La France est sans doute le seul pays où on ne cherche pas seulement à combattre la Covid-19 mais aussi à se disputer en permanence sur les modalités de cette lutte.
Les "il n'y a qu'à" surabondent et il n'y a pas un Français, pas un métier, pas une corporation, pas une activité, à Paris ou en province, qui ne se sentent spoliés, brimés, exploités, oubliés. Tout le monde ferait mieux que le pouvoir, chacun a son médecin ou son professeur de prédilection et depuis peu de temps notre pays dispose de deux boucs émissaires, le Premier ministre Jean Castex et le ministre Olivier Véran pendant que le président de la République s'octroie la tonalité moins déprimante de la partition !
J'ai conscience que, citoyens, nous avons du mal à concilier ce qu'on martèle, qu'il va nous falloir vivre avec ce virus dans l'attente d'un hypothétique vaccin et avec la multitude des restrictions qui sont imposées à chacun pour protéger les autres.
L'idée d'un reconfinement total, qui était rejetée il y a quelques jours, n'est plus écartée avec autant de vigueur et s'il advenait, la France moribonde sur les plans économique et social serait achevée.
Je n'aurais pas la présomption, dans mon autarcie précautionneuse et les vigilantes prudences de mes univers professionnels, de donner des leçons à qui que ce soit. Je me situe dans un juste milieu me semble-t-il, entre le romantisme d'une Elisabeth Lévy défiant toute peur et les prescriptions sanitaires les plus rigides.
Ce billet m'est venu, non pas à cause de ma volonté d'ajouter quoi que ce soit à ce débat qui n'en finit pas, j'en serais bien incapable, mais par souci de comprendre pourquoi le Premier ministre Edouard Philippe suscitait la confiance quand l'estimable et énergique Jean Castex, avec sa voix rocailleuse que j'adore, à l'évidence n'y parvient pas.
S'époumonant à l'Assemblée nationale en réponse à une question, il y mettait de la force, de la conviction, du bruit, honteusement interrompu par des députés se comportant tels de petits enfants chahuteurs et impolis, mais on avait presque pitié de lui tant le message ne passait pas ou était mal reçu. Il demandait avec acharnement une confiance qu'on ne lui donnait pas et le sentiment de son échec le conduisait à forcer le trait, à durcir le ton et à créer une forme d'anxiété que précisément il avait pour mission de prévenir. Il le faisait d'une étrange manière, en insistant sur la "gravité" de l'état sanitaire du pays.
Je ne peux m'empêcher d'éprouver un faible pour Jean Castex parce qu'il a été placé dans une situation intenable en ce qui concerne la Covid-19 et les problèmes de sécurité en général.
D'abord et surtout, il a été nommé par le président de la République à la place d'un prédécesseur qui était au plus haut dans les enquêtes d'opinion, dont nul ne désirait le départ et qui se trouvait renvoyé, contre son gré, alors que nous étions au milieu du gué. Il paraissait étrange de changer de chef de gouvernement en cette période où au contraire la maîtrise et l'expérience acquise auraient appelé un maintien.
D'autant plus que le verbe d'Edouard Philippe, ses explications, sa manière à la fois modeste et assurée de tenir informée la société, son souci d'être le Premier ministre mais au milieu de beaucoup d'autres, sa pédagogie calme et honnête, qui semblait ne rien celer, représentaient ce qui était nécessaire pour la France en ces moments. Il ne nous disait pas que tout allait bien ou que tout allait mal. Dans son réalisme qui rassurait plus qu'il ne faisait peur, le citoyen pouvait puiser ce qu'il voulait : une confiance, même mesurée, pour le futur et une confiance réconfortante à l'égard de celui qui lui parlait.
Ce n'est pas que Jean Castex soit médiocre mais il y a des mystères de la persuasion qui tiennent autant à l'argumentation sur le fond qu'à mille détails, à l'apparence d'une personnalité, à un certain ton, à l'aisance concentrée avec laquelle on transmet les chiffres, à une miraculeuse conjonction entre une angoisse collective, un Premier ministre et un moment.
Il est clair que le Premier ministre Jean Castex ne pouvait pas, dans tous les cas, faire oublier l'autre.
En quittant le terrain de la Covid-19, j'ai été impressionné par les difficultés de Jean Castex, pourtant vaillant lors de l'émission de France 2, à répondre aux interrogations sur la sécurité et la Justice en présence d'un ministre de l'Intérieur faisant le travail et d'un garde des Sceaux faisant la tête.
Avec un président de la République proposant enfin le discours tant promis contre le séparatisme.
Emmanuel Macron a beaucoup de qualités mais je suis sûr qu'il n'est pas forcément doué, avec une stratégie trop lisible et visible pour 2022, pour choisir les hommes et les moments. Il n'a pas fait un cadeau à Jean Castex qui évidemment demeurera jusqu'à la fin du quinquennat et devra assumer la nostalgie que beaucoup éprouvent pour Edouard Philippe.
On s'aperçoit avec cet acte politique qui, faute d'avoir été lisible, accepté par l'opinion publique, a été incompris et donc négatif qu'un président doit se méfier des incongruités. On a eu le renvoi de Georges Pompidou par De Gaulle et la désastreuse dissolution de Jacques Chirac. Deux décisions aux effets désastreux : ils n'étaient pas des évidences, bien au contraire.
Emmanuel Macron ne pouvait-il pas deviner qu'il arrive qu'un Premier ministre ne chasse pas l'autre ?
Les plus jeunes d'entre nous savent peu de choses sur Edith Cresson. Ils doivent au moins savoir qu'entre Rocard et Bérégovoy, elle fut dix mois (!) à Matignon, sur décision de Mitterrand. Il avait cru avoir une bonne idée, ce fut une fausse bonne idée. Non pas du tout parce que c'était une femme, loin de moi cette pensée stupide, mais parce qu'elle eut des comportements, des paroles, des décisions qui la discréditèrent non seulement dans l'opposition, dans l'opinion, mais dans son propre camp.
Dans un tout autre genre, Jean Castex, Premier ministre, censé être meilleur que son prédécesseur, se révèle jour après jour de plus en plus décevant. Ses sondages dégringolent à grande allure.
Lui aussi déplaît à l'opposition, à l'opinion, et dans son propre camp.
On se demande parfois pourquoi le Président l'a choisi. C'est simple : il y avait, même si tous les Français ne le savaient pas, des désaccords de fond entre Edouard Philippe et le chef de l'Etat.
L'idée principale était de mettre à Matignon un homme qui, sans broncher, appliquerait docilement toutes les volontés du Château.
Las, la plupart des Français le sentent bien, toutes les insuffisances, tous les ridicules, toutes les rodomontades, pèsent lourd dans la balance. Il est cuit. Osons le dire, il est cressonisé.
Un problème aigu se pose au Président : peut-il trouver un remplaçant ? C'est peu probable, vu les échéances électorales, départementales, régionales et, c'est le plus important pour lui, la présidentielle. Il va lui falloir subir jusqu'au bout les effets de cette énorme erreur de casting. Jusqu'au descendra-t-il dans les enquêtes d'opinion ? À mon avis, des records seront battus.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 octobre 2020 à 08:27
Toujours plus loin : le deuxième maire-adjoint de Marseille, la socialiste Samia Ghali, propose que la ville se dote de son propre conseil scientifique contre le Covid.
"Je pense qu'il est important de créer un conseil scientifique de la ville de Marseille, avec les collectivités, la préfecture, l'IHU [l'Institut hospitalo-universitaire du professeur Didier Raoult], l'AP-HM, l'hôpital privé, les marins-pompiers, voire la CCI, l'Éducation nationale... tous ces organismes qui sont au contact de la situation sanitaire au quotidien."
"L'objectif est de faire en sorte que des personnalités marseillaises puissent discuter et faire des propositions plutôt que de laisser faire l'État [...]. Madame la maire doit présider un conseil scientifique [...] pour voir quelles sont les carences et qu'on ait une vision, et qu'on ne dépende plus de certains scientifiques parisiens, mais qu'on soit aussi nous-mêmes en capacité de dire ce qui va et ce qui ne va pas, pour ne plus subir la foudre de Paris."
En effet, les lois de la science ne sont pas les mêmes à Marseille et à Paris. Les atomes d'oxygène marseillais ne se combinent pas avec les atomes d'hydrogène de la même façon qu'à Paris. L'eau marseillaise est spéciale.
D'ailleurs, chaque commune de France devrait se doter de son propre comité scientifique contre le Covid. Je me suis laissé dire qu'à Noeux-les-Mines, quand on lâchait une pomme, elle tombait vers le haut.
Et en fait, le comité scientifique qui conseille le gouvernement est composé de scientifiques parisiens. Les représentants de l'État ne sont pas élus par les Français, ils n'ont pas autorité sur la France. L'État a autorité sur Paris.
Il y a deux villes en France, Marseille et puis Paris. Le reste est constitué d'australopithèques inconséquents.
Non seulement le comité scientifique de Marseille devrait ouvrir ses portes à Didier Raoult, qui a révolutionné la science mondiale en démontrant l'inutilité des essais cliniques randomisés en double aveugle, avec groupe témoin, mais il devrait aussi inclure les marins-pompiers de Marseille, qui ont donné les cortèges de prix Nobel de médecine que l'on sait.
Samia Ghali nous donne ici un petit aperçu de ce en quoi consiste la science de gauche, voire la science musulmane. La science, c'est ce qui me permet de te f... dans la g... avec plus de force que si je faisais banalement de la politique. Être scientifique, ça consiste à coller une étiquette "ici, science" sur n'importe quelle boîte. Après, le contenu de la boîte est sanctifié. Plus personne ne peut rien dire. Pensée magique.
Bientôt, vous allez voir que Samia Ghali va nous réclamer l'instauration d'un droit musulman à Marseille. Après l'instauration de la science marseillaise, cela devrait couler de source.
D'ailleurs, je ne jurerais pas que ce n'est pas déjà fait.
Toujours sur le front du Covid-19, nous savons maintenant quel est le traitement qui a guéri Donald Trump.
Soyons rigoureusement scientifiques, contrairement à certains politiciens marseillais : il a été hospitalisé avec le Covid, il a reçu un certain traitement, et puis il est sorti de l'hôpital.
Donald Trump étant l'homme le plus puissant du monde, et la médecine américaine étant la meilleure du monde (contrairement à ce que pensent les sectateurs de la Sécurité sociale), il est logique de penser qu'il a bénéficié de ce qui se fait de mieux, actuellement, en matière de traitement de cette vérole.
Or, ses médecins lui ont jeté l'armoire à pharmacie sur la figure. Pas au hasard, remarquez bien. Ils lui ont donné, d'abord, de la dexaméthasone. C'est le seul médicament dont on a prouvé qu'il réduisait la mortalité du Covid-19. Puis, ils lui ont donné du remdésivir. C'est l'autre médicament qui a des effets prouvés -- mais pas en termes de réduction de la mortalité, seulement en termes de réduction de la durée d'hospitalisation (et le niveau de preuve est modéré).
De façon plus inattendue et plus spectaculaire, il a été traité avec une substance complètement expérimentale, pour laquelle il n'existe pas encore d'essai clinique achevé : une combinaison de deux anticorps fabriqués par l'entreprise Regeneron, l'un venant d'un malade du Covid qui a guéri, l'autre d'une souris génétiquement modifiée.
Ce médicament est tellement difficile à fabriquer, tellement coûteux et si difficile à se procurer, pour le moment, que Trump a reçu trois fois la dose prescrite. Je m'explique : Regeneron conseille une dose de 2,4 grammes. D'après lui, cela suffit à obtenir l'effet désiré.
Trump a reçu 8 grammes par précaution, parce que, bah ! il est président de l'Amérique, voilà. Le directeur scientifique de Regeneron affirme que cela n'occasionne pas de risque particulier, et qu'il aurait fait pareil s'il s'agissait de choisir le dosage pour un seul patient. Le dosage de 2,4 grammes est calculé en tenant compte d'un compromis entre l'efficacité probable, et la nécessité éthique d'en faire bénéficier le plus de patients possible.
Mais ce n'est pas tout : on a aussi fait avaler à Trump une série de médicaments pour lesquels il n'y a aucun effet prouvé par un essai randomisé, mais dont les médecins ont des raisons de penser qu'ils peuvent avoir une certaine efficacité : du zinc, de la vitamine D, de la mélatonine, et... une aspirine par jour.
