Le Général Pierre de Villiers publie un nouveau livre qui a un très beau titre : "L'équilibre est un courage". C'est tellement vrai.
Et un sous-titre explicite : "Réparer la France". Plus nécessaire que jamais.
Dans cet ouvrage, comme dans les entretiens qui le concernent, il développe un certain nombre de thèmes qui, peu ou prou, reviennent aux considérations passionnantes et très appréciées déjà au coeur de ses précédents livres, notamment l'excellent "Qu'est-ce qu'un chef ?"
La volonté de faire connaître l'armée, formidable école de vie, d'ordre et de courage, l'obligation de réunir, dans ses entreprises, notamment dans les banlieues, l'amour et l'autorité, la fermeté et la considération, la passion de la France, de son identité et de son Histoire, l'exigence d'une vision, le contraire d'une "temporalité plate", le souci de combler la fracture entre les élites et le peuple, l'impératif de "réconciliation, pas par la faiblesse ou par la souplesse d'échine mais par l'exigence et l'humanité", sans oublier la place capitale à donner à la morale personnelle et publique.
Qui pourrait, sauf à être révolutionnaire et antimilitariste dans l'âme, récuser ces généreuses pensées, ces impératifs fondamentaux ?
On aimerait précisément connaître l'aboutissement que le général de Villiers souhaite donner à cet humanisme mêlant la force et le respect, qui représente, au regard de la situation de notre pays, un fil directeur réfléchi et qui donne l'impression de ne pas vouloir se contenter d'être virtuel.
Pourtant, à chaque fois qu'on questionne le général sur l'élection présidentielle de 2022 (Le Figaro), il élude, il se détourne, souligne qu'il va parcourir la France, débattre, dialoguer, ausculter le pouls du pays. Soit, mais pour faire quoi ?
S'il faut le croire quand il affirme, moins résolument qu'auparavant - et le sous-titre "Réparer la France" est explicite - que les joutes partisanes ne l'intéressent pas mais qu'il aspire seulement "dans l'urgence, face au délitement actuel, à réfléchir et à construire des projets pour la France", à quelle cause, à quelle personnalité fera-t-il don de son aura et d'une multitude de soutiens qui, à une certaine période, l'espéraient à la tête de l'Etat ?
Sauf s'il est un formidable cachottier qui fourbit ses armes et ses pensées pour lui-même, il ne pourra pas plus longtemps échapper à une révélation le mettant au clair avec le le citoyen curieux. Qui sera bénéficiaire de ce qui apparaît quasiment tel un programme éthique et politique déroulé au fil de ses trois derniers livres ? Aux côtés de qui va-t-il se ranger ? Ou bien va-t-il demeurer dans cette troublante indécision qui lui fait cumuler la finesse de l'analyste et l'espérance du possible candidat ? Il gagne, pour l'instant, sur les deux tableaux mais s'il persiste, on s'habituera à ne percevoir ses aperçus que comme de superbes et solennelles banalités. Jamais opératoires, ils n'impressionneront plus.
On finira par en avoir assez et à lui dire, aussi Général qu'il soit : "Mon général, il faudrait savoir !"
Permettez-moi de joindre l'article du général Pierre de Villiers paru dans le Figaro du 17 octobre, au nom de la liberté d'expression républicaine, en réaction à l'attaque du terroriste islamiste de notre professeur d'histoire décapité.
"Général Pierre de Villiers: C’est une attaque à l’existence même de notre nation, de notre civilisation"
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/general-pierre-de-villiers-c-est-une-attaque-a-l-existence-meme-de-notre-nation-de-notre-civilisation-20201017
Rédigé par : Ellen | 20 octobre 2020 à 15:31
@ philabeille | 18 octobre 2020 à 22:18
"Pourquoi ? Oui, pourquoi ce besoin de toujours savoir ??"
philabeille nous offre un superbe oxymore de luxe à moins que ce ne soit un sophisme, un syllogisme ou mieux un enthymème, enfin une circonvolution bien raide dans sa formulation.
À son pourquoi, soyons généreux et répondons : Parce que !
Et puis de toutes façons, "savoir n'est rien, imaginer est tout".
Rédigé par : Tipaza | 19 octobre 2020 à 13:58
Pourquoi ? Oui, pourquoi ce besoin de toujours savoir ??
Rédigé par : philabeille | 18 octobre 2020 à 22:18
@ Tipaza
« À moins que ce ne soit le chef qui définisse l'objectif et le programme... »
Un « programme » ne se conçoit que dans une situation relativement figée et sans risques d'aléas, du genre guerre, émeutes, révolution, crise économique ou pandémie.
Mais même dans un environnement calme, il y a toujours des imprévus faisant qu'il faut savoir s'adapter aux événements, ce qui implique qu'il ne suffit pas d'être un gestionnaire diplômé pour être capable de faire face avec pertinence à l'adversité.
