C'est un sentiment que j'éprouve de plus en plus. Quelle est la personnalité qui va surgir du quotidien politique, judiciaire et médiatique ? Le Dupond-Moretti avocat, le Dupond-Moretti bretteur partisan au service d'un président l'ayant choisi pour cela ou le Dupond-Moretti enfin ministre de la Justice ? Ou, parfois, un mixte ?
Je n'ai aucun scrupule à évoquer mon "sentiment" car lui-même raffole de l'expression "sentiment d'insécurité" pour dénoncer ce qu'il appelle la "surenchère populiste" et qui est, tout simplement, l'indignation légitime face à l'augmentation des crimes et des délits. Selon lui, le sentiment d'insécurité serait "pire que l'insécurité elle-même" et le premier aurait été développé par exemple par l'usage du terme "ensauvagement". Ce sentiment serait de l'ordre du "fantasme" (Europe 1).
Au regard de ces absurdités qu'on croyait inconcevables depuis que la gauche avait reconnu sa naïveté, avec Lionel Jospin, on voit bien que le garde des Sceaux s'était absenté pour laisser la place seulement à l'avocat et au pourfendeur de l'opposition, surtout du RN dont il avait un temps réclamé l'interdiction mais dont le président a besoin pour s'assurer un deuxième tour confortable.
Ce n'est pas non plus un ministre informé qui se montre pour oser déclarer que le taux de réponse judiciaire s'élève à 90 %, omettant de souligner que cette évaluation ne concerne que le faible nombre d'affaires qui ont échappé à l'immense décantation opérée en amont, notamment avec trop de classements sans suite. Je recommande à ce sujet l'excellente analyse, dans la Tribune du Commissaire, de Béatrice Brugère, Secrétaire Générale du Syndicat Unité Magistrats SNM FO.
Pour ce qui relève du sentiment d'insécurité, je ne m'accorderai pas la facilité de porter à la connaissance d'Eric Dupond-Moretti la multitude d'infractions, certaines très graves, qui ont ces dernières semaines ému, bouleversé, indigné l'opinion publique.
Je me contenterai de faire référence à ces deux policiers en civil gravement blessés par sept balles, "massacrés" dans la zone industrielle d'Herblay avec leur propre arme dérobé par trois malfaiteurs. Questionné par Jean-Jacques Bourdin, le ministre - il n'avait pas le choix : il devait l'être ! - a exprimé sa compassion et son soutien (BFM).
Le hiatus entre sa condescendance d'hier et son obligatoire prise de conscience d'aujourd'hui devrait dorénavant le détourner de certaines dérives de pensée et de vocabulaire.
En ce qui concerne son attitude au sujet du PNF, même si on ne retient pas l'information de Mediapart selon laquelle Eric Dupond-Moretti n'aurait pas attendu le rapport de l'inspection pour faire diligenter une enquête administrative à l'encontre de trois magistrats du PNF - ce qui a suscité une dénonciation unanime, pour une fois compréhensible, de l'ensemble du corps judiciaire -, il est patent que, dans cette péripétie troublante, le ministre a servi l'avocat et l'avocat usé du ministre.
Mais il arrive à Eric Dupond-Moretti d'être garde des Sceaux même s'il l'est de manière intermittente. Et, par honnêteté, je concède qu'il serait préférable qu'il le soit à plein temps en se dépouillant de ses autres rôles.
En effet, quand il est longuement sollicité sur "les lenteurs de la justice, la drogue, la délinquance et le terrorisme", en quelque sorte enfermé dans son statut de ministre, il ne s'égare pas et formule des réponses pertinentes qui soulignent sa volonté de favoriser la rapidité, l'efficacité et la visibilité.
Je ne suis pas persuadé que l'appel aux peines alternatives soit une panacée - sinon pour de petites infractions, de minimes transgressions du quotidien - et qu'elles puissent se substituer pour les délits d'une autre nature et gravité et évidemment les crimes, au nécessaire enfermement.
Pour le reste, je ne peux qu'approuver son incitation à accélérer le cours des procédures, à s'attaquer au stock de dossiers en souffrance pour réduire le temps d'attente du citoyen qui à la longue peut désespérer de SA justice pourtant. Au fond il s'agit, au-delà de discussions théoriques sans le moindre effet opératoire sur autorité ou pouvoir, de rappeler que l'institution se doit d'abord d'être un service public, au service du public, efficient et à l'écoute. Banalités, dira-t-on, mais la quotidienneté judiciaire les valide plus que jamais.
La visibilité, la lisibilité de la justice sont, en effet, des exigences qu'on ne peut qu'approuver. Pour n'être pas bouleversantes, elles ont le grand mérite de souligner que le lien entre le magistrat et le citoyen est capital et qu'il ne concerne pas que l'affrontement judiciaire mais se rapporte à tout ce que le premier doit accomplir pour que le second comprenne mieux et maîtrise davantage ce monde qui est démocratiquement le sien et n'est hermétique que faute d'être expliqué, soutenu et, j'ose le dire, magnifié.
A ce sujet comment ne pas déplorer la disparition de ces "journées portes ouvertes" sans doute dispendieuses mais irremplaçables pour la lumière projetée sur la justice et la découverte des magistrats ? Je suis convaincu, depuis toujours, que si ceux-ci offraient de manière transparente à la société les pièces de "leur" dossier, cette dernière les relaxerait.
Si on peut sourire de cette affirmation "J'ai défendu les magistrats quand ils ont été accusés de laxisme" (Le Figaro) en songeant au traitement en permanence globalement offensant que l'avocat Dupond-Moretti leur a infligé, reste que ce ministre a des idées, des convictions qui ne sont pas sans intérêt et justifieraient qu'elles soient rendues effectives.
A condition que le garde des Sceaux ne soit pas intermittent.
@ Robert Marchenoir
"Vous ne voudriez tout de même pas qu'on se retrouve au Far-West, avec le puritanisme anglo-saxon et la mainmise de la finance, tout de même ?"
Ah ben... si.
Rédigé par : F68.10 | 12 octobre 2020 à 22:10
@ Jean sans Terre | 09 octobre 2020 à 23:21
"Il est de nombreux faits divers ces dernières années qui ont montré le risque réglementaire, et même quelquefois judiciaire, qu'encourt le policier qui fait usage de son arme de service. Or, disposer d'une arme et être pratiquement en toutes circonstances empêché de s'en servir accroît le risque pour le détenteur de l'arme."
Cette dernière phrase est fondamentale. C'est quand même marrant qu'il faille un commentateur étranger aux forces de l'ordre pour rappeler cette évidence, face à tant d'experts auto-proclamés de la chose policière, dont le volume verbal est inversement proportionnel à la compétence.
______
@ Valéry | 10 octobre 2020 à 00:07
"Deux personnes armées, massacrées par trois personnes non armées en utilisant les armes des premiers, ça sonne comme une bourde terrible, dont un enseignement va être tiré, on ne peut que l’espérer."
Exactement. Deux concepts absolument inconnus au sein de la fonction publique, en France. Bourde, et enseignements à tirer.
Personne ne commet jamais de bourde (le mot est faible, d'ailleurs). Les fonctionnaires sont dévoués et manquent de moyens, et d'ailleurs, est-ce que vous voudriez venir faire notre boulot ? hein ? hein ? non ! alors, vous voyez bien...
La notion de faute n'existe pas dans la fonction publique.
Quant aux enseignements à tirer, qu'est-ce que c'est que ça ? Vous voudriez que les fonctionnaires assument leurs responsabilités ? Qu'ils examinent leurs échecs afin de voir à quel endroit ils ont commis des erreurs ? Qu'ils en tirent les conséquences, qu'ils modifient leurs façons de faire, voire sanctionnent les responsables ?
Vous êtes fou ? Vous êtes ultra-libéral ? On est en Frônce, ici, Môssieur ! On est en République ! L'État est fort et stratège, et il a toujours raison ! Même quand il a tort, même quand il foire systématiquement les missions qui lui sont confiées ! Vous ne voudriez tout de même pas qu'on se retrouve au Far-West, avec le puritanisme anglo-saxon et la mainmise de la finance, tout de même ?
______
@ Marcel | 11 octobre 2020 à 22:20
"Votre propos va dans le sens de celui de Robert Marchenoir, faisant l'apologie de la police timorée."
Vous êtes fou ? Vous prenez des drogues ? Je passe mon temps à dire exactement le contraire.
______
@ Lodi | 12 octobre 2020 à 06:39
"Violence contre les policiers, 'anti-flic', pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Il me semble plus opportun de trouver un mot pour désigner les violences contre eux, les pompiers, les postiers et tant de gens venant pour une raison ou une autre en banlieue."
On peut aussi utiliser le mot juste : djihad.
______
@ Valéry | 12 octobre 2020 à 10:00
"Aux USA, on ne verra jamais 50 individus armés de mortiers et de barres de fer s'attaquant à un commissariat puis repartir vivants."
Alors, ça commence, en fait. Vous auriez eu raison avant les Black Lives Matter, mais depuis, on a fait des "progrès".