L'éléphant dans la pièce, manifeste par son absence, est la chloroquine : ses médecins n'ont pas administré d'hydroxychloroquine à Donald Trump. La substance magique du professeur Raoult, dont le président américain avait fait la promotion à la télévision, qu'il avait prise à titre prophylactique... et qui ne l'a pas empêché d'être dépêché en hélicoptère, à l'hôpital, avec une forme préoccupante de Covid-19.
Autrement dit, très banalement, Donald Trump a été guéri par... les préconisations de la science. Celles qui découlent de la recherche internationale. Celles auxquelles j'ai fait écho, ici, au fil des mois.
Il a été guéri par la "science officielle". La "science à Macron". La "science d'Olivier Véran". Celle du "comité scientifique vendu à Gilead". La science des "labos pharmaceutiques", ceux qui "s'en mettent plein les poches" avec "leurs actions qui montent" (parce que, comme chacun sait, lorsque les actions des riches baissent, c'est mieux).
Il a été guéri par les "médecins de bureau qui font des statistiques".
Il n'a pas été guéri par la science du "vrai médecin qui palpe ses malades avec ses grosses pognes maladroites dans son institut de Marseille, et qui fait des erreurs, comme tout le monde, vous n'avez jamais fait d'erreurs, vous ? hein ? hein ?...".
Et puis, il y a autre chose : il a été guéri à la fois par des médicaments qui valent la peau du dos, et quand bien même vous seriez bourré de pognon, et que vous auriez quinze Hasselblad rangés sur votre étagère, vous ne pourriez pas vous les procurer, parce qu'ils ne sont pas pour vous ; et par des médicaments que même le dernier des Gilets jaunes peut se payer -- et sans ordonnance, encore.
En sorte que le tripotage politicard consistant à dire : la chloroquine est rejetée par les autorités sanitaires mondiales parce qu'elle ne coûte pas cher, n'est qu'une manipulation marxiste de plus.
Trump a été soigné avec de l'aspirine, bande de bourrins !
Ce qui réduit à néant, au passage, le morceau de sagesse populaire stupide consistant à s'indigner qu'en France, on soigne les malades du Covid "avec du Doliprane". A côté de l'aspirine, le Doliprane est un médicament d'avant-garde.
La dexaméthasone, qui a été administrée à Donald Trump, et qui est la substance la plus efficace répertoriée à ce jour, est, tout comme l'hydroxychloroquine, un médicament ancien, déjà très utilisé dans d'autres indications, et extrêmement bon marché.
Autrement dit, l'assertion de Didier Raoult, selon laquelle le monde entier se ligue contre "sa" chloroquine, parce qu'elle ne rapporterait pas assez aux "labos", est réduite en poussière une fois de plus.
Même le fameux "remdésivir de Gilead", érigé en ennemi par Raoult (sans la moindre pertinence scientifique ou commerciale), est, tout comme la chloroquine, un médicament existant, réutilisé pour une autre indication. Il a été conçu, à l'origine, pour soigner l'hépatite C (maladie contre laquelle il ne s'est pas montré très efficace).
Mais je ne doute pas que ces considérations se heurteront à l'étanchéité totale des raoultistes -- étanchéité à la raison, à la science, à l'évidence.
De même que Donald Trump, guéri, revenu à la Maison-Blanche, n'a rien eu de plus pressé à faire que d'enlever théâtralement son masque devant les caméras (t'as raison, personne n'a le Covid, aux États-Unis, personne n'en est mort), et d'assurer, en substance, que ce n'était qu'une petite grippe de m..., et qu'il ne fallait pas en faire toute une montagne.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 octobre 2020 à 18:05
@ F68.10
Ah ben oui, le racisme cordial a fait beaucoup de dégâts quand la gauche s'est caviardisée au pouvoir tout en gardant ses prébendes. Résultats on a Kémi Séba et les Indigènes de la République, en effet.
Ne le prenez pas pour vous surtout hein, mais la caste des normaliens a une lourde responsabilité à cet égard, d'ailleurs. Il y en a beaucoup trop chez nos décideurs politiques et administratifs.
Je suis moi-même partisan de la liberté d'expression la plus totale, jamais je n'ai dit que Zemmour ou Faurisson devaient être condamnés. Le droit à la bêtise est aussi sacré que le droit au blasphème, après tout. Que les torchons de droite style Valeurs actuelles ou Boulevard Voltaire écrivent leurs âneries, il y a bien un moment où leurs lecteurs se rendront compte du vide intellectuel sidéral de leurs écrits.
Je ne reviens pas sur les médecins, on est d'accord. Je n'ai eu aucun souci avec eux mais la morgue de beaucoup d'entre eux m'a souvent énervé quand j'étais jeune. J'arrive assez facilement à les remettre en place aujourd'hui et trouve les rares que je dois voir de temps à autre pour obtenir quelque certificat médical demandé par l'administration, pour courir à pied par exemple. Cette exigence d'un certificat médical annuel pour faire 10 km tient proprement du racket pur et simple, à 25 euros la consultation ça doit en faire des millions...
Ne parlons pas des pharmaciens, encore pire. Chaque fois que je vois le nom de Servier j'ai honte pour eux !
Rédigé par : Tomas | 05 octobre 2020 à 21:13
@ Alpi
"Je ne crois pas avoir jamais dit cela. On peut être "rien", riche ou pauvre."
Mais voyons, c'est Macron qui a lâché ça. L'auriez-vous oublié ?
https://www.youtube.com/watch?v=mlxXW95qeK4
On prétend que j'écris trop long ? Eh bien NON, il me faut TOUT expliquer, comparaison entre la bulle politique et de la restauration, qu'un homme politique est le serviteur du peuple et non son flatteur, insulteur ou diviseur, peu importe, cela revient au même.
"Mais nos gouvernants sont, en vérité, bien souvent, forts avec les faibles, faibles avec les forts..."
Celle-là, elle est un peu usée ! De Méluche à MLP, tout le monde ou presque nous l'a servie. Cela ne veut plus rien dire."
Eh bien si, comme mon lien le prouve plus haut.
Souvent, les politiciens ne laissent pas échapper ce qu'ils pensent des faibles si facilement mais Macron, visiblement enivré d'être parmi des jeunes sur le point de peut-être intégrer l'élite a, je le suppose, revu son parcours et a eu ce cri du cœur médiatisé.
Le domestique qui méprise son patron doit le voler, le voleur doit mépriser son patron car les deux comportements se renforcent l'un l'autre... On n'est pas toujours cohérent mais l'être humain tend à l'être.
Mettons que je cherche quelque personnel de maison : j'aimerais si possible des gens qui se et me respectent et n'aient pas volé. Personne n'aime être volé ou méprisé, mais surtout, il faut des gens discrets. Et je ne vois pas pourquoi qui vous vole et méprise n'irait pas baver sur vous dans votre dos... De présumés amis peuvent le faire, mais combien des gens dans la place peuvent rapporter ce qu'ils voient, si possible en le déformant !
Attention, je ne diabolise pas les domestiques, ni d'ailleurs leurs patrons : mais des deux côtés il peut y avoir des abus.
C'est évidemment au patron, et plus généralement toujours au plus puissant, de montrer l'exemple en payant bien, en se montrant respectueux et loyal, en somme, de donner ce qu'il attend.
Il n'empêche que le monde grouillant de traîtres, il vaut mieux choisir les gens le mieux possible.
Eh bien, Macron, en domestique félon, dit du mal des Français à l'étranger :
https://www.youtube.com/watch?v=3_6hDHIYSNg
On tolère bien des choses de ses hommes politiques qu'on ne passerait pas à ses domestiques, je le répète.
Pourtant, n'assumant pas la charge du pays, bien moins prestigieux que bien des gens - au fait, les gens des gens comptent sont-ils quelque chose ou sont-ils des gens qui ne sont rien ? Va savoir... - les domestiques auraient des excuses pour dénigrer leur patron.
Et l'excuse que servir dans un pays, la France, où être serviteur et les emplois de service ne sont pas trop bien vus.
Bref, que d'excuses ! Des atténuations de la faute que les politiciens n'ont pas, culture de l'excuse ou pas, je ne vais pas pardonner à des gens qui se doivent à leurs concitoyens et ont reçu tous les honneurs possibles mais qui...
...qui, en échange, dénigrent leur nation en gros et s'en prennent à certains de leurs concitoyens en détail. Quelle gratitude ! Il y a une ressemblance avec ceux des musulmans qui nous rendent pour le bien d'être ici le mal de leur ingratitude.
On comprend que cela ne le scandalise pas, qu'il ne prenne pas la mesure nécessaire d'interdire l'installation de nouveaux musulmans chez nous. Par contre, il est là et bien là pour détruire la liberté des innocents avec celle des coupables avec cette mesure :
https://www.france24.com/fr/20201003-l-%C3%A9cole-obligatoire-d%C3%A8s-trois-ans-scandalise-les-familles-qui-pratiquent-l-instruction-%C3%A0-domicile
Voilà, voilà, voilà... Au lieu de ne plus admettre de musulmans chez nous et de viser les abus de ceux qui y sont, on oblige tout le monde à passer sous les fourches caudines.
On s'adapte, se soumet déjà un peu à eux en abdiquant nos libertés... Quels enfants pourront échapper aux musulmans ?
A leur heureuse influence sur une institution qu'on va obliger tous les enfants à fréquenter :
https://www.europe1.fr/societe/islamisme-a-lecole-pres-de-40-des-enseignants-declarent-sauto-censurer-3989084
Il y a aussi d'autres problèmes : les parents dont les enfants risquent d'aller dans de mauvais établissements mais qui peuvent les scolariser à domicile sans avoir les moyens de les envoyer dans le privé peuvent déjà en conclure que leurs enfants n'auront qu'un présent déplaisant et pas d'avenir.
De même les enfants harcelés à l'école, notre pays étant à la traîne pour défendre les victimes qui dépendent de lui alors qu'il fait la morale au monde entier. Aucun parent ne pourra protéger les siens des autres chez lui, savoir le seul endroit qu'il puisse contrôler. Il devra livrer ses enfants aux chers camarades et au désir de ne pas faire de vagues du personnel éducatif.
Lequel s'exprime ainsi : on ne veut rien voir. S'il y a trop de désordre, on intervient sans se soucier de savoir "qui a commencé", ce qui serait bien utile pour différencier harceleurs de harcelés.
Je suppose que bien et surtout mal nés, vaincus, ils deviendront souvent, démobilisés, des "feignants" et autres "gens qui ne sont rien" sur lesquels les successeurs de Macron auront tout loisir de donner des coups de pied au derrière et des crachats médiatisés.
Rédigé par : Lodi | 05 octobre 2020 à 15:42
@ Lodi
"Si l'un profère que certains ne sont rien car pas riches..."
Je ne crois pas avoir jamais dit cela. On peut être "rien", riche ou pauvre.
"Mais nos gouvernants sont, en vérité, bien souvent, forts avec les faibles, faibles avec les forts..."
Celle-là, elle est un peu usée ! De Méluche à MLP, tout le monde ou presque nous l'a servie. Cela ne veut plus rien dire.
Rédigé par : Alpi | 05 octobre 2020 à 11:40
@ Alpi
« Sauf erreur de ma part, votre championne se fait financer par Moscou, et même pas de façon "occulte" ! »
Qui vous dit que ce serait « ma championne » ?
Elle n'est pas financée par Moscou mais elle a sollicité un prêt auprès d'une banque russe pour la simple raison que dans la magnifique France démocratique (rires) une cabale fait que les banques refusent de le lui en accorder pour de mystérieuses raisons, ce qui ressemble d'ailleurs fort à un refus de vente.
Cela ressemble en quelque sorte à la réponse de Georges Marchais faite à un journaliste qui lui demandait si en URSS n'importe qui pouvait publier ce qu'il voulait : « Bien sûr, s'il trouve un éditeur ».
Pour le reste, j'ai l'impression que vous n'avez jamais entendu parler de la Françafrique et des mallettes garnies se rendant à Paris avant certaines élections...
Rédigé par : Exilé | 05 octobre 2020 à 09:41
@ Tomas
"D'accord avec vous sur les médecins. Mais casser leur statut de sorciers ou de druide, ça ne se fera pas d'un coup... Mais si vous devenez ministre de la Santé je suivrai avec intérêts vos réformes !"
Je ne deviendrai jamais ministre de la Santé. Vous imaginez, le normalien avec plus d'une dizaine d'hospitalisations psychiatriques et des séjours assez longs en confinement solitaire qui aurait son mot à dire sur le droit de l'hospitalisation ? Déjà qu'on râle quand un avocat dirige un institut formant les juges...
