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30 août 2020

Commentaires

Patrice Charoulet

LE CHOIX DU DIMANCHE MIDI

Vers midi, le dimanche, à la télé, on a le choix entre quatre invités politiques sur quatre chaînes d'information continue : LCI, CNews, BFM, France Info.
Ce dimanche on pouvait éteindre sa télé ou choisir entre Jadot, Bachelot, Le Maire et Le Drian. J'ai zappé Bachelot, que je connais par cœur, j'ai mis l'écolo deux minutes : il m'a endormi, puis Le Maire, cinq minutes : langue de bois perpétuelle, j'ai zappé. Restait Le Drian, qui, convenons-en, n'envahit pas les médias.

Je redis d'abord que je ne suis absolument pas macroniste, et absolument pas socialiste.
Le Drian donc. Il a dit qu'il était né dans une famille ouvrière, qu'il a été socialiste, qu'il a gagné treize batailles électorales sur quatorze. On le taquine sur son parcours de ministre. On se souvient qu'il a été ministre de la Défense de Hollande. Il observe que le quinquennat Hollande a été « plombé », je le cite, par la gauche protestataire (« les frondeurs »), qui n'a jamais été la sienne. On lui fait observer qu'il devrait être mal à l'aise dans le gouvernement actuel. Réponse : Nullement. Il donne ses raisons.

On le taquine aussi sur Darmanin. Réponse : « Je suis pour la sécurité » et « La sécurité n'est ni de droite ni de gauche ». Certes.

Ce qu'il dit de la Turquie me convient. Et ce qu'il dit de l'empoisonnement d'un opposant notoire de Poutine me convient aussi.

Tous les députés macronistes et MoDem sans exception me déplaisent. Beaucoup de ministres actuels me déplaisent énormément. Celui-ci me déplaît un peu moins, en tout cas après l'avoir entendu une heure.
Reste qu'il a eu tort d'être socialiste et d'être au service d'un Président ancien ministre de Hollande et, je le redis, élu grâce à un ahurissant concours de circonstances (Fillon, les costumes, etc.).

F68.10

@ Serge HIREL
"Ce « comportement inacceptable », qui est - et restera - le mien, n’aura plus de raison d’être lorsque, sous la pression d’inquisiteurs autoproclamés, la liberté de la presse aura disparu, avec elle la liberté de pensée..."

Sans vouloir lire votre propos de travers, il m'apparaît clair que ni moi ni Robert Marchenoir ne sommes de tels inquisiteurs. Lesdits inquisiteurs sont bien plus ceux qui réclament qu'on ne parle pas ou qu'on mette telle ou telle forme ou formalisme sur tel ou tel événement plutôt que ceux qui critiquent l'exactitude et l'exhaustivité de l'information.

Ce sont les premiers qu'il faut combattre ; pas les seconds. Les seconds sont ceux qui vous poussent au front. Le problème est qu'en validant la pertinence de convenances éthico-rhétoriques, vous avalisez la position des premiers. Il importe donc, si jamais vous avalisiez une position tenue par les premiers pour des raisons de pragmatisme, que vous affirmiez haut et fort, par-delà le tumulte des protestations émotives, qu'ils ont tort. Si vous ne le faites pas, ce sont les seconds contre lesquels vous vous retourneriez. Et vous vous retourneriez alors justement contre la liberté de penser que vous prétendez défendre.

"...et qu’une dictature, de quelque couleur qu’elle soit, aura remplacé, insidieusement ou par la force, notre démocratie."

Elle est bien faible notre démocratie, dites donc... C'est aussi pour cela que je défends des votations à un niveau régional: plus on demande aux gens de voter, moins il est faisable de censurer un discours. Si on ne vote que tous les cinq ans, cela fait cinq années pendant lesquelles tous les groupes de pression peuvent se prévaloir de l'indignation sans se confronter à la nécessité d'un débat public induit par un système tel que des votations.

La représentation crée de la censure par le chantage à la responsabilité des représentants. Une votation crée la nécessité d'un débat justement par appel à la responsabilité des votants ; et non des représentants.

"Ce jour-là, « le bien commun » n’aura plus à être protégé d’individus comme moi. Il aura disparu, il appartiendra au seul dictateur."

Eh bien brisons le concept de président de la République pour lui substituer un système moins personnalisé. On limite certains risques.

Je ne suis pas en train de vous dire que vous êtes un ennemi de ce "bien public". J'affirme que ce "bien public" n'est pas le vôtre -- justement parce qu'il est public... -- et que le corporatisme l'existence duquel affirme Marchenoir est bien réel, et constitue un des mécanismes qui participent à sa censure. Et il importe de vous mettre le nez dans cette contradiction, ne serait-ce que parce que les médias n'ont pas le droit de prétendre à l'incriticabilité.

"Un peuple européen a connu cette tourmente. D’autres peuples sont heureusement venus à son secours."

Il n'y a pas qu'un seul peuple européen qui ait connu des dictatures, et j'ose même affirmer que c'est le mode de gouvernance dominant jusqu'à des dates relativement récentes. Je vais être cruel, mais le seul pays européen que je connaisse qui ait une réelle tradition démocratique, au sens, notamment, de la culture du débat, c'est l'Angleterre: une monarchie avec une religion d'Etat. Tous les autres pays, Suisse comprise, n'ont pas de traditions de débat d'idées comparables. Et de ce fait la liberté de penser y est limitée.

Il n'y a pas de plus grands défenseurs de la liberté de penser et de la démocratie que cette bourgeoisie et noblesse anglaises pincées du c*l qui assument par le biais de leur flegme et de leur excentricité l'importance de ce mode de gouvernance. Boris Johnson et son délire sur les passeports à Hong Kong en sont l'exemple le plus frappant, de courte mémoire. Malgré tous leurs défauts, je leur tire mon chapeau.

"Dans son immense majorité, il ne l’avait pas demandé, annihilé qu’il était, faute de liberté. Tenez-vous à ce que cela se reproduise ?"

Et vous prétendez que c'est par l'autocensure que vous comptez éviter le retour de modes de gouvernance dictatoriaux ? À l'heure d'Internet ?

"Tout n’est pas perdu : vous reconnaissez que la liberté de la presse est un « bien commun »."

Bien plus que cela: la liberté d'expression -- qui ne se limite pas à la liberté de la presse -- est la condition sine qua non d'un mode de gouvernance non-dictatorial. C'est même pour moi le droit le plus fondamental, avant même le droit à la vie ou à la sécurité, car c'est le seul droit à partir duquel on peut reconstruire tous les autres. Des pays dictatoriaux, comme la Chine, s'essaient à des modes de gouvernance basés sur la légitimité de la critique par des moyens non médiatiques tels que les GONGO, mais le modèle n'est pas encore au point.

Mais la liberté de la presse, ce n'est pas la liberté de ne pas dire la vérité... C'est justement la principale garantie qu'on ne censure pas la vérité quand elle émerge ; et c'est pour cela que les torchons comme le Daily Mail ont leur rôle à jouer quand d'autres ne veulent pas le jouer.

Vous avez rabaissé le Daily Mail en affirmant que Wikipedia l'avait banni. Je me permets de toucher deux mots à ce sujet: le Daily Mail est effectivement une source à la fiabilité loin d'être béton et à la rhétorique sensationnaliste. Ne serait-ce que pour cette dernière raison, Wikipedia est parfaitement fondé à refuser ce type de sources dans une encyclopédie pour la bonne, simple et suffisante raison que les articles se doivent de respecter un certain sérieux. Néanmoins, Wikipedia n'a pas exclu le Daily Mail quand d'autres sources sur un même événement ne sont pas disponibles.

La morale en est que ce n'est pas parce que le Daily Mail n'est pas propret ni un parangon d'exactitude que ses informations sont intégralement à jeter à la poubelle. Loin de là: c'est simplement que -- comme dans tout domaine où la vérité importe -- il y a une hiérarchie des niveaux de preuve. Que le Daily Mail ne soit pas le top du top dans la hiérarchie des niveaux de preuves, c'est acté. Que le Daily Mail soit à rejeter lorsque des journaux à plus fort niveau de respectabilité le contredisent, c'est la position de Wikipedia, qui est une position a priori justifiée.

Ce qui ne signifie pas qu'en l'absence de données dans ces journaux respectables les informations du Daily Mail soient à rejeter. En fait, c'est tout l'inverse: si les autres journaux ne s'expriment pas sur un sujet, il s'ensuit logiquement que le plus haut niveau de preuve est alors... Tadam !... le Daily Mail.

C'est justement tout l'intérêt de ce type de presse ; comme l'a bien illustré Robert Marchenoir avec l'idée que le silence des médias sur certains sujets -- comme certains migrants -- impose de se rabattre sur le plus haut niveau de preuve disponible. Ne pas rechercher le plus haut niveau de preuve disponible sur un sujet pour se permettre de croire n'importe quoi, c'est justement là une position irrationnelle. Je valide, encore une fois, l'approche de Robert Marchenoir sur ce sujet.

"J’ajoute, moi, qu’il est fragile et que des jugements à l’emporte-pièce comme ceux de Robert Marchenoir sèment l’ivraie qui, un jour, peut produire l’irréparable."

Vous faites là un marché avec des forces hostiles à la liberté d'expression. Je pense que c'est un marché de dupes. Vous avez le droit de me contredire et même de me prouver, si vous y arrivez, que j'ai tort. Mais je vous donne raison sur un point: il est légitime de se poser la question de dîner ou de ne pas dîner avec le diable ; muni d'une très longue cuillère, ou, si le plaisir et la raison vous le dictent, avec des couverts en plastique.

Robert Marchenoir

@ Serge HIREL | 04 septembre 2020 à 10:44
"Je réfute l’ensemble de vos 'arguments'."

À ceci près que vous n'avez rien réfuté du tout. Vous vous contentez d'assertions péremptoires, de condamnations tonnantes du haut de votre perchoir inexistant, et de revendications de supériorité morale étayées sur rien.

Il n'y a même pas la plus petite tentative de justification, d'argumentation ou de débat dans votre ahurissante réponse.

Il a suffi d'un ou deux allers-et-retours pour dévoiler le fond de votre pensée, et il est encore plus radical et détestable que je n'aurais pu l'imaginer.

"Des jugements à l’emporte-pièce comme ceux de Robert Marchenoir sèment l’ivraie qui, un jour, peut produire l’irréparable."

Mais bien sûr. Tandis que la dissimulation des faits, la confusion de ceux-ci avec les opinions, la négligence à enquêter, l'approximation et l'obscurité, l'ignorance et le mépris de la langue française, l'inculture générale, l'ignorance de la science, de l'arithmétique et de l'économie, la superficialité, la paresse, le mépris du lecteur ou de l'auditeur, le refus de traiter les problèmes qui préoccupent la population, le refus de l'écouter, la confusion du rôle du journaliste avec celui d'un militant politique (pour ne pas dire celui d'un policier politique), les rapports incestueux des journalistes avec les politiciens, la diabolisation d'opinions qui sont majoritaires dans le pays mais déplaisent au politiquement correct médiatique, la trahison de la mission du journaliste, qui consiste à révéler la vérité, au profit de l'invraisemblable revendication qui est la vôtre du droit de celui-ci à dissimuler des faits dont il estime que les citoyens ne devraient pas être informés, tout cela ne sème pas du tout l'ivraie, et ne peut pas du tout, un jour, produire l'irréparable, comme vous dites pour désigner la dictature.

Donnons le droit aux journalistes et aux médias de faire régner leur dictature, et comme ça nous éviterons la dictature.

Laissons de vieux hiérarques imposer leur arbitraire, au nom d'une "modération" dont eux seuls sont les juges, et tout ira pour le mieux pour la démocratie.

Avec une mentalité pareille, ce n'est pas étonnant que le journalisme soit l'un des métiers les plus méprisés par les Français. Il semble vous échapper que les actes ont des conséquences, et que si des journalistes ont été en butte à des agressions physiques de la part des Gilets jaunes, chose que j'ai dénoncée ici en mon temps, longtemps avant votre arrivée, ils en portent peut-être, collectivement, une part de responsabilité.

Mais non : si les journaux sont de plus en plus dédaignés par les lecteurs, si les médias perdent toute crédibilité, c'est parce que les citoyens sont des abrutis, qu'ils ne comprennent rien à rien, en conséquence de quoi il faut encore plus de "pédagogie" pour leur enfoncer dans la gorge la bonne parole issue de gens comme Serge Hirel.

