village a maintenant près de 40 000 habitants.

Dernier commentaire sur cette vidéo, il y a deux mois:
"Un bidonville, aucun style, aucune infrastructure, des murs et des maisons qui datent de l'ère coloniale, peinture des locaux inexistante, les maires successifs ont préféré mettre l'argent sur leur compte plutôt que de moderniser la ville, ça sent la corruption de loin".

Mais il a été dit tellement de bêtises sur "les colons", terme générique employé à l'égard de tous les pieds-noirs...

Les conditions de l'abandon de l'Algérie resteront à tout jamais une tache indélébile dans la carrière politique du Général de Gaulle. Si, magnanime, il avait gracié les auteurs de l'attentat du Petit-Clamart...

Lodi

@ Aliocha
"...Mémé, surnom du Baron de Charlus, prénom Palamède..."

Vous auriez dû expliquer à F68.10 qui était Mémé au lieu de vous servir de ce personnage pour jouer les victimes. Il faut expliquer, expliquer encore et s'excuser de ne pas être clair quand on veut jouer les professeurs ; et non pas se parler à soi-même pour ne donner qu'ensuite des éléments de connaissance pour se faire valoir.

Vous avez assez maltraité Girard, je vous demanderai de ne pas gâcher l'art du tir à l'arc, d'accord ?
Je n'ai jamais prétendu jouer les professeurs et a fortiori les professeurs de professeurs, d'accord ? Je ne fais que relever quelques énormités en passant.

En principe, j'interroge qui a quelque connaissance et idées surtout si enrobé d'un bon style et semblant capable d'enseigner et je ne fuis pas tous les débats. Quand le coût probable d'une telle démarche semble dépasser son gain envisageable, à moins qu'il me semble que mon devoir et ma patience me le permettent, je passe mon chemin.

Je fais part de ce que les billets de notre hôte m'inspirent malgré mon manque de talent, formule non de fausse modestie mais de retournement du stigmate ineffaçable, et n'accepte pas que vous posiez en bouc émissaire que vous n'êtes pas : en somme, je n'oublie pas plus les humeurs des divas que je ne me plie à leurs caprices.

Partez, restez, personne ne se fera piéger par une position qui signifie retenez-moi en abondant dans mon sens ou défendez vos idées et vous êtes mes persécuteurs.

Aliocha

Vous connaissez l’art zen du tir à l'arc, Lodi ?
Point besoin n'est de décocher la flèche quand on sait qu'elle sera au cœur de la cible.
Je préfère vous pardonner vos iniquités.

Aliocha

F68.10 me demande de me comporter constructivement, c'est piquant alors que dès l'origine il cherche à m'exclure, et me convoque chez le proviseur qu'il pense représenter, alors qu'il n'a pas acquis le quatrième volet du programme Blanquer pour l'école élémentaire, et sans cible à détruire, ne produit strictement aucun commentaire.
L'Ancien Régime tente à toute force de reconstruire l'unanimisme de ses tyrannies, au nom de la raison, bien entendu, et des églises du modèle BITE, chacun ses totems pour guérir, on voit le résultat démocratique.

La victime est sacrée, que voulez-vous, nombre de mères abusives ont usé inconsciemment de ce principe par désir vengeur des pouvoirs machistes pour tyranniser leur foyer, produisant nombre de tyranneaux sauvages qui craignent de guérir par peur de ne plus l'exercer, ce désir, et polluent la démocratie de leur manque total de respect.
Se reconnaissant victime à raison, ils pensent à tort alors pouvoir s'imaginer bourreau, se précipitant au gouffre de leur savante ignorance, mais n'ayant pas le courage d'entreprendre tout seul ce saut vers les enfers, on les comprend, tentent d’entraîner la meute nihiliste en cette destruction, n'ayant toujours pas entendu que la victime, depuis le fond des âges, parle et propose son interprétation tout au long de tous les textes écrits par ceux qui ont su s'extraire de ce ressentiment jaloux, qui ont su renoncer à se venger, qui ont su, au bénéfice de l'expression de cette vérité, pardonner, proposant ce que la vie offre de meilleur, savoir nommer le vrai et tailler un chemin vers la réalité ainsi révélée.

Vous choisissez le pire, F68.10, Lodi, c'est votre droit le plus strict comme c'est le mien de savoir vous signifier que ce n'est pas Dieu, les curés, les psychanalystes, papa, maman, le président, que vous ne savez peindre qu'à votre image qui l'opèrent, mais vous-même, que cela ne vous donne aucun droit de me convoquer en vos salles de tortures qui ne concernent que votre choix épouvantable, aucun droit légitime de m'empêcher de le regretter, accompagné en ceci par le petit Mémé, surnom du Baron de Charlus, prénom Palamède, figure du roman le plus extraordinaire jamais écrit, somme de tout l'art occidental et universel que vous refusez, au bénéfice de la garden-party des enfers du petit clan petit-bourgeois qui y est décrit, pensant y représenter une noblesse qui a failli, et dont vous êtes les indignes représentants.

Lodi

@ Patrice Charoulet

En vérité, le mendiant demande de l'aider à survivre mais il doit utiliser les mots magiques pour manger.

Pourquoi ? Les gens ne comprennent pas que l'Homme ne vit pas que du pain qu'un maître serait bien obligé d'octroyer à un esclave mais aussi de ce qui constitue ce qu'il y a de plus enraciné en lui, fumer pour un fumeur, prier pour un croyant, lire dans quelque bibliothéque hospitalière aux malheureux...

Dans la bibliothéque, on voit des élèves ne trouvant nul autre endroit où étudier, ou plus particulier, quelque homme habillé en femme, sans faire très féminin d'ailleurs, aimant probablement autant un lieu où nul ne l'ostracise autant que la lecture... On croise tant de détresses, connues ou cachées, échappant au froid, à la solitude et à l'ignorance.
Les heureux ne méprisent pas les malheureux, les malheureux n'envient pas les heureux, chacun lisant ou écrivant paisiblement dans ces lieux bénis des dieux.

Comment peut-on fréquenter ces temples de la connaissance et de la concorde et ne pas comprendre que chacun ne porte pas que ses os à nourrir ?
Chacun de nos semblables porte tout un monde en soi or la cigarette peut être pour certains cet ultime écart qui les distingue du simple chien à qui remettre sa pâtée.

Cette image ne vous vise pas, car je veux bien supposer que vous n'êtes qu'emporté par votre aversion du tabac, mais va à toutes les personnes réduisant les indigents au rôle de poubelle de table et me vient aussi d'une observation. J'ai vu des mendiants plus respecteux de leurs chiens que les gens des mendiants... Les solliciteurs des rues se réjouissaient daventage de la remise de balles de tennis usées à donner à leur chiens que d'une piéce dont ils auraient pu se servir pour eux-mêmes se partager un sac de balles au rebond incertain, semblables à des enfants devant quelque cadeau.

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@ Aliocha

Sans vous en rendre compte, vous aspirez au rôle d'âne chargé de relique :

http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/anreliqu.htm

Il ne suffit pas d'avoir un certain savoir pour le transmettre : il ne faut pas parler par énigme ou attaquer les autres ou se vanter ou se plaindre de persécution comme René Girard lui-même ne l'a jamais fait. Vous, vous êtes un obstacle caricatural à ce que vous ambitionnez d'enseigner.

Vous êtes l'une des nombreuses raisons qui me poussent à le faire le moins possible mais plutôt à inciter les autres à se renseigner, grande différence.
Je préfère, et de loin, livrer une pensée en marche à radoter en mésusant d'un penseur de premier plan, tant parce que je ne reste pas dans le confinement d'une seule inspiration que parce qu'il ne faut jamais se prévaloir d'un maître comme un disciple qui s'en sert de marque de prestige plutôt que pour se perfectionner.

Vous me faites penser à ce personnage de roman que certains devineront probablement ici. Le tortueux enlevait la fiancée d'un grand samourai pour lui tendre un piège avec d'autres minables disciples d'un grand maître. À plusieurs, ils vaincraient sans doute un ronin commençant à faire de l'ombre à leur professeur.
Le ronin, dédaignant les égarés, alla trouver le maître et obtint la victoire mais pas assez éclatante, seule une blessure infligée à l'autre étant incontestable selon les règles. Les disciples piégeurs, trembleurs, minables, trouvaient le guerrier véritable bien féroce mais le maître, lui, avait honte de ses disciples, des lâches, soit la première des tares pour un guerrier. Il estimait le maître responsable des disciples, et ne pouvant plus l'être d'un déchu, renvoya le chef des pleutres. Par contre, il prit le thé avec son vainqueur en rêvant que ce dernier se fasse son disciple mais qui aurait voulu d'un homme incapable de le vaincre comme de tenir ses élèves ?
Je ne pense évidemment pas que la pensée de René Girard puisse être vaincue mais que vous la compromettez, ce qui est bien assez désastreux, évidemment.

Mary Preud'homme

Sans Marchenoir et son arsenal de destruction et de calomnies massives, j'ignorerais encore à 70 ans passés (de même que mes parents, amis et partisans) que bien qu'ayant toujours voté à droite, défendant des idées de droite, ayant été candidate dans un parti de droite et engagée de longue date dans plusieurs mouvements pour la vie et la dignité humaine, je serais en réalité une femme de gauche qui s'ignore et se dissimule, ainsi qu'il a eu la sottise de le claironner à moult reprises sur ce blog afin de me discréditer et me salir, faute de pouvoir m'opposer le moindre argument rationnel et valide quand je le mettais en difficulté, lui ou ses acolytes...
Pauvre garçon qui manifestement a perdu la boussole et dans son errance pathologique en vient à projeter ses propres vices sur qui le contredit, poussant l'irrationalité et la mauvaise foi jusqu'à qualifier de foldingue celle qui fort justement vient de lui montrer sa déraison et ses outrances.