Et malheureusement, les fameux débats télévisés qui sont supposés fixer le choix des électeurs ne permettent pas de mettre en évidence les capacités de courage, de sang-froid et d'intelligence de situation, attendues des candidats.
Rappelons-nous que la fille d'épicier qu'était Margaret Thatcher a su mener avec détermination une guerre des Malouines qui ne figurait dans aucun « programme ».
Rédigé par : Exilé | 16 octobre 2020 à 17:11
@ Claude Luçon
« ...un sens clair de la hiérarchie et de la discipline qu'il saura accepter et respecter en position subalterne... »
Hum...
D'après ce que je crois savoir, le sens de la discipline n'était pas le fort des généraux Guderian et De Gaulle, le premier ayant passé outre l'ordre qui lui avait été donné d'arrêter sa progression, le second ayant été condamné (quoique de façon modérée) pour désertion...
« Par décision ministérielle du 22 juin 1940, la promotion au grade de général de brigade à titre temporaire, de M. le colonel d’infanterie breveté De Gaulle (Charles-André-Joseph-Marie) est annulée ».
(J.O du 24 juin 1940)
et :
« M. le colonel d’infanterie breveté d’état-major De Gaulle (Charles-André-Joseph-Marie) est admis d’office à la retraite, par mesure de discipline. »
(Décret signé le 23 juin 1940 par le Président Lebrun)
Rédigé par : Exilé | 16 octobre 2020 à 13:51
Article intéressant de Denis Tillinac sur l’art de bien gouverner la France .
Le côté "jupitérien" d’Emmanuel Macron est assez proche de celui du Général finalement.
Ainsi que le dit Tillinac "Macron s’il veut s’inspirer de De Gaulle devra impérativement s’émanciper... du sérail macronien, inconsistant et captif de la doxa médiatique."
L’importance de la communication dans les années soixante n’était pas la même qu’aujourd’hui. Les médias en recherche d’audience, les réseaux sociaux et leurs fake news, obligent, bien malgré eux, un Président à faire entendre sa voix au-dessus du brouhaha ambiant.
Je pense que le Général dans ce nouvel environnement médiatique, où chacun doit faire le tri entre les mensonges et la vérité, n’aurait pas échappé à la règle.
Rédigé par : Achille | 16 octobre 2020 à 09:35
@ Mary Preud'homme | 15 octobre 2020 à 22:41
"Je le vois d'ailleurs plus en soutien d'un candidat sérieux qui pour l'instant n'est pas près de sortir du bois."
D'accord avec vous. Encore faut-il qu'il fasse le bon choix du candidat sérieux, sans se perdre dans des pudeurs de jeune fille.
Une remarque tout de même, que je n'osais pas mettre sur le blog, mais que je vais mettre puisque vous m'incitez au dialogue.
Le sous-titre du livre de Pierre de Villiers, "Réparer la France", est d'une maladresse infinie.
N'importe quel individu ayant un peu de mémoire et l'esprit de polémique (j'en suis, sans modestie) pourrait faire remarquer qu'il ne lui reste plus qu'à monter une entreprise de plomberie avec François Hollande et sa boîte à outils de fameuse et cocasse mémoire.
Avec pour slogan publicitaire : "Ça ne coûte rien, c'est l'État qui paye".
D'autant plus que la photo illustrant le billet ne l'avantage pas, il a l'air aussi benêt que Hollande.
Je vous assure que s'il s'engage en politique, il prendra des coups, car je le crois un grand naïf dans ce domaine. A-t-il été un bon CEMA, je l'ignore. Vu de loin il ne me semble pas, mais qui aurait fait mieux à sa place ?
"que de temps perdu à faire des suppositions et tirer des plans sur la comète au lieu d'agir."
Mille et une fois d'accord avec vous.
Un objectif, un programme pour l'atteindre et ensuite et seulement ensuite un chef.
À moins que ce ne soit le chef qui définisse l'objectif et le programme, c'est ce que font les grands, parmi lesquels le général de Gaulle, entre autres.
Rédigé par : Tipaza | 16 octobre 2020 à 08:59
Il serait peut-être bon de se souvenir qu'un autre général, inconnu des Français jusqu'au 18 Juin 1940, a soudain changé le destin de la France, seul, sans avoir été chef d'Etat-Major. Il avait pourtant étudié et publié les problèmes de la France des années 30 mais il semble que seuls Hitler et Guderian avaient lu ses livres.
La première qualité d'un chef est d'analyser les problèmes auxquels il aura à se confronter, la deuxième d'être doté d'un sens clair de la hiérarchie et de la discipline qu'il saura accepter et respecter en position subalterne puis les appliquer sans réserve quand il prendra le commandement.
C'est aussi vrai en politique et dans les entreprises que dans l'armée.
Le parallèle entre ces deux situations apparemment très semblables bien que dans un contexte différent devrait nous porter à réfléchir sur cette possibilité. Nos soldats montrent qu'ils savent se battre en bon ordre ce qui n'est pas le cas de nos politiciens et leur officiers énarques !
