Je l'avoue : j'ai un peu peur de formuler cette interrogation. Je pressens les tombereaux d'insultes qui vont se déverser sur moi, notamment dans ce cloaque qu'est souvent Twitter, et dont la moindre sera l'accusation de penser et d'écrire comme le RN. Ce reproche sera grotesque mais il constituera, comme d'habitude, l'argumentation simpliste de ceux qui n'en ont pas d'autre.
Mais qu'importe ! L'avantage décisif d'une vie intellectuelle libre et dénuée d'ambition officielle est qu'elle a le droit de tout se permettre et de ne pas récuser l'expression de la vérité au prétexte que celle-ci sera jugée indécente, provocatrice, scandaleuse.
Laissons immédiatement de côté les débats périphériques qui n'ont généralement pour objectif que de vous détourner du questionnement central, de la problématique radicale.
L'ensauvagement et le doute lexical s'attachant à ce terme ne seront pas mon sujet.
Pas davantage que celui de l'existence débridée d'une délinquance et d'une criminalité qui augmentent, notamment dans leurs manifestations quotidiennes de plus en plus liées à une contestation de l'autorité, quelle que soit sa forme. Même les naïfs ou les humanistes en chambre n'auront plus le culot ou l'inconscience de discuter le fléau de cette réalité mais tout au plus celui de son ampleur.
Le coeur de mon billet va concerner cette interrogation dominante mais toujours éludée : qui ensauvage la France ?
Il me plaît de donner une interprétation élargie de cette dérive car elle ne se rapporte pas qu'à la matérialité d'infractions portant atteinte aux personnes et aux biens mais aussi à des comportements et à des propos qui participent d'une dégradation honteuse et, le pire, revendiquée de la politesse sociale et du respect humain.
Qui a traité Eric Zemmour de sous-humain avant de retirer son tweet sous l'effet d'une réprobation générale mais de "pisser" sur lui et ses soutiens ?
Qui a vanté la pratique de la polygamie et insulté la police en prétendant qu'elle massacrait des gens à cause de la couleur de leur peau ?
Qui a agressé et tué Philippe Monguillot à Bayonne parce que conducteur d'autobus exemplaire, il avait voulu faire respecter l'ordre et la loi ?
Qui, sans permis, sous l'emprise de la drogue, récidiviste, a été responsable de la mort de la gendarme Mélanie Lemée ?
Qui à Seynod a insulté et agressé des chasseurs alpins faisant tranquillement leur footing ?
Qui multiplie les refus d'obtempérer, se soustrait aux interpellations de la police avec des conséquences souvent dramatiques que leur mauvaise foi et le soutien médiatique imputeront systématiquement aux FDO ?
Qui dans les cités et les quartiers sensibles se livre au trafic de stupéfiants, terrorise les résidents honnêtes, empêche les interventions de la police ou n'hésite pas à exercer des violences de toutes sortes contre elle ?
Qui tend des guet-apens aux pompiers et à la police ?
Qui s'en est pris à des citoyens rappelant l'obligation du masque dans une laverie ou ailleurs ? Qui est revenu, après s'être vu interdire l'accès à un bus à cause de ce manque, pour frapper le conducteur ?
Qui a mis en branle une effrayante bataille de rue à Fleury-Mérogis où deux bandes armées se sont opposées pour une "embrouille" de drogue ?
Qui sème la panique dans les centres de loisirs, comme à Etampes récemment ?
Qui commet des cambriolages où on défèque sur le visage d'une victime de 85 ans, comme au Croisic ?
Qui, en bande, se comporte dans l'espace public comme en terrain conquis, sans souci d'autrui mais avec l'arrogante certitude de l'impunité ?
Qui vient, jour après jour, remplir la déplorable chronique des transgressions, des plus minimes aux plus graves ?
Qui, pour tout et n'importe quoi, s'en prend aux maires au point que l'un d'eux, frappé, doit se satisfaire d'un rappel à la loi pour son agresseur campeur violent, l'anonymat systématique concédé aux transgresseurs laissant présumer leur origine ?
Qui sont ces jeunes Français interdits de revenir à la piscine d'une commune suisse proche de la frontière française, parce qu'ils perturbaient la tranquillité du lieu ?
Qui, majeurs ou mineurs, se livrent au pire au point que la majorité des citoyens prend acte avec accablement de ce qui se commet sur tout le territoire national et n'espère plus le moindre redressement politique et judiciaire ?
On comprendra que ces interrogations sont de pure forme puisqu'à tout coup la responsabilité incombe à des fauteurs d'origine étrangère, maghrébine ou africaine, parés nominalement de la nationalité française grâce à un droit du sol qui n'a plus aucun sens puisqu'on l'offre mécaniquement à des générations qui haïssent ce cadeau et dévoient cet honneur.
Sans oublier les clandestins qui se glissent dans ces bandes ou participent à ces exactions.
L'infinie pudeur médiatique avec laquelle, dans neuf cas sur dix, on occulte les identités est la preuve la plus éclatante de l'écrasante domination de ces Français dans le tableau pénal national et dans les prisons, notamment en Île-de-France.
Le refus entêté d'authentiques statistiques ethniques est également un indice capital qui explique la répugnance de la bienséance à prendre la mesure d'une réalité qui démolirait ses préjugés et sa bonne conscience.
Est-ce à dire qu'il n'existe pas des voyous français de souche ? Assurément il y en a mais leur rareté est démontrée par le fait troublant que, si l'un d'eux est impliqué - une agression contre une mosquée à Bayonne par exemple -, on peut être sûr qu'on aura son identité complète, son âge, son passé judiciaire et sa structure familiale. Ces données sont si chichement communiquées dans les comptes rendus habituels qu'aucune hésitation n'est possible et l'appréciation quantitative vite opérée.
Qui ensauvage la France ? S'accorder sur le constat que je propose ne permettra pas de résoudre magiquement le problème lancinant causé par ces jeunes Français d'origine africaine ou maghrébine et ces étrangers en situation irrégulière (il va de soi que tous ne sont pas à stigmatiser dans ces catégories) mais au moins ne nous voilons plus la face.
On a trop longtemps refusé de répondre à cette interrogation, non pas à cause d'une quelconque incertitude mais parce que la vérité nous aurait encore plus confrontés à notre impuissance. Le désarroi d'une démocratie désarmée, répugnant à user de tout ce qu'elle aurait le droit d'accomplir, aspirant à l'ordre mais sans la force !
Et terrorisée, depuis trop longtemps, à l'idée d'aller sur les brisées du FN-RN... Paradoxalement, et tristement, en refusant de lui donner raison sur ce plan, on ne lui donne pas tort assez vigoureusement pour le reste...