Claude Luçon

@ Patrice Charoulet | 29 août 2020 à 18:42

Nous en avions un du même genre, la trentaine, à la sortie du supermarché, mais il le disait, pas de pancarte !
Il avait un chien, couché la gueule triste, j'achetais des croquettes pour le chien et les lui remettais. L'homme n'appréciait pas mais le chien sentant les croquettes se levait et remuait la queue.
Au moins un des deux me remerciait !

Claude Luçon

@ hameau dans les nuages | 29 août 2020 à 10:30 suite "Mes beaux-parents ont entendu le discours de Mostaganem "Je vous ai compris ! l'Algérie restera française".

Oui, il n'y a pas qu'eux qui pensent avoir entendu cela mais voici ce qu'a vraiment dit Charles de Gaulle qui venait d'être rappelé au pouvoir par René Coty le 29 mai, seulement cinq jours plus tôt.
Discours du 4 juin 1958 :
Je vous ai compris !
Je sais ce qu'il s'est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité.
...
Eh bien ! de tout cela, je prends acte au nom de la France et je déclare, qu'à partir d'aujourd'hui, la France considère que, dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants : il n'y a que des Français à part entière, des Français à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Cela signifie qu'il faut ouvrir des voies qui, jusqu'à présent, étaient fermées devant beaucoup.
Cela signifie qu'il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas.
Cela signifie qu'il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait.
...
Français à part entière, dans un seul et même collège ! Nous allons le montrer, pas plus tard que dans trois mois, dans l'occasion solennelle où tous les Français, y compris les 10 millions de Français d'Algérie, auront à décider de leur propre destin.
Pour ces 10 millions de Français, leurs suffrages compteront autant que les suffrages de tous les autres.
Ils auront à désigner, à élire, je le répète, en un seul collège leurs représentants pour les pouvoirs publics, comme le feront tous les autres Français.
Avec ces représentants élus, nous verrons comment faire le reste.

Mais il n'a jamais dit qu'elle restera française.
Les 10 millions de Français, les Français à part entière, qu'il répète, étaient les Musulmans, eux ont compris qu'il s'adressait à eux car ils n'étaient pas des Français à part entière.
Le discours était fait pour être équivoque, lisez la dernière ligne.
Chacun l'a compris à sa façon, il venait de revenir au pouvoir et il fallu quatre ans pour qu'un référendum soit organisé, en juillet 1962.

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@ Chemin de traverse | 29 août 2020 à 03:12
Je n'objecte pas à l'anonymat, certains de nos compères commentateurs m'ont expliqué leurs raisons qui m'ont paru logiques.
Mais lorsque je tombe sur un pseudo comme le vôtre, la tentation est trop irrésistible pour ne pas jouer avec. N'y voyez que de la malice, ce qui n'implique pas que je sois retombé en enfance.

"il est le seul (avec le président) à être sous le feu des critiques tous les jours."

Mais c'est exactement ce qu'il veut, ce qu'il cherche, quitte à raconter tout et n'importe quoi pour y parvenir ! Pour lui c'est de la publicité, sa gloire, il se prendrait pour le Christ que je n'en serais pas étonné ! Vous verrez, un jour viendra où il parlera aux autres disciples Insoumis avec une croix dans l'arrière-plan !

Robert Marchenoir

@ Mary Preud'homme | 29 août 2020 à 17:53 (@ herman kerhost | 29 août 2020 à 16:56)
"Une fois encore votre léchage et votre suivisme vous obscurcissent le cerveau et vous font prendre parti bêtement pour un individu qui manifestement n'a jamais vécu aux USA, contrairement à moi et nombre de proches de ma famille par alliance (appartenant à des ethnies diverses, d'origine européenne, hispanique, amérindienne ou africaine) qui ne se reconnaissent nullement dans les descriptions racialistes de votre maître, lesquels dotés d'un QI inférieur toujours selon votre idole, blabla."

Après m'avoir menacé de violences physiques sur un autre fil (sans grand risque, bien évidemment), la fliquette en chef du blog nous ressort, au milieu d'un torrent d'insultes, l'argument touristique : j'y ai vécu, donc je sais.

Faut-il être d'une sottise abyssale pour sortir une chose pareille ! Bah oui, indigne vieillarde, foldingue vaniteuse qui s'imagine que je parle de sa laideur physique alors que j'ai dû préciser, à son intention, que je parle de sa laideur morale -- il y a plus de trois cents millions de personnes qui, non pas ont vécu aux États-Unis, mais y sont nées et y mourront. Et devinez quoi ? Il y a un nombre considérable d'abrutis parmi elles, de toutes races et de tous métiers. D'abrutis, de criminels, d'ignorants, de pervers et ainsi de suite.

Comme si tous les Américains étaient d'accord sur ce qui se passe en Amérique ! Comme s'ils ne se mettaient pas copieusement sur la figure, dès qu'il s'agit de questions politiques, et encore plus de questions raciales ! Comme dans tous les pays du monde, d'ailleurs...

Et ça, après avoir interprété complètement de travers mes propos sur la guerre raciale en cours aux États-Unis, parce que Mary Preud'homme voit rouge dès qu'on parle de bleu (elle est propriétaire de la police française), et qu'elle voit rouge dès qu'on parle de noir (elle est la reine d'Afrique, sous prétexte qu'elle en a épousé un).

Après avoir sciemment déformé, une fois de plus, mes propos sur la race et sur le QI. J'ignore totalement le quotient intellectuel de votre famille, je n'en ai jamais parlé et cela ne m'intéresse nullement. Vous pourriez être mariée à un prix Nobel et avoir engendré des dizaines de négrillons à QI de 120, que cela ne changerait strictement rien au QI moyen de 70 des Noirs d'Afrique et au QI moyen de 85 des Noirs américains, dû à leur métissage avec les Blancs.

Mais il faut toujours que vous rameniez votre nombril et votre tribu au centre de la conversation. Votre longue fréquentation des Noirs vous a décidément inoculé leur infinie vanité et leur ahurissant nombrilisme.

Je vous conseille, à ce sujet, les récentes déclarations de Michelle Obama, qui vient de témoigner des odieuses agressions racistes qu'elle subit lorsqu'elle sort dans la rue incognito : des gens viennent caresser ses chiens, et ils ne la regardent même pas dans les yeux ! Elle est invisible pour les Blancs ! Vous mesurez le scandale !

Une autre fois, elle faisait la queue au fast-food, et une Blanche lui a grillé la priorité ! C'est parce qu'elle est noire, bien sûr ! Les Blancs ne se font jamais doubler dans la queue par d'autres Blancs, et les Noirs ne doublent jamais dans la queue, naturellement ! Tout cela est dû à notre effroyable racisme structurel et à notre immonde privilège blanc !

Une fois de plus, Mary Preud'homme fait la preuve, pour ceux qui la chercheraient, que le métissage est une calamité. Voyez ce que donne une seule folle furieuse de son calibre... Vous imaginez une nation qui en aurait des millions ? eh bien ! vous y vivez.

Il y a une catégorie de Blancs qui franchissent la barrière raciale pour jeter un crachat à la figure de la société : Mary Preud'homme en fait partie. Elle est la soixante-huitarde accomplie, la femme de gauche par excellence. Celle qui est mue par l'amour de la violence, de la tyrannie et de la destruction.

On voit quelle sorte d'harmonie, de tolérance et de "vivre-ensemble" produisent les fanatiques du mélange racial... franchement, c'est pas beau à voir.

Maintenant, attendez-vous à ce que Mary Preud'homme piaille comme une volaille en hurlant qu'on s'attaque à sa famille -- dont personne n'a rien à battre, ici. Et dont personne ne piperait mot, si elle ne la poussait sans cesse devant elle pour pratiquer son terrorisme intellectuel de gauche.

Exactement comme les Traoré utilisent la leur.

Notez que fricoter avec les Noirs semble tirer le QI vers le bas. L'une des choses les plus frappantes, dans les délires de Mary Preud'homme, c'est leur caractère complètement irrationnel. Dégoulinants de haine, mais, aussi, complètement insensés.

Ici, son deuxième paragraphe est complètement contredit par son troisième. Elle commence par me reprocher de critiquer la discrimination positive... en me traitant de raciste, bien sûr... et c'est pour se vanter, immédiatement après, d'avoir écrit à je ne sais quel politicard pour critiquer la discrimination positive.

La foldingue totale, quoi.

Claude Luçon

@ caroff | 27 août 2020 à 15:07
"D'abord, une petite rectification, il y avait trois départements et non cinq."

Erreur ! Il y en avait cinq, les deux autres couvraient le Sahara.

Je n'ai rien contre vous caroff, ni de près, ni de loin, mais j'ai vécu d'avril 61 à fin juin 62 dans la commune d'in Amenas, département des Oasis, dont Djanet était le chef-lieu, j'ai oublié le nom du 5e où se trouvait l'autre base pétrolière, Hassi Messaoud !
À partir de juillet 62 je vivais toujours à In Amenas mais dans une wilaya dont je n'ai pas jugé bon de retenir le nom.
Sous administration militaire, ce qui explique peut-être que nos fonctionnaires oubliaient les deux autres départements, notre maire à In Amenas a d'abord été un lieutenant abattu d'une balle dans la nuque par l'OAS lors d'une de ses visites à Alger, sur un trottoir de l'alors rue Michelet, Didouche Mourad. Après, il fut remplacé par un Capitaine.

Les barbouzes étant systématiquement abattus par l'OAS dès leur arrivée à Alger ou Oran, le gouvernement n'avait trouvé rien de mieux que les faire transiter par In Amenas sur notre vol hebdomadaire, une caravelle Nice-In Amenas, oubliant que les deux fonctionnaires civils travaillant sous le lieutenant étaient pieds-noirs. S'il nous l'avait demandé nous aurions tous, 1 400 en tout, confirmé qu'ils étaient tous deux membres de l'OAS et ne s'en cachaient même pas.

Le lieutenant, c'était un ami, ne faisait qu'exécuter les ordres qu'il avait reçus et qu'il n'appréciait guère. Mais, effectivement, la caravelle n'a plus transporté de barbouzes après son assassinat.

