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14 novembre 2020

Commentaires

herman kerhost

@ Serge HIREL

Vos réactions sont ridicules. Est-ce si dur de reconnaître avoir fait preuve d'un manque de jugement ? Faut-il en conclure que jamais vous ne vous trompez ? Ou alors expliquez-nous en quoi vous pensez avoir raison. C'est tout ce que Robert Marchenoir vous demande.

Mary Preud'homme

@ Serge HIREL

La lutte contre le trafic de stupéfiants c'est autre chose, hélas, qu'une simple bataille de rues ou de quartiers... Et s'il suffisait d'arrêter les petites mains (parfois dealers et consommateurs), pour assécher les réseaux qui ont des ramifications partout en Europe et dans le monde, cela se saurait...

Et ce n'est pas parce que vous avez résidé dans certaines cités ou quartiers à problèmes (ce qui est aussi mon cas) que vous connaissez tout sur la question.

Quant à prétendre être informé en temps et heure du déroulement des enquêtes, quelle stupidité... La meilleure façon de tout faire foirer, ce qui arrive parfois avec les indiscrétions de certains par bêtise ou par intérêt. Des abrutis ou des ripoux à dégager fissa !

Pour éviter un discours trop long, j'en termine en vous renvoyant à un court extrait du plan national stup du ministère de l'Intérieur :

"quote
Mieux anticiper et mieux sanctionner
Combattre les trafics, c’est d’abord être capable de les connaître et d’anticiper leurs évolutions.
C’est la raison pour laquelle le plan stup’ prévoit :
"L’établissement d’un état annuel de la menace ;
La mise en place de nouveaux indicateurs pour connaître les usages des consommateurs, les méthodes des trafiquants et anticiper leurs évolutions.
Cet état de la menace sera complété par un plan de contrôle des flux sur tout le territoire et sur tous les modes de transport. Avec les remontées du terrain, ils permettront à nos services d’agir plus précisément et de mieux s’adapter aux stratégies des trafiquants.
"Afin d’assécher les réseaux et de priver les trafiquants de leurs moyens, la lutte contre le blanchiment de l’argent de la drogue sera également renforcée par un contrôle des commerces susceptibles d’y participer, sous l’égide des comités opérationnels départementaux anti-fraude (CODAF), et par l’intensification des saisies d’avoirs criminels.
"Enfin, la lutte contre les stupéfiants est indissociable de la coopération internationale. Les réseaux d’acheminement des stupéfiants vers l’Europe seront mieux connus et combattus. Le plan stup’ prévoit donc un renforcement de nos partenariats avec nos voisins européens, Europol et Interpol, bien sûr, mais aussi avec les autorités des pays producteurs de stupéfiants ou servant de zone de rebond.
"Une stratégie de prévention renforcée
La lutte contre les stupéfiants ne peut être emportée qu’avec l’aide de dispositifs de prévention particulièrement offensifs. Il est nécessaire de casser l’image « festive » ou « récréative » dont bénéficient certaines drogues et de faire prendre conscience des dangers qu’elles font courir.
"Nous devons aussi combattre le mythe de l’argent facile et, avec les collectivités, proposer des alternatives aux « petites mains » du trafic qui s’engagent en réalité dans une spirale destructrice, entre assujettissement aux criminels et parcours judiciaire. C’est aussi le sens de l’action du Gouvernement en faveur d’une école de la bienveillance, pour une plus grande cohésion des territoires et contre la pauvreté.
"En complément des actions prévues par le Plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022, une vaste campagne nationale de prévention portant à la fois sur les risques sanitaires et sur les risques pénaux sera menée sur le modèle des campagnes de la sécurité routière."
(extrait Plan national de lutte contre les stupéfiants - 17 septembre 2019)

Serge HIREL

@ Mary Preud’homme 16 novembre 2020 à 17:32

Nous n’avons pas la même notion de la logique et de la cohérence. Par ailleurs, dans une démocratie, tout citoyen est en droit d’évaluer l’action de l’administration qui est à son service et de proposer des pistes qu’il juge propices à l’amélioration de son efficacité. On voit en ce moment ce que donne une République d’experts...
Un peu de logique donc...

- La drogue est un poison qui tue... Chaque gramme de drogue est un vecteur de mort. Chaque petit dealer est un assassin en puissance.
- Le marché de la drogue est la principale cause des violences dans les quartiers où les petits dealers sévissent...
- Ces quartiers sont aussi infestés d’islamistes, milieu très perméable aux délinquants. Une alliance objective existe entre eux et les dealers tant en matière de violence que de soutien logistique. Le djihad se finance grâce, en bonne partie, au marché de la drogue. Le terrorisme islamiste tue et défie la République...
- Donc, pour ces raisons, l’objectif du gouvernement est d’éradiquer le marché de la drogue... Il a indiqué en faire une priorité.
- Le marché de la drogue est très bien compartimenté : petits dealers au pied des immeubles ou devant les collèges, ne sachant rien du réseau, à peine le surnom de leur fournisseur ; grossistes extrêmement méfiants ; gros bonnets bien planqués, surtout à l’étranger, parfois même au-dessus de tout soupçon...
- La police, qui est chargée par le gouvernement d’éradiquer le marché de la drogue, a deux solutions : faire cesser la vente au détail ou mettre la main sur les gros bonnets. La première est immédiatement opérationnelle, la seconde exige des moyens lourds, de longs délais, sans garantie de résultat. La France, sur ce point, n’a pas les moyens des Etats-Unis qui font trembler tous les narcotrafiquants d’Amérique du Sud.
- La police peut agir par la répression, après commission du délit ou du crime, par exemple en recherchant et en arrêtant le petit dealer qui fournissait la victime d’une overdose. Mais elle dispose aussi d’une autre arme : la prévention. Elle agit alors en amont de l’overdose, en amont du risque pris par un ado qui achète de la drogue...
- Dans ce dernier cas, le moyen le plus efficace est de ratisser large et de mettre hors d’état de nuire tous les petits dealers au fur et à mesure qu’elle les repère, leurs guetteurs et autres petites mains. Faute de bras, le trafic cesse immédiatement...
- Le commerce de détail interrompu, les grossistes ne peuvent plus écouler leur drogue et le flux financier se tarit... Ce qui, contrairement à ce que vous écrivez ne fait pas le bonheur des gros bonnets...

Pour avoir longtemps vécu à proximité d’un de ces quartiers où, aujourd’hui, la drogue circule au grand jour, j’ai le souvenir d’une opération de ce type qui a provoqué une période de calme de trois-quatre mois. Mais certains juges n’ont pas suivi, sous prétexte que l’individualisation des poursuites était aléatoire, et les petits dealers sont revenus. Résultat : plusieurs overdoses et une policière de 25 ans assassinée lors d’un rodéo. Les gros bonnets, eux, courent encore...

Continuons donc à vouloir avant tout les arrêter, comme vous le préconisez, et nous allongerons la liste des morts. Fort heureusement, depuis un certain temps, la police ne se contente plus d’interroger les petits dealers sur la filière qui les fournit... Mais elle n’en est pas encore à organiser des opérations d’envergure contre eux. Ce qui me paraît très dommage.

On peut aussi espérer que, la situation s’étant aggravée avec cette collusion entre drogue et islamisme, les juges seront plus solidaires et respectueux de telles interventions de la police... On pourrait aussi leur fournir une nouvelle arme en retenant systématiquement le délit de mise en danger de la vie d’autrui contre toute personne en possession d’une quantité de drogue suffisante pour provoquer une overdose. Un an de prison et 15 000 € d’amende à la clé.

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@ Robert Marchenoir 17 novembre 2020 à 23:36
« Ah, la même "réponse" pour la deuxième fois de suite(....)celle-là, on ne me l'avait jamais faite. »

Très heureux de vous avoir estomaqué. Mais, compte tenu de votre propension à injurier toute personne vous contrariant, je m’étonne néanmoins d’avoir été le premier à vous laisser à votre même bouillie.

Robert Marchenoir

@ Serge HIREL | 17 novembre 2020 à 19:12
"Même message. Même réponse. Je vous laisse sur votre faim. Avalez votre bouillie."

Serge HIREL | 17 novembre 2020 à 10:43
"Pas de perte de temps. Aucune réponse. Je vous laisse à votre bouillie."

Ah, la même "réponse" pour la deuxième fois de suite. Vous êtes un grand malade, à ce que je vois. Ça pérore à n'en plus finir, ça prétend au "dialogue", et dès que c'est contredit, ça perd les pédales et ça se comporte comme le dernier des adolescents boutonneux.

Je n'attends rien de particulier de votre part, figurez-vous. Mais je suis assez satisfait de confirmer ma première impression, selon laquelle vous n'êtes qu'une calebasse vide.

Les écervelés qui n'ont de cesse que d'avoir le dernier mot sont légion sur Internet, mais celle-là, on ne me l'avait jamais faite. Je vous le laisse avec plaisir. A vous.

Patrice Charoulet

"Le confinement de l’automne ne ressemble en rien à celui du printemps. En mars-avril, la peur du covid-19 fut à la source d’une profonde résignation et d’un consensus en faveur d’une suspension générale de la liberté d’aller et venir. En témoignait la ferveur populaire autour de l’acclamation des soignants, chaque soir aux fenêtres des appartements. A 20 heures désormais, aucune clameur ne rompt le silence : cet élan unanime a disparu.

Un climat de défiance s’est, bien au contraire, installé à sa place. 75% des Français – ballottés par la houle des ordres et des contre-ordres – estime que le pays n’était pas prêt face à la « deuxième vague » (Elabe 29 octobre). Un doute s’exprime désormais sans complexe quant à l’efficacité de solutions autoritaires : « Vouloir arrêter une épidémie par le confinement revient à arrêter la mer avec les bras » déclare M. Jean-Loup Bonnamy, le 6 novembre, au Figaro. Des voix s’élèvent pour déplorer le recul de la démocratie parlementaire au profit d’une gouvernance sanitaire. L’influence d’une poignée de médecins médiatiques, la toute-puissance d’un comité scientifique composé d’experts non élus et d’un « conseil de défense », habilité par l’état d’urgence à suspendre les libertés en dehors de tout contrôle politique, bousculent la tradition démocratique française, achevant de marginaliser le suffrage universel. Dans les éditoriaux et les discours, sur les murs de la cité, la formule de « dictature sanitaire » n’est désormais plus taboue. « Vous êtes rétive aux remèdes ; mais nous saurons vous soumettre à la raison ! » jette Sganarelle, le médecin de Molière, à Jacqueline la servante.