Étonnez-vous, après cela, que non seulement les médias traditionnels souffrent de désaffection, mais que les nouveaux médias soient encore plus mauvais que les anciens -- ce qui n'est pas peu dire.

Les Atlantico, les Boulevard Voltaire, les Causeur, qui prétendent faire de la réinformation, et en font effectivement, dans la mesure où il s'agit d'opposer des opinions sensées à des opinions détestables, sont consternants de médiocrité. Ils n'ont, bien sûr, pas les moyens de rechercher des informations originales -- et on doute qu'ils en aient réellement envie. Dans ce qui leur reste, c'est-à-dire l'opinion ou l'analyse, ils sont remarquablement mauvais, dans le fond et dans la forme. Ils singent les pires défauts de la presse traditionnelle dont ils prétendent se démarquer, et c'est pour les porter jusqu'à la caricature.

C'est à l'étranger qu'il faut aller pour trouver du bon journalisme dans les nouveaux médias. Concernant l'enquête et la recherche des faits, Coda Story et Meduza ne sont pas français. Le premier est américain (et, en réalité, mondial). Le second est russe, exilé en Lettonie.

Concernant l'analyse et la réflexion, Cap-X ou Quillette ne sont pas français, non plus. Le premier est britannique, le second est australien. Tous deux sont largement cosmopolites, à l'opposé de la mentalité franchouillarde que vous illustrez de façon si atterrante ici.

Ce n'est pas un hasard. Quand même des hommes supposés de "droite" (alors que la presse française est aux mains de la gauche) s'obstinent à défendre l'arrogance, l'autoritarisme, le corporatisme, la dissimulation des faits, tout cela soi-disant au nom de la démocratie et de la liberté de la presse, lorsque la moindre contestation de fond, de la part des clients de la presse, se heurte à un torrent de mépris tel que celui qui vous venez de nous infliger, lorsque la notion même de client semble vous échapper -- car, en réalité, vous êtes un fonctionnaire, et on sait le respect que le fonctionnaire français porte à celui qui est, sur le papier, son client, on ne s'étonne plus de la mauvaise qualité du journalisme français.

Comme on ne saurait s'étonner de la mauvaise qualité de la recherche scientifique et médicale issue de l'Institut hospitalo-universitaire du haut fonctionnaire Didier Raoult, dont l'arrogance, le melon et l'infini mépris du reste du monde sont le décalque des vôtres.

Serge HIREL

@ F68.10 04 septembre 2020 à 18:33

Ce « comportement inacceptable », qui est - et restera - le mien, n’aura plus de raison d’être lorsque, sous la pression d’inquisiteurs autoproclamés, la liberté de la presse aura disparu, avec elle la liberté de pensée, et qu’une dictature, de quelque couleur qu’elle soit, aura remplacé, insidieusement ou par la force, notre démocratie. Ce jour-là, « le bien commun » n’aura plus à être protégé d’individus comme moi. Il aura disparu, il appartiendra au seul dictateur.

Un peuple européen a connu cette tourmente. D’autres peuples sont heureusement venus à son secours. Dans son immense majorité, il ne l’avait pas demandé, annihilé qu’il était, faute de liberté. Tenez-vous à ce que cela se reproduise ?

Tout n’est pas perdu : vous reconnaissez que la liberté de la presse est un « bien commun ». J’ajoute, moi, qu’il est fragile et que des jugements à l’emporte-pièce comme ceux de Robert Marchenoir sèment l’ivraie qui, un jour, peut produire l’irréparable.

vamonos

Quand M. Macron va-t-il s'arrêter de paraître gentil alors qu'il est capable du pire ?

J'étais jeune quand Mme Simone Veil avait porté sa loi au parlement. Je me souviens bien des débats houleux et du malaise généré par le contexte politique, libertaire et il faut bien le dire morbide. Il était bien spécifié que l'avortement ne pouvait être pratiqué qu'à la condition que le foetus soit âgé de moins de deux mois.

Depuis 1975, les amendements ont été empilés. Il y a quelques jours, les députés ont voté un article de loi qui dépénalise l'interruption médicale de grossesse sur un foetus qui est sur le point de naître ! Légalement, il est nécessaire de faire une déclaration de décès suite à une telle interruption médiale de grossesse.

La frontière entre l'acte médical et l'assassinat devient de plus en plus difficile à évaluer. Ce pays sombre dans l'horreur, je n'ai pas envie de continuer à assister à l'inexorable glissement vers l'enfer socialiste que le monde a connu en Allemagne, en Pologne, en Chine, au Kampuchéa et dans tant d'autres pays du bloc socialo-communiste.

Czeslawa Kwoka, polonaise, catholique avait 14 ans. Prisonnière du camp d'extermination d'Auschwitz, elle portait le triangle rouge des prisonniers politiques parce qu'elle était née à Wolka Zlojecka, terre polonaise envahie par les Allemands. La petite Polonaise n'avait plus sa place, plus aucun droit, il fallait qu'elle disparaisse.

Le 18 février, le bourreau qui était une femme l'a frappée au visage. Le prisonnier Wilhelm Brasse a fait un cliché de la pauvre adolescente terrorisée. Cette preuve de la barbarie incommensurable des nazis est parvenue jusqu'à nous en 2020.

Après le cliché photographique, Czeslawa Kwoka a été exécutée au moyen d'une piqûre de phénol en plein cœur.

Si vous ne voyez pas le rapport entre l'assassinat d'un foetus de 9 mois et celui d'une Polonaise catholique de 14 ans, alors vous avez un sérieux problème de perception du respect de la vie d'un être innocent.

F68.10

@ Serge HIREL (@ Robert Marchenoir)
"...tout Français attaché aux valeurs de la République doit s’inquiéter du dénigrement systématique des médias et le combattre. Vous êtes de ceux qui jettent de l’huile sur le feu. Votre long commentaire électronique - ce qui ne change rien à la violence de votre propos - est un exemple de cette volonté de nuire à un bien commun : la liberté de presse. "

Non, non, non... ce type de comportement n'est pas acceptable: "Tu t'attaques à un bien commun, donc t'as tort !". Pas acceptable pour un sou.

"Donc même attitude, même motif, même punition : je réfute l’ensemble de vos « arguments ». Il me semble même qu’aucun homme de presse n’a de leçon à recevoir de votre part."

C'est exactement cela: "Tu t'attaques à un bien commun, donc t'as tort !". C'est une démission totale de la raison au motif d'un affront imaginaire à l'honneur. Inacceptable.

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir 4 septembre 2020 à 05:50

Qu’il soit journaliste ou pas - une « corporation » très loin d’être unie -, qu’il l’ait été ou pas, tout Français attaché aux valeurs de la République doit s’inquiéter du dénigrement systématique des médias et le combattre. Vous êtes de ceux qui jettent de l’huile sur le feu. Votre long commentaire électronique - ce qui ne change rien à la violence de votre propos - est un exemple de cette volonté de nuire à un bien commun : la liberté de presse.
Donc même attitude, même motif, même punition : je réfute l’ensemble de vos « arguments ». Il me semble même qu’aucun homme de presse n’a de leçon à recevoir de votre part.

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@ sbriglia 3 septembre 2020 à 19:52

J’ai été juré, voici une vingtaine d’années, aux assises de Versailles, dans des affaires de viol commis par des grands-pères contre leurs petites-filles... Les photos qui ont été montrées pendant ces procès étaient abominables. Elles restent ancrées dans ma mémoire...
Pensez-vous qu’il soit nécessaire de les rendre publiques, ne serait-ce que vis-à-vis des familles ? Pour ma part, il me semble qu’insister sur les détails sordides d’un crime n’apporte que la haine, aggrave l’envie de vengeance... et risque de donner le désir de l’imiter à un esprit dérangé.

« (...) un psychopathe qui doit être éliminé sans aucune pitié. »

Je m’étonne un peu qu’un avocat émette un jugement aussi expéditif au moment même où s’entame le procès des « petites mains » des attentats contre « Charlie Hebdo » et l’Hyper Cacher, qui durera deux mois et demi.
Maintenant, que dans le feu de l’action, la police abatte « le monstre » est une autre histoire...

Robert Marchenoir

@ Serge HIREL | 02 septembre 2020 à 16:10
"Réponse cinglante de la part de Robert Marchenoir... violente, sans nuance et sans offre de débat... outrances... Robespierre... Fouquier-Tinville...."

Foutre ! Je serais curieux que vous m'indiquiez à quel endroit j'aurais préconisé qu'on coupe des têtes, qu'on s'en prenne physiquement à tel ou tel, ou même à quel endroit j'aurais manqué de nuance.

Serait-ce quand j'écrivais : "D'accord avec vous, à condition de préciser" ? Et que cela portait sur l'argument principal de votre commentaire, à savoir que le dénigrement systématique de la presse était inquiétant ?

Ne serait-ce pas plutôt que j'ai piqué la vanité d'un ancien journaliste ou homme de presse, typique du corporatisme de la profession en France -- justement celui que je dénonçais ?

Vos nouvelles remarques confirment surabondamment la pertinence de mon jugement sévère envers le milieu journalistique français. (Et non ma "violence" : des mots couchés sur du papier électronique ne peuvent pas être violents. Il faudrait mettre un coup d'arrêt à ces chochotteries de "snowflakes" hurlant à la "micro-agression" à la moindre contradiction, et réclamant leur "safe space". Vous êtes un vieil hiérarque français de droite, ou un "millenial" américain biberonné au marxisme ? Il va falloir choisir.)

"Les voitures brûlées lors des émeutes de 2005 : passons sur leur qualification de 'musulmanes'... Robert Marchenoir détient probablement des informations exclusives que nul autre ne possède sur un évident - de son point de vue - 'complot des mosquées'..."

Heureusement que vous êtes de droite... on aurait pu confondre. Je possède les informations que tous les Français possèdent, sauf vous, apparemment. En 2005, ce n'étaient pas les Berrichons chrétiens qui mettaient le feu aux voitures et tentaient de tuer les policiers. C'étaient les musulmans issus de l'immigration.

Mais, typiquement, les médias français interdisaient de dire ce genre de choses. Notez qu'ils ont évolué depuis. Ils parlent désormais couramment de djihad, terme que seuls quelques "fascistes" dans mon genre employaient dans l'espace public à l'époque. Les émeutes de 2005 étaient bien un épisode du djihad.

"Personnellement, j’approuve la décision de TF1 de ne pas avoir indiqué le nombre de voitures brûlées au fil des nuits d’émeute. L’objectif n’était pas de minimaliser la gravité de la situation, mais d’éviter que les voyous des différents quartiers se lancent dans une compétition... C’est un geste civique, qui honore la chaîne."

Comme si je ne savais pas que l'objectif était d'éviter la surenchère entre les racailles ! Il est justement là, le scandale. Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte de l'ahurissante indécence de votre propos. Le but du journalisme n'est pas de peser sur les événements. Il est de rapporter les faits.

Et vous, vous vantez que la presse ait dissimulé volontairement une vérité cruciale ! Les journalistes auraient dû faire le travail d'une police politique, se substituer aux ministres... il est bien là, le problème ! Personne ne fait son travail, en France, tout le monde se mêle de faire celui des autres.

Si le gouvernement, élu par les Français, décide d'appliquer une censure militaire, comme c'est le cas en Israël, alors, qu'il le fasse. Qu'il déclenche l'article 16, qu'il déclare une attaque de l'ennemi intérieur contre les intérêts supérieurs de la nation, qu'il interdise, s'il le faut, à la presse de publier certains faits.

Mais là, ce sont les journalistes qui se portent volontaires pour mentir ! Et vous les approuvez ! C'est un peu comme si les médecins disaient : écoutez, on va guérir les gens si on veut, c'est nous qui allons décider au cas par cas ; si ça se trouve, il vaut mieux que les gens crèvent, nous savons mieux qu'eux ce qui est bon pour eux.

Et vous avez l'outrecuidance de vous plaindre des conséquences :

"En revanche, la liberté de la presse est quelque peu malmenée quand le ministère de l’Intérieur refuse de communiquer ces chiffres à la presse. Ce qui est le cas chaque Nouvel An depuis plusieurs années. C’est aux médias et à eux seuls de prendre la responsabilité de les publier ou pas."