Un espoir : un général a été mis en charge de la réparation de Notre-Dame, un autre, à l'Elysée, ne serait qu'une continuation logique.
Surtout à un moment où les charognards entrent en action pour dépecer les dirigeants au lieu du virus C19, en attaquant ceux qui cherchent à se confronter au problème alors que nos charognards veulent seulement en tirer célébrité et des sous pour leurs prochaines vacances où ils comptent bien faire la fête, sans masque.
Zemmour perd son temps, son grand remplacement est déjà fait, sous sa baguette, avec l'appui des quémandeurs soixante-huitardisés l'obole au poing dont il est l'idole.
Rédigé par : Claude Luçon | 16 octobre 2020 à 05:23
Nous sommes à dix-neuf mois de l’élection présidentielle et dans une situation extraordinaire, dont nul ne connaît ni la durée, ni l’issue, mais dont on sait qu’elle aura, et pour longtemps, des conséquences majeures, sans pourtant pouvoir toutes les identifier.
Très mal préparé à subir un tel événement, le pays est anxieux, d’autant qu’hormis le virus, il doit faire face à deux autres adversaires qui, chaque jour, gagnent du terrain eux aussi : l’ensauvagement d’une jeunesse souvent venue d’ailleurs et ne trouvant pas ses marques chez nous, et le séparatisme que l’islam politique entend imposer, y compris par le terrorisme.
Dans cette tourmente, qu’un ancien chef d’État-Major des armées participe au combat et imagine des pistes pour que le futur président de la République soit à la hauteur de la situation - ce qui, d’évidence, n’est pas le cas aujourd’hui - semble tout à fait judicieux. Les valeurs qu’exprime notre devise - liberté, égalité, fraternité - sont en piteux état et la voie qu’il propose pour tenter de lui redonner force - la loi, l’ordre, l’humanisme - est la seule qui puisse mettre fin à la chienlit actuelle.
Le mieux serait que, très vite, d’autres Pierre de Villiers se lèvent et, comme lui, aillent à la rencontre des Français, non pas dans les beaux quartiers ni dans les « territoires perdus », mais dans cette province qui, médusée, commence à craindre un avenir tout aussi noir que celui promis aux métropoles et aux villes si l’on poursuit la funeste politique des tocades et des coups de menton. Aujourd’hui, la stratégie doit être d’abord de rassurer, avant de reconquérir demain.
Covid, violence et communautarisme ont enfoncé nos lignes... Et, comme par le passé, la France attend un homme providentiel pour à nouveau espérer. Il ne viendra pas. On ne le trouvera pas. Nous n’avons ni le de Gaulle de 1940, ni celui de 1958. Etoilé, admiré par ses pairs, né pour commander, Pierre de Villiers n’est pourtant pas en capacité d’être celui-là, de prendre la lumière, ni d’éblouir les masses.
Mais, associé à d’autres, eux aussi plus remplis de courage qu’enclins au verbiage, il saurait être le meneur d’hommes nécessaire d’abord pour remporter le scrutin, puis redresser la barre, reprendre les commandes avec fermeté, éviter le déclin programmé. Sans être martial, il est rigoureux. Sans être naïf, il est humain... et il sait se faire entendre, quitte à fâcher un jeune président de la République.
Son parcours et ses convictions le conduisent tout naturellement vers la droite, cette droite qui doit savoir à nouveau allier autorité et politique sociale. Il serait un complément idéal au tandem Retailleau-Bertrand, qui me paraît la meilleure offre que LR et ses alliés puissent présenter aux Français pour incarner leur programme présidentiel (cf mon commentaire du billet « LR : le nœud de vipères ? », 11 octobre à 14:21). Directeur de campagne, puis ministre de l’Intérieur, voilà qui devrait être un parcours taillé pour lui.
Hélas, pour qu’il se réalise, outre l’entente encore improbable entre le Vendéen et le Nordiste, ce rêve suppose que le premier ne soit plus en froid glacial avec Philippe, le frère du général, qui le considère comme un traître depuis dix ans. La France que vous aimez ne vaut-elle pas un pardon, Monsieur le Vicomte ?
Rédigé par : Serge HIREL | 16 octobre 2020 à 00:34
@ Tipaza | 15 octobre 2020 à 20:51
J'espère que vous vous rendez compte que vous avez beaucoup de préjugés sur cet homme et lui prêtez des intentions qu'il n'a sans doute pas. Je le vois d'ailleurs plus en soutien d'un candidat sérieux qui pour l'instant n'est pas près de sortir du bois.
Par ailleurs que de temps perdu à faire des suppositions et tirer des plans sur la comète au lieu d'agir.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 15 octobre 2020 à 22:41
@ Antoine Marquet 15:35
"Je ne saisis pas la raison..."
