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19 novembre 2020

Commentaires

Robert Marchenoir

Un autre monde est possible. On n'est pas obligés de choisir nos hommes politiques parce qu'ils ont une gueule d'homme politique.

Lundi dernier, l'un des huit vice-présidents du parlement grec, un certain Georges Lambroulis, a écrit au président de la chambre pour lui demander d'être temporairement dispensé de ses fonctions. Médecin pneumologue, il a exprimé le souhait d'être autorisé à aller soigner les malades du Covid dans sa circonscription.

"Ma place est aux côtés de mes confrères et du personnel soignant, qui se battent dans des conditions difficiles pour le bien de la population dans les hôpitaux publics de Larissa", a-t-il expliqué.

Il en a profité pour dénoncer le manque chronique de moyens dans le secteur public de la santé.

Tout à fait accessoirement, Georges Lambroulis est député du KKE, l'un des partis communistes européens qui sont restés le plus longtemps fidèles à l'URSS, et qui revendique encore aujourd'hui la dictature du prolétariat.

Deux jours plus tard, il a été imité par vingt autres députés, issus de différents partis politiques.

"Une preuve de plus que les institutions démocratiques du pays, et les hommes qui les servent, honorent et respectent les citoyens grecs", a commenté le ministre de la Santé, Basile Kikilias.

La Grèce est actuellement dirigée par un gouvernement de droite classique, de type conservateur, libéral et pro-américain.

Il y a, actuellement, 34 médecins à l'Assemblée nationale en France. Trente-quatre députés se mettant en congé pour soigner les victimes de l'épidémie dans leur circonscription, voilà qui aurait de la gueule... pour l'instant, je n'ai rien entendu.

En revanche, des pleurnicheries sur le "manque de moyens", ce n'est pas ça qui manque.

Pas plus que des médecins faisant de la politique -- et pas de la bonne. A l'heure où les savants du monde entier se félicitent des extraordinaires résultats obtenus, par plusieurs équipes, en matière de vaccins contre le Covid -- une efficacité supérieure à 90 %, des principes jamais appliqués auparavant, un succès obtenu en dix mois là où il fallait dix ans autrefois --, le mauvais perdant Didier Raoult s'obstine à nier l'évidence, et prouve une fois de plus qu'il a quitté les rangs des scientifiques pour rejoindre ceux des charlatans et des complotistes.

Pas plus tard qu'il y a une semaine, il déclarait : "Pour l'instant, il n'y a pas de vaccination contre le Covid-19 [...]. Pour l'instant, la question ne se pose pas. C'est de la science-fiction [...]. Le jour où on sera dans la réalité, je vous donnerai une opinion. Je ne fais pas de prévision."

Sans craindre de se contredire, comme tous les complotistes, il affirmait dans le même souffle : "Je suis sûr que les actions de la Bourse montent comme des fous [sic]."

Bien sûr. Les investisseurs, qui tentent de perdre le plus d'argent possible, achètent des actions des laboratoires pharmaceutiques précisément parce que ceux-ci se sont vautrés gravement dans leurs recherches, que leurs vaccins, c'est de la daube, et que tout cela n'est que de la science-fiction.

"Celui qui va gagner le plus d'argent, c'est celui qui en a gagné le plus jusqu'à maintenant : Bill Gates avec Moderna."

Tûtafé. Si Bill Gates gagne de l'argent, c'est la preuve qu'un vaccin ne peut pas être efficace contre le Covid.

"Je suis un peu sceptique et je me demande si ce n'est pas un jeu de Bitcoin."

L'effort complotiste suprême de celui qui n'a plus rien à dire : jeter le mot de Bitcoin dans la conversation, une chose qui n'a absolument rien à voir, mais à quoi le grand public ne comprend rien, et qui traîne derrière lui une aura de scandale suffisante pour suggérer les pires méfaits.

Et comme il est incapable de se battre sur le terrain des faits, Didier Raoult menace et fait de l'intimidation judiciaire. Il porte plainte contre le vice-président de l'Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône, devant lequel il est appelé à comparaître, et auquel il reproche ses tweets à son encontre.

Et il prétend qu'il poursuivra "toutes les personnes qui se rendront coupables de diffamation, injure, dénonciation téméraire ou calomnieuse à son égard ou à l'égard de l'IHU et de ses activités".

Dénonciation téméraire. C'est nouveau, c'est frais, c'est intéressant. Moi, je connais deux sortes de dénonciations : les vraies, et les fausses.

Mais Raoult, ridiculisé par ses confrères du monde entier sur le terrain scientifique, a recours à la terreur : dites du mal de "mon" IHU, et je vous ruinerai en frais d'avocat.

Comme si dire du mal des activités de tel ou tel chercheur, ou centre de recherches, n'était pas au cœur du travail scientifique, qui se nourrit de la critique et de la contradiction. Raisonnées, bien sûr. Basées sur des faits vérifiables.

Raoult nous invente la recherche scientifique menée par les avocats. Au même moment où Donald Trump nous invente les élections revues et corrigées par les avocats.

La différence étant qu'aux États-Unis, devant les tribunaux, on n'a pas le droit de mentir. On ne compte plus les avocats de Donald Trump, plaidant des procédures pour fraude devant tel ou tel tribunal, se voyant demander par le juge : "Affirmez-vous qu'il y a eu fraude dans le cas qui nous occupe ?", et répondant : "De la fraude ? où ça, de la fraude ? no-no-non... aucune fraude, votre honneur".

Autant, aux États-Unis, on a le droit de raconter n'importe quoi devant des caméras de télévision (premier amendement), autant le moindre mensonge devant un juge peut vous conduire directement en prison.

Un bien beau pays.

Didier Raoult a une belle gueule de chef politique -- voire plus. Georges Lambroulis, pas vraiment. Georges qui ?

Mary Preud'homme

Un paon défraîchi qui fait la roue afin de continuer à faire illusion et se moque des tics d'un petit coq déplumé, on pourrait à la rigueur en fabriquer une fable en forme de caricature !

Lorsque je mets en parallèle les deux compères, je me dis que finalement Sarko eut au moins le mérite (contrairement à son détracteur) de rendre jusqu'au bout hommage à sa mère Andrée qui l'avait élevé, nonobstant les obstacles et l'infidélité de son conjoint. Alors qu'Obama fut loin d'avoir les mêmes attentions et reconnaissance pour la sienne, Ann Durham, qui à une époque où la discrimination raciale faisait rage et se retrouvant quasiment abandonnée par un conjoint kényan quelque peu lâche et immature, montra néanmoins une détermination et une force de caractère remarquables pour élever son fils et vaincre les pires préjugés, y compris émanant de sa propre famille.

Une réalité que l'on ne cesse d'occulter en gommant la mère blanche du métis Obama, ainsi que ses grands-parents qui l'ont élevé. Tandis que l'on nous a ressassé en long et en large la généalogie du père kényan de Barack Obama, qui ne fut pourtant que son géniteur.

Lodi

@ caroff
"L'ouverture aux autres prônée mille fois par cette belle âme passe pourtant par la maîtrise d'une autre langue !"

Ça dépend... Oui si on veut vivre en pays étranger ou si, pour une raison ou une autre, on a besoin de traduire des textes dans sa langue.
Non si on est quelqu'un ne cochant pas ces cases et qu'on dispose de traducteurs. Ils ne sont pas fait pour les chiens. Comment le dire plus aimablement pour soi et pour les autres ?

Nul ne saurait avoir le temps ou le talent d’acquérir toutes les connaissances, et il faut, en somme, deux talents dans la vie : celui de savoir posséder directement des compétences et connaissances, et celui de savoir y accéder.
Et en fait, c'est le deuxième le plus important, car la base du premier.
Ce que ne sait pas l'un, l'autre le sait, et chacun doit apprendre et enseigner de l'autre, ce qui peut se dire autrement : chacun est le traduit et le traducteur de l'autre.

Pour le cas qui nous concerne, un chef d'Etat n'a pas l'obligation d'être polyglotte, historien, chef de guerre ou économiste... Il faut qu'il ait assez de connaissances et d'intelligence... et aussi de caractère pour mener une politique efficace.

Qu'on prospecte, qu'on cherche, qu'on crée ou qu'on gouverne, il faut rassembler connaissances et Hommes autour de soi, soi comme individu ou comme projet ou les deux, pour les mener ailleurs.
Pour créer du neuf : le pays, l’entreprise ou un domaine de connaissance ou une narration qui n'avance pas recule.

S'ouvrir au monde, s'ouvrir à l'autre est une nécessité bien plus répandue qu'on le dit mais il n'y a pas une méthode UNIQUE pour le faire.
L'autre, il y a tant d'autres : d'autres Hommes, culture, méthodes, et il y en aura de plus en plus.

Et s'ouvrir à l'autre n'est pas desservir le monde entier en démagogie : pas de blasphème pour l'un, faire semblant qu'un pays s'est délivré et reste l'axe de la culture occidentale pour l'autre...

En France, on n'en a pas pris la mesure, j'ai l'impression... Mais les Américains aiment en principe la vérité. Plus que leur vanité nationale et a fortiori que celle des autres.
Il y a bien sûr des exceptions... Et d'autre part, ils peuvent être ce que j'ai dit et rentrer leurs griffes.

