Eric Dupond-Moretti a raison : les extrémistes du féminisme, comme ceux de l'écologie, doivent être combattus et il ne faut pas avoir peur d'eux.
La cause féministe si belle et juste dans son principe - l'égalité des droits dans tous les secteurs de la vie, familiale, professionnelle et sociale - est totalement dévoyée par une idéologie qui voudrait instaurer une guerre civile entre les sexes et laisser croire que "l'homme serait la haine de la femme".
Derrière ces dérives qui oscillent entre ridicule et grandiloquence, il y a des démagogies encore plus éclairantes que d'autres.
Je regarde de moins en moins le Tour de France parce que j'ai été défrisé par des exploits que j'applaudissais et qui étaient dus au dopage. Et maintenant on veut me priver des ravissantes hôtesses en petites robes qui à chaque étape gratifiaient le vainqueur qu'elles encadraient et embrassaient.
Ce sera même pire : on gardera une hôtesse mais il y aura aussi un hôte. Un homme, une femme sur le podium. Une parité grotesque. Jusqu'où l'angoisse de manquer le train stupide d'une évolution que notre faiblesse rend irrésistible conduira-t-elle nos élites dans quelque domaine que ce soit ! (Le Parisien)
Ainsi aujourd'hui de telles scènes unisexes seraient insupportables parce qu'elles dégraderaient l'image de la femme ?
Quelle étrange manière de se plier au féminisme militant en décidant à la place de ces jeunes femmes de leur exhibition ou non sans s'interroger une seconde sur leur condition, leur quotidien et leur désir ! Aurait-il été aberrant de les laisser arbitrer en faveur ou non de leur gracieuse présence ?
Quel subtil mépris, masqué par un progressisme moutonnier, de les percevoir obligatoirement, les unes et les autres, sans rien connaître de leurs tréfonds et de leur existence, telles des poupées sans esprit, des corps sans humanité, des comportements sans allure ?
Comment qualifier ce féminisme totalitaire incapable d'accepter la liberté des êtres, la richesse des personnalités et se plaisant à confondre, pour humilier, l'apparence avec la profondeur, sinon comme l'emprise dévastatrice d'un combat de mauvais aloi, jamais questionné dans ses outrances, sur une société tétanisée par la peur de mal penser, mal juger et mal agir ?
Au risque d'amplifier les leçons d'une éradication que les organisateurs du Tour de France, jamais en retard d'un conformisme perçu comme dominant, ont voulue pour mettre cette course d'hommes dans le vent d'aujourd'hui, je vois bien plus dans cette suppression qui va affecter négativement chaque étape.
J'ose le terme : cette gratuité, cette joliesse, ces esthétiques, ces sourires étaient au sens propre insupportables dans un monde qui ne se tolère plus qu'en affichant son sérieux, sa gravité et sa bonne conscience. Derrière ces aigreurs que l'idéologie, l'extrémisme prétendait sublimer - quelle épouvantable représentation du sexe féminin diffusent ces jouets soumis à l'emprise virile, ces fausses élégances, ces déplorables beautés, ces tenues équivoques ! -, cherchons bien.
Il n'est pas admissible, décent, pour un monde imparfait, pour des luttes se piquant d'être exemplaires, pour des collectifs passionnés, parfois passionnants mais dénués de toute envie, voire de possibilité de plaire, de valider une superficialité agréable, d'applaudir à des anatomies irréprochables, de légitimer des grâces inspirées par la seule volonté de présenter de soi la plus belle image qui soit. Le féminisme serait une cause trop sérieuse pour la laisser se noyer dans le futile, l'inutile et le léger !
On aboutit à ce paradoxe que pour favoriser l'honneur et la dignité des femmes, on en enlève une sur deux pour la remplacer par un homme dont la présence ridiculisera la virilité et dégradera la féminité dans ce qu'elle doit avoir d'unique.
Ils sont devenus fous !
Cachons donc ces hôtesses que notre humanisme bêlant ne saurait plus accepter, que notre lâcheté est condamnée à trouver détestables !
Il faut, dans l'urgence et sans jamais céder, combattre les ayatollahs d'un féminisme délirant en devenant nous-mêmes les ayatollahs du bon sens, les défenseurs de ce qui a le droit de ne pas se justifier.
VARIA
« Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent. » (La Rochefoucauld)
« La philosophie triomphe aisément des maux passés et des maux à venir, mais les maux présents triomphent d'elle. » (id.)
« L'homme croit toujours se conduire lorsqu'il est conduit. » (id.)
« Tu ne meurs pas de ce que tu es malade ; tu meurs de ce que tu es vivant. » (Montaigne)
« La vie est une maladie héréditaire sexuellement transmissible, incurable et mortelle. » (X)
Il y a 67 millions d'habitants en France et 73 millions de « Cartes Vitale ».
« A lire ces pages, je n'invite ni la foule, ni ceux qui cèdent aux mêmes passions qu'elle. » (Spinoza, parlant de son livre)
« Des honneurs démesurés sont rendus au clergé. » (id.)
« La religion papiste » (id.)
« La crédulité est prise pour la foi. » (id.)
D'après Vico, on est passé de l'âge divin à l'âge héroïque, puis à l'âge humain.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 septembre 2020 à 22:19
@ Tomas (@ Mary Preud'homme)
"Ceux qui reluquent les hôtesses sur les plateaux sont les mêmes frustrés qui regardent le beach-volley féminin au Jeux olympiques, allez ! J'ai rien contre mais rien pour non plus..."
On reconnaît bien la pudibonderie avec une touche de supériorité morale d'une certaine gauche. Il n'y a rien de mal à reluquer des nanas, qu'on soit frustré ou pas. L'essentiel est de ne pas gêner les gens dans leurs occupations sociales à ce motif. Mais je pense qu'on ne peut qu'être admiratif devant ces magnifiques instruments à cordes (vocales) frottées que sont les femmes.
Quant à moi, sans même avoir à admirer des fesses ou des poitrines, simplement la silhouette de la cambrure, les reflets du soleil sur les recoins de peau entre les épaules et les clavicules, ou même simplement un grain de beauté, une tendre imperfection physique ou charmante incongruité comportementale à classifier entre l'effronterie et la grâce suffisent amplement à me donner des vapeurs et à satisfaire mes pulsions de grand voyeur et d'indécrottable pervers.
Mesdames ! À vos burqas ! Et n'oubliez de reluquer des petites fesses musclées dans votre temps libre de temps en temps...
"Quant à votre éloge des "petites mains", je suppose qu'il s'agit encore du numéro classique de la droite qui essaye de défendre le "petit peuple" qu'elle saigne au quotidien pour cacher ses valeurs machistes. Classique, on connaît."
Ah oui. Le Tour de France, c'est Germinal.
Le jour où vous aurez plus de volonté à distribuer des prébendes pour liquider la grande pauvreté plutôt que de réclamer des allocations logement, j'accepterai l'idée que le marxisme-léninisme ait cessé de faire la guerre au lumpenprolétariat.
Quant à moi, je vous attends toujours au tournant au sujet de la place de la question de la prostitution dans le féminisme contemporain ou dans votre idéologie de gauche. Thème que vous avez qualifié, indirectement, de non-sujet.
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@ Mary Preud'homme
"C'est curieux je n'avais pas remarqué que le billet de Philippe Bilger traitait de "podium et fesses" comme nous en informe F68.10"
Le mot de "podium" figure explicitement dans le cinquième paragraphe du billet de Monsieur Bilger. Quant au terme de "fesse", il n'y figure pas. Mais je vous suggère la lecture de ce passage du billet de Monsieur Bilger:
"J'ose le terme : cette gratuité, cette joliesse, ces esthétiques, ces sourires étaient au sens propre insupportables dans un monde qui ne se tolère plus qu'en affichant son sérieux, sa gravité et sa bonne conscience. Derrière ces aigreurs que l'idéologie, l'extrémisme prétendait sublimer - quelle épouvantable représentation du sexe féminin diffusent ces jouets soumis à l'emprise virile, ces fausses élégances, ces déplorables beautés, ces tenues équivoques ! -, cherchons bien."
Maintenant, si vous faites un tour dans le bistrot le plus rugueux aux alentours de votre habitat et que vous fassiez lire ce paragraphe au premier bonhomme affairé avec son rosé, il y a quelques chances qu'il vous parle bien de fesses au bout d'environ cinq à dix minutes.
Et les femmes aussi regardent les fesses des hommes. Quand elles abandonnent le langage de charretier qu'elles emploient entre elles pour discuter des hommes, le terme de "joliesse" pourrait effectivement se substituer à celui de "fesses" pour décrire des attributs de la masculinité.
"Or, ne pas confondre débatteurs et déblabateurs ou encore bateleurs, comme le font ici certains contributeurs qui se pâment littéralement et se délectent à lire la prose et les monologues interminables"
Les femmes ne peuvent pas revendiquer une expression à sens unique sur les questions relatives aux rôles des sexes dans nos sociétés.
"Alors que la plupart du temps, ces lascars n'ont même pas eu la correction de réagir ne serait-ce que par une ligne logique et à propos au billet du jour."
Le présent commentaire fait effectivement référence à la thématique discutée dans ce billet.
Rédigé par : F68.10 | 06 septembre 2020 à 19:38
@ Tomas | 06 septembre 2020 à 16:49
Il n'y a rien de péjoratif dans le terme "petite main". On se les arrache quand elles sont d'or.
Ma grand-mère maternelle était "petite main" dans une maison de couture et j'ai aussi été dessinateur en béton armé petites études. Ce sont des termes professionnels.
