Lors du paroxysme de la fronde des Gilets jaunes, j'avais estimé que nous étions sortis de l'antagonisme politique pour accabler le couple Macron sous des offenses et des caricatures ordurières dans le registre de celles contre Louis XVI et Marie-Antoinette. Aujourd'hui, j'éprouve à nouveau ce sentiment rare en politique : de la pitié pour notre président de la République.
Qu'on n'y voie pas la moindre condescendance mais l'expression authentique de ce que ce quinquennat largement entamé m'inspire.
Mon impression est indépendante de l'analyse critique que l'on peut faire des actions ou abstentions, des forces ou des faiblesses du président alors que nous ne sommes plus éloignés de l'échéance de 2022 qui pour l'instant ne nous assure que de trois certitudes, la dernière masquée : Emmanuel Macron se représentera et Marine Le Pen portera encore les couleurs du Rassemblement national. Jean-Luc Mélenchon affirme qu'il hésite : donc il tentera à nouveau sa chance.
Même si aucun septennat puis quinquennat n'a été épargné par les crises sur le plan national ou par les bouleversements du monde, il faut reconnaître que celui d'Emmanuel Macron, à l'exception de sa première année, a été marqué pour l'instant par une série de catastrophes, de dysfonctionnements et de tragédies, notamment par le cataclysme inédit d'une pandémie avec sa multitude de souffrances, de morts et de désastres économiques. Il ne s'agit pas de tout mettre sur le même plan, la médiocre gestion de l'affaire Benalla, par exemple, ne résultant que d'un mauvais choix du président et de dissimulations élyséennes n'ayant rien à voir avec la plupart des problèmes d'une tout autre gravité.
Pour autant, il ne s'agit pas de se priver d'une approche citoyenne et, si on le veut, critique de chacune des séquences, qu'elles soient relatives au comportement du président ou plus générales - la France sur un plan intérieur et son rôle international.
On a tout à fait le droit de juger qu'il a globalement trop méprisé les Gilets jaunes, que je ne sanctifie pas, et qu'il a compris les enjeux profonds de leur lutte trop tard.
Il n'est pas interdit de considérer qu'il s'est trop entêté dans son projet de loi sur les retraites en s'arc-boutant sur une mouture discutée par presque tous avant que le fléau épidémique rende tout caduc.
Il est intéressant de noter que certaines erreurs ont été commises par le Premier ministre Edouard Philippe contre l'avis parfois du président, ce qui n'a pas empêché les Français, et moi le premier, de regretter son départ.
Pour la gestion du Covid, depuis le mois de mars et pour tout ce qui relevait, avant, de l'infrastructure, des moyens humains et matériels de l'univers hospitalier, il est permis de porter un jugement négatif, en tout cas mitigé, sur les préparatifs du pouvoir. Sans être animé par une hostilité de principe, même en refusant les facilités du "il n'y a qu'à" - luxe de ceux qui ne sont pas aux responsabilités -, il n'est pas scandaleux de douter que la France ait été au comble de la cohérence et de l'efficacité. Et ce n'est pas fini - on le constatera le 28 octobre - sans avoir même besoin d'être gangrené par l'obsession de judiciariser !
Sur un autre plan capital, que d'aveuglement et de mansuétude ! Comme le président n'a jamais su user de la langue régalienne qu'on attendait de lui, par obstination ou manque de lucidité ! Il a fallu patienter jusqu'à son discours sur le séparatisme - qu'il a euphémisé en ne nommant pas l'islamisme menaçant la France de l'intérieur - pour pouvoir enfin lui rendre hommage dans ce domaine si angoissant.
Puis l'assassinat atroce de l'enseignant Samuel Paty.
Et le projet de loi sur le séparatisme qui va devoir se muscler, et les réseaux sociaux qu'on va tenter sinon de civiliser, en tout cas d'essayer de raréfier les torrents de haine qui y circulent !
Pourquoi alors, tout de même, un sentiment de pitié comme si la coupe était trop pleine pour Emmanuel Macron, comme si tombaient sur son destin présidentiel trop de tragédies et que même pour un président qui serait objectivement remarquable, elles seraient irrésistibles et décourageraient les énergies les plus volontaristes !
