L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a mis en garde contre le risque pénal qui empêcherait les politiques d'agir. Je ne crois pas qu'il ait raison mais ce sujet est trop sérieux pour être mêlé au badinage qui va suivre.
Badinage certes mais très révélateur de notre étrange conception de la démocratie, de cette République des petites phrases, dont nous raffolons et qui vise à donner à toute force à une indéniable normalité, un tour sulfureux, presque provocateur. Telle une information capitale.
Lors des cérémonies du 11-Novembre à l'Arc de Triomphe, Emmanuel Macron a salué François Hollande (FH) après Nicolas Sarkozy et un dialogue de très haut niveau entre les deux premiers a été relevé. FH questionne : "Ça va, pas trop dur en ce moment ?" et le Président semble avoir répondu, s'il n'y a pas d'erreur : "C'est rien de le dire, merci d'être là, il faudrait qu'on en parle" (Le Point).
Il paraît que Nicolas Sarkozy en est resté interloqué. Il n'y a pas de quoi.
On s'est interrogé sur l'intention de FH en lui prêtant d'emblée un dessein pervers, une jouissance sadique parce qu'il posait une question qui au fond était un pur constat. En effet, c'est "dur" en ce moment.
Il ne fait aucun doute que FH qui a été manipulé par Macron au point de ne rien percevoir des agissements ambitieux de quelqu'un qu'il avait pris sous son aile, fera tout ce qu'il pourra pour empêcher en 2022 la réélection de celui qui l'a trahi.
Mais il n'en demeure pas moins que leurs échanges d'une extrême banalité, le 11-Novembre, relèvent d'une politesse républicaine et ce n'est pas parce que deux personnalités ne s'aiment pas, ou plus, que tout propos dérisoire émanant de l'une ou de l'autre doit devenir un événement.
Je suis effaré de voir que dans une France qui croule à tous points de vue, ces futilités anecdotiques prennent encore une telle place. Je bats ma coulpe puisque par ce billet j'ajoute une pierre superfétatoire à cette comédie.
Stupéfiant ! Le président et François Hollande ont échangé quelques mots...
Mais on est en France où rien n'est simple.
« Il faut en France beaucoup de fermeté et une grande étendue d'esprit pour se passer des charges et des emplois, et consentir ainsi à demeurer chez soi et à ne rien faire : personne presque n'a assez de mérite pour jouer ce rôle avec dignité, ni assez de fond pour remplir le vide du temps sans ce que le vulgaire appelle les affaires. Il ne manque cependant à l'oisiveté du sage qu'un meilleur nom, et que méditer, parler, lire et être tranquille s'appelât travailler. »
La Bruyère, Les Caractères.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 22 novembre 2020 à 21:57
@ Patrice Charoulet | 17 novembre 2020 à 16:37
"Les députés LREM, presque tous novices, ont été recrutés sur Internet en proposant des CV."
C'est une excellente chose. C'est ainsi qu'on procède, dans le secteur libre, c'est à dire dans l'entreprise privée. Vous auriez préféré qu'il faille une montagne de sauf-conduits, des graissages de patte, vingt années de piston et de renvois d'ascenseur ?
On ne peut pas, à la fois, se plaindre que ce sont toujours les mêmes qui sont au pouvoir, et tordre le nez lorsqu'il arrive des hommes neufs.
Ils sont novices en quoi ? en politique et en magouilles ? Il n'y a pas que la politique, dans la vie. L'écrasante majorité des gens, en France, ont des activités normales. C'est une excellente chose que, pour une fois, ils rentrent en masse au Parlement.
______
@ Lucile | 17 novembre 2020 à 20:53
"Macron a pris conscience du danger islamiste, il l'a nommé, alors que d'autres gouvernements font semblant de ne pas voir le problème de peur de passer pour racistes et d'avoir des attentats chez eux ; il est décidé à ne plus les flatter. Et ça ce n'est pas rien."
Exactement. Bientôt, Macron va se retrouver à la droite de Marine Le Pen. Au moins en paroles. Ça compte, la parole, en politique. Et puis je remarque que Darmanin a grimpé dans un avion en direction du Maghreb, très vite après la dernière décapitation. Le renvoi des islamistes étrangers a fait l'objet de négociations immédiates.
Encore une fois, Clément Beaune, le secrétaire d'État aux Affaires européennes, a annoncé que la France refuserait des visas aux responsables politiques et économiques des pays qui rechigneraient à reprendre leurs immigrés illégaux et leurs islamistes.
Quel gouvernement en a fait autant ? Est-ce que le fameux Sarkozy, si proche des "vrais gensses", a pris ce type de sanctions ? Cela fait longtemps que nous aurions dû menacer ces pays de cette façon, et d'autres. Comme si nous n'avions pas de moyens de pression sur eux !
C'est bien joli, de sanctionner le ministre du Papier peint du Bouboulistan parce que les journalistes bouboulistanais n'ont pas le droit d'écrire que leur président sent des pieds, mais si l'on s'occupait, d'abord, de faire pression sur les pays étrangers en faveur de nos intérêts à nous ?
Alors, certes, pour l'instant, ce n'est pas encore fait, mais raison de plus pour ne pas minimiser ces prises de position. Et pour garder au chaud les pieds de ces messieurs.
Et puis, si la presse américaine politiquement correcte de gauche trouve Macron "raciste","islamophobe" et insuffisamment "ouvert à l'Autre", c'est plutôt bon signe, non ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 novembre 2020 à 23:36
@ Patrice Charoulet | 17 novembre 2020 à 16:37
D'accord avec vos critiques, mais soyons fair-play,
Macron a pris conscience du danger islamiste, il l'a nommé, alors que d'autres gouvernements font semblant de ne pas voir le problème de peur de passer pour racistes et d'avoir des attentats chez eux ; il est décidé à ne plus les flatter. Et ça ce n'est pas rien. Touchés par le syndrome de Stockholm, et par le politiquement correct, certains media étrangers en sont encore à insinuer que si nous avons des terroristes en France, c'est parce que nous se sommes pas assez gentils avec eux. Macron a protesté, il est en train de faire évoluer ce refrain scandaleux, et pour l'instant il est bien seul. Gageons que si les gouvernements des social-démocraties occidentales se font tirer l'oreille, il aura en revanche les opinions européennes pour lui. Donc sur ce point, il ne faut surtout pas le lâcher, même si sur le reste, l'endettement de la France, sa gestion de la pandémie, et son théâtre, eh bien, oui, il me désespère.
Rédigé par : Lucile | 17 novembre 2020 à 20:53
@ F68.10 15 novembre 2020 à 16:44
Passons sur Despentes et Coffin, qui, en matière de facho-féminisme, ne peuvent être départagées que par une photo finish... Je suis d’accord avec vous, je rêve également d’une société sans publicité. Publicité s’entendant pour désigner le modèle de communication utilisé aujourd’hui, qui ne présente pas le produit, mais racole le consommateur en faisant appel à ses instincts, pas toujours les meilleurs...