Il y a même eu un commissariat entier (à Seattle, je crois, vérifiez) qui a été entièrement évacué à l'aimable demande des "manifestants", en quelque sorte, le temps que ces derniers établissent une "no-go zone" (quartier de non-droit dirigé par des communistes armés de fusils), et que ça se calme.
Depuis, l'ordre est revenu et les policiers ont regagné leurs pénates.
Mais oui, des postes de police entiers ont été assiégés, attaqués, les émeutiers ont tenté d'y mettre le feu et d'y pénétrer, et rien n'a été tenté en riposte, sinon des actes de défense passive.
Ne parlons pas de tirer pour tuer.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 octobre 2020 à 21:09
@ Gavot
Merci de l'utile précision. Le chiffre me paraissait assez énorme, en fait...
Rédigé par : Tomas | 12 octobre 2020 à 16:55
@ Mary Preud'homme | 12 octobre 2020 à 01:16
"En 2018 (derniers chiffres publiés) sur le site du ministère de l'Intérieur, 25 policiers et gendarmes ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions"
Non. 25 sont morts, pas "ont été tués", ce qui comprend majoritairement des morts accidentelles (y compris en mission et sans l'intervention de tiers), ainsi que des accidents de la route au cours des trajets domicile/travail.
Rédigé par : Gavot | 12 octobre 2020 à 10:06
@ Marcel
"C'est très drôle : quel enseignement tirer sinon que les policiers devraient systématiquement venir en grand nombre : sous-entendu, être inefficaces au possible "
Vous m’attribuez une conclusion qui n’était pas la mienne. Si vous lisiez mon commentaire précédent, il demandait le droit de tirer à vue pour contrer toute agression physique en cours. Sinon, oui, il ne faut qu'aller en très grand nombre, à moins que vous nous expliquiez, avec votre expérience de terrain, comment un petit nombre de policiers peut survivre à une horde déterminée.
Aux USA, on ne verra jamais 50 individus armés de mortiers et de barres de fer s'attaquant à un commissariat puis repartir vivants. Une action a des conséquences, voilà ce que les voyous ont oublié en France, à mon sens.
Mais comment faire entendre raison, vous vous rappelez le lynchage médiatique de Zineb El Rhazoui lorsqu'elle avait demandé que la police ait le droit de tirer si elle fait objet de guet-apens prémédités. On avait réinterprété ses propos "choquants" comme "tirer sur des manifestants".
En France on marche sur la tête dès qu'on parle de réponses fortes autres que faire du baratin politique.
Rédigé par : Valéry | 12 octobre 2020 à 10:00
@ Mary Preud'homme
Mon erreur vient de ce que j'ai cru entendre "deux mille" au lieu de "dix mille".
Je saisis l'occasion pour vous exprimer ici tout mon accord touchant ce que l'on doit penser des forces de l'ordre.
Ainsi que pour un autre sujet, que vous connaissez bien, sur lequel je suis fatigué d'intervenir ici et pour lequel vous avez encore, vous, l'énergie de ferrailler. Mais sur ce sujet-là, vous et moi avons mille fois raison. Même face à un déluge de faussetés.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 12 octobre 2020 à 09:44
@ Patrice Charoulet
Violence contre les policiers, "anti-flic", pourquoi chercher midi à quatorze heures ?
Il me semble plus opportun de trouver un mot pour désigner les violences contre eux, les pompiers, les postiers et tant de gens venant pour une raison ou une autre en banlieue. Il se peut qu'une expression existe déjà étant donné que la réalité se dévoile à nous depuis un bon moment, mais enfin, cherchons quand même...
On pourrait dire violence "séparatiste" puisqu'il s'agit de dérober un territoire à son environnement mais le séparatisme est en principe un mouvement politique type la Catalogne ne subira plus la domination de la Castille. Ou on pourrait dire violence "d'appropriation" puisqu'il s'agit de s'approprier un territoire sans ambitions politique mais simplement de domination afin de se livrer à divers commerces, comme par exemple celui de la drogue.
Rédigé par : Lodi | 12 octobre 2020 à 06:39
@ Marcel
Euh, vous disiez quoi sur Stains déjà ? La police semble y faire d'assez bonnes affaires avec les commerçants locaux:
https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/stains-les-policiers-ripoux-en-conseil-de-discipline-21-12-2017-7466457.php
Seine-Saint-Denis : les policiers «ripoux» de Stains en conseil de discipline
Quatre policiers de Stains avaient franchi la ligne jaune en 2015. Soupçonnés d’avoir racketté des dealers du quartier Clos-Saint-Lazare, ils passent actuellement en conseil de discipline. L’un d’eux a déjà quitté la police.
Rédigé par : Tomas | 12 octobre 2020 à 01:31
@ Patrice Charoulet
En 2018 (derniers chiffres publiés) sur le site du ministère de l'Intérieur, 25 policiers et gendarmes ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, soit dix de plus qu'en 2017 et 10 790 ont été blessés en mission. Un chiffre en augmentation constante.
L'on se demande donc d'où sortiraient les chiffres ridiculement bas énoncés selon vous par "l'excellent Hortefeux" sur une chaîne de radio ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 octobre 2020 à 01:16
@ Marcel
"C'est bien de jouer au bonhomme en buvant son Ricoré."
Je ne bois pas de Ricoré.
"Tout s'explique. Idée marrante : allez passer votre samedi soir prochain rue Lamartine à Stains, donnez-y du « Bonjour monsieur »."
Je ne vois pas quelle explication vous en avez tiré. À Stains ? Mais pourquoi irais-je à Stains ? Je ne vous comprends pas vraiment bien. Vous n'êtes pas suffisamment explicite, Marcel.
Rédigé par : F68.10 | 11 octobre 2020 à 23:47
@ ninive
"Mais l'histoire est terminée, le RIC momentanément enterré, êtes-vous satisfait, les Gilets jaunes vous remercient, citoyen lambda.
Pour info, je n'étais pas un Gilet jaune mais je déteste la Macronie."
Quand Kamel et Moussa seront dans votre domicile, vous comprendrez que la question des Gilets jaunes n'est en fait que très secondaire.
---------------------------------------------------------------------
@ Valéry
"Eh bien, je pense qu'ils ont fait une énorme erreur. Je suis depuis assez longtemps en France pour avoir constaté que tout représentant de l'ordre parachuté seul ou en petit groupe dans n'importe laquelle de ces banlieues voit sa durée de vie diminuer radicalement. C'est bien pour cela qu'ils n'y vont plus, sauf en grand nombre, je me trompe ?
Je suis d'accord, il faut attendre les résultats de l’enquête. Mais deux personnes armées, massacrées par trois personnes non armées en utilisant les armes des premiers, ça sonne comme une bourde terrible, dont un enseignement va être tiré, on ne peut que l’espérer."
C'est très drôle : quel enseignement tirer sinon que les policiers devraient systématiquement venir en grand nombre : sous-entendu, être inefficaces au possible (délai de regroupement, nécessité de regroupement, etc.).
En réalité, contrairement à ce que vous semblez penser, la police va toujours partout et donc en petit nombre, parce que la mission de surveillance à 25 par exemple, ça n'existe pas. Bourde terrible ? Pour votre sécurité, en tout cas. Mais votre propos va dans le sens de celui de Robert Marchenoir, faisant l'apologie de la police timorée. Bref, tout ce dont, je pense, nous n'avons pas besoin à l'heure actuelle.
-----------------------------------------------------------------
@ F68.10
"Il a fait un boulot. Il y a des risques. On chiale pas autant quand les blacks meurent sur des chantiers de gros BTP en Afrique.
Bande de puceaux."
C'est bien de jouer au bonhomme en buvant son Ricoré.
"ll faudrait que j'essaye... Moi, à chaque fois, je donne du "Bonjour, Monsieur" et cela se passe systématiquement mal. Je crois que j'ai quelques cours à prendre chez ces délinquants."
Tout s'explique. Idée marrante : allez passer votre samedi soir prochain rue Lamartine à Stains, donnez-y du « Bonjour monsieur ». Venez ici même nous raconter votre aventure ensuite.
Rédigé par : Marcel | 11 octobre 2020 à 22:20
On entend parler, du matin au soir, depuis des années, de prétendues "violences policières".
Ce dimanche matin, l'excellent Brice Hortefeux rappelle opportunément à la radio que, cette année, parmi nos forces de l'ordre, 19 sont morts en service, et 2 000 ont été blessés.
Quel adjectif pourrait-on joindre à ces violences-là ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 octobre 2020 à 18:43
@ ninive
Je n'ai pas porté de jugement sur le mouvement des Gilets jaunes. La jacquerie initiale, bon enfant, contre la trop forte pression fiscale s'exerçant sur les plus pauvres était sympathique si ce n'était les stupides blocages. Elle servit d'avertissement au gouvernement du mécontentement des classes populaires de la France périphérique. Je doute qu'il en ait pris la juste mesure. Les factions anarchistes et communistes des derniers temps par contre n'étaient que subversives. Je suis fort satisfait qu'elles aient été réduites. Que quelques-uns du premier mouvement se soient laissé emporter à poursuivre leurs revendications dans le second ne change rien à ce constat.