Lui est imputé un passif qui vient de loin et qu'il subit. Les lâchetés de gauche ou de droite, les impuissances multiples et diverses se sont rassemblées, coagulées sur sa présidence et il doit combattre des béances et des misères qui ne relèvent pas que de sa seule responsabilité. Il a à assumer la France certes, mais celle en mauvais état, il a été contraint de la prendre de plein fouet.
Tous les présidents ont invoqué telle ou telle crise pour justifier la violation de leurs engagements de campagne. Mais jusqu'à Emmanuel Macron, ils avaient à se colleter, aussi dramatiques qu'ils soient, à des événements à forte tonalité politique, nationale et internationale, durs à maîtriser mais dont le registre était connu. Emmanuel Macron, avec la Covid-19, est la victime d'un phénomène terrifiant qui non seulement semble échapper à toute maîtrise mais suscite un effroi qui évidemment est imputé, tel un boomerang, au président qui n'en peut mais.
L'actualité infiniment bouleversée et bouleversante depuis le mois de mars, avec ses déplorables conséquences économiques et sociales, ses faillites multiples, les activités stoppées net et la diffusion d'un climat catastrophique, suicidaire (au sens propre comme au sens figuré), évidemment défaitiste, rend ce quinquennat sans commune mesure avec les précédents, aussi sévère soit-on avec la pratique présidentielle d'Emmanuel Macron.
Et ce n'est pas tout, et ce n'est pas le pire qui est la crainte de plus en plus vive de voir le pays, à cause de ces calamités, de ces inévitables inégalités, de ces détresses amplifiées ici, compensées là, de cette violence diffuse ou explicite, tomber dans une guerre civile. Ce qui apparaissait hier comme un pressentiment absurde, voire choquant est perçu aujourd'hui comme un sentiment plausible. Le général Pierre de Villiers, récemment, a annoncé qu'il la craignait, pour ne prendre que cet exemple qui n'est pas le fait d'un excité (Matinale de Sud Radio du 27 octobre). Ce qui, contre toute rationalité et esprit partisan au comble, pousse la députée Obono à reprocher au président de l'avoir déclarée !
Comment ne pas admettre, bien au-delà de toute partialité, le caractère hors du commun de ce qu'Emmanuel Macron lui-même et sa présidence ont eu à appréhender et continuent à endurer ? La pitié surgit alors du constat de l'insurmontable hiatus entre les bonnes volontés gouvernementales et l'Himalaya composite qui atteint le pays à bas bruit, ou à plein régime.
Avec cette tragique ironie qui ajoute déjà au sombre tableau français les menaces faites au président Macron - soutenu par tous sauf Jean-Luc Mélenchon - par un dictateur turc ne rêvant que d'un expansionnisme islamiste et lui imputant avec un cynisme absolu de s'en prendre à la religion musulmane.
Quelques pays musulmans s'en prennent, dans cette foulée démagogique, à la France et au président à cause des caricatures mais d'autres demeurent modérés.
Quand tout chez Emmanuel Macron révèle l'inverse: une vigueur tardive contre le dévoiement de l'islam et le terrorisme, il y a là un paradoxe amer dont la seule conséquence positive est de susciter un sentiment d'unité nationale autour du président insulté et en l'occurrence authentiquement républicain.
Mais quand on fait le compte total, trop c'est trop. Pitié pour Emmanuel Macron !
Le Covid-19 est une chance pour Macron et pour plusieurs raisons.
D’abord on ne parle plus que de lui, puis tout se fait autour de lui, un jour on débloque complètement, puis l’autre on ressert… c’est la méthode officielle. On ne sait plus qui fait quoi… Bilger applaudit… Marianne pleure.
