Dans les années 1960, Fernand Raynaud faisait rire avec son sketch "Les gens sont méchants".
Aujourd'hui nous serions obligés d'admettre que la drôlerie d'hier est devenue une plaie épouvantable.
Il suffit pour s'en convaincre, non seulement de constater les terribles attaques antisémites contre April Benayoum (Miss Provence et 1ère dauphine de Miss France) mais aussi les insultes dont Amandine Petit, Miss France 2021, a été victime. La substance, en gros, étant qu'elle serait indigne de représenter la France...
L'antisémitisme délirant qui résulte de la simple énonciation par April Benayoum qu'elle a un père d'origine israélienne, est malheureusement trop fréquent soit qu'il résulte d'une abjection personnelle soit d'une instrumentalisation du conflit israélo-palestinien. Il s'est conjugué donc, à la suite de cette soirée d'élection des Miss regardée par beaucoup de téléspectateurs, avec une aigreur et des grossièretés déversées sur Amandine Petit.
Comme si cette méchanceté, devenue une qualification presque désuète dans le registre moral, était revenue brutalement au premier plan et qu'elle révélait le besoin de détester, l'envie de salir et de haïr.
Le Parquet de Paris a ordonné une enquête sur les insultes antisémites à l'encontre d'April Benayoum. Mais je ne suis pas sûr qu'il pourra intervenir pour toutes les "méchancetés" ordinaires et, s'il y a plainte, leur appliquer une qualification pénale.
Les gens sont méchants et ne peuvent plus se passer de la virulence de la contradiction et de la grossièreté du verbe.
Le président Macron a fait référence, dans son entretien avec Laureline Dupont, à "la Trahison des clercs", le livre de Julien Benda. Il a raison. Dans tous les espaces de la pensée, de la communication, en particulier sur les réseaux sociaux, beaucoup de clercs négligent les devoirs que leur statut, leur position devraient leur imposer et se vautrent avec délectation dans une fange dont on était pourtant sûr qu'elle leur était étrangère.
Si ces clercs - à mon égard, je songe en particulier à un Arnaud Viviant dérapant sans vergogne - trahissent leurs obligations avec une "méchanceté" gratuite, que peut-on espérer de beaucoup d'autres qui ne disposent ni de culture, ni de langage ni de privilèges ?
Ce mystère ne cesse pas de me troubler qui en totale transparence constitue certains comme des créateurs de malfaisance.
Non pas que cette exigence me mette à l'abri de tout. J'ai connu récemment un incident sur Sud Radio où ma passion exclusive de la liberté et de la vérité ne m'a pas rendu suffisamment attentif à la teneur des propos d'une auditrice.
Mais j'essaie de me tenir le moins mal possible.
Pourtant cette méchanceté qui sans cause ni motif - accordée avec ce constat qu'aujourd'hui chaque Français se définit ainsi : je me plains donc je suis - altère paroles et écrits, rapports et dialogues, s'insinue partout, devenant le premier mouvement de l'esprit, l'humeur initiale, le poison intime, est plus préoccupante que toutes les autres dérives de notre modernité.
Rien à voir avec la richesse de la liberté d'expression, avec la rage de convaincre et le souci d'entendre.
Non, cet humain, mon frère, mon proche, ce citoyen, cet habitant, comme moi, de la Terre, est méchant. Prendre de plein fouet cette certitude déprimante, on n'y peut rien, elle relève des tréfonds, de l'intime, de la pente de chacun, vous met dans un état de désolation, d'impuissance. Et de doute terrible.
Et si on l'était, méchant ?
Fernand Raynaud ne rirait plus.
L'ULTRA-DROITE (suite)
Un entretien avec Jean-Yves Camus (Le Monde) sur l'ultra-droite me tombe du ciel. Il est très long et je ne veux pas le mettre ici. Il est précis et plein d'infos. J'en recommande la lecture. Qui voudra le lire le trouvera sur mon blog ou sur mon mur Facebook.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 janvier 2021 à 12:14
@ Claggart | 03 janvier 2021 à 14:14
Pourquoi voir de la méchanceté là où il y aurait plutôt une forme d'humour de notre ami PC (Patrice Charoulet et non parti communiste) ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 janvier 2021 à 15:52
@ Patrice Charoulet 03 janvier 12 h 48
"J'ai les noms"
On sent que ça le démange de les nommer, pire, les dénoncer.
