L'ancien président de la République s'est indigné face à Ruth Elkrief, parce que cette dernière, sans complaisance, a évoqué "des méthodes de voyou" en rappelant les échanges téléphoniques entre "Paul Bismuth" et Me Thierry Herzog (entretien de 45 minutes sur BFM TV).
Son emportement a été, à mon sens, surjoué, comme sa comparaison avec l'invitation choquante selon lui de Ziad Takieddine (ZT) sur cette même chaîne, tout à fait absurde.
Je ne suis pas juge, je suis un citoyen et contrairement à ce que certains me reprochent je n'éprouve aucune haine à l'égard de Nicolas Sarkozy (NS).
Puisque d'abord je l'ai beaucoup admiré lors de sa campagne de 2007, puis défendu régulièrement contre la magistrature quand il était ministre de l'Intérieur et que, surtout, ce sentiment d'hostilité absolue est aux antipodes de mon caractère. Il implique qu'on ne dévie jamais d'une ligne vindicative alors que pour lui comme pour d'autres je m'ajuste aux circonstances et à la personnalité contrastée qu'elles font surgir, Bonne ou mauvaise selon les cas.
Ayant écouté attentivement NS, je continue à le créditer d'une dialectique et d'une faculté d'argumentation qui ne sont pas médiocres. Elles impressionnent et peut-être sont-elles convaincantes pour beaucoup.
Pour ma part, n'oubliant jamais que, pour une personnalité politique, la présomption de sincérité n'a aucun sens si on ne la fait pas passer par un filtre technique et critique, j'avoue avoir été lassé par la répétition des protestations d'innocence, des hauts cris à tonalité morale - une "ignominie", "on est chez les fous" - qui cherchaient à occulter l'inconsistance de sa propre apologie.
NS s'est appuyé pour sa défense sur l'étrange et précipitée vidéo libanaise de Ziad Takieddine qui probablement se rachetait ainsi de ses multiples et détaillées mises en cause de l'ancien président, non seulement face aux juges mais devant les médias.
Tenter d'établir une relation entre le ZT à charge puis à décharge, pour valider ce que ce témoin si fluctuant affirme contre le juge Tournaire (en gros, le juge l'aurait manipulé pour "coincer" Sarkozy) n'est pas digne d'un propos qui se voulait présidentiel.
D'autant plus que NS avait paru abandonner, depuis quelque temps, une stratégie d'attaque contre les magistrats, qui n'avait pas donné de lui une image de sérénité et de mesure, et que la reprendre était pour le moins risqué.
Le PNF, face à l'enthousiasme du camp Sarkozy devant la rétractation de ZT, a dû rappeler que d'autres éléments susceptibles d'incriminer NS existaient.
Je conçois fort bien que la qualification pénale d'association de malfaiteurs puisse, dans sa brutalité juridique, alors qu'on en est seulement au stade de présomptions, choquer NS mais on n'allait pas inventer, pour son seul usage, un nouveau code pénal avec des dénonciations plus édulcorées !
Quand il s'est agi de répondre sur le comportement en Libye de certains de ses très proches (Claude Guéant et Brice Hortefeux, sans oublier la venue de Me Thierry Herzog accompagné par Me Szpiner) et sur le dossier Senoussi, le beau-frère de Kadhafi, je l'ai trouvé infiniment moins convaincant puisqu'il ne pouvait évidemment pas démontrer que ses amis étaient intervenus sans son accord.
Comme ZT, cet homme ayant menti tout le temps au point qu'on s'interroge sur la vérité qu'il a pu dire un jour (Le Point), on sait également que lors de l'interview à BFM TV, NS a par exemple menti sur ses liens avec Thierry Gaubert, qui n'auraient soi-disant plus existé depuis 1996 (Mediapart).
Le Groupe Lagardère (Paris Match et JDD), dont NS est membre du conseil de surveillance, va le défendre et Mediapart s'accrocher à ses certitudes et à ses investigations.
Je voudrais aller plus loin et battre en brèche le propos, au fond central, de l'ancien président : "Comment croire que moi, président, j'aurais pu accomplir cela ?"
Mais c'est justement le problème : on peut le croire.
Raisonnons par l'absurde.
Non seulement on n'aurait jamais pu imaginer un de Gaulle mis en examen mais l'aurait-il été dans les circonstances d'aujourd'hui qu'on aurait compris son indignation outragée et la stupéfaction de tous ! Ni capable du pire ni possible coupable de celui-ci.
Parce qu'à aucun moment le général n'aurait traîné à ses basques la bagatelle de six procédures ! Qu'elles se terminent par des non-lieux ou des renvois n'a pas une importance décisive : NS n'a jamais été étranger dans sa vie présidentielle à une eau trouble et chercher à nous faire accroire que sa moralité le rendrait pur par principe est une plaisanterie.
Souhaiter une corrélation entre rectitude personnelle et vie publique n'est pas une exigence archaïque. Et il est déprimant que le citoyen se moque comme d'une guigne des transgressions se rattachant peu ou prou à l'univers du pouvoir, quand il ne les tourne pas en dérision pour se moquer de ce puritanisme républicain.
C'est par exemple navrant: comme un seul homme, les LR - et tous les partis hélas agiraient de même - ont apporté leur soutien à NS, dans une confusion entre l'appui politique, l'ignorance judiciaire et la désinvolture éthique. Des militants demandent à Brice Hortefeux ou au sénateur Pierre Charon : "Quand va-t-il revenir ?" (Le Monde). Ce n'est plus de la fidélité mais de l'aveuglement. Aspirer à un passé battu et trouble pour se détourner d'un futur rénové est une aberration.
Alors Nicolas Sarkozy a-t-il été "un voyou" ? Il nous affirme, la main sur le coeur, qu'un ancien président ne peut pas l'être.
Comme ce serait bien si c'était vrai !
@ F68.10
"Je n'y renonce pas complètement, car j'utilise un autre pseudonyme et je diffuse des documents avec mon vrai nom encodé par l'algorithme SHA-256 pour empêcher qu'on prétende que ce soit une autre personne que moi qui écrit ces documents. Mais, au moins, cela me permet de garder l'anonymat le plus longtemps possible. Et, si possible, toujours."
Alors vous faites comme l'auteur de la série de romans policiers fantastiques inquiétants, hilarants, pleins d'action et de scatologie mais surtout imprévisibles.
Le Bourdon Kid.
http://www.slate.fr/story/108593/bourbon-kid-auteur-anonyme-livre-sans-nom
Sauf que votre pseudonyme est un code. Je n'avais pas pensé à ça, comme pseudonyme, je n'ai pas lu de commentaire pour rien, donc. Je vais aussi regarder vos liens.
Oui, j'en ai moi aussi assez de la diabolisation des masques. D'ailleurs, plus on dit n'importe quoi sur les masques, plus j'ai envie d'en mettre, c'est simple : être libre et ne pas ressembler aux dénigreurs, être créatif jusque dans son nom, signifier quelque chose, en l'expliquant ou un jour, qui que ce soit, sans l'expliquer, mais que ça ait encore plus de sens, et qu'ainsi le mystère enrobe le sens comme l'obscurité de la nuit la flamme.
Tout est possible avec un masque, mais avec un patronyme ? Beaucoup n'en font rien, d'autres se glorifient, eux et les leurs. Et vous savez quoi ? Je l'encourage. Et pourquoi ? Entre autres, il peut toujours y avoir de l'information utile, comme dans une amorce de biographie, on peut trouver certains intéressants voire sympathiques, enfin, là, je dois avouer que c'est par exception, et il vaut mieux pour tout le monde que les gens s'affirment plutôt qu'ils s'infirment ou s'affirment en s'en prenant aux autres. Et même traitement pour les anonymes parlant d'eux.
Enfin, ça, c'est quand les gens en sont encore dignes, s'ils m'ont nui, je laisse tomber de même que j'arrête de lire un livre ou de voir un film qui n'a jamais eu que le tort de m'ennuyer, donc à plus forte raison...
Enfin, ce bruit n'a pas d'importance, je me demande plutôt quoi faire et comment être avec quelqu'un de plus est si subtil que presque rien ne lui échappe et de si merveilleux qu'il ne faudrait pas le froisser par le frémissement d'une virgule ou l'ombre d'un silence.
Rédigé par : Lodi | 21 novembre 2020 à 09:19
@ Lodi
"Permettez-moi, quoi qu'il en soit, de vous féliciter chaleureusement, et de trouver, et de renoncer vraiment à la renommée en publiant anonymement puisque cela me semble être le seul moyen d'être sûr qu'elle ne vienne jamais."
