Je veux bien croire que la belle ville de Bordeaux, avant même l'élection de son maire écologiste, n'était pas à l'abri de la délinquance et de la criminalité. Mais il semble que les transgressions de toutes sortes sortes se soient multipliées, sans véritable réaction, depuis Pierre Hurmic.
Non pas que celui-ci soit dénué de talent et d'aptitude à l'argumentation. Lors du débat organisé par Sud Radio, juste avant l'élection, avec chacun des trois candidats principaux (dont Philippe Poutou), Pierre Hurmic m'avait semblé le plus convaincant dans l'exercice. La réalité a confirmé cette impression.
Pour ce qui apparaît aux yeux de beaucoup comme une forme de mansuétude voire de passivité à l'égard des infractions faisant entrer Bordeaux dans une nouvelle ère déplorable, on peut se demander si le maire est amolli par sa vision écologique, sa pensée de gauche ou sa profession d'avocat. Une trinité qui, de fait, est susceptible d'engendrer des effets laxistes !
Ce n'est pas sur ce plan que je voulais donner tort à Pierre Hurmic mais à cause de la contradiction qu'il apporte à un propos de Jacques Ellul (JE) qu'il a connu et qu'il admire.
Ce point me touche d'autant plus que Jacques Ellul fait partie des intelligences libres et créatrices, infiniment stimulantes et heureusement provocatrices, qui m'ont le plus marqué. Ces livres, ne recherchant pas le paradoxe pour le paradoxe et imprégnés de la foi protestante et rigoureuse de leur auteur, savaient décaper l'Histoire, le réel, la société, les pièges de la technique et les ruses de la modernité avec une incomparable force de conviction et une originalité que le fil du temps n'a pas rendu caduques.
Pierre Hurmic, citant JE : "Exister, c'est résister", souligne que "paradoxalement il déconseillait à ses étudiants de faire de la politique" et que donc lui-même "était un disciple désobéissant" (Le Canard enchaîné).
C'est sur ce plan qui est loin d'être dérisoire que je rejoins JE contre le point de vue de Pierre Hurmic. Celui-ci a l'air de considérer que rajouter la politique à l'obligation de résistance donnerait plus de force, de plénitude et de légitimité à cette exigence. Je crois précisément l'inverse.
"Exister c'est résister" (l'une de mes deux devises, souvent répétées, mettait en exergue, dans une grande proximité de sens, que "exister c'est insister") est une injonction infiniment plus riche et profonde puisque, au lieu de rechercher une incarnation politique qui la spécialiserait et la banaliserait, elle se rapporte à une règle de vie, à l'ancrage de cette incitation dans la personnalité même, dont la politique ne serait que l'un des dérivés annexes.
Je conçois la raison pour laquelle Pierre Hurmic s'est opposé au conseil de JE puisque sa passion singulière pour la politique l'a conduit à restreindre, pour son seul champ, la définition de ce splendide avertissement moral. Il l'a réduit alors qu'il est riche d'une universalité susceptible d'enrichir tous les destins dans leurs tréfonds.
Pour ma part, j'espère ne pas me surestimer quand j'affirme avoir tenté de placer toutes les passions fondamentales de mon être sous la lumière de ce précepte.
J'admets volontiers que mon dissentiment avec Pierre Hurmic sur son interprétation est moins préoccupant que celui qui me fait douter de la vigueur de son approche pénale pour la sécurité de Bordeaux mais je le remercie toutefois pour m'avoir offert ce plaisir : dire du bien du remarquable, et trop oublié, Jacques Ellul.
Isabelle | 18 août 2020 à 13:53
Dans ce texte dédié au maire de Bordeaux, vous relayez l'assertion de Roland Jaccard qui estime que le virus est moins dangereux qu'on tente ne nous le faire croire.
Cette théorie ne tient pas quand on considère l'aggravation continue de la situation.
Au niveau mondial 819 609 décès ont été comptabilisés en moins d'un an.
Rédigé par : vamonos | 26 août 2020 à 20:57
À l'époque où il a produit ses œuvres maîtresses, Jacques Ellul était hélas quasiment méconnu en France, son propre pays, alors qu'il était déjà de longue date traduit et au programme dans les universités américaines et canadiennes.
La raison en est qu'il n'a jamais suivi aucune mode, ne se définissait par rapport à aucun courant et a toujours dédaigné les honneurs afin de garder sa (totale) liberté de pensée.
Quoi qu'il en soit, la plupart des livres de ce grand visionnaire mériteraient d'être découverts, redécouverts et médités tant les différents sujets qu'il aborde restent d'une brûlante actualité, qu'il s'agisse des problèmes de société, de la technologie, des religions, de l'écologie (politique) etc.
Quelques livres à lire ou relire de ce grand penseur de notre temps qui demeurent pour moi depuis plus de quarante ans des références absolues : "La Parole humiliée, la Subversion du christianisme, la Technique enjeu du siècle, le Système technicien, l'Espérance oubliée, Propagandes, Exégèse des nouveaux lieux communs, la Foi au prix du doute, Ce que je crois, les Nouveaux possédés, l'Empire du non-sens, Trahison de l'Occident, Présence au monde moderne, Sans feu ni lieu", etc.
Sans compter une œuvre posthume (Islam et judéo-christianisme) où il avait bel et bien prédit l'islamisation insidieuse de notre pays et mis en garde les responsables et décideurs, tant de gauche que de droite, contre cette forme de recolonisation de l'intérieur tendant à saper les plus sûrs fondements de nos valeurs judéo-chrétiennes et de notre civilisation.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 août 2020 à 15:27
@ Jérôme | 17 août 2020 à 20:54
Vous n'êtes pas drôle.
Rédigé par : herman kerhost | 19 août 2020 à 02:31
@ Tipaza | 17 août 2020 à 18:03
De toutes façons ce ne sont pas des péchés, ce sont des vices.
Dans les romans policiers, les limiers suivent principalement les pistes sexe et argent ("luxure" et "avarice"). Ou alors la vengeance, que je rattacherais à "l'envie". Mais l'un n'empêche pas l'autre.
Et c'est trivial, oui, peut-être, au sens de "répandu" et "commun", mais c'est justement pour ça que c'est intéressant.
Rédigé par : Lucile | 18 août 2020 à 15:50
Le parti de l'ordre sanitaire est en marche tout comme l'écologie punitive mais une écologie qui se trompe d'ennemis. Ecolo intelligent, un oxymore !
https://leblogderolandjaccard.com/2020/08/03/vu-de-suisse-avec-le-masque-jetouffe/?fbclid=IwAR3BtCleVV8jyVeSsbgu_xWkdsFAb8sLLOfAQtPDlh3Kx0m5pkk57ps0ndk
VU DE SUISSE – AVEC LE MASQUE J’ÉTOUFFE
"Depuis des années, des coronavirus se propagent chez les humains. Le dernier en date, aussi particulier soit-il, ne disparaîtra pas.
Le port des masques, la distance, le traçage ne résoudront pas le problème.
Les infections se multiplient, mais les défenses immunitaires se renforcent dans la population. À preuve, le nombre d’hospitalisations et de décès diminue.
Les jeunes qui portent le virus le maîtrisent bien, souvent sans s’en rendre compte.
Certes, certains patients n’y survivent pas, comme c’est également le cas dans la grippe. Les personnes âgées doivent se protéger, tout en sachant qu’il est naturel que beaucoup décèdent en raison d’un virus ou d’un autre. Comme je ne me lasse pas de le répéter : la mort n’est pas a priori le pire dans la vie.
Des tests à grande échelle et des quarantaines ont un coût considérable et ne sont pas une réponse à long terme.
Si l’on considère que 90 % des porteurs ignorent qu’ils le sont, on peut dire que la létalité est dans l’ordre de grandeur d’une grippe saisonnière. Le virus est moins dangereux qu’on tente de nous le faire croire." Roland Jaccard
Rédigé par : Isabelle | 18 août 2020 à 13:53
@ Jérôme
"Un obsédé du j'ai raison."
C'est mieux qu'un indolent du tout se vaut.
Rédigé par : F68.10 | 17 août 2020 à 21:29
Bonsoir Philippe,
L'âge ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con...
G. Brassens
Y'a un de ces spécimens de couillon ici.
Le spécialiste de Wikipédia cuifié.
Un parano de ce niveau, ça m'impressionne.
Un gamin de cour d'école : c'est çui ki di ki iai.
Un obsédé du j'ai raison.
Le frustré type Fassbender dans What's New Pussycat.
En pas drôle.
Pour être drôle il faut un brin d'intelligence.