Le président Macron a dû, dès sa prise de fonction, réorganiser le ministère des Armées en nommant un nouveau CEMA, le général François Lecointre (Conseil des ministres du 20 juillet 2017) et surtout un nouveau DGA (Délégué Général pour l'Armement), Joël Barre (Conseil des ministres du 9 août 2017), dont le poste était vacant depuis près d'un an. Je vous laisse imaginer les raisons pour lesquelles le nouveau président a fait ces choix dès sa prise de fonction. Bien sûr, pour beaucoup, le CEMA est bien plus visible que le DGA mais la compatibilité des deux est fondamentale. Peut-être que le CEMA de l'époque avait aussi un avis très marqué sur l'armement de demain ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 15 octobre 2020 à 22:25
@ Ninive | 15 octobre 2020 à 10:37
Merci pour votre commentaire mais ne vous inquiétez pas. J'ai l'habitude de ce genre de personnes fanfaronnes et mouches du coche. La France dite périphérique les attend de pied ferme dans la glaise la trique à la main. Va commencer le temps des travaux pratiques après la théorie.
On va vivre une époque très intéressante.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 octobre 2020 à 22:06
@ Chemin de traverse | 15 octobre 2020 à 14:55
« Comme il est fréquent que vous vous en preniez à J.-L. Mélenchon avec LFI, j'en viens à me demander s'il ne serait celui que vous craignez le plus face à Macron... »
Aucun risque de ce côté-là. C’est de loin le meilleur idiot utile d’Emmanuel Macron, bien plus que MLP. Encore que son numéro 2 Jordan Bardella soit pas mal non plus dans le genre benêt.
Rédigé par : Achille | 15 octobre 2020 à 20:53
Déjà en le voyant et surtout en l'entendant, je me demande comment il est arrivé à être CEMA.
Il insiste beaucoup sur la notion de chef, je me permets de faire remarquer qu'un chef n'est pas un réparateur, c'est un entrepreneur, un décideur qui assigne un objectif fort et clair à ses troupes et qui fait en sorte de l'atteindre.
Son seul mérite est de s'être opposé à Macron sur le sujet du budget des armées.
Sujet important je veux bien le reconnaître, mais pour le reste, je suis obligé de rejoindre Robert Marchenoir | 15 octobre 2020 à 18:38, sur ses interrogations concernant le projet présidentiel éventuel de Pierre de Villiers.
Quid par exemple des contraintes liées à l'UE ? La marge de manoeuvre est faible, mais pas nulle.
Viktor Orban et d'autres dirigeants, polonais ou ceux du groupe de Visegrad, montrent qu'il est possible de bloquer des décisions perverses comme les décisions sur l'acceptation d'une immigration mortifère.
Franchement, non seulement je ne le vois pas président, mais je ne le vois même pas candidat.
Il lui manque l'essentiel, le feu sacré, une vision et une volonté de France, autre que celle de réparateur.
Rédigé par : Tipaza | 15 octobre 2020 à 20:51
Il faut donc comprendre que Pierre de Villiers voudrait se présenter à l'élection présidentielle. Bien. Il doit avoir l'âge requis, et je suppose (si toutefois le code électoral l'exige) que son casier judiciaire est vierge.
Mais quel est son programme ? Car pour ma part, je ne vote pas pour Gigi Hadid (quels que soient ses atouts) ou pour le capitaine Haddock (qui nous rendrait au moins le journal télévisé plus distrayant). Je vote pour un programme.
Or, pour l'instant, je constate que le programme du général de Villiers consiste surtout à être un Bon Chef. A force de nous répéter qu'il en est un, nous allons finir par le croire.
Je m'en voudrais d'enfoncer des portes ouvertes, mais j'indique à l'électorat pantelant qu'être un bon chef, pour un président de la République, c'est juste la moindre des choses. C'est un peu comme de savoir calculer, pour un ingénieur.
Mais personne n'a jamais recruté un ingénieur parce qu'il savait additionner deux et deux. On recrute un ingénieur parce qu'il a inventé la DS (dans l'automobile), le Macintosh (dans l'informatique)...
Pierre de Villiers n'ayant rien fait dans sa vie, il faudrait au minimum qu'il nous dise ce qu'il compte faire. Ce serait aimable de sa part.
Pour commencer dans son domaine de compétence, il faudrait qu'il nous dise s'il compte sortir de l'OTAN, ou y rester. Pour élargir un petit peu, il pourrait nous dire s'il compte reconnaître l'annexion de la Crimée par la Russie. Ce ne sont que des exemples, naturellement.
Comme être un président de la République ne se limite pas à exercer son Gros Pouvoir Régalien, il pourrait nous dire, aussi, s'il compte réduire la dépense publique de 30 %, ou seulement de 10 %. A moins, bien sûr, qu'il ne considère, comme tous ses prédécesseurs, que la mission régalienne de l'État consiste à sans cesse "débloquer" plus de fonds, ce qui amène le pays à débloquer complètement, comme on le voit.