On emprunte :
« Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays, et je me moque de celui qui écrit ses lois » disait Mayer Amschel Rothschild. Oui, le Rothschild de la banque où a officié M. Macron…
http://les-minuscules.blogspot.com/2017/03/vivre-credit-ou-vivre-libre.html
Nous sommes en plein scandale masqué de certains grands laboratoires pharmaceutiques qui nous imposent leurs médicaments qui valent dix fois plus cher que d’autres tout aussi efficaces ou non. Laboratoires qui ont financé la campagne de Macron et qui en tirent les dividendes. Ne riez pas, un grand nombre d’hôpitaux obligent les malades à avaler la prime médicamenteuse Macron, sinon dehors.
Pour le reste l’islamisation officielle se poursuit dans la foulée du en même temps, le tiers des bébés qui naissent en France sont d’origine musulmane
Si l’on y ajoute ceux qui sont d’origine subsaharienne, d’Europe de l’Est et du reste de la planète, faites le décompte.
Voilà, voilà, c'est officiel ! "La France est un pays musulman". Déclaration choc de l’ambassadeur de France en Suède, invité d’une émission sur la chaîne nationale suédoise SVT, où il était interrogé sur la montée des tensions entre la France et le monde arabe. Il ne manque plus que les "youyous" des soumises du parti mélenchonien. Un représentant de l'Etat ne peut dire chose pareille à l'étranger, me semble t-il, sans l'aval de Macron. C’est hallucinant !
https://www.valeursactuelles.com/monde/video-la-france-est-un-pays-musulman-estime-lambassadeur-de-france-en-suede-125040
Et puis entre nous, boucler les gens chez eux évite de les avoir sur le dos.
Il n’y aura pas plus de morts en France cette année que lors des années précédentes.
Rédigé par : Ninive | 28 octobre 2020 à 10:37
En clair, Macron a la scoumoune et transforme en plomb tout ce qu'il touche ; faisons montre de pragmatisme en le libérant de cette charge trop lourde ; ayons pitié et rendons-le au service exclusif de sa professeur de théâtre !
Rédigé par : revnonausujai | 28 octobre 2020 à 10:37
L'affaire Benalla n'est pas anecdotique mais révélatrice d'une République issue de la franc-maçonnerie avec le nid de magouilles que cela implique.
Concernant le COVID, tout le milieu est lié par fraternités et conflits d'intérêts, à commencer par l'INSERM dont la composition de ses dirigeants a été dénoncée par Marianne, autres journaux dont même The Lancet, mais évidemment pas dans les grands merdias tout aussi noyautés.
Le nommé Yves Lévy a été obligé de se défiler et s'est vu nommé conseiller d'Etat sans avoir fichu les pieds dans une fac de droit.
Et je passe sur l'origine des noms que l'on rencontre dans ces magouilles sous peine d'être censuré.
C'est à la doctrine athéiste de cette même mafia que nous devons la déclaration magistralement stupide et catastrophique de Macron quant au droit au blasphème au nom des valeurs de la République.
Cela nous conduit vers la guerre civile, et les compliments d'Erdogan que l'on aurait tort de prendre à la légère, d'autant que le Roi du Maroc est sur la même longueur d'onde. Cela commence avec le boycott des produits français en pays musulmans. En bref, on est en train de se faire jeter d'une partie de la planète en faisant marrer les Chinois.
Si le général de Villiers avait un peu plus de charisme - il n'y a pas fort à faire, étant entendu que s'il en avait davantage, il n'aurait peut être jamais été général -, nous pourrions avoir un candidat à la mode de Pinochet ou de Franco, et qui serait plébiscité par les Français.
On y viendra, mais après combien de morts ?
Ceci dit, cher M. Bilger, il faudra peut être envisager de voter MLP ne serait-ce qu'en la considérant comme le moins pire. Ça vous fera juste un nouveau chapeau à avaler, mais maintenant, vous avez l'habitude.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 octobre 2020 à 10:34
@ Sylvain Crépin
"Diriger un pays c'est comme diriger une grande entreprise."
Pas du tout.
Un pays, chargé d'histoire et de millions de morts dans sa terre, ayant une âme, porteur d'un peuple unique au monde dont il faut préserver la pérennité, n'a aucun rapport avec une entité mercantile appelée à disparaître tôt ou tard, basée sur la satisfaction des intérêts étriqués et égoïstes d'un petit nombre.