Ben voyons... Donc vous ne voyez pas le lien entre TF1 qui cache aux Français le nombre des voitures brûlées en 2005, et le gouvernement qui le cache toutes les fins d'année suivantes ? Et en plus, vous réclamez, pour les médias, le privilège d'être informés de faits qu'ils seraient, ensuite, libres de dissimuler à la population, sans avoir à rendre de comptes ?

Merci d'illustrer, de façon encore plus saisissante que je ne pouvais l'imaginer, la corruption du milieu journalistique français. Mais vous allez encore plus loin !

"Charb a été atteint par sept balles. Insister sur ce détail morbide ajoute-t-il à l’horreur du crime ? Est-ce une information indispensable à la narration des faits ? Pour ma part, je réponds non. Il n’est pas nécessaire - et même hors éthique - que la presse satisfasse le goût du sang."

Évidemment que c'est une information indispensable à la narration des faits ! On parle d'un assassinat collectif, et vous êtes en train de nous dire que le nombre de balles reçues par l'une des victimes n'est pas important ?

Vous trahissez vos motivations, en demandant si "ce détail morbide ajoute à l'horreur du crime". En somme, vous avez décidé à l'avance que la mission du journaliste était de portraiturer les événements en crime horrible, et que dans ce cadre, il convenait d'aboutir à une description horrible, mais pas trop. En conséquence de quoi, il conviendrait de censurer le nombre de balles.

Moi je vous dis : la mission du journaliste est de rapporter les faits. Et c'est ensuite au lecteur de décider si c'est horrible, trop horrible ou vraiment amusant. Vous comprenez ce qui nous sépare ?

Vous insultez votre lecteur, en supposant qu'il serait avant tout mû par "le goût du sang", goût qu'il serait de la responsabilité du journaliste de lui ôter.

Que ce dernier commence par faire son travail, qui consiste à rapporter les faits, qu'il y ajoute, si nécessaire, son analyse voire ses opinions, en ayant bien soin de séparer les premiers des secondes, contrairement à la sale habitude de la presse française -- et ensuite le lecteur jugera.

Vous prétendez "outrancier" mon jugement sur le mépris du lecteur par les journalistes français qui se pensent en rois du monde, mais vous vous empressez de me donner raison en déversant, derechef, votre mépris sur les lecteurs, et en revendiquant pour les journalistes le privilège d'accéder aux informations tout en les taisant de façon arbitraire.

C'est vous qui êtes outrancier -- avec un vocabulaire parfaitement poli aux entournures, ce n'est pas la question. C'est vous qui êtes scandaleux.

Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte qu'il n'y a qu'en France que règne une telle mentalité chez les hommes de presse. En France, et, par exemple, dans les médias tenus par le Kremlin, c'est-à-dire l'essentiel de la presse russe.

Mais dans les pays libres, personne ne tient le discours que vous tenez, et encore moins les journalistes et les patrons de presse ! Que ce soit aux États-Unis, aux Pays-Bas ou en Lituanie (au hasard), aucun journaliste ne pense ainsi que vous le faites.

Expliquez-moi donc quel journal américain (même de gauche) s'est vanté de dissimuler telle ou telle exaction des Black Lives Matter au cours des émeutes noires en cours aux États-Unis, équivalent exact de nos émeutes de 2005. Que certains aient minimisé les violences des soi-disant "anti-racistes", c'est un fait. Mais aucun d'entre eux n'aurait eu l'idée de s'en vanter ! Le vice, au moins, là-bas, rend hommage à la vertu !

Je suis consterné par vos propos. Et après, vous vous étonnez que les Français dénigrent leurs journalistes ? Que ces messieurs commencent par balayer devant leur porte, comme je le disais. Les actes ont des conséquences. On ne peut pas, constamment, se réfugier derrière le corporatisme en réclamant l'impunité.

sbriglia

"Charb a été atteint par sept balles. Insister sur ce détail morbide ajoute-t-il à l’horreur du crime ? Est-ce une information indispensable à la narration des faits ?" (Serge HIREL)

Oui, mille fois oui...
Ne serait-ce que pour décrire l’indicible, la lâcheté, l’ignominie du tueur, laquelle révèle sa personnalité.
N’avez-vous jamais assisté à un procès d’assises ?
Pensez-vous que l’on montre aux jurés, vous et moi, le vulgum populus, des images floutées, comme aux chaisières de Saint-Augustin ?
Les faits sont cruels, un homme qui en abat un autre de sept balles est un psychopathe qui doit être éliminé sans aucune pitié.
Et c’est un avocat qui vous le dit...

F68.10

@ Serge HIREL
"Parce que la belle tradition de ce blog est la courtoisie, la retenue, la mesure, n’est-ce pas ?"

Cela se tient. Sur d'autres blogs, il se trouve que je reçois des compliments assez paradoxaux pour mon manque total de courtoisie et de manières...

"Sur un autre - je ne participe à aucun autre -, j’aurais écrit que ces « cachotteries » - voitures brûlées et affaire Audin - sont « une honte » et « un scandale ». « Un complot » ? peut-être : dans les deux cas, l’Etat avait - et a - surtout en tête de minimiser les faits."

Voui. Mais vous comprendrez bien que mon propos allait au-delà du cas Audin et touchait plus généralement à la question de la transparence de nos services étatiques que je trouve insuffisante. Couplée à une transparence insuffisante de nos médias, selon mon jugement, qui s'explique certes par toute une gamme de raisons, mais que je n'arrive pas à légitimer. Et dans ce contexte, j'ai effectivement une dent contre certains raccourcis de la pensée.

Mais je pense que vous l'avez compris.

Serge HIREL

@ F68.10 3 septembre à 13 :26

Parce que la belle tradition de ce blog est la courtoisie, la retenue, la mesure, n’est-ce pas ?
Sur un autre - je ne participe à aucun autre -, j’aurais écrit que ces « cachotteries » - voitures brûlées et affaire Audin - sont « une honte » et « un scandale ». « Un complot » ? peut-être : dans les deux cas, l’Etat avait - et a - surtout en tête de minimiser les faits.

F68.10

@ Serge HIREL
"En revanche, la liberté de la presse est quelque peu malmenée quand le ministère de l’Intérieur refuse de communiquer ces chiffres à la presse."

Pourquoi ce langage tout en rondeurs et en pudeurs ? On devrait pouvoir condamner l'Etat prestement quand il fait obstruction à la divulgation de nombreuses informations comme dans ce cas précis.

Un Etat qui rame pour ouvrir des dossiers et divulguer des informations de cette manière n'a aucune légitimité pour venir nous jouer l'outragé avec des mots comme... "complotisme".

Aucune.

Serge HIREL

@ sbriglia 02 septembre à 20:12

Il n’y a là aucune contradiction. TF1 n’a en rien occulté la gravité des émeutes et en a rendu compte par des reportages sur le terrain (avec épaves calcinées à l’appui). Le nombre de voitures détruites chaque nuit était-il le baromètre politique permettant de calculer instantanément l’ampleur de la contestation ? Permettez-moi d’en douter.
Le dirigeant de TF1 a bien précisé que cette décision avait été prise dans le seul but d’éviter la surenchère entre les casseurs. Le phénomène était déjà largement documenté... et l’on reprochait depuis longtemps aux médias de souffler sur les braises en tenant cette comptabilité les soirs de Saint-Sylvestre.
Les reportages diffusés étaient par ailleurs suffisamment explicites pour éviter aux mauvais esprits de tenter de faire croire que la chaîne voulait ainsi nier l’insécurité que ces émeutes provoquaient. Je maintiens donc que cette décision était parfaitement en adéquation avec la déontologie professionnelle des journalistes.

En revanche, la liberté de la presse est quelque peu malmenée quand le ministère de l’Intérieur refuse de communiquer ces chiffres à la presse. Ce qui est le cas chaque Nouvel An depuis plusieurs années. C’est aux médias et à eux seuls de prendre la responsabilité de les publier ou pas. Cette cachotterie n’est pas de la censure... mais ça y ressemble.

Charb a été atteint par sept balles. Insister sur ce détail morbide ajoute-t-il à l’horreur du crime ? Est-ce une information indispensable à la narration des faits ? Pour ma part, je réponds non. Il n’est pas nécessaire - et même hors éthique - que la presse satisfasse le goût du sang.

Les médias, depuis le printemps, publient chaque jour des chiffres précis sur le nombre de personnes contaminées par le virus, sur le nombre de malades hospitalisés, sur le nombre de réanimations. Est-ce indispensable ? Oui, parce que c’est le baromètre le plus pertinent. Oui parce qu’il s’agit de faire prendre conscience à tous que la pandémie est toujours menaçante. Et le journaliste est là pleinement dans son rôle de médiateur.

Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ? Cette question, qui semble iconoclaste, est au cœur même du métier de journaliste. Une plume peut tuer...

Patrice Charoulet

@ Savonarole 2 sept. 20h13

Cher Savonarole,

Vous avez la gentillesse de me promettre un envoi dans quelque temps. Grand merci.
Si vous persévérez dans cet aimable projet, ne craignez pas, pour faciliter votre envoi, de demander à notre chère modératrice mon mail. Il sera fourni à tous ceux qui ne souhaitent pas me tuer ou me bannir d'ici.

F68.10

@ Wil

Alors voilà. J'ai fait dix minutes de recherches au sujet de ce sujet qui ne m'intéresse pas, et je vous fournis le document le plus pertinent que j'ai obtenu en seulement dix minutes de recherches:

Physical distancing, face masks, and eye protection to prevent person-to-person transmission of SARS-CoV-2 and COVID-19: a systematic review and meta-analysis - 27 juin 2020 The Lancet

Comme je ne me sens aucune obligation d'une quelconque courtoisie à votre encontre eu égard à votre comportement de sagouin, vous devrez faire avec mes citations en anglais. Non traduites:

"Our search identified 172 observational studies across 16 countries and six continents, with no randomised controlled trials and 44 relevant comparative studies in health-care and non-health-care settings (n=25 697 patients). [...] Face mask use could result in a large reduction in risk of infection (n=2647; aOR 0·15, 95% CI 0·07 to 0·34, RD -14·3%, -15·9 to -10·7; low certainty), with stronger associations with N95 or similar respirators compared with disposable surgical masks or similar (eg, reusable 12-16-layer cotton masks; pinteraction=0·090; posterior probability >95%, low certainty)."

Cette étude, obtenue en seulement dix minutes de recherche, date de juin 2020. Il est probable que vous jugerez que c'est trop vieux. Cette étude utilise le mot "could". Probablement que vous sauterez sur ce mot pour la décrédibiliser. Cette étude ne mentionne pas le mécanisme de propagation par cluster. Ce qui n'est pas excessivement surprenant car on n'étudie pas les clusters en claquant des doigts. Bref, comme tous les négationnistes, vous irez chercher des noises à droites et à gauche et ne reculerez probablement pas devant les acrobaties les plus surréalistes pour nous expliquer que, non, vous affirmiez quelque chose d'autre.

Par exemple, vous pouvez nous ressortir le fait que cette étude compile des études observationnelles et non pas des RCT. Oui, c'est vrai. Mais à aucun moment vous ne vous mettrez à réfléchir aux conditions ubuesques qu'il serait nécessaire de mettre en place pour avoir des RCT.

Vous pourrez nous faire des comparaisons avec l'HCQ, en prétendant que c'est pour cela similairement bancal. De la même manière que vous nous avez indirectement fait le coup de l'équivalence foireuse avec la licorne rose et invisible... au détail près qu'il faudrait quand même sacrément se moquer du monde pour prétendre que le masque ait des effets secondaires comparables à l'HCQ. Ce genre de faux-semblants et de cuistrerie argumentative...

C'est ultra-classique chez les négationnistes de votre espèce. J'utilise le mot sans trop de complexes compte tenu de votre comportement.

La réalité, c'est que j'ai une étude en faveur des masques. Vous n'avez rien en votre faveur, sinon des rodomontades au sujet des clusters. Que je vais admirer vous voir monter en mayonnaise en remettant en cause la crédibilité de cette étude. C'est justement pour éviter ce comportement que je ne connais que trop bien, y compris en provenance du corps médical (où lesdits négationnistes font le plus gros des dégâts) que je vous demandais de venir vous-mêmes avec vos sources. Ce que vous n'avez pas fait.