Que le service public de l’audiovisuel se finance en partie par l’adjonction d’écrans publicitaires à ses programmes est une anomalie... Encore que, pour ma part, je pense que c’est ce service public lui-même qui n’a pas de raison d’être, en tout cas ni dans sa taille actuelle, ni dans une large part de son offre éditoriale. Laissons passer quelques années et, de toute façon, ces chaînes dont la programmation est linéaire auront disparu au profit des plates-formes, telles Netflix ou Salto.
Le modèle de financement que vous imaginez, basé en partie sur la qualité des programmes et non sur leur audience, a fait l’objet d’études voici un peu plus d’une vingtaine d’années. Outre la difficulté d’établir une grille d’évaluation acceptée par tous, il présente un biais rédhibitoire : libérés du joug de l’audimat, les producteurs et programmateurs auraient une fâcheuse tendance à se faire plaisir, en tenant la demande des téléspectateurs pour secondaire. Mais c’est vrai que cela nous débarrasserait des animateurs débiles et des téléfilms policiers navrants de médiocrité. Le risque est de réserver le service public à une élite culturelle. La structure de l’audience d’Arte, qui fait ce choix de la qualité, le démontre. Quid dès lors de la justification de la redevance, payée par tous ?
Autre rêve partagée : qu’en matière de culture, Paris soit concurrencée au moins par les métropoles régionales. Il y a quelque progrès, le Salon de la Bande dessinée d’Angoulême par exemple, mais il s’agit trop souvent d’une simple décentralisation, tels Le Louvre-Lens ou le Centre Pompidou-Metz...
Quant à Internet, je n’ai pas dit que n’y circulaient que des fake news. Mais reconnaissez qu’elles ne manquent pas et que les réseaux sociaux en France sont tout sauf une source fiable. Ceci explique l’extrême prudence des médias traditionnels vis-à-vis d’eux. Mais ces graves défauts, qui peuvent s’estomper, n’empêchent pas Internet d’être le vecteur d’un formidable progrès en matière de vulgarisation de la connaissance, un lieu inégalable d’échanges de haut niveau entre professionnels de tous secteurs d’activité, un gain de temps apprécié en matière de paperasse administrative et un champ sans limite de relations humaines. Sans parler du e-commerce qui, ces jours-ci, fâche un peu.
Sans lui, et sans notre hôte qui sait en tirer un très beau parti, n’ayant jamais eu aucune raison de nous rencontrer physiquement, nous n’aurions pas ce dialogue...
Rédigé par : Serge HIREL | 17 novembre 2020 à 18:55
MACRONISME
Le Président est tombé du ciel.
LREM est un parti en carton.
Les députés LREM, presque tous novices, ont été recrutés sur Internet en proposant des CV.
Le gouvernement est composé de bric et de broc, en piochant dans les partis existants, du PS à l'UMP, des gens qui ont abandonné leur parti.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 novembre 2020 à 16:37
@ Serge HIREL
"...Despentes, elle, n’a même pas vu la ligne jaune. Son délire mérite, pour parodier une expression du jargon touristique, « un très vaste détour »."
Je vous l'accorde bien volontiers. Mais il n'est pas répréhensible pour autant. Il fait surtout les choux gras de ceux qui ne partagent pas ses vues. Je dois avouer que je suis par moment surpris des positions de Despentes. Autant j'ai apprécié King Kong Théorie et en général me fend bien la poire en la lisant, autant ses propos sur l'usage de la violence à l'égard des violeurs ne sont pas politiquement corrects pour un sou mais méritent réflexion, autant elle oscille entre une condamnation univoque, brutale et totale des "mecs", autant elle dit à de nombreuses reprises qu'elle n'a rien contre les hommes et même parfois qu'elle les aime bien. Contrairement à Alice Coffin, qui est d'un manque de nuance total dans ses propos publics. "Je ne lis pas les mecs !" nous dit Coffin. Pendant que Despentes nous fait de la pub pour Bukowski... Je me permets de ne pas mettre Coffin et Despentes sur le même plan.
"...Ce qui est une autre déviance qui affecte encore plus gravement l’indépendance et la qualité de la ligne éditoriale."
Je ne suis pas intégralement pour un financement par la publicité. À vrai dire, je l'interdirais purement et simplement, si seulement c'était réaliste. Je pense qu'il faudrait adopter un autre modèle, indexant les revenus de manière non nécessairement proportionnelle sur les ventes et un équivalent du facteur d'impact. Cela reste à inventer. Mais autant on parle de crise de la presse avec Internet, autant je suis rarement tombé sur des rapports objectifs du type de ceux de l'institut Montaigne faisant un état des lieux des difficultés de financement. Difficile donc de ne pas parler en l'air sur un sujet qui mériterait franchement mieux.
"Il est effectivement rare que l’information prenne le chemin inverse, de la PQR vers la PQN. On peut le regretter, mais c’est là l’un des nombreux effets pervers de notre goût immodéré du centralisme."
100 % d'accord. Une des raisons de mon souhait de casser les petites pattes arrière au centralisme.
"Il n’est d’esprit qu’à Paris..."
C'est aussi aux villes de province de favoriser l'esprit chez elles. Les clusters de compétence, que ce soit en science ou en matière d'esprit littéraire ou de débat, cela se créé aussi par une force politique qui instrumentalise la réalité et les forces de marché à cette fin. Mais bon, le libéralisme, c'est mal... Corollaire: la décentralisation, c'est mal. Car cela pourrait avoir des effets, comme... horreur ! la concurrence fiscale !
"Pour ce qui est des réseaux sociaux et de la superbe de la presse traditionnelle à leur égard, il faut ajouter leur médiocrité..."
C'est une des raisons pour lesquelles je suis Internet davantage dans le monde anglo-saxon. Internet y est quand même plus libre et moins obsédé par de la politicaillerie et les blagounettes qui consistent à s'accuser les uns les autres de nier les chambres à gaz pour être bien certain de ne pas s'entendre. Plus de contenu. Pourriez-vous m'indiquer un Quillette français? Le Vent se Lève? Faites-moi rire...
Cela étant, il n'y a pas que des fake news sur Internet. C'est mensonger d'affirmer cela. Il y a aussi des débats qui ont ou devraient y avoir lieu. Que ce soit insuffisant, j'en conviens. Mais on ne m'ôtera pas de la tête l'idée que la presse française n'a pas vraiment envie de s'en faire l'écho autrement que contrainte et forcée. Aux States, cela s'est quand même décoincé, même s'il a fallu Breitbart News pour cela... Mais l'aire de diffusion culturelle de l'anglais joue en leur faveur, il est vrai, de par la masse critique que cela permet d'atteindre et ainsi permet à des sites comme Quillette d'exister.
Rédigé par : F68.10 | 15 novembre 2020 à 16:44
@ F68.10 13 novembre 2020 à 14 :55
Très franchement, je n’avais pas compris votre allusion à mon point de vue sur les réseaux sociaux. Je vous remercie de cette explication et du fait que mon propos vous reste en mémoire.
Je vous accorde que si, selon moi, les dessinateurs de Charlie Hebdo ont été et restent « borderline », Despentes, elle, n’a même pas vu la ligne jaune. Son délire mérite, pour parodier une expression du jargon touristique, « un très vaste détour ».