Rédigé par : Exilé | 28 octobre 2020 à 10:22
Les grandes réalisations exigent une direction constante, un chef d'orchestre et des grands adjoints... Pour la décharge de notre Président je dirais que le bazar actuel est ingérable. De Gaulle disait, il me semble, "lorsqu'on n'a pas de politique, on applique les politiques des autres".
Deux cierges pour la France.
Rédigé par : Louis 29 | 28 octobre 2020 à 10:11
@Jean sans Terre | 28 octobre 2020 à 01:59
"Cet homme ne m'inspire aucune pitié car oncques n'eut-il seulement la moindre velléité de se repentir de la somme de ses méfaits. Le caractère tragique de sa vie n'est point encore entièrement révélé."
Encore jamais lu un commentaire aussi crétin.
Jean sans Terre, c'est le nouveau pseudo de Erdogan ?
Rédigé par : Deviro | 28 octobre 2020 à 10:01
@ Achille | 28 octobre 2020 à 08:29
Tout à fait d'accord avec vous.
Message qui devrait être transmis à tous nos médias. Ils serait temps qu'ils se rappellent qu'ils sont Français et que le moment est venu de faire bloc.
Ou comme l'a suggéré je ne sais qui à la TV récemment : vous critiquez, bien ! mais que feriez-vous à sa place ?
Ce n'est pas le moment de pousser les Français à la rébellion et aux complaintes habituelles car comme l'écrit Philippe : "...le pire qui est la crainte de plus en plus vive de voir le pays, à cause de ces calamités, de ces inévitables inégalités, de ces détresses amplifiées ici, compensées là, de cette violence diffuse ou explicite, tomber dans une guerre civile."
À continuer à geindre et à protester on en croirait que l'esprit de Vichy a survécu malgré tout !
Le moment de plagier les Britanniques est là : Right or Wrong, my Country !
Rédigé par : Claude Luçon | 28 octobre 2020 à 09:57
"Comment ne pas admettre, bien au-delà de toute partialité, le caractère hors du commun de ce qu'Emmanuel Macron lui-même et sa présidence ont eu à appréhender et continuent à endurer ?" (PB)
On ne peut qu'agréer, mais c'est le lot de tout chef d'Etat que d'organiser la résilience de son pays lors d'événements graves et imprévus.
Or il semble qu'aucune leçon sérieuse n'ait été retenue de la crise sanitaire du printemps dernier puisque les mêmes cause produisent les mêmes effets !
Le nombre de lits de réanimation apparaît comme le facteur limitant, or ce serait plutôt le manque de personnel épuisé par la lutte anti-Covid des mois de mars et avril et toujours aussi mal payé, qui expliquerait les alertes lancées par les autorités sanitaires et le gouvernement.
On rappellera que l'Allemagne qui dépense la même proportion de son PIB pour la santé que la France, s'en sort trois fois mieux (10 121 décès contre 35 582 pour l'Hexagone). Mais en Allemagne il n'y a que 24,3 % des personnels hospitaliers à assumer des missions administratives contre 35,2 % en France, soit 100 000 soignants en plus !
Aucune réforme d'envergure de la politique de santé et de son financement n'a été seulement pensée...
Quant à l'autre sujet, clou dans la chaussure de notre Président, la lutte contre l'islamisme et la criminalité, il aura fallu attendre la décapitation d'un de nos profs pour percevoir le commencement du début d'une prise de conscience !
L'on pourra toujours argumenter que Macron ne récolte que les mauvais fruits de politiques aussi laxistes qu'absurdes menées par ses prédécesseurs depuis 40 ans et... soutenues par les Français qui les ont élus !
Mais c'est dans ces périlleuses situations que l'on note, ou pas, l'émergence d'un homme d'Etat... Macron est-il de cette trempe ?
J'ai des doutes...
Rédigé par : caroff | 28 octobre 2020 à 09:43
Un billet empreint d’un humanisme compassionnel impressionnant, touchant et d’une sensibilité surprenante.