Avec son élégance de panthère et de gentleman, je ne trouve pas qu'Obama ait rien dit de bien méchant sur notre pays à ce qui ressort de la discussion. Est-ce bon ton ou parce qu'il n'ambitionne pas de nous porter comme une croix de Lorraine ?
Il ne s’intéresse pas tellement à l'Europe ou au Moyen-Orient mais se tourne vers le Pacifique.

https://www.lesechos.fr/2013/03/les-racines-et-les-pieges-du-virage-americain-vers-lasie-1096817

Obama se tourne bien vers un autre, mais cet autre, c'est surtout un autre que nous.
Et je ne crois pas que d'ici un avenir prévisible, les Présidents américains vont se passionner à nouveau pour le vieux monde du vieux monde.

Robert Marchenoir

@ caroff | 22 novembre 2020 à 21:04
"Vous vous aventurez à me caricaturer moi qui ai traîné mes guêtres à l'international [...]"

Je ne parlais pas spécialement de vous. Je parlais de ce que révèle, sur le peuple français en général, la réaction collective à laquelle vous avez apporté votre voix. N'y voyez pas davantage.

Par ailleurs, je ne doute pas que vous soyez doté de nombreuses qualités personnelles que vous ne dévoilez pas entièrement ici... ce n'est pas la question...

caroff

@ Robert Marchenoir 19h54
"Vous, vous nous présentez ça comme un concours de beauté, ou un match de foot : c'est Sarkozy contre Obama. Le premier est notre champion et l'autre c'est l'adversaire, Obama dit du mal de notre équipe, donc vous, vous nous dites : "Obama, on t'enc...". C'est grotesque. C'est consternant."

Vous vous méprenez totalement, je me fiche d'Obama à peu près autant que de Sarkozy, mais je m'irrite que le premier soit exonéré de toute idée de vulgarité quand le second paraît nul par son physique disgracieux et emprunté par ses faiblesses en anglais.

"La langue internationale de la diplomatie, c'est l'anglais. Vous avez près d'un siècle de retard. Donc, oui, noter que Sarkozy est une brêle en angliche, contrairement à d'innombrables dirigeants du monde entier, c'est relever un détail qui a une signification dans les capacités diplomatiques du personnage."

En l'occurrence, ce que je relève est qu'Obama tout sorti d'Harvard et de Columbia qu'il est n'entrave que pouic au français. L'ouverture aux autres prônée mille fois par cette belle âme passe pourtant par la maîtrise d'une autre langue !
Quant à dire que le français a perdu de son prestige diplomatique, ce n'est pas inexact mais sa connaissance est rendue impérative pour de nombreux diplomates et elle demeure l'une des 6 langues des Nations unies.

"Votre nouvel exemple tape en plein dans le mille de ce que je dénonce : le franchouillardisme terminal, incapable de se sortir le nez de son nombril"

Bof, vous vous aventurez à me caricaturer moi qui ai traîné mes guêtres à l'international, souvent beaucoup plus passionné par les étrangers que par mes compatriotes !! Donc, pas bien vu...

Giuseppe

Barack à qui ma leste coiffeuse d'esprit trouve un charme fou, il faut le voir monter un escalier pour accéder à un pupitre, une souplesse de hurdler, juste ce qu'il faut d'impulsion pour franchir l'obstacle sans qu'il apparaisse le moindre effort. C'est naturel chez lui.

D'ailleurs la photo et sa coupe de cheveux me rappellent qu'il est temps d'envisager la mienne, courte-sportive-habillée.
Je ne jugerai pas la politique de Barack Obama, je n'en ai pas le temps, ni certainement la compétence avisée, par contre je peux juger de son style :

https://www.sport.fr/basket/entre-deux-meetings-barack-obama-claque-des-3-points-a-la-steph-curry-720374.shtm

Quand, en culottes très courtes, j'allais chez le commerçant qui était passionné de vélo pour lire Miroir-Sprint ou l'Equipe-Midol quelques années plus tard, cela m'a aidé à avoir mon bac par le sport et de pouvoir juger de qualités sportives avec objectivité.

Par contre quand je vois le petit Nicolas se mettre en scène sur un vélo, il me fait bien rire, et quelques facétieux de ma connaissance rigolent de sa posture, il pédale un peu en "grenouille" ou en "canard", quant à sa pénétration dans l'air on a envie de lui dire "enlève tes cale-pieds, tu es reconnu !".
Pellos se serait régalé à le croquer.

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2020 à 19:54
"Et comme pour me donner raison, Tipaza (22 novembre 2020 à 10:15) part carrément dans un délire, en prétendant savoir ce qu'Obama aurait dit de du Guesclin s'il l'avait rencontré !"

On voit par là que mon humour passe très mal, surtout un dimanche de confinement !
Quand même il n'était pas beau ce du Guesclin.
Le plus amusant c'est que la statue qui lui est consacrée à Châteauneuf-de-Randon où il est mort, le présente en armure, grand, fort, fier et beau.

Robert Marchenoir

@ caroff | 22 novembre 2020 à 10:41

Mais votre "à la manière de" visant Obama me paraît parfaitement bien vu, et tout à fait légitime... personne ne moufterait, aux États-Unis, face à un tel portrait.

Connaissez-vous à Obama des manifestations d'antisémitisme, si l'on met de côté, un moment, son livre contesté ?

"J'ajoute la référence à la langue car Obama écrit un peu plus loin que l'anglais de Sarko était mauvais : l'hôpital qui se moque..."

Singulière approche qui est la vôtre. Voilà qui va me permettre de mettre le doigt plus précisément sur le problème, puisque le passage que vous indiquez ne relève pas d'un procès en antisémitisme, naturellement polémique.

Obama, dans son livre, a une démarche d'observateur. De journaliste amélioré, si vous voulez. D'historien au petit pied, dans le meilleur des cas. C'est ce qu'on attend d'un tel exercice.

C'est, en tous cas, ce à quoi il se livre dans les extraits publiés, concernant les chefs d'État qu'il a rencontrés. Dans ce cadre-là, oui, relever que Sarkozy parle assez mal l'anglais est une notation anecdotique, mais pertinente.

Vous, vous nous présentez ça comme un concours de beauté, ou un match de foot : c'est Sarkozy contre Obama. Le premier est notre champion et l'autre c'est l'adversaire, Obama dit du mal de notre équipe, donc vous, vous nous dites : "Obama, on t'enc...".

C'est grotesque. C'est consternant.

De plus, si vous voulez vraiment faire un concours de beauté entre Obama et Sarkozy, je vous signale que le premier n'a nullement à connaître le français. La langue internationale de la diplomatie, c'est l'anglais. Vous avez près d'un siècle de retard.

Donc, oui, noter que Sarkozy est une brêle en angliche, contrairement à d'innombrables dirigeants du monde entier, c'est relever un détail qui a une signification dans les capacités diplomatiques du personnage.

Votre nouvel exemple tape en plein dans le mille de ce que je dénonce : le franchouillardisme terminal, incapable de se sortir le nez de son nombril, incapable de prendre du recul sur lui-même, incapable de considérer avec placidité le regard du moindre étranger sur son pays, quand bien même il ne s'agirait, comme ici, que de notations désespérément banales et déjà connues de tous.

Et comme pour me donner raison, Tipaza (22 novembre 2020 à 10:15) part carrément dans un délire, en prétendant savoir ce qu'Obama aurait dit de du Guesclin s'il l'avait rencontré !

Le dernier bouquin d'Obama est un complot ourdi contre la France, c'est évident ! La France est au centre du monde, Obama ne pense qu'à ça soir et matin ! Je signale tout de même que le but premier de ce genre de livre, c'est de tapisser le compte en banque de son auteur (ou auteur présumé).

Giuseppe

Pour rire un peu - oui un peu quand même - des déboires de Sarko, les connaisseurs de l'industrie apprécieront, un planning de rattrapage digne de la construction de la Tour Eiffel... Sauf que si on lit de près, c'est celui du palais de justice... Pourtant je pensais qu'il était achevé.

https://i.goopics.net/KrKG3.png

Sarkozy le bâtisseur, pour gérer un tel planning il devrait sans problème intégrer l'équipe de pilotage du chantier de Notre-Dame.

Giuseppe

@ Lucile | 22 novembre 2020 à 13:11
"Puisque vous insistez et m'infligez des pompes à moi que le confinement a fini d'amollir..."

Non, non je n'insiste pas ni plus, Lucile, vous avez beaucoup d'imagination, et sans doute d'imaginaire, je vous conseille Dashiell Hammett, je pense me souvenir qu'il fut à l'origine du roman noir.

Ceci dit pour cette fois je vous épargne les pompes, mais vous condamne à regarder "Double indemnity".

duvent

@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2020 à 00:24
« Cela n'empêche pas qu'il soit absurde de voir un quelconque antisémitisme dans la façon dont Obama relève ses origines, son teint et ses manières. »

Très drôle ! La ficelle est une corde, et votre propos est parfaitement idiot à dessein...

Obama (quel bel homme !) pense exactement ce que je crois qu'il pense et Sarkozy peut rire jaune et sous cape en recevant la monnaie de sa pièce, pour des propos du même acabit.

« Que je sache, personne ne hurle au "racisme" (mais ça ne saurait tarder) lorsque l'on relève que les Méditerranéens sont volubiles, et parlent avec les mains. »

Ici, l'outrance atteint son comble, qui consiste à nous persuader qu'il existe un point commun entre rappeler les origines juives d'une personne et les comportements volubiles des Méditerranéens. Quelle acrobatie fluide et souple, c'est joli à regarder, et c'est assez simple à exécuter, bravo à l'homme élastique !

Par ailleurs, j'ai bien ri. Le rire est le propre de l'homme et une gymnastique très agréable, recommandée pour les bronches, en outre, par les temps qui courent nous savons tous qu'il faut s'occuper des bronches, sinon les bronches s'occuperont des insouciants...