Par ailleurs, dans son rapport de 2019, l’Institut Montaigne constate un phénomène qui est loin d’être nouveau. Cela fait des dizaines d’années que Le Monde, en particulier, donne le "la" à la plupart des autres journaux, de la presse quotidienne régionale aux 20 heures de la TV. En ce qui concerne ceux-ci, c’est un peu moins vrai depuis quelque temps, les marketeurs des chaînes, gardiens des rentrées publicitaires, imposant souvent un chemin de fer propice au maintien de l’audience. Ce qui est une autre déviance qui affecte encore plus gravement l’indépendance et la qualité de la ligne éditoriale.
Il est effectivement rare que l’information prenne le chemin inverse, de la PQR vers la PQN. On peut le regretter, mais c’est là l’un des nombreux effets pervers de notre goût immodéré du centralisme. Il n’est d’esprit qu’à Paris... Pour ce qui est des réseaux sociaux et de la superbe de la presse traditionnelle à leur égard, il faut ajouter leur médiocrité, tant en matière de contenu qu’en respect des règles les plus simples qui régissent l’univers de l’information, ne serait-ce que s’interdire la publication de fausses nouvelles...
Rédigé par : Serge HIREL | 15 novembre 2020 à 14:25
C'était quand même rigolo, Normal 1er nous a bien fait rire, et dire que la perruche qui l'accompagnait avait fait remplacer les coussins des transats de Brégançon... Le petit peuple oui, mais loin de la tente de camping :
https://i.goopics.net/y8p49.png
Faire peuple ne s'improvise pas, et le pire de tout c'est quand ceux qui sont dans la soie singent les sans dents, les roturiers huilés sur des plages, à tout prendre je préfère l'arrogance, au moins on sait à qui on a affaire.
Entre Ségo et Pépère, nous avons affaire aux plus beaux spécimen de la haute bourgeoisie qui nous déteste et qui n'a pas la moindre sainte odeur de se mélanger.
Heureusement le petit peuple à fait comprendre à Replet qu'il a bien fait de rester chez lui et à elle qu'il en avait soupé de sa superficiabilité.
La classe est innée, Malraux pour la vie, BHL comme Pépère, juste de la poussière que l'on aspire, et qui nous fait parfois honte.
Rédigé par : Giuseppe | 14 novembre 2020 à 13:40
@ Robert Marchenoir
Ça rappelle plutôt Chaudard, Pithivier et Tassin. D'ailleurs à l'image des trois quinquennats j'ai décroché assez rapidement de la 7ème compagnie.
Reconnaissons que Hollande plongeant en calbute et expliquant aux deux autres comment il faut nager, ça aurait de l'allure.
C'est ce qu'a dû lui dire Pithivier lors d'un précédent quinquennat: "Chef, vous nagez bien chef".
Rédigé par : stephane | 13 novembre 2020 à 17:18
Stupéfiant !
Quand nous voyons de vieux cadors déchus en être réduits, après une visite de courtoisie à Paul Emploi, à faire l'article masqués pour des produits pharmaceutiques illicites à l'instar de leurs jeunes concurrents dynamiques des quartiers sensibles, c'est vraiment la preuve que la crise post Covid s'annonce très mal...
(cum grano salis)
Rédigé par : Exilé | 13 novembre 2020 à 17:06
@ Giuseppe | 13 novembre 2020 à 14:25
"Nous sommes morts avec tous ces pantouflards énarques, le dernier Volatile cher à Mongénéral fait un état dégradant de ces voraces de prébendes, nous en crevons et personne ne s'insurge, ils mériteraient que les bavards leur crachent enfin dessus et de leur faire honte. Leur pays c'est le maroquin, le carnet d'adresses et le tiroir-caisse. À vomir, avec eux c'est 40 et la défaite au coin de la rue, la gamelle avant l'éthique et l'honneur de servir."
Là ça raffûte et ça percute ! Je partage le sens de votre dernière phrase.
D'une autre manière, je dirai qu'ils n'ont jamais été formés à "être chefs", ce que le service militaire aurait appris au moindre de ses caporaux ! D'une autre manière je dirai qu'ils s'imposent par la force de leur galons et non par leur personnalité et leur autorité naturelles, les vraies qualités d'un chef. Que du surfait et rien que de la "com" et de la boursouflure des ego et de l'autosatisfaction.
Rédigé par : Robert | 13 novembre 2020 à 16:56
@ Savonarole
Si Pascal Praud avait la bonne idée de se cantonner à des blazers bleu marine, cela passerait : qui cela peut-il choquer ? Il y a beaucoup plus grave : il nous inflige parfois des vestes dignes des Deschiens. On aurait du mal à les décrire.
Qui plus est, je présume, vu son salaire, qu'il a dû les payer fort cher, ce qui est un comble. Son marchand devait avoir ces rossignols depuis pas mal de temps et il a réussi à les lui fourguer.
Comme Praud n'a aucun goût, il devrait demander l'avis de sa femme, s'il en a une. Il peut même me consulter, avant d'acheter. Je l'assisterais sans rétribution.
En attendant, il peut venir animer en jean bleu et chemise blanche.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 novembre 2020 à 16:52
Avec la macronie, c'est l'inversion des valeurs.
Le contrôle au faciès consiste à contrôler en priorité les gens honnêtes qui ne font pas de vagues (c'est à la mode, les vagues) et éviter de contrôler ceux qui font des embrouilles.
Si vous ressemblez trop à un honnête homme ou à une femme d'un certain âge bien gentille, vous serez contrôlé. Un conseil : mettez une capuche sur la tête, ayez une démarche chaloupée pour faire d'jeune et vous ne serez pas contrôlé !
Avec la macronie, l'adjectif "stupéfiant" est de rigueur.
Rédigé par : Isabelle | 13 novembre 2020 à 16:35
"Dans un long entretien accordé au Parisien, François Hollande a notamment exprimé sa volonté de construire une "nouvelle force politique" qui pourrait permettre à la gauche de reconquérir l'Élysée."
Le fossoyeur de la gauche, le retour.
Il devrait faire part de ses grandes idées à Méluche, Jadot et les autres... Mdr comme disent les jeunes.
Il n'en finit pas de se raconter, la désespérance qui voudrait encore exister, le client en période de disette qui fait rire la France entière.
Flanby étendard en bout de bras sonner le tocsin d'une gauche qui le vomit.
Il ne se rend même pas compte du ridicule, les nouvelles aventures du Don Quichotte de la gauche.
Rédigé par : Giuseppe | 13 novembre 2020 à 16:25
@ Achille
Une idée : on les met tous au golf en "même temps" (c'est à la mode !) : Macron, Hollande, Sarkozy, Obama et le petit dernier Trump. On attend qu'ils se disputent clairement et qu'ils se tapent dessus à coups de crosses de golf. Ainsi, nous sommes débarrassés de tout ce joli monde et on passe aux suivants.
Sans se faire d'illusions sur les suivants.
