Il faut que je l'avoue : les contrôles, les inspections et les demandes d'avis après les actions, même parfois les pires, ne m'inspirent pas une confiance absolue. J'ai comme l'impression qu'ils auront tendance à valider peu ou prou ce qui s'est déroulé. Flattés d'être sollicités, peu enclins aux révisions brutales.
Il est moins épuisant de plaider en faveur d'une normalité vaguement acceptable que de ruer dans les brancards.
Le "tout va très bien, madame la marquise" n'est pas loin de constituer une porte de sortie plus reposante et honorable que la dénonciation d'un désastre ou d'anomalies.
Comment ne pas y songer quand dans une affaire criminelle, un accusé avait été condamné, pour des viols et tentatives de viol, à 18 années de réclusion criminelle avec un suivi socio-judiciaire par une cour d'assises en 2005 ? Au moins de septembre 2020, le même, en état de récidive, était interpellé après avoir commis un viol et un meurtre sur une jeune fille (Ouest-France).
Le garde des Sceaux saisissait l'inspection générale des services (IGS) pour qu'elle détermine si le suivi socio-judiciaire s'était bien déroulé. On le savait déjà puisque le procureur de la République de Nantes avait indiqué qu'il avait été respecté. Ce qui n'avait pas empêché les deux crimes de 2020.
L'IGS concluait dans le même sens que le parquet compétent : rien à signaler, un processus normal.
Son rapport était d'autant moins surprenant qu'en réalité l'IGS n'avait pas été questionnée sur le seul point d'importance: pourquoi le condamné n'avait-il exécuté que 11 années sur les 18 édictées par la cour d'assises ? On aurait aimé être éclairé sur ce plan.
Le président de la République avait sollicité le Conseil supérieur de la magistrature (CSM)"pour qu'il vérifie si le Parquet national financier avait pu exercer son activité en toute sérénité, sans pression". Selon Le Monde, "institution indépendante, le CSM apporte un démenti clair à un quelconque interventionnisme dans cette procédure du pouvoir politique".
J'ai mauvais esprit et ne suis pas totalement convaincu, sans me dissimuler que mes supputations peuvent n'être pas partagées.
Il n'empêche que même dans les pires périodes d'emprise du pouvoir politique, les représentations publiques et apparentes de la Justice ne poussaient pas l'imprudence jusqu'à se montrer ostensiblement transgressives. Derrière l'officiel, il y a l'officieux, la connivence de l'oralité sous l'affichage des rapports écrits, les coulisses derrière la scène. Cet officieux, contre lequel on ne peut rien et qui, n'étant pas détectable, impose une sorte de soupçon justifié par l'expérience et la nature des affaires, m'est toujours apparu comme l'inévitable obstacle à une parfaite normalité judiciaire. Il y a ce qui est su et ce qui est tu.
Cette suspicion est d'autant moins infondée qu'il y a eu "13 remontées d'information vers le ministère de la Justice" entre l'ouverture de l'enquête le 25 janvier 2017 et celle de l'information judiciaire un mois plus tard. Est-il plausible de considérer que cette surabondance ne se soit pas accompagnée d'échanges discrets et d'orientations suggérées sans que quiconque, et pour cause, puisse les incriminer ? Alors que les affaires "signalées" sont portées à la connaissance du ministère et que ce dernier ne se contente pas d'être un destinataire neutre, ne serait-il pas curieux que par exemple dans le processus judiciaire précipité qui a mis à mal François Fillon, le pouvoir politique d'alors se soit contenté de laisser faire le PNF et le parquet général ?
Je n'y crois pas mais j'ai mauvais esprit.
Ainsi, alors que pour le CSM le parquet a travaillé librement, il demande cependant un procureur plus indépendant.
Tout va très bien madame la marquise ou non ?
Derrière ces demandes d'avis, cette multiplication de saisine des services d'inspection, il y a comme une tranquillité politique : l'assurance que rien ne sera dévastateur et que même si quelques critiques sont formulées, elles ne porteront pas atteinte à un équilibre général.
Imaginons que le CSM ait dit le contraire sur le PNF, l'enquête et François Fillon : quel maelström !
Ai-je mauvais esprit ?
@ Mitsahne | 25 septembre 2020 à 02:05
Tout d'abord et avant tout, il faut que je vous dise que vous êtes le seul qui avez assez de bon sens pour continuer à rire pendant qu'on récite Sophocle, et pour cela je vous porte au pinacle.
En effet, cette rareté est précieuse, c'est pourquoi vous avez ma gratitude éternelle, qui correspond grosso modo à un temps qui est compté...
Ceci étant posé, je n'ai aucun mérite relativement à ce titre que vous m'avez accordé et dont j'espère que vous ne me le retirerez pas à la première contrariété, car Protectrice des Arts du Déduit et du Oulala (PADO), est merveilleux !
Cependant, je m'interroge sur la possibilité de remplir cette fonction sérieusement, oui car comme vous ne le savez pas, je suis la présidente de cette association inutile et bienveillante, aspirant quantité de subsides, ruinant le temps et l'espace, et qui porte le joli nom évocateur et apaisant de Association Nouvelle Interlope Morale et Allégée, plus connue sous l'acronyme ANIMA.
Je lis que vous êtes étonné qu'une femme de ma qualité « désire d’être l’inspiratrice d’une Miss » mais il ne faut pas, voyez que par étonnement vous m'avez installé sur le trône d'illuminatrice, ainsi, nous pouvons dire ensemble, « Que la lumière soit ! », ou lire ce texte :
“Keep, ancient lands, your storied pomp!” cries she
Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost, to me,
I lift my lamp beside the golden door ! »
Je vous assure Mitshane, de mon loyal et définitif dévouement dans le cadre de ma fonction de Miss Protectrice des Arts du Déduit et surtout du Oulala...
Rédigé par : duvent | 25 septembre 2020 à 12:10
@ Serge HIREL
"La Covid a déjà permis au bon peuple, via les querelles télévisées des « pontes médiatiques », de se rendre compte de leur vigueur et de leurs conséquences parfois majeures dans la vie quotidienne."
Oui, c'est un phénomène qui est concomitant du développement des moyens d'expression comme nous le vivons de nos jours. Déjà à l'époque de l'imprimerie, nous avions pu observer 1. l'augmentation des tensions ethniques 2. l'augmentation de la désinformation médicale 3. les guerres de religions. Nous entrons dans une phase similaire, et le médecine fait l'objet, "naturellement", de ces controverses.
"Elle a aussi levé un peu le voile sur les enjeux financiers, qui vont des chiffres d’affaires des grands labos pharmaceutiques mondiaux aux séjours aux Caraïbes, aux Canaries ou sur l’île Maurice de certains médecins, pour cause de « congrès »... et donc de « perfectionnement de leur savoir »"
Ces problèmes datent déjà de bien longtemps. Mais il faut faire la part des choses: c'est une chose que de faire de la corruption soft auprès de praticiens ; c'en est une autre que de pratiquer la capture régulatoire sur les institutions médicales... On est effectivement en droit de demander plus de transparence, sans aucun doute. Quand je vois la pauvreté si ce n'est l'inexistence des minutes publiées des instances françaises en matière de politique de vaccination, sans être du tout anti-vaccin, je ne peux que concéder aux anti-vaccins qu'il y a une transparence à exiger en France. Aux States, c'est le problème inverse: le droit de parole des anti-vaccins auprès des mêmes instances relève de l'obstruction et du one-man show devant les caméras...
"Ces enjeux financiers, qui ruissellent jusque dans les cabinets des médecins de campagne, sont-ils aussi l’une des causes de la bataille autour de l’autisme et de la psychiatrie ?"
La psychiatrie est très différente du reste de la médecine dans ce domaine. Les enjeux ne sont pas les mêmes: les psychanalystes, qui sont médiatiquement anti-médicaments, sont en fait des gros prescripteurs de psychotropes; les pro-sciences sont conscients des abus médicamenteux. Mais l'extrême aversion au risque des praticiens (qui ne peuvent pas courir le risque de relâcher un meurtrier potentiel, par exemple) les pousse à toute une gamme de mesures qui collectivement sont absurdes (et sur lesquelles ils sont structurellement inattaquables). Les aspects médicamenteux n'en sont qu'une partie, et pas nécessairement la plus problématique (bien que quand je rencontre des toxs SDF à qui on prescrit 22 médicaments différents, je me dis qu'il y a des coups de fusil à pompe dans les rotules qui se perdent). Mais médiatiquement, c'est sur cela que se concentrent les récriminations sur la psychiatrie (et il faut dire que le fétichisme des médecins pour les pilules a toutes les raisons d'antagoniser les patients qui peuvent finir par prendre les psychiatres pour des violents obsédés du cacheton ; ce qu'ils sont aussi, effectivement, compte tenu de leurs pratiques d'auto-médication qui ne sont pas niables).
Toutefois: important de garder en tête que l'influence pharmaceutique dans le domaine scientifique ne peut se combattre que par la science. C'est le sens de la fondation de la collaboration Cochrane, qui a passé une large partie de ses rapports à prouver l'inefficacité ou la relative inefficacité de nombres de thérapies, et de nombres de médicaments. Quand on creuse dans ce paysage, l'équation "Science = Big Pharma" ne tient plus. Il n'empêche que l'éviction de Götszche de Cochrane -- indépendamment du fait qu'il soit parti en vrille sur le Gardasil et le papillomavirus -- pose quand même pas mal de questions (au sujet desquelles je vous déconseille d'émettre la moindre opinion compte tenu du niveau de conflictualité...).
