On n'a jamais autant parlé de la liberté d'expression que depuis l'assassinat de Samuel Paty et de ceux perpétrés dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice.
Comme s'il avait fallu attendre de reconnaître à la démocratie le droit de tourner en dérision jusqu'aux religions, et de voir le terrorisme islamiste le contester mortellement, pour qu'enfin cette irremplaçable valeur républicaine soit débattue, revendiquée, magnifiée.
Il serait indélicat, dans une telle atmosphère mortifère où pèsent sur la France les menaces de pays musulmans à prendre malheureusement au sérieux, de se détourner de la problématique des caricatures de Mahomet. Elle a permis au président de la République (dans un entretien très pédagogique sur El Jazeera) de faire valoir le consensus national sur le fait que, si on peut être offensé avec ses croyances moquées, notre société et ses principes d'humanité nous interdisent de massacrer au nom de ces atteintes.
Il faut s'en tenir fermement à cette ligne - distinguant le sentiment personnel et le refus de toute barbarie - mais ne pas se poser en défenseur de la liberté d'expression seulement quand le comble de l'horreur nous a frappés. Et, d'une certaine manière, nous rassemble.
Je constate que dans la quotidienneté, sur les plans politique et médiatique, quand nous n'avons pas à nous soumettre à une sorte de décente solidarité pour ne pas donner des armes à ceux qui veulent détruire l'âme de la France, nous retombons vite dans un relativisme, des approbations ou des interdictions qui montrent le peu de cas que nous faisons d'une liberté absolue. Comme s'il était légitime, et non pas honteux, d'avoir chacun la sienne, adaptée à ses préjugés, ses certitudes et ses détestations.
Ainsi le sociologue Geoffroy de Lagasnerie peut-il tranquillement affirmer qu'on n'a pas à débattre, quand on est forcément du bon côté de l'extrême gauche, avec la droite et que d'ailleurs l'intellectuel de droite n'existe pas. Il est convié pour développer cette absurde intolérance et ce mépris si peu conforme à la véritable intelligence (l'Express).
Sonia Devillers (France Inter) n'éprouve pas le moindre scrupule à solliciter du CSA des restrictions à ce qu'elle nomme "la droitisation des chaînes d'info en continu" et des contrôles pour faire cesser ce scandale et on sait que c'est une radio de service public parfaitement pluraliste qui se permet d'oser ce diktat !
Rokhaya Diallo invoque hautement sa liberté d'expression quand Pascal Bruckner lui reproche à juste titre d'avoir attisé la haine contre Charlie Hebdo à cause de la mollesse de sa dénonciation après l'explosion dans les locaux de l'hebdomadaire. On ne pourrait que se réjouir de la voir ainsi éprise de sa liberté si elle n'avait pas dénié à d'autres, ses adversaires, la même.
Je ne voudrais pas davantage tourner autour de mon thème central qui concerne CNews, chaîne faisant l'objet, depuis quelques mois, d'un intérêt et d'une curiosité dont elle pourrait se flatter si le regard porté sur elle n'était pas au mieux d'une tiède malveillance, au pire d'une totale mauvaise foi.
L'émission Face à l'info qui grâce à Eric Zemmour, à ceux qui dialoguent avec lui et à Christine Kelly (lire son portrait dans le JDD, "La femme aux deux visages") n'a pas été pour rien dans cette focalisation, à cause de son incroyable succès qui ne relègue pas les autres débats et plateaux de la journée, avec Pascal Praud notamment.
Le comité d'éthique de Canal Plus s'est penché sur Face à l'info et a souhaité des modifications, tel qu'un peu plus de pluralisme et davantage de contradiction. Pourquoi pas ? Croit-on une seconde que ces amendements retireraient à ce moment médiatique libre et vif ce qu'il a d'unique ?
À Pascal Praud, Léa Salamé, qui se fait passer pour une spécialiste de l'entretien politique pugnace, conseille d'abandonner "les débats politiques qu'il traite de manière parfois caricaturale". On croit rêver !
Je constate que ceux qui ont décidé de boycotter CNews, quand on les questionne, ne regardent pas la chaîne mais se fient à ce qu'en disent ceux qui ne l'aiment pas et ne la regardent pas ou plus. Nous sommes bien avancés ! Il est clair qu'on ne veut surtout pas succomber à la tentation de changer d'avis.
Il y a quelques semaines, une double page du Monde a été consacrée à CNews et par rapport à l'article de Télérama qui a suivi, la première a pu apparaître honnête, équilibrée, presque objective. N'étaient pas niées les données d'une réussite qui ne tenait pas qu'à l'affirmation d'une pensée conservatrice.
Mais Télérama est enfin survenu pour diffuser la bonne parole progressiste. CNews ne serait pas "une chaîne d'information mais un outil de propagande". Au service de qui ? Elle serait devenue "la Fox News française", ce qui à vrai dire ne serait déjà pas si mal.
La substance même de l'analyse est toute de partialité et de caricature. Allant puiser ses sources seulement auprès de quelques langues aigres ayant exercé à iTélé. Et de deux salariés anonymes.
Eric Zemmour est réduit à "ses délires racistes" ou à ses "éructations racistes" et au rappel voluptueux de ses condamnations pour des délits de presse. Etrange comme une certaine gauche médiatique, assez indifférente à la délinquance et à la criminalité ordinaires, se repaît de ces sanctions qui relèvent d'un autre registre : celui de la pensée et de la parole, qu'on les estime dévoyées ou non.
La Belle équipe, animée par Clélie Mathias (elle serait "passive" : ils ne l'ont pas écoutée !) aurait le grand tort de réunir des septuagénaires dont, notamment, Gérard Carreyrou (GC). Cette pique peu élégante sur l'âge n'est d'ailleurs pas pertinente car je connais beaucoup de quarantenaires auxquels il pourrait damer le pion. Surtout il a eu le grand tort, aux yeux de Télérama, de dénoncer le séparatisme "auquel il manquait un volet immigration". Et alors ?
C'est oublier que pour cet hebdomadaire GC a commis le péché capital qui était d'affirmer une vérité alors qu'elle avait été dite déjà, ou à peu près, par le RN. Inexcusable même si pour qui connaît GC, celui-ci est aux antipodes du RN ! Mais cette intelligence et cette finesse doivent être forcément étiquetées d'extrême droite ! C'est du délire.
Quand on cherche les ressorts profonds d'un tel texte, j'en vois au moins deux. CNews a trop de succès et c'est intolérable. Pire, il est dû à des talents incontestables. On voudrait bien pouvoir les mépriser mais c'est impossible.
Alors on affabule et on simplifie : ce qui circulerait toute la journée dans CNews serait de l'extrême droite alors que c'est tout simplement un point de vue conservateur sur la politique et la société, qui est parfois contredit dans les débats et dont l'immense grief qui doit lui être imputé est de ne pas être celui de Télérama, à l'évidence le guide suprême en l'occurrence !
L'extrême droite est devenue en France l'insulte adressée à ceux qui ne pensent pas comme la gauche convenue ou l'extrême gauche égarée.
Si les miracles médiatiques existaient, on pourrait suggérer à Télérama de se pencher sur la radio de service public France Inter. Le pluralisme intellectuel et politique n'y est absolument pas respecté : légitime donc de recevoir des leçons de sa part ! Faut-il considérer que la gauche a tous les droits, qu'elle a toute licence pour s'abandonner à une liberté tronquée, mutilée, discriminante, unilatérale ?
La liberté d'expression qui est un trésor démocratique pour tous devrait donc être déniée à CNews qui s'en saisit chaque jour avec vigueur, sincérité et talent ?
Ce serait un comble.
@ Mary Preud'homme | 14 novembre 2020 à 15:24
« Commencez par dire et si Macron devait se retrouver dans la situation du général de Gaulle, croyez-vous qu'il pourrait faire preuve du même courage, de la même volonté, de la même abnégation, du même sens du sacrifice, du même sang-froid face aux périls qui étaient quand même d'une autre nature que ceux qu'a dû affronter jusqu'alors votre idole et où jusqu'à présent il n'a risqué ni son honneur, ni sa vie, ni sa carrière, ni la sécurité de sa propre famille ! »
Pour être crédible, encore faut-il comparer des situations comparables.
Ras le bol de ces gens qui ramènent tout à de Gaulle, tel Fillon en 2017 qui a dit "Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ?". Il a juste été condamné à mort par le régime de Vichy. Un détail !
Ou encore Ségolène Royal qui nous dit "Vous croyez que le général de Gaulle aurait fermé les commerces et les librairies ?"
Il l'aurait fait sans états d'âme, s'il avait estimé que la situation l'exigeait.
Amusant quand même de la part d'une héritière spirituelle de François Mitterrand qui a toujours combattu le Général.
Personne ne peut dire ce que ferait de Gaulle aujourd’hui à la place d’Emmanuel Macron. De même que l’on ne saura jamais ce qu’aurait fait Macron à la place de de Gaulle, que ce soit en 1940 ou en 1958.
Ce genre de comparaisons est parfaitement stupide car ce sont de pures spéculations qui ne pourront jamais être vérifiées.
Rédigé par : Achille | 14 novembre 2020 à 20:19
@ Achille | 14 novembre 2020 à 08:32
"Si de Gaulle devait prendre le pouvoir dans la France d’aujourd’hui, dans le contexte géopolitique et la situation socio-économique actuels, il ne tarderait pas à se trouver rapidement dans la même situation qu’Emmanuel Macron, taxé d’autoritarisme, de mépriser les partis (ce qu’il a toujours fait) et les Gilets jaunes ne cesseraient de défiler dans les rues tous les samedis comme c’est le cas depuis deux ans."
Commencez par dire et si Macron devait se retrouver dans la situation du général de Gaulle, croyez-vous qu'il pourrait faire preuve du même courage, de la même volonté, de la même abnégation, du même sens du sacrifice, du même sang-froid face aux périls qui étaient quand même d'une autre nature que ceux qu'a dû affronter jusqu'alors votre idole et où jusqu'à présent il n'a risqué ni son honneur, ni sa vie, ni sa carrière, ni la sécurité de sa propre famille !
Ensuite on en reparlera...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 novembre 2020 à 15:24
Face-à-face Henri Guaino/Eric Zemmour dans Face à l’info hier sur CNews.
Quand un gaulliste rencontre un autre gaulliste, qu’est-ce qu’ils se racontent ? des histoires de gaullistes.