J'abrège ici. On comprend l'idée. Ce qui m'énerve, avec le général de Villiers, c'est l'éternelle disposition d'esprit franchouille à rechercher l'homme providentiel. Nous avons besoin d'un Chef, un vrai, un qui ait à la fois de grosses burnes et qui soit gentil (va me trouver l'animal, déjà...).
Une fois que nous l'aurons persuadé de faire dDon de sa Personne à la France, il va vaporiser sa chefferie magique sur notre contrée endolorie, et tout ira bien.
Un peu à la façon dont Raoult ou Poutine ont résolu tous les problèmes, quoi.
Si les chefs d'entreprise étaient recrutés de cette manière, nous serions en train de planter des patates à la main pour nous nourrir, et de nous fourrer du beurre dans le nez pour nous guérir du Covid.
______
@ Tomas | 15 octobre 2020 à 11:20
"Hourra-patriote"
Tiens, vous êtes d'origine russe ? non ? pays de l'Est, alors ? Je trouve votre gauchisme un peu déplacé, du coup...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 octobre 2020 à 18:38
Questions : a-t-il les mêmes états de service que cet admirable directeur de l'Infanterie à qui l'on doit:
Introduction de la morue dans l'ordinaire
Application de la loi sur la remonte des capitaines
Adoption du bourgeron de toile
Suppression de la retraite du soir (permissions de minuit)
Adoption du havresac nouveau modèle
Unification des types de guérites et peintures aux couleurs nationales de ces édicules
Autorisation permanente des sorties de théâtre et du port de la barbe (en plus de la moustache) pour les sous-officiers rengagés
Vélocipédisation de l'armée ?
Enfin, promet-il de ne jamais se suicider sur la tombe de sa maîtresse, comme ledit directeur de l'infanterie qui émoustillait la gent féminine quand il défilait sur son fier coursier, Boulanger, la coqueluche de ces dames...?
("Il est mort comme il a vécu, en sous-lieutenant", disait de lui Clemenceau…)
Rédigé par : sbriglia | 15 octobre 2020 à 16:39
@ Exilé
Le Général de Villiers, un centriste mou de droite ? Il nous parle d'"équilibre". Cela fait penser au fameux "en même temps" d'E. Macron. Un excellent moyen pour ne rien décider et ne rien faire de probant.
Rien ne changera sous le soleil. Les ennemis de la France ont encore de beaux jours devant eux pour accaparer le pays.
Rédigé par : Isabelle | 15 octobre 2020 à 16:12
@ Jean le Cauchois | 15 octobre 2020 à 10:56
Je ne saisis pas la raison pour laquelle le Président, selon vous, aurait dû mettre ce général à la retraite. Il n'était pas encore atteint par la limite d'âge. En revanche, il aurait attendu quelques mois, ce Président, et le général aurait quitté, statutairement, la première section ! C'est un caprice d'enfant doublé du profond désir d'asseoir sa fonction en humiliant un général d'armée, le jour même où la Nation fêtait ses militaires ! Et là, se confirme la célèbre tirade "À vaincre sans péril on triomphe sans gloire" !
-------------------------------------------------------------------
@ sylvain
Les médailles de ce général ne sont pas en chocolat ! Si, si, je vous le garantis, j'ai les mêmes !
Bel et bien beau ce que vous racontez, néanmoins, c'est le seul, en activité et titulaire de la très haute fonction de chef d'État-Major des armées, à avoir dit la vérité devant la représentation nationale ! Certains autres "l'ouvrent" une fois passés en 2e section...
Vous savez, si l'on se fiait aux apparences, les hérissons n'auraient pas eu de descendance !
Rédigé par : Antoine Marquet | 15 octobre 2020 à 15:35
Pierre de Villiers, 2019 : « L'équilibre est un courage ».
Joachim Murat, 18 brumaire An VIII : « Foutez-moi tout ce monde-là dehors ! »
Autres temps, autres mœurs...
Rédigé par : Exilé | 15 octobre 2020 à 15:30
Mon général fait ce qu'il veut et n'a, pour l'instant, de comptes à rendre à personne.
Rédigé par : Chemin de traverse | 15 octobre 2020 à 15:30
@ Achille
Comme il est fréquent que vous vous en preniez à J.-L. Mélenchon avec LFI, j'en viens à me demander s'il ne serait celui que vous craignez le plus face à Macron...
Rédigé par : Chemin de traverse | 15 octobre 2020 à 14:55
"Réparer la France"
Avant de « réparer la France », ne faudrait-il pas commencer par la remettre à l'endroit ?
Et comment serait-il possible de le faire avec tous ceux qui, qu'ils soient hommes politiques, élus, magistrats, administratifs, enseignants, syndicalistes, universitaires, membres de réseaux parallèles ou d'associations, médias satellites etc., ont fait de la France un asile de fous ?
Ne faudrait-il pas commencer par nettoyer les écuries d'Augias ?
Une fois de plus : « On ne résout pas les problèmes avec la mentalité de ceux qui les ont créés », comme l'a dit un physicien célèbre.