Jacques Brel, "Au suivant".
https://www.youtube.com/watch?v=XVWaGlpOPnY
---
Vous me parliez de Trump. Pourquoi ne pas discuter aussi du fameux Biden qui a bien bidouillé les résultats des élections ! Un peu comme chez nous, quand François Fillon s'est retrouvé, comme par hasard, avec des affaires pas très nettes sur le dos, juste avant les élections.
Présidentielle américaine : le pape François a félicité Joe Biden au téléphone. Deux vieux gâteux qui se congratulent. Nous voilà bien !
Je me demande encore si je dois éteindre les lampes et les veilleuses le soir pour préserver la planète.
Rédigé par : Isabelle | 13 novembre 2020 à 16:18
Il faut tout de même reconnaître que ce dialogue est succulent, surtout si la seconde réplique est authentique. C'est du Labiche, du Feydeau, du Audiard. "C'est rien d'le dire", je le verrais bien en noir et blanc, dans la bouche de Bernard Blier. Même si le physique d'Emmanuel Macron n'est pas vraiment raccord.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 novembre 2020 à 15:18
L'interview de MLP de mercredi sur CNews mérite notre attention, et cela pas tant sur le fond que sur la forme car là se jouent probablement les prochaines élections.
https://rassemblementnational.fr/videos/marine-le-pen-sur-cnews-21/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=MLP_CNEWS_Masterlist&utm_medium=email
Son principal défaut tient sur sa rhétorique de démonstration de vérité.
"Regardez comme mon argumentation est juste et combien je suis de bonne foi"
Ça, c'est de la défense alors qu'il faudrait de la domination.
C'est juste une manière de s'exprimer et là se trouve le charisme.
On n'a pas envie de suivre un défenseur mais un dominant.
Dommage que personne n'ait apparemment su le lui dire.
Si quelqu'un peut lui faire la commission...
Peut-être qu'à l'Institut de la parole, on a étudié cela...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 novembre 2020 à 14:57
@ Serge HIREL
"Rassurez-moi, votre brillante comparaison n’est pas due à un abus de « fendant », n’est-ce pas ?"
Un abus de fendant, noooon... jamais !
"Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un compliment à mon égard..."
Ne prenez pas la mouche ainsi, ce n'était que du sarcasme innocent. Quand j'entends les gens critiquer les rézosocios (qui sont loin d'êtres tout propres, tout beaux et tout nets) je ne peux m'empêcher de penser à vous. C'est pas bien méchant.
"Mais je ne partage en rien leur manière « borderline » d’utiliser la liberté d’expression."
Il n'y a rien de particulièrement borderline dans leur façon d'utiliser la liberté d'expression. Il y a juste des propos délirants de Despentes sur ce sujet. Délirants sur le patriarcat, mais qui n'a nullement pour objectif de dédouaner les frères Kouachi, type de discours qu'on entend par contre bien parfois de manière plus ou moins subtile. Sur Al Jazeera, par exemple, on dédouane l'islam de (presque) toute responsabilité dans les attentats au motif du racisme systémique. Pas chez Despentes. Elle débloque néanmoins en mettant certaines de ses marottes sur un plan qui n'est pas légitime. Pas borderline mais bien délirant.
"Voilà de quoi vous permettre de m’adresser une longue tirade sur les bienfaits du détournement de ce droit fondamental..."
C'est pas trop long, j'espère. Coupons court, en effet, à ce hors sujet amorcé par Savonarole. Quant à France Culture, je ne l'écoute pas suffisamment pour me rendre compte de son biais politique, et je vous crois volontiers quand vous affirmez un biais "ultra-bobo-gaucho". Je vous laisse néanmoins lire ce rapport de l'Institut Montaigne sur la polarisation médiatique, qui permet d'objectiver deux ou trois choses qui ne vont pas dans le monde médiatique à partir de la page 18. Je cite:
"Les média du Noyau sont cités par les média de toutes les autres catégories et servent de référence dans la sphère médiatique. Néanmoins, le fait que les média du Noyau ne citent jamais les média Satellites et les média de l'Anneau est associé à la possibilité que les média du Noyau cesseraient d'être des références dans la sphère médiatique. Si cela devait arriver, cela engendrerait un fossé significatif."
Cela me paraît bien être le risque qu'encourent les média traditionnels, dits du Noyau, en refusant d'interagir avec le reste d'Internet. La superbe ne règle pas les problèmes: il faut commencer à citer des médias un peu plus pourris pour combler ce fossé qui se creuse.
Rédigé par : F68.10 | 13 novembre 2020 à 14:55
@ Savonarole
Rioufol entre deux cachetons a quand même fini par changer sa monture de lunettes. Les branches dépareillées c'était pas le top.
Rédigé par : stephane | 13 novembre 2020 à 14:26
Ce matin j'ai vu un ami - Compagnon du devoir -, il a attaqué un nouveau chantier, une couverture ardoise d'un autre niveau que la simplissime Notre-Dame.
Le problème des cathédrales est le même que celui des hôpitaux, l'argent est là, les hâbleurs qui nous enterrent aussi.
Heureusement, contre vents et marées certains se battent encore, pas comme l'autre nouille du quinquennat précédent qui a hissé le drapeau blanc, la mitraille en moins.
Il a monté sa grue, ils sont à pied d'oeuvre, il enchaînait un rendez-vous vers le col mythique du Tour de France, pour lui aucun exploit, que du quotidien, en fait les mandarins des plateaux TV nous disent qu'ils sont fatigués, lui ne se plaint jamais, il est au charbon, par tous les temps, il a dépassé largement la soixantaine.
Un ancien collègue aussi, il m'avait invité pour un pot dernièrement, au boulot sans tambour ni trompette, ils ont aussi inauguré il y a quelque temps - en toute humilité - un pan du Vaisseau des étoiles :
https://i.goopics.net/mn8ZE.png
https://i.goopics.net/ka1Jo.png
Ce qui est terrifiant est que l'on nous fait la promotion dérisoire de quelques baveux, des Monsieur Déconfinement... Tu parles d'une charge ! N'importe quel coordinateur ou pilote de ma connaissance aurait fait sans aucun doute plus fort, ils ne sortent pas de l'ENA mais leur carte de visite c'est truelle, bétonnière et bon sens... L'intelligence aussi en plus.
Nous sommes morts avec tous ces pantouflards énarques, le dernier Volatile cher à Mongénéral fait un état dégradant de ces voraces de prébendes, nous en crevons et personne ne s'insurge, ils mériteraient que les bavards leur crachent enfin dessus et de leur faire honte. Leur pays c'est le maroquin, le carnet d'adresses et le tiroir-caisse. À vomir, avec eux c'est 40 et la défaite au coin de la rue, la gamelle avant l'éthique et l'honneur de servir.
Je le dirai toujours ils ne nous méritent pas, les laborieux, ceux qui y "mettent la tête" tous les jours, comme dans le ruck le plus dur, pour gratter les ballons de la victoire, quelques horions en prime pour seule gratification.