Rédigé par : Jérôme | 17 août 2020 à 20:54
@ Lucile | 16 août 2020 à 21:53
« Par conclure, résistez-vous ou préférez-vous vous vautrer dans la paresse, l'envie, la luxure, l'orgueil, la calomnie, la colère, et autres péchés capitaux tous plus tentants les uns que les autres ? Je vous sens bien hésitant. J'allais oublier la gourmandise. Ah, la gourmandise... »
Réaction typiquement féminine. Je vous parle de Bien, de Mal, de Grâce, de concepts avec des majuscules et vous tombez dans le trivial des péchés capitaux.
Au fond vous réagissez exactement comme ma petite-fille, (20 ans), qui après avoir écouté gentiment mes élucubrations spéculatives sur le monde, la politique, et autres, me dit froidement : « Bon et maintenant concrètement qu’est-ce qu’on fait ? »
Concrètement, un mot que j’interdis de prononcer en ma présence, mais elle s’en moque évidemment. L’insolence de la jeunesse ;-)
Alors pour vos péchés, dont certains sont, non seulement capitaux mais aussi voluptueusement capiteux, ils ne sont pas le Mal en soi.
J’explique.
Le Mal n’est pas dans la transgression des interdits, il est dans la transgression associée au défi, à la provocation à l’égard du prescripteur.
Le Mal doit avoir un aspect luciférien pour être comptabilisé comme tel.
S’il n’était que dans la transgression, ce serait moindre mal.
Quel mal y a-t-il, sinon pour le foie, à être gourmand et faire bonne chère de cuissots de chevreuil ou de sanglier, ou de cuisseaux de veau et de bon vin de Bourgogne ?
Quant à la luxure, combien de fois ai-je reproché au ciel de ne pas avoir mis à l’épreuve ma résistance à la tentation, face à une rousse aux yeux verts et à la chevelure flamboyante. Mais non, j’ai bénéficié d’un traitement de faveur, cette tentation me fut épargnée.
Pour les autres péchés, je suis dans la moyenne transgressive, ni je ne résiste ni je ne me vautre, tout dépend des circonstances, car n’oubliez pas, au tribunal suprême il y aura des circonstances atténuantes pour ceux qui n’auront pas eu la grâce de « vivre plein d'usage et raison, entre leurs parents, le reste de leur âge » !
Rédigé par : Tipaza | 17 août 2020 à 18:03
@Tous les moralistes, moi y compris
"Nous sommes tous agrippés à une "théorie" bien solide qui nous dicte la pratique d'une "morale", mais notre auto-identification aux gens de bien est une de nos idoles les plus sacrées. C'est aussi une des choses qui nous rend le plus dangereux à l'égard des autres et de nous-mêmes. C'est pourquoi il nous est si difficile d'être pardonnés. Seuls ceux qui ne sont pas des gens de bien à leurs propres yeux peuvent s'offrir au pardon.
L'important n'est donc pas de savoir si nous sommes bons ou mauvais mais de savoir que nous sommes aimés."
Douze leçons sur le christianisme, J.Alison.
Rédigé par : Aliocha | 17 août 2020 à 12:40
L'écologie a tourné depuis longtemps à l'art de justifier d'être payé pour en faire - à l'instar d'une bonne partie de la fonction publique et associations diverses et avariées.
Pour nourrir l'humanité, nous en sommes à savoir faire d'excellents steaks en cultivant les cellules, et des légumes avec les algues.
De plus, l'explosion démographique toucherait à sa fin avant la fin du siècle, malheureusement après que les Africains nous ont envahis.
La vraie écologie serait de se débarrasser des écologistes, dont les traîtres de chez pourris du style Hurmic qui favorisent l'invasion.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 août 2020 à 11:13
@ Robert Marchenoir
Vous oubliez simplement un détail: la culture des aborigènes est orientée vers le surnaturel, et là, il n'est pas impossible que vous et les intellos du QI n'y connaissiez rien du tout.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 août 2020 à 10:57
Pour rire, le titre de Philippe m'a appelé une chanson qu'il conviendrait peut-être de chanter au nouveau maire de Bordeaux, en guise d'avertissement :
"Monsieur de Bordeaux ayant déclaré que tous les cocus devaient être noyés
Madame de Bordeaux lui a demandé...
Rédigé par : Claude Luçon | 17 août 2020 à 01:01
@ Tipaza | 16 août 2020 à 19:49
"Je me suis souvent demandé ce qui se passerait si un des Aborigènes australiens ayant passé le test qui le classe parmi les débiles légers avait pu inverser le test. Par exemple en plaçant un des brillants professeurs dans le bush, lui donnant un morceau de bois et deux pierres dures, et lui demandant de réaliser un boomerang."
Vous recyclez ici l'un des deux-trois sophismes prêts à l'emploi, qui permettent à des Occidentaux intelligents, et de gauche, de nier périodiquement la réalité de l'intelligence (tout en faisant le maximum pour tirer des bénéfices sonnants et trébuchants de la leur propre, dans leur vie sociale et professionnelle).
Ce sophisme a été maintes fois réfuté, mais comme toujours, l'idéologie de gauche affecte un royal mépris envers les arguments qui la récusent. Sa surdité est alors spectaculaire.
Répondons donc (une fois de plus) à votre question : le brillant professeur réaliserait un boomerang sans aucun problème, placé dans les mêmes conditions que votre abruti congénital. C'est-à-dire, si on lui donne le temps d'apprendre à fabriquer un boomerang, et qu'on le met en contact avec un professeur de boomerangologie.
D'ailleurs, le brillant professeur a fait infiniment mieux que cela : il a fabriqué un fusil, dont les performances sont sans commune mesure avec celles de votre arme d'imbécile.
Raison pour laquelle l'idéologie de gauche tente de détourner la conversation avec cette histoire de boomerang.
La malhonnêteté de cet argument est d'autant plus grande, que votre épreuve n'est nullement de même nature que les questions d'un test de quotient intellectuel.
Ces dernières mettent uniquement en jeu la pensée, puisque c'est ce qu'il s'agit d'évaluer. Votre fausse objection déplace subrepticement la cage de buts à roulettes, en substituant à une épreuve intellectuelle une épreuve pratique -- ce qui vous permet d'insinuer (faussement) que le sauvage est infiniment plus malin que ce ballot de Blanc.
Si c'était le cas, on se demande, d'ailleurs, comment il se fait que les Bushmen d'Afrique, les Aborigènes d'Australie et autres peuplades parmi les plus arriérées de la terre n'aient pas conquis le monde, au lieu des Blancs, grâce à leurs boomerangs, leur étuis péniens et autres brillantes inventions inaccessibles aux Occidentaux.
Mais le Degauche ne se livre jamais à ce simple "reality check", qui, réalisé de temps à autre, lui permettrait d'éviter de sortir des sottises grosses comme lui.
Cet argument de faussaire est souvent présenté sous une autre forme : mettez un Blanc tout nu dans la jungle, et demandez-lui de retrouver son chemin.
Là encore, la réponse est simple : pourquoi tout nu, alors qu'il peut y aller en 4 x 4, en avion ou en hélicoptère ? et que c'est effectivement ainsi qu'il y va ? Ces outils sont justement le fruit de son intelligence. Cette intelligence que le politiquement correct s'emploie à nier (uniquement quand ça l'arrange).
Mais si vous tenez absolument à mettre un Blanc tout nu dans la jungle, c'est possible aussi. Et bien sûr qu'il arrivera à survivre, et à retrouver son chemin. Ça s'appelle un stage de survie des forces spéciales, et les Blancs font ça toute l'année. Une fois qu'ils sont sortis de la jungle, les Blancs vont sur la lune. Ce dont vos potes aborigènes sont incapables.
Allons plus loin. Cet argument à la noix, censé prouver le parfait "anti-racisme" de son émetteur, témoigne en réalité du racisme le plus abject. D'une mentalité coloniale hallucinante.
Afin de nier les différences d'intelligence entre les races, le gros malin Degauche postule, en effet, qu'il y a deux catégories de population dans le monde : les gens normaux, comme lui, qui passent leur temps à sortir des sophismes sans réfléchir, et les sauvages tout nus dans la jungle.
C'est oublier le fait que le Noir de base (dont il convient, en général, dans ce genre de discussion, de faire oublier l'intelligence largement inférieure, en moyenne) ne vit nullement à poil dans la jungle. Tout comme le sophiste de gauche, il conduit une mobylette en ville, tente de gagner sa vie comme fonctionnaire, est agriculteur dans son village...