Rédigé par : Exilé | 15 octobre 2020 à 13:10
Louons le Seigneur et prions pour que le général de Villiers puisse assister aux funérailles prévues d'Étienne Gudin de la Sablonnière, comte de l'Empire, né le 13 février 1768 à Montargis et mort le 22 août 1812 à Smolensk, un général français de la Révolution et de l'Empire. Condisciple de Napoléon à Brienne.
Notre bien-aimé Vladimir Poutine a retrouvé ses restes sur les lieux de la bataille. Le rapatriement en France de ses restes est prévu. Toute une affaire diplomatique.
Macron et notre bien-aimé ont convenu d’une cérémonie aux Invalides prochainement à l’occasion de son rapatriement.
Certes, le moment est mal choisi, il faudra d’abord purger cette affaire de Nalvany, l’opposant de Poutine qui a mal digéré un thé et qui accuse notre bien-aimé Vladimir Poutine.
Mais soyons confiants, la cérémonie aura bien lieu aux Invalides.
Rédigé par : Savonarole | 15 octobre 2020 à 12:26
@ Ninive
Je vois que j'ai un nouvel ami hourra-patriote donneur de leçons. C'est le blog de Philippe Bilger ici, pas le mien, restez collé au sujet et allez expulser votre haine de l'autre ailleurs. Ne préjugez pas de mes jugements sur le général de Villiers que je ne connais guère, c'est plutôt la fascination ou le rejet qu'il suscite qui m'intéresse.
Rédigé par : Tomas | 15 octobre 2020 à 11:20
Une remarque et une opinion.
La remarque : pourquoi une photo en uniforme, avec toutes les médailles ? Imaginons le personnage en civil, en costume et cravate sombres.
L'opinion : le jeune président Macron a bien fait de le mettre à la retraite dès sa prise de fonction, ce que son prédécesseur n'avait pas osé faire.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 15 octobre 2020 à 10:56
@ Achille | 15 octobre 2020 à 07:43
Ben dites donc cher Achille, vous vous laissez aller ! Restez groupir ! comprir ?
Rédigé par : sylvain | 15 octobre 2020 à 10:20
Mieux qu'un général, un virus !
VIVE LE COVID ! UNE OLA POUR LE COVID !
Pour tous les pouvoirs du monde, ce virus est du pain bénit ! Avant qu'il arrive, le monde entier était en ébullition, révoltes émeutes révolution gilets jaunes chez nous... Hong Kong Brésil USA etc. comme par hasard, le virus un vrai cadeau du ciel a remis au pas tout le monde, mieux qu'avec des troupes armées et des polices, tous les mouvements ont été éteints comme par magie.
Evidemment les propagandes officielles invoquent le hasard, les Chinois et les labos passoires etc. une vraie mascarade, un enfumage comme jamais le monde n'aura connu, une escroquerie entourloupe pour soumettre les peuples du même niveau de crapulerie que l'escrologie des ayatollahs khmers verts, la meilleure arme de destruction massive de révolutions, pas de sang versé, juste quelques PV aux contrevenants.
Bien joué !
Rédigé par : sylvain | 15 octobre 2020 à 10:19
Vous voyez ce pantin diriger la France ? Regardez ce visage qui trahit une mollesse de chien battu, ses médailles en chocolat, aucun charisme, aucune prestance, la tête à claques parfaite à la récré, il a l’air de s’excuser, de demander pardon, il ferait un bon repentiste agenouillé devant nos nouveaux maîtres islamistes conquérants qui avancent tels des bulldozers pour écraser notre peuple soumis couché humilié.
C’est la grande débandade, tous au sous-sol, tous aux abris, toutes les gauches et droites molles collaborent avec l’ennemi, personne ne veut prendre le pouvoir, ils feignent de le vouloir, ils pérorent, tweetent, débattent contre le Traître en chef qui ne gouverne plus, qui hait son peuple, qui brade et solde la France aux plus offrants.
Pierre de Villiers serait le général le plus expert en replis stratégiques, en renoncements, en génuflexions devant ses adversaires.
Arrêtez de rêver et de chercher des hommes providentiels, ils ne le sont que le temps de la pose photo comme celle du billet, nous sommes un peuple de dégonflés, de collabos, de délateurs, à l’image de nos élus.
Rédigé par : sylvain | 15 octobre 2020 à 09:03
Faire face à une pandémie mondiale d'ampleur qui met l'économie en vrac, avec une grave crise nationale et internationale, c'est autre chose que diriger un bataillon. Pour la campagne présidentielle, Pierre de Villiers n'ira pas, comme Bigard, et je parie que beaucoup n'iront pas non plus, même des hommes et des femmes politiques aguerris. Sauf Marine Le Pen, comme d'habitude, pour perdre... comme son père avant elle...
Les candidats beaux parleurs se carapatent les uns après les autres.
La situation est tellement complexe que je les comprends aisément !