L'ensauvagement que je dénonce et que j'impute n'est pas relié à la dégradation apparemment paisible mais insinuante, irrésistible, de notre vivre-ensemble à cause d'un séparatisme, caractérisé notamment par le voile et dont la finalité est plus politique que strictement religieuse. Ni à des modalités d'éducation ni à des politiques sans doute critiquables, comme le regroupement familial, qui ont favorisé la concentration de communautés en des lieux qui ont été rendus invivables et délabrés au fil du temps.
C'est la perversion des attitudes individuelles que je mets en cause, au singulier mais le plus souvent au pluriel. La société n'est pas créatrice de ces malfaisances répétées de toutes sortes.
L'immigration légale n'est pas coupable mais la clandestine contre laquelle jusqu'à aujourd'hui on lutte mal. Et, au sein de la première comme de la seconde, les délinquants déshonorant l'une et profitant de l'autre.
Les solutions pour combattre cette réalité, après en avoir pris acte sans barguigner, imposeront, outre un courage politique de tous les instants et une politique du verbe sans complaisance, expulsions et éloignements à un rythme soutenu, une action équitable dans sa rigueur, une police et une gendarmerie accordées avec une justice sans faiblesse, une exécution des sanctions efficace et réactive et, surtout, le retour des peines plancher sans lesquelles la magistrature ne tirera jamais assez la conséquence de certains passés judiciaires.
Rien de plus navrant, en effet, qu'un Etat sans autorité, une justice sans crédibilité et des FDO sans soutien.
Il conviendra de remettre en discussion, dans un débat honnête, sans excommunication, le droit du sol. Envisager, aujourd'hui, dans une France éclatée, son effacement n'est ni inhumain ni contraire à une tradition dont les effets sont devenus dévastateurs. Ou alors continuons à révérer, contre vents et marées, celle-ci, et laissons l'ensauvagement de notre pays se poursuivre. Notre noblesse abstraite sera garantie mais non la sauvegarde de notre nation.
On sait qui ensauvage la France. Ne fermons plus les yeux.
Apeuré légèrement en commençant ce billet, je le termine en le jugeant nécessaire et, je l'espère, convaincant.
Bonjour,
Chacun est libre de ses opinions, mais on ne peut pas mettre en doute ce constat qui est égrené de façon factuelle.
Les faits sont les faits, après, tout est une question malheureusement de nombre.
Rédigé par : Sophie | 17 mai 2021 à 10:33
@ Mary Preud'homme
"Il est shooté à quoi cet énergumène pour écrire autant de conne**** à 3 heures du mat ?"
Café. Et du boulot sur un sujet précis qui me tient éveillé. En plus de mes insomnies et de quelques autres broutilles.
Il faut aussi préciser que la défense de l'hydroxychloroquine par ces trois dames sur ce blog fut assez farouche.
N'hésitez pas à me faire part de vos incompréhensions, s'il faut que je les dissipe.
Rédigé par : F68.10 | 26 novembre 2020 à 00:14
"D'un côté, Isabelle, breizmabro et Mary Preud'homme, prêtresses vaudous de l'hydroxychloroquine"
Rédigé par : F68.10 | 05 octobre 2020 à 03:09
Il est shooté à quoi cet énergumène pour écrire autant de conne**** à 3 heures du mat ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 novembre 2020 à 23:12
Bravo Philippe, beaucoup de courage et de lucidité dans vos propos !
Rédigé par : [email protected] | 12 novembre 2020 à 19:00
Entièrement d'accord avec le billet de M. Bilger.
Rédigé par : Michel REUILLARD | 19 octobre 2020 à 05:56
@ AYIN BEOTHY
"Soros a trahi toutes les pensées où il a pu pêcher des arguments pour sa folie."
Non. Il les applique assez fidèlement. Ce qui ne signifie aucunement qu'il ne soit pas critiquable. Sur la thématique de l'immigration, le discours délivré par les Open Society Foundations est simpliste. C'est malheureusement nécessaire pour qu'elles atteignent une masse critique ; et, de plus, je pense que la famille Soros y tient vraiment. Mais le travail de fond qu'il fait est assez admirable. Evidemment, les Etats aiment assez peu qu'on empiète sur leurs plates-bandes.
"Une folie d'extermination, de gangrène et d'ordure, dont son visage est le portrait exact."
Je ne vois pas pourquoi vous dites cela. Même son côté financier me plaît. J'ai tendance à être assez d'accord avec ses discours.
"Si vous vous sentez bien dans cette poubelle, vous n'avez aucune excuse."
Ouais. Je m'y sens plutôt bien. Et en plus, si jamais vous me lisez sur ce blog, il se trouve que plus je trouve les idées caca, plus j'aime taper dedans. Chacun ses petits plaisirs.
Rédigé par : F68.10 | 11 octobre 2020 à 00:37
@ F68.10
J'ai oublié tout à l'heure de vous indiquer la suite des infos sur le COVID-19, publiée sur AGORA TVNEWS : https://www.youtube.com/watch?v=_o-oldRYvBc
Tout le recul du monde me démontre une seule chose :
comme disait Michel Dogna, Hitler était un "petit joueur" comparé à Soros, Bill Gates et autres... qui veulent une dépopulation radicale - passer de 7 à 2 milliards d'individus, le plus vite possible, famines et virus aidant.
Votre déshumanisation vous associe à ce projet.
Je ne suis pas sûre que vous le fassiez en connaissance de cause.
Peu importe : la poubelle est le bon choix.
Rédigé par : AYIN BEOTHY | 11 octobre 2020 à 00:03
@ Savonarole
"Êtes-vous la fille d’Étienne Béothy ? Belle tombe à Montrouge"
Je suis effectivement la fille d'Etienne Beothy. J'ai même une soeur aînée, toujours en bonne santé à ma connaissance. La tombe de notre père, à la demande de notre mère, j'en ai fourni les mensurations détaillées à l'entreprise fabricante.
Depuis sa création dans les années 70, vous êtes le premier à l'évoquer sur les réseaux sociaux, merci !
"La série d'or" édition Chanth de 1932, où mon père a publié sa pensée à ce sujet, une pensée qui avait mûri depuis 1917 (année où, lieutenant de l'armée hongroise, il fut mis à terre par un obus et passa des mois au lit à réfléchir), fut un de mes livres d'enfant.
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@ F68.10
Soros a trahi toutes les pensées où il a pu pêcher des arguments pour sa folie. Une folie d'extermination, de gangrène et d'ordure, dont son visage est le portrait exact. Si vous vous sentez bien dans cette poubelle, vous n'avez aucune excuse.