Et je me flatte d'avoir été aussi pendant quarante années "petit paysan".
Sortez des sentiers battus par l'extrême gauche pour dénicher des militants.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 septembre 2020 à 18:08
"Ce n'est pas équivoque, et pas injurieux non plus, d'ailleurs. Ceux qui reluquent les hôtesses sur les plateaux sont les mêmes frustrés qui regardent le beach-volley féminin au Jeux olympiques, allez ! J'ai rien contre mais rien pour non plus...
Quant à votre éloge des "petites mains", je suppose qu'il s'agit encore du numéro classique de la droite qui essaye de défendre le "petit peuple" qu'elle saigne au quotidien pour cacher ses valeurs machistes. Classique, on connaît."
Rédigé par : Tomas | 06 septembre 2020 à 16:49
Et ceux qui admirent le Déjeuner sur l’herbe ou les nus de Modigliani ?
Quant au dernier paragraphe, même Georges Marchais n’aurait pas osé proférer ce genre d’imbécillités.
Tomas ou la pensée infantile, verrouillé dans sa doxa bornée aux quatre coins par l’aigreur, la jalousie, la frustration et la mesquinerie, le tout cimenté par la bêtise crasse.
Rédigé par : sbriglia | 06 septembre 2020 à 17:41
@ Mary Preudhomme
"Pour ceux qui aiment les hôtesses il y a des bars et des sites Internet"
Ce n'est pas équivoque, et pas injurieux non plus, d'ailleurs. Ceux qui reluquent les hôtesses sur les plateaux sont les mêmes frustrés qui regardent le beach-volley féminin au Jeux olympiques, allez ! J'ai rien contre mais rien pour non plus...
Quant à votre éloge des "petites mains", je suppose qu'il s'agit encore du numéro classique de la droite qui essaye de défendre le "petit peuple" qu'elle saigne au quotidien pour cacher ses valeurs machistes. Classique, on connaît.
Rédigé par : Tomas | 06 septembre 2020 à 16:49
PENSÉES D'ALAIN
C'est par croire que les hommes sont esclaves. Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit. (Alain, 1924)
Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. (Alain, 1924)
Pensez, c'est dire non. Remarquez que le signe du oui est d'un homme qui s'endort. (Alain, 1924)
Il n'est pas d'assassin qui n'invoque la nécessité. (Alain, 1924)
Le juste fait justice de tout. (Alain, 1923)
Aucun objet n'est Dieu. (Alain, 1923)
Je plains les esprits orphelins qui n'ont pas su accepter quelques prédécesseurs. (Alain, 1923)
J'en suis à encore à ne pas pouvoir lire un auteur si j'aperçois des notes au bas des pages ; cela pue.
(Alain, 1923)
Ce n'est pas en apprenant l'astronomie qu'un moine devient cardinal. (Alain, 1923)
Alain cite Stendhal : « Les fourmis nous perçoivent comme nous percevons le cyclone ou le tremble ment de terre. »
Alain cite Auguste Comte : « Les morts gouvernent les vivants. »
Le fanatisme est aussi ancien que la danse. (Alain, 1923)
Je me refuse à haïr tout un peuple. (Alain, 1914)
Les partis sont des Églises. (Alain, 1911)
J'étais destiné à devenir journaliste et à relever l'entrefilet au niveau de la métaphysique. (Alain, 1936)
Nous vivons d'admirer. (Alain, 1922)
(Depuis Spinoza) on sait que le plus bas degré de la connaissance est la connaissance par ouï-dire.
(Parlant de la guerre 1914-1918) Des millions de cadavres sont un objet philosophique. (Alain)
P.-S . En 2020, je pense que l'on pourrait dire la même chose des millions de cadavres de la guerre de 39-45.
Les religions anciennes sont les fatalistes. (Alain, 1914)
Si je pardonne à mon ennemi , je n'ai plus d'ennemi. (Alain, 1921)
Tout homme pensant s'appuie sur une foi invincible ; c'est son réduit et son donjon. (Alain)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 31 août 2020 à 17:50
@ Tomas
"Plaît-il ? Vous vous intéressez au cyclisme ? Ai-je dit quoi que ce soit contre ou pour les hôtesses d'ailleurs ?"
Oui, je suis passionnée de vélo...
Concernant les hôtesses je vous rappelle ci-après vos propos qui sont pour le moins équivoques sinon injurieux :
"Pour ceux qui aiment les hôtesses il y a des bars et des sites Internet".
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 août 2020 à 20:30
@ F68.10
Vous fatiguez pas à écrire de si longs commentaires sur de tels non-sujets, surtout s'ils me sont adressés, c'est perte de temps.
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@ Mary Preud'homme
Plaît-il ? Vous vous intéressez au cyclisme ? Ai-je dit quoi que ce soit contre ou pour les hôtesses d'ailleurs ?
Rédigé par : Tomas | 30 août 2020 à 19:12
C'est curieux je n'avais pas remarqué que le billet de Philippe Bilger traitait de "podium et fesses" comme nous en informe F68.10 qui, en pleine confusion et une fois de plus hors sujet, embraye sur des attaques vengeresses et calomnieuses contre le corps médical.
Toujours à déblatérer et salir gratuitement (comme son homologue Marchenoir). Ce que d'aucuns ici appelle argumenter !
Or, ne pas confondre débatteurs et déblabateurs ou encore bateleurs, comme le font ici certains contributeurs qui se pâment littéralement et se délectent à lire la prose et les monologues interminables, truffés de liens soporifiques, de ces deux zigotos. Alors que la plupart du temps, ces lascars n'ont même pas eu la correction de réagir ne serait-ce que par une ligne logique et à propos au billet du jour.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 août 2020 à 17:07
@ jlm
"À ma connaissance les défenseurs des droits des femmes n'ont jamais tué au nom de leur cause, les masculinistes si."
Je vous rappelle que votre assertion portait sur la question de savoir si oui ou non le féminisme faisait des morts par idéologie. Ce à quoi je vous ai répondu implicitement par l'affirmative, en expliquant que la prohibition est à compter au bilan du féminisme. J'ai aussi expliqué en quoi le fait que le féminisme ait un impact dans le domaine médico-social le rend justiciable d'une analyse objective et non idéologique sur sa létalité ; comme n'importe quelle autre question médicale. J'ai aussi mentionné le cas du meurtre d'Eva-Marree qui fait suite effectivement aux suites de l'implémentation de l'idéologie féministe contemporaine dans le cadre médico-social en Suède.
Mais, pour vous, à votre connaissance, il n'y a jamais eu de meurtre imputable au féminisme... C'est vrai, je vous comprends: nous n'avons pas suffisamment d'information pour savoir si la terre est plate ou en forme de banane. Quelle sage vous faites en suspendant votre jugement ainsi...
Dois-je donc aussi vous mentionner que le féminisme a quand même tendance à nier une certaine catégorie de meurtres d'enfants ?
Mais, alors que votre affirmation comme quoi le féminisme n'avait jamais fait de mort se trouve démentie, vous changez votre fusil d'épaule en raffinant votre assertion en affirmant qu'il n'y a jamais eu de meurtres "par idéologie"... Alors, voyez-vous, le premier lien que je trouve en tapant "meurtre féministe" sur Google, c'est Valérie Solanas, et il n'est pas illégitime d'attribuer sa tentative de meurtre sur Andy Warhol par trois coups de feu à son féminisme qu'on ne peut que qualifier de particulièrement hostile aux hommes. On a aussi des meurtres par des féministes dont les circonstances me paraissent peu claires, mais il faut vraiment lire cela pour prendre la mesure de l'idiotie qui consiste à blamer les mâles pour le meurtre d'une femme par une féministe. Bref...
Le moins qu'on puisse dire, c'est que votre assertion totalisante est assez peu fondée.
D'autant plus que Virgine Despentes a à plusieurs reprises défendu l'exercice de la violence contre notamment les violeurs. Elle n'a pas filmé Baise-Moi! pour rien... Et voyez-vous, je trouve son opinion pas complètement indéfendable.
Mais, vous, vous défendez le féminisme en tentant d'établir une comptabilité macabre en comparaison avec un mouvement que personne ici sur ce blog n'a mentionné. C'est vous qui avait ramené le "masculinisme" sur le tapis, et très franchement, je ne discerne pas précisément ce que vous appelez le "masculinisme". Un peu difficile d'engager une discussion avec vous sur ce sujet dans ce contexte. C'est quoi le "masculinisme" pour vous ? Une amicale de violeurs ? Des pères qui veulent voir leurs gosses ? Ou le mouvement MGTOW? Parce que sur le principe, le mouvement MGTOW, indépendamment de cinglés qui y traînent, tient une position essentielle tout à fait défendable: "rien à talquer des nanas; plus notre problème." Ce positionnement, sur le principe, n'est absolument pas attaquable.
Cela étant, laissez-moi vous expliquer pourquoi votre réflexion sur ce type de comptabilité macabre est particulièrement idiote:
Voyez-vous, il me semble que dans les années 40, il y a eu quelques menus millions de morts dans des circonstances pas exactement sympathiques. Est-ce que ces millions de morts font des thèses théologiques du judaïsme quelque chose de vrai ? Non. Absolument pas. Des millions de morts au mains de nazis ne prouvent absolument pas l'existence de Dieu. De la même manière que cela n'informe en rien sur l'existence ou pas de différences biostatistiques entre groupes humains qu'il fut un temps nous nommions "les races". Ni dans un sens, ni dans l'autre.
