Après l'atroce décapitation par un terroriste tchétchène de ce remarquable et tolérant enseignant qu'était Samuel Paty, je souhaiterais revenir vers la mort de la jeune Victorine Dartois à Villefontaine (Isère), et à des considérations sur le comportement et la personnalité de Ludovic Bertin, l'auteur de celle-ci.
Ce billet se serait voulu un exclusif hommage à cette victime dont le meurtrier - je n'ai pas les pudeurs médiatiques qui s'obstinent à qualifier de suspect l'auteur qui l'a étranglée - a été interpellé et a reconnu l'essentiel des faits qui lui étaient reprochés, selon le parquet de Grenoble.
Il est plus que probable que ses dénégations pour la tentative de viol vont être infirmées par le fait qu'on a retrouvé un ADN sur les effets de la victime.
Se pencher avec émotion sur la destinée d'une jeune fille disparue dans ces conditions semble l'attitude la plus normale qui soit et je la partage. Mais on me pardonnera cependant d'être, aussi, tout entier tendu vers cette interrogation : mais comment est-ce possible, comment un cerveau peut-il décider de commettre cela ?
Je confronte dans ma tête l'image souriante et pleine de vie de Victorine Dartois avec celle de Ludovic Bertin, âgé de 25 ans, habitant dans la même commune et père de famille qualifié "d'ordinaire" (Paris Match).
Avant d'en venir à ce qui dans le destin de ce dernier a facilité sa criminalité, je bute sur le mystère du passage à l'acte. Mais le vrai, l'authentique mystère. Celui qui demeure encore, une fois qu'on a explicité les ressorts, les mobiles et sans doute une appétence sexuelle qui a mis à bas toutes les censures. D'ailleurs existaient-elles chez lui ?
Pour qu'aucune résistance ne soit opposée à des pulsions, et qu'à aucun moment la jeunesse humaine face à soi, à quelques années près comparable à la sienne, ne représente un barrage absolu, il fallait bien qu'une malfaisance structurelle existât dans le corps et la psychologie de Ludovic Bertin et que ce poison n'ait jamais été éradiqué mais au contraire, à la suite d'une progression lente jamais contrariée, poussé à son comble.
Il n'est pas neutre que LB ait eu un passé judiciaire et, d'ailleurs, il y a très peu de criminels qui ne soient pas d'abord passés par la case délictuelle.
D'abord il convient de déblayer le chemin du raisonnement par la récusation de poncifs qui, à l'issue de toute transgression particulièrement odieuse, ne manquent pas de surgir médiatiquement.
Ainsi, parce que LB est père d'un petit enfant et qu'il était gérant d'une entreprise de chauffeurs livreurs, il a été qualifié rapidement de "petit" délinquant et "de père de famille ordinaire". Cet adjectif est inapproprié pour ce jeune homme condamné à une dizaine de reprises et adepte de stupéfiants.
Par ailleurs, ces reportages lassants qu'on nous inflige sur les criminels avec les réponses monotones de leur environnement qui nous les décrit tous comme aimables et serviables... Comme si le pire qui allait s'accomplir s'inscrivait sur les visages et que le crime n'était pas précisément une déchirure dans l'apparente banalité de l'existence.
Le point central concernant LB se rapporte au fait qu'il n'était pas un petit délinquant, qu'il était connu des services de la gendarmerie et de la justice pour avoir été condamné pour une dizaine de délits de droit commun, notamment routiers, des violences et des vols. Toutes les sanctions qui lui ont été infligées ont été aménagées (bracelet électronique) de sorte qu'il n'a jamais été incarcéré.
Son parcours me permet de dépasser la dénonciation classique de la médiocre exécution des peines en France en démontrant combien la mansuétude, en particulier la substitution du bracelet à l'enfermement, a une incidence loin d'être négligeable sur le surgissement de certaines dérives.
Non pas que je considère que les crimes de LB soient directement liés à son histoire pénale antérieure, parce que sa responsabilité et sa liberté capables d'user de son capital humain comme elles l'entendaient, ne lui ont jamais été déniées.
Mais si chaque condamnation avait été subie dans sa rigueur, peut-être le grand et terrible saut qu'il a accompli pour passer des délits aux crimes aurait-il été retardé, voire empêché. Tandis que j'ose soutenir qu'à cause de cette relative indulgence, il a pu au moins partiellement, et plus aisément, devenir criminel.
La Justice manque totalement à ses devoirs, quand elle n'ajoute pas à l'exigence de la protection de la société et du souci des victimes, l'obligation de prévenir le délinquant ou le criminel contre lui-même.
Bizarrement, à l'issue de ce post, je réunis Victorine Dartois et Samuel Paty victimes, chacun, d'une horreur et d'une faiblesse, communes dans notre sensibilité.
Jihad : travaux pratiques à l'école.
https://www.bvoltaire.fr/jihad-10-ans-mord-et-frappe-sa-maitresse-en-pleine-classe-a-fontenay-sous-bois/
Il est doué, le bambin, un brillant avenir l'attend.
Rédigé par : Exilé | 22 octobre 2020 à 11:14
Un drame en chasse un autre. L’assassin de Victorine Dartois a été identifié et arrêté. La justice va suivre son cours et déjà les médias sont passés à autre chose.
Désormais c’est Samuel Paty le professeur d’histoire-géo, décapité en pleine rue par un "fou d’Allah", qui fait la une de l’actualité.
Emmanuel Macron a su trouver des mots forts et justes pour saluer ce professeur victime du fanatisme islamique.
Pour une fois tous les partis de RN à LFI ont été unanimes pour condamner cet acte barbare qui a indigné tous les Français.
Les chaînes d’info continue tournent en boucle depuis trois jours sur cet attentat terroriste, oubliant pour quelques temps les débats interminables sur la Covid-19 qui eux par contre sont loin de faire l’unanimité, puisque les éminents épidémiologistes continuent à s’écharper sur les mesures à prendre.
L’année 2020 restera comme une année folle et tout laisser à penser que les années qui vont suivre seront de la même veine. Bref rien à voir avec les "années folles" du siècle dernier.
Au siècle dernier les Français pensaient en avoir fini avec la guerre, mais aujourd'hui ils ont le sentiment que le monde va vers une autre guerre bien pire encore. On est mal !