Cela dit, l'idée que la nouvelle induirait des attaques cardiaques chez les directeurs d'hôpitaux m'est assez plaisante.
Je pense simplement qu'il faut commencer à refuser le chantage qui consiste à faire passer pour anti-science le moindre contradicteur dès que cela arrange Môssieur le médecin. Si déjà on pouvait commencer par là... Exemple type:
"L'aspect le plus étrange de son intervention est probablement son insistance à avouer qu’elle a été maltraitante. Lorsque la journaliste Dorothée Barba lui demande si elle a été maltraitante quand elle était jeune puis a en pris conscience avec l'expérience, Odile Buisson répond qu’elle a été maltraitante « bien plus longtemps ». Elle expliquait en début d’émission qu'« il y a trois forces souterraines qui détestent les médecins : le néo-libéralisme, le courant écologiste et le courant ultra-religieux ». A ce moment, j'avais pourtant le sentiment qu'elle transformait le studio de France Inter en un confessionnal." -- Marie-Hélène Lahaye
Ce type de propos en provenance d'Odile Buisson à l'attention de Marie-Hélène Lahaye sont proprement inacceptables. La défense de la "science" ne justifie en aucun cas ce type de propos et cette justification éhontée et décompléxée de la maltraitance des patients au nom d'une politique anti-libérale (sic), anti-écolo et anti-religieuse. Si on condamne Zemmour, moi, je réclame la taule pour Mme Buisson pour ces propos.
"Sur le racisme des gens de droite, je suis aussi d'accord avec vous sur le fait que le "racisme cordial" des gens de gauche (enfin, de beaucoup d'entre eux, mais pas de tous) ne vaut pas mieux. Même, il est pire."
Merci beaucoup de vos propos à ce sujet.
"J'observe cependant que les amalgames hâtifs et faciles sont une spécialité des élus et des journaux de droite, bizarrement."
Ah ben oui, cela je suis d'accord. Cette observation est juste. Cela étant, la question de la limitation de la liberté sur ce type de propos, tant qu'elle est simpliste, me semble aussi inacceptable. Je vous donne l'exemple des propos de Valeurs actuelles sur Mme Obono la dépeignant en esclave. Dans un contexte français, je légitime l'idée de tels pamphlets pour démonter un adversaire politique, même si je trouve cela de mauvais goût. Maintenant, avec mon regard sud-af' sur la question... il est impossible de ne pas y voir tout même un léger problème...
Ce que je veux dire, simplement, c'est que la question du racisme est un sujet bien plus complexe qu'on ne le croit, et on ne peut pas le résoudre uniquement par une politique pénale sur la liberté d'expression. Tant qu'un vrai débat n'a pas lieu pour prendre en compte certains arguments - entre autres - des indigènes de la République, qui sont incontournables, tout en récusant fermement leur lecture lutte des classes de la question "raciale", on ne pourra pas avancer.
C'est d'ailleurs exactement le même débat qu'en Afrique du Sud depuis la fin de l'apartheid ! Et pour cette simple raison, il existe des arguments non-racistes soutenant un l'idée d'un holà ferme à l'immigration simplement pour préserver la cohérence démocratique de nos sociétés sans tomber dans le piège de l'appel à un ethno-Etat blanc. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je soutiens la droite de Macron sur ce point sans pouvoir donner de crédit politique à la question dès qu'on passe le curseur de la frontière entre LREM et LR.
"Le racisme le plus préoccupant n'est pas celui du peuple, mais bien celui des élites, j'ai maintes fois eu l'occasion de m'en rendre compte..."
Bien sûr. De la même manière, je ne cesse de le rappeler, que l'antisémitisme du Kaiser Wilhelm marque un niveau de dangerosité bien plus grave que l'antisémitisme intuitif du débile mental du coin qui hurle dans la rue que Macron est juif et pédé. (J'en ai rencontré un comme ça...)
Bien qu'il soit dangereux aussi de nier que l'un n'alimente l'autre. Mais je vous laisse aussi apprécier, en citant Mme. Buisson, la dangerosité de l'instrumentalisation d'arguments débiles au sujet de l'antisémitisme:
"Mme Buisson commence fort en considérant que les critiques envers les médecins relèvent « de l’antisémitisme envers les juifs », phrase dont je vous laisse apprécier la portée." -- Marie-Hélène Lahaye
Quand on s'oppose au racisme ou à l'antisémitisme, le faire mal est extrêmement dangereux. Et les propos de Mme Buisson ne sont pas isolés: dois-je vous rappeler les accusations d'antisémitisme portées contre Onfray quand il a décidé de contester la psychanalyse ? N'est-il pas honteux de coincer les gens qui contestent leur prise en charge en psychiatrie, moi, et d'autres, entre le marteau de la chambre d'isolement et l'enclume de l'accusation d'antisémitisme ? En chapeautant le tout avec des accusations d'anti-science quand ce n'est pas carrément la scientologie ? C'est quoi l'intérêt profond de rendre tout le monde complètement cinglé ? Halte à la conn*rie.
Fermez le ban.
Rédigé par : F68.10 | 05 octobre 2020 à 02:58
@ Michel Deluré
Aucune agressivité, mais quand on déforme mes propos je me dois de réagir. C'est ce que vous avez fait. Ne cherchez pas à faire croire le contraire, vous êtes vous aussi une pleureuse française mangeant trop de calories et consommant trop de kilojoules, absolument ignorante des réalités d'ailleurs, visiblement. Vous devriez vous mettre aux langues étrangères, il n'est pas trop tard pour découvrir le vaste monde au-delà des journaux télévisés !
Rédigé par : Tomas | 05 octobre 2020 à 00:35
@ Alpi
"Les hommes politiques ne sont jamais que les serviteurs des Français. Vous toléreriez que quiconque vous botte le train vous ?
Et en plus vos gens." (Lodi)
Et c'est vous qui me parlez de mépris ?"
---
Car je m'y connais, en fait de mépris... Je le vois très bien chez les autres, mais voyez-vous, je rends son dû à qui me méprise à tort, ou d'ailleurs, par solidarité, à toute personne rabaissant injustement les autres.
Et je ne pardonne guère.
J'ai écris "vos gens" à dessein. Si l'un profère que certains ne sont rien car pas riches, on peut le renvoyer à l'office en lui rappelant qu'il n'est jamais que le serviteur des Français.
Si l'électeur vous dégoûte, ne briguez pas ses suffrages !
"Si vous avez le droit de choisir vos gouvernants, ils sont là pour GOUVERNER, pas pour vous servir la soupe.
Qu'on ne m'impose rien ! Ni règle, ni impôt, je vis comme cela me chante. Dans quel monde vivez-vous ?"
Servir la soupe... C'est pas vrai.
Voyons.
Comment vous expliquer ? Les gouvernants sont là pour servir les gouvernés, et en démocratie, non selon leurs caprices mais selon les vœux des gouvernés. D'où la comparaison avec le restaurant. Il y a divers menu, et si on a choisi quelque chose, le serveur n'a pas à vous balancer autre chose dans votre auge. Ou alors, pour continuer ma comparaison, on est vraiment des porcs... Et plus encore si on reprend de ce qu'on n'a pas voulu.
J'ai aussi choisi cette comparaison car certains cuisiniers n'en font qu'à leur tête, menu unique, interdiction de réservation dans les restaurants, cuisiniers débarquant pour dire de ne pas manger trop vite, on a droit à tout.
Mais la bulle de la restauration se dégonfle, à cause de ses excès et du covid... Je regrette évidement et les abus et un retour du bâton par trop excessif.
Pour les politiciens, c'est pareil.
Ils se permettent bien trop de choses avec le peuple... Ce n'est pas pour autant que je vais bêtement attendre un homme providentiel, être pour la fin de la démocratie... Je m'oppose aux abus et à l'explosion de la bulle spéculative, en fait, je voudrais que la politique atterrisse en douceur : elle ne doit ni faire trop rêver ni déclencher le dégoût.
...Elle n'est que ce qu'elle est mais nécessaire car les humains ne sont que ce qu'ils sont.
Je ne risque donc pas de militer pour l'anarchie. Mais outre les militants, ceux qui font le plus pour cette utopie sont ceux qui abusent de leur pouvoir ou applaudissent aux excès des puissants ou des foules déchaînées.
Enfin bref, de ceux qui écrasent les faibles.
"Quand je dis que des Français mériteraient qu'on leur botte le train, je pense à tous ceux qui réclament toujours tout de l'Etat sans jamais vouloir payer, c'est-à-dire à la charge de ceux qui bossent et se démènent, biberonnés aux allocations de toute espèce depuis des décennies.
À côté de cela, et je vous le concède, à l'Etat de balayer devant sa porte, en dégraissant le mammouth. Les agences à la graisse de phoque, les comités Théodule qui ne servent à rien, présidé par un ancien politique déchu, ça suffit ! Agences nationales ou régionales, 35 000 communes, Sénat, CESE, AN à 577 députés, cumulards de tout poil, il y a matière à élaguer."
Votre démarche est fautive, désolé... Comment le dire clairement sans être cinglant ?
Pour pointer des maux, vous en créez de pires sans risquer de diminuer les problèmes que vous déplorez.
Ne rien résoudre :
On n'augmentera pas le civisme du citoyen ou administrateur lambda en le méprisant, et d'autant que pour mépriser, il faut en être digne mais les politiciens le faisant endurer aux Français ne sont pas précisément mongénéral, vous voyez.
Pour mépriser, il faut :
- Le faire à ceux qui le méritent, et voyons, rappelons au passage les délits et les peines. Le plus méprisable de notre société est l'islamisme mais on lui trouve toutes sortes d'excuses. Si on excuse le pire, tout le reste ne peut que l'être d'autant plus.
A ceux qui le méritent : cela veut dire d'être capable de fixer une norme. Or nos politiciens ne me semblent avoir ni l'envergure intellectuelle ni l'assise morale pour dire le juste et l'injuste et décerner les bons et mauvais points en conséquence.
- Le faire sans concession. Dès lors que vous êtes un méprisant, vous n'êtes pas un joueur de poker, un mendiant ou je ne sais quoi... Vous ne négociez pas, vous ne rivalisez pas, vous êtes le maître.
Mais nos gouvernants sont, en vérité, bien souvent, forts avec les faibles, faibles avec les forts, et se croient habiles de suivre le vent.
Tout plutôt que de ne pas être bien vu par les électeurs, les donateurs ou je ne sais qui encore, peu importe... Ils veulent durer et non briller, ou devrais-je dire, gouverner, ce qui selon moi doit se faire en convainquant les électeurs tout en étant capable de démissionner s'ils ne vous suivent plus. Ni tromperie ni complaisance. Si vous faites l'un ou l'autre, quelle estime méritez-vous ? Aucune. Partant de là, vous ne méritez pas qu'on vous écoute si vous demandez une vertu que vous ne manifestez pas.
Créer le pire des problèmes dans une collectivité : diviser.
Les hommes politiques doivent servir à servir : faire ce que demande la majorité du peuple.
Et rassembler ledit peuple... En aucun cas le peuple ne doit se servir des gouvernants pour diminuer une partie du peuple, on peut imaginer chaque partie du peuple avec ses politiciens pour mépriser les autres à ce compte-là... Hélas, ce monde ressemble au nôtre si on pourrait concevoir bien pire, par exemple en guerre civile.
Trop souvent, les hommes politiques déchirent les programmes qu'ils ont présenté aux électeurs comme si cela ne devait servir qu'à produire des confettis. Trop souvent, ils sont rampants ou au contraire, mais cela revient au même, méprisant quand ils n'ont pourtant aucune autre supériorité que leur place sur ceux qu'ils désignent à la moquerie publique.
Je ne saurais cautionner ces abus, ceux du peuple, l'anarchie ou quelque autre excès encore.
Est-ce que je peux me flatter de tenir l'invariable milieu pour autant ? C'est beaucoup dire, je suis, par exemple, quelqu'un de fort méprisant pour les injustes et pour les traîtres et les ingrats qui tiennent des deux catégories de nuisibles précédents.
Bien sûr, de présumés sages ont écrit des choses fort méprisantes, alors mon dénigrement de la rouille morale ne disqualifie pas mes jugements, ce n'est pas le problème. Mon véritable problème est...
...Eh bien, vous ne le saurez pas !
Rien de personnel : d'une part, je ne veux pas qu'on découvre le ou les défauts de l'armure, par prudence, d'autre part, il faut avouer que si cela peut me fâcher, il y a un côté divertissant à voir les dénigreurs tirer à côté.