Mais non. L'intelligent de gauche qui s'emploie à nier sa propre intelligence nous sort cet énorme clicheton de conte de fées : le sauvage tout nu dans la jungle.
Bien sûr, dans son fantasme raciste, c'est le Blanc qui fait passer des tests de QI au Noir (ou au sauvage dans sa jungle). Il n'y a pas d'écoles en Afrique, pas de professeurs noirs, pas d'examens (qui sont l'équivalent des tests de QI) et pas de Noirs faisant passer des tests de QI à d'autres Noirs. Ces gens-là sont trop c...
En fait, on dispose d'un grand nombre d'études, réalisées en Afrique, par des Africains, montrant que le fameux "contexte culturel" ne change pas les résultats des tests de QI : placés dans les mêmes conditions, dans les mêmes écoles ou universités africaines, les élèves blancs et noirs montrent les mêmes disparités de QI que lorsque les tests sont faits par de méchants Blancs racistes de droite.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 août 2020 à 00:49
Rien de nouveau sous le ciel de Bordeaux la casbah.
Le c*l en l'air escrolo khmer vert Pierre Hurmic a remplacé Ali Ben Juppé.
Même lèche-babouches, mêmes collabos marchands de tapis.
On aimerait bien savoir avec quel genre de substance les Bordelais fument leur pinard, colombienne, afghane ?
Rédigé par : sylvain | 16 août 2020 à 23:22
@ Achille
C'est de la transmission de pensée, ou je ne m'y connais pas.
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@ Tipaza
Par conclure, résistez-vous ou préférez-vous vous vautrer dans la paresse, l'envie, la luxure, l'orgueil, la calomnie, la colère, et autres péchés capitaux tous plus tentants les uns que les autres ? Je vous sens bien hésitant. J'allais oublier la gourmandise. Ah, la gourmandise...
Vous n'êtes pas obligé de répondre si la question vous semble trop gênante, en raison du principe ancien selon lequel on ne peut pas exiger qu'un accusé en soit réduit à s'incriminer en témoignant sous serment contre lui-même. Le silence est donc autorisé, mais attention, il risque de faire mauvais effet.
Rédigé par : Lucile | 16 août 2020 à 21:53
@ Tipaza | 16 août 2020 à 19:49
Avec vos petits-enfants vous utilisez une technique qui était chère à mon épouse. Chaque fois que j'ouvrais la bouche pour lui dire quelque chose, avant ma première syllabe elle disait simplement : Non !
Gibier de chasseurs de têtes j'ai eu droit au test QI deux fois.
En face, DRH et psychologue, deux femmes la première fois, une femme et un homme la deuxième. Deux jours de suite chaque fois, trois heures le matin et deux l'après-midi.
La première fois j'ai joué le jeu honnêtement, sérieusement.
La deuxième, connaissant la routine j'ai abordé le questionnement différemment jusqu'au moment où le psychologue a éclaté de rire en disant à sa collègue : "Est-ce que vous vous rendez compte qu'il est en train de renverser les rôles ?"
À l'époque c'était toujours la même technique : les taches d'encre, les photos bizarres, les jeux de rôle, les situations critiques...
Dans le second cas, d'où le rire du psychologue, nous jouions au père qui a dit à sa fille de 16 ans qu'elle pouvait sortir jusqu'à 23 heures, mais pas plus tard pour la première fois, mais la gamine ne rentrait qu'à 1 heure du matin. J'étais le père, la DRH la fille, le psychologue observait. Elle est sortie puis a fait semblant de rentrer en catamini, j'étais derrière la porte et, à sa surprise, lui ai demandé "T'as vu l'heure ?" puis allongé une magistrale baffe, sans frapper trop fort.
Vengeresse, elle a mentionné sur le rapport que j'étais du genre dirigeant autoritaire.
Rédigé par : Claude Luçon | 16 août 2020 à 21:24
@ Lucile | 16 août 2020 à 11:18
"Mais vous avez omis le combat le plus héroïque pour les pauvres pécheurs que nous sommes, celui de la résistance à la tentation ! Affrontement ou esquive, peu importe, l'important est de ne pas succomber."
Houla, vous abordez là un des grands sujets de la métaphysique !
Êtes-vous vraiment certaine qu'il ne faut pas succomber ?
Le Mal existe. Dès lors la complétude humaine peut-elle être atteinte en restant dans le Bien et sans affronter le Mal et le vivre, surtout que ce mal peut prendre parfois des allures ravissantes, au sens premier du mot.
Je vous rappelle que Saint Augustin, que vous connaissez, a développé et imposé la thèse selon laquelle la Grâce frappe indifféremment les justes et les injustes et qu'elle ne peut être acquise, ce qui réduit fortement la capacité de notre libre arbitre.
Est-ce ma faute si je n'ai pas la Grâce et donc la capacité de résister au Mal ?
La tentation est-elle présente pour s'assurer de notre capacité à la repousser, ou pour s'assurer de notre capacité à vivre la totalité de la création, Bien et Mal confondus, seule condition pour accéder au divin ?
Vaste question qui m'aurait valu le bûcher au Moyen Âge ;-)
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@ Achille | 16 août 2020 à 11:20
Vous êtes trop aimable, mais imprudent si vous ouvrez la boîte de Pandore du QI ;-)
Je n'ai pas voulu intervenir sur ce sujet, sachant que je n'ai jamais pu aller jusqu'au bout d'un test de QI. Les questions me paraissant chaque fois sans intérêt, et j'avais peur de perdre mon estime en obtenant le résultat d'un Bushman ;-)
Je me suis souvent demandé ce qui se passerait si un des Aborigènes australiens ayant passé le test qui le classe parmi les débiles légers avait pu inverser le test.
Par exemple en plaçant un des brillants professeurs dans le bush, lui donnant un morceau de bois et deux pierres dures, et lui demandant de réaliser un boomerang.
Une façon d'opposer le test de QI qui demande quoi qu'on en dise une capacité d'abstraction qui n'est pas indispensable dans le bush, à une capacité de réalisation d'une arme de chasse ou de guerre qui assure la survie.
Quant à dire que le QI est plus élevé dans les pays froids que chauds, ça me paraît une banalité que les psy font payer bien cher aux gouvernements sous forme de subsides, pour la délivrer avec suffisance.
Il est évident depuis la nuit des temps que la canicule se supporte mieux dans l'indolence et l'inaction, alors que le froid impose de se bouger pour survivre.
Donc aucun mérite pour les nordistes, là c'est le sudiste qui parle !
Au fait, puisque vous parlez de mes réponses, connaissez-vous la blague de Woody Allen :
"La réponse est oui. Mais quelle était la question ?"
Que j'utilise souvent avec mes petits-enfants sous la forme négative, quand ils arrivent:
"La réponse est non, quelle est la question ?"
Et la discussion commence tranquillement.
Rédigé par : Tipaza | 16 août 2020 à 19:49
N'ayant pas passé trop du temps sur ces sujets, je me contenterai juste d'exprimer mes réflexions du présent.
Pouvons-nous évincer l'écologie de notre économie ? Certainement pas ! La production est dépendante de la demande en besoins de la population. Donc, a priori, la nécessité de produire est sans fin, mais uniquement dans la mesure où l’actif ne devient pas l’esclave des besoins des autres, non plus que de ses propres besoins. On peut donc convenir que la production a pour limite la capacité du producteur, ainsi que le temps qu’il passera pour produire et le nombre de ces producteurs.
Certes, l’on peut compter sur la productivité des machines pour satisfaire davantage de besoins, mais on finira toujours, sur notre planète, par trouver des limites, puisque nous avons, face à nous, un impératif écologique : celui de la régénération de notre patrimoine naturel.
La préoccupation écologique ne peut être exclue du domaine économique puisque la production impacte notre environnement naturel, au point d’y porter atteinte et de le dégrader quand sa régénération n’est plus assurée.
N’oublions pas que nous vivons sur une planète dont les ressources naturelles ont une capacité de régénération limitée ; il ne faut donc pas que l’assouvissement des besoins des hommes empêche ou supprime, carrément, cette régénération. Pour cela, nous devons limiter la captation des ressources naturelles.
Ce qui est à craindre, plus que l'émission de CO² que la nature sait absorber,
> c'est l'élévation de la température anthropique, c'est-à-dire des successions de réactions exothermiques que les régénérations naturelles, endothermiques, ne suffisent plus à compenser. Ceci entraînant des calamités météorologiques et hydrologiques, pénalisantes pour notre système de régénération naturelle et créant des espaces hostiles à la culture et à l'habitat.