Rédigé par : AYIN BEOTHY | 10 octobre 2020 à 22:47
@ AYIN BEOTHY | 09 octobre 2020 à 02:17
Êtes-vous la fille d’Étienne Béothy ? Belle tombe à Montrouge.
Rédigé par : Savonarole | 09 octobre 2020 à 12:41
@ AYIN BEOTHY
Au sujet de votre première vidéo, je vous suggère de prendre beaucoup de recul sur ce type d'argumentaire.
Au sujet de votre seconde vidéo, je suis au regret de vous annoncer que je me considère plutôt comme un pote à Soros. Nous avons des maîtres à penser communs, Soros et moi.
Et malheureusement, pour des raisons bien différentes de mes opinions politiques qui ont tendance à me rapprocher de Soros, il se trouve que je suis d'une misanthropie absolument carabinée et que je me considère un peu trop souvent comme pro-virus. Mais je crois que c'est plutôt parce que je suis surtout anti-médecine que j'ai pris le parti de soutenir de temps en temps le coronavirus. Une forme de petite vengeance personnelle que de me satisfaire de voir les hôpitaux surchargés...
Rédigé par : F68.10 | 09 octobre 2020 à 12:10
@ F68.10
J'ai commencé hier à lire "Dépasser Darwin" de Didier Raoult, j'en suis à la moitié, j'apprends une foule de choses, il y a de quoi se sentir tout petit devant la masse de travail sous-entendue.
À part ça, regardez cette vidéo pour vous rendre compte des forces de l'ennemi véritable auquel les gens civilisés s'opposent : https://www.youtube.com/watch?v=SEMWLibvGDc
Celle-ci est parfaite :
https://www.youtube.com/watch?v=58MmE1Tir2k
Rédigé par : AYIN BEOTHY | 09 octobre 2020 à 02:17
@ AYIN BEOTHY
"S'il y a bien UNE personne qu'on peut créditer d'une "démarche scientifique décomplexée", c'est Raoult."
J'ai comme un doute...
"Alors épargnez-moi ces compliments que vous savez si bien vous adresser..."
J'ai plutôt tendance à me déprécier et me déshumaniser sur ce blog. Mais peut-être aurez-vous l'occasion de vous en rendre compte.
Rédigé par : F68.10 | 06 octobre 2020 à 01:41
@ F68.10
S'il y a bien UNE personne qu'on peut créditer d'une "démarche scientifique décomplexée", c'est Raoult.
Alors épargnez-moi ces compliments que vous savez si bien vous adresser...
Rédigé par : AYIN BEOTHY | 05 octobre 2020 à 22:44
@ AYIN BEOTHY
"À part ça, vous semblez n'avoir lu que le titre de l'article de RL, pas son contenu : sinon vous auriez été empêché d'aligner de telles âneries sur Raoult."
Ah... vous savez, ça cogne dur sur ce blog depuis quelque temps sur Raoult... Laissez-moi vous présenter les protagonistes en cette demeure ; demeure qui offre au pèlerin de l'Internet un refuge appréciable face au tumulte de nos mornes existences...
D'un côté, Isabelle, breizmabro et Mary Preud'homme, prêtresses vaudous de l'hydroxychloroquine, et de l'autre, Robert Marchenoir et votre serviteur, apologue d'une démarche scientifique décomplexée et parfois un peu agressive, j'en conviens. N'hésitez pas à prendre connaissance de la teneur des "débats", si on peut appeler cela ainsi.
Rédigé par : F68.10 | 05 octobre 2020 à 03:09
@ F68.10
Peut-être dormais-je à moitié, je n'avais pas remarqué qu'en faisant glisser mon curseur sur votre phrase, j'activais l'envoi sur votre autre post. Désolée.
À part ça, vous semblez n'avoir lu que le titre de l'article de RL, pas son contenu : sinon vous auriez été empêché d'aligner de telles âneries sur Raoult.
Eh bien lisez M. et Mme Delépine :
http://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/autopsie-dun-confinement-aveugle-temoignage-dune-periode
Rédigé par : AYIN BEOTHY | 04 octobre 2020 à 23:58
@ AYIN BEOTHY
"J'ai passé les posts de cette page en revue, je n'ai pas trouvé celui dont vous parlez. Vous avez oublié de mettre une adresse ?"
Non. Le lien que j'ai mis est bien correct.
"C'est une large part des médecins qui ont une relation compliquée avec la réalité !"
C'est une très bonne chose que Raoult se soit fait écarteler par la Sainte Inquisition Universitaire. La médecine ne peut pas opérer sérieusement en laissant le champ libre à des électrons libres: les dégâts seraient trop importants. Mais autant on peut défendre la rigueur de la pratique scientifique en condamnant Raoult, autant on peut condamner les gens qui utilisent leur position scientifique en se prenant comme des autorités morales de type papales. Je pense à un cas très particulier au sein de l'Académie de Médecine.
En ce qui me concerne, je ne défends pas le droit des médecins de faire ce qu'ils veulent en matière médicale. Par exemple, si l'Etat impose que l'avortement soit possible, il importe de pouvoir pourchasser les médecins qui font obstruction à la volonté publique. Et bien que je ne défende absolument pas le droit des médecins à faire ce qu'ils veulent, je défends le droit des médecins à publier ce qu'ils veulent, ainsi que le droit du monde universitaire de condamner les propos de gens comme Raoult, car la liberté d'expression de Raoult va de pair avec la liberté d'expression de la communauté scientifique. Et en temps de pandémie, il y a de toute évidence des contraintes.
Et j'aimerais être bien clair: défendre le droit des médecins à ne pas faire ce qu'ils veulent au nom, notamment de la science, ce n'est en aucun cas nier le droit des patients à récuser des pratiques médicales sur eux-mêmes et leur propre corps et esprit au prétexte que le premier barjot venu se mette en tête de culpabiliser - voire plus... - un patient avec, dans le cas le plus gentil, le terme d'anti-science, et dans les cas les moins gentils, celui de scientologue.
Défendre les droits des patients, c'est aussi défendre le droit à ce que des contraintes soient imposées aux médecins. Si on vous a convaincu de quoi que ce soit d'autre, cela peut être un début de syndrome de Stockholm. En tout cas, ce le serait pour moi.
Rédigé par : F68.10 | 03 octobre 2020 à 18:22
@ AYIN BEOTHY 3 oct. 16h23
Vous avez raison de conseiller d'écouter "Campagnol". Cela s'écoute avec plaisir.