Pour simplifier, c'est 1-0. Il y a des données en faveur du masque. Pas forcément celles que vous "souhaitez", mais des données quand même.

Et je vous rappelle que je n'en ai rien à cirer, de vos masques. Que je n'ai rien affirmé à leur sujet, contrairement à ce que vous vous êtes efforcé de mettre dans ma bouche.

Wil

F68.10, vous êtes un running gag vivant.
Je pourrais continuer le jeu du "c'est moi qui aura le dernier mot vu que c'est celui qui a le dernier mot qui a raison" pendant des jours, des semaines voire des mois, vu votre ego, vous ne lâcheriez pas votre nonos (GRRRRR !!).
C'est un jeu qui ne se démode jamais. Mais ça n'a aucun intérêt avec vous, c'est trop facile.
Allez, zou !

F68.10

@ Wil
"Vous êtes définitivement un escroc."

Et vous êtes un âne que de croire que la question de la transmission en plein air est aussi crétine que l'existence de la licorne rose invisible.

"Vos commentaires du genre écran de fumée interminable se voulant scientifique impressionnent peut-être les crétins incultes mais pas moi qui ai encore un cerveau à peu près en état de marche."

OK, Génie. Alors c'est vous qui prétendez, ou semblez prétendre, que la transmission en plein air n'existe pas. Vous l'avez affirmé noir sur blanc en lettres majuscules en la couplant à des attaques personnelles à mon encontre. Et plutôt que de prendre mon commentaire pour quelque chose de courtois faisant état d'incertitudes, vous me servez ce type d'oukases:

"Une dernière fois, parce que je vois bien qu'il n'y a pas moyen de discuter sérieusement avec votre ego surdimensionné, il prend trop de place dans ce qui vous sert de cerveau et étouffe ce qui vous sert à réfléchir donc on tourne en rond et ça n'a aucun intérêt, une dernière fois donc, sortez-moi une étude sérieuse sur le taux de contamination du Covid en plein air et prouvant que l'utilisation d'un masque change ce taux."

Alors, je vais être clair et direct. Personnellement, je n'en ai rien à cirer que les gens crèvent du coronavirus. Si vous avez un problème avec cela, c'est à vous de vous documenter ; et si vous nous faites part de vos réflexions, j'examinerai en quoi elles sont solides, et vous le ferai remarquer.

En attendant, je me réjouis de vous retrouver avec un peu de chances à l'hôpital.

Titillez ma misanthropie, et je vous servirai ce type de réponse. Appelez-moi Skynet.

"Je ne vous demande pas de m'écrire une Encyclopédie, m*rde !"

Je vous demande simplement de sourcer vos propos quand vous affirmez qu'il n'existe pas de transmission par cluster en plein air.

"Je suis sûr que le gars il va me répondre un truc du genre "Ah mais vous savez que l'Encyclopédie..." et gnagnagna et gnagnagna... avec pleins de liens sans intérêt."

Non. Voici ma réponse: je roule pour le coronavirus.

"Pfff, mais quel boulet !"

Tant d'histoires pour des masques... franchement. Qu'est-ce que j'en ai à battre de vos masques ?...

Wil

@ F68.10

Vous êtes définitivement un escroc.
Vos commentaires du genre écran de fumée interminable se voulant scientifique impressionnent peut-être les crétins incultes mais pas moi qui ai encore un cerveau à peu près en état de marche.

Une dernière fois, parce que je vois bien qu'il n'y a pas moyen de discuter sérieusement avec votre ego surdimensionné, il prend trop de place dans ce qui vous sert de cerveau et étouffe ce qui vous sert à réfléchir donc on tourne en rond et ça n'a aucun intérêt, une dernière fois donc, sortez-moi une étude sérieuse sur le taux de contamination du Covid en plein air et prouvant que l'utilisation d'un masque change ce taux.
Je ne vous demande pas de m'écrire une Encyclopédie, m*rde !

Je suis sûr que le gars il va me répondre un truc du genre "Ah mais vous savez que l'Encyclopédie..." et gnagnagna et gnagnagna... avec pleins de liens sans intérêt.
Pfff, mais quel boulet !

https://www.youtube.com/watch?v=Q1x2TlOXA1w

Savonarole

@ Patrice Charoulet | 02 septembre 2020 à 18:26

Le 1er octobre le site Front populaire diffusera un entretien Onfray/Raoult.
Je suis abonné, je vous l’enverrai.

sbriglia

"Personnellement, j’approuve la décision de TF1 de ne pas avoir indiqué le nombre de voitures brûlées au fil des nuits d’émeute"
"Une constante demeure cependant : le respect scrupuleux des faits" 
(Serge HIREL)

Faut nous expliquer !!

F68.10

@ Xavier NEBOUT
"Dieu, di-aus, c'est la lumière du jour."

Peut-être. Et alors ?

"On peut effectivement dire que la lumière du jour n'existe pas, puisque les photons n'entrent jamais dans le temps, mais est."

Effectivement, le temps ne s'écoule pas le long du "trajet" d'un "photon". Mais votre distinguo sur le temps et l'existence me semble foireux. Toutes les "particules" se "déplacent" à la vitesse de la lumière, sans exception connue ; c'est seulement le confinement de l'énergie qui les "ralentit", par exemple en interagissant avec le champ de Higgs ; sans confinement de l'énergie, pas d'écoulement du "temps". Il s'agit de la morale dissimulée, entre autres, dans la fameuse équation E=mc2 liant énergie et masse due à Poincaré et Einstein.

"Alors, dieu n'est pas ?"

Je n'ai jamais nié la théorie quantique des champs. Mais cela n'a aucun impact sur la question de l'existence de Dieu comme entité transcendantale. Comme entité créatrice. Aucun.

"Et Pritou, l'esprit, ce qui est coéternellement à tout puisque avant le temps et donc hors du temps, ce n'est pas ?"

Si vous faites références aux théories advaïtines ou bouddhistes sur la conscience, elles sont effectivement plus difficilement réfutables que ce qu'on entend au sujet de l'âme en Occident. Mais je ne crois pas qu'il s'agisse là de la discussion que vous souhaitez avoir.

"À prendre les autres pour des imbéciles, vous ne savez rien."

Je sais des choses. D'autres pas. Mais je sais qu'un imbécile, cela se reconnaît surtout au fait qu'il est fier de son ignorance. Quand il n'en est pas particulièrement fier, c'est simplement un idiot. Je n'ai rien contre les idiots.

"Je ne connais rien en zoologie... biologie... géologie... géographie... biologie marine... cryptozoologie... théorie évolutionniste... biologie évolutionniste... météorologie... limnologie... histoire... herpétologie... paléontologie... ou archéologie... mais je pense... [long silence]... et si un dinosaure était rentré dans le lac ?..." -- Stewart Lee au sujet du monstre du Loch Ness.

Xavier NEBOUT

@ F68.10

Dieu, di-aus, c'est la lumière du jour.
On peut effectivement dire que la lumière du jour n'existe pas, puisque les photons n'entrent jamais dans le temps, mais est.
Alors, dieu n'est pas ?

Et Pritou, l'esprit, ce qui est coéternellement à tout puisque avant le temps et donc hors du temps, ce n'est pas ?

À prendre les autres pour des imbéciles, vous ne savez rien.

Patrice Charoulet

RAOULT PHILOSOPHE

La France est coupée en deux : les détracteurs de Raoult et les partisans de Raoult. On ne parle plus trop de lui.
Le mensuel « Philosophie Magazine » de septembre contient au moins deux choses intéressantes : les réflexions de François Noudelmann sur la « cancel culture » aux Etats-Unis et un article de l'un des rédacteurs en chef de ce mensuel, qui a lu pour nous cinq ou six livres du Pr Raoult. J'ai titré improprement « Raoult philosophe », le mensuel a titré « Dans la tête de Didier Raoult ». Presque tout le monde ne le connaît que dans ses rapports avec le coronavirus. Dans cet article on apprend les lectures philosophiques de ce professeur et les idées de ces philosophes qu'il partage. C'est très surprenant : cela commence aux présocratiques et cela va jusqu'au XXe siècle, en passant par Nietzsche ! Inattendu. Et peu banal. Aucune télé ne l'invitera pour parler de ça !

F68.10

@ Wil
"Sophisme ! C’est du niveau il n'y a pas de preuve que les petits hommes verts n'existent pas donc ils existent ou il n'y en a pas que Dieu n’existe pas donc il existe, etc."

Très bonne question! Je m'y attendais un p'tit peu...

Alors, je valide que l'analogie de base que vous faites entre ces deux méthodes de raisonnement est a priori correcte. C'est l'argument de la Licorne Rose Invisible. Mais le diable est toujours dans les détails...

En effet, voyez-vous, l'absence de preuve de l'existence de Dieu ou l'absence de preuve de l'existence des petits hommes verts ou l'absence de preuve de l'existence -- si tant est que votre description de la situation au sujet du coronavirus soit fidèle à l'état actuel de la science -- de clusters (je préfère le terme "cluster", voyez-vous, ne serait-ce que parce qu'il a une connotation statistique comparativement à "foyer" ; n'hésitez pas à me décerner le Prix de la Carpette anglaise) de contamination ayant débuté en plein air sont bien des thématiques analogues: la ligne d'argumentation est effectivement la même.

Cela étant, la méthode elle-même se critique, et ce, toujours sur des bases factuelles.

Par exemple, au sujet des modes de contamination, il est prouvé, par notre histoire médicale et scientifique, que des modes de contamination existent sans qu'il soit possible de prouver noir sur blanc leur existence. C'est d'ailleurs toute la controverse autour de la "génération spontanée": nous avons historiquement prouvé que les contaminations pouvaient exister sans que nous soyons capables d'isoler a priori des preuves de ce type de contamination. Nous ne sommes donc absolument pas dans le même cas que la question au sujet de l'existence de Dieu, dans laquelle nous ne pouvons pas isoler de précédents comparables à cette controverse sur la "génération spontanée"; ou même au cas parlant de Mary Typhoïde.

Ces précédents permettent de rejeter l'analogie avec le cas de l'argumentation au sujet de l'absence de preuves de l'existence de Dieu. Le clou argumentatif dans le cercueil de cette analogie est effectivement l'argument de la théière de Russell, qui explique bien en quoi la position athée est supérieure à la position agnostique. Au-delà même des questions de croyance motivées telles que l'illustre à la perfection Georges Carlin.

"Mais soit !"

Effectivement. Je vous explique bien ci-dessus que votre analogie ne tient pas la route.

D'ailleurs, au sujet des petits hommes verts, l'avis de Carl Sagan est effectivement que ce n'est pas comparable avec la croyance en Dieu. Pour le même type de raisons que je vous ai exposées.

"Puisque vous vous prenez pour un grand scientifique..."

Simplement pour quelqu'un qui a du mal avec les raisonnements foireux... ni plus ni moins. Si vous voulez que je me décerne un titre de scientifique, je vous demande de prendre position sur la place des mathématiques au sein de la communauté scientifique. Les mathématiques ? Science ou pas ? Les avis semblent partagés...

"...prouvez que j'ai tort en sortant une étude d'où vous voulez qui prouve scientifiquement que le Covid se contracte en extérieur et que le masque a une influence sur la contagion dans ce même milieu."

Je n'ai pas à prouver un propos que je n'ai pas (encore) tenu. Vous, par contre...

"Sinon, taisez-vous."

Ben non...

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir / 31 août 2020 à 19:48
@ F68.10 / 31 août 2020 à 20:35

Je m’attendais bien sûr à une réponse cinglante de la part de Robert Marchenoir. Elle est à la hauteur de mes espoirs : violente, sans nuance et sans offre de débat (ce qui n’est pas le cas de celle de F.68.10). Je vais néanmoins tenter de compléter mon point de vue sur plusieurs détails et sur les reproches de fond que ces deux commentateurs font aux médias français. Mais je laisserai les outrances (mépris des lecteurs, rois du monde, journalistes à blâmer plus en France qu’ailleurs, discrédit mondial...) à leur auteur, qui semble s’inspirer de Robespierre ou de Fouquier-Tinville.

Les photos du Bataclan : les corps étaient effectivement floutées. Mais qu’apporte à l’information la publication de tels documents ? L’horreur n’est-elle pas suffisante sans eux ? Il est vrai que certains titres, dont le « Daily Mail », savent que le morbide fait augmenter les ventes... N’a-t-il pas aussi diffusé une vidéo de l’attentat contre la pizzeria du 11ème arrondissement (cinq morts) ? Une vidéo qu’il a achetée 50 000 euros (information du Petit Journal de Canal+, jamais démentie). De mémoire, aucun titre français n’a fait de même...