Sur un autre fil, hameau dans les nuages se scandalise de la dénonciation de son adorable petite-fille par des monstres de six ans. Je suis, quant à moi, scandalisée par ce sycophante qui n'a pas l'excuse de l'âge !

En effet, genau a des raisons de se lamenter...

stephane

Candidat camelot.
Le meilleur de ces dernières années a été François Hollande et son slogan répété en boucle:
"Si vous votez pour moi, je battrai Nicolas Sarkozy"

Imparable, vrai et... efficace.
Je ne sais pas de qui c'est mais Anne Méaux, Séguéla, Goudard et tous les autres, ça ne valait rien, comparativement.

stephane

@ Achille | 22 novembre 2020 à 08:14

C'est exactement cela.
Séguéla ou les politologues ne pourraient pas mieux résumer.
Si Macron se débrouille bien, ses déçus reviendront vers lui.
C'est bien pour cela que d'autres politiques ne sont pas fait pour le suffrage universel, mais juste pour une nomination.
Macron lors de sa campagne et à son investiture laissait augurer de belles choses, tel un vendeur de téléachat.
Mais depuis, on a eu Benalla et bien d'autres foireux.

Giuseppe

J'adore quand Aphatie se fait déglinguer, laminer, cylindrer, en l'occurrence par Fabrice Arfi dans le cadre du futur procès de N. Sarkozy.
Depuis que Apatouille avait démoli Aimé Jacquet et on connaît la suite, Aphatie-Batouille d'où Apatouille essaie d'exister, et le coup ultime fut quand Arfi lui a expliqué qu'il détenait un chèque de Sarkozy sur son bureau, pour remboursement des frais de procédure.
Et Apatouille s'est retrouvé comme une nouille.

Lucile

@ Giuseppe | 21 novembre 2020 à 21:01

Puisque vous insistez et m'infligez des pompes à moi que le confinement a fini d'amollir, je m'explique :

Nous ne parlions pas de la même chose. Vous fustigiez les media, à juste titre sans doute, mais j'ai surtout cru comprendre que pour défendre J. Daval contre les journalistes, vous mettiez en cause la victime.

C'est assez souvent que la victime finit par se faire soupçonner plus ou moins. Cela m'inquiète.

À supposer par exemple qu'un couple soit dans une logique qui peut faire penser à une relation sado-maso, uniquement sur le plan psychologique ; les deux se cajolent mais aussi se rabaissent épisodiquement, chacun à sa façon, parfois comme un jeu, parfois sérieusement, et pour arranger le tout, ils sont trop pris dans leur relation pour se détacher l'un de l'autre, alors que ce serait la seule façon de casser le cercle vicieux dans lequel ils sont engagés. Ils ont tous les deux un métier, ils n'ont pas d'enfants, donc la séparation serait envisageable sans trop de dommage, sauf qu'ils n'y pensent pas, tout absorbés qu'ils sont chacun à tirer les ficelles de l'autre. Ils restent donc ensemble à se dorloter et à se maltraiter réciproquement, tour à tour.

Si l'un des deux tout d'un coup passe à un palier supérieur, et, opérant un franchissement irréversible, étouffe son partenaire "intentionnellement" jusqu'à ce que mort s'ensuive, le juge chargé de sanctionner ce meurtre (et non un mode de relation entre deux conjoints) doit-il attribuer à chacun une part de responsabilité dans ce meurtre ? Je ne le pense pas. Ils ont tous les deux joué avec le feu, sans doute inconsciemment, mais celui qui a fait sauter les barrières et pulvérisé l'interdit doit encourir la peine prévue pour ce genre de crime, même s'il s'est lui-même sabordé en le commettant.

Pourquoi ? Parce qu'une société doit poser des limites et ne peut pas passer l'éponge, elle n'y survivrait pas. Elle doit mesurer la peine à la gravité de l'acte, c'est encore le moins injuste. Sans quoi l'on finira par trouver des excuses même aux terroristes, et pire, on attribuera de manière déguisée une responsabilité aux victimes.

Si JD est transformé en monstre par certains, c'est en raison de cette logique qui veut que l'on punisse les gens parce qu'ils sont intrinsèquement méchants, et si sa défunte épouse est accusée d'y être pour quelque chose par d'autres c'est parce que sentant bien que le meurtrier est autant un pauvre type qu'un monstre, on se retrouve obligé en quelque sorte de l'accuser elle aussi, et de partager les torts. Les circonstances atténuantes devraient pourtant y suffire, et elles sont précisées par la loi.

Sonder les reins et les cœurs, si c'est bien fait, je dis bien, et même très bien, mais ça risque tellement d'être mal fait, et en particulier de salir la victime, que je préfère m'en tenir à des critères objectifs. De plus, c'est dangereux pour la survie d'une société. Finalement, dire au criminel qu'on doit l'enfermer parce qu'il a enfreint les règles les plus sacrées et les plus élémentaires de la société est moins cruel que de chercher à juger de sa valeur humaine.

C'est un peu, à mon avis, le problème de l'Europe, qui veut se donner une illusion de perfection morale, et qui à force de perdre de vue la réalité des faits, en oublie de veiller à sa propre survie.

Savonarole

@ caroff | 22 novembre 2020 à 10:41

Cessez de ramer, vous attaquez la falaise.

Isabelle

@ caroff

"L’ex-espion juif américain Jonathan Pollard libre de quitter les Etats-Unis", titre du journal "Le Monde", bien entendu !

Soit, il donnent le pedigree exact de cet ex-espion mais pourquoi ne titrent-ils jamais "un voleur noir ou un assassin musulman" ? Etonnant, non ?!

De la même manière, nous assistons à une nouvelle manie (Plenel, le New-York Times, les islamistes, les gauchistes) : les musulmans abreuvés par nos allocations diverses et variés qui se comparent aux victimes de la Shoah.

Honteux, détestable !

caroff

@ Robert Marchenoir 00h24
"D'autre part, il est tout à fait faux de dire qu'il soit inconvenant de mentionner les origines ethniques en France. Tout dépend des intérêts politiques de la personne qui parle. C'est la politesse à géométrie variable."

Je vous donne raison, mais en l'occurrence nous évoquons la prose de Barack Obama et vous connaissez comme moi l'extrême susceptibilité des Américains (en tout cas de la côte Est) lorsque les mots pour qualifier des personnes non issues des descendants des pères fondateurs sont mal choisis...
Les Français, sans doute parce que leur Histoire est marquée par les affligeants épisodes vichyssois, ont tendance à broncher lorsque des allusions au physique d'un ancien président (il manque presque le nez crochu) se rapporte à ses origines.

Pour m'amuser j'ai écrit la façon dont Sarkozy aurait pu décrire Obama:

"Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens (son père était hongrois, son grand-père maternel juif grec) et de petite taille (il mesurait 1,66 m mais portait des talonnettes pour se grandir), on aurait dit un personnage sorti d'un tableau de Toulouse-Lautrec. Bien qu'issu d'une famille aisée, il reconnaissait volontiers que ses ambitions étaient en partie alimentées par le sentiment d'avoir été toute sa vie un étranger"... (version originale)

"Avec sa peau marron, ses traits expressifs, vaguement négroïdes (son père était kényan, sa mère irlandaise) et de grande taille, on aurait dit un personnage sorti de "The Old Plantation". Issu des meilleurs écoles qui l'inclinait à l'arrogance, il était incapable de parler français"

J'ajoute la référence à la langue car Obama écrit un peu plus loin que l'anglais de Sarko était mauvais: l'hôpital qui se moque...

Tipaza

Puisque l'on parle du physique des grands hommes, faisons un peu d'histoire.

Par exemple celle de Bertrand du Guesclin, grand connétable de France, dont nous fêtons le septième centenaire de la naissance (déjà, eh oui !).
Mort à Châteauneuf-de-Randon en Lozère en 1380, pour avoir bu de l'eau glacée d'une source après un combat contre les Anglais, ce qui prouve que l'eau peut être aussi meurtrière que les Anglais, mais c'est un autre sujet.

Voici ce que dit Wikipédia sur le personnage:

"Le portrait peu flatteur qui nous est laissé par les historiens le décrit « petit », « les jambes courtes » et « noueuses », « les épaules démesurément larges », « les bras longs », « une grosse tête ronde et ingrate », « la peau noire comme celle d'un sanglier ». Sa laideur (la Chanson de Bertrand du Guesclin du trouvère Cuvelier dit de lui qu'il fut « l'enfant le plus laid qu'il y eût de Rennes à Dinan ») et sa brutalité lui valent l'opprobre parental."

Eh bien cet homme-là, dont Obama aurait dit le plus grand mal, bien qu'il eut la peau noire a été un des principaux artisans de la reconquête des provinces françaises et de l'expulsion des Anglais du territoire national.
Comme quoi !

Achille

@ Mary Preud'homme | 21 novembre 2020 à 23:37
"Je ne suis pas sûre que votre description soit des plus flatteuses pour votre président bien-aimé comparé de ce fait à un vulgaire camelot !"

En fait les métiers sont très proches. Tout réside dans l’art de séduire plus que de convaincre.
Cela est particulièrement visible lors des élections présidentielles. C’est celui qui a trouvé la petite phrase qui tue qui l’emporte:
"Vous n'avez pas le monopole du cœur" (Giscard).
La tirade "Moi président de la République, je..." (Hollande).