Rédigé par : Achille | 22 octobre 2020 à 10:46
@ S Carioca | 20 octobre 2020 à 17:04
Puisque vous aimez confronter les statistiques et la relation de causalité, vous n'êtes pas sans savoir qu'il faut bien déterminer où est la cause et où se trouve la conséquence.
Exemple : dormir empêche de boire du café.
Autre exemple : la criminalité provoque la pauvreté.
Rédigé par : Vamonos | 22 octobre 2020 à 07:59
@ Xavier NEBOUT | 20 octobre 2020 à 21:27
"Descartes, c'est le commencement de la fin. Il a même confondu l'âme et l'esprit. Zéro pointé, M. Descartes"
Pas d'accord, cher Monsieur.
Saint Augustin a déjà exprimé cette pensée : "Si je pense, je suis" ou "Si je doute, je suis", pensée qui sera reprise par des médiévaux. Mais Descartes rajoute : « Il (Augustin) s’en sert pour prouver la certitude de notre être [...] ; alors que je m’en sers pour faire connaître que ce moi, qui pense, est une substance immatérielle, et qui n’a rien de corporel. »
C'est l'admirable suite de conséquences qui rend Descartes grand.
Rédigé par : Racine15 | 21 octobre 2020 à 21:49
@ Exilé | 21 octobre 2020 à 14:52
"il faut croire que certaines pulsions sont incontrôlables"
Jusqu'à un certain point. Quand elles risquent d'attirer de gros ennuis à celui qui en est affligé, la moitié d'entre elles (ou plus encore) deviennent contrôlables, comme par enchantement. C'est déjà ça. Comme le fait remarquer Philippe Bilger en parlant du bourreau de cette belle jeune fille : "Mais si chaque condamnation avait été subie dans sa rigueur, peut-être le grand et terrible saut qu'il a accompli pour passer des délits aux crimes aurait-il été retardé, voire empêché. Tandis que j'ose soutenir qu'à cause de cette relative indulgence, il a pu au moins partiellement, et plus aisément, devenir criminel".
Rédigé par : Lucile | 21 octobre 2020 à 21:34
@ Savonarole | 20 octobre 2020 à 22:33
Pierre Conesa fin connaisseur de nos vies, sans conteste au-dessus de tous les pitoyables intervenants spécialistes proclamés.
Nous avons quelques lectures en commun, me voilà rassuré.
Rédigé par : Giuseppe | 21 octobre 2020 à 17:36
@ S Carioca
Vous me dites qu’il y a des corrélations sans causalité. Très juste. Mais ce n’est pas parce qu’il y en a qu’il n’y a pas aussi des corrélations dues à la causalité. Il se trouve que le taux de criminalité des femmes est universellement inférieur à celui des hommes. Y a-t-il relation de causalité entre la génétique des femmes et leur faible criminalité ? Il se trouve que oui, il y en a une.
Aux E.-U., les Noirs sont souvent élevés par une mère qui vit seule, largement nourrie par les allocations, tandis que le père mène une vie du style de celle que Floyd a menée, ceci dans un quartier ravagé par la drogue et le crime.
S’ils naissent et grandissent dans ces conditions, cela a différentes causes, dont une aussi est souvent la génétique de leurs parents quant au soubassement des traits mentaux (intelligence et personnalité). Et s’ils reproduisent ces conditions, cela a différentes causes, dont une aussi est souvent leur génétique, qui elle-même procède de celle de leurs parents.
De même, en France si beaucoup d’enfants de parents à très fort niveau scolaire et social font d’excellentes études, cela a différentes causes, mais cela a souvent à voir aussi avec leur code génétique, lequel procède de celui de leurs parents.
Il n’y a pas besoin de clamer cette vérité à tout bout de champ et, pour être aimable, on peut la laisser souvent dans l’implicite : toute vérité n’est pas bonne à dire, surtout n’est pas bonne à dire en tout lieu et en tout temps.
Mais quand on entend un professionnel de la justice, c’est-à-dire du crime, comme notre bon hôte Philippe Bilger, s’interroger sur le destin d’un homme qui est devenu criminel sans voir que celui-ci est Noir, c’est un peu comme si on entendait un professionnel du 100 m ou du foot s’interroger sur le destin d’un homme qui est devenu un champion sans remarquer qu’il est Noir d’Afrique de l’Est (ou des Amériques, ce qui revient au même, génétiquement parlant, à un certain métissage près).
Rédigé par : Jovien | 21 octobre 2020 à 16:19
@ Lucile
« Chacun de nous peut éprouver de l'envie, de la colère et de la haine. La plupart d'entre nous savons ne pas nous laisser déborder par elles. C'est le fruit de notre éducation, et ça commence au berceau. »
Il faut croire que certaine pulsions sont incontrôlables.
Une anecdote vécue.
Dans l'immeuble où j'ai vécu il y a quelques années, j'ai eu une voisine chinoise avec laquelle je m'entendais très bien, polie, discrète, douce, assimilée (elle avait pris un prénom français), mais elle n'avait pas rompu les ponts avec la R.P.C. où elle se rendait parfois.
Un jour, en discutant avec elle, j'ai eu le malheur d'évoquer la question du Tibet.
Que n'avais-je pas dit là !
Cette personne d'habitude si charmante s'est instantanément transformée en une véritable furie, presque prête à m'arracher les yeux, en hurlant que le Tibet, c'est la Chine...
Si cela m’était arrivé en Chine, j'étais bon pour le tribunal populaire, la balle dans la nuque et le prélèvement immédiat de ce qui restait d'organes encore utilisables...
Rédigé par : Exilé | 21 octobre 2020 à 14:52
@ Xavier NEBOUT 20/10 21:27
« Descartes, c'est le commencement de la fin. »
Mais pour tout être vivant, tout n'est-il pas le commencement d'une fin, puisque sa finalité est justement de disparaître ?
Mais en détournant le débat sur ma seule référence à Descartes, vous éludez en fait ma réponse et le sujet abordé qui portait sur notre divergence quant à l'emploi que vous me reprochiez du terme « être » en lieu et place du terme « exister ».