Voilà un homme sympathique !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 03 octobre 2020 à 17:53
@ F68.10
"Dans le lien que vous avez donné, le problème est que le vrai est mélangé avec le faux d'une manière qui manque d'esprit critique. Par exemple, il exact, selon les termes de votre lien, que "selon l’avis de son inventeur Kary Mullis "ce test ne devrait jamais être utilisé comme outil de diagnostic des maladies infectieuses"." Mais, pour prendre la mesure de ce qui est vrai et ce qui est faux, il faut prendre un recul que peu de gens sont capables de prendre. Je vous suggère la lecture d'une des réponses que j'ai faite à Jean sans Terre sur un sujet analogue."
J'ai passé les posts de cette page en revue, je n'ai pas trouvé celui dont vous parlez. Vous avez oublié de mettre une adresse ?
De la part de quelqu'un qui écrit mon nom avec un "i", tout est possible.
J'ai eu l'occasion d'estimer les connaissances de Dogna, donc je vous invite à mieux soutenir votre position.
"Vous semblez avoir une relation compliquée à la médecine"
Mais non, je connais des médecins en qui j'ai confiance, en plusieurs domaines, et d'autres qui auraient mérité une double paire de claques.
Ecoutez "Campagnol" sur YouTube, à propos de médecine, ou lisez cet article de Dreuz : https://www.dreuz.info/2020/10/02/le-pr-raoult-condamne-par-la-sainte-inquisition-des-notables-de-la-medecine-universitaire/
C'est une large part des médecins qui ont une relation compliquée avec la réalité !
"Par ailleurs, vous pouvez utiliser des balises HTML dans les commentaires de ce blog pour rendre votre lien plus présentable. La balise "a" avec l'attribut "href" fonctionne à merveille."
J'ai eu beau faire 15 ans d'informatique (création de logiciels), c'était avant Internet. Et je ne m'y suis pas remise, en dépit de ce que j'aurais pu en retirer. Je ne sais pas faire ce que vous me proposez.
Si vous avez un spécialiste à Toulouse qui aimerait assez mes peintures (vous les trouverez sur le web) pour me donner les conseils et infos qui me manquent, je vous en prie !
Rédigé par : AYIN BEOTHY | 03 octobre 2020 à 16:23
@ AYIN BEOTHY
"Je trouve votre idée excellente, on serait souvent mdr si elle était réalisée..."
Je le crois aussi. Un peu dans les deux sens, cela étant...
Sur le vaccin, beaucoup de choses parfaitement idiotes circulent. Même les pro-vaccins les plus extrêmes - comme Paul Offit... - pensent qu'il est idiot de vouloir pousser le développement du vaccin en dehors de précautions scientifiques d'usage au motif de l'urgence. Dans le lien que vous avez donné, le problème est que le vrai est mélangé avec le faux d'une manière qui manque d'esprit critique. Par exemple, il exact, selon les termes de votre lien, que "selon l’avis de son inventeur Kary Mullis "ce test ne devrait jamais être utilisé comme outil de diagnostic des maladies infectieuses"." Mais, pour prendre la mesure de ce qui est vrai et ce qui est faux, il faut prendre un recul que peu de gens sont capables de prendre. Je vous suggère la lecture d'une des réponses que j'ai faite à Jean sans Terre sur un sujet analogue.
Vous semblez avoir une relation compliquée à la médecine, ce qui est quasiment inévitable un fois qu'on passe entre les griffes du monde psy surtout en corrélation avec la justice. Sans remettre en cause votre ire, je vous suggère de tenter de prendre du recul.
Par ailleurs, vous pouvez utiliser des balises HTML dans les commentaires de ce blog pour rendre votre lien plus présentable. La balise "a" avec l'attribut "href" fonctionne à merveille.
Rédigé par : F68.10 | 29 septembre 2020 à 14:13
@ F68.10
Je trouve votre idée excellente, on serait souvent mdr si elle était réalisée...
À part ça, puisque M. Bilger m'a publiée, j'ajoute l'adresse de la newsletter de Michel Dogna du 28 août dernier :
SEUL OBJECTIF : LA SOLUTION FINALE peut-on y échapper ?
http://xvvz6.mjt.lu/nl2/xvvz6/xzun.html?m=ANEAAH1YsFYAAAABueIAAAJIgfcAAAAAbwoAAEhFABMthgBfSG3ZlzpTPxZtT46fxKIs8XAkTAATH-o&b=06593b15&e=ad78c3b8&x=G85sPlyX8EhHg_J8t1rPfhrbwWaxFX8P_rWDWZ5I_24
L'adresse est longue, mais c'est la bonne, et le texte est l'un des plus essentiels de tous ceux que j'ai lus ces derniers mois - concernant ce qui nous arrive à tous.
Rédigé par : AYIN BEOTHY | 29 septembre 2020 à 13:00
@ Ayin Beothy
"Dans votre réquisitoire, au procès, vous aviez gardé du médiocre rapport du psychologue une insulte que vous avez répétée deux fois. Le rapport des deux psychiatres, intelligent et courtois, vous l'avez dissimulé sans en dire un mot."
Je ne peux connaître votre cas précis, et je ne pense pas que vous devriez en dire davantage ici.
Juste une question: pensez-vous que sur ce type d'interaction entre justice et psychiatrie, il serait de bon ton de filmer le déroulement de telles interactions ? Ne serait-ce que pour donner l'occasion à des universitaires ou des associations de décortiquer le déroulement de ce type d'évènements ? Et d'en tirer des conclusions sur le fonctionnement de la justice ?
Personnellement, c'est mon cas: je n'ai pas apprécié qu'on me fasse le coup du "nous avons bien ce document assez crucial, mais nous ne pensons pas nécessaire de le produire... et encore moins de vous en divulguer le contenu."
Rédigé par : F68.10 | 27 septembre 2020 à 02:13
Bonsoir,
Je doute que vous publiiez mon commentaire, mais sait-on jamais ?
Votre billet est bien trop long pour être efficace.
Et votre éloquence montre votre ego bien plus qu'autre chose.
Vous vous êtes rappelé à moi en écrivant sur le journal d'Audiens.
J'ai bien pensé vous écrire, mais lettre sur papier, enveloppe, poste... je n'en faisais pas l'effort.
J'ai trouvé votre article sur Riposte laïque, et là comme ici, j'écris.
Je vous ai connu comme procureur, au procès où j'étais accusée, quand j'avais un prénom franco-hongrois que j'ai remisé derrière mon prénom juif.
Dans votre réquisitoire, au procès, vous aviez gardé du médiocre rapport du psychologue une insulte que vous avez répétée deux fois.