> c'est le dégagement de chaleur avec des particules qui s’échappent et viennent détruire la couche d'ozone notre bouclier thermique contre le rayonnement en altitude, ce qui augmente, encore, l'apport de rayonnement donc de notre température ici-bas.
> C'est d'autres particules, à basse altitude, qui vont former un couvercle thermique qui provoque l'effet de serre, lequel empêche le rayonnement vers le cosmos, pour refroidir la terre la nuit, ce qui implique que cet effet de serre augmente le réchauffement de notre planète.
Il nous faut réagir
> soit au travers d’une baisse des prélèvements individuels
> soit en régulant le nombre des individus (natalité).
Si nous ne sommes pas, au préalable, capables de produire équitablement, au sein de la nation, les besoins des autres, nous ne pourrons pas faire mieux entre nations.
En effet, une nation à la démographie galopante, qui ne possède pas, au présent, les outils de production en quantité suffisante, pour satisfaire ses besoins nationaux : elle y parviendra encore moins demain, avec une surnatalité. Dans ce cas, il appartient aux nations dont la démographie est stable et qui sont autosuffisantes en production (ce qui ne paraît pas le cas de notre nation puisque le sentiment de pauvreté est croissant) de venir au secours de ces nations qui sont écrasées par le double handicap
> à la fois de l’insuffisance de production
> à la fois de la croissance démographique qui ne fait qu’accroître cette insuffisance de production.
Cette solidarité va consister, pour les nations riches, à produire plus pour aider ces nations handicapées. Néanmoins, à cause de la croissance exponentielle de la population de ces nations, année après année, et de la demande de plus en plus grande d’assouvissement de nouveaux besoins sur la planète, nous nous retrouvons dans la nécessité de produire toujours plus, obligeant à recourir au prélèvement des ressources naturelles, au risque d’appauvrir irréversiblement notre planète.
Méditez aussi sur ce qui suit. Nos ressources fossiles (millions d’années) appartiennent à l'humanité, c'est un patrimoine écologique. Il conviendrait donc, aux nations qui exploitent ces gisements de s’employer, avec les ressources de cette manne (hors ressources d’extraction, de raffinement et de transport, c’est-à-dire les valeurs ajoutées de cette nation), de reconstituer un patrimoine équivalent au service de l'humanité, par exemple par l'investissement dans des énergies renouvelables dont les pays émergents, qui n'ont pas profité de cette manne, vont pouvoir profiter par la suite. La manne humanitaire ne peut être détournée au profit de quelques-uns.
En 1978, nous avions une régénération convenable.
En 1985, nous épuisions notre renouvellement en dix mois.
En 2015, cette durée a chuté à sept mois.
À ce train, les prévisions pour 2050 la réduisent à un mois et demi…
L’économie, l’écologie et la démographie sont donc indissociables.
L’économie ne devrait pas être notre souci majeur puisque, peu difficile à résoudre. Notre plus grosse inquiétude doit consister à ménager l’avenir de l’espèce humaine, ce qui passe par une régénération naturelle sur notre planète.
Une régénération convenable implique trois actions simultanées :
· La décroissance de nos besoins individuels peu utiles et peu agréables.
· La décroissance de consommation de notre environnement naturel, pour chacune de nos productions.
· La décroissance de la population, si la stagnation de la natalité ne suffit pas.
Il faut bien comprendre que nous, pays riches, nous sommes dans l’incapacité de travailler encore plus pour satisfaire les besoins des pays pauvres, et cette incapacité se traduit par une obligation d’émigration à partir de ces nations pauvres – émigration dont la cause n’est plus, à la base, économique, mais résulte d’un problème de surnatalité, qui se pose quand, statistiquement, dans une nation, la quantité de femmes de moins de vingt ans dépasse les 11 % de la population nationale ou encore si une communauté dépasse ce taux au risque d'étouffer une autre.
Notre vie en société nationale n'est que le résultat des comportements de chacun de nous, dans la nation et mondialement la somme des comportements individuels dans chacune des nations, puis des comportements des nations, entre elles.
Souvenez-vous du Petit Prince de Saint-Exupéry : nous n'héritons pas de la planète nous l'empruntons à nos enfants petits-enfants, à nous de la rendre intacte à nos enfants (citation revue et corrigée).
Ceci met fin à mes réflexions, celle d'un inculte en économie et qui un jour à chercher à comprendre pourquoi la droite et la gauche existent ; si ce n'était pour perpétuer la lutte des classes mise sur le tapis par un certain Karl Marx, juste après le siècle des Lumières pour que s'éteignent celles-ci et nous vivions dans l'obscurantisme sous lesquels nos énarques rentrent avec leur étiquette de droite ou de gauche dans cette école des élites et en sorte avec les mêmes étiquettes, pour être certain de ne pas trouver de consensus et ainsi perpétuer leurs besoins en s’asseyant sur leur branche où, comme le gui, cette plante parasite, ils tirent leurs sèves.
Ne songez pas à eux pour venir scier la branche où ils se sont assis. Ne comptez que sur vous pour que notre vie sociétale soit ce qu'elle a toujours été : la somme de vos actes et donc ne vous laissez plus leurrer par des parasites.
Rédigé par : Ange LERUAS | 16 août 2020 à 19:48
@ sylvain
"Escrolo"
Excellent !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 16 août 2020 à 19:43
@ caroff | 15 août 2020 à 21:52
"…le maire, OPJ, est chargé de maintenir l’ordre public, défini dans le code général des collectivités territoriales comme le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Il s’agit également de polices spéciales (baignade, circulation…).
Il est également responsable de l'application du code de l'urbanisme et à ce titre il peut organiser la répartition spatiale des activités ce qui n'est pas indifférent du point de vue de l'ordre public."
Mais ces pouvoirs du maire ne relèvent que de la police administrative. En matière d’infractions, délits pénaux et crimes, il n’a quasi pas de pouvoir…
Rédigé par : Trekker | 16 août 2020 à 18:02
@ Exilé | 16 août 2020 à 12:04
Merci pour cette information.
Un de nos médias avait annoncé une seule fois, puis plus rien, que la population de crustacés avait abondamment augmenté sur les côtes bretonnes nord. Ce n'était sans doute pas politiquement correct de le dire.
Le pétrole, même s'il s'est généré et accumulé dans des couches minérales, est une matière organique, comme nos beefsteaks et légumes assortis, qu'il serve de nourriture à quelques organismes n'est pas un miracle ou un complot n'en déplaise aux écolos !
Je me suis fait insulter par une écolo pour avoir osé dire que c'était l'homme qui pourrissait la mer avec le pétrole en utilisant des rafiots mal entretenus ou mal barrés, pas le pétrole tout seul.
Je tenais cette information de Santa Monica (Californie) où j'ai vécu jusqu'en 2009, j'avais constaté que la disponibilité de pattes d'araignées de mer que j'affectionne particulièrement, la chair est plus tendre que celle du homard et plus abondante que celle des pinces de crabes, avait augmenté en quantité et en taille. Curieux j'ai demandé au marchand d'où sortait ses ressources, il m'a répondu : "Alaska, Exxon Valdez crude oil !"
Rédigé par : Claude Luçon | 16 août 2020 à 17:55
« C'est sur ce plan qui est loin d'être dérisoire que je rejoins JE contre le point de vue de Pierre Hurmic. Celui-ci a l'air de considérer que rajouter la politique à l'obligation de résistance donnerait plus de force, de plénitude et de légitimité à cette exigence. Je crois précisément l'inverse. » (PB)
Il est vrai que résister n’est pas la qualité la plus répandue dans la sphère politique. Et n’a pas raison de l’être dans les circonstances ordinaires de la vie démocratique, gérable par la voie du consensus. Une méthode oubliée depuis belle lurette en France, ce qui, peut-être, explique en partie la détestation que supportent nos élus.
Mais la résistance redevient nécessaire lorsque le pays - on disait jadis la patrie - est en danger. Le même exemple français vient à l’esprit de tous, mais il en est de nombreux autres dans l’Histoire. Croyez-vous que, sans la résistance de Churchill, celle du Général aurait débouché sur l’entrée en guerre des Etats-Unis et la victoire finale ? Résister est donc aussi une vertu politique, majeure lorsque le peuple est menacé.