Pour faire simple: la surmédication me semble au final plus due à la culture du risque du milieu médical qu'à une influence des labos. Tout particulièrement en psychiatrie. Dans d'autres domaines, comme les statines, sans même avoir à nier la science, se posent d'autres questions sur la nature même du rôle sociétal de la médecine. Mais la culture du risque en psychiatrie est tout particulièrement particulière. Et dans le domaine de l'autisme, la faction pro-science prône des thérapies comportementales qui n'ont rien de médicamenteux et prône la scolarisation renforcée des autistes plutôt que (semi-caricature...) les ateliers pataugeoires et le packing. Nous sommes là à mille lieux de l'influence des labos. C'est bien un conflit... idéologique.
Navré pour cette bien trop longue réponse.
Rédigé par : F68.10 | 25 septembre 2020 à 02:18
@ duvent
Pour avoir écrit (24/09 12h01) « je ne connais pas le sujet, donc je peux en parler », vous avez acquis le droit d’entrée au club fermé des Miss Tinquiète.
Pour avoir écrit votre commentaire du 23/09 à 20h07 qui apporte votre soutien audacieux aux femmes qui sont partisanes d’un marché équitable avec les hommes, vous méritez le titre de Protectrice des Arts du Déduit et du Oulala (PADO).
Je suis toutefois un peu surpris qu’une femme de qualité, aussi instruite que vous, manifeste le désir d’être l’inspiratrice d’une Miss que j’aurais pu appeler Miss Pataquès ou Miss Amphigouri, Reine des cuirs. Eclairez-moi...
L’originalité et l’élégance de votre proposition vous installent, d’emblée, au trône d’Illuminatrice.
Et comme dirait Miss Tinquiète :
« Je trouve que le brame du cerf* a une autre gueule (a plus de noblesse) que mon Jules qui me dit ‘’alors, ma biche tu viens ?’’
*On est en pleine période.
Rédigé par : Mitsahne | 25 septembre 2020 à 02:05
@ F68.10 24 septembre 2020 à 01 :41
Grand merci pour cet éclairage, qui met en lumière un combat âpre entre deux écoles dans le domaine de l’autisme et, plus généralement, de la psychiatrie. Ce n’est pas le seul dans le monde médical et scientifique... La Covid a déjà permis au bon peuple, via les querelles télévisées des « pontes médiatiques », de se rendre compte de leur vigueur et de leurs conséquences parfois majeures dans la vie quotidienne.
Elle a aussi levé un peu le voile sur les enjeux financiers, qui vont des chiffres d’affaires des grands labos pharmaceutiques mondiaux aux séjours aux Caraïbes, aux Canaries ou sur l’île Maurice de certains médecins, pour cause de « congrès »... et donc de « perfectionnement de leur savoir », la presse médicale, fort bien documentée pourtant, n’y suffisant pas. Aucun congrès à Dunkerque...
Ces enjeux financiers, qui ruissellent jusque dans les cabinets des médecins de campagne, sont-ils aussi l’une des causes de la bataille autour de l’autisme et de la psychiatrie ?
Rédigé par : Serge HIREL | 24 septembre 2020 à 18:05
@ duvent
"Si vous potassez Miss Tinquiète, auriez-vous la gentillesse, que dis-je la bonté miraculeuse, de vous inspirer de moi, cela me flatterait au dernier degré."
C'est votre gentillesse et votre esprit qui me flattent au dernier degré, à savoir beaucoup plus qu'un parasite de mon écriture ne peut me contrarier.
Rédigé par : Lodi | 24 septembre 2020 à 07:12
@ Serge HIREL
"Vous avez une lecture « médicale » très pointue des propos de Jupiter lors de cette « Carte blanche »."
Je la qualifierais même d'extra-lucide. Mais avec le recul historique, c'est quand même un peu plus facile de pratiquer la télépathie.
"Ce qui, je pense, a été également la façon dont la quasi-totalité des téléspectateurs a compris et retenu ses propos."
Certes. Mais le message ne s'adressait pas tant au grand public, que seule l'annonce de débloquage de fonds au sujet du handicap était susceptible d'intéresser. C'est le fait qu'il singularise la question de l'autisme qui a envoyé un signal assez clair à la frange la plus éclairée de la mouvance pro-science. Ce signal précis était à l'attention d'une sous-clade de l'intelligentsia, et témoigne d'une sous-clade des ralliements à Macron. De laquelle je fais partie.
"Mais faut-il attendre que le bon sens triomphe, qu’on renvoie Lacan, Dolto et compagnie à leurs chères études, pour que la France se dote d’un accompagnement des autistes et de leurs familles au moins au niveau de la petite Belgique ?"
Malheureusement oui. Jeter l'argent par les fenêtres tant que ce problème n'est pas réglé est inutile. La question des aides scolaires plutôt que la psychiatrie de jour fait justement partie intégrante de cet enjeu anti-misérabilisme et pro-science. Et ce sujet touche d'autres domaines non-strictement autistiques: la question par exemple de la détection de la dyslexie et de l'hyper-activité chez les nains scolarisés fait l'objet de luttes entre factions autour de l'inclusion de critères diagnostics de détection: la faction pro-science veut rejeter la propension à détecter des dépressions d'enfants dans ce contexte, car ils savent que c'est un biais diagnostic par lequel on continue à viser le milieu familial et "la mère". La question du QI et des surdoués évolue aussi dans cette sphère connexe à l'autisme et la dyslexie. Et protéger le milieu familial de telles investigations indues pose aussi la question de la détection de la maltraitance, domaine dans lequel la faction pro-science macronienne a tenté de jouer son couplet. Et comme on dit en anglais: I have skin in the game.
L'enjeu idéologique est majeur et la guerre âpre. J'espère que cela illumine les raisons de certaines positions que j'ai pu avoir au sujet du QI dans le passé sous l'impulsion du polémiciste Marchenoir.
Rédigé par : F68.10 | 24 septembre 2020 à 01:49
@ Mitsahne | 23 septembre 2020 à 19:20
Si vous potassez Miss Tinquiète, auriez-vous la gentillesse, que dis-je la bonté miraculeuse, de vous inspirer de moi, cela me flatterait au dernier degré.
Faut-il que je sois désespérée, et aussi, une servante servile de la suave déesse Absurdité, oui, je me passionne pour les choses inutiles et non lucratives, celles qui ont le même effet que l'écriture sur l'eau, dès lors, pour vous convaincre de l'utilité de ma proposition, je vous livre une citation de l'économiste Georges Elgozy à moins qu'elle ne soit de Savonarole :
« La vérole, les conseils, les leçons, les désillusions et les vieilles chaussures sont les seules choses que donnent volontiers les hommes. Plus prodigues, les femmes se donnent aussi, lorsqu’elles ne réussissent plus à se vendre ». Georges Elgozy
Nota Bene : Je ne partage pas cet avis ! Non, puisque je crois que les femmes ne se donnent pas plus que les hommes, et que lorsqu'elles se vendent c'est qu'elles ont reçu une excellente proposition qui justifie tout à fait, à leurs yeux innocents et pers, que le marché soit conclu en toute simplicité...
Rédigé par : duvent | 23 septembre 2020 à 20:57
@ F68.10 20 septembre 2020 à 13:46
Vous avez une lecture « médicale » très pointue des propos de Jupiter lors de cette « Carte blanche ». Contrairement à vous, mes connaissances sur l’autisme et ses causes sont celles de M. Tout le Monde. Je reconnais avoir entendu maintes fois les parents de l’autiste dont j’ai parlé dans un précédent message, pester - le mot est faible - contre cette théorie qui met en cause la « mère réfrigérateur ». D’autant que mon amie est plutôt « mère super-poule »...
Ce que je sais aussi, c’est que nous sommes parmi les derniers de la classe dans tous les domaines qui ont trait à l’autisme. Ce qui m’a conduit, aujourd’hui comme en 2017, à focaliser mon écoute sur les mesures concrètes que proposait le candidat Macron en matière notamment d’éducation et de soutien des familles. Ce qui, je pense, a été également la façon dont la quasi-totalité des téléspectateurs a compris et retenu ses propos.
Vous conviendrez que, trois ans et demi plus tard, il est difficile de soutenir que ces promesses ont été tenues. Je comprends que le règlement de cette « guerre idéologique » fera sauter un verrou sur le plan médical et que Jupiter semble s’y être employé. Mais faut-il attendre que le bon sens triomphe, qu’on renvoie Lacan, Dolto et compagnie à leurs chères études, pour que la France se dote d’un accompagnement des autistes et de leurs familles au moins au niveau de la petite Belgique ?
Rédigé par : Serge HIREL | 23 septembre 2020 à 20:05
@ Lodi 23/09 à 4h32
Vous affichez une sensibilité quasi maladive aux ironies que l’on vous lance.
Vous vous servez d’un passage de la Bible (cité par le révérend Aliocha) et vous citez Dieu cinq fois pour me donner une leçon de modération à quatre heures du matin. Exorcisme ou mauvais rêve ?
Dans mon précédent billet, j’ai égratigné gentiment deux ministres, Patrice Charoulet, Aliocha et vous-même à qui j’ai réservé un peu plus d’espace. Sous la forme d’un pastiche de conversation avec une incertaine Miss Tinquiète, je vous prête des propos fantaisistes et volontairement incompréhensibles qui prêtent à sourire. Pourquoi ? Je vais être franc : parce que, sans vouloir vous désobliger, ce sont souvent les vôtres. Je ne suis pas le seul, à lire vos centaines de pages depuis des mois, à m’interroger sur certains de vos paragraphes que je suis obligé de relire plusieurs fois sans pour autant comprendre ce que vous voulez dire.