Le rapport des deux psychiatres, intelligent et courtois, vous l'avez dissimulé sans en dire un mot.
C'est normal, au sens strict : les médiocres s'assemblent.
J'ai lu chez vous Louis Gosne (post du 28 août), un homme intelligent et cultivé.
Vous m'avez apporté ça. Merci !
Rédigé par : AYIN BEOTHY | 26 septembre 2020 à 21:50
Pauvreté de beaucoup de commentaires, probablement proférés par des incultes ou des idéalistes islamo-gauchistes.
Je maintiens que le voile de toutes ces femmes dans nos rues constitue un BRUIT DE FOND ISLAMIQUE.
Rédigé par : Mitch | 25 septembre 2020 à 07:50
Des grands yeux fermés depuis longtemps malgré de courageux lanceurs d'alerte depuis plus de vingt ans. Nos pays court à la catastrophe, il est plus que temps de prendre des mesures politiques fermes sur l'immigration subie et incontrôlée !
Rédigé par : DURADUBOL | 23 septembre 2020 à 18:26
@ Marie lo | 23 septembre 2020 à 10:35
Hé, on n’est pas chez Rioufol ici. Vous vous êtes trompé de blog !
Rédigé par : Achille | 23 septembre 2020 à 10:46
Sachez que le pays ne s'en sortira pas. Il n'y a qu'à voir le trafic des mariages. Savez-vous que les Maghrébins nés en France et donc Français ne servent qu'à ramener les cousins du bled ? Parmi mes patients je ne vois que ça ; on est allé au bled cet été et comme par hasard on est tombé amoureux du cousin ou de la cousine, on s'est marié fissa et on attend les papiers pour le rapprochement familial. C'est comme ça qu'on se retrouve avec des enfants handicapés en raison de ces cousinages sur plusieurs générations.
Sans parler de ces pauvres filles qui ont quand même un petit niveau d'études et qui se retrouvent mariées avec des analphabètes tout juste bons à pomper des allocs. C'est comme ça qu'on marie le fils violent, la fille psychotique que l'on va retrouver dans nos prisons et hôpitaux psychiatriques.
Sachez donc que pour un immigré né en France et naturalisé, vous devez forcément en rajouter un (mariage) + la horde de mouflets qui va suivre. Encore trente ans et c'est fichu. Et impossible de faire comprendre ça à la génération Mitterrand, après quatorze ans de lavage de cerveau.
Rédigé par : Marie lo | 23 septembre 2020 à 10:35
Monsieur Bilger, vous avez tort. Ceux qui ensauvagent la France sont uniquement ceux qui, depuis quarante ans, nous ont importé, et continuent de nous importer, des sauvages.
Quand on met un renard dans un poulailler, le résultat est connu d'avance.
Rédigé par : Franck Daniel | 12 septembre 2020 à 01:47
UN AVIS D'HISTORIENNE
Je ne suis pas du tout mélenchoniste et je désapprouve bien des prises de position de la députée noire qu'un hebdo français a représentée une chaîne au cou pour orner une fiction.
« Le Monde » a offert une pleine page, le 6 septembre, à l'historienne Aurélia Michel. On lui demande notamment son avis sur cette fiction. Le voici :
« Cet épisode met en scène de façon extrêmement choquante, mais malheureusement sans surprise, des ressorts classiques depuis le XIXe siècle. On y trouve bien sûr la négation de l'implication de l'Europe dans la traite, dont la responsabilité est renvoyée aux Africains, alors que le XVIIIe siècle, période choisie par les auteurs, est précisément le moment où la traite africaine est entièrement commanditée par l'économie européenne. Un autre procédé raciste bien identifié est l'« ensauvagement » - terme utilisé récemment dans un autre contexte -, qui consiste à mettre en scène la caractère prétendument primitif des conditions de vie des Africains, pour le tourner en ridicule, alors même que les conditions de vie des paysans français à la même époque n'étaient sans doute pas plus confortables selon ces critères.
La mise en avant de fantasmes sur l'esclavage sexuel constitue un autre procédé raciste, là encore sans autre fondement historique.
Les seuls personnages blancs - et français -, dans cette histoire, sont un prêtre et des religieuses, ce qui montre bien l'image tronquée de la France que ses auteurs cherchent à restaurer, d'autant plus absurde que l'Eglise catholique n'était alors pas engagée contre l'esclavage. »
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 septembre 2020 à 17:28
Mon expérience du contentieux pénal me fait totalement approuver votre billet, M. l'avocat général.
Il y a une réelle aggravation quantitative et qualitative de la délinquance, et ce qu'on comprend dans les dossiers en termes de banalisation, de perte de repères, de généralisation, d'organisation délinquante (association de malfaiteurs, bande organisée) et d'ethnicisation du contentieux (90 % des prévenus sont d'origine maghrébine ou africaine hors contentieux sexuel) est très inquiétant.
Que les sceptiques se renseignent auprès de policiers et de juges, ils sont soumis au devoir de réserve et les journalistes ne se précipitent pas pour apprendre auprès d'eux.
Ça ne va pas s'arranger avec la loi du 23 mars 2019 de réforme de la justice, dont la partie qui concerne les peines est entrée en vigueur le 24 mars 2020 instituant "une nouvelle échelle des peines" et des contraintes de motivation et de vérification visant à rendre beaucoup plus difficile l'emprisonnement réel, nouvelles mesures dont s'est félicitée Mme Belloubet en interne, mais que les gens, y compris les électeurs macronistes, ignorent totalement.
Il devient beaucoup plus difficile en pratique de prononcer une peine d'emprisonnement et le travail du juge, souvent submergés par le nombre de dossiers (et par l'émotion), est considérablement compliqué.
Rédigé par : Jacques | 02 septembre 2020 à 16:27
@ herman kerhost
Le problème des attaques où on ne sait qui est visé est que l'on peut se croire attaqué à tort ou canarder quelqu'un puis le nier face à la vigueur de la défense.
Aucune enquête n'y changera jamais rien. Il est normal que vous réagissiez au quart de tour car votre admiration pour Robert Marchenoir vous a valu des moqueries bien injustes.
Admirer, que ce soit des héros fictifs ou réels ou d'autres personnes, c'est admettre qu'on doit progresser et s'aider à le faire en admirant et si possible en imitant l'autre :
https://pourquoi-avons-nous-besoin-de-heros-81.webself.net/blog/2018/07/23/tpe-2018-pourquoi-avons-nous-besoin-de-herospartie3
Je dirais qu'entre admirer passivement et imiter sans parler d'imiter et de d'applaudir à ses moments perdus, il y a encourager son ou ses héros - mieux vaut en avoir plusieurs pour la richesse de son inspiration et se remettre dees déceptions...