Il en va exactement de même en ce qui concerne le féminisme. Des meurtres commis par X ou Y ne prouvent rien sur l'écrasante majorité des thèses que les féministes tiennent. Que ces meurtres existent ou pas, cela ne remettra jamais en cause, par exemple, l'existence de différences cognitives entre hommes et femmes. Et cela n'a aucun impact sur la question de savoir si le concept théorique de la "femme objet" permet adéquatement de penser des problèmes comme, par exemple, les podiums du Tour du France. Aucun. Zilch. Nada.
Navré de briser vos illusions.
Pour résumer: nous vous parlions "podiums" et "fesses", et vous nous parlez "meurtres" et "masculinistes". Ressaisissez-vous.
Ah ! Dernière remarque: les médecins parfois tuent leurs patients. Vous devriez peut-être monter un mouvement pour vous battre contre cette oppression des malades par le corps médical. Je vous garantis un franc succès militant.
Rédigé par : F68.10 | 29 août 2020 à 02:13
@ F68.10
À ma connaissance les défenseurs des droits des femmes n'ont jamais tué au nom de leur cause, les masculinistes si :
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_il-y-a-30-ans-un-homme-exprimait-sa-haine-des-femmes-en-tuant-14-etudiantes-a-montreal?id=10382480
Rédigé par : jlm | 28 août 2020 à 20:15
@ F68.10
Il est bien normal que des êtres dominés comme les femmes ne soient pas moins violents ni moins autoritaires que les dominants... Certaines femmes ont donc commis des violences, et ce qui est bien pire, ont commis des liberticides comme la promotion de la prohibition. Mais demander à des serfs d'être sans complaisance envers la servitude, c'est beaucoup demander. Des serfs peuvent préférer la servitude pour tout le monde à la liberté, ou du moins demander à être libérés mais diminuer la liberté par ailleurs.
Il faut être chrétien ou assimilés pour mettre en exergue que d'un mal sorte un bien.
Et délirant pour croire que les opprimés, pauvres, femmes ou autre, vont sauver le monde !
Mais en vérité, il est juste de libérer tout le monde, grande, grande différence.
Et c'est, en plus, plus prudent... Des serfs ne sont jamais bons qu'à diffuser des idées de servitude.
Et s'il y a eu du mal dans le féminisme, il n'a débouché sur aucune dictature des femmes mais un monde où les femmes votent et boivent, savent boire, même :
https://www.bacchusconseil.com/nouvelle-constitution-de-gfv-a-chateauneuf-du-pape
https://whisky-cigare.com/pourquoi-les-filles-qui-boivent-du-whisky-sont-elles-aussi-sexy.html
Si on condamne plus l'alcoolisme des femmes que des hommes ou si on excuse des hommes d'être violents car imbibés, on crée une hostilité des femmes envers cette liberté, boire, et ce produit, le vin, sans lequel la vie est bien triste.
Si on veut régenter les gens, et particulièrement, si on veut castrer les hommes de diverses façons, on ne promeut pas les femmes, c'est sûr. Le comportement des uns retentit sur les autres.
Mais point n'est besoin d'être une femme pour être liberticide, ainsi Patrice Charoulet fait tout ce qu'il peut contre les masques et ne néglige pas non plus de dénigrer tabac et vin quand la mouche l'en pique.
Un cocktail contre le plaisir !
Je consens que l'alcool et la fumée soient dangereux, mais tout l'est... Notamment les idées et surtout les religions que je n'aurais aucune envie d'interdire pour autant, par révérence envers la liberté et afin de ne pas ressembler à trop de croyants, sort affreux.
Les dieux sont bien bons de ne pas m'enrager ou m'abrutir : qu'ils continuent et nous comblent de leur grâce, s'ils existent.
Les Grecs ne buvaient pas le vin pur mais le mélangeaient pour en contenir l'excès de force, Dionysos l'ayant voulu après avoir vu que l'Homme ne peut le consommer pur. Et c'est vrai ! Boire de l'alcool pur ne convient pas.
Nous ne le mélangeons pas comme le faisaient les Grecs mais d'une autre façon : nous dégustons, ce qui veut dire que nous prenons le temps et mêlons la force de l'alcool et le souci du goût. Nous l'accompagnons d'aliments dans le cas de vin, en faisons l'introduction et la conclusion du repas avec les apéritifs et avec les digestifs sans parler d'autres raffinements.
La religion n'a jamais connu de tels gardes-fous et ne s'accompagne pas de tels raffinements. Outre les cas désastreux où "dieu" gouverne, théocratie, ce qu'on gagne d'un côté avec la fin des sacrifices humains, on le perd de l'autre avec l'apparition de religions liberticides et génératrices de guerres.
Les croyants n'en font miroiter que les religions deviendront un jour quelque chose de bien.
D'accord... Que dirait-on de gens se comportant ainsi avec de l'alcool et nous promettant quelque jour un art de vivre qu'ils auraient été infichus de produire pendant des milliers d'années, voyons... Je sais, on leur dirait, "tu t'es vu quand t'as bu ?"
Rédigé par : Lodi | 28 août 2020 à 07:25
@ Tomas | 27 août 2020 à 21:17
Qu'est-ce qui vous gêne dans le fait que notre "hôte" ait fait remarquer qu'hormis les coureurs qui nous font vibrer, il y avait toute une armada de petites mains (dont des hôtesses qui ne sont pas uniquement les deux que vous apercevez une minute auprès du maillot jaune, mais qui se comptent par dizaines et sont sur tous les fronts du matin au soir durant trois semaines pour accueillir, guider, renseigner, communiquer avec le public). De même que les mécanos, soigneurs, suiveurs, etc. sans qui le tour ne serait pas ce qu'il est.
Et si vous ignorez encore qu'hôtesse d'accueil est un métier, parfois saisonnier et qui fait vivre beaucoup d'étudiantes, c'est que vous êtes borné, comme Nebout qui prétendait vouloir casser la figure à quiconque engagerait sa petite-fille à cet emploi jugé indigne selon ses critères, le confondant sans doute comme vous avec celui d'hôtesse de bar (alias entraîneuse). Ce qui nous en dit long sur ses références en la matière et les vôtres.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 août 2020 à 02:07
@ Tomas
"OK, Philippe Bilger traque partout de quoi alimenter la saine colère de ses fans, y compris des microdébats de société de ce style."
Ce ne sont pas des micro-débats de société. La question de la place des femmes dans les diverses sociétés à travers le monde est un enjeu très sérieux, notamment parce qu'elle conditionne la sortie de la pauvreté de diverses sociétés pas encore au top du développement civilisationnel. C'est une question de sortie de la pauvreté. Encore à l'heure actuelle. Et même, dans une moindre mesure, encore chez nous.
Rappelez-vous, au delà de la question de la pilule, les "couches" que devaient porter les femmes pendant leurs règles dans le passé. Ce n'était pas une domination masculine, mais bel et bien la nature. Le progrès fait que, de nos jours, Mesdames disposent de tampons et de serviettes hygiéniques quand même bien plus confortables et libérateurs que les méthodes du passé. Nous devrions tous nous en réjouir. Et contrairement à cela, contrairement à l'idée de célébrer, avec modération, l'idée que nous avons enfin réussi à arracher les femmes à leur conditionnement biologique de pondeuse, voilà que le féminisme contemporain ravive une guerre des sexes complètement outrancière en prenant des vrais problèmes et en les gonflant hors de toutes proportions dans un but culpabilisateur.
Ce n'est pas le billet de Monsieur Bilger qui magnifie des micro-problèmes. C'est bien la version vaseuse du féminisme contemporain, qui plutôt que de se soucier d’avoir une réelle représentation des femmes et plus généralement des préoccupations féminines dans la prise de décision relative aux problèmes de société, se préoccupe de billevesées sur la "femme-objet" sur des podiums. C'est grotesque. Alors que de réels problèmes dans l'accès des femmes à l'avortement se posent dans le monde entier, et encore même en France. Alors que le féminisme français n'a pas réussi à faire émerger des femmes dans les conseils d'administration mais se satisfait du droit à se balader en bikini sur les plages ; la situation exactement inverse du féminisme anglo-saxon et américain en particulier. Alors que... bref... la liste est sans fin.
La question des priorités du féminisme est très loin d'être un micro-problème de société. Et la question de la place de la question des prostituées dans notre féminisme actuel est très révélateur de complaisances avec un ordre moral conservateur qui fait copain-copain avec les milieux féministes les plus prudes. L'argument de la chosification, qui remonte à Kant, est utilisé dans le cadre de cette alliance pour nous trouver les excuses les plus pourries à toute une gamme de régressions, qui vont des podiums du Tour de France sans femmes, aux plus stupides croisades anti-pornographie, anti-publicité, anti-prostitution, anti-GPA, tout cela au nom du plus idiot des slogans: la "femme-objet", qui relève in fine du concept de la chosification kantienne. Madame Agacinski est très explicite sur l'origine kantienne de ce concept de chosification en matière de féminisme.
Les femmes ont, pour simplifier à l'extrême, deux choix: 1. Réclamer le droit de tout faire quitte à prendre le risque se faire violer. 2. Réclamer, en se munissant éternellement d'un statut de victime, une protection permanente et une adaptation sans fin de la société à leurs plus petits outrages.
La première solution, pour simplifier, c'est le féminisme de Camille Paglia et de Virginie Despentes dans King Kong Théorie. La seconde solution, pour simplifier, c'est ce que j'appelle le féminisme de la burqa: l'art de fabriquer sa propre cage et de ne jamais traiter les réelles question de représentation des femmes dans la sphère politique et économique autrement qu'au cri de guerre "Les hommes sont tous des salauds !".