D’ailleurs, dans les profondeurs de la nation, les restrictions aux libertés sont de moins en moins supportées, comme si, pour la première fois, l’attachement à la liberté l’emportait, chez les Français, sur la peur du covid-19, malgré une situation sanitaire alarmante. Ainsi, 60 % d’entre eux reconnaissent avoir violé les règles du second confinement (Ifop, 12 novembre). La même enquête souligne l’ampleur des dégâts psychologiques qui affectent 52 % des personnes interrogées. Jusqu’où la vie quotidienne, la vie confinée, privée de mobilité, de perspectives sociales, professionnelles et familiales, vaut-elle la peine d’être vécue ? Et que dire de l’honneur bafoué d’une nation qui se sent infantilisée par ses élites dirigeantes ? Le regard que portent les voisins européens sur un peuple dont les habitants sont condamnés à remplir une attestation bureaucratique pour sortir de leur domicile, et devoir justifier, comme des gamins immatures, chacune de leur sortie, est ravageur pour la dignité des Français, comme en témoigne l’article du journal allemand Die Zeit du 12 novembre qui parle d’Absurdistan.

Les Français ressentent comme une humiliation supplémentaire de se voir imposer, comme à des enfants ou des « majeurs incapables » privés de discernement, des règles fixant leurs besoins « essentiels » et « non essentiels ». Ils ne comprennent pas le choix arbitraire – et tellement emblématique de l’obscurantisme bureaucratique – d'autoriser la vente de tabac ou de chocolats mais de leur interdire d'acheter des livres en librairie. Ils n'acceptent pas le chantage permanent sur « Noël et les fêtes de fin d'année », l’ingérence dans leur vie privée d’un ordre sanitaire qui prétend leur dicter jusqu’au nombre des convives à leur table. D’ailleurs, cet ordre sanitaire, par son contraste avec la violence et le chaos qui rongent les zones de non droit, donne l’image d’une autorité à géométrie variable qui nourrit le sentiment d’injustice.

Face à l’épidémie, le choix de privilégier une logique de pénitence collective atteint désormais ses limites. Un grondement sourd remonte en ce moment des entrailles du pays. Des chrétiens bravent les interdits et les menaces en se réunissant malgré l’interdiction devant les églises. Les associations culturelles et sportives manifestent leur désarroi. Les commerçants, les artisans, les restaurateurs ruinés se mobilisent face au mépris d’une France dite « d’en haut » qui les taxe de « poujadisme » et ferme les yeux sur leur détresse, celle de femmes et d’hommes de tous les âges, de toutes les opinions et de toutes les origines, ayant consacré des années à bâtir leur gagne-pain. Un vaste élan national de solidarité (par-delà quelques récupérations infamantes), est en train de naître dans le pays autour de cette détresse comme en témoigne le succès de plusieurs pétitions réclamant la réouverture des magasins.

La crise sanitaire exacerbe la fracture démocratique entre la sphère dirigeante qui offre une image de déconnexion ou d’intransigeance obtuse et l’immense majorité silencieuse, des sans-dents aux Gaulois réfractaires, blessée dans sa dignité. Quand l’exaspération commence à prendre le pas sur la peur du covid-19, dans un contexte économique et social désastreux, condamnant une génération à l’enfer du chômage et 10 millions de personnes à la pauvreté, l’heure de tous les dangers approche."

Maxime Tandonnet, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, essayiste, auteur de nombreux ouvrages dont "André Tardieu, l’Incompris", Perrin, 2019.

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/confinement-l-exasperation-semble-en-passe-de-l-emporter-sur-la-peur-20201116

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir 17 novembre 2020 à 14 :49

Même message. Même réponse. Je vous laisse sur votre faim. Avalez votre bouillie.

Robert Marchenoir

@ Serge HIREL | 17 novembre 2020 à 10:43
"Pas de perte de temps. Aucune réponse. Je vous laisse à votre bouillie."

Voilà. Le type qui vous répond pour vous informer qu'il ne vous répond pas. Une fois de plus, le champion de l'auto-réfutation intégrée et automatique fait la preuve de ses talents.

Il n'y a pas cinq minutes, le dénommé Serge Hirel regrettait que "le dialogue avec moi soit difficile". C'est sûr que lorsqu'on refuse la discussion, le dialogue risque d'être difficile.

J'attends toujours que vous nous expliquiez au nom de quel principe la gestion générale d'une épidémie par un gouvernement serait du ressort des tribunaux.

J'attends toujours que vous nous expliquiez en quoi des magistrats ne se déshonorent pas, en acceptant d'instruire une plainte qui accuse d'homicide volontaire des hommes politiques, sous prétexte que des gens sont morts de maladie pendant qu'ils étaient au pouvoir -- comme dans des dizaines d'autres pays à travers le monde.

J'attends toujours que vous nous expliquiez en quoi ce n'est pas une menace contre la démocratie, un abus de pouvoir de la part de la justice et un encouragement à la démagogie la plus crasse, dans un pays dont les citoyens ne sont que trop enclins à la susciter.

Plus généralement, vous pourriez tenter de nous expliquer quelles chances a une société d'être résistante, vigoureuse et dynamique, si le moindre malheur y fait l'objet d'une plainte en justice -- y compris ceux que le droit anglo-saxon désigne sous le terme "d'actes de Dieu", et le droit français sous le terme de "cas de force majeure". Autrement dit, des événements catastrophiques, imprévisibles et inempêchables dont personne n'est responsable.

Cela, bien sûr, dans l'hypothèse où vous seriez intéressé par le "dialogue", par opposition au monologue bourré de poncifs qui semble avoir votre préférence.

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir 16 novembre 2020 à 19:18

Pas de perte de temps. Aucune réponse. Je vous laisse à votre bouillie.

F68.10

@ Robert Marchenoir
"Il convient donc de dire : merci, Big Pharma, et de consciencieusement lécher les pompes de ses dirigeants."

Je lèche, je lèche... servilement. Je ne rate pas une seule poussière sur les pompes de leurs dirigeants. Je remonterais bien au niveau des chevilles, mais la bienséance m'en contrarie les désirs.

"Celui de Pfizer affichait déjà 90 %, celui de Moderna annonce 94,5 % !"

Il y a encore trois jours, j'en étais là:

1. Vaccin Astrazeneca-Oxford, Royaume-Uni. Cible les 18-55 ans. Réponse immunitaire modérée. Effets secondaires bénins.

2. Vaccin Sputnik-V, Russie. Cible les 18-60 ans. Réponse immunitaire modérée. Effets secondaires bénins.

3. Vaccin Novavax, Etats-Unis. Cible les 18-59 ans. Réponse immunitaire forte. Effets secondaires bénins.

4. Vaccin Pfizer, Etats-Unis et Allemagne. Cible les 12-55 ans et plus. 90 % d'efficacité. Des volontaires ont rapporté des effets secondaires.

"...l'information donnée par Moderna est plus détaillée, et donc plus convaincante, que celle de Pfizer."

Sans juger de celui de Moderna, que je ne viens d'apprendre avoir été finalisé qu'à l'instant, il importe encore et encore de préciser ici l'utilité des journaux scientifiques: ce ne sont pas que de vulgaires torchons comme on l'affirmait suite à la débâcle du Lancet sur la fraude Surgisphere. Ils sont absolument vitaux pour qu'on puisse prendre des décisions informées.

Au Brésil, il y a en effet une telenovela qui se déploie sous nos yeux avec des Chinois qui essayent d'introduire des vaccinations forcées avec un vaccin où peu d'informations sont publiques ; et Bolsonaro s'y oppose. Heureusement. Et malheureusement avec de mauvais arguments.

En somme: se faire injecter de force un vaccin chinois qui ne fait l'objet d'aucune publication ? Très peu pour moi. Se faire injecter un vaccin comme Pfizzer ou Moderna où des données sont publiques et sur lesquelles le monde scientifique peut débattre, données qu'il peut vérifier et prendre à témoin ? Cela devient beaucoup plus acceptable pour un décideur politique responsable.

Ces journaux ont un rôle important dans des situations comme la situation actuelle, où les données scientifiques ne peuvent pas être ignorées dans la prise de décision politique.

Robert Marchenoir

Désolé d'apporter encore des bonnes nouvelles. Olivier Véran a confirmé ce que je disais sur le succès du confinement. Bon, évidemment, Véran est à la solde de la banque Rothschild, donc ça veut dire que les chiffres sont faux, l'épidémie explose, il suffirait d'écouter les braillards et de ne rien faire, etc.

De même, je suis au regret de vous informer que nous avons maintenant deux vaccins qui revendiquent, suite aux essais cliniques, et de façon crédible, une efficacité extraordinaire : celui de Pfizer affichait déjà 90 %, celui de Moderna annonce 94,5 % ! Sachant que l'objectif était d'avoir un vaccin efficace à 50 % seulement... et que l'information donnée par Moderna est plus détaillée, et donc plus convaincante, que celle de Pfizer.

Et ce ne sont pas les seuls : 8 autres vaccins sont dans une phase d'essai avancée, tandis que 30 autres sont à un stade plus précoce.

Il convient donc de dire : merci, Big Pharma, et de consciencieusement lécher les pompes de ses dirigeants.

Je parle là de l'industrie occidentale, naturellement. Le vaccin russe est largement décrédibilisé au sein de la communauté scientifique internationale (certains même affirment que les résultats des tests sont falsifiés), et le petit poutinou d'amour, qui refuse toujours de se le faire injecter lui-même (bien qu'il ait ordonné à sa fille de le prendre !), a téléphoné à Macron pour lui demander de le faire fabriquer en France. Parce que lui, en Russie, il n'a que des usines de missiles et de désinformation -- il faut faire des choix, dans la vie.

Au passage, les trumpistes pourront se consoler en se disant que le programme Warp Speed de leur champion n'a pas été pour rien dans le succès de Pfizer et de Moderna.