Attrape-moi si tu peux et rira bien qui rira le dernier, en somme... Mais c'est l'intention qui compte : dans un duel, les gens n'allaient pas se priver de riposter parce que l'adversaire n'avait pas fait mouche.
Tout cela est triste malgré tout : on vient pour apprendre quelque chose des autres ou dire ce qu'on peut avoir appris ou pensé soi-même, mais cela tourne au vinaigre du rapport de force.
Ce n'est plus le vin de l'amitié ou de l'inspiration mais le vinaigre de la polémique.
Cependant, les gens croient qu'ils ont une sorte de droit à ce qu'on passe sur leurs fautes quand eux ne pardonnent pas plus que soi.
Mais en parlent : on dirait qu'exposer sa morale dispense de l'appliquer de même que trop d'artistes décrivent leurs intentions faute que leur oeuvre semble présenter quelque sens en elle-même. On dirait que faute de se jeter aux pieds des gens qu'ils offensent, ils proposent cette attitude aux autres. Pareil pour le civisme, et en somme, pour tout.
Evidemment, on peut verser dans tous les abus, toutes les démissions... Il ne faut ni être complaisant par complicité ni oublieux des causes des conséquences pour masquer et dérober aux yeux de tous qu'on pourrait tomber dans cette boue.
Comment ne pas s'illusionner sur soi, et prévenir sa décadence ?
Question essentielle.
Rédigé par : Lodi | 04 octobre 2020 à 22:27
Les Français, en effet, sont spectaculairement anti-scientifiques. D'autres sondages le montrent encore mieux : ceux qui rapportent la défiance vis-à-vis de la vaccination, par exemple. La France est championne du monde, à cet égard, ou au minimum parmi les pays les plus mal classés.
Ce qui est rigolo, c'est que les Africains, eux, sont massivement persuadés des vertus de la vaccination. Forcément : vu leur mauvaise condition sanitaire générale, ils sont bien placés pour en apprécier les bienfaits...
En France, la santé, c'est un avantage Jacky comme le reste : on l'a, on nous le doit, mais ça tombe du ciel et de papa État, pas question de faire quelque effort que ce soit pour l'obtenir. Le lien entre la cause et l'effet est rompu.
Également révélateur de la haine de la science qui prévaut en France, le crédit massif accordé à l'homéopathie. Là aussi, nous sommes champions du monde, ou peu s'en faut. Même les médecins sont nombreux à "croire" à l'homéopathie, y compris parmi ceux qui ne la pratiquent pas.
Alors, la chloroquine, vous pensez...
Mais ma remarque ne portait pas là-dessus. Elle portait sur l'intensité des polémiques, dans le monde, concernant les politiques anti-Covid. Qu'il y ait querelle à ce sujet n'est pas, en soi, un signe de défiance vis-à-vis de la science. La pandémie crée une situation angoissante, nos connaissances scientifiques à cet égard sont limitées, et il n'y a pas de solution miracle dans cette affaire, qui mêle des considérations scientifiques, politiques, économiques et sociales.
L'existence de conflits dans l'opinion est donc inévitable, et se constate un peu partout. Ce qui est unique, en France, c'est le crédit, voire l'impunité, accordés à un charlatan. Et ce crédit est possible parce que Didier Raoult est un haut fonctionnaire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 octobre 2020 à 21:52
@ caroff 03 octobre à 23:30
Vous avez eu la réponse de notre 'El Professore' ès-sciences de ce blog ? Ite missa est. Circulez !!
En même temps Raoult l'énerve, personne sur ce blog ne sait trop pourquoi mais c'est un fait et curieusement il l'invoque à chaque occasion avec parfois, il est vrai, une variante vers les communistes de son époque. Mais bon on lui pardonne puisqu'il faut être attentif envers les personnes âgées en cette période de Covid-19
El Professore Marchenoir nous inflige SA vérité via des liens sélectionnés par lui (y compris ceux du Lancet) alors que lui, masqué tel Zorro, pourfend celui qui expose son expérience professionnelle sous son nom, et face caméra.
"Bizarre... bizarre, vous avez dit bizarre mon cher cousin" :(
C'est dommage que notre El Professore Marchenoir ne nous communique pas ses expériences scientifiques randomisées, validées par l'OMS, nous aurions pu partager avec lui ses techniques d'observation dans le domaine médical qu'il semble bien connaître.
"Les mœurs de dictateur que déploie Raoult..."
Contrairement à El Professore Marchenoir qui, lui, est d'une tolérance incontestable que beaucoup des blogueurs qui participent à l'animation de ce blog ont pu apprécier, y compris vous caroff :D
Sacré Martchi ! :D (je ne peux pas m'en empêcher, il me fait tellement rire ; et ses commentaires sont tellement attendus...)
Adeo caroff
Rédigé par : breizmabro | 04 octobre 2020 à 19:24
@ F68.10
D'accord avec vous sur les médecins. Mais casser leur statut de sorciers ou de druide, ça ne se fera pas d'un coup... Mais si vous devenez ministre de la Santé je suivrai avec intérêts vos réformes !
Sur le racisme des gens de droite, je suis aussi d'accord avec vous sur le fait que le "racisme cordial" des gens de gauche (enfin, de beaucoup d'entre eux, mais pas de tous) ne vaut pas mieux. Même, il est pire. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas raciste, ou qu'on s'efforce de ne pas l'être (il y a des choses que nous ne maîtrisons pas, y compris dans nos opinions) qu'on doit s'interdire de traiter d'abruti un étranger qui le mériterait.
J'observe cependant que les amalgames hâtifs et faciles sont une spécialité des élus et des journaux de droite, bizarrement. Le racisme le plus préoccupant n'est pas celui du peuple, mais bien celui des élites, j'ai maintes fois eu l'occasion de m'en rendre compte...
Rédigé par : Tomas | 04 octobre 2020 à 17:08
@ Robert Marchenoir
"Votre assertion selon laquelle il serait possible de ne pas connaître la fonction publique, dans notre pays, participe de cet éternel truc de la gauche, consistant à faire croire qu'elle n'existe pas."
Je ne vois pas ce que la gauche et/ou la droite viennent faire dans cette diatribe: ce que je lis sous votre plume prouve que vous n'avez jamais mis les pieds dans une administration et que vous ignorez les jeux d'acteurs, les rapports de force et les méthodes de travail au sein de l'administration.
Pour vous initier je vous conseille de lire le livre de Zoé Shepard "Absolument dé-bor-dée !", vous conclurez que Raoult fait partie des contre-exemples !
https://www.lepoint.fr/societe/absolument-de-bor-dee-le-pamphlet-qui-ne-passe-pas-chez-les-fonctionnaires-02-07-2010-1210415_23.php
"Quand j'écris que la France est infectée de millions de petits Raoult, cela ne fait pas références à d'hypothétiques "idées personnelles" que les fonctionnaires émettraient sans cesse."
Il y a un seul Raoult, hélas pour certains et tant mieux pour d'autres, dont vous.
Sa caractéristique, son attitude et ses méthodes ne se rencontrent quasiment jamais dans la haute fonction publique, y compris hospitalière ; l'assimiler à des millions de petits Raoult est donc faux en nombre et en qualité !
"Quant à avoir des "idées personnelles", c'est assez incriminant pour Raoult. Il n'est pas censé avoir des idées : il est censé découvrir des pans inconnus de la réalité."
Vous jouez sur les mots !
Quand on est un chercheur et en même temps un soignant qui affronte un coronavirus nouveau, il vaut mieux avoir des "idées" plutôt que de répliquer des protocoles inefficaces. Pasteur a, par exemple, eu des "idées"... Avec le risque de se tromper naturellement...
"Encore une fois : le dirigeant d'une institution privée qui ferait le quart de la moitié de ce que se permet Raoult dans sa taule serait remercié en trois coups les gros."
Raoult n'a pas risqué de compromettre la durabilité financière de l'IHU comme l'ont fait de braves garçons comme Jean-Yves Haberer (ENA) et Jean Peyrelevade (Polytechnique) qui ont coulé le Crédit Lyonnais. Ils n'ont pas été remercié, comme vous le dites, en "trois coups les gros" et coulent des jours heureux de retraités à l'abri du besoin...
Rédigé par : caroff | 04 octobre 2020 à 15:49
@ Exilé
"« des élections libres et non truquées » : (rires) sans interférences avec des financements occultes"
Permettez-moi aussi de ricaner.
Sauf erreur de ma part, votre championne se fait financer par Moscou, et même pas de façon "occulte" !
Rédigé par : Alpi | 04 octobre 2020 à 14:47
@ Lodi
"Les hommes politiques ne sont jamais que les serviteurs des Français. Vous toléreriez que quiconque vous botte le train vous ?
Et en plus vos gens."
Et c'est vous qui me parlez de mépris ?
"On n'a, selon la logique qui est la mienne, hommes politiques et fonction publique au service des Français, rien à imposer aux Français, après quoi on les traitera de réfractaires."
Soit vous êtes un anarchiste, soit un gentil rêveur (ce qui n'est pas incompatible !). Si vous avez le droit de choisir vos gouvernants, ils sont là pour GOUVERNER, pas pour vous servir la soupe.
Qu'on ne m'impose rien ! Ni règle, ni impôt, je vis comme cela me chante. Dans quel monde vivez-vous ?
Quand je dis que des Français mériteraient qu'on leur botte le train, je pense à tous ceux qui réclament toujours tout de l'Etat sans jamais vouloir payer, c'est-à-dire à la charge de ceux qui bossent et se démènent, biberonnés aux allocations de toute espèce depuis des décennies.
À côté de cela, et je vous le concède, à l'Etat de balayer devant sa porte, en dégraissant le mammouth. Les agences à la graisse de phoque, les comités Théodule qui ne servent à rien, présidé par un ancien politique déchu, ça suffit ! Agences nationales ou régionales, 35 000 communes, Sénat, CESE, AN à 577 députés, cumulards de tout poil, il y a matière à élaguer.
Rédigé par : Alpi | 04 octobre 2020 à 12:36
@ Tomas 04/10 00:38
Je n'ai point besoin de votre pitié, Tomas, alors ne la gaspillez pas. Et sachez que je suis encore en capacité de me forger mon propre jugement sans m'inspirer de l'exemple de qui que ce soit, sans pour autant négliger, contrairement à vous apparemment, celui-ci s'il me paraît non dénué d'intérêt.
Vous me reprochez de ne pas avoir lu attentivement votre commentaire et de caricaturer vos propos mais je pourrais assurément vous retourner ce même reproche alors que vous n'apportez justement aucune observation sur les domaines de la santé et de l'éducation sur lesquels je m'élevais en faux contre vos affirmations.
Mes illusions valent bien les vôtres, alors réservez votre agressivité pour d'autres circonstances.
Rédigé par : Michel Deluré | 04 octobre 2020 à 12:11
@ caroff | 03 octobre 2020 à 23:30
"Mon pauvre Marchenoir, je vois que vous ne connaissez pas la fonction publique. Pour un agent de l'État, l'idée même de se 'raoultiser', c'est-à-dire de prendre le risque d'être critiqué en ayant des idées personnelles, relève du cauchemar ! Donc, une fois de plus vous êtes hélas à côté de la plaque."
Mon pauvre caroff, je vois que les fonctionnaires sont toujours bêtes comme leurs pieds. Car vous êtes fonctionnaire, n'est-ce pas ? Il faut l'être, pour réagir de façon aussi agressive et aussi épidermique à mon propos, tout en montrant que vous n'y avez rien compris.
Je connais, hélas ! fort bien la fonction publique, et d'ailleurs, comment faire autrement, avec cette détestable engeance ? Ils grouillent partout, ils s'infiltrent dans tous les interstices, il est impossible de faire un pas sans avoir affaire à eux. Même le secteur privé adopte les mœurs des fonctionnaires, en France.
Votre assertion selon laquelle il serait possible de ne pas connaître la fonction publique, dans notre pays, participe de cet éternel truc de la gauche, consistant à faire croire qu'elle n'existe pas. Oui, oui, je sais, vous êtes de droite. Justement, c'est bien le problème.
Quand j'écris que la France est infectée de millions de petits Raoult, cela ne fait pas références à d'hypothétiques "idées personnelles" que les fonctionnaires émettraient sans cesse.
Cela fait référence à leur impunité totale, à leur art de l'irresponsabilité, au privilège qui est le leur de commettre les pires fautes sans jamais être renvoyés, et aussi, à la prévalence particulièrement préoccupante de la mauvaise gestion des hommes et du harcèlement moral au sein de la fonction publique.
