Pour répondre à mon titre, on pourrait me dire que les magistrats y ont mis du leur et qu'à force de négliger les attentes du citoyen, celui-ci les a pris en grippe.
Ce n'est pas quelqu'un qui a dénoncé le Mur des cons et, plus généralement, une forme de corporatisme judiciaire qui ne comprendra pas cette appréciation négative !
Mais il n'empêche.
La société, les politiques, les intellectuels et les médias cultivent avec trop de jouissance le "magistrature bashing" pour que je ne tente pas de relever le défi d'expliquer pourquoi il y a tant d'injustice contre la Justice.
Pourquoi, alors même que l'institution judiciaire est souvent victime d'un opprobre immérité, sent-on pourtant à son égard comme une sorte de perverse et sadique satisfaction à la voir ainsi déconsidérée ?
Parce que, depuis trop longtemps, et encore plus avec ce président de la République, la Justice, au-delà des hommages formels, n'est pas soutenue avec assez de vigueur et de conviction par ceux qui nous gouvernent. Emmanuel Macron est, selon l'article 64 de la Constitution de 1958, le "garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire". Si on donne à cette exigence une interprétation large, le président de la République, à l'évidence, ne s'investit guère dans cette mission. D'une certaine manière, sans tomber dans un paradoxe, Nicolas Sarkozy était certes trop près de la Justice mais il s'y intéressait. Emmanuel Macron très peu et il laisse d'ailleurs tout faire dans ce domaine.
Parce que les ministres de la Justice, en règle générale, au mieux n'ont pas embrassé avec enthousiasme, énergie et conviction la mission qui leur était confiée ou au pire, comme le garde des Sceaux actuel, n'hésitent pas à dénigrer la cause de ceux qui relèvent de son administration.
Parce que, malheureusement, il n'existe pas une incontestable grande voix judiciaire en exercice qui, irréprochable sur le plan de l'intégrité et de la compétence, estimerait aussi de son devoir de représenter une opposition courageuse à chaque fois que par un biais ou par un autre la Justice serait pourfendue. On attend qu'une telle personnalité se révèle et, en ces temps, elle aurait beaucoup à dire ! Aux côtés d'un pouvoir trop indifférent, d'un ministre trop critique, d'un syndicalisme trop partisan, elle représenterait une chance, bien au-delà du champ professionnel, pour la démocratie et la confiance des citoyens.
Parce que les avocats, en matière pénale, ont le vent en poupe et que même dorénavant aux antipodes de la veuve et de l'orphelin, on continue à les croire sur parole quand ils s'affichent critiques à l'égard des magistrats.
Parce que rien n'est plus voluptueux, dans une sorte de mélancolie et d'âcreté républicaines, que de s'en prendre à une institution d'autorité qui n'est pas irréprochable, qui vous donne tort une fois sur deux et qui est mal voire jamais défendue.
Parce que tristement il y a le cumul, contre la Justice d'aujourd'hui, d'un "populisme" de base excusable mais d'un insupportable "populisme" de l'élite au sein de laquelle je suis contraint de placer surtout Elisabeth Lévy, Eric Zemmour, Alain Finkielkraut et le si regretté Denis Tillinac.
Parce que les médias, de droite ou de de gauche, offrent sans cesse à l'opinion publique une vision partiale, fragmentaire et orientée soit par idéologie soit par une forme d'ignorance qui les rend trop sensibles au spectaculaire, aux approximations sulfureuses plus qu'à une normalité qui n'est pas médiocre mais laisse peu de place aux dénonciations.
Parce que l'inculture judiciaire de notre pays est considérable et qu'elle affecte même ceux qui sont chargés, sénateurs et députés, de voter la loi de sorte que trop souvent, au lieu d'améliorer l'efficacité de notre état de droit, on le dégrade ; au lieu de répondre au peuple, on préfère rester entre soi.
Parce que les magistrats eux-mêmes gangrenés par les attaques qui les accablent ou dénués de la fierté d'exercer ce beau métier courbent le dos, tendent les deux joues et participent de cette effroyable morosité en l'accompagnant par leur propre pessimisme institutionnel et concret.
Parce que le "magistrature bashing" est le sport national qui convient à une France déplorant, à la fois, que tout se délite, que l'insécurité augmente mais refusant sa confiance et son soutien à ceux qui, à une place capitale, sont des acteurs essentiels pour la paix et la tranquillité publiques.
Parce que nous sommes trop peu, dans ou hors de l'institution, à admettre que, parce que les citoyens ont une créance sur elle, elle se doit de donner le meilleur d'elle-même pour le bénéfice de la société mais pour refuser, en même temps, le "magistrature bashing".
Et pour inviter la communauté nationale à se choisir d'autres sports.
Tout est affaire d'interprétation, Mitsahne, et vos lectures de jeunesse pourraient être régénérées, l'Ancien Testament ne laissait à la femme que peu de place, et si Marie dans les bras de son homme a vu l'ange mystérieux, cela ne garde apparemment pas les vieux mâles de renvoyer à l'antique fourneau des Ursule le principe qui pourtant libère et protège et permet d'espérer qu'un jour la femme par son vieil époux acariâtre, sera entendue, à défaut d'être comprise.
J'hésite à vous citer l'évangile de Marie - Car c'est à l’intérieur de vous qu'est le Fils de l'Homme - de peur que vous ne le preniez pour les images pieuses de votre jeunesse qui ont formé l'oreille à n'entendre que jugement moral et hiérarchie, plutôt que de suivre le chemin de l'entendante sensible:
Ysé: Vois la maintenant dépliée, ô Mesa, la femme pleine de beauté déployée dans la beauté plus grande.
Rédigé par : Aliocha | 08 octobre 2020 à 08:24
@ Aliocha (07/10 à 9h22)
Votre très beau poème (je ne me moque pas).
Ayant passé plus de neuf ans de ma scolarité chez les Frères de Marie (Marianistes, maison-mère à Bordeaux), je peux vous dire que j’ai lu et entendu des tonnes de louanges qui étaient moins bien écrites et des litanies bien plus barbantes.
Mais les siècles passant, l’âge des pieuses admirations ne m’est plus de mise et j’ai tendance à sourire des narrations de messieurs Saint-Matthieu, Saint-Luc et Saint-Marc qui ont abreuvé ma jeunesse.
Aujourd’hui, on parlerait de « confessions » sur "L’Affaire Jésus" ; le directeur des éditions Gabriel viendrait dédicacer le livre préfacé par un certain Aliocha ; du Prix Bethléem des Rois Mages ; des révélations sur « l’opération du 25 mars » ou comment se faire sponsoriser pendant deux mille ans.
Si Marie avait lu l’Ancien Testament, elle y aurait lu des tas de choses horribles sur les sauterelles, l’inceste, les colonnes du Temple, les statues de sel et la sodomie qui l’auraient empêchée d’arriver à terme.
Je ne crois pas que les aimables correspondantes de ce blog doivent être considérées comme des « vieilles folles obsédées sexuelles », ce qui est une insulte à leur TGV (Très Grande Vertu). Au pire, peut-être sont-elles atteintes du « complexe de Sainte-Ursule », autre jeune vierge qui, selon une légende tenace, fut offerte aux Huns avec onze mille autres vierges. Elles y « passèrent toutes », sauf sainte Ursule, dédaignée on ne sait pourquoi…Cela vous fiche une réputation en l’air pour l’éternité. De quoi se teindre les cheveux en violet (couleur liturgique de la pénitence), mais cela évite la régénération périodique de l’hymen par la méthode Coué (à coué ça sert ?).
Comme quoi on peut plaisanter sans citer l’Ecclésiaste ni Jean-Marie Bigard !