Vos phrases (pas toutes heureusement) sont irrésistibles. C’est-à-dire qu’elles résistent à toutes les analyses, logiques, grammaticales, philosophales. Aucun détecteur de mensonge n’y trouverait la moindre trace ; la plus futée des intelligences artificielles n’y détecterait la plus petite faille. J’ai déjà eu l’occasion de vous dire que vous écrivez les mots comme on jette une poignée de confettis, en vrac, avec les meilleures intentions du monde, parce que vous êtes sans doute un brave type*, sans méchanceté, mais obnubilé par la vengeance en réponse (souvent malhabile) à vos éventuels détracteurs, leitmotiv de beaucoup de vos commentaires interminables.
Dans ce blog, je m’efforce de parler le moins possible de moi, je ne me prends pas au sérieux et j’essaie de faire sourire pour ne pas être ennuyeux. C’est le seul conseil que je puisse me permettre de vous donner.
P.-S.: je vais potasser le personnage de Miss Tinquiète, truculente demoiselle que, dans mes Vosges natales, on appellerait une « zaubette » (sans doute de l’allemand zauber, enchanté). Bien pratique.
*Mais je ne vous connais pas !
Rédigé par : Mitsahne | 23 septembre 2020 à 19:20
@ Jérôme 22/09 à 7h2
Nous ne sommes certes pas du même avis sur le « pour » ou le « contre » la peine de mort mais nos points de vue sont cependant très proches et j’ai été frappé par le bon sens dont vous faites preuve, inhabituel chez les partisans du « contre ».
Cette différence provient sans doute du fait que vous accordez une priorité à la réhabilitation du prisonnier alors que je préfère l’accorder à la sécurité des vivants.
1) Vous dites que vous préférez un coupable en liberté à un innocent en prison, réaction bien naturelle. Mais, tout de même, le coupable en liberté, c’est la quasi-certitude qu’un autre innocent va bientôt tomber sous les coups du coupable, et peut-être d’autres si on a affaire à un multirécidiviste. L’erreur judiciaire est l’argument massue de tous les avocats qui brandissent cet argument comme un gouffre de sacrilèges et savent dramatiser l’horreur d’une telle situation. Mais statistiquement, elle est très rare, beaucoup plus rare que la récidive due aux excessives remises de peine.
2) Quelle graduation dans la culpabilité d’un assassin ? Entre le meurtrier d’une petite vieille, d’un enfant, d’un policier, d’un homme politique, d’un commerçant ou d’un simple quidam pris au hasard, y a-t-il vraiment un pire et un moins pire ? C’est aux jurés d’apprécier selon les circonstances, les lieux, les antécédents, la psychologie et beaucoup d’autres éléments indéfinissables.
3) Enfin, l’exemplarité, je suis d'accord avec vous, elle est très faible. Un diabétique, j'en suis témoin, ne s’empêchera pas de se jeter sur des profiteroles avec rab de crème au chocolat s’il en a envie. Même s’il sait qu’il y a risque de malaise.
Je vous souhaite une bonne soirée.
Rédigé par : Mitsahne | 23 septembre 2020 à 17:38
@ GDAT13 22 septembre 2020 à 20:59
Pour ma part, le sort de cet individu, qui, responsable hiérarchique des tueurs, n’a même pas eu le courage de revendiquer ses crimes à la manière des terroristes d’aujourd’hui, ne m’empêche pas de dormir. En le condamnant à perpétuité, les juges français lui ont sauvé la vie. Récupéré par les services américains, il y aurait belle lurette qu’il aurait fait connaissance avec la fée électricité. Et le Mossad emploie des méthodes encore plus expéditives (cf la chasse aux tueurs de Munich). Il n’est d’ailleurs pas dit qu’Israël ait abandonné toute volonté de vengeance à son égard.
Donc la prison est un lieu sûr, pour lui... et pour notre société qui n’a franchement pas besoin en ce moment que ce criminel passe pour un héros en retrouvant l’air libre.
Ses soutiens sont un ramassis d’associations, de médias et de personnalités qui brillent essentiellement par leur engagement gauchiste... et Yves Bonnet, qui était le patron de la DST à l’époque des faits - nommé par Mitterand... -, se la joue James Bond au grand cœur en oubliant que ses « collègues » Charles R. Ray et Yacov Barsimentov ne sont pas des morts de cinéma...
Rédigé par : Serge HIREL | 23 septembre 2020 à 14:49
@ Misthane
"Voilà les choses qui souillent l'homme; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme."
Eh bien si, il y a les microbes créés par notre gentil créateur tout-puissant. C'est aussi lui qui nous a jetés dans un monde de rareté où nous sommes condamnés à nous concurrencer pour survivre, sans parler du fait qu'en désirant les mêmes choses, nous sommes d'autant plus portés à nous concurrencer et à sombrer dans la violence.
Alors la morale venant d'un tel être et de ses admirateurs me semble, comment dire ? sonner faux même quand, tout arrive, elle peut dire vrai sur certains points.
Imaginons qu'on m'accuse d'un crime que je n'ai pas commis, sciemment, qu'on m'envoie en prison et qu'on critique l'attitude qui serait la mienne dans la fosse. Il est bien évident que je n'accepterais pas qu'on me prenne de haut, qu'on me rejuge sur mon comportement après m'avoir déjà condamné à tort et mis dans les chaînes.
Eh bien, par définition, les créatures n'étaient coupables de rien, la souffrance et la mort sont dans le monde sans que les humains n'en soient responsables. Que des gens frappés de ces malédictions se comportent mal est fort naturel, et il faut être d'une indécence extrême pour reprocher aux gens les conséquences de ce qu'on a fait d'eux.
Que Dieu existe ou non, la cause des croyants pue, sauf quand ils sont assez intelligents pour supposer que leur dieu n'est pas tout-puissant mais qu'il fait de son mieux.
Ils devraient ajouter que si on ne peut en demander trop à un tel dieu, à plus forte raison, on ne peut presque rien attendre de mortels mimétiques et lyncheurs comme nous.
Il faut essayer d'être justes non par peur d'un dieu éventuel sans doute nuisible si on en croit ses sectateurs, non par soif du profit, mais par pur sens de la justice.
Etant donné ce que nous sommes, culpabiliser les gens est puéril... Mais disons qu'essayer d'être juste sans carotte et sans bâton revient à ne pas se venger de la nature ou de Dieu sur des innocents, innocents comme nous sommes innocents, souffrant et mourant, broyés par les engrenages du monde.
Rédigé par : Lodi | 23 septembre 2020 à 04:32
@ Serge HIREL | 19 septembre 2020 à 14:59
« Quant à la perpétuité, chacun sait qu’il s’agit d’une période de 22 ans, voire exceptionnellement de 30... à condition que cette incompressibilité soit indiquée lors du prononcé. Perpétuité est tout simplement, en France, un abus de langage. »
Pas toujours, pas toujours… Prenons le cas de Georges Ibrahim Abdallah : arrêté le 24 octobre 1984, condamné à quatre ans de prison en juillet 1986 puis à la perpétuité en février 1987 pour complicité d’assassinat.
Pas pour viol, pas pour assassinat, pour complicité (d’ailleurs non prouvée), mais en arrière-plan les USA et Israël veillaient.
À ce jour, il est toujours en prison, soit depuis pratiquement 36 ans alors qu’aucune peine de sûreté n’avait été prononcée et qu’il était libérable sous conditions depuis 1999.
Je serais particulièrement intéressé par un commentaire de notre hôte sur ce cas très particulier.
Rédigé par : GDAT13 | 22 septembre 2020 à 20:59
Eh oui, forcément, Mitshane, quand la transcendance dévie, l'horizontale aussi, et la télé rejette ses aliments pour contenter tous les ressentiments. Il suffirait alors de refuser en batterie, de les réingurgiter inconsciemment, se rappelant que des humains avant le temps des auréoles, il y a longtemps, avaient déjà tout dit :
"16 Et Jésus dit: Vous aussi, êtes-vous encore sans intelligence? 17 Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets? 18 Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c'est ce qui souille l'homme. 19 Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. 20 Voilà les choses qui souillent l'homme; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme."
Source: https://bible.knowing-jesus.com/Fran%C3%A7ais/Matthieu/15/type/Segond1910
Lavez le cœur, Mitshane, avant de passer à table, les idées ne sont que les succédanés des chagrins.
Rédigé par : Aliocha | 22 septembre 2020 à 12:59
@ Mitsahne | 21 septembre 2020 à 17:26
Excellent, excellent... vous n'auriez pas une photo de la môme Miss Tinquiète ? Je serais curieux de connaître sa bobine...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 septembre 2020 à 10:30
Bonjour Philippe,
Bonjour Mitsahne,
Je vous suis, j'ai à ce titre toujours pensé que la justice n'était pas là pour faire vengeance mais rendre le meilleur verdict qui soit pour que la société demeure paisible.
C'est pour ça que je raisonne de façon absurde (ou mal).
Partant de là, si l'on n'enferme pas à vie, et qu'on pense qu'il ne le faut pas, il faut tout mettre en œuvre pour trouver le moyen de réhabiliter le prisonnier.
Et, objectivement, on ne met pas grand-chose en œuvre pour ça.
Donc il faut avoir le courage d'enfermer à vie.
Sinon, vous le soulignez, le bêlant humaniste, dont je fais partie, bêle mais son hypocrisie est totale.
La rédemption ne me semble pas devoir être qu'un pari, mais aussi un travail effectué par les composantes répressives et éducatives de la société pour permettre à un criminel d'avoir le choix de ne pas recommencer.
Par exemple, faire sortir un détenu sans argent (je ne parle plus forcément d'acte horrible) est un puits sans fond de bêtise.
