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06 octobre 2020

Commentaires

Culturalia

La manière dont vous décrivez sa relation avec Jeanne Polge, cette passion déchirante qui l'a consumé jusqu'à la fin, est particulièrement poignante. Les mots brûlants qu'il lui adressait, empreints d'une intensité émotionnelle bouleversante, révèlent toute la complexité de son être et de ses sentiments. Son obsession pour cette passion, malgré les douleurs qu'elle engendrait, résonne comme un écho dans nos propres vies, nous rappelant la nature parfois dévastatrice de l'amour et de l'art.

Lome

Il faut lire sa biographie "le Prince foudroyé", de Laurent Greilsamer, qui restitue si bien le destin peu commun et tragique d'un artiste de génie.
Et j'espère que vous avez pu voir la rétrospective que Beaubourg lui avait consacré, exposant notamment son tableau monumental et flamboyant: "le Concert".

Lodi

@ Patrice Charoulet

Vous avez enseigné le français, et on peut imaginer que cela vous intéressait, j'essaie de me mettre à votre place...
Mais vous avez écrit ce qui suit :

"Je laisse chacun juger si ces deux écrivains sont deux grands hommes auxquels la patrie devrait être reconnaissante."

Mettez-vous à ma place... Vous lisez cette phrase et ne connaissez pas Patrice Charoulet.
Par contre, vous êtes d'un pays où on a fait peu d'épuration mais rasé des femmes, où on est souvent anti-Américains quand on doit tant aux Américains. Qu'en concluez-vous ?
Et n'est-ce pas votre devoir de défendre deux poètes que vous appréciez ?

Quant à la question de savoir s'il faut enterrer un couple de créateurs gay vu leur influence réciproque sur leur oeuvre ou ne pas le faire car ils ont finalement passé peu de temps ensemble, cela ne m'intéresse pas même assez pour que j'y réfléchisse.

Patrice Charoulet

@ Lodi

Monsieur,

Vous vous égarez. Ayant enseigné la langue française jusqu'à 65 ans, je n'ignore pas les qualités poétiques de Verlaine. Je ne suis ni "ingrat" ni "traître".
On a mis des écrivains au Panthéon : en la cherchant, vous en trouverez la liste.
Il vous manque, je pense, un élément d'information. Un certain lobby a eu l'idée saugrenue de mettre ENSEMBLE Verlaine et Rimbaud, au motif que l'un aurait sodomisé l'autre, quelque temps, quand il était jeune, avant d'aller en Afrique de l'Est où les dames du cru peuvent témoigner que l'ancien sodomisé a préféré changer d'activités. Son meilleur biographe, qui dispose de mille documents que vous ignorez, partage mon indignation de mettre au Panthéon POUR CETTE RAISON GROTESQUE ce faux couple homosexuel.
Mais qu'on n'hésite surtout pas à mettre au Panthéon d'immenses écrivains français. Je puis fournir une liste. Vive le français (que j'adore) et vive la
littérature française ! Il n'y a pas mieux.

Lodi

@ Patrice Charoulet
RIMBAUD-VERLAINE (suite et... fin)

Votre feuilleton finit par me chauffer les oreilles.
Savoir si on doit mettre ces deux poètes ensemble ou séparément au Panthéon, comme individus ou comme couple, est une question qui peut se discuter et m'arrachait des bâillements mais là, vous me réveillez. Jeter un doute sur le fait que les intéressés soient de grands hommes car de grands poètes, ce dont toute patrie doit être reconnaissante, et surtout un pays comme la France se flattant de sa littérature, en est une autre.

Que prétendez-vous faire après, expulser Zola du Panthéon ?

La France est un pays d'ingrats et de traîtres, vous en êtes encore une preuve.
Vous êtes ingrat en mettant en doute qu'on doive honorer des grands hommes tels que ceux que vous citez, traître quand on songe que c'est un professeur de français qui nous sort cette insanité.

Pour que la poésie ne tombe pas en poussière sous vos polémiques, rappeler des souvenirs aux uns et faire découvrir quelque chose aux autres :

Chanson d’automne
Paul Verlaine

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Patrice Charoulet

RIMBAUD-VERLAINE (suite et... fin)

Des gens ont songé à mettre - ensemble - Verlaine et Rimbaud au Panthéon. J'ai déjà dit, en divers lieux, ce que je pensais de ce projet.
Mon ultime argument contre ce projet est ce fait :

Au fronton du Panthéon, est écrit : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ».