Rédigé par : Michel Deluré | 21 octobre 2020 à 09:08
@ Savonarole | 20 octobre 2020 à 18:00
« Je leur ai demandé, “vous n’avez rien sur les Vikings ?”
Aucune réponse, service public. »
Erreur, Savonarole.
Sur ARTE on trouve des documentaires sur tout ce qu’on veut, même les Vikings.
Ci-joint un petit documentaire qui satisfera votre bien naturelle curiosité sur
les Vikings .
Et c’est une production française !
Rédigé par : Achille | 21 octobre 2020 à 08:26
@ Giuseppe | 20 octobre 2020 à 20:43
"C'est toujours un régal d'écouter Pierre Conesa"
Pierre Conesa a écrit un excellent livre, "Hollywar", où il décrit comment Hollywood se fabrique des ennemis, les méchants Peaux-Rouges, subitement devenus admirables au tournant des seventies, les Chinois, fourbes et cruels, les chicanos mafieux, les Mexicains, gros, gras et luisants (le sergent Garcia dans Zorro), etc.
Les Anglais n’étaient pas en reste puisque James Bond devait à tout prix empêcher un Soviétique foldingue qui voulait faire exploser la terre, au bout de 3 James Bond ils ont arrêté la plaisanterie.
Au-delà de ces caricatures, Hollywood nous a fabriqué une histoire qui tient de la légende.
Les premiers coureurs des bois étaient français et non Robert Redford dans Jeremiah Johnson.
Cavelier de La Salle, et bien d’autres, sillonnaient l'Amérique bien avant John Wayne.
On peut vérifier cela dans "Histoire des coureurs de bois" - Amérique du Nord 1600-1840 de Gilles Havard.
Ou alors, on peut lire "Un continent en partage" - Cinq siècles de rencontres entre Amérindiens et Français toujours du même Gilles Havard.
Toutefois, cela n’enlève rien au sublime récit de l’expédition de Lewis and Clark, deux officiers américains, mais vers 1800, un peu tard tout de même.
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2020 à 22:33
@ Xavier NEBOUT
"Descartes, c'est le commencement de la fin. Il même confondu l'âme et l'esprit. Zéro pointé, M. Descartes."
Hihihihihi !...
Pardon. Je n'ai pas pu me retenir...
Rédigé par : F68.10 | 20 octobre 2020 à 21:36
@ Michel Deluré
Descartes, c'est le commencement de la fin. Il a même confondu l'âme et l'esprit.
Zéro pointé, M. Descartes.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 octobre 2020 à 21:27
C'est toujours un régal d'écouter Pierre Conesa.
Rédigé par : Giuseppe | 20 octobre 2020 à 20:43
Je réfléchissais au titre du billet : "On ne naît pas criminel, on le devient !"
Je remplacerais le mot "criminel" par "civilisé".
On ne naît pas civilisé, ou doté de conscience morale, bien qu'on soit équipé pour le devenir. On apprend peu à peu à se priver de satisfactions immédiates et à supporter des frustrations. Chacun de nous peut éprouver de l'envie, de la colère et de la haine. La plupart d'entre nous savons ne pas nous laisser déborder par elles. C'est le fruit de notre éducation, et ça commence au berceau. Pourquoi certains n'y parviennent-ils pas ou très mal alors que c'est essentiel pour les êtres sociaux que nous sommes ? Probablement un mélange de mauvaise éducation, de gènes et de circonstances.
Rédigé par : Lucile | 20 octobre 2020 à 19:53
En observant sur nos écrans TV ce qui se déroule aujourd'hui même en France, dans les rues comme au Parlement et en retournant aux paroles d'Alain Finkielkraut sur LCI hier, en particulier son jugement sévère contre les magistrats et l'objectif dont il les accuse, il serait réconfortant de voir nos magistrats, tant critiqués pour leur laxisme, lui donner tort. Montrant qu'eux aussi sont touchés et concernés par cet abominable crime, ils pourraient se rassembler dans leurs robes de magistrats sur les marches des palais de Justice, comme les députés viennent de le faire au Parlement, en silence, seulement pour confirmer qu'eux aussi sont là pour protéger les citoyens de la République et qu'ils feront leur devoir fermement ; car leur silence pour l'instant est pour le moins surprenant !
Rédigé par : Claude Luçon | 20 octobre 2020 à 19:26
Vous savez que le principal argument des adversaires de cette intuition :
"Mais si chaque condamnation avait été subie dans sa rigueur, peut-être le grand et terrible saut qu'il a accompli pour passer des délits aux crimes aurait-il été retardé, voire empêché. Tandis que j'ose soutenir qu'à cause de cette relative indulgence, il a pu au moins partiellement, et plus aisément, devenir criminel."
est justement, qu'en la matière, rien ne se prouve de manière irréfutable. En l'occurrence, ils soutiennent que l'emprisonnement ne ferait pas diminuer la délinquance. Ils ont gagné depuis longtemps et nous ne reviendrons plus en arrière. D'ailleurs, l’Etat n'a plus suffisamment de places depuis longtemps pour enfermer tous les individus représentant une menace pour la société.
Rédigé par : philabeille | 20 octobre 2020 à 19:20
@ S Carioca
D'accord avec vous, il faudrait des prisons correctes. Mais on n'a pas les sous, de même qu'on ne les a pas pour la psychiatrie, du coup les prisons servent d'HP de substitution. Dans ces conditions, autant éviter d'y enfermer des primodélinquants qui peuvent encore se remettre dans le droit chemin avant d'avoir trop dérivé...
Rédigé par : Tomas | 20 octobre 2020 à 19:01
@ Xavier NEBOUT 20/10 14:43
Comme aurait dit Coluche, vous chipotez Xavier NEBOUT. Que je sache, être n'est-ce point avoir une réalité, donc exister ?
Descartes aurait-il lui-même commis "une erreur fatale" en affirmant "je pense donc je suis" ?
Rédigé par : Michel Deluré | 20 octobre 2020 à 18:57
Victorine est morte. J'aimerais désormais que la République défende Mila. Elle ne le fera pas.
Bertin, qu'il soit blanc ou noir n'importe pas.