Il oublie que la Stasi c'est fini depuis 30 ans.
Rédigé par : Claggart | 03 janvier 2021 à 14:14
ULTRA-DROITE
A l'occasion de la publication du livre de Jean-Michel Décugis, Pauline Guéna, Marc Leplongeon, « La Poudrière », Grasset éd., « Le Parisien » de ce dimanche nous présente l'ultra-droite française.
On y évoque Volontaires pour la France, Zouaves de Paris, Audace Lyon, Action française, Vent d'Est (ex-Bastion social, ex-Gud), les Identitaires,
Parti nationaliste français, Action des forces opérationnelles (AFO), les Barjols, Oiseau noir. Dans la fachosphère sont cités Alain Soral, Daniel Conversano, Boris Le Lay, Hervé Ryssen...
On y apprend notamment que les membres de l'un de ces groupes « ont voulu injecter du cyanure ou de la mort-aux-rats dans les barquettes de viande halal » !
J'ai bien peur que quatre ou cinq de nos confrères d'ici auraient bien aimé, s'ils avaient pu, injecter ça. J'ai les noms.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 03 janvier 2021 à 12:48
"Non, cet humain, mon frère, mon proche, ce citoyen, cet habitant, comme moi, de la Terre, est méchant. Prendre de plein fouet cette certitude déprimante, on n'y peut rien, elle relève des tréfonds, de l'intime, de la pente de chacun, vous met dans un état de désolation, d'impuissance. Et de doute terrible.
Et si on l'était, méchant ?" (PB)
On est surtout inexistant : souffrant et mourant, mimétique donc lyncheur, on ne fait guère que subir.
Dans ces conditions, croire qu'on va apporter la lumière sur Twitter et redoubler les contraintes ici ne vont pas dans le bon sens.
Se référer à mes deux commentaires, 02 janvier 2021 à 19:33 et 02 janvier 2021 à 18:47.
Cette façon d'écourter oblige à faire presque des renvois en bas de page, que c'est fastidieux et, de mon point de vue, prétentieux dans le cadre de commentaires :
mais ce n'est pas comme si j'avais le choix.
Rédigé par : Lodi | 02 janvier 2021 à 22:35
@ Patrice Charoulet 30 décembre 2020 à 18:45
Je ne vois pas bien où se situe le conflit entre nous que vous regrettez. Mon commentaire à propos de votre texte, qui est plutôt celui de Me Majster, attire l’attention sur des faits précis, en particulier son CV posté par lui sur Linkedin.
Et j’ai bien séparé mon jugement - « À mon humble avis, on peut aisément trouver plus sérieux défenseur de la cause de Sarah Halimi » - de ces faits précis.
Par ailleurs, je ne vous ai pas reproché d’avoir rapproché l’affaire Sarah Halimi des injures antisémites contre Miss Provence, mais j’ai regretté que vous ayez « introduit par effraction » sur le blog un personnage douteux, dont l’objectif est plus de se faire un nom que de démêler l’écheveau des circonstances de ce crime odieux.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 janvier 2021 à 15:45
@ Serge HIREL
"F68.10 n’a rien d’un compère, du moins dans le sens péjoratif du terme… Nous sommes souvent en désaccord. Le plaisir de dialoguer n’en est que plus fort."
J'avoue apprécier dialoguer à l'occasion avec vous, même si je trouve compliqué de briser certains réflexes que vous avez. Ce qui m'irrite parfois. Mais il n'est pas légitime pour moi de m'arrêter à ce type de détails. Donc: au plaisir d'échanger avec vous dans le futur.