Encore que Guaino soit un gaulliste authentique, alors que Zemmour réussit le tour de force d’être, à la fois, gaulliste et pétainiste, en le justifiant par cette phrase superbe: « De Gaulle c’était la France et Pétain c’était les Français ». Il fallait la trouver celle-là !
Le gaullisme est-il ringard aujourd’hui ? Là est la question.
Autant l’action du Général était parfaitement appropriée tout au long des périodes 1940-46, puis 1958-1967, autant elle commençait à devenir ringarde à partir de 1968, ce qui explique d’ailleurs pourquoi il a été désavoué en 1969.
Si de Gaulle devait prendre le pouvoir dans la France d’aujourd’hui, dans le contexte géopolitique et la situation socio-économique actuels, il ne tarderait pas à se trouver rapidement dans la même situation qu’Emmanuel Macron, taxé d’autoritarisme, de mépriser les partis (ce qu’il a toujours fait) et les Gilets jaunes ne cesseraient de défiler dans les rues tous les samedis comme c’est le cas depuis deux ans.
À chaque situation son homme (ou femme) providentiel(le). En attendant Macron fait le job et ainsi qu'il l'a dit à son prédécesseur le 11 novembre dernier, parfois c'est un peu dur.
Rédigé par : Achille | 14 novembre 2020 à 08:32
Les media comme CNews qui ont donné la parole sans contradicteurs/trices aux négationnistes du covid que l'on n'entend plus depuis que la non-seconde vague de l'épidémie sans malade la plus facile à traiter de l'histoire avec des hôpitaux et médecins payés pour maquiller les diagnostics et prendre en réanimation des patients pas graves (quoi encore comme ignoble sottise ? Qannon ?) m'inspirent le dégoût comme ces personnes.
Le résultats ce sont des corps qu'on met en housse soustraits à leurs familles, des morts, des infirmes, des licenciements, une économie massacrée.
Quand on ne voit pas les gens qu'indirectement on tue, il n'y a pas de limite.
Et CNews a fait fort avec Sud Radio aussi, et LCI qui s'abreuve de délires égotiques.
Rédigé par : S Carioca | 11 novembre 2020 à 23:16
@ Serge HIREL | 08 novembre 2020 à 10:22
"Même si cette mini-série peut être qualifiée d’« œuvre » puisqu’il s’agit d’une création de l’esprit, j’ai bien du mal à y voir ce que suppose aussi ce mot : le talent."
Talent ou non, je suis sûr que vous serez derrière votre écran plat lundi soir pour regarder la deuxième partie de cette série qui n’a rien d’une fiction puisqu’elle retrace, même si c’est imparfaitement, les événements qui ont marqué le destin de la France lorsque le Général était aux commandes.
P.-S.: mon magazine TV a mis la note maximale comme appréciation pour cette série. À croire qu’elle n’est pas si mauvaise que vous le laissez entendre.
Rédigé par : Achille | 08 novembre 2020 à 13:43
@ Achille
@ Patrice Charoulet
@ Claude Luçon
@ boureau
@ Jean le Cauchois
@ sylvain
@ stéphane
De Gaulle, une fois de plus, déchaîne les passions... mais notre dispute n’est que d’ordre artistique. Même si cette mini-série peut être qualifiée d’« œuvre » puisqu’il s’agit d’une création de l’esprit, j’ai bien du mal à y voir ce que suppose aussi ce mot : le talent. En revanche, son classement dans la catégorie « fictions » dans le décompte des obligations de production des chaînes TV ne permet pas d’employer à son propos le terme « documentaire ».
D’autant plus qu’elle ne respecte en rien les critères de sérieux qui s’imposent aux documentaristes. Tout juste pourrait-on y voir un « docu-fiction », genre hybride relativement nouveau à la télévision, qui mélange plus ou moins bizarrement la réalité historique et une narration empruntée à la fiction. Certains sont plaisants. Celui-là... Bon, je ne me répète pas.
La productrice, Simone Harari, n’en est pas à son coup d’essai. Déjà, en 2013, avec les deux mêmes scénaristes, sur commande de France 3, elle avait tourné un téléfilm de la même veine, « La rupture », qui raconte les relations tumultueuses entre Giscard et Chirac qui, en 1976, ont conduit à la démission fracassante du Premier ministre. Et, à l’époque, les critiques avaient été tout aussi peu élogieuses que celles qui, dans la presse spécialisée, accueillent ce nouvel essai.
Un dernier détail pour la petite histoire... encore qu’il en dise long sur les ramifications de l’Etat profond. Une partie de cette mini-série a été tournée au sein même du Palais de l’Elysée et à Colombey-les-Deux-Églises. Ce qui est extrêmement rare, voire une première. Mais Simone Harari a un excellent carnet d’adresses : elle est énarque (promotion Guernica 1974-1976)...
Rédigé par : Serge HIREL | 08 novembre 2020 à 10:22
@ Achille
Pas d'accord avec votre point de vue sur le vote direct ou indirect. Les Etats-Unis sont une fédération d'Etats à l'échelle d'un continent, il est logique et souhaitable que chacun d'entre eux ait son mot à dire ; peut-être pourraient-ils amender le système, le principe du "winner takes it all" étant remplacé par une attribution de grands électeurs répartie selon les votants et mâtinée de prime au candidat en tête.
Quant au nombre de voix, c'est une vision eurocentrée; il est notoire que sauf en cas de grand vent, les électeurs démocrates des Etats à majorité républicaine se déplacent peu pour voter (et lycée de Versailles) puisque leurs voix ne sont pas prises en compte ; seuls les Etats charnière (swing states) présentent un instantané du rapport de forces électoral ; c'est là qu'une modification du système serait utile.
Par ailleurs, il me semble bien me souvenir que dans une occasion d'un grand pays phare de la conscience universelle, la liste ayant obtenu le plus de voix aux élections municipales phocéennes n'a pas obtenu la mairie, un découpage savamment fait ayant favorisé Gastounet au détriment de Trottinette !
Rédigé par : revnonausujai | 05 novembre 2020 à 21:46
@ revnonausujai | 05 novembre 2020 à 16:48
Avec ou sans vote par correspondance, le mode de scrutin des Etats-Unis est complètement pipé.
Les élections fonctionnent au suffrage indirect. Souvenons-nous de l’élection de Donald Trump face à Hillary Clinton en 2016. Elle avait pourtant 200 000 voix de plus que Donald Trump à l'issue du dépouillement. Mais vu que ce sont les grands électeurs qui désignent le président, il est possible dans ce pays d’être élu sans obtenir la majorité des suffrages des électeurs. Elle est où la démocratie ?
Il est clair qu'avec ce système la corruption va bon train.
Dans toutes les élections précédentes il y a eu des biz biz pas très clairs et tout laisse à penser qu’il en sera toujours ainsi dans les élections à venir, le vote électronique n’arrangeant pas les choses.
Les manœuvres de Trump pour essayer de rester à la Maison Blanche sont en train de transformer les Etats-Unis en véritable république bananière.
Quelle descente aux enfers pour la première puissance du monde !
Rédigé par : Achille | 05 novembre 2020 à 18:42
@ Achille
Le vote par correspondance a été supprimé en France en 1975 pour lutter contre la fraude électorale ; vérité en deçà de l'Atlantique, erreur au-delà ?
Donald Trump est foutraque, vulgaire, peu prévisible mais il a l'immense supériorité morale de ne pas être, contrairement à son adversaire un politicien professionnel lisse à l’extérieur mais totalement corrompu et se payant sur la bête depuis le début de sa vie professionnelle.
Pas sûr que la France soit gagnante à une victoire de Joe Biden ; outre le fait que ses capacités cognitives sont à éclipses et que la mégère Harris risque d'accéder inopinément au poste, il va être manipulé à la fois par la mafia Clinton et par saint Obama, le grand pote des frérots muzz ; ça va être duraille pour Manu, si ses déclarations récentes recèlent une once de sincérité, de promouvoir la lutte contre l'islamisme ; déjà que Tata Angela fait les gros yeux !
Rédigé par : revnonausujai | 05 novembre 2020 à 16:48
En parlant de CNews, il fallait écouter Ivan Rioufol hier dans "l’Heure des Pros" et Eric Zemmour dans "Face à l’info".
Tous les deux croient encore dur comme fer que leur champion Donald Trump peut encore gagner.
Mais les derniers dépouillements laissent apparaître que c’est Joe Biden qui est bien parti pour l’emporter et avec un écart confortable (264 contre 214 au moment où j’écris ces lignes). il semblerait qui cette fois-ci les sondages ne se soient pas plantés, même si ce n'est pas le raz-de-marée annoncé.
Mais déjà le président sortant annonce des tricheries de la part des démocrates, car les Républicains trumpistes convaincus sont incapables de bidouiller les bulletins, bien sûr...
Et puis, de toute façon, ainsi que se plaisent à le répéter à l'envi Rioufol et Zemmour, si Donald Trump perd, ce sera la faute aux médias. Les gens sont méchants quand même ! :)
Rédigé par : Achille | 05 novembre 2020 à 08:43
Je n'ai pas regardé le téléfilm sur De Gaulle, mais au vu des commentaires il semble souhaitable qu'un prof d'histoire ne l'utilise pas comme support pédagogique ; par contre il peut utiliser vos remarques à propos de ce téléfilm au nom de la défense de la liberté d'expression.
Comme quoi il n'y a pas que montrer des caricatures contestables qui peut servir de support pédagogique.
Rédigé par : stephane | 04 novembre 2020 à 13:32
@ boureau
"Tout sonne faux dans ce premier épisode"
Cher boureau,
"Tout" est sûrement excessif. Je vous concède l'immatriculation en RF75 d'une Traction Avant devant la gare Montparnasse lors de la reconstitution de la libération de Paris, ainsi que l'immatriculation en F-xxx d'un DC3 kaki d'époque portant l'étoile blanche.
Et votre belle-mère n'a pas dû apprécier la présence de Kay, la célèbre secrétaire-chauffeur-maîtresse lors de la reconstitution du QG du général Eisenhower : elle n'a reconnu ni Avril, ni Marilyn mais pourra se rattraper vendredi soir.
Au plaisir, cher boureau.
*De plus, je confirme que le général tutoyait Sosthène.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 04 novembre 2020 à 11:59
Vous glosez sur ce "De Gaulle, l’éclat et le secret" qui a réussi à être un des pires navets de l'histoire des téléfilms : lent, lourd, caricatural, pathétique, des comédiens poussifs, depuis des années de ratés successifs, d'échecs en série, pourquoi ?