Et le produit n’est pas repris, pas même échangé ou alors il faut attendre cinq ans…
Et même parfois il faut attendre dix ans ! :)

F68.10

@ Mary Preud'homme
"Pour rappel MF Garaud fut candidate à la présidentielle de 1981."

J'ai d'ailleurs regardé cet entretien télévisé de 1981. J'avoue particulièrement apprécier son mode de pensée et d'expression (au-delà de son phrasé aux intonations surannées). Je suis fan. Madame me donne des vapeurs. L'art de donner des beignes tout en délicatesse. Perles relevées:

"On ne peut jamais que se répéter ou se contredire."

"Les relations internationales sont comme les autres relations. Ce sont les résultats qui comptent, et pas les intentions."

"Lorsqu'on veut préserver la paix, on la préserve par la fermeté. Par le dialogue dans la fermeté."

"En 1974, pour la première fois dans son histoire, la France n'a été gouvernée que par des technocrates."

"Il faut remettre l'administration à la place qui doit être la sienne, c'est-à-dire de serviteur de l'Etat et pas l'inverse."

"Je vois beaucoup des hommes qui sont plus soucieux des apparences du pouvoir que de sa réalité."

"C'est très curieux: je me demande si ce sont les hommes politiques qui déteignent sur les journalistes ou l'inverse."

"C'est vrai également que lorsque je vois ce qui se prépare, dans cet espèce de syndicat des survivants qu'on appelle la majorité, ce cadavre un peu encombrant, mais qu'on va sans doute essayé de ressusciter, pour les besoins de la cause..."

Mais c'est aussi à ce petit retour en arrière dans le temps qu'on remarque que la scène médiatique et politique actuelle tourne au cirque. Et à quel point les media ne peuvent plus assumer la même place qu'à l'époque dans le marché cognitif. La preuve par trois de la nécessité de recréer les conditions de véritables débats d'idées et débats politiques dans le monde moderne.

Robert Marchenoir

@ caroff | 21 novembre 2020 à 19:38

Je persiste à penser que vous vous trompez sur toute la ligne.

Vous dites que si l'évocation des origines ethniques est normale aux États-Unis, elle ne l'est pas en France. Je vous signale que Barack Obama n'a pas écrit son livre à destination de la France... C'est un ouvrage publié aux États-Unis, destiné à une diffusion mondiale, et certainement traduit dans un nombre conséquent de langues.

Exigeriez-vous une version caviardée spécialement pour la France, au motif de ne pas froisser les indigènes ? Voulez-vous nous ravaler au rang d'une vulgaire URSS ?

D'autre part, il est tout à fait faux de dire qu'il soit inconvenant de mentionner les origines ethniques en France. Tout dépend des intérêts politiques de la personne qui parle. C'est la politesse à géométrie variable.

Quand c'est un chef d'entreprise d'origine arabe qui s'exprime, et qu'il a été nommé par Nicolas Sarkozy pour faire de "l'anti-racisme", il est tout à fait conforme aux usages, de sa part, de relever qu'il y a quand même beaucoup de députés blancs à l'Assemblée, et que donc "c'est pas très frais", tout ça.

En bon français : les Blancs puent, mais là on a le droit de faire allusion aux origines, et même de le faire d'une façon insultante et ordurière, qui vaudrait des poursuites à Eric Zemmour s'il en disait le quart de la moitié.

En revanche, quand il se trouve, par le plus grand des hasards, que le millième auteur d'un crime odieux est d'origine africaine, alors là, les "valeurs républicaines" reprennent le dessus, et on n'a ni sa photo, ni son nom -- ne parlons pas d'une mention explicite de la race ou du pays d'origine.

A l'inverse, on ne peut plus voir une publicité ou un document promotionnel sans qu'on nous fourre sous le nez des "phénotypes", comme vous dites, ostensiblement africains, arabes, asiatiques et en tous cas non blancs -- et là, soudain, il devient extrêmement important que nous remarquions la race, on se demande pourquoi.

De même, il est de la première importance que le meurtre de Sarah Halimi soit reconnu comme antisémite.

En revanche, il serait "grossier", nous dites-vous, ne serait-ce que d'évoquer la branche juive de la famille de Nicolas Sarkozy ; tandis qu'il fut un temps, au Nouvel Observateur, haut lieu du politiquement correct juif de gauche, on considérait que simplement s'apercevoir que le premier Cohen ou Lévy venu avait un nom juif, cela rappelait déjà les heures les plus sombres de notre histoire (je crois qu'ils se sont un peu calmés depuis).

Fort heureusement, vu la tournure des événements, disons, géopolitiques, un nombre croissant de Juifs français (et de tous pays, d'ailleurs) ont pris conscience que le logiciel "anti-raciste" de 1945 était désormais obsolète. Puisque ceux qui disent le plus fort que les Juifs sont juifs sont aussi, par un étrange hasard, ceux qui sont le plus portés à les massacrer, il serait peut-être temps d'arrêter de considérer les origines juives comme une maladie honteuse qui devrait absolument être tue.

Cela étant, et pour l'anecdote, on remarquera que même au regard des lois nazies, Sarkozy n'aurait pas été considéré comme juif. Cela n'empêche pas qu'il soit absurde de voir un quelconque antisémitisme dans la façon dont Obama relève ses origines, son teint et ses manières.

Que je sache, personne ne hurle au "racisme" (mais ça ne saurait tarder) lorsque l'on relève que les Méditerranéens sont volubiles, et parlent avec les mains.

Comme le disait je ne sais plus quel chroniqueur juif d'un grand quotidien américain : comment ça, nous ne contrôlons pas Hollywood ? je vous interdis de dire une chose pareille, c'est antisémite.

Mary Preud'homme

@ Achille | 21 novembre 2020 à 09:36
"Un bon président finalement qu’est-ce que c’est ? Un gars plutôt jeune, dynamique, avec un brin d’autorité, un physique agréable mais sans plus, et avec une bonne dose de bagou.
Emmanuel Macron remplit toutes les cases."

Ne serait-ce pas là le profil d'un vendeur de voitures, d'accessoires ménagers, voire de babioles inutiles sur un marché ?
Je ne suis pas sûre que votre description soit des plus flatteuses pour votre président bien-aimé comparé de ce fait à un vulgaire camelot !

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@ Achille | 21 novembre 2020 à 19:50
"Pierre Messmer et Marie-France Garaud appartiennent à une autre époque, celle des années 70"

Pour rappel MF Garaud fut candidate à la présidentielle de 1981 et non dans les années 70...
1981, année de l'élection de Mitterrand, difficile de ne pas s'en souvenir et encore plus de croire qu'à l'époque, eu égard à vos confidences antérieures, vous n'aviez pas l'âge de vous intéresser à la politique.

"...le score de Marie-France Garaud à l’élection présidentielle de 1981 (1,81 % nous dit Mary Preud’homme qui a voté pour elle)"

J'avais écrit 1,33 % et non 1,81.
J'ajoute que ce qui n'est pas brillant ni glorieux, c'est avant tout de juger sans savoir, sans connaître, sans réfléchir, sans esprit critique et finir honteusement par s'en remettre (à défaut d'une conviction éclairée) au choix d'un candidat à la présidentielle à la mode du moment, au doigt mouillé ou à des sondages d'opinion entièrement bidouillés !

Giuseppe

@ Lucile | 21 novembre 2020 à 15:48

Au moins deux contresens de votre lecture que je qualifierais d'ajourée... Et je suis gentil.

Scrogneugneu, v'm'ferez 20 pompes, rompez !

Ecoutez ce qu'a dit Jean-Yves Le Borgne sur une chaîne où il officie parfois. J'apprécie de plus en plus sa loyauté d'esprit et d'âme, j'ai trouvé magnifique son mot "effraction", et son analyse où le mot complexe faisait plus que son poids.
Je n'ai aucune connaissance du droit, ni aucune compétence, mais je pense que cet avocat aurait été capable de mener à bien le chantier de Notre-Dame.

stephane

@ caroff | 21 novembre 2020 à 19:38

Je n'ai pas lu des extraits du livre d'Obama, mais je ne voulais pas vous mettre dans l'embarras en appuyant à 100 % votre propos. Je le fais donc par la présente, sans rancune par rapport au fait que vous m'avez assimilé à Tomas dans un billet précédent. On a frôlé le procès !

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@ Achille | 21 novembre 2020 à 19:50
"Pierre Messmer et Marie-France Garaud appartiennent à une autre époque, celle des années 70.
En ce temps-là je ne m’intéressais absolument pas à la politique et donc je les connais très peu.
Ils représentent une droite rigoureuse plutôt réac. Ils ont bien essayé de ramener la France aux valeurs anté-soixante-huitardes, mais n’ont jamais réussi à y parvenir.
Il suffit pour s’en convaincre de regarder le score de Marie-France Garaud à l’élection présidentielle de 1981 (1,81 % nous dit Mary Preud’homme qui a voté pour elle et peut-être aussi Patrice Charoulet). C'est pas brillant !
Qu’apporteraient ces deux personnalités aujourd’hui ?"

Il ne s'agit pas d'aujourd'hui, MFG ayant appelé à voter Marine Le Pen en 2017.
Il faut se remettre dans le contexte des années 74/80.
Robert Boulin mystérieusement suicidé, l'appel de Cochin, et une primaire du premier tour chez lesdits "gaullistes" opposant Marie-France Garaud, Jacques Chirac et Michel Debré.

Actuellement la primaire a écrasé le premier tour de la présidentielle, et MF Garaud ne dépasserait pas le score de Jean-Frédéric Poisson qui pour moi était un très bon candidat dont il aurait été dommage de se priver des idées lors de la primaire.