Je n'y renonce pas complètement, car j'utilise un autre pseudonyme et je diffuse des documents avec mon vrai nom encodé par l'algorithme SHA-256 pour empêcher qu'on prétende que ce soit une autre personne que moi qui écrit ces documents. Mais, au moins, cela me permet de garder l'anonymat le plus longtemps possible. Et, si possible, toujours.
Mais que les contempteurs de l'anonymat se rassurent: il est peu probable qu'en publiant anonymement des textes originaux de théorie des nombres, j'enfreigne une quelconque loi mémorielle, que je diffame quiconque, que je tienne des propos que la morale réprouve, ou que je publie un texte tel L'Insurrection Qui Vient ou Premiers Matériaux Pour Une Théorie de La Jeune Fille. Des textes anars anonymes que je trouve assez bons et hilarants. Surtout Premiers Matériaux Pour Une Théorie de la Jeune Fille, sur lequel je me suis bien bidonné. Mais bon, c'est une coproduction Ginette. Cela ne peut pas être complètement mauvais, les textes anars macérés dans l'eau de bénitier. C'est aussi cela, le génie français...
"Prenons Emmanuel Macron et Julien Coupat, deux personnes que tout oppose évidemment sur le plan politique. Deux hommes nés dans un milieu bourgeois au milieu des années 1970. L’un et l’autre ont un père médecin, et les deux garçons furent en partie éduqués par les jésuites (au lycée de la Providence, à Amiens, pour le premier et au lycée Sainte-Geneviève, à Versailles, pour le second), puis étudièrent dans certaines des meilleures écoles du pays (ENA, Essec). Autour de leur trentaine, alors que l’un a la réputation, jamais prouvée, d’avoir participé à la rédaction de L’Insurrection qui vient, l’autre est, en tant que jeune inspecteur des finances, la plume du subversif « Rapport pour la libération de la croissance française »." -- Batout et Gaillard, Le Monde, 14 mars 2018.
J'espère par contre que la justice respectera les licences Creative Commons, si jamais le besoin s'en faisait sentir... Ce serait dommage que le légalisme soit un concept à sens unique.
Rédigé par : F68.10 | 21 novembre 2020 à 02:48
@ F68.10
"Je n'en veux pas (de la renommée). Navré. Je suis bien plus occupé à trouver des choses nouvelles sur les nombres de Stirling en ce moment. Et je crois bien en avoir trouvé."
Eh bien, je suis pour que ceux qui cherchent trouvent et que la renommée aille à qui la veut, ni refusée à ses amants, ni imposée à ses fuyants.
Et la gloire, comme on la désire, à visage découvert... ou sous nom de plume. Enfin, bref, que le monde se fasse hospitalier.
Permettez-moi, quoi qu'il en soit, de vous féliciter chaleureusement, et de trouver, et de renoncer vraiment à la renommée en publiant anonymement puisque cela me semble être le seul moyen d'être sûr qu'elle ne vienne jamais.
Tant prétendent renoncer à une chose qui renonce à eux, c'est pitoyable... Quelqu'un de sincère est une lumière dans des ténèbres aussi poisseux que ceux de Mordor.
Cela m'évoque la lumière de Galadriel, brandie dans le Mordor, mais autant envoyer le lien sur les cadeaux de la dame :
https://www.youtube.com/watch?v=E6-nmYoOyk4
Rédigé par : Lodi | 20 novembre 2020 à 09:08
@ duvent
"Permettez-moi de vous dire qu'il est d'un ennui mortel ce rappel à vous systématique"
Permettez-moi alors de rappeler vos propos: "Il est certain que si j'étais folle comme vous, je pourrais devenir une scientifique de grand renom". C'est vous qui évoquez, en faisant allusion à ma personne, une quête imaginaire de renommée. Tel Don Quixote. Je vous réponds. C'est tout. Ne venez pas vous plaindre que je vous réponde si vous m'adressez la parole. Vous avez aussi le droit, non l'obligation, de vous taire. Parce que je vous avoue que je me passerais bien d'avoir à essuyer vos déjections mentales.
"Je dirais que cela tombe impeccablement bien, puisque la renommée..."
Je n'en veux pas. Navré. Je suis bien plus occupé à trouver des choses nouvelles sur les nombres de Stirling en ce moment. Et je crois bien en avoir trouvé. Si je les communique, cela sera de préférence de manière anonyme. Je n'aime pas la renommée, et j'ai même des raisons de l'éviter. Mais je pense que cela passe bien au-dessus de votre tête.
"Ce qui me laisse penser que le défaut dont vous vous plaignez n'existe pas..."
Je me moque de votre opinion basée sur votre croyance en vos dons télépathiques.
"Vous ajoutez, sans doute pour me plaire : « Je peux simplement regarder les gens souffrir et mourir sans le moindre état d'âme. » Est-ce que vous croyez être le seul, une rareté, ou une exception ? Bouffon, va !"
À ce point ? oui. Si je n'étais pas une rareté, je vous garantis que vous ne souhaiteriez en aucune manière vivre dans cette réalité alternative. Abrutie, va !
"Décidément, vous devriez préparer une autopermission de sortie, et respirer à grands poumons l'air du temps, et vous pourriez par la même occasion rencontrer d'autres exceptions, raretés et solitaires, qui grouillent et pullulent pour le plus grand bonheur des mouches à m*rde et autres insectes éboueurs."
Heureusement que Mary Preud'homme pense que vous avez de l'esprit et que d'aucuns se plaignent de la vulgarité des caricatures de Charlie Hebdo.
"Il en faut, et Dieu sait s'il en faut !"
Il faudrait qu'il passe prendre l'apéro saucisson-pinard pour qu'on en discute s'il a des lumières à ce sujet, votre bouffon.
Rédigé par : F68.10 | 19 novembre 2020 à 15:42
@ Mary Preud'homme | 19 novembre 2020 à 14:40
@ Giuseppe | 19 novembre 2020 à 13:31
Vous m'avez fait rougir ! Je n'ose plus vous dire merci...
Rédigé par : duvent | 19 novembre 2020 à 15:26
@ Mary Preud'homme
"Quant à la forme d'humour très pointue et spirituelle de cette dame (qui pour ma part me ravit), je constate qu'elle en déstabilise plus d'un, notamment les autoproclamés grands débatteurs et bretteurs compulsifs et intarissables de ce blog..."
Euuuhhh... non. Je me sens parfaitement serein.
"...ne savent que traiter de folle toute femme qui a eu l'outrecuidance de les tourner en dérision !"
Je ne sais pas si vous avez eu l'honnêteté de le remarquer, mais c'est quand même elle qui traite les autres de fous et qui s'en dédouane dans le même tempo. Devant tant d'outrance, et compte tenu de ses propos délirants répétés, la qualifier de folle à mon tour me semble rentrer dans les cases de la bienséance la plus élémentaire.
"Par ailleurs question crampons il me semble que l'on en tient deux ou trois ici qui s'accrochent comme des sangsues et ne sont pas près de laisser la moindre place à un compétiteur, plus qualifié qu'eux sur le sujet..."
Eh bien, qu'on vienne prouver que j'ai tort. Si c'est si facile, le ridicule devrait être au tournant pour ma pomme. Je ne sais pas pourquoi, mais cela me paraît moins probable que de mourir d'un attentat djihadiste.
"...encore moins à une dame d'esprit (dont ils ne possèdent pas le moindre échantillon sur eux...)."
Et qui raconte des âneries à la pelle.
Rédigé par : F68.10 | 19 novembre 2020 à 15:20
@ F68.10 | 19 novembre 2020 à 13:27
« Mais, Madame, contrairement à ce que vous semblez croire, vous êtes bel et bien folle »
Bon, si et seulement si, je suis folle, il ne faut pas me le dire, on ne connaît pas les conséquences désastreuses de ce genre de révélation...
Il est vrai que je pourrais le prendre de façon fantaisiste, ce qui ne nous met pas à l'abri d'une quelconque découverte par une folle d'un vaccin ou autre invention de l'enfer...
Bref ! Quand les fous bavardent avec les folles qui s'ignorent, cela rend la vie plus drôle et par les temps qui courent, je considère que c'est un bienfait. (Merci à M. et Mme Bilger de permettre cette détente en ces moments bipbipbip !)