Ce qui nous conduit à la situation actuelle. Oublions le coronavirus auquel le pouvoir résiste... tant bien que mal. Il n’a pas été immédiatement à la hauteur et patauge encore, mais il faut lui accorder des circonstances atténuantes en raison de la soudaineté de l’invasion. Il n’en est pas de même pour ce qui est des « sauvageries », lesquelles, se propageant aujourd’hui aussi vite que le virus, présentent un même risque mortel. Voilà des dizaines d’années que les causes de cette progression sans fin de la délinquance - et, aujourd’hui, de cette criminalité - sont identifiées : la présence sur notre sol d’étrangers et de Français « par papiers » qui refusent tout respect de nos règles, de nos institutions, de nos mœurs, de notre culture.
Ils sont bien sûr les premiers fautifs, mais ne devons-nous pas nous poser aussi la question de notre propre responsabilité ? Avons-nous, dès les années 70, réfléchi suffisamment sur les conditions d’accueil des immigrés ? Avons-nous eu raison d’ouvrir nos frontières sans retenue ? Notre modèle « intégration-assimilation » était-il compatible avec leur volonté de ne pas oublier leur passé ? Est-il en rapport avec les conditions de vie que nous leur offrons ? Les premières incivilités venues - tags, injures, rodéos... -avons-nous pris les bonnes mesures en préférant sermonner plutôt que condamner ? Avons-nous adapté nos méthodes d’éducation à ces jeunes écartelés entre deux cultures ? En un mot, avons-nous résisté ? Le pouvoir s’est-il donné les moyens de cette résistance ?
À gauche, on a repeint les ascenseurs... ce qui n’a servi à rien. À droite, on a soigné son odorat en fermant les yeux... et on n’a pas déballé le « Kärcher »... Hollande, lui, n’a rien fait, même le soir où les « territoires perdus » applaudissaient l’attentat contre le Bataclan, préférant la tenue du croque-mort apitoyé à celle du chef d’état-major face à l’ennemi. Quant au pouvoir actuel, il perpétue la tradition du coup de menton... Et le FN-RN continue d’exploiter son fonds de commerce, alimenté par « l’ensauvagement » et la nonchalance, voire l’insouciance des autorités...
Alors, oui, la résistance est nécessaire à la politique... Elle lui apporte, quand l’heure est venue de combattre et de vaincre, « la force, la plénitude et la légitimité ». Hurmic prétend exactement le contraire, donnant à la politique un rôle de soutien à la résistance. Tout juste est-elle un moyen... totalement inefficace si la volonté de résister est absente.
Pour atteindre cet objectif en matière de sécurité - si tant est qu’il est le sien... -, le nouveau maire de Bordeaux a encore beaucoup de chemin à parcourir : face à une situation tendue dans l’un des quartiers de la ville, il vient d’annoncer sur Twitter « le redéploiement de quelques policiers municipaux le 1er septembre »... puis est passé à un sujet autrement plus important : un projet de référendum populaire sur la sauvegarde des animaux. Pitoyable.
Rédigé par : Serge HIREL | 16 août 2020 à 16:55
"Non à l’intronisation de l’Islam en France. Ce n’est pas une marque d’intolérance religieuse : je dirais “oui”, aisément, au bouddhisme, au brahmanisme, à l’animisme… mais l’islam, c’est autre chose. L’islam est la seule religion au monde qui prétende imposer par la violence sa foi au monde entier. Je sais qu’aussitôt on me répondra : “Le christianisme aussi !” Et l’on citera les croisades, les conquistadors, les Saxons de Charlemagne, etc. Eh bien il y a une différence radicale. Lorsque les chrétiens agissaient par la violence et convertissaient par force, ils allaient à l’inverse de toute la Bible, et particulièrement des Évangiles. Ils faisaient le contraire des commandements de Jésus, alors que lorsque les musulmans conquièrent par la guerre des peuples qu’ils contraignent à l’Islam sous peine de mort, ils obéissent à l’ordre de Mahomet. Le djihad est la première obligation du croyant musulman. Et le monde entier doit entrer, par tous les moyens, dans la communauté islamique. Je sais que l’on objectera : “Mais ce ne sont que les ‘intégristes’ qui veulent cette guerre.” Malheureusement, au cours de l’histoire complexe de l’Islam, ce sont toujours les “intégristes”, c’est-à-dire les fidèles à la lettre du Coran, qui l’ont emporté sur les courants musulmans modérés, sur les mystiques, etc."
(Jacques Ellul)
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"Le maire de Bordeaux favorable à une interdiction de fumer dans toute la ville."
Il manque de forces de l'ordre et de policiers pour assurer la sécurité de la ville et des alentours mais où va-t-il trouver les policiers nécessaires pour faire appliquer cette nouvelle lubie écolo, l'interdiction de fumer en ville. Ecologie futée, un oxymore !
"En revanche, il semble établi que, sur Bordeaux, les lames d’armes blanches ne transmettent rien du tout. Les agresseurs prennent soin de désinfecter leur outil de travail. Tous les blessés ont été testé négatifs au Covid-19. Sur ce point, la mairie ne plaisante pas. Les victimes décédées ne présentaient aucune trace de virus. Les délinquants légués par Alain Juppé, sont des mineurs de plus de 25 ans qui opèrent dans le plus grand respect des règles sanitaires." Jany Leroy (Bd Voltaire)
https://www.bvoltaire.fr/le-maire-de-bordeaux-favorable-a-une-interdiction-de-fumer-sur-toute-la-ville/
Rédigé par : Isabelle | 16 août 2020 à 16:00
Bien sûr qu'il a tort ; Pierre Hurmic met le débat sur le plan des idées, il se confronte à Jacques Ellul alors que la délinquance augmente. Pour résister, il faut se lever et rester tête haute face à l'adversité.
Pierre Hurmic a choisi de s’asseoir pour discuter avant de s'agenouiller pour lécher les babouches et finir par se coucher en signe de soumission.
Pierre Hurmic a été élu, il en profite, il n'a que faire des victimes, des sans dents (je cite François Hollande), de ceux qui ne sont rien (je cite Emmanuel Macron). Une fois au pouvoir, le parti des écologistes ne résistera pas aux transgressions, la criminalité va augmenter et les forces de polices seront obligées de justifier la moindre action coercitive.
Rédigé par : vamonos | 16 août 2020 à 15:28
J'admets volontiers que mon dissentiment avec Pierre Hurmic sur son interprétation est moins préoccupant que celui qui me fait douter de la vigueur de son approche pénale pour la sécurité de Bordeaux (...)
Nous n'allons pas faire de procès d'intention à M. Hurmic, mais nous devons tout de même rappeler que les mouvements politiques européens se recouvrant d'une étiquette verte sont le plus souvent en fait d'ex-mouvements composés de gauchistes parfois extrémistes camouflés en « écologistes » pour se faire passer pour fréquentables aux yeux des benêts en masquant le fait qu'il ne désavouent pas les malheurs voire les crimes commis par les régimes dominés par une idéologie gauchiste, quel qu'en soit l'avatar, ou simplement les procédés contestables employés par ceux qui se réclament de ce système, par exemple dans la magistrature.
Rédigé par : Exilé | 16 août 2020 à 14:05
@ Achille
« Hélas, les arbres, ces précieux convertisseurs de CO² en oxygène, sont de plus en plus en péril. Il suffit de regarder les incendies en Californie, dans la forêt amazonienne et même en Sibérie, qui se comptent en milliers de km² de forêt partis en fumée chaque année, pour se rendre compte du désastre. »
Commençons par balayer devant notre porte en regardant ce qui se passe chez nous.
Il n'est pas sûr qu'à superficie égale nous soyons plus économes des arbres que les Brésiliens, par exemple dans des forêts comme celle de Fontainebleau où de petites routes ont été élargies pour permettre le passage de davantage de voitures à pétrole.
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@ Claude Luçon
« On sait, après les marées noires de Bretagne et d'Alaska, que quelque chose dévore le pétrole voracement. »
Le biologiste Rémy Chauvin avait eu un jour l'occasion de visiter les laboratoires d'une université étasunienne.
Dans l'un d'entre eux, il a aperçu des bocaux remplis d'un liquide sombre.
Ayant demandé à son guide de quoi il s'agissait, ce dernier lui a répondu qu'il s'agissait d'une expérience confidentielle, les bocaux contenaient de l'eau de mer polluée par du pétrole brut, dans laquelle nageaient des crevettes qui étaient friandes de ce dernier...
Rédigé par : Exilé | 16 août 2020 à 12:04
@ Tipaza | 16 août 2020 à 08:47
Ce qui est bien avec vous Tipaza, c’est que vous parvenez toujours à faire des réponses intelligentes quel que soit le thème proposé.