C'est le moment, je crois, de rappeler quelques profondes réflexions de notre ami Didier Raoult, le Ran-tan-plan de la médecine épidémique, qui s'emploie, avec une constance remarquable, à dire le contraire de ce qui est vrai.

"-- Travaillez-vous sur un vaccin ?
"-- Pas du tout ! Trouver un vaccin pour une maladie qui n’est pas immunisante, c’est un défi idiot. Honnêtement, la chance qu’un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro."
(Le 9 mai, à Paris-Match.)

"Il est improbable qu'un vaccin soit disponible." (Le 23 juin, au Parisien.)

"Je ne sais pas si [un vaccin] aura une utilité. Si la maladie reste, je ne vois pas qui voudra se vacciner contre quelque chose qui ne tue pas". (Le 19 août, à CNEWS.)

Notez la perversité toute particulière de cette dernière déclaration, qui réussit à cumuler quatre mensonges en deux phrases.

Premier mensonge par suggestion : je fais comme si je n'avais pas prédit qu'il n'y aurait pas de vaccin. Jamais je ne reconnais m'être trompé. J'annule et j'efface.

Cette fois-ci, c'est : moi, l'immense expert mondial, je vous dis qu'il est vraiment douteux qu'un vaccin soit utile. Certes, Big Pharma à la solde de la finance cosmopolite va peut-être nous fourguer un truc, mais, croyez-moi, ça ne servirait pas à grand'chose : deuxième mensonge.

Comme mes précédentes déclarations sont en passe d'être démenties par la réalité (la disponibilité d'un vaccin se rapproche, mon truandage commence à se voir), je déplace la cage de buts à roulettes : nan-nan-nan, j'ai pas dit qu'il y aurait pas de vaccin, mais s'il y en a un quand même (ce qui serait bien étonnant, car j'ai toujours raison), eh bien alors personne n'en voudrait, car le Covid-19 ne tue pas.

Hop ! troisième mensonge flagrant, outrancier, dans ta face, pour faire oublier que les précédents ne tiennent plus la route : le Covid (qui a fait 1,3 million de morts dans le monde, et 42 000 en France), ne tue pas.

Plus quatrième mensonge, par parlage à la place des autres : les gens ne voudront pas se faire vacciner, moi je l'sais.

Ce qui est, en réalité, un sournois appel à ne pas se faire vacciner (mais bien sûr, il vous "interdit" de dire qu'il est contre la vaccination en général).

Autrement dit, Didier Raoult œuvre systématiquement, délibérément, à aggraver l'épidémie de Covid dans le monde, pour se venger de ce que l'ensemble des savants du monde entier ont prouvé l'inefficacité de sa chloroquine, et le caractère trompeur de ses essais.

Si ça ne vous suffit pas pour justifier amplement une traduction devant le Conseil de l'ordre des médecins...

Pour la bonne bouche, on rappellera la complotiste Alexandra Henrion-Caude, ancienne directrice de recherche à l'INSERM, qui a fait les beaux jours des vidéos populistes :

"La réponse [au Covid-19], ça ne va pas être le vaccin." (Début mai, sur la chaîne YouTube complotiste Thana TV.)

Comme quoi, a) ce n'est pas parce qu'il y a marqué "expert" sur l'étiquette que c'est vrai, b) la technique la plus éculée des escrocs de tout poil est de hurler les premiers, en accusant les autres d'être des escrocs.
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@ Serge HIREL | 16 novembre 2020 à 13:03
"Votre commentaire n’appelle aucune réponse tant il est délirant."

C'est bien pourquoi vous allez vous employer à y apporter une réponse.

Je note votre propension, à la fois à mentir comme vous respirez, et à turbiner le clicheton langagier de la haute fonction publique françouése.

"Puis-je vous conseiller de relire quelques articles de la Constitution, notamment les articles 26, 65 et 68 ?"

Non. Les articles machin et truc, je les conchie dans leur totalité. C'est bien ce que je viens de vous dire. N'essayez donc pas de m'expliquer :

a) Que tout est bien parce que c'est ordonné par la Constitution,

b) Que les juges ne sont pas les arbitres suprêmes, puisque la Constitution le dit.

Je me tape de la théorie. Ce qui m'intéresse, c'est la pratique. Je viens de vous démontrer qu'en pratique :

a) Les juges sont les patrons des poliques,

b) Que c'est mal.

Vous êtes donc prié, si vous souhaitez me contredire sur ce point (sans me répondre, quoique tout en me répondant), d'apporter des arguments sur le fond du sujet.

Et de ne pas me dire que tout est OK, puisque le papelard le dit.

"Vous écrivez : 'Comment pouvez-vous soutenir l'accusation d'homicide volontaire ?'. À aucun moment, je n’ai fait un commentaire sur la pertinence des chefs d’accusation retenus par le Procureur de Paris."

Non, en effet. Vous avez été suffisamment hypocrite pour contourner ce point, tout en vous opposant à mes conclusions. Lesquelles s'appuient de façon centrale (mais non exclusive) sur ce point.

"Je regrette, comme d’autres commentateurs que le dialogue avec vous soit... disons difficile."

En effet. Il va être difficile pour vous, si vous continuez de faire preuve d'autant de mauvaise foi. Il va vous falloir faire un effort, si vous voulez y arriver. Pour l'instant, c'est pas gagné.

Au fait, toujours partisan de la dissimulation des faits au public par les journalistes ?

Henri Gibaud

@ Lucile | 16 novembre 2020 à 16:29

En matière de pompe-à-phynance (merci Jarry, Vian, le collège de pataphysique...), l'imagination des juristes est à prévoir sans limite.
De la spoliation déguisée-modulée d'épargnants populaires non initiés donc vulnérables par surprise : le moindre historien (de la vie économique et sociale, ce que je ne suis pas) aura du mal à choisir dans une profusion d'exemples.

Pourquoi la France emprunte-t-elle encore en étant rémunérée pour s'endetter davantage ("taux négatif", enfin négatif pour qui ?) : avez-vous une autre piste d'explication ? On aurait trouvé du rare et précieux lithium en masse dans le Cantal ? Charbonnages de France (CDF) viendrait de déposer un brevet de nouveau matériau supra-conducteur à température ambiante ordinaire ? Le Pr Désiré R****t mijoterait un protocole spécifique HIV-destroy au savon de Marseille ?

Sur le mot-valise "risque pénal", laissez-moi vous appâter par l'observation qui suit.
Du point de vue du contrevenant/délinquant/criminel et qui "en même temps" serait analyste scientifique honorable, une approche de son risque pénal serait de se documenter pour évaluer le ratio :
N(sanctions/an) / N(transgressions/an) et ceci dans la catégorie où il joue.
Cela constitue la base de la réflexion sur une notion rationaliste de risque pénal, pas émotionnelle, pas terroriste, pas guignolesque. Cela gagnerait à être désigné comme un TCR : Taux de Capture Répressive.
Qu'en pensez-vous ?

Mais il y a une autre redoutable acception ou plutôt un fantasme malsain dans les mentalités des passionnés-émotifs qui adorent la formule ambiguë "risque pénal" : on en parle hic et nunc ou plus tard ?

Mary Preud'homme

@ Serge HIREL | 16 novembre 2020 à 13:03

À l'inverse de vous je suis au contraire très logique et cohérente dans mon propos. En outre, contrairement à vous, je n'estime pas être plus compétente que des professionnels de la lutte contre les trafics de stupéfiants dans la manière d'opérer pour démanteler un réseau, ce qui demande parfois des années de travail dans l'ombre et dans la plus parfaite discrétion.

Et si vous m'aviez bien lue, vous auriez remarqué que j'avais écrit que s'il pouvait être prouvé (témoins à l'appui) qu'un individu était directement (j'ai bien dit directement) responsable d'un décès par surdose, il serait mis en cause et jugé comme tel.

Alors que prétendre que tous les petits dealers devraient être arrêtés comme des assassins potentiels, c'est n'importe quoi ! Le genre de raisonnement à ras des pâquerettes qui fait le bonheur des gros bonnets et autres cerveaux, qui eux sont les vrais responsables, mais qui grâce à des raisonnements tels que le vôtre pourront continuer bien à l'abri et sans risque d'être démasqués, à répandre leurs poisons et leur culture de mort.

Lucile

@ Henri Gibaud | 16 novembre 2020 à 15:06

Je ne doute pas que le reste de la nation serait d'accord pour faire rembourser la dette par une catégorie particulière de citoyens du moment que les autres échappent à la razzia, mais je me demande si cette discrimination par l'âge est légale et constitutionnelle. D'où procès en vue.

Vous me direz : il suffit de changer la loi, et la Constitution...

Henri Gibaud

@ Lucile | 16 novembre 2020 à 10:33

J'admets bien volontiers avoir pratiqué un peu de provoc' en assénant au mode indicatif et en enjambant délibérément les précautions à propos du label "nazi". Vous avez relevé alors ce n'est pas peine perdue.

Si le virus (Monsieur Viril-virus ?) est na-"quelquechose" ce n'est pas na-"zi" : c'est NA-TUREL. Et même s'il est fabriqué au P4 de Wuhan. De même une centrale nucléaire c'est naturel, de la catégorie à fusion d'hydrogène (que nous aimerions bien imiter) il y en a myriades, à commencer par notre soleil.

Ensuite vous avez raison à mon avis de pointer l'expression choquante de "tri des malades". Il faudrait parler d'estimation probabiliste des chances thérapeutiques comparées, mais cela ferait scientifique alors les média scientophobes hurleraient. Désolé, mais chance fait écho en version stimulante à risque en version déprimante, c'est ainsi. Galilée : "Le grand livre de l'univers est écrit en langage mathématique".

Et bingo ! J'ai misé une provoc' et vous réagissez très bien en évoquant pertinemment le métier de l'assurance qui est de vendre de la présomption de couverture des dommages (des réparations pour être précis) consécutifs à la concrétisation de scenarii indésirables (scenarii souvent appelés dangers) associés à des probabilités de survenues appelées "risques".
Les compagnies d'assurances utilisent de nombreux tableaux catégoriels selon toutes sortes de variables qui rendent compte des états observés de divers phénomènes sociaux qui ont toutes sortes d'échelles de coûts (états observés = statistiques).