Permettez-moi de vous dire qu'il est d'un ennui mortel ce rappel à vous systématique :
« En ce qui me concerne, un de mes grands défauts, c'est que la renommée ne m'a jamais particulièrement intéressé. »
Je dirais que cela tombe impeccablement bien, puisque la renommée, elle-même ne s'est jamais intéressée à vous, et après certains diront que les choses sont mal faites, quelle blague !
Ce qui me laisse penser que le défaut dont vous vous plaignez n'existe pas, et on ne va pas s'en plaindre au bureau des dénonciations communistes de Marchenoir, qui voit tellement bien dans le noir...
Vous ajoutez, sans doute pour me plaire :
« Je peux simplement regarder les gens souffrir et mourir sans le moindre état d'âme. »
Est-ce que vous croyez être le seul, une rareté, ou une exception ? Bouffon, va !
Décidément, vous devriez préparer une autopermission de sortie, et respirer à grands poumons l'air du temps, et vous pourriez par la même occasion rencontrer d'autres exceptions, raretés et solitaires, qui grouillent et pullulent pour le plus grand bonheur des mouches à m*rde et autres insectes éboueurs.
Il en faut, et Dieu sait s'il en faut !
Rédigé par : duvent | 19 novembre 2020 à 14:58
@ Giuseppe | 19 novembre 2020 à 13:31
Avec duvent (en défense) le rugby féminin aurait de la classe et de l'avenir, et c'est bien pour un connaisseur tel que vous de le souligner.
Quant à la forme d'humour très pointue et spirituelle de cette dame (qui pour ma part me ravit), je constate qu'elle en déstabilise plus d'un, notamment les autoproclamés grands débatteurs et bretteurs compulsifs et intarissables de ce blog qui pour toute réplique à des commentaires bien envoyés et teintés d'ironies sans être mordants, faisant suite à leurs assertions péremptoires et développements soporifiques et prétentieux sur tous les sujets, ne savent que traiter de folle toute femme qui a eu l'outrecuidance de les tourner en dérision !
Par ailleurs question crampons il me semble que l'on en tient deux ou trois ici qui s'accrochent comme des sangsues et ne sont pas près de laisser la moindre place à un compétiteur, plus qualifié qu'eux sur le sujet ; encore moins à une dame d'esprit (dont ils ne possèdent pas le moindre échantillon sur eux...).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 novembre 2020 à 14:40
@ Robert Marchenoir | 19 novembre 2020 à 13:16 @ duvent | 19 novembre 2020 à 09:06
""Je ne suis pas folle."
Assertion hautement fantaisiste, étayée sur rien."
Voilà, le fou en chef qui sort du bois !
Vous ne croyez pas si bien dire, la fantaisie est ce qui me caractérise le mieux, et l'étayage sur rien la clé de voûte de cette vaste et somptueuse errance.
Je souhaite que votre petite saillie se transforme pour vous en grand plaisir, car la frustration donne des humeurs noires et ce n'est pas bon pour ce que vous avez...
Rédigé par : duvent | 19 novembre 2020 à 14:12
@ duvent
"Caecus autem si caeco ducatum, praestet ambo in foveam cadunt !"
Monsieur Rugby aurait salué votre vision, il vous aurait adoubée sans aucun doute, mais possédez-vous une paire de crampons ?
https://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-prat/
J'imagine que vous n'en avez pas besoin, placages offensifs, rucks... La panoplie est complète.
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2020 à 13:31
@ duvent
Mais, Madame, contrairement à ce que vous semblez croire, vous êtes bel et bien folle. Toutefois, vous ne semblez pas en souffrir et il n'y a donc aucune raison particulière de vous soustraire à votre activité professionnelle de force à ce motif ; activité qui, sans nul doute, est d'une importance cruciale pour la marche du monde. Vous n'êtes pas seule dans ce cas de figure, et en bonne compagnie. Je vous présente Monsieur Trump, qui boxe dans la même catégorie que vous.
Que vous souhaitiez être une scientifique de grand renom ou pas, cela relève... je ne sais pas... de vos rêves d'enfance ? Quoi qu'il en soit, si tel est votre souhait, je vous encourage à fournir vos efforts les plus vigoureux et enthousiastes pour y parvenir. En ce qui me concerne, un de mes grands défauts, c'est que la renommée ne m'a jamais particulièrement intéressé.
Je ne suis pas certain que la science conduise particulièrement au crime, comparativement à d'autres activités. Et encore une fois, il convient de lécher les bottes conscieusement à l'industrie pharmaceutique, qui nous gratifie de vaccins. Une défenseuse des victimes que (ne) sont (pas) les subclaquants devrait accueillir ce constat tel une évidence, et se réjouir que la science serve à sauver des vies. Pas uniquement à pulvériser Hiroshima. Et puisqu'il n'y a pas que la science dans la vie, je vous conseille l'art.
"Après cette petite digression particulièrement passionnante, je dois vous dire que vous êtes décevant, oui, il n'y a aucun lien dans votre réponse..."
C'est simplement que je n'en voyais pas l'utilité pour vous répondre.
"Contrairement à votre affirmation, je n'ai pas comparé « les petits vieux qui claquent... » avec votre chépaquoi F.chépaqui."
Ben si. Vous avez fait exactement cela. Vous voulez un petit lien bleu délavé ou deux pour vous mettre le nez dans vos déjections mentales ? Ou m'accorderez-vous le privilège de ne pas me comporter systématiquement comme un goujat ? Ah ! au fait: je signe et je persiste.
"Dites-moi, je vous en prie, quel axiome admirable permet ce développement ?"
Les axiomes n'ont rien à voir là-dedans. Si vous voulez un cours sur les axiomes, je vous recommande de commencer par l'article d'Alfred Tarski. Comme il est en polonais, je vous conseille de commencer ici.
Et je me permets maintenant de vous exposer ce qui justifie cette position: quand on a un rhume, on n'est pas une victime, même si on en claque, et avec d'autant moins de motifs de se plaindre quand le temps restant à vivre est amputé de nombre de décennies ; par contre, ça, selon toute vraisemblance, c'est bien ce qu'on appelle une victime. Ne le comprenez-vous donc pas ? Êtes-vous à ce point handicapée dans votre faculté de jugement ?
"Oui, il m'intéresse de savoir comment ce genre d'événement vous conduit scientifiquement à la plus grande sérénité, seriez-vous par un hasard scientifique, un scientifique surhomme ? Enlighten me, for God's sake !"
Non. Je peux simplement regarder les gens souffrir et mourir sans le moindre état d'âme. Qu'il s'agisse de subclaquants ou de nourrissons. Aucune gêne particulière ayant une base biologique ou émotionnelle. Et en plus, effectivement, ce ne sont pas particulièrement des victimes. Ce sont simplement des gens à qui leur heure arrive. Pas pour les raisons les plus souhaitables, mais au final, cela n'en fait pas des victimes.
"Vous êtes un grand abruti, d'autres sont petits..."
Et je pense que vous devriez, tel un crabe, retourner vous cacher sous votre rocher.
"L'ignorance est mère de tous les maux." -- Rabelais.
Rédigé par : F68.10 | 19 novembre 2020 à 13:27
@ duvent | 19 novembre 2020 à 09:06
"Je ne suis pas folle."
Assertion hautement fantaisiste, étayée sur rien.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 novembre 2020 à 13:16
@ F68.10 | 18 novembre 2020 à 14:07
J'ai un peu tardé à vous répondre, parce que je suis comme la fille du Cantal, je travaille et il le faut puisque je ne suis pas folle, ni assez vieille pour échapper à cette occupation régulière...
Il est certain que si j'étais folle comme vous, je pourrais devenir une scientifique de grand renom, et alors je me prendrais c'est évident pour Napoléon ou Agrippine. Lui s'y connaissait en science du recyclage des matières périssables, elle, en chimie et botanique. Est-ce que vous avez relevé que la science conduit souvent au crime ? C'est étrange et bizarre, un peu comme la sal*perie...
Après cette petite digression particulièrement passionnante, je dois vous dire que vous êtes décevant, oui, il n'y a aucun lien dans votre réponse, qui aurait pu me convaincre de la science qui la soutient, cela a pour effet un total désintérêt de ma part dont je vous prie d'accepter la réalité...