Réponse toute simple : Ernotte est à la tête de ce service public en faillite totale, qui est devenu une crèche, une garderie, un EHPAD pour losers du showbiz, chômeurs pros, parasites sociaux assistés, intermittents inutilisables, tous bien grassement entretenus par le contribuable.
On ne lui demande pas de créer, d'inventer, d'être performant, ça se saurait, mais de boucher des trous avec tout ce qui peut occuper les cochons de payant, de gauche surtout qui ne jurent que par le service public même le pire pourvu qu'il soit de gauche.
La chaîne honnie pour ces rétrécis du bulbe étant TF1 et son Pernaut catalogué réac, de drouâââte, une chaîne qui réussit et qui engrange du fric, ce qui est diabolique pour un gauchouillard qui n'aime pas les têtes qui dépassent, pour qui les mots réussite, élitisme, enrichissement, etc. sont des mots fachos, de drouâââte, antisociaux.
C'est le service public de Ruquier dans toute sa splendeur, le pire donneur de leçons extrêmes gauchistes et ses inquisitions envers ceux qui ne veulent pas se soumettre à ses diktats.
Voilà pourquoi notre De Gaulle doit tourner comme une toupie dans sa tombe depuis cet extrême navet qui aura du mal à être détrôné dans le futur.
Rédigé par : sylvain | 04 novembre 2020 à 09:36
@ Serge HIREL
Excellent éreintage d'une oeuvre TV.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 novembre 2020 à 08:27
@ Serge HIREL | 03 novembre 2020 à 20:25
« À chacun ses goûts... Mais là, franchement, on atteint le degré ultime du navet. »
À chacun ses goûts effectivement et manifestement nous n'avons pas les mêmes.
Pour ma part j’ai trouvé la première partie de la série sur De Gaulle très réussie. Avec un Samuel Labarthe qui campe magnifiquement le Général, sans en appuyer la gestuelle et les intonations caractéristiques.
Winston Churchill était très ressemblant avec une tête de bulldog, comme on aime à se l’imaginer.
Constance Dollé qui tient le rôle de "tante Yvonne" est nettement plus jolie que l’originale, mais cela ne saurait dénaturer le scénario. Je dirais même au contraire.
Juste un petit reproche, l’acteur qui tient le rôle du général Leclerc a une voie de fausset assez désagréable. Reste à savoir si la voix de ce dernier avait cette tessiture. Dans ce cas rien à dire.
Alors, bien sûr, il y en a sur ce blog qui préféreront regarder les séries américaines du genre Game of Thrones sur Netflix. Grand bien leur fasse !
Rédigé par : Achille | 03 novembre 2020 à 23:59
"La liberté d'expression doit-elle s'arrêter à CNews ?"
On a trop tendance à oublier que la liberté d’expression peut aller jusqu’à la bêtise la plus crasse. Je n’en dirai pas plus pour ne vexer personne...
Rédigé par : Achille | 03 novembre 2020 à 23:11
@ Serge HIREL | 03 novembre 2020 à 20:25
Tout dépend de quel point de vue vous vous placez ?
Si vous le regardez comme film, c'est une chose !
Mais ce n'est pas un film, c'est un documentaire.
Les acteurs sont accessoires, d'ailleurs il n'y avait aucun nom connu.
Si vous le regardez du point de vue historique on y apprend un tas de détails, en particulier sur son intimité, ainsi que les hommes autour de lui, son caractère...
On y parle enfin ouvertement de Mers El Kébir, de Dakar et du Moyen-Orient.
De même qui étaient et d'où sortaient Leclerc, Massu, Jean Moulin...
Pour moi c'est un documentaire sur une période que j'ai vécue et plus j'en découvre des détails et les vérités enfin dites, plus l'homme m'étonne.
En particulier on y parle aussi enfin de Geneviève de Gaulle, qui n'avait rien à envier à Simone Veil en matière de déportation, mais qui semble, elle, ignorée par l'histoire. Pas de Panthéon pour elle, elle doit se contenter d'un collège qui porte son nom à Lorris, petite ville du Loiret où un maquis s'est battu et qui est tout autant ignoré.
Maquis qui contrairement au Vercors, doit se contenter d'un petit bouquin écrit par les collégiens du collège de Lorris : "Les Sangliers sortent du bois". Pourtant leur rôle était de barrer la route aux nazis dans la vallée de la Loire, ce qu'ils ont fait au titre du réseau Buckmaster, des résistants qui se battaient sous commandement anglais.
À chacun la mémoire de son passé, Serge.
Dans le débat qui a suivi, l'historienne qui a creusé les archives de l'Elysée a confirmé que Charles de Gaulle tutoyait sa femme et son fils mais vouvoyait ses filles.
Rédigé par : Claude Luçon | 03 novembre 2020 à 23:05
@ Serge HIREL 03 novembre 2020 20:25
Série sur Charles de Gaulle France 2 : pas mieux que votre commentaire !
Tout sonne faux dans ce premier épisode !
Labarthe nous sert tous ses tics d'acteur de l'amusante série: "Les petits meurtres..."
Même ma belle-mère (101 ans) fan de Labarthe n'y a pas cru une seconde !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 03 novembre 2020 à 22:26
J'ai écouté Michel Petrucciani lors d'un de ses tout derniers concerts, Stefano Di Battista pour les cuivres... Là on touche le ciel.
Des décérébrés faisaient la chasse à la musique, comment peuvent-ils penser qu'ils y auraient leur place s'ils dynamitent la seule route qui y mène.
Rédigé par : Giuseppe | 03 novembre 2020 à 21:30
@ sylvain | 03 novembre 2020 à 16:35
« Voilà que Achillou chou nous fait du Jack Lang maintenant: "oh, quel bel hooooomme !"
Un petit peu de poésie LGBT sur ce blog de machos hétéros, ça radoucit l'ambiance. »
Rassurez-vous je suis 100 % hétéro comme vous. Et ce n’est pas après 45 ans de mariage révolus que je vais virer ma cuti.
Être un homme ne saurait empêcher de porter une appréciation sur le physique d'un autre homme sans passer pour un homo. Tout comme je sais distinguer un homme intelligent d’un imbécile. Mais dans ce dernier cas, il est possible et même probable que je n’use pas des mêmes critères que vous, c’est vrai.
Rédigé par : Achille | 03 novembre 2020 à 20:57
"La liberté d'expression doit-elle s'arrêter à CNews ?"
Qu'elle s'arrête ou non à CNews n'est pas si important puisque nous sommes submergés par des expressions libres de bien des origines, une de plus ou moins dans le genre n'est pas un drame.
D'autant plus que les commentateurs passent d'un média à l'autre, d'un pays à l'autre, sans arrière-pensées pour s'exprimer !
"L'important est qu'elle ne s'arrête pas sur Justice au Singulier !"
PS. Ce n'est pas du fayotage ! Seulement la conclusion d'une longue expérience !
Rédigé par : Claude Luçon | 03 novembre 2020 à 20:28
@ Claude Luçon 03 novembre 2020 à 12:38
« ...une excellente série sur Charles de Gaulle sur France 2 »
À chacun ses goûts... Mais là, franchement, on atteint le degré ultime du navet. Comment le service public de l’audiovisuel ose-t-il diffuser ce pitoyable mélo pour commémorer le 50e anniversaire de la mort du Général ? Scénario poussif, qui prend des libertés avec l’Histoire, dialogues lourds, parfois récités, personnages réduits à un trait de caractère. Churchill ? Un colérique doublé d’un pochard... Leclerc ? Tout juste un adjudant de compagnie lèche-bottes... Montage sans souffle, décors sans envergure malgré de gros moyens techniques, gros et coûteux... Les acteurs n’y croient pas, même Labarthe n’en sort pas indemne... Et ce défilé de personnages, Moulin, Chaban, Bidault, Thorez, Massu, totalement inutiles et réduits au rôle de pantins... Quant à Yvonne, la voilà qui tutoie Charles !...
Étant hors sujet, je ne serai pas plus long... Mais je peste une fois de plus contre ce service public et Mme Ernotte qui balancent de l’argent public par les fenêtres pour transformer le plus illustre de nos dirigeants contemporains en personnage de roman-photo pour midinettes*.
*En existe-t-il encore ?
Rédigé par : Serge HIREL | 03 novembre 2020 à 20:25
@ F68.10
"Vous pouvez éventuellement défendre qu'on peut s'y prendre différemment. Les enseignants s'échinent à trouver les bons mots face à des populations musulmanes pour parler de choses telles que le génocide nazi. N'hésitez donc pas à contacter les représentants des enseignants pour leur faire part de vos idées leur permettant d'encore mieux enseigner des choses telles que la liberté d'expression !"
100 % d'accord avec vous, et dans le cas des caricatures, il aurait fallu s'y prendre différemment, effectivement. Donc pour les autres sujets enseignés auxquels vous faites référence, des caricatures ne sont pas un bon support pédagogique. Nous discutons vous et moi sans nous montrer de dessins.
"L'école (laïque, ou pas) parle de la réalité et prend appui sur la réalité. Elle peut prendre des précautions, certes, mais ne peut pas ignorer la réalité ! Il y a eu un massacre dans les locaux de Charlie Hebdo ! Qu'on soit pour ou contre ce massacre ne change rien au fait que c'est la réalité et que l'école n'a pas à ignorer le réel !"
Là encore, 100 % d'accord avec vous, et comme vous le dites dans un précédent commentaire, ces jeunes de 15 ans sont bien équipés et donc de mon point de vue ils pouvaient aller eux-mêmes consulter les caricatures en question. Ou alors le professeur a fait cela pour ceux qui n'ont pas Internet, et dans ce cas, vous n'êtes pas en cohérence avec votre précédent propos.
"Les dessins n'ont pas été présentés aux élèves parce qu'il fallait leur faire prendre position pour ou contre l'islam !"
Un provocateur genre Samuel Paty pourrait vous dire "Mais qu'en savez-vous ?"
Certes, c'est possible, mais l'enseignant aurait dû avoir davantage de lucidité et donc aborder le sujet, parler des caricatures et expliquer la situation, mais ne pas faire une exposition vexatoire et incitatrice de rébellion, surtout chez des gens qui saisissent la moindre occasion pour mettre la chienlit.
"C'est plus problématique, de mon point de vue, de considérer cela comme un détail que de discuter de la véracité des chambres à gaz ou même de la comptabilité totale du génocide nazi."
Ah bon ? Vous m'éclairez cette problématique avec un nouveau spot.
Le cadre de la Shoah doit vraisemblablement être revu et il faut dans ce cas-là également éviter les caricatures blessantes et les blagues d'un goût douteux, même si au nom de la liberté d'expression, chère à tous, l'enseignant pourrait en avoir le droit à en suivre certains.