Nous sommes pour la plupart des citoyens complaisants, nous avions élu un capitaine d'eau douce et de coquille de noix, alors que le pays a besoin de courageux, de rustres, de brillants, de pleins de vie et d'abnégation, pour que le ciel nous regarde et nous éviter les embûches.
Quand va-t-on se débarrasser de ces inutiles, revoir un système, muscler enfin des assemblées, de rigueur.
Nos voisins font beaucoup mieux avec beaucoup moins, nous sommes gérés par des gazelles, nous avons besoin de bouteurs.
Rédigé par : Giuseppe | 13 novembre 2020 à 14:25
@ Isabelle | 13 novembre 2020 à 08:47 @ duvent
« Si vous appréciez la gouvernance macronienne, libre à vous. Ne pas desserrer votre bride surtout ! »
Madame est trop bonne, je n'en espérais pas tant...
Mais il faut que je vous dise que ce que j'apprécie par-dessus tout c'est l'intelligence et vous en êtes parfaitement dépourvue, c'est grand dommage sans quoi vous pourriez faire de belles choses, pour l'instant vous êtes consacrée à la collecte de chiens écrasés qui servent de fondements à votre théorie politique...
Oui, il est fondamental pour quiconque veut être un exemple en matière de raisonnement d'avoir une base solide, votre base branlante repose exclusivement sur le fait divers, certes, vous pourriez être Michelet, pour l'instant vous être la mère Thénardier...
Vous m'engagez à « Ne pas desserrer votre bride surtout ! », et je veux vous rassurer ; il n'y a pas de risque car contrairement à vous je ne rampe pas encore, en conséquence de quoi je ne suis affidée à rien ni personne, ce qui me permet de trouver ce monde aussi intéressant que Fabre a trouvé le bousier passionnant...
Le commensal a ceci de répugnant qu'il ne mesure la puissance et la gloire qu'à ce qui est servi pour le goinfrer... Tiens, j'entends Rioufol crier : À table ! On vous appelle Madame...
Quand les femmes sont aussi idiotes cela rappelle le « canis sine dentibus vehementius latrat ! »
Rédigé par : duvent | 13 novembre 2020 à 13:56
@ Isabelle | 13 novembre 2020 à 13:16
« Prière à Obama de s'abstenir de commentaires vis-à-vis de nos présidents. Qu'il continue donc à jouer au golf et qu'il nous fiche la paix ! »
À partir de janvier prochain, Obama aura un nouveau partenaire de golf qui sera disponible en la personne de Donald Trump.
Qu’il se méfie quand même car ce dernier nous a montré qu'il est mauvais joueur !
Rédigé par : Achille | 13 novembre 2020 à 13:50
Sur la photo, nous avons Macron, Hollande et nous oublions Sarkozy.
"Sarkozy bombe le torse comme un petit coq", dit Obama dans ses mémoires.
Prière à Obama de s'abstenir de commentaires vis-à-vis de nos présidents. Qu'il continue donc à jouer au golf et qu'il nous fiche la paix !
L'humour noir est permis aux Noirs mais interdit aux Blancs !
Nous vivons une époque formidable.
Rédigé par : Isabelle | 13 novembre 2020 à 13:16
@ Achille
Pas de "rioufolite" dans mon cas, je vous rassure. Je sais aussi critiquer ce journaliste quand bon me semble. Sa défense de Raoult me sidère par exemple. Mais passons. De là à défendre le tyran Véran, faut pas pousser !
Je vous conseille, cependant, de traiter rapidement votre macronite aiguë mais je crois que, dans votre cas, c'est incurable ! En bon cheval qui doit rester bridé (dixit votre Premier ministre Jean Castex), gardez aussi vos œillères. Vous aurez ainsi la panoplie complète.
Lors de la dernière cérémonie au Panthéon, Macron et sa Brizitte étaient tout de noir vêtus avec des masques noirs. Cela me faisait penser à "Dark Vador" ou à un mauvais film de science-fiction destiné à faire flipper !
Je vous laisse donc avec votre équipe de rabat-joie !
Rédigé par : Isabelle | 13 novembre 2020 à 13:04
Trois présidents, trois tendances, trois nullités, trois inactions face aux problèmes.
La démonstration que les élections ne servent à rien.
Rédigé par : Exilé | 13 novembre 2020 à 12:52
@ Achille | 13 novembre 2020 à 11:37
"Rioufolite aiguë"
Exact, Isabelle devrait se méfier.
Ce regard bleu acier glacial, aucun sourire, aucun humour, ne supporte pas la contradiction, chevauche tout argument, quitte à en être inaudible, s’en fout, il continue jusqu’à sombrer dans le brouhaha général du préau des fous propre à cette émission.
Une qualité toutefois, son élégance, vestes de velours british, belles chemises assorties. Le total look des seventies. Rien à voir avec le rayon Homme de chez Armand Thiery de Pascal Praud, chemise rose sur blazer bleu marine (délit qui devrait figurer dans le Code pénal).
Rédigé par : Savonarole | 13 novembre 2020 à 12:45
On nous a dit que Macron avait invité Sarkozy et Hollande pour qu'à eux trois ils symbolisent l'unité du pays en ce 11-Novembre covidien, pour mobiliser les citoyens comme en 14 !
Hollande n'allait tout de même pas lui faire cette faveur, il s'est souvenu qu'on fusillait les poilus récalcitrants en 14/18, il a fait feu !
Sarkozy lui était ailleurs, pensant au soleil levant en découvrant, comme Fillon, qu'il ne faut pas se fier à un Libanais !
Macron a cru en l'esprit des poilus ! En vain !
Il aurait mieux fait d'inviter une douzaine de gamins de toute la République et de ses territoires et ex-colonies, représentatifs de tous ceux, venus de partout, de toutes les couleurs et origines, qui se sont sacrifiés par millions parce qu'ils croyaient en ce pays !
Là il y aurait eu symbole !
Rédigé par : Claude Luçon | 13 novembre 2020 à 12:39
@ stephane | 12 novembre 2020 à 21:35
Quand on entend Pépère qui explique la façon dont il aurait fallu sortir du déconfinement et y compris comment amorcer la reprise de l'école, penser que Macron va l'inviter à sa table ou lui prêter des sous cela paraît complètement délirant.
C'est vrai, je n'ai entendu aucun média envisager cette position, d'autant plus que l'autre "cinglée" (mot de Macron cité je pense me rappeler, par le Volatile), n'arrête pas de cracher son venin sur le Président à la moindre occasion.
Macron - je pense - méprise profondément un capitaine de pédalo qu'il a vu s'écrouler, un entourage de batouilles dont il s'est carapaté dès qu'il a senti le bon moment, sans compter celle qu'il pensait maîtriser et qui finit piteusement : le Parquet national financier a ouvert mercredi 15 janvier une enquête préliminaire visant Ségolène Royal et ses activités en tant qu'ambassadrice des Pôles.
Et de penser qu'Emmanuel va s'encombrer de ces deux boulets !?
Macron déteste Replet, le second mandat s'il est élu lui permettra alors de lâcher les coups et de lui lâcher quelques postillons dessus.