De fait, je ne me suis attardée que sur ce passage remarquablement stupide :
« Ce qui est à mourir de rire, c'est que vous osez comparer les petits vieux qui claquent de manque d'air - qui ne sont pas plus des victimes que le gouvernement n'est coupable du coronavirus - avec l'entité diagnostique cataloguée sous le sigle F68.A. Le corps médical est assez rouge de honte quand ils admettent les souffrances inutiles et de nature tortionnaire qui se cachent derrière ce sigle. Permettez-moi de regarder les subclaquants claquer avec la plus grande sérénité. Que je mérite ce sigle ou pas ne change en rien le fait que F68.A, c'est pire que coronavirus. Le contester est aussi idiot que d'affirmer que la Terre est plate. »
Contrairement à votre affirmation, je n'ai pas comparé « les petits vieux qui claquent... » avec votre chépaquoi F.chépaqui.
Cependant, je suis surprise puisque je constate que toute la science qui vous sert de colonne vertébrale, s'est subitement désagrégée au sujet de cette partie négligeable que vous appelez « les petits vieux qui claquent », ou de façon particulièrement spirituelle « les subclaquants ».
Dites-moi, je vous en prie, quel axiome admirable permet ce développement ?
Oui, il m'intéresse de savoir comment ce genre d'événement vous conduit scientifiquement à la plus grande sérénité, seriez-vous par un hasard scientifique, un scientifique surhomme ?
Enlighten me, for God's sake !
Vous êtes un grand abruti, d'autres sont petits...
Caecus autem si caeco ducatum, praestet ambo in foveam cadunt !
Rédigé par : duvent | 19 novembre 2020 à 09:06
@ Achille | 18 novembre 2020 à 11:14
"À noter tout de même que ce mouvement des Gilets jaunes a fait preuve d’un machisme digne des réacs les plus primitifs. C’est ainsi que les femmes qui étaient intervenues au tout début du mouvement ont toutes été écartées sans ménagement."
Je ne fais pas du tout la même analyse que vous. Le seul moment où une misogynie odieuse s'est manifestée, ce fut lorsque Ingrid Levavasseur a été agressée par ses "camarades" lors d'une manifestation.
Mais elle n'a pas été agressée parce qu'elle était une femme : elle a attiré la haine sur elle parce qu'elle s'est présentée aux élections. La misogynie est venue en plus. Elle n'aurait pas été attaquée de la sorte si elle n'avait pas choisi la voie électorale.
Il en va de même pour les menaces de mort qu'ont reçues différents porte-parole, pas tous de sexe féminin. Elles étaient dues à l'obsession du mouvement de ne pas se faire "récupérer". L'égalitarisme forcené des Gilets jaunes a jeté le discrédit sur quiconque émergeait de la foule et prenait l'ascendant sur les autres. Tous les "chefs" étaient visés de la sorte.
A cela s'est ajouté la haine de la démocratie. Envisager la voie électorale prouvait la trahison. La révolution était le seul chemin.
Ceux qui sont allés négocier avec le gouvernement ont dû le faire de façon anonyme, ou en sortant par la porte de derrière, tellement la haine envers eux était forte. C'étaient des hommes, pour la plupart.
Jacline Mouraud a vu son étoile s'effacer rapidement, non pas parce qu'elle était une femme, mais parce qu'elle manquait d'envergure, de détermination et de capacités organisatrices.
Contrairement à ce que vous dites, elle était de gauche dès le début. J'ai souvent souligné, ici, qu'elle a été la première à présenter la revendication du rétablissement de l'ISF, peu après le début du mouvement. Elle a même présenté cette mesure comme la seule solution pour calmer les esprits.
Priscillia Ludosky n'a pas du tout disparu des écrans radar, comme vous le dites. Elle est restée constamment présente et active, et l'est encore à ce jour, comme je viens de vous le montrer.
Vous avez l'impression qu'elle a disparu, parce qu'elle est moins pittoresque qu'un Eric Drouet ou un Maxime Nicolle, qui sont capables de sortir des énormités aussi grosses qu'eux. Mais elle a tenu un rôle majeur et constant dans d'innombrables manifestations. Et c'est l'une des seules qui soit arrivée à nouer des alliances.
Eric Drouet, lui, est resté dans son splendide isolement, et envisage maintenant de se présenter à l'élection présidentielle. Il n'a peur de rien, le bonhomme. Il se compare à Coluche. Même Coluche, dans son canular électoral, le dépassait de cent coudées.
Au demeurant, cela valait bien la peine d'adresser des menaces de mort à n'importe quel leader émergent, pour en voir un, maintenant, se proposer à la présidence de la République...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 novembre 2020 à 18:26
@ Lionel 17 novembre 2020 à 20:46
« Ouais, mais que dire du "Je vous ai compris" ? »
Ouais, mais il y a tout de même une différence de taille.
En signant le Traité de Lisbonne et en le faisant ratifier par sa majorité, Sarkozy a violé une décision du peuple français exprimée deux ans plus tôt par la voie du référendum. 55 % des votants avaient dit « non » au projet de Constitution pour l’Europe, dont les principaux éléments sont repris dans ce traité, que le nouveau Président a refusé de soumettre aux Français.
À Alger, le 4 juin 1958, le « Je vous ai compris » de de Gaulle, prononcé au balcon du Gouvernement général devant une foule acquise à 100 % à l’Algérie française, est entendu immédiatement par elle comme une adhésion pleine et entière du Général à sa volonté. En fait, la formule est ambiguë et pouvait aussi vouloir être le constat de son retour au pouvoir que les Français d’Algérie - et beaucoup d’autres - souhaitaient depuis le 13 mai.
D’ailleurs, la phrase suivante, jamais citée, est assez claire pour comprendre que de Gaulle a déjà en tête autre chose que le maintien du statu quo : « Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité. »
Les Pieds Noirs historiques le disent, ce n’est pas le discours d’Alger que de Gaulle a trahi, c’est celui de Mostaganem, prononcé deux jours plus tard. Et là, clairement, haut et fort, de Gaulle a lancé : « Vive l’Algérie française ! » L’instant est déterminant : il entraînera le putsch des généraux, l’OAS, l’attentat du Petit-Clamart...
Ceci dit, un discours n’étant pas un texte soumis à referendum et les foules d’Alger et de Mosta n’étant pas le corps électoral, de Gaulle, en choisissant un an plus tard la voie de l’autodétermination qui, dans le climat qui régnait à l’époque en métropole, ne pouvait aboutir qu’à l’indépendance, n’a violé aucun vote, aucun texte approuvé par le peuple ou ses représentants.
On peut comprendre et partager le courroux des rapatriés, comprendre leur haine, mais, à bien y regarder, le projet de laisser les peuples disposer d’eux-mêmes figure déjà en filigrane dans son discours de Brazzaville de janvier 1944.
Ce qui est moins acceptable, c’est que, pour reprendre le pouvoir, de Gaulle ait soigneusement tu ses intentions. Ses propos ont été quelque peu trompeurs, y compris pour certains de ses proches, fermes partisans de l’Algérie française. Peut-on dire sans risquer l’opprobre qu’il était alors plus sur le fil du rasoir que sur celui de l’épée ? Sarko, lui, a utilisé le canif...
Rédigé par : Serge HIREL | 18 novembre 2020 à 15:49
@ duvent
"Ainsi, et puisque vous êtes le point central de votre raisonnement, il convient de ne lui accorder aucun crédit !"
Je ne suis pas le point central de mon raisonnement. Quand j'observe, j'observe. Je ne nie pas ce que j'observe. Et surtout pas au prétexte de me coucher devant des accusations de nombrilisme.
"Lorsque l'égocentrisme, le narcissisme, le nombrilisme et la vanité atteignent ce niveau, il est inutile de rechercher l'équilibre dans un raisonnement puéril et donc inachevé..."
Vous n'êtes manifestement pas capable de lire un sous-texte.
"Vous êtes un opprimé parmi tant d'autres..."
Alors, cela dépend du contexte. Les bordels de Dhaka, je trouve cela assez moche. Et je le dis. Comme d'autres choses que je trouve moche. Vous, par contre, c'est le fait qu'il y ait des victimes que vous trouvez problématique et que vous refusez de voir. Comme Tartuffe refuse d'être soumis à la vue d'un sein, vous refusez d'être soumise à l'affirmation que, oui, il existe des victimes.
"...et il semble que cette oppression ne relie pas les hommes, c'est tout à fait le contraire, les opprimés sont remplis de ressentiment, de colère, d'amertume et de rancœur."
Et les données scientifiques confirment que les gens qui ont été torturés ont une implication civique plus forte que la normale. Sûrement une forme de ressentiment.
"Ce chaos est le signe qui doit conduire ceux qui ont pour guide la raison à la mesure et la pondération, puis à se souvenir."
