Bien sûr, j'irai voir le nouveau film de Maïwenn ADN parce que j'avais beaucoup aimé Polisse et Mon roi de cette réalisatrice talentueuse et atypique. Elle ne fait pas un cinéma comme les autres. Et elle n'est pas une femme comme les autres.
Pourquoi bouderais-je mon plaisir de pouvoir consacrer ce billet à une personnalité authentiquement singulière qui me permet d'échapper à cette pesante obligation de parité : elle est courageuse et il y a des hommes qui ne le sont pas !
Dans un entretien à Paris Match, avec une allégresse tranquille et une brutalité souriante, elle démolit les poncifs prétendument progressistes de ce nouveau féminisme qui rêve de faire sexe à part et nous interdit les grâces, les élégances, les séductions, les jeux, sans doute aussi les vulgarités de l'ancien monde.
Elle s'évade du conformisme pesant qui, avec une rapidité vertigineuse, a gangrené les esprits, brouillé le paysage humain et constitué les natures féminine et masculine tels deux mondes dont l'un se bat contre une absence d'ennemi et l'autre encaisse sans rien comprendre à l'histoire.
J'avoue que lire la charge de Maïwenn fait du bien comme si de la salubrité, du bon sens et de l'audace venaient remettre un peu d'ordre et d'équité dans un univers que les dérèglements d'un féminisme outrancier et donc bête ont totalement subverti. Rien n'échappe à son regard lucide et à sa causticité : d'Adèle Haenel aux ridicules pudeurs, résistances et indignations de militantes se plaignant d'être regardées, désirées et espérées.
Pour ces dernières, elles devraient s'en réjouir car, comme le dit Maïwenn, cela ne durera pas. "Ce sont des femmes qui n'aiment pas les hommes et qui créent ainsi des dommages graves considérables...". Elle ne s'est jamais senti offensée quand on la "sifflait dans la rue" et, provocation de plus, ajoute : "plus un homme est viril, plus je me sens féminine". Il faut arrêter de prétendre que "tous les hommes sont pervers" et, au contraire, dire "à quel point on les aime".
Ce qui est probablement, selon moi, la méthode la plus pertinente et efficace pour les faire avancer dans la voie d'une progrès raisonnable.
Si elle ne minimise pas la gravité des emprises et des agressions - "les femmes abusées sont souvent fragiles et c'est condamnable" -, elle a l'honnêteté d'avouer que si elle "accepte d'aller dans la chambre d'un réalisateur à 1 heure du matin", elle "pressent que ce n'est pas pour parler d'un film".
Sur Adèle Haenel, elle contrevient sans barguigner au "politiquement correct" et ne soutient pas l'actrice qui a dû avoir "un gros bobo" dans sa vie.
Comble du péché, elle ne crache pas sur Roman Polanski, se dit heureuse qu'il ait eu la palme d'or à Cannes - "ce n'est pas le prix Nobel" ! - et déplore que celles qui ne cessent de l'accabler soient en décalage total avec l'attitude de sa victime d'il y a quarante ans qui ne demande qu'à oublier et "qu'on lui fiche la paix".
Bref, c'est un festival où, dans un monde artistique dont elle mesure la bien-pensance, elle jette, avec une sorte de candeur désinvolte et sans souci de sa réputation auprès des féministes, ses mots, ses vérités, ses évidences comme autant de petites bombes. Elle éclabousse, fait mal : celles qu'elle pourfend ont intérêt à se mettre à l'abri !
Sa conclusion sans fard résume bien son propos général : "c'est fou ce qu'elles peuvent dire comme conneries ces derniers temps !".
On perçoit comme ce nouveau féminisme - il y en a un auquel on n'a pas besoin d'accoler un adjectif : Sylviane Agacinski, Elisabeth Badinter, Natacha Polony notamment - est dévastateur en croyant représenter un progrès alors qu'il a pris le pire de certains hommes : distiller de la haine et de l'idéologie partout.
Maïwen les met, ces déchaînées, ces furies, ces injustes, ces ridicules ("le Génie lesbien" d'Alice Coffin !), KO.
On a besoin, aujourd'hui, plus que jamais, de l'air pur que l'intelligence accordée avec la liberté diffuse parfois.
@ Tipaza | 29 octobre 2020 à 15:07
"Le saviez-vous Lucile ?"
Mais j'en suis convaincue.
Rédigé par : Lucile | 29 octobre 2020 à 18:07
@ Lucile | 29 octobre 2020 à 11:38
« D'après une étude récente du site de rencontre Tinder : (…) le groupe constitué par les 78 % de femmes les plus attirantes se partage le groupe constitué par les 20 % d'hommes les plus attirants. »
Mais qu’allez-vous chercher si loin, le blog n’est fréquenté que par des hommes de la partie supérieure du décile le plus haut.
Le saviez-vous Lucile ?
Rédigé par : Tipaza | 29 octobre 2020 à 15:07
@ Chemin de traverse
Ça va être difficile de faire court.
- Shakespeare qui a composé La Sorcière Apprivoisée, une pièce détestable qui n'a comme qualité que d'être bien écrite, mais qui a aussi créé le personnage de la sage, sincère, fidèle, et généreuse Cordelia face au roi Lear, avide de flatteries et erratique.
- Molière qui a opposé son horrible Tartuffe, flanqué de cet imbécile d'Orgon (le mari) aux deux seules personnes judicieuses, saines mentalement et vertueuses de la pièce, Elmire et Dorine.
- Saint Paul et tous ses préjugés sur les femmes, mais : "Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme".
- Freud. Lors de la séance du 15 mai 1907 du groupe qui se réunit chez lui, il déclare : « La femme ne gagne rien à étudier et cela n'améliore pas, dans l'ensemble, la condition des femmes" (et ça continue sur le même registre, en pire). Mais il reconnaît à la fin de sa vie qu'il n'a toujours rien compris à ce que désirent les femmes, et il a par ailleurs entrepris une œuvre de démolition en règle contre la prétention à détenir la vérité des philosophes en particulier, et des humains en général.
- Je pensais surtout à ma propre expérience, qui doit être la même que celles de nombreuses femmes percevant à la longue comme les préjugés des hommes sont ténus face à la réalité, quand ils ne sont plus entre eux obligés de faire les malins pour montrer aux copains qu'ils ne se laisseraient pas dominer.
Toutefois je vois une autre explication plus profonde quand je remarque que le sujet des études des femmes est souvent abordé dans ces diatribes anti-féministes. C'est qu'il pose un réel problème de société. Les femmes sont maintenant plus diplômées que les hommes et avec des diplômes plus élevés. Elles veulent pourtant épouser des hommes aussi diplômés qu'elles. Il y a un déséquilibre.
Il faut ajouter à cela la liberté sexuelle et la fin de la monogamie.
"On ne peut ignorer les effets d'un phénomène réel. Un problème se prépare et enfle pour toute une génération d'hommes. Ils sont en colère, désorientés, et plus grave, ils n'ont pas de vie sexuelle. La promiscuité de règle dans notre société suit le principe de Pareto, dans la mesure où 20 % des hommes fréquentent 80 % des femmes ; 80 % des femmes sélectionnent uniquement les 20 % des hommes les plus désirables et se les partagent sur un mode compétitif. Les 80 % d'hommes non sélectionnés se tournent de plus en plus vers le porno et bientôt, ils se tourneront vers les robots sexuels, il ne faut pas se le cacher. En dix ans le nombre d'hommes n'ayant pas eu de relation sexuelle depuis un an a été multiplié par trois. Les rencontres sur le net sont en plein essor. D'après une étude récente du site de rencontre Tinder : "Les 78 % d'hommes les moins attirants sont en compétition entre eux pour les 22 % de femmes les moins attirantes, et le groupe constitué par les 78 % de femmes les plus attirantes se partage le groupe constitué par les 20 % d'hommes les plus attirants"."
La monogamie y remédiait à sa façon, elle laissait beaucoup de gens insatisfaits. Mais la situation actuelle est frustrante, et déséquilibrée.
https://unherd.com/sections/review/
Rédigé par : Lucile | 29 octobre 2020 à 11:38
@ Lucile
"Je me dis qu'il faut savoir lire entre les lignes des auteurs,
et comprendre que leur honnêteté intellectuelle minimise la portée de leurs préjugés..."
... ?!
Auriez-vous un exemple ?
Rédigé par : Chemin de traverse | 29 octobre 2020 à 06:25
@ Tipaza | 27 octobre 2020 à 09:40
Les femmes que vous citez sont exceptionnelles, mais je pense en effet comme vous que la force de caractère n'est pas exclusivement masculine.