Quant à la liberté d'expression de Jean-Marie Le Pen et d'autres, j'y suis favorable, et s'il raconte n'importe quoi ou franchit des lignes rouges, il doit en répondre comme tout citoyen.
Et là je laisse Pascale Bilger aller prendre une aspirine.
Rédigé par : stephane | 03 novembre 2020 à 20:12
J'insiste pour dire que je reste pour la liberté d'expression. La critique a toujours fait avancer car rares sont ceux qui subissent les critiques ou les moqueries et n'y réfléchissent pas en faisant un peu d'introspection personnelle. La seule limite pour moi c'est la diffamation.
Et puisqu'en ce moment ce sont les caricatures de Charlie Hebdo qui semblent remettre la liberté d'expression en cause, je reste persuadée qu'elles ne sont qu'un prétexte. On l'a vu encore hier soir en Autriche, un pays qui ne caricature pas, et qui a été la cible des islamistes. C'est la haine de l'Occident, de notre culture et de notre civilisation qui sont visées.
Notre mode de vie est en tous points l'inverse de l'obscurantisme que l'on voudrait nous imposer et remettre en cause cette grande liberté si française, c'est déjà donner raison aux fanatiques.
"Sans la liberté de blâmer, il n'y a point d'éloge flatteur"
Le Figaro a fait sienne cette phrase de Beaumarchais, même si parfois certains de ses journalistes sont justement trop flatteurs.
J'apprends aujourd'hui qu'Emmanuelle Ménard a été privée de Twitter parce qu'elle y avait qualifié de "migrant" le terroriste assassin de Nice. C'était l'exacte vérité. Alors ?
Devrons-nous être privés de dire des vérités pour ne pas gêner une bien-pensance mise à mal au vu des derniers événements ? C'est justement ce qu'Eric Zemmour fait à longueur de temps : mettre des vérités sous le nez des frileux.
C'est dire où nous allons dans la chasse à la haine. Surtout si par ailleurs on continue de laisser proliférer la véritable haine antifrançaise et antirépublicaine. C'est une notion tout de même assez subjective que la liberté d'expression, je crains qu'en voulant mettre le holà on arrive à la soviétisation de notre société déjà bien mal en point.
En cédant, c'est une bonne raison pour les frileux de suivre Mme Avia et toutes les minorités excessives.
Notre problème c'est que ceux qui réclament la liberté d'expression limitée remettent en cause nos valeurs démocratiques pour garder la main avec leur propre vision étriquée des choses.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 03 novembre 2020 à 20:02
Superbe vidéo de Robert Ménard au micro devant sa mairie sur son "J'accuse", tellement vrai !
Ex- cel - lent ! Pôv' gauchistes leurs oreilles doivent siffler, je compatis !
En même temps, l'UE vient de condamner avec sévérité Orban, mon héros, pour sa politique anti-immigration, ainsi que Frontex qui n'a pas obéi et a refusé d'accompagner des migrants vers la Grèce.
L'UE qui, rappelons-le, est une entreprise d'esclavage et de traites de migrants, complice des ONG mafias de passeurs, des droits de l'homme islamiste, des associations immigrationnistes islamogauchistes, des constitutions collabos traîtres, des Etats dits de droits, des justices européennes vendues à la solde de ce crime contre l'humanité, tous devront être traduits devant un TPI normal, pas celui qui les couvre actuellement, qui ferme les yeux et bouche ses oreilles.
L'esclavage a été aboli, interdit et très sévèrement puni, Macron, Merkel et tous leurs sous-fifres devront répondre de leurs crimes.
Rédigé par : sylvain | 03 novembre 2020 à 18:46
M. Bilger,
Je pense que vous faites partie des problèmes auxquels notre pays fait face aujourd'hui.
Je m'explique: je vous ai vu dans un reportage sur le système juridique de notre pays, vous étiez l'avocat général dans un procès concernant quatre gitans qui avaient braqué un péage entraînant la mort d'un gendarme.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/de-10-a-30-ans-de-prison-pour-les-braqueurs-de-chamant-17-06-2001-2002238635.php
Vous avez dit dans le reportage et je vous cite:
"C'est difficile de condamner une personne à une lourde peine de prison".
M. Bilger, vous représentiez 65 millions de personnes, votre devoir était de demander une condamnation selon nos lois "sans états d'âme et sans préjudice", à partir des preuves recueillies par les services d'investigation.
Vous faisiez partie de ce système juridique qui ne condamne pas, ou pas assez, et au fil des années vous avez créé des criminels qui ne craignent plus le système. Vous avez failli à défendre nos valeurs et aujourd'hui une simple règle comme la liberté d'expression est remise en cause car le système juridique l'a permis.
Des Français sont morts pour cette liberté Monsieur.
Vous avez affaibli nos institutions, nos modes de vie, nos libertés et maintenant nous en payons le prix.
Ou plutôt les Français payent le prix ultime.
Rédigé par : David Assad | 03 novembre 2020 à 17:57
@ Achille | 03 novembre 2020 à 13:59
Vous répondez à votre propre question en ce qui me concerne bien sûr !
Mais je peux vous dire qu'en certains de ces nombreux pays, en particulier Algérie (71 à 76), Iran (76 à 79) et Nigeria (79 à 95), les agents de la CIA, du KGB et du Mossad ne prenaient guère le soin de se cacher.
En Algérie nous savions que leurs services secrets avaient la Stasi comme conseiller technique, les Iraniens avaient eux la CIA et les Nigérians le Mossad.
Par ailleurs il suffisait d'observer pour savoir qui était quoi !
Les agents de la CIA étaient ceux qui portaient les plus gros sabots, ceux du KGB ne s'en cachaient pas, pour le Mossad c'était plus discret, par inférence !
Détail amusant que j'ai déjà mentionné ici me concernant : en 1956/57 au Mozambique, alors colonie portugaise, affecté par ma boîte au service de Gulf Oil USA (avec lesquels j'avais déjà travaillé au Koweït), je venais de suivre depuis 1952 le parcours suivant : France, Hollande, France, Koweït, Éthiopie, Kenya et Mozambique. Les vols directs étaient rares, tous les pays demandaient des visas, mon passeport en était plein, y compris ceux du circuit que j'avais dû suivre dont Irak et Égypte (entre Koweït et Éthiopie).
Tous ces pays donnaient d'abord un visa d'entrée puis accordaient un permis de travail, il fallait donc leur laisser son passeport en arrivant.
Ce que j'ai fait en arrivant à Lourenço Marques (le Maputo d'aujourd'hui).
Intrigués par tous ces visas, les Soviets étaient déjà à l'oeuvre en Afrique, les Portugais, qui avaient sans doute un agent dans notre consulat, avaient découvert que j'étais ex-officier de marine.
Un vrai profil de James Bond, bien que nous ne le connaissions pas encore à l'époque.
Six mois après mon arrivée, désirant faire un tour en Afrique du Sud visiter le Kruger National Park, j'ai demandé mon passeport à l'administrateur de Gulf Oil.
Il ne l'avait pas récupéré.
Les Portugais se posaient toujours des questions.
C'est le directeur américain de Gulf Oil qui est allé le demander aux autorités portugaises en leur disant que non, je n'étais pas un espion du KGB, seulement le pétro-physicien (spécialité et monopole français hors USA alors) dont ils avaient besoin ! Que j'allais à la chasse avec son personnel certes mais seulement au buffle pour pouvoir manger des T-bones frais. Pas pour espionner, considérant qu'il n'y avait rien à espionner sur un site pétrolier au milieu de la forêt tropicale du Mozambique.
Les Portugais lui ont redonné mon passeport et je suis allé visiter le parc, j'espère qu'il existe toujours.
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@ duvent | 03 novembre 2020 à 16:09
Merci une deuxième fois.
La vie pour ma génération n'a pas été drôle pendant dix-huit ans (1930/48) puis elle a explosé dans la joie et l'insouciance jusqu'au 1968 de Cohn-Bendit et Krivine.
Après ? Nous en payons aujourd'hui les conséquences.
Elles étaient belles nos compagnes d'alors, et joyeuses, mais ma préférée de toujours reste Audrey Hepburn de My Fair Lady.
Celle avec qui j'ai partagé 55 ans de ma vie étant hors concours bien sûr.
De cette époque, côté musique, j'étais en poste en Afrique de l'Ouest, basé à Lagos au Nigeria en 1960. Lors de l'indépendance du pays, le 1er octobre 1960, Louis Armstrong, d'origine yoruba, et ses All Stars étaient venus célébrer la cérémonie d'indépendance dans le stade d'Ebute Metta, une banlieue de Lagos
Le Stade était plein à craquer, Nigérians et Européens.
Satchmo alternait avec la star nigériane de l'époque, Bobby Benson.
La folie gagnait les Européens que nous étions quand Satchmo jouait, puis passait chez les Nigérians, très chauvins, quand Bobby Benson prenait le relais.
Entre Nigérians et Ghanéens était apparue à l'époque une combinaison jazz et musique traditionnelle africaine sous le nom de High Life.
J'en ai encore un 33 tours : Come to Kumasi - Ashanti High Lifes.
Quand on a connu cela, même les Beatles sont redimensionnés :)
Rédigé par : Claude Luçon | 03 novembre 2020 à 17:27
@ stephane
"Si, quand cela touche à une religion et dans le cadre scolaire."
Alors on arrête d'enseigner le Moyen Âge, la Révolution française, la colonisation et la Seconde Guerre mondiale. Tous ces sujets "touchent à la religion". Vous rendez-vous compte de la portée de votre propos ?
"Et ce qui compte est ce qui est compris, par des élèves de moins de 15 ans et des fanatiques qui n'ont probablement jamais lu une ligne du Coran."
Je n'ai jamais lu de plus ferme soumission à ce qu'il convient d'appeler ici l'ignorance de gosses de 15 ans et l'obscurantisme de fanatiques. Je ne peux accepter une telle destruction de l'école, que je ne porte pourtant pas dans mon coeur.
"D'accord avec vous, mais là encore, pas "jouer avec le feu" en magnant des caricatures à connotation religieuse ou humiliantes. L'école laïque doit éviter cela."
Non. L'école (laïque, ou pas) parle de la réalité et prend appui sur la réalité. Elle peut prendre des précautions, certes, mais ne peut pas ignorer la réalité ! Il y a eu un massacre dans les locaux de Charlie Hebdo ! Qu'on soit pour ou contre ce massacre ne change rien au fait que c'est la réalité et que l'école n'a pas à ignorer le réel !