C'est pourquoi la grandeur observable et quantifiable la plus humaniste et dé-biaisée de toute idéologie même inexprimée ou inconsciente : c'est la perte d'années d'espérance de vie pré-évaluées sur critères les plus objectifs possibles. À cette aune la grippe espagnole à partir de septembre 1918 après mutation qui a exprimé une mortalité effroyable de préférence sur des sujets jeunes adultes, beaucoup plus que sur les âgés, présente une sélectivité presque "gérontophile" en regard du SRAS-cov-2 qui avec une médiane de létalité d'environ 84-85 ans fait perdre beaucoup de "petits capitaux rémanents" d'espérance de peu de vie chez des octogénaires et nonagénaires. Ce propos ne fait pas de sentiment, pas d'émotion, c'est de la constatation sortie brutalement du boulier et autres machines à compter (computare en latin d'où le p et le u du computer anglo-saxuel).

Les assureurs assument une belle tâche anti-obscurantiste à l'origine au siècle industriel, en marche contre la superstition et contribuant à rationaliser le mal-heur, relativiser la Fatalité et la Providence.
En France depuis des décennies ils apportent de la trésorerie à l'Etat, d'ailleurs la France sans pétrole et qui n'a plus d'idées - sauf vous - n'a plus que son magot différentiel d'assurance-vie populaire (les bas de laine) pour soutenir pâle comparaison avec l'Allemagne qui elle a fructifié la culture techno-scientifique populaire (en France la prof de lettres théâtrales couche avec son élève ado, en Allemagne la Pr Merkel explique l'exponentielle populaire et l'extraction des airs respirés au-dessus des têtes...).

Surveillez attentivement ce que dit la presse économique sur le gisement d'assurance-vie française surtout si vous y avez placé : car si les usuriers supra-nationaux créanciers s'énervent, l'Etat risque (probabilité non nulle) de confisquer des placements d'assurés âgés au nom d'une éthique redistributive pour les jeunes actifs désactivés qui trinquent économiquement (Emmanuel Todd a alerté sur cela dès avril dernier, François de Closets ensuite).

Il resterait à revenir sur le cliché ou poncif du "risque pénal".
Faites-moi signe si vous souhaitez qu'on en cause, merci les électrons (naturels, on en est pleins).

Lucile

@ caroff | 16 novembre 2020 à 08:45

Grand merci. J'irai faire un tour sur le site de John Hopkins.

Worldometer est fiable autant qu'il le peut.
("Worldometer is a provider of global COVID-19 statistics for many caring people around the world. Our data is also trusted and used by the UK Government, Johns Hopkins CSSE, the Government of Thailand, the Government of Pakistan, the Government of Sri Lanka, Government of Vietnam, Financial Times, The New York Times, Business Insider, BBC, and many others").

Mais je ne suis pas certaine que les données présentées par chaque pays le soient. Dans certains cas, les comorbidités sont telles qu'il est difficile de dire à quoi le patient défunt a succombé. Dans certains pays, on déclare "covid", comme en Belgique paraît-il, dans d'autres on choisit tout sauf covid. D'autre part, quelqu'un travaillant pour une entreprise ayant des usines aux Indes me dit que, en contradiction avec les statistiques officielles, 40 % du personnel est absent pour cause de covid-19 !

Par ailleurs le nombre de nouveaux cas détectés est proportionnel au nombre de tests effectués, mais pas au nombre de gens réellement malades. Bizarre bizarre. Comme la probabilité d'en mourir est de 5 sur 10 000 malades pour les moins de 70 ans, on devrait pouvoir vérifier, en comparant le chiffre des décès et le nombre de tests effectués, la validité du test CPR.

Je ne suis pas très forte en stats, et même assez nulle, mais je trouve tout cela passionnant ! J'essaye de comprendre le plus possible ce qui se passe, au fur et à mesure. On vit une expérience incroyable, ces confinements ont quelque chose de sidérant, surtout les plus drastiques, je me demande quel regard on portera sur eux dans cinquante ans. Je trouve surtout les discussions entre spécialistes intéressantes, avec toutes les questions qu'ils se posent et les réponses qui commencent à prendre forme après des mois de tâtonnements.

Pour en revenir aux procès faits aux décideurs politiques et administratifs, il commence à y en avoir un peu partout ; il paraît que ça commence la semaine prochaine en Allemagne. Il y en aura encore davantage avec les futurs vaccins, déjà achetés par millions par les gouvernements. J'ai du mal à me faire une opinion, mais à partir du moment où les gouvernements se font voter de tels pouvoirs pour une maladie qui tue moins, beaucoup moins que le tabagisme, j'ai tendance à conclure comme Philippe : heureusement qu'il y a le risque pénal. Il ne devrait pas faire peur à ceux qui se trompent dans l'incertitude, mais à ceux qui profitent de l'incertitude pour tromper. En espérant que la justice fasse la distinction.

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir 15 novembre 2020 à 21:27

Votre commentaire n’appelle aucune réponse tant il est délirant. Et tout cela aboutit, comme de coutume, à votre anticommunisme, tellement peu argumenté que, finalement, il rend service aux « camarades ».

Puis-je vous conseiller de relire quelques articles de la Constitution, notamment les articles 26, 65 et 68 ? Cela vous permettra d’améliorer vos connaissances en matière de fonctionnement de nos institutions et de vous apercevoir que la France est un Etat de droit dans lequel, hormis le Président, les autorités (exécutif, législatif et judiciaire) sont susceptibles d’être poursuivies au cours de leur mandat et où les juges ne sont pas les arbitres suprêmes.

Enfin, une mise au point nécessaire. Vous écrivez : « Comment pouvez-vous soutenir l'accusation d'homicide volontaire ? ». À aucun moment, je n’ai fait un commentaire sur la pertinence des chefs d’accusation retenus par le Procureur de Paris.

Je regrette, comme d’autres commentateurs que le dialogue avec vous soit... disons difficile.

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@ Mary Preud’homme 15 novembre 2020 à 23:56

Vous pratiquez le double langage... D’une part, vous comprenez qu’aussitôt découvert, un dealer de quartier ne soit pas mis hors d’état de nuire pour permettre à la police de remonter les filières. D’autre part, vous souhaitez que ce même petit dealer soit arrêté, jugé, condamné dès que la police fait le lien entre lui et la mort d’un de ses clients.

Faut-il vous rappeler qu’il y a toujours un dealer à l’origine de la mort de tous ceux qui ont été victimes d’une overdose ? Mieux vaudrait donc tous les arrêter et les mettre à l’ombre dès qu’ils sont repérés, et enquêter pour connaître la liste de leurs clients et de ceux qui sont morts. D’autant plus qu’ils ne sont d’aucune utilité réelle dans la recherche des gros bonnets.

Lucile

@ Henri Gibaud | 16 novembre 2020 à 00:33

Mais le virus lui-même est nazi pour reprendre votre terminologie ; il tue les gros, les malades, les vieux, et dans les pays à majorité blanche, il tue deux fois plus les noirs et les Asiatiques que les blancs.

Ensuite, comment qualifiez-vous la méthode appelée "tri des malades", pratiquée récemment en France ? Pour le moins c'est une arnaque de grande envergure, puisqu'on oblige les "assurés" (ni bien assurés, ni rassurés) à cotiser toute leur vie à ce système étatisé et déficitaire appelé Sécurité Sociale, qui les lâchera peut-être quand ils en auront besoin sous le prétexte fallacieux que le tri est nécessaire, alors qu'il est la conséquence d'une gestion ignorant superbement les notions triviales d'efficacité et de respect des engagements tout en clamant haut et fort ses grands principes.

caroff

@ Lucile 01h39
"Les statistiques des différents pays ne sont pas aussi fiables les unes que les autres."

Je recours souvent à la base de données "John Hopkins" qui a une réputation de grande fiabilité.
https://coronavirus.jhu.edu/

Lucile

@ Robert Marchenoir | 15 novembre 2020 à 21:27

Ce soir voici quelques chiffres pour différents pays :
Décès par million d'habitants, le 15 novembre

Hong Kong : 14
Danemark : 131
Allemagne : 151
Suisse : 388
Portugal 415
Pays-Bas 495
Suède : 609
France : 682
Italie : 748
USA : 759
UK : 764
Espagne 872
Belgique : 1232

https://www.worldometers.info/coronavirus/

Cela change très vite. Tous les chiffres montent, mais pas à la même vitesse. Le confinement en France va donner un coup d'arrêt temporaire. Quand l'épidémie sera terminée, on pourra faire des comparaisons valables.

Mon fils vivait en Chine à l'époque de l'épidémie. Le confinement réel a duré une quinzaine de jours à Shanghai. Ensuite ils sont retournés travailler. Chaque habitant s'est vu attribuer une sorte de classification par couleur. Vert, pas de fièvre, pas de voyage récent dans la région de Wuhan. Orange : risque d'attraper le virus (contacts avec des malades, voyages dans certaines régions). Rouge : symptômes. Ce système s'est mis en place très rapidement. Masque obligatoire dans les lieux publics et au travail.

Des employés prenaient la température des clients à l'entrée des magasins, bureaux, transports. Toute personne fiévreuse était isolée séance tenante dans des lieux réservés à l'accueil des malades - personne n'avait envie d'y aller, mais cela donnait confiance aux gens pour sortir et aller travailler. Même régime pour tout le monde. Le fait de contaminer d'autres personnes en omettant de s'isoler quand on se savait malade était considéré comme une mise en danger de la vie d'autrui, donc comme un délit sérieux. D'après ce que j'ai lu, c'était la même chose à Hong Kong.

Les confinements sont différents d'un pays à l'autre, et les comparaisons difficiles. Les statistiques des différents pays ne sont pas aussi fiables les unes que les autres.

Bonne nouvelle dans le Daily Mail ce soir. Un médicament contre l'arthrose diminuerait de 2/3 le taux de mortalité des personnes âgées (et autres) malades de Covid-19. Les recherches durent depuis plusieurs mois. Elles semblent concluantes.

https://www.dailymail.co.uk/news/article-8949605/Arthritis-drug-cuts-elderly-Covid-19-deaths-two-thirds-say-researchers.html

Henri Gibaud

@ Robert Marchenoir | 15 novembre 2020 à 21:27
lequel auparavant : @ Isabelle | 15 novembre 2020 à 11:39
et sans tourner autour du pot : sur le cas de la Suède.