Rédigé par : Giuseppe | 13 novembre 2020 à 12:07
@ Isabelle | 13 novembre 2020 à 08:47
Manifestement vous semblez atteinte de "rioufiolite aiguë". Là ni les masques, ni même la chloroquine du Pr Raoult ne peuvent vous protéger.
Il fallait l’écouter ce matin dans l’émission "l’Heure des pros". J’ai bien cru qu’il allait nous faire une crise d’apoplexie. Faites attention à vous quand même ! :)
Rédigé par : Achille | 13 novembre 2020 à 11:37
Lors des cérémonies du 11-Novembre à l'Arc de Triomphe, Emmanuel Macron a salué François Hollande après Nicolas Sarkozy...
Tout cela à quelques pas du Soldat inconnu qui a été obligé de supporter la présence de ces trois personnages qui ont laissé la France être envahie par des gens qui trop souvent la haïssent et qui même parfois viennent jusque dans vos bras, égorger vos fils, vos compagnes ...
Tout ça pour ça, a-t-il dû penser.
Rédigé par : Exilé | 13 novembre 2020 à 08:48
SERRER LA BRIDE
Les macroniens viennent d’apprendre que leurs petits chefs de plus en plus tyranniques les comparent à des chevaux, des bourrins auxquels ils peuvent serrer ou desserrer la bride. « Desserrer la bride », expression utilisée hier soir par le Premier ministre, Jean Castex.
On pourrait en faire un dessin humoristique ou une caricature : la tête d’un macronien représentée par un cheval ou un âne bridé avec un masque sur les naseaux !
Nous allons donc laisser les macroniens entre eux, dans leur écurie.
Quand on pense que certains revoteront pour cette grossière équipe, cela laisse songeur.
Dans l’un de vos tweets, Monsieur Bilger, vous évoquez l’éthique.
De Gaulle (malgré quelques défauts mais qui n’en a pas) avait cette qualité rare, l’éthique.
« Rien n’est plus important que la vérité et l’intégrité. Elles doivent l’emporter sur toutes les autres considérations qui sont des prétextes pour les occulter, les nier. Le réel est le roi ! » P. Bilger
Depuis, tous les gouvernants de ce pays n’ont pas fait preuve d’éthique. Nous avons souvent eu l’impression désagréable de vivre dans une République bananière.
Les Français ne sont pas aussi bêtes que les élites veulent le faire croire. Ils réclament le respect, l’éthique, la droiture. Mais comment voulez-vous qu’ils suivent une équipe qui n’a pas une once de ces qualités.
Les Français sont des veaux, disait de Gaulle. Pas si sûr, les Français font souvent preuve de courage et d’une certaine résignation. Je suis certaine que les Français mériteraient un gouvernement digne, fier, non corrompu, courageux. Peine perdue !
Adio !
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@ duvent
Si vous appréciez la gouvernance macronienne, libre à vous. Ne pas desserrer votre bride surtout !
Rédigé par : Isabelle | 13 novembre 2020 à 08:47
Je suis sidérée que certains puissent voir des similitudes entre le général de Gaulle et Nicolas Sarkozy !
Le premier est parti dignement après un référendum, le second s'est assis sur le résultat d'une autre consultation populaire et n'a pas accepté ses deux défaites !
Mais je pense que NS a trop de lucidité pour en risquer une troisième: il veut donner des remords aux Français et surtout (JS Ferjou l'a très vite compris) rester le dernier président de droite ! Et là, il est bien près d'être exaucé !
Il prend pourtant un gros risque en portant, dans les media, les débats relatifs à l'affaire Kadhafi (le PNF a d'ailleurs déjà riposté).
Les candidats à la prochaine présidentielle, Mme Pécresse et M. Bertrand, soutiennent publiquement dans cette affaire le Parrain qui doit les adouber: c'est un dangereux message envoyé au peuple !
Rédigé par : Crataegus | 13 novembre 2020 à 08:43
« Lors des cérémonies du 11-Novembre à l'Arc de Triomphe, Emmanuel Macron a salué François Hollande après Nicolas Sarkozy et un dialogue de très haut niveau entre les deux premiers a été relevé. FH questionne : "Ça va, pas trop dur en ce moment ?" et le Président semble avoir répondu, s'il n'y a pas d'erreur : "C'est rien de le dire, merci d'être là, il faudrait qu'on en parle".
Il paraît que Nicolas Sarkozy en est resté interloqué. Il n'y a pas de quoi. »
C’est pas histoire de critiquer mais ça fait un peu pipelette ce commentaire.
À noter cependant qu’il est bien dans l’air du temps. Tous les plateaux TV ont parlé de ce petit échange de quelques secondes.
Il en est ainsi du sort de nos présidents, y compris de nos ex.
La moindre petite phrase, fût-elle totalement insignifiante, comme celle-ci, est aussitôt décortiquée, triturée, décontextualisée. Chacun y va, au gré de son imagination, de sa blagounette vacharde ou au sarcasme lourdingue.
Finalement il n’y a plus guère que Giscard qui soit épargné. Il est vrai qu'on ne le voit plus.
Après tout, le 11-Novembre, jour de la commémoration de l’Armistice de la Grande Guerre, semblait tout indiqué pour une réconciliation entre les deux présidents, me semble-t-il.
Difficile d’entamer un dialogue de haut niveau au pied de la tombe du Soldat inconnu, alors que le président s’arrête quelques instants devant chaque personnalité présente pour les saluer.
Et puis que pourraient bien se raconter les deux présidents s’ils venaient à se reparler ? Ben des histoires de présidents, bien sûr !
Rédigé par : Achille | 13 novembre 2020 à 07:35
@ F68.10 12 novembre 2020 à 20:05
« Puis, ensuite elle nous fait du Serge HIREL dans le texte »
Je ne vois pas bien ce que je viens faire dans ce commentaire hors sujet sur les propos fumeux que la « meuf » Despentes a tenus sur l’ultra-bobo-gaucho-France-Culture. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un compliment à mon égard, mais je vous remercie néanmoins de cette attention, qui me permet d’être cité dans le cadre d’un événement planétaire aussi important pour l’avenir de l’humanité que celui rapporté ici-même par notre hôte.
Comme vous le demandez - vieux truc des politiques pour faire passer leurs messages -, je ne vous cache pas que, comme cette charmante post-féministe, j’ai éprouvé de l’empathie pour les victimes. Mais je ne partage en rien leur manière « borderline » d’utiliser la liberté d’expression. Voilà de quoi vous permettre de m’adresser une longue tirade sur les bienfaits du détournement de ce droit fondamental...
Rassurez-moi, votre brillante comparaison n’est pas due à un abus de « fendant », n’est-ce pas ?
Rédigé par : Serge HIREL | 13 novembre 2020 à 01:03
Il faut toujours rappeler en ce qui concerne Hollande que Mitterrand qui prenait bien soin de ne nommer comme ministres que des nullards pour qu'ils ne lui fassent pas d'ombre, ce qui fait qu'il a vu défiler un sacré nombre de bras cassés dans sa carrière politique, n'a jamais voulu nommer Hollande à aucun poste tellement il avait de l'estime pour le personnage.