Quant à la macronie, elle a montré ce qu'elle était. Complètement sourde et hermétique aux revendications et aux aspirations populaires, tout à son projet de transformation de la société qu'elle imposera de gré ou de force au peuple. Et pour lors, c'est surtout de force, grâce à l'anesthésie et à la terreur instillées dans les consciences.
Tout comme vous, j'ai une exécration radicale qui vire à la haine à l'encontre du projet de société qu'incarne Emmanuel Macron et de ce que lui et ses séides sont.
Rédigé par : Jean sans Terre | 11 octobre 2020 à 16:40
@ Serge HIREL
"Voulez-vous prendre ce risque en France ?"
Vous semblez oublier qu'en France les armes circulent chez les voyous et les gens qui cherchent à y imposer un pouvoir étranger.
Vous évoquez un risque de guerre « civile » (en fait ce serait une guerre conventionnelle conduite par des étrangers infiltrés et camouflés en « Français ») mais ce n'est pas en interdisant aux braves gens d'avoir la liberté de s'équiper avec des armes sérieuses que vous pourrez l’empêcher.
Ce ne serait même pas une guerre mais un tir aux pigeons, dont le Bataclan n'a été qu'une aimable préfiguration.
Rédigé par : Exilé | 11 octobre 2020 à 13:18
À ce sujet comment ne pas déplorer la disparition de ces "journées portes ouvertes" sans doute dispendieuses mais irremplaçables pour la lumière projetée sur la justice et la découverte des magistrats ? (PB)
Mais de façon générale, comment se fait-il que quel que soit le domaine, des abrutis - nous sommes bien en France - s'appliquent à organiser des « journées portes ouvertes » en périodes de frimas et de vents mauvais ?
Rédigé par : Exilé | 11 octobre 2020 à 12:27
Selon le garde des seaux et des pots de chambre intermittent :
"Cette nuit les policiers de Champigny ont eu le "sentiment" que leur poste de police a été attaqué aux mortiers par des présumées racailles.
Mais ce n'est qu'un fantasme d'extrême droite selon les islamogauchistes.
Vous allez voir ce que vous allez voir, en réponse ferme et surproportionnée, ce Zemmour va payer très cher sa propagande antimigrants raciste fasciste xéno réac... On a assez de juges islamogauchistes du mur des cons et d'assoçs antiraços pour s'occuper de son cas. Non mais !
Rédigé par : sylvain | 11 octobre 2020 à 09:26
@ ninive 10 octobre 2020 à 15:21
« Je trouve votre logique bizarre... »
Est-ce dû à une lecture trop rapide ou est-ce de la simple mauvaise foi ?
Dans la législation actuelle sur la légitime défense, le citoyen a parfaitement le droit de se défendre en employant des moyens proportionnels à l’agression. Et je dis que cela ne doit pas changer. Il n’en va pas de même pour les forces de l’ordre qui sont confrontées à des violences de plus en plus graves et qui, en intervenant, même sur un méfait qui semble bénin, risquent parfois leur vie. Il me semble qu’il faut réfléchir à faire en sorte qu’elles aient les moyens de ne pas subir une telle situation.
Ai-je écrit qu’il fallait ne pas informer le public des agressions quels qu’en soient leurs auteurs ?... Et je suis même partisan de livrer les noms de ceux-ci, en tout cas si le « présumé innocent » ne l’est d’évidence que sur le papier.
Quand un problème est difficile à résoudre, ce qui est le cas de la lutte contre les violences, il ne convient pas de simplement le constater, de pleurnicher ou de jouer les matamores, mais de mettre sur la table une possible solution à laquelle on a réfléchi, de la proposer pour qu’elle soit étudiée par toutes les parties. Je ne vois pas en quoi j’ai dit que quiconque a tort, que seule « ma » solution est la bonne. Je dis même que, hormis les violences de certains, « les cops font le job ». En clair, je souhaite qu’on réfléchisse entre deux solutions opposées, déjà utilisées à l’étranger.
Sur le modèle américain, autant j’approuve la législation qui régit les interventions de la police - voir ci-dessus -, autant je réprouve celle concernant les armes à feu. Cette liberté de circulation des armes, qui date d’une époque révolue, conduit à la création de milices de défense, à la formation de groupes armés racistes et, sous l’effet d’un paroxysme de haine - Ku Klux Klan, Blacks Live Matter - à un risque de guerre civile. Voulez-vous prendre ce risque en France ?
Quant à votre comparaison entre policiers et matelots, elle relève de la manipulation. Comparez donc les forces de l’ordre aux infirmières... qui, elles aussi, cet an-ci, ont sauvé des vies au péril de la leur. À la prochaine pandémie, on ne les protégera plus en priorité, on ne leur fournira pas de masques avant d’avoir servi tout le reste de la population...En ce qui concerne le résultat d’une telle décision, je vous laisse le soin de l’écrire...
Ne pas mieux protéger nos policiers qu’ils le sont aujourd’hui, ne pas leur permettre de mieux se défendre face aux voyous, c’est favoriser le développement de la violence, admettre que l’Etat se couche et n’assure plus notre sécurité. Quoi qu’il en coûte aux criminels et aux délinquants.
Rédigé par : Serge HIREL | 11 octobre 2020 à 09:20
Tout ce que vous dites est vrai, mais en même temps c'est dans l'ordre. La nonchalance est essentiellement ministérielle... Il me semble d'ailleurs qu'on a dit quelque chose d'approchant, jadis, sur notre bon père Hugo élu à l'Académie.
Pleins de gloire, en dépit de cent rivaux perfides
Tous deux, en même temps, ils ont donné le ton :
Quand Dupond-Moretti rend les juges livides
Arthur Rimbaud peut bien entrer au Panthéon.
Rédigé par : Metsys | 10 octobre 2020 à 23:14
@ ninive
On a beaucoup parlé sur le LBD. Ce que l'on a peu dit, c'est que cette arme permet de maintenir à distance sans tuer les opposants. Elle permet d'éviter un degré supérieur de violence. Sans elle, les manifestations des GJ auraient eu à déplorer de nombreux morts chez les manifestants ou les forces de police, avec toutes les conséquences que ces morts auraient impliquées. Le LBD a donc parfaitement rempli son office: limiter l'expression de la violence entre les deux parties. Le prix en est quelques yeux éborgnés et quelques mains fracassées ; sans lui, ce serait des dizaines de morts.
Rédigé par : Jean sans Terre | 10 octobre 2020 à 22:53
@ Cyril Lafon
"Pour ce qui est de l'insécurité qui serait un fantasme relevant du populisme, visant bien sûr le Rassemblement national, il est évident que penser ceci aujourd'hui relève d'une indécence intellectuelle."
Et pourquoi donc ? L'indécence intellectuelle, c'est privilégier l'émotion du fait divers à la froide réalité des chiffres et des études:
https://inhesj.fr/sites/default/files/publications/files/2019-12/RA_ONDRP_2019.pdf
Bon, dans le pays où on vénère le professeur Raoult et dont 33 % de la population n'a pas confiance dans les vaccins, ça n'étonne guère.
Rédigé par : Tomas | 10 octobre 2020 à 22:24
@ Isabelle | 10 octobre 2020 à 17:01
Merci pour le lien !
Pour mon compte je vais adresser un courriel à notre députée (LR) en lui demandant d'interpeller le gouvernement sur ce scandale qui commence d'ailleurs à faire des vagues, ou, plus justement des dunes, dans les médias.
J'espère ne pas être le seul parmi les commentateurs de JaS à interpeller son ou sa député(e) !
Rédigé par : Claude Luçon | 10 octobre 2020 à 21:10
@ ninive
« Pour info je viens de me faire virer de ma banque pour avoir manifesté mon opinion sur le choix des mannequins qui font de la publicité pour les banques. »
Ah, vous trouvez vous aussi ?
Il y a en effet parfois de quoi se demander si les agences de publicité ne les recrutent pas à la sortie des prisons vidées par Mme Belloubet.
Rédigé par : Exilé | 10 octobre 2020 à 20:11
@ Serge HIREL
"Et je vous laisse le soin de retrouver le mot « blaireaux » dans les messages de F68.10."
J'ai effectivement utilisé le terme de "blaireaux", pas vraiment dans ma bouche, mais plutôt pour répondre rhétoriquement à Marcel en affirmant que, si, dans ce cas, le terme "blaireaux" n'est pas aussi volé qu'on voudrait rhétoriquement nous le faire croire. Je vous trouve bien formaliste, Serge.
"Simplement de respecter un homme qui a risqué sa vie pour défendre ses concitoyens."
Eh bien je respecte aussi les blacks qui meurent sur les chantiers de gros BTP en Afrique. Ce qui ne m'empêche pas de les trouver complètement... blaireaux... quand ils nous expliquent qu'ils ne veulent porter ni bottes ni casques parce qu'ils n'ont pas peur de la mort. À la limite, on s'en tape, qu'ils en aient peur, de la mort. Si déjà on pouvait limiter les interruptions de chantier quand ils vont passer deux jours à l'enterrement du gars qui n'a pas voulu mettre de bottes et de casques parce qu'il n'avait "pas peur", cela ferait avancer le schmilblick. Mais la notion de respect est hors de cause. Des hommes meurent. Cela n'empêche pas qu'il s'agisse parfois de blaireaux. Et on a le droit de respecter les blaireaux pour ce qu'ils sont: à la fois des blaireaux et des hommes. L'un n'exclut pas l'autre.