On a pu lire librement que le choix suédois revenait à la recherche de long terme d'une "immunité collective" en quelque sorte contractée par une voie naturelle, celle de la confrontation de masse de l'ensemble des systèmes immunitaires individuels avec l'agressivité biologique (naturelle) de l'agent viral SRAS-cov-2.

En somme les autorités suédoises ont voulu engager le pari que les résistances naturelles dans les corps vivants de leur peuple tiendraient tête moyennant la perte des sujets personnellement les moins armés. Ces autorités ont parié que cette procédure "bio" gagnerait du temps et surtout de l'argent sur une longue et ruineuse attente d'un vaccin, pas forcément trouvable comme le cas du SIDA l'a montré...

La média-grouillance française a soigneusement évité de qualifier cette attitude suédoise pour ce qu'elle est évidemment : un pari sanitaire acceptant une éthique de SELECTION NATURELLE en l'espèce misant sur les forts survivants sans frais sociaux quitte à délaisser à un sort "naturel", jusqu'à fatal, les faibles pris et abattus par cette peste.

À cet égard, la Suède n'en est pas à son coup d'essai. En dépit de sa réputation approximativement "social-démocrate", la Suède fut un des derniers pays à abroger des dispositions favorables à euthanasie et eugénisme, dans les années 60. Le petit Adolf fils de Klara Schicklgruber (et Alois beau-père violent) admirait la Suède "aryenne" pour sa foi dans la sélection des élites physiologiques naturelles.

Ce présent commentaire ne signifie nullement que je partage le cynisme à la "vae victis !" de la Suède, merci à M. Bilger de le laisser publier car je crains qu'il soit très rare d'avoir reconnu que la Suède applique le principe "nazi" de la SELECTION NATURELLE...

Mary Preud'homme

@ Serge HIREL | 15 novembre 2020 à 17:47

Bien sûr qu'un individu responsable de la mort de quelqu'un en raison d'un produit illicite qu'il lui aurait fourni (drogue, substances médicamenteuse, poison) serait mis en examen, jugé et condamné, à condition de pouvoir faire la preuve de son implication directe et que les témoins acceptent de parler. Or bien souvent c'est l'omerta par peur des représailles, y compris parmi les proches de la victime.

Robert Marchenoir

@ Serge HIREL | 15 novembre 2020 à 10:33
"-- En fait, ce sont les plaignants qui devraient être poursuivis pour outrage aux magistrats..." (RM)
"-- Une simple remarque : le Procureur de Paris, victime de 'l’outrage', n’est pas de votre avis... Après enquête préliminaire, il a estimé les plaintes recevables. Vous êtes plus royaliste que le roi."

--

Exactement. Je suis plus soucieux de la liberté et de la démocratie que la magistrature française. Laquelle, en la matière, fait preuve de son corporatisme et de sa tyrannie. C'est précisément le sens de mon commentaire : la liberté disparaît lorsque des juges, élus par personne, se posent en arbitres suprêmes des gouvernants.

Le vôtre suppose que les juges ont forcément raison, parce qu'ils sont des juges. Ce n'est pas le cas.

"-- Une perquisition chez Édouard Philippe à 6 heures du matin, on rêve..." (RM)
"-- Pouvez-vous expliquer les raisons de votre rêve ?"

--

Je viens de le faire. Ne faites pas semblant de ne pas avoir compris.

"Donc, selon vous, les députés, élus pour cinq ans, doivent profiter de la même immunité que le président de la République."

En gros, oui. C'est la règle dans toutes les démocraties. Vous devriez sortir de votre cadre institutionnel franchouillard et revenir à l'essentiel.

"Y compris celui qui truque un marché public et obtient en retour des séjours tous frais payés à la montagne ?"

Non, il y a des exceptions. Ce que vous venez de citer est un délit. C'est de la corruption.

La façon de gérer une épidémie est une décision politique.

Le bon sens consiste justement à tracer la frontière entre les deux.

Un maire qui exige un pot-de-vin est un voleur. Il commet un acte délibéré par lequel il vole le bien d'autrui à son profit.

Un Président ou un Premier ministre qui... qui quoi, au fait ? quel est l'acte précis que l'on reproche aux gouvernants poursuivis pour cause de Covid ? Personne n'en dit rien.

C'est le contraire qu'on leur reproche : on chouine parce qu'ils n'ont pas empêché l'épidémie de Covid. Comme s'il était possible d'empêcher des catastrophes naturelles. Comme si le boulot du gouvernement était d'assurer notre bonheur constant et ininterrompu.

Ces poursuites sont le summum de l'épidémie de communisme terminal qui affecte la France.

Édouard Philippe est traîné en justice parce que le communisme ne marche pas, alors qu'en théorie, ça aurait dû marcher.

Je constate que les gros malins qui portent plainte contre le gouvernement pour faute de Covid (pourquoi pas porter plainte quand il pleut ?) se gardent bien de dire ce que les autorités auraient dû faire, selon eux.

La seule chose qu'ils nous disent, c'est : ils ne nous ont pas donné de masques. Mais il n'y avait pas de masques. Il y avait pénurie mondiale.

Et d'ailleurs, le rôle du gouvernement n'est pas de donner des masques. Nous ne sommes pas en pays communiste. Enfin, sur le papier...

Et maintenant qu'il y a des masques, les mêmes se plaignent qu'on les "musèle" lorsqu'on les oblige à en porter ! Nous sombrons dans un abîme d'infantilisme, de bêtise et d'immoralité.

Comment pouvez-vous soutenir l'accusation d'homicide volontaire ? C'est grotesque. Cela trahit l'intention politicienne derrière cette procédure. C'est une honte.
______

@ Isabelle | 15 novembre 2020 à 11:39
"La France compte plus de morts du nouveau coronavirus que la Suède qui, elle, n'oblige même pas ses concitoyens à porter le masque en toutes circonstances."

Mensonge par omission. Arrêtez de diffuser cette propagande imbécile, selon laquelle on pourrait combattre l'épidémie sans rien faire, la preuve, la Suède l'aurait fait. Juste après avoir répandu la propagande inverse : y'a pas de masques, gna-gna, c'est un scandale, Macron veut notre mort. (Propagande qui est à l'origine des poursuites judiciaires dont nous parlons : il faudrait savoir...)

La Suède n'a effectivement pas appliqué de confinement généralisé. Mais, contrairement aux salades que vous répandez sans réfléchir ni vérifier, c'est une stratégie fortement contestable, et d'ailleurs contestée en Suède même.

La mortalité due au Covid, rapportée à la population, est cinq fois plus élevée en Suède qu'au Danemark, et dix fois plus élevée qu'en Norvège voisine. C'est l'une des plus élevées dans le monde.

Le nombre de cas enregistrés dans les quinze derniers jours est sensiblement le même qu'en Angleterre, qui applique le confinement.

La prétendue recette-miracle des Suédois (à en croire les sornettes diffusées par les têtes de linotte franchouillardes) n'empêche pas ce pays d'être durement touché par une deuxième vague, tout comme la France et de nombreuses autres nations.

La Suède possède en ce moment le taux de croissance des hospitalisations le plus élevé d'Europe. Plus élevé qu'en Italie, même. En France, les hospitalisations baissent fortement actuellement.

La Suède est l'un des rares pays d'Europe où le nombre de cas augmente fortement. Dans d'autres pays qui ont à nouveau instauré le confinement, comme la France, l'Angleterre, la Belgique, l'Espagne et la République tchèque, le nombre de cas baisse fortement.

"Tous les indicateurs sont au rouge", vient d'annoncer le Premier ministre suédois. Des restrictions plus sévères viennent d'être instaurées dans 17 provinces sur 21. Un couvre-feu à 22 h a été édicté pour les restaurants et les bars, au moins jusqu'en février. Les visites ont été interdites dans les maisons de retraite.

Les autorités ont reconnu que l'immunité de masse, sur laquelle elles comptaient à l'origine, est plus faible qu'elles ne l'avaient espéré.

Les Suédois sont certes soumis à moins de contraintes explicites que les Français, mais ils sont infiniment plus disciplinés, et ils suivent rigoureusement les recommandations des autorités même si elles ne sont pas obligatoires. Autrement dit, il faut considérer que les Suédois se confinent eux-mêmes, dans une certaine mesure.

Il suffit de lire les récriminations diffusées par des gens comme vous pour comprendre que cela ne pourrait jamais marcher en France.

Cela n'empêche pas de se poser des questions. Comment se fait-il que la France, onze mois après le début de l'épidémie, en soit réduite à demander l'aide humanitaire de la... Grèce ? Paris a mendié, et obtenu, un demi-million de paires de gants chirurgicaux auprès d'Athènes, par le biais des mécanismes d'assistance prévus par l'Union européenne.

Ce n'est pas la faute de "Macron". C'est la faute des Français, qui exigent, et obtiennent, le maintien d'une fonction publique pléthorique, plus nombreuse que dans aucun autre pays développé du monde.

Plus il y a de fonctionnaires et de "services publics", plus l'inefficacité croît. Ce n'est quand même pas difficile à comprendre.

"La France est la risée du monde. Lamentable !"

Mensonge. Vous faites le boulot des ennemis de la France. Arrêtez de diffuser ce genre de slogans en boîte qui ne repose sur rien, et qui a pour seule conséquence de démoraliser la population.

Serge HIREL

@ Isabelle 15 novembre 2020 à 11:39
« Ce pays dégringole en lambeaux chaque jour un peu plus.
« Absurdistan » : un journal allemand tacle la France dans sa gestion du Covid-19. »

Coïncidence... J’ai découvert votre commentaire à l’instant, juste après avoir regardé en différé le documentaire de Jean-Pierre Cottet sur de Gaulle diffusé le 10 novembre par France 2. Dans les dernières séquences, le réalisateur évoque une question posée par Malraux au Général, qui le recevait à La Boisserie, après sa démission :
« Pourquoi êtes-vous parti ? Les régions, la décentralisation, c’est une affaire secondaire... »
Réponse de de Gaulle : « À cause de l’absurdité... ». Toujours lucide et visionnaire, le Général... Rien n’a changé.