"On pourrait en effet. Qu'est-ce qui est faisable ou pas ?"
Il me semblait assez clair par ma tirade que ma position est qu'il n'est pas possible de légiférer sur le bon goût. Le bon goût, c'est le domaine de la société civile, pas de l'Etat. C'est à elle de prendre les initiatives d'embellir ses villes ou de se mettre d'accord sur le bon goût de publications. Le jour où l'Etat légifère sur le bon goût dans les journaux sans succomber à la tentation de la géométrie variable, je peux vous garantir que c'est l'hallali.
"Je partage votre point de vue. Mais l'école publique est-elle le lieu pour cela si ça touche de près ou de loin à la religion ?"
Les dessins n'ont pas été présentés aux élèves parce qu'il fallait leur faire prendre position pour ou contre l'islam ! Mais parce que ce sont des caricatures réelles qui ont conduit à un massacre réel et cela sert de support pertinent par rapport une thématique réelle qui est celle de la liberté d'expression qu'il convient d'enseigner ! Pour qu'il soit illégitime de présenter ces caricatures à l'école, c'est bien simple: il ne fallait pas commettre ce massacre. Ce massacre a été commis, et fait donc maintenant partie de la réalité que l'école a la charge d'enseigner ! C'est ballot...
"Là encore l'interprétation peut être différente, mais c'est jouer avec le feu, à l'école. Alors que hors de l'école je suis pour la publication de ces caricatures qu'on peut ou non apprécier."
Vous pouvez éventuellement défendre qu'on peut s'y prendre différemment. Les enseignants s'échinent à trouver les bons mots face à des populations musulmanes pour parler de choses telles que le génocide nazi. N'hésitez donc pas à contacter les représentants des enseignants pour leur faire part de vos idées leur permettant d'encore mieux enseigner des choses telles que la liberté d'expression !
"On est d'accord. Les thèses de Faurisson ne sont pas, à ma connaissance, abordées à l'école et si elles sont condamnables, chacun devrait pouvoir se faire sa propre opinion sur ce qu'il raconte."
De la même manière que chacun devrait pouvoir se faire sa propre opinion quant à la question de la courbure de la Terre ? C'est-à-dire en prenant objectivement l'intégralité des faits en considération ? L'école est censé enseigner comment faire cela.
"Je doute que l'enseignant exposant ce que Faurisson prétend, ou passant une interview de Faurisson, soit reconnu comme un défenseur de la liberté d'expression..."
Effectivement. Il y a peu de chances. Mais si un enseignant le fait et en profite pour faire un cours d'épistémologie appliquée, je le défendrai. De la même manière que je combats ces cinglés de professeurs de philosophie qui ont tout fait pour écarter l'épistémologie du programme de philosophie au profit d'un inacceptable relativisme !
"Idem pour Jean-Marie Le Pen, je ne l'ai pas vu nier la Shoah, mais il considère comme un "point de détail" l'équipement utilisé."
Et indépendamment de la question de la véracité des chambres à gaz, le simple fait qu'on considère cela un détail signifie qu'on nierait préventivement le smoking gun qui prouverait qu'on ait considéré les juifs comme de la vermine à exterminer sur le même modèle que les malades mentaux avec un produit qui est bien destiné à éradiquer la vermine, la vraie. C'est plus problématique, de mon point de vue, de considérer cela comme un détail que de discuter de la véracité des chambres à gaz ou même de la comptabilité totale du génocide nazi. Parce que, que les chambres à gaz soient un vrai ou un fake, la question de ce mode d'exécution n'est absolument pas un détail.
"C'est sa liberté d'expression. Mais les juges ont estimé que ce n'était pas son droit. De même que ses blagues douteuses. Comme on le voit sur ce blog, donner la liberté d'expression, c'est aussi donner la liberté de dire des âneries et discuter de nos désaccords."
Je ne suis pas certain que Le Pen acceptait vraiment de discuter de cela rationnellement. Je n'ai pas de problème par contre avec les blagues pourries. Mais bien un problème avec ceux qui ne prennent pas conscience, et pire, qui refusent de prendre conscience, de la portée de leurs idées.
J'arrête ici. Pour ne pas accabler davantage Madame Bilger.
Rédigé par : F68.10 | 03 novembre 2020 à 17:13
Pour les "camarades" islamo-gauchistes hypocrites Mélenchon et Clémentine Autain: pas besoin de vos larmes de crocodile !
"Dans une violence inouïe, l'horreur frappe #Vienne en son coeur. Aux Viennois, je veux dire toute ma solidarité et mon affection. Wir sind an Ihrer Seite." Clémentine Autain
"Je ne crois pas au danger islamiste" déclamait la dame de façon péremptoire.
Quant à Mélenchon qui prenait fait et cause pour Jérémy Corbyn l'antisémite britannique, il pleure des larmes de crocodile suite à l'attentat de Vienne.
Nous avons bonne mémoire de vos faits, actes et paroles. En novembre 2019, la marche de la honte.
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Le terroriste, auteur de l'attentat de Vienne, était connu de la justice autrichienne. En avril 2019, condamné à 22 mois de prison pour avoir tenté d'aller combattre en Syrie aux côtés de Daech. Remis en liberté conditionnelle 9 mois plus tard en vertu des lois sur les mineurs. Pauvre petit !
L'Autriche comme la France, même combat pour défendre les droits des "mineurs isolés", voulant combattre aux côtés de Daech par exemple.
Vive l'Union européenne : générosité, laxisme, idéologie, foutoir. Il est grand temps que ça change, on peut toujours rêver avec tous ces hors-sol (euphémisme) qui nous dirigent.
Rédigé par : Isabelle | 03 novembre 2020 à 17:06
@ stephane
"Merci pour votre contribution, et on peut ne pas être d'accord sans lancer une fatwa. On est encore en République... enfin j'espère."
Parce que bien entendu il ne pleut jamais de fatwas républicaines, n'est-ce pas ?
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@ Ninive
"- sommes-nous toujours en démocratie ?
- si oui, celle-ci est-elle vacillante ou simplement d'apparence ?"
En fait, nous sommes dans le cas d'une démocratie d'apparence, donc nous ne sommes plus dans une démocratie digne de ce nom, à supposer même que nous l'ayons jamais été.
La démocratie a été détournée par une oligarchie suite à une sorte de hold-up.
Le caractère « démocratique » de ce système est maintenu par la possibilité de légiférer sur des sujets futiles, inutiles, secondaires, parfois provocants, pour amuser la galerie, avec quelques variantes qui permettent aussi d'entretenir la fiction du particularisme des partis politiques.
En revanche, les sujets d'importance capitale qui gouvernement notre destin en tant que peuple et personnes sont escamotés et interdits d'expression, au besoin à l'aide d'artifices réduisant la liberté d'expression.
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@ sbriglia
"Le procureur chargé de requérir dans le procès du clientélisme de Corbeil-Essonnes a requis "à titre posthume" (sic !) une peine de cinq années d'emprisonnement contre feu Serge Dassault, ancien maire de la ville…"
Ne serait-il pas possible de lui accorder le sursis ?
Rédigé par : Exilé | 03 novembre 2020 à 16:56
@ Achille
« Quant à Pascal Praud, reconnaissons qu'il est plutôt bel homme »
Voilà que Achillou chou nous fait du Jack Lang maintenant: "oh, quel bel hooooomme !"
Un petit peu de poésie LGBT sur ce blog de machos hétéros, ça radoucit l'ambiance.
Rédigé par : sylvain | 03 novembre 2020 à 16:35
Dans le cadre de la liberté d'expression, vient de surgir un collector auprès duquel notre Tomas est un enfant de chœur.
Le procureur chargé de requérir dans le procès du clientélisme de Corbeil-Essonnes a requis "à titre posthume" (sic !) une peine de cinq années d'emprisonnement contre feu Serge Dassault, ancien maire de la ville…
Sire-Marin battue à plate couture !
À la poubelle l'article 6 du CPP !
Liberté d'expression et droit à la c..ie.
La parole est libre mais la plume est serve, disait-on autrefois.
Avec ce procureur la parole est torve…
Quant à la plume... sait-il écrire puisqu'il ne sait pas lire ?
Rédigé par : sbriglia | 03 novembre 2020 à 16:11
@ Claude Luçon | 03 novembre 2020 à 12:38
Lucky you !
All the world's a stage, and all the men and women merely players, they have their exits and their entrances, and one man in his time plays many parts. (Shakespeare - As you like it)
https://www.youtube.com/watch?v=SpDQVkP8-9M
Rédigé par : duvent | 03 novembre 2020 à 16:09
@ F68.10 | 03 novembre 2020 à 13:59
""La laïcité établit un cadre que l'enseignant n'a pas respecté. Ce cadre doit protéger les enseignants et les élèves des dérives sectaires." (stephane)
Primo: il n'y a pas de dérives sectaires entreprise par l'enseignant. Expliquer la liberté d'expression à des élèves ne peut en aucun cas être considéré comme une dérive sectaire.
Si, quand cela touche à une religion et dans le cadre scolaire.
Et ce qui qui compte est ce qui est compris, par des élèves de moins de 15 ans et des fanatiques qui n'ont probablement jamais lu une ligne du Coran.
Secundo: la laïcité est un cadre protégeant la liberté religieuse. Et les dérives sectaires ont plutôt tendance à profiter de la liberté religieuse. Ce qui condamne les dérives sectaires, c'est l'atteinte à la liberté de conscience. Pas la laïcité, qui n'est qu'un cadre visant à concilier à la fois la liberté religieuse et la liberté de conscience."
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D'accord avec vous, mais là encore, pas "jouer avec le feu" en magnant des caricatures à connotation religieuse ou humiliantes. L'école laïque doit éviter cela.
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""Et en plus les caricatures étaient grossières." (stephane)
Alors légiférez sur le bon goût. Avec une absence totale de géométrie variable. Je trouve que les croix défigurent le paysage. Que les coutumes capillaires des juifs orthodoxes ne sont pas du plus bon goût. Et que les boucheries hallal pourraient faire un effort pour ressembler davantage aux délicieuses boulangeries de la superbe ville de Vienne, en comparaison de laquelle je trouve Paris plutôt moche. Légiférons donc sur le bon goût."
On pourrait en effet. Qu'est-ce qui est faisable ou pas ?
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"Ça vous plaît ou pas mais c'est comme ça." (stephane)
Oui, c'est mon avis, qu'on a le droit ou pas de partager et que Philippe et Pascale Bilger me donnent le droit d'exprimer.