Mon choix est vite fait entre ces deux options.
"N'empêche je maintiens, le tour de France c'est pour les amateurs de vélo, pas d'hôtesses. Pour ceux qui aiment les hôtesses il y a des bars et des sites Internet."
Le Tour de France, ce n'est surtout pas pour moi. Si les amateurs de vélo veulent des podiums avec des monstres à deux têtes au sexe indéterminable pour faire la bise au vainqueur, c'est leur problème. Mais, en toute franchise, les amateurs de vélo n'ont aucune raison d'être particulièrement plus pro-féministes que la population en général. Votre argument est donc faible, s'il s'agit là de dénigrer notre parole. D'autant que la question de la chosification et des excès du féminisme est bien plus large que la question du Tour de France. Et le fait que l'idéologie féministe contemporaine n'accepte ni la contradiction argumentée ni la confrontation au réel montre bien qu'il s'agit en large partie d'une idéologie qui mérite d'être combattue. Comme toutes les idéologies qui n'acceptent ni la contradiction argumentée ni la confrontation au réel. Et il y en a un paquet.
Rédigé par : F68.10 | 28 août 2020 à 01:35
@ F68.10 | 27 août 2020 à 16:02
Histoire de rigoler deux minutes, on peut rappeler que le mouvement britannique des suffragettes, revendiquant le droit de vote pour les femmes, fut un mouvement... terroriste.
Les suffragettes brisaient les vitres, attaquaient les policiers, détruisaient les tableaux dans les musées et mettaient des bombes dans les lieux publics.
Poussant le niveau de rigolade un peu plus loin, on constatera que parmi ses dirigeants, se trouvait une lesbienne aimant à se faire appeler Robert, et que trois de ses chefs de file les plus connus étaient... d'authentiques fascistes.
Occupant des postes de responsabilité au sein de la British Union of Fascists d'Oswald Mosley. Lequel a organisé sa réception de mariage à la résidence de Joseph Goebbels. Hitler étant l'invité d'honneur.
L'une des principales dirigeantes des suffragettes, Mary Allen, a même rencontré le Führer en personne, pour s'entretenir de féminisme avec lui.
Après que leur espoirs nazis se furent évanouis, devinez vers quelle cause pourrie elles se sont tournées ? Vers les droits des animaux...
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@ Isabelle | 27 août 2020 à 14:02
"Pas d'humour. Pas de dérision. Encore moins d'auto-dérision. Dans votre cas, il n'y a que du ronchonnement."
Désolé, je ne marche pas. Vous prétendez faire de "l'humour" pour faire dérailler un débat tout ce qu'il y a de plus sérieux. Il y a un temps pour tout : un temps pour rigoler, et un temps pour parler de choses sérieuses. Mélanger les deux, et y ajouter des attaques personnelles, c'est une approche de mauvaise foi.
Non seulement je ne ronchonne pas -- je condamne, et j'explique pourquoi -- mais il est particulièrement culotté de votre part de me faire ce reproche, vous qui passez votre temps à nous copier-coller ici les commentaires catastrophistes et hors sujet que vous faites en série sur le blog d'Ivan Rioufol. Dans le genre hôpital qui se moque de la charité, ça se pose là.
Quant à l'auto-dérision, j'ai bien regardé de votre côté, je n'ai rien vu.
Côté humour, j'ai ce qu'il faut à la maison, vous êtes gentille. C'est juste que je ne fais pas semblant de m'en tirer avec de l'humour pas drôle lorsque je manque d'arguments, ainsi que vous le faites.
Et pour en revenir à votre réflexion, selon laquelle beaucoup de gens ont pris de la chloroquine sans inconvénient, par conséquent celle-ci serait à la fois efficace contre le Covid-19 et inoffensive, elle n'est pas drôle du tout. Elle est, je suis désolé de vous le dire à nouveau, purement et simplement criminelle.
C'est la même assertion qui a été émise par Didier Raoult. Lui-même a dit qu'il en avait "pris des tonnes", et par conséquent... par conséquent quoi ?
J'ai déjà expliqué ici, à de multiples reprises (à la suite des experts qualifiés), pourquoi cet argument était absurde. Je n'y reviendrai donc pas.
Je redis, en revanche, qu'en période de pandémie, il est criminel, même pour des anonymes non qualifiés, de répandre ce genre de rumeurs sur Internet. Même "pour rire". Ce n'est pas drôle. Chacun a sa parcelle de responsabilité à son niveau.
La décence consiste aussi à savoir à quel moment il faut cesser de tenter de faire de l'humour.
Dans votre cas, la réponse semble être une heure et vingt minutes plus tard :
@ Isabelle | 27 août 2020 à 15:21
"Article dans le Point. Le cocktail du Pr Raoult antibiotiques plus chloroquine serait dangereux pour personnes à risques cardiaques."
Euh... oui. C'est ce que je me tue à dire ici même, et que de multiples études ont montré avant celle-là. Et d'ailleurs, il n'y avait même pas besoin d'études pour prouver cette dangerosité : le risque de cette association est théoriquement connu depuis longtemps, et d'innombrables médecins ont mis en garde à ce sujet dans le contexte du Covid-19.
Sans compter que cette étude dit aussi autre chose, d'encore plus important : la chloroquine est inefficace contre le Covid-19. Ce n'est jamais qu'une étude sérieuse supplémentaire à le dire.
Comprenez-vous, maintenant, pourquoi j'ai les lèvres gercées face au genre "d'humour" que vous évoquiez ? En temps de pandémie, les comportements de chacun ont des conséquences potentiellement mortelles pour tous. C'est pourquoi il incombe à chacun de ne pas favoriser la circulation de rumeurs.
Puisque Le Point, conformément aux mauvaises habitudes de la presse française, ne donne pas le lien vers l'étude originale, datée du 26 août, le voici.
Notez qu'une précédente étude, publiée dans la même revue, concluait déjà, le 26 mai, à l'impossibilité de discerner une efficacité de la chloroquine contre le Covid-19.
Toujours dans cette revue, une lettre à la rédaction, datée du 15 mai, s'appuyant sur des données existantes, mettait en garde contre le danger de la chloroquine chez les malades du Covid-19.
Il ne s'agit là que d'une infime poignée des publications scientifiques allant dans le même sens. En plus de celles que j'ai déjà indiquées au fil des mois, voyez la synthèse faite le 15 juin par l'Institut national d'excellence en santé et en service sociaux du Québec. Elle est dépourvue d'ambigüité : la chloroquine est déconseillée à tous les stades de la maladie : pour la prophylaxie, pour les malades confirmés mais non hospitalisés, et pour les malades hospitalisés dans un état grave ou critique.
Pour en revenir à l'étude que vous nous indiquez, sa recension par le journal suisse Le Temps est meilleure que celle du Point. Elle signale, entre autres, que parmi les auteurs figure Mathieu Rebeaud, l'un des auteurs du fameux canular "chloroquine contre accidents de trottinette".
Sur le plan sociologique, on notera que les médecins qui dénoncent la fraude chloroquiste de Raoult sont souvent jeunes, voire en formation. C'est le cas pour les auteurs de cette étude. Il y a, dans le mouvement anti-Raoult, un aspect très net "jeunes qui bossent dur au bas de l'échelle, remettant en cause le mandarinat d'un vieil imbécile aux manières de dictateur".
Rappelons qu'une des spécialités du "professeur" Raoult est de faire pleurer ses étudiants (et particulièrement ses étudiantes), en les humiliant en public. Il existe de multiples témoignages de ce comportement. Raoult est célèbre pour dire à ses étudiants : "Vous n'êtes pas là pour penser".
Je vous laisse imaginer la qualité du travail de recherche qui peut sortir d'un institut où règnent de pareilles méthodes de terreur intellectuelle.
En fait, la fraude de Raoult est tellement manifeste, qu'elle est facile à démontrer. Nul besoin d'avoir un demi-siècle de mandarinat derrière soi.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 août 2020 à 00:29
@ F68.10
OK, Philippe Bilger traque partout de quoi alimenter la saine colère de ses fans, y compris des microdébats de société de ce style.
N'empêche je maintiens, le tour de France c'est pour les amateurs de vélo, pas d'hôtesses. Pour ceux qui aiment les hôtesses il y a des bars et des sites Internet.
Rédigé par : Tomas | 27 août 2020 à 21:17
@ jlm
"Juste pour mémoire, les féministes n'ont jamais tué personne par idéologie !"
Juste pour mémoire ; pour faire simple et rapide: le droit de vote des femmes fut motivé, entre autres, par des questions relatives à des problèmes sociaux concrets. Entre autres l'alcoolisation de leur maris. Une des raisons de vouloir le droit de vote des femmes, c'était justement de pouvoir prohiber l'alcool pour Oeuvrer à un Monde Meilleur où les Bisounours seraient en charge de Promouvoir le Bien et d'Interdire le Mal en empêchant aux maris de picoler.
En somme, les mouvements féministes sont bien à l'origine (pas seuls, j'en conviens...) de la période dite de La Prohibition. Les Mouvements de Tempérance et les Ligues de Vertu font parti de l'héritage féministe. On se doit de prendre leur bilan dans l'évaluation du féminisme.
Et le bilan de La Prohibition n'est pas bon. Il y a bien eu des morts. Et les mouvements féministes ont leur part de responsabilité dans ce phénomène historique.