Il agressera alors la première petite vieille venue qui se présentera sous sa clef à molette pour survivre, et… retournera en prison.
Sur la peine de mort, j'en suis un opposant.
Je suis intéressé d'avoir votre avis sur trois arguments qui me font pencher "rationnellement" contre.
En préalable, il est honnête de dire, qu'instinctivement, je crois que nous sommes tous favorables à la peine de mort, mêmes les plus farouches opposants à celle-ci.
Nous sommes tous capables de tuer pour protéger les nôtres.
La distance qui nous sépare de l'acte, seule, nous autorise la réflexion. Et parfois, notre hyper-sensibilité et l'horreur des actes commis raccourcissent les distances et nous rendent viscéralement favorables à la peine de mort (je fais court excusez-moi je ne suis pas un grand écrivain) même quand les actes commis ne nous concernent pas directement.
Je prends souvent cet exemple, exterminer les deux frères Jourdain, primates violents, qui avaient torturé et violé quatre jeunes filles, près de Boulogne-sur-Mer, ne m'aurait dérangé en soi pas plus que ça et pourtant j'y suis opposé.
La discussion mérite une bonne bouteille de rouge et une discussion autour d'une table mais je vous soumets trois idées qui me font être résolument contre la peine de mort institutionnalisée.
1- Le doute profite en principe à l'accusé. On se rend compte qu'il n'en est rien. J'appartiens à la catégorie de ceux qui préfèrent un coupable en liberté à un innocent en prison.
Or, une fois raccourci, s'il y a erreur judiciaire, il sera dur de revenir en arrière
2- La question de la limite. Où s'arrête-t-on ? Quels sont les actes sur lesquels on pourrait tous s'accorder pour faire passer quelqu'un à la bascule à charlot ? Cette limite est variable. Tel vous parlera des crimes contre les enfants, l'autre contre les forces de l'ordre, le troisième contre toute forme d'autorité, les petits vieux, les grands jeunes… quand on met le doigt dedans il me semble, comme la violence, que l'on ne peut plus s'arrêter.
3- Le troisième point est moins rationnel peut-être. Un Etat qui ne respecte pas la vie me semble favoriser le passage à l'acte. En raisonnant par l'absurde, je vais finir par me demander si je ne suis pas totalement absurde 😊, les pays les plus sévères dans l'application de la peine de mort devraient être les plus sûrs. Or, excepté l'Arabie saoudite qui est un cas particulier, ce n'est pas le cas. En pourcentage il y a beaucoup plus de crimes de sang aux Etats-Unis et dans beaucoup de pays l'appliquant, que chez nous. Question d'éducation certainement plus que de répression. Sans dire qu'il ne doit pas y avoir de répression, vous l'aurez compris ce n'est pas mon propos.
Arthur Koestler décrit de façon juste et humoristique l'époque du Code sanglant en Angleterre. On pendait tout le monde. Voleurs, criminels, pickpockets… et pourtant, lors des pendaisons, les scènes décrivent les camarades des pickpockets profitant de l'hystérie collective, faisant les poches des spectateurs assistant à la pendaison de leur collègue.
Plus on tue, moins on respecte la vie, plus le citoyen a tendance également à peu respecter celle-ci. C'est un constat.
Il faut noter d'ailleurs, c'est un détail, que les Anglais trouvant la loi ridicule, avaient modifié les choses pour autoriser la clémence en cas de dérangement mental. S'ensuivit que la plupart de ceux qui passaient en procès finissaient par être déclarés fous afin de leur éviter la potence.
Le sujet prête à discussion, intéressante, peut-être, certainement dure à tenir sur un blog. Tous les avis m'intéressent, le vôtre, puisque vous avez eu la gentillesse de m'objecter, aussi.
Mais, pour y revenir, il y un point que je partage avec vous, c'est l'hypocrisie des belles âmes se prétendant inconditionnellement contre la peine de mort mais qui seront prêtes à tuer la terre entière pour se protéger.
P.-S.: je déroge à la règle de pas faire du blog un forum mais les avis sur le sujet m'intéressent et votre interpellation étant aimable j'en profite :-)
Rédigé par : Jérôme | 22 septembre 2020 à 07:26
@ Mitsahne
"Lodi ajoute toujours une réticence à ce qu’il vient de dire"
Souvent.
"L’étude a toujours contribué au malheur des gens."
Non.
L'étude ne fait qu'en faire prendre conscience, à moins, réticence, que la prise de conscience ne pousse à l'étude, à moins que cela n'aille ensemble, à moins que cela ne dépende des gens.
Vous voulez d'autres réticences ?
"Je sens qu’il y en a un qui va me répondre :
« J’ai tiré la chasse de mes ressentiments pour éliminer les étrons de vos turpitudes ! »
Mais ce serait vraiment du mauvais esprit."
Je n'ai pas à vous donner les étrivières, vous le faites tout seul, et pas si mal, après tout, dans la mesure où si on ôte un brouillard de mots qui ne signifient rien vous avez perçu certaines choses.
Pourtant, dans la mesure où votre démarche c'est d'attaquer les gens avant de vous prendre quelques coups ou d'anticiper votre châtiment, je vous conseille de trouver quelque maître, ou maîtresse, selon vos goûts, pour assouvir vos penchants dans quelque site spécialisé.
Rédigé par : Lodi | 21 septembre 2020 à 22:11
@ Mary Preud'homme
"Tournés en ridicule et sifflés par une meute boulimique de haine, là où ils réussiront malgré les obstacles et les diffamations injurieuses à faire entendre leur partition, ces résistants pugnaces seront traités comme des infréquentables et mis au ban de la société..."
Il y a une différence, Mary, entre être empêché de parler, et refuser d'argumenter. Ce ne sont pas les mêmes notions.
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@ sbriglia
"Les tribunaux administratifs ne font pas partie de l’ordre judiciaire... et ils n’ont rien de secrets..."
Et il serait temps de sévèrement restreindre le champ d'application de cette branche du droit. Il serait même louable, qu'un jour, l'Etat ne soit qu'un justiciable ordinaire. Ordinaire...
Rédigé par : F68.10 | 21 septembre 2020 à 19:16
Rassurez-vous, cher Philippe Bilger, vous n’avez pas mauvais esprit. Le simple fait que vous posiez la question indique simplement que vous avez besoin d’un « coup de sécurité », comme quand on manie un pistolet pour s’assurer qu’on a bien mis le cran d’arrêt.
Dans la catégorie des mauvais esprits, il y a cependant pléthore, aussi bien dans l’expression officielle que sur votre blog.
Quand le ministre de la Santé proclame que lorsqu’un « cas contact est issu d’un cas contact, ce n’est pas un cas contact », on n’est plus dans le mauvais esprit mais dans l’exhibitionnisme vicelard d’un sous-Griveaux habitué des sex-shops.
Quand le Ribouldingue de la place Vendôme (le ‘’Ah ! qu’il a tort’’), après lecture des crimes de la journée, nous persuade qu’il n’y a pas d’ensauvagement mais seulement une impression d’ensauvagement, il nous prouve qu’il n’est pas mort mais qu’il a perdu l’esprit. R.I.P, R.I.P. Hourrah !
Quand Patrice Charoulet, sur le trajet de son domicile à la bibliothèque municipale, nous informe qu’il remet sa montre à l’heure parce qu’elle retardait de cinq minutes, il croit qu’il a écrit le dernier chapitre de « À la recherche du temps perdu ».
Quand Saint-Aliocha, l’auréole tout de traviole, entre quelques considérations métaphysiques sur Thomas d’Aquin opposé à Guillaume d’Occam, nous incite à réfléchir sur l’entéléchie (?!) de son discours, il affiche la sérénité de l’infaillibilité du pape qui vient de signer sa dernière encyclique.
Quand Lodi, tracassé au tréfonds de son âme par le problème du pardon peut-être impossible aux injures qu’il pourrait déceler dans un éventuel papier non souhaitable (Lodi ajoute toujours une réticence à ce qu’il vient de dire), j’imagine le dialogue suivant entre lui et une évanescente Miss Tinquiète :
- Vu que l’existence humaine ne peut être démontrée comme on démontrerait la réalité d’une chaise en paille, l’homme en état de doute doit faire appel à son intuition sensible pour continuer sa démonstration.
-
- Ô monsieur Lodi, vous parlez comme une fleur à cinq pédales, vous avez du cœur, vous, comme le saint maritain...
- Entre l’essence et l’existence, il nous faudra analyser l’absurde qui découle de ces deux termes, vu que vous et moi, nous possédons un extérieur qui, comme chacun sait, a été inventé par l’amiral Potemkine, l’ancien coiffeur de la Grande Catherine…
- Voilà qui est parlé, cher Lodi ! L’étude a toujours contribué au malheur des gens. Même que maintenant cela leur ôte les plaisirs de la vie. Comme je dis toujours, pour avoir du bonheur, il faut d’abord être heureux !
- Je pense aussi que le doute peut avoir une déduction favorable à condition que nos impressions ne soient pas trompeuses, mais il peut aussi être blessant si la vérité est plus cruelle que prévue, ce qui ne saurait interrompre le processus kantien de la pertinence dans l’erreur comme le pensent tous les amateurs de la philosophie compensée.