Mais il ne faut se laisser détruire par personne. Concrètement ? Si on a des parents qui ne vous aiment pas, si on est en couple et que l'autre vous traite en objet, si on admirait quelqu'un à tort, il faut, la surprise passée, la prise de conscience faite, rompre à jamais avec l'auteur de sa déception.
À moins, cela ne vous vise pas, ni personne du blog d'ailleurs, qu'on aime certains états passionnels dont l'un est fort bien exprimé dans cette chanson :
https://www.youtube.com/watch?v=xnuujiOBErc
Rédigé par : Lodi | 31 août 2020 à 19:09
"Une démocratie terrorisée, depuis trop longtemps, à l'idée d'aller sur les brisées du FN-RN... Paradoxalement, et tristement, en refusant de lui donner raison sur ce plan, on ne lui donne pas tort assez vigoureusement pour le reste..." (PB)
Voudriez-vous expliquer à vos lecteurs ce que vous entendez par "le reste..." ? Persisterait-il quelque idée particulièrement puante au RN ou ne s'agirait-il pour vous que d'une formule passe-partout, comme une fausse pudeur de douairière effarouchée ?
Le RN, oui, mais pas sans pincettes n'est-ce pas ? Vous n'êtes pas seul dans cette réticence "en dernier ressort" qui nous ramènera Macron ou équivalent en 2022.
Rédigé par : ronie griscot | 31 août 2020 à 15:59
Une petite vidéo pour Dupond-Moretti.
https://www.youtube.com/watch?v=HYzPM09m75A
Rédigé par : Savonarole | 31 août 2020 à 14:19
Quelle supériorité morale, herman ?
Lisez-moi mieux, vous comprendrez.
Et je confirme que ce n'est pas vous que Savonarole visait, selon mon entendement.
Rédigé par : Aliocha | 30 août 2020 à 21:39
"Ce type est une ordure"
Rédigé par : herman kerhost | 30 août 2020 à 16:06
Herman, vous vous trompez lourdement.
L'être que j’ai eu le plaisir de rencontrer est le plus courtois des hommes, un personnage à la Fitzgerald.
Nos routes se sont séparées sans que j’en connaisse la raison... peu importe... ce fut l’une de ces étoiles filantes qui éclairent votre ciel.
Il persifle, il ironise, dépourvu de toute méchanceté, le seul sur ce blog à savoir s’excuser lorsqu’il a blessé à tort.
Dois-je ajouter que ses commentaires sont pour moi, chaque fois, de petits bijoux ?
Laissez vos ordures dans votre poubelle : vous avez démontré que vous valez bien mieux.
Rédigé par : sbriglia | 30 août 2020 à 16:50
@ Aliocha | 30 août 2020 à 09:07
"Ah, Savonarole, quel plaisir de vous lire, et de rire à gorge déployée de ce rire qui chasse tous les diables de la médiocrité ricanante se prenant pour génie.
Wouf, wouaf, wouaf !"
Savonarole me salit, m'insulte, me diffame, et cela fait rire "à gorge déployée" sa sainteté Aliocha. Un trait de sa supériorité morale, sans doute.
C'est sûr que Savonarole, lui, ne ricane pas.
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@ Savonarole | 30 août 2020 à 12:38
Nous vous observons, Savo. N'oubliez pas, tous les lecteurs...
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@ Chemin de traverse | 30 août 2020 à 10:22
"Quel salutaire bilan à 21h24 hier dans le commentaire adressé à...
Merci."
Mais de rien. Et ce ne sont là que des broutilles. Ça fait 12 ans que je viens lire ce blog et j'en ai vu des saloperies. Ce type est une ordure.
Rédigé par : herman kerhost | 30 août 2020 à 16:06
@ Savonarole
"Vous faites erreur, vous n’étiez pas concerné par mon commentaire."
Hypocrite.
Rédigé par : herman kerhost | 30 août 2020 à 15:43
@ Aliocha | 30 août 2020 à 09:07
Merci.
De temps en temps la boîte à baffes s’impose.
En fait, il m’adore, il surveille mes absences du blog, il m’attend, il m’espère, serait-il amoureux de moi ?
Il ne peut imaginer une seule seconde que certains billets de Philippe me barbent sérieusement et que je m’abstiens d’y participer.
Mais rassurez-vous, un roquet répond toujours. On va rire.
Rédigé par : Savonarole | 30 août 2020 à 12:38
@ herman kerhost
Quel salutaire bilan à 21h24 hier dans le commentaire adressé à...
Merci.
Rédigé par : Chemin de traverse | 30 août 2020 à 10:22
Ah, Savonarole, quel plaisir de vous lire, et de rire à gorge déployée de ce rire qui chasse tous les diables de la médiocrité ricanante se prenant pour génie.
Wouf, wouaf, wouaf !
Rédigé par : Aliocha | 30 août 2020 à 09:07
@ Herman Kerhost
Vous faites erreur, vous n’étiez pas concerné par mon commentaire.
Vous avez tort de sursauter au mot toutou, je me souviens toutefois de vous l’avoir octroyé lors d’une controverse sur la police américaine à qui vous tressiez des lauriers, vous prétendiez alors vivre aux États-Unis. Á vous lire la police française était une calamité (billet du 15 novembre 2011 sur le film Intouchables “Intouchables ou une France qui se rêve “).
L’incohérence de vos affirmations m’a fait douter que vous viviez en Amérique, sauf dans vos rêves. En deux clics on vous trouve en Bretagne, exerçant un noble métier social auprès de la Mairie d’une grande ville.
Vous commentiez alors “Et qu'auriez-vous voulu Philippe, que le rôle de l'auxiliaire de vie soit joué par Guillon ?
Je me serais bien proposé mais... je suis déjà pris !...” (16 novembre 2011)
Tout cela n’est pas bien grave, des mythos sur ce blog, j’en ai vu de toutes les couleurs.
Je ne vous prends pas pour un toutou, mais cessez d’aboyer vous risquez de casser votre laisse.
Rédigé par : Savonarole | 30 août 2020 à 03:47
Il n'y a qu'une Europe, Mary, celle que de Gaulle et Adenauer célébrèrent en la cathédrale de Reims, lieu du baptême de Clovis, dont les Anglo-Saxons, avant de se vautrer dans la démagogie la plus abjecte, ont toujours voulu empêcher la construction au point qu'elle devienne selon Delors cette messe sans la foi, après que Chirac l'a joué au bonneteau de sa politique intérieure, et que Macron tente de réanimer, ce qui est la principale raison pour le soutenir.