Je laisse chacun juger si ces deux écrivains sont deux grands hommes auxquels la patrie devrait être reconnaissante.

Wil

@ Chemin de traverse
"Vous avez raison ! Je ne vous parle pas : j'écris."

P*tain, quel esprit !
Vous devez faire fureur au Balto du coin avant la fermeture avec ce genre de saillie.
Enfin, quand le Balto avait encore le droit d'ouvrir.
Mais je suis sûr que chez vous, ils doivent vous trouver très spirituelle de toutes façons.
Y'a pas de doute, c'est du haut niveau. De quoi être fier de soi. "Hihihi, quéchidrole !"

Chemin de traverse

@ Wil

Vous avez raison ! Je ne vous parle pas : j'écris.
Et ce sera donc définitivement clos pour ma part.

Wil

@ Chemin de traverse

Si vous parliez français ce genre de malentendus n'arriverait pas.

Chemin de traverse

@ Wil

Vous avez raison et je me demandais comment vous alliez me répondre.
Me voilà fixé sur le genre "je parle c*l" pour dire exactement la même chose que la personne qui m'adressait le commentaire.

Wil

https://www.youtube.com/watch?v=82o42cGNnFQ

Wil

@ Chemin de traverse
"Les émotions provoquées par les vibrations des instruments de musique ne peuvent être comparées à des oeuvres sculptées..."

À mon avis vous n'avez pas beaucoup touché d'instruments de musique dans votre vie.
Si vous l'aviez fait vous sauriez que vous pouvez mettre une main au c*l de la Vénus de Milo, elle n'aura aucune réaction, je vous assure. Alors qu'en tripotant même maladroitement n'importe quel instrument de musique il réagit (c'est une vraie chaudière !) et donc vous pouvez exprimer vos émotions les plus profondes et pourquoi pas la jouissance que vous avez éprouvée à avoir mis la main au c*l de la Vénus de Milo, qui elle de toutes façons, continue de s'en f**tre.

Savonarole

@ Tipaza | 08 octobre 2020 à 23:39
"C'est la musique qui est le plus grand de tous les arts
Elle inclut le temps dans sa réalisation !"

C’est vrai aussi, mais ce qu’il y a de fascinant dans la peinture c’est justement le silence.

Vous êtes seul devant un cadre, vous ressentez ou pas, c’est très intime, certes il faut faire abstraction des Japonais et Chinois qui se font des selfies devant "Les dernières cartouches" d’Alphonse de Neuville au musée d’Orsay.

Ils trouvent ahurissant que l’on ait porté au pinacle une défaite...

Cela ne m’empêche pas d’être ému chaque fois que j’entends Sambre et Meuse.

Lucile

@ Tipaza

Je vous laisse le dernier mot mais je n'en pense pas moins.
Par conséquent, je m'abstiens de tout commentaire, 1) sur la "sublimation" du corps de la femme par la disparition pure et simple de sa poitrine 2) sur les clichés concernant les sentiments "exacerbés" de l'âme slave.

Chemin de traverse

@ Wil

Mais c'est bien sûr ! Les Egyptiens nous ont laissé des partitions musicales sur les murs de leurs pyramides et de quelques colonnes...
Les émotions provoquées par les vibrations des instruments de musique ne peuvent être comparées à des oeuvres sculptées, par exemple, tout en étant de nos jours accessibles à tout un chacun.

Tipaza

@ Lucile | 09 octobre 2020 à 00:29
"Votre femme amoureuse manque de rondeurs là où il faut."

Mais c'est parce qu'elle est sublimée.
On ne se suicide pas pour des rondeurs, mais pour l'image qu'on se fait d'une femme.
L'amour est souvent un transfert et une projection d'images de part et d'autre.
La première mort symbolique a lieu lorsque l'être aimé tue l'image de nous-même qu'il avait en lui.
Je n'aime pas ce tableau, je l'ai dit à Achille.
Je le trouve trop fort et même vulgaire dans sa force.
Mais il faut bien admettre qu'il illustre à merveille la déclaration d'amour de Nicolas de Staël citée dans le billet.
Déclaration qu'on pourrait qualifier de vulgaire elle aussi, si elle ne traduisait pas tout le sentimentalisme exacerbé de l'âme slave. Il ne manque que la balalaïka, la bouteille de vodka et le revolver pour jouer à la roulette russe.
En fait de roulette russe, il a choisi le saut à l'élastique sans élastique. C'est son choix.