"Le même respect que celui que l’on doit aux militaires tombés au Sahel et aux 9 388 Américains qui reposent au cimetière de Colleville-sur-Mer, qui, eux, sont morts pour défendre ce qui semble vous être le plus cher au monde : la liberté."
Ne me dites pas qu'il n'y avait pas de blaireaux qui sont morts pour la liberté... On peut parfaitement être un blaireau et combattre pour la liberté. Et encore heureux qu'on compte pour cela sur les blaireaux ! Le contraire en serait assez dramatique... Parce que l'autre bord ne se prive pas de compter sur les blaireaux...
————————————————————
@ ninive
"F68.10 cher ami et intervenant sarcastique, merci par avance de votre silence."
C'est si gentiment demandé que je m'exécute de ce pas.
———————————————-
@ Robert Marchenoir
"Avec la police cantonale suisse ?"
Merci pour le moment de détente avec l'équipe de 120 secondes. Pas qu'avec la police cantonale suisse... Quand la psychiatrie s'y mêle, vous savez, vous devenez un peu vous-même votre propre commission rogatoire internationale portative à votre propre encontre. À moins de prendre l'habitude de devenir menteur comme un arracheur de dents à vous en provoquer une scission psychologique d'avec vous-même.
Cela étant, j'ai été heureux d'entendre parler de la Blécherette dans votre vidéo, endroit que je connais assez bien, puisque c'est là que mon insistance à vouloir imposer mon autonomie en matière de choix médical s'est heurtée à des menaces d'internements psychiatriques à vie. Je dois avouer que la discussion, quelque peu tendue, s'y est déroulée dans l'ensemble de manière courtoise, et je pense qu'il est somme toute injuste de qualifier le gendarme qui m'a fait signer cette menace comme manquant de subtilité psychologique. C'est le cadre légal liant psychiatrie et forces de l'ordre qui manque de subtilité. Pas exactement le gendarme en chef en question, qui semblait dans l'ensemble comprendre, tout comme moi, ce qu'il faisait. Je vous conseille d'ailleurs l'excellent restaurant juste à côté de l'aéroport de la Blécherette, qui vaut le détour. (Ça donne faim, les menaces d'internement à vie...)
Je n'ai par contre que des compliments à adresser à la police zürichoise. Un peu genre Robocop, mais qui font l'effort de s'adresser à vous dans votre langue natale même quand vous comprenez le suisse allemand. Avec eux, il est possible d'échanger des courtoisies et de nous en complimenter les uns les autres. S'ils veulent coucher, je suis à leur disposition, ne serait-ce que pour les remercier d'avoir toujours été corrects.
Rédigé par : F68.10 | 10 octobre 2020 à 19:30
@ revnonausujai
"D'autres pays encore mettent toute leur énergie à buter jusqu'au dernier tous les individus impliqués dans le rapt."
Il y a une anecdote intéressante dans le genre (comme le raconte aussi Exilé à 13 h 36).
Pendant la guerre du Liban dans les années 80, à l'époque où nous Français avions plusieurs otages dont le journal de 20 h d'Antenne 2 faisait le décompte quotidien des jours passés en captivité, il y en a eu plus de 1 000, il y a eu un otage russe.
Le KGB a trouvé les noms de certains des ravisseurs, a ensuite trouvé leurs familles et leur a envoyé les morceaux.
Il n'y a plus jamais eu d'otages russes pendant cette guerre et d'ailleurs on peut remarquer qu'il n'y a quasiment jamais d'otages russes nulle part dans le monde.
On peut deviner pourquoi.
Rédigé par : Wil | 10 octobre 2020 à 17:45
@ Claude Luçon
@ Ellen
La Sophie/Maryam en redemande !
https://www.causeur.fr/sophie-petronin-lotage-qui-affectionne-les-jihadistes-184937
Excellent article de Céline Pina. Heureusement, nous avons encore quelques bonne plumes dans ce pays pour essayer de sauver le bateau France qui coule de toutes parts !
Rédigé par : Isabelle | 10 octobre 2020 à 17:01
EDM qui se vante d'être "un sang mêlé". Nous avons pratiquement tous des noms d'origine étrangère (j'en fais partie), pas besoin d'en faire tout un pataquès. Nous sommes Français et uniquement Français. Point barre.
Il paraît qu'il faut être "multiculturel" ! Et islamiste d'abord, c'est la grande mode. On voit les résultats chaque jour.
"Progressisme vert et islamisme, les dessous d’une étrange alliance"
https://www.causeur.fr/progressisme-vert-et-islamisme-les-dessous-dune-etrange-alliance-184915
Coluche, lui aussi, mettait en avant ses origines italiennes. Michel Hidalgo lui avait répondu : Moi, je suis Français. Toute la différence entre les spécialistes de l'esbroufe (Coluche, EDM) et les gens de valeur.
Rédigé par : Isabelle | 10 octobre 2020 à 16:45
N'est-ce pas, au fond, inéluctable qu'Eric Dupond-Moretti, soit, pour reprendre le terme de Monsieur Bilger, intermittent dans son costume de ministre de la Justice et garde des Sceaux après une carrière d'avocat qui a commencé en 1984 sauf erreur de ma part.
Après 36 ans dans l'avocature de très haut niveau, célèbre, médiatique, ayant sillonné dans toute la France pour plaider dans les cours d'assises des différentes préfectures, ayant eu des clients que peu d'avocats pourraient recevoir en leur cabinet, comment entrer dans un gouvernement en gommant en quelque sorte ces 36 années qui précèdent, exerçant la plénitude du pouvoir ministériel avec une tout autre pensée, un tout autre état d'esprit et donc avec un autre langage ?
On ne change pas de profession aussi facilement.
Le monde judiciaire n'est pas le monde politique, chaque monde a ses codes de déontologie, son vocable, son temps, ses vertus, ses dysfonctionnements qu'il faut oser mettre en lumière.
Pour ce qui est de l'insécurité qui serait un fantasme relevant du populisme, visant bien sûr le Rassemblement national, il est évident que penser ceci aujourd'hui relève d'une indécence intellectuelle.
Votre commentaire, Monsieur Bilger, me fait réagir sur un point. Vous avez évoqué les lenteurs de la Justice, ses stocks de dossiers, j'ai une opinion à ce sujet que je n'ai jamais ouï de la part d'une personne publique, pas forcément politique, je suis, pour certaines affaires pénales, contre le pouvoir d'interjeter appel, je dénonce l'automaticité de l'appel dans nombre d'affaires.
Je suis sidéré que nombre de justiciables dont la culpabilité est avérée, irréfutable, interjettent appel dans le délai convenu.
À partir du moment où la culpabilité est irréfutable et où la sanction pénale infligée par le corps magistral correspond parfaitement aux stipulations du Code pénal et que le procès se soit déroulé en parfaite harmonie avec les dispositions du Code de procédure pénale, je pense que l'appel devrait être tout simplement interdit.
Cela diminuerait considérablement le stock de dossiers, accélèrerait donc le travail judiciaire.
Cela réduirait le coût de la Justice pour les citoyens.
Cela diminuerait la souffrance de la famille des victimes qui n'aurait pas à revoir trois ou quatre ans après, le bourreau de leur fils, fille, frère ou soeur.
Les tribunaux ne seraient pas débordés de dossiers, les étagères des juridictions seraient plus présentables.
Aujourd'hui, Klaus Barbie pourrait solliciter l'appel suite à sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, idem pour les frères Kouachi, c'est un pur scandale de notre pays.
À partir du moment où, en amont, le travail a été fait et bien fait, par les juges d'instruction, les enquêteurs, les experts, les avocats, les magistrats et que la condamnation soit celle expressément prévue par le Code pénal, tout simplement on ne revient pas dessus, affaire classée, affaire suivante !
L'appel, dans nombre d'affaires, est un scandale pour notre pays.
En revanche, pour les procès où il y a un doute, par exemple l'affaire de la Josacine empoisonnée où Jean-Marc Deperrois a été condamné à 20 années de prison pour avoir empoisonné une fillette, Emilie Tanay alors âgée de 9 ans un samedi après-midi où cette dernière devait se rendre à une kermesse, et ce, sans aucune preuve irréfutable, je veux bien qu'un appel surgisse dans le procès pénal.
Sinon, comme écrit plus haut, interdiction absolue !
Rédigé par : Cyril Lafon | 10 octobre 2020 à 16:08
@ Robert Marchenoir 10 octobre 2020 à 13:32
Je vous remercie pour l’ensemble de vos compliments. J’ai un bon dos, de larges épaules et... une immense poubelle.
Un détail toutefois : contrairement à vous, notre hôte ne commente pas ce fait divers. Il y « fait référence ». Relisez-le.