Les voitures brûlées lors des émeutes de 2005 : passons sur leur qualification de « musulmanes »... Robert Marchenoir détient probablement des informations exclusives que nul autre ne possède sur un évident - de son point de vue - « complot des mosquées »... Mais ce n’est pas le sujet. Personnellement, j’approuve la décision de TF1 de ne pas avoir indiqué le nombre de voitures brûlées au fil des nuits d’émeute (au total, il y en a eu plus de 9 000 - source Wikipédia - et non 100 000 - le figaro.fr, article de 2015). L’objectif n’était pas de minimaliser la gravité de la situation, mais d’éviter que les voyous des différents quartiers se lancent dans une compétition, comme cela était le cas à l’époque à la Saint-Sylvestre. C’est un geste civique, qui honore la chaîne.

Quant aux reproches de fond, ma réponse ne concerne que la presse écrite, qui, effectivement, à cause de la montée en puissance des médias audiovisuels, s’est trouvée confrontée à l’obligation de revoir de fond en comble son modèle éditorial.
Auparavant, le journal quotidien informait son lecteur et titrait « Le Pape est mort ». Aujourd’hui, hormis les événements locaux, il a totalement perdu cette fonction et doit titrer « La mort du Pape ». Le contenu n’est plus le fait lui-même, mais le commentaire, l’analyse, la mise en perspective, l’interview des protagonistes, l’enquête approfondie...

Une constante demeure cependant : le respect scrupuleux des faits. Ce qui n’est pas une mince affaire, chacun les percevant selon ses convictions, s’en souvenant selon la qualité de sa mémoire, les décrivant selon son approche personnelle plus ou moins « objective ». Je vous accorde que tous les journaux n’excellent pas à tout instant en ce domaine, mais rares sont ceux qui se montrent délibérément malhonnêtes. Le pluralisme permet de les identifier rapidement.

Quant aux contenus différents entre les journaux français et britanniques - en fait entre tous les journaux du monde en fonction de leur lieu de parution -, il n’y a rien là d’étonnant. Ceci est vrai d’abord sur le plan de la hiérarchisation des informations que fournit l’actualité. Un accident mortel au carrefour proche de chez vous provoque beaucoup plus d’émotion - et donc d’intérêt du lecteur - que cent victimes d’un tremblement de terre au Japon... Cette « loi du kilomètre » est incontournable, même si elle contredit celle du « battement d’aile de papillon ».

Cela est vrai aussi en ce qui concerne le commentaire, la mise en perspective... Les journaux s’adressent à des lectorats différents. Différents en ce qui concerne leurs centres d’intérêt, leurs idéaux, leurs habitudes, leurs attentes, l’histoire de leur pays, la vision qu’ils ont de l’avenir, et même leurs sports favoris - cricket ici, baseball là, pétanque ailleurs... Et ne parlons pas des supporters des équipes de foot et de rugby...

Plus sérieusement, deux exemples concrets : les migrants de Calais et les « émeutes musulmanes ». Tout oppose Britanniques et Français à propos des premiers : individus dangereux à qui il faut à tout prix refuser l’accès pour l’opinion publique anglaise, ils sont perçus, chez nous, comme de jeunes paumés, certes un peu remuants, mais qui, au risque de leur vie, cherchent un avenir meilleur. Comment les journaux londoniens et parisiens pourraient-ils avoir sur eux des points de vue identiques ? Le journaliste anglais insistera sur leurs méfaits, en oubliant ceux qui possèdent un CV de haut niveau, le français sur leurs conditions de vie épouvantables, en minimisant les incidents... La vérité ? Il y a en fait deux vérités... inconciliables. Le Channel (pardon le Détroit du Pas-de-Calais) ressemble aux Pyrénées : vérité en deçà, erreur au-delà...

Quant aux émeutes de 2005, qui ont essentiellement enflammé les quartiers où vivent les immigrés, comment Français et Britanniques pourraient-ils en avoir une même approche ? L’Empire britannique et l’Empire français ont colonisé l’un et l’autre. Ils ont soumis des peuples, mais, lors des indépendances, le Commonwealth est resté une réalité - Elizabeth II est reine de seize Etats souverains -, alors que la Communauté imaginée par de Gaulle est tout juste devenue la nébuleuse Françafrique... Les Britanniques n’ont pas perdu 30 000 des leurs en Algérie, rapatrié en catastrophe un million de Pieds-Noirs et ne sont pas accusés par leur ancien territoire d’y avoir fait 250 000 victimes.

Tout cela n’est pas encore de l’Histoire. Les plaies sont encore à vif et l’émotion est encore là, qui appelle à la vengeance et à la rancœur.

Les médias ne sont que le reflet de la société dans laquelle ils sont plongés. Les médias français sont à l’image des Français. Tout juste peuvent-ils estomper les excès, tempérer les fureurs... Mais contredire l’opinion publique au point de l’affronter, ne pas partager - plus ou moins fortement - son rejet et sa peur des casseurs immigrés ? Mission impossible. Les titres britanniques, eux, peuvent avoir un regard froid, quasi scientifique, avec un brin de condescendance vis-à-vis de ces « Frenchies » qui, décidément, ne savent pas s’y prendre avec leurs anciens « sujets ».

Il n’est donc pas étonnant que les fiches de Wikipédia en français et en anglais sur les émeutes de 2005, sans se contredire - le respect des faits -, ne soient pas identiques. D’autant plus que Wiki est tout sauf une encyclopédie universelle... Un coup d’œil sur les pages dites « discussions » en dit long sur les pressions, les chausse-trappes et les désaccords entre « experts » qui menacent chacune de ses fiches abordant un sujet sensible (*).

Il faut y voir un avantage, le même que celui qu’offre la lecture simultanée de deux titres de tendance opposée : la possibilité de se forger une opinion personnelle et d’avoir sur le monde un regard moins étriqué que celui porté « nécessairement » par la presse nationale. Exemple dans l’actualité : Trump est honni par la quasi-totalité des journalistes français qui annoncent (souhaitent ?) sa défaite, alors que nombre de leurs confrères britanniques sont plus nuancés. Et ne parlons pas des titres américains, qui l’encensent ou le torpillent selon qu’ils sont « bleus » ou « rouges »...

(*) A noter que Wikipedia en anglais s’est interdit depuis 2017 d’utiliser le « Daily Mail » comme source en raison du manque de fiabilité de certaines de ses informations...

Xavier NEBOUT

Nous en revenons donc à la Rome antique avec droit de vie et du mort du père de famille sur l'enfant.

L'existence de l'âme est démontrée par témoignages et expériences de sorties du corps depuis la nuit des temps d'un bout à l'autre de la planète, mais pour le scientiste, tout n'est que balivernes et débilité.
Et bien évidemment tout ce qui relève de la mystique et donc des religions, autrement dit tout ce qui a fondé toutes les civilisations.

Scientiste et non scientifique, car voilà maintenant longtemps que des anesthésistes ont témoigné de NDE inévitablement effectives avec des visions de lieux proches dans l’hôpital, mais invisibles depuis le lieu où était le corps.
Vous niez sans doute aussi qu'un radiesthésiste trouve une canalisation avec un pendule... et même sur plan à distance ...

Sur le fond, le débat est clos par bornage d'esprit.

Sur la forme, il vous faudrait quitter quelque peu votre morgue, et savoir argumenter en peu de mots sans pédantisme - cela n'impressionne pas grand monde dans ce blog.

Wil

@ F68.10
"Si un document laisse la question de la propagation à l'extérieur sans réponse, il n'est pas alors légitime de partir du principe que le masque n'a pas d'utilité en extérieur simplement parce qu'on aurait "prouvé" son utilité qu'en intérieur."

Sophisme ! C’est du niveau il n'y a pas de preuve que les petits hommes verts n'existent pas donc ils existent ou il n'y en a pas que Dieu n’existe pas donc il existe, etc.
Mais soit !
Puisque vous vous prenez pour un grand scientifique, prouvez que j'ai tort en sortant une étude d'où vous voulez qui prouve scientifiquement que le Covid se contracte en extérieur et que le masque a une influence sur la contagion dans ce même milieu.
Sinon, taisez-vous.

Baron Samedi (a.k.a. F68.10)

@ Xavier NEBOUT
"Vous êtes un artiste du tourner autour du pot."

Je vous en remercie. Cela étant, maintenant que nous avons déblayé des généralités au sujet de ma position -- et convenez tout de même qu'il convient de faire un petit effort d'explication sur de tels thèmes, et vous pourriez m'en remercier -- nous pouvons rentrer sur des thèmes plus précis et plus pointus:

"Force est de constater que pour vous, il n'est pas exclu de procéder à un avortement à neuf mois même si l'enfant à naître est sain."

Exact. Cela étant, je pense effectivement, un peu dans la lignée de Hitchens que si on peut tout faire pour placer un tel enfant à la naissance dans une structure d'accueil, nous devrions tout faire pour cela. Mais vous savez bien que les choses ne se passent pas comme cela... Se posent aussi des questions telles que le viol, où une position pro-vie ou pro-âme s'oppose à de nombreuses considérations sociales qu'il est impossible d'ignorer. La question est alors celle de la méthodologie pour tenter d'évaluer dans quelles conditions nous pourrions trouver des arguments plus forts que l'indignation sociale de femmes qui se verraient potentiellement contraintes de porter un enfant à terme dans ces conditions pour s'en débarrasser ensuite. Avez-vous une telle méthodologie à votre disposition ? En son absence, il faut bien prendre en compte la voix des femmes qui s'expriment à ce sujet, et je doute que cela aille dans votre sens.

"Vous devriez alors me dire pourquoi pas après la naissance ?"

Je n'exclue jamais rien par principe. Mais convenez que dans ces cas, le placement est une solution plus simple et qui s'impose efficacement face à l'infanticide. Vous avez des cas concrets à me soumettre où des revendications d'infanticide médical sont émises par des femmes, des parents, ou quiconque d'ailleurs ?
Mais je pense que vous voyez bien qu'il s'agit là d'un pilpoul assez stérile qui n'a que pour but de vous montrer qu'il n'est nul besoin de s'appuyer sur des principes intangibles pour faire des choix intelligents. Seuls les cas concrets peuvent faire l'objet d'une telle discussion.

"Jusqu'à quel âge peut-on tuer un enfant pour cause psychosociale chez la mère ?"

15 ans. C'est l'âge où j'... bref...

Plus sérieusement: je ne vois pas dans quel contexte il y aurait des situations légitimant, selon une méthode objective, ce type de meurtre de gosses sains. Le placement est préférable à toute situation que j'arrive à imaginer arrivant en bonne et due forme sur le bureau d'un bureaucrate. Et je veux qu'on me filme la tête du bureaucrate en question en train de lire un tel torchon...

"Par ailleurs, je ne vous ai pas parlé de sacralité de la vie."

Effectivement. C'est moi qui dois imaginer quels seraient les arguments que vous pourriez m'opposer, et prendre les précautions oratoires qui s'imposent. C'est le lot de ce type de discussions. Je vous rappelle mes propos:

"Mais cette opposition relative ne masque aucunement nos probables divergences en matière de Sacralité de la Vie..."

J'ai bien utilisé le terme "probable" pour éviter de m'engager dans des propos trop absolus.

"Le vrai sujet serait celui de savoir quand un être a une âme..."

Ah ! Ben, je suis quand même pas tombé trop loin avec mon concept de Sacralité de la Vie.

"...et pour être précis, au sens de ce qui peut se détacher du corps ainsi qu'en attestent les NDE... cela même si elle n'en est pas encore capable."

Je tousse quand je lis cela... Je n'en crois pas un traître mot de ces NDE, sauf en tant que phénomène bio-chimique. Cela étant, sur des sujets comme ceux-ci, bien que je n'en croie pas un traître mot, il est impensable de s'attendre à ce que la société valide une approche 100 % rationalisto-"matérialiste". Même s'il s'agit là de bullshit, de mon point de vue, il est impensable d'exclure la représentation des patients et de la société civile dans ce débat justement pour ce type de raisons. Et de la même manière que des gens comme moi (peu, je trouve) sont prêts à prendre ces idées délirantes en compte dans des lois de bioéthiques, la seule chose que moi et ma petite secte exigeons est que vous n'en fassiez pas une vérité dans les textes de bioéthique à rédiger, mais seulement une position sociale contestée par d'autres positions sociales -- dont au plus une est rationnelle -- que nous nous devons, pour la concorde civile, de prendre en compte. Attention: cette dernière phrase est bourrée de pièges dans tous les sens...