Rédigé par : Jachri | 15 octobre 2020 à 08:42
Il me paraît assez évident que le général de Villiers se pose en recours en cas de chaos provoqué par une crise financière et sociale qui mettrait à bas le système politique.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 15 octobre 2020 à 08:29
Il fait du Macron sans doute, en essayant de rassembler sur un discours consensuel, avec peut-être un petit coup de barre légèrement plus à droite, et en multipliant les rendez-vous comme l'actuel président avant qu'il ne se lance dans la course à l'élection présidentielle. Il faudrait que je lise son livre pour m'en assurer mais telle que vous la décrivez la démarche semble la même.
Ce qui est un peu pathétique c'est cette attente lancinante d'un sauveur de la patrie parmi une large frange de l'électorat. Tous les cinq ans on nous refait le coup de l'homme providentiel sans jamais comprendre ce qu'on sait depuis longtemps, c'est que le destin d'un pays ne dépend pas de son dirigeant suprême mais de la santé de la société qui l'enfante.
Rédigé par : Tomas | 15 octobre 2020 à 08:08
Le général est un général : je pense donc qu'il étudie le terrain avant d'élaborer une stratégie.
Oui... Un militaire ne doit pas oublier l'Histoire, le temps, mais il ne doit pas non plus faire fi de l'espace.
Je pense qu'il étudie les besoins et les attentes des Français tout en observant si quelque candidat se profile. Quand on a l'habitude de servir et quand on sait qu'il faut le maximum de légitimité pour servir, on préfère un autre à soi, quand c'est possible. Si cela ne l'est pas, on se force.
De plus, cette attitude permet de mettre le pays en attente plutôt que de le gaspiller en polémiques. Cela a un effet apaisant.
Je ne dis pas que ceux qui font des polémiques n'aiment pas leur pays, je rappelle que chacun l'aime à sa manière, nuance. Et tout est utile : prendre conscience de certains faits, augmenter la liberté d'expression n'a pas de prix.
Etre optimiste, pessimiste ? Ce n'est ni bien ni mal, le soleil et les nuages sont également beaux, l'astre du jour et la pluie également nécessaires à la vie.
"l'impératif de "réconciliation, pas par la faiblesse ou par la souplesse d'échine mais par l'exigence et l'humanité" "
serait fort noble.
Le pays en serait-il capable ? J'en doute, et d'autant plus que Macron n'a pas pu unir : ayant méprisé le peuple, tout ce qu’il peut lui dire est frappé d'une illégitimité majeure à présent.
Légitime à gouverner par les urnes, illégitime à être entendu par la grâce de ses "gens qui ne sont rien", "Gaulois réfractaires" et autres perles, il ne peut devenir un Président par choix et réélu ou non, il ne l'aura toujours été que par défaut.
Macron n'ayant pu incarner le centre, le milieu, la réconciliation, il a rendu cette place et cette mission bien plus délicates qu'avant sa venue, merci donc.
Mais le général joue sur le fait que bien des gens se tournent vers l'armée, croyant que les soldats étant des démocrates, on peut leur confier des missions de police voire la présidence à un général sans qu'il en advienne une dictature militaire, et ce alors que le pays est en crise.
Le lyrisme, la polémique, camp contre camp, c'est bien inspirant, la plume est alerte, la langue vive, mais il faut penser aussi en calcul des risques, celui de continuer comme actuellement, celui de changer, et dans quelle direction ?
Bref, le citoyen peut être comme le général, dans l'expectative.
Je pense qu'il faut être équilibré, voir les démons et merveilles.
J'ai parlé des démons, dit quels étaient leurs périls et à ceux qui les invoquaient de s'en occuper.
Et quand j'ai dis les merveilles, on les a dites pas si merveilleuses.
Mais l'aboliton de l'esclavage est un fait sans précédent dans l'Histoire, à l'éternelle gloire de l'Occident.
Cela ne s'est pas fait sans guerre aux Etats-Unis, pas sans restrictions dans les colonies ? Mon Dieu, certains ont des connaissances historiques mais aucun sens de l'Histoire, non, aucun, ils comprennent moins l'Histoire qu'un enfant la magie.
Car dans Harry Potter, on apprend la magie, on ne réussit pas tout d'un coup.
En art, en science, personne n'accomplit tout par miracle et on le demande non à tel ou tel individu mais à des groupes en politique ?
Folie, les humains ne sont pas des dieux ou même un tant soit peu convenables : mortels, stupides et lyncheurs, on doit moins s'étonner et déplorer leurs manques que louer des progrès arrachés à leur nature.
Je remarque donc que nous avons accompli des merveilles mais que les musulmans sont, trop souvent, des démons : par exemple, leurs immigrés sont les premiers à rendre pour le bien d'être ici le mal de leur ingratitude.
Que diriez-vous si on condamnait les meilleurs des citoyens à héberger les pires des scélérats ?
Or c'est ce que subit l'Occident et singulièrement notre pays. Ce qui fait que certains musulmans ou anciens musulmans nous avertissent : qui, ayant reconnu quelque terre promise voudrait la voir avalée par une mer d'iniquité ?