Mais en 74/81 la France n'était pas apte à accueillir le réformateur Giscard qui pour moi a été un président moderne dont le bilan sera réévalué par l'Histoire. Je souhaiterais que le quinquennat de Macron soit aussi novateur, mais il a besoin de trop d'arrivistes disparates et le navire dont il a la charge a bien du mal à quitter le quai.
Une transition messmerienne avant Giscard aurait peut-être évité l'arrivée au pouvoir de Mitterrand qui à l'image de Jonathann Daval en a berné plus d'un ; seulement les quatorze ans, c'est nous qui les avons eus.

F68.10

@ Achille
"Pierre Messmer et Marie-France Garaud appartiennent à une autre époque, celle des années 70. [...] Qu’apporteraient ces deux personnalités aujourd’hui ?"

Bien que je ne partage pas les options politiques de Marie-France Garaud, j'ai énormément apprécié l'analyse qu'elle fit en 2012 sur le plateau de "Ce soir (ou jamais !)" chez Taddéï de la situation partisane de la droite et des notions de nation et de souveraineté. Je l'ai trouvée un peu trop apocalyptique, mais néanmoins extrêmement lucide sur les enjeux.

On m'a gonflé dans ma jeunesse tardive avec le concept de jeunisme - à l'époque où on considérait que des trentenaires n'étaient que des adolescents attardés - mais bizarrement, j'ai toujours apprécié écouter les vieux schnocks: des mines d'informations et de recul ; et dans le cas de Marie-France Garaud, son recul historique et politique est éminemment appréciable. Pas besoin d'être de droite pour le constater.

C'est quand même une grande dame.

Achille

@ stephane | 21 novembre 2020 à 14:30
« Par contre je reste dans l'attente de votre réticence au messmero-garaudisme, qui ne cesse de me surprendre. »

Pierre Messmer et Marie-France Garaud appartiennent à une autre époque, celle des années 70.
En ce temps-là je ne m’intéressais absolument pas à la politique et donc je les connais très peu.
Ils représentent une droite rigoureuse plutôt réac. Ils ont bien essayé de ramener la France aux valeurs anté-soixante-huitardes, mais n’ont jamais réussi à y parvenir.
Il suffit pour s’en convaincre de regarder le score de Marie-France Garaud à l’élection présidentielle de 1981 (1,81 % nous dit Mary Preud’homme qui a voté pour elle et peut-être aussi Patrice Charoulet). C'est pas brillant !
Qu’apporteraient ces deux personnalités aujourd’hui ? Il est bien hasardeux de le dire. Mais si l’on regarde la cote de popularité de Nicolas Dupont-Aignan dans les sondages, on peut déjà se faire une petite idée…

F68.10

@ Lucile
"À cet égard Retailleau ne fait pas et ne fera jamais le poids. Aucun journal n'aurait pu, à partir de son image, bâtir un tel récit, ni créer une telle attente."

Eh bien il faut faire des photomontages factices et grossiers. Retailleau en haltérophile. Retailleau en train d'égorger des lions à mains nues. Retailleau décapitant des djihadistes. Bref, un panorama d'exploits à faire pâlir Poutine. On s'en moque que ce soit du chiqué. Pour deux raisons: 1. Plus c'est gros, plus ça passe. 2. Cela serait effectivement sympa un jour qu'on se moque en bonne et due forme de cette pîpolisation de la politique.

caroff

@ Robert Marchenoir 17h18
"Quant à voir de l'antisémitisme dans le fait de mentionner les origines juives de l'ancien président français, on atteint au summum de l'irrationnel. Il s'agit d'un fait, et, contrairement à l'hypocrisie prévalant en France, il est parfaitement normal, aux États-Unis, de rappeler l'origine nationale ou raciale des personnes."

Je suis ici celui qui s'est étonné de cette mention établie par Obama et je ne vois pas en quoi elle serait irrationnelle. S'il est normal de faire ce type d'allusion raciale aux USA, ça ne l'est pas en France... enfin jusqu'à présent puisque suivant les coutumes américaines qui gangrènent de plus en plus la société française, il devient usuel qu'au lieu de voir des citoyens, fussent-ils célèbres, on ne perçoive plus que des phénotypes.

Ça me dérange profondément et c'est pour ça que j'ai souligné la grossièreté de l'allusion.

Serge HIREL

@ Achille 21 novembre 2020 à 09:36

Là, vous avez atteint le morceau de bravoure, l’apothéose, votre chef-d’œuvre ! Plus obséquieux, on ne fait pas ! Tout cela, c’est de la faute du vilain virus... ben voyons ! Entre l’élection de Jupiter et l’arrivée du « fléau », 34 mois se sont écoulés, soit près de la moitié de son quinquennat. Qu’a-t-il fait en matière de suppression de postes de fonctionnaires ?... Ben oui, mais il y a eu les Gilets jaunes... Ben oui mais le Moustachu lui a cherché des noises... Ouais, mais a-t-il bien géré ces deux crises ? Et n’avait-il pas, lui aussi, méprisé le personnel hospitalier ? Quant aux masques qui avaient disparu, sa ministre n’en savait rien...

« Quoi qu’il en coûte »... et « Nous sommes en guerre »... Vous croyez vraiment que François Fillon, après avoir été cinq ans Premier ministre, aurait sorti ces deux âneries ? Les avez-vous entendues dans la bouche d’un autre chef d’Etat ?

« pour sauver le entreprises et les emplois »...On n’en prend pas le chemin, d’autant plus que Jupiter lui-même l’obstrue. Parlez-en à vos petits commerçants préférés...

« Les fonctionnaires notamment dans les hôpitaux publics, plus question d’y toucher. »... Mais si justement. Renforcer les équipes hospitalières actives est nécessaire. Trancher fermement dans le personnel administratif est indispensable.

« Pour les autres je pense qu'il faut attendre le retour à la normale. » Et pourquoi, grand diable ? Êtes-vous certain que tous se battent contre le virus ? Plus aucun n’est planqué ? Tous sont devenus nécessaires à la bonne gestion du pays ?

« Quand un fléau tombe sur un pays... ». Vous parlez du coronavirus ? Ou du résultat du vote du 7 mai 2017 ? Premier symptôme : les Gilets jaunes. Cause de l’accès de fièvre : de nouvelles taxes écolos sur le carburant et - en même temps - le 80 km/h voulu par un Premier ministre obtus que Jupiter a laissé faire... Deux chiffons rouges, c’est mieux qu’un seul pour exciter le taureau.

Quant à votre conclusion, elle n’engage que vous et j’ose espérer qu’au moins vous y croyez... Vive Jupiter !

P.-S.: en lisant votre commentaire adressée à Lucile, je m’aperçois que vous êtes aussi sur les rangs pour briguer le titre d’arbitre suprême des faciès présidentiables... Le combat va être rude avec Sarko... Faites-vous le poids ? Pardon, la question est mal posée : vous n’aimez pas les gros...

Mary Preud'homme

@ Alpi

Le propos que vous prêtez à de Gaulle se serait adressé en fait à Massu (et non à Messmer) qui aurait répondu : « Toujours gaulliste, mon général ! » En fait, il n'existe aucune confirmation sérieuse de ce bref dialogue, très probablement inventé de toutes pièces.

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@ Giuseppe | 21 novembre 2020 à 13:12

Comme vous je trouve le geste de Barack Obama sur cette photo terriblement condescendant ! Un choix sans doute voulu pour ridiculiser Sarkozy, choix qui du même coup rabaisse aussi l'ancien président américain qualifié par ailleurs de médiocre, tandis que bien d'autres clichés auraient pu illustrer la connivence, voire la sympathie réelle entre ces deux chefs d'Etat qui, l'un comme l'autre, dans des parcours atypiques et semés d'embûches n'ont pas démérité.

Robert Marchenoir

C'est curieux, cette susceptibilité des Français lorsqu'on parle d'eux. J'ai lu une ou deux recensions du dernier livre d'Obama, et il est évident qu'il n'est pas particulièrement critique à l'égard de Nicolas Sarkozy : il en fait le portrait, voilà tout. Tout comme il fait le portrait des autres chefs d'État qu'il a été amené à rencontrer.

Dans un portrait, il y a des appréciations flatteuses, et d'autres qui le sont moins. D'après plusieurs commentateurs, ici, il semblerait qu'il soit interdit de publier autre chose que des appréciations exclusivement élogieuses sur quiconque a représenté la France. Ce n'est pas le cas, et c'est être bien peu sûr de soi que de le prétendre.

De ce que j'ai lu, il apparaît que le livre d'Obama est un produit banal, convenu, rempli de commentaires que n'importe quel journaliste aurait pu faire -- bref, qui pourrait avoir été écrit par un nègre.

Ceux qui font semblant de s'indigner qu'Obama n'ait pas loué la grande taille de Nicolas Sarkozy, sa placidité de vieux sage et son peu d'ambition, n'ont pas remarqué les portraits qu'il a tracés d'Erdogan, de Poutine ou d'autres.

Quant à voir de l'antisémitisme dans le fait de mentionner les origines juives de l'ancien président français, on atteint au summum de l'irrationnel. Il s'agit d'un fait, et, contrairement à l'hypocrisie prévalant en France, il est parfaitement normal, aux États-Unis, de rappeler l'origine nationale ou raciale des personnes.

Comme si l'ascendance d'un homme n'avait aucune influence sur son caractère !...