C'est dire le calibre du bonhomme.
Et évidemment, ce qui devait arriver arriva. Les électeurs français étant amnésiques chroniques et surtout complètement abrutis, après dix ans à la tête du PS qu'il a mené à la ruine, ils étaient sûr que le berlingot Hollande était l'homme de la situation en 2012 pour sauver le pays du "désastre sarkozien".
N'est-ce pas Monsieur Bilger ?...
Rédigé par : Wil | 12 novembre 2020 à 23:50
@ Giuseppe | 12 novembre 2020 à 21:04
Mais pourquoi personne n'y a pensé ou ne l'a expliqué ainsi ?
Hollande aurait pu même dire à Manu "Je ne me fais pas de souci pour toi".
Cela me rappelle quand un "ami" encombrant nous emprunte toujours des petites sommes d'argent, vient nous les rendre pour nous en emprunter de nouvelles.
Comment s'en débarrasser ? Lui dire "C'est fini je ne te prête plus rien", pas sûr que ça marche et en plus on a mauvaise conscience car ça sait jouer ces emprunteurs pathologiques.
Non, la bonne technique est de prêter un peu plus et de lui dire "Tu me les rendras quand tu pourras" et là on ne le revoit plus.
Il faut savoir investir.
Rédigé par : stephane | 12 novembre 2020 à 21:35
Il existe dans la même veine "il faudrait qu'on mange ensemble !", des décennies après, le repas attend toujours son heure.
Le meilleur aussi :
https://www.alexandrecormont.com/vie-de-couple/cherie-faut-quon-parle-la-phrase-qui-peut-tuer-un-couple/
Quand on ne veut surtout pas se voir, le "il faudrait qu'on en parle" est un vrai tombeau, un enterrement de première classe pour celui que l'on ne souhaite surtout jamais revoir.
Paroles délicieuses dans la bouche de Macron, mesquines et humiliantes, un petit peu, pour celui qu'il ne peut sentir en peinture, au fond de lui, qui s'est liquéfié sans combattre.
Macron est un coquin, et il ne supporte plus ce couple, enfin, plutôt lui et son ex.
"Si tu passes par là, tu me fais signe...", ouais, ouais...
Rédigé par : Giuseppe | 12 novembre 2020 à 21:04
Les années passent, les présidents se succèdent mais la Reine Elizabeth II d'Angleterre est toujours là.
God save the Queen.
Rédigé par : vamonos | 12 novembre 2020 à 20:32
Donc, si j’ai bien compris :
Macron n’a pas dit ce qu’il avait à dire... « Il faudrait qu’on en parle »...
Hollande a dit ce qu’il avait à dire... « en ce moment ».
Finalement, seul Sarkozy, « interloqué », n’a rien dit.
Vu autrement :
Hollande pose une question, s’inquiète...
Macron fait une promesse, s’engage...
Finalement, seul Sarkozy est prudent.
Un dernier angle :
Macron est poli...
Hollande est courtois...
Finalement, seul Sarkozy est coincé.
Voilà une conversation historique ! Bien plus éclairante sur le passé, bien plus vraie face au présent, bien plus prometteuse quant à l’avenir, que le dialogue Joe-Donald, qui, curieusement, passionne la planète, alors que tout le monde avait prédit qu’il serait admirable de concision. Il est regrettable qu’une fois de plus, les Américains se comportent en maîtres du monde. Nos Présidents, aussi, ont leurs mots à dire... pour la petite histoire.
Autre conclusion qui devrait bouleverser les éditorialistes : n’ayant rien dit, s’il parle, Sarkozy aura le dernier mot. La démonstration est imparable. Vive Sarko !
Rédigé par : Serge HIREL | 12 novembre 2020 à 20:25
@ Savonarole
"Le niveau mental de Charlie Hebdo... Une consternation. Luz, caricaturiste vedette de Charlie, rescapé de la tuerie, nous offre une dernière occasion de se taper sur les cuisses. Jamais la “liberté d’expression” ne m’aura autant fait rigoler."
Pourquoi cela vous fait-il rire ? Je ne trouve pas cela excessivement drôle. Remarquons que c'est un peu problématique de se référer à ce texte, vu qu'il n'est pas en accès libre, ce qui empêche d'en débattre factuellement autrement qu'à travers du "quote mining" sur Twitter. Merci, les médias, de ne pas prendre conscience de votre rôle de diffusion d'informations factuelles, laissant le champ libre à... bouh !... Twitter !
Maintenant, retour sur les propos de Despentes, que vous mentionnez, sur France Culture:
"Ben, faudrait être con pour pas être en empathie avec les victimes, parce que ce que nous dit le terrorisme à chaque fois, c'est "ça peut être toi demain". Et si ça tu le comprends pas, vu le mode opératoire des terroristes, c'est que t'es très con. Parce que ça peut être toi, ça peut être ton père, ça peut être ta copine ; c'est le propre du terrorisme: c'est toi, demain, éventuellement. C'est pas quelqu'un en particulier, en raison de ce qu'il fait ça ou ça, c'est toi demain si possible. Et en plus, oui, dans une rédaction de journal, je serais quand même con si je me sens pas en empathie: c'est vraiment un endroit où je peux me retrouver. Donc je suis en empathie directe, là, pour le coup, avec les victimes. D'autant que, je rappelle quand même, je pense pas qu'au QG de Daech ils aient beaucoup de sympathie pour la meuf qui a écrit "Baise-moi" et qui [inaudible]. Enfin je me sens en empathie ; évidemment que je pourrais être une victime demain. Et moi, même pas une victime seulement gratuite, c'est que je représente tout ce qu'ils détestent, donc oui, je suis en empathie totale. Et donc, une fois que je suis en empathie avec les victimes, je sors de cette empathie grotesque. À un moment donné, non mais en fait, à un moment donné, j'arrête cette empathie. Et je vous redis: Vous les mecs, puisque vous voulez critiquer qui que ce soit, réfléchissez: ça, c'est votre culture. Cette violence dégueulasse, ça c'est votre culture de mecs. C'est le patriarcat. C'est vraiment même ce qui définit le patriarcat. Cette culture: les armes, fabriquer des armes, utiliser les armes, toujours le rapport de force, ça, c'est votre culture, et c'est vrai que je le pense toujours." -- Virginie Despentes, 12 novembre 2020.
Puis, ensuite elle nous fait du Serge HIREL dans le texte:
"Mais après, pourquoi il a été réutilisé après la tribune de Polanski et remis sur les réseaux sociaux en extirpant uniquement une phrase..."
Pour nous refaire du Despentes juste après:
"...c'est que je pense que là il y a une espèce de mouvement qui voudrait que, en gros, l'antiracisme devienne un terrorisme."
Mais autant il y a nombre de propos de Despentes auxquels je souscris, je ne peux jamais la suivre dans ses envolées lyriques anti-patriarcat. Mais force est de constater que ses propos ne sont pas de l'apologie du terrorisme. Sauf si on fait exprès de partir en vrille dès qu'une formulation ne plaît pas.