Les mœurs de dictateur que déploie Raoult vis-à-vis de ses subordonnés, dans "son" Institut hospitalo-universitaire, ne sont que la version spectaculaire de la mentalité petit chef, qui se donne libre cours, dans le silence le plus total, à des étages moins prestigieux de la fonction publique.
Quant à avoir des "idées personnelles", c'est assez incriminant pour Raoult. Il n'est pas censé avoir des idées : il est censé découvrir des pans inconnus de la réalité. Un professeur de pipologie dans une faculté de sciences humaines, oui, il peut émettre des "idées". Raoult, sur le papier, est un savant qui émarge dans les sciences dures. On s'en tape, de ses "idées". Ce que le contribuable exige de sa part, ce sont des résultats. Et la soumission aux règles de sa discipline.
Encore une fois : le dirigeant d'une institution privée qui ferait le quart de la moitié de ce que se permet Raoult dans sa taule serait remercié en trois coups les gros.
A part ça, vous êtes libre de nous expliquer en quoi l'hospitalisation de Donald Trump, l'évolution récente de la pandémie à Marseille ou les dernières découvertes de la science justifieraient les déclarations péremptoires de Didier Raoult depuis décembre 2019.
Votre tentative de détourner l'attention du cœur du sujet est quelque peu pathétique. C'est toujours le même procédé : se livrer à des attaques personnelles pour n'avoir pas à réfuter les arguments présentés.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 octobre 2020 à 09:24
@ Tomas
"Qu'est-ce que ce sera alors ! Cette posture est déjà la leur depuis longtemps."
Ils ont quand même fait des progrès sur le fond. Ils ne sont pas "racistes" de la même manière qu'avant. Mais ils sont devenus plus intolérants, et parfois pour de bonnes raisons. Et les gens de gauche sont toujours autant incapables d'utiliser leurs deux yeux et d'appeler un chat un chat.
Mais effectivement, je me réjouis que la position macronienne rende l'instrumentalisation du concept de laïcité plus délicate pour eux. Ils vont devoir sortir du bois, et il y a de bonnes chances que cela tangue pas mal. Mais c'est maintenant ou jamais.
"L'homme de droite est raciste, il n'y a qu'une différence de degré (qui s'atténue) avec celui d'extrême droite."
Cette généralité est très abusive. Très très abusive. Il y a surtout un ethnicisme dont ils ne se rendent pas toujours compte. Et à gauche, c'est pas franchement toujours mieux...
"Moi aussi des méthodes radicales j'en ai, Staline et Hitler, entre autres, nous en ont fourni le mode d'emploi."
Eh ben, j'en ai d'autres que Staline et Hitler. J'espère que cela ne vous en bouche pas un coin, tout de même...
"On peut effectivement fusiller la moitié des médecins et en mettre l'autre moitié dans des centres de santé/ Goulags, pas sûr que ça change les choses"
Ce qui changerait les choses, ce serait par exemple de commencer par dissoudre l'ordre des médecins. Et de le remplacer par quelque chose qui ne relève pas de la justice administrative. Commençons par casser l'identité "médecin = prêtre" qui habite l'imaginaire de bien trop d'entre eux. Permettons de les poursuivre en justice beaucoup plus facilement.
"...et que ça améliore la qualité des soins."
Ah oui... les droits des patients passent après la fameuse qualité des soins. Le chantage Renaloo, en somme.
"Le jour où les médecins cesseront de rêver à une BMW et à une belle résidence secondaire..."
Je m'en fiche qu'ils aient des BMW ou des résidences secondaires. Il se trouve que certains sont trop payés et d'autres exploités. Et peu importe. Le critère n'est pas leurs résidences secondaires, mais, encore plus que la "qualité" des soins, et l'autonomie des patients ainsi que la légitimation des critiques que portent les associations de patients. Surtout celles qu'on refuse de financer par parti pris idéologique.
"...(rêves dont ils n'ont pas l'exclusivité, bien sûr) ça changera peut-être, mais il faudra du temps. Autant qu'ils nous en a fallu pour renoncer, par exemple, au supplice de la roue pour punir les criminels."
Ils peuvent gagner autant d'argent que la société peut le leur permettre, je m'en moque. L'enjeu n'est pas là. Le marxisme, le néo-marxisme ou le crypto-marxisme a ses limites quand il s'agit de discuter comment doit fonctionner le système de soin. Quand il m'arrive de croiser des gauchistes et de leur dire "peut-être qu'il y a des patients qu'on soigne trop, et peut-être qu'il faut parfois moins de médecine ?", je trouve assez indécent qu'on me traite littéralement de nazi au prétexte que je souhaiterais exterminer les indigents. Contrairement à ces idéologues, je ne trouve pas que l'augmentation constante des soins sans consentement relève d'un "meilleur soin" et d'une "meilleure considération" des patients. Il y a des limites au fout*ge de gue*le.
Rédigé par : F68.10 | 04 octobre 2020 à 00:54
@ Michel Deluré
Continuez de vous faire des illusions et résistez à votre naïveté la prochaine fois alors. Je peux changer d'avis, voire radicalement, sur certains points, quand on me démontre que j'ai tort. Vous n'en avez jamais été capable.
Et apprenez à lire, car je n'ai jamais dit que la France était au summum de sa forme, juste que notre hôte en rajoutait des tonnes en qualifiant notre économie de "moribonde", ce qui est totalement faux. Tous les pays de l'Est, pour éviter d'aller chercher mon exemple favori de la Somalie, seraient bien heureux d'avoir une économie et des services publics comme les nôtres.
Si vous jugez que l'expert en complotisme et fake news Exilé, l'homme qui vous démontre qu'il n'y a pas de réchauffement climatique en vous sortant l'exemple de la vapeur d'eau (pourtant, vu son âge, il a reçu une bonne éducation, normalement, contrairement à moi) a plus d'arguments que moi, je ne peux rien faire d'autre que d'avoir pitié de vous...
Rédigé par : Tomas | 04 octobre 2020 à 00:38
@ Robert Marchenoir
"Soyez assuré que des millions d'autres fonctionnaires anonymes en font autant, chacun à leur niveau. Ils ne sont pas moins nocifs. Seulement, vous ne les connaissez pas."
Mon pauvre Marchenoir, je vois que vous ne connaissez pas la fonction publique. Pour un agent de l'Etat, l'idée même de se "raoultiser", c'est-à-dire de prendre le risque d'être critiqué en ayant des idées personnelles, relève du cauchemar !
Donc, une fois de plus vous êtes hélas à côté de la plaque.
Rédigé par : caroff | 03 octobre 2020 à 23:30
@ Robert Marchenoir
"A cet égard, je ne crois pas que la France soit véritablement une exception."
Il y a quand même une spécificité française. Regardez cette récente étude du Pew Research Center. Les opinions des Français à ce sujet sont assez particulières: 1. grosse défiance du lien science/gouvernement 2. Rare pays où les gens de droite sont légèrement plus pro-science que les gens de gauche.
En gros, plus on est contestataire, plus on pense que le gouvernement est suspect dans ses liens avec la science. Et en France, cela semble très vivace. Et ce n'est malheureusement pas intégralement sans fondement...
Il y a quand même un truc bizarre dans ce pays...
Rédigé par : F68.10 | 03 octobre 2020 à 23:14
Il est caractéristique de constater que les commentaires se concentrent sur le Premier ministre, plutôt que sur la situation qui motive son action (la pandémie). Toujours la personnalisation du débat politique, au détriment des décisions à prendre.
A cet égard, je ne crois pas que la France soit véritablement une exception. Les débats font rage, au sujet du Covid-19, dans différents pays de ma connaissance. Aux États-Unis, des groupes armés de fusils ont manifesté contre les mesures de prophylaxie. En Angleterre, Boris Johnson est vigoureusement contesté au sujet du reconfinement. En Allemagne, le conseiller scientifique du gouvernement a été la cible de menaces de mort.
Je suppose que votre remarque sur la singularité française porte sur la polémique créée par Didier Raoult. Et là, en effet, la France se distingue. Comme il est fatal en temps de pandémie, d'innombrables pays ont vu fleurir divers charlatans à cette occasion. Les États-Unis ont eu un obscur médecin généraliste d'une communauté juive orthodoxe, qui s'est construit une petite réputation jusque sur nos rives en faisant la promotion de la chloroquine. Au Mexique, des cliniques privées ont carrément vendu des traitements frauduleux.
Mais il n'y a qu'en France qu'un tel charlatan a pu tenir le haut du pavé dans le débat national, jusqu'à prendre en otage le président de la République lui-même. Le médecin juif chloroquiste de l'État de New York s'est fait exclure de sa communauté, qu'il soignait pourtant depuis longtemps.
La médecine aux États-Unis est largement privée, ce qui fait que chaque praticien doit défendre sa réputation sur un marché concurrentiel, grâce aux douces et bienfaisantes lois du libéralisme. Les truqueurs peuvent certes connaître une notoriété éphémère et limitée, mais leurs mensonges ne résistent pas longtemps à la main invisible du marché.
Chez nous, c'est différent. Grâce à l'État fort et stratège, à une dépense publique délirante qui atteindra 62 % du PIB cette année et à un système fonctionnarial qui a établi le communisme sans le dire depuis 1945, un savant dévoyé dont ses confrères du monde entier ont dévoilé la qualité de faussaire peut, non seulement se maintenir en place à la tête d'un institut de recherches de 800 personnes financé par l'impôt, mais donner le la dans le débat médical et politique, et même inspirer la terreur à ses collègues, les contraindre à s'exprimer sous l'anonymat, faire craindre au gouvernement de nouvelles émeutes type Gilets jaunes, et obliger Emmanuel Macron à se traîner à Marseille pour flatter Didier Raoult (et ses fanatiques) en prétendant s'intéresser à lui.
L'inefficacité de la politique de test, de traçage et d'isolement n'est pas l'apanage de la France : l'Angleterre connaît les mêmes problèmes. Mais c'est bien le communisme français qui permet à Didier Raoult de tenir le pays par les parties sensibles.
Soyez assuré que des millions d'autres fonctionnaires anonymes en font autant, chacun à leur niveau. Ils ne sont pas moins nocifs. Seulement, vous ne les connaissez pas. Des millions de petits Raoult font du raoultisme chacun dans leur branche, avec les moyens qui leur sont alloués et les résultats que vous avez sous le nez : Muriel Pénicaud, ancien ministre du Travail, vient de regretter, à l'antenne de BFM Business, que le Covid ait empêché de peu le gouvernement de ramener le taux de chômage au chiffre de 7 %, lequel, a-t-elle eu le culot d'assurer, représenterait le plein emploi.
Un ministre du Travail du gouvernement de la Frônce explique tranquillement que 7 % de chômage, c'est le plein emploi, et c'est tellement banal que BFM ne juge même pas utile de reprendre cette citation dans le compte rendu qu'il fait de l'interview.
Je signale à tout hasard que dans les pays normaux (Suisse, Allemagne...), on ne commence à parler de plein emploi qu'à partir de 3 ou 2 % de chômage. Le plein emploi, c'est le taux de chômage qui reste lorsque tout le monde trouve un emploi sans difficulté. Comme il n'est pas possible d'éliminer totalement le phénomène par lequel certaines personnes doivent rester sans emploi quelques semaines, le temps de passer d'une entreprise à l'autre, on considère qu'il s'agit d'un chômage résiduel, incompressible, et qu'on a donc atteint le plein emploi.
Le ministre du Travail sortant d'un gouvernement pourtant réputé libéral (dans certains cercles), déclare sans complexes que le plein emploi, en France, se caractérise par 7 % de chômeurs : voilà un énorme aveu d'échec. Voilà la preuve que nous sommes une autre URSS, où les gens faisaient semblant de travailler, tandis que le gouvernement faisait semblant de les payer.
C'était une façon différente de dissimuler un chômage de fait, une inefficacité organisée. Nous, avec notre communisme moderne, on fait mieux : on mesure 7 % de chômage, et on dit, ni vu ni connu je t'embrouille, vous allez rire, ce n'est pas du chômage de masse, c'est du plein emploi.
A noter que c'est le plein emploi pour Muriel Pénicaud, qui, sitôt virée de son poste ministériel, retrouve un fauteuil doré comme ambassadeur de France auprès de l'OCDE -- l'une des sinécures les plus confortables de la nomenklatura nationale : on reste à Paris, on ne risque pas de se prendre de bombes sur la figure, et disons que la "négociation" avec les autorités étrangères n'est pas trop fatigante.