D'autant plus qu'il faut quand même vous l'écrire noir sur blanc: si les mouvements féministes ont un impact sur le médico-social -- et c'est indubitable que ce soit le cas -- alors ce sont effectivement des mouvements qui ont des enjeux vitaux à portée de main de leur idéologie. C'est même un peu cela que signifie le terme "médical".
Donc, je reprends votre assertion:
"Juste pour mémoire, les féministes n'ont jamais tué personne par idéologie !"
Eh bien cela doit se juger en comparant l'impact du féminisme sur les résultats des prises en charge dans le domaine médico-social. C'est en regardant les données qu'on pourra constater si le mouvement féministe tue des gens par idéologie. Ou pas.
En regardant les données. Pas autrement.
Rédigé par : F68.10 | 27 août 2020 à 16:02
@ Tomas
"Mais faut vraiment pas aimer le vélo pour écrire un billet pareil."
En même temps, le problème, ce n'est pas vraiment le vélo. Et il n'est nul besoin d'aimer le vélo pour avoir une opinion sur ce genre d'événement.
"On s'en cogne des hôtesses, jamais fait attention, pas plus qu'au camion Olida de la caravane."
Ben non. Vous vous en cognez. Ce n'est pas pareil.
"Au lieu de faire des problèmes de rien (il faut que j'aille chez vous pour l'apprendre !), laissez le Tour aux vrais amateurs, et comprenez que le temps de la femme-objet est fini. Ça ne me paraît pas plus mal."
Ne vous inquiétez pas: je laisse le tour aux vrais amateurs. Je ne m'occupe que de la question des hôtesses. Et comme vous le marquez vous-même, il s'agit bien, pour vous, de notifier à la société "la fin du temps de la femme-objet".
C'est donc bien pour cela et pour ce point précis que Philippe Bilger a écrit ce billet. Pour manifester cette hypocrisie qui consiste à prendre le Tour à témoin pour chercher à imposer une idéologie que, navré de vous décevoir, tout le monde ne partage pas.
Le point essentiel, en discussion, que vous n'avez pas traité, est celui de la pertinence de voir en ces pouffes, dont la grâce et l'élégance personnellement m'indiffèrent, l'incarnation d'un symptôme de "l'idéologie de la femme-objet" qu'il convient d'éradiquer tel un cancer en pratiquant l'indignation outragée en guise de chimiothérapie.
Cet attitude est ridicule. Profondément ridicule. Et masque, entre autres, deux points que votre idéologie ne semble pas acter: 1. L'éducation des filles dans le monde est un problème autrement plus sérieux que les états d'âme des féministes de troisième vague réinterprétés à la sauce française 2. Votre idéologie de la femme-objet, c'est mignon, mais si cela consiste à considérer que la prostitution est un crime sexuel dont la prostituée est une victime, et qu'il importe de retirer la garde des gosses à une prostituée car c'est techniquement une malade mentale incapable de comprendre en quoi elle est victime de viol dans le cadre de son activité, eh bien cette idéologie marche complètement sur la tête.
Il importe de vous le faire remarquer.
Parce que justement, il n'y a pas que les hôtesses en jeu. Cette idéologie impacte des prises en charge médico-sociales. Ce n'est pas rien. Ce n'est pas un jeu. Et si jamais X ou Y veut admirer les petites fesses de Z ou W ou même son sourire à la télévision, c'est tout à fait son droit de le penser, de le dire, et d'être défendu par autrui pour son droit à avoir ses goûts. Ce n'est nullement une question de "femme-objet". C'est une question de savoir comment rendre le monde moins moche en acceptant de satisfaire les goûts de tout un chacun. Ce que le mouvement idéologique que vous défendez refuse.
Rédigé par : F68.10 | 27 août 2020 à 15:21
@ Robert Marchenoir
Pas d'humour. Pas de dérision. Encore moins d'auto-dérision. Dans votre cas, il n'y a que du ronchonnement.
Martchi ronchonne envers et contre tous...
Rédigé par : Isabelle | 27 août 2020 à 14:02
Elles sont des dizaines d'hôtesses sur le Tour de France à travailler du matin au soir à des tâches diverses de préparation, accueil, renseignements, etc. Et parmi elles deux désignées chaque jour pour faire la bise au vainqueur.
Pour des dizaines de travailleuses de l'ombre à raison de 14 heures par jour, deux qui passent 1 minute dans la lumière et qui sans aucun doute y trouvent leur compte en terme de plaisir et reconnaissance... En quoi cela choque-t-il les féministes radicalisées et autres misandres ? Lesquelles devraient plutôt se soucier des besogneuses que l'on ne voit jamais et qui s'appuient toutes les tâches ingrates. Sans oublier les messieurs qui dans de multiples métiers (invisibles pour le public) contribuent au bon déroulement de la Grande boucle.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 août 2020 à 13:32
Mais faut vraiment pas aimer le vélo pour écrire un billet pareil. On s'en cogne des hôtesses, jamais fait attention, pas plus qu'au camion Olida de la caravane. Au lieu de faire des problèmes de rien (il faut que j'aille chez vous pour l'apprendre !), laissez le Tour aux vrais amateurs, et comprenez que le temps de la femme-objet est fini. Ça ne me paraît pas plus mal.
Rédigé par : Tomas | 27 août 2020 à 12:49
@ Geof'
"Mais là n'est pas la question puisque l'objet de la suppression d'une femme sur deux sur le podium, c'est de combattre la notion de femme-objet (pour ne pas dire sexuel, récompense du champion). Dans le cadre de l'économie de marché où tout se vaut et s'échange, "on" (comprenez "ils") a établi des règles de concurrence..."
Vous devriez franchement réfléchir à deux fois aux conséquences réelles, et non pas utopistes, de vos considérations sur la femme "objet" et sur l'"économie de marché". Confrontez-vous à la réalité. Regardez cet entretien télévisé avec Ovidie au sujet de son documentaire "La où les putains n'existent pas". Avec attention.
Les limites des discours simplistes tels que les vôtres sont la réalité: faites gaffe d'avec qui vous décidez réellement de partager votre couche idéologique. Vous pourriez avoir des surprises... un peu comme quand vous tombez sur un transsexuel en Thaïlande.
Rédigé par : F68.10 | 26 août 2020 à 21:45
@ Giuseppe | 25 août 2020 à 13:46
"Cizia Zykë, pourquoi ? "Oro", je me suis régalé quand je l'ai lu, Claude Luçon l'a peut-être lu ?"
J'ignore qui est ce Zykë. Il ne cherchait pas d'or noir du côté de chez nous, à In Amenas - Ohanet
Nous avions un détachement de 200 légionnaires chargés de surveiller les champs de pétrole autour d'In Amenas et le pipeline In Amenas-Bizerte, mais pas nous. Ce qui ne servait strictement à rien, le FLN avait donné instructions à ses membres de faire la même chose, en fait les deux protégeaient le tout de l'OAS.
L'OAS était bien là, j'ai encore des documents : cartes d'embarquement sur le Bréguet deux ponts quotidiens tamponnés OAS, tracts expliquant à quel point ils étaient gentils... Ils ne l'étaient plus après mai 1960.
Rédigé par : Claude Luçon | 26 août 2020 à 20:51
Étrange : le Tour de France, un paquet de beaux mecs montrant leurs muscles en action et seulement deux femmes pour porter les bouquets ? Bizarre non ?
Juste pour mémoire, les féministes n'ont jamais tué personne par idéologie !
Rédigé par : jlm | 26 août 2020 à 18:24
@ Geof'
"...l'objet de la suppression d'une femme sur deux sur le podium, c'est de combattre la notion de femme-objet (pour ne pas dire sexuel, récompense du champion)."
Ce n'était pas le sens de mon intervention, mais votre objection est fort intéressante.
Effectivement, le baiser de la jolie fille au champion, ça commence et ça finit où ?
Pourquoi pas plus qu'un baiser ?
Le fiancé de la jeune fille est-il content ? Et n'aurait-il pas de bonnes raisons de ne pas être content ?
Oui, vous avez raison ! La place d'une femme n'est pas d'être offerte au champion, même si la flétrissure est masquée par la joie générale.
Si je voyais ma petite-fille dans ce rôle, je monterais sur le podium, j'enverrais mon poing dans la figure de l'organisateur, et je la ramènerais à la maison.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 août 2020 à 09:40
@ Lucile | 25 août 2020 à 12:25
C'est vrai, Spinoza est lié à tout ce que vous dites. Grâce à vous, bien des commentateurs vont le découvrir ou le redécouvrir, merci.
Rédigé par : Lodi | 26 août 2020 à 06:43
@ breizmabro
"Bon d'accord, mais il est mort Baruch, et même pas à cause d'une absorption massive d'hydroxychloroquine !"
Effectivement, pas à cause de l'hydroxychloroquine. Il gagnait sa croûte en fabriquant des instruments d'optique, qui furent à la base d'une large partie des découvertes scientifiques modernes. Et on pense que c'est à force de polir des lentilles qu'il se serait déglingué les poumons. Selon certaines sources, il aurait pratiqué le suicide assisté avec l'aide de son toubib.
Rien à voir avec l'hydroxychloroquine. Absolument rien à voir.