- Vous êtes bien pessimiste, mon cher, c’est votre imperméabilisme qui vous fait reculer en arrière ! Moi, j’ai toujours pensé que les cataphotes étaient une source de lumière aussi valable que l’électricité…
- Je reconnais bien là, chère demoiselle, la base de vos fondements qui se prennent par la main pour sauter joyeusement par-dessus la boue de vos ignorances. Cette réalité semble relever de la spontanéité et de l’inconscience à l’image de Pierre Dac qui ne contenait que de la moelle mais qui n’a pas inventé la vache qui rit…
- Vous savez, moi j’y connais rien en thé au riz, mais j’aime bien les gens comme vous qui servent beaucoup dans la vie à faire comprendre ce que les autres ne comprennent pas quand c’est mal rédactionné.
Fin du pastiche.
Je sens qu’il y en a un qui va me répondre :
« J’ai tiré la chasse de mes ressentiments pour éliminer les étrons de vos turpitudes ! »
Mais ce serait vraiment du mauvais esprit.
Rédigé par : Mitsahne | 21 septembre 2020 à 17:26
@ Catherine JACOB
"Je dirais même plus, il y a ce qui est dit dans le langage partagé entre les parties et le Tribunal judiciaire (au fait, pourquoi judiciaire ? est-ce qu'il y aurait des tribunaux échappant à l'ordre judiciaire ? des tribunaux secrets ?)"
Les tribunaux administratifs ne font pas partie de l’ordre judiciaire... et ils n’ont rien de secrets...
Rédigé par : sbriglia | 21 septembre 2020 à 15:45
Un blog comme le vôtre par sa liberté de parole a le mérite d'exercer un véritable contre-pouvoir. Rôle que la plupart des médias (presse écrite, chaînes de radios et télévision) ont abandonné depuis longtemps, à la fois par conformisme, intérêt et paresse intellectuelle... L'essentiel consistant à ne pas se mouiller, marcher dans les clous et cocher habilement tous les codes du langage à la mode.
Et malheur à ceux qui ne sont pas tendance et autres empêcheurs de tourner en rond qui continuent de dire ce qu'ils pensent, et défient tous les classements arbitraires. Tournés en ridicule et sifflés par une meute boulimique de haine, là où ils réussiront malgré les obstacles et les diffamations injurieuses à faire entendre leur partition, ces résistants pugnaces seront traités comme des infréquentables et mis au ban de la société...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 septembre 2020 à 13:02
"Derrière l'officiel, il y a l'officieux, la connivence de l'oralité sous l'affichage des rapports écrits, les coulisses derrière la scène. Cet officieux, contre lequel on ne peut rien et qui, n'étant pas détectable, impose une sorte de soupçon justifié par l'expérience et la nature des affaires, m'est toujours apparu comme l'inévitable obstacle à une parfaite normalité judiciaire. Il y a ce qui est su et ce qui est tu."
Je dirais même plus, il y a ce qui est dit dans le langage partagé entre les parties et le Tribunal judiciaire (au fait, pourquoi judiciaire ? est-ce qu'il y aurait des tribunaux échappant à l'ordre judiciaire ? des tribunaux secrets ?) ou les Cours, et les signaux partagés seulement par quelques-uns.
C'est ça aussi le problème dans une législation de droit contradictoire, tout ce à quoi il n'est pas possible de répondre du fait de son expression dans un ordre linguistique n'étant pas partagé par tous et n'ayant pas nécessairement, qui plus est, un rapport quelconque avec l'affaire en cour(s) mais qui, une fois exprimé, y exercera son influence, of corse officieuse.
Rédigé par : Catherine JACOB | 21 septembre 2020 à 08:02
@ Claude Luçon
"Y compris moi-même, la preuve, il y a quelques mois mon toubib, que je vois tous les 28 jours, m'a carrément engueulé parce que je posais trop de questions..."
Non mais je rêve...
Rédigé par : F68.10 | 20 septembre 2020 à 20:13
@ ALFRED LELEU
Vos réflexions de ce jour ne manquent certes pas d'intérêt.
Votre signature, que j'avais repérée dans le sommaire situé à droite de l'écran, m'avait fait vous rechercher dans la foule. Me souvenant de vos textes écrits ici même en argot 1950-1980, talentueux et plaisants, j'ai été quelque peu désappointé.
Quand nous referez-vous l'infini plaisir de lire des choses de cette encre-là ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 septembre 2020 à 16:04
@ F68.10 | 20 septembre 2020 à 02:06
Merci des informations, je ne suis pas médecin et n'aurais pas voulu l'être, je ne suis pas assez patient pour l'être avec des patients.
Y compris moi-même, la preuve, il y a quelques mois mon toubib, que je vois tous les 28 jours, m'a carrément engueulé parce que je posais trop de questions, qu'il avait d'autres patients que moi dont il devait s'occuper.
C'est un généraliste du genre dispatcheur en ce sens qu'au moindre bobo il m'expédie chez un spécialiste.
Je n'ai été, et en suis ravi, qu'un docteur ausculteur de la Terre, sans pouvoir malheureusement la soigner de l'infection dont elle souffre : Homo sapiens, dont seul Dieu peut la guérir !
Je la soulageais seulement en la saignant d'un excès de sang trop noir et trop huileux, genre cholestérol en somme, et de ses gaz.
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@ Xavier NEBOUT | 20 septembre 2020 à 11:48
Mon objectif était seulement d'appuyer les arguments de Philippe en donnant un exemple de ce qu'il écrivait tout en s'accusant de mauvais esprit !
"Vous êtes à côté: si un travailleur..."
J'ai dû mal m'exprimer car je pensais dire d'abord que ses employeurs privés ou municipaux n'ont pas été inculpés, pourtant eux aussi ont mal fait leur travail, les écoliers et les collégiens sont la responsabilité de tous, mais aussi qu'elle ne pouvait pas ignorer les effets d'un médicament qu'elle prenait depuis sept ans, qu'elle aurait dû le dire et s'interdire de conduire tous les jours un autocar plein de gamins, de s'interdire même de conduire tout véhicule pour des trajets de moyenne et longue durée.
Précisant qu'elle avait été inculpée mais, curieusement, son médecin aussi.
Or de Santa Monica à Grasse et Cannes, puis à Auxerre, enfin à Chartres, les cinq médecins qui m'ont prescrit d'abord du Stilnox, puis du Zolpidem, puis de l'Imovane et enfin du Lormétazépam m'ont tous mis en garde contre les effets néfastes de ces produits.
Comme la chose a commencé bien après ma retraite, je pouvais facilement compenser par une sieste pleine de cauchemars mais légère dans la journée. Le plus amusant est qu'en plein cauchemar, mon cerveau m'envoie un message disant : "Ne te fais pas de souci, c'est à cause de ton somnifère" ! Vrai !
Le médecin de cette jeune femme avait dû la prévenir !
Au tribunal son employeur et le maire auraient dû être à côté d'elle, l'inspecteur du travail transféré à la surveillance des abeilles travailleuses et le médecin laissé tranquille.
Par expérience je partage totalement votre point de vue !
En France, quand quelque chose va mal dans une entreprise, on vire d'abord une centaine d'employés ; si les choses ne s'améliorent pas, une autre centaine...
Et, c'était dans les nouvelles d'hier, un patron qui, en la gérant mal, ou malhonnêtement, a enseveli son entreprise sous 22 millions de dettes est autorisé, après jugement du tribunal de commerce, de racheter l'entreprise pour une petite somme ! Les dettes étant annulées et couvertes par l'Etat !
(Je ne l'aime pas, pas du tout même, mais il y a des fois où la CGT n'a pas tort !)
Ce qui va aussi dans le sens de ce dont Philippe s'indigne en s'accusant !
Aux USA, si une entreprise va mal on vire d'abord le patron, on le remplace par un nouveau, si ça ne va toujours pas, on vire le nouveau...
Le métier de "Head Hunter" est lucratif aux USA.
Par chance j'ai travaillé pour une boîte d'origine française qui, fuyant nos fonctionnaires était partie s'installer à New York et avait adopté la méthode américaine.
Elle était simple, basée sur seulement quatre "commandements" :
1. Tu vas aller prendre la tête de telle ou telle boutique, de tel pays ou telle région du monde, elle sera tout à toi bien sûr
2. Tu nous sortiras un maximum de revenus (nous n'avions pas de concurrents à l'époque)
3. Tu ne pourras dépenser au maximum pour la gérer que 50 % desdits revenus (il n'y avait pas de second rappel à ce sujet)
4. Ceci dit on ne veut pas entendre parler de toi (entendez : par tes clients et ton personnel) !
C'était d'une efficacité redoutable !
Rédigé par : Claude Luçon | 20 septembre 2020 à 15:41
@ Serge HIREL
"Monsieur Macron a-t-il une réponse ?"
Jupiter, depuis ce passage du débat (qui était une question "carte blanche", donc au bon vouloir du candidat, selon les règles du débat) a mis en place une série de nominations à divers endroits stratégiques pour faire barrage au discours lacanien sur l'autisme et promouvoir des méthodes basées sur des données scientifiques. Il faut être conscient, quand même, que notre lyssenkisme nous fait passer pour "médiéval" (dans certains documentaires étrangers) et même "mérovingiens" (dans les blogs que je suis, dans les termes d'un certain "Smut Clyde") en ce qui concerne la situation actuelle du traitement de l'autisme. Ces nominations ne peuvent pas avoir lieu dans le domaine médical, compte tenu qu'il existe quand même une séparation entre politique et médical. Mais dans un domaine connexe que je vous laisse chercher.
L'enjeu de cette guerre idéologique est effectivement de faire sauter le verrou idéologique sur l'autisme, car tant que ce verrou n'aura pas sauté, les prises en charge pour d'autres situations resteront aussi problématiques et ne pourront pas évoluer. La psychiatrie pénitentiaire n'est qu'en bout de chaîne de cette pelote à détricoter.