P.-S.: Quand même votre remarque sur les rondeurs m'amuse, parce que c'est typiquement une remarque machiste. Parfois il m'arrive de la partager, mais je suis plus sensible au charme qu'au physique.
Il y a des laideurs de toute beauté !

Chemin de traverse

@ Tipaza
"...parce que je lis trop d'interprétations fausses"...

Vous lisez des interprétations fausses sur un tableau abstrait ?!
Ah oui ! c'est de l'humour...!

Mary Preud'homme

C'est assez amusant de voir certains s'arrêter à l'interprétation d'une oeuvre abstraite alors qu'il est manifeste que le coeur du sujet de ce billet était la passion pour l'art pur. Ici la peinture... Même si pour d'autres la musique, la sculpture, la poésie semblent prévaloir.
Comme si la création pouvait être encadrée, réduite et codifiée avec des schémas directeurs. A l'image de multiples disciplines et sciences humaines relevant plus prosaïquement de l'enseignement et du savoir, telles que les mathématiques, la littérature, la philosophie, la logique ou les langues étrangères...

La peste soit de ces gens qui voulant se la jouer amateur ou critique d'art oublient l'essentiel à savoir rendre hommage et saluer la beauté à l'état pur. Un ressenti qui se passe de mots et de descriptions vaines.

En définitive ce qui importe surtout lorsque l'on contemple un tableau ou écoute une musique qui fait vibrer, c'est l'émotion que l'on ressent et cette impression totalement indescriptible qui nous fait entrer en résonance avec l'artiste !

Wil

@ Tipaza
"C'est la musique qui est le plus grand de tous les arts.
Elle inclut le temps dans sa réalisation !"

Voilà quelqu'un qui commence à comprendre.
Au passage, juste pour mettre sur la voie, les dieux grecs "spécialisés" dans les arts n'avaient pas un pinceau comme emblème mais une lyre, ils chantaient et faisaient des poèmes pour séduire leur monde. J'imagine qu'il devait y avoir une raison même si on ne vénère plus les divinités grecques qui étaient de sacrées pourritures, convenons-en.

Lucile

@ Chemin de traverse | 08 octobre 2020 à 21:40

Vous êtes vraiment sympa de me poser cette question, j'y réponds par des souvenirs pêle-mêle, avec grand plaisir.

Pendant des années je n'ai connu de la Pieta qu'une carte postale en noir et blanc arrivée chez nous dans mon enfance par la poste, que j'ai récupérée dans la corbeille à papier et que j'ai gardée très longtemps. Ce n'était pas l'œuvre tout entière, mais un visage masculin légèrement détourné, extraordinairement paisible, et d'une beauté à couper le souffle. Comme vous le dites, une "beauté parfaite". Plus je le regardais et plus j'avais envie de le voir. À tel point que je n'avais alors aucune curiosité pour le reste de la sculpture, ni pour l'original.

Vers la même époque, mes parents ont acheté avant sa parution un exemplaire de l'ouvrage de leur ami Pierre Lecuire sur son ami Nicolas de Staël. Quand le livre est arrivé à la maison, nous les enfants avons eu le droit de l'admirer avec ses lithographies énigmatiques, mais sans le toucher. Mon père le gardait dans son bureau où nous n'entrions que sur la pointe des pieds, et où nous passions en intruses. Quelques années plus tard, quand j'ai appris que Nicolas de Staël s'était suicidé, j'ai imaginé qu'il s'était jeté du haut des remparts d'Antibes, face à la mer un jour où elle scintillait, et que la mer s'était ouverte et refermée sur lui, dans ce paysage où rien n'est jamais entièrement lugubre.

Voilà comment je me suis initiée de biais et par le petit bout de la lorgnette à Michel-Ange et à Nicolas de Staël !

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@ Tipaza

Votre femme amoureuse manque de rondeurs là où il faut. Mais des goûts et des couleurs, on ne discute pas...

Tipaza

J'ai hésité, mais tant pis j'interviens parce que je lis trop d'interprétations fausses sur le tableau présenté.
Deux femmes qui voient la souffrance dans ce tableau :
breizmabro | 07 octobre 2020 à 15:51, voit la souffrance qui donne la vie dans l'accouchement.
Lucile | 08 octobre 2020 à 01:39 voit la souffrance dans la mort avec la Pieta.
Curieux ces associations d'idées !

Alors qu'il est évident qu'il s'agit d'une femme dans une posture amoureuse.
Le bleu du sentiment inonde son corps, et le rouge de la passion amoureuse remplit tout l'espace au-dessus d'elle.
Nicolas de Staël était un amoureux passionné : une seule interprétation possible, la mienne ;-)

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@ Savonarole

C'est la musique qui est le plus grand de tous les arts.
Elle inclut le temps dans sa réalisation !