Rédigé par : Jean sans Terre | 20 octobre 2020 à 18:49
Victorine Dartois, Samuel Paty. Des morts horribles se succèdent en France.
https://www.causeur.fr/qui-a-tue-samuel-paty-dessins-185386
Il y a ceux qui vocifèrent et retournent soudainement leur veste le temps d'un rassemblement. Il y a ceux qui se taisent. Qui ne dit mot, consent ?!
Ceux qui parlent sont encore affublés de l'étiquette "populistes".
Les fascistes islamistes ont un boulevard devant eux.
Rédigé par : Isabelle | 20 octobre 2020 à 18:41
On reproche beaucoup aux magistrats. Non sans raison. Mais c'est le système qui est pervers.
Lorsqu'un délinquant se présente devant le tribunal, quel qu'il soit, le juge examine les circonstances de l'affaire, le passé du mis en examen, sa personnalité. Dans les cas les plus graves, les médecins, les psys, les experts etc. émettent un avis. L'accusation et la défense s'expriment. Et le juge prononce son jugement.
Après quoi, on réexamine la situation. Va-t-on exécuter la sentence ? Que nenni ! On aménage la peine, on bidouille, on tient compte de la pluie et du vent quitte à dénaturer la décision du juge. Avec le résultat qu'on connaît, c'est-à-dire la non-exécution de la plupart des décisions.
Et si on posait en principe de ne pas contourner le juge ? On applique la peine. Purement et simplement. D'une part, on économiserait du personnel. D'autre part, tous ces multirécidivistes qui se moquent des décisions de justice réfléchiraient avant de recommencer.
Simpliste ? Voire !
Rédigé par : Solon | 20 octobre 2020 à 18:04
@ Xavier NEBOUT | 20 octobre 2020 à 14:28
Bien vu.
Il faut regarder France 5, ou Arte, toute l’année leurs remarquables émissions nous vantent l’Islam. Tantôt un superbe mariage au sud de Ouarzazate, ou les beautés de Samarcande, les ruines de Petra, le souk de Marrakech, l’Egypte, etc.
Chaque reportage inclut l’heure de la prière, cent croupions en l’air...
La plupart de ces magnifiques reportages nous viennent de la BBC où d’Allemagne, mais j’aimerais bien connaître celui qui en France fait le choix de les acheter pour les diffuser sur nos chaînes.
Je leur ai demandé, “vous n’avez rien sur les Vikings ?”
Aucune réponse, service public.
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2020 à 18:00
@ Jovien
"Ludovic Bertin est Noir. Il se trouve que les Noirs sont colossalement surreprésentés dans la criminalité (voyez notamment les chiffres US)."
C'est une statistique d'observation.
C'est sujet à des "bais d'interprétation liés aux facteurs de confusion".
Pour se faire une idée il faut vous poser un peu si vous n'êtes pas initié.
Ce que vous décrivez est une "association statistique, pas un lien de causalité".
Si la seule différence entre les "noirs" et les "pas-noirs" était la criminalité, la causalité serait probable.
Mais il y a d'autres différences entre les "noirs" et les "pas-noirs" et chacune de ces différences ou certaines cumulées peuvent très bien être en rapport avec un lien de causalité, ou avoir des relations en chaîne.
C'est ce qu'on appelle en statistique ou épidémiologie des facteurs de confusion ou facteurs confondants.
https://www.science-environnement.com/glossaire/facteurs-de-confusion/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Variable_confondante
https://fad.univ-lorraine.fr/pluginfile.php/23863/mod_resource/content/2/co/Biais_Confusion.html
Par exemple on peut imaginer qu'il y a des différences de revenu, de chômage, d'éducation, d'exposition à des criminels, de monoparentalité elle-même résultat d’autres causes, entre les les "noirs" et les "pas-noirs"
Rien ne dit que c'est la seule "noiritude", le capital génétique propre à l’Afrique, qui soit criminogène.
Cela étant ne me retournez pas le reproche de la théorie de l'excuse. Il y a dans les quartiers défavorisés des enfants qui bossent et réussissent. On peut y échapper même si à l’évidence c'est plus dur que dans une famille aisée et éduquée. J'ai d'innombrables relations professionnelles aux noms africains (ou nord-africains) qui sont ingénieurs, avocats, commerçants, artisans, enseignants, bref qui bossent.
Un exemple simple :
Buveurs de café en grande quantité : davantage de cancers du poumon.
En fait ce n'est pas le café, c'est le fait que le groupe gros buveur de café comporte plus de fumeurs.
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@ Tomas
"S'agissant de crime, on n'a pas encore trouvé mieux. Mais telle qu'elle est, la prison n'est pas le meilleur moyen de s'amender.
Ne serait-ce pas la prison qu'il faudrait amender ?
Il est vrai que cela coûterait un "pognon de dingue" que le peuple n'accepterait pas que l'on dépense pour des délinquants, voleurs, agresseurs, violeurs.
Pour les délits véniels je suis d'accord mais les peines de substitution doivent avoir une vertu éducative et rester une "peine" qui soit une contrainte très gênante, une punition, mais intelligente. Pour ça aussi il faut du monde et un pognon de dingue.
Alors on garde un système judiciaire miteux, pitoyable indigne. On n'a pas les sous.
Rédigé par : S Carioca | 20 octobre 2020 à 17:04
On ne naît pas criminel, on le devient !
Par exemple en fréquentant les établissements de l’Éducation nationale.
Bon, je sors...
Rédigé par : Exilé | 20 octobre 2020 à 15:24
"On ne naît pas criminel, on le devient !"
Cher PB,
Votre titre-affirmation me plonge dans l'angoisse. J'ai lu récemment qu'un homme de 85 ans, qui avait mis fin à l'existence de son épouse, légèrement plus jeune, qui souffrait d'un mal incurable, venait d'être condamné à quatre ans de prison avec sursis. Depuis, je redouble d'attention pour mon entourage car je n'ai pas trouvé de recours pour cette menace nouvelle dont je viens de prendre conscience, grâce à votre titre.
Par contre, en matière de recours, j'ai trouvé sur "service public.fr>particuliers>droit d'asile" :
Recours en cas de rejet de la demande d'asile par l'Ofpra "Si votre demande d'asile a été rejetée par l'Ofpra, vous pouvez former un recours devant la CNDA (Cour Nationale du Droit d'Asile). Durant l'examen de votre recours, vous êtes autorisé à demeurer en France. En cas de rejet de votre recours, vous pouvez déposer un pourvoi en cassation auprès du Conseil d'Etat".