Cela étant, physiquement la femme a beaucoup moins de force musculaire que l'homme, de l'ordre de 30 % en moins je crois. Dans un combat physique elle n'aura jamais le dessus, et déjà cette seule différence, qui n'est pas affaire de jugement ou d'interprétation, change tout. D'autre part une femme enceinte et/ou avec un enfant à élever se retrouve dans une situation de dépendance et perd depuis toujours plus ou moins son autonomie. (L'homme aussi, dans une moindre mesure et indirectement de nos jours, mais pas à l'époque de Spinoza.)
Tout a changé au point que vous vous étonnez qu'on ait pu dire que les femmes étaient dans une situation de faiblesse. Pour la majorité d'entre elles, c'était objectivement le cas, et jusqu'à très récemment, il était difficile d'imaginer que cela puisse se passer autrement.
Rédigé par : Lucile | 28 octobre 2020 à 01:42
@ Lucile | 27 octobre 2020 à 01:12
Pour faire bref.
Je reproche deux choses à Spinoza.
La première est la simplicité surprenante de son raisonnement. Il considère que les femmes sont faibles parce qu’il constate qu’elles l’ont toujours été, et donc cela lui semble une donnée naturelle.
Et la seconde est qu’il parle de la « faiblesse naturelle » des femmes. Erreur fatale, je l’ai dit, de quelqu’un qui n’a jamais été marié.
La femme n’est pas naturellement faible, sauf si on considère que la force physique est le seul critère de la force. Ce qui semble être l’erreur de raisonnement de Spinoza.
Toutes les femmes qui ont eu le pouvoir l’ont exercé avec autant de vigueur que les hommes et parfois plus, de Théodora à Byzance à Catherine de Russie en passant par les régentes en France, ou encore Margaret Thatcher et bien d’autres.
C’est d’ailleurs pourquoi j’ai souvent dit, ici même, qu’il ne fallait jamais donner le pouvoir à une femme au double motif qu’elle s’en servait trop bien et qu’elle ne le rendait pas ou alors sous la contrainte.
Pour ma part, mon expérience personnelle me laisse à penser que certaines femmes sont suffisamment fortes et intelligentes pour laisser croire à leurs époux qu’ils sont plus intelligents qu’elles, sauf évidemment dans les situations Titanic du couple ou de la famille, où elles reprennent les affaires en main, mais seulement pendant le temps d’une remise en ordre.
Rédigé par : Tipaza | 27 octobre 2020 à 09:40
@ Claude Luçon
Vous oubliâtes Stéphane Bern... ;)
Rédigé par : Chemin de traverse | 27 octobre 2020 à 05:24
@ Tipaza | 26 octobre 2020 à 13:45
Je ne comprends pas trop bien pourquoi vous citez ce passage de Spinoza. Vous dites que vous trouvez son raisonnement bêta. Mais finalement êtes-vous d'accord avec ses conclusions, c'est ce que je me demande. À moins que les trouvant inadmissibles, vous ne souhaitiez démontrer par là que Spinoza ne mérite pas notre intérêt.
Presque tous les philosophes ont dit des bêtises grosses comme eux quand ils ont péroré sur les femmes. Un livre a été écrit sur la question par deux femmes philosophes, il y a une vingtaine d'années, mais j'ai oublié la référence. Toujours est-il que les citations qu'elles proposent sont ahurissantes, et toutes venant de grands esprits. Molière également a fait dire à l'un de ses personnages que du moment qu'une femme en sait assez pour s'occuper de sa maison, il est préférable qu'elle n'apprenne rien d'autre. On pourrait avancer qu'il raisonnait là comme un Taliban.
Mais si on se met à boycotter tous les auteurs (masculins) qui pensaient commodément que l'homme était fait pour commander et la femme pour le servir, on pourra "cancel" un peu tout le monde, ce qui serait dommage, car sur d'autres sujets, ces penseurs étaient bien meilleurs.
Un auteur qui défend la liberté de penser défend malgré lui la cause de celles qu'il croit pourtant juste de traiter en éternelles mineures. C'est un peu le cas de Freud ; ses théories sur les femmes sont imprégnées de pas mal de préjugés, mais il nous indique lui-même par sa méthode comment le réfuter. C'est aussi le paradoxe des Églises chrétiennes, dans l'ensemble horriblement misogynes, dirigées depuis toujours par des hommes uniquement, soucieux de tracer pour les femmes un modèle tout d'abnégation et d'effacement, mais qui finalement n'ont pas pu empêcher que se développe à partir de leur enseignement même une civilisation où les femmes se sont émancipées plus qu'ailleurs. Et pourtant ce n'est pas faute de les en avoir dissuadées.
Je me dis qu'il faut savoir lire entre les lignes des auteurs, et comprendre que leur honnêteté intellectuelle minimise la portée de leurs préjugés. C'est donc cela que je cherche d'abord chez eux. Un homme intelligent et de bonne foi sera toujours capable de penser contre ses idées préconçues. N'est-ce pas cher Tipaza ?
C'est également vrai pour les femmes.
Rédigé par : Lucile | 27 octobre 2020 à 01:12
@ Savonarole
"Je vois qu’il y en a qui n’ont rien compris à l’avertissement de P. Bilger. Et ça papote, et ça papote..."
Vu comme cela. Effectivement.
En même temps, c'est un peu pénible de voir les gens raconter n'importe quoi sur des sujets qu'ils ne maîtrisent pas. Ils discutent des goûts et des couleurs. "Moi j'aime pas Spinoza !". Moi-je. Moi-je. Moi-je... Dès qu'on touche le fond d'un sujet, c'est haram. Si on ne fait pas un minimum exhaustif, on traite difficilement des points qui sont en jeu. Sauf pour ânonner un Moi-je symétrique, ce que vous haïssez, paraît-il.
Mais j'ai bien conscience que vous préférez systématiquement évacuer toutes formes d'argumentation. C'est bien un des problèmes de la liberté d'expression à l'heure actuelle. Vous le paierez très cher le jour où elle sera vide de sens et guère plus qu'un réceptacle aux délires de l'UOIF et du PIR ainsi que d'autres mouvements peu enclins à débattre plutôt qu'à pratiquer le coup de force plus ou moins subtil. Ne soyez donc pas surpris que la gauche cherche à vous faire taire par la force. Cela viendra, soyez-en sûr.
Maintenant, arrêtez de me relancer. Cela m'évitera d'avoir à vous répondre. Puisque vous détestez cela, rendez-vous au moins ce service.
Rédigé par : F68.10 | 27 octobre 2020 à 00:36
Je vois qu’il y en a qui n’ont rien compris à l’avertissement de P. Bilger. Et ça papote, et ça papote...
Rédigé par : Savonarole | 26 octobre 2020 à 21:43
@ Tipaza
"Pourtant dans le lien que vous citez, et que je connaissais (en toute modestie ou pas), la conclusion est la même, sous une forme plus courtoise."
Certes. Ce qui importe, c'est la démarche sous-jacente au TTP. On peut râler sur pleins de points. Jean-Claude Milner, lui, ce sont les nattes des Chinois dans le TTP qu'il ne peut pas sentir. Chacun ses obsessions.
Ce qui importe au XXIe siècle, ce sont ses idées qui conditionnent l'action politique et la méthode d'analyse qu'il emploie. Mais Spinoza, c'est comme tout: une personne du XVIIe qui a écrit des trucs que personne d'autres n'a osé écrire auparavant. Heureusement que d'autres réflexions ont eu cours depuis. En tant que mathématicien, je ne me satisfais pas des mathématiques du XVIIe. La philo, c'est pareil. Les droits des femmes, itou.
"C’est le fait que Spinoza se soit appuyé sur la seule expérience présente, celle qu’il avait sous les yeux pour porter jugement sur le statut de la femme qui me gêne."
Et c'est justement ce que vous seriez censé apprécier avec du recul historique. S'attacher à la culture des faits, c'est une prudence. Ce qui devrait aller avec une autre prudence, celle de ne pas les surinterpréter.
"Il attribue à son présent une force d’autorité qui lui permet d’extrapoler des principes généraux."
Ah bon ? Et le dernier chapitre sur la liberté de philosopher ? C'était pas vraiment l'air du temps... Mais dans un contexte historique où les gens se basaient carrément, tel Hobbes, sur l'Etat des Hébreux pour théoriser le Commonwealth à la fin du Léviathan et où il s'agit alors du modèle politique parfait et indépassable, je trouve que ce n'est pas une mauvaise idée que sa méthode.
"J’ai trouvé ça faible pour un philosophe porté au pinacle actuellement. L’expérience sans l’interprétation n’est rien, c’est ce que j’ai voulu dire, brutalement je le reconnais."