"Car c'est l'âme qui est sacrée."

Si vous lisez De La Magie de Giordano Bruno, vous constaterez que l'âme n'y a pas le sens que vous lui donnez à l'heure actuelle, mais est bien identique comme notion à celle de l'influx nerveux. L'âme, dans le texte, c'est bien ce qui vous permet d'agiter vos petits doigts. C'est pour cela que le conflit entre science et religion est bien plus profond qu'on ne veut le croire a priori: le concept de l'âme se dématérialise au fil des âges pour devenir ce que vous semblez imaginer. Mais il s'agit là simplement du recul de la religion devant les coups de boutoir de la science, depuis Bruno jusqu'à la controverse Volta-Galvani, qui évacue définitivement cette conceptualisation de l'âme comme influx nerveux.

Si vous remontez dans le temps, vous observez d'autres interprétations du concept d'âme, par exemple au dernier souffle: dans un milieu frisquet, la respiration se voit visiblement à l'humidité, et le "dernier souffle" est alors quelque chose de bel et bien visible: un dernier petit nuage s'échappe... Nous ne ferons pas non plus l'économie de plus de 2000 ans de textes sur l'âme depuis Platon jusqu'à travers le néo-platonisme chrétien. Bref...

Mais me faire avaler le concept de l'âme, cela va être compliqué... Par contre, dans le cadre d'une loi de bioéthique, il me paraît impensable, au motif de la concorde sociale, de ne pas prendre en compte que des gens comme vous y croient et qu'il convient d'aménager les pratiques en conséquence; sans trop impacter les mécréants non plus... De toutes façons, nous en sommes loin ; et vous pouvez dormir sur vos deux oreilles: votre club a encore la haute main sur ce point, en pratique.

breizmabro

@ Jean le Cauchois 31 août 22:14

La paparazette vous embrasse. Affectueusement :)

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@ Claude Luçon 31 août 20:56

OK. Bien reçu.

Adéo Claude Luçon

Xavier NEBOUT

@ F68.10

Vous êtes un artiste du tourner autour du pot. Force est de constater que pour vous, il n'est pas exclu de procéder à un avortement à neuf mois même si l'enfant à naître est sain.
Vous devriez alors me dire pourquoi pas après la naissance ?
Jusqu'à quel âge peut-on tuer un enfant pour cause psychosociale chez la mère ?

Par ailleurs, je ne vous ai pas parlé de sacralité de la vie.

Le vrai sujet serait celui de savoir quand un être a une âme, et pour être précis, au sens de ce qui peut se détacher du corps ainsi qu'en attestent les NDE... cela même si elle n'en est pas encore capable.

Car c'est l'âme qui est sacrée.

Baron Samedi (a.k.a F68.10)

@ Xavier NEBOUT
"Si vous arrêtiez de vous défiler devant la question qui est posée ? [...] Alors, oui ou non, êtes-vous pour cette monstruosité ?"

Je ne me défilais pas: vous ne m'aviez pas posé la question explicitement. Et même si, sur le fond, je pense que je ne vous dois aucune forme de réponse sur ce type de sujets, je vais faire ici un petit effort ; comme en témoigne mon changement temporaire de pseudonyme:

Tout d'abord, je suis fondamentalement opposé à une large partie du cadre médico-légal et bioéthique en vigueur à l'heure actuelle. Pas nécessairement en avalisant des positions intégralement permissives, d'ailleurs ; mais sur le plan institutionnel, je trouve que le patient n'a que très peu de droits ; et que c'est in fine en très large partie une violation de sa liberté de conscience. Je ne parle même pas de l'avortement, ici, mais d'une large gamme de sujets bien distincts de l'avortement. Le jour où les patients auront bien plus leur mot à dire dans tout ce qui touche à la médecine, il me sera plus facile d'affirmer que je "soutiens" une loi telle qu'une loi de bioéthique. En l'état, je trouve qu'on se moque de nous.

Maintenant, si vous me demandez si je valide une quelconque notion de Sacralité de la Vie, ma réponse est très claire: Non. Ce qui ne signifie pas que tout est permis, loin de là, comme le met en évidence la position de Christopher Hitchens, qui bien que se réclamant d'un "humanisme" qui n'est pas le mien, montre bien qu'il est possible de réfléchir à ces notions sans référence à une Sacralité de la Vie.

Dans un cadre bioéthique et médico-légal (les deux étant à mon sens inséparable dans des questions telles que l'avortement à neuf mois) qui aurait ma faveur, il y aurait bien sûr des dispositions permettant ce genre d'interventions. Mais cela n'aurait probablement pas la même tête que ce qui existe aujourd'hui.

En l'état, des interruptions médicales de grossesse, cela se pratique déjà, avant même l'existence de cette loi. Il est donc évident qu'un cadre légal doit donc le permettre, ne serait-ce que pour permettre aux médecins d'agir sereinement sur ce type de sujets. Le problème majeur étant, à mon sens, qu'à l'heure actuelle, une fois le cadre légal mis en place, il n'y a pas de réel regard de la justice ou de tout autre corps régulateur dans lesquels les patients auraient leur voix. Donc aucun réel moyen d'acter que les choses déc*nnent. Je ne vois pas comment ne pas exprimer mon sens de l'outrage moral à ce sujet.

Je vous cite le Guide Relais et Châteaux que j'ai déjà mentionné:

"Des progrès sont nécessaires en revanche en matière de droit des patients. Les décisions d’admission – qu’elles soient prises par le préfet ou la directrice – ne sont pas assez motivées, et rarement notifiées, le personnel n’étant du reste pas assez formé pour le faire. Le juge des libertés et de la détention présente son rôle aux patients comme limité à un contrôle de pure forme, sans pédagogie ni information quant aux recours possibles. Lorsque des irrégularités apparaissent, les décisions sont très rarement annulées. S’agissant des patients en soins à la demande du représentant de l’Etat, le préfet refuse certaines de leurs permissions sans en préciser les motifs." -- Synthèse d'un rapport de visite du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté.

Comment s'attendre, dans un tel foutoir légal, que les choses se passent mieux en ce qui concerne l'interruption médicale de grossesse ?? Comment garantir que des dérives n'aient pas lieu au sujet de l'interruption médicale de grossesse si on est incapable d'"annuler" des "irrégularités" en matière de soins sans consentement ? C'est absurde.

C'est pour cela que je ne me reconnais absolument pas dans un laisser-faire total en matière d'interruption médicale de grossesse. Mais cette opposition relative ne masque aucunement nos probables divergences en matière de Sacralité de la Vie, ni dans le fait que je préfère malheureusement que les choses s'opèrent dans un cadre légal ne serait-ce que pour qu'on puisse en parler sans tabou.

Un des principaux problèmes que je vois dans ce type de sujets, c'est le suivant: tant qu'on n'acceptera pas qu'il y ait un rôle réel d'éthiciens professionnels, formés dans un cadre de philosophie analytique -- et non pas un cadre para-psychanalytico-théologique qui ne veut pas dire son nom -- personne ne pourra arbitrer ce genre de choses intelligemment: les médecins ne devraient pas avoir tous les pouvoirs, et les juges ne devraient pas intervenir seulement quand c'est trop tard en étant coincés dans un juridisme abscons décalé des réalités ; et c'est pour cela qu'il est nécessaire de développer un rôle d'éthicien correctement considéré.

Il y a aussi un autre problème: les médecins sont aussi assez fondamentalement obsédés par l'idée de protéger la vie et ne sont pas idéologiquement compétents pour donner la mort: une classe de professionnels du meurtre de petits vieux, par exemple, devrait pouvoir prendre le relais des médecins quand la situation outrepasse leur compétence. Bien évidemment, tout le monde freinera des quatre fers devant une telle perspective. À tort, de mon point de vue.

Cela, c'est pour le pragmatisme mortuaire. Pour la justice mortuaire, il faudrait que je cause davantage avec Maman Brigitte.

"Accessoirement, comment qualifier le chef d'Etat qui l'approuve ?"

Président d'une République Autoritaire Noyautée par les Médecins où il est Impensable de Pratiquer des Référendums en Matière de Bioéthique car les Français sont des C*ns. Ou Pantin à la Tête d'une Société Civile Démissionnaire, si vous préférez...

Exilé

"Comme à Palavas-les-Flots..." (PB)

Mais quelle idée d'aller à Palavas-les-Flots plutôt qu'à Ouessant-les-Hydrocarbures...

Xavier NEBOUT

@ F68.10

Si vous arrêtiez de vous défiler devant la question qui est posée ?
Je ne vous parle pas d'avortement pour cause de risque de donner naissance à un monstre, mais du meurtre d'un enfant sur le point de naître, dont le seul tort ou la seule tare serait d'avoir une mère psychosocialement atteinte.

Alors, oui ou non, êtes-vous pour cette monstruosité ?

Accessoirement, comment qualifier le chef d'Etat qui l'approuve ?

Aliocha

On veut des noms, Savonarole, de la délation, du lynchage bien rationnel et bien français pour satisfaire les atavismes de la tonte des femmes et des résistants de la dernière heure qui se délassent à peu de frais en se vautrant dans la violence immonde.

On veut du sang qui justifierait de décapiter Macron, c'est lui, bien sûr le responsable de toutes les exactions, à se coltiner le Liban, Erdogan, l'oncle Xi, cousin Poutine et les petits derniers goyos, Trump et Bojo le clown, sans compter le petit MBS et le grand Netanyahou, les frères ennemis qui voudraient s'entendre, mais en détruisant l'Iran, tout en définissant la croissance d'un développement durable à exploiter le gaz sans salir la Méditerranée, et tenter de consolider une majorité divisée qui n'a jamais existé en trouant le ventre psycho-social des femmes jusqu'à neuf mois de gestation, donnant à manger au Moloch sociétal.

Allez, allez, la meute, à vos victimes, au grand retour du pire des porcs qui se prennent pour démons et qui ne sont que des cochons qui refusent de vivre par peur de mourir, et se jettent au gouffre de leur pathologie par crainte de guérir, la peste disait le fabuliste, puisqu'il faut l’appeler par son nom païen, l'oracle rimbaldien ayant bien repéré que tous les poètes seraient crucifiés par les ignares normaliens qui ne savent pas qui est la Verdurin, les sourds et les aveugles qui n'entendent pas Dieu parce qu'ils n'en sont pas, et sont les jouets menteurs et meurtriers du malin.

Quand tout sera détruit, il sera temps alors d'interpréter le silence, et la voix sainte se détachera clairement, à l'endroit du péril grandit aussi ce qui sauve malgré les jeux savants de Satan qui veut la place unique, et s'autocrucifie pour démontrer, mais trop tard car tout est déjà accompli, la puissance de sa raison abattue par la voix méconnue du réel, le vent en la maison de genau, le souffle libre du verbe qui libère par surprise de tous les désirs vengeurs, la toute-puissance du plus simple, l’interprétation divine de la victime qui voit, qui entend, qui comprend, et nous offre par son pardon l'exemple ineffable de sa résurrection.

F68.10

@ Wil
"Il y a quelques semaines j'avais dit sur ce blog suite à la sortie de l'autoproclamé scientifique charlatan F68.10..."

Permettez-moi de me racler la gorge: quand ai-je proclamé que j'étais un scientifique ? J'ai fait certaines études, certes, exercé certains métiers, certes, mais, même si ma position actuelle était celle de scientifique en exercice --- plutôt que celle de rebut de la société -- je ne me prévaudrais pas de ce type d'autorité. Au contraire, je réutiliserais l'autorité de tiers, non pas pour en faire un argument indépassable, mais pour mettre sous le nez les arguments que ces tiers tiennent sur différents sujets. Plus ces tiers ont de l'autorité, plus il est délicat pour mon interlocuteur de s'en débarrasser d'un revers de main. Par exemple, si Xavier Nebout me cherche au sujet de l'avortement, il n'est pas inconcevable que je lui oppose un théologien X ou Y. Le recours à l'autorité de tels tiers permet de ne pas laisser des arguments se faire passer sous silence ; ce qui est très différent que de considérer une autorité comme indiscutable ou infaillible.