Obama passe son temps à rappeler la sienne. Il a même écrit un livre à ce sujet. Il s'en est servi pour accéder à la présidence des États-Unis. S'offusquer qu'il s'intéresse aux origines familiales de Nicolas Sarkozy, c'est le dénigrer sans motif. Il y a suffisamment d'actes de sa vie politique qui méritent la critique, pour ne pas lui imputer des défauts imaginaires.

Lucile

@ Achille | 21 novembre 2020 à 09:36

Je n'ai pas dit que Retailleau était laid. Ce n'est pas du tout le cas ; il fait un peu sortie de messe dans un quartier pour cols blancs, ni très bourgeois ni très ouvrier, sans qu'on puisse définir si c'était il y a 20 ans ou maintenant tant il représente un courant immuable. Il a une bonne tête, il a l'air honnête, discret, réfléchi, de bonne volonté, son apparence physique est de bon aloi.

Maintenant si vous vous souvenez de la dernière campagne électorale, on est totalement dans un autre monde, avec EM, dans d'autres représentations. On l'a vu en couverture de magazines un nombre record de fois, à la plage, à bicyclette, au bureau, en meeting, avec ou sans Brigitte, en short, en polo, en costume cravate, au Touquet, à Paris, en gros plan, de loin, tout seul, en groupe ... On a vu des photos anciennes de lui, sa première communion, ses premiers pas sur une scène de théâtre au collège, son mariage avec Brigitte ; il y a eu ce récit romanesque de ses amours de jeune homme rebelle et passionné. Il a été représenté comme différent, jeune, beau, singulier, nouveau. Il incarnait bien cette image.

À cet égard Retailleau ne fait pas et ne fera jamais le poids. Aucun journal n'aurait pu, à partir de son image, bâtir un tel récit, ni créer une telle attente. EM et Brigitte sont devenus des stars en quelques semaines, ils s'y sont prêtés parfaitement et ils ont bien pris la lumière, sans avoir à forcer leur nature. Autant l'apparence physique de Retailleau était discrète, autant celle du couple Macron a tout de suite été mise en avant, parce qu'il y avait là un vrai potentiel pour les RP.

Je n'ai pas dit que c'était bien, mais je pense que c'est ainsi, qu'on le veuille ou non. La concentration du pouvoir sur un seul homme que donne la Constitution française accentue encore son aura.

Au fait j'ai vérifié, vous avez raison, les femmes ont été nettement plus nombreuses que les hommes à élire EM président ; du moins au deuxième tour, c'est à dire en compétition avec MLP. "Le vote Macron est plus féminin (68 %, contre 62 % des hommes)".
https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/qui-sont-les-electeurs-d-emmanuel-macron-08-05-2017-2125665_1897.php

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@ Giuseppe

J'ai dû faire un contresens. Nous sommes d'accord au moins sur un point, certains médias font une présentation démagogique de l'actualité.

stephane

@ Achille | 21 novembre 2020 à 09:36
"Et c’est ce que Macron et le gouvernement s’efforcent de faire, malgré les vociférations des "y’a ka" de l’opposition qui ne feraient certainement pas mieux s’ils étaient aux commandes, voire pire."

Macron a un problème, c'est Bruno Le Maire.
Vous me décevez pour le coup car je sens une perte de foi en votre Dieu. Or sur le coup de la crise, il a fait ce qu'il pouvait, et je doute que d'autres auraient fait mieux.

Il serait souhaitable que l'opposition vocifère des "y'a ka", ça prouverait qu'il y a des idées, mais c'est bien pire que cela, l'opposition ne propose rien. Elle attend les résultats et c'est "y'avait qu'à". Aucun sens du risque, des responsabilités, et donc aucune chance d'être élue dans la situation actuelle. Mieux vaut un gouvernement qui se trompe qu'un gouvernement qui n'a rien osé faire.

Macron parle trop certes, je ne l'apprécie pas à cause de cela, mais en face, c'est d'une vacuité jamais rencontrée dans la Ve République.
Prenez Jacob, quand on lui demande, "Vous Christian Jacob, que proposez-vous ?", sa réponse est "Ce n'est pas à nous de proposer, que le gouvernement apporte des idées et nous en débattrons s'il le faut".
Les LR se ridiculisent de jour en jour, construisant la passerelle vers LREM qui est devenu "Les LR avec Emmanuel Macron".
Macron sera réélu, il aura adhésion s'il règle le problème de l'invasion islamiste, et d'un autre côté, qu'y a-t-il en face ?

Par contre je reste dans l'attente de votre réticence au messmero-garaudisme, qui ne cesse de me surprendre.

Alpi

@ stephane
"Messmer avait ce charisme que ses successeurs n'ont pas eu."

"Bonjour Messmer, alors toujours aussi con ?
- Eh oui, mon Général, toujours gaulliste !"

Giuseppe

L'image du billet est terrible pour le poussin Sarkozy sous l'aile déployée de Barack (le bien nommé !) Obama.
L'aile de son bras déployé protégeant le coq nain Sarkozy, la main qui s'apprête à tapoter le dessus de la tête de Talonnettes comme dans la série Benny Hill.

Le physique est un élément de la panoplie de séduction, il ne fait pas tout, mais il peut être sans conteste rassurant.
Je ne sais s'il y a des études - je compte sur le laboureur Bob pour nous éclairer - mais ma leste coiffeuse y est sensible, le ramage et le plumage.

Je ne suis pas dupe, la beauté intérieure, "en général" (Rita Mitsouko), c'est pour les moches, pourquoi se mentir, regardez vos journalistes sur vos chaînes préférées, je ne parle pas des plus en avance en Espagne, pays de soleil et de vacances, il y a belle lurette que les miss journaux du jour et du soir habillent l'écran.

Maman préférait Mario Del Monaco, pourtant il lui manquait le contre-ut. Seule persiste l'énigme de Caruso qui chantait un demi-ton, voire un ton en dessous de la partition originelle, en plus il était de petite taille... Il faudra que j'évoque ceci avec ma merveilleuse coiffeuse, d'autant plus qu'avec le confinement j'ai les cheveux qui ont pris, eux, de la longueur.

Ce bras d'Obama est terrible, jamais je n'aurais supporté de me mettre à portée d'une main condescendante de ce genre, qui vous écrase, vous diminue, surtout dans un contexte officiel.
C'est à cela que l'on voit l'acuité d'esprit, Obama est comme tous les autres, pour exister il déballe.

Le monde du business n'admet pas la médiocrité, il mérite toujours votre vigilance, même si on y fait de belles rencontres, ce n'est jamais la vraie amitié, celle de la pierre tombale et du silence: "un seul secret des dieux, deux, secret de tout le monde", disait mon papa.

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AFP, publié le samedi 21 novembre 2020 à 12h48

L'avocat général a requis:
"J'en appelle à votre courage", a lancé Emmanuel Dupic aux jurés. "Du fait de la médiatisation de cette affaire, cette décision sera regardée", a-t-il relevé, avant de requérir "la réclusion criminelle à perpétuité, sans peine de sûreté..."

Le fait de l'annoncer (la médiatisation) en avant-propos, c'est affaiblir le propos, il en devient hémiplégique si dans la même position le coin de ciel plus lumineux, levé par notre hôte, n'a pas été dévoilé.

Crataegus

"Et si Nicolas Sarkozy ne se mêlait plus des LR ?" (PB)

Mais il le fait, comme je l'ai déjà remarqué, pour rester le dernier président de droite: c'est sa revanche sur tous ces électeurs qui ont osé l'éliminer à la primaire !
On a vu comme il a plombé la campagne à Paris, pourtant bien partie, de Rachida Dati...

Franchement si le meilleur exemple de "gueule présidentielle" est celui de Sarkozy je préfère un candidat qui en soit dépourvu !
Beaucoup de gens trouvent, comme Obama (quelle élégance !),que NS est vraiment cari-catural, mais ses soutiens le trouvent chari-smatique !

Je pense que l'important n'est pas la gueule mais la stature présidentielle et nos trois derniers Présidents en sont, hélas, dépourvus.

À gauche on peut remarquer l'empathie, l'absence d'arrogance et quelques idées intéressantes chez le possible candidat Arnaud Montebourg, à droite, dans les noms cités pour le moment, je ne sens rien de tout cela !

Henri Gibaud

@ Ellen | 20 novembre 2020 à 15:21

Je viens de vérifier si une personne avait relevé l'information ahurissante que vous avez offerte : eh bien non, n'y aurait-il pas une peur générale de se faire salement repérer par les s.....ats de m......ats ?
Car ensuite une condamnation prétextée d'innocent "qui ne plaît pas", c'est si vite arrivé...

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/les-syndicats-de-magistrats-denoncent-les-attaques-de-sarkozy-contre-les-juges-d-instruction-20201120

On se campe à la fois juge et partie, cette dérive dure depuis plus de 50 ans et il faudra une crise gravissime avec peut-être les morts qu'il n'y a pas eu en Mai 68 pour abroger cette monstruosité. Attention, il y a bien sûr par Sarkozy une atteinte à l'autorité présumée de ses juges, par voie de presse : mais de prétendus "syndicats" qui ne devraient pas exister n'ont pas à intervenir sinon ils justifient a posteriori leur vulnérabilité en tant que partie "politique" !
Le Grand Corps semble en réa, que faire ?

Giuseppe

@ Lucile | 20 novembre 2020 à 22:36
"Les exemples que j'ai pris viennent de ce que vous avez décerné le titre de "Résistants" à ceux qui cherchent à "définir" les "responsabilités" de la victime."