Et je vous laisse le soin de retrouver le mot « blaireaux » dans les messages de F68.10.
Rédigé par : Serge HIREL | 10 octobre 2020 à 14:54
@ F68.10 09 octobre 2020 à 19 :58
« On » ne vous demande pas de « chialer ». Pas même d’apporter votre soutien si cela vous importune. Simplement de respecter un homme qui a risqué sa vie pour défendre ses concitoyens. Le même respect que celui que l’on doit aux militaires tombés au Sahel et aux 9 388 Américains qui reposent au cimetière de Colleville-sur-Mer, qui, eux, sont morts pour défendre ce qui semble vous être le plus cher au monde : la liberté.
----------------------------------------------------------
@ Valéry 09 octobre 2020 à 20:45
« Quant au "Far-West" que vous évoquez, ils ont bien raison, les flics américains. »
Je crains que ne vous m’ayez mal compris. Si j’avais comparé ce que souhaite Robert Marchenoir en matière d’auto-défense des policiers - auto-défense et non légitime défense... -, aux pratiques actuelles de la police américaine, j’aurais écrit « modèle Minneapolis » et non « modèle Far-West ».
Je crains en effet - comme Robert Marchenoir lui-même ! - qu’une législation trop permissive en matière d’emploi des armes par les policiers n’aboutisse à desserrer celle qui concerne les armes en général et donc ne conduise à une situation à l’américaine, qui permet à tout citoyen de se balader, révolver à la ceinture. On comprend aisément où cela nous mènerait dans la situation de violence actuelle...
D’où l’emploi du terme « Far-West » qui fait référence à l’époque où, dans la jeune Amérique, on s’entretuait pour un oui pour un non, sans l’intervention du shérif, qui lui-même prenait de gros risques en se mêlant aux querelles.
Quant à mon point de vue sur la méthode actuelle de la police américaine pour lutter contre la délinquance, hormis les violences injustifiées dont certains font preuve, les cops font le job : il convient que les voyous n’oublient jamais qu’en défiant les lois de la société, ils risquent leur vie.
On peut bien sûr réfléchir à la solution inverse : une police sans armes létales. Non pas pour lutter contre les « violences policières », comme l’exige l’anti-flic Mélenchon, mais pour éviter que les voyous ne justifient l’emploi de telles armes par le danger qu’ils encourent. C’est le cas des bobbies britanniques, sauf circonstances particulières, la menace terroriste notamment.
Cela suppose une législation sans aucune pitié contre les meurtriers de policiers et, au préalable à toute mise en application d’une telle disposition, une obligation pour quiconque de remettre aux autorités - même anonymement - toute arme non déclarée. Avec, à la clé, quelques années de vraie prison pour ceux qui ne le feraient pas.
Utopique ? probablement. Tout démontre que nous avons dépassé le point de non-retour. Alors, adaptons rapidement la législation sur la légitime défense qui s’impose aux policiers et gendarmes aux violences extrêmes qu’ils subissent. Tout en respectant la proportionnalité de la riposte au degré de l’agression. Tout en ne modifiant pas celle que doit respecter tout citoyen. Pas simple...
Rédigé par : Serge HIREL | 10 octobre 2020 à 14:39
EDM intermittent comme intermittent du spectacle. Que pense-t-il de l'infanticide dans le neuvième mois de grossesse ?
"Pas un mot ce matin sur la radio active sur ces manifs contre notamment la loi scélérate autorisant l’infanticide dans le neuvième mois de la grossesse. Normal, la radio de sevice public n’annonce que les manifs pro-migrants ou anti-flics." G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1314849587870552064
Macron se défausse. Il botte en touche. On ne peut pas tout faire, bien entendu. Se préoccuper d'infanticide pendant l'été et faire du jet-ski (pas très écolo, cela dit) et des photos pour magazines "pipoles".
"Emmanuel Macron : sur ce coup-là, c’est pas moi…"
https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-sur-ce-coup-la-cest-pas-moi/
Résumons, on accepte l'infanticide dans le neuvième mois de la grossesse. Mais on libère, peut-être bientôt, Dutroux (affaire à suivre, je note que nous avons déjà libéré depuis de nombreuses années sa compagne complice des meurtres). On libère une otage voilée prénommée "Maryam", musulmane convertie et illuminée. Nos militaires français continuent de se faire tuer au Mali, des policiers n'utilisent plus leurs armes de service de peur d'être accusés par toute leur hiérarchie et sont blessés grièvement. Des pompiers sont régulièrement caillassés.
Quel foutoir !
Pour EDM qui joue au faux bisounours, par démagogie et clientélisme, jeu dangereux pour le pays France. À propos des jihadistes et des futurs innombrables migrants qui déferlent sur toute l'Europe:
https://www.causeur.fr/recidive-jihadisme-islamisme-terrorisme-179649
Rédigé par : Isabelle | 10 octobre 2020 à 14:00
@ Claude Luçon
« D'autres pays encore mettent toute leur énergie à buter jusqu'au dernier tous les individus impliqués dans le rapt. »
Voir :
Ainsi, dans les années 1980, un Russe a été capturé au Liban. Les services soviétiques ont enlevé l’un des proches des preneurs d’otage, l’ont découpé en morceaux et les ont expédiés au Hezbollah dans plusieurs valises… Depuis, les ressortissants russes sont rarement concernés par les rapts.
https://www.20minutes.fr/monde/1390429-20140601-otage-valeur-definie
C'est sûr que les Tatars et les Cosaques, du genre taiseux, ne sont pas tous des tendres, mais dans certains cas, la réception d'un paquet-cadeau contenant un copain en pièces détachées sans aucune notice de montage est plus parlante qu'un long discours surchargé en figures de rhétorique.
Rédigé par : Exilé | 10 octobre 2020 à 13:36
@ Claude Luçon
"Cette opération est un scandale, c'est de la pure folie politique et journalistique !
La France protège et récupère ses citoyens otages plus ou moins volontaires de criminels au Sahara mais ne protège pas ses policiers, pompiers et SAMU dans les rues de ses villes."
Excellent résumé d'une situation grotesque, une de plus. Au fait, où est passé EDM, lui, qui adore causer dans le poste ? On attend la version édulcorée, style Achille sur ce blog, pour nous repeindre tout ça en rose bonbon.
Quant aux policiers, ils n'osent même plus utiliser leurs armes de service pour protéger leur vie de peur d'être accusés de "bavures policières". Donc, ils ne se défendent plus. Nous voilà bien. Nous vivons dans un pays où même les forces de l'ordre ne veulent plus utiliser la légitime défense.
Nous constatons, en toute objectivité, que depuis l'arrivée de Macron au pouvoir, c'est le chaos à tous les étages.
Il paraît qu'à l'Elysée, l'ambiance est tyrannique. Ils sont stressés, harcelés jour et nuit. Ils sont en dépression. C'est le défilé du burn-out, des larmes et des démissions.
https://www.valeursactuelles.com/politique/burn-out-larmes-demissions-et-cris-la-cellule-diplomatique-de-la-presidence-embarrasse-lelysee-124509
Rédigé par : Isabelle | 10 octobre 2020 à 13:33
@ Tipaza | 09 octobre 2020 à 09:52
"On ne peut plus acheter librement une mitrailleuse, mais un fusil d'assaut oui, ce qui fait des citoyens US les citoyens les mieux protégés du monde."
Je crois préférable d'éviter l'expression fusil d'assaut, omniprésente dans la presse de gauche, mais destinée à déformer les faits dans un but politique. La principale caractéristique militaire du fusil d'assaut, c'est justement sa capacité au tir en rafale.
Ceux qui sont permis à la vente aux civils américains sont, désormais, amputés de cette faculté. En dehors de cela, ils ont exactement le même aspect, d'où la confusion, exploitée par les opposants du droit aux armes.
______
@ Marcel | 09 octobre 2020 à 09:58
"Que vous prétendiez savoir alors que très manifestement vous ignorez tout de l'activité des policiers, soit. C'est minable mais c'est un style."
Il fallait qu'un imbécile se dévoue pour être le premier, et ce fut vous. Vous êtes de la volaille ? ou c'est simplement une affinité d'esprit, à l'instar de notre célèbre cantatrice-parachutiste ?
Il est absolument délicieux de vous voir souhaiter (sans la moindre chance de vous voir exaucé, je vous rassure) que je sois bastonné d'importance. Vous prétendez défendre la police, et vous souhaitez que tous ceux qui la critiquent un tant soit peu se retrouvent battus comme plâtre. Vous nous faites un assez joli fasciste, je trouve. Ou une assez jolie racaille, si vous préférez.
Oui, pour un policier, se faire voler son arme, c'est la faute professionnelle par excellence. Tout doit être mis en œuvre pour ne pas se retrouver dans cette situation.
Oui, les policiers sont au service de la population, et lui doivent des comptes. Et votre petit numéro d'intimidation n'y changera rien.
Au fait, puisque vous, vous prétendez tout connaître de la police, pourquoi ne partagez-vous pas les informations inédites dont vous disposez, et qui nous permettraient de mieux comprendre cet incident ?
"Vos insultes à l'endroit de policiers."