Je vous concède qu'il faut suivre de près les développement dans ce domaine pour en être conscient, et qu'être parent d'enfant autiste n'est malheureusement pas une qualification suffisante pour cela. Macron n'est clairement pas omniscient dans ce domaine. Il a délégué cette tâche à d'autres. Je vous laisse chercher les noms, car c'est un sujet où si vous ne faites pas votre recherche vous-même, vous n'aurez aucune chance d'être convaincu.
Derrière ces promesses, qui de toute évidence ne sont et seront jamais tenues (faut pas croire au père Noël non plus...) se cachent des luttes d'influence plus profondes. Jupiter a envoyé un signal dans ce débat, et cela s'est traduit dans les faits, avec néanmoins une immense inertie compte tenu des résistances farouches.
On ne réglera pas notre retard au sujet de la prise en charge de l'autisme en un seul quinquennat. Mais il a donné le coup de barre qu'il fallait. Et il en était franchement temps. Sa gauche ne l'aurait jamais fait, et sa droite ne pige pas l'enjeu... Au final, tout le monde pense "pognon" à ce sujet sauf lui. Voilà la différence.
Rédigé par : F68.10 | 20 septembre 2020 à 13:46
@ F68.19 19 septembre à 21 :47
En prêtant l’oreille comme vous, j’ai entendu une promesse... non tenue. À moins que, pour Jupiter-sans-Frontières, le mot « étranger » veuille dire « non membre de l’Union européenne »... Ce qui justifierait que l’on continue à admettre que la Belgique reste la terre d’accueil la plus favorable pour des centaines de jeunes autistes français...
Cet « oubli » du Président est d’autant plus grave que la question de l’autisme ne lui était pas posée lors de ce débat avec Marine. C’est lui qui l’a abordée en indiquant qu’il ferait de ce dossier une priorité de son quinquennat...
Résultat : un plan sur papier, des mesurettes, un site Internet, un financement parcimonieux et, en avril 2019, un pré-projet d’aide aux familles dont on n’a pas de nouvelles... La faute au coronavirus ?
Le fils d’un ami proche est autiste Asperger. Il est âgé de 50 ans et est capable d’identifier n’importe quelle œuvre classique après n’en avoir entendu que quelques mesures. Chaque jour, en début d’après-midi, il engage un combat d’équations à plusieurs inconnues avec son père, X-Ponts... Celui-ci et son épouse ne passent pas une journée, pas une heure, sans se poser la plus terrible des questions : que deviendra-t-il quand nous disparaîtrons ? Monsieur Macron a-t-il une réponse ?
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@ Achille 19 septembre 2020 à 20:21
« L’internement semble être la seule solution, mais certainement pas dans une prison. Dans un centre de soins pour ce genre de malades avec du personnel qualifié. »
L’internement ne semble pas... IL EST la seule solution dans l’état actuel de nos connaissances médicales et de notre droit. L’internement suppose la réduction à néant les chances d’évasion et un personnel qualifié pour assurer cet objectif. Les prisons offrent ces deux avantages. Il n’en est pas de même des hôpitaux psychiatriques. Pourquoi les transformer en prisons alors qu’il serait plus simple, plus sûr et probablement moins coûteux en termes de fonctionnement, de doter quelques dizaines de prisons de services psychiatriques dignes de ce nom ?
Dans l’option que vous proposez, qui est celle utilisée aujourd’hui, le criminel psychopathe qu’un parquet déclare fou au moment des faits n’est plus sous la responsabilité de la justice, mais des médecins. Si, après quelque temps d’internement, ils envisagent sa sortie, ceux-ci n’ont à tenir compte dans leur décision que de l’état de santé du malade à l’instant de celle-ci, le risque de récidive n’étant pour eux qu’un critère parmi d’autres. Ils ne peuvent en aucun cas maintenir l’internement avec pour motif la sanction du crime non jugé et ne peuvent pas être tenus pour responsables d’un nouveau crime, la médecine n’étant pas une science exacte...
En revanche, si ce même criminel était jugé dans un procès public - ce qui apaiserait la douleur des proches de la victime - et sa folie dûment constatée par une cour d’assises, une détention, obligatoirement effectuée dans un service psychiatrique pénitentiaire, permettrait à la justice de conserver la main sur lui... Celle-ci, avant d’accepter son élargissement conseillé par les médecins, pourrait, elle, prendre en compte la gravité de l’acte commis et, surtout, l’effet qu’aurait une telle décision sur la famille de la victime et l’opinion publique.
Quant aux criminels conscients de la gravité de leurs actes et définitivement assagis par la prison... bon, il y en a... mais le taux de récidive est loin d’être nul : selon Annie Kensey (« Prison et récidive », éd. Armand Colin, 2007), 63 % des personnes condamnées à une peine de prison ferme sont recondamnées dans les cinq ans. Rien ne laisse supposer que ce pourcentage ait diminué depuis lors.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 septembre 2020 à 12:32
@ Claude Luçon
Vous êtes à côté: si un "travailleur" cause un accident, ça ne peut et ne doit pas être de sa faute mais celle de son employeur ou de la société.
C'est le principe socialiste de l'irresponsabilité de l'individu.
Et c'est ainsi que pour les juges roses Grand-Orient et autres, le voyou est une victime. Ceux qui voudraient le faire croupir en prison sont des fascistes, et le condamner à mort, des nazis.
Vous transmettrez à Philippe Bilger, car il semble ne pas savoir.
Par ailleurs la condamnation à mort se justifie de plusieurs manières.
- Terroriser les criminels en puissance et donc économiser plus de morts chez leurs éventuelles victimes que chez eux.
- L'impossible repentir et donc la mort comme oeuvre de charité.
- Consacrer le capital consacré à garder ceux qui auraient dû y être condamnés, à aider l'Afrique à ne pas nous envahir et provoquer à terme une guerre civile qui fera beaucoup de morts.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 septembre 2020 à 11:48
@ Exilé
Oublions Guillotin et la "Bascule à Charlot", et soyons résolument de notre temps : souvenons- nous de la guillotine à vapeur de Raoul Rigaut, capable, aux dires de son inventeur, de trancher 60 têtes à l'heure ! L'outil a été ainsi décrit : "Le couteau, mis en mouvement par un immense balancier, est taillé en biseau comme celui des guillotines ordinaires, avec cette différence cependant qu'au lieu de tomber, mû par son propre poids, il est animé d'un mouvement continu de bas en haut. Le corps tombe dans un immense réservoir rempli de chaux, et la tête dans un bain d'huile. Le dessin est suivi de calculs mathématiques représentant exactement la force motrice, la puissance et le rendement de la machine".
On imagine sans peine ce que le regretté Anatole Deibler ("Mon cœur à ma mère, ma b.te aux putains et ma tête à Deibler") aurait fait, équipé d'un tel outil !
P.-S.: le Raoul Rigaut en question proposa les plans de cette machine à l'âge de 19 ans à peine, élève en classe de Mathématiques Spéciales au lycée Saint-Louis. La suite de sa carrière fut plus incertaine et s'acheva assez mal lors de la Commune, fusillé rue Gay-Lussac à deux pas du Lycée Saint-Louis...
Rédigé par : ALFRED LELEU | 20 septembre 2020 à 11:08
« Il y a ce qui est su et ce qui est tu. »
Rassurez-vous Monsieur Bilger, en ces temps incertains, il semblerait que la transgression soit devenue transparente.
Monsieur le Ministre de la Justice du nouveau monde, instigateur ou inquisiteur d’une enquête administrative contre trois procureurs du PNF représentant l’accusation dans le cadre d’un futur procès concernant entre autres son copain de vacances le prévenu maître Herzog, franchit avec ses gros godillots de cabinet ce qui est normalement tu, sans que cela, sous votre plume, vous indispose.
Rédigé par : frederic | 20 septembre 2020 à 09:16
@ Serge HIREL
Franchement, la peine de mort pour Eichmann. La peine de mort pour un Fourniret et un Dutroux, un Guy Georges qui va peut-être sortir de prison (affaire à suivre), un terroriste, je n'y vois aucun inconvénient.
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1305816228712378369
Des réactions soi-disant "humanistes" pour les cas ci-dessus et pas le moindre doute pour tuer un enfant à 9 mois de grossesse pour de vaseuses raisons psycho-sociales.
Rédigé par : Isabelle | 20 septembre 2020 à 09:07
Très envie de faire du mauvais esprit !
Avec les progressistes, la cause des femmes régresse.
Ce n'est pas la République qui est en Marche, c'est l'islam politique qui est en Marche.
Nous ne sommes pas dans un pays arabe, nous sommes à la fac de Créteil :
https://twitter.com/W_Alhusseini/status/1307288617849704450
Rédigé par : Isabelle | 20 septembre 2020 à 08:55
@ Isabelle
Allons donc Isabelle ! Vous savez bien que certains pauvres petits n'ont pu partir en vacances pour la cause que nous connaissons... dixit un nombre incalculable de commentateurs télévisuels.
Plus de la moitié des Français ne partent pas en vacances et ce depuis des dizaines d'années et il ne me semble pas qu'il leur soit venu à l'esprit de le faire savoir "par la violence" au pays...
Mais si vous aviez une affaire en cours chez un notaire, un avocat ou quelque autre administration (pas toutes), le premier prétexte pour la reprise des affaires en retard est donc le (la) COVID... Tout se passe comme si seule une partie de la population avait dû subir les affres du
virus. Pendant cette période de confinement, bien des braves n'ont pas eu le temps de revoir leurs dossiers... Repenser certaines choses...
Ah ! L'impact des "gestes barrière"... plus loin de mes responsabilités ou à distance de celles-ci.