On attend maintenant la version de Lucile ! :)
Rédigé par : Achille | 16 août 2020 à 11:20
@ Tipaza
Pour aller dans votre sens, résister veut aussi dire durer quand il s'agit de résister au temps. Résister à l'usure. Bel exploit, toujours à refaire et précaire.
Mais vous avez omis le combat le plus héroïque pour les pauvres pécheurs que nous sommes, celui de la résistance à la tentation ! Affrontement ou esquive, peu importe, l'important est de ne pas succomber. Quoique...
Rédigé par : Lucile | 16 août 2020 à 11:18
"Ellul considère l'islam comme un danger pour l'Occident, « une menace guerrière permanente contre [celui-ci] ». Dans le même temps, il parle d'une « invasion pacifique de l'Europe » qui — par exemple en France — accueille celui qui va l'« égorger » et l'« anéantir ». En 1988, il estime en outre que d'ici vingt-cinq ans l'Europe sera dans une situation comparable à celle de l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid, accusant même les musulmans de fomenter une nouvelle Shoah..." (extrait de la fiche Wikipédia de Jacques Ellul)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Ellul
Il s’est trompé d’une grosse quinzaine d’années...
Huit ans plus tôt, il avait aussi dit : « Si l'islam redevient l'islam de ses prophètes et de ses mystiques, alors j'ai l'impression que le dialogue peut être extrêmement fructueux ».
La balle est donc dans le camp des musulmans. À eux d’« excommunier » leurs radicaux... À eux de se montrer compatibles avec notre culture. Mais depuis trente ans, les minarets restent silencieux...
Rédigé par : Serge HIREL | 16 août 2020 à 11:16
@ Tipaza 16/08 08:47
Affirmer « qu'exister, c'est être libre », cela n'implique-t-il pas aussi que l'autre conditionne notre existence ?
Vivant en société, notre liberté a ses propres limites qui sont celles de la liberté d'autrui.
Vous reconnaissez d'ailleurs vous-même que la liberté totale n'existe pas et que vouloir atteindre cet objectif est donc illusoire.
Que vaut alors l'existence si elle consiste à tendre vers un but qui est illusoire ?
Quant à notre rapport au temps, je me demande s'il est aussi commode que cela de négocier quelques accommodements avec lui.
Si nous parlons du temps objectif, celui des horloges, je crois que cela est impossible. Il fuit inexorablement, sans que nous puissions interrompre sa course, insaisissable.
Pour ce qui est du temps subjectif, celui perçu par notre conscience, là nous pouvons peut-être faire parfois quelque chose qui nous rende cette contrainte du temps plus supportable.
Rédigé par : Michel Deluré | 16 août 2020 à 10:27
Qu'un moment de délectation ou de consternation (c'est selon) nous soit permis ! Surtout si l'on pense aux prédictions aussi liberticides et catastrophistes que nous prédisent depuis quarante ans tous ces braves gens de gôche dans la terrible, quoique peu probable, perspective où la méchante extrême droite accéderait au pouvoir... Eh bien, là, on est fixés. Bien que ce ne soit que le début...
Rédigé par : GERARD R. | 16 août 2020 à 09:42
Ellul est en réalité beaucoup moins oublié que beaucoup de ses contemporains. Cf exemples récents : une page dans le Figaro, deux pages dans la Croix sur le gardien de la mémoire ellulienne, etc.
On peut discuter ses points de vue, mais sa lecture est toujours instructive. Petit exemple, ce texte de 1986:
"On pouvait être tranquille tant que le tiers monde n’avait pas d’idéologie mobilisatrice. Une révolte anticoloniale de tel ou tel pays, ce n’était pas très grave. Mais maintenant, le tiers monde est muni d’une idéologie puissante, mobilisatrice : l’islam. Celui-ci a toutes les chances de réussir, contrairement au communisme qui était encore importé d’Occident. Et c’est pourquoi le communisme échoue peu à peu dans les pays d’Amérique latine qui l’avaient adopté (sauf à Cuba et en ce moment au Nicaragua), et en Chine, où l’on a compris que si l’on voulait devenir le troisième grand, il fallait abandonner le communisme. Au contraire, l’islam est du tiers monde. Il gagne à une vitesse extraordinaire toute l’Afrique noire, ii mord de plus en plus largement en Asie. Or, c’est une idéologie à la fois unificatrice, mobilisatrice et combattante.
À partir de ce moment, nous allons être engagés dans une véritable guerre menée par le tiers monde contre les pays développés. Une guerre qui s’exprimera de plus en plus par le terrorisme, et aussi par «l’invasion pacifique ».
Il est clair que le tiers monde, même en réunissant toutes ses forces, ne pourrait pas engager une guerre déclarée, frontale, sur un champ de bataille. Ni guerre des tranchées comme en 1914, ni guerre de mouvement comme en 1940, ni même guerre «froide» comme en 1947, ni, non plus, guerre économique. Il n’aura jamais une puissance militaire suffisante ni une domination économique (on l’a bien vu avec le pétrole). Il a deux armes fantastiques : le dévouement illimité de ses kamikazes, et la mauvaise conscience de l’opinion publique occidentale envers ce tiers monde. Car il est remarquable que cette Europe, qui ne peut pas se résoudre à prendre les mesures drastiques raisonnables pour rendre enfin le monde vivable subit une mauvaise conscience permanente. Dès lors, d’une part, il y aura un terrorisme tiers-mondiste qui ne peut que s’accentuer et qui est imparable dans la mesure où ces « combattants » font d’avance sacrifice de leur vie. Quand notre monde sera devenu dangereux, nous finirons pas être à genoux sans avoir pu combattre. Et en même temps se produira inévitablement l’infiltration croissante des immigrés, travailleurs et autres, qui par leur misère même attirent la sympathie et créent chez les Occidentaux des noyaux forts de militants tiers mondistes. Les intellectuels, les Eglises, le P.C., pour des raisons diverses, seront les alliés des immigrés et chercheront à leur ouvrir les portes plus largement. Toute mesure prise par le pouvoir, soit pour les empêcher d’entrer soit pour les contrôler, rencontrera une opinion publique et des médias hostiles. Mais cette présence des immigrés, avec la diffusion de l’Islam en Europe, conduira sans aucun doute à l’effritement de la société occidentale entière."
(1986, Jacques ELLUL, Le bluff technologique, p.280-281).
Rédigé par : guzet | 16 août 2020 à 09:31
"Exister c'est résister"
Je n’aime pas cette expression, en ce qu’elle implique que l’autre conditionne mon existence.
Il y a dans cette expression de la réaction, qui est de se définir en fonction et face à l’autre. De ce point de vue cette résistance est illusoire puisqu’elle n’est que résistance dans un jeu imposé par l’autre.
Je préfère l’expression : « Exister c’est être libre, se vouloir libre, s’affirmer libre ».
Libre de toutes contraintes, la liberté totale, l’illusion qui traverse nos rêves parfois.
Cette liberté est un horizon inatteignable comme tout horizon, mais au moins il appartient à celui qui en fait sa devise d’avancer vers cet horizon sans que l‘autre n’interfère dans cette marche
Et c’est cette marche vers une liberté consciente de ses limites qui est l’existence.
Évidemment parfois il faut résister, mais faut-il résister dans l’affrontement, le conflit brutal ou au contraire résister dans l’esquive ?
Résistance dans l’esquive, c’est ce que proposent beaucoup d’arts martiaux asiatiques, utilisant la force de l’autre pour s’en débarrasser.
Reste qu’il y a un adversaire qu’il est difficile d’esquiver, c’est le temps !
Mais au moins on peut négocier avec lui certains accommodements.
Lui céder la force physique en échange de la force mentale due à l’expérience acquise grâce à lui. En priant le ciel, le second incontournable, que la maladie ne vienne pas perturber le deal.
Ceci dans le cadre individuel, mais il me semble que c’est plutôt dans ce cadre que Philippe Bilger cite ce qui serait sa devise.
Dans un cadre collectif, l’esquive s’appelle la diplomatie et la résistance frontale s’appelle la guerre.
L’une suivant l’autre alternativement.
Au fond une simple extrapolation dans le collectif du comportement individuel.
Bon, voilà quelques idées en vrac sur le thème proposé.
Rédigé par : Tipaza | 16 août 2020 à 08:47
Bonjour Philippe,
Pourquoi les Bordelais sont si laids alors que leurs femmes sont girondes. (Pierre Desproges)
Rédigé par : Jérôme | 16 août 2020 à 08:16
@ Claude Luçon | 15 août 2020 à 18:35
« Des arbres dont beaucoup vivent pourtant plus longtemps que les hommes tout en extrayant le carbone du CO2 et relâchant l'oxygène dans l'atmosphère.»