Non, c'est vous qui m'insultez. C'est vous qui me traitez de minable, et c'est vous qui prétendez faussement que j'aurais traité les policiers de blaireaux. Moi, je ne parle pas comme une racaille, figurez-vous.
"Vos jugements de valeur sont tout aussi nocifs."
Ben voyons... critiquer les pratiques de la police, c'est la même chose que de se livrer à des émeutes à son encontre. Soit tu es avec moi, soit tu es contre moi. L'idéologie sectaire et mononeuronale de la lutte de tous contre tous, solidement installée dans notre pays par le communisme délirant en vigueur.
______
@ genau | 09 octobre 2020 à 13:12
"La phrase révélatrice de notre commentateur, 'un Noir, un Arabe et un métis'. Cela ne passerait pas à la télévision."
A la télévision, je ne sais pas, mais c'est passé sur Le Figaro, qui est assez politiquement correct, pourtant. Si c'est passé, c'est, je suppose, que l'information a été donnée par la police ou la justice. Que je sache, ce ne sont pas les médias qui dissimulent ce genre d'informations. Ils répètent ce qu'on leur dit.
Je remarque que sur ce coup-là, on nous donne la couleur. Le fait que les victimes soient des policiers, et que l'attaque ait été d'une sauvagerie inédite, a sans doute joué.
"Nous avons vu les procureurs qui poursuivaient les coups de pied dans une poubelle puis la dérive continue vers une crainte du délinquant."
Récemment, un procureur s'est longuement occupé d'un chiot nouveau-né qui avait été jeté dans une poubelle : recherche d'une "famille d'accueil" pour la pauvre bête, poursuites envers sa maîtresse, temps perdu à s'assurer que cette dernière pourrait "prêter" la mère pour allaiter le petit... et communiqués aux médias, pour se faire bien voir.
A peu près au même moment, un policier répondait, à des citoyens sollicitant son intervention pour une attaque de racailles contre leur domicile : on n'a pas que ça à faire, vous n'aviez qu'à habiter un village tranquille comme moi, et d'ailleurs il fallait voter pour Marine Le Pen.
Il n'y a pas que le manque de "moyens" qui pose problème. L'irresponsabilité est aussi en cause.
Encore une fois, comparez avec ce qui se passe lorsqu'on appelle la police aux États-Unis, pour un simple tapage nocturne dû à des SDF ou assimilés. Et c'est dans le cadre du témoignage d'une Californienne, qui se plaint d'habiter une ville gauchiste dont le maire a lié les mains à sa police...
______
@ F68.10 | 09 octobre 2020 à 11:31
"Moi, à chaque fois, je donne du 'Bonjour, Monsieur' et cela se passe systématiquement mal."
Avec la police cantonale suisse ?
_____
@ Achille | 09 octobre 2020 à 15:28
"L’agression des policiers est justement due au fait qu’ils étaient en civil. Les agresseurs les ont pris pour des gens du voyage."
On ne sait ce qui serait le plus grave : que les malfaiteurs aient eu conscience de s'attaquer à des policiers, ou qu'ils aient entrepris de tuer ceux qu'ils croyaient être des gitans déguisés en policiers -- pour le seul crime d'avoir été là.
______
@ Mary Preud'homme | 09 octobre 2020 à 18:13
"Non seulement ce Marchenoir commente sans connaître le déroulement des faits mais dans la foulée de son délire, il invente un troisième policier !"
Peu importe qu'il y en ait eu deux ou trois. Cela s'appelle une erreur, et non une invention. Cela ne change rien, ni au fond de mes constatations, ni à mon analyse.
Mais ça vous permet, à vous, de nous faire un nouvel étalage de votre mauvaise foi habituelle.
"Tout ce que l'on sait c'est que l'un des deux serait descendu de son véhicule pour parlementer avec les trois voyous."
Et ça, ce n'est pas une immense sottise ? Parlementer avec des voyous, en sortant de l'abri d'une voiture, et en se mettant à portée de leurs poings ? Lorsqu'on est à deux contre trois, justement ?
Vous qui êtes la grande, l'immense spécialiste de la police sur ce blog, vous ne voyez pas le problème ? Quelque cent millions de civils légalement armés, aux États-Unis, peuvent le voir, et vous, vous ne le voyez pas ?
Deux policiers armés se font désarmer par trois malfaiteurs désarmés, suite à quoi ils sont presque tués, et il ne faudrait pas s'interroger sur les pratiques de la police, sur sa formation, sur les ordres donnés ? Il ne faudrait pas mettre en cause les actes de ces policiers en particulier, cette nuit-là ?
"Et dire qu'il y en aura encore sur ce blog à se pâmer d'admiration en lisant les tartarinades interminables de ce gros bourrin sur tous les sujets !"
Puisque vous, vous n'êtes pas une grosse vache prétentieuse, mais une experte courtoise et modeste de toutes les questions de sécurité, peut-être pourriez-vous nous expliquer à quel moment le corps des commissaires de police, si cher à votre cœur, aurait milité publiquement en faveur d'un droit à l'usage des armes, par les policiers, similaire à celui en vigueur aux États-Unis ?
Puisque vous vous vantez périodiquement d'avoir séjourné dans cette contrée, ce qui ne semble pas vous avoir appris grand-chose ?
Comme cela, vous débattriez du fond de mon intervention, au lieu de vous attacher malhonnêtement à des détails.
______
@ Serge HIREL | 09 octobre 2020 à 19:31
"Vous ne savez rien des circonstances de cette agression."
Ah, voilà donc notre médiacrate à la retraite qui se colle au cortège des abrutis. On a dit du mal de la gentille police, et ça c'est pas bien. Quand on est de droite, il faut toujours passer la main dans le dos à la police. Toujours.
Je sais, de cette agression, exactement ce que tout le monde en sait. Allez-vous expliquer à Philippe Bilger qu'il ne devrait pas commenter ce fait divers, lui non plus ?
"Le modèle Far-West."
Je propose la réclusion criminelle à perpétuité pour quiconque recyclera ce clicheton une fois de plus, l'un des plus stupides jamais concoctés par la gauche.
"L’un des 'incompétents' - qualifiés de 'blaireaux' par F.68.10... - lutte contre la mort. Merci de sa part pour vos messages de soutien."
Personne n'a qualifié ces policiers de "blaireaux", sauf Marcel qui prétend les soutenir. Au cas où vous n'auriez pas remarqué, il y a un léger rapport entre l'incompétence, et le fait que l'un de ces pieds nickelés soit entre la vie et la mort. C'est justement pour cela qu'il faut impitoyablement critiquer l'incompétence, qu'elle soit individuelle ou collective.
Vous, vous donnez dans la pleurnicherie gauchiste et bisounoursique, tout en affichant par ailleurs des positions de droite. Vous êtes l'illustration parfaite de l'incohérence dans laquelle nous plonge la décadence intellectuelle et morale de notre société.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 octobre 2020 à 13:32
Le cas Dupond-Moretti relève d’un double problème récurrent qui ne concerne que les ministres issus de la société civile : leur incompétence en matière d’administration publique - ce que les meilleurs corrigent en quelques mois - et, surtout, leur assujettissement aux revendications et aux attentes qui furent les leurs et restent celles de leurs anciens collègues, ce qui entraîne un goût des réformes pas toujours franchement dans l’intérêt de tous.
Les plus anciens se souviendront de François Guillaume, ministre de l’Agriculture dans le gouvernement Chirac, de 1986 à 1988. Ancien président de la FNSEA (1979-1986), il n’a eu de cesse, entre autres dossiers très favorables au monde paysan, que de faire supprimer les montants compensatoires monétaires qui privaient les agriculteurs d’une partie de la manne bruxelloise, les gros plus que les petits... Ce qui lui a valu quelques démêlés avec les membres d’autres syndicats que le sien, mais a aussi conforté la puissance du monde agricole dans une société qui, déjà, aurait dû plutôt faire la part belle à l’industrie.
Autre cas : Bernard Kouchner, médecin de formation, cofondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde, qui a réussi l’exploit de séduire Mitterrand et Sarkozy. « Humanitaire » s’il en est, d’un département ministériel à l’autre, il a passé son temps à développer l’assistanat et à forcer la main de ses collègues dans le traitement du problème des réfugiés, devenu aujourd’hui celui de l’immigration massive...
Son passage au Quai d’Orsay reste aussi dans les mémoires à la rubrique « mauvais souvenirs ». En privé, nombreux étaient les diplomates qui n’appréciaient que très modérément - en français : rejetaient - l’intrusion dans leur monde feutré de cet agitateur tiers-mondiste et ne se gênaient pas pour, confidentiellement bien sûr, employer à son égard le surnom que lui donnaient les Guignols : « Sac de riz ».
Enfin, plus proche de nous : Nicolas Hulot... L’une des pires erreurs du DRH Macron. Nommer ministre de l’Environnement l’ayatollah de l’effet de serre, c’était comme si un grand patron du CAC 40 choisissait Martinez comme directeur des relations humaines...
Quant à Agnés Buzyn et Olivier Véran, il est à se demander s’ils ont bien compris que la France ne s’ausculte pas qu’au stéthoscope...