Rédigé par : Mitsahne | 07 octobre 2020 à 17:49
Ah mais !
Le vent a repris ses hauteurs, la courtoisie des arguments huile les nœuds, et Mary la bien-aimée, à moins que ce ne soit Marie, se souvient qu'à l'heure de midi on aime à rentrer à l'ombre tendre de celle qui nous conçut, puisque de son fils nous sommes les sœurs ou bien les frères au cœur trop plein de haine ou bien d'amour, qu'importe après tout puisque dans le silence déserté, jaillit aux souvenirs la concrétion des mots, réunissant les parties au corps solide qui offre l'éternel à ce qui disparaît :
"Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
Midi !
Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, mais seulement chanter
Parce qu’on a le cœur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée
En ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
La femme dans la Grâce enfin restituée,
La créature dans son honneur premier
Et dans son épanouissement final,
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin
De sa splendeur originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes
La Mère de Jésus-Christ,
Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance
Et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme,
L’Éden de l’ancienne tendresse oubliée,
Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir
Les larmes accumulées,
Parce qu’il est midi,
Parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,
Parce que vous êtes là pour toujours,
Simplement parce que vous êtes Marie,
Simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !"
À être buse, on n'en est pas moins merle.
Rédigé par : Aliocha | 07 octobre 2020 à 09:22
@ breizmabro | 06 octobre 2020 à 21:49
"Don't feed the troll" d'autant plus avec vos traou mad qui devraient être réservés, exclusivement, aux connaisseurs et à l'excellence et non jetés aux pourceaux !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 octobre 2020 à 23:50
"dégrader ce blog..." ?
Non, dites-moi pas qu'c'est pas vrai !!
@ Giuseppe
"Vous êtes un personnage parfaitement méprisable, malgré l'excellente opinion que vous semblez avoir de vous-même" (Marchenoir 27 septembre 2020 à 18h25)
@ Giuseppe
“Vous êtes tellement confit de vanité de prétention et de provincialisme imbécile. (Marchenoir 28 septembre 10:09)
"...club des vieilles folles, obsédées sexuelles, qui insultent les commentateurs de Philippe Bilger (Marchenoir 04 octobre 21:51)
Ah oui, quand même...
Rédigé par : breizmabro | 06 octobre 2020 à 21:49
@ F68.10 05 octobre à 04:54
Donc, en Suisse, la presse s’intéresse aussi aux trains qui ne partent pas à l’heure ! Magnifique démonstration de la rigueur horaire helvétique ! L’un des principaux titres quotidiens ne s’appelle-t-il pas d’ailleurs « Le Temps » ? Ces 38 secondes de retard, voilà une info qui donne envie d’écrire un billet humoristique, en toute gentillesse, aux dépens de nos amis d’outre-Léman !
Redevenons sérieux. Le terme même de « médias » indique avec force le rôle essentiel de ceux-ci : assurer un lien à la fois horizontal et vertical - descendant et ascendant, ce dernier point n’étant pas toujours respecté... - entre les différentes composantes de la société, de « citoyens » à « citoyens », de « pouvoir » à « peuple » et vice versa.
Outre une information émise sans parti pris sur l’actualité qui pèse perpétuellement sur ce lien, le « receveur », pour participer au débat qu’elle génère, doit disposer d’une connaissance la plus exacte possible du cadre dans lequel elle se trouve et évolue.
Un exemple pour être plus clair : pour avoir un avis sur la justice, encore faut-il faire la différence entre le siège et le parquet, entre une enquête de flagrance et une enquête judiciaire, entre un mis en examen, un prévenu et un accusé...
Cette éducation, aujourd’hui trop souvent très sommaire, les médias peuvent l’apporter, sans pour autant la fournir sous forme de catéchisme. L’article du « Nouvelliste », cité plus haut, est un bel exemple d’un mix entre l’investigation que nécessite l’actualité et l’éducation qui permet de la juger. Sans jouer le professeur, sans les commenter, le journaliste apporte les éléments d’information qui expliquent l’amende.
Je crains cependant que ce savoir-faire suisse ne soit pas, hormis dans la presse spécialisée, la tasse de thé des médias français, qui, non seulement pratiquent assez peu cette éducation mais ont aussi tendance parfois à commenter plus vite qu’ils n’informent. Il me semble d’ailleurs que, plus le média est local, proche de ceux qui l’utilisent, plus il devrait ne pas négliger ce rôle.
Quant au financement de la presse écrite que vous abordez, il est urgent de s’y atteler si l’on ne veut pas voir l’ensemble des journaux papier disparaître. Même la bonne santé légendaire de la presse suisse n’est plus qu’un souvenir... Après « L’Hebdo » en 2017, Ringier-Axel Springer a fermé plusieurs autres titres...
La martingale du « Guardian » est bien sûr le rêve... bien qu’elle mise surtout sur l’édition numérique. Est-elle reproductible en France ? Personnellement, je ne le pense pas.
Compter sur la « philanthropie » des entreprises ?... Excusez-moi de vous le dire ainsi, mais, sur ce point, vous êtes utopiste. Dans l’actionnariat de la quasi-totalité de la presse dite parisienne, de nos chaînes de télévisions privées, de nos radios, des grands patrons sont présents. Croyez-vous un instant qu’ils soient là par philanthropie ? À défaut de réussir à imposer la ligne éditoriale qu’ils souhaitent - ce qui n’est pas toujours le cas -, cela leur offre un pouvoir d’influence non négligeable sur le pouvoir politique...
Pour ma part, je ne vois pas d’autres voies que celle d’une aide au lecteur apportée par l’Etat. Une aide qui ne passerait pas par des subventions aux entreprises de presse comme c’est actuellement le cas, mais lui serait fournie directement via un crédit d’impôts accordé pour l’achat de titres de la presse politique et généraliste. Ce système aurait l’avantage de faire baisser le prix facial, désormais trop élevé pour de très nombreuses bourses, et d’être neutre puisque ce serait le contribuable-lecteur, imposable ou non, qui déclencherait l’octroi du crédit. Un peu complexe à mettre en place, mais pourquoi pas ?
Rédigé par : Serge HIREL | 06 octobre 2020 à 14:20
@ Chemin de traverse | 06 octobre 2020 à 05:24
Bien sûr qu’ Emile Zola était socialiste. Ceci à une époque où ce terme avait tout son sens.
Concernant son style, je le trouve très proche de celui de Balzac avec ses descriptions parfois interminables de paysages et surtout les portraits des personnages de ses romans qui apparaissent doucement dans notre imaginaire un peu comme celui d'un peintre de l’école réaliste avec sa palette de couleur. Ce qui n’est manifestement pas le cas de Nicolas de Staël. Mais chacun son école.
Je pense qu’il serait très restrictif de limiter Emile Zola uniquement à son action dans l’affaire Dreyfus. Il vaut beaucoup plus que cela. Et Zemmour pour la circonstance a tout faux. Mais cela lui arrive aussi dans d'autres domaines que la littérature...
Il est manifestement bien meilleur en histoire de France, même si parfois il a sa version très personnelle de certains événements.
Rédigé par : Achille | 06 octobre 2020 à 11:11
@ Robert Marchenoir | 06 octobre 2020 à 00:59 (@ breizmabro | 05 octobre 2020 à 12:36)
« Quand le niveau est élevé, vous crachez dessus. Une fois, deux fois, dix fois. Quand on finit par vous le reprocher, vous avez recours à l'insulte. Une fois, deux fois, dix fois. Quand on finit par vous dire votre fait, vous jouez les marquises, et vous prétendez que le niveau baisse. Votre hypocrisie est tellement manifeste, qu'on se demande ce que vous cherchez, à vous avilir ainsi -- et à dégrader ce blog, par la même occasion. »
Elle est bien bonne celle-ci !!