Mary Preud'homme

@ Savonarole | 08 octobre 2020 à 22:02

Comme beaucoup d'amoureux des arts, y compris moi-même, vous vous laissez parfois emporter par vos passions et préférences... Le reconnaître est tout à votre honneur.
Contrairement à ceux qui ne ne jugent qu'en fonction d'idées préconçues, de jugements prédigérés et de sondages bricolés, alors que ne connaissant rien du sujet (ou ne voulant pas s'engager), et en parfaits conformistes, ils ne font en réalité que se raccorder docilement à la majorité en vogue du moment.

Wil

@ Savonarole

Ben oui. Pris en flagrant délit d'ignorance crasse.
Il faut se renseigner avant de parler de sujets qu'on ne connaît pas.
Après évidemment, il ne reste plus que l'insulte.
Moi, j'insulte les crétins dans votre genre mais au moins je parle de sujets que je connais.
J'attends avec impatience (ouais enfin, faut pas exagérer non plus...) votre justification sur la peinture qui serait l'art suprême.
Si c'est du même niveau que votre connaissance de la musique on va bien rigoler.

Wil

@ Savonarole
"La peinture c’est l’art suprême."

Affirmation présomptueuse.
Expliquez pour voir ?

Savonarole

@ Mary Preud'homme | 08 octobre 2020 à 21:38

Oui vous avez raison, j’exagère, d’autant que j’ai vécu plusieurs années aux pieds des pyramides de Gizeh (Maadi).

Chemin de traverse

@ Lucile

Je suppose que vous avez vu La Pietà de Michel-Ange à Saint-Pierre de Rome ! Avant qu'elle ne soit protégée parce que le marbre fut mutilé par un déséquilibré...
Le besoin irrépressible de caresser le marbre et de n'en pas sentir la froideur en se reculant pour méditer dans le silence de la parfaite beauté.

Mary Preud'homme

@ Savonarole | 08 octobre 2020 à 15:02

Peinture, architecture, musique, sculpture, poésie, littérature et même chant choral, à quoi bon vouloir établir une hiérarchie parmi des créateurs et artistes qui vibrent et ne communiquent que par leur art et participent, chacun à leur niveau et selon leurs talents respectifs, à l'harmonie du monde ?

Savonarole

@ Wil | 08 octobre 2020 à 18:46

Vous m’avez l’air d’un gros beauf qui à plus de soixante ans lit encore Rock & Folk.
Votre rock est dépassé, vos années 80 font suer.
En fait, vous n’avez aucune culture rock. Bidon. Vous prenez l’accumulation des décibels pour du génie.

Savonarole

@ Tomas | 08 octobre 2020 à 19:4

Nous n’appartenons pas à la même génération mais nous pouvons nous retrouver sur les Small Faces, précurseurs de ce que vous évoquez.
Mark E. Smith je connaissais. Il n’a pas eu de chance, il avait du talent.

https://www.youtube.com/watch?v=6vWTtx_PxPom

Tomas

@ Savonarole

Oui c'est vrai, il fallait lire la liste des nécros de Wikipedia pour apprendre la mort de Johnny Nash. Comme celle de Pete Shelley d'un infarctus à Tallinn il y a deux ans.
Libération avait pourtant fait sa une sur la mort de Mark E. Smith, comme quoi ce journal reste unique !

Savonarole

Chiqué tordu, pérorer sur Michel-Ange pour ne rien dire sur Nicolas de Staël.

Wil

@ Savonarole

Eddie Van Halen, "One hit wonder" ! HAHAHA...On voit bien que vous n'y connaissez rien.
Van Halen, seul groupe de l'histoire à ma connaissance à avoir vendu au moins huit albums de suite à plus d'un million d'exemplaires.