Et j'ai découvert l'existence de la DGEF (Direction Générale des Etrangers en France) et de l'OFFI (Office français de l'Immigration et de l'Intégration), qui dépendent du ministère de l'Intérieur et aussi l'existence de nombreux sites d'aide aux demandeurs d'asile.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 20 octobre 2020 à 15:23
@ Isabelle, sylvain et autres camarades
Nous sommes le seul pays au monde avec la Turquie à avoir une Constitution laïque ; au lieu de nous prendre pour les phares de l'humanité, on pourrait peut-être se demander si on n'est pas les plus co*s.
Attendez voir que les musulmans nous inondent de caricatures de Jésus, on commencerait peut-être à se réveiller et remettre notre satanée loi de 1905 en cause.
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@ Michel Deluré
"Naître, c'est être"
Erreur fatale: naître, ce n'est pas être, mais exister.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 octobre 2020 à 14:43
Rédigé par : Isabelle | 20 octobre 2020 à 14:32
Hier soir, un documentaire sur Charlemagne. Voilà qu'il était brun, limite type Arabe. C'est que montrer la blondeur de nos ancêtres, c'est du racisme, voire du nazisme. La prochaine fois, ils nous le mettront en Noir.
Avant-hier, c'était l'Islam comme fondateur de notre civilisation. Ils ont tout inventé - sauf qu'ils ont seulement tout pompé et n'ont en fait rien inventé du tout. Ce ne sont plus les moines du Mont-Saint-Michel qui ont traduit Aristote ; depuis 1968, ce sont les arabes d'Espagne.
Plus le moindre film, pas le moindre débat sans Noirs. Pas de France sans Noirs.
C'est juste de la désinformation rampante en continu.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 octobre 2020 à 14:28
@ jacques peres | 20 octobre 2020 à 09:46
Et encore plus avec ceux qui savaient, avant ceux qui savaient avant ceux qui savaient avant les autres... A posteriori la vérité, Raymond Souplex n'est pas mort.
Rédigé par : Giuseppe | 20 octobre 2020 à 13:24
@ jacques peres | 20 octobre 2020 à 09:46
« Soyez prudent ; on ne peut pas utiliser le deuxième degré avec les imbéciles... »
Vous avez bien raison, moi-même, j’ai failli me faire avoir ! 😀
Rédigé par : Achille | 20 octobre 2020 à 13:07
"La Justice manque totalement à ses devoirs, quand elle n'ajoute pas à l'exigence de la protection de la société et du souci des victimes, l'obligation de prévenir le délinquant ou le criminel contre lui-même"
Tout à fait en accord avec votre billet et notamment ce passage cher P. Bilger.
C'est exactement ce qui se passe depuis quarante ans.
Et ce ne sont pas les déclarations récentes du ministre de la Justice qui vont faire changer l'état d'esprit de ce système infernal.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 20 octobre 2020 à 13:02
Pour l’instant, il faut d’abord espérer qu’il reste suffisamment d’humanité à ce meurtrier pour qu’au fil de l’enquête, quand il se rendra compte de la monstruosité de son geste, il dise la vérité, toute la vérité sur les circonstances de la mort de Victorine. La famille de celle-ci, anéantie, y trouvera peut-être la force de faire son deuil, de vivre avec la douleur qui ne la quittera plus.
Hormis son casier de jeune voyou frimeur et beau gosse et sa situation familiale et professionnelle, on ne sait rien de Ludovic Bertin, rien de son parcours de délinquant, rien de ses proches - son frère semble très perturbé -, rien des cahots de sa vie qui l’ont conduit au crime.
Mieux vaut donc attendre pour émettre un jugement pertinent sur cet individu. Bien sûr, il devra être condamné avec une extrême sévérité, après un procès où tout devra être mis sur la table, sa personnalité, son crime, les éventuelles complicités, mais aussi - sans pouvoir les condamner - les responsabilités de son entourage, de ses amis, de la société qui ont constaté ses dérives, mais n’ont pas pu ou su lui dire : ça suffit !
Mais, de grâce, que les « experts » ne viennent pas une fois de plus nous raconter que son papa le battait et que sa maman ne le bordait pas...
Une seule certitude pour l’instant : il a bénéficié d’une complaisance coupable de la justice et d’un manque de vigilance de sa part. Voici quelques dizaines d’années, ses délits l’auraient conduit à aller réfléchir quelque temps en prison. Ajoutés aux dégâts de la drogue, bracelet électronique et aménagement de peine ont eu sur lui l’effet contraire : il a franchi d’autres limites, sûr d’une impunité qui renforçait sa marginalité... Et la justice, malgré l’accumulation et l’aggravation de ses délits, n’a pas pris la peine, semble-t-il, de le suivre de près, de l’inquiéter. La rencontre fréquente d’un contrôleur judiciaire aurait probablement été bénéfique... Encore faudrait-il qu’elle dispose de moyens suffisants pour rendre efficace ce dispositif...
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@ Tomas 19 octobre 2020 à 00:09
On parvient toujours à faire dire aux statistiques ce qu’on veut entendre ou démontrer. La condamnation à une peine de prison avec sursis s’applique essentiellement aux primo-délinquants et pour des faits dont la gravité est relative. La case prison est réservée à des individus plus aguerris, déjà plus en marge de la société.
Il me semble donc tout à fait logique que les condamnés avec sursis, échaudés par les conséquences de leur délit et la menace d’une peine plus grave en cas de récidive, soient 68 % à rentrer dans le rang et qu’il n’y en ait que 39 % parmi les condamnés ferme qui se fassent oublier.
Ces statistiques ne prouvent en rien la nocivité de l’enfermement. Tout juste confirment-elles la nécessité d’un suivi plus efficace des condamnés pendant et après leur séjour en prison.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 octobre 2020 à 11:48
On ne naît certes pas criminel mais la vie en société qui se charge de dresser sur notre route nombre d'obstacles, qui se plaît à multiplier les tentations, à susciter les envies, à creuser les inégalités, nous confronte quotidiennement au choix moral entre le bien et le mal, exposant ceux qui sont les plus vulnérables, les moins armés pour résister, à faire le mauvais choix.