Quant il a fallu organiser le référendum du 1er Juillet 1962 sur l'indépendance de l'Algérie à In Amenas, notre maire-capitaine n'a pas trouvé de volontaires, et pour cause, l'OAS avait déclaré que tout métropolitain qui assurait l'organisation et la présidence du bureau de vote serait abattu !
Nous avions tous en tête le sort réservé au lieutenant d'autant plus qu'il n'y avait pas de policiers dans la commune.
Ses supérieurs à Alger le lui ont reproché en lui disant : "Mais si ! mais si ! Vous avez un volontaire ! Un officier de réserve de la Royale qui dirige une société parapétrolière très connue".
Et croyez-moi j'étais très bien placé pour le savoir !

Quant aux populations désireuses de prospérer, permettez-moi de rectifier un peu brutalement, disons plutôt : incapables de vivre chez eux où ils crevaient de faim. Et il faudra m'expliquer pourquoi ces "désireux" bénéficiaient d'avantages sociaux qui n'étaient pas accordés aux autres 2/5ème qui s'étaient pourtant battus pour la France en Italie et en débarquant en France en août 44, sans compter l'Indochine, 40/45 et 14/18.
Ces 2/5ème étaient pourtant aussi désireux de prospérer... chez eux !

Ils auraient dû faire comme ceux partis de chez eux désirant prospérer dans l'alors nouvelle-Angleterre en éliminant systématiquement les indigènes Hurons, Sioux, Cheyennes, Apaches, Comanches et autres !
Ou, plus tôt, comme leurs ancêtres espagnols et portugais en pays inca, aztèque, guarani et autres.

Par chance il y avait des Français de France, des Alsaciens en particulier, dont le propriétaire de l'appartement que je louais de 71 à 76 rue ex-Michelet, pour limiter leurs désirs en Algérie.

Nous avons tous des souvenirs de nos expériences, bonnes et douloureuses, cher caroff.
Le plus cruel fut qu'il y avait une solution pacifique possible malheureusement en France il faut couper quelques têtes et détruire quelques bâtiments pour changer les choses, les Gilets jaunes étaient sur cette voie !

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@ Trekker | 29 août 2020 à 17:11

Pour illustrer votre propos :
Fin 54 début 55 j'étais à Koweït, logé dans le quartier des célibataires, chaque matin au petit déjeuner un géologue britannique me posait la même question :
"Hi Claude : What's the name of your Prime Minister this morning ?"
Au cas où, traduction :
"Salut Claude, quel est le nom de ton Premier ministre ce matin ?"
Il ne savait pas qu'en France nous avions un Président du Conseil, pas un Premier ministre !

Moins de 4 ans plus tard voici ce qui se passait :
Les Paras prendront-ils Paris ?
Mois de Mai 1958.
Ce mardi 27 mai, la crise atteint son paroxysme.
Depuis 48 heures, toute la France est en alerte.
Les paras sont suspendus au-dessus de la tête du gouvernement.
À chaque passage d'avion, les banlieusards interrogent le ciel, guettant la floraison des corolles.

Massu et ses paras ?
Ben non ! Lui aussi est allé chercher de Gaulle.

F68.10

@ Aliocha
"Lodi a gagné sa place à la garden-party anti-Aliocha. Quand je disais mini-gourou d'une micro-secte dont ils sont l'unique membre, c'est marrant ils ne comprennent pas cela..."

Il n'y a pas de garden-party anti-Aliocha où nous vous réduirions en méchoui en "sacrifice" au rationalisme. Il y a simplement le blog de Monsieur Bilger où vous faites l'unanimité contre vous chez une partie des commentateurs. À vous en croire, tout du moins.

Mais manifestement, vous ne vous demandez pas pourquoi...

"C'est bien le problème, vous ne comprenez rien."

Je comprends quand même pas mal de choses parfois assez complexes. Tenez, ça, par exemple, ça détend.

Par contre effectivement, quand vous écrivez la chose suivante...
"La philosophie n'ayant jamais eu sur ma personne que des vertus soporifiques, je ne suis pas à même de critiquer la substance de Spinoza dont je n'ai pas lu la première ligne, bien que ma connaissance profonde des rapports humains me permette - grâce à Proust dont le génie absolu et reconnu a su en décrire et en révéler les mécanismes cachés depuis la fondation de toutes cultures, sachant les rendre accessibles dans la toute simplicité d'une histoire racontée - de repérer que l'interprétation de toutes les petites coteries, les minuscules mafias, tous les salons mondains ne se servent de cette érudition que pour satisfaire leurs instincts de chefs à plumes aztèque dont vous êtes ici le plus signifiant représentant, que la révolution décrite par le petit mémé permet de comprendre qu'elle n'a finalement que métastasé l'Ancien Régime et aboutit à ce résultat stupéfiant de sa métastase où vous et vos coreligionnaires athées et rationalistes finissent par se prendre pour le roi, ces mini-gourous de micro-sectes dont ils sont l'unique membre d'une communauté divisée à l'extrême", je me dois effectivement de vous faire remarquer que vous nous faites une looooooooooongue phrase, particulièrement incompréhensible et carabistouillée. Ce qui est aussi factuel comme constat que celui que l'eau, ça mouille. Et je maintiens, cette portion est incompréhensible:

"la révolution décrite par le petit mémé permet de comprendre qu'elle n'a finalement que métastasé l'Ancien Régime"

Le "petit mémé", je ne sais pas qui c'est. L'Ancien Régime, c'est l'Ancien Régime et je ne vois absolument pas quelle comparaison vous voulez faire avec quoi précisément. Bref, je suis bien contraint d'admettre que je ne comprends pas ce que vous écrivez, et plutôt que de vous laisser jouer l'abruti qui prend autrui pour un demeuré, je vous suggère de vous comporter constructivement, sans que j'ai à rédiger des pâtés pour vous tirer les vers du nez. Alors, clairement:

1. Qui est le "petit mémé"?

2. Qu'est-ce que l'Ancien Régime vient faire dans cette discussion?

Parce que là, navré de devoir vous l'expliquer noir sur blanc, mais vous parlez tout seul.

"Ou plus précisément, votre cœur est fermé"

C'est un peu gonflant de devoir se taper une trentaine de lignes à gérer une à une vos attaques personnelles malsaines et vaseuses pour arriver enfin à un début d'argument, si tant est qu'on puisse qualifier cela d'argument.

Alors clairement: mon "coeur", c'est mon problème. Pas le vôtre. En aucune manière. Je me permets par ailleurs de vous référer au modèle BITE classifiant les signes distinctifs des dérives sectaires. Votre insistance à vouloir vous glisser sous ma peau pour vous préoccuper de mon "coeur", c'est répertorié sous diverses formes dans les critères T1c, T3, T4, T7a, T8, T10, E1, E3, E4a, E6.

Autant pour notre discussion initiale sur Spinoza et le sectarisme.

À l'avenir, tentez de faire une critique courte et précise des points que vous contestez. Merci d'avance. Parce que là, c'est déjà trop long.

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@ Lodi

Navré, j'aimerais bien avoir une discussion un peu constructive avec vous, mais Aliocha monopolise mes répliques compte tenu de ses attaques incessantes.

ALFRED LELEU

@ hameau dans les nuages

De Gaulle est un totem auquel on ne touche pas, quand bien même il faut pour cela s’arranger avec les vérités qui dérangent et avaler sans dysphagie des mensonges gros comme une citrouille: non, il n’est en rien responsable du massacre de ces malheureux harkis (c’est la faute à Messmer, à Louis Joxe, qui vous voulez, mais lui n’y était pour rien). Non il ne s’est pas enfui à Baden-Baden en 1968, emmenant femme, enfant, gendre et bagages (sans oublier les bijoux de madame) : il allait juste partager une chicha avec Massu (https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/220518/29-mai-68-la-fuite-baden). Non, il ne profitait pas de la protection des troupes américaines stationnées en Allemagne pour faire son intéressant et donner des leçons (dont tout le monde se fichait) à la terre entière. Oui, la presse était libre comme jamais (l’ORTF, tout particulièrement), et il n’avait rien, mais vraiment rien à voir avec le SAC, une association de truands comme on en a peu vu.

Le pire fut peut-être l’invention de sa république monarchique qui, on se demande bien pourquoi, n’a été imitée nulle part ailleurs chez nos voisins. N’est-il pas attendrissant ce peuple infantilisé qui attend tout les cinq ans (cette fois c’est la bonne !), la venue de l’homme providentiel qui apportera paix, santé, biffetons à pleines lessiveuses, et surtout «règlera les problèmes» ?

Patrice Charoulet

« UNE PETITE PIÈCE POUR MANGER »

Un mendiant qui mendie toute la journée dans ma petite ville met sur une carton devant lui ces mots: « UNE PETITE PIÈCE POUR MANGER ». Je n'envie pas son sort. Même s'il perçoit le RAS, qui n'existe pas dans tous les pays, il a sûrement une foule de problèmes, et pas seulement pour se loger. Une chose m'étonne un peu : toute la journée il fume. Comme je ne fume jamais une seule cigarette depuis quarante ans, j'ai l'idée d'entrer dans le bar-tabac où j'achète mon journal et demande le prix du paquet de cigarettes le moins cher. Réponse (j'étais sans doute le dernier en France à l'ignorer) : 9 euros ! C'est cher. Comme il fume toute la journée, il fume au minimum deux paquets par jour, peut-être trois. Cela fait 18 ou 27 euros. C'est une grosse dépense pour qui dit souhaiter manger. Que de pain, que d'oeufs, que de yaourts, que de fruits pour 18 ou 27 euros ! Je pense que ce mendiant ne dit pas toute la vérité. J'ignore s'il boit de l'alcool. Je ne l'espère pas pour lui : cela n'améliorerait ni sa situation financière ni sa santé.