"Revenez à nos jours et appréciez nos merveilleux philosophes que sont Bernard-Henri Lévy, ou ce génie fulgurant d'Enthoven ! :D"
Bernard-Henri Lévy est une splendide tête à claques. Enthoven est trop médiatique, bien que loin d'être incompétent. Pas certain qu'il publie beaucoup dans des revues internationales de philosophie, toutefois... Parce qu'il n'y a pas qu'en médecine que les revues à comité de lecture existent. En philosophie aussi... Il y en a même en français, mais allez savoir pourquoi, je trouve les Anglo-Saxons moins fétichistes des grands auteurs et plus productifs.
Rédigé par : F68.10 | 26 août 2020 à 01:28
SPINOZA !
Bon d'accord, mais il est mort Baruch, et même pas à cause d'une absorption massive d'hydroxychloroquine !
Revenez à nos jours et appréciez nos merveilleux philosophes que sont Bernard-Henri Lévy, ou ce génie fulgurant d'Enthoven ! :D
Rédigé par : breizmabro | 25 août 2020 à 20:10
@ Patrice Charoulet
"Qui aurait le gentillesse d'élucider ces deux mystères ? J'attends vos aimables interventions, si vous avez des lumières là-dessus."
Je ne suis pas sûr que vous vouliez vraiment changer d'opinion là-dessus, sinon vous auriez trouvé par vous-même les sources expliquant le phénomène Trump, au lieu de vous contenter de la vacuité et des parti pris abyssaux des médias français.
Je ne peux que vous recommander d’écouter attentivement Larry Elder, Dinesh D'Souza, Candace Owens, Allen West, tous des gens de couleur et visiblement trumpistes à 100 %. Tous d'une diction et culture remarquables.
Cependant, n'oubliez pas un détail capital : une élection c'est choisir entre deux personnes, ce qui veut dire, dans certains cas, choisir le moins pire. C'est facile de s'asseoir sur son troufignon et de s’émouvoir des qualités manquantes de Trump, mais ne jamais s'imaginer où serait l’Amérique aujourd'hui sous H. Clinton. Ou, en occurrence, Biden et l’extrême gauche, mille fois plus destructrice que sa consœur française.
Larry Elder YouTube
https://www.youtube.com/channel/UCZmkvHLQu76lYbW1w9FoGzQ/videos
Dinesh D'Souza
https://www.youtube.com/c/dineshdsouza/videos
Candace Owens
https://www.youtube.com/c/RedPillBlack/videos
Allen West
https://www.youtube.com/c/AllenBWestTX/videos
Bonne lecture !
Rédigé par : Valéry | 25 août 2020 à 18:51
@ duvent | 25 août 2020 à 09:51
Je me suis sans doute mal exprimé, ce qui vous a conduit à mal interpréter ce que j'écrivais.
Relisez ce qui suit le Vénérable : "c'est le titre pour les anciens, et maintenant aussi anciennes, élèves de l'école dont je suis sorti en 1952."
En clair : 1. dans mon esprit c'était un compliment et 2. la coïncidence avec mon passé me conduisait à me demander si par hasard vous n'étiez pas passée par la même école, elle date de 1780 et était alors Royale. Ce qui, dans mon cas, en considérant mon ancienneté, et dans ce cadre, fait de moi un Archivénérable :)
Je ne suis pas toujours méchant, je suis même aimable quelquefois !
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@ Achille | 25 août 2020 à 09:17
Merci !
En répondant à Myrto, qui m'était inconnu(e) jusqu'ici, j'ai réalisé que j'avais peut-être trouvé inconsciemment la solution à mon problème de narration en écrivant "recueil de spécifications techniques".
Je concevais cette narration du genre autobiographique, avec risque de narcissisme, la solution est peut-être une suite chronologique, un recueil de faits et expériences drôles et moins drôles que j'ai vécus pays par pays.
Comme même les soeurs Semtob s'en mêlent, les considérant comme deux sages (vraiment, sans ironie), je n'ai pratiquement plus aucune raison de ne pas au moins essayer d'attaquer le problème sous cet angle.
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@ françoise et karell semtob | 25 août 2020 à 02:06
Il est rare de vous voir ironiser même si c'est à mes dépens j'apprécie votre commentaire (voir plus haut) !
Après 21 ans en Afrique noire j'ai acquis une solide et épaisse peau d'éléphant, un peu de leur mémoire mais probablement pas leur intelligence et leur sagesse !
Il est exact que Patrice Charoulet et moi nous rapprochons à travers nos expériences africaines, pourtant nos vies sont entièrement différentes !
Patrice est enseignant, un littéraire qui a parcouru l'Afrique francophone, je suis ingénieur, scientifique (through a master in Sedimentary Geology plus a doctorate in Petrophysics from Calgary University) qui a parcouru surtout les pays anglophones.
Frères africains de personnalités très différentes mais effectivement complémentaires et sur la même longueur d'ondes (encore mon côté technicien).
Rédigé par : Claude Luçon | 25 août 2020 à 16:41
@ Patrice Charoulet | 25 août 2020 à 11:08
Quelle constance dans l'étalage de questions... listings... jérémiades... déclaration d'amour à un Etat occupant raciste... bref des délires neuneu toujours hors sujet.
Que fait la modératrice plus preste à sabrer les commentaires trop dans un sujet mais... pas assez bon chic bon genre et hors des normes du parisianisme bienséant et de l'entre-soi des classes supérieures gavées de privilèges... avantages et rentes à vie... pas touche à cette nomenklatura.
L'Ancien Régime était un enfer en comparaison.
Dans une telle promiscuité PB a du mal à nous écrire des billets avec des vrais mots sur le pourrissement de notre pays... où les responsables passent leur temps à s'excuser.
Rédigé par : kacendre | 25 août 2020 à 16:14
@ Exilé
"Nous sommes néanmoins exposés à des comportements de type fasciste ou du moins néo-fasciste"
Qu'une personne explique qu'elle souhaite voir plus de femmes ici, plus d'hommes là, plus d'acteurs "de couleur" là-bas, OK, je comprends, et je peux y réfléchir. Je n'appelle pas cela du terrorisme, et je veux bien réévaluer ma notion du grotesque en temps voulu.
Or, dans ces revendications, ce n'est pas le cas d'un dialogue sociétal pacifique. C'est l'utilisation de termes comme "sexisme" qui devient abusive, et des notions comme le "mansplaining" qui sont utilisées de manière outrancière. Et il convient de mettre un terme à ce délire.
"Et comment se fait-il que plus personne n'ose envoyer ceux qui se permettent de recourir à ces procédés insupportables sur les roses ?"
C'est le concept de la Dictature du Bien. Vous êtes bien une personne méprisable à vouloir vous opposer au Bien, non ? Tout le monde l'utilise, ce concept... Les mouvements minoritaires, le corps médical, les autorités publiques, votre maman, votre papa, le couillon du coin. Et si vous vous opposez à quiconque vous veut du bien, c'est qu'il faut vous faire soigner, non ?
La logique en est simplissime. Et il faudra bien, un jour, rétablir le droit à vouloir n'être pas un salaud mais seulement une ordure.
Eh non, tout les rôles sexués ne sont pas interchangeables. Si c'était le contraire, cela se saurait. Et malheureusement, le message qu'il semble convenir de vouloir faire passer de la part de ces nouveaux milieux féministes est outrancier.
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@ Lucile
"F68.10 a selon moi raison de dire sur un autre fil que, même si cela paraît évident, on n'arrive toujours pas à se mettre ça dans la tête au 21e siècle ; il est même assez pessimiste sur les 400 ans qui viennent. Il est vrai que nous voyons se mettre en place le contraire de ces propositions : la morale civique devient de plus en plus exigeante, la pédagogie qui nous est dispensée par nos mentors vise maintenant les pensées, les croyances et les intentions, et cela tandis que les multitudes nuisibles sont de moins en moins contenues. C'est le triomphe de l'utopie contre le réalisme. Pourtant la formule inverse paraît nettement plus intéressante, la liberté de penser et d'avoir des goûts personnels corrigeant l'aspect coercitif des mesures prises pour contenir les passions de la multitude."
Votre paragraphe est simplement parfait. Et résume à merveille mon point de vue. Que j'ai tendance à argumenter de manière un peu hargneuse, j'en conviens. Cela dit, le problème devient particulièrement aigu avec Internet ; et l'affrontement des valeurs, la mise en scène de l'intolérance, la mise en scène de l'intolérance de l'intolérance ainsi que de celle de l'intolérance de l'intolérance de l'intolérance -- et ainsi de suite -- semble pousser les gens petit à petit à se réfugier dans l'utopie.
Je suis assez pessimiste sur un retour à la "normale" à court ou moyen terme, mais à long terme, assez optimiste qu'une majorité refusant les affrontements inutiles pour leur propre plaisir émerge. 400 ans paraît certes un peu long, mais je ne vois pas la situation s'améliorer à l'échelle de 50 ans ; et à l'échelle mondiale -- qui est un échelon tout de même pertinent à l'heure d'Internet -- quelques siècles ne me paraissent pas de trop pour que ces affrontements de valeurs diminuent d'intensité pour tendre vers une perspective spinoziste et un réalisme apaisé en lieu et place d'un utopisme hystérique.
Rédigé par : F68.10 | 25 août 2020 à 16:13
@ Patrice Charoulet 25/06 11:08
Non Patrice Charoulet, les deux charmantes demoiselles qui, sur la photo, entourent le maillot jaune ne sont ni Trump ni Poutine !
En lisant votre commentaire, je me suis d'ailleurs frotté les yeux pour vérifier à deux fois si je n'avais pas commis une erreur et si j'étais bien sur le blog de Philippe Bilger.
Mais qui sait, notre hôte sous-loue peut-être son blog ?