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@ Mary Preud’homme 15 novembre 2020 à 13:13

Certes, certes... L’éternelle histoire de la paille chez l’un et de la poutre chez les autres... Mais vous ne répondez pas à la seule question qui vaille : croyez-vous que les parents d’un ado mort d’une overdose sont prêts à accepter que le dealer connu des services de police qui lui a vendu la drogue, continue tranquillement son petit job pour les nécessités de leur enquête ?

Achille

@ Serge HIREL | 15 novembre 2020 à 13:34

Ben voilà, pour une fois que je dis que je suis d’accord avec vous, je me prends un tacle.
Ça m’apprendra à être charitable !

Gavot

@ Serge HIREL | 15 novembre 2020 à 13:34
"Dans ses propos tenus devant les députés, Edouard Philippe ne remet-il pas en cause la pertinence d’un article de notre loi fondamentale ?"

C'est apparemment le cas (je n'ai pas écouté l'intervention d'Edouard Philippe), et je n'y souscris pas, même si la mise en œuvre de cette procédure particulière mériterait sans doute d'être simplifiée pour être plus judiciaire et moins politique - mais ce n'était évidemment pas le sens de l'intervention de l'ancien Premier ministre.

revnonausujai

@ Mary Preud'homme
"Elle remonte quand même à 2018 votre histoire.
Depuis, et encore très récemment, la police nationale de la Somme a démantelé plusieurs réseaux de trafics de drogues, armes etc."

Ah, parce que depuis 2018, les trafics divers et variés sont en baisse, les trafiquants, gros et petits, vivent dans la crainte du châtiment, la situation s'assainit ?

La direction départementale de la sécurité publique de la Somme a fait ce que le Groupement de gendarmerie départementale de la Somme a fait: ramasser des "petits", couper (et encore, après une peine dérisoire, retour à tout coup aux affaires !) quelques bras de l'hydre, s'en prendre à la partie émergée de l'iceberg !

Quand on en est à verbaliser (ou non, de toute façon, ils s'en moquent car il ne paieront pas) des dealers pour non possession d'une attestation dérogatoire sous le nez du préfet de police de Marseille sans que celui-ci ne moufte à propos du trafic de drogue, prétendre qu'on ferme les yeux pour frapper plus fort, plus tard, c'est un beau roman, c'est une belle histoire !

Henri Gibaud

Cette livraison présente une scopie à notre avis des plus révélatrices sur les équations politiques intimes de M. Bilger, car jusqu'où (usque tandem) le juge-Catalina peut-il aller est LA question centrale de la néo-basoche qui se croit à l'abri de la guillotine du Peuple, et du gorille de Brassens.
C'est pourquoi nous venons de fournir un effort particulier, dont voici une mouture mais pas aboutie.

Sélection de passages du texte de M. Bilger dans l'ordre rédactionnel avec primo-réactions et indications pour compléter : merci d'avance à quiconque veut participer à améliorer ce schéma analytique.

(T)
Dès le titre, la notion mal maîtrisée de RISQUE et de façon aggravée dans l'expression-poncif de "risque pénal" : à décortiquer sévèrement (relier risque à assurance, différencier de danger, relier à maths probabilistes, etc.)

(A1)
Alinéas 6 + 7 : "crainte pénale" puis retour au "risque", avec des termes intéressants : "péril" puis "à tort ou à raison leur imputer" : dépecer à fond ! (le rédacteur mélange en effet un peu tout, le subjectif de la crainte, le danger = péril avec le tirage-probabilité = risque, et enjambe allègrement le noeud crucial "à tort ou à raison" qui est le cancer névralgique causé par son corps de magistrature !)

(A2)
Alinéa 7 "la pleine conscience" à rapprocher, aux alinéas 10 et 12, de "abstention volontaire" puis... "abstentions volontairement fautives, une intention coupable, la violation délibérée" : en effet le pénal ne peut qu'être IN-INTERPRETATIF (là M. Bilger expose très bien que l'inadvertance frivole sans instruction sur un scénario-danger à redouter doit exonérer le pauvre d'esprit bibliquement innocent, tel l'enfant : ce qu'on appelle en sciences une condition de continuité aux limites).

(A3)
Alinéa 15 : en effet l'hypothèse incompétence face à un danger relativement inédit, ne peut être être écartée : "performants", "efficace", "les atermoiements, voire les erreurs" (M. Bilger module et précise la restriction de fond commentée au point précédent, et c'est une bonne question très difficile : les Mandatés par le Souverain (peuple) peuvent-ils jouer le ballot "bêêêê bêêêê" de la Farce de Maître Pathelin ?)

(A4)
Alinéa 16 : mais qu'est-ce à dire ?? En logique et en français SVP !!
"Abruptement formulé, le risque pénal n'est pas la cause de ce que l'action et la politique ont de médiocre
mais son prétexte est la conséquence, au contraire, de leur imperfection et de la conscience qu'elles en ont."
(quelque personne peut-elle nous donner une explication SVP si M. Bilger n'en a le souci ?)

(A5)
Alinéa 18 "une sphère du pouvoir" : aveu de "TAQIYA" pour le SM (et son double SM-U comme il y eut CGT et CGT-U) ??
...car ce sont toujours les justicio-gauchistes qui pratiquent l'allusif insinuant que seul le choix du peuple serait "LE pouvoir"... procédé de basse rhétorique pour masquer minablement l'hyper-pouvoir... sans aucun contre-pouvoir de cette pauvrette magistrature, la pauvrette qui doit se syndiquer comme de pauvres petits ouvriers exploités, mentionnons aussi l'apogée "Force Ouvrière Magistrature"... alors là chapeau ! comme disait le regretté Frédéric Dard : chapeau percé avec une anse... entonnoir !

(A6)
Apothéose en alinéa 18 : à appliquer intégralement au pouvoir judiciaire... à moins que les magistrats échappent en tant que demi-dieux ??... "plus le moindre stimulant, le plus petit aiguillon, l'ombre d'une bienfaisante épée de Damoclès pour la contraindre à faire surgir d'elle le meilleur".

(A7)
Alinéa 21 dernier : une chute minimaliste pour ne pas dire infantiliste : "prendraient trop leurs aises"... allons bon ! Montesquieu c'est qui ?
Docteur Philippe et Mystère Bilger nous prescrivent quelques doses de cellules (du vivant !) à la... Santé !... soit l'antidote aux "risques d'aises"... quel malaise !
Au fait : la MalViCo (en français) est au féminin comme maladie, les anglo-saxuels nous ont emprunté la "désaise" déformée en 'disease'... en langue poétvine-saintunjhaise il y a "bénaise" = bien-aise

(H) hypothèse finale provisoire, épistémologiquement réfutable :
M. Bilger rêverait de se voir nommé GdS donc au sein du "Pouvoir" mais il faut le dire au ministère que dirige l'Ecole de Bordeaux... (au très grand mépris du principe de séparation des pouvoirs qu'ils-elles n'invoquent que quand ça les arrange, c'est comme la parité toujours la parité-e-e-e-e-...E !)

Après un avoc'acteur toni-truand*, un parolier au blog-à-rythme** exceptionnel : quelle belle page de future historiographie !

*calembour épouvantable mais qui personnellement m'a secoué les tripes, et vous ?
**calembour abominable qui allusionne à 'logarithme' en cette période si exponentielle !

Exilé

Nous aurions eu des services d'Etat performants, une bureaucratie efficace, des décideurs sans frilosité, un monde qui n'aurait jamais été entravé et les atermoiements, voire les erreurs (...)

Oui mais voilà, l’État jacobin, mâtiné de soviétisme en 1945, puis petit à petit gangrené, justement pour échapper aux risques de poursuites en cas d'erreurs, par un système de dilution des responsabilités conduisant à une multiplication des postes là où un seul aurait pu suffire, est devenu obèse et a accouché dans le domaine de ce qui devrait être la santé (?) d'un monstre aussi ruineux qu'inefficace.

Par exemple, qui peut nous dire à quoi servent exactement les ARS, sorte de comités Théodule à la puissance dix ?
Par exemple, 450 personnes pour la seule ARS Pays de la Loire !

https://www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr/quoi-sert-lars

En fait, pour le Covid comme pour le reste :

« L’État protège de moins en moins et interdit de plus en plus. »
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/david-lisnard-la-crise-du-covid-revele-la-folie-bureaucratique-francaise-20201114


Mary Preud'homme

@ revnonausujai | 15 novembre 2020 à 07:39

Elle remonte quand même à 2018 votre histoire.
Depuis, et encore très récemment, la police nationale de la Somme a démantelé plusieurs réseaux de trafics de drogues, armes etc.

Serge HIREL

@ Gavot 15 novembre 2020 à 11:54

Votre commentaire incite à relire l’article 68 de la Constitution, dont le 2e alinéa précise : « Les membres du Gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l'exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits au moment où ils ont été commis. (...) Dans les cas prévus au présent alinéa, la Haute Cour est liée par la définition des crimes et délits ainsi que par la détermination des peines telles qu'elles résultent des lois pénales en vigueur au moment où les faits ont été commis. »

Dans ses propos tenus devant les députés, Edouard Philippe ne remet-il pas en cause la pertinence d’un article de notre loi fondamentale ?

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@ Achille 15 novembre 2020 à 11:40

Je vous remercie de doublonner mon commentaire, mais je constate que vous le faites en indiquant en creux que vous n’approuvez pas mon argumentation aboutissant à ce point de vue. Sortir une phrase de son contexte pour l’approuver est tout aussi pernicieux que le faire pour la critiquer. Il est vrai que j’égratigne votre Dieu...

Isabelle

Vous posiez une question dans votre billet et vous donnez la réponse ce jour dans votre dernier tweet :

"Le cancer de la société c’est le non-respect de l’autorité
@GDarmanin @le_Parisien
Le ministre a tout à fait raison mais qu’il n’oublie pas que pour être respectée elle doit d’abord émaner d’un pouvoir exemplaire." P. Bilger

Pouvoir exemplaire, nous en sommes aux antipodes comme pour les gouvernements précédents.
Exemplarité, intégrité, éthique. Nous n'en rêvons même plus.