Pour en revenir au Covid-19, je signale que l'hospitalisation de l'autre champion mondial de la chloroquine, j'ai nommé Donald Trump, couvre de ridicule la volaille raoultiste -- mais je pense que nous attendrons encore longtemps ses excuses.
Trump, qui a passé son temps à faire son Raoult à la Maison-Blanche (promotion de la chloroquine, mépris envers le masque, minimisation de l'épidémie) est détecté positif. Son état est suffisamment sérieux (fatigue, difficulté à respirer) pour qu'il soit hospitalisé.
C'est marrant : de même que l'haleine bienfaisante de Didier Raoult (et ses petites pilules miraculeuses) n'ont pas empêché Marseille de connaître la deuxième vague de l'épidémie la plus préoccupante du pays, de même, le fait que Donald Trump ait pris de la chloroquine de façon préventive (et l'ait fait savoir bruyamment) ne l'a nullement empêché d'attraper le Covid-19.
Pendant des mois, il a ridiculisé les efforts de confinement faits par les États, il s'est moqué de l'épidémiologiste le plus respecté du pays, Anthony Fauci, il a ostensiblement méprisé le port du masque à l'instar du reste du personnel de la Maison-Blanche, et là, paf ! l'expert en immobilier et en virologie se retrouve à l'hôpital.
Maintenant que sa vie est réellement en danger (c'est un homme, il a 74 ans et il est gros), il se fait soigner avec de la vraie médecine : il prend un traitement expérimental à base d'anticorps, et on lui donne aussi du... je vous le donne en mille... remdésivir. Le médicament haï par les raoultistes, celui qui est censé être inefficace tout en tapissant les poches de Bilderberg.
J'ai eu beau scruter les dépêches de presse, je n'ai vu aucune mention que Donald Trump soit traité à l'hydroxychloroquine.
Faites ce que je fais, pas ce que je dis.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 octobre 2020 à 21:39
@ ALFRED LELEU | 03 octobre 2020 à 10:05
Pour moi c'est un peu avant, Viard, Quilis qui était le Dunet de la triplette Crauste-Dunet-Hauser... Bon, tout ça ne fait pas avancer mais pour le plaisir :
https://fr.sports.yahoo.com/news/rugby-jour-finale-1968-lourdes-100800218.html
Pour moi et tous les amoureux du pays d'Ovalie, la plus belle de l'époque ce fut Cigagna-Frutos-Derghali dont un huitième de finale à Bayonne extraordinaire, contre Agen avec Erbani... Mais ceci est une autre histoire, sans compter le match du Stadium.
P.-S.: Je me suis mal exprimé, l'histoire locale commence juste après les Belzons et consorts et avec le prof de gym visionnaire (le Guy Novès local).
Rédigé par : Giuseppe | 03 octobre 2020 à 21:11
@ F.68.10
"nous verrons les gens de droite dériver de plus en plus vers une posture irrationnelle, essentialiste et raciste."
Qu'est-ce que ce sera alors ! Cette posture est déjà la leur depuis longtemps. L'homme de droite est raciste, il n'y a qu'une différence de degré (qui s'atténue) avec celui d'extrême droite.
Moi aussi des méthodes radicales j'en ai, Staline et Hitler, entre autres, nous en ont fourni le mode d'emploi. Je n'ai pas constaté d'ailleurs que ça ait vraiment changé les choses sur le long terme, sauf pour les Juifs qui ont effectivement disparu de l'Europe de l'Est du Rhin. On peut effectivement fusiller la moitié des médecins et en mettre l'autre moitié dans des centres de santé/ Goulags, pas sûr que ça change les choses et que ça améliore la qualité des soins. Le jour où les médecins cesseront de rêver à une BMW et à une belle résidence secondaire (rêves dont ils n'ont pas l'exclusivité, bien sûr) ça changera peut-être, mais il faudra du temps. Autant qu'ils nous en a fallu pour renoncer, par exemple, au supplice de la roue pour punir les criminels.
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@ Exilé
Même remarque qu'à Philippe Bilger: sortez de votre patelin et comparez comment ça se passe ailleurs avant de faire votre pleureuse. Il est vrai qu'en matière de désinformation imbécile et inculte vous damez le pion à tout le monde ici.
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@ caroff
Je vous concède la différence géographique, encore que les deux soient Parisiens depuis leurs 20 ans, ce qui gomme quand même largement celle-ci. Mais parler d'origines sociales contrastées... la différence entre un instituteur et un professeur de français n'est pas énorme, et le grand-père de Castex était sénateur, je vous le rappelle. On est loin du fils de paysan qui allait à l'école pieds nus ou en sabots et plutôt dans la notabilité locale, en fait.
Deux purs produits du jacobinisme français, voilà ce qu'ils sont, et rien d'autres.
À ma connaissance, au gouvernement, seul Darmanin peut se prévaloir d'origines sociales modestes, ce qui ne l'a pas rendu proche du peuple puisqu'il monnaye ses services contre des faveurs sexuelles, lui-même l'a reconnu. Il est d'ailleurs ahurissant qu'il ait été maintenu à son poste après un tel aveu, qui devrait en bonne logique sonner le glas de sa carrière politique.
Rédigé par : Tomas | 03 octobre 2020 à 19:23
@ Exilé 23/10 17:42
"Vous êtes trop bon d'avoir commenté le message de Tomas, dont la mauvaise foi gauchiste est célèbre sur ce blog".
Trop grande bonté de ma part, je ne sais, mais naïveté certaine connaissant depuis maintenant longtemps la nature des interventions de cet interlocuteur, voilà qui est vrai.
La mauvaise foi se dégageant de son commentaire lorsque l'on connaît la teneur de certains de ses textes antérieurs fut telle que je n'ai pu réfréner mon désir de réagir tout en ne me faisant aucune illusion quant à la portée de mon propos.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 octobre 2020 à 19:06
@ Michel Deluré
Vous êtes trop bon d'avoir commenté le message de Tomas, dont la mauvaise foi gauchiste est célèbre sur ce blog.
Il faut dire que cela lui permet d'en aligner de bien bonnes :
« une fonction publique globalement pas corrompue » : sauf que parfois dans certains secteurs, la corruption est remplacée par une syndicalisation de type mafieux permettant de notoriété publique d'écumer le domaine d'activité concerné ou d'y imposer sa loi.
« des élections libres et non truquées » : (rires) sans interférences avec des financements occultes, sans aucune fraude dans certains secteurs dont c'est la spécialité depuis des dizaines d'années, et sans aucune pression à caractère terroriste ou désinformation par les médias...
Rédigé par : Exilé | 03 octobre 2020 à 17:42
@ Giuseppe | 03 octobre 2020 à 14:18
Certains commentaires sur Jean Castex sont consternants. Il occupe le poste de Premier ministre depuis seulement quelque mois et déjà il a droit à des jugements péremptoires sur la façon dont il occupe sa fonction.
Jean Castex fait comme nous avons tous fait lorsqu’on a été amené à occuper de nouvelles fonctions : il prend ses marques, étudie les dossiers qu’il est amené à traiter, fait la connaissance des personnes avec qui il sera amené à négocier ou collaborer. Cela prend du temps.
Il ne va pas bille en tête commencer à entrer en conflit avec les syndicats, les associations diverses et variées qui le sollicitent et contester les décisions de celui qui l’a nommé à sa charge.
Laissons-le faire son travail avec ses méthodes, sa personnalité qui est loin d’être superficielle.
Il y a du Raymond Barre chez lui. Derrière son air calme se cache une certaine détermination qui ne manquera pas de se manifester lorsque les affaires l’exigeront.
Emmanuel Macron a fait un très bon choix et au bon moment.
Rédigé par : Achille | 03 octobre 2020 à 16:36
@ Isabelle
"Les islamistes doivent être sur un petit nuage. Le Président français leur déroule le tapis de prière."
Je pense au contraire qu'ils doivent tirer une tête pas possible et qu'ils semblent comprendre que cela tourne au vinaigre. Des "études islamiques de haut niveau", comme vous le dites, cela peut parfaitement être dispensé par un athée carabiné. C'est justement cela le principe... de l'université.
Il n'est pas nécessaire d'être croyant pour discuter et publier sur l'islam. Aucunement.
Et vous devriez aussi faire attention au piège que Macron vous tend. Je vous le dis tout net: s'il est sérieux dans son programme, nous verrons les gens de droite dériver de plus en plus vers une posture irrationnelle, essentialiste et raciste. Jusqu'ici, ils pouvaient faire illusion en hurlant "laïcité". Mais s'opposer à l'enseignement d'études universitaires de haut niveau sur l'islam, cela commence à flirter avec... l'obscurantisme. En un sens technique du terme.
Il va falloir changer d'ammunitions, Isabelle. Et c'est une bonne chose. Bonne chance pour dénouer vos noeuds dans votre cerveau. Et bonne chance aux islamistes pour contourner ce que Macron veut mettre en place. La partie n'est pas jouée, je vous le concède: elle ne fait que commencer. Et il était temps.
Rédigé par : F68.10 | 03 octobre 2020 à 16:30
@ Tomas
"Je ne sais pas ce qu'il en est des experts en politiques publiques, mais effectivement le corporatisme des médecins est une des plaies du pays."
Ah bon ? Tiens donc ! Je ne l'aurais jamais cru...
"Après, vous savez bien qu'aucun pouvoir ne pourra aller contre ceux qui soignent sans délai les plaies de leurs gouvernants..."
J'aurais pourtant bien quelques méthodes radicales.
Rédigé par : F68.10 | 03 octobre 2020 à 16:16
@ Isabelle
Hors sujet, attendez le prochain billet sur l'Islam avant de déverser votre bile.
Rédigé par : Tomas | 03 octobre 2020 à 16:10
@ Jean le Cauchois
"son épouse et ses enfants résident à Paris"
On fait mieux comme ancrage local. Encore un qui se moque du monde ! Ces élus de droite qui ont trahi leur camp sont pathétiques, Castex "je suis de droite et je l'assume" (on comprend mieux son départ de chez lui, il n'avait aucun avenir) est d'ailleurs dans la parfaite continuité de son prédécesseur !
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@ Michel Deluré
Où voyez-vous un optimisme débordant ? Mais quand on lit M. Bilger et nombres de commentateurs, on a parfois l'impression de vivre en Somalie. Evidemment qu'il y a plein de choses à améliorer dans notre pays, mais quiconque a dirigé plus de dix personnes devrait comprendre que ce n'est pas à la portée d'un président, d'un Premier ministre ou d'un ministre de le faire. Les sauveurs de la nation n'existent pas.
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@ F.68.10
Je ne sais pas ce qu'il en est des experts en politiques publiques, mais effectivement le corporatisme des médecins est une des plaies du pays. Après, vous savez bien qu'aucun pouvoir ne pourra aller contre ceux qui soignent sans délai les plaies de leurs gouvernants...
Rédigé par : Tomas | 03 octobre 2020 à 16:05
Un Premier ministre ne chasse pas l'autre. Est-ce qu'une "lumière" en chasse une autre ? Ou comment notre Président se trompe lourdement à propos de "l'islam des lumières", un oxymore.
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co254572/grand-diseux
Le fameux "en même temps" de Macron en pleine incohérence.
Rédigé par : Isabelle | 03 octobre 2020 à 15:09
@ Exilé
"Enfin, pour éviter de rencontrer des problèmes avec l'Islam, pratiquons la politique de Gribouille et rajoutons-en encore une couche :
- «Nous allons nous-mêmes former nos imams en France»
- Aider l'islam à «se structurer»
- «Enseigner davantage la langue arabe à l'école»
- Développer les études islamiques «de haut niveau»"
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Les islamistes doivent être sur un petit nuage. Le Président français leur déroule le tapis de prière.
Excellent billet de Michel Onfray à propos du dernier discours fleuve de Macron sur le "séparatisme" pour ne par dire communautarisme.
"Ses propos de droite sont cautère sur une jambe de bois, traitement homéopathique d’un cancer métastasé, reconstruction de la charpente de Notre-Dame avec des allumettes ; quant à ses clins d’œil appuyés à la gauche, ils proposent ni plus ni moins d’éteindre l’incendie avec le lance-flammes qui a contribué à l’allumer.