Marchenoir, auriez-vous l'extrême « courtoisie argumentative », codifiée par Chépuki (mais F18.10 peut vous l'indiquer) de laisser les autres s'exprimer sans vous sentir le responsable de la fin de la pensée dans ce monde ?
Si oui merci de cocher la case 18.
Si vous avez répondu "oui" à la question qui précède vous pouvez passer à la question qui suit...
Marchenoir, pensez-vous qu'il existe dans le monde, une autre personne que vous pour sauver la pensée ?
Si vous pensez que Breizmabro peut être une roue de secours, merci de cocher la case 18.
Si vous avez coché la case 18, vous pouvez remettre immédiatement votre formulaire à Mme Preud'homme qui le remettra à qui de droit, et alors, nous serons tous rassurés sur la suite des événements funestes...
Et c'est ainsi que Marie qui défait les nœuds, règle les problèmes insolubles dans l'huile...
Rédigé par : duvent | 06 octobre 2020 à 10:47
@ Achille
Ah Zola ! Le peintre littéraire de la France misérable.
Il en faut qui fouillent les poubelles de la pauvreté crue...
La richesse crue a son revers qui peut se rapprocher de la pauvreté crue.
Mais l'éditorialiste de Face à l'info a expliqué que Victor Hugo lui était supérieur s'agissant de l'expression en langue française et qu'Emile Zola n'était, contrairement à Victor Hugo, pas une conscience politique aiguisée... au-delà de la fameuse affaire du capitaine Dreyfus qu'il
défendit justement.
Zola dont toutes les Ecoles Normales imposent une forme d'exégèse (si l'on peut écrire) de ses romans comme un étendard.
Conclure qu'il était "socialo" Achille me paraît excessif... :]
Rédigé par : Chemin de traverse | 06 octobre 2020 à 05:24
@ breizmabro | 05 octobre 2020 à 12:36
"Le niveau monte."
Quand le niveau est élevé, vous crachez dessus. Une fois, deux fois, dix fois. Quand on finit par vous le reprocher, vous avez recours à l'insulte. Une fois, deux fois, dix fois. Quand on finit par vous dire votre fait, vous jouez les marquises, et vous prétendez que le niveau baisse.
Votre hypocrisie est tellement manifeste, qu'on se demande ce que vous cherchez, à vous avilir ainsi -- et à dégrader ce blog, par la même occasion.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 octobre 2020 à 00:59
@ Isabelle
Veuillez m'excuser. Il y a effectivement eu une correction, et je m'étais trompé la première fois. Le message était bien adressé à breizmabro, et pas à vous.
Rédigé par : F68.10 | 05 octobre 2020 à 13:03
"Vous ne faites pas partie, que je sache, du club des vieilles folles, obsédées sexuelles, qui insultent les commentateurs de Philippe Bilger (Marchenoir 04 octobre 21:51)
Du coup si j'ai bien compris on joue à "c'est cui qui l'dit qui y'est" ?
Le niveau monte, tous aux abris !! :D
Rédigé par : breizmabro | 05 octobre 2020 à 12:36
@ Serge HIREL
"Doit-elle éduquer ? Oui, bien sûr"
Je récuse cela. Je ne veux pas de prêtres à ce poste.
"Y a-t-il une demande d’information clairement exprimée sur le fonctionnement de nos administrations en général, de la justice en particulier ? Pour ma part, ma réponse est plutôt négative."
Je crois que vous minimisez le rôle de la presse dans un rôle qui est bien le sien et qui consiste à créer le débat. L'offre suscite aussi la demande. Et, un autre point de réflexion: le manque de démocratie locale et semi-directe empêche que ce type de demande émerge. Quand on vote souvent, on s'informe souvent.
"Ce qui n’interdit pas aux rédactions, en profitant de l’actualité, d’offrir un tel contenu. Mais il ne peut être distillé qu’à faible dose, sinon le journal paraîtra ennuyeux."
D'où l'intérêt de la rhétorique tabloïd comme produit d'appel. Je pense toujours qu'il est possible de traiter de sujet de fonds lourds y compris en des termes graveleux. C'est d'ailleurs, en un sens, un peu la formule Canard enchaîné. Je trouve cela admirable. Il est possible de jouer sur tous les tableaux. Rien n'est interdit a priori.
"Mais cela suppose, d’une part, un financement transparent et préservant l’indépendance..."
Je serais plutôt pour des financements - hors problématique Internet - du genre X euros dépensés par le lecteur, 2X ou 3X euros reçus par le journal. Cagnotte financée non seulement par l'impôt, mais aussi par le Loto (en Suisse, l'associatif sportif a tendance a être financé ainsi en Romandie) ainsi que par des entreprises qui voudraient redorer leur blason. La philanthropie de particuliers ou d'entreprises est à réhabiliter en France, et cela passerait nécessairement par des intermédiaires garants de cette indépendance. Sinon, j'aime le modèle du Guardian pour garantir son indépendance. Plutôt robuste comme modèle.
"...d’autre part, une rigueur exemplaire dans l’investigation, une absence totale de parti pris, seules à même d’emporter la confiance du lecteur sur l’ensemble du contenu."
Mouais. Le parti pris à la mode française est effectivement une plaie. Un parti pris qui consiste à froisser les menteurs ne me dérange pas du tout.
"Aucun des titres de presse locale d’investigation que vous énumérez ne remplit ces deux conditions. Tous vivotent..."
Effectivement. Des élections locales et semi-directes leur donneraient plus de vigueur. Parce que la problématique qu'ils soulèvent me semble bien réelle.
"...et sont dans les mains d’équipes qui ont d’abord pour objectif le même que celui de l’ensemble de la presse : s’occuper des trains qui n’arrivent pas à l’heure."
Je trouve pourtant que c'est très bien, les trains qui arrivent à l'heure. Des articles apparemment sans importance tels que celui-ci ont bien vocation à avoir un impact. Quand on est pendulaire lémanique, on y accorde de l'importance.
"...Plusieurs sont même spécialisés dans le dénigrement de « l’establishment »."
Ce qui ne me pose aucun problème a priori. Je trouve qu'il est beaucoup trop respecté, cet establishment. Le problème est effectivement une culture de la râlerie française qui préfère râler sur des détails insignifiants que de moquer et vilipender des comportements factuels et outrageants. Pour cela que j'aime bien le volatil.
"Quant à leur indépendance... Au moins trois d’entre eux sont très proches de Mediapart, qui, vous en conviendrez, n’est pas un modèle de vertu en matière d’enquêtes sans parti pris."
Cela s'appelle la concurrence. Pour l'instant, seul Mediapart s'y colle. On peut râler sur Mediapart, mais si ce sont les seuls qui s'y collent, alors sur ce point il convient de louer Mediapart. C'est justement cela que de ne pas avoir de parti pris.
"Peut-être vaudrait-il mieux approcher la presse hebdomadaire régionale..."
Je la trouve enkystée. Le problème est le manque de journalisme d'investigation. Les titres que j'ai mentionnés ne sont pas exemplaires, mais au moins ils s'y collent.
J'arrête ici. Mon commentaire devient trop long. En tout cas, c'est agréable de ne pas avoir a être aussi direct et cru que je ne l'ai été sur la question du droit d'auteur et en particulier sur les licences Creative Commons.