Robert

N'ayant pu commenter ce billet à sa parution, je viens de prendre connaissance de l'ensemble des commentaires.
Comme Robert Marchenoir, j'apprécie tout particulièrement, Monsieur Bilger, cette succession de billets qui dressent un constat lucide de la situation de la France.

Le fond du problème reste que l'idéologie anti-nation qui a été le fondement de l'orientation des politiques tant européenne que des États, singulièrement de la France qui se révèle dirigée par une classe politique, droite et gauche confondues - la gauche par idéologie, la droite par abandon de ses idées - particulièrement masochiste à l'égard de son peuple et de son développement économique.

L'horizon fixé a été la disparition des peuples tels que constitués pour les transformer en une population multiethnique et multiculturelle dont on voit à présent les effets délétères. L'assimilation étant devenue un gros mot, on est passé par la case intégration qui n'a jamais fait que juxtaposer des populations d'origines diverses, spécifiquement nord-africaine ou subsaharienne. Avec le sommet atteint sous messieurs Hollande et Ayrault et leur fameuse "intégration inclusive" qui est le fond même de la disparition annoncée des "populations indigènes" de France comme des autres pays européens sous la pression d'une immigration voulue par toutes les instances européennes, au prétexte de supprimer les guerres entre nos pays... Moyennant quoi, l'on a créé les conditions d'une guerre civile sur fond racialiste et communautariste !

J'ai également apprécié les échanges sur l'Algérie ou sur les injustices soulevées par Trekker à l'égard de résistants patriotes. Je n'ai pu y participer sur l'instant.
Un point trouble toujours le pied-noir que je suis : la disparition ignominieuse de nos Harkis abandonnés par notre pays. Je n'oublie pas les membres de notre harka qui devant moi ont tué et préparé le mouton du méchoui organisé à l'occasion de ma communion solennelle. Je n'oublierai jamais ce Harki de 53 ans, bloquant notre voiture alors que nous nous préparions au tout début de 1961 à nous rendre à Oran pour embarquer, rejoindre la Métropole et l'affectation de mon père : en pleurs, il proposait à mon père de lui offrir la moitié de ses terres pour qu'il reste ! Je n'oublie pas enfin comment tel ou tel d'entre eux a été obligé par le FLN à marcher sur du verre pilé en portant ses femme et enfants pour les jeter lui-même dans des bacs d'eau bouillante avant de subir lui aussi une mort particulièrement atroce.

Peut-on penser que même près de soixante ans plus tard l'homme que je suis peut oublier et pardonner ces ignominies ? Alors que mon pays a accueilli à bras ouverts les anciens membres du FLN et leurs descendants qui à présent nous imposent une loi qu'ils n'étaient pas en mesure de nous imposer en Algérie même, tout en parquant nos fidèles Harkis dans des camps souvent indignes...

Mary Preud'homme

@ herman kerhost | 29 août 2020 à 16:56

Une fois encore votre léchage et votre suivisme vous obscurcissent le cerveau et vous font prendre parti bêtement pour un individu qui manifestement n'a jamais vécu aux USA, contrairement à moi et nombre de proches de ma famille par alliance (appartenant à des ethnies diverses, d'origine européenne, hispanique, amérindienne ou africaine) qui ne se reconnaissent nullement dans les descriptions racialistes de votre maître, lesquels dotés d'un QI inférieur toujours selon votre idole devinrent néanmoins pour la plupart (et sans aide ou piston mais au contraire mille tracas et vexations) médecins, ingénieurs, musiciens, artistes, infirmiers, professeurs, etc.

Etonnant, n'est-il pas ? Je sais, votre mentor va nous ressortir le cliché de la discrimination positive qui consisterait à privilégier les Noirs ou assimilés partout et n'importe où au détriment des Blancs. Autrement dit le Noir qui a réussi ne le serait jamais grâce à son travail, son mérite ou son talent, mais parce que le Blanc a eu pitié de sa bêtise et l'a surnoté. Comme racisme on ne fait pas mieux.

Ce que j'avais un jour écrit à l'un de nos gouvernants, partisan de la discrimination positive et qui ne se rendait pas compte qu'au lieu de régler les problèmes de racisme, il enfonçait encore un peu plus les victimes de discrimination raciale, les infériorisant et les reléguant au rang d'obligés, censés être redevables d'un système machiavélique qui en fait ne visait qu'à les exploiter et les annexer à vie.

Trekker

@ Claude Luçon | 29 août 2020 à 00:44
"...ce sont nos gouvernants socialistes à partir de 1954 quand ils ne voulaient pas écouter Ferhat Abbas et les autres Algériens, et certains pieds-noirs, vraiment français, qui préconisaient une forme d'autonomie pacifique..."

Certes en 1954 les socialistes, la SFIO d’alors, ne surent et ne voulurent pas écouter ces voix lucides. Mais cet aveuglement était partagé depuis 1945 par les Radicaux, le MRP (nom des démocrates chrétiens d’alors), et une bonne part des élus du RPF (gaullistes d’alors).

Bien sûr dans ces coalitions gouvernementales de la IVe République, les socialistes portent une lourde responsabilité dans cet aveuglement. Exemple : la répression sanglante de mai 1945, environ 4 à 5 000 morts pour environ 200 Européens tués, fut conduite par le gouverneur socialiste de l’Algérie. Ce dernier fut alors a minima cautionné par le gouvernement en place composé de communistes, socialistes, radicaux, gaullistes et présidé par de Gaulle…

CQFD : tous les partis politiques français dès 1945 ont leur part de responsabilité dans ce qui se muera fin 54 en guerre d’Algérie. Exemple type d’opportunisme, les communistes prospèrent contre cette guerre et certaines méthodes utilisées seulement à partir de 1957. Ces protestations communistes ne débutèrent que lorsque certains de leurs militants européens furent arrêtés et torturés à Alger. Entre novembre 54 et début 57, le PCF fut d’un silence assourdissant sur l’Algérie : il vota même le 17 mars 1956 les pleins pouvoirs à Guy Mollet, ce qui signifiait la poursuite et l'amplification de la guerre…

Aliocha

Lodi a gagné sa place à la garden-party anti-Aliocha.
Quand je disais mini-gourou d'une micro-secte dont ils sont l'unique membre, c'est marrant ils ne comprennent pas cela...

herman kerhost

@ Mary Preud'homme | 28 août 2020 à 01:19
"Selon l'endroit où ils résident, les Noirs ne pourraient donc pas être racistes alors que les Blancs le seraient toujours nous écrit Marchenoir"

Une fois encore, le commentaire de Robert Marchenoir est arrivé dans vos tripes directement, sans passer par le cerveau. Vous devriez le relire.

Il a écrit ceci (que vous reportez, d'ailleurs...):

"...quand ce n'est pas au nom de la "justice raciale" (expression désormais légitimée aux États-Unis, et qui signifie naturellement profonde injustice au détriment des Blancs), sachant que, toujours en Amérique, pays qui préfigure notre avenir, il est désormais officiellement admis que les Noirs ne peuvent pas être racistes, par définition, tandis que les Blancs le sont toujours..."

Il ne dit pas que les noirs ne peuvent être racistes, mais que le racisme, aux Etats-Unis, est "officiellement" un crime qui ne peut être commis que par des blancs, et que donc il est admis qu'une victime de racisme ne peut être blanche. Et il a raison.

Cela fait maintenant trois mois que des bandes de noirs s'attaquent à des blancs en les tabassant (après les avoir insultés de "sale blanc"), et toujours pas un mot sur le racisme que ces actions présupposent. Alors que le racisme est systématiquement évoqué lorsqu'un blanc s'en prend à un noir. "Officiellement", comme l'a précisé Robert Marchenoir. Car beaucoup d'Américains ne sont pas dupes. Et il faut espérer qu'ils soient assez nombreux pour ne pas livrer le pays aux mains des responsables politiques (démocrates, mais aussi républicains...) qui légitiment cet état de fait, lors de l'élection en novembre.

Mitsahne

« Je ne crois pas, contrairement à ce qu’a soutenu Michel Onfray, que le gouvernement et sa police ont laissé s’accomplir le pire ‘’ pour acheter la paix sociale ‘’. Cette interprétation serait rassurante parce qu’elle révélerait un pouvoir qui ne serait pas dépassé par la réalité mais l’exploiterait ».

Heureusement, PB cite la lâcheté politique de la gauche comme de la droite qui a régné depuis quarante ans sur la France. A-t-elle été bénéfique ou pas, question cynique ?

Imaginons quelques instants, en faisant un gros effort, que la délinquance en tout genre disparaisse magiquement. Imaginons que demain, les journaux à grand tirage écrivent à la Une :

La délinquance recule, au poil Hercule !
Même les assassins font la grève de l’eustache ! Les tontons flingueurs ont des pistolets à bouchon ? Mais que fiche la racaille ? On la savait flemmarde surtout quand ils se mettent à quinze pour tabasser un mec. La racaille travaille pour l’INSEE ? La main dans la main avec Darmanin ? On n’est pas loin de la plus grande information du siècle : LA DELINQUANCE DIMINUE EN MEME TEMPS QUE L’IMMIGRATION AUGMENTE !

Le Val Fourré c’est du passé ! À Grigny, c’est fini ! Le quartier Picasso à Puteaux, c’est réglo ! Mettez-vous bien dans la tête, petits-bourgeois bornés, que les agressionnements, les guette-ta-panse, les revolvérisations, les pistolétudes et autres kalachnicoveries, c’est terminé, foi d’animal et de Macron réunis.

Les juges qui se donnaient un mal de dingue pour ne rien voir des turpitudes voyouteuses vont pouvoir se consacrer à des tâches plus lucratives comme la corruption. Les avocats vont manifester dans la rue avec banderoles et hauts-parleurs, pensez ! plus de malfrats, plus de thunes ! On les entendra crier : le crime doit payer ! Les bavards sont dans la rue, Darmanin il faut qu’on tue !
Sans coups de couteau, plus de boulot pour le barreau ! Va y avoir du frou-frou dans la robe ! la pétoche dans la basoche, les effets de manche après la cognée !