Car fermer ici ou là deux ou trois endroits salafistes ne fait rien contre la progression du salafisme en France : ces lieux clandestins renaissent ailleurs dans la journée qui suit ! Ceux qui animent idéologiquement ces endroits sont tout juste contraints à déplacer leur toile de tente dans le même camping. Il leur suffit ensuite de recommencer ailleurs. Le président de la République annonce comme un remède de cheval le fait que la France va continuer à jouer à ce jeu de cache-cache ! Comment peut-on sottement penser qu’obliger une salle de sport où s’effectue un travail de radicalisation à cesser ses activités d’endoctrinement suffirait à obtenir des salafistes qu’ils cessent de faire leur travail, autrement dit : de contribuer au djihad, de le préparer, de l’activer sur notre territoire"
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/grand-diseux
Rédigé par : Isabelle | 03 octobre 2020 à 14:54
J. Castex pour remplacer E. Philippe : erreur de casting.
EDM pour remplacer N. Belloubet : énorme bourde !
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Un Premier ministre ne chasse pas l'autre. Une population d'immigrés clandestins illégaux sans papier ne chasse pas la population autochtone.
Propagande pro-migrants :
"La mairie de Paris ouvre un centre d'accueil pour migrants près du Louvre"
« C’est rigolo comme projet, de mettre des personnes sans papier au cœur d’une mairie qui est le lieu de l’état civil », s’est amusé Samuel Coppens, porte-parole de l’Armée du Salut, qui se félicite de « mettre ces populations en visibilité et non pas qu’elles soient dans des lieux de relégation ». Valeurs Actuelles
https://www.valeursactuelles.com/societe/la-mairie-de-paris-ouvre-un-centre-daccueil-pour-migrants-pres-du-louvre-124272
Les Parisiens ont beaucoup de chance. Eux qui voyaient toujours les "migrants" de loin, ils les verront de très près. Les Parisiens auront la joie de vivre ce que vivent les habitants des Haut-de-France par exemple. Mais seulement 200 migrants c'est petit joueur, dans le Nord de la France, ils sont environ 8 000 à 10 000. Les comptes ne sont pas toujours mis à jour.
Rédigé par : Isabelle | 03 octobre 2020 à 14:26
@ Achille | 02 octobre 2020 à 17:32
Je suis bien d'accord.
Quand je pense à tous ces Parigots qui se sont enfuis dans les résidences du Sud pour échapper au Covid, qui nous la jouent condescendants avec Castex.
Apparence de percheron de la politique et vers lequel bon nombre de ces bobos bientôt vont venir lui manger dans la main... L'accent n'aura pas d'odeur à ce moment-là, surtout pour quémander de quoi survivre à la crise.
Castex va leur apprendre ce qu'est un maquignon d'Occitanie.
"Parisiens têtes de chiens, Parigots têtes de veaux !"
Rédigé par : Giuseppe | 03 octobre 2020 à 14:18
Jean Castex est un haut fonctionnaire modèle ENA patenté. Avec tout juste l’accent en plus - ou en moins.
Le métier de haut fonctionnaire est d’observer, de contrôler, de rendre compte, de conseiller, de proposer et... d’exécuter les décisions de l’échelon politique. En aucun de décider lui-même... du moins officiellement.
À la sortie de l’ENA, un petit nombre de diplômés fait immédiatement le choix de n’embrasser cette carrière de haut fonctionnaire que le temps qu’ils doivent à l’Etat - dix ans, voire moins en le remboursant (c’est le cas de Macron) - et d’entrer au plus vite dans le monde des politiques. C’est le cas d'Edouard Philippe, qui, quatre ans après sa sortie, était déjà l’adjoint d’un maire, ancien ministre, et s’est vite rapproché de Juppé après un détour chez Rocard.
Castex, lui, en ce domaine, jusqu’en juillet dernier, avait joué petit bras: maire d’une commune certes dynamique, mais de province profonde, et conseiller départemental et régional... parmi beaucoup d’autres. Il avait tout misé sur la haute fonction publique et sa carrière parisienne de "couteau suisse" n’est pas négligeable. L’ombre lui plaisait. Du jour au lendemain, le voici en pleine lumière, dominant l’ensemble des élus...
Deux trajectoires... Deux comportements... Edouard Philippe, en vingt ans, a acquis tous les codes plus ou moins avoués des politiques. À Matignon, il a su très vite exister en se démarquant avec plus ou moins de souplesse de la volonté élyséenne, parfois à géométrie variable. L’origine de sa popularité de fin de règne et « posthume » est là : il a su faire croire à son autorité...
Castex, lui, savait nager sous l’eau, dans « l’Etat profond ». La tête à la surface, il est beaucoup moins à l’aise, faute de s’être préparé à affronter un autre monde que le sien. Ce qui le conduit, depuis son arrivée à Matignon, à conserver ses habitudes : faire ce que l’autorité supérieure du moment lui demande, voire, par zèle, précéder ses désirs... et prendre les coups.
Le monde est bien fait : c’est exactement ce profil que recherchait Macron, qui conçoit la République comme « sa » République. Une République dans laquelle l’Elysée déciderait de tout - en termes constitutionnels, déterminerait et conduirait l’action gouvernementale -, la fonction de Premier ministre disparaissant ou étant réduite à n’être plus occupée que par l’un des « collaborateurs » du Président, servant éventuellement de fusible si le peuple gronde.
Pourquoi dès lors celui-ci accorderait-il du crédit à ce chambellan chargé simplement de passer les plats, à ce porte-voix voué à imposer la parole présidentielle, à ce serviteur incapable de s’accorder la moindre liberté avec les consignes reçues ? Mieux vaut juger le donneur d’ordre... et le combattre pour que la France, fascinée par la royauté depuis qu’elle a guillotiné Louis XVI, n’accepte pas que « Manu » devienne de fait « Manu 1er ».
Rédigé par : Serge HIREL | 03 octobre 2020 à 13:13
Il ne faudrait pas confondre les Premiers ministres de Macron avec Pompidou.
Il n'y a qu'une personne qui gouverne, c'est Macron. Et conformément au sens de "personne", Macron est le masque du trio Soros/Obama/Gates, Bilderberg et Cie c'est-à-dire de l'Internationale qui cherche à transformer la planète en empire métisso-chinois.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 octobre 2020 à 12:24
Aucun des commentaires ne mentionne que notre situation face au Covid diffère fondamentalement de tout ce que nous avons connu jusqu'ici et qui en gros dépendait des décisions prises par le gouvernement, décisions qu'on pouvait soutenir ou combattre. Ici on a un virus qui se propage dans toutes les occasions même à table quand on mange, même quand on fait du sport, même quand on fait ses courses, etc. etc. Mais nous devons nous alimenter donc c'est par force que nous ôtons le masque pour manger, ce n'est pas parce que le gouvernement nous en donne le droit.
En fait plus nous gardons le masque plus nous nous protégeons quelles que soient les permissions données ou refusées par le gouvernement. Notre attitude qui consiste à tenir compte de ses préconisations pour le soutenir ou l'accabler montre que nous sommes des irresponsables.
Rédigé par : lucterius | 03 octobre 2020 à 12:19
Avec un président de la République proposant enfin le discours tant promis contre le séparatisme.
Une première réflexion, sur un point de sémantique à propos du terme séparatisme.
Il est piquant, alors que nous avons entendu pendant plusieurs dizaines d'années le mot afrikaans apartheid être vilipendé comme l'abomination de la désolation alors qu'il signifie simplement développement séparé, sans aucune autre connotation, de voir M. Macron reprendre en quelque sorte cette notion, pour évoquer la façon qu'ont certaines communautés de se refermer volontairement sur elles-mêmes en se séparant des autres selon des critères qui leur sont propres, sans y avoir été contraintes...
Une fois de plus, ce discours de M. Macron cumule idées générales, idées reçues, idées fausses et idées dangereuses, associées au fameux « en même temps » s'opposant parfois carrément aux notions défendues auparavant.
https://www.lefigaro.fr/politique/en-direct-nbsp-suivez-le-discours-d-emmanuel-macron-sur-les-separatismes-20201002
Ainsi, quand M. Macron évoque dans son discours la ghettoïsation de certaines populations et qu'il semble l'imputer aux pouvoirs publics, il montre une fois de plus qu'il n'a rien compris car ce sont les habitants de ces quartiers eux-mêmes qui ont fabriqué ces ghettos.
Ainsi, quand il dit : « Nous n'avons pas pu suffisamment recréer la mixité », il oublie de dire que cette mixité a existé quand ces quartiers qualifiés désormais de ghettos étaient aussi occupés par des franco-Français, qui y logeaient ou qui y tenaient des commerces ou bien encore qui y représentaient certains services publics, avant d'être contraints petit à petit de partir par diverses pressions voire sous la menace.
Mais comment serait-il possible de créer ou de recréer une mixité artificielle, dans ces quartiers « sensibles » ou même ailleurs, sans s'assurer que les causes s'y opposant n'ont pas été éradiquées ?
Quand des gens, exposés à diverses nuisances volontaires agrémentées parfois de menaces de mort, s'entendent conseiller par la police de déménager, est-il alors possible d'envisager la restauration d'une quelconque mixité ?
Bref, la mixité entre des sphères culturelles que tout oppose est-elle possible ?
Enfin, pour éviter de rencontrer des problèmes avec l'Islam, pratiquons la politique de Gribouille et rajoutons-en encore une couche :
- «Nous allons nous-mêmes former nos imams en France»
- Aider l'islam à «se structurer»
- «Enseigner davantage la langue arabe à l'école»
- Développer les études islamiques «de haut niveau»
Et tout cela au nom de la laïcité...
Manifestement, M. Macron et ses conseillers n'ont toujours rien compris à la question, mais vraiment rien, à moins qu'ils ne le fassent exprès.
Français, comprenez que l'islamisation de la France sera donc accélérée au lieu d'être contenue.
Pensez seulement au sort qu'ont connu inéluctablement tous les pays qui dans l'Histoire ont été atteints par ce processus et dont certains menacent actuellement l'Europe comme dans le passé.
Rédigé par : Exilé | 03 octobre 2020 à 12:16
MAURIAC
Sur France Culture, ce samedi matin, Finkielkraut, dans son émission « Répliques », avait choisi de parler du « Bloc-notes » de François Mauriac, publié en collection « Bouquins » (2 tomes), avec Etienne de Montety et Xavier Patier, auteur de « Demain la France- Tombeaux de Michelet, Mauriac et de Gaulle », éd. du Cerf. Si vous avez raté cette conversation, n'hésitez pas à l'écouter en replay.
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/mauriac-parmi-nous
Lire ce « Bloc-notes », c'est faire « une cure d'altitude mentale » (Montety)
« Oui, le gaullisme, c'est la réaction, la réaction au malheur » (Mauriac)
« Je ne crois pas en Dieu, parce que je crois à la mort » (Finky)
(En 68) « A la question « D'où parles-tu ? » il fallait répondre « Merde ! » (Maurice Clavel)
« Le monde est plein de vertus chrétiennes devenues folles » (Chesterton)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 03 octobre 2020 à 11:46
L'oeil fixé sur l'horizon 2022, EM a considéré qu'écarter EP du poste de Premier ministre, fonction dans laquelle il s'était manifestement étoffé politiquement au point d'en devenir encombrant, servirait mieux ses intérêts dans la perspective d'une candidature à sa réélection.
Le remplacer par un homme, sans nul doute de qualité, mais quasiment inconnu du grand public, n'ayant pas la dimension politique acquise par son prédécesseur, sans crainte de le voir apparemment afficher des ambitions démesurées, même si l'appétit vient parfois en mangeant, et le sachant avant tout dévoué au seul service de l'Etat, s'inscrivait donc parfaitement dans cette stratégie.
Alors oui, c'est le sort d'un Premier ministre que d'être sur un siège éjectable dont il n'est pas le seul à avoir la maîtrise et que le Président peut entre autres actionner à tout moment, selon sa seule volonté au service de ce qu'il juge être ses propres intérêts politiques et qui peuvent ne pas coïncider avec les intérêts du pays.
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@ Tomas 02/1021:22
« Doit-on vous rappeler que non, la France n'est pas moribonde sur les plans économique et social »
Tout en considérant certes le terme « moribonde » comme excessif, je ne partage cependant pas la vision aussi optimiste que vous avez de la situation de notre pays. Je pense que nous pourrons d'ailleurs en reparler dans quelques mois lorsque, la pandémie étant il faut l'espérer derrière nous, il sera temps d'établir le bilan.
S'agissant de notre système hospitalier performant, je pense qu'il a tout de même révélé ses faiblesses durant cette période difficile.