Rédigé par : Michel Deluré | 25 août 2020 à 16:03
Cizia Zykë, pourquoi ? "Oro", je me suis régalé quand je l'ai lu, Claude Luçon l'a peut-être lu ?
Maillot jaune, l'or du coursier qui fait rêver même Mongénéral qui balaie d'un revers de main les allégations de dopage de Jacques Anquetil, et le décore royalement de la Légion d'honneur.
Il avait fait rayonner la France dans la mappemonde qui était son référentiel.
Record du monde de l'heure, le monde en bandoulière pour Mongénéral, réfutant l'ignorance sur le dopage avec la mauvaise foi dont il pouvait être capable pourvu que la France fut belle, et qu'elle pouvait en remontrer au monde entier.
Il ne joue pas dans la même catégorie que EM, disponible pour s'afficher avec des racailles à Saint-Martin, imaginez le général Motor dans la même posture !
https://i.goopics.net/GXZjk.png
C'est une énigme, que peut rechercher ce Président dans ces circonstances ?
Peut-on imaginer monsieur Bilger dans cette posture ? Pourquoi lui ? Je n'en sais rien, mais pour le Président j'aimerais savoir.
Dans une vie privée on peut le comprendre, mais dans la vision d'un pays qui se veut une puissance écoutée, cela fait "algo sucio".
Emigré, l'intégration par le travail sans relâche, "sucio" surtout pas ! Honte sur toute la famille, ce mot revenait dans la bouche de nuestros abuelos, passeport pour une vie limpia, le travail en ligne de mire.
Rédigé par : Giuseppe | 25 août 2020 à 13:46
@ Patrice Charoulet | 25 août 2020 à 11:08
Une fois de plus vous posez des questions hors sujet. Je vais tenter d'y répondre tout en essayant de revenir dans les limites du sujet.
Trump et Poutine sont des hommes blancs, des cibles universelles. Dès qu'un dysfonctionnement apparaît, il faudrait que ce soit de leur faute. Les media ne lui ont jamais pardonné d'avoir battu Hillary Clinton. Les féministes encore moins que les autres.
Le bilan de Trump est bien meilleur que celui de ses prédécesseurs démocrates, aussi bien militairement que d'un point de vue économique.
Encore une fois, quel est le rapport avec les hôtesses du Tour de France ?
Rédigé par : Vamonos | 25 août 2020 à 12:53
@ Tipaza | 25 août 2020 à 09:08
Je vous sens froissé, et j'en suis marrie, mais je ne vous avais pas spécialement placé parmi les camarades de Xavier Nebout. Vous n'êtes pas le pire. Si certains messieurs se trouvent ridiculisés qu'ils s'en prennent à Xavier Nebout, pas à moi.
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@ Lodi
J'ai placé ces deux citations de Spinoza pour renseigner sur le sujet de l'ouvrage que recommandait Patrice Charoulet. Le thème me parait apparenté à celui du billet consacré à l'exhibitionnisme démocratique, ainsi qu'au billet sur le pouvoir, désarmé ou cynique. La défense de la liberté de pensée, jointe à la nécessité de "contenir" les "passions" de "la multitude" comme celles des gouvernants, me semble d'actualité. L'originalité de Spinoza est de désigner les passions humaines comme des données à prendre en compte dans l'établissement des règlements qui rendent la vie en société la moins mauvaise possible, plutôt que de tenter vainement de les éradiquer.
Cela répond aussi à une de vos préoccupations de toujours, le pardon. Nous n'avons pas en société à être des saints, ni à nous comporter comme si nous étions des saints, ni à attendre des autres qu'ils soient des saints, ni à transformer les malfaisants en saints ; mais à ôter aux nuisibles l'envie de nuire, et quand ils le font, à opposer un barrage à leur envie de recommencer.
F68.10 a selon moi raison de dire sur un autre fil que, même si cela paraît évident, on n'arrive toujours pas à se mettre ça dans la tête au 21e siècle ; il est même assez pessimiste sur les 400 ans qui viennent. Il est vrai que nous voyons se mettre en place le contraire de ces propositions : la morale civique devient de plus en plus exigeante, la pédagogie qui nous est dispensée par nos mentors vise maintenant les pensées, les croyances et les intentions, et cela tandis que les multitudes nuisibles sont de moins en moins contenues. C'est le triomphe de l'utopie contre le réalisme. Pourtant la formule inverse paraît nettement plus intéressante, la liberté de penser et d'avoir des goûts personnels corrigeant l'aspect coercitif des mesures prises pour contenir les passions de la multitude.
Spinoza ne cherche pas l'équilibre comme une fin en soi, ni comme un aboutissement ; il cherche une forme d'efficacité sans angélisme, qui ne soit pas en lutte contre les individus, mais qui favorise leurs conditions de vie.
Rédigé par : Lucile | 25 août 2020 à 12:25
Derrière ces dérives qui oscillent entre ridicule et grandiloquence, il y a des démagogies encore plus éclairantes que d'autres.
Mais avec toutes ces revendications dont le caractère terroriste ne suffit pas à gommer le côté grotesque, ne sommes-nous pas obligés de reconnaître, tout en évitant de tomber dans des classifications simplistes, que nous sommes néanmoins exposés à des comportements de type fasciste ou du moins néo-fasciste ?
Et comment se fait-il que plus personne n'ose envoyer ceux qui se permettent de recourir à ces procédés insupportables sur les roses ?
Rédigé par : Exilé | 25 août 2020 à 11:41
L'extrême droite française, Trump et Poutine
Depuis le premier jour de son mandat, je suis consterné que les Etats-Unis aient pu avoir Trump comme président. On était habitué à l'alternance Républicains-Démocrates. On peut préférer les uns ou les autres. Mais ce président républicain-là tranche avec les autres. C'était un roi de la téléréalité, un clown, un animateur de spectacles de catch, un ignorant, un inculte. Ce roi du tweet a présidé son pays d'une manière caractérielle, folle et désolante. Quel charme a-t-il pour l'extrême droite française ? Mystère.
Poutine, ancien maître du KGB, expert en éliminations des adversaires politiques par empoisonnement, autocrate impitoyable, adversaire des Européens, plaît à l'extrême droite française. Pourquoi ? Mystère.
Qui aurait le gentillesse d'élucider ces deux mystères ? J'attends vos aimables interventions, si vous avez des lumières là-dessus.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 août 2020 à 11:08
@ Xavier NEBOUT
Oui, le sexisme est objectivement établi (scientifiquement...).
Mais là n'est pas la question puisque l'objet de la suppression d'une femme sur deux sur le podium, c'est de combattre la notion de femme-objet (pour ne pas dire sexuel, récompense du champion).
Dans le cadre de l'économie de marché où tout se vaut et s'échange, "on" (comprenez "ils") a établi des règles de concurrence... or, la femme ne peut être à la fois actrice de son destin (auto-entrepreneuse...) et objet sans volonté propre (comme tous les objets, d'ailleurs). Difficile d'encourager les vocations d'auto-entrepreneuse si la preuve est faite qu'une femme peut vivre heureuse "auprès d'un mari" (champion cycliste ou ouvrier mécanicien chez Renault). À voir l'excellent film "la Vie domestique", avec Emmanuelle Devos, pour creuser la question.
Oui, c'est idéologiquement "signé" mais c'est du capitalisme libéral, rien à voir avec la lutte des classes.
Très cordialement
Geof'Rey, néo-communiste belge (eh oui, eh oui !!)
Rédigé par : Geof' | 25 août 2020 à 10:54
@ Claude Luçon | 24 août 2020 à 19:50 (@ duvent | 24 août 2020 à 18:17)
« Bon j'en tiendrai compte en spéculant que vous êtes de la "me" génération !
Intéressant de vous voir vous autoqualifier de "Vénérable" c'est le titre pour les anciens, et maintenant aussi anciennes, élèves de l'école dont je suis sorti en 1952. »
Mince ! Vous croyez que je « m'autoqualifie », c'est donc que je m'exprime peu clairement...
Il est connu qu'à chaque coin de phrase, un malentendu peut surgir. On me souffle que les phrases n'ont pas de coin ??
Pourtant, si j'écris coin, coin, coin, la phrase comporte bien trois « coin », ce qui me laisse penser que c'est un triangle, possiblement isocèle.
J'ai donc creusé, creusé, activité ennuyeuse, sauf pour les chiens qui disposent d'un os ! Malheureusement, je n'ai pas d'os, présentement...
Cependant, en creusant mes méninges, j'ai eu une réminiscence, mais oui, un triangle, j'en ai vu sur le billet vert, ce qui m'incite à m'interroger davantage.
Vous évoquez la « me » génération, en français « me » génération n'a que très peu de sens, voire aucun, ce qui est certain, c'est que je ne lui en vois pas.
Mais dans cette langue que j'ai lu sur le billet vert portant un triangle, et "In God we trust" !, « me » peut facilement être traduit par « moi », ce qui me conduit à croire que vous allez me ranger dans la « moi » génération (la marge d'erreur est raisonnable...).
Le baby boom (1946-1964), fait boom ! boom ! et puis boum, comme tout le reste...
Ne sachant pas si cela est bien ou mal, je vous en remercie par ignorance.
Nota bene : le « Vénérable » vous était destiné...
Rédigé par : duvent | 25 août 2020 à 09:51
@ Claude Luçon | 25 août 2020 à 00:40
Vote vie est émaillée de nombreux événements qu’il serait dommage de laisser sombrer dans l’oubli. Il suffit de lire les anecdotes croustillantes que vous nous comptez sur ce blog.