"De 1978 à 1998 le groupe a sorti douze albums, tous entrés dans le top 20 du Billboard 200. Le groupe compte plus de 75 millions d'albums vendus à travers le monde, et plusieurs nominations aux Grammy Awards. Van Halen est classé dans le Livre Guinness des records comme le groupe ayant le plus grand nombre de tubes dans la Billboard Mainstream Rock List. En 2007, le groupe a fait son entrée au Rock and Roll Hall of Fame."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Van_Halen

Le solo de Beat it de Michael Jackson, c'est lui (le riff qui est en fait plus connu que le solo et se répète tout le long du morceau c'est Steve Lukather de Toto, un autre très bon).
Tiens, voici par exemple un autre hit de Van Halen du même album que Jump avec un clip génial qui ne passerait plus de nos jours à la TV à cause de toutes ces trépanées de néo-féministes et que je dédie à Madame Bilger ;)
https://www.youtube.com/watch?v=6M4_Ommfvv0

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@ Aliocha

On a déjà eu cette discussion sur Zappa il y a un certain temps mais si vous voulez la refaire...
Dans l'histoire de la guitare, les plus grandes influences des 60 dernières années sont dans l'ordre chronologique Eric Clapton, Jimi Hendrix, Eddie Van Halen, Stevie Ray Vaughan et peut être Yngwie Malmsteen qui ont tous été influencés d'une manière ou d'une autre et comme tous les autres par Robert Johnson, T-Bone Walker, Muddy Waters, John Lee Hooker et les trois "Kings of the blues", BB King, Albert King et Freddie King. Yngwie ayant été beaucoup plus influencé par le classique mais c'est pareil que les autres, quand il est arrivé tout a changé, ce fut une révolution, qu'on l'aime ou qu'on le déteste.

Donc pour Zappa, c'est sans doute un bon guitariste, pour l'instant je n'ai rien entendu de lui qui me fasse me relever la nuit, et qui a sans doute influencé quelques guitaristes bobos ici ou là mais par rapport aux noms susmentionnés, c'est insignifiant.
J'ai écouté deux fois Ship Ahoy et ça me donne l'impression d'un gratteux moyen qui essaie sa nouvelle pédale Wah entre deux morceaux pendant une répét'.
Dans quelque chose du même genre, on est loin de ce niveau-là par exemple (euphémisme).

https://www.youtube.com/watch?v=kJQ_rJR3yCs

Mais chacun ses goûts il paraît, ce qui est bien pratique pour tous les médiocres dont le monde est rempli.

Lucile

@ Lodi

En fait ce sont les remarques de Claude Luçon sur la position de l'épaule, puis de Breizmabro y voyant une scène de maternité, qui m'ont aidée à préciser ce rapprochement. Ce torse long et plat ne peut être celui d'une femme, et c'est un corps sans vie. D'où peut-être le sentiment de vide que vous éprouvez, renforcé par l'absence d'une figure centrale si l'on se réfère à La Pieta de Michel-Ange. À vrai dire, cette sculpture représente une telle mine d'art et de symboles qu'on peut en trouver des échos, voulus on non, dans grand nombre d'œuvres ; il se peut que Nicolas de Staël ne l'ait pas eue en tête, mais il ne peut pas l'avoir ignorée. Il aimait beaucoup l'Italie.

Je trouve ces commentaires sur Wikipédia :
"Le corps du Christ, très fluide et poli, est représenté en diagonale sur les genoux de sa Mère avec la ligne de son corps, trois fois brisée, qui s'adapte au corps de sa mère. Contrairement à la Vierge droite dont le manteau contient de nombreux plis profonds et mouvementés (...).

Ce mélange entre la beauté païenne et la religion est une caractéristique que l'on retrouve très fréquemment dans l'œuvre de Michel-Ange.(...)

Le corps de Jésus forme un S qui s'équilibre avec le reste de la sculpture, notamment avec les riches drapés du vêtement de la Vierge. Le bras droit du Christ tombe naturellement.

Le visage du Christ n'exprime aucune souffrance, celui de la Vierge aucune tristesse : elle est recueillie et accepte la volonté divine. (...)
Le bras dans le vide du Christ est un signe d'abandon (la mort).
(...) Michel-Ange nous présente le corps mort de Jésus sans traits de sang, ni de douleur après le calvaire qu'il a vécu. Il nous le présente ici avec dignité".

Et avec désespoir dans le cas de Nicolas de Staël.

Savonarole

La peinture c’est l’art suprême.
On aura beau nous vanter les pyramides en tous genres ou des colosses en pierre, rien ne vaut une bonne flagellation du Christ.
Pour les curieux des cimetières on peut trouver à Montmartre la tombe de Steinlen, il avait illustré Les Soliloques du pauvre, de Jehan-Rictus. Une admirable fresque digne de Fritz Lang. Lugubre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Théophile_Alexandre_Steinlen

duvent

@ Tipaza | 08 octobre 2020 à 08:27
« Vous voyez que vous pouvez intervenir sans agressivité. C'est bien. Je vous suggère de continuer dans cette voie.
À ce propos vous me demandez:
"voulez-vous m'indiquer quel chemin prendre, car le mien est escarpé".
La réponse est évidente, l'escarpement n'est rien, le meilleur chemin est celui qui mène au-delà du but, bien au-delà.
Et j'en resterai là, en attendant que vous reveniez... de l'au-delà évidemment ! »