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"Qu'elles soient de mauvais goût ? Quand je vois des caricatures où un acteur dit "T'es sûr que Mahomet avait des relations sexuelles avec une tête de porc ?" et que le réalisateur répond "J'ai pas les moyens de payer une pute de neuf ans, mec !", je trouve effectivement que c'est de mauvais goût. Et sans vous le cacher, je me bidonne. Et je n'aime pas vraiment Charlie Hebdo en général que je n'ai quasiment jamais acheté, comparativement à Vigousse ou le Canard Enchaîné."
Je partage votre point de vue. Mais l'école publique est-il le lieu pour cela si ça touche de près ou de loin à la religion ?
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""Ces caricatures étaient religieuses..." (stephane)
Non. Ce sont des caricatures anti-religieuses faites par des athées. Il n'y a pas de culte à Vishnou ou à Mithra rendu par l'acte de faire ces caricatures ou ce journal. Et même si c'était le cas, ce serait la liberté d'expression. Il n'y a rien de choquant que des protestants critiquent des catholiques, que des catholiques critiquent des juifs, que des juifs critiquent des musulmans, et que des musulmans critiquent des athées.. C'est justement ce que permet la liberté d'expression dans un contexte où l'Etat est neutre vis-à-vis des religions."
Là encore l'interprétation peut être différente, mais c'est jouer avec le feu, à l'école. Alors que hors de l'école je suis pour la publication de ces caricatures qu'on peut ou non apprécier.
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""...si vraiment il voulait défendre la liberté d'expression, il aurait dû en prendre d'autres. Par exemple un sketch de Dieudonné ne parlant pas de religion. Parler de Fidel Castro, sortir les blagounettes de Jean-Marie Le Pen. Et croyez vous qu'en faisant cela il aurait eu les palmes académiques ?" (stephane)
Il n'aurait pas eu les palmes académiques pour cela. Mais effectivement, rien ne devrait l'interdire a priori... sauf qu'on est à l'école. Et que dans ce contexte, il importe de rétablir le vrai. On a le droit de discuter de la liberté d'expression des platistes et des antivaccins à l'école et même de Faurisson. Mais on ne peut pas, à l'école, donner pour autant libre cours à des délires niant que le Terre soit ronde, affirmant que les vaccins causent l'autisme, et que les chambres à gaz... bref. Vous voyez l'idée: l'école doit être attachée au vrai."
On est d'accord.
Les thèses de Faurisson ne sont pas, à ma connaissance, abordées à l'école et si elles sont condamnables, chacun devrait pouvoir se faire sa propre opinion sur ce qu'il raconte. Je doute que l'enseignant exposant ce que Faurisson prétend, ou passant une interview de Faurisson, soit reconnu comme un défenseur de la liberté d'expression... Idem pour Jean-Marie Le Pen, je ne l'ai pas vu nier la Shoah, mais il considère comme un "point de détail" l'équipement utilisé. C'est sa liberté d'expression. Mais les juges ont estimé que ce n'était pas son droit. De même que ses blagues douteuses.
Comme on le voit sur ce blog, donner la liberté d'expression, c'est aussi donner la liberté de dire des âneries et discuter de nos désaccords.
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""L'enseignant a certes fait son métier. Mais de quelle manière..."(stephane)
Il y a tout de même une liberté éducative. Si vous voulez l'encadrer davantage, je vous suggère de venir avec des propos argumentés sur l'art et la manière de permettre à l'école d'accomplir ses tâches. Ce qui prioritairement est celle de transmettre le savoir."
La liberté éducative, certes et la transmission du savoir oui, mais pas si cela touche aux religions et crée des problèmes. Il savait que parler de près ou de loin de Mahomet avec des musulmans créerait un problème, et si il ne le savait pas, il aurait dû regarder CNews. Il aurait pu prendre d'autres exemples comme les dessins de Reiser, les interdits de Cabu, des sketchs de Fernand Raynaud, Jean-Marie Bigard mais sans connotation religieuse...
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""Ceci étant en le sacrifiant, les islamistes l'ont converti en défenseur de la liberté d'expression." (stephane)
Non. Pas "converti". Il était probablement, en tant que Français, attaché à la liberté d'expression, et il l'enseignait. Il n'y a eu aucune "conversion"."
Oui et non, car il n'y a eu peut-être pas volonté de provoquer, mais provocation et provocation à connotation religieuse. Ce n'était pas le rôle de l'enseignant. Seule son exécution le sacralise. Mais n'est pas Jésus-Christ qui veut (ne répétez pas cela à l'école !).
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""Je n'adhère pas aux discours qui font de cet enseignant un héros défenseur de la République." (stephane)
Eh bien c'est plutôt l'inverse. C'est la "République", ou plutôt la France, qui est un défenseur de cet enseignant."
Bof ! Macron ratisse là où il peut encore.
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""D'autres passent largement avant lui." (stephane)
Des noms..."
Pas de noms justement, des anonymes, des chauffeurs de bus qui se font agresser sans montrer de caricatures, par exemple.
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""Vous venez à merveille de conforter mon propos ; les élèves de Samuel Paty n'avaient pas les bases pour que puisse leur être montrées ces caricatures." (stephane)
Et il s'agit justement de leur enseigner ces bases ! Boudiou ! Mais cela sert à quoi l'école, dans votre esprit ?? C'est une garderie ??"
Enseigner ces bases, mais pourquoi justement CES caricatures alors que le prof savait qu'il prenait le risque de choquer ? Manque de jugeote ou volonté délibérée de provoquer.
Merci pour votre contribution, et on peut ne pas être d'accord sans lancer une fatwa. On est encore en République... enfin j'espère.
Rédigé par : stephane | 03 novembre 2020 à 15:36
@ stephane
"Vous estimez normal, voire vous encouragez, la diffusion de caricatures à connotation religieuse dans des écoles laïques, avec des jeunes de moins de 15 ans."
Pas spécialement. Je refuse surtout d'isoler les gens du reste du monde si on prétend leur apprendre ce qu'est le monde. Charlie Hebdo a été un événement majeur, et il ne me semble pas possible de passer cela sous silence au motif de l'âge (ne vous moquez pas du monde, ils ont des téléphones portables, et à 15 ans toutes les filles ne sont plus pucelles) et du motif bien plus fourbe qui consiste à détourner le sens de la laïcité pour en faire un concept immunisant les religions de la critique, ce qu'elle n'est absolument pas.
"Que les caricatures aient visé des chrétiens, des juifs ou des musulmans, elles n'avaient pas leur place dans un cours de l'école laïque."
À l'école laïque, on enseigne l'histoire, la philosophie et les sciences, des sujets qui touchent tous aux religions, directement ou indirectement. On parle donc bien des religions à l'école laïque, que vous le vouliez ou non !
"Il y avait d'autres exemples à prendre pour parler de liberté d'expression."
Je vous écoute...
"Certains soutiennent même le prof qui a invité les musulmans à sortir. Donc ce prof savait qu'il provoquait. Il aurait donc dû s'abstenir."
Ce professeur savait que c'était sensible. De là à en faire la preuve d'une préméditation d'un acte immoral sinon criminel, c'est inacceptable. J'aurais aimé qu'on ait la même sensibilité que ce professeur quand j'ai eu des cours de dissection. Je suis tombé en binôme avec une camarade de classe ravagée qui a passé toute la séance a disséquer exclusivement le pénis de la souris pour finir par en écraser les testicules avec un sourire satisfait. Donc, non, ce monsieur a fait son boulot et a pris des précautions pour cela. Il ne s'est pas caché derrière des précautions pour ne pas faire son boulot comme un vulgaire syndicaliste.
"Cela ne justifie pas l'assassinat de ce même professeur."
Ce qui ne change rien au fait que vous ne semblez pas avoir les idées très claires sur le rôle de l'école dans la société et sur les zones de démarcation entre laïcité, liberté religieuse, liberté d'expression et liberté de conscience.
"Mais comme remarqué les islamistes n'ont pas besoin d'alibis pour vouloir nous exterminer, alors pourquoi leur en donner au risque que des musulmans s'islamisent ?"
Ce n'est pas un problème franco-français mais mondial. On ne peut pas espérer à l'heure d'Internet que l'intégralité des interactions sociales de milliards d'êtres humains soient toutes respectueuses de l'islam. Il faut apprendre à l'islam, par la force si nécessaire, qu'il ne peut pas s'attendre à ce qu'il soit hégémonique simplement parce que Google, YouTube, Facebook existent et que des Etats et des peuples considèrent la liberté d'expression comme cruciale compte tenu de leurs histoires. Il n'y a pas d'autres issues possibles.
"À la lumière de certains commentaires on déduit ceci: Pour quelques intervenants il ne fallait pas montrer ces caricatures car en face peu d'élèves, quelle que soit leur confession, ont la hauteur de vue et que ça touche à la religion. C'est mon avis."
L'infantilisation des futurs citoyens, à l'heure où ils ont tous accès à une somme de savoir considérable au bout de leurs doigts, et se retrouvent face à un enseignant qu'on contraint à déformer la réalité et qu'ils prendront de ce fait pour un demeuré ? Très peu pour moi !
"Pour d'autres il le fallait et il faut même décorer l'enseignant pour cela et publier dessus livrets à distribuer."
Vous ne semblez pas prendre en compte le fait que j'ai déjà affirmé que je n'aime pas les hochets.
Rédigé par : F68.10 | 03 novembre 2020 à 14:58
Liberté d'expression : Vive Sonia Mabrouk sur CNews.
Ce midi, je voyais Elisabeth Lévy se battre comme une lionne face à un député LREM. Ce député, Julien Borowczyk, nie le danger islamiste provoqué par l'islamisme migratoire et se contente de l'Etat de droit qu'il ne faut surtout pas changer trop vite.
Sonia Mabrouk est brillante et ne le laisse pas sortir son prêchi-prêcha habituel. Il considère aussi que brimer les petits commerçants et les petites entreprises, c'est normal.
La dictature macronienne bat son plein et nie tout en bloc, comme toujours !
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Liberté d'expression pour dénoncer la victimisation obscène qui consiste à comparer le sort des migrants musulmans aux juifs exterminés selon la Solution finale. Selon la doctrine vociférée par la France Soumise de Mélenchon et de sa bande, d'Esther Benbassa qui se marrait en compagnie d'une jeune musulmane qui portait l'étoile jaune et de quelques autres.