Hélas, les arbres, ces précieux convertisseurs de CO² en oxygène, sont de plus en plus en péril. Il suffit de regarder les incendies en Californie, dans la forêt amazonienne et même en Sibérie, qui se comptent en milliers de km² de forêt partis en fumée chaque année, pour se rendre compte du désastre.
À cela, ajoutons les remontées de méthane en provenance du fond des océans.
Comme c’est parti, ce ne sont pas des masques contre le Covid-19 qu’il faudra aux humains, ce sont des masques à oxygène !
Rédigé par : Achille | 16 août 2020 à 00:57
@ Hervé | 15 août 2020 à 22:03
Incivilité ? J'adore l'emploi de ce mot... L'incivilité est le manque de politesse comme ne pas dire bonjour ou ne pas s'effacer devant une dame dans l'embrasure d'une porte, que l'on peut appeler aussi un manque de courtoisie.
Je ne savais pas que filer un coup de schlass ou un bourre-pif relevait du manque de politesse...
Comment dites-vous qu'est votre quartier ? Ah oui, complexe... Quand Bordeaux peut donner le Tourny aux gens, c'est magnifique. Lorsque je rencontrerai un ami huissier de justice, je lui demanderai si cela se complexifie... Formule d'excellence...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 août 2020 à 23:37
Cher Philippe,
La légitimité d'une élection n'existe pas lorsqu'une poignée d'électeurs se sont déplacés et que le choix a été faussé. Les socialistes et les communistes n'ont jamais été écologistes.
Par exemple Jadot est un faux écolo, un bétonneur. Peu importe que l'eau envahisse les métros, les autoroutes il faut faire du logement, du logement et encore des logements.
Ce sont des destructeurs d'arbres. Au nom de l'écologie et de la modernité et de leur ignorance, ils dessinent des ghettos, ils augmentent la délinquance. Ce sont des menteurs.
Résister contre cette dictature rouge d'hyper-densification, en respectant les lois nuisance sonore, les préventions d'inondation, le respect des terres perméables, rénover dans l'harmonie et le respect des habitants, c'est exister.
Il faut que les personnes alertent, disent non lorsque cela nuit à la santé, à la sécurité.
Mais, même à quelques jours de découvrir la lumière et encore dans le ventre d'une mère, au neuvième mois d'état fœtal une loi votée à la sauvette a fait de la France une monstruosité législative sans grande réaction.
Des décideurs aussi laids, aussi barbares méritent l'indifférence, le dégoût, le rejet et devraient être arrachés du corps de l'Assemblée, tellement ils sont répugnants !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 15 août 2020 à 23:34
"Exister, c'est insister": j'aime furieusement ! C'est du Spinoza : "persévérer dans son être". Nous en avons un paquet, ici, de gens qui persévèrent dans leur être ! À commencer par bibi.
Autre chose. Le nouveau maire de Bordeaux était régulièrement accueilli par cette plaisanterie "Ah ! voilà l'écolo de service !". Je ne suis guère écolo, je dois l'avouer, mais l'écolo de service a remplacé le roi Juppé. Les temps changent.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 15 août 2020 à 22:58
Je vis à Bordeaux dans un quartier complexe.
À ma connaissance il n’est pas démontré 1) que la délinquance ait augmenté depuis l’élection de Monsieur Hurmic 2) que ce soit le reflet de sa politique pénale. Et d’ailleurs qu’est-ce que la politique pénale d’un maire ?
En revanche il y a effectivement une montée de l’incivilité depuis plusieurs années, reflet d’un recul patent de l’action municipale conduisant à se demander si Monsieur Juppé, comme Monsieur Chaban-Delmas en son temps, n’a pas fait un mandat de trop.
Son départ soudain a surpris et entretient la question.
Rédigé par : Hervé | 15 août 2020 à 22:03
@Trekker 18h51
"N’oublions pas qu’un maire dispose de peu de moyens pratiques en ce domaine, hormis faire des grandes envolées verbales et compassionnelles"
Non, le maire, OPJ, est chargé de maintenir l’ordre public, défini dans le code général des collectivités territoriales comme le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Il s’agit également de polices spéciales (baignade, circulation…).
Il est également responsable de l'application du code de l'urbanisme et à ce titre il peut organiser la répartition spatiale des activités ce qui n'est pas indifférent du point de vue de l'ordre public.
Rédigé par : caroff | 15 août 2020 à 21:52
@ xc | 15 août 2020 à 18:26
Enfin un peu de sciences sur ce blog !
Au contraire, Achille a peut-être raison !
Vous oubliez le sulfure, H2S en particulier. Le soufre et l'hydrogène pourraient peut-être se séparer chimiquement, c'est ce qui semblait se passer à Lacq, le soufre se déposant en tête de puits et compliquant la production du méthane auquel il était mêlé dans la couche réservoir.
Au passage, Lacq fut exploité par fracturation hydraulique avant la naissance de Jean-Vincent Placé, heureusement, sinon il l'aurait interdite, sans doute parce qu'elle risquait de fracturer les barils de vin !
Il serait peut-être bon de voir s'il n'est pas aussi possible de séparer le carbone de l'hydrogène chimiquement à partir de gaz naturel.
Une petite minorité de pétroliers, dont je suis, croit qu'il y a une autre source de CH4 à partir de la transformation du kérogène en pétrole dans les bassins sédimentaires : au sein du manteau terrestre. Ce qui expliquerait la multiplicité des réservoirs de gaz naturel sans hydrocarbures liquides que l'on découvre partout, dont Lacq, en particulier à proximité des soumissions de plaques tectoniques, c'est le cas en Méditerranée en ce moment, les Turcs l'ont compris, et sous forme d'hydrate de méthane au fond des océans !
Rien de surprenant on sait que, tectonique aidant, la lithosphère est une grande coquille toute cassée, pleine de fractures et de fissures par où le gaz pourrait s'échapper du manteau.
Le gaz naturel, 98 % de CH4, est le moins polluant des hydrocarbures. S'il est généré dans le manteau, c'est une ressource infinie d'énergie sous forme de carbone et d'hydrogène, il ne nous resterait qu'à apprendre, comme les arbres, à casser la molécule de CO2 chimiquement, puis voir comment casser la molécule de CH4. Chose qui existe peut-être déjà au fond des mers sous forme d'une bébête ou d'une autre, ou d'algues. On sait, après les marées noires de Bretagne et d'Alaska, que quelque chose dévore le pétrole voracement. Pollution pour nous, caviar pour ce quelque chose que les crabes, araignées de mer et homards adorent, même les homards bleus de Breizmabro.
Il a été suggéré d'étudier le CO2 sortant des volcans pour voir s'il ne s'agit pas, en fait, de CH4 produit dans le manteau se transformant en CO2 et vapeur d'eau (H2O) au contact de l'atmosphère, comme c'est le cas pour le H2S qui se dépose en soufre sur les cratères des volcans. La chose n'a pas encore été faite, ni prise au sérieux, seuls les pétroliers seraient assez qualifiés, et riches, pour conduire cette étude, ils n'y ont en plus aucun intérêt commercialement.
L'hydrogène est l'élément de base de l'univers, il doit y avoir un ou plusieurs moyens de s'en servir !
Rédigé par : Claude Luçon | 15 août 2020 à 20:50
Avant de porter un jugement sur la future politique pénale municipale de Pierre Hurmic, attendons de voir ce qu’il fera ou non concrètement. N’oublions pas qu’un maire dispose de peu de moyens pratiques en ce domaine, hormis faire des grandes envolées verbales et compassionnelles : toujours payant électoralement mais ne résolvant en rien les problèmes évoqués. Ne pas confondre les pouvoirs d’indignation et de propositions d’un maire, avec les pouvoirs bien réels d’un député ou d’un ministre !…
Rédigé par : Trekker | 15 août 2020 à 18:51
@ Achille | 15 août 2020 à 17:31
"si entre-temps l’humanité n'a pas disparu à cause du coronavirus, ou d'un conflit mondial, bien sûr !"
Absolument !
Plus probablement, sous les montagnes de ses propres ordures :(
Si nos médias voulaient bien suivre ce qui se passe côté scientifique ils découvriraient qu'ils ont un demi-millénaire de retard.
Ils n'ont pas encore compris que les Homo sapiens sont supposés être plus intelligents que les arbres ! Des arbres dont beaucoup vivent pourtant plus longtemps que les hommes tout en extrayant le carbone du CO2 et relâchant l'oxygène dans l'atmosphère.