Pourtant vous l'accusez de surinterpréter l'expérience... Mais lorsque les interprétations divergent, ce qui est inévitable en société, il importe de rechercher les faits que personne ne nie pour dégager une démarche rationnelle commune. Ce que tout le monde se refuse obstinément à faire.
"Le problème c’est que son empirisme est nourri d’utopie et de fantasmes qu’il ne prend pas la peine de vérifier ou de démasquer."
Mouais. Vous vous rendez compte de ce qu'était l'Europe au XVIIe siècle, toute imbue de politique dérivant d'un plan divin ?
"Heureux homme dont on peut se demander s’il a été marié ;-)"
Je ne pense pas. Il avait manifestement d'autres soucis. Le polissage de lentilles et l'écriture de lettres.
"Ceci dit je n’ai rien contre Spinoza que je trouve surévalué en ce moment. En tout cas il ne m’intéresse pas. Mais j’ai sûrement tort !"
Il revient à la mode sur le thème des Lumières qu'on nous met à toutes les sauces. Et il est très apprécié des marxistes ou marxistoïdes tels Lordon. Je trouve qu'il est plus instrumentalisé que surévalué. Et je ne sais toujours pas où vous en entendez parler... autour de moi, c'est un inconnu. Il a fait souffrir les élèves au baccalauréat il n'y a pas longtemps, mais c'est tout ce que je sais.
Rédigé par : F68.10 | 26 octobre 2020 à 21:23
Oubliez Maïwenn, la future star sera Jeannette Bougrab, cela fait une semaine que l’on bombarde sa bobine sur nos lucarnes.
À n’en pas douter elle va décrocher un poste ministériel ou une “Haute commission”, un truc du genre à remplacer Jean-Louis Bianco.
En France, dès qu’on voit un mort ressusciter, c’est qu’il va devenir ministre.
Rédigé par : Savonarole | 26 octobre 2020 à 18:40
@ Ninive | 26 octobre 2020 à 09:37
« L'actrice n'est pas un canon de beauté, elle est jeune c'est tout. Donc RAB. »
Ah bon ? Je vous trouve bien difficile, enfin si la photo est bonne comme dirait Barbara...
Quant à la jeunesse algérienne, enfin celle qui est restée au pays, il semble qu’elle ait beaucoup évolué ces dernières années.
Rien à voir avec les jeunes qui sont arrivés en France dans le cadre du regroupement familial.
On sent venir en Algérie un souffle nouveau qui n’existe pas malheureusement, au Maroc et en Tunisie. Dommage !
Rédigé par : Achille | 26 octobre 2020 à 18:20
@ Claude Luçon | 26 octobre 2020 à 00:19
"Valls et Hidalgo nous rappellent qu'ils sont Espagnols, mieux, ils nous gouvernent, pourtant enfants ils vivaient sous Franco !"
Valls n'a fait que naître en Espagne et a passé sa jeunesse dans le Marais. Quant à Hidalgo, elle a quitté l'Espagne à l'age de 3 ans. Franco ne les a pas trop marqués.
Je vous taquine, ce n'est pas grave.
Rédigé par : Racine15 | 26 octobre 2020 à 17:58
@ Michelle D-LEROY 25 octobre 2020 à 20:08
Comment vous dire... Le fait que certains d’entre nous possèdent une double culture et qu’ils fassent état de leur attachement au pays d’origine de leur famille vous dérange... me dérange. Pour ma part, je considère ceux-là comme les seuls vraies « chances pour la France » et la liste dressée par Claude Luçon (26 octobre à 00:19) en est la preuve.
Pourquoi voulez-vous que Maïwenn oublie ses racines algériennes ? Pourquoi voulez-vous qu’elle ne les mélange pas avec celles que la France, son pays natal d’ailleurs, lui a offertes et qu’elle a su faire grandir ? Voulez-vous qu’elle renie sa famille, ses ancêtres ? Si vous étiez Bretonne et marié à un Provençal, ne diriez-vous pas que vous aimez la Provence, son soleil, son accent, mais que votre cœur n’oublie pas la Bretagne ?
Votre propos aborde en fait la question jamais résolue entre deux méthodes d’accueil des immigrés : l’assimilation et l’intégration. La première, suprématiste, qui entend provoquer l’abandon brutal d’une culture pour une autre, est violente et irréaliste. Faire dire à des jeunes d’origine africaine « Nos ancêtres les Gaulois » est une idiotie sans pareille. La seconde, humaniste, qui s’appuie sur l’apprentissage d’une nouvelle culture, exige du temps, de la patience et l’obligation pour le pays d’accueil de mettre en place les structures créant, facilitant, soutenant cette démarche des nouveaux venus.
La France, depuis des années, empêtrée dans son passé et ses habitudes de puissance coloniale, meurtrie par sa défaite politique en Algérie, après avoir abandonné ses tentations d’assimilation des peuples dont elle avait conquis et développé les territoires, n’a pas su ensuite trouver la volonté de construire une politique d’intégration durable et efficace de ceux qui faisaient le choix de la rejoindre.
Que le pouvoir soit de gauche ou de droite, tout n’a pas été mauvais dans son attitude vis-à-vis d’eux. Mais que d’erreurs ! Ne serait-ce que dans le domaine du logement. Non seulement on a installé dans un habitat vertical des familles habituées depuis toujours à vivre au ras du sol sans les aider à prendre leurs marques, mais, sans le décider, sans même s’en apercevoir, on les a aussi parqués dans des quartiers neufs qui, peu à peu, à force de déséquilibre de la mixité sociale, sont devenus des « réserves ».
Et que dire de l’Education nationale, qui n’a pas su y envoyer ses « hussards » et a préféré trop souvent y nommer de jeunes instituteurs sans expérience alors qu’il aurait fallu des maîtres confirmés, sachant repérer les meilleurs, stimuler les cancres et adapter leur enseignement à cette situation particulière ? L’un des problèmes de ces quartiers difficiles a été et reste la rotation accélérée des équipes éducatives...
Ajoutons à cela que la laïcité de notre République nous a fait oublier de nous inquiéter du développement rapide et multiforme de la religion musulmane, de la création de salles de prières clandestines et, surtout, de la présence dans de nombreuses mosquées d’imams et de fidèles extrémistes, bien décidés à remplacer nos lois par leurs sourates.
Aujourd’hui, le constat est terrible : la France ne sait plus intégrer ni ses nouveaux citoyens, ni les jeunes d’origine immigrée nés sur son territoire, perdus entre deux cultures, la nôtre, que beaucoup haïssent, et celle de leurs parents, qu’ils connaissent mal, mais à laquelle ils s’accrochent. La situation est d’autant plus alarmante que, par humanisme, par naïveté, par idéologie ou par abandon de la surveillance de nos frontières, le nombre d’immigrés non intégrés est tel désormais qu’il est impossible d’imaginer y parvenir sans d’abord utiliser la force pour faire taire et empêcher d’agir ceux d’entre eux qui prêchent la haine de notre pays.
Ceci entrepris - ce sera long et difficile -, il faudra, parallèlement à ce combat et ensuite, redéfinir et muscler notre politique d’intégration. Elle devra impérativement admettre la double culture que revendiqueront nombre de ces nouveaux Français. Sans pour autant tomber dans le piège infernal du multiculturalisme. Maïwenn est un bel exemple de la réussite d’une telle option. Il nous faudra former des centaines de milliers de Maïwenn.
C’est au fil des générations que, peu à peu, ce besoin d’une autre culture s’estompera. Quelques-uns feront le choix des ancêtres. Les autres deviendront des Français, simplement des Français. Un tel exemple existe : celui des familles d’origine polonaise qui vivent dans les Hauts-de-France. Leurs arrière-grands-parents ont quitté leur pays au début du siècle dernier et y restaient très attachés. Aujourd’hui, les Français « polonais » ne se distinguent plus que par leurs noms et les associations qui les unissent dans le souvenir de leurs aïeux.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 octobre 2020 à 15:27
@ F68.10
La brutalité du terme bêta vous a fait réagir.
Pourtant dans le lien que vous citez, et que je connaissais (en toute modestie ou pas), la conclusion est la même, sous une forme plus courtoise.
« Je dirai pour conclure qu'en ce qui concerne les femmes, Spinoza a fait preuve de précipitation dans le jugement, peut-être une des seules fois dans sa philosophie. En leur refusant l'égalité politique avec les hommes, il n'a pas à mon sens cédé particulièrement aux préjugés de son temps sur les femmes. Mais, dans son souci d'efficacité pratique, il a négligé que l'expérience ne permettait pas de conclure à quoi que ce soit définitivement. »
C’est le fait que Spinoza se soit appuyé sur la seule expérience présente, celle qu’il avait sous les yeux pour porter jugement sur le statut de la femme qui me gêne.