Rédigé par : F68.10 | 31 décembre 2020 à 21:40
@ Caserte 31 décembre 2020 à 09:35
Je déplore comme vous l’état actuel du Mammouth ou, plus exactement, la faiblesse du bagage intellectuel qu’il fournit aux jeunes générations. La réforme Haby était audacieuse, mais elle s’est heurtée à deux obstacles majeurs. Elle a modifié l’organisation de l’Education nationale sans se donner les moyens de former les enseignants à celle-ci. Lesquels ont traîné les pieds pour l’appliquer, d’une part parce qu’elle dérangeait leur petit confort, d’autre part, parce que les fonctionnaires du Mammouth étant majoritairement de gauche, elle ne pouvait être que mauvaise à leurs yeux puisqu’elle émanait d’un gouvernement de droite.
Quant à Giscard, je n’emploierais pas les mêmes termes que vous à son propos, mais je ne suis pas loin de votre opinion (cf mon commentaire du billet de Philippe « Valéry Giscard d’Estaing : oui mais... » du 5 décembre 2020 à 17:48).
Rédigé par : Serge HIREL | 31 décembre 2020 à 20:10
@ Serge Hirel 29 décembre 16h10
« …Considérez-vous que la loi Haby et ses décrets ont été bénéfiques ou, au contraire, néfastes à l’instruction civique ? »
D'ordinaire je vous aurais répondu cursivement : pourquoi pas !
Pas correct cela aurait été. Car c'est moi qui suis allé vous chercher.
J'ai eu tort, je vous prie de m'en excuser, nous ne cognons pas dans la même catégorie !
Je ne vous chercherai plus. Mais je vous dois, pour le coup, une réponse…
La loi Giscaraby date du règne du premier prince Souhmis, ce monarque auquel on doit le coup de pelle inaugural du creusement de la dette publique ainsi que la mise en place du regroupement des familles, mouture d'avant-garde du regroupement des ethnies, laquelle consiste une fois qu'un individu – parfaitement honorable comme il se doit – a réussi à franchir notre frontière, qu'il soit autorisé à être rejoint par toute une tribu… qui lui court derrière !
Nous autres vieillards, qui eûmes notre bachot en un temps où les mentions TB étaient si rares que celui qui en obtenait une avait sa photo dans le journal local et où les classes de maths élém se comptaient dans un département rural sur les doigts d'un main, regardons d'un œil étonné les résultats actuels de l'Éducnat.
La loi Giscaraby : j'ai bien connu des gens qui firent des pieds et des mains auprès des autorités compétentes pour faire sauter une classe à leurs enfants afin que ces malheureux échappent à sa funeste application.
C'est dire !
Je ne serai pas exhaustif sur la situation actuelle de la Grande Maison de la rue de Grenelle. Je rappellerai l'incontestable déclin de la culture et du niveau intellectuel. On nous classe à la 23e place pour la lecture, à l'avant-dernier rang en Maths-Sciences. On a atteint les 80 % de réussite au bac et on est « En Marche » vers l'octroi universel. Le niveau des 5e est celui du CM2 d'il y a 30 ans. Les profs hargneux utilisent les manuels des années cinquante pour faire la classe, tellement les actuels sont grotesques...
La confrontation Zemmour/Chevènement, qui vient d'être rediffusée, donne un aperçu significatif de l'état intellectuel et moral de la Nation. Je vous la conseille au cas où !
Bon !
Pour conclure vous évoquâtes Samuel Paty. Moi aussi : je tiens l'Éducnat dans son ensemble, du plus obscur des concierges d'école au Grand Maître de l'Université, responsable de cet assassinat. Tous coupables… tous !
Et c'est bien normal.
Rédigé par : Caserte | 31 décembre 2020 à 09:35
@ Serge HIREL
J'ai lu votre texte du 29 décembre 20h33, qui m'est adressé. Je le découvre à l'instant et m'empresse de vous répondre.
Depuis que vous écrivez ici nous n'avons eu aucun conflit. Je lis vos textes. Ils sont d'un très bon niveau. Vous figurez parmi les bons commentateurs de ce blog. Et vous n'avez jamais caché votre métier. Enfin, vous ne signez pas d'un faux nom. Que de qualités !