Si les arbres savent le faire, nous devrions aussi en être capable, ce ne serait pas la première fois que nous copions la nature. Nos écolos sont fiers des panneaux solaires sans se rendre compte que les tournesols utilisaient cette source d'énergie depuis bien longtemps par exemple.
Mais les arbres ont de la chance, il n'y a pas de journalistes arbres ! Pourtant on sait depuis longtemps que les arbres communiquent entre eux, pour se protéger les uns les autres.
Heureusement il n'y a pas de Zemmour arbres pour mettre en garde les saules pleureurs contre les bouleaux !
Rédigé par : Claude Luçon | 15 août 2020 à 18:35
@ Achille | 15 août 2020 à 17:31
Il n'y a pas de champ d'hydrogène comme il y a des champs de pétrole. L'hydrogène existant dans la nature est combiné à autre chose, de l'oxygène ou du carbone. On ne peut le produire que par hydrolyse de l'eau ou chimie des hydrocarbures. Ce qui demande de l'énergie. Les lois de la physique étant impitoyables, la combustion de l'hydrogène ne restituera jamais plus d'énergie que celle qui aura été nécessaire pour le produire. Au contraire, il y aura des pertes.
Donc, s'il faut vraiment qu'il y ait des véhicules autonomes et si l'hydrogène est la seule solution, d'accord, mais au prix d'un gros gâchis d'énergie.
Vous trouverez de nombreuses vidéos pour et contre H2 sur le Web.
Rédigé par : xc | 15 août 2020 à 18:26
Ellul, que je me garderais bien de critiquer sur le fond, ne le connaissant pas assez bien, est d'une exigence intellectuelle difficile. Sa langue n'est pas simple.
Il faut aussi beaucoup d'honnêteté pour lui donner une suite pratique.
Or, nous sommes dans un régime verni au bouchon, mais dont la trame est très relâchée. La passion dévorante pour l'administratif nous écarte des réflexions dialectiques, alors que les motivations des hommes sont essentiellement matérielles ; les discours embrouillés contradictoires de nos dirigeants actuels tendent à le démontrer.
Faute de bases solides, l'ENA n'est pas une base, ou à la rigueur sous-marine, faute de bases donc, nous évoluons dans le sensible et l'émotif dans ce qu'il faut bien appeler une tromperie immergée dans du sirop de canne, alors que nous avons entièrement perdu de vue les arêtes du cilice.
De plus, nous produisons trop de déchets, je parle de ces tueurs juvéniles à la religion incomprise et perverse.
Une écologie raisonnable n'a aucune chance de s'installer, précisément, si elle n'est pas outrancièrement compromise. Elle n'a aucun support intellectuel digne de ce nom, de Jadot à la pauvre Delphine Batho. Or, ce genre de personnage qui sont comme des poires tapées séduiront toute la masse des déchets, encouragée par une justice comme celle qui a fait un rappel à loi pour l'agression physique d'un maire dans l'exercice de ses fonctions.
Nous ne sommes plus à l'ère des remontrances.
La légèreté des citoyens jeunes face aux obligations sanitaires, si elle a quelque chose de Fanfan la Tulipe, est frappée au coin de l'ignorance crasse et de l'égoïsme le plus proustien (enfin, oui, Proust pour eux est un bruit).
Le moment, voulu et manipulé, est à la confusion politique pour récolter des suffrages, alors, pourquoi sévir autrement que par la fiscalité contre des gens qui vont potentiellement voter ?
Cela exclut toute résistance, pendant que la Norvège expulse les migrants délinquants et que l'Allemagne durcit le ton. Stigmatisation imbécile, nazisme, racisme diront certains, mais statistiques du ministère de la Justice obligent: les Maghrébins et les Roumains constituent le gros des prisonniers, les champions étant les Algériens.
Que veut dire le terme de résister qu'on peut copier-coller sur n'importe quelle idéologie ?
L'écologie, en France, qui repose sur la criminalisation de toute pensée contraire au diktat du GIEC, n'a aucun avenir et le démontre, sauf anarchiste ET dictatorial ce qui n'est pas incompatible (relire Ernst von Salomon) outre dernier stade avant la confusion totale des priorités.
Rédigé par : genau | 15 août 2020 à 17:36
@ Claude Luçon | 15 août 2020 à 14:47
« Un jour viendra, peut-être, où un nouveau John Kennedy, le plagiant lors de la conquête de la lune, dira aux scientifiques de ce monde : "Vous avez dix ans pour nettoyer ce gigantesque merdi*r" et récupérer le CO2 de l'atmosphère pour en faire du carbone et de l'oxygène. »
Personnellement je crois beaucoup au développement des piles à combustible à base d’hydrogène. Énergie non polluante par excellence, mais encore difficile à stabiliser. Mais la technologie fait des progrès tellement rapides de nos jours que dans dix ans j’ai bon espoir que cette technologie sera au point… si entre-temps l’humanité n'a pas disparu à cause du coronavirus, ou d'un conflit mondial, bien sûr ! :)
Rédigé par : Achille | 15 août 2020 à 17:31
« Exister, c'est résister »
Exister c’est vivre dans le monde des vivants. C'est être tout simplement.
"Être ou ne pas être", là est la question. Hamlet n’a jamais su y répondre…
Rédigé par : Achille | 15 août 2020 à 17:14
"Exister c'est résister" et vice versa !
Et vous m'en mettrez quinze pages !
Ah ! les triturages de cerveau des z'intellos !
Heureusement, il y a les ceusses qui bossent et font avancer le monde : les abeilles ! Et puis il y a les bourdons : souvent une calamité !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 15 août 2020 à 14:53
« Exister, c’est résister. »
Charles de Gaulle aurait dit : « Exister, c’est résister puis contre-attaquer ».
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@ Achille | 15 août 2020 à 09:18
Totalement d'accord avec vos deux derniers paragraphes !
Malheureusement nos écolos sont un tantinet ignares et ne savent pas que la planète a d'abord été une boule de feu, puis s'est refroidie et est devenue une boule de glace, puis s'est réchauffée, permettant aux dinosaures de la civiliser, puis a été bouleversée par une comète venue d'ailleurs qui a permis aux Homo dit sapiens, mammifères, de la déciviliser, de la transformer en un gigantesque dépotoir sur terre et de cuisiner un bouillon de cultures de molécules plus ou moins empoisonnées dans nos mers et nos océans.
Un jour viendra, peut-être, où un nouveau John Kennedy, le plagiant lors de la conquête de la lune, dira aux scientifiques de ce monde : "Vous avez dix ans pour nettoyer ce gigantesque merdi*r" et récupérer le CO2 de l'atmosphère pour en faire du carbone et de l'oxygène (une entreprise allemande le fait déjà), vous aurez aussi tout le financement dont vous avez besoin et vous pourrez utiliser les politiciens, de préférence écolos, comme esclaves.
Rédigé par : Claude Luçon | 15 août 2020 à 14:47
Un autre Bordelais magnifique se demandait : « Quand je me joue à ma chatte, qui sait si elle passe son temps de moi plus que je ne fais d’elle ? Nous nous entretenons de singeries réciproques. Si j’ay mon heure de commencer ou de refuser, aussi a elle la sienne. »
Les idées-forces qui animent les politiciens d'aujourd'hui, insaisissables, ne répondant pas au doigt et à l'oeil lorsqu'on les appelle, informes, instables, sont à l'image de cette fuyante madame Vanity historique.
Montaigne écrivait autour du corps de sa féline chérie pour ne pas la déranger, ce qui donnait naissance, sur la feuille, à d'énormes espaces blancs à défaut d'être verts, tels des patchs de rizières cambodgiennes vierges sur une carte.
Ce résistancialisme d'appel est un existentialisme digne de la Spätphilosophie de Schelling, on sent que c'est un produit de synthèse, l'issue dernière de je ne sais quelle humaine manufacture située quelque part là-haut dans les nuages.
Une végétalisation des anciens dogmes progressistes, une peinture-sur-soi, masquant, à coup de bêche et de râteau sur la toile du plan de ville, les repentirs du vieil être au monde.
Vous vous êtes donné la peine d'exister, nous aurons les moyens de vous guider dans la vie, de résister à vos penchants, avec nos arceaux, nos tuteurs, nos treillis, de vous inviter à rejoindre notre rhizome éternel.
À Bordeaux, on parle de chasser ce beau sein minéral des façades que le passant ne saurait voir depuis les quais, à coups de plantations, de résistanciation sociales, amen.
Rédigé par : xavier b. masset | 15 août 2020 à 14:43