Comme ça va être triste les pages du Parisien dans les loges des concierges. Jusqu’ici, on pouvait entendre : ‘’Vous vous rendez-compte, Mâame Bichu, la pauvre fille le corps lardé de coups de couteau, il paraît qu’ils se sont mis à cinq pour la violer toute la nuit, y z’auraient pu la garder, elle pouvait encore servir… Maintenant, ça va être d’un triste dans les escaliers !...

Et c’est sans compter le marasme dans les Pompes funèbres, chez les médecins légistes, les fleuristes, le chômage dans la police, l’ennui chez les curés et jusqu’à Saint-Pierre qui va friser la déprime.
Quelqu’un a dit : « Il est des morts qu’il faut qu’on tue ». Eh oui, on va en être réduits à ça !

Bien sûr, je plaisante. À peine.

Claude Luçon

@ hameau dans les nuages | 29 août 2020 à 10:30

En somme votre fils a vengé son grand-père !

Ayant connu l'Algérie avant, puis dix ans après, avec l'indépendance entre, la terrible conclusion est : quel gâchis !
J'en suis reparti plutôt triste en 1976 en pensant à ce qui aurait pu être.
La deuxième fois, en 1973, visitant un de mes chantiers, une Algérienne, doyenne de nos femmes de ménage pour le logement de nos techniciens étrangers, m'a demandé : "M. Luçon, les Français, ils reviennent quand ?"
En me voyant elle pensait peut-être que j'étais l'avant-garde de notre retour !

Le pire est qu'ayant subi une humiliation en Indochine à Ðiện Biên Phủ, sachant comment Ghandi avait obtenu l'indépendance de l'Inde, nos gouvernants ont quand même suivi les Anglais à Suez et se sont lancés dans le drame algérien sans réfléchir, sans penser qu'une bonne partie des indigènes voulaient rester Français.

À propos des accords d'Evian, deux détails passés inaperçus lors de la négociation :
1. le fait qu'une avocate française travaillant avec Jacques Vergès était la maîtresse d'un des dirigeants et négociateurs du FLN, pourtant la France le savait, elle est restée persona non grata en France de nombreuses années après 1962
2. clairement lors de la négociation les deux parties se sont mises d'accord sur le fait que France et Algérie continueraient à exploiter le pétrole ensemble.

Le seul ennemi que nous, pétroliers, avons connu dans ce domaine fut l'OAS, en plus de la tension bordant au désastre entre arabes, kabyles, pieds-noirs et métropolitains dont les points de vue divergentes sur le sujet n'étaient pas liées à leurs ethnies .
À Evian nos négociateurs se sont fait royalement berner, une partie de la négociation avait eu lieu entre deux draps.
Ils étaient en position de force et n'ont pas su l'exploiter.

Une faiblesse d'ailleurs très française, en particulier chez nos commerciaux, j'ai vu des entreprises comme Michelin et Empain-Schneider se faire berner par les Américains qui leur avaient vendu des entreprises pourries mais en présentant des bilans miraculeux, le trumpisme n'est pas nouveau !

hameau dans les nuages

@ Claude Luçon | 29 août 2020 à 00:44

Mes beaux-parents ont entendu le discours de Mostaganem "Je vous ai compris ! l'Algérie restera française".

Pour ce qui est de la trahison de la gauche, oui bien sûr ce n'est pas nouveau au point de rejeter les harkis à la mer les vouant ainsi à la boucherie. Les mêmes qui actuellement ouvrent les bras aux migrants.

Lorsque les dirigeants du FLN sont venus négocier les accords d'Evian, ceux-là croyaient tomber dans un piège et suaient de peur... et puis non.

Même les kabyles ont été trahis par le FLN et sont encore relégués. Au point d'être considérés non grata dans leur propre pays.

Un énorme marché de dupes qui continue encore et encore avec la présence de plusieurs millions d'Algériens en métropole et dont beaucoup crachent encore sur notre pays tout en bénéficiant des aides.

J'ai lu ce livre aussi concernant l'adolescence d'un jeune Français né à Oran au gré des mutations de ses parents et ayant vécu "les événements". Un autre regard.

https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/p960x960/89706608_202251507789153_8189792121327190016_o.jpg?_nc_cat=100&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=fF0Dfog0_twAX9uOSGp&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&tp=6&oh=9d9f78418155761bc41adb2661d7efc4&oe=5F6FD550

Un de mes enfants s'appelle Jean Bastien Thierry et est né par pur hasard un 11 mars... et je vous livre là une seule des coïncidences qui se sont produites à ce moment-là.

Aliocha

@ F68.10

C'est bien le problème, vous ne comprenez rien.
Ou plus précisément, votre cœur est fermé et vous n'accédez plus à ce que l'art est à même d'exprimer, vos connaissances impressionnantes étant à jamais séparées du verbe aimer, vous destinant à tout intellectualiser, à tout désincarner, ce qui explique que vous ne savez prendre l'anthropologie fondamentale que comme une théologie, et ne repérez pas que tout groupe humain fonctionne selon les modes propitiatoires qu'elle décrit avec précision.

L'athéisme est parfaitement légitime mais, s'il ne sait entendre cela, étant comme les croyances religieuses basé sur une incertitude, il ne saura que retourner, comme vous nous le démontrez dans vos modes agressifs de discussion, qu'à la violence, ne saisissant pas que les religions servent à la réguler selon des mécanismes précis que les évangiles ont dévoilé, les hiérarchies cléricales, et sur ce point votre révolte est en parfait accord avec la révélation, tentant de continuer à utiliser ces mécanismes par désir de pouvoir, enfermant la révélation de leurs mensonges pour ceux même, comme vous, qui les dénoncent.

La ruse maline est tout à fait redoutable, faisant chuter des esprits aussi élaboré que le vôtre dans son piège infernal d'enfermement de la vérité pourtant éclairée.
C'est là qu'il y a un saut que la raison seule n'est pas capable d'effectuer, car elle n'en a pas les moyens bien qu'elle soit à même de décrire cet enfermement, c'est là que l'instinct du cœur intervient, admettant notre incapacité à interpréter cette réalité, mais ressentant, sur la base de cette connaissance, que c'est elle qui nous interprète et que si nous l'acceptons, nous serons à même d'élaborer sur cette incertitude admise par une majorité, des moyens de fonctionner en société, de simplement croire que l'humain est un état viable de la création, la phrase de Benoît XVI prenant en ce contexte un éclat extraordinaire, pouvant être prise purement anthropologiquement à l'image de Simone Weil, la foi est un choix raisonnable, les évangiles sont plus une anthropologie qu'une théologie et par la connaissance profonde, oui Marchenoir, qu'ils apportent des relations humaines, si nous savons l'entendre comme l'entendent ces divins aïeux dont je parlais, nous éviterons d’être enfermés dans nos violences intestines qui à coup sûr nous détruirons, nous serons à la hauteur du destin que la nature nous confie, nous serons à la hauteur de la vie :

"Le livre intérieur de ces signes inconnus (de signes en relief, semblait-il, que mon attention explorant mon inconscient allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde), pour sa lecture personne ne pouvait m’aider d’aucune règle, cette lecture consistant en un acte de création où nul ne peut nous suppléer, ni même collaborer avec nous. Aussi combien se détournent de l’écrire, que de tâches n’assume-t-on pas pour éviter celle-là. Chaque événement, que ce fût l’affaire Dreyfus, que ce fût la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier."

Entendrez-vous enfin cela comme nous avons pu entendre Michel Onfray se taire quand notre hôte, qui incarne avec une conscience si aiguisée par son passé professionnel cette réalité d'incertitude qu'il me fit penser au juge Porphyre face à Raskolnikov, sut atteindre le cœur du philosophe, lui aussi apparemment irrémédiablement fermé par une somme de connaissances invraisemblables qui ne lui serviront de rien s'il n'accède pas à cette inversion essentielle que seul le renoncement à l'orgueil qu'est l'art du créateur sait décrire :

"Ce livre, le plus pénible de tous à déchiffrer, est aussi le seul que nous ait dicté la réalité, le seul dont « l’impression » ait été faite en nous par la réalité même. De quelque idée laissée en nous par la vie qu’il s’agisse, sa figure matérielle, trace de l’impression qu’elle nous a faite, est encore le gage de sa vérité nécessaire. Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25

Lodi

@ F68.10 | 28 août 2020 à 18:52

Aliocha illustre après tant d'autres que les gens s'intéressent moins à la vérité qu'aux rapports de force et à leurs goûts.
À une époque, la théologie était une diva prenant la philosophie pour sa servante et la littérature pour u ne souillon à éviter. Puis la philosophie et surtout les romans ont éclipsé la théologie pour bien des gens.

Quand on veut vanter la théologie, on dit que si, pardon, comme Dieu existe, son sujet est si important que le reste ne vaut rien. Quand on cherche à interpréter le monde de façon présumée rationnelle et en tout cas personnelle donc pas forcément selon une foi, on dit que la star, c'est la philo, merci pour elle... Quand on trouve que la philo et d'ailleurs la théologie ne disent rien de sûr et souvent, de plus, dans un style qui peut laisser à désirer (mais pas celui de Spinoza, par exemple !) on se tourne vers le roman qui attendait son heure.

Rapport de force et mode sur lesquels s'amalgament des préférences personnelles.
Mais cela ne vaut rien... Ce n'est pas parce que certaines disciplines sont passées au second plan qu'elles n'ont rien à nous dire. De même, ce n'est pas parce que telle discipline ou tel auteur n'a pas perçu quelque chose que tout est à jeter chez lui.

Je vais me répéter mais le judéo-christianisme a perçu le désir mimétique et le mécanisme victimaire, l'hindouisme et le bouddhisme ont développé la méditation et plus généralement un savoir parallèle à celui du judéo-christianisme.
Il est injuste de condamner les lacunes des uns ou des autres mais pertinent de se servir de cette base pour l'avancement de la science.