Il attribue à son présent une force d’autorité qui lui permet d’extrapoler des principes généraux.
J’ai trouvé ça faible pour un philosophe porté au pinacle actuellement.
L’expérience sans l’interprétation n’est rien, c’est ce que j’ai voulu dire, brutalement je le reconnais.
« Il est donc logique que Spinoza, tentant de fonder sa philosophie sur l'empirisme plutôt que l'utopisme »
Le problème c’est que son empirisme est nourri d’utopie et de fantasmes qu’il ne prend pas la peine de vérifier ou de démasquer.
Quelques lignes avant les lignes que j’ai citées, il parle des Amazones, après avoir parlé de la faiblesse des femmes qu’il considère comme naturelle.
Heureux homme dont on peut se demander s’il a été marié ;-)
Voici l’extrait en question.
« Peut-être demandera-t-on si les femmes sont par nature ou par institution sous l’autorité des hommes ? Si c’est par institution, nulle raison ne nous obligeait à exclure les femmes du gouvernement. Si toutefois nous faisons appel à l’expérience, nous verrons que cela vient de leur faiblesse. Nulle part sur la terre hommes et femmes n’ont régné de concert, mais partout où il se trouve des hommes et des femmes, nous voyons que les hommes règnent et que les femmes sont régies, et que, de cette façon, les deux sexes vivent en bonne harmonie ; les Amazones au contraire qui, suivant une tradition, ont régné jadis, ne souffraient pas que des hommes demeurassent sur leur territoire, ne nourrissaient que les individus du sexe féminin et tuaient les mâles qu’elles avaient engendrés. »
Ceci dit je n’ai rien contre Spinoza que je trouve surévalué en ce moment. En tout cas il ne m’intéresse pas. Mais j’ai sûrement tort !
https://clio-texte.clionautes.org/spinoza-femme-nest-pas-par-nature-egale-homme-1670.html
Rédigé par : Tipaza | 26 octobre 2020 à 13:45
@ Tipaza
"Je précise que je ne partage pas ce raisonnement que je trouve un peu bêta. Si, si !"
Spinoza écrivait au XVIIe siècle...
Et comme en témoigne le passage suivant, lui, au moins, se base sur ce qu'il observe dans la réalité plutôt que donner libre cours à ses fantasmes:
"Mais cela ne s’est vu nulle part et l’on peut affirmer en conséquence que la femme n’est pas par nature l’égale de l’homme, et aussi qu’il est impossible que les deux sexes règnent également encore bien moins que les hommes soient régis par les femmes."
Je ne vois pas ce que cette position intellectuelle a de foncièrement choquant au XVIIe siècle. La pilule ne sera commercialisée qu'en 1961. Avant cette date, les femmes sont en large partie handicapées socialement par leur biologie sans même parler du reste du cadre sociétal. Il est donc logique que Spinoza, tentant de fonder sa philosophie sur l'empirisme plutôt que l'utopisme, observe ce qui existe autour de lui et dans l'histoire et tente d'en tirer des conséquences.
Jugez de la démarche intellectuelle dans le contexte de son époque. En 2350, Spinoza sera encore plus daté, surtout sur son versant politique. C'est inévitable. Et le herem ne sera alors probablement pas encore levé. Parce qu'il n'y a que les c*ns qui ne changent pas d'avis.
Rédigé par : F68.10 | 26 octobre 2020 à 00:51
@ Michelle D-LEROY | 25 octobre 2020 à 20:08
"En tout état de cause, moi ça me dérange beaucoup."
Moi aussi mais :
Pour les Algériens, théoriquement, leurs ancêtres étaient Français, ils n'avaient pas le droit de voter, mais le droit de combattre et mourir pour la France jusqu'en 1962.
Après, Algériens d'Algérie depuis trente ans, plus ou moins 100 000 d'entre eux sont morts à cause des islamistes, il est douteux qu'ils désirent revivre cela vingt ans après.
Valls et Hidalgo nous rappellent qu'ils sont Espagnols, mieux, ils nous gouvernent, pourtant enfants ils vivaient sous Franco !
Nagui est Egyptien et Pujadas Espagnol, pourtant ils monopolisent nos TV !
Daniel Cohn-Bendit a choisi à 18 ans d'être Allemand pour ne pas servir la France, pourtant c'est une célébrité en France.
Robert Bourgi est Sénégalo-Libanais ce qui ne l'empêche pas de saboter les élections présidentielles françaises.
Balladur était né Turc, il nous a gouvernés, bien d'ailleurs !
Isabelle Adjani est d'origine kabyle comme Zemmour, fort heureusement elle est tellement plus belle.
En cherchant bien, il doit y avoir d'autres étrangers bien plus influents que Maïwenn en France, Danièle Obono, Rokhaya Diallo, Sibeth Ndiaye par exemple.
Si on remonte plus loin mais pas trop, Mélenchon, Enrico Macias...
Que quelques Français d'origine maghrébine nous le rappellent on peut peut-être le tolérer puisque nous élevons les autres au rang de célébrités à Premier ministre ?
Rédigé par : Claude Luçon | 26 octobre 2020 à 00:19
En lisant les lignes, j'ai imaginé la réflexion qui aurait pu être celle de Boris Vian concernant les femmes, j'ai conservé celle-ci:
"On ne devrait tromper sa femme que quand elle est jolie. sans ça on doit avoir l'impression que les filles vous accordent ça pour vous consoler." (Boris Vian)
Quand on lit "Chroniques de jazz" - lues à maintes reprises -, souvent sous un verbe dur et cruel mais mis en musique avec désinvolture, on discerne qu'il était sans doute un grand amoureux, des femmes et de la vie.
Antoine Blondin et "Alcools de nuit" et... mais ceci est une autre histoire.
D'ailleurs je m'en vais relire toute la production du premier de mes jeunes années, maintenant que j'ai acquis (horrible mot) de quoi les ranger (en partie seulement).
Victor Hugo aura sa place, je ne sais laquelle encore, me pardonnerait-il d'avoir mis ma collection des Pieds Nickelés la première en rayon... hummm... Cela sent la fin tout ça.
Rédigé par : Giuseppe | 25 octobre 2020 à 20:09
J'ai pu voir Maïwenn chez Ruquier hier soir.
Même si elle apparaît sympathique, je n'ai pu que constater encore une fois qu'elle est Française pour le travail et donc pour l'argent mais reste Algérienne de coeur. C'est toujours le même discours et c'est un peu lassant.
Aujourd'hui, et ce n'est pas une surprise pour moi, le monde musulman semble se liguer contre la France derrière le grand Sultan après le discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne.
Pour une fois je soutiens bec et ongles ce dernier... mais il fallait que notre Président et ses soutiens gaucho-bobos soient bien naïfs pour ne pas se méfier de ce fourbe d'Erdogan. Ils préféraient sans cesse critiquer les Trump, Orban et autres mal-pensants. Le danger pour l'Europe est pourtant clairement en Turquie.
Les musulmans de France, artistes ou non, devront peut-être à court terme choisir leur camp.
Personnellement, je trouve qu'entendre ces gens, qui ont été éduqués en France et sont souvent nés ici, venir inlassablement nous répéter qu'ils préfèrent le pays de leurs ancêtres, ça devient insultant. En tout état de cause, moi ça me dérange beaucoup.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 25 octobre 2020 à 20:08
@ boureau
Vous citez Maïwenn : « En fait, mon objectif c'était de faire un film contre le racisme, mais sans jamais en parler. Je voulais qu'on se dise en sortant de la salle : on est citoyen du monde, point. »
Mais le malheur de la France, pour ne citer qu'elle, est qu'elle est trop souvent foulée aux pieds par des « citoyens du monde » qui sont donc des citoyens de nulle part donc des irresponsables, qui se comportent partout comme en pays conquis.
Rédigé par : Exilé | 25 octobre 2020 à 18:55
Elle a oublié son masque.
Rédigé par : Exilé | 25 octobre 2020 à 18:22
La mode est à Spinoza que je n’apprécie que moyennement et pour tout dire, j’ai bien essayé de le lire, mais le livre m’est tombé des mains.
Mais il est à la mode chez les bobos dont je me demande s’ils l’ont lu vraiment.