Comme vous êtes bon ! Ça m’émeuuuut...
Oui, restez-en là, car le but, que vous prenez pour le Graal, est une illusion pour les faibles d'esprits, qui pleurent pour avoir des béquilles, des œillères, des mors, des bardas, "un roi barbu qui s'avance, bu qui s'avance..." et quand ils ont tout l'attirail bien lustré on les conduit sans difficulté au-delà du bien et du mal.

Et c'est ainsi que l'homme est et demeure la brute bornée qui partout se pavane, portant fièrement l’étendard de la sottise crasse, épaisse et collante.

Ainsi, votre « meilleur chemin » n'est pas le bon, celui sans but du wanderer est le seul pour qui veut être libre.

Isabelle

@ breizmabro

Je ne sais comment interpréter ce tableau de Nicolas de Staël mais au fond, quelle importance. Je préfère Vincent Van Gogh mais à chacun ses goûts.

Par contre, je vous suggère la nouvelle mode pour hommes/femmes ou femmes/hommes, je ne sais vraiment quoi écrire. Il paraît que le ridicule ne tue pas. Quoique !

Dans sa nouvelle collection, Gucci présente une robe portée par un garçon pour « combattre les stéréotypes liés au genre »

https://lesobservateurs.ch/2020/10/08/dans-sa-nouvelle-collection-gucci-presente-une-robe-portee-par-un-garcon-pour-combattre-les-stereotypes-lies-au-genre/

On imagine bien un islamiste pur et dur, barbu en djellaba, face à ce mannequin dans les rues de France ! Finalement, ils portent tous les deux une robe.

L'avantage avec tous ces stéréotypes c'est que le paysage devient de plus en plus comique !

Tipaza

@ duvent | 07 octobre 2020 à 16:10

Vous voyez que vous pouvez intervenir sans agressivité. C'est bien. Je vous suggère de continuer dans cette voie.
À ce propos vous me demandez:
"voulez-vous m'indiquer quel chemin prendre, car le mien est escarpé".

La réponse est évidente, l'escarpement n'est rien, le meilleur chemin est celui qui mène au-delà du but, bien au-delà.
Et j'en resterai là, en attendant que vous reveniez... de l'au-delà évidemment !

Lodi

@ Lucile

La peinture de Staël est tellement vide que je ne l'aurais pas rapprochée de la Pieta mais vous avez raison.

Mary Preud'homme

@ Wil
@ Savonarole

En passant...
Modeste guitariste moi-même (classique et folk), j'apprécie particulièrement les reprises de Willy (alias Wilacoustic) des oeuvres de Brassens, notamment celle-ci, "les Passantes" magnifique hommage aux femmes de toutes conditions...

https://youtu.be/Dy_AyMrbvtI

Lucile

La position du corps (que l'on devine) me fait penser à la Pieta de Michel Ange.
https://www.google.fr/search?source=hp&ei=gE9-X9fCI6zlgwfH57HIDA&q=pieta+michel+ange&oq=pieta&gs_lcp=CgZwc3ktYWIQARgBMgoIABCxAxBGEPkBMgIIADICCAAyAggAMgIIADICCAAyAggAMgIIADICCAAyAgguOggIABCxAxCDAToFCAAQsQM6BQguELEDOggILhCxAxCDAVD_DFicGWC8OWgAcAB4AIABXYgB6wKSAQE1mAEAoAEBqgEHZ3dzLXdpeg&sclient=psy-ab

semtob

Cher Philippe,

Jeanne, car c'est toi Jeanne.
Tu tournes la tête comme le peintre, tourneur de pages qui se détourne de toi.
Coton, éponge évoque la douceur de ta peau qu'une main qui a trop caressé ton corps cherche à effacer ou à retenir. Les maux bleus de cette passion qui meurt d'un rouge velours qui s'éteint sans découpage te donnent au regard de l'oubli. La passion est derrière. Les os transparaissent sous ta peau fragile et livide. Ton corps noyé de lumière froide semble voguer dans l'approche de la mort. Tes draps ne sont pas ceux de l'abandon, de la fougue de la passion mais la raideur du drapé laissant flotter l'idée d'un suaire. Cette mousseline, sorte d'écume sur ton ventre trahit l'hésitation du peintre, qui s'applique à symboliser dans un triangle virginal un orgasme, un pic enneigé qui te laisse de marbre, ce qui le rend fou.