Rédigé par : Chemin de traverse | 20 septembre 2020 à 07:58
@ Serge HIREL
@ xc
"Pour inciter les détenus à se tenir tranquilles, il y a au moins deux autres solutions que ces réductions de la durée de détention très - trop - généreuses, y compris pour les longues peines." (Serge HIREL)
Et rien n'empêche de mettre des peines à perpète sans remise de peine aucune. Il n'est pas nécessaire de supprimer toutes les remises de peine pour se permettre d'en supprimer certaines. Par exemple, Youssouf Fofana mérite bien de ne se voir accorder aucune remise de peine, et mérite bien que cela lui soit notifié clairement dès son verdict. C'est un exemple où il importe que le terme "perpétuité" ait une sémantique pleine et entière.
Le système suisse m'a bien menacé d'un internement psychiatrique à vie -- cela existe là-bas -- car je m'opposais très très vigoureusement à ce qu'on me soigne. Comment cela se fait-il que vouloir récupérer le contrôle sur sa prise en charge thérapeutique et refuser d'être torturé soit plus condamnable que de torturer un juif avec des motifs plus que probablement antisémites ??
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@ Claude Luçon
"Je prends ce somnifère et ai arrêté de conduire il y a des années parce que touché occasionnellement par les quatre inconvénients précités qui se manifestent sans prévenir."
Le Stilnox n'est pas similaire au Zolpidem. C'est précisément du Zolpidem. Au-delà des problèmes d'accoutumance et d'hallucinations à haute dose, il possède, sans être une benzodiazépine, de nombreuses propriétés similaires aux benzodiazépines. Les benzodiazépines ont des caractéristiques sur la conduite un peu analogues à l'alcool. Et il est documenté, bien qu'il soit politiquement incorrect de le dire, que les benzodiazépines sont quand même un peu plus raides d'impact sur la conduite que le chanvre. La France a une consommation de psychotropes excessives, et les restrictions de prescription sur le Zolpidem sont, de mon avis, bienvenues. Au-delà de la question de la raison de ces prescriptions excessives, il est factuel que, compte tenu du nombre (sidérant, de mon point de vue) de Français qui consomment des benzodiazépines et assimilés, il soit impossible de restreindre la conduite de tant de "patients".
Pour faire simple, tant que c'est un médicament, on peut conduire. Bien entendu, c'est un peu plus compliqué et les règles se sont durcies, mais il est parfaitement illusoire de croire qu'il soit possible de faire grand-chose sur un sujet de société de cette ampleur.
Cela étant le Zolpidem (Stilnox ou Ambien) de par son mode d'action particulier sur les récepteurs GABA a des effets spectaculaires sur certains patients atteints de troubles neurologiques graves suite à des accidents. Moléculaire très particulière...
Rédigé par : F68.10 | 20 septembre 2020 à 02:06
@ xc 19 septembre 2020 à 18:10
Pour inciter les détenus à se tenir tranquilles, il y a au moins deux autres solutions que ces réductions de la durée de détention très - trop - généreuses, y compris pour les longues peines.
On pourrait n’en accorder qu’à ceux qui font un réel effort pour préparer leur réinsertion ou déclencher systématiquement une procédure judiciaire pour toute mauvaise conduite, avec un tarif dissuasif et incompressible.
On ne peut pas admettre que, pour la sécurité des gardiens, on prenne un risque avec celle de la population en rejetant dans la nature des individus dangereux bien avant la fin de la peine dont ils ont écopé.
Une réduction importante et personnalisée de la durée d’emprisonnement des « premières peines », si elle est courte (deux ans maximum), est envisageable, à condition qu’en cas de récidive, la nouvelle sanction soit effectuée intégralement, ainsi que le reliquat de la première. L’objectif d’un tel aménagement doit être avant tout d’éviter l’effet criminogène de la prison.
En droit français, les jugements tiennent compte de la personnalité de l’accusé. Pourquoi, une fois qu’il est détenu, cette personnalisation disparaît-elle pour laisser place à un processus qui, commun à tous, s’applique sans discernement ?
Rédigé par : Serge HIREL | 20 septembre 2020 à 00:52
Monsieur Bilger, votre esprit est heureusement encore pire que vous ne semblez le croire. C'est pourquoi vous auriez fait un merveilleux juge d'instruction dans Z - ce qui, au passage et dans la réalité, vous aurait permis de devenir président de la République. Mais aujourd'hui, Z serait autocensuré en France...
Rédigé par : Metsys | 19 septembre 2020 à 23:09
Ai-je mauvais esprit ?
Si c'est le cas alors : Vive le mauvais esprit !!
Demandons le droit au mauvais esprit !
Dans un autre domaine, on peut aussi supposer que :
"Derrière l'officiel, il y a l'officieux, la connivence de l'oralité sous l'affichage des rapports écrits, les coulisses derrière la scène."
et
"Il y a ce qui est su et ce qui est tu."
En décembre 2017, une conductrice d'autocar pour les collégiens de Millas ne s'est pas arrêtée à un passage à niveau fermé, son autobus a été percuté par un TER, six élèves sont tués, 17 blessés.
Immédiatement la SNCF a été mise en cause, vite innocentée avec raison, mais n'a pu assurer le service pendant deux ans, puis la conductrice mise en cause et son médecin accusé.
On a su rapidement que cette conductrice prenait un somnifère puissant, l'Imovane, depuis 7 ans.
Ce somnifère issu du Stilnox, similaire au Zolpidem, a les inconvénients suivants :
1 - diminution des réflexes,
2 - cause de cauchemars
3 - risque de double vision
4 - risque de somnolence dans la journée
ce que précise le médecin qui le prescrit et qui est aussi écrit sur la notice accompagnant le médicament.
La Justice semble vouloir accuser le médecin.
Comment son employeur a-t-il pu confier un bus plein d'enfants à cette jeune femme sans vérifier son carnet de santé ?
Pourquoi la municipalité n'a-t-elle pas de responsable santé pour les métiers dangereux ?
Pourquoi la municipalité en accordant ce contrat à la société de transport n'a-t-elle pas demandé des garanties de sécurité ?
Que faisait l'inspection du travail ?
Il doit exister une campagne du genre "Touch' pas à mon Maire" !
Je prends ce somnifère et ai arrêté de conduire il y a des années parce que touché occasionnellement par les quatre inconvénients précités qui se manifestent sans prévenir.
C'est très désagréable sur une route à double voies de suivre une file de voitures et au moment de la doubler d'en voir deux, identiques
Il est impossible de ne pas le savoir.
Mieux, à la suite de cet accident le ministère de la Santé a émis un arrêté obligeant les médecins à n'accorder que 28 comprimés à la fois (pour 4 semaines), et, le sublime, forcé les médecins à écrire leur ordonnance à la main et les pharmaciens à vérifier la périodicité et la confirmer, au bic rouge, écrit aussi à la main sur l'ordonnance !
Donc chaque patient insomniaque doit aller payer 25 euros à son médecin tous les 28 jours, soit 13 fois par an donc 325 euros par an.
Les insomniaques sont nombreux en France, ne serait-ce que parce que, comme moi, ils ont passé une partie de leur activité la nuit et déréglé leur horloge biologique.
Si seulement 1%, sûrement plus, à cause de cet accident où, comme l'écrit Philippe :
*Il y a ce qui est su et ce qui est tu,
*la connivence de l'oralité sous l'affichage des rapports écrits, les coulisses derrière la scène."
la Sécu doit donc, théoriquement, débourser : 325 x 670 000 ~ plus de 200 000 000 € par an.
Par chance tous les médecins ne sont pas fayots !
Rédigé par : Claude Luçon | 19 septembre 2020 à 22:28
@ Serge HIREL
"Voilà encore un dossier qui devrait être mis en lumière par la droite lors de la prochaine présidentielle, le bilan de Macron dans ce domaine est... Il n’existe même pas."
Le bilan de Macron dans ce domaine est simple: avoir légitimé que les scientifiques s'attaquent au tabou du traitement de l'autisme en France. Pierre de voûte de tout ce qui touche au domaine psy dans le sens socio-institutionnel. Si on ne fait pas bouger cela, on ne fera jamais rien bouger.
Regardez la "carte blanche" du débat avec Marine. Il faut avoir une très bonne oreille pour y entendre ce que j'y entends... à 2:45:48.
Rédigé par : F68.10 | 19 septembre 2020 à 21:47
@ Serge HIREL | 19 septembre 2020 à 14:59
Je ne pense pas que l’on puisse traiter de la même façon un individu qui a commis un crime avec préméditation et une personne qui agit sous l’action de pulsions irrépressibles.
Dans le premier cas, le criminel est parfaitement conscient de ses actes et en assume les risques. On peut donc supposer qu’un séjour de quelques années en prison lui ferait comprendre la gravité de son acte. Dans ce cas les risques de récidive sont généralement faibles.
Par contre il n’en est pas de même avec un pervers sexuel avec qui le risque de récidive est bien plus probant, ceci même avec un traitement approprié à sa pathologie. Vu que ce genre de médocs consistent à abrutir complètement la personne, affectant du même coup ses facultés saines, elle s’efforcera par tous les moyens d'éviter de les prendre.
L’internement semble être la seule solution, mais certainement pas dans une prison. Dans un centre de soins pour ce genre de malades avec du personnel qualifié.
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@ Exilé | 19 septembre 2020 à 18:30
« En attendant que les psychiatres maîtrisent leur discipline - ou y renoncent - peut-être pourrions-nous faire bénéficier des charmes de la machine du bon docteur Guillotin… »
J’ai cru comprendre que si le RN venait au pouvoir, une des premières mesures qu’il prendrait est un référendum pour ou contre la peine de mort.