Voici ce que Spinoza pense des femmes:
« Si les femmes étaient par nature les égales des hommes, si elles avaient au même degré la force d’âme, et les qualités d’esprit qui sont, dans l’espèce humaine, les éléments de la puissance et conséquemment du droit, certes, parmi tant de nations différentes, il ne pourrait ne pas s’en trouver où les deux sexes règnent également, et d’autres où les hommes seraient régis par des femmes et recevraient une éducation propre à restreindre leurs qualités d’esprit. Mais cela ne s’est vu nulle part et l’on peut affirmer en conséquence que la femme n’est pas par nature l’égale de l’homme, et aussi qu’il est impossible que les deux sexes règnent également encore bien moins que les hommes soient régis par les femmes. Que si en outre on considère les affections humaines, si l’on reconnaît que la plupart du temps l’amour des hommes pour les femmes n’a pas d’autre origine que l’appétit sensuel, qu’ils n’apprécient en elles qualités d’esprit et la sagesse qu’autant qu’elles ont de la beauté, qu’ils ne souffrent pas que les femmes aimées aient des préférences pour d’autres qu’eux et autres faits du même genre, on verra sans peine qu’on ne pourrait instituer le règne égal des hommes et des femmes sans grand dommage pour la paix. »
Je précise que je ne partage pas ce raisonnement que je trouve un peu bêta. Si, si !
La Vie avec un V majuscule ne se perpétue que par la sexualité. Même les plantes ont leur sexualité exprimée par la pollinisation.
On me parlera bien de parthénogenèse, mais bof quel intérêt de vivre comme ça, je vous le demande.
Et il faut savoir que si ces processus de parthénogenèse qui reproduisent à l'identique ne sont pas handicapants lorsque l'environnement se maintient constant, dans le cas contraire, les espèces parthénogénétiques seraient vouées à la disparition car elles ne pourraient produire assez rapidement de nouvelles adaptations.
Donc avec le réchauffement climatique nous avons de bonnes chances d’être débarrassés des hystéroféministes et autres LGBT assez rapidement.
Quant à la scissiparité n’en parlons même pas.
Vive donc la Vie et le seul moyen naturel de la perpétuer.
Rédigé par : Tipaza | 25 octobre 2020 à 18:09
Félicitations Ninive-Gandhi !... ici c'est probablement Gibaud-Hitler ?
(Ninive | 25 octobre 2020 à 13:57) puisque sic :
"Lorsque le Mahatma Gandhi écrivait à Hitler, il commençait sa lettre par :
Cher ami,
@ Henri Gibaud | 25 octobre 2020 à 00:30
Cher ami,"
Puis en post-scriptum le coup éculé de l'inversion projective : "vous pouvez continuer à me haïr" ! Alors moi (!) je serais haineux tandis que c'est vous qui me mettez en parallèle avec Hitler ?
N'abusez pas sur le Schopenhauer ("L'art d'avoir toujours raison"), vous êtes déjà dans le décor...
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@ caroff | 25 octobre 2020 à 13:30
Merci, vous voyez que j'ai eu raison de vous "policer" pour obtenir votre intention explicite et ne pas en rester à un allusif dédaigneux ; il me semble que vous prêtez beaucoup trop : j'assume tout à fait avoir pratiqué un peu de provoc' car "Ninive" (pseudonymée, personne très courageuse !) en avait fait préalablement... ça a marché puisque le mur de l'indifférence "mondaine" a été ébréché ; mais en quoi aurais-je eu un pouvoir de police ?? vous rêvez !!... je me suis adressé à M. Bilger au conditionnel évoquant un "éventuel" acte, alors ne me brossez pas en chien policier !
Ensuite j'admets que ce n'est pas habile de terminer avec "toutes et tous" mais quelles susceptibilités ! on sent que certaines et d'aucuns sont chatouilleux de la plainte pénale...
Ce billet ne concerne pas le saphisme, variété du prétendu conglomérat LGBTPDxyz-alpha-bêta-gamma, il devrait déboucher sur la question de : qu'est-ce qui mérite encore la qualification de féminisme, en 2020.
Grâce aux violences perverses que des tenanciers de pouvoirs ont exercées sur ma personne car je risquais de fragiliser leurs donjons et tiroirs-caisses, j'ai eu la chance d'un accès élargi à la personne et la pensée de Evelyne Sullerot.
Comme indiqué (Henri Gibaud | 24 octobre 2020 à 16:56), la prise en compte des analyses de cette féministe de référence constructive est indispensable pour un débat vraiment de qualité sur le féminisme.
Et en plus étudier son dernier ouvrage majeur :
"PILULE. SEXE. ADN. 3 révolutions qui ont bouleversé la famille" (Fayard 2006), éclaire aussi sur ce déni néo-obscurantiste en France* contre la filiation bio (génétique) tandis que la lutte en cours contre un virus à ARN montre que l'avenir de la santé passe par la génétique !
*La France applique un acharnement unique et très haineux contre la génétique puisque le test de bio-paternité peut conduire en prison ! Mais ce n'est pas surprenant quand on laisse brûler le Parlement de Bretagne, la cathédrale de Paris, que le TGV d'essai déraille près de Strasbourg, que le téléphérique de Brest est bloqué "à cause de vibrations" sic !, qu'on ne sait pas reconnaître une exponentielle dès le 8 mars 2020 avec l'envolée des chiffres depuis le 24 février, etc., etc. pauvre petit pays...
La Chine a sa grande Muraille, l'Angleterre le mur d'Hadrien, Israël celui des Lamentations : la France a le Mur des cons.
Rédigé par : Henri Gibaud | 25 octobre 2020 à 17:23
"Maïwenn met "les nouvelles féministes" KO..."
Je ne sais pas s'il faut - comme on dit communément - "avoir vu" le nouveau film de cette jolie personne, cher P. Bilger.
Ce que je sais par contre, c'est qu'elle dispose d'une attachée de presse remarquablement talentueuse ou très grassement rémunérée !
Peu de supports rédactionnels échappent à sa promotion. Après le Figaro Madame, c'est Ouest-France de ce dimanche qui s'y colle. Avec les mêmes idées assez convenues d'ailleurs : et mon grand-père ceci, et ma grand-mère cela et ma mère...
Bref, la dame dont il faut causer pour en être.
Avec une telle couverture de presse, le producteur recouvrera sans nul doute sa mise de départ. Et même plus !
À comprendre les interviews sur ce film : une sorte de "Feux de l'amour" à la nouvelle mode progressiste. Que du bonheur !
Extrait de son interview à Ouest-France:
"En fait, mon objectif c'était de faire un film contre le racisme, mais sans jamais en parler. Je voulais qu'on se dise en sortant de la salle : on est citoyen du monde, point."
Ça, c'est du nouveau féminisme !!
Rédigé par : boureau | 25 octobre 2020 à 14:37
@ Fredi M.
"Quand je vois Alice Coffin je me demande toujours où elle a garé son 36 tonnes...
Ça ne me fait pas cet effet avec Maïwenn !"
Vive l'humour. Bon sang que cela fait du bien après le meurtre barbare de Samuel Paty. Philippe Bilger nous suggère Eros pour oublier Thanatos ?
En voyant votre pseudo, je pense au superbe et flamboyant Freddie Mercury.
Mais résumons, les Français n'entendent et ne voient, dans les médias d'Etat de plus en plus insupportables, que des Alice Coffin qu'on imagine bien en débardeur Marcel devant leur camion ou des femmes voilées qui font trop souvent la une des journaux, sous prétexte qu'elles sont victimisées.
Ou bien des femmes qui crient au viol parce que les hommes les regardent un peu trop, tellement elles sont jolies.
Pas étonnant que certains hommes finissent par être complètement déboussolés.
Rédigé par : Isabelle | 25 octobre 2020 à 14:17
@ Henri Gibaud 01h29
"Je ne sais pas ce qu'il me reste à faire, selon vous. Dites donc, pour voir un peu : allez, ne soyez pas fe****ette dégonflée, allez, exercez céans votre liberté d'expression explicite car je suis un grand sot, dites ce que vous souhaitez que je fasse pour vous complaire, allez, allez, kss kss."
Abstenez-vous simplement de faire la police de ce blog au nom des contributeurs, comme vous l'a indiqué Lucile à 23h05...
Rédigé par : caroff | 25 octobre 2020 à 13:30
Avant ils ne se prenaient pas la tête :
https://i.goopics.net/47Qon.png
Encore moins maintenant :
https://i.goopics.net/oXndo.png
Nous avons de l'énergie à gaspiller chez nous, imposer la parité, ces groupuscules qui font un archipel de notre pays.
Les Ritals ont cette facilité d'esprit et ce côté leste qui ne pose des problèmes qu'aux imbéciles.
Avez-vous négocié avec ce pays ? J'ai fait mes choix, vélo italien, véhicule italien, instrument italien, déco italienne.
Rien pour se prendre la tête, que du bonheur de discuter, toujours l'esprit de performance caché derrière une sveltesse d'écoute, le béton c'est pour nous, l'intérieur c'est pour eux, la bicyclette aussi, somptueuse.