Tenez je n’ai pas pu m’empêcher pendant que je lisais le billet d’entendre en fond sonore la ballade des pendus de François Villon :
« Frères humains, qui après nous vivez,
N’ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis. »
Bon vous avez compris que je ne partage pas du tout, mais alors pas du tout, cette pitié qui nous est demandée !
Suis-je inhumain et sans cœur ? Peut-être !
J’explique ma position.
Dans la longue liste des déboires subis par Macron, tous sans exception relèvent de sa fonction présidentielle.
Aucun ne porte sur son intégrité physique. Il n’est pas malade, pas de covid, et autre malignité qui pourrait arriver à n’importe quel humain.
Pour son intégrité mentale, c’est un autre sujet.
Dès lors, si les maux qui le tourmentent ne sont que des embûches professionnelles, pourquoi avoir pitié de quelqu’un qui a choisi librement son destin ?
C’est Oscar Wilde qui disait :
« Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières. »
Il a voulu cette présidence, il l‘a eue, alors qu’on ne vienne pas le plaindre à présent que son chemin est tapissé plus d’épines que de pétales de roses.
D’une façon plus générale, je ne comprends pas qu’on puisse avoir la même réaction d’humanité compatissante à l’égard d’un président, c’est-à-dire de quelqu’un qui influe sur notre vie, qui la manipule explicitement ou implicitement, et dont peut dépendre en partie notre bonheur ou notre malheur, et à l’égard d’un homme quelconque dont les faits et gestes n’ont aucune influence sur notre vie.
Un président agit en fonction de paramètres qui excluent individuellement chacun de nous.
Nous ne sommes au mieux qu’un collectif pour lui, sur lequel il s’appuie, ou au pire des empêcheurs de mettre en œuvre un projet qu’il voudrait nous imposer.
Une seule chose me préoccupe dans les déboires qu’il subit. Saura-t-il les maîtriser de sorte que ma vie, qui inclue les miens, ne soit pas amoindrie, et qu’éventuellement elle en soit améliorée.
Le reste est littérature, et je ne peux même pas dire littérature de jeunes filles, il n’y a plus de jeunes filles !
Rédigé par : Tipaza | 28 octobre 2020 à 09:10
Pitié pour Emmanuel Macron !
Que l'on me permette de réserver en priorité ma pitié pour les Français dits populistes qu'il s'est acharné à pousser sur la ligne de touche, avant de faire entrer les remplaçants, dont les pires, qui ont toutes ses faveurs.
Bien entendu, nous acharner à démolir M. Macron avec une joie mauvaise ne nous mènerait pas à grand-chose pour nous faire sortir de l'ornière dans laquelle il a aussi contribué à nous plonger comme ses prédécesseurs dont nous n'oublions pas non plus la part de trahisons, mais reconnaissons tout de même qu'il est aussi le premier responsable de ce qui lui arrive.
C'est tout de même lui qui a fait des pieds et des mains pour se faire élire, en ayant employé divers moyens pas toujours très élégants à l'encontre de ses adversaires, dans un arrivisme forcené qui démontre plus un désir égoïste de se mettre en avant que de servir la France jusqu'au sacrifice s'il le faut.
Mais aime-t-il seulement la France ? De nombreux faits nous permettent d'en douter.
Et puis surtout, lui qui affectionne les travestissements de théâtre, n'a-t-il pas revêtu un costume trop large pour ses épaules d'adolescent attardé immature ?
Comment ne pas voir qu'il joue un rôle, en jonglant avec les symboles du pouvoir au milieu d'une troupe de courtisans, se déplaçant partout pour se faire admirer et puis discourant, discourant, discourant à n'en plus finir en laissant les problèmes s'aggraver sans jamais prendre vraiment la réalité à bras-le-corps alors que des mesures draconiennes s'imposent.
Alors pitié pour M. Macron ou bien pitié pour notre pauvre pays qui n'a pas mérité ça ?
Rédigé par : Exilé | 28 octobre 2020 à 09:09
Emmanuel Macron n’a que faire de notre pitié, il aimerait plutôt un peu plus de compréhension face aux difficultés qui s’accumulent, à savoir notamment :
- la lutte contre la Covid-19 où certains citoyens s’évertuent encore et toujours à n’en faire qu’à leur tête, participant ainsi à la propagation du virus.