J'en viens à vos propos. Ce texte m'est tombé du ciel... sur Facebook. Je ne connaissais pas le nom de cet avocat ancien magistrat. J'ignorais la radio où il a dit ces choses. C'est Madame Bilger qui me l'apprend (et vous l'apprend) par le lien qu'elle a très obligeamment mis à la fin. Vous avez fait des recherches sur l'auteur de ces propos. Vous le jugez publiquement, en le décriant. J'ignore tout de ce dont vous me parlez. Ce qu'il dit me semble montrer que l'assassin de la malheureuse Sarah Halimi a prémédité son crime, par tous les détails qu'il fournit. Cela me suffit pour souscrire à son exposé. Et pour le diffuser.
Si vous me reprochez une digression, convenez qu'elles ne manquent pas ici. Ailleurs, elles surabondent. Allez jeter un oeil sur le blog de Pierre Assouline : 90 % des commentaires sont des digressions.
Enfin, j'ai choisi le lieu de ma digression : entre les injures racistes dont fut victime la dauphine de Miss France et le crime raciste dont fut victime Sarah Halimi, aux cris de "Allah Akbar", je crois voir un petit lien. Vous parlez d'effraction. N'exagérez-vous pas quelque peu ?
Votre commentaire est gentillet, en comparaison d'un autre que j'ai reçu sur Facebook et qui me dit que j'aurais publié un "article pro-Juifs" et que "les Juifs, les homos et les francs-maçons dominent la France". Je ne pense pas que vous pourriez souscrire à ce commentaire-là. Même si quelques confrères d'ici ont ces pensées. Confrères que je connais, et que je ne veux pas nommer.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 décembre 2020 à 18:45
@ Patrice Charoulet 29 décembre 2020 à 17:29
Que les choses soient claires. Sarah Halimi a été victime d’un crime horrible, que son meurtrier soit irresponsable selon le Code pénal ou qu’il ait agi en conscience, par antisémitisme. Le dossier, qui a été très médiatisé, est actuellement examiné par la Cour de cassation. Voilà les faits établis et je partage l’émotion qu’ils ont suscitée.
Mais je ne vais pas plus loin et je ne comprends pas que vous nous infligiez sur ce blog habituellement plus mesuré la logorrhée d’un avocat s’exprimant en son seul nom personnel sur une radio communautaire - Judaïques FM, que vous oubliez de citer… - qui, de toute évidence, ne peut pas avoir le recul nécessaire à un traitement équilibré de cette affaire.
De plus, il aurait peut-être été prudent de votre part de vous intéresser à la personnalité de cet avocat, qui ne l’est que depuis trois mois… Après une carrière de magistrat à Nanterre et une autre de banquier de haut niveau - selon le CV qu’il a posté sur Linkedin -, il a été fondateur d’une entreprise informatique qui, entre autres, à travers une filiale implantée dans les mêmes locaux parisiens, commercialise une « plate-forme numérique de contrôle des formes de chaussures »… Il se dit aussi en affaires avec un psychiatre lacanien de 89 ans connu pour avoir scandalisé le monde médical et scientifique en soutenant que les autistes étaient semblables aux « golems » de la mythologie juive, des humanoïdes faits d’argile et dépourvus de libre arbitre.
À mon humble avis, on peut aisément trouver plus sérieux défenseur de la cause de Sarah Halimi et il est franchement dommage que vous ayez profité des injures racistes adressées à Miss Provence pour introduire par effraction un tel personnage sur le site de Philippe.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 décembre 2020 à 20:23
@ Caserte 29 décembre 2020 à 09:17
Je ne comprends pas votre commentaire. Considérez-vous que la loi Haby et ses décrets ont été bénéfiques ou, au contraire, néfastes à l’instruction civique ? Elle ne l’évoque qu’en quelques mots : « La formation primaire assure conjointement avec la famille l’éducation morale et l’éducation civique » (article 3).