Ceci dit, il ne faudrait pas en conclure que les maroquins doivent être réservés à la caste des politiques pur jus et, en leur sein, au cercle des énarques. Parmi les premiers, quelques-uns, qui, parallèlement à leur métier, ont vite été attirés par la politique, ont su néanmoins acquérir une expérience du monde réel qui leur est utile. D’autre pas...
Quant aux seconds, ce ne sont pas les quelques maigres stages en préfecture qui leur permettent de découvrir en profondeur d’autres planètes que la leur... Et ce d’autant plus qu’ils ont été formatés pour diriger, pas pour écouter.
Sans l’état actuel des allées du pouvoir, ces deux filières présentent donc, l’une et l’autre, des lacunes et des dérives qui plombent la qualité de la gouvernance...
Peut-être y a-t-il une solution pour au moins en atténuer les effets : ne pouvoir être nommé ministre qu’après avoir acquis une expérience d’élu local - maire, conseiller municipal, conseiller départemental ou régional. Ceux-là, quand ils ne sont pas eux-mêmes concernés, se frottent quotidiennement aux réalités, de l’entreprise en difficulté à l’isolement des personnes âgées, de la pauvreté extrême à l’organisation d’un concert pendant une pandémie... Ceux-là savent que favoriser l’un, c’est se fâcher avec l’autre...
Ministre, au moment de signer un arrêté, de défendre un projet de loi, ils ne pourront pas ne pas se souvenir d’une rencontre, d’une conversation, d’une vision, qui leur feront trembler la main avant une décision concoctée par une administration centrale - « l’Etat profond » - déconnectée du peuple.
Rédigé par : Serge HIREL | 10 octobre 2020 à 12:56
Pauvres policiers ! Ils font un métier difficile. On nous l'a dit et répété. Oui, ils font un métier difficile, en un sens. Comme toutes les professions qui sont soumises à l'obligation de résultat. Obligation dont s'exonèrent allègrement et fort commodément avocats et magistrats. Ça aussi on nous l'a dit et répété. Tellement, qu'à force, on le sait. Ces deux corporations préférant vénérer le culte du prétexte, pour justifier soit de leur innocuité, de leur incompétence ou... pour les avocats pénalistes, de leur trop vaste talent, lorsqu'il s'agit d'offrir l'impunité aux pires raclures. Ce qui m'avait fait surnommer Impunitor, plutôt qu'Acquittator, l'actuel clown en charge des Sceaux. Comme quoi on peut être bon dans un domaine, autant qu'exécrable en d'autres. Dans ceux qu'on veut...
Pour en revenir à ces policiers, qui se sont pris une branlée, une de plus, serait-ce complotiste de constater qu'ils étaient encore et toujours confrontés à des justiciables que Zemmour n'aurait pas hésité à qualifier d'"ensauvagés" ?
Car dans le cas contraire, lorsque nos braves pandores sont confrontés à des citoyens, plus culturellement civilisés, plus Français AOC, donc a priori, réputés moins dangereux, là, ils remplissent sans peine l'obligation de résultat que leur confèrent leur déontologie et leur pouvoir, selon lesquels, force doit (devrait ?) rester à la loi. C'est un constat incontestable !
Beaucoup d'émissions télévisées, relayées par YouTube, nous montrent régulièrement des policiers inflexibles contre les délits de roulage. Il en va, selon eux, de la sécurité routière qui fait bien plus de morts que la Covid.
On nous montre également des interventions de la BAC qui dès potron-minet, défoncent les frêles portes d'appartements, de tous ces truands, ensauvagés ou non, qui trafiquent des produits psychotropes, des armes et autres joyeusetés. À douze ou à quinze contre un ou deux et face caméra, force reste effectivement à la loi, puisqu'à chaque fois, les malfrats sont emmenés, de gré ou de force, vers les commissariats, pour y être auditionnés, mis en garde à vue en attendant la décision des procureurs.
Il y a eu aussi, il ne faut pas l'oublier, la répression féroce, sans cette soi-disant crainte, chevillée au corps, de la bavure, dont firent preuve ces flics contre des manifestants qui mirent trop longtemps à comprendre que leur mouvement était voué à l'échec. Pourquoi ce deux poids deux mesures ? Des ordres particuliers et à géométrie variable, selon qu'il s'agisse de mâter des manifestants ou... la pègre ? Comment peut-on envisager, dans ce cas, que la France entière respecte unanimement une institution aussi partiale et aussi injuste que sa police ?
Oui, les policiers font un métier difficile. Comme un tas d'autres professions dans lesquelles ceux qui y bossent le font dans la discrétion absolue. Sans se plaindre à tout bout de champ. Et dans lesquelles ils peuvent être virés, pour beaucoup beaucoup moins que d'avoir énucléé son prochain...
Chez les flics, à part pour des propos racistes ou sexistes, on se demande bien quel pourrait être un motif de révocation...
Rédigé par : GERARD R. | 10 octobre 2020 à 11:51
@ Claude Luçon
"La France protège et récupère ses citoyens otages plus ou moins volontaires de criminels au Sahara"
La France ne protège pas ses otages ; en payant, elle favorise le renouvellement du stock. D'autres pays refusent de payer la moindre contrepartie et leurs ressortissants n'ayant pas de valeur marchande, ils ne sont pas particulièrement visés, l'investissement en frais divers (garde, maintien en état...) se faisant à fonds perdus. D'autres pays encore mettent toute leur énergie à buter jusqu'au dernier tous les individus impliqués dans le rapt.
Evidemment, le changement de doctrine supposerait que les prochains otages soient laissés à leur sort (ou au mieux récupérés par la force des armes avec
les risques induits) jusqu'à ce que les ravisseurs potentiels comprennent que c'est un mode opératoire inutile. Dur, dur pour un pouvoir qui place sa com dans l'émotionnel !
Rédigé par : revnonausujai | 10 octobre 2020 à 09:59
@ Jean le Cauchois
"IslamMag a publié vers 13 h sur Twitter "Sophie Pétronin avait été enlevée le 24 décembre 2016 à Gao. Elle revient aujourd'hui musulmane et se fait dorénavant appeler Maryam"."
La pauvrette a été touchée, non pas par la grâce d'Allah, mais par le syndrome de Stockholm.
Elle veut, dit-elle, retourner au Mali... Alors, cela valait-il la peine d'aller la chercher à grand renfort de Falcon payé par vos deniers ?
Rédigé par : Alpi | 10 octobre 2020 à 09:57
@ Ellen
#SophiePetronin notre sottise impayable de payer va encourager les gangsters terroristes barbaresques à capturer plus d’otages et aux djihadistes libérés à assassiner plus d’innocents et de soldats français . Pas de quoi pavoiser ." G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1314662993884520448
"Sophie Petronin, l’otage qui affectionne les jihadistes
De nombreux citoyens ont jugé indignes les déclarations de la vieille femme libérée" Céline Pina - Causeur
https://www.causeur.fr/sophie-petronin-lotage-qui-affectionne-les-jihadistes-184937
La France continue de se ridiculiser et de payer ses ennemis. Le comble de la soumission !
Rédigé par : Isabelle | 10 octobre 2020 à 09:36
@ Robert Marchenoir
À part le détail du nombre de policiers et qui ne change rien sur le fond, il convient de souligner davantage le fait que les policiers risquent plus à se servir de leur arme que les voyous à les tabasser.
De plus ils seraient les complices objectifs du RN à provoquer les manifestations de toute la pègre intellectuelle et Traoré divers et avariés - et là, ce serait impardonnable car les 30 % de Français qui votent RN ne doivent pas exister.
Mais enfin et surtout, il ne faut pas oublier la cause de tout, qui est le manque de places de prison dans la mesure où la peine de mort ne règlerait pas une bonne partie du problème.
À propos des humanitaires, j'espère que vous ne croyez pas qu'ils travaillent gratuitement, et encore moins leurs dirigeants qui puent autant les pègres francs-maçonnes à plein nez que les dirigeants africains.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 octobre 2020 à 09:32
@ Achille 09/10 17:59
« La complémentarité vient dans le fait que l'un ratisse à gauche et l'autre à droite ».
Un oncle agriculteur, il y a de cela quelques décennies, et qui labourait donc encore avec un attelage de vaches, pestait souvent contre ses bêtes lorsque l'une tirait à gauche alors que l'autre tirait à droite.
Difficile en effet, voire impossible, de creuser un sillon bien droit dans de telles conditions.
Mais qui sait, ce qui est valable pour l'agriculture ne l'est peut-être pas pour la politique !
Rédigé par : Michel Deluré | 10 octobre 2020 à 08:53
Quelques infos intéressantes concernant la libération de Sophie Pétronin qui me paraissent importantes pour ceux qui, sur ce blog comme ailleurs, commencent à fantasmer et accuser le gouvernement de faire n'importe quoi, à commencer par accepter la libération de centaines de djihadistes en échange d'une pauvre femme qui n'a plus toute sa tête.