La preuve, Bayrou le grand opportuniste, rêve à présent d'un vote par correspondance pour les prochaines élections (excuse bidon, la Covid, ce fameux virus bien utile pour certains).
Tenez, regardez donc comme Bayrou le fourbe est en train de préparer un coup de Jarnac pour empêcher la déroute de Macron aux prochaines élections. Quand on voit l’exemple des USA, on peut être sûr du résultat :

https://actu.orange.fr/politique/vote-par-correspondance-des-elus-demandent-un-debat-gerald-darmanin-repete-son-opposition-magic-CNT000001uWjVO.html

Mary Preud'homme

Je lis beaucoup de sottises sur ce blog, attestant surtout de l'ignorance de ce que constitue le lent et patient travail des enquêteurs de la PJ, qui se déroule dans l'ombre, parfois sur des années et ne se fait certes pas à la criée comme pour vendre du poisson sur un marché ouvert à tout vent !

Une déformation du réel qui est aussi due aux multiples feuilletons policiers censés faire fantasmer les gogos, mais qui n'ont vraiment rien à voir avec la réalité du métier de policier (quelle que soit d'ailleurs sa spécialité).

Quant aux quelques ripoux de la police, s'ils finissent toujours par se faire coincer, c'est d'abord grâce à la vigilance et au professionnalisme des policiers eux-mêmes, qui sont les premiers à faire la chasse aux brebis galeuses dans leurs rangs et à les faire juger, révoquer et condamner. Ce qui est loin d'être le cas dans d'autres institutions (Eglise, Education nationale, Justice, administrations diverses...) où trop souvent on ferme les yeux sur de graves dérives par peur du scandale.

jack

Il est préférable d'être petite crapule violente et multirécidiviste que Premier ministre.
Dans un cas le juge pénal est très accommodant... et les flics se demandent à quoi sert leur boulot difficile et dangereux.
La petite crapule n'a pas d'épée de Damoclès à l'inverse d'un Premier ministre.

Giuseppe

"Heureusement qu'il y a le risque pénal.
Sans lui nous aurions une démocratie qui ronronnerait au ralenti, des responsables administratifs et des gouvernants qui prendraient trop leurs aises." (PB)

Cela existe depuis bien longtemps ! Un boulier ne suffirait plus pour les compter, ils sont partout, les voraces, les pilleurs de la République, certains tout à fait légalement - qui fait les lois ? -, d'autres sans scrupules et bien sûr toujours innocents et la théorie qui mérite le prix Nobel, celle du complot.

Ces voyous parfois reconduits dans leurs fonctions, qui nous pourrissent la vie, et qui ne méritent pas la corde pour les pendre.

De quoi vomir un peu plus :

Philippe Pascot (BTLV-TV), ancien adjoint au maire de Manuel Valls à Evry, soulève le voile dans son livre « Pilleurs d’Etat ».
Exemples:
– Un seul député présent dans l’Assemblée lors du vote d’une loi est suffisant.
– Certaines lois ont été votées avec 20 élus à l’Assemblée.
– Un député qui n’a pas été réélu touchera quand même le chômage !
– Un élu condamné pour avoir détourné 20 millions d’euros est condamné à 20 000 € !!
– Un conseiller analphabète nommé à la compta !
– Lui-même placé à une fonction qui n’est pas de son domaine et cela sans même une formation.
– Le gouvernement est d’accord pour utiliser le vote blanc aux municipales mais ne distribue pas les bulletins blancs aux normes, de manière à ce que ce type de vote ne soit pas pratiqué.
– Le pourcentage de votants est en réalité une valeur moyenne car dans beaucoup de petits villages on dénombre 100 % de votants mais par exemple à Evry l’abstention était de 75 %. Selon P. Pascot, l’abstention est plus importante en ville mais au plan national, utilisé en enfumage, le taux diminue par l’apport des zones rurales. Exemple: une mairie rurale déclare 100 % de votants et la ville voisine 25 %… total 125/2… chouette 62,5 % des électeurs ont voté !
– La Cour des comptes voit son budget de plus en plus raboté car il faut remarquer qu’elle met le doigt où ça fait mal.
– Etc.

Après avoir écouté cet entretien, on comprend pourquoi il faut combattre le FN… il pourrait mettre beaucoup d’inutiles au chômage.

https://youtu.be/ff-1t8p2eAo

Le Guépard de Visconti, « il faut que tout change pour que rien ne change »...
La prison sans hésiter à ces crapules élues, elles ne nous méritent pas, la sanction devrait être d'autant plus sévère que nous leur avons livré nos destins.

Voyous, "ils ne sont pas tous pareils !", paraît-il, mais à ce rythme il sera plus facile de compter les honnêtes et en déduire les autres sans cesse plus nombreux.

Punir sans état d'âme, et que dire de l'autre, "Grand consommateur d’avocats et de journalistes, l’homme d’affaires franco-libanais a dit tout et son contraire dans l’affaire du financement présumé libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy." (Stéphane Durand-Souffland)

Et Sarko - de bonne guerre - s'engouffre sur un témoignage aussi pourri que la branche la plus vermoulue de la forêt.

On est devenu fou, entendre une crapule réfugiée, qui a fui notre justice, et des médias qui titrent qu'il "innocente" Sarko... Ziad Takieddine est lui aussi mis en examen dans ce dossier pour "complicité de corruption" et "trafic d'influence". Il a par ailleurs été condamné à cinq ans de prison dans une autre affaire - l'affaire Karachi - en juin dernier.

Pillez, volez, détournez, la voie est libre, et toujours un témoin de grande moralité pour vous défendre... Voyons la suite.

Xavier NEBOUT

@ Gavot
"Il ne saurait exister d'immunité pour le crime de haute trahison".

Vous avez raison, il est bien connu que P. Pétain avait reçu une malle de lingots directement envoyés par Hitler lui-même avec un mot d'accompagnement pour qu'il signe l'armistice.

Louis 29

Selon que vous serez puissant ou misérable... cette affirmation est hélas d'une grande actualité, en l'espèce les affaires Sarkozy-Karachi (tant pis pour les morts), etc. Au résultat l'action "confiance" est en chute libre, les élus passent avec 23 % des voix, c'est très grave et j'ai peur pour mes enfants.

Xavier NEBOUT

Eh oui mais le complotiste, le révisionniste, l'irrespectueux, le rebelle, le soupçonneux, il lui vient à l'idée que cette perquisition relève d'une belle manœuvre médiatique dans le plus pur esprit macronien.

Voilà que d'un coup de baguette magique, la justice devient insoupçonnable de soumission au pouvoir politique, que soudainement auréolés de la gloire divine, aucun intervenant, magistrat, greffier, policier, ou frère, n'a prévenu l'ancien Premier ministre soupçonné d'avoir été assez stupide pour amener chez lui des originaux ou copies de directives coupables, à supposer qu'on ait pu être également assez stupide pour en écrire.

GERARD R.

Le risque pénal serait en effet salutaire à une justice toujours plus controversée. Mais si ce risque est à géométrie fortement variable, en fonction de l'influence, des personnes, bandes ou institutions visées par ce risque, cela devient du grand n'importe quoi, destiné à rasséréner un public non averti. Entre la très consentie libération des jihadistes, les lois votées par un gouvernement, lui permettant de se soustraire à d'éventuelles quoique probables futures poursuites relatives à sa "gestion" sanitaire et les déclarations affligeantes d'un garde des Sceaux complètement loufoque, la justice avance d'un pas, pour mieux en reculer de trois. Heureusement qu'il reste l'inépuisable talent de M. Bilger pour toujours nous en conter davantage... ;)

Gavot

@ Ellen | 15 novembre 2020 à 11:22
"Ne pensez-vous pas que la Chine, premier pays responsable de cette pandémie mondiale ayant mis tous les pays sous perfusion économique et sociale, devrait être jugée ?"

Par qui ?
Comment ?
Sur quel fondement juridique ?
Pourquoi ?

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@ Exilé | 15 novembre 2020 à 11:00
"Rappelons pourtant qu'un chef d’État a néanmoins été condamné à mort il y a quelques décennies sans avoir bénéficié de ladite immunité."

Il ne saurait exister d'immunité pour le crime de haute trahison, a fortiori pour un chef d'Etat, fonction qui constituerait une circonstance aggravante si une telle notion existait pour ce crime.

Achille

@ Serge HIREL | 14 novembre 2020 à 20:05
« Que faire ? Ne serait-il pas temps que notre démocratie cesse de prendre ce risque certes non encore avéré, d’un pouvoir personnel incontrôlable, ni par le législatif, ni par le judiciaire ? Il suffit d’un texte, une loi organique qui annulerait celle de 2001 sur l’inversion du calendrier... »

Le seul passage que je trouve intéressant dans votre laïus, c’est effectivement que les élections législatives devraient se dérouler à mi-mandat du président de la République, et non dans la foulée de l’élection présidentielle. Ceci a pour effet pervers de transformer l’A.N. en simple chambre d’enregistrement vu que le président dispose de sa majorité pendant tout son mandat, le positionnant en monarque quasi absolu.

Les élections législatives à mi-mandat auraient le mérite de permettre une correction de trajectoire en cas de dérive de la politique du président en exercice.
Voilà un bon sujet de référendum me semble-t-il.

Isabelle

Et si nous parlions de nos décideurs qui à présent ne veulent pas répondre de leurs actes et de leurs décisions devant la justice.

L'immigration, une chance pour la France, les mineurs ou soi-disant "mineurs", soi-disant "isolés", sèment la terreur à Paris. Retour de bâton pour les bobos macroniens !
Anne Hidalgo récolte ce qu'elle sème !

Ce pays dégringole en lambeaux chaque jour un peu plus.
« Absurdistan » : un journal allemand tacle la France dans sa gestion du Covid-19.
"Emmanuel Macron, un chef d'État «  quasi monarchique  »
La journaliste poursuit son réquisitoire avec un portrait au vitriol d'Emmanuel Macron, un chef d'État «  quasi monarchique  » qui régnerait en maître sur un Parlement déclassé au profit du conseil de défense. Comble de l'ironie selon le magazine : malgré ces règles répressives et ce président de la République omnipotent, la France compte plus de morts du nouveau coronavirus que la Suède qui, elle, n'oblige même pas ses concitoyens à porter le masque en toutes circonstances." Die Zeit

La France est la risée du monde. Lamentable !

Ellen

Où en sont les enquêtes internationales qui devaient être menées au laboratoire de Wuhan d'où s'est échappé le virus Covid-19, dont on n'entend plus parler depuis ? Ne pensez-vous pas que la Chine, premier pays responsable de cette pandémie mondiale ayant mis tous les pays sous perfusion économique et sociale, devrait être jugée ?