Naître, c'est être, mais être ne suffit pas si cela ne se limite qu'à céder à ses envies, à ses inclinations, à ses pulsions, indifférent à cet antagonisme entre le bien et le mal.
On ne naît pas naturellement bon ou mauvais, prédisposé à faire le bien ou le mal. C'est la société, les conditions de vie qu'elle nous impose, qui contribuent à façonner notre conscience morale et à diriger malheureusement certains sur une mauvaise voie.
Rédigé par : Michel Deluré | 20 octobre 2020 à 11:33
Le second degré terrorise le terroriste, et le chiffre arabe nécessiterait sa rétribution pour service rendu à l'humanité.
Victorine aussi saurait interpréter de sa science littéraire le génome du bourreau qui oublia qu'il était père, osera-t-on prôner la liberté sans la barrière de l'amour, il est des inhibitions nécessaires pour mieux ne pas répondre au meurtre par le meurtre, à l'injure par l'injure, la science du miroir brisé renvoie à l'ennemi sa potentialité d'amitié, qui ne saura se dire qu'en terme de poésie, quand l'équation rationnelle ne sait qu'avouer son impéritie, son incapacité à savoir décrire la geste du cœur et de la pitié, l'indispensable aveu nécessaire que la mort triomphe si l'on ne sait accéder au pardon, ouvrant le territoire du silence de l'hémistiche finale avant la fatale prise de conscience de l'inutile et menteuse persécution, on peut aussi, misérable flatteur, se tromper sans le crucifié :
"PHÈDRE
Qu'entends−je ? Quels conseils ose−t−on me donner ?
Ainsi donc jusqu'au bout tu veux m'empoisonner,
Malheureuse ? Voilà comme tu m'as perdue.
Au jour que je fuyais c'est toi qui m'as rendue ;
Tes prières m'ont fait oublier mon devoir ;
J'évitais Hippolyte, et tu me l'as fait voir.
De quoi te chargeais−tu ? Pourquoi ta bouche impie
A−t−elle, en l'accusant, osé noircir sa vie ?
Il en mourra peut−être, et d'un père insensé
Le sacrilège voeu peut−être est exaucé.
Je ne t'écoute plus. Va−t'en, monstre exécrable ;
Va, laisse−moi le soin de mon sort déplorable.
Puisse le juste ciel dignement te payer ;
Et puisse ton supplice à jamais effrayer
Tous ceux qui, comme toi, par de lâches adresses,
Des princes malheureux nourrissent les faiblesses,
Les poussent au penchant où leur coeur est enclin,
Et leur osent du crime aplanir le chemin !
Détestables flatteurs, présent le plus funeste
Que puisse faire aux rois la colère céleste !
OENONE, seule.
Ah ! dieux ! pour la servir j'ai tout fait, tout quitté,
Et j'en reçois ce prix ?
Je l'ai bien mérité."
http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/lettres/podcast/sequences/phedre/C81A56DA-AA4E-4450-A547-65AB7FE7CE83/Acte%20IV.html
Rédigé par : Aliocha | 20 octobre 2020 à 11:23
"Que @E_DupondM arrête sa dénonciation constante du « populisme et de la démagogie ». La seconde est bien partagée y compris au pouvoir et le 1er sert trop à mépriser des attentes citoyennes légitimes que les responsables politiques sont incapables de satisfaire." P. Bilger
Merci infiniment, Monsieur Bilger, pour ce tweet concernant EDM.
En effet, les Français sont plus que las de ce mépris alors que l'un de leurs enseignants vient d'être décapité.
La ficelle "populisme" est grosse, vulgaire comme le personnage qui en abuse. Les Français n'ont pas de chance avec leurs ministres de la Justice : Taubira, Belloubet et à présent EDM.
Gérald Darmanin fait ce qu'il peut et il devrait faire encore plus. Démantèlement de 15 mosquées alors qu'Eric Zemmour dénonçait plus de 500 mosquées suspectes en matière de fascisme islamiste.
Il faut à présent frapper fermement et rapidement. Pas de demi-mesures. Les fanatiques barbares, qui sont en face de nous, ne sont jamais dans la demi-mesure.
Jeu de mot odieux de l'horrible Assa Traoré et de ses acolytes concernant la décapitation de Samuel Paty. Honte à ces ignobles individus.
https://www.fdesouche.com/2020/10/19/rip-samuel-mort-en-saignant-le-jeu-de-mot-ignoble-a-cote-duquel-pose-assa-traore-lors-du-rassemblement-en-hommage-a-samuel-paty/
TROP C'EST TROP ! Encore trop d'enseignants qui tombent, eux aussi, dans ce piège du "populisme".
Ont-ils déjà oublié le meurtre ignoble de Samuel Paty ?
—-
"Abdullah assassiné par la police. La toute dernière cochonnerie d’Edwy et de ses amis" G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1318281523813076993
Ignoble Mediapart avec à sa tête Edwy Plenel, dont le blog qu'il héberge, "Hors les murs", titre : "Exécution sommaire du suspect, nouvelle norme en matière de terrorisme".
Salauds qui prennent fait et cause pour un barbare qui a décapité un autre homme.
Rédigé par : Isabelle | 20 octobre 2020 à 11:20
Et toujours les mêmes batouilles sur les plateaux pour nous expliquer tout ce qu'il faudrait faire. Avec eux la Tour Eiffel serait toujours sous forme de minerai de fer.
Je suis bien d'accord avec le commentaire de Claude Luçon | 20 octobre 2020 à 00:18. Investir à l'étranger est un cache-misère pour ces pays du Golfe.
Rédigé par : Giuseppe | 20 octobre 2020 à 11:11
Cher sbriglia,
Soyez prudent ; on ne peut pas utiliser le deuxième degré avec les imbéciles...
Rédigé par : jacques peres | 20 octobre 2020 à 09:46
Allons bon RTL qui n’est pourtant pas une radio publique payée avec notre redevance, serait-elle en train de s’aligner sur France Inter, la radio honnie par les gens de droite ?