- la lutte contre l’islamisme radical qui a pris une tournure particulièrement alarmante depuis qu’Erdogan a lancé des menaces à peine voilées sur le président et un boycott sur les produits français.
E.M. n’a pas besoin des conseils de tous ces « y’a ka, faut kon » qui se succèdent sur les chaînes télé et les stations radio.
À noter toutefois une solidarité derrière le président français des dirigeants des pays européens, dont l'appui d'Angela Merkel, ainsi que de tous les partis politiques de France, à l’exception, bien sûr, de LFI qui continue contre vents et marées à soutenir les Frères musulmans au nom de l’islamophobie et surtout aussi par clientélisme.
C’est de ce soutien dans sa tâche difficile face à un ennemi de plus en plus provocant dont Emmanuel Macron a besoin et de rien d’autre.
Rédigé par : Achille | 28 octobre 2020 à 08:29
Vouloir être la France, tout décider pour elle, tout prendre sur ses épaules : la tâche est surhumaine ! Elle dépasse les capacités d’un homme quel qu’il soit ! (Il y a bien eu Napoléon ou de Gaulle mais les circonstances avaient fait de chacun d’eux un personnage qui dépassait leur personne.)
Macron a voulu sciemment être ce « roi ». La France a suivi, retombant en enfance, c’est si confortable d’avoir un roi, qu’on accuse de tout.
Il s’est piégé lui-même, son analyse était incomplète, il avait oublié la Constitution, faite justement pour empêcher cela, le comportement en roi du président, le comportement en sujets des citoyens.
L’épidémie aurait pu être une occasion de retour à la raison et de lui Macron et de nous Français. Elle est un fléau, une calamité naturelle, dont personne n’est responsable, qui nous oblige à efforts et sacrifices partagés.
Mais là encore il a tout pris sur ses épaules, sûr de savoir ce qu’il convenait de faire, convaincu qu’il saurait décider pour nous tous et qu’il avait les moyens de le faire. Son « quoi qu’il en coûte » du 12 mars exprime tragiquement cette illusion.
Et nous nous laissons faire, collectivement parlant, tout contents d’avoir un roi à accuser de tout, sinon à sacrifier.
Nous nous en sortirons en nous serrant les coudes, en nous entraidant, pas grâce à l’argent imprimé par la BCE, ni en payant les gens à ne rien faire.
Nous ne sommes pas en guerre mais une économie de guerre devrait être mise en place : moratoire sur loyers et intérêts d’emprunt, rationnement alimentaire, appel à toutes les bonnes volontés, emprunt national, fermeture des frontières, confinement des vieux et des personnes à risques, etc.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 28 octobre 2020 à 07:57
Bonjour M. Bilger,
Bravo pour votre condensé.
De la pitié... Oui. Les Français ne doivent pas souvent regarder ce qui se passe dans le reste du monde sinon ils seraient moins durs avec notre Président. Toutes ces manifestations Gilets jaunes auraient dû stopper au bout de quelques mois. Mais ceci s'explique, les Français tout comme moi ne peuvent plus faire confiance faute à tant d'incompétence, malversations, manipulations tous domaines confondus, par le "Pouvoir".
Diriger un pays c'est comme diriger une grande entreprise. On ne peut pas être partout il faut donc savoir s'entourer des compétences nécessaires. M. Macron n'a pas vu les rapaces rôder autour de lui.
Pour le Covid par exemple : les personnes choisies n'ont pas les compétences pour comprendre comment les virus se propagent et prolifèrent. Même le Pr Raoult très compétent ne peut pas tout connaître.
C'est pourtant si simple pour quelqu'un qui maîtrise le conditionnement d'air. Virus et bactéries ne peuvent se propager que dans les microgouttelettes en suspension dans l'air. En été l'air est plus sec donc empêche ou limite la propagation aérosolisée. Combiné aux rayonnements UV du soleil plus fort en été, il y a un effet destruction des virus et bactéries très puissant. La technologie UV est présente partout dans l'industrie pour le traitement de l'eau. Facile à comprendre donc, que les maladies dites saisonnières, se propagent plus entre septembre/octobre et mars/avril, période propice pour les raisons expliquées.