Tu avais compris qu'une femme, cela ne doit pas bouger, comme l'on dit dans un dressage canin, cela ne doit pas faire d'ombre et ne pas faire perdre de temps. Peut-on être un objet de jouissance jusqu'à en mourir et devenir le fantôme de la passion ? Ou est-ce le peintre qui mate l'intimité d'un modèle, comme le laisse supposer sa chevelure dépassant les genoux, se relevant de son acte d'amour et nous rendant voyeur ?
françoise et karell Semtob

Savonarole

@ Wil le 7 octobre à 3:47

Van Halen était un “one hit wonder”, une merveille unique, mais après “Jump”, quoi ? Rien.
Johnny Nash est mort le même jour. Discrètement ici en France, alors qu’aux USA c’était une star, pourtant tout le monde connaît sa musique grâce à Joe Dassin qui a interprété ses chansons.

https://www.youtube.com/watch?v=g_rB4v75jqU

https://www.youtube.com/watch?v=e3OIY9whOoU

Mary Preud'homme

@ sbriglia (@ Patrice Charoulet)

Patrice Charoulet devrait-il s'abstenir d'exprimer son ressenti et serait-il astreint à tenir des propos convenus ?
Quand je repense à Marguerite Maeght (épouse d'Aimé) qui ne parlait de la galerie d'art parisienne qu'en la qualifiant de "boutique" où se côtoyaient selon elle tous les snobinards qui n'y connaissaient rien et prêts à acheter n'importe quoi, cela me fait bien rire !
il me semble aussi que d'une certaine manière, elle aurait aimé la franchise de Patrice Charoulet.

Lodi

"Une passion, c'est aussi et surtout cette trajectoire incandescente conduisant Nicolas de Staël à se jeter dans le vide, le 16 mars 1955, du haut de la terrasse de sa villa à Antibes."

et

"Aller au bout de soi, à la fin de soi quand cela en vaut la peine."

On veut :
- Ne pas sombrer
- Ou progresser.

Mais on ne peut.

Dans les deux cas, soit la vie qui vous mènera de dégradation en dégradation, comme un courant entraînant un débris soit on se tue.

Si on jette l'illusion, l'espoir, si on balance le déni à la poubelle, j'ai perdu mais ma défaite est déjà une victoire, si on nie que la souffrance soit un bien, enfin, en somme, si on déchire tous les voiles, il ne reste que cette alternative.

Heureux est le malheureux qui ne rate pas sa sortie !
Courage, technique, opportunité, il en faut pour ne pas finir handicapé ou du moins repéré, encore moins libre qu'avant.

Tout le monde n'a pas d'oeuvre, tout le monde a une vie : en interdisant la rédaction de méthode de suicide, en enfermant les suicidants et autres choses semblables, on dénie à chacun de faire de sa vie son oeuvre.
Tout le monde, je suppose, ressent de l'agacement quand on censure ses interventions. Eh bien, empêcher quelqu'un de se tuer, et vous ne censurez rien moins que sa vie.

Et pardon, mais êtes-vous son père, êtes-vous sa mère ou quelque amant fidèle pour ôter toutes les épines de son chemin ?
Comme ce n'est pas le cas, dites-vous bien que chaque sang qui jaillira de lui sera de votre faute.

Enfin, il sera coupable s'il aboutit en prison, intouchable s'il grelotte dans la rue, raté s'il échoue ce qu'il fait ou heureux qui s'ignore si les gens ne comprennent pas qu'il a, en fait, échoué.
Quelqu'un de porté aux nues peut penser ne rien valoir, une vie brillante peut être considérée comme vide pour des raisons si intimes qu'on les dirait encore moins qu'on ne se dénuderait en public.
Peu importe la cause, c'est le souffrant qui connaît sa souffrance, et pas ceux qui croient, souvent à tort, avoir des droits sur lui.

Il n'y a, c'est ainsi, pas de place pour tout le monde, dans le monde... On peut être maudit d'être pauvre, "gens qui ne sont rien", comme dit l'autre, maudit de n'être pas aimé, maudit d'être incapable ou de sembler l'être, ce qui renvient au même. Et ces malédictions, vous allez les briser, bonnes gens ? Bien sûr que non... En faisant tout contre le suicide d'adultes, vous vous comportez en parents que vous n'êtes pas, pour ensuite abandonner votre drôles d'adoptés à leur triste sort.
C'est une usurpation et une irresponsabilité.