Tipaza

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin indique dimanche 15 novembre dans Le Parisien que 12 détenus condamnés pour terrorisme seront libérés d'ici la fin de l'année.

Voilà qui en dit long sur la pertinence de la Justice (avec une majuscule).

Après, évidemment, nos juges seront toujours attentifs aux comptes de campagne électorale, aux travaux des assistants parlementaires, aux errements masqués ou démasqués de la lutte anticovid, etc.
Bref, une justice (sans majuscule) que le monde entier... ne nous envie probablement pas, mais qui a le sens de la hiérarchie des priorités dans la société !

Exilé

@ Serge HIREL
« Ce qui pose la question de l’immunité dont il bénéficie. Il est le patron, le vrai responsable, le seul responsable, mais seuls ses « collaborateurs » sont punissables pénalement. Constitutionnellement garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire, il est inconcevable qu’il puisse être poursuivi par celle-ci. Nous sommes là devant un problème insoluble, une quadrature du cercle. »

Il faut aussi dire que nous sommes face à une ambiguïté : en principe, dans la France actuelle, le souverain est censé être le peuple, et si on lui applique la maxime « le roi ne peut mal faire », cela implique que l'on ne pourrait reprocher ses fautes à l'administration qui en émane, bien que cela ait été amendé en 1873:

https://www.lemondepolitique.fr/cours/droit_public/responsabilite_administrative/caracteres-generaux.html

Mais comme d'un autre côté le chef de l’État est aussi vu (théoriquement à tort) comme l'analogue d'un roi, il est officieusement couvert par cette immunité...

Rappelons pourtant qu'un chef d’État a néanmoins été condamné à mort il y a quelques décennies sans avoir bénéficié de ladite immunité.
Pour ne pas évoquer le roi Louis XVI lui-même...

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir 14 novembre 2020 à 16:16
« En fait, ce sont les plaignants qui devraient être poursuivis pour outrage aux magistrats...»

Une simple remarque : le Procureur de Paris, victime de « l’outrage », n’est pas de votre avis... Après enquête préliminaire, il a estimé les plaintes recevables. Vous êtes plus royaliste que le roi.

« Une perquisition chez Édouard Philippe à 6 heures du matin, on rêve... »

Pouvez-vous expliquer les raisons de votre rêve ? Le domicile de François Fillon a lui aussi été perquisitionné « tôt matin », selon une source policière... La loi prévoit-elle une procédure particulière pour les anciens Premiers ministres ?

« Les seules personnes qui ont une légitimité pour sanctionner les décisions prises par les hommes politiques dans l'exercice de leurs fonctions, ce sont les électeurs. »

Donc, selon vous, les députés, élus pour cinq ans, doivent profiter de la même immunité que le président de la République... Faut-il supprimer la possibilité pour les juges d’en demander la levée ? Idem pour les maires, élus pour six ans... Y compris celui qui truque un marché public et obtient en retour des séjours tous frais payés à la montagne ? Ce qui s’est produit dans les Yvelines voici quelques années...

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@ revnonausujai 14 novembre 2020 à 16:20

Le préfet en question, Emmanuel Barbe, est aussi le père de la limitation de vitesse à 80 km/h... Il a été délégué interministériel à la sécurité routière d’avril 2015 à février 2020. En voilà un qui sait comment plaire au peuple...

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@ Mary Preud’homme 14 novembre 2020 à 19:42

Argument éculé et fallacieux qui ne sert qu’à tenter de masquer une politique permissive face au marché de la drogue, suffisamment compartimenté pour que le petit dealer de quartier ne sache rien du réseau qui le fournit. Allez dire cela aux parents qui ont perdu un ado victime d’une overdose... Si les « Stups » en sont encore là, nous avons beaucoup de souci à nous faire quant à l’éthique des enquêteurs et à celle de l’autorité qui les commande.

revnonausujai

@ Mary Preud'homme | 14 novembre 2020 à 23:06

Les professionnels des stups font valoir leur travail, réflexe naturel, mais en réalité ne font tomber que des exécutants:

Exemple typique :
"Une enquête rondement menée. Mardi dernier, une importante opération de gendarmerie a permis l’interpellation de huit personnes soupçonnées d’avoir organisé un réseau de trafic de stupéfiants à Amiens, dans la Somme. Cinq suspects ont été écroués.
L’enquête a commencé en 2017, menée conjointement par la section de recherches (SR) et le groupe d’intervention régional de la gendarmerie d’Amiens. Les militaires s’intéressaient à un trafic présumé de stupéfiants en tous genres : cannabis, héroïne, cocaïne et MDMA​.
Au cours de leurs investigations, les gendarmes ont découvert qu’il s’agissait d’un réseau très organisé avec « un appui logistique solide basé sur le secteur d’Amiens Nord ». Les auteurs présumés ont tous été localisés dans le secteur d’Amiens. Selon la gendarmerie, le réseau s’alimentait en produits stupéfiants au Maroc et aux Pays-Bas.
Disposant de suffisamment d’éléments, les gendarmes ont organisé une vaste opération, mardi dernier. Une centaine de militaires, dont le GIGN, sont allés interpeller simultanément huit « individus rompus au trafic de stupéfiants » dans huit endroits différents.
Outre les interpellations, les opérations de perquisition ont permis la saisie de 7kg de cannabis (pour une valeur estimée à 5 000 euros), 67 000 euros en numéraire, des armes et plusieurs véhicules.
Parmi les huit personnes interpellées, cinq ont été mises en examen par un juge d’instruction et placées en détention provisoire. Les gendarmes ont précisé que les investigations se poursuivaient."

https://www.20minutes.fr/faits_divers/2211391-20180130-amiens-gendarmerie-demantele-gros-reseau-trafic-stupefiants

Ça fait toujours plaisir de voir enchrister des salop*rds, mais si mettre en examen cinq pouilleux c'est ça que vous appelez remonter les réseaux et faire tomber les têtes et les commanditaires, nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
Il semble que ces gens étaient Albanais ou Kosovars ; vous voyez l'enquête se poursuivre sérieusement au Maroc ou au Kosovo avec mise hors d'état de nuire des intéressés ?

La structure des réseaux est telle qu'il y a écran entre la plèbe qui traficote et les grands chefs,avec blanchiment des gains, hommes de paille, distanciation territoriale. N'importe quel enquêteur ou agent du renseignement au fait du problème le confirmera !

Tomas

@ Mary Preud'homme
@ revnonausujai

Les stups, maintenant, ça s'appelle le go-fast. Ah non, pardon, l'OFAST. Mais les noms changent (on a de l'humour dans la police, je vois !) et les bonnes pratiques perdurent:

"Attendue depuis de longs mois par les protagonistes du dossier, la décision de la Cour de cassation tient finalement en trois pages. Dans un arrêt expéditif rendu mercredi, consulté par Libération, la haute juridiction a jugé régulière l’enquête ayant conduit à la chute de François Thierry, l’ancien patron de l’Office antistups (Ocrtis, devenu depuis Ofast). Le scandale avait éclaté le 17 octobre 2015, avec la découverte en plein Paris de 7,1 tonnes de résine de cannabis par les agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières. Très vite, les investigations avaient permis d’établir le rôle actif dans cette opération de Sofiane Hambli, un des principaux informateurs de François Thierry."

(Libération, https://www.liberation.fr/france/2020/09/10/affaire-francois-thierry-l-enquete-definitivement-validee_1799121)

On pourrait effectivement lancer des procédures judiciaires contre les ministres de l'Intérieur qui laissent les policiers s'enrichir sur ce trafic sans rien faire (la camionnette fut découverte par les douanes). Ou légaliser, ce serait mieux pour prévenir la consommation des mineurs, et ça mettrait fin à la gigantesque hypocrisie de l'interdiction des drogues, alors que les plus mortifères d'entre elles, le tabac et l'alcool, sont depuis toujours en vente libre.

Mary Preud'homme

@ revnonausujai | 14 novembre 2020 à 22:33

Là vous m'épatez. En sauriez-vous plus que les professionnels (bien actuels) des GIR ou des Stups (rebaptisé Ocrits...) qui en seraient restés selon vous à des méthodes d'un autre âge ?

revnonausujai

@ Mary Preud'homme
"Pas besoin d'être un expert pour savoir où on trouve de la drogue et repérer toute la faune qui gravite autour... Et si la police semble souvent fermer les yeux sur les petits commerces parallèles des dealers de quartier, c'est uniquement pour mieux remonter les filières et prendre dans leurs rets les commanditaires et autres gros bonnets de ces marchés de mort !"

Ça, c'était il y a...longtemps.
Ne prenons pas les gros bonnets trafiquants pour plus bêtes qu'ils ne sont ; ils savent parfaitement cloisonner leurs réseaux (comme les terroristes, d'ailleurs il y a une certaine osmose) et laissent sans état d'âme le menu fretin se faire prendre .
Et quand bien même, ça ne justifierait pas la déclaration du préfet Barbe, véritable provocation envers les pauvres couillons qui se font taxer pour défaut d'ausweis autodélivré.

Robert Marchenoir

Et puisque le motif des poursuites est une gestion supposée mauvaise de l'épidémie, je suis contraint de vous apporter de bonnes nouvelles à ce sujet (que les catastrophistes qui font leur miel du malheur de leurs compatriotes veuillent bien m'excuser).

Suite au deuxième confinement, le facteur R est passé nettement en dessous de zéro : 0,81 exactement, le mardi 10 novembre. Ce qui veut dire qu'il est sans doute encore plus bas à l'heure où nous parlons.

Le facteur R, c'est celui qui indique si l'épidémie s'aggrave ou recule. Il indique le nombre de personnes contaminées, en moyenne, par chaque malade. S'il est supérieur à 1, l'épidémie est en période d'expansion. S'il est inférieur à 1, cela veut dire qu'elle régresse.

De même, on peut voir, sur ce graphique, une forte chute du nombre de malades du Covid dans plusieurs pays européens, après qu'ils ont récemment instauré, ou réinstauré le confinement (dont la France).

Désolé de casser la baraque de ceux qui ont besoin que ça se passe mal, pour pouvoir déverser ici leur propagande apocalyptique en continu.

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