R. Erdogan qui nous donne des leçons de morale alors qu'il a transformé la basilique Sainte-Sophie en mosquée, qu'il a fait massacrer les Kurdes (épuration ethnique) et qu'il organise des pogroms en France contre les Arméniens (liste non exhaustive). Cela suffit !
Rédigé par : Isabelle | 03 novembre 2020 à 14:18
Les Rosbifs (affectueux bien que condescendants avec les Français), ont remporté le Tournoi des Six Nations.
Pour gagner, Winston Churchill le savait mieux que quiconque, la peur s'ajoutera toujours à la peur, la liberté d'expression ne se monnaye pas, la liberté de combattre non plus.
Tant que Charlie sera dans les kiosques je me sentirai en sécurité, allez voir ailleurs et vous comprendrez !
Les Anglais le savent bien, ils n'oublieront jamais le front commun affiché sous les bombardements, Winston Churchill est la plus grande figure emblématique de la Seconde Guerre mondiale.
Ils ont retenu la leçon de l'unité, du combat, de la vie, "no scrum, no win !" dans les tribunes de l'Ovalie britannique, dans les pubs.
Ils nous regardent parfois avec un léger penchant de supériorité, contrairement aux Irlandais, Gallois et Écossais, mais on ne peut leur enlever leur pugnacité. Et puis ils viennent dans nos régions du Sud, au fond ils comprennent ce que nous sommes mais aiment bien nous égratigner.
Ils reconnaissent aussi notre courage.
Ils adorent le "crunch"... Le dernier a tourné à notre avantage, mais en les battant ils savent que nous serons à la hauteur si nous devons être à nouveau des alliés :
https://dicodusport.fr/blog/france-domine-angleterre-pour-lancer-6-nations-2020/
Depuis Ballamou et ses suivants, nous nous sommes aplatis, Macron a changé de camp semble-t-il, la stratégie du ruck et des crampons longs pour terrains boueux semble produire ses effets, Galthié a dû lui conseiller ses nouvelles chaussures.
Un match dur se gagne par l'unité, la force du combat et l'abnégation sans relâche, EM est entouré de beaucoup trop de danseuses, il doit reprendre la main avec du solide, du puissant, du rigoureux.
Le Volatile cher à Mongénéral relève un effectif obèse et pléthorique du Gouvernement de Castex, beaucoup trop de ventilateurs dans cette équipe, et le rapport d'un général, assassin de la gestion du Covid pour le souligner.
24 à 17 pour les "bouffeurs de grenouilles" cela vaut bien des pactes et ils le savent très bien, Winston qui avait soutenu Mongénéral, sans concession, devant Franklin Delano Roosevelt qui ne croyait pas que ce dernier pouvait gagner un crunch en respectant les règles de la démocratie.
https://youtu.be/PE72p_cw36E
Rédigé par : Giuseppe | 03 novembre 2020 à 14:08
@ Serge HIREL | 03 novembre 2020 à 11:32.
« Christine Kelly n’est pas là parce qu’elle est charmante. Elle est là parce qu’elle est une journaliste professionnelle et compétente. Point. »
C’est une journaliste compétente en effet. Je crois l’avoir déjà dit dans mes commentaires... et avec beaucoup de charme. Comme quoi l’un n’empêche pas l’autre.
Quant à Pascal Praud, reconnaissons qu'il est plutôt bel homme, mais son charme s'arrête là. C'est ce qui fait toute la différence.
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@ caroff | 03 novembre 2020 à 12:44
« Pierre Dac a déjà répondu à cette grande question par cette sentence: "Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ?" je réponds : "En ce qui me concerne personnellement, je suis moi, je viens de chez moi et j'y retourne" »
Il a dit aussi : "Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir."
Ce n’était pas mal non plus !
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@ Claude Luçon | 02 novembre 2020 à 21:35
Au cours de votre vie aventureuse qui vous a donné l’occasion de parcourir de nombreux pays avec lesquels se jouaient des gros enjeux géostratégiques, je me demande si vous n’avez pas eu l’occasion de jouer les James Bond vous aussi, peut-être même de rencontrer certains de ses collègues.
Mais je suppose que vous ne répondrez pas à cette question…
Rédigé par : Achille | 03 novembre 2020 à 13:59
@ stephane
"La laïcité établit un cadre que l'enseignant n'a pas respecté. Ce cadre doit protéger les enseignants et les élèves des dérives sectaires."
Primo: il n'y a pas de dérives sectaires entreprise par l'enseignant. Expliquer la liberté d'expression à des élèves ne peut en aucun cas être considéré comme une dérive sectaire.
Secundo: la laïcité est un cadre protégeant la liberté religieuse. Et les dérives sectaires ont plutôt tendance à profiter de la liberté religieuse. Ce qui condamne les dérives sectaires, c'est l'atteinte à la liberté de conscience. Pas la laïcité, qui n'est qu'un cadre visant à concilier à la fois la liberté religieuse et la liberté de conscience.
"Et en plus les caricatures étaient grossières."
Alors légiférez sur le bon goût. Avec une absence totale de géométrie variable. Je trouve que les croix défigurent le paysage. Que les coutumes capillaires des juifs orthodoxes ne sont pas du plus bon goût. Et que les boucheries hallal pourraient faire un effort pour ressembler davantage aux délicieuses boulangeries de la superbe ville de Vienne, en comparaison de laquelle je trouve Paris plutôt moche. Légiférons donc sur le bon goût.
"Ça vous plaît ou pas mais c'est comme ça."
Qu'elles soient de mauvais goût ? Quand je vois des caricatures où un acteur dit "T'es sûr que Mahomet avait des relations sexuelles avec une tête de porc ?" et que le réalisateur répond "J'ai pas les moyens de payer une pute de neuf ans, mec !", je trouve effectivement que c'est de mauvais goût. Et sans vous le cacher, je me bidonne. Et je n'aime pas vraiment Charlie Hebdo en général que je n'ai quasiment jamais acheté, comparativement à Vigousse ou le Canard Enchaîné.
"Ces caricatures étaient religieuses..."
Non. Ce sont des caricatures anti-religieuses faites par des athées. Il n'y a pas de culte à Vishnou ou à Mithra rendu par l'acte de faire ces caricatures ou ce journal. Et même si c'était le cas, ce serait la liberté d'expression. Il n'y a rien de choquant que des protestants critiquent des catholiques, que des catholiques critiquent des juifs, que des juifs critiquent des musulmans, et que des musulmans critiquent des athées.. C'est justement ce que permet la liberté d'expression dans un contexte où l'Etat est neutre vis-à-vis des religions.
"...si vraiment il voulait défendre la liberté d'expression, il aurait dû en prendre d'autres. Par exemple un sketch de Dieudonné ne parlant pas de religion. Parler de Fidel Castro, sortir les blagounettes de Jean-Marie Le Pen. Et croyez vous qu'en faisant cela il aurait eu les palmes académiques ?"
Il n'aurait pas eu les palmes académiques pour cela. Mais effectivement, rien ne devrait l'interdire a priori... sauf qu'on est à l'école. Et que dans ce contexte, il importe de rétablir le vrai. On a le droit de discuter de la liberté d'expression des platistes et des antivaccins à l'école et même de Faurisson. Mais on ne peut pas, à l'école, donner pour autant libre cours à des délires niant que le Terre soit ronde, affirmant que les vaccins causent l'autisme, et que les chambres à gaz... bref. Vous voyez l'idée: l'école doit être attachée au vrai.
"L'enseignant a certes fait son métier. Mais de quelle manière..."
Il y a tout de même une liberté éducative. Si vous voulez l'encadrer davantage, je vous suggère de venir avec des propos argumentés sur l'art et la manière de permettre à l'école d'accomplir ses tâches. Ce qui prioritairement est celle de transmettre le savoir.
"Ceci étant en le sacrifiant, les islamistes l'ont converti en défenseur de la liberté d'expression."
Non. Pas "converti". Il était probablement, en tant que Français, attaché à la liberté d'expression, et il l'enseignait. Il n'y a eu aucune "conversion".
"Je n'adhère pas aux discours qui font de cet enseignant un héros défenseur de la République."
Eh bien c'est plutôt l'inverse. C'est la "République", ou plutôt la France, qui est un défenseur de cet enseignant.
"D'autres passent largement avant lui."
Des noms...
"Vous venez à merveille de conforter mon propos ; les élèves de Samuel Paty n'avaient pas les bases pour que puisse leur être montrées ces caricatures."
Et il s'agit justement de leur enseigner ces bases ! Boudiou ! Mais cela sert à quoi l'école, dans votre esprit ?? C'est une garderie ??
Rédigé par : F68.10 | 03 novembre 2020 à 13:59
Vous vous honorez de défendre la liberté d'expression en vous gargarisant de comparaisons entre commentateurs.
Vous estimez normal, voire vous encouragez, la diffusion de caricatures à connotation religieuse dans des écoles laïques, avec des jeunes de moins de 15 ans.
Que les caricatures aient visé des chrétiens, des juifs ou des musulmans, elles n'avaient pas leur place dans un cours de l'école laïque.
Il y avait d'autres exemples à prendre pour parler de liberté d'expression.
Certains soutiennent même le prof qui a invité les musulmans à sortir. Donc ce prof savait qu'il provoquait.
Il aurait donc dû s'abstenir.
Cela ne justifie pas l'assassinat de ce même professeur.
Mais comme remarqué les islamistes n'ont pas besoin d'alibis pour vouloir nous exterminer, alors pourquoi leur en donner au risque que des musulmans s'islamisent ?
À la lumière de certains commentaires on déduit ceci:
Pour quelques intervenants il ne fallait pas montrer ces caricatures car en face peu d'élèves, quelle que soit leur confession, ont la hauteur de vue et que ça touche à la religion. C'est mon avis.
Pour d'autres il le fallait et il faut même décorer l'enseignant pour cela et publier dessus livrets à distribuer. Je ne partage pas ce point de vue.
Rédigé par : stephane | 03 novembre 2020 à 13:51
À des gaucho-“progressistes” ou islamo-gauchistes sur CNews : vous justifiez souvent les actes barbares, la criminalité et le terrorisme islamique par la soi-disant discrimination et ghettoïsation des musulmans qui sont bien assez grands pour se discriminer tout seuls. Pas de bol, le terroriste de Nice, à peine fraîchement débarqué (pas le temps de le discriminer) égorge au nom d'Allah.
Nous sommes bien dans une guerre de civilisations, n'en déplaise aux islamo-gauchistes de service.
Rédigé par : Isabelle | 03 novembre 2020 à 13:22
Liberté d'expression ? Vous avez dit liberté d’expression ?