Pour la littérature, il est vrai que de très grandes oeuvres ont été inspirées par ce que René Girard allait formaliser en théorie mais d'autres cheminements ont leur mérite.
Outre que Jules Verne dure et est appelé à vivre encore, critère véritable du classique, ses romans lunaires ont ouvert à la conquête spatiale, ce qui ne me semble pas rien... La philosophie comme les romans peuvent inspirer la science ou du moins anticiper sur elle, et quoi qu'il en soit, offre diverses problématiques et un style qui peut parfois être poétique comme on le voit entre autre chez Lucrèce.

S'il est bien normal que Girard, ennuyé de ne pas trouver le triangle mimétique et le lynchage chez les philosophes, se soit détourné de la discipline nommée philosophie, son questionnement entre autre philosophique l'a fait récupérer par les philosophes sur le tard. Il ne pouvait pas dire non pour la raison précédente et pour la suivante : si tu reconnais ma théorie, je dois reconnaître ta discipline me semble un échange de bons procédés inévitables.

À mon avis, ses héritiers ne peuvent pas faire moins pour l'acceptation de son oeuvre mais aussi pour les mérites propres de la philosophie. Par honnêteté intellectuelle, il faudrait reconnaître les mérites de tout ce qui en a.

Je n'aime pas trop sermonner, hélas, il le faut... Je dois donc dire qu'il n'est pas décent de se servir de ce qu'on connaît pour dénigrer ce qu'on ignore.
Ce comportement déchoit d'autant plus de la justice si on pense que ce qu'on détient, non par mérite car on ne l'a pas découvert comme un chercheur mais simplement lu. Instrumentaliser ce qu'on devrait servir pour l'intérêt de tous est un une trahison de l'auteur et une perversion de la vérité.
Cette attitude trop répandue est l'une des innombrables raisons devant pousser chacun à aller aux sources comme les fournir à d'autres ainsi que l'a fait gracieusement Lucile dont je ne vois pas en quoi elle aurait fait preuve de sectarisme concernant Spinoza ni ne me rappelle d'ailleurs d'autres gauchissements de tel ou tel penseur.

Il faut oser ne pas tricher avec les autorités, il faut oser parler en son nom. On peut parfaitement ne pas faire référence à elles ou on peut avancer ainsi : "On vous a dit, et moi je vous dis", il y aura toujours des dénigreurs du masque ou de la mise en avant de soi, ce qui me fait penser à ceux du style sérieux et ceux du mode ironique des écrits, ceux de l'artifice et de la spontanéité.
Or dans un sens, le premier défenseur de la liberté des auteurs, c'est Jésus avec sa parabole des Enfants sur la place publique :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Enfants_sur_la_place_publique

Premier arrivé, premier servi, l'Eglise s'est servie de cela pour se couvrir, mais je le prends pour les auteurs que nous avons tous la chance d'être d'une certaine façon ici.
Car en vérité, je vous le dis, cette parabole enseigne la liberté de l'inspiration, que ce soit celle des croyants, des prosateurs ou de toute autre personne car l'esprit souffle où il veut.

Chemin de traverse

@ Claude Luçon

L'anonymat a cela de bien, c'est que l'on se marre à lire certaines réponses à des commentaires qui vous prennent souvent pour des ignares, pensant que les "pseudos" d'une manière régulière écrivent sans savoir !
Et c'est aussi pour cela que souventes fois en manque d'arguments, et sans répondre vraiment, ils ironisent sur le pseudo...

J.-L Mélenchon est un homme public politique. Votre ressenti à son égard vous appartient. Mais je remarque que il ne se parle que de lui, il est le seul (avec le président) à être sous le feu des critiques tous les jours.
Pour une démocratie moderne n'avoir qu'un président et un opposant...
Mais je comprends bien que l'eau tiède ne provoque aucune sensation.

Bien le bonjour à vous Claude Luçon.

Claude Luçon

@ hameau dans les nuages | 28 août 2020 à 23:18

Je connais Gabriel Sebban, ingénieur, et son épouse Marie-Jo, ex-professeure de sciences de la terre, mon sujet préféré, nous appartenions tous trois à l'organisation AGIR de retraités qui, associée aux Apprentis d'Auteuil, aide des jeunes de tous horizons avec leurs études.
J'ai dû abandonner, n'ayant plus l'énergie nécessaire.

Vous apprécierez ce petit livre, j'ai acquis le mien sur Amazon, je n'avais jamais entendu un pied-noir parler du drame algérien avec tant de générosité et de sincérité, il est basé sur son expérience familiale.
En général les pieds-noirs m'insultent pour avoir été Président du bureau de vote sur le référendum de 1962 à In Amenas alors petite agglomération de 1 400 âmes de tous horizons mais toutes mâles.

Votre beau-père avait tort, ce n'est pas Charles de Gaulle qui a créé ce drame ce sont nos gouvernants socialistes à partir de 1954 quand ils ne voulaient pas écouter Ferhat Abbas et les autres Algériens, et certains pieds-noirs, vraiment français, qui préconisaient une forme d'autonomie pacifique.

Quand après avoir insulté Nasser avec les Américains, alors sous présidence Eisenhower, en lui refusant un prêt pour construire son barrage d'Assouan en 1954, il est passé du camp ouest au camp soviétique, il a nationalisé le Canal de Suez, qu'une coalition anglo-franco-israélienne a cherché à reconquérir en 56, dont la conséquence fut aussi son soutien total au FLN.
L'armée avait pourtant gagné le combat contre le FLN, nos gouvernants ont perdu les pédales et ont dû rappeler Charles de Gaulle pour nous sortir de ce nouveau pétrin s'ajoutant à celui de l'Indochine.
J'ai vécu tout cela !

Dans un sens il a fait comme Truman avec le Japon, pour éviter de voir plus de jeunes appelés français du contingent mourir en Algérie et cette guerre saigner les finances déjà pitoyables de la France son "Je vous ai compris" fut sa bombe atomique.
Les pieds-noirs se sont autodétruits sans s'en rendre compte.
Ce qui n'étaient pas prévu est qu'ils allaient paniquer au lieu de s'organiser pour faire face à l'indépendance comme le font les Afrikaners en RSA.
Ben Bella aurait pu être leur Mandela.

Trekker

@ Mary Preud'homme | 27 août 2020 à 17:05
"Merci pour le lien concernant Bob Maloubier et la vidéo très instructive qui l'accompagnait et (…) hélas très méconnue à ce jour."

Cette vidéo ne retrace que quelques-uns des faits dans lesquels il fut partie prenante, secret défense oblige, et ne dit quasi rien de sa vie après qu’il avait quitté les nageurs de combat.
Dans les années 60-80 il fut loin d’être inactif, mais sur cette période de sa vie il ne disait presque rien. Sous une apparence bavarde empreinte d’une grande humilité, il maîtrisait fort bien sa parole, et il a emporté dans sa tombe nombre de secrets d’Etat…

Si vous souhaitez en connaître un peu plus sur lui, notamment sur la période 40 - 50, lisez sa fiche Wikipédia. Vous trouvez d’autres vidéos de lui, période 40 - 45, sur Dailymotion, et lisez ses livres qui sont loin d’être inintéressants.

Je l’ai croisé pour la dernière fois en 2010 ou 13, à l’occasion d’une cérémonie annuelle en hommage à Violette Szabo. Celle-ci fut son second lors de ses deux missions pour le SOE : arrêtée par la Das Reich, torturée pendant des mois, déportée puis fusillée à Ravensbrück trois mois avant la libération……

Lors de cette cérémonie Bob Maloubier avait dans les 90 ans, portait encore beau, j’étais tellement impressionné par le personnage et sa vie passée que je n’aie pas osé discuter avec lui. Je me suis contenté d’un bref salut militaire, auquel il a d’ailleurs répondu…

hameau dans les nuages

@ Claude Luçon | 28 août 2020 à 16:52
""Les Caroubes de Mostaganem", de Gabriel Sebban."

C'est noté. Mon épouse et toute sa famille était d'Aïn Tedeles, proche de Mosta. Je revois encore mon beau-père, simple ouvrier, faisant mine de cracher sur l'écran de la télévision en l'accompagnant d'un juron quand apparaissait le grand Charles. Ils n'avaient pas grand-chose et ils l'avaient perdu.

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 28 août 2020 à 00:29
"En parlant de bête, j'en profite pour rendre hommage à Philippe Bilger, qui a mangé du lion, ces temps-ci, et monte visiblement en gamme, sur ce sujet, de billet en billet. Évolution aussi difficile que nécessaire, que de nombreux Français ont accomplie bien malgré eux."

Bob, je me permets, vous allez vous faire remonter les bretelles par tous les végétaliens, végétariens et autres "bouffeurs de pissenlits".

La cause animale va vous tomber dessus, le titre d'Agatha Christie "Dix petits nègres" va être revu et vous parlez encore de manger du lion, Bob, attention Bob, vous filez du mauvais coton, la côte à l'os pour vous c'est bientôt fini.


Claude Luçon

@ Robert Marchenoir | 28 août 2020 à 00:29
CC. Mary Preud'homme

Rassurez-vous, les Noirs sont tout aussi racistes !
Même plus que les Blancs, les médias, 90 % de gauche, du monde entier ne leur ont pas encore dit qu'ils l'étaient, leur tour viendra.
Entre eux surtout : Tutsis contre Hutus, Yorubas contre Ibos, les deux contre les Hausa-Fulanis et réciproquement, Bantous contre Zulus, Afro-Américains contre Afro-Américains...

Mais aussi contre les Blancs, je me suis fait traiter de Yellow Monkey au Nigeria et de Sale Blanc au Gabon !
Statistiquement, à l'échelle mondiale, les Noirs tuent plus de Noirs que les Blancs.
D'ailleurs on ignore le nombre des Blancs tués par des Noirs aux USA, leurs médias font comme les nôtres dans le cas des Maghrébins, ils ignorent ce "détail".