Quant aux abattoirs, oui ils favorisent la contamination inter-individus pour ces mêmes raisons : le travail dans le froid est obligatoire pour la conservation de la viande, et ce froid favorise un fort taux d'humidité dans l'air des locaux qui sont fermés et étanches pour raison sanitaire et pour une consommation minimum d'énergie pour le maintien du froid. Et donc lumière artificielle sans UV donc aucune aide possible de la luminosité extérieure.
Après ces explications, alors qu'en pensez-vous, confinement ou pas ? 6 a 7 mois de vacances pour tout le monde serait-ce bon pour notre économie ? Non je ne crois pas... on vit avec le virus, c'est ainsi, masques et lavage des mains évidemment, mais rien ne vaut 14 heures de soleil estival pour tout désinfecter.
C'est le système de santé qui n'est pas adapté à des épisodes pandémiques. On peut toujours améliorer mais soyons réalistes.
Quant aux filtres imperméables aux bactéries et virus ils sont dits absolus et sont présents en millions d'exemplaires dans l'industrie. Bien heureusement pour tout le monde. Alors FFP2 ? ou rien ? Je réponds un masque antipostillons en tissu du niveau d'un bon masque à poussière par exemple c'est suffisant.
Sinon il y aussi le FFP3 bizarrement dont on ne parle jamais et pourtant les FFP3 sont les équivalents les plus proches des filtres absolus. Dans les industries du plomb, seuls les ports de masques FFP3 sont acceptés, et au fait, que donne-t-on aux personnels soignants exposés en permanence aux microbes ?
Ne vous inquiétez pas M. Bilger, pour la ventilation dans les blocs opératoires, nous, professionnels de la ventilation n'utilisons que des filtres absolus...
N'étant que modeste ingénieur en ventilation industrielle, je serais moins éloquent sur d'autres sujets mais je ne saurais résister à émettre mon avis.
La décadence de notre pays : un certain M. Chirac qui a introduit la Chine dans notre économie avec les conclusions des premiers partenariats, la tolérance de tout au nom des Droits de l'homme et de notre État de droit pour en arriver aujourd'hui à la destruction de notre culture, de la France.
Les prédécesseurs de M. Macron de ces 30 dernières années lui ont offert une grenade dégoupillée emballée dans un beau papier cadeau, et là, elle vient d'exploser.
Oui M. Bilger, pour M. Macron on peut éprouver de la pitié, de la compassion dirais-je. Mais sa plus grosse erreur : ne pas avoir compris qu'il avait plus d'ennemis que d'amis. Ces mêmes ennemis qui n'ont que faire du sort de la France.
Qui reprendra sa suite, lui-même, non, le burn out ça vaut aussi pour les Présidents, ou alors trouver de bons alliés, faire un grand ménage et trouver un bon détecteur de mensonges, le meilleur assistant de recrutement. Choisir de vrais spécialistes non intéressés de la politique dans chaque domaine qui émettront les bons caps et expliqués par des personnes elles-mêmes spécialistes de la communication pour être bien compris de la population. (Tant pis si on oublie un peu les "sans dents", en hommage à notre FH.)
Accessoirement on gardera aussi certains de nos spécialistes politiques, le strict minimum bien entendu...
M. Bilger, merci pour votre blog et votre présence télévisuelle et sur Twitter, si tant est que ces quelques lignes vous servent à piocher quelques idées, ça me ferait bien plaisir de voir quelques réactions en live.
Rédigé par : Sylvain CREPIN | 28 octobre 2020 à 02:12
Cet homme ne m'inspire aucune pitié car oncques n'eut-il seulement la moindre velléité de se repentir de la somme de ses méfaits.
Le caractère tragique de sa vie n'est point encore entièrement révélé.
Rédigé par : Jean sans Terre | 28 octobre 2020 à 01:59