Rédigé par : F68.10 | 05 octobre 2020 à 04:54
@ F68.10 28 septembre 2020 à 21:23
La question que vous soulevez est celle du rôle de la presse écrite dans la société d’aujourd’hui. Le premier est celui d’informer son lecteur des faits d’actualité, comme elle le fait depuis sa création. Oublions les débats nécessaires sur la qualité de ce travail et sur la place du commentaire. Ils ne sont pas au cœur de cette discussion. Doit-elle éduquer ? Oui, bien sûr, mais elle n’est pas en première ligne, qui, théoriquement devrait être occupée par l’Education nationale, en particulier dans le domaine de l’instruction civique. Là encore, ce n’est pas le débat du jour.
Comment peut-elle éduquer ? D’entrée de jeu, il convient d’identifier un obstacle de taille. Evoluant dans le secteur économique comme toutes les autres, l’entreprise de presse subit des contraintes financières et la règle d’airain de l’offre et de la demande. Y a-t-il une demande d’information clairement exprimée sur le fonctionnement de nos administrations en général, de la justice en particulier ? Pour ma part, ma réponse est plutôt négative. Ce qui n’interdit pas aux rédactions, en profitant de l’actualité, d’offrir un tel contenu. Mais il ne peut être distillé qu’à faible dose, sinon le journal paraîtra ennuyeux.
Ce média que vous appelez de vos vœux - 50% investigation, 50% éducation - est, à première vue, une solution possible. Mais cela suppose, d’une part, un financement transparent et préservant l’indépendance, d’autre part, une rigueur exemplaire dans l’investigation, une absence totale de parti pris, seules à même d’emporter la confiance du lecteur sur l’ensemble du contenu.
Aucun des titres de presse locale d’investigation que vous énumérez ne remplit ces deux conditions. Tous vivotent et sont dans les mains d’équipes qui ont d’abord pour objectif le même que celui de l’ensemble de la presse : s’occuper des trains qui n’arrivent pas à l’heure. Plusieurs sont même spécialisés dans le dénigrement de « l’establishment ». Quant à leur indépendance... Au moins trois d’entre eux sont très proches de Mediapart, qui, vous en conviendrez, n’est pas un modèle de vertu en matière d’enquêtes sans parti pris.
Peut-être vaudrait-il mieux approcher la presse hebdomadaire régionale (PHR), dont les 150 à 200 titres bénéficient encore d’une forte implantation locale et dont le contenu est essentiellement consacré à l’information-service (comptes rendus des conseils municipaux, vie des associations, annonce des manifestations...), ce qui lui assure notoriété et confiance du lecteur.
Quoi qu’il en soit, la presse nationale - quotidiens et hebdos - n’ayant aucune vocation à assurer ce travail d’éducation au civisme, cette voie de la presse écrite ne sera jamais capable de renverser la vapeur, de faire en sorte que chaque Français, avant de la critiquer, ce qui est son droit, connaisse les rouages et la complexité de l’administration. Seul un média de masse, la télévision, s’il en a la volonté, peut y parvenir.
Or, il se fait que nous disposons en France d’une entreprise publique, France Télévisions, dont le cahier des charges précise clairement les missions : « informer, éduquer, distraire ». Son statut lui permet de s’exonérer de la loi de l’offre et de la demande, d’autant plus que son financement est très largement assuré par le contribuable, appelé pour l’occasion téléspectateur.
Pour l’heure, curieusement, plutôt que remplir avec constance les objectifs imposés pat l’Etat, ses dirigeants préfèrent se mesurer aux chaînes privées. L’audience plutôt que la qualité...
S’ils oubliaient quelque peu cette rivalité qui n’a pas lieu d’être, il leur serait pourtant possible d’informer en éduquant et d’éduquer en distrayant. Il leur suffirait de porter un autre regard sur leur programmation, d’exiger des producteurs -dont la plupart doivent leur survie aux achats du service public -, des téléfilms distrayants mais néanmoins éducatifs, en tout cas ne contenant pas de grossières erreurs, par exemple, en matière d’enquêtes criminelles, et de réserver quelques cases de fin de soirée à des émissions de vulgarisation.
Ce miracle est survenu fin septembre. Deux lundis de suite -les 22 et 29 -, France 2 a programmé une mini-série de Jean-Xavier de Lestrade, « Laetitia », qui raconte un meurtre qui, en 2011, avait bouleversé la France, celui d’une jeune fille de 19 ans, placée chez un couple malsain, victime d’un violeur récidiviste. Ni mélo, ni policier, l’œuvre - le mot n’est pas trop fort - examine les faits de tous les points de vue et, surtout, décrit et respecte scrupuleusement le rôle de chacun des intervenants, de la chargée de mission de la DASS au juge d’instruction, du chef d’enquête au personnel pénitencier. Un bijou... qui a permis à la chaîne publique de caracoler en tête des audiences les deux soirs de diffusion (le 22, 3,4 millions de téléspectateurs contre 2,4 pour TF1)... La qualité et l’audience peuvent donc aller de pair... et l’éducation être intelligemment assurée, sans une ostentation qui serait contre-productive.
Pourquoi l’Etat n’exigerait-il pas de Mme Ernotte qu’elle multiplie ce genre d’initiatives ? Il réparerait ainsi en partie les dégâts de son Education nationale et trouverait un justificatif au maintien de la redevance.
S’il en était autrement, je continuerais à militer pour la disparition des sociétés audiovisuelles de service public, qui ne font que doublonner l’offre privée sans tenir compte de leur raison d’être.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 octobre 2020 à 23:49
@ Vamonos | 04 octobre 2020 à 09:08
"Quand vous appelez un chat un chat, il vous arrive de vous tromper. Je ne sais pas pourquoi vous avez décidé de me cataloguer parmi les drogués. Cela restera un mystère pour moi et pour les professionnels qui m'ont habilité au secret et à la défense de ce beau pays qu'est la France."
Voilà autre chose... où et quand vous aurais-je catalogué parmi les drogués ? Vous ne faites pas partie, que je sache, du club des vieilles folles, obsédées sexuelles, qui insultent les commentateurs de Philippe Bilger pire qu'une prostituée de départementale, lorsqu'on brise leurs illusions d'un remède magique contre le Covid-19.
Quant à votre prétendue habilitation secret défense, moi je suis cardinal à la Curie. Vous devriez, si vous étiez honnête, vous abstenir de faire état de qualités improuvables pour défendre un point d'argumentation (lequel, grands dieux ?), lorsque vous intervenez de façon anonyme sur un blog où tout le monde l'est également (sauf notre hôte).
Je vous signale, d'ailleurs, que si vous êtes réellement habilité secret défense, il est assez malvenu, au regard de vos obligations, de vous en vanter en public en dehors de toute nécessité de service. Ce n'est pas la Légion d'honneur, d'être habilité au secret défense.
Et puis on peut être habilité au secret défense, et raconter d'abyssales sottises. Ce n'est nullement incompatible.
______
@ F68.10 | 03 octobre 2020 à 23:02
"Factuellement, il s'agit bien ici, effectivement, d'infériorité intellectuelle."
En fait, c'est pire. Il s'agit de haine du savoir, d'égalitarisme, de passion de la médiocrité, de nombrilisme radical, et de rage à ramener à son niveau quiconque ne se vautre pas dans la même fange que vous.
Nos deux pierreuses locales n'ont rien inventé : elles sont parfaitement représentatives d'une tendance massive, dans la société française (mais aussi en Occident, de façon générale). Celle qui conduit les ignorants à se proclamer supérieurs aux savants, les enfants à se proclamer supérieurs aux adultes, les écervelés esclaves de leurs passions à se proclamer supérieurs aux sages -- et même, hélas, les savants, les adultes et les sages à donner raison aux premiers.