Rédigé par : Aliocha | 30 août 2020 à 00:41
@ Savonarole | 28 août 2020 à 15:13 e
"...ensuite son toutou va embrayer pour nous prouver que son Torquemada a raison, c’est devenu le running gag de ce blog."
J'ai une excellente mémoire, Savonarole. Le running gag de ce blog, c'est vous (mais vous ne le savez pas) Le lèche-cul qui retourne sa veste parce qu'il a pris une fessée, c'est vous, c'est pas moi. Vous pouvez toujours vous enfuir de ce blog pendant 3 mois pour faire oublier votre humiliation, ça ne changera rien. La plupart des gens s'en souviennent, vous savez. Ils restent dans leur silence coutumier, c'est tout...
Par ailleurs, ne manquez pas de nous éblouir par de savantes et bien construites démonstrations, et vous me trouverez dans vos supporters. Hélas, hélas, j'attends toujours... Pour nous montrer que vous avez lu des livres et pour cracher sur ce qui vous est supérieur, vous êtes fort, mais pour le reste, c'est-à-dire l'essentiel, c'est peau d'zob'...
Rédigé par : herman kerhost | 29 août 2020 à 21:24
@ Louis Gosne | 28 août 2020 à 13:03
"Fuyez, pauvres fous"
Vous avez raison, c'est ce que certains d'entre nous disent. Oui mais ils ne savent pas où aller, voyez Aliocha qui ne trouve comme seul remède que de faire l'Europe ; mais quelle Europe ? Celle qui accorde des privilèges à ses nombreux technocrates et qui oublie qu'il existe des peuples qu'elle spolie. D'autre part, c'est la France qui est malade, n'allons pas contaminer nos partenaires.
Toutefois la fuite est difficile car les dirigeants de la France sont devenus les ennemis de leur peuple.
Alors, pour ceux qui le peuvent : préparez votre fuite et qu'au moins vos enfants ou petits-enfants puissent le faire. Pour les Européens, l'Amérique est encore pour l'instant une terre d’accueil.
Rédigé par : Walson | 29 août 2020 à 17:19
@ Savonarole | 28 août 2020 à 15:13
Comme vous j'ai été agréablement impressionnée par le commentaire lucide et percutant de Louis Gosne, jusqu'à la conclusion finale où il inviterait (paradoxalement) les personnes censées à fuir par lassitude ou lâcheté leur propre pays.
Alors que c'est justement ce qu'attendent les ennemis et destructeurs de notre grand pays qu'il nous faut au contraire soutenir et défendre coûte que coûte avec foi, courage et une détermination sans faille contre les envahisseurs et cette nouvelle subversion qui tend à anéantir des pans entiers de notre civilisation judéo-chrétienne.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 août 2020 à 16:46
Fuir, d'accord, mais où, chez Trump ?
Non, il est urgent de faire l'Europe.
Rédigé par : Aliocha | 29 août 2020 à 15:59
@ Louis Gosne
J'ai lu avec intérêt votre analyse, plutôt convaincante, mais inquiétante. On peut malgré tout espérer que certains "nominalement Français", en nombre suffisant, finissent par prendre le parti de la loi, de peur de retomber dans les conditions qu'ils ont voulu quitter en s'expatriant, eux ou leurs ancêtres.
Avez-vous fui ? Ce n'est pas un sarcasme, je vois dans ma famille que beaucoup de jeunes ayant eu l'opportunité de s'expatrier, l'avaient saisie. Ils donnent des raisons positives à leur départ mais estiment sans doute implicitement que ce n'est pas ici que l'avenir est prometteur.
Rédigé par : Lucile | 28 août 2020 à 15:45
Triste portrait de l'état actuel de la France.
Le plus malheureux étant que tout y est véridique.
Rédigé par : Vanvan | 28 août 2020 à 15:18
@ Louis Gosne du 28 août a 13:03
"Si je respecte l’illumination tardive, l’éloquence et le courage relatif d’un homme qui a eu des responsabilités publiques, je suis de ceux qui considèrent que ni les solutions adéquates, ni les solutions partielles ne seront prises. On assistera dans le meilleur des cas à la répétition de discours de plus en plus grotesques et de moins en moins crédibles, de M. Chevènement qui parlait de sauvageons il y a plus de vingt ans..."
Ouh la la ! C’est du lourd, un type déboule et renverse le jeu de quilles avec une seule boule et du premier coup, dans la torpeur des joueurs de pétanque habituels du blog. C’est que le bowling c’est pas la pétanque.
Prenez le temps, relisez deux fois ce commentaire. Ça en vaut la peine.
J’imagine déjà le Torquemada du blog, reprenant phrase par phrase tout son texte pour prouver que Louis Gosne est communiste, et ensuite son toutou va embrayer pour nous prouver que son Torquemada a raison, c’est devenu le running gag de ce blog.
Rédigé par : Savonarole | 28 août 2020 à 15:13
@ Louis Gosne 13h03
"Si j’avais une seule conclusion sur l’attitude à en retirer, ce serait : « Fuyez, pauvres fous ! ».
J'ai indiqué sur un des billets de notre hôte traitant d'un sujet adjacent qu'il convenait pour ceux qui le peuvent encore de "choisir son futur lieu de résidence".
Je vois que nous sommes sur la même longueur d'onde, une onde conduisant à des désagréments de plus en plus importants pour les populations qui n'aspirent qu'à prospérer dans le cadre des valeurs de la France totalement à l'opposé du droit musulman...
Compte tenu des faits que toute personne de bonne foi est amenée à observer, une des solutions consisterait à émigrer dans des territoires non encore atteints par la catastrophe : ils seront de plus en plus rares en France et ne resteront plus que le Portugal au sud et l'Autriche, la Hongrie et la Pologne à l'est...
Rédigé par : caroff | 28 août 2020 à 15:12
Bonjour,
Je découvre ce billet par le site de Causeur. J’en critique certains aspects non sous l’angle immigrationniste qui fait à raison trembler l’auteur, mais en parlant du camp opposé. Si certaines critiques sont fortes à l’égard des arguments, elles restent cordiales à l’égard de l’auteur qui nous permet de les discuter sur sa page.
Pour résumer et faire écho à certains commentaires, je dirais trop peu, trop tard.
Si on comprend bien, l’auteur s’en prend au droit du sol et à un certain laxisme judiciaire. Mais réformer le code de la nationalité et imprimer une marche plus ferme aux systèmes policier et judiciaire serait efficace si nous en étions encore au début des grandes vagues migratoires, quelque 50-60 ans plus tôt, disons en 1973 pour trouver un pivot commode.