Quant à notre système éducatif dont vous affirmez qu'il fonctionne correctement, les performances dans les domaines de base que sont par exemple l'arithmétique et l'orthographe, pour ne parler que de ceux-là, rendent vos propos bien optimistes.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 octobre 2020 à 11:22
@ Giuseppe | 02 octobre 2020 à 14:48
Pas facile ! Il s'agit, nous dites-vous, d'un seconde ligne, mais son morphotype me ferait plutôt penser à un troisième ligne. André Belzons, dit Bebelle, du RC narbonnais ???
Rédigé par : ALFRED LELEU | 03 octobre 2020 à 10:05
Il est sûr que Jean Castex n'a pas été bon quand il a avoué qu'il n'avait pas téléchargé l'appli Stop Covid.
La plupart du temps avec mes excellents collègues nous faisions l'impasse lors de la première réunion des détails du projet - souvent en manque de temps. Mais nous en parlions comme si nous y avions consacré la nuit entière, les donneurs d'ordre partaient toujours rassurés, les confortant par la suite qu'ils avaient fait le bon choix.
Notre milieu était malicieux, la rouerie faisait aussi fondation, c'était le cinquième mur... Bon, pour Castex, faute avouée est à moitié pardonnée, une partie des citoyens le pensera.
Nous devrions en reparler dans quelque temps, son rythme d'élocution dont on parle, va le servir à l'avenir plus que vous ne l'imaginez, et je l'ai entendu ajuster une fois un "coup de semelle" à un interlocuteur avec toute la chaleur d'un "Premier ministre à l'ancienne", j'ai entendu... Ce dont je suis sûr est qu'il a vissé ses longs crampons pour terrains boueux, et là pas de doute il ne reculera pas.
Rédigé par : Giuseppe | 03 octobre 2020 à 09:52
Si la France semble ne pas trop se déchaîner pour combattre le BOVID-19 (*) c'est que ses dirigeants savent pertinemment que ce virus est bien moins mortifère que le virus Macron lui-même, dont il faudrait se débarrasser définitivement. Et de préférence, rapidement.
(*) BOVID car se rapportant à BOVIDÉS stupides qui gobent tout et n'importe quoi...
Rédigé par : GERARD R. | 03 octobre 2020 à 09:28
« Les "il n'y a qu'à" surabondent et il n'y a pas un Français, pas un métier, pas une corporation, pas une activité, à Paris ou en province, qui ne se sentent spoliés, brimés, exploités, oubliés. Tout le monde ferait mieux que le pouvoir, chacun a son médecin ou son professeur de prédilection et depuis peu de temps notre pays dispose de deux boucs émissaires, le Premier ministre Jean Castex et le ministre Olivier Véran pendant que le président de la République s'octroie la tonalité moins déprimante de la partition ! »
La France ressemble de plus en plus au petit village d’Astérix avec ses batailles de poissons pas frais.
Ce pays est devenu ingérable, ceci quel que soit le parti au pouvoir. La fracture entre les élites et le peuple est définitive.
La seule institution qui pourrait réconcilier ces deux mondes est l’Education nationale en assurant un enseignement, non seulement des matières élémentaires (maths, français, histoire, langues, etc.), mais également les notions de civisme, de morale, tout ce qui constitue les fondements d’une démocratie et les valeurs d’une République.
Or l’enseignement aujourd’hui est une catastrophe. Sur ce point Zemmour a malheureusement raison.
Que ce soit en maths, en français, en histoire ou les autres matières scolaires, le niveau des élèves a baissé d’une façon alarmante. Un bachelier de l’année 2020 a moins de connaissances et moins d'esprit d'analyse qu’un gamin des années 50 qui décrochait son certificat d’études primaires.
Le cas est surtout patent dans l’école laïque, raison sans doute pour laquelle nos élites envoient leurs enfants dans des écoles privées, y compris de bons laïcards…
Rédigé par : Achille | 03 octobre 2020 à 08:42
@ Ninive
"Aux macroniens temporaires: je ne pensais pas que des citoyens qui écrivent abondamment dans les commentaires de ce blog soient aussi dénués de jugeote avec pourtant de grands spécialistes du verbiage comme Marchenoir, Lodi et un décortiqueur de cacahuètes comme F68.10."
Le décortiqueur de cacahuètes - qui préfère toutefois examiner les tardigrades au microscope électronique - vous informe, au sujet de la position d'Amnesty International que vous avez mentionnée, qu’Alain Bauer a tendance à penser que ce type de situations procède de la primauté de la confrontation sur celle de l'argumentation dans la culture politique française.
Jean-Philippe Denis: Je ne résiste pas à la question, l'Etat, c'est le détenteur de la violence légitime. [...]
Alain Bauer: [...] Mais c'est une vieille histoire, parce qu'en France, l'Etat a décidé qu'il ne négociait pas s'il n'y avait pas de rapport de force. Et donc les opposants à l'Etat ont compris qu'ils ne pouvaient pas négocier s'il n'y avait pas de rapport de force. Donc le rapport de force est devenu le mode de négociation de l'Etat. C'est une sorte d'élément préalable: je montre mes muscles, je montre ma force, je me mets en situation de confrontation, de contestation, et donc je suis en opposition avec les forces de l'Etat; et une fois que j'ai bien montré ma force alors un début de processus de négociation a lieu, parce qu'autrement l'Etat considère qu'il a le monopole de la vérité légitime; et ça l'amène à être dans une situation très différente des peuples anglo-saxons, allemands, suisses ou plutôt de culture protestante, on va dire, où la négociation est un sujet naturel et où la grève, c'est le truc après qu'on a tout raté. La France fonctionne à l'envers: c'est un préalable à la négociation, et donc, évidemment, ça nécessite un processus de confrontation.
Quant à moi, j'avais parié que Macron ferait tirer sur les Gilets jaunes. J'ai gagné mon pari contre mes potes en Suisse. Merci à tous.
Rédigé par : F68.10 | 03 octobre 2020 à 00:07
@ Tomas
"M. Bilger, sortez un peu de chez vous: dans tous les pays on discute autant des mesures prises par les gouvernements que de l'épidémie elle-même. À tort dans 90 % des cas, les médecins et les experts en politique publique étant assez rares dans la population."
C'est assez triste que le corporatisme et la politisation desdits médecins et experts en politique publique, qui est concomitante des libertés qu'ils s'arrogent avec la démarche scientifique, comme dans le cas Raoult, imposent à des péquins d'intervenir sur des blogs pour leur rappeler leurs rôles quand ils en dévient. Ce qui est malheureusement de plus en plus fréquent et de plus en plus nécessaire.
Nous assistons à la déliquescence de l'intégrité scientifique en matière de politiques publiques. Ou plutôt... nous assistons au déballage dans les médias et Internet du linge sale qu'ils gardaient auparavant bien au chaud dans leur entre-soi.
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2020 à 23:07
M. Bilger, sortez un peu de chez vous: dans tous les pays on discute autant des mesures prises par les gouvernements que de l'épidémie elle-même. À tort dans 90 % des cas, les médecins et les experts en politique publique étant assez rares dans la population.
Doit-on ensuite vous rappeler que non, la France n'est pas moribonde sur les plans économique et social. Malgré le chômage, la dette publique, les imaginaires "montées des incivilités" et"séparatisme" (j'attends encore qu'on m'explique ce que c'est), elle reste un pays riche, avec un système hospitalier performant, une fonction publique globalement pas corrompue, des élections libres et non truquées et un système éducatif fonctionnant correctement.
C'est sûr que ce n'est pas la Suisse ou la Norvège, mais elle n'a dans l'ensemble pas à rougir de la comparaison d'ensemble avec les pays voisins. Il faut donc être honnête et utiliser les mots justes.
Venons-en à M. Castex maintenant: pas étonnant qu'il n'en impose pas aux élus et aux électeurs, c'est un haut fonctionnaire. Il est sans doute parfait pour organiser, proposer, décider même, c'est probablement une belle machine intellectuelle doublé d'un bourreau de travail, peut-être même quelqu'un de courageux, mais il n'a sans doute pas l'instinct du tueur, la "grinta" et le charisme qui font les hommes politiques dignes de ce nom, qui malheureusement sont nécessaires pour faire semblant de conduire et organiser la communauté de grands enfants capricieux que nous sommes, pauvres mortels ordinaires.
Et puis quelqu'un qui avoue ne pas avoir téléchargé l'application "stop covid" alors qu'on nous a tous appelés à le faire peut-il conserver une once de crédibilité ? Mon avis est que non.
Enfin, si c'était possible d'arrêter de louer son "accent chantant" ou "rocailleux", les gens du Sud-Ouest apprécieraient. C'est vexant à la fin d'être considérés par les pseudo-élites parisiennes comme des ploucs sympathiques tout juste bons à animer les bandas d'après-corrida de vos vacances d'été. Quand je parle, je n'ai pas l'impression de chanter. C'est avec cette condescendance (toute parisienne là encore) qu'on encourage le séparatisme. Vous ne le verrez pas mais le mouvement est lancé, insidieusement, les signes avant-coureurs sont déjà là, dans le métro de Toulouse ou les supermarchés de Saint-Brieuc. Et je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'une mauvaise chose, la France n'est pas plus immortelle que l'Empire romain ou l'URSS, il faudra bien qu'un jour elle disparaisse en tant qu'Etat, telle est la loi immuable de l'Histoire: tout est provisoire.
Rédigé par : Tomas | 02 octobre 2020 à 21:22
Edouard Philippe faisait trop d'ombre au Président et Jean Castex aujourd'hui fait juste de la représentation pour éviter ça.
Emmanuel Macron a vidé de leur substance les partis politiques d'opposition (et même le sien LREM), affaiblit l'Assemblée nationale et vient de réduire le rôle de Premier ministre à de la figuration, pour mieux exister. Nous savions que ce poste était d'abord un fusible. E. Macron souhaite visiblement garder les prérogatives sur tout. On verra en 2022 si cela lui réussit.
E. Dupond-Moretti répète aux journalistes qu'il a vu Macron sur tel sujet, qu'il a soumis sa proposition à Macron, qu'il a demandé ceci ou cela à Macron, ce qui prouve que Jean Castex compte pour du beurre pour certains ministres et peut-être même pour tous.
J'imagine qu'Olivier Véran, durement sermonné par le Chef récemment, en fait de même et que ce pauvre Jean Castex fait ce qu'il peut pour garder sa dignité.
Pour ce qui est de la crise sanitaire, il faut d'abord constater que le "Ségur de la santé" où beaucoup de promesses de réorganisation de l'hôpital public avaient été faites, n'a été suivi d'aucun effet.
Où sont les lits supplémentaires promis et les moyens mis en place pour faire face à une éventuelle deuxième vague de COVID ? avec notamment les formations des personnels infirmiers à la réa ?
Et qu'on ne me dise pas que c'est un manque d'argent, quand je vois les millions d'euros distribués ici ou là, quand je sais que le budget de l'A.M.E. sera augmenté de 97 millions (+ 9 %) pour 2021. C'est donc la lenteur de nos administrations en même temps qu'un manque de volonté qui apparaît.
Les mesures trop drastiques et néfastes pour l'économie pourraient être allégées si derrière on savait que les prises en charge pour les grands malades du COVID suivaient. Pas besoin d'être énarques pour le dire.
Peut-être qu'il y a des yaka faukon mais il y a quand même une inertie bien visible dans l'administration, dans la distribution des enveloppes et un manque de rigueur des politiques amplifié par le sempiternel "en même temps".
Pour une fois que nous avons un Premier ministre qui représente la France des Régions, je ne vais pas me plaindre même s'il ne sert qu'à amadouer les territoires. Elections, élections quand tu me tiens !
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 02 octobre 2020 à 20:17
Cher Philippe,
J'ai lu avec intérêt vos réflexions sur Jean Castex et Edouard Philippe.
Je redis ce que j'ai déjà dit ici. Sans que tout le monde en ait conscience en France, il existait des désaccords de fond entre le Président et son Premier ministre. Il a changé le Premier ministre en croyant prendre une personne qui ne ferait que ce que le Président souhaiterait, en lui imposant d'entrée de jeu un directeur de cabinet, qu'il connaissait bien quand il était à l'Elysée, à l'époque Hollande.
Pour ma part, j'ai toujours trouvé, dès le début, la personnalité du deuxième Premier ministre désagréable. Il est mauvais, cassant, rasoir, quelconque, sans le moindre attrait. Et je ne raffole pas des accents. C'est manifestement une erreur de casting. Le président a mal jugé. Mais avec Castaner, Sibeth Ndiaye, Belloubet, Benalla, il avait déjà fait de mauvais choix.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 octobre 2020 à 18:04