Mettons, pour donner une vision imparfaite de la réalité, que c'est le fruit de la pensée de Mai 68 : nos vieilles folles indécentes illustrent ce qui arrive, lorsqu'on donne libre cours, pendant un demi-siècle, à l'esprit de subversion, de destruction systématique du beau et du bien, de toute-puissance nietzschéenne et d'arasement de toute tradition.
A côté de cela, les méfaits de "Macron" (mais on pourrait en dire autant de Hollande, de Sarkozy...) ne pèsent pas lourd.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 octobre 2020 à 21:51
@ Serge HIREL | 04 octobre 2020 à 12:28
« Donc, dans le monde réel, vous accepteriez que le terroriste pakistanais assassine deux ou trois personnes de plus et que les policiers regardent ailleurs quand il s’enfuit ? Drôle de conception de la morale. »
Et vous vous avez une drôle de façon de retourner mes phrases pour leur faire dire ce que je n’ai jamais laissé entendre.
Vous me rappelez la phrase prêtée à Richelieu, mais qui est certainement apocryphe: « Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre ».
P.-S.: mon livre de chevet en ce moment est "la Terre" de Zola. Excellent roman. Quand je pense que Zemmour le considère comme un auteur médiocre ! Je suis très déçu, mais il est vrai que Zola était socialo, alors...
Rédigé par : Achille | 04 octobre 2020 à 20:39
@ Achille 03 octobre 2020 à 17:03
"...les séries crétinisantes américaines où le gentil héros finit toujours par terrasser le méchant bandit. Manichéisme lénifiant que je ne supporte plus"
Donc, dans le monde réel, vous accepteriez que le terroriste pakistanais assassine deux ou trois personnes de plus et que les policiers regardent ailleurs quand il s’enfuit ? Drôle de conception de la morale... L’une des bandes dessinées quotidiennes qui a fait la gloire de « France-Soir » était titré « Le crime ne paie pas »... Mais c’était avant les effets de la chienlit soixante-huitarde.
Au lieu de perdre votre temps devant PBLV, lisez donc un bon livre. Je ne vous conseille pas Zemmour... il pourrait vous fâcher.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 octobre 2020 à 12:28
@ Isabelle 04 octobre à 09:37
Il faut excuser le valet de pied du 'Professore' Marchenoir, il voulait se faire bien voir par son maître du coup il s'est un peu emmêlé les papates. Un oubli de chloroquine sans doute...
On ne prête qu'aux riches Isabelle !! :D
Rédigé par : breizmabro | 04 octobre 2020 à 12:25
@ F68-10
"Pas du tout, ce n'est que la stricte vérité. Vous n'êtes, Martchi, qu'un mal baisé revanchard, aigri (def : qui sent le rance)"
Pas de bol, je n'ai jamais écrit cela. Il faut apprendre à lire au lieu d'accuser les mauvaises personnes.
Rédigé par : Isabelle | 04 octobre 2020 à 09:37
@ Robert Marchenoir | 03 octobre 2020 à 08:28
Quand vous appelez un chat un chat, il vous arrive de vous tromper. Je ne sais pas pourquoi vous avez décidé de me cataloguer parmi les drogués. Cela restera un mystère pour moi et pour les professionnels qui m'ont habilité au secret et à la défense de ce beau pays qu'est la France.
Mais revenons au sujet. Les fonctionnaires du pouvoir judiciaire vont devoir juger différemment les occupants "illégaux". La loi DALO a été amendée par la loi ASAP. L'illégalité a un peu changé de camp. Le titre de propriété enregistré chez un notaire semble désormais avoir une force probante plus importante qu'un justificatif d'achat de pizza livrée à domicile squatté.
Rédigé par : Vamonos | 04 octobre 2020 à 09:08
@ Mary Preud'homme
"Comme je vous comprends ! Tant il est vrai qu'entre les liens bleus délavés..."
Les liens bleus délavés sont justement la grande invention d'Internet: le fait de pouvoir référencer des contenus, si possible de plus en plus fiables, pour adosser la conversation à des éléments que tout un chacun peut voir, et qui bénéficient à l'édification des lecteurs.
"Sachez que les pervers narcissiques ont une énorme capacité de nuisance et que rien ne les rend plus enragés qu'être tenus en échec par des personnes qu'ils jugent inférieures..."
Factuellement, il s'agit bien ici, effectivement, d'infériorité intellectuelle. C'est comme cela, et pas autrement.
Rédigé par : F68.10 | 03 octobre 2020 à 23:02
@ breizmabro 3 octobre
Comme je vous comprends ! Tant il est vrai qu'entre les liens bleus délavés d'un Marchenoir poussiéreux et radoteur, qui continue à nous rejouer les mêmes scies en play-back (ou plaie du bec comme dirait ma petite-fille de 7 ans) et vos homards bleus accompagnés de l'inoubliable saveur des grands vents d'Ouessant, il n'y a pas photo.
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@ Isabelle
Sachez que les pervers narcissiques ont une énorme capacité de nuisance et que rien ne les rend plus enragés qu'être tenus en échec par des personnes qu'ils jugent inférieures, dont ils rêvaient de faire leurs victimes et qui au final leur échappent et les ridiculisent.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 octobre 2020 à 20:59
@ Achille
Je ne prétends surtout pas que les séries américaines sont intéressantes ; si le choix des acteurs est parfois meilleur, c'est que le vivier est plus grand, mais les intrigues sont stéréotypées.
France 3 se fiche totalement que la série plaise ou non ; pas de sanction financière, le contribuable finira par payer les marottes de la direction de la chaîne !
Les autres chaînes sont aussi nulles ; quand elles diffusent un événement ou une oeuvre extérieure, elles peuvent intéresser, quand elles se mêlent de créer, c'est minable !
Rédigé par : revnonausujai | 03 octobre 2020 à 18:57
@ Breizmabro
"Pas du tout, ce n'est que la stricte vérité. Vous n'êtes, Martchi, qu'un mal baisé revanchard, aigri (def : qui sent le rance)"
Vous n'avez aucun élément factuel à l'appui de votre assertion.
"et vos pseudo-informations irréfutables agrémentées des 25 000 liens bleu ciel que vous nous infligez sur ce blog, n'y changeront rien."
Le seul hic, c'est que Martchi a des éléments factuels à l'appui de ses assertions.
"Et contrairement à vous, je ne suis pas désolée de vous le dire."
Et je pense que, quand on tombe à ce niveau, il importe de faire fi de la courtoisie et de la correction la plus élémentaire: vous racontez de la m***e. Clairement et nettement. Vous devriez profiter des leçons que vous procure la démocratie sud-africaine...
Rédigé par : F68.10 | 03 octobre 2020 à 18:34
@ Achille 02 octobre 2020 à 08 :06
« Homosexualité, mal-être des ados, couples qui se trompent, qui se déchirent, et même en ce moment femmes battues et squatters. »
Conflits, coups tordus, mecs violents et filles faciles... Bref, le monde tel que le voient, l’imaginent ou le désirent les dirigeants du service public, qui achètent cette série depuis seize ans... pour formater la jeunesse. « Plus Belle la Vie » ?... Allons donc ! « Trop Grave la Vie » !
L’ancêtre de ce « soap opera » quotidien, « Sous le Soleil », également tourné à Marseille, produit par Olivier Brémond - fils du fondateur de Pierre et Vacances - et diffusé par TF1 de 1996 et 2008, qui, lui aussi, mettait en scène les « problèmes » de la jeunesse, était d’une tout autre tenue... et apportait de la bonne humeur. Ce qui n’est pas le cas de PBLV.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 octobre 2020 à 17:32
@ Robert Marchenoir 03 octobre 2020 à 08:28
"Quand breizmabro croit approprié de me traiter de "mal baisé", même avec des points de suspension, c'est une insulte pure et simple"
Pas du tout, ce n'est que la stricte vérité. Vous n'êtes, Martchi, qu'un mal baisé revanchard, aigri (def : qui sent le rance) et vos pseudo-informations irréfutables agrémentées des 25 000 liens bleu ciel que vous nous infligez sur ce blog, n'y changeront rien.