Rédigé par : Giuseppe | 25 octobre 2020 à 13:30
« Furies », « injustes », « ridicules ». Voilà qui sied à ces « pestes-féministes » qui éructent, vocifèrent et gribouillent leur haine de l’homme. Mais « déchaînées » ?... Déchaînées, cela suppose qu’elles ont été enchaînées... et que ce sont ces chaînes, plus ou moins imaginées, qui nourrissent leur rancœur ... et pas du tout le goût pour la lumière que leur apportent leurs gesticulations médiatiques...
Cabossées - disent-elles - par un père, un amant, un collègue, un inconnu, bref un pervers, révulsées au moindre regard sur elle, mais désormais affranchies, les voici, resplendissantes de beauté ou laides à faire fuir, devenues les hussardes sans pitié d’une féminité - parfois virile - qui n’a d’autre but que de déplaire. Triste combat...
Cabossée dès son enfance, mariée à 16 ans, mère à 17, rejetée à 20, Maïwenn aurait dû être de celles-là et même devenir l’égérie de leur guérilla tant elle a la langue bien pendue... Mais elle a aussi un cerveau bien fait et un talent qui ne doit rien aux critiques complices. Pour construire sa vie, elle a choisi d’affronter son mal-être en le projetant dans ses films, en interrogeant ses souvenirs, mêlant gravité, humour et dérision. Une démarche autrement plus vraie, plus élégante et plus sincère que celle de ces amazones qui, en meute, chassent l’autre moitié de l’humanité, entendent même l’éliminer, au nom du « génie lesbien ». Elles, elles ne sont que « grave »...
Déjà on devinait Maïwenn très énervée par le déferlement d’âneries de ces fausses Diane outragées. N’avait-elle pas approuvé le discours intelligent de Catherine Deneuve lors de l’hystérique « massacre des porcs » ? Cette fois, elle s’est vraiment lâchée et l’entretien publié par Paris Match, sans grands mots ni méchancetés, est une réponse parfaitement appropriée - et assurément, heureusement, féminine - à cette horde qui prétend non à l’égalité, mais à la domination des femelles...
La vague d’injures et de menaces qui enfle sur les réseaux sociaux en dit long sur la pertinence de son propos : la cible est touchée, les anti-mâles reléguées, d’autant plus que la salve provient d’une artiste qui, par son parcours et ses déboires, pourrait être la victime exemplaire de la malfaisance des hommes qu’elles dénoncent. Mais Maïwenn, elle, a choisi, non d’en rire, mais d’en faire sa force. Bravo Maïwenn !
Rédigé par : Serge HIREL | 25 octobre 2020 à 13:17
Une très bonne illustration d'une sorte de syndrome de Stockholm : à 15 ans, la ravissante et talentueuse future réalisatrice se trouva être la compagne de Luc Besson qui avait lui 31 ans.
Rien d'étonnant ! Elle a elle-même beaucoup exposé son histoire personnelle et familiale assez terrible, ses carences affectives et éducatives majeures.
Bref, son identification à l'agresseur "bestial" n'a pour moi aucune portée.
Rédigé par : ruth | 25 octobre 2020 à 13:03
@ Jean sans Terre
"Si les femmes se sont émancipées et ont fui, peut-être était-ce aussi parce que les hommes ne valaient plus rien"
Selon Saint Paul qui n'a là rien inventé, la femme doit se soumettre à son époux dans la mesure où il se soumet à Dieu.
Si bien que dans une société athée et complètement dégénérée après le concordat de de Gaulle avec les communistes à qui il a livré la presse et l'éducation, et Vatican II pour couronner le tout, la femme a aspiré à l'émancipation.
Il en est ainsi dans les couples. Là où l'homme n'est pas le chef spirituel, la femme s'en va.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 octobre 2020 à 12:00
Ici écrivent des commentateurs qui soulèvent le cœur...
Ne trouvant pas les mots justes, j'appelle Hugo à l'aide et avec lui, je dis à qui le peut "Sois bon !"
LE CRAPAUD
Que savons-nous ? Qui donc connaît le fond des choses ?
Le couchant rayonnait dans les nuages roses ;
C’était la fin d’un jour d’orage, et l’occident
Changeait l’ondée en flamme en son brasier ardent ;
Près d’une ornière, au bord d’une flaque de pluie,
Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ;
Grave, il songeait ; l’horreur contemplait la splendeur.
(Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ?
Hélas ! le bas-empire est couvert d’Augustules,
Les césars de forfaits, les crapauds de pustules,
Comme le pré de fleurs et le ciel de soleils.)
Les feuilles s’empourpraient dans les arbres vermeils ;
L’eau miroitait, mêlée à l’herbe, dans l’ornière :
Le soir se déployait ainsi qu’une bannière ;
L’oiseau baissait la voix dans le jour affaibli ;
Tout s’apaisait, dans l’air, sur l’onde ; et, plein d’oubli,
Le crapaud, sans effroi, sans honte, sans colère,
Doux, regardait la grande auréole solaire ;
Peut-être le maudit se sentait-il béni ;
Pas de bête qui n’ait un reflet d’infini ;
Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche
L’éclair d’en-haut, parfois tendre et parfois farouche ;
Pas de monstre chétif, louche, impur, chassieux,
Qui n’ait l’immensité des astres dans les yeux.
Un homme qui passait vit la hideuse bête,
Et, frémissant, lui mit son talon sur la tête ;
C’était un prêtre ayant un livre qu’il lisait ;
Puis une femme, avec une fleur au corset,
Vint et lui creva l’œil du bout de son ombrelle ;
Et le prêtre était vieux, et la femme était belle ;
Vinrent quatre écoliers, sereins comme le ciel.
- J’étais enfant, j’étais petit, j’étais cruel ; -
Tout homme sur la terre, où l’âme erre asservie,
Peut commencer ainsi le récit de sa vie.
On a le jeu, l’ivresse et l’aube dans les yeux,
On a sa mère, on est des écoliers joyeux,
De petits hommes gais, respirant l’atmosphère
À pleins poumons, aimés, libres, contents, que faire
Sinon de torturer quelque être malheureux ?
Le crapaud se traînait au fond du chemin creux.
C’était l’heure où des champs les profondeurs s’azurent ;
Fauve, il cherchait la nuit ; les enfants l’aperçurent
Et crièrent : « Tuons ce vilain animal,
Et, puisqu’il est si laid, faisons-lui bien du mal ! »
Et chacun d’eux, riant, — l’enfant rit quand il tue, —
Se mit à le piquer d’une branche pointue
Élargissant le trou de l’œil crevé, blessant
Les blessures, ravis, applaudis du passant ;
Car les passants riaient ; et l’ombre sépulcrale
Couvrait ce noir martyr qui n’a pas même un râle,
Et le sang, sang affreux, de toutes parts coulait
Sur ce pauvre être ayant pour crime d’être laid ;
Il fuyait ; il avait une patte arrachée ;
Un enfant le frappait d’une pelle ébréchée ;
Et chaque coup faisait écumer ce proscrit
Qui, même quand le jour sur sa tête sourit,
Même sous le grand ciel, rampe au fond d’une cave ;
Et les enfants disaient : « Est-il méchant ! il bave ! »
Son front saignait, son œil pendait ; dans le genêt
Et la ronce, effroyable à voir, il cheminait ;
On eût dit qu’il sortait de quelque affreuse serre ;
Oh ! la sombre action ! empirer la misère !
Ajouter de l’horreur à la difformité !
Disloqué, de cailloux en cailloux cahoté,
Il respirait toujours ; sans abri, sans asile,
Il rampait ; on eût dit que la mort difficile
Le trouvait si hideux qu’elle le refusait ;
Les enfants le voulaient saisir dans un lacet,
Mais il leur échappa, glissant le long des haies ;
L’ornière était béante, il y traîna ses plaies
Et s’y plongea, sanglant, brisé, le crâne ouvert,
Sentant quelque fraîcheur dans ce cloaque vert,
Lavant la cruauté de l’homme en cette boue ;
Et les enfants, avec le printemps sur la joue,
Blonds, charmants, ne s’étaient jamais tant divertis ;
Tous parlaient à la fois, et les grands aux petits
Criaient : « Viens voir ! dis donc, Adolphe, dis donc, Pierre,
Allons pour l’achever prendre une grosse pierre ! »
Tous ensemble, sur l’être au hasard exécré,
Ils fixaient leurs regards, et le désespéré
Regardait s’incliner sur lui ces fronts horribles.