Il n'est pas vrai que la raison doive nécessairement s'accompagner de pondération au sens de politesse: que cela soit poli vis-à-vis des créationnistes de tout poil, il convient bien d'affirmer que l'homme descend du singe. Il n'y a pas de juste mesure entre créationnisme et darwinisme. Pas de "pondération" qui tienne.
"Les opprimés véritables ne manquent pas, ils sont occupés à mourir. (De plus en plus près de nous, dans les "EHPAD" couronnés...)"
Ce qui est à mourir de rire, c'est que vous osez comparer les petits vieux qui claquent de manque d'air - qui ne sont pas plus des victimes que le gouvernement n'est coupable du coronavirus - avec l'entité diagnostique cataloguée sous le sigle F68.A. Le corps médical est assez rouge de honte quand ils admettent les souffrances inutiles et de nature tortionnaire qui se cachent derrière ce sigle. Permettez-moi de regarder les subclaquants claquer avec la plus grande sérénité. Que je mérite ce sigle ou pas ne change en rien le fait que F68.A, c'est pire que coronavirus. Le contester est aussi idiot que d'affirmer que la Terre est plate.
"Et tandis que l'on se gargarise de sentences creuses, la pensée se transforme en slogans, en caricatures, en sottises."
Soyez précis. Quelles sottises ? Se coucher devant des gens qui prétendent que leur religion est au-dessus de la critique, oui, c'est une très grosse sottise. Ceci n'est nullement une caricature. Et s'il faut un slogan, il est tout trouvé: Dieu n'est pas grand.
Rédigé par : F68.10 | 18 novembre 2020 à 14:07
@ Robert Marchenoir | 18 novembre 2020 à 08:04
À noter tout de même que ce mouvement des Gilets jaunes a fait preuve d’un machisme digne des réacs les plus primitifs.
C’est ainsi que les femmes qui étaient intervenues au tout début du mouvement ont toutes été écartées sans ménagement.
À commencer par Jacline Mouraud, accordéoniste musette et "hypnothérapeute" de son état, qui a dû se retirer car elle avait reçu des menaces de mort.
Sa vidéo virale de 4 minutes 38 a quand même été vue plus de six millions de fois sur Facebook ce qui en a fait pendant quelques semaines l’égérie de la contestation populaire du 17 novembre. Elle n’a jamais affiché des idées de gauche me semble-t-il.
Ensuite Ingrid Levavasseur, aide-soignante qui a rejoint le mouvement dès le 17 novembre et qui a dû être exfiltrée d’une manifestation à Paris car elle était sur le point de se faire lyncher. Sans doute n’avait-elle pas des idées assez révolutionnaires au goût de ses camarades.
Quant à Priscillia Ludosky, vendeuse de produits cosmétiques, c’était la copine d'Éric Drouet qui, effectivement, était apparue au début du mouvement. Mais elle a très vite disparu des écrans radar, laissant ainsi la place à son copain Eric, bien plus intéressant en terme de taux d’audience vu les énormités qu’il sortait devant micros et caméras.
Il semble que pour les Gilets jaunes les femmes doivent d’abord rester à la maison, faire le ménage, s’occuper des gosses et préparer la popote pour leur compagnon quand il rentrera de la manif...
Rédigé par : Achille | 18 novembre 2020 à 11:14
@ F68.10 | 17 novembre 2020 à 23:13
« Et je rappelle à tout le monde que je me sens insulté et atteint dans mon intimité chaque fois qu'un "crétin indécrottable" affirme l'existence de Dieu. J'ai le droit d'étriper, maintenant ? »
Cette question épineuse mérite une réponse ou plusieurs ou aucune, au choix :
Oui, bien sûr que vous avez le droit d'étriper, si cela correspondant à votre désir profond et soulage votre souffrance. Cette activité qui repose sur l'atteinte de votre intimité en justifie largement l'expression violente, qui a cet effet relaxant que vous méritez selon votre « Mora », d'autres le font...
Dieu, s'il n'existe pas pour vous, ne peut pas vous déranger. Mais vous êtes dérangé par les « crétins indécrottables » qui affirment qu'il existe, cela arrive. Dieu qui vous dérange, est celui que vous avez géolocalisé dans les apparences. Vanité des vanités...
Vous rappelez à tout le monde ce que vous ressentez, et c'est captivant de même que vos péripéties psychiatriques sont hallucinantes. Ainsi, et puisque vous êtes le point central de votre raisonnement, il convient de ne lui accorder aucun crédit !
Lorsque l'égocentrisme, le narcissisme, le nombrilisme et la vanité atteignent ce niveau, il est inutile de rechercher l'équilibre dans un raisonnement puéril et donc inachevé...
Vous êtes un opprimé parmi tant d'autres, et il semble que cette oppression ne relie pas les hommes, c'est tout à fait le contraire, les opprimés sont remplis de ressentiment, de colère, d'amertume et de rancœur.
Ce chaos est le signe qui doit conduire ceux qui ont pour guide la raison à la mesure et la pondération, puis à se souvenir.
La parole n'est pas du bruit qui remplit le silence d'infécondes litanies, elle sert à dire ce qui est utile et nécessaire, ce qui rend la vie supportable, ce qui fait que l'absurde est bon, et ce qui engage chacun à remplir son office.
Les opprimés véritables ne manquent pas, ils sont occupés à mourir. (De plus en plus près de nous, dans les "EHPAD" couronnés...)
Et tandis que l'on se gargarise de sentences creuses, la pensée se transforme en slogans, en caricatures, en sottises. Chacun cherchant sa bannière, se rassure bêtement tandis que cette histoire va mal finir, elle avait mal commencé... Ne quid nimis !
Rédigé par : duvent | 18 novembre 2020 à 10:17
@ F68.10 | 17 novembre 2020 à 23:13
« Le problème, quand on touche à la religion, c'est que des vociférations de crétins indécrottables peuvent parfaitement être des choses très intelligentes. »
Franchement je ne vois pas ce qu’il y a d’intelligent dans les propos de Mila.
1- Le droit au blasphème n’existe pas en droit français. Il s’agit juste d’une tolérance, au demeurant peu glorieuse, de la liberté d’expression qui elle, effectivement, est un droit. Dommage que certains oublient que ce droit est assujetti à quelques devoirs à commencer par le respect des autres.
2- Je ne vois pas en quoi le fait de ne pas pouvoir insulter des croyants devrait l’empêcher de vivre. En fait vu les réactions des insultés, c’est plutôt l’inverse qui risque de se produire. Mais vu qu’un service de protection a été mis à sa disposition, les risques sont limités.
3- Certes elle "s’excuse un petit peu" envers les personnes qu’elle a blessées, mais finalement elle s’obstine à blasphémer au motif qu’elle ne s’en prend pas aux personnes mais à leur Dieu.
En fait elle n’a rien compris ou alors elle est grisée par cette popularité nouvelle portée par les médias et les réseaux sociaux. Pensez donc, être à la une des médias à seize ans, ça va épater les copines !
Rédigé par : Achille | 18 novembre 2020 à 08:17
Excellente analyse de David Cole, sur Takimag, de l'échec de Donald Trump. Cet article, le second de sa série "La stratégie perdante", peut parfaitement être transposé à la réalité française. Et en particulier aux frétillements de Nicolas Sarkozy.
Donald Trump, explique Cole, a perdu l'élection, parce qu'il a cessé d'être lui-même. Le Donald Trump d'origine avait cette grande vertu de la droite : il voyait ce que la gauche refusait de voir. Il voyait que la criminalité avait une couleur, et qu'elle était noire ou marron. Il voyait que l'immigration volait les emplois des Américains. Et ainsi de suite.
En somme, il a été élu parce qu'il a osé dire que les murs étaient dégoûtants, et qu'il allait passer le Kärcher.
Une fois élu, il s'est mis à faire l'imbécile. Il s'est mis à faire le malin. Il a fait son gauchiste. Ça s'est terminé avec la promesse de 500 milliards de dollars pour aider les Noirs, et une série de thèses complotistes qui étaient le contraire de l'esprit de droite, qui consiste à penser droit.
De même que, sitôt élu, Nicolas Sarkozy s'est mis à nous faire "l'ouverture à gauche", que personne ne lui avait demandée, et nous a infligé un ministre déclarant, devant un auditoire d'Arabes, que le peuple français n'existait pas.
Résultat : la porte.
Le gauchiste est celui qui veut vous faire croire que vous ne voyez pas ce que vous voyez, que "c'est plus compliqué que ça", et que lui, bien sûr, il va vous expliquer.
Le droitiste est celui qui vous dit qu'en effet, vous n'avez pas rêvé, il y a un éléphant dans le couloir, et qu'il va le dégager. Puis qui le dégage.