La solution est un monde métissé !
Je viens de changer de pharmacien chez qui je dois aller presque aussi souvent que chez le boulanger grâce à nos fonctionnaires de la Sécu, le nouveau a embauché une jeune pharmacienne métisse d'une rare beauté et possédant un physique de déesse qui, chose rare chez les pharmaciennes blanches dont je soupçonne qu'elles étudient la pharmacie après quelques années de service chez les CRS, sourit quand on lui parle, et qu'on lui dit qu'on regrette d'avoir soixante ans de trop.

Robert Marchenoir

@ Aliocha | 28 août 2020 à 09:21
"Bien que ma connaissance profonde des rapports humains me permette..."

Ah oui, quand même... nous avons des stars, sur ce blog.

"Aussi, en toute humilité en ce contexte..."

J'allais le dire.

F68.10

@ Aliocha
"La philosophie n'ayant jamais eu sur ma personne que des vertus soporifiques, je ne suis pas à même de critiquer la substance de Spinoza dont je n'ai pas lu la première ligne."

Eh bien, il est temps de corriger cela. Voici la phrase, issu du Traité de la Réforme de l'Entendement qui explique les motivations de Spinoza dans son entreprise:

"Voilà donc la fin à laquelle je dois tendre : acquérir cette nature humaine supérieure, et faire tous mes efforts pour que beaucoup d'autres l'acquièrent avec moi ; en d'autres termes, il importe à mon bonheur que beaucoup d'autres s'élèvent aux mêmes pensées que moi, afin que leur entendement et leurs désirs soient en accord avec les miens ; pour cela, il suffit de deux choses, d'abord de comprendre la nature universelle autant qu'il est nécessaire pour acquérir cette nature humaine supérieure ; ensuite d'établir une société telle que le plus grand nombre puisse parvenir facilement et sûrement à ce degré de perfection." -- Spinoza, TRE §14

"Bien que ma connaissance profonde des rapports humains me permette, grâce à Proust..."

Eh bien, faites-nous part de réflexions détaillées qui permettent de savourer ce savoir présenté sous une forme littéraire. Je suis certain que vous pourriez nous trouver des références de critiques littéraires qui nous expliqueraient cela en termes clairs, limpides et vulgarisateurs.

"L'interprétation de toutes les petites coteries, les minuscules mafias, tous les salons mondains ne se servent de cette érudition que pour satisfaire leurs instincts de chefs à plumes aztèque dont vous êtes ici le plus signifiant représentant."

Au-delà de l'attaque personnelle qui se niche dans ce paragraphe -- et que je ne peux laisser passer -- il me semble utile de préciser que cracher sur les "coteries" ne signifie en aucune manière cracher sur la liberté d'association, absolument nécessaire à l'éclosion d'un débat démocratique vivace ; et que cela implique bien que lesdites associations -- quel qu'en soit le motif, y compris philosophique -- pratiquent des réflexions qui peuvent vous déplaire. Aux Etats-Unis, on appelle cela les "brain trusts"; et bien que leurs thèses soient critiquables, c'est justement pour qu'on puisse les formuler que ces "brain trusts" existent. Et c'est pour les critiquer que d'autres "brain trusts" existent. Pour l'instant, je ne vois pas le mal que le concept de "coterie" recouvrirait. À vous de me l'expliquer.

"Que la révolution décrite par le petit mémé permet de comprendre qu'elle n'a finalement que métastasé l'Ancien Régime."

Rien compris.

"Et aboutit à ce résultat stupéfiant de sa métastase où vous et vos coreligionnaires athées et rationalistes finissent par se prendre pour le roi, ces mini-gourous de micro-sectes dont ils sont l'unique membre d'une communauté divisée à l'extrême."

Wohohoh ! Minute, papillon ! Le rationalisme, en un sens basique du terme, c'est le refus de modes de raisonnement qui ne se basent pas sur la logique et sur les données concrètes. C'est le refus de l'idéologie. La religion, en un sens basique du terme, c'est l'affirmation de vérités incontestables sans données probantes à l'appui. Ce sont deux concepts fondamentalement antinomiques; et il n'est pas possible de parler de "correligionnaires rationalistes" en ce sens sans frôler le ridicule ultime.

Cela étant, le rationalisme, ce n'est pas une chose qui implique l'athéisme pour la majorité des gens, et même des rationalistes, car l'esprit humain est suffisamment compartimentable pour que des gens adhèrent à une large partie des thèses rationalistes sans pour autant renoncer à la croyance en Dieu. On ne peut donc pas amalgamer rationalisme et athéisme comme vous le faites. Je prétends effectivement que le rationalisme implique logiquement l'athéisme, mais, sociologiquement, ces groupes ne se recoupent pas intégralement. Loin de là.

Vous mettez un peu tout le monde dans le même sac. Les religieux ont effectivement tendance à faire des raccourcis de ce style pour dénigrer les gens qui rejettent leurs croyances.

Cela étant, il demeure, comme l'explique parfaitement William Bartley, que les positions dans un domaine, même découlant du rationalisme ou de la science au sens usuel du terme, puisse dériver vers de l'idéologie brute. C'est condamnable. C'est pour cela que le rationalisme pancritique fut mis au point par Bartley, dans son oeuvre The Retreat To Commitment.

En somme, si vous voulez qualifier mon positionnement de religion, il va bien falloir faire l'effort de prendre connaissance de mon positionnement réel et non pas du positionnement que vous fantasmiez que j'ai. Seulement à ce moment là pourrions-nous commencer à donner du crédit à vos invectives visant à assimiler rationalisme, athéisme et religion. Et cela va être plus compliqué à atteindre comme but que vous ne semblez le croire.

Par ailleurs, c'est assez cocasse de me qualifier de roi d'une coterie alors que mon positionnement vis-à-vis de gens qui ânonnent le mot "Science" sans le comprendre, c'est plutôt celui d'une personne à l'isolement en milieu psychiatrique fermé qui subit des violences significatives de la part de gens qui maquillent leur action médicale du terme de "Science" en y faisant passer des idéologies grotesques en bandoulière pour justifier leur action. Il me semble donc que vous ne comprenez pas bien le sens du mot "coterie". Pas mal de gens qui utilisent le mot "Science" sont loin d'être mes potes.

"Aussi, en toute humilité en ce contexte, je renonce à l'habitude à vous convaincre."

Vous ne devriez pas y renoncer. Vous devriez surtout apprendre à traiter les arguments de manière à ce que nous ayons une réelle discussion. Pas un simulacre de débat.

"Nous pourrions alors, dans le respect de nos différences."

Il faudra bien un jour que vous acceptiez que toutes les idées ne sont pas nécessairement respectables. Je n'ai pas à respecter des "différences" idéologiques qui n'admettent pas qu'on les critique.

"[...] accédant au génie qui dicte le devoir [...]"

Si un "génie" "dicte" un "devoir", il va bien falloir que vous me le présentiez pour que j'aille lui tirer les oreilles.

"[...] La plus totale libération que l'art humain sait offrir [...]"

Je trouve plus constructif de s'occuper du fait que deux milliards d'êtres humains boivent de l'eau souillée par des excréments. Régler cela me semblerait quand même plus libérateur que vos théories. Il me semble que nous n'ayons pas les mêmes priorités en ce qui concerne le concept de "libération".

"[...] la lumière de la guérison [...]"

Je ne tolère pas le chantage à la santé et le chantage à la guérison.

"[...] le temple baudelairien des correspondances naturelles apaisées [...]"

Rien compris.

"Ce n'est bien entendu qu'une invitation mais sachez que jamais, au nom de la démocratie que l'art sus-décrit permet [...]"

Ceci n'a rien à voir avec le concept de "démocratie". Bien plutôt avec le concept de "mettre la m*rde sous le tapis" et acceptant, par "respect", ou plutôt par complaisance, de ne pas critiquer les positions délirantes des uns et des autres.

"Vous ne m'empêcherez de témoigner des effets libérateurs qu'il a sur moi."

Il y a bien des gens qui témoignent que la psychanalyse, le bouddhisme ou je ne sais quoi d'autres les "libère". J'attends les essais randomisés contrôlés qui nous prouveraient qu'il faille croire en Dieu pour être en bonne santé. Et même en présence de tels essais randomisés contrôlés, cela ne constituerait pas une preuve de la validité des thèses religieuses.

"Que je sais être soutenu par tous les démocrates."

Ben voyons... Le toupet...

"Même s'ils sont encore, hélas, si peu nombreux, à avoir entendu qu'il est possible d'être interprété comme on joue d'un instrument, par ce qu'il y a de plus grand."

Ben ouais. Ce ne sont pas des théocrates.

Claude Luçon

@ Chemin de traverse | 27 août 2020 à 16:29

Je comprends qu'il soit difficile de lire en traversant un chemin mais essayez de me relire ! Je parle des immigrants espagnols (deux grands-pères de Mélenchon l'étaient), de Portugais et de Siciliens.
Je sais utiliser Wikipédia ! Malgré mon grand âge je ne panique pas devant un PC !

Nous savons tous depuis l'école communale pourquoi la France a envahi l'Algérie. J'ai sur mes murs des tableaux de croquis dessinés en Algérie au 19e siècle, achetés à Alger entre 1971 et 1976 par mon épouse chez une vieille antiquaire française qui était restée après juillet 1962, montrant des Sarrasins en djellaba vendant des esclaves chrétiennes. Le propriétaire de l'immeuble à qui je louais un appartement ex-rue Michelet, d'origine alsacienne, était lui aussi resté après 62 comme toute sa famille, entre Alger et Tipaza. Il fabriquait toujours des briques en dehors d'Alger.

Âgé, je n'étais pourtant pas né en 1816, même pas un siècle plus tard.
Par contre j'ai vécu en Algérie de 1961 à 64 puis de 71 à 76.
À propos d'Algérie je vous recommande une petit bouquin, écrit par un Pied-noir : "Les Caroubes de Mostaganem", de Gabriel Sebban.