Et contrairement à vous, je ne suis pas désolée de vous le dire.
Rédigé par : breizmabro | 03 octobre 2020 à 17:18
@ revnonausujai | 03 octobre 2020 à 08:18
« Scenarii débiles et convenus, mauvais acteurs jouant faux et parlant dans leur barbe, rien qui justifie un tel dithyrambe de la part d'un vieux routier comme vous. »
La série Plus belle la vie existe depuis seize ans. Si elle était aussi nulle que vous le prétendez, elle aurait déjà disparu de France 3 depuis bien longtemps.
Il n’y a rien de "débile et convenu" dans les scenarii qui abordent des thèmes qui sont au cœur de notre vie de tous les jours. Les acteurs ne jouent pas faux, je trouve que le casting est bien choisi.
D’ailleurs tous les soirs ou presque, après avoir regardé Face à l’Info animé par l’excellente Christine Kelly, je bascule sur France 3 ou après m'être tapé la dizaine de demandes de dons pour diverses associations caritatives, je regarde avec grand plaisir cette série qui vaut largement les séries crétinisantes américaines où le gentil héros finit toujours par terrasser le méchant bandit. Manichéisme lénifiant que je ne supporte plus.
Rédigé par : Achille | 03 octobre 2020 à 17:03
@ Isabelle | 02 octobre 2020 à 16:14
"Donc 'trolls' (quel manque d'imagination) hystériques n'est pas une insulte."
Non, troll n'est pas une insulte, et ne relève pas du manque d'imagination. Contrairement à certains, je ne cherche pas midi à quatorze heures, et j'appelle un chat un chat. Si ça manque d'imagination, c'est parce que je cherche à décrire la réalité, et non à faire œuvre de fiction. Votre reproche fleure bon la confusion intellectuelle, ainsi que l'afféterie littéraire qui infecte l'esprit français.
Quand breizmabro croit approprié de me traiter de "mal baisé", même avec des points de suspension, c'est une insulte pure et simple.
Quand je vous traite de trolls, il s'agit d'un comportement tout à fait précis, répréhensible et qui fait d'ailleurs l'objet de règles d'exclusion sur de nombreux forums (qui sont beaucoup plus stricts que les blogs quant au comportement des participants, contrairement aux idées reçues).
Un troll est quelqu'un qui cherche à faire dérailler une discussion en ligne, en s'en prenant, de façon répétée, à un intervenant. Le troll cherche la provocation, se répand en attaques personnelles, et prend soin de ne pas traiter le sujet en débat.
Le but est de faire cesser l'expression d'opinions que l'on désapprouve, lorsqu'on est incapable d'argumenter sur les faits.
C'est exactement la tactique adoptée par la petite bande raoultiste ici, et celle qui a été appliquée par le club poutiniste lorsqu'il était plus vigoureux.
Il est à noter que les trolls raoultistes se manifestent en l'absence de la moindre interpellation venant du camp d'en face. Plus le commentaire est impersonnel, étayé et argumenté, plus le troll partira dans l'attaque personnelle directe.
Quant à l'hystérie, votre cercle recueille ce qu'il a semé. La répétition et l'extrémisme des insultes, du coup, prodiguées par Mary Preud'homme dans ce genre d'intervention, depuis des années et à l'encontre de n'importe qui, justifient amplement l'usage de ce qualificatif, qui, certes, n'est pas un compliment.
Pour fixer les idées, rappelons que le grand public donne un sens très précis à ce mot, et c'est celui dans lequel je l'emploie : il désigne une femme tellement débordée par ses émotions, tellement incapable de se contrôler, qu'elle jette aux orties toutes les règles de décence et de correction dans son comportement vis-à-vis d'autrui.
Ne parlons pas, bien sûr, de la capacité à débattre de façon rationnelle.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 octobre 2020 à 08:28
@ Achille
"Cette série ne mérite pas les réflexions méprisantes des gens aux bonnes manières bourgeoises."
Mouais !
Scenarii débiles et convenus, mauvais acteurs jouant faux et parlant dans leur barbe, rien qui justifie un tel dithyrambe de la part d'un vieux routier comme vous.
Toutefois, c'est le lot commun des productions télévisuelles ; peut-être que l'ensoleillement vous pousse à plus d'indulgence que si le pensum était mis en scène à Noeux-les-Mines ?
Rédigé par : revnonausujai | 03 octobre 2020 à 08:18
@ Robert Marchenoir
"Bien sûr ! ce serait certainement plus efficace... Mais qui dit stratégie dit objectifs, et le mien n'est pas d'utiliser ce blog comme club de rencontres."
Comme il vous sied. Je vous proposais juste de raviver la guerre de Troie.
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@ Isabelle
"Quand celui que vous savez nous répond, il n'insulte pas, paraît-il ?"
On attend toujours que vous isoliez "l'insulte". Mais peut-être visez-vous le propos qui suit ?
"D'abord je saoule tout le monde en hurlant comme une dératée contre le gouvernement, puis je me mets au-dessus de la mêlée en me prétendant saoulée par tous ceux qui prennent parti, après quoi j'accuse les autres de se mettre au-dessus de la mêlée, et enfin je termine ma petite arnaque en me roulant dans la boue, et en dénonçant ceux ne se roulent pas dans la boue à ma suite."
Que cela vous ridiculise, je le concède. Mais qu'il s'agisse d'une insulte... ce n'est que la réalité.
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2020 à 22:56
@ F68.10 | 02 octobre 2020 à 00:12
"Peut-être devriez-vous changer de stratégie et offrir une pomme d'or à la plus belle ?"
Bien sûr ! ce serait certainement plus efficace... Mais qui dit stratégie dit objectifs, et le mien n'est pas d'utiliser ce blog comme club de rencontres.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 octobre 2020 à 18:36
@ breizmabro
@ Mary Preud'homme
Quand celui que vous savez nous répond, il n'insulte pas, paraît-il ?
Donc "trolls" (quel manque d'imagination) hystériques n'est pas une insulte. Je passe tous les autres qualificatifs que j'ai lus en diagonale. La littérature du Monsieur est de plus en plus indigeste. Une solution : ne plus lui répondre et ne plus le lire. Il finira bien par s'épuiser tout seul.
Rédigé par : Isabelle | 02 octobre 2020 à 16:14
@ Achille | 02 octobre 2020 à 08:06
Vous avez raison. N'ayant jamais regardé le moindre extrait de cette série, je ne peux pas être objective.
Et puisque vous m'en dites tant de bien, j'essaierai de visionner un feuilleton un soir où mon emploi du temps le permet (ce qui est rare vu l'horaire de passage de PBLV).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 octobre 2020 à 15:09
@ Mary Preud'homme | 01 octobre 2020 à 23:38
« Jamais regardé cette série où l'on parlerait de nous !
Etonnant non ? »
Vous avez tort. Cette série a le mérite d’aborder tous les thèmes clivants de notre société. À mon avis c’est la seule qui les développe à fond :
Homosexualité, mal-être des ados, couples qui se trompent, qui se déchirent, et même en ce moment femmes battues et squatters. Certes parfois les situations sont un peu caricaturales, mais, malgré quelques petits dérapages mineurs, tous ces sujets délicats sont abordés avec une belle maîtrise.