______
@ Achille | 17 novembre 2020 à 21:29
"Certes même les crétins ont le droit de s’exprimer dans une démocratie digne de ce nom. Mais à la fin ça finit par fatiguer. Et je commence à être très fatigué !"
Moi aussi. Mais ce n'est pas une raison.
"Pour s’en convaincre il suffit de voir ce qui s’est passé avec les Gilets jaunes historiques. Je veux parler des premiers leaders de ce mouvement qui ont très rapidement été virés sans ménagement par des éléments appartenant à des mouvements extrémistes, genre Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues [...]"
Rhâââ, non, pas ce bobard à nouveau... Je vous invite à lire les différents articles publiés récemment sur ces "premiers leaders du mouvement". En particulier, Priscillia Ludosky. Qui peut, à juste titre, revendiquer d'avoir lancé les Gilets jaunes. Il est clair qu'elle n'a jamais changé d'orientation depuis le début : à gauche toute.
Gentille, mignonne et modérée, Priscillia Ludosky ? Voici ce qu'elle dit aujourd'hui : "Rien ne se fait de manière pacifique. Je ne suis pas pour la violence mais le gouvernement donne raison aux violents : la seule fois où Emmanuel Macron a cédé, c'est lorsque les gens ont tout cassé. Je n'en veux pas à ceux qui pensent que la violence apporte des résultats."
Quelle différence avec les Black Blocs ? Priscillia Ludosky théorise la violence et la justifie, les Black Blocs la mettent en pratique.
Quant à Eric Drouet, que vous qualifiez d'extrémiste, il était, lui aussi, l'un des tout premiers organisateurs.
En fait, ce gigantesque bobard des "gentils Gilets jaunes du début qui ont été débordés plus tard par les méchants extrémistes", c'est exactement le bobard du gentil communisme qui n'avait que des bonnes intentions au départ, mais malheureusement il a été débordé par le méchant Staline, et l'URSS qui en a résulté n'avait rien à voir avec le vrai socialisme.
On sait aujourd'hui à quel point c'est faux. Il est assez consternant que les Français fassent toujours et encore les mêmes erreurs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 novembre 2020 à 08:04
Veuillez ne pas m’en vouloir de ne pas avoir regardé le match Ceufranistan-Suède.
La cause ? Ben je trouve qu'en équipe de Ceufran il y a trop de.... "Suédois. Coucou PHAROS !
La Suède, la vraie, a beaucoup de chance, ils n'ont pas les mêmes Suédois que les nôtres.
Rédigé par : sylvain | 18 novembre 2020 à 07:19
@ Robert | 17 novembre 2020 à 18:07
"l'affaire Takieddine reste un épiphénomène dans la carrière politique de monsieur Sarkozy. De fait, il a été nourri au biberon de Charles Pasqua, l'homme des barbouzeries de la fin de la guerre d'Algérie, fin connaisseur du Service d'Action civique (ex-SAC, services des basses besognes du gaullisme de sinistre mémoire). Il l'a trahi pour l’évincer"
Vous êtes le seul à ma connaissance a évoquer ici le mentor, ou plus exactement le parrain au sens mafieux du terme, de Nicolas Sarkozy : cette fripouille de Charles Pasqua. Avec pareil homme il a été à bonne école question moralité, mensonges éhontés et coups tordus…
Comme vous je fais miens les propos de Tipaza du 16 novembre 2020 à 09:47
Rédigé par : Trekker | 18 novembre 2020 à 01:14
@ Patrice Charoulet | 17 novembre 2020 à 22:17
Ne vous excusez pas d'avoir regardé un match de foot, ne serait-ce que quelques minutes. Preuve que vous progressez compte tenu de vos a priori d'hier et rapporté à votre déception présente d'avoir vu si peu de spectateurs pour un spectacle qui fait habituellement stade comble !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 novembre 2020 à 23:31
@ Achille
"Le seul problème c’est que parmi les pensées inspirées de gens qui ont vraiment des choses intelligentes à dire, viennent se greffer les vociférations de crétins indécrottables..."
Le problème, quand on touche à la religion, c'est que des vociférations de crétins indécrottables peuvent parfaitement être des choses très intelligentes:
"Je tiens à préciser... je reviens encore au sujet du fait que je ne regrette absolument pas mes propos. Que c'était vraiment ma pensée. Je ne regrette pas [d'avoir exercé] le droit au blasphème. Je n'ai pas à me cacher pour cette raison, je n'ai pas à m'arrêter de vivre pour ça. Mais je tiens quand même à dire que, quelque part, je m'excuse un petit peu pour les personnes que j'ai blessées et qui pratiquent leur religion en paix. Je n'ai jamais voulu viser des êtres humains. J'ai voulu simplement blasphémer, j'ai voulu parler d'une religion, dire ce que je pensais." -- Mila, 3 février 2020.
Nous sommes en 2020...
Et je rappelle à tout le monde que je me sens insulté et atteint dans mon intimité chaque fois qu'un "crétin indécrottable" affirme l'existence de Dieu. J'ai le droit d'étriper, maintenant ?
Rédigé par : F68.10 | 17 novembre 2020 à 23:13
@ Patrice Charoulet | 17 novembre 2020 à 22:17
"Je découvre ce soir, en deux minutes, les fausses acclamations de supporters, manifestement ridicules, puisque les tribunes sont vides. Qui a eu cette idée loufoque ?"
Probablement l'une des deux lumières de LREM: Christophe Castaner ou alors Alexandre Benalla, si j'en juge les fake news bien informées qui circulent.
Il s'agit des préréglages acoustiques pour le prochain meeting de campagne électoral de 2022 de Macron !
N'importe quel physicien vous expliquera que le son ne se propage pas de la même façon selon l'occupation des tribunes, d'où la nécessité de faire des préréglages.
Rédigé par : Tipaza | 17 novembre 2020 à 23:00
FAUX PUBLICS
Peu fan de foot, ce soir, à la télé, en passant d'une chaîne à l'autre, je tombe, deux minutes pas plus, sur un match de foot Suède-France.
Je connaissais le faux public (de figurants payés) d'Olivier Stirn, il y a quelques décennies. Je connaissais, à la radio, les faux rires préenregistrés de certains humoristes sans talent. Je découvre ce soir, en deux minutes, les fausses acclamations de supporters, manifestement ridicules, puisque les tribunes sont vides. Qui a eu cette idée loufoque ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 novembre 2020 à 22:17
@ Mary Preud'homme
Pour sûr, il ne se sentait pas bridé par la fonction: déclencher une guerre pour cacher le financement de sa campagne de 2007, ruiner son parti pour assurer celui de la campagne de 2012, mettre tous ses hommes à la tête d'une police qu'il a achevé de ruiner, beau bilan. La crise de 2008 ? Comme Macron aujourd'hui, il a arrosé, rien d'autre.
Je ne suis pas sûr que quelqu'un qui se fasse payer un jet privé pour aller à Caen, sinon, soit proche du peuple.
Fabrice Arfi de Mediapart le dit bien, on a un problème en France: on n'emprisonne pas les délinquants financiers, cela devrait changer. Depuis Carignon, plus personne. Même Cahuzac condamné à 4 ans a pu y échapper, voilà qui n'est pas normal.
Rédigé par : Tomas | 17 novembre 2020 à 21:55
@ Robert Marchenoir | 17 novembre 2020 à 17:47
« Cela dit sans tresser de couronnes à Charlie Hebdo, que je n'ai jamais apprécié, mais dont je prétends qu'il doit être défendu inconditionnellement au nom, justement, de la liberté d'expression. »
Exact, c’est merveilleux la liberté d’expression. Le seul problème c’est que parmi les pensées inspirées de gens qui ont vraiment des choses intelligentes à dire, viennent se greffer les vociférations de crétins indécrottables qui ont très vite eu la préférence des chaînes d’infos continue (et des autres), non pas au nom de la sacro-sainte liberté d’expression, mais plutôt de l’audimat.
Pour s’en convaincre il suffit de voir ce qui s’est passé avec les Gilets jaunes historiques. Je veux parler des premiers leaders de ce mouvement qui ont très rapidement été virés sans ménagement par des éléments appartenant à des mouvements extrémistes, genre Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues qui sont incapables d’écrire un tweet de quatre lignes sans faire vingt fautes d’orthographe.
Certes même les crétins ont le droit de s’exprimer dans une démocratie digne de ce nom. Mais à la fin ça finit par fatiguer.