En somme, je ne m'"autoproclame" pas. Je choisis, par contre, mes sources pour qu'elles soient difficilement contestables par mon interlocuteur. Je n'ai donc aucun besoin d'être un scientifique ; et encore moins besoin de m'autoproclamer scientifique. Et si vous qualifiez mes sources de charlataneries, ce n'est pas moi que vous qualifiez de charlatan, mais bien leurs auteurs ; qu'il m'appartient donc de bien choisir. Dans ce contexte, c'est sur le plan de la logique et de la rigueur de la pensée avec laquelle je traite mon matériau de base, que sont mes sources, que vous pouvez m'attaquer. Pas en prétendant que je m'autoproclame scientifique.

Pour tout vous dire, le domaine où mes documents personnels prouvent ma compétence à travers des titres universitaires, ce sont, en tout premier lieu, les mathématiques et en particulier un sous-domaine de la logique "appliquée". Sur ce type de documents (introductifs), par exemple, je suis au taquet. C'est pour cela que cela me fait doucement rigoler quand Mary Preud'homme m'attaque sur la "logique", mais passons...

"...ou avant, je ne sais plus, peu importe..."

C'était avant que je vous reprenne, effectivement. Mais, peu importe, effectivement...

"...qui avait sorti une étude du Lancet sur l'utilité du masque en milieu hospitalier..."

C'est exactement cela que j'ai fait. Je vous ai fourni une étude.

"...que LE MASQUE N'A ABSOLUMENT AUCUN INTÉRÊT EN EXTÉRIEUR..."

Je m'étais intéressé un tout petit peu à la question de la propagation par aérosols mi-juillet. (Les "gouttelettes", c'est un peu différent...) À cette date, il semble que la question de la propagation par aérosol était non-résolue / mystérieuse. Ce qui ne change rien à la problématique que c'est effectivement une question de gestion du risque ; et que les responsables doivent agir face à des risques qu'ils ne connaissent pas. Si un document laisse la question de la propagation à l'extérieur sans réponse, il n'est pas alors légitime de partir du principe que le masque n'a pas d'utilité en extérieur simplement parce qu'on aurait "prouvé" son utilité qu'en intérieur.

Paraît-il qu'on en serait là, actuellement dans le domaine de cette question de la distanciation sociale, au sens large du terme.

"...et qu'il n'y a jamais eu de preuve d'un quelconque foyer (et pas "a fucking cluster... in your ass because I speak english and you don't asshole !") ayant débuté en extérieur. AUCUNE !"

Mouais... J'attends de voir votre source. Là, c'est typiquement un cas où, sans précision de votre part, je suis tenté de dire "absence de preuve n'est pas preuve de l'absence".

"Le plus comique est que le gouvernement et donc le monde médical rempli d'escrocs à l'ego surdimensionné dans sa majorité, prend les gens pour des c*ns..."

Le monde médical prend les gens pour des c*ns et le reste de l'humanité pour un jardin japonais rempli de 8 milliards de bonsaïs. Cela ne change rien au fait que même de gros prétentieux peuvent faire de la science correctement pourvu qu'ils acceptent de suivre deux ou trois règles.

Wil

Il y a quelques semaines j'avais dit sur ce blog suite à la sortie de l'autoproclamé scientifique charlatan F68.10... ou avant, je ne sais plus, peu importe, qui avait sorti une étude du Lancet sur l'utilité du masque en milieu hospitalier, que LE MASQUE N'A ABSOLUMENT AUCUN INTÉRÊT EN EXTÉRIEUR et qu'il n'y a jamais eu de preuve d'un quelconque foyer (et pas "a fucking cluster... in your ass because I speak english and you don't asshole !") ayant débuté en extérieur. AUCUNE !

C'était à un moment où toute la médiacratie nous serinait 24/24 h que le masque était indispensable et que ceux qui ne le portaient pas n'étaient que des irresponsables voire des meurtriers avec force dénonciations, comme en 40 (de vrais Français quoi !), des rassemblements non autorisés par le gouvernement qui n'a que le bien commun à l'esprit c'est bien connu.

Je le répète, IL N'Y A AUCUNE, JE DIS BIEN AUCUNE PREUVE DE CONTAMINATION DU OU DE LA COVID-19 EN EXTÉRIEUR et par conséquent aucun intérêt à porter un masque quel qu'il soit dehors.
Et petit à petit, qu'est-ce que on entend dans la médiacratie ?
Effectivement, il n'y a aucune preuve qu'on peut être contaminé par le virus en milieu aéré mais c'est pas grave, comme c'est trop compliqué pour cet abruti de populo, autant le rendre obligatoire partout, c'est plus prudent.

C'est comme l'histoire d'interdire les promenades dans les bois lors du confinement mais de laisser faire la queue pour acheter des clopes.
Le plus comique est que le gouvernement et donc le monde médical rempli d'escrocs à l'ego surdimensionné dans sa majorité, prend les gens pour des c*ns, ce qui n'a rien de nouveau et que ceux-ci disent "Mais touttafé, on est des cons et on est heureux, ce qui compte c'est qu'on soit des cons vivants !"

C'est dans ces moments-là que l'on constate que la démocratie porte toujours en elle les germes de la dictature.

Wil

"Cette banalisation, en l'occurrence, étonne chez lui" (PB)

La banalisation du tout et n'importe quoi chez Macron qui se moque de tout vu qu'il n'est président que parce que ça fait bien sur un CV et qu'il voulait juste prouver qu'il pouvait le faire en se fichant totalement des conséquences sur le pays, n'étonne plus que Monsieur Bilger.

Les c*nneries que Macron a sorties depuis qu'il a été élu, sans compter celles qu'il a produites pour le devenir qui étaient encore meilleures si on peut dire, mais on en aurait pour une semaine non-stop, ne laissent aucun doute à ce sujet sauf aux naïfs comme Monsieur Bilger.

Mais c'est toujours la même chose. Il est normal qu'un naïf achète ce que lui vend un panneau publicitaire et qu'il soit déçu à la fin et veuille un nouveau "truc".

Il y a un très bon morceau titré "Nothing fills the hole","Rien ne remplit le trou", de l'excellent groupe Marillion qui critique la société de consommation et qui dit "Je le voulais jusqu'à ce que je l'ai et quand je l'ai eu je voulais autre chose".

https://www.youtube.com/watch?v=IBnWsVzHTxo

Les paroles
http://www.marillion.com/music/lyric.htm?id=175

C'est ce que Monsieur Bilger ne comprend jamais après ses votes.
Il n'est plus qu'un consommateur de politique d'autant plus qu'il est à la retraite de son vrai métier et qu'on ne lui demande son avis que pour parler de ça.
C'est bien plus facile ensuite pour lui de dire que ce n'est pas lui qui se trompe encore et encore mais ceux pour qui il vote qui lui ont menti.

C'est d'ailleurs à sa mauvaise foi qu'on voit que Monsieur Bilger est un vrai Français.
DANS MES BRAS MON FRÈRE QUE JE T'EMBRASSE ! ;-)

Alpi

@ Walson
« Mais quels secrets français peut-on vendre en dehors de la recette de l'omelette de la mère Poulard ? »

J’ai ouï dire qu’il avait également communiqué votre (vrai) nom et votre adresse. Soyez sur vos gardes !

Wil

@ Savonarole
"Dès qu’un commentaire ne convient pas à la Meute, on assiste à une curée. Cette meute est réduite à 3 ou 4 commentateurs."

Des noms ! Des noms ! Des noms !
Ne vous inquiétez pas Savonarole, une "meute" de trois ou quatre individus n'a aucune chance de survivre longtemps sans sang neuf, ne serait-ce que par les tares consanguines inévitables que leurs relations incestueuses, mêmes intellectuelles, leur infligent ; en plus de leur niveau de c*nnerie générale naturelle.

Il faut bien avouer que l'être humain, comme disait le grand philosophe Hortefeux qui parlait d'autre chose, "quand il y en a un ça va mais c'est quand il y en a plus qu'on commence à avoir des problèmes" ou quelque chose du genre.

Giuseppe

@ Clovis | 31 août 2020 à 17:54... et les autres.

Sympa de souhaiter l'anniversaire de notre hôte, mais la caisse qui suit doit être à la hauteur.

En dessous du Brut Souverain de chez H. sera considéré comme pingre: "Merci pour cet espace de liberté que vous nous offrez...", et comme la liberté n'a pas de prix... Je taquine bien sûr.

Jean le Cauchois

@ breizmabro

Bonsoir,

En ce jour particulier d'anniversaire de notre hôte, pour lequel j'ai beaucoup d'admiration et de respect, et que je félicite pour son endurance, sa persévérance, ainsi que madame notre modératrice.

Mais je tiens à vous dire - compte tenu de ce que je viens de lire - que je ne vous imagine pas autrement que sous votre pseudonyme. Conservez-le précieusement. Je connais les arguments des opposants. En son temps, j'ai communiqué par mail avec Claude L, puis Patrice C : quelle importance pour eux ? Me concernant, j'aime vous imaginer chez Jacky, en ancienne paparazette du Télégramme, adorable et impertinente comme le personnage d'Avril, reporter à La Voix du Nord, dans "Les Petits Meurtres d'Agatha C" : si ça peut satisfaire mon ami Claude, c'est cadeau pour lui, surtout s'il s'imagine en commissaire Laurence.

Robert

@ Savonarole | 31 août 2020 à 18:20

Voilà qui est excellemment exprimé et qui au fond rappelle indirectement les consignes du créateur de ce blog quant à la longueur des commentaires.

Mary Preud'homme

@ Xavier NEBOUT
"Comment peut-on en être à devoir avoir un tel débat sans être dans un monde de fous pour ne pas dire satanique ?"

Bien d'accord avec vous. Satanique est le seul mot qui convienne pour qualifier ces horreurs, cette barbarie et ce massacre des Innocents sacrifiés à la chaîne et jetés avec les déchets hospitaliers.
Et sur 220 000 avortements par an en France, seuls 10 000 sont des interruptions thérapeutiques (IMG) ou pour cause de viol. Le tout, nonobstant les circonstances, remboursé par la sécu soit une facture de près de 2 milliards par an.

À noter pour ceux qui nient la qualité d'être humain au foetus jusqu'à la naissance, qu'à compter de 22 mois de gestation doit être obligatoirement dressé un acte de décès en cas d'avortement provoqué ou de fausse couche.

Claude Luçon

@ breizmabro | 31 août 2020 à 19:28

Ce n'est pas de vous dont je parlais !
Votre message s'appuyait sur un commentaire que j'envoyais à Clovis, je vous répondais dans cet esprit.
Bien sûr que vous ne m'avez pas insulté, pardonnez-moi de m'être mal exprimé, un cas de rugosité mal placé, je me suis rendu compte en le relisant qu'il prêtait à confusion.

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@ Lodi | 31 août 2020 à 11:24
"Etre dans un navire qui prend l'eau sous prétexte que certains écopent, non merci."

Quand un bateau prend l'eau il est du devoir de tous les marins d'écoper, or c'est ce que nos citoyens ne font pas pour le bateau France, ils parlent... trop.
Transformer les mots en seaux, éponges ou serpillières est impossible, il faut retrousser nos manches, fournir l'aide quand on nous la demande !
Tendre la main à qui en a besoin, botter des arrière-trains quand c'est devenu indispensable.
Philosopher est facile, agir est difficile.
C'est notre République, nous les citoyens, à nous de faire quelque chose, pas seulement d'aligner les mots !
Les Corses l'ont rappelé en 2013, ils l'avaient fait avec les Italiens en 1942, nous pouvons leur faire confiance pour le refaire. Quelqu'un a ressorti ce tract, je l'ai découvert par hasard, ignorant la date, suivons l'exemple !

Tipaza

Tintin, était sous-titré « Le journal des jeunes de 7 à 77 ans ».
Ce fut un choc pour moi lorsque j'ai été rayé de la liste des lecteurs de ce journal qui était ma bible, alors pour compenser je suis venu lire le blog de Philippe Bilger.

Bon anniversaire cher Philippe Bilger, vous aurez bien mérité de la liberté d'expression.

F68.10

@ Aliocha
"Et le fou me traite de cinglé..."