À noter que les femmes dans cette série jouent un rôle majeur, ce qui ne serait pas pour vous déplaire.
Cette série ne mérite pas les réflexions méprisantes des gens aux bonnes manières bourgeoises.
Rédigé par : Achille | 02 octobre 2020 à 08:06
"Le commentateur qui bat sa coulpe sur la poitrine des autres"... R. Marchenoir !
Celle-là, je vais me la noter pour soulager l'ancienne antienne de la paille et de la poutre... :)
Je suis soulagée que Mary Preud'homme se considère comme la préférée. Elle a si tant besoin d'amour ! et que la cour de récréation des septuagénaires présente un bulletin de santé d'excellence.
Rédigé par : Chemin de traverse | 02 octobre 2020 à 05:25
@ Mary Preud'homme
"Jamais regardé cette série où l'on parlerait de nous ! Etonnant non ?"
Moi, je trouve qu'il y a un petit côté Les filles d'à côté dans toute cette histoire...
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2020 à 05:03
Quand le parano Robert Marchenoir | 01 octobre 2020 à 23:30 incapable d'assumer toutes ses failles et tous ses vices les projette sur autrui, en choisissant comme cible, vu son appétence perverse pour le mensonge et la diffamation, celle qui est le plus éloignée de toute forme de racisme, sexisme et fascisme et dont il cherche par tous moyens à salir la réputation, voilà ce que ça donne !
Mais qui espère-t-il duper avec ce genre de défense ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 octobre 2020 à 00:32
@ Robert Marchenoir
"En réalité, je me suis contenté de distribuer quelques paires de claques bien méritées à votre petite basse-cour de trolls mal élevés, et je le referai aussi souvent que ce sera nécessaire."
Peut-être devriez-vous changer de stratégie et offrir une pomme d'or à la plus belle ?
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2020 à 00:12
@ Achille | 01 octobre 2020 à 21:01
Jamais regardé cette série où l'on parlerait de nous !
Etonnant non ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 octobre 2020 à 23:38
@ Isabelle | 01 octobre 2020 à 16:15
"Nous avons eu droit à notre bordée d'insultes habituelle."
Aucune insulte de ma part. Je serais curieux que vous m'indiquiez où je vous aurais insultée.
Je vous ai dit que vous vous livriez à une arnaque intellectuelle, ce qui est exact, et j'ai poussé l'obligeance jusqu'à vous expliquer pourquoi.
J'ai dit à Mary Preud'homme qu'elle était raciste, féministe et fasciste, et qu'elle passait son temps ici à chercher querelle à tout le monde ; ce qui est parfaitement exact, démontrable et d'ailleurs démontré.
J'ai dit à breizmabro qu'estimer ne rien avoir à apprendre après être sortie de l'école témoignait d'une personnalité singulièrement imbue d'elle-même -- j'aurais pu ajouter qu'écrire une énormité pareille prouvait sa profonde sottise, mais je ne suis pas allé jusque-là.
En revanche, breizmabro croit utile de préciser maintenant que je serais mal baisé, alors qu'il me paraît manifeste qu'au sein de votre trio, c'est Mary Preud'homme qui souffre de ce syndrome de façon parfaitement aiguë.
Il suffit de pas grand-chose pour qu'elle ouvre la bonde à des allusions égrillardes -- à son âge, c'est assez pathétique. Et ne parlons pas des protestations de vertu familiale dont elle nous gratifie entre deux accès de prurit : il faudrait tout de même choisir...
En réalité, je me suis contenté de distribuer quelques paires de claques bien méritées à votre petite basse-cour de trolls mal élevés, et je le referai aussi souvent que ce sera nécessaire.
Visiblement, il y en a certaines qui aiment ça, ici, et qui reviennent régulièrement prendre leur fessée.
Je regrette que cela aboutisse à détourner la conversation, mais que voulez-vous : il y a un groupe de trolls qui a pris racine ici, il faut bien le combattre avec ses armes. Ce sont les trolls qui sabotent la discussion. Que chacun assume ses responsabilités.
Et puis je n'ai pas l'intention de laisser une poignée d'hystériques m'empêcher de partager les informations et les analyses que je juge utiles.
Il faut noter que Raoult, à cet égard, a pris la place de Poutine.
Il y a un certain temps, ici, on ne pouvait pas objecter au culte indécent du "maître du Kremlin" (comme disent les gazettes), sans se faire harceler en meute par certains commentateurs. Ils se sont visiblement calmés, d'abord parce qu'ils se sont fait botter l'arrière-train d'importance, et puis, il faut bien le dire, parce que Vladounet vieillit, passe de mode, et que la propagande poutiniste à laquelle s'abreuvaient ces messieurs a quelque peu baissé d'intensité. Le Kremlin cause un peu moins, et assassine un peu plus.
La malfaisance ayant horreur du vide, "Monsieur Poutine" a été remplacé par "le professeur Raoult". On ne m'ôtera pas de l'idée qu'on dégringole quelque peu en gamme, pour ainsi dire. Le troll populiste, qui jadis bavait d'admiration devant un type qui a le doigt sur le bouton nucléaire et procède à des attentats atomiques et chimiques sur le sol européen, se contente maintenant d'idolâtrer un fonctionnaire corrompu, dont l'exploit le plus outré consiste à vanter les mérites d'un médicament inefficace, et à qualifier ses confrères de "vendus aux labos pharmaceutiques".
C'est un peu mou du genou, messieurs-dames.
Curieusement, à ce sujet, tandis que le troll poutiniste de base était plutôt un homme, le troll raoultiste type est une femme, "d'un certain âge", nous apprennent les sondages (cela semble se confirmer ici), et "d'un bon niveau culturel" (là, notre échantillon est un peu plus atypique, on va dire).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 octobre 2020 à 23:30
Robert Marchenoir et les filles du blog. On se croirait dans la série Plus belle la vie ! :)
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2020 à 21:01
@ Mary 01 octobre 11:01
Ben si Mary je suis jalouse grave !! Qu'un blogueur mal b... embouché vous préfère à nous est tout de même un peu agaçant, non ? :D
Adéo Mary
Rédigé par : breizmabro | 01 octobre 2020 à 19:09
@ Breizmabro
@ Mary Preud'homme
Nous avons eu droit à notre bordée d'insultes habituelle. Cela devient un grand classique. Une espèce de jeu, peut-être ?
Pas de panique les filles : dans le cas présent, les insultes concernent l'insulteur et non pas les insultées.
Venant d'un mufle antipathique, et nous détenons sur ce blog un champion du monde hors catégorie (même quand on lui fait quelques compliments, il bougonne), rien d'étonnant !
J'ai apprécié l'humour de Mary. Je vous rassure, je ne suis pas jalouse (clin d'œil).
Bien cordialement
Rédigé par : Isabelle | 01 octobre 2020 à 16:15
@ Robert Marchenoir 01 octobre à 08:14
"Moi pas, désolé"
Pourquoi désolé ?
"vous êtes tellement imbue de vous-même, que vous pensez n'avoir plus rien à apprendre"
Si, j'ai des choses à apprendre et j'en apprends encore, la preuve, mais vos prêches interminables me gonflent.
Comme le disait si justement Talleyrand "tout ce qui est excessif est insignifiant".*
*Vous pouvez en réponse me faire 25 paragraphes d'insultes diverses et variées selon vos habitudes de frustré, je n'en ai rien à... taper, pour la simple et bonne raison que je ne vous connais pas, que vous ne me connaissez pas non plus, et que vos commentaires n'ont de vie que ce que vivent les roses, l'espace d'un matin.
Rédigé par : breizmabro | 01 octobre 2020 à 16:06
A ben parla maï qu’a dit ?