Ces réponses passent pour moi largement à côté des défis terribles posés par la qualité du diagnostic initial. Pour le mesurer, je propose l’expérience de pensée suivante : si on possédait les données exactes pour répondre aux différentes questions que pose M. Bilger, quelle serait la proportion d’étrangers au sens propre et celle de citoyens français parmi les incriminés ? Combien refuseront de considérer que cette dernière est sans doute majoritaire, sinon écrasante ?
L’auteur indique très justement que ces personnes d’origine étrangère ne sont que nominalement françaises - cette belle formule me ferait rosir de plaisir si je n’estimais pas déjà la situation de la France comme quasiment perdue. Il faut aller au bout de cette réflexion et prononcer un mot qu’on regrette ne pas trouver dans le texte, celui de démographie. Depuis la fin des années 50, à l’époque où la solution de M. Bilger aurait pu être efficace, des populations arrivées à cette époque auront vu leurs descendants devenir français - par le sceau de la République. Le juriste pourra me reprendre, mais il me semble que les descendants de ces immigrés, en droit, ne sont pas d’origine étrangère, mais aussi français que moi. Ceux qui les considèrent comme d’origine étrangère le font justement en vertu des données convergentes de l’apparence, de l’onomastique, des coutumes et des comportements, bref d’éléments qui sont à ma connaissance non fondés en droit actuellement. Par incise, ce mécanisme est le même qui empêche tout débat sur le niveau de la population étrangère en France : on considère les chiffres des flux - plus ou moins honnêtes - mais on ne considère pas le stock, une bonne partie de ces populations devenant et donnant naissance à des individus de nationalité française, nominalement française pour reprendre cette expression heureuse. Elles sont d’ailleurs suffisantes pour attirer un flux considérable de populations étrangères par le seul jeu des alliances matrimoniales, ce qui est d’ailleurs déjà le cas, quand même les autres voies d’entrée seraient condamnées.
De même, la question des statistiques ethniques n’est pas inutile : elle permettrait de comparer les tendances criminogènes des différents pans de la population, fournirait des milliers d’heures de colloques aux sociologues pour tenter d’expliquer que le facteur social est prépondérant. Elle poserait cependant des questions épineuses sur la nature des ethnies à considérer : cela serait-il déclaratif ? fondé sur des classifications d’anthropologues ? des catégorisations de généticiens des populations, qui fonctionnent de mieux en mieux ? On a là une source de blocages infinis, et quand cela serait, cela n’aurait pas d’efficace pour régler directement les différents problèmes éventuellement posés par ces populations. En admettant que de tels chiffres indiquent que les Bretons sont particulièrement dangereux, à quelles solutions pratiques cela conduit-il ?
Je trouve très curieux le paragraphe où M. Bilger refuse d’établir un lien entre les visées politiques de l’Islam (pléonasme), Islam qu’il ne mentionne qu’indirectement, et l’ensauvagement. Je ne sais pas s’il s’agit d’une technique oratoire pour mentionner le problème en faisant mine de le repousser, en prévention des tombereaux de haine qu’il s’attend à recevoir, ou s’il s’agit sincèrement de le minorer pour mieux mettre l’accent sur la responsabilité individuelle. Certes, toutes les dérives sont par essence individuelles, c’est d’ailleurs une conception fort occidentale de la responsabilité et de la justice. Le respect de nos idéaux ne doit pas nous aveugler, il serait selon moi erroné de séparer l’ensauvagement de la diffusion de la foi islamique en France. L’oumma est un tout qui se vit comme tel et qui, en ses différentes parties, attaque la société française par différents biais qui ne sont pas tous illégaux, mais le courage serait de pointer le continuum et les problèmes qu’il pose. Ainsi, pour qu’un éventuel retour d’une forme d’autorité existe, il faudrait qu’elle soit légitime. Sans parler d’un large pan de la société française qui, pris dans les délires gauchistes, la condamne par principe, elle n’aura pas de prise non plus sur des populations attachées à une forme politique qui contredit presque terme pour terme la nôtre. Or l’autorité ne s’impose pas ou pas longtemps, si elle ne provient pas d’une forme politique reconnue légitime par le corps social.
La solution de réformer le code de la nationalité consiste donc au mieux à fermer le robinet, en espérant que la baignoire fuie et que de l’eau s’évapore. Elle n’agit en rien sur l’un des problèmes qui rongent une société par ailleurs vieillissante et en pleine marginalisation économique et technologique. Les défis requièrent des solutions beaucoup plus lourdes dont tout laisse penser qu’ils ne seront jamais attaqués, même superficiellement. Que propose-t-on pour régler les problèmes posés par la fraction de ceux qui sont nominalement français ? S’agirait-il de faire un cens à la façon de la République romaine et de revenir sur les octrois délirants de la nationalité française depuis 50 ans ? Devrait-on créer différentes catégories de Français et un droit adapté à ces catégories, à la façon des droits germaniques qui punissaient différemment l’atteinte faite aux Francs et celle aux populations gauloises ? On aurait là aussi une source infinie de blocages.
Ceci pour dire que les solutions pourtant obsolètes et insuffisantes qui sont préconisées nécessiteraient un effort politique et des changements sociaux considérables pour parvenir à des solutions peu applicables - en vertu de traités internationaux, de l’état d’esprit des Français de sang et de ceux qui ne le sont que nominalement mais représentent une forte proportion de la population - et qui ne correspondent déjà plus à l’état de la société française. Commencer à envisager les réactions requises pour remédier à la carté du diagnostic initial ouvre donc des perspectives vertigineuses, mais plus encore inclut la certitude qu’elles ne seront ni prises, ni discutées, et d’abord en vertu des blocages et des facteurs de déclin internes à la France, dont les dérives migratoires et criminelles ne font que procéder.
Si je respecte l’illumination tardive, l’éloquence et le courage relatif d’un homme qui a eu des responsabilités publiques, je suis de deux qui considèrent que ni les solutions adéquates, ni les solutions partielles ne seront prises. On assistera dans le meilleur des cas à la répétition de discours de plus en plus grotesques et de moins en moins crédibles, de M. Chevènement qui parlait de sauvageons il y a plus de vingt ans, à M. Darmanin qui parle d’ensauvagement. On n’échappe pas facilement à ses contradictions internes, encore moins par une seule politique pénale, et on peut n’en attendre qu’une situation de plus en plus conflictuelle et dangereuse en France. Si j’avais une seule conclusion sur l’attitude à en retirer, ce serait : « Fuyez, pauvres fous ! ».
Rédigé par : Louis Gosne | 28 août 2020 à 13:03