Et je commence à être très fatigué !
Rédigé par : Achille | 17 novembre 2020 à 21:29
@ Michelle D-LEROY | 17 novembre 2020 à 19:06
Ce que l'on nomme l'empathie et qui fait tellement défaut dans des sociétés devenues de plus en plus matérialistes, conformistes et inhumaines.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 novembre 2020 à 21:25
@ Serge HIREL 16 11 2020 à 19/31
"Que dire du traité de Lisbonne, contraire au choix que les Français avaient exprimé par référendum ? Sur ce point, on est loin, très loin du Général..."
Ouais, mais que dire du "Je vous ai compris" ?
Gaulliste en 40, un peu moins en 62.
Surtout pour ceux qui ont servi de chair à canon.
Bien à toi Elie, Sentenac et les autres sans oublier bien sûr l’Agha Boualam.
Rédigé par : Lionel | 17 novembre 2020 à 20:46
@ Claude Luçon | 17 novembre 2020 à 16:22
Merci à vous. Vos cheveux blancs se mélangent aux miens.
Rédigé par : Savonarole | 17 novembre 2020 à 20:22
@ Mary Preud'homme
"...un président au mode de fonctionnement iconoclaste(...) mais surtout tellement attachant et dont on sentait la proximité et la complicité avec les vraies gens."
Exactement cela, et c'est bien ce qui manque aujourd'hui : la complicité avec les gens, le peuple comme diraient d'autres.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 novembre 2020 à 19:06
Nicolas Sarkozy a-t-il été un "voyou" ?
À supposer qu'il l'ait été, s'est-il acheté une conduite et est-il désormais considéré comme étant devenu un repenti ?
Sur quels critères objectifs pourrait-il nous convaincre de sa conversion à la vertu politique, autrement que par le recours à sa « tchatche » légendaire qui ne convainc plus personne hormis les benêts ?
Rédigé par : Exilé | 17 novembre 2020 à 18:34
Bonsoir Philippe,
Les faits, c'est quand même mieux que le baratin.
https://youtu.be/U-mpUyTOrLI
Rédigé par : Jérôme | 17 novembre 2020 à 18:25
@ Mary Preud'homme | 17 novembre 2020 à 13:48
"...tellement attachant et dont on sentait la proximité et la complicité avec les vraies gens."
Vrai et prouvé ! Le jour de la chute du mur de Berlin, j'étais à côté de lui, il gambadait comme un cabri en lui faisant la courte échelle j'ai vu la marque de son string : "Eminence" ; prémonition ?
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@ Isabelle | 17 novembre 2020 à 13:41 :
Bravo tout est dit et bien dit, rien à rajouter !
Rédigé par : sylvain | 17 novembre 2020 à 18:24
Au fond, Monsieur Bilger, l'affaire Takieddine reste un épiphénomène dans la carrière politique de monsieur Sarkozy.
De fait, il a été nourri au biberon de Charles Pasqua, l'homme des barbouzeries de la fin de la guerre d'Algérie, fin connaisseur du Service d'Action civique (ex-SAC, services des basses besognes du gaullisme de sinistre mémoire). Il l'a trahi pour l'évincer à l'élection municipale de Neuilly en 1983. Puis il a trahi son second maître, Jacques Chirac, au profit d’Édouard Balladur lors de la présidentielle de 1995 avec les conditions de financement dont on devrait se rappeler.
Les conditions de financement de sa campagne de 2007 sont effectivement troubles, mais il reste à la Justice à dire, si ce n'est LA vérité, au moins une vérité partielle.
Ce qui me gêne le plus ce sont les conditions de l'élimination de monsieur Kadhafi à l'automne 2011, puis le financement de sa campagne présidentielle de 2012 pour laquelle, pour satisfaire son ego, il a mis son propre parti en faillite (affaire Lavrilleux https://www.europe1.fr/politique/Comment-le-financement-de-la-campagne-de-Sarkozy-a-derape-en-2012-660312).
Malgré cela, un certain nombre de citoyens sont encore tentés de lui faire confiance...
De fait, monsieur Sarkozy semble vouloir jouer l'éternel parrain de la droite LR.
La politique française, dans les sphères du pouvoir, est une espèce de marigot où tous les coups tordus sont permis, un panier à crabes où sans vergogne c'est à celui qui dévorera les autres que reviendra, non pas l'honneur de servir la France au plus haut niveau, mais plus prosaïquement servir ses propres intérêts. C'est là une constante de notre personnel politique.
Enfin, je rejoins Tipaza | 16 novembre 2020 à 09:47 dans son commentaire et le suivant.
Rédigé par : Robert | 17 novembre 2020 à 18:07
@ Savonarole | 17 novembre 2020 à 12:48
"La génération de nos enfants ou petits-enfants n’adhère plus, pour eux la liberté d’expression ne consiste plus à chi*r sur la tête des autres en s’esclaffant."
Non, en effet : elle consiste à ch... sur la tête des autres avec un sérieux et un ennui mortels, au nom de la "diversité", des "droits des minorités" et des méfaits du "vieux mâle blanc". Avant de réclamer leur persécution, leur censure et l'interdiction, pour eux, d'occuper une activité professionnelle quelconque.
Du moins pour la partie de cette jeunesse qui communie au politiquement correct de gauche.
Cela dit sans tresser de couronnes à Charlie Hebdo, que je n'ai jamais apprécié, mais dont je prétends qu'il doit être défendu inconditionnellement au nom, justement, de la liberté d'expression.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 novembre 2020 à 17:47
@ Savonarole | 17 novembre 2020 à 12:48
"Avant que l’on ne me jette des pierres"
Le vieux ronchon que je suis vous jette plutôt des fleurs pour votre commentaire.
Il y a fort longtemps, à l'occasion d'un court séjour en France lors de la première révolution numérique, celle des transistors, j'avais vu une des premières éditions de Hara Kiri !
Je ne pouvais pas croire que dans mon pays on pouvait publier des âneries pareilles et insulter la langue française à ce point.
Ce qui ne justifie en rien les assassinats des journalistes de Charlie Hebdo.
Qui, pourtant, auraient dû savoir qu'on n'ironise pas et n'insulte pas des gens sans éducation ni autre source d'information que leurs shamans sans prendre des risques.
Ils auraient dû savoir qu'on peut être fier même illettré, que la dignité n'a rien à voir avec les diplômes et la manipulation d'un langage.
Surtout illettré d'ailleurs, Macron l'avait oublié à propos des Bretonnes, et Hollande des sans-dent !
Rédigé par : Claude Luçon | 17 novembre 2020 à 16:22
Facile de critiquer N. Sarkozy. En attendant, il a pris à bras-le-corps la crise économique de 2008. Il n'a pas fait semblant. Il a mouillé la chemise.
https://www.lefigaro.fr/economie/2008/10/01/04001-20081001ARTFIG00130-le-jour-o-sarkozy-a-pris-la-crise-a-bras-le-corps-.php
Macron, aujourd'hui, distribue les milliards comme s'il en pleuvait. Attention au méchant retour de bâton ! Nous avons bien du mal à croire qu'il n'y aura pas de conséquences très fâcheuses pour bon nombre d'entre nous. Nous ne croyons pas aux miracles, que voulez-vous !
Avec un banquier, on se disait naïvement qu'il remettrait un budget à l'équilibre, un budget taillé au cordeau en vrai professionnel. Désillusion, encore une !
Quant à Hollande, il continue apparemment de courtiser les filles. Après Julie, il y aurait une Juliette. Vite, sortons la mobylette !
--
Pendant que N. Sarkozy se débat avec la justice, des petits personnages médiocres crachent leur bouillie islamo-gauchiste indigeste.
N'allez plus sur CNews, cher P. Bilger, vous serez bientôt catalogué "d'extrême droite" selon les critères de Benoît Hamon.
"CNews est une télé d'extrême droite et Bolloré devra rendre compte, prévient Hamon."
https://www.valeursactuelles.com/societe/video-cnews-est-une-tele-dextreme-droite-et-bollore-devra-rendre-compte-previent-hamon-125726
Rédigé par : Isabelle | 17 novembre 2020 à 15:57
Et tout est dévasté.
Novembre 2011: Sarkozy est devenu un Caligula au petit pied .
Novembre 2020: Sarkozy a été un voyou ( le "-t-il" est tellement invisible).
C'est une "adhorration" de 9 ans, extrêmement tenace et oppressive.
Beaucoup d'observateurs, comme moi, voient Monter Sarko, la troisième éruption ne tardera donc pas.