Sacré Robert Marchenoir, c’est toujours un régal que de lire vos exposés scientifiques encore que mon ignorance savante avouée ne me permet pas d’en apprécier toute la valeur.
Etudes pour études, pour, contre, mi-figue, mi-raisin, qui croire ?
Votre aversion à l’encontre du Saint Homme de la Timone n’est plus à démontrer et vous n’êtes pas loin, pour l’instant, de le comparer à l’inestimable chercheur soviétique Bogomoletz concernant le sérum de longévité dont a probablement, sauf erreur, bénéficié la feue doyenne de l’humanité plutôt que de son verre de Porto journalier.
Cela dit, peut-être serait-il souhaitable de mettre sur la table toutes les cartes afin de jouer franc-jeu afin que le lecteur lambda puisse comparer l’incompréhensibilité énorme entre les différentes publications scientifiques du paquet garni de professeurs émérites sur le sujet.
Bien entendu je fais l’impasse sur l’étude The Lancet qui décroche pour l’instant le pompon du vire-vire enchanté.
À tout hasard, en date du 27 septembre 2020, ‘’Au-delà du climat‘’, un article faisant état des bienfaits de l’usage de la bibine marseillaise.
Non seulement l’article en fait la promo, mais il en dénonce le non-usage ‘’assassin’’ ayant entraîné dans le trépas quantité de vies âgées non productives selon les critères de M. Jacques Attali.
Allez Robert, pour la route, un peu de chloro, si ça ne fait pas de bien, ça ne fera pas de mal non plus.
Rédigé par : lionel | 01 octobre 2020 à 16:05
@ Tipaza
"Franchement vous fonctionnez encore avec ce genre d'âneries pontifiantes qui ne veulent rien dire !"
Star Trek ?! Ah ben oui, je veux ! Bien sûr que Star Trek est absolument incontournable !
"Pour un scientifique, puisque c'est ainsi que vous vous présentez, vous me surprenez."
Je ne me présente pas ainsi. Je refuse qu'on me considère comme X ou Y en terme d'autorité intellectuelle. On vient avec des arguments, ou pas... c'est tout.
"La vérité suppose un postulat extérieur à la réalité, ce qui permet à Pascal de dire "vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà"."
J'attends qu'on m'explique en quoi un postulat extérieur à la réalité existe.
"Gödel a déjà dit quelque chose de ce genre au sujet des mathématiques, je ne doute pas que vous le sachiez. Et ce fut extrapolé, parfois injustement ou maladroitement, à d'autres disciplines."
Tout à fait. Ce fut extrapolé de manière plus qu'honteuse. Ce que Gödel a prouvé, pour faire simple, est que les entiers naturels admettent pour axiomatisations complètes seulement des axiomatisations qui ne peuvent pas être produites par un algorithme.
Mais je suis profondément en désaccord sur l'idée que ce soit une question analogue. Il s'agit bien plus de la preuve que l'arithmétique admet un contenu informationnel qui ne se résume pas dans les axiomatisations nécessairement incomplètes qu'on peut en proposer. Cela signe la nécessité d'une distinction entre les aspects syntaxiques (les axiomatisations) et les aspects sémantiques (les entiers eux-mêmes), mais cela ne remet pas en cause la réalité d'un modèle tel que celui des entiers naturels. Au contraire: cela a même tendance à accréditer l'idée qu'il existe bien une réalité mathématique au-delà du formalisme et que les axiomatisations elles-mêmes doivent faire l'objet de tests empiriques.
"Quant à la réalité elle dépend de l'état de l'observateur et des présupposés qu'il se donne pour l'observer avec les moyens dont il dispose."
Copenhague ne suffit pas à remettre en cause le réalisme. Votre position semble relever de celle de l'instrumentalisme, qui est une forme d'anti-réalisme.
"La réalité d'aujourd'hui n'est pas celle d'hier, ni probablement celle de demain si la science continue à avancer, c'est-à-dire à découvrir ce qui est caché."
Cela me paraît délicat que des idées que nous avons puissent remettre en cause la notion même de réalité.
Rédigé par : F68.10 | 01 octobre 2020 à 12:41
La vérité, la réalité et le reste.
La seule chose sûre est que quelqu'un pense... Mais fait-on partie d'un rêve, d'une simulation informatique, rêve de rêve ou simulation de simulation, ou quelque autre montage, on n'en sait rien.
Et je ne vois pas comment on pourrait être confirmé ou détrompé... Sujet d'autant plus excitant...
Mais passons. Quel que soit notre monde, nous y sommes plus ou moins adaptés et il est complexe. De sorte que chacun peut être éclairé par les autres et les éclairer.
Avec cette démarche, nous avons découvert certaines récurrences. Les floues peuvent se ranger dans le registre de l'art, beaux-arts, art de vivre et j'y mettrais art d'aimer dans tous les sens possibles du terme, du Kamasutra à Platon, les moins floues, de la science, si évidemment, des chevauchements sont possibles.
Il faut collaborer en comprenant que dans ce monde d'incertitudes, il y en a deux, en plus : est-ce qu'on voit la même chose et est-ce que les choses, on les exprime de façon adaptée ?
Est-ce qu'on oeuvre au sens ou est-ce qu'on essaie de dominer l'autre : en premier mouvement ou en rétorsion quand quelqu'un a osé essayer de s'y amuser, injuste et inconscient ? Si on ne veut pas prendre feu, il ne faut pas gifler le dragon.
Je pense qu'il faut absolument respecter toutes les démarches, certes par compréhension des autres, mais plus égoïstement, parce que cela enrichit le sens.
Survie et plaisir ! Moins il y a d'interdits alimentaires, plus la cuisine peut déployer une large gamme, qu'on pense aux cuisines chinoises, françaises, italiennes...
Plus il y a de disciplines différentes de sens et plus de gens qui y consacrent leur cerveau, mieux ça vaut ! Cela ressemble à un cerveau avec tout plein de neurones et de connexions, chef-d'oeuvre qui devrait en inspirer quelques-uns au niveau de l'art si ce n'est déjà fait.
Rédigé par : Lodi | 01 octobre 2020 à 12:21
@ Jean sans Terre
Merci pour votre charmant commentaire. On ne peut pas en dire autant de certains autres !
Bien cordialement
Rédigé par : Isabelle | 01 octobre 2020 à 11:08
@ breizmabro
@ Isabelle
Ne soyez pas jalouses les filles et arrêtez de harceler Marchenoir ! Vous voyez bien que c'est moi qu'il préfère !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 octobre 2020 à 11:01
@ F68.10 | 30 septembre 2020 à 22:24
"C'est la clé de tout
La vérité de la réalité
La réalité de la vérité" (Surak dixit)
Franchement vous fonctionnez encore avec ce genre d'âneries pontifiantes qui ne veulent rien dire !
Pour un scientifique, puisque c'est ainsi que vous vous présentez, vous me surprenez.
La vérité suppose un postulat extérieur à la réalité, ce qui permet à Pascal de dire "vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà".
Gödel a déjà dit quelque chose de ce genre au sujet des mathématiques, je ne doute pas que vous le sachiez. Et ce fut extrapolé, parfois injustement ou maladroitement, à d'autres disciplines.
Quant à la réalité elle dépend de l'état de l'observateur* et des présupposés qu'il se donne pour l'observer avec les moyens dont il dispose.
La réalité d'aujourd'hui n'est pas celle d'hier, ni probablement celle de demain si la science continue à avancer, c'est-à-dire à découvrir ce qui est caché.
*Pas seulement de son état de sobriété !
Rédigé par : Tipaza | 01 octobre 2020 à 10:08