Le problème de fond dans les propos de Despentes, ce n'est pas qu'elle se fasse plaisir littérairement à mettre les frères Kouachi dans la peau de "dominés", ce qu'il est parfaitement légitime de faire sans pour autant se faire traiter d'apologue du terrorisme par la police des mots de droite (il en existe aussi une à gauche...) mais bien qu'il n'y ait aucune réflexion de fond autre qu'épidermique sur la nature du fondamentalisme et l'utilité sociale de la liberté d'expression. Donc elle peut se permettre de se faire plaisir à nous la jouer dialectique du maître et de l'esclave, elle reste prisonnière de ses angles morts.
Mais je ne vois pas en quoi il serait légitime de limiter sa liberté d'expression sur de tels sujets. Et Luz n'est pas en train de cautionner le massacre de Charlie Hebdo en massant ainsi le cou à Despentes. Ce que cette dernière ne fait pas non plus.
Rédigé par : F68.10 | 12 novembre 2020 à 20:05
"Stupéfiant ! Le président et François Hollande ont échangé quelques mots..." (PB)
Dites-moi que c'est pas vrai ou alors faudrait-il croire à un miracle en ce pays laïc où la foi traditionnelle chrétienne se retrouve mise à l'index pour cause de propagation de virus venu de l'Extrême-Orient communiste ou bouddhiste !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 novembre 2020 à 19:58
@ Savonarole
Merci de nous avoir renvoyés au propos de Luz.
Je crois que les gens deviennent cinglés entre terrorisme et Covid. Il n'y a plus rien qui fonctionne normalement. Plus personne ne sait où il habite, ni en quoi il doit croire.
En écoutant Luz, personnellement j'ai envie de ne plus écouter personne, de ne plus prendre parti pour personne... et de me re-reconfiner.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 12 novembre 2020 à 19:43
@ Xavier NEBOUT | 12 novembre 2020 à 16:33
"À l'école primaire où est l'une de mes petites-filles, la maîtresse a commenté une gentille image sur laquelle il y avait un enfant noir, un blanc, un jaune, un gris et... un juif (avec une étoile de David) !!
Cherchez l'erreur...
Après, il y en a qui me diront que je suis nazi... et ils ne vont pas tarder à avoir raison."
Alors ce n'est certainement pas moi qui vais vous traiter de nazi. Pour plusieurs raisons et notamment une, c'est national-socialiste.
Vous avez des convictions, elles sont cohérentes, et on n'est pas obligé de les partager ; du moment que la paix et l'ordre sont préservés.
Cette "professeure des écoles" cherche peut-être les palmes académiques ; son collègue Samuel Paty les a eues en montrant des caricatures au lieu de simplement les évoquer, mais il serait hélas vain de chercher les erreurs commises par cette enseignante, et d'ailleurs en trouverait-on ? Pour les palmes, il va en falloir un peu plus. À son niveau, elle apprend peut-être la liberté d'expression à ses jeunes élèves.
Si elle le juge utile, faudrait que sa hiérarchie puisse la dissuader de recommencer pour ne pas que l'enseignement entre dans un engrenage qu'il ne maîtriserait plus, à l'image du tchador à Creil.
Rédigé par : stephane | 12 novembre 2020 à 19:25
Hollande et Macron se sont parlé. Oh boundiou, n'en siguen estramassado; beleu, parlado d'un paure païs ben malerous. M'astounaré, mai, coume sien dous caganis de a grande putana en foro de paris se n'es gaïre parla.
Rédigé par : genau | 12 novembre 2020 à 17:40
« Échanger un mot » non monsieur Bilger, 24 mots, j’ai recompté ! Appelons un chat un chat, non ? Sissi !
Rédigé par : Cactus | 12 novembre 2020 à 17:40
Le niveau mental de Charlie Hebdo... Une consternation.
Luz, caricaturiste vedette de Charlie, rescapé de la tuerie, nous offre une dernière occasion de se taper sur les cuisses.
Jamais la “liberté d’expression” ne m’aura autant fait rigoler.
https://www.valeursactuelles.com/societe/je-suis-assez-daccord-avec-ce-qui-ete-ecrit-le-dessinateur-luz-approuve-lapologie-des-tueurs-de-charlie-de-despentes-125625
Rédigé par : Savonarole | 12 novembre 2020 à 17:01
À partir de FH, on peut dire que n'importe quelle andouille (de pays d'oïl) peut être président de la République française, et nous devrions nous en inquiéter.
Le plus de "fraise des bois" aura été la blagounette, celui du suivant aura été d'être le petit commissionnaire de la franc-maçonnerie financière (il manque un élément autocensuré).
Le prochain devrait être un géant capable à la fois:
- de damer le pion aux syndicats qui ne cesseront de pousser notre pays à la ruine, prendre le chemin de réindustrialisation n'en déplaise à l'Allemagne, et donc de sortir de l'euro.
- de nous débarrasser du fléau pire que le covid : la racaille maçono écolo gaucho homo pro métissage et invasion africaine.
Et le tout sans qu'un gentil manifestant se prenne une baffe par un méchant policier raciste et fasciste !
---
À l'école primaire où est l'une de mes petites-filles, la maîtresse a commenté une gentille image sur laquelle il y avait un enfant noir, un blanc, un jaune, un gris et... un juif (avec une étoile de David) !!
Cherchez l'erreur...
Après, il y en a qui me diront que je suis nazi... et ils ne vont pas tarder à avoir raison.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 novembre 2020 à 16:33
"Ça va, pas trop dur en ce moment ?"
"C'est rien de le dire, merci d'être là, il faudrait qu'on en parle"
Vous confiez ces deux phrases à Luchini et on atteint au sublime de la drôlerie.
Essayez devant votre miroir :
"Ça va ?" (on appuie sur "va"...on regarde fixement l'interlocuteur, l'air halluciné…)
"Pas trop dur en ce moment ?" (idem, on appuie sur "dur" et on prend l'intonation du satyre demandant à la fillette si elle habite encore chez ses parents)
"C'est rien de le dire ; merci d'être là. Il faudrait qu'on en parle"
Alors là on touche au sublime, forcément sublime... Seyrig dans "L'année dernière à Marienbad".
Luchini en mode Robbe-Grillet
Irrésistible vous dis-je...
Rédigé par : sbriglia | 12 novembre 2020 à 16:21
@ Crataegus | 12 novembre 2020 à 10:48
Eh oui ! Faute dans la droite de personnalité mieux expérimentée, déjà monsieur Sarkozy veut revêtir l'aura du "recours", comme en 1958 pour le retour du Général.
Sans doute est-il utile de rappeler les 13 complots du 13 mai et les personnalités de Jacques Chaban-Delmas ou Léon Delbecque dans l'organisation du retour du Général aux affaires.
Rédigé par : Robert | 12 novembre 2020 à 15:54
Simplement un non-événement qui permet aux politiques par médias interposés de détourner l'attention sur des futilités et non de la porter sur l'essentiel.
Toujours la "Communication" !
Rédigé par : Robert | 12 novembre 2020 à 15:42