Rédigé par : bernard | 17 novembre 2020 à 14:57
Apparemment, le Dupond-Moretti irakien n'a pas les mêmes sentiments ni fantasmes sécuritaires que le nôtre :
L'Irak a jugé et exécuté 21 condamnés à mort pour terrorisme responsables d’attentats ayant fait plusieurs dizaines de morts.
Un groupe de gauchistes de défense des droits de l’homme, pléonasme très islamogauchiste, accuse le système judiciaire irakien de ne pas permettre à ces pauvres chéris de se défendre correctement.
Pas de sentiments en Irak, pas de gauchistes en Irak, pas de Dupond-Moretti en Irak, des actes et de l’efficacité.
Bravo l'Irak !
Rédigé par : sylvain | 17 novembre 2020 à 14:18
@ Savonarole | 17 novembre 2020 à 12:48
« Avant que l’on ne me jette des pierres, j’aimerais rappeler un sondage des années 2000, où il s’avérait que le lectorat de Charlie Hebdo était majoritairement composé de sexagénaires qui y retrouvaient leur jeunesse sur les barricades, tout en se grattant les profiteroles sur leur canapé. »
Moi, je vous jetterais volontiers le rocher de Sisyphe, pour avoir oublié de mentionner juste après les « profiteroles sur leur canapé », les cailles sur le même canapé, radieusement c*nnes et modernes à la fois...
Vous êtes, par-dessus le marché, un dégueul*sse, à cause de vous je ne verrai plus jamais les profiteroles du même œil... ( en latin oculus !)
Rédigé par : duvent | 17 novembre 2020 à 14:12
@ sylvain | 17 novembre 2020 à 09:58
"tout petit voyou"
Je retiens cette expression qui a quelque chose d'indulgent et d'affectueux pour notre ex qui fut il est vrai un président au mode de fonctionnement iconoclaste, inégal et brouillon, alternant avec des phases de fulgurances quand il ne se sentait pas bridé par la fonction, mais surtout tellement attachant et dont on sentait la proximité et la complicité avec les vraies gens.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 novembre 2020 à 13:48
@ sylvain
"En comparaison de Macron et Merkel et toute la grande mafia de l'UE, le petit Sarko fait office de tout petit voyou, minuscule voyou, garnement de cour de récré dirais-je." Sylvain
Face au tyran Erdogan, Merkel se couche et tremble lamentablement. Macron fait semblant de se rebiffer. Les Arméniens en savent quelque chose. On les a abandonnés.
Merkel et Macron ne font pas le poids face à des ogres tels que Poutine, Trump (mais aussi Biden et sa Kamala Harris qui penseront uniquement aux USA) et Erdogan. Nous n'avons pas les épaules ! Seulement des masques chirurgicaux et des brides pour chevaux.
Facile donc de critiquer N. Sarkozy mais qu'en est-il de cette gauche sentencieuse, toujours à plat ventre, qui se trompe depuis de nombreuses années mais qui n'avouera jamais sa bêtise de plus en plus dangereuse pour notre pays ?
Rédigé par : Isabelle | 17 novembre 2020 à 13:41
Bonjour Philippe,
Il y a dans les propos concernant les malversations de nos "élites", le guillemet est de mise, une forme de confusion, que je soupçonne souvent volontaire, entretenue par l'idéologie ou dirais-je plutôt, les inclinaisons politiques des tenants de cette confusion.
Dire que la politique n'est pas une chose simple, j'en suis bien d'accord. Mettez dix personnes à table et proposez-leur un sujet politique, ce sera vite la foire d'empoigne. Alors 70 millions de couillons tous plus sachant les uns que les autres…
Arguez que la compromission fait partie du job, pourquoi pas, si par compromission il s'agit de parler des renoncements à ses propres convictions pour se rapprocher de celles de désaccordés camarades de jeux afin de trouver de justes accords permettant à tout un chacun de s'entendre ou a minima d'accepter ce qui est proposé.
Mais en quoi ces deux arguments recevables impliquent-ils que l'on soit complaisant avec la malversation ? L'enrichissement personnel…
Au prétexte, argument éculé, que les autres n'ont fait rien que de tout pareil.
Et ?
Il faudrait passer par-dessus la Légion d'honneur que Hollande a remis au commanditaire de l'assassinat de Jamal Khashoggi au prétexte que Sarkozy aurait touché de l'argent de la Libye ?
Et inversement ?
Libérons donc tous les criminels au prétexte qu'il y en a d'autres qui ont fait pareil voire pire.
Quels drôles d'arguments !
Il est normal d'enquêter sur les politiques. Ce n'est pas la République des juges, mais le respect des citoyens qui l'exige. Les citoyens qui payent. La note. Toute la note. Et qui veulent, du moins est-ce mon cas, que leurs impôts servent les postes et les écoles dans les petits villages, les moyens de transports, trains, bus… la distribution de pinard gratos à midi, euh non là je m'emballe.
Rédigé par : Jérôme | 17 novembre 2020 à 13:38
@ Savonarole | 17 novembre 2020 à 12:48
« Avant que l’on ne me jette des pierres, j’aimerais rappeler un sondage des années 2000, où il s’avérait que le lectorat de Charlie Hebdo était majoritairement composé de sexagénaires qui y retrouvaient leur jeunesse sur les barricades, tout en se grattant les profiteroles sur leur canapé. »
Sans doute les nostalgiques de Hara-Kiri et de l’Echo des savanes.
Moi aussi il m’arrivait de lire de genre de littérature dans ma jeunesse. Mais c’était dans l’air du temps (période yé-yé, hippies, babacools), histoire de provoquer les bourgeois... qu’entre-temps nous sommes devenus.
Maintenant je trouve Charlie Hebdo terriblement ringard et surtout même pas drôle.
Rédigé par : Achille | 17 novembre 2020 à 13:31
Dans tout type d'arnaque il y a un principe de base : si elle est conduite correctement il n'y en aura aucune preuve ; s'il y a des preuves c'est qu'elle a été mal conduite.
Rédigé par : Claggart | 17 novembre 2020 à 13:19
@ Achille 17 novembre 2020 à 10:52
« Quant à Charlie Hebdo qui se vautre dans la vulgarité, il faut aimer ce genre d’humour. Ce n’est pas le mien. »
Avant que l’on ne me jette des pierres, j’aimerais rappeler un sondage des années 2000, où il s’avérait que le lectorat de Charlie Hebdo était majoritairement composé de sexagénaires qui y retrouvaient leur jeunesse sur les barricades, tout en se grattant les profiteroles sur leur canapé.
Aujourd’hui, impossible de faire un sondage sur les jeunes de 18 à 30 ans qui lisent Charlie. Ce serait désastreux pour ce torchon. La génération de nos enfants ou petits-enfants n’adhère plus, pour eux la liberté d’expression ne consiste plus à chi*r sur la tête des autres en s’esclaffant.
Encore, mon Dieu, si ce torchon avait écrit une somme monumentale sur les musulmans, ou le terrorisme, comme Stéphane Courtois l’a fait pour le communisme... mais non, des scribouillards ineptes, des rigolards, pâté jambon cornichons et Beaujolpif à toutes les réunions. Jusqu’à la fatale.
Rédigé par : Savonarole | 17 novembre 2020 à 12:48
@ Achille | 17 novembre 2020 à 10:52
Je lis de tout, je dépense sur toutes sortes de livres, je lis James Cain en ce moment "Assurance sur la mort", vaste programme aurait dit Mongénéral.
À la question habituelle, quel livre emporteriez-vous sur une île déserte... je n'arrive toujours pas à répondre, certainement pas les règles de ce satané sport qu'est le rugby, véritable casse-tête d'arbitrage, quoique... des mots croisés à leur façon.
Vous êtes trop raisonnable Achille, du plus mauvais ou du simple d'esprit, il y a toujours à prendre et à apprendre.
Rédigé par : Giuseppe | 17 novembre 2020 à 12:03
@ Giuseppe | 17 novembre 2020 à 09:05
Vous devriez laisser tomber Mediapart et Charlie Hebdo et vous limiter à lire "le Palmipède" qui est tout aussi incisif voire intrusif et qui n’a pas d’arrière-pensées pernicieuses.
Même le Général le lisait régulièrement. Bon, François Fillon ne sera sans doute pas du même avis, c’est sûr !
Quant à Charlie Hebdo qui se vautre dans la vulgarité, il faut aimer ce genre d’humour. Ce n’est pas le mien.
Rédigé par : Achille | 17 novembre 2020 à 10:52