Tout fout le camp ! :)
Rédigé par : Achille | 20 octobre 2020 à 09:01
Il fallait regarder "l’Heure des pros" hier. Pascal Praud avait fait fort. Les invités : la pétulante Elisabeth Lévy, l’incontournable Jean Messiha, et l’inimitable Nadine Morano toujours prête à bondir. Avec pour donner le change le député LREM Florian Bachelier qui, d'entrée, a avoué ne pas aimer France Inter, ce qui a coupé court à la polémique qui s'annonçait très chaude.
Et tous ces braves gens se sont mis à agonir France Inter, l’accusant de propagande gauchiste. Parce que Pascal Praud est un modèle d’objectivité qui ne fait pas de propagande de droite, bien sûr !
Allez, quitte à rigoler, je vous passe le sketch de ce matin de Tanguy Pastureau
Un petit portrait hilarant sur EDM. C’est quand même plus relevé que Charline Vanhoenacker !
Rédigé par : Achille | 20 octobre 2020 à 08:52
@ Robert Marchenoir | 19 octobre 2020 à 23:44
« Achille... merde... si je peux me permettre... évidemment que c'est du second degré ! Des fois, vous me faites peur. Vous êtes combien ? »
Ben j’avoue que j’ai hésité. À voir briller une petite étincelle d’humanité dans l’œil d’un avocat, je me suis dit, l’espace d’un fugace instant, que finalement tout n’était pas complètement perdu dans ce monde de brutes. Hélas, il n’en est rien !
Et pourtant ses arguments, je cite : « Il ne faut jamais oublier la famille de l'assassin, son désarroi, les regards des autres, la lente et tortueuse reconstruction, le procès à venir où votre vie sera disséquée au scalpel, les regrets que vous aurez de ne pas avoir anticipé le meurtre… » c’était beau !
Je pense au fils de Ludovic Bertin qui n’a que six mois et qui ne comprendra que bien plus tard, "par le regard des autres", qu’il est le fils d’un assassin d’une jeune fille de 18 ans…
Mais vous avez sans doute raison. Tout ça c’est du "détail" comme dit l’autre. Allez, envoyez la pub !
Rédigé par : Achille | 20 octobre 2020 à 07:31
Suite à mon commentaire précédent et poussant la réflexion plus loin je persiste à écrire qu'on ignore trop les sciences sur ce blog.
Son objet est la parole certes mais la parole n'interdit pas de parler des sciences, au contraire elle en est indispensable.
La conclusion était simple : il n'est pas impossible que nous ayons tous les génomes nécessaires pour devenir un criminel, que seules les circonstances ou un incident servent de détonateur pour nous embarquer vers le crime plutôt que le pacifisme.
En guerre les soldats, citoyens lambda mobilisés ou volontaires, tuent l'ennemi d'en face en pensant faire justice, mais quelle pulsion les a incités à appuyer sur la gâchette ?
Celui d'en face faisant et pensant la même chose !
D'instinct l'homme, en raison de son passé, est un chasseur, donc un tueur !
Alors n'excluons pas la possibilité que nous naissions avec, entre autres, un logiciel criminel dans ce qui nous sert d'ordinateur depuis toujours : notre cerveau !
Parlant de cerveau et retournant à l'assassinat devenu une façon de faire particulièrement brutale chez les islamistes et toujours en pensant sciences au lieu de littérature, on pourrait faire remarquer aux musulmans qu'aujourd'hui, islam aidant, ils sont incapables d'organiser une démocratie moderne qui, c'est indéniable, ne fonctionne que grâce d'abord à la mécanisation et maintenant encore plus avec la numérisation en appui !
En clair ils sont incapables de développer des sciences et technologies et, en voulant détruire notre civilisation, ils doivent se préparer à se remettre à la poursuite d'eau et de quoi manger en se baladant dans les dunes une fois que tous les bâtiments et usines auront été abandonnés et détruits par l'érosion, poursuite à dos de dromadaires puisqu'ils auront éliminé, en plus des transports, l'agriculture, qui est aussi une science !
L'Arabie Saoudite des années pré-1945 étendue sur toute la Terre c'est là où les salafistes veulent retourner.
Giseh sur toute la planète.
Il faut leur dire que s'ils veulent continuer à vivre dans le luxe, conduire des Rolls Royce ou Ford Continental, voler dans leurs jets Falcon privés, voguer sur leur gigantesques yachts, faire leur shopping chez Hermès ou Harrods, ils devraient d'urgence se former un corps de scientifiques et d'ingénieurs ou, faute de savoir le faire comme ils le démontrent jusqu'à ce jour, ils auraient intérêt à veiller sur notre sécurité et continuer à investir chez nous pour améliorer encore leur sort au lieu de bêtement inciter et financer des retardés mentaux à nous faire disparaître.
Je suis sûr qu'il doit exister en langue arabe une expression du genre : "quand on est con on est con" !
À propos de parole, il va falloir que nos bavards s'arrêtent d'associer le mot "caricature" avec Charlie ou Mahomet sinon les gamins croiront que c'est un outil pour assassinat et non pas un mot lié à l'ironie et au plaisir de la parole !
Sur un tout autre sujet Philippe a un compte à régler avec Alain Finkielkraut car voici, de mémoire, ce qu'il a déclaré ce soir sur LCI: "Nous assistons à un véritable coup d'Etat de la magistrature, qui entend montrer qu'elle est le seul pouvoir en France et vient de le prouver en s'attaquant avec une insolence rare à Edouard Philippe et ses ministres et leurs domiciles comme ils le font pour Nicolas Sarkozy."
puis
"La magistrature est en France la seule organisation, civile ou privée, qui n'est pas assujettie à un contrôle extérieur à elle-même. "
On aurait tendance à approuver Finkielkraut !
Il faut avouer qu'affronter les gamins d'Edouard Philippe est moins dangereux que les gamins pakistanais ou tchétchènes et leur jouet quelque peu coupant !
Rédigé par : Claude Luçon | 20 octobre 2020 à 00:18
Sur ce blog de haute tenue il semble que le second degré ne soit pas nécessairement perçu...
Heureux ceux qui ne souffriront pas de graves brûlures, n’en restant jamais qu’au premier degré...
Marchenoir sauve la mise...