Depuis lors, l’esprit de Mai 68 n’ayant rien arrangé, ce domaine de l’éducation a été le parent pauvre des programmes. Aujourd’hui encore, le temps scolaire qui lui est consacré est notoirement insuffisant et les directives du ministère ne sont pas particulièrement pressantes.
C’est René Haby qui, en 1976 a introduit les journaux dans l’enceinte scolaire et le pouvoir socialiste a poursuivi cette initiative en créant en 1982 le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des moyens d’information). Rattachée au Centre national de documentation pédagogique, cette association organise chaque année une Semaine de la presse à l’école. Certains établissements en font un point fort de l’année scolaire. Beaucoup d’autres traînent les pieds…
Je pense que, même si nos lois mémorielles et autres parvenaient encore longtemps à endiguer les dérives fascistes, négationnistes et racistes - ce que je ne crois pas -, il est souhaitable qu’elles n’apparaissent plus comme des interdictions « politiques », qui victimisent « ceux qui pensent mal », mais d’abord comme le moyen de créer de la cohésion sociale et de la maintenir en évitant des débats qui n’ont pas lieu d’être. Comme la réalité de la Shoah par exemple. Pour faire ce travail pédagogique auprès des jeunes générations, il n’existe pas de meilleur lieu que l’école. Et l’Education nationale devrait se faire un devoir de vivifier cet enseignement.
Les enseignants se déclarant majoritairement de gauche - antifascistes, antiracistes… -, cela ne devait pas leur poser de problèmes de conscience… Encore faut-il qu’ils soient formés et disposent d’un cadre pédagogique précis, l’état actuel de notre société n’autorisant aucune erreur vis-à-vis des élèves qui, chez eux, sont éduqués dans un tout autre état d’esprit que celui que doit inculquer la République. Samuel Paty l’a payé de sa vie.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 décembre 2020 à 16:10
LA SOLUTION UNIQUE DE SERGE HIREL
« C’est dire si nos lois limitant la liberté d’expression, qu’elles soient mémorielles ou antiracistes, sont désormais inefficaces. Pour combattre ce venin, il n’y a en fait qu’une solution : développer l’esprit critique dès le plus jeune âge, mettre en place une véritable formation aux médias, renforcer l’instruction civique et argumenter, argumenter sans cesse, sous toutes les formes possibles, sur tous les supports possibles. » 26 décembre 10h37
Le principal a été fait dès la réforme Haby/Giscard.
Aujourd'hui Macron poursuit opiniâtrement.
Demain ce seront les arabes qui finiront le travail !
Rédigé par : Caserte | 29 décembre 2020 à 09:17
LE TEMPS COVIDIEN
Cette année, pour la Saint-Sylvestre, combien allons-nous sacrifier de bagnoles par le feu ?
Rédigé par : Caserte | 28 décembre 2020 à 08:13
@ breizmabro 25 décembre 2020 à 20h30
Veuillez me pardonner. J’ai oublié de vous remercier de votre exceptionnelle bonté. Mais peut-être était-ce dû exclusivement au fait que nous étions à quelques heures de Noël…
F68.10 n’a rien d’un compère, du moins dans le sens péjoratif du terme… Nous sommes souvent en désaccord. Le plaisir de dialoguer n’en est que plus fort.
Rédigé par : Serge HIREL | 27 décembre 2020 à 18:23
@ Robert Marchenoir 27 décembre 01:37
"Cambridge University Press nous apprend que breizmabro a vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre"
Si Cambridge University Press le dit c'est qu'c'est vrai, pas besoin de petits liens bleus pour le confirmer, mais cette publication ne dit malheureusement pas que je vendais du beurre SALÉ !
Bon, vous vous êtes plutôt de la génération demi-sel, du coup... :D
Adéo Martchi
Rédigé par : breizmabro | 27 décembre 2020 à 14:11
@ Catherine JACOB | 27 décembre 2020 à 09:59
« Sinon, j’espère que la dinde était bonne et vous souhaite ainsi qu’à tous mais en premier lieu à nos aimables hôtes, une belle entrée avec modération en 2021. »
La dinde aux marrons était excellente. J’en ai pris deux fois et au diable la modération. Mon charcutier s’approvisionne directement depuis un élevage du Poitou.