Non je ne suis pas Italien, Angevin de souche orléanaise, on ne fait pas plus Français, mais j'allais en Italie plus souvent qu'en France de 1957 à 2012 après y avoir travaillé d'avril 57 à décembre 58.
En quittant l'Italie j'ai kidnappé, sans l'aide de la mafia, de la 'Ndrangheta ou de la Camorra, une de leurs ravissantes citoyennes devenue mon épouse qui, comme toute sa famille, était Italienne. Mon beau-père était alors superpréfet de Sardaigne, même quand j'ai kidnappé sa fille aînée et aimée, magnanime, il ne m'a pas fait poursuivre par les carabiniers qui l'aidaient à contrôler les bandits sardes. Il était copain avec ses collègues préfets français outre Bouches de Bonifacio qui avaient un problème similaire côté banditisme, il lui aurait été facile de le faire. Toutefois, un cugino francese lui convenait !

N'ayant eu que des filles, avant sa mort il avait dit à sa fille de me remettre sa chevalière, ce qu'elle a fait le moment venu au grand dam de ses beaux-frères italiens. Il était de Bolzano et n'aimait pas les natifs du sud de la ligne Venise - Turin.
Il me reste au moins cela d'italien sur la peau, une superbe et antique chevalière.
Il va falloir remettre un peu de chronologie dans vos pensées.

Mon dernier grand ami encore en vie s'appelle Arcivescovo Agostino Marchetto (voir Wikipédia), je lui ai souhaité son 80e anniversaire aujourd'hui même !
Avant lui j'ai perdu un autre grand ami qui était ammiraglio à sa retraite et fut capitaine de vaisseau, commandant de l'Amerigo Vespucci. Un trois-mâts qui fait rêver tous les amoureux de la mer !

Quant à Mélenchon, ce n'est pas de ses origines dont je lui fais grief, c'est du parasite vaniteux qu'il est !
Un homme qui vit depuis toujours aux crochets des citoyens, député, supposé veiller au respect de notre Constitution, qui a le culot de se déclarer insoumis ! Expliquez-moi comment on peut être insoumis à la Constitution de la République quand on est supposé faire respecter les lois issues du parlement de ladite République ?
Dans l'opposition? oui ! Dans l'insoumission ? non !
Il fait dans le genre Bourvil, le comédien, pas l'homme !

Aliocha

@ F68.10

La philosophie n'ayant jamais eu sur ma personne que des vertus soporifiques, je ne suis pas à même de critiquer la substance de Spinoza dont je n'ai pas lu la première ligne, bien que ma connaissance profonde des rapports humains me permette - grâce à Proust dont le génie absolu et reconnu a su en décrire et en révéler les mécanismes cachés depuis la fondation de toutes cultures, sachant les rendre accessibles dans la toute simplicité d'une histoire racontée - de repérer que l'interprétation de toutes les petites coteries, les minuscules mafias, tous les salons mondains ne se servent de cette érudition que pour satisfaire leurs instincts de chefs à plumes aztèque dont vous êtes ici le plus signifiant représentant, que la révolution décrite par le petit mémé permet de comprendre qu'elle n'a finalement que métastasé l'Ancien Régime et aboutit à ce résultat stupéfiant de sa métastase où vous et vos coreligionnaires athées et rationalistes finissent par se prendre pour le roi, ces mini-gourous de micro-sectes dont ils sont l'unique membre d'une communauté divisée à l'extrême.

Aussi, en toute humilité en ce contexte, je renonce à l'habitude à vous convaincre, vous suggèrerai-je, sans aucune illusion, de simplement nous témoigner de votre culture admirable, je suis sincère, en commentant le billet du jour de notre hôte.

Nous pourrions alors, dans le respect de nos différences, entrer ensemble par la porte de côté qui demande d'être courbé devant l'ineffable, en la cathédrale proustienne remplies de toutes ces pensées sculptées ou peintes, accédant au génie qui dicte le devoir et qui nous est offert, d'admettre d'être interprété par plus grand que nous et qu'il y a là la plus totale libération que l'art humain sait offrir, suivant ce chemin de nos enfances enfin nettement formulée qui permet de sortir du temple antique dont nos divins aïeux ont su ouvrir le porche, et d'accéder à la lumière de la guérison, le temple baudelairien des correspondances naturelles apaisées.

Ce n'est bien entendu qu'une invitation mais sachez que jamais, au nom de la démocratie que l'art sus-décrit permet, vous ne m'empêcherez de témoigner des effets libérateurs qu'il a sur moi, que je sais être soutenu par tous les démocrates, même s'ils sont encore, hélas, si peu nombreux, à avoir entendu qu'il est possible d'être interprété comme on joue d'un instrument, par ce qu'il y a de plus grand.

Mary Preud'homme

"...quand ce n'est pas au nom de la "justice raciale" (expression désormais légitimée aux États-Unis, et qui signifie naturellement profonde injustice au détriment des Blancs), sachant que, toujours en Amérique, pays qui préfigure notre avenir, il est désormais officiellement admis que les Noirs ne peuvent pas être racistes, par définition, tandis que les Blancs le sont toujours..."

Selon l'endroit où ils résident, les Noirs ne pourraient donc pas être racistes alors que les Blancs le seraient toujours nous écrit Marchenoir qui ne se rend pas compte de la confusion de son raisonnement et de la vacuité d'assertions péremptoires et sectaires inventées de toutes pièces et qu'il serait bien incapable de sourcer.
À croire qu'il n'a jamais mis les pieds aux Etats-Unis pour écrire autant d'âneries.
Hi han !!

F68.10

@ Aliocha
"Ce n'est pas Spinoza qui est sectaire, mais les interprétations qu'on peut en faire."

Eh bien, je suis très curieux de savoir quelles interprétations de Spinoza seraient sectaires, et lesquelles ne le seraient pas. Inutile de mentionner Girard: Girard n'existait pas à l'époque de Spinoza, et si vous affirmez que Spinoza n'était pas sectaire, il va falloir que votre critère discriminant le sectarisme du non-sectarisme soit compatible avec votre caractérisation de Spinoza comme non-sectaire.

Je vous rappelle donc à cette fin que Spinoza, vivant au XVIIe siècle, ne pouvait pas matériellement connaître la position de Girard, qui n'a vécu qu'au XXe siècle. Il va donc falloir trouver des critères tels que la position de Spinoza, antérieure au girardisme qui suscite votre fanatisme, puisse passer à travers le crible que vous proposez.

L'exercice est donc le suivant: proposez des critères discriminant le sectarisme du non-sectarisme, puis nous passerons les propos de l'Ethique, du Court Traité, du traité de la réforme de l'entendement, du TTP et du TP et de ses autres textes au crible de vos critères. Comme l'oeuvre de Spinoza est assez abondante, il est douteux qu'on ne puisse pas discriminer le sectarisme du non-sectarisme de Spinoza à partir de ses propres propos.

Je vous précise, à toutes fins utiles, que mes critères de sectarisme sont ceux exposés dans le modèle BITE. J'imagine que les vôtres sont différents, et j'ai "hâte" de les connaître.

Mais comme je suis las de beaucoup de discussions avec votre personne, qui ont l'art de tourner en rond, que dis-je, en spirale, autour de Girard, je vous serai reconnaissant de faire un minimum d'effort de clarté dans l'expression de vos critères de sectarisme.

Robert Marchenoir

Disons les choses comme elles sont. Le terme de racaille ne convient pas. Le mot désigne des délinquants d'habitude. Cela est un symptôme et un moyen. Mais cela ne traduit pas l'objectif.

L'objectif est le génocide des peuples indigènes d'Europe, et par extension, de l'Occident : ceux qu'on appelle les Blancs.

Il n'est pas nécessaire de massacrer tout le monde pour aboutir à un génocide, très loin de là. Combien de Juifs reste-t-il au Maghreb, et dans le reste du monde musulman ? Un certain nombre ont bel et bien été massacrés. Les autres ont fui. Les derniers, enfin... ne sont pas nés. Élément du génocide qu'on oublie souvent.

Comment appelle-t-on l'entreprise d'une catégorie de population venue d'ailleurs, qui, systématiquement, s'emploie à tuer les vieillards de la population hôte à coups de poings, à les violer lorsqu'ils sont du sexe féminin, à frapper les femmes enceintes, à exercer une violence inouïe contre les adolescents et les jeunes, à menacer de mort quiconque les réprimande de la moindre manière (menaces périodiquement suivies d'effet), qui chasse les membres du peuple honni de leurs maisons, de leur quartier, de leur ville (par l'incendie et le viol si nécessaire), qui les décourage de faire et d'élever des enfants, qui déclare ouvertement son intention de les chasser de leurs emplois (discrimination positive, diabolisation du "mâle blanc", interdictions professionnelles pour "racisme" imaginaire...), qui s'emploie à les piller de multiples manières, et qui, lorsqu'elle ne peut pas s'emparer de leur bien par la force, tente de la faire par la loi au nom de la "justice sociale", quand ce n'est pas au nom de la "justice raciale" (expression désormais légitimée aux États-Unis, et qui signifie naturellement profonde injustice au détriment des Blancs), sachant que, toujours en Amérique, pays qui préfigure notre avenir, il est désormais officiellement admis que les Noirs ne peuvent pas être racistes, par définition, tandis que les Blancs le sont toujours, même lorsqu'ils le nient avec la dernière énergie, et qu'ils donnent d'innombrables gages en ce sens ?

Qu'est-ce que cela, sinon un génocide en cours ?

Il faut cesser de jouer les aveugles qui tâtent l'éléphant dans le noir, et accepter de nommer la bête qui est dans le salon.

En parlant de bête, j'en profite pour rendre hommage à Philippe Bilger, qui a mangé du lion, ces temps-ci, et monte visiblement en gamme, sur ce sujet, de billet en billet. Évolution aussi difficile que nécessaire, que de nombreux Français ont accomplie bien malgré eux.

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