Rédigé par : sbriglia | 19 octobre 2020 à 23:58
@ S Carioca
Juste remarque, qui n'enlève rien au fait que les mesures alternatives semblent préférables à l'enfermement pour des délits véniels.
S'agissant de crime, on n'a pas encore trouvé mieux. Mais telle qu'elle est, la prison n'est pas le meilleur moyen de s'amender.
Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas emprisonner, juste qu'il ne fallait pas généraliser excessivement la chose. Je ne voudrais pas avoir le taux d'incarcération des Etats-Unis, proportionnel au taux d'homicides, nettement supérieur à ce qu'il est chez nous, par exemple.
Rédigé par : Tomas | 19 octobre 2020 à 23:48
@ Achille | 19 octobre 2020 à 13:57
@ sbriglia | 19 octobre 2020 à 12:01
"Je vois que pour une fois nous sommes d’accord… enfin si votre commentaire n’est pas au second degré, bien sûr, vu qu’avec vous on ne sait jamais trop à quoi s’en tenir."
Achille... merde... si je peux me permettre... évidemment que c'est du second degré ! Des fois, vous me faites peur. Vous êtes combien ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 octobre 2020 à 23:44
@ Tomas 19/10/20 00:29
""Mais si chaque condamnation avait été subie dans sa rigueur, peut-être le grand et terrible saut qu'il a accompli pour passer des délits aux crimes aurait-il été retardé, voire empêché." (PB)
Ou peut-être pas, selon un rapport du ministère de la Justice datant de 2014:
"Alors que 61 % des sortants de prison sont réincarcérés dans les 5 ans, seules 32 % des personnes
condamnées à une peine d’emprisonnement avec sursis mise à l’épreuve sont recondamnées à la
prison ferme.
Le choix de la peine en fonction du profil des personnes au moment du jugement est avancé pour contester ces résultats. Or, ces études se fondent sur de grands échantillons de population et les plus avancées mettent en place des dispositifs statistiques à partir de nombreux critères (antécédents judiciaires, âge, nationalité, etc.) pour prendre en compte cet effet de sélection par le juge. Leurs
conclusions vont dans le même sens et affirment que les peines alternatives sont effectivement plus efficaces que la prison pour prévenir la récidive."
---
C'est une nette erreur de raisonnement. Au mieux.
Il y a de très fortes chances que la population des incarcérés soit très, très différente de la population des condamnés avec sursis.
En tirer la conclusion que l'incarcération est à éviter est une erreur et certains utilisent manifestement l'argument de façon malhonnête (intellectuellement bien sûr).
Arguer de "grands échantillons" c'est du camouflage.
Ici on compare des nouilles et des figues de barbarie.
Rédigé par : S Carioca | 19 octobre 2020 à 22:41
Ludovic Bertin est Noir.
Il se trouve que les Noirs sont colossalement surreprésentés dans la criminalité (voyez notamment les chiffres US).
À ma connaissance, ils sont également colossalement surreprésentés dans la criminalité de type sexuel (idem ; voyez aussi les tueurs en série français : pas plus d'Arabes qu'il n'y en a dans la population, mais beaucoup plus de Noirs).
Pourquoi ? Il n'y a jamais une cause unique à un phénomène social.
Mais la génétique, ça existe, et croire que toutes les populations sont identiques quant aux soubassements génétiques des traits mentaux (intelligence et comportement) est de la superstition antiscientifique bien-pensante manifestement démentie par les faits.
Je m'étonne que vous n'ayez pas pensé à cela, M. Bilger.
Rédigé par : Jovien | 19 octobre 2020 à 17:50
Ben oui, Monsieur Bilger ! Vous avez raison et vous avez beau dire mais tant que la Constitution ne permettra pas d'éjecter des cinglés irrécupérables, tels Hollande au chevet d'un voyou, ou celui qui lui a succédé et qui nous assure actuellement que "les islamistes ne passeront pas" alors qu'ils nous submergent déjà, et pas que depuis hier, tant qu'aucune procédure légale ou constitutionnelle ne permettra d'éjecter ces fous furieux du pouvoir, tant qu'il ne se trouvera personne d'assez influent ou charismatique pour condamner publiquement leur laxisme complice, vous aurez tout loisir de nous distraire longtemps encore de cette judicieuse quoique morbide prose. Que risquent toutefois - et cela se comprend - de ne point apprécier les proches des victimes que vous entourez fort charitablement de votre compassion...
Rédigé par : GERARD R. | 19 octobre 2020 à 16:16
@ sbriglia | 19 octobre 2020 à 12:01
Oui sans doute... le regard des autres... Victorine, elle, ne verra plus jamais le regard de quiconque !
Rédigé par : Antoine Marquet | 19 octobre 2020 à 16:05
L'analyse de la motivation du geste, la complicité irresponsable de notre justice trop laxiste, la part de l'environnement social et religieux, Philippe vient de nous exposer et de résumer les questions que beaucoup d'entre nous se posent.
Il n'y a pas longtemps il anticipait déjà en citant le père de Camus : "Un homme, ça s’empêche".
Il serait intéressant d'avoir le point de vue d'un biologiste en particulier les scientifiques qui cherchent à déchiffrer notre ADN.
Une scientifique française vient de recevoir le prix Nobel sur ce sujet.
Au passage il est dramatique de constater qu'elle a dû aller aux USA pour mener cette recherche.
Est-il possible, sinon probable, que nous possédions, à divers degrés, un ou plusieurs génomes dans nos chromosomes, issus de l'évolution violente qui a été la nôtre, plus ou moins développés chez certains individus ?
Génomes qui expliqueraient pourquoi un homme ne pourrait pas s'empêcher ?
Ces chercheurs sont en train de décoder qui et ce que nous sommes.
Un jour viendra, peut-être pas si lointain, où notre ADN indiquera notre personnalité avec précision et remplacera les empreintes digitales et les voyantes. Car le prix Nobel mentionné plus haut a été décerné sur la possibilité de modifier le génome humain donc, on peut l'espérer, voir naître une forme de micro-chirurgie pour soigner certaines maladies, y compris peut-être les tendances violentes et criminelles d'un individu, par intervention sur les chromosomes, l'objectif de ces deux jeunes femmes.
Rédigé par : Claude Luçon | 19 octobre 2020 à 15:28