Pas du tout ! Décidément vous êtes dans le contre-sens, ou vous le faites exprès...
Je voulais dire que ces médias ne font pas dans l'éthique, pour se vendre ils sont près à occulter ce qui devrait faire leur objectivité et le droit de la défense, ils ont des convictions fluctuantes uniquement en fonction de leurs bas intérêts.

Achille

@ Serge HIREL | 21 novembre 2020 à 02:03

Vous avez juste oublié un petit détail dans votre démonstration. Trois fois rien, simplement qu’entre-temps, disons depuis janvier dernier, le coronavirus a fait son apparition et que donc toutes les prévisions faites sans tenir compte de ce facteur ont été évidemment chamboulées.

La dette publique en dessous de 3 % du PIB a été remplacée par le "quoi qu’il en coûte", pour sauver les entreprises et les emplois.
Les fonctionnaires notamment dans les hôpitaux publics plus question d’y toucher. Pour les autres je pense qu'il faut attendre le retour à la normale.
Quand un fléau tombe sur un pays, il n’est plus question de faire des modélisations sophistiquées sur le moyen terme, il faut sauver les meubles.

Et c’est ce que Macron et le gouvernement s’efforcent de faire, malgré les vociférations des "y’a ka" de l’opposition qui ne feraient certainement pas mieux s’ils étaient aux commandes, voire pire.

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@ Lucile | 20 novembre 2020 à 22:54
« Emmanuel Macron aurait-il été élu à la présidentielle s'il avait eu le physique de Bruno Retailleau ?
Je réponds "non" sans hésiter (95 %) »

Bruno Retailleau n’est pas laid. Il est quelconque, sans plus. Bref, pas vraiment sexy. Ce qui a une incidence surtout sur le vote des femmes, enfin celles qui sont hétéros, bien sûr. Il en reste encore quelques-unes…

François Hollande a bien été élu et on ne peut pas dire que son physique ait été vraiment le facteur premier de son élection, même s’il avait pris soin de faire une cure d’amaigrissement au demeurant bien fugitive puisqu’il a repris les kilos perdus depuis.
Bon, depuis sa "normalité" a beaucoup déçu.

Prenez Gérard Larcher, il occupe une position intéressante sur l’échiquier politique. Son défaut est qu’il est trop gros et les Français n’aiment pas les gros, ceci depuis toujours.
Ils se moquent aussi des petits. Il suffit de voir les moqueries et caricatures sur Nicolas Sarkozy quand il était président.

Un bon président finalement qu’est-ce que c’est ? Un gars plutôt jeune, dynamique, avec un brin d’autorité, un physique agréable mais sans plus, et avec une bonne dose de bagou.
Emmanuel Macron remplit toutes les cases.
À noter qu'Arnaud Montebourg aussi, mais il a un côté "chien fou" qui n'est jamais très bon en politique.

Henri Gibaud

La g..., la g... bon d'accord mais : et le reste ?
La taille, en mémoire de 1965 avec M. Pierre Marcilhacy toisant très haut comme l'autre le grand homme grand à qui il devait pomper des voix... la taille !

Et le poids alias le volume, alors ? Tiens par exemple le succès de l'avocat Du....-......i à l'intérieur des box crâniennes des magistrats, c'est l'impression massive et même l'intimidation inconsciente du colosse qui peut vous dévorer sur pied... le super-quintal ça vous pose une autorité, de justice, pourquoi pas l'exécutif un jour ?

Et la voix ! Même nabot... l'effet roquet, pas du gazouillis de Twitter : de l'aboiement de molosse... idéal à la radio dans les années 30... puis transposé à l'écran par Chaplin... la voix ! On en connaît au moins un ici qui va penser à la voix du vociférateur au Kärcher !

Enfin, en hommage au Vert-Galant lequel évoqua cela élégamment comme "jusqu'à 40 ans un os" : la q...e ! Félix Faure et la fameuse "porte de derrière" de l'Elysée pour "sa connaissance" !
Pour certaines dames électrices quoique non érectiles, la g... est secrètement le prolongement de la q... !
Et d'ailleurs non-non-non-non Valéry n'est-pas-mo-o-ort : car il b..de encore (bis, puis au refrain) :

"Il a aussi fait parler de lui en mai, visé par une enquête pour agression sexuelle après la plainte d’une journaliste allemande. Cette dernière l’accusait de lui avoir touché les fesses lors d’une interview plus d’un an plus tôt."
https://www.ouest-france.fr/politique/valery-giscard-d-estaing/l-ancien-president-valery-giscard-d-estaing-est-sorti-de-l-hopital-7058569
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/05/06/valery-giscard-d-estaing-vise-par-une-plainte-pour-agression-sexuelle_6038886_823448.html

stephane

Finalement le bon candidat à droite est celui qui aurait dû débrancher Fillon... Et donc il n'y en a pas.
Un seul s'y était risqué à l'époque, Georges Fenech. Celui-là je l'aurais bien vu ministre ; trop bon peut-être.
Gérard Larcher, qu'il reste avec les chasseurs et admire "l'Hallali du cerf" de Courbet. Ce président du Sénat dont j'appréciais le côté protestant est de plus en plus aussi franc qu'un âne qui recule.

Serge HIREL

@ stephane 20 novembre 2020 à 22:03

Mais pourquoi voulez-vous expatrier Gérard Larcher en Sologne ? En matière de trompes de chasse, il a ce qu’il faut chez lui, à Rambouillet, dont il a été maire 28 ans au total : le Rallye Saint-Hubert et le Rallye Bonnelles-Rambouillet...

https://www.leparisien.fr/yvelines-78/rambouillet-78120/rambouillet-fete-son-jumelage-avec-waterloo-et-la-chasse-13-05-2016-5792775.php

Personnellement, si ce n’était son âge (71ans), il me paraîtrait un candidat LR tout à fait crédible et je trouve que les bonnes blagues sur ses mœurs gastronomiques masquent trop souvent la qualité du travail qu’il a accompli au Sénat, qui, aujourd’hui, est le principal vecteur de l’opposition conservatrice. Sans éclat inutile, il tient tête à Jupiter et sa façon d’être lui permet de fréquenter toutes les chapelles de son parti et du centre... De plus, le protocole républicain et la Constitution en font un personnage incontournable.
Hélas, sa « gueule » ne lui laisse aucune chance. Sarkozy, Grand Maître des faciès, a donné son avis dès 2016, dans un feuille politique réputée, « Closer » : « Trop laid »...

Pour ma part, je lui fais deux reproches : le 5 mars 2017, avant le discours de Fillon au Trocadéro, il était en position de lui imposer son retrait dans l’honneur et de se présenter à la Présidence. Il n’a pas osé faire le pas, prendre le risque d’un combat difficile, mais gagnable.

Quant au second... l’anecdote est amusante : peut-on élire président de la République française un ancien maire qui, voici 35 ans, a choisi de jumeler sa ville avec Waterloo ! Et qui fait sonner les trompes de chasse locales pour honorer cette commune honnie ! Sûr et certain que Zemmour ne le soutiendrait pas !

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@ Achille 20 novembre 2020 à 14 :30

Pouvez-vous nous rappeler le nombre de postes de fonctionnaires que François Fillon s’était engagé à supprimer en cinq ans ? 500 000, sur les trois fonctions publiques.
Pouvez-vous nous rappeler le nombre de postes de fonctionnaires qu’Emmanuel Macron s’était engagé à supprimer sur cinq ans? 120 000, dont 50 000 au sein de l’Etat.

Pouvez-vous nous rappeler ce qu’a dit Bruno Le Maire lors du débat d’orientation budgétaire 2021, en juillet dernier ? : « Nous avons pris la décision de maîtriser l’évolution de l’emploi public en visant la stabilisation de la création d’emplois publics ». En clair, d’ici la fin du quinquennat, la barre des 10 000 suppressions de postes ne sera pas franchie.

« Je demeure persuadé que François Fillon aurait appliqué sensiblement la même politique que Macron », dites-vous. Pour ma part, je suis persuadé que Macron n’applique pas du tout la même politique que celle à laquelle s’était engagé Fillon. Pas même celle qu’il avait promise.

F68.10

@ Lucile
"On dirait que cela ressemble pour elle à un sas de décompression, où elle se décontamine peu à peu de sa mère et ne vit plus sous la menace de maltraitance maternelle ou médicale."

Exact.

"C'est terrible pour le garçon qui a tué pour elle, victime lui aussi de cette femme complètement tordue."

Exact.

"Il reste ébloui par l'histoire d'amour qu'il a eue avec elle. C'est à la fois navrant et bouleversant."

Exact.

Ellen

@ Michelle D-LEROY | 20 novembre 2020 à 17:33 "Déplacement avec ou sans attestation ? pour faire le coq comme dirait l'ami Barack, pour se prouver qu'il existe encore politiquement."

D'où cette expression sur notre cocorico emblématique bien français :

"Que le coq ait ou pas les pieds dans la me*de, il chante toujours"

Tous les pays connaissent cet adage, dans leur langue of course.

Lucile

Questions sans réponses :

Emmanuel Macron aurait-il été élu à la présidentielle s'il avait eu le physique de Bruno Retailleau ?
Je réponds "non" sans hésiter (95 %).