— Hélas ! ayons des buts, mais n’ayons pas de cibles ;
Quand nous visons un point de l’horizon humain,
Ayons la vie, et non la mort, dans notre main. -
Tous les yeux poursuivaient le crapaud dans la vase ;
C’était de la fureur et c’était de l’extase ;
Un des enfants revint, apportant un pavé,
Pesant, mais pour le mal aisément soulevé,
Et dit : « Nous allons voir comment cela va faire. »
Or, en ce même instant, juste à ce point de terre,
Le hasard amenait un chariot très lourd
Traîné par un vieux âne éclopé, maigre et sourd ;
Cet âne harassé, boiteux et lamentable,
Après un jour de marche approchait de l’étable ;
Il roulait la charrette et portait un panier ;
Chaque pas qu’il faisait semblait l’avant-dernier ;
Cette bête marchait, battue, exténuée ;
Les coups l’enveloppaient ainsi qu’une nuée ;
Il avait dans ses yeux voilés d’une vapeur
Cette stupidité qui peut-être est stupeur,
Et l’ornière était creuse, et si pleine de boue
Et d’un versant si dur, que chaque tour de roue
Était comme un lugubre et rauque arrachement ;
Et l’âne allait geignant et l’ânier blasphémant ;
La route descendait et poussait la bourrique ;
L’âne songeait, passif, sous le fouet, sous la trique,
Dans une profondeur où l’homme ne va pas.
Les enfants, entendant cette roue et ce pas,
Se tournèrent bruyants et virent la charrette :
« Ne mets pas le pavé sur le crapaud. Arrête !
Crièrent-ils. Vois-tu, la voiture descend
Et va passer dessus, c’est bien plus amusant. »
Tous regardaient.
Soudain, avançant dans l’ornière
Où le monstre attendait sa torture dernière,
L’âne vit le crapaud, et, triste, - hélas ! penché
Sur un plus triste, - lourd, rompu, morne, écorché,
Il sembla le flairer avec sa tête basse ;
Ce forçat, ce damné, ce patient, fit grâce ;
Il rassembla sa force éteinte, et, roidissant
Sa chaîne et son licou sur ses muscles en sang,
Résistant à l’ânier qui lui criait : Avance !
Maîtrisant du fardeau l’affreuse connivence,
Avec sa lassitude acceptant le combat,
Tirant le chariot et soulevant le bât,
Hagard, il détourna la roue inexorable,
Laissant derrière lui vivre ce misérable ;
Puis, sous un coup de fouet, il reprit son chemin.
Alors, lâchant la pierre échappée à sa main,
Un des enfants - celui qui conte cette histoire -
Sous la voûte infinie à la fois bleue et noire,
Entendit une voix qui lui disait : Sois bon !
Bonté de l’idiot ! diamant du charbon !
Sainte énigme ! lumière auguste des ténèbres !
Les célestes n’ont rien de plus que les funèbres
Si les funèbres, groupe aveugle et châtié,
Songent, et, n’ayant pas la joie, ont la pitié.
Ô spectacle sacré ! l’ombre secourant l’ombre,
L’âme obscure venant en aide à l’âme sombre,
Le stupide, attendri, sur l’affreux se penchant ;
Le damné bon faisant rêver l’élu méchant !
L’animal avançant lorsque l’homme recule !
Dans la sérénité du pâle crépuscule,
La brute par moments pense et sent qu’elle est sœur
De la mystérieuse et profonde douceur ;
Il suffit qu’un éclair de grâce brille en elle
Pour qu’elle soit égale à l’étoile éternelle ;
Le baudet qui, rentrant le soir, surchargé, las,
Mourant, sentant saigner ses pauvres sabots plats,
Fait quelques pas de plus, s’écarte et se dérange
Pour ne pas écraser un crapaud dans la fange,
Cet âne abject, souillé, meurtri sous le bâton,
Est plus saint que Socrate et plus grand que Platon.
Tu cherches, philosophe ? Ô penseur, tu médites ?
Veux-tu trouver le vrai sous nos brumes maudites ?
Crois, pleure, abîme-toi dans l’insondable amour !
Quiconque est bon voit clair dans l’obscur carrefour ;
Quiconque est bon habite un coin du ciel. Ô sage,
La bonté qui du monde éclaire le visage,
La bonté, ce regard du matin ingénu,
La bonté, pur rayon qui chauffe l’Inconnu,
Instinct qui dans la nuit et dans la souffrance aime,
Est le trait d’union ineffable et suprême
Qui joint, dans l’ombre, hélas ! si lugubre souvent,
Le grand ignorant, l’âne, à Dieu le grand savant.
Victor Hugo
La légende des siècles
Rédigé par : duvent | 25 octobre 2020 à 11:21
Bonjour Philippe,
C'est amusant de constater comment chez le petit mâle blanc le féminisme s'accompagne de mépris quand il s'agit de refuser d'être son objet sexuel, et d'applaudissements dès qu'il s'agit de mettre en avant sa supposée virilité.
C'est quoi la virilité ?
Donner 20 francs à une collégienne africaine pour lui faire ce qu'on veut au prétexte de lui permettre de manger ?
Siffler les filles dans la rue ?
"Thuriférer" un violeur ?
Je vais finir par donner foi à cette mauvaise devinette :
Savez-vous pourquoi les hommes ont un trou au bout de b*te ?
Pour faire respirer le cerveau.
Rédigé par : Jérôme | 25 octobre 2020 à 11:08
En lisant votre billet nous relatant les propos de Maïwenn, j'éprouve un sentiment de satisfaction mêlé de soulagement en même temps que je suis rassuré de constater que ce qui me semblait être comme pour cette personne une situation de normalité mais dont je finissais par douter qu'il en soit toujours ainsi à la suite de tous ces mouvements féministes, correspond toujours bien à la réalité.
Que ces propos soient formulés par une femme n'en a que plus de valeur.
Rédigé par : Michel Deluré | 25 octobre 2020 à 10:13
Avoir 20 ans en 1961. Écoutez ces jeunes hommes (INA).
https://m.youtube.com/watch?v=xx9aH_Q0YPU
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 25 octobre 2020 à 10:01
Concernant l'homosexualité, je trouve toujours adorable que deux êtres s'aiment et ce, quel que soit leurs sexes respectifs. C'est beau l'amour dans tous les cas, un homme et une femme, deux hommes, deux femmes.
Je suis plus ennuyée quand deux femmes ou deux hommes veulent des enfants. Quelle responsabilité et quel choix pour l'enfant à venir. Il n'y a pas de droit à l'enfant, l'enfant n'est pas un objet ou un jouet. Comment cet enfant va-t-il pouvoir vivre, en France, face à des barbares sanguinaires homophobes ?! Les limites du "vivre-ensemble".
Il semble que chez les mouettes rieuses par exemple, il y a souvent des cas d'homosexualité. C'est pour cette raison que la mouette rieuse est gay (gaie).
Vive l'amour et ce quel que soit le couple en présence.
Rédigé par : Isabelle | 25 octobre 2020 à 09:07
« Avec ses bars fermés et ses femmes masquées, c’est enfin la société de demain. »
Bruno Lafourcade
Le "nouveau monde" qu'il disait !
Rédigé par : Isabelle | 25 octobre 2020 à 08:09
« Dans un entretien à Paris Match, avec une allégresse tranquille et une brutalité souriante, elle démolit les poncifs prétendument progressistes de ce nouveau féminisme qui rêve de faire sexe à part et nous interdit les grâces, les élégances, les séductions, les jeux, sans doute aussi les vulgarités de l'ancien monde. »
Par ces temps de féminisme échevelé et haineux qui s’obstine à considérer l’homme comme un être pervers et sale, il est rassurant de voir que certaines femmes nous offrent une autre forme de féminisme bien plus décomplexé.
Dans ce monde où le machisme est toujours bien présent Maïwenn nous prouve qu’il est possible de défendre la cause des femmes tout en gardant sa féminité.
La femme a besoin de l’amour d’un homme, tout comme un homme a besoin de celui d’une femme. Plus qu’une simple agitation d’hormones, cela contribue à leur équilibre mental et tout simplement à leur bonheur.
Les homosexuels constituent, bien sûr, un cas à part. Il s’agit là, non pas d’une tare ou une déviance malsaine, comme cela a longtemps été considéré dans les esprits, y compris dans le milieu médical, mais plutôt d’une anomalie génétique, un bug comme on dirait en informatique.
En tout état de cause, cette orientation sexuelle, largement minoritaire, ne doit en aucun cas se traduire par une guerre des sexes, ainsi que certaines lesbiennes hystériques le souhaiteraient. Dans ce registre, le cas d’Alice Coffin relève clairement de la psychiatrie lourde.
Merci donc à Maïwenn de nous prouver qu’il existe une autre vision du féminisme, reposant sur l’intelligence, toute en impertinence et sensualité.