Heureux est du moins notre malheureux de ne pas avoir raté sa sortie !

duvent

@ Tipaza | 07 octobre 2020 à 10:40
« C'est dommage que vous ayez ce foutu caractère qui est le vôtre, cherchant le conflit en permanence, parce que parfois, si vous étiez plus calme, vous pourriez être un peu intéressante... enfin un peu seulement. »

Et si j'écrivais la même chose que vous, est-ce qu'alors mon caractère pourrait être qualifié par vous, dont l'avis m'importe peu, de doux et d'aimable, enfin convenable ?

Il est assez amusant de vous lire, et de distinguer infusant sous votre apparente urbanité vos a priori...

Sans doute faut-il, pour trouver votre assentiment, ne pas sortir de vos dilections et de vos aversions, mais alors, voulez-vous m'indiquer quel chemin prendre, car le mien est escarpé, il s'éloigne de celui de Panurge et de ses moutons, dont il semble que vous soyez...

L'Art est beaucoup trop précieux pour le jeter ainsi entre des mains cupides et des yeux avides, qui apprennent à oublier, par exemple : Elie Faure...

Michel Deluré

@ sbriglia (@Patrice Charoulet 07/1011:20)

Il sera intéressant sbriglia de voir si vous êtes plus persuasif auprès de Patrice Charoulet que d'autres sur ce blog qui s'y sont déjà essayé mais en vain !
En fait, sur ce blog, pour un sujet traité par notre hôte nous avons droit en prime à celui traité par Patrice Charoulet, pratique qui me conduit à partager totalement vos courtoises observations.

breizmabro

Perso quand je vois la photo de ce tableau sur ce blog j'ai comme la vision d'une femme en salle d'accouchement, les étriers en moins.
En même temps, comme dit Manu, à chacun sa libre interprétation.

Michelle D-LEROY

Les artistes les plus créatifs ont tous une sensibilité à fleur de peau, un petit grain de folie, une imagination débordante et des sentiments exaltés et excessifs. Nicolas de Staël n'y échappait pas. C'est bien cette sensibilité qui fait ressortir toutes ses passions pour en exprimer le meilleur.

J'avais pu apprécier incidemment une exposition de ses peintures à Aix-en-Provence assez récemment, et lorsque vous dites M. Bilger, "sa volonté d'ouvrir un chemin neuf entre l'abstrait et le figuratif", c'est exactement ce que j'avais ressenti et aimé.

Une pensée aujourd'hui pour un autre artiste que j'appréciais, d'origine russe lui aussi, Vladimir Yordanoff, qui vient de nous quitter.

Achille

@ Tipaza | 07 octobre 2020 à 12:06
« Quand la réalité dépasse la fiction,
Et que le virtuel détruit le réel,
Qui se venge en fuyant dans l'imaginaire
Plongé dans l'intemporel.
Alors Tout est possible !
J'ai honte... ;-) »

Il ne faut surtout pas avoir honte. C’est le genre d’abstraction qui me plaît.

On dirait du Saint-John Perse (prix Nobel de littérature quand même). On ne comprend pas toujours ses poèmes. C’est beau et on ne sait pas pourquoi...

Tipaza

@ Achille | 07 octobre 2020 à 11:21
"Ce que vous dites me rappelle l’aphorisme de votre composition, que vous nous aviez sorti il y a longtemps sur le blog de JMA , du genre « quand le réel se fond dans le virtuel… "

Ah, cher Achille, le blog de JMA, il n'y avait pas de modération et toutes les âneries étaient admises.
C'est impressionnant et sympathique (si, si) que vous vous souveniez au moins d'une des miennes.
Vous confirmez ainsi qu'à l'ère du numérique il n'y pas d'oubli ;-)

En fait j'avais écrit plusieurs versions de cette ânerie, et je ne sais plus vraiment laquelle j'avais publiée.
J'en ai retrouvé une sur un de mes petits carnets noirs, elle date du 25/10/2008. Nous étions jeunes et beaux !

Allez je replonge une fois encore et je remets ces quelques lignes, écrites dans un de ces moments de délire épistolaire qui m'amusaient autrefois.
En ce moment je fais plutôt de la peinture... eh oui !!
Voici donc :

Quand la réalité dépasse la fiction,
Et que le virtuel détruit le réel,
Qui se venge en fuyant dans l'imaginaire
Plongé dans l'intemporel.
Alors Tout est possible !

J'ai honte... ;-)

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