Bien, nous subissons un invraisemblable outrage et un profond danger en étant obligé de supporter une immigration musulmane.
C'est certain.
Mais toujours, toujours, toujours, l'Occident a été plus menacé par des ennemis que les flots ne sont retenus par les digues des Pays-Bas ; Islam, totalitarisme et islam totalitaire, le danger a toujours été à nos portes, des gens toujours prêts aux alliances de revers voire à la complaisance idéologiques.
Alors...
Alors il se peut que nous restions encore.
Même si évidemment, ce ne sont jamais les munichois qui font quoi que ce soit pour la survie et la promotion de l'Occident.
Et singulièrement de la France où on n'est pas plus prudent pour avoir été vaincu, occupé et délivré par l'étranger, éternellement débiteurs des Américains sur lesquels il n'est jamais dit de ne pas faire d'amalgame quand on le serine au bénéfice de qui sont de la religion de nos ennemis.
Pourquoi pourrions-nous rester libres malgré nos incapacités ? Parce que même si nous ne consentons aucun effort, le monde peut changer à notre avantage.
Il peut y avoir une réaction, mais enfin, le soft power américain nous habitue à valoriser bien davantage que nous ne le faisons la liberté, et singulièrement, la liberté d'expression.
Le monde musulman est certes fort arriéré mais étant donné que je ne crois pas l'infériorité des musulmans biologique mais culturelle, les sectateurs de la religion de Mahomet peuvent progresser... Certains prétendent qu'ils le font.
À supposer que ce soit vrai, ce sera long et avec de possible retour en arrière, car il en va ainsi de toutes les évolutions historiques.
Alors il serait à la fois plus noble et plus prudent de faire quelque chose pour nous améliorer nous-mêmes.
Il y a tant de merveilles à accomplir ! C'est Jules Verne qui a fait penser à la conquête spatiale, c'est à d'autres Français de continuer cette tradition du rêve flambeau de l'avenir.
Rédigé par : Lodi | 15 octobre 2020 à 08:06
Quels que soient les mérites du général de Villiers et son brillant parcours qui l’a conduit au sommet de la hiérarchie militaire, il ne faudrait pas le confondre avec Charles de Gaulle qui, lui, est resté au grade de général de brigade, mais dont la personnalité était d’une tout autre dimension.
Il est vrai qu’en novembre prochain nous allons célébrer le cinquantenaire de sa disparition et que ce personnage hors du commun est toujours une référence pour nombre de Français.
Alors un autre général à la tête du pays qui conduirait les Français vers un peu plus de discipline, de sens des responsabilités, de compréhension face aux difficultés que traverse le pays, c’est tentant.
Mais n’est pas De Gaulle qui veut et tout laisse à penser que le fringant général de Villiers ne ferait rien d’autre qu’appliquer la politique résolument souverainiste de son frère, le vicomte Philippe, qui, soit dit en passant, a été totalement pompée par Nicolas Dupont-Aignan. Or les sondages montrent bien que la grande majorité des Français n’en veulent pas.
En cette période tourmentée, la France cherche un homme (ou une femme) providentiel qui soit capable d’affronter la crise sanitaire, économique, sociétale qui la ronge et qui, ne l’oublions pas, secoue les autres pays industrialisés qui sont tout autant désemparés que nous par ce fléau qu’est la Covid-19. Ce virus venu de Chine qui a pris les plus grandes sommités mondiales au dépourvu au point d'en être réduites à nous dire tout et son contraire sur toutes les chaînes télé.
Bref, je ne pense pas que le général de Villiers soit en mesure de faire face à la problématique du moment. Les Français constituent un bataillon bien trop indiscipliné, d’autant que LFI fait un peu penser à la 7e compagnie avec J-L Mélenchon dans le rôle du sergent-chef Chaudard et Eric Coquerel dans celui du soldat Pithivier.
Difficile de gagner une guerre quand il faut aussi faire face aux frasques de cette bande de bras cassés ! "J’ai glissé, chef !".🙄
Rédigé par : Achille | 15 octobre 2020 à 07:43
Les vrais républicains qu'ils soient de gauche ou de droite, les gens attachés aux vraies valeurs, les derniers piliers de la nation, trahis, en ont tellement marre du délitement sur les aspects sécurité ou incivilité qu'il a ses chances en se présentant comme un recours et sans étiquette politique.
Rédigé par : Pierre Trabis | 15 octobre 2020 à 06:38
La prochaine élection présidentielle aura lieu en avril 2022.
Le général de Villiers est un militaire qui a exercé de hautes responsabilités.
En fin stratège et homme d'expérience du terrain et des hommes, on ne l'imagine donc pas livrant ses plans, et se confiant sur ses projets ou ses soutiens à des journalistes curieux, plus de quinze mois avant le début des hostilités, à savoir la campagne électorale qui réserve sans doute bien des surprises.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 15 octobre 2020 à 00:28