Mais à supposer qu'il ait été élu, Bruno Retailleau pourrait-il être élu à la prochaine présidentielle s'il avait le physique d'Emmanuel Macron ?
Ma réponse est : "peut-être" (49 %)

Lucile

@ F68.10 | 20 novembre 2020 à 19:02

D'accord avec vos critères.
J'ai regardé tout ce qui se trouvait sur Internet se rapportant au cas de Gypsy. C'était à mes yeux un cas de légitime défense. Une horreur de mère, timbrée, manipulatrice, sadique, immature, qui avait fait procéder entre autres à l'ablation des glandes salivaires de sa fille parce qu'elle trouvait qu'elle bavait trop, qui l'obligeait à se déplacer dans un fauteuil roulant alors qu'elle pouvait marcher, qui trompait tout le monde, y compris les médecins, trop complaisants, prêts à mutiler encore et encore l'enfant à l'aide de soins inutiles et nocifs, sur ordre de la mère. La petite était son objet, obligée de jouer le jeu, de participer en souriant à son propre calvaire. Elle a expliqué qu'elle n'avait aucune issue, sa mère ayant persuadé tout le monde qu'elle était mentalement déficiente, et la police étant prête à la remettre entre les mains de son bourreau si elle cherchait à s'enfuir. Je crois me souvenir que Gypsy avait plus ou moins essayé de s'enfuir, qu'elle avait été rattrapée, remise à sa mère qui l'avait battue, tondue et menacée de faire pire avec elle encore que d'habitude.

La justice lui a pourtant infligé une peine assez lourde, quoique légère comparée à ce que vaut d'habitude un tel crime aux USA. La jeune femme retrouve en prison une vie presque normale, comparée au cauchemar qu'elle a vécu quand elle était entre les mains de sa mère. On dirait que cela ressemble pour elle à un sas de décompression, où elle se décontamine peu à peu de sa mère et ne vit plus sous la menace de maltraitance maternelle ou médicale. C'est terrible pour le garçon qui a tué pour elle, victime lui aussi de cette femme complètement tordue. Il reste ébloui par l'histoire d'amour qu'il a eue avec elle. C'est à la fois navrant et bouleversant.

On ne peut avancer rien de pareil dans le cas Daval. Je ne suis pas le procès de près, mais il me semble que le meurtrier est adulte, autonome financièrement. Il n'a fait état d'aucune maltraitance, pas la moindre. Je veux bien qu'il soit faible, qu'il n'ait pas su régler un conflit avec sa femme autrement que de manière violente, et qu'elle n'ait pas été parfaite, personne ne l'est, mais objectivement le meurtre qu'il a commis n'a rien d'une légitime défense, de près ou de loin, sinon son avocat l'aurait fait valoir. Je pense également qu'il a comme tout le monde en pareil cas des raisons, qu'il s'est peut-être piégé lui-même. Mais de là à accuser la victime pour le défendre, non. Il y a les faits, et c'est ce qui importe d'abord.

Gypsy était entre les mains d'une personne qui attentait à sa vie tous les jours, qui la mutilait et la faisait souffrir dans son corps. Ne serait-ce que pour rendre justice aux enfants qui subissent le même martyre que Gypsy, il me paraît très important de bien montrer la différence de situation.

Et Jonathann Daval n'aura peut-être pas plus d'années de prison que Gypsy. Je ne le plains pas trop.

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@ Giuseppe

Je ne regarde pratiquement pas la télé, donc je ne sais pas comment les journalistes parlent de l'affaire. J'imagine bien qu'ils font de Jonathann Daval un monstre et qu'ils poussent la famille de la victime à dire beaucoup de bêtises. Ce n'est pas nouveau. Mais parler pour les contrer de "responsabilité" du côté de la victime me paraît grave.

Les exemples que j'ai pris viennent de ce que vous avez décerné le titre de "Résistants" à ceux qui cherchent à "définir" les "responsabilités" de la victime. Les Résistants pendant la guerre étaient du côté des victimes, pas du côté des bourreaux. À l'heure actuelle, on peut déjà résister en évitant de trop regarder le dépeçage de JD par les journalistes de télé.

Si je considère les faits, dans cette affaire, Jonathann Daval n'est pas la victime, et sa femme n'est pas responsable de s'être fait tuer par lui.

stephane

@ Achille | 20 novembre 2020 à 14:30
"Je demeure persuadé que François Fillon aurait appliqué sensiblement la même politique que Macron. Tout simplement parce que la situation économique du pays l’exigeait. Il n’aurait donc pas évité les Gilets jaunes et encore moins la Covid-19 et se serait donc, là aussi, rabattu sur les mêmes solutions de secours.
En clair on en serait au même point."

En ce qui me concerne, j'avais décroché de Fillon bien avant ses histoires de costumes. Il a été décevant dans sa défense et pourquoi ne pas avoir dit "Bourgi se venge face à mon refus d'entrer dans ses combines" ?
Le programme de Fillon supprimait trop rapidement trop de fonctionnaires, et c'est la cause de la perte de voix.

Malgré la déception Macron, je pense que nous n'en serions pas au même point, ça aurait été pire et bien plus rapidement, tant Fillon aurait fait preuve d'un manque de souplesse fasse à la réalité du pays. Tout ne se règle pas dans la douleur et il faut garder les punitions pour qui les méritent.

En ayant voté Fillon, je comprends donc mal votre décalage à trouver étonnant voire ringard le messmero-garaudisme de certains dans une époque qui aurait pu éviter le naufrage lié à la personnalité de Mitterrand le fourbe ; à moins que ce ticket ne fut pas assez à droite à vos yeux ?

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@ Xavier NEBOUT | 20 novembre 2020 à 18:46
"Je dirais Philippe Bas pour un retour à la Quatrième République - plus instable mais moins pourrie que la Cinquième."

Bien d'accord avec vous mais vraisemblablement pas pour les mêmes raisons.
Philippe Bas a réussi à démontrer que le Sénat pouvait être utile. Belle performance.
Au niveau LR, il se détache nettement.
Mais ne vous semble-t-il pas un peu trop à gauche ?

Après, d'autres ont des gueules de président :
Bayrou pour le club des collectionneurs de papillons,
Gérard Collomb ce serait plutôt la philatélie, comme Le Maire ou Ayrault.
Larcher président des trompes de chasse de Sologne,
Retailleau, ce serait la présidence des nostalgiques d'Intervilles et de la mémoire de Guy Lux et Léon Zitrone...

stephane

Daval suite

On voit beaucoup trop Isabelle Fouillot, la mère de la victime.
Il y a trop de charges contre Daval, ce qui va finir par le rendre sympathique,
Il semble qu'il y ait beaucoup de femmes chez les jurés.
Et enfin, Bertrand Cantat a été condamné à dix ans pour avoir massacré Marie Trintignant.

Je ne suis pas juriste, mais je suis prêt à parier que Daval ne va pas avoir perpétuité, d'autant que la préméditation ne semble pas établie.
Dans moins de 16 ans, avec le jeu des remises de peine, il sortira sans doute.
Il aura alors 52 ans, voire 49 si on tient compte des 3 ans déjà effectués.

Giuseppe

@ Lucile | 20 novembre 2020 à 18:06

Je dis simplement que JD est lynché, tous les jours, on ne peut ouvrir ou écouter un seul média qui garde un peu raison.
Jamais il n'est mentionné un bout, même un tout petit bout d'examen de ce qu'était la vie de celui-ci dans ce couple. Je n'ai aucun moyen de porter le moindre jugement sur cette affaire, je n'en ai pas les compétences.

Il a fallu que j'écoute par hasard Philippe Bilger qui a levé un coin de cette chape d'accusations, de chasse à l'homme, et tenté - me semble-t-il - d'ouvrir un coin de ciel sur ce qui est un drame terrible, et sans aucun doute bien plus complexe que ce qui est déversé tous les jours.

Après, vos comparaisons sont bien trop compliquées pour moi. Je ne lis pas les chiens écrasés, ni les faits divers... Mais avez-vous bien lu ce que j'ai écrit ?
Je ne suis pas juriste, "Chercher des circonstances atténuantes à un meurtrier, c'est le travail de l'avocat".
Je ne cherche rien du tout dans cette affaire, j'ai des yeux et j'écoute ce qui peut tomber dans mes oreilles, je constate simplement... Au fait je n'ai rien compris à ce que vous avez écrit, et les comparaisons hallucinantes ou ridicules que vous alignez... Je me fatigue pour rien.

Achille a peut-être fait un raccourci mais au moins lui je l'entends bien, "entender" en espagnol, comprendre, je le comprends bien et je le cite :
"Si vous voulez mon avis, à la première baffe que Jonathann s'est pris de sa femme, il aurait dû prendre ses cliques et ses claques et fuir cette famille de dingues. Maintenant c'est trop tard car il a commis l'irréparable !"

Et pour vous, je vous cite, "Dans le cas présent, la manière dont l'assassin a essayé d'accuser de son meurtre divers membres de la famille de sa défunte épouse, et son épouse elle-même, en fait une espèce de manipulateur, et un mythomane, en plus d'un meurtrier, on ne peut pas se tromper sur le diagnostic." Sans nul doute Charles Exbrayat et certains autres comparés à vous sont d'aimables auteurs de romans policiers.

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@ Henri Gibaud | 20 novembre 2020 à 16:33

J'avoue que mon constat s'arrête à ce que je ne peux éviter, il me semble, je dis bien il me semble - parfois on ne peut malheureusement pas tout esquiver - que les mêmes médias manipulent et se servent des parents pour en faire de "bons clients", je n'irai pas plus loin, je m'échappe systématiquement de ce type d'actualité.

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@ Serge HIREL | 20 novembre 2020 à 20:13
"Philippe, lui, fort heureusement, fort de son expérience professionnelle, sait que les choses ne sont jamais si simples - un meurtrier, une victime - et a bien fait d’oser cette note discordante dans ce pitoyable concert univoque."

Totalement d'accord avec vous, c'est exactement ce que j'ai écrit.

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