Il semble que la France ne soit pas intervenue directement dans les négociations mais que ce soit le président du Mali lui-même. La personnalité qui était l’objet des négociations était Soumaïla Cissé, plusieurs fois ministre et plusieurs fois candidat à la présidence, figure de proue de l’opposition.
Entre 150 et 200 prisonniers ont été échangés contre Soumaïla Cissé, la majorité d’entre eux n’étant pas des djihadistes « dangereux » mais des « petites mains » impliquées dans des trafics ou de la logistique connexe à l’activité d’AQ au Mali.
AQ ne souhaitait plus « s’encombrer » d’une femme âgée susceptible de tomber malade ou de mourir en séquestration et ne pouvant rien « rapporter ». AQ ayant obtenu ce qu’il voulait de Bamako, la Française ne lui était plus d’aucune utilité.
De toutes façon le fils de Sophie Petronin a bien fait comprendre à sa mère qu'il ne la laisserait pas faire n'importe quoi, à commencer par retourner faire de l'humanitaire chez ses geôliers.
Voilà qui semble tout de suite plus clair et plus cohérent.
Rédigé par : Achille | 10 octobre 2020 à 08:28
@ Claude Luçon
Je lis qu'outre Sophie Pétronin, ont été libérés deux Italiens et un leader de l'opposition malienne (?). Et que c'est le nouveau pouvoir à Bamako qui a négocié. Vous connaissez mieux l'Afrique que moi, peut-être auriez-vous des explications, du coup.
-----------------------------------------------------------------
@ Wil
Comme vous, Mme Pétronin peut dire ce qu'elle veut, y compris ce que vous pensez être des âneries...
Rédigé par : Tomas | 10 octobre 2020 à 00:46
@ Valéry
Si ça peut vous faire plaisir. Mais ça ne change rien sur le fond.
-----------------------------------------------------------------------
@ Claude Luçon
Pas grave si les islamistes libérés grâce à la vieille folle butent des soldats français et même tant mieux, ce sera tout bénef' pour la cote de popularité de Macron, Castex ou autres qui s'empresseront d'organiser devant toutes les caméras des chaînes infos qui n'attendent que ça une énième cérémonie d'hommage aux "héros morts pour la France", aux Invalides avec "pleurades", attouchements aux familles et tout le tintouin.
Pfff. Ils sont tellement c*ns que ça déprime même le pire des cyniques dans mon genre.
Rédigé par : Wil | 10 octobre 2020 à 00:23
@ Mary Preud'homme
Eh bien, je pense qu'ils ont fait une énorme erreur. Je suis depuis assez longtemps en France pour avoir constaté que tout représentant de l'ordre parachuté seul ou en petit groupe dans n'importe laquelle de ces banlieues voit sa durée de vie diminuer radicalement. C'est bien pour cela qu'ils n'y vont plus, sauf en grand nombre, je me trompe ?
Je suis d'accord, il faut attendre les résultats de l’enquête. Mais deux personnes armées, massacrées par trois personnes non armées en utilisant les armes des premiers, ça sonne comme une bourde terrible, dont un enseignement va être tiré, on ne peut que l’espérer.
Rédigé par : Valéry | 10 octobre 2020 à 00:07
@ Wil | 09 octobre 2020 à 22:59
Vous auriez pu rajouter un détail sur cette vieille dame : elle a refusé de faire une déclaration à son arrivée en présence du Président de son pays, qu'elle insulte, pays et président, ce faisant, mais par contre elle a accordé un entretien "exceptionnel" à TF1.
Pour quelques sous sans doute ?
Non seulement elle joue les martyrs mais pour sa libération, en plus, en échange, 250 djihadistes capturés ont été libérés, grâce à elle ils vont pouvoir retourner combattre nos soldats au Sahel.
Il faut la vendre immédiatement à ces djihadistes puisqu'ils sont si gentils, ils ont besoin d'elle !
Cette opération est un scandale, c'est de la pure folie politique et journalistique !
La France protège et récupère ses citoyens otages plus ou moins volontaires de criminels au Sahara mais ne protège pas ses policiers, pompiers et SAMU dans les rues de ses villes.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 octobre 2020 à 23:45
@ Valéry | 09 octobre 2020 à 20:45
Pour un enquêteur tous les détails sont importants monsieur, sachez-le !
Et avant de prodiguer vos conseils renseignez-vous un minimum sur les méthodes de travail et d'interpellation des policiers français et non américains, russes, brésiliens ou chinois...
Ensuite que diriez-vous si un policier en civil venait parlementer avec des jeunes des quartiers la main sur la gâchette, ou s'il se bouclait dans son véhicule, comme le préconisait Ellen, par peur de se montrer ?
Eh bien la police ne travaille pas comme cela, monsieur, elle prend des risques et parfois ça tourne mal, même quand les hommes sont très expérimentés.
Et tout se joue parfois en une fraction de secondes, alors que le voyou fait mine d'accepter de discuter et une fois à la portée du policier lui décoche un direct dans la mâchoire ou lui donne un grand coup de tête dans le pif qui l'envoie direct au tapis... Et c'est justement là qu'un troisième policier (qui n'est pas un détail) aurait pu jouer son rôle et changer la donne !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 octobre 2020 à 23:40
Je ne connais pas les circonstances de l'incident. Je ne m'y intéresserai pas plus que n'importe quel un autre fait divers signifiant. Néanmoins Robert Marchenoir aborde un sujet intéressant. Pour avoir collaboré beaucoup avec les forces de l'ordre dans des missions différentes mais aux risques comparables, je puis assurer que la plupart de ses membres sont conditionnés par les règlements et les procédures pour ne jamais faire usage de leur arme. Or, il est un principe de base pour le détenteur légal d'une arme à feu dans l'exercice de ses fonctions: ne jamais se faire approcher au risque de se faire subtiliser son arme. Il est de nombreux faits divers ces dernières années qui ont montré le risque réglementaire, et même quelquefois judiciaire, qu'encourt le policier qui fait usage de son arme de service. Or, disposer d'une arme et être pratiquement en toutes circonstances empêché de s'en servir accroît le risque pour le détenteur de l'arme.
Cette situation aberrante n'existe que parce que les autorités politiques et policières craignent plus que tout la bavure qui risquerait d'enflammer les quartiers sensibles. Le choix est délibérément fait de préférer le sacrifice de quelques fonctionnaires à un embrasement de la société. Ceci n'est jamais que pusillanimité politique qui n'est pas sans rapport avec l'insécurité régnant en de nombreux endroits de notre pays.
Rédigé par : Jean sans Terre | 09 octobre 2020 à 23:21
@ Wil
"D'ailleurs, l'Etat français ne devrait JAMAIS secourir tous ces crétins de pseudo-humanitaires ou autres quand ils vont dans des endroits dangereux du monde en toute connaissance de cause."
Tout en étant d'accord avec vous sur le fait que ce sont des gens bien naïfs, je considère que ces humanitaires-là démontrent par leur foi et actions en quoi la culture basée sur les valeurs judéo-chrétiennes est unique : elle croit les autres meilleurs qu'ils ne le sont, tandis que les autres nous croient pires qu'on ne l'est.
Rédigé par : Valéry | 09 octobre 2020 à 23:14
On aurait dû laisser crever cette vieille folle de Sophie "Maryam" Pétronin dans son désert pourri avec ses copains islamistes puisqu'elle semblait y être si bien et qu'ils étaient tellement gentils avec elle qu'elle veut y retourner pour répandre à son tour la bonne parole d'Allah.
D'ailleurs, l'Etat français ne devrait JAMAIS secourir tous ces crétins de pseudo-humanitaires ou autres quand ils vont dans des endroits dangereux du monde en toute connaissance de cause.
Ils ne sont qu'un ramassis d'égocentriques en manque de sens de leur vie de m*rde qui se f**tent totalement des conséquences de leurs agissements et qui ensuite viennent pleurer pour qu'on les sauve, peu importe le prix que ça coûte en argent, mais pire, en vies humaines.
Quand on joue au c*n, il faut accepter le prix de la victoire.
Rédigé par : Wil | 09 octobre 2020 à 22:59
@ Mary Preud'homme
Peu importe, deux ou trois, ce n’était pas un détail pertinent dans mon raisonnement. Ce n’est pas eux que je critiquais mais le système qui fait en sorte que les forces de l'ordre et les forces d'intervention rapide, tels les pompiers et le SAMU, sont parmi les corps les plus vulnérables et limités en capacité de réponse adéquate en cas d'agression.
Quand on voit le lynchage médiatique des policiers qui, lors du corps à corps brutal avec un certain délinquant professionnel et peu coopératif, ont par inadvertance élargi son arrière-train au point qu'ils nous lâche maintenant des mandarines au lieu des concombres, on comprend pourquoi les deux-là ont hésité une seconde de trop.
Et là je suis d'accord avec Marchenoir - toute une panoplie de réactions éplorées, mais pas une seule remise en question du droit de ces policiers de tuer en cas de légitime défense, tout en sachant qu'il faut tuer avant que le danger devienne imminent. C'est brutal, mais ce monde-là l'est tout autant.
Rédigé par : Valéry | 09 octobre 2020 à 22:39