Parfaitement. Vous êtes un grand cinglé à vous comporter comme un inquisiteur envers quiconque rejette le Christ. Il me semble bien que c'est ce que j'ai écrit. Je ne vois pas, à l'heure actuelle, de raison de dévier de cette ligne. À vous de me les apporter.

Cela fait tout de même un petit bout de temps que je vous signale votre dérive inquisitoriale. Vous signez et persistez. Grand bien vous en fasse, mais vous ne ferez pas l'économie de ce qualificatif à si peu de frais.

"...n'a toujours rien compris à l'anthropologie fondamentale..."

C'est à vous de la défendre, votre "anthropologie" "fondamentale". Jusqu'ici, c'est assez décevant: vous lui accordez un statut scientifique, à cette théorie, et, dans la foulée même, vous rejetez toute méthodologie scientifique. C'est à s'en démonter la mâchoire d'incrédulité.

"...me déguise donc en inquisiteur pour continuer à me conduire au bûcher..."

Je ne vous conduis absolument pas au bûcher. Je m'oppose à vos âneries par mes mots. Quant à savoir si vous souhaitez pousser votre "anthropologie" "fondamentale" jusque dans le domaine de la psychiatrie -- là où les gens se font réellement cogner pour les idées qu'on leur prête -- votre position est particulièrement vaseuse. J'oserais même affirmer qu'il s'agit là d'un verbeux silence coupable de votre part.

"...ne sachant toujours pas, de lui-même et par lui-même, commenter un billet sans s'accorder sa piquouse de sniper..."

Quand je vois des âneries, je dégomme. Sans complexe.

"...sous les hourras de la Verdurin de service qui frétille de joie en son intérieur de tricoteuse bourgeoise, vive la France et la corrida."

Je ne sais pas qui est la Verdurin.

"Ou bien alors Grand cinglé est votre nouveau pseudo ?"

Vu qu'on a tenté de m'accuser de vouloir déterrer des cadavres dans les cimetières la nuit, sentez-vous libre de m'appeler... "Le Profanateur". Cela a le mérite d'être plus précis. "Baron Samedi", c'est pas mal aussi. J'aime bien.

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@ Xavier NEBOUT
"Je m'aperçois que je suis presque tombé dans le panneau de la justification psycho-sociale, car quand bien même le psycho-social pourrait être défini comme une infinie détresse, rien ne peut justifier un infanticide."

Même pas une grossesse extra-utérine? Même pas des gosses dont vous savez que vous n'avez d'autre choix que de les torturer médicalement à la naissance jusqu'à ce qu'ils meurent inévitablement dans les quelques mois suivant leur naissance ? Ce genre de situation est bel et bien réel.

"Comment peut-on en être à devoir avoir un tel débat sans être dans un monde de fous pour ne pas dire satanique ?"

Parce que des fois, le choix est entre la torture et la mort.

"1/ Une cause "psycho-sociale" dont il n'y a pas de définition légale..."

En médecine, bien peu de choses ont des définitions légales. La maladie mentale, cela n'a pas de définition légale bien précise, par exemple. En fait, oui, la situation actuelle dans le domaine de la médecine est que les médecins sont largement souverains pour donner le sens qu'ils veulent aux mots, y compris "mort". Ou même tout simplement "santé". Je suis le premier à affirmer qu'il y a là un problème majeur. Cela devrait être évident depuis le temps que je m'exprime sur des thématiques médicales sur ce blog. Non ?

"...les commentateurs - du Figaro à Libération en passant par "Front populaire", sont unanimes pour dire que ce peut être n'importe quoi."

Je ne commente pas un sujet aussi sensible sans que vous ne me fournissiez des liens précis pour que je puisse m'appuyer sur les propos des uns et des autres dans le texte plutôt que de me contenter de banalités et de généralités. Cela devrait aussi être évident depuis le temps que j'interviens sur ce blog.

"Vous vous dites fervent macroniste, et ce dernier (des derniers) a approuvé le texte."

Macroniste, oui, au sens où je soutiens l'action de ce gouvernement pour des motifs que je n'ai pas encore divulgué de manière précise ici. "Fervent" ? Faut pas déc*nner non plus... J'ai tellement horreur des phénomènes moutonniers en matière intellectuelle que ce mot là m'apparaît bien inapproprié.

"Vous approuvez donc cette infamie..."

Qu'en savez-vous? Je ne me suis pas exprimé à ce sujet. Je me suis contenté de relever l'énormité que vous avez sortie et au sujet de laquelle vous n'avez pas manqué de m'imputer de la mauvaise foi. Ce qui vous a valu le qualificatif de "menteur". Admettez que je ne me suis pas exprimé sur ce sujet, si ce n'est pour mettre en garde contre de possibles dérives eugénistes. Ou pour affirmer qu'il est possible d'avoir des positions "nuancées" sur l'avortement sans pour autant être une grenouille de bénitier. Cela vous honorerait.

"...et il est inutile de chercher à louvoyer et insulter vos contradicteurs pour vous en sortir."

C'est votre positionnement à mon sujet, et non pas au sujet de l'avortement pour détresse psycho-sociale, qui vous vaut le quolibet de menteur. Rien d'autre. Bien que je trouve la position théocratique au sujet de l'avortement superstitieuse, je la qualifierais avant toute chose de... superstitieuse. Si je vous qualifie de menteur, ce n'est en rien une attaque contre votre position au sujet de l'avortement mais bien contre votre propos à mon encontre ; ou même une attaque qu'il faut bien se résoudre à qualifier de personnelle, si vous persistez.

"Vous vous honoreriez à vous en désolidariser."

Vu que je ne m'en suis pas encore solidarisé, je ne vois pas en quoi j'aurais à m'en désolidariser.

"Elle est bien bonne" (au sujet de ma phrase "Je voyais Serge Hirel utiliser le mot complotisme avec trop de libéralités à mon goût.")

J'en ai plein des comme ça. Elles viennent du magasin de farces et attrapes géré par Diéguez, Bronner & co..

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@ Savonarole
"Cette meute est réduite à 3 ou 4 commentateurs."

Des noms... sinon il est difficile de savoir de qui et de quoi vous parlez.

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@ Robert Marchenoir
"Non-argument total. J'ai fourni mon témoignage : lors de plusieurs événements notables, j'ai trouvé dans le Daily Mail les informations que je ne trouvais ni dans la presse française, dans le cas d'événements français, ni dans la presse américaine, dans le cas d'événements américains. Actuellement, c'est dans le Daily Mail que je trouve les informations pertinentes sur les immigrés illégaux que la France laisse s'entasser à Calais et traverser la Manche. Vous êtes libre de penser que je mens."

Les Men In Blacks sont entièrement de votre avis.

Plus sérieusement, il est assez vrai que je trouve aussi des informations dans des endroits assez improbables ; et que bien que je n'apprécie pas certaines formes de presse, dire qu'elles n'ont aucun rôle à jouer est absurde. Ce qui est important est que ce soit vérifié, ou non-contredit en l'absence d'implausibilité ou d'irrationalité manifeste. Dans ce dernier cas, ce n'est pas de l'information vérifiée, mais simplement de l'information à ne pas exclure par principe dans l'analyse d'un sujet. Il s'agit simplement de niveau de preuve: le monde est en effet gris, l'essentiel est de ne pas confondre le noir pour le blanc et de savoir quel est votre niveau personnel d'intolérance à l'incertitude.

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@ Serge HIREL

Je me permets aussi de rebondir sur le propos suivant tenu par Marchenoir:

"Pour l'instant, je me souviens surtout de ce grand patron de presse (de TF1, il me semble), qui déclarait, sans honte, lors d'un congrès professionnel international, qu'il avait délibérément caché le nombre de voitures brûlées durant les émeutes musulmanes de 2005, pour ne pas donner d'idées aux émeutiers."

Voyez-vous, moi aussi, comme beaucoup, je tique sur certaines formulations de Marchenoir. Comme "émeutes musulmanes de 2005". Je trouve effectivement que cette terminologie n'est pas propice à discuter sereinement de certaines choses. J'ai un petit côté bien-pensant, par moments, voyez-vous...

Cela étant, voici ce que je ne peux nier, pour la bonne et simple raison que cela s'appuie sur une analyse factuelle des différentes représentations du même événement en langue française et anglaise:

En français, la page Wikipédia relative à ces émeutes ne mentionne le terme "musulman" que 3 fois: la première fois pour nous expliquer l'événement de la grenade lacrymogène dans une mosquée ; la deuxième fois pour nous expliquer l'émergence d'une minorité salafiste agissante dans les termes de Gilles Kepel ; et la troisième fois pour nous expliquer que l'UOIF a appelé au calme.

La page Wikipedia en anglais mentionne le terme "musulman" dès le second paragraphe en expliquant que des "jeunes" musulmans se sont dispersés pour se soustraire à la police. Une deuxième fois pour expliquer les aspects discriminatoires dans le contexte de l'époque. Une troisième fois pour nous expliquer que le New York Times mentionne que la majorité des acteurs des émeutes sont des musulmans et des blacks, contrairement à la Direction Centrale des Renseignements Généraux qui ne voyait rien d'islamique dans ces émeutes. Une quatrième fois pour nous expliquer que la BBC nous parle des tensions entre Islam et Laïcité. Une cinquième fois pour que la BBC nous parle encore d'un "sense of alienation" des musulmans. Une sixième fois pour nous expliquer que les "ghettos" ne sont pas "séparatistes". S'ensuit trois références sourcées de la BBC et de Stratford. Puis une référence du Guardian sur des "questions" d'"intégration".

Quel que soit le prisme par lequel on souhaite analyser cette question précise, il est absolument clair et net que la différence de traitement entre Wikipedia en anglais et Wikipédia en français, c'est le jour et la nuit quand il s'agit d'appeler un chat un chat. Et le jour et la nuit quand il s'agit de choisir ses sources pour traiter de faits bruts sans gangue idéologique: même les références de type "idéologiques" disponibles dans la page Wikipedia en anglais sont plus claires, directes, et brutes de décoffrage.

Donc, effectivement, je valide l'approche de Marchenoir: lire la presse étrangère est absolument nécessaire quand on souhaite quitter la gangue idéologique française pour prendre un peu de hauteur dans l'objectivité. Et je n'attribue pas ce décalage uniquement à l'hypothèse de Sapir-Whorf.

Et il s'agit bien ici d'un rôle des média français, qui préfèrent les langages ampoulés et allusifs plutôt qu'un langage clair, net, précis et direct. Sans même avoir besoin de déformer ou de mentir sur des faits, jouer sur leur représentation mentale, c'est déjà trahir leur mission d'information.

J'ai d'ailleurs le même type de critiques à l'attention du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté.

paul

Excellent billet, vous avez juste oublié les drives du vocabulaire. Les migrants illégaux sur leurs radeaux sont des naufragés.

Ellen

Emmanuel Macron en visite deux fois au Liban donne des conseils aux gouvernants religieux du Hezbollah laissant entendre qu'ils sont prêts à discuter sur le nouveau pacte politique alors que c'est une organisation terroriste. À moins que ce ne soit pour E. Macron qu'un problème d'incivilité et de banalisation...

Déjà qu'EM n'est pas capable de mettre de l'ordre dans notre pays contre les violences, d'éradiquer les islamistes dangereux et les imams véreux envoyés et payés par l'Arabie Saoudite et de fermer ces écoles coraniques implantées par dizaines sur notre territoire sans contrat de l'Education nationale ! E. Macron croit naïvement qu'il suffit de moraliser le Hezbollah pour que le Liban redevienne un pays indépendant et non gouverné par les fous fanatiques.

Mais c'est toujours mieux de vouloir faire le ménage chez le voisin que chez soi.

Envoyons Emmanuel Macron comme Président au Liban. Qui sait, peut-être qu'il arriverait à s'entendre avec le Hezbollah. Avec les travers qu'on lui connaît, son succès exporté pourrait faire des heureux...

sbriglia

Tintin perd un de ses lecteurs atteint par la limite d’âge.

Mais nous gagnons "Philippe Bilger au pays des soviets". 

Longue vie à notre hôte qui a onze fois l’âge de raison de raison !

Et merci à son épouse de lui donner une éternelle jeunesse.

Car on ne parvient pas à cette plénitude sans une femme d’exception à vos côtés.

Isabelle

Un très bon anniversaire. Courage et ténacité.

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