Par ailleurs ne me dites pas qu’un de vos petits-enfants à qui vous avez raconté vos aventures de « pétroleur » ne soit pas en mesure de les rassembler et les remettre en forme afin de constituer un « First Draft » qui pourrait convaincre un éditeur.
Pas besoin de passer par Albin Michel, Flammarion ou Plon. Il existe des petits éditeurs qui pourraient être intéressés.
Rédigé par : Achille | 25 août 2020 à 09:17
L'instinct du Nebout, macho divin zemmourien, le mène à l'Islam radical.
Rappelons à cette occasion la blague africaine qui relate la réponse que fait celui qui descend du paradis à la question de savoir qui est Dieu :
Elle est noire !
Mes hommages, Mesdames.
Rédigé par : Aliocha | 25 août 2020 à 09:13
@ Lucile | 25 août 2020 à 00:54 (@ Xavier NEBOUT)
"Vous résumez bien la pensée de pas mal de vos camarades."
Ça c’est pas très sympa pour les « camarades », et c’était inutile. La posture de la femme seule face à la meute assoiffée ne vous convient pas. Vous entrez dans le cycle de la fausse victimisation, alors que vous avez la plume suffisamment acérée et vous le prouvez. Et c’est très bien.
« vous dites que si on ne la retient pas, la femme se met à poil devant le mâle. »
Allons Lucile, Xavier faisait référence aux fameuses danses du ventre qui faisaient le bonheur des visiteurs du Liban d’autrefois et sa fortune. Combien de touristes et hommes d’affaires ont perdu tout entendement devant pareilles beautés. Quand je repense à cette danse du ventre de la belle époque libanaise, je me dis que la gestuelle de ces danseuses symbolisait le mouvement du serpent tentateur, et je me dis que c’était au Paradis, la séquence de la tentation entre Adam et Ève qui se rejouait devant les spectateurs médusés, au sens propre.
Bon vous voyez Lucile, j’ai essayé de combiner humour et philosophie, et pourquoi pas métaphysique tant que nous y sommes. ;-)
Rédigé par : Tipaza | 25 août 2020 à 09:08
@ Isabelle | 24 août 2020 à 16:21
"Sur ce blog, beaucoup semblent avoir pris de la chloroquine. Ils sont tous restés fringants et en pleine forme. Martchi ne sait pas ce qu'il perd..."
Est-ce que vous réalisez la profonde stupidité de ce que vous venez de dire ? Non seulement la profonde stupidité, mais le caractère proprement criminel de la chose ?
Vous feriez bien de vous vanter un peu moins de vos lectures philosophiques (réelles ou supposées), et de faire preuve d'un peu plus de bon sens. Mettons, niveau dix-douze ans.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 août 2020 à 07:31
@ Lucile
Les êtres humains ont des instincts. Ceux qui auraient tendance à le nier pour eux en accablent des groupes rabaissés comme les femmes mais pas seulement. Il existe deux voies inacessibles au commun pour ne pas tomber dans ce travers :
- S'abtraire de ses instincts ou les raffiner selon que l'un ou l'autre soit plus pertinent
- S'abtraire de l'injustice en n'accablant pas certains à cause de notre nature commune
Evidemment, on peut faire les deux ou que cela soit à peine utile si on est en quête de quoi que ce soit. J'aurais pu en faire une troisième voie vers la justice mais il me semble qu'elle tient des deux autres voies et que mélanger deux cépages n'en fait pas un troisième, sauf dans le cas de manipulation génétique et que la quête de l'excellence n'est pas une simple extraction de la bassesse de même que le sport n'est pas la prise de médicament.
Vous avez dit ne pas être naturellement équilibrée quand je vous trouve plus équilibrée que n'importe qui ici, ce qui ne veut pas dire servir de l'eau tiède, et pourquoi pas du chocolat chaud qui soit une insulte à l'idée même de chocolat ? J'ai apprécié ce fair-play... Si les gens ne rabaissaient pas les autres pour se relever à bon compte, le monde n'en serait pas là.
Autre chose : quand quelqu'un se rend un peu odieux et un peu ridicule en chassant les masques, et risque, à mon avis, par là, d'entraîner le discrédit sur ce qu'il défend, vous mettez Spinoza en lien, manifestant par là que redresser la barre est un art.
Rédigé par : Lodi | 25 août 2020 à 06:52
@ Claude Luçon
@ Patrice Charoulet
Suggestion à l'attention des narrateurs de récits d'Afrique:
destins et regards croisés en reprenant le style agréable de Le Clézio dans "Désert" ou "Onitsha" en écriture à quatre mains avec dans les rôles principaux Claude Luçon et Patrice Charoulet et le mode trio d'interviews de Jean Audouze, Michel Cassé et Jean-Claude Carrière dans le livre "Du nouveau dans l'invisible".
Karell se propose de faire la maquette sous format numérique à distance, si le projet vient à se concrétiser. A vos plumes ou vos magnétos. La valorisation des expériences de vie est une bibliothèque à ouvrir.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 25 août 2020 à 02:06
@ Xavier NEBOUT | 24 août 2020 à 20:57
Vous résumez bien la pensée de pas mal de vos camarades. Je ne sais pas si vous avez réussi cet exploit en utilisant les deux parties de votre cerveau, mais votre prise de position est indubitablement couillue, en particulier la dernière phrase. Était-ce de l'humour ou étiez-vous sous l'emprise de stupéfiants?
Je conteste juste une remarque dans l'exposé des caprices de la nature tels que vous nous les présentez : vous dites que si on ne la retient pas, la femme se met à poil devant le mâle. Mais statistiquement, ce sont les messieurs et non les dames qui ouvrent leur imperméable pour faire admirer leur anatomie aux passantes, et même parfois aux écolières, eux qui sont pourtant "naturellement" "le chef spirituel de la famille". Bon, j'ai un peu de mal à m'y retrouver, mais avec un cerveau "qui me soumet à mes instincts", pauvre de moi, que pourrais-je espérer comprendre ?
Rédigé par : Lucile | 25 août 2020 à 00:54
@ Myrto | 24 août 2020 à 21:00
Merci !
On me l'a déjà suggéré, j'ai essayé, en français, je me relis, déteste mon texte et abandonne.
Par contre j'en ai une bonne partie en anglais que je n'ose pas relire.
Je suis avant tout un technicien, il faudrait que je trouve un moyen d'écrire le tout, ce qui est beaucoup, sous forme d'un rapport technique ou de recueil de spécifications techniques, les miennes, ça je sais faire !
Par exemple je peux vous soumettre le rapport, dont j'ai toujours copie, décrivant comment j'ai conduit l'opération de contrôle d'un puits en éruption à Tiguentourine au sud Sahara, mais il n'intéresserait que les pompiers je pense.
J'ai même cherché quelqu'un ayant la bosse de l'écriture pour lui raconter mes 55 ans d'expatriation, ma vie dans 14 pays et mes visites professionnelles dans 30 autres, la vie d'un pétrolier en somme, photos à l'appui, qu'il ou elle l'écrive, sans succès.
J'ai rencontré le Negus sur son train en Ethiopie, le Docteur Schweitzer à Lambaréné et le Prince Charles sur le Britannia lors de l'inauguration du Conservatoire de Musique et Opéra à Lagos au Nigeria, ayant eu aussi le privilège de partager une cabine de téléphérique avec lui, Diana et les deux garçons à Klosters en Suisse. Klosters où j'ai perdu aussi un mois de salaire en une nuit en faisant l'erreur de jouer au poker contre Billy Wilder et Lex Barker, ce qui m'a valu une colossale scène de ménage et frôlé le divorce ce qui m'a guéri du poker préférant garder mon épouse :(
Je ne mens pas.
Rédigé par : Claude Luçon | 25 août 2020 à 00:40
Le mieux c'est de laisser tomber le Tour de France parce que de toutes façons il faut vraiment être c*n pour regarder du vélo pendant des heures à la TV, et donc le Tour de France n'aide en rien à l'élévation de l'âme humaine bien au contraire, et puis si on aime le vélo, autant en faire si on est vraiment maso, et à la place on regarde les hôtesses pendant des heures, c'est bien plus intéressant.
Rédigé par : Wil | 24 août 2020 à 23:44
C'est bizarre, après un énième saccage de Paris par les racailles de banlieue, on n'a pas eu droit à l'habituel circuit touristique du trio Castex, Darmanin, E.D-M pour aller voir ce qu'il en restait, c'était pourtant pas loin de chez eux. Mais juste "Darmalin" en Mister Tweetos pour déverser les poncifs habituels du genre "Vous en avez assez de ces racailles ? On va vous en débarrasser. On va passer le Kärcher"... Ah non, c'était pas lui ?
Ah ben non, au moins Sarko se déplaçait pour faire son numéro de cirque.
"Darmalin" préfère rester devant sa TV et nous tweeter que les méchants sont méchants et qu'il va falloir sévir.
C'est sûr qu'il risque moins de se faire engueuler devant les caméras des chaînes infos par les habitants et commerçants bourgeois de Paris excédés qui ont voté pour Macron (bien fait pour leur gu*ule !).
Il y a quelques mois, Monsieur Bilger chantait déjà les louanges "darmanesques" en voyant en lui l'homme providentiel de la droite molle, c'est sûr qu'il ne s'était pas trompé. On n'a pas affaire à un foudre de guerre, juste à un arriviste de plus, pour ceux qui en doutaient.
Rédigé par : Wil | 24 août 2020 à 23:38