Rédigé par : Achille | 25 octobre 2020 à 07:23
La promenade féministe initiatique de Philippe Bilger...
Cette charmante personne aurait pris la nationalité algérienne et nous présente un film autobiographique, ADN !
Rien à voir avec Euzhan Palcy : Rue Cases-Nègres ou encore Une saison blanche et sèche !
Rédigé par : Chemin de traverse | 25 octobre 2020 à 05:02
@ Jean sans Terre | 24 octobre 2020 à 23:37
"...faire le coup de la haine chaque fois que quelque chose ne vous sied pas"
Mais... quelles sont donc toutes ces "chaque fois" ??
Portez-vous une accusation sur pièces réelles ? mais non, votre nano-philippique est simplement ad hominem, puisque cela fait un nombre considérable d'années que je n'ai pas protesté dans ce blog sur des outrances haineuses !
J'ai de nombreux fichiers .txt complets sur mes interventions par périodes sur ce bilger.com.
Certes je ne suis pas addict, en somme "bilgeromane" : et alors ?
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@ caroff avec ou sans Breizh-atao (caroff | 25 octobre 2020 à 00:23) :
"Vous savez ce qu'il vous reste à faire..."
Eh bien oui j'avoue je suis un parfait imbécile : je ne sais pas ce qu'il me reste à faire, selon vous. Dites donc, pour voir un peu : allez, ne soyez pas fe****ette dégonflée, allez, exercez céans votre liberté d'expression explicite car je suis un grand sot, dites ce que vous souhaitez que je fasse pour vous complaire, allez, allez, kss kss.
Rédigé par : Henri Gibaud | 25 octobre 2020 à 01:29
@ Vamonos
"La dépanneuse est le véhicule du dépanneur."
Ah bon ? J'aurais bien aimé que ce ne soit pas le cas. Mais je crois que c'est parce que je suis un horrible sexiste que j'aurais bien aimé une parité en la matière. Je dois être un doux utopiste sexiste.
Rédigé par : F68.10 | 25 octobre 2020 à 01:08
Dans notre expédition de 22h12, nous avions d'abord pointé un E abusif, corrigé depuis, ainsi libellé dans la "prositude" de N***ve :
"croyez-vous que la femme française ait réalisée" et soulignions : SIC !
Puis nous évoquions une véritable SENTENCE DE MORT prononcée par la haineuse Ni***e, sous couvert d'astuce pronominale, ainsi visible :
"ne la cherchons plus là où elle SE meurt ".
Sinon j'assume parfaitement d'avoir obtenu cassation pour violation de mes droits de défense en 2008, et en 2002 la récusation (sans avoir payé d'avocat !) d'un misérable fou***** et de mag*****cule d'extrême-rien par un premier président d'une capitale régionale célèbre pour la précocité de sa faculté de droit disons à peine plus tard que la Sorbonne de Sorbon...
Relisons Rabelais, Brassens, Dard. Vive le gor***e !
Et merci cela va sans dire à Madame Pascale Bilger.
Nous espérons des réactions cultivées et positives à propos de notre héroïque Evelyne Sullerot (Henri Gibaud | 24 octobre 2020 à 16:56).
Rédigé par : Henri Gibaud | 25 octobre 2020 à 00:30
@ Henri Gibaud 22h12
"Cher monsieur Bilger, ne pourriez-vous solliciter une mise au point préalable à un éventuel retrait de ce fragment haineux maquillé, habilement il est vrai...
Merci pour toutes et tous."
Vous êtes nouveau ici non?
Dans ce blog il y a des manieurs de haches, de sabres, de goupillons, de fleurets, de marteaux et de faucilles et même de tapis de prières (quoique cette espèce semble en voie de disparition: je vais le signaler à l'IUCN !) et personne, pas même les propriétaires, n' y voient à redire...
Vous savez ce qu'il vous reste à faire....
Rédigé par : caroff | 25 octobre 2020 à 00:23
"Sa conclusion sans fard résume bien son propos général : "c'est fou ce qu'elles peuvent dire comme conneries ces derniers temps !".
Oui, c'est un festival !
Mais pourquoi les médias donnent-ils de l'importance à ces militantes lesbiennes, transgenres, intersectionnelles en leur tendant un micro ou en leur donnant un stylo ?
Ces femmes (pardon pour les autres !) ne représentent que de maigres bataillons parmi les immenses cohortes de celles qui nous font rêver, nous les hommes !
Coffin et les autres sont des remèdes contre l'amour !
Rédigé par : caroff | 25 octobre 2020 à 00:17
@ Ninive | 24 octobre 2020 à 19:32
"Il nous reste les LGBT pour refaire NOTRE société avec nos envahisseurs."
Pourquoi s'obstine-t-on à ignorer les chiffres en France ?
Il faut compter TOUS les Français, pas seulement ceux qui papotent à la télévision.
D'après Statista :
Orientation sexuelle des Français en 2019
82,7 % - Hétérosexuel(le)s exclusifs
5,6 % - Hétérosexuel(le)s attirés par des personnes du même sexe
4,8 % - Bisexuel(le)s assumés
3,2 % - Homosexuel(le)s
2,8 % - Personnes ne définissant pas leur orientation mais attirées par le sexe opposé
0,9 % - Bisexuel(le) non assumé(e)
S'il ne reste donc que les LGBT pour refaire notre société, nous sommes fichus !
Par contre si on ajoute les premiers et les avant-derniers sur la liste il reste 85 % d'hétéros donc non LGBT !
Ce qui devrait vous rassurer ?
Le mieux serait d'établir des quotas par orientation sexuelle pour l'emploi en France, en particulier dans les médias !
Pour une raison inexpliquée les LGBT sont plus bavard(e)s que les hétéros !
En attendant, continuons à nous organiser pour que tout le monde ait sa place en France.
Entre vous et moi, lors d'un diner en tête-à-tête je préférerais Maïwenn à Muriel Robin devant moi !
Rédigé par : Claude Luçon | 25 octobre 2020 à 00:12
@ Ninive | 24 octobre 2020 à 19:32
"reste les LGBT pour refaire NOTRE société avec nos envahisseurs"
Très bien imagé ! Les deux vont désormais copuler pour nous fournir la nouvelle race supérieure tant désirée par les ligues haineuses des genristes homophilistes racialistes indigénistes.
Le LGBTislamisme nouveau est arrivé !
Rédigé par : sylvain | 24 octobre 2020 à 23:53
@ Henri Gibaud | 24 octobre 2020 à 22:12
Cher Monsieur, vous n'allez tout de même pas nous faire le coup de la haine chaque fois que quelque chose ne vous sied pas. Si une opinion vous indigne, combattez-là avec des arguments plutôt que de la brider. Les lois restreignant la liberté d'expression – et qui sait bientôt aussi celle de penser ? – s'y emploient désormais déjà que trop. Ce n'est pas de penser mal ou de travers qui est détestable mais l'extension universelle de la censure à de plus en plus de sujets pour des prétextes fallacieux de dignité et de respect.
Rédigé par : Jean sans Terre | 24 octobre 2020 à 23:37
@ Henri Gibaud | 24 octobre 2020 à 22:12
""reste les LGBT pour refaire NOTRE société avec nos envahisseurs" (Ninive)
Cher monsieur Bilger, ne pourriez-vous solliciter une mise au point préalable à un éventuel retrait de ce fragment haineux maquillé, habilement il est vrai...
Merci pour toutes et tous."
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"Merci pour toutes et tous"
Personnellement je n'ai rien demandé. Donc libre à vous de réclamer une forme de censure, mais surtout pas en mon nom. Et merci à Pascale Bilger de son travail attentif et intelligent.
Rédigé par : Lucile | 24 octobre 2020 à 23:05
@ Ninive | 24 octobre 2020 à 19:32
"reste les LGBT pour refaire NOTRE société avec nos envahisseurs"
Cher monsieur Bilger, ne pourriez-vous solliciter une mise au point préalable à un éventuel retrait de ce fragment haineux maquillé, habilement il est vrai...
Merci pour toutes et tous.
Rédigé par : Henri Gibaud | 24 octobre 2020 à 22:12
@ Fredi M. | 24 octobre 2020 à 14:28
Ainsi l'innommable féministe intégriste et misandre vous fait penser à un camionneur. Bien vu, elle serait moins élitiste et diplômée, elle pourrait se sentir flattée.
Mais un camionneur, sur le bord d'une route en pleine nuit, possède la force physique pour changer une roue sur un trente-huit tonnes. Une femme est obligée d'appeler un dépanneur. La dépanneuse est le véhicule du dépanneur.
Rédigé par : Vamonos | 24 octobre 2020 à 21:29