Si c'est de la France dont il s'agit, il n'y a pas de quoi se féliciter.
Alors que nous avons été soumis à un matraquage tonitruant sur ce thème, monté par des gens pas très recommandables autour de références douteuses, il faut savoir que notre pays est classé en 34e position, après un recul de 2 places selon Reporters sans frontières.
Certes, ce n'est pas encore la Corée du Nord, mais nous nous en rapprochons tranquillement.
Parler de liberté d'expression en France quand nous voyons comment des propos anodins reflétant la réalité de l'insécurité régnant en France peuvent être judiciarisés alors que d'autres relevant de l'incitation directe au meurtre de Français aggravée de prétextes raciaux ne sont pas ou peu poursuivis, relève tout simplement de l'escroquerie.
Rédigé par : Exilé | 03 novembre 2020 à 13:15
Bien d'accord avec vous. Le seul problème, c'est que la liberté d'expression vaut moins actuellement qu'un barrage contre le Pacifique... dont les lycéens n'ont jamais entendu parler... De Jaurès non plus d'ailleurs visiblement.
O tempora, o mores. Macro vidit sed nihil fecit...
Rédigé par : Metsys | 03 novembre 2020 à 13:07
@ sbriglia 10h31
"Bon, Tomas a désormais un sérieux concurrent pour la palme du collector…"
Oui, c'est une véritable compétition !
Ne pas oublier que nous récoltons les mauvais fruits des Croisades !!
Rédigé par : caroff | 03 novembre 2020 à 12:39
@ duvent | 03 novembre 2020 à 10:1
THANK YOU !!
These were the days !
We don't have chicks like these nowadays !
Add them to Sean Connery then look at the photo above... no wonder everybody is depressed today !
There was a good old time after all !
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@ Exilé | 03 novembre 2020 à 08:55
Souvenez-vous : je creuse en souvenir de mon passé de pétrolier !
En suivant ce qui se voit, dit et écrit en cette époque, il y a bien eu un bon vieux temps pour notre génération (regardez le site que m'a adressé duvent).
Je n'ai pas posté cet éloge à Sean Connery qui vient de nous quitter ici par hasard !
Il y avait deux raisons :
1) Deux acteurs : l'Écossais et le Kabyle (voir la photo ci-dessus).
Le premier, bel homme, élégant, sympathique, francophile, qui trucidait à tout-va mais c'était pour nous amuser et nous savions que c'était du flan !
Le deuxième ? Le contraire, ou presque : c'est aussi du flan !
2) Il y avait, au moment précis où je le postais, une excellente série sur Charles de Gaulle sur France 2 ! Deuxième contraire...
Rédigé par : Claude Luçon | 03 novembre 2020 à 12:38
@ stephane
"Un enseignant est protégé par les lois dont celle sur la laïcité. Il n'a pas à transgresser sauf cas de force majeure. Ce n'est pas comme un excès de vitesse à 51 km/h."
La laïcité n'a rien à voir avec l'art de se mettre des lentilles opaques dans les yeux comme si on allait à sa séance de sado-masochisme hebdomadaire ! Bien au contraire !
"Là l'enseignant a non seulement transgressé ce principe, mais en plus en montrant, semble-t-il, des caricatures insultantes et grossières pour les élèves, y compris de confessions chrétienne et juive."
Dans le bled sud-africain où j'ai été éduqué, nous avions des séances où nous disséquions des articles de journaux sur tous les sujets et qui servaient de support à divers exercices d'expression écrite et orale. Il n'y a pas de raisons que cela soit interdit en France au motif de la laïcité. La laïcité, ce n'est pas protéger les religions de l'analyse factuelle ou de la critique ! La laïcité, ce n'est pas évacuer le réel en faisant semblant qu'il n'existe pas ! La laïcité, c'est avant toute chose la neutralité de l'Etat. Et enseigner dans une école, laïque ou pas, c'est faire un peu attention avec la sensibilité des élèves, et M. Paty a invité les élèves qui le désiraient à quitter la salle. Et il a bien fait.
"Sans entrer dans l'obscène, personne n'aurait apprécié qu’il s’attaque aux juifs ou aux chrétiens."
Il ne s'est pas attaqué aux musulmans. Inutile de faire rentrer l'analogie avec les juifs et les chrétiens dans l'équation. Et nous sommes libres de critiquer le judaïsme et le christianisme en France !
"C'était un acte antimusulman propre à radicaliser les modérés."
Ah oui. Parler de la réalité... parler du civisme, ce qui inclut de parler de la liberté d'expression... c'est "radicaliser les modérés"... Mais quel affligeant paternalisme !
"Et comme on est en France, il reçoit les palmes académiques et la Légion d'honneur."
Mouais. J'aime pas les hochets, alors bon... permettez-moi de critiquer davantage lesdits hochets que le fait qu'il les ait reçus.
"L'assassin n'a pas fait de tuerie en salle des professeurs. Celui ou ceux qui ont indiqué au tueur le professeur concerné ont peut-être évité une tuerie."
Ben voyons. C'est à eux qu'on devrait offrir la Légion d'honneur ? Je crois rêver...
"Même sur CNews ce serait pas mal que des discours non unanimistes de façade soient tenus. Réaction inadmissible des islamistes, mais le prof a eu tort."
Je ne comprends pas votre propos sur CNews, mais, non, Samuel Paty n'a pas eu tort.
"Et Macron d'aller sur Al Jazeera. Mais on rêve !"
Pourquoi ? Parce que c'est une chaîne de reubeus ? C'est très bien que Macron ait profité d'Al Jazeera pour s'offrir une tribune face au monde arabe et marteler noir sur blanc que leurs dirigeants sont des menteurs patentés quand ils excitent leurs sentiments en prétendant que c'est la France qui, étatiquement, est à l'origine de ces caricatures. Il a bien expliqué ce qu'était le concept d'une presse libre où on peut critiquer Dieu et les dirigeants. Et c'est très bien.
Rédigé par : F68.10 | 03 novembre 2020 à 12:12
Bonjour Philippe,
Je regarde un peu tout le monde.
Pascal Praud n'a jamais appris à se taire et coupe la parole de celui qu'il interroge avant que celui-ci n'ait terminé une phrase.
Christine Kelly remarquable d'écoute, de relance et de maîtrise de ses habitués.
Eric Zemmour as usual, a minima drôle, ce qui est déjà pas mal. Beaucoup de mal à écouter l'autre. Mais quelqu'un qui ne me gêne pas, au contraire, au moins avec lui je réfléchis.
J'ai un peu de mal avec cette complainte de l'ostracisme. Les gens dits de droite sont présents, comme ceux de gauche, et c'est bien comme ça.
La posture victimaire que vous avez est un tantinet exagérée.
Quant à dire que Rokhaya Diallo et quelques autres sont de malsains manipulateurs, je ne saurais que vous approuver.
Vous êtes tellement poli que vous préférez être inaudible que risquer la faute de goût pour parler, sur CNews.
Vos silences relèvent de l'élégance tant il est rare de voir quelqu'un accepter de se taire. Je trouve que CNews dans l'animation en manque souvent, sauf Christine Kelly bien sûr.
Bref les gens de droite sont là et bien là, arrêtez de vous complaire dans cette vieille antienne du journaliste gaucho.
Ils sont là aussi, heureusement.
Ça donne de la vie.
Rédigé par : Jérôme | 03 novembre 2020 à 11:58
@ sbriglia | 03 novembre 2020 à 10:31
"Bon, Tomas a désormais un sérieux concurrent pour la palme du collector…"
Meuh non ! le cou du prof s'est retrouvé par hasard sur l'itinéraire d'une lame de couteau d'un pauvre malheureux tchétchène (à vos souhaits !) victime de l'incompréhension de notre société à son égard, qui par malheur s'est déséquilibré en voulant l'éviter.
Comment voulez-vous vivrensembliser si vous voyez le mal partout ?
Ce Zemmour alors !
Rédigé par : sylvain | 03 novembre 2020 à 11:42
@ Achille 02 novembre 2020 à 07:58
« ...le charme de son animatrice Christine Kelly. »
À propos de L’Heure des Pros, écririez-vous : « l’élégance de Pascal Praud » ou « le sémillant Pascal Praud » ou le « séduisant Pascal Praud » ou « le beau Pascal » ?
Christine Kelly n’est pas là parce qu’elle est charmante. Elle est là parce qu’elle est une journaliste professionnelle et compétente. Point.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 novembre 2020 à 11:32
@ sbriglia
C'est trop d'honneur, merci !
La laïcité établit un cadre que l'enseignant n'a pas respecté. Ce cadre doit protéger les enseignants et les élèves des dérives sectaires. Et en plus les caricatures étaient grossières.
Ça vous plaît ou pas mais c'est comme ça.
Ces caricatures étaient religieuses, si vraiment il voulait défendre la liberté d'expression, il aurait dû en prendre d'autres. Par exemple un sketch de Dieudonné ne parlant pas de religion. Parler de Fidel Castro, sortir les blagounettes de Jean-Marie Le Pen. Et croyez vous qu'en faisant cela il aurait eu les palmes académiques ?
L'enseignant a certes fait son métier. Mais de quelle manière...
Ceci étant en le sacrifiant, les islamistes l'ont converti en défenseur de la liberté d'expression.
Je n adhère pas aux discours qui font de cet enseignant un héros défenseur de la République.
D'autres passent largement avant lui.
"Ces caricatures (on sait ce que j’en pense) sont « insultantes » pour des élèves qui n’ont pas le recul, l’instruction et les bases de la liberté d’expression nécessaires pour les traiter comme des caricatures et non comme des appels à la décapitation.
Elles ne sont pas censurées, sont visibles dans les kiosques à journaux, sur les réseaux sociaux et ne sont pas classées, que je sache, en "confidentiel défense" ou au dernier rayon en haut pour les magazines pornographiques…
Samuel Paty a fait son métier, sans lâcheté, qui est aussi celui d’enseigner la tolérance, entre autres principes."
Vous venez à merveille de conforter mon propos ; les élèves de Samuel Paty n'avaient pas les bases pour que puisse leur être montrées ces caricatures. Et l'enseignant ne s'en est même pas rendu compte, alors que vous de votre fauteuil, vous le savez !
Vous confirmez donc le manque de jugeote de cet enseignant. Si cet enseignant avait tenu compte du garde-fou qu'est la laïcité, on n'en serait pas là.
Avec un avocat de la défense comme vous, il n'y a pas besoin de partie civile.
Chapeau l'artiste !
Rédigé par : stephane | 03 novembre 2020 à 11:27