« Si les Français veulent se saisir de la possibilité de rétablir la peine de mort, nous le ferons par le référendum d’initiative citoyenne », s’est ainsi engagé Jordan Bardella hier sur BFM TV.
À en croire un sondage, 55 % des Français y seraient favorables. Mais ceci ne manquerait pas de poser des problèmes car la France serait alors le seul pays de l’U.E. à revenir sur ces méthodes d’un autre âge.
Rédigé par : Achille | 19 septembre 2020 à 20:21
Petites questions.
Qui peut nous dire si l'individu violeur et meurtrier était inscrit sur une liste électorale ?
Les psychiatres interrogent-ils cette catégorie de leurs patients sur leurs sympathies politiques ?
Existe-t-il des orientations politiques plus criminogènes que d'autres ?
Le fait qu'en mai 1981 les détenus d'une maison centrale de la région parisienne aient déployé sur le toit de cette dernière une banderole appelant à voter pour François Mitterrand est-il significatif ?
Rédigé par : Exilé | 19 septembre 2020 à 19:58
@ Jérôme 19/09 à 10h51
« …l’enfermement simple, en prison, ne résoudra pas son problème. »
Certes, mais la toute première obligation de la société vis-à-vis de cette sorte d’individu n’est pas son éventuelle réinsertion mais avant tout la protection de la société avec la certitude qu’il ne recommencera jamais son forfait. Donc deux solutions : la mort ou la prison à perpétuité (la vraie et non celle qui s’arrête à vingt-deux ans !).
Malgré les tonnes de littérature déversées contre la peine de mort, je reste POUR, mais je ne vais pas rouvrir le débat. Au moins peut-on supprimer l’horrible guillotine et la remplacer par une cabine insonorisée où le condamné se fait tirer deux balles (une au cœur et l’autre dans la tempe) par une machine actionnée par deux opérateurs dont l’un est inopérant (mais il ne le sait pas) pour donner droit aux réserves de conscience (dans les anciens pelotons d’exécution, il y avait toujours un fusil chargé à blanc).
Cela coûte moins cher à la société et cela permet aux proches de la victime d’avoir l’impression que, vraiment, justice est faite. Au diable les considérations badinteroises et les pleurnicheries avocassières sur le doute de l’éternelle erreur judiciaire.
Il fut une époque où l’on considérait que donner trois ans de son espérance de vie (moins de soixante ans) pour le service militaire était normal (ce fut le cas de mon père). Et que « nettoyer » une tranchée (amie ou ennemie) au couteau était œuvre de salubrité. Le « zéro mort » n’était pas encore entré dans les mœurs.
Autrefois, on enlevait les barricades d’abord au canon puis à la baïonnette ; la Convention ne s’est jamais excusée du génocide vendéen ; monsieur Adolphe Thiers a une rue principale dans toutes les villes de France ; on a pendu les condamnés de Nüremberg mais on a félicité ceux qui ont ordonné Hiroshima, Nagasaki, Dresde. Aujourd’hui, on ferait un procès au Préfet de Police s’il y avait un nouveau Malik Oussekine dans une manif interdite, mais la racaille-pègre peut tuer policiers et gendarmes sous l’impassibilité de magistrats politisés à outrance.
Cherchez où est l’hypocrisie.
Rédigé par : Mitsahne | 19 septembre 2020 à 19:18
@ Achille
« Le problème n’est pas là. Il est dans le suivi de ce genre de psychopathes dont la place est plus dans un hôpital psychiatrique où ils disposent d’une thérapie appropriée... »
Manifestement ce n'est pas le cas et il n'existerait pas en la matière de « thérapie appropriée ».
D'après ce que j'ai compris, l'individu aurait réussi à tromper son thérapeute...
À moins que ce soit l'ensemble de la discipline psychiatrique qui soit à revoir, à la fois dans sa théorie et dans son enseignement.
En attendant que les psychiatres maîtrisent leur discipline - ou y renoncent - peut-être pourrions-nous faire bénéficier des charmes de la machine du bon docteur Guillotin de vrais coupables et de vrais nuisibles au lieu des milliers d'innocents raccourcis dans la période révolutionnaire par le régime droit-de-l'hommiste que l'on sait dans un élan de fraternité, cela nous changerait un peu, non ?
Rédigé par : Exilé | 19 septembre 2020 à 18:30
@ Serge HIREL | 19 septembre 2020 à 14:59
Supprimez les remises de peine, et vous aurez le personnel pénitentiaire sur le dos. Elles sont un bon moyen pour que les détenus se tiennent tranquilles.
Rédigé par : xc | 19 septembre 2020 à 18:10
@ Patrice Charoulet | 19 septembre 2020 à 12:59
Vous me copierez 100 fois "je ne dois pas être hors sujet dans mon commentaire du billet de P. Bilger".
Rédigé par : dominique | 19 septembre 2020 à 18:00
TUTOIEMENT
En faisant autre chose, j'écoute, sur LCI, ce samedi, un débat entre Henri Guaino, ancienne plume de N. Sarkozy, et Romain Goupil, ancien soixante-huitard copain de Cohn-Bendit, devenu le premier macroniste TV de France.
Pour moi, tout oppose ces deux hommes. Or, ils se tutoient ! J'éprouve une certaine gêne. Vont-ils prendre un pot en sortant ?
Ou dîner ?
J'ai toujours été gêné, à vrai dire, avec les gens qui me parlaient depuis cinq minutes, et qui me disaient : « Tu peux me tutoyer ».
Je disais : « Bien » et après des mois, je leur disais toujours « Vous ».
Dans le cas présent, je pense que c'est Goupil qui a d'abord tutoyé Guaino et que Guaino, à force d'entendre « Tu », a fini par dire « Tu » par politesse.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 septembre 2020 à 17:53
@ Patrice Charoulet (19 /09 à12h59)
‘’…l’économie de c’pays…Je n’ai jamais dit ça et je ne le dirai jamais.’’
Quel bonheur infini de l’apprendre ! Ô joie !
J’espère que tout le monde s’est pénétré de l’importance de cette déclaration-serment solennelle dont la brièveté nous change des listes laborieuses de sentences et citations. PC n’est jamais si bon que dans ses silences.
Rédigé par : Mitsahne | 19 septembre 2020 à 17:48
Moi qui n'ai pas mauvais esprit, mais très mauvais esprit, la subtilité, la réserve, la mesure, la courtoisie, la retenue etc. pour ne pas dire franchement ce qu'il y a à dire, ça m'agace.
L'aspiration de la maçonnerie à la gouvernance mondiale via l'anéantissement des nations, on peut la dénoncer sans recourir à l'idéologie nazie et ses méthodes.
On nous dira que si le bon peuple savait tout, il n'est pas sûr que nous ne connaîtrions pas une seconde Saint-Barthélémy.
Bon, d'accord, venant d'un parpaillot, ça ferait désordre...
Mais faites un effort, m... !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 septembre 2020 à 17:32
Avoir mauvais esprit. Nous sommes confrontés quasiment chaque jour à des personnages brutaux, violents, qui manquent totalement d’esprit de finesse. Comment ne pas céder au mauvais esprit quand il est impossible de dialoguer avec intelligence ?
Qu’apprenons-nous dans les écoles aujourd’hui ?
La justice n’est plus respectée à cause de son laxisme, de sa lenteur, de ses partis pris ; les enseignants qui ont voulu jouer aux copains avec leurs élèves ne sont plus respectés ; l’Etat qui n’exerce pas son autorité n’est plus respecté… Alors, que faire ? Subir la tyrannie des minorités.
Des minorités qui semblent fleurir de tous les côtés. Si nous avions des individus violets à pois verts, nous aurions une minorité de plus prête à vociférer. Une soi-disant « race » de plus qui défilerait dans nos rues. Etudions-nous Darwin à l’école ?
Le multiculturalisme semble créer des tensions. Toutes ces sociétés d’humains ne fonctionnent pas à la même vitesse sur le plan intellectuel d’où un dialogue de sourds qui sont prêts à en découdre pour avoir le dessus et pour prouver qu’ils détiennent une soi-disant vérité, celle d’Allah en l’occurrence.
« On n'habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c'est cela et rien d'autre. » Cioran
« L’heure du crime ne sonne pas en même temps pour tous les peuples. Ainsi s’explique la permanence de l’histoire. » Cioran
Quant à l’esprit de finesse, étudions-nous encore dans nos écoles Montesquieu :
« Ce qui manque aux orateurs en profondeur, ils vous le donnent en longueur. » Etrange, cela me fait penser à E. Macron.
Pour terminer sur une note plus légère :
« J’aime incomparablement mieux être tourmenté par mon cœur que par mon esprit. » Montesquieu
Rédigé par : Isabelle | 19 septembre 2020 à 17:06
"Ai-je mauvais esprit ?"
Même un ancien avocat général peut avoir mauvais esprit cher P. Bilger !
Dans ce que vous évoquez, il faudrait plutôt chercher, me semble-t-il, du côté de "l'Etat profond" (deep State).
L'Opinion a fait une série d'articles fort intéressants sur ce sujet :
"L'effroi d'un honnête homme qui se réveille ficelé par des brigands".
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 19 septembre 2020 à 16:03
Le cadran de l’horloge a basculé.
Midi est à six heures.
Les mauvais esprits d’hier sont les bons esprits d’aujourd’hui... et vice versa.
Dans un monde qui marche sur la tête, le réactionnaire est maintenant le véritable révolutionnaire.
Et c’est ainsi qu’Allah est grand et que Bilger est irréfutable.
Rédigé par : sbriglia | 19 septembre 2020 à 15:21