Profitons encore un peu de l’année 2020. Il sera toujours temps de voir ce que 2021 nous réserve. Je crains fort que les vœux de bonheur et de santé que l’on souhaite à nos proches et amis ne soient pas tous exaucés…
Rédigé par : Achille | 27 décembre 2020 à 10:29
@ Achille | 24 décembre 2020 à 10:02
« Nous entrons dans la période appelée « la trêve des confiseurs ». Catherine JACOB vous fera un petit topo sur la signification de cette belle expression si vous la lui demandez gentiment. Sinon vous pouvez aussi aller sur internet.»
Bon, on va dire en résumé que cet agréable moment de l’année est celui où dans l’hémicycle, on préfère les douceurs et sucer des cachous à s’égosiller en invectives.
Sinon, j’espère que la dinde était bonne et vous souhaite ainsi qu’à tous mais en premier lieu à nos aimables hôtes, une belle entrée avec modération en 2021, année
du buffle.
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 décembre 2020 à 09:59
@ Robert Marchenoir
"D'autre part, un article du professeur Cat Roulett [...] nous apprend que breizmabro a vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre."
Le professeur Cat Roulett ? Cet exhibitionniste ? Il connaît breizmabro ? Coïncidence ? Je ne crois pas.
Rédigé par : F68.10 | 27 décembre 2020 à 02:12
J'en profite pour rappeler un fait peu connu : la famille de Mary Preud'homme sent gravement des pieds. D'autre part, un article du professeur Cat Roulett, dans la dernière livraison du Historical Journal (Cambridge University Press) nous apprend que breizmabro a vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 décembre 2020 à 01:37
@ Mary Preud'homme
J'ai seulement affirmé que mon patronyme l'était. Rien de plus. Breizmabro devrait apprendre à garder un peu son chauvinisme pour elle dans ce type d'échanges.
Quant au reste, je ne vois pas ce qu'il y avait de mal à m'amuser avec des pseudonymes dans un contexte qui s'y prêtait.
Si, par ailleurs, je "cire les pompes" à Marchenoir, c'est que lui comprend bien ce qu'est un argument. Vous n'êtes toujours pas arrivée à ce niveau de compréhension.
Si vous avez des choses un peu plus intéressantes à dire, n'hésitez pas.
Rédigé par : F68.10 | 26 décembre 2020 à 23:29
@ breizmabro | 26 décembre 2020 à 15:38
Vous auriez dû deviner que sous le pseudo F68.10 et ses pleurnicheries interminables d'éternelle victime de la médecine psy, pauvre persécuté accessoirement reconverti en cireur de pompes marchenoiresques, se dissimulait en réalité un Breton bretonnant !
Ce qui ne sautait pas aux yeux du premier coup et même au second, surtout après que ce troll intarissable a un temps emprunté le rôle de Baron Samedi grand maître de la vie, de la mort et gardien des cimetières !
Bon on va en rester là afin de ne pas l'accabler davantage !
Vous remerciant pour vos souhaits de Noël et vous souhaitant en retour d'heureuses fêtes de fin d'année en famille.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 décembre 2020 à 22:15
@ breizmabro
"Ce blog devient de plus en plus squatté par des trolls, non bretons malheureusement :D"
Qu'en savez-vous que je ne suis pas "Breton" ?? Je vous le demande... Mon patronyme est on ne peut plus breton. Breton de chez breton de chez breton. Plus breton, tu meurs. Le site filae.com liste, entre 1966 et 1990, pour ce patronyme, environ 20 naissances dans le Morbihan, environ 15 en Loire-Atlantique, environ 5 dans le Finistère et moins dans tous les autres départements de France.
C'est quoi, ce chauvinisme à la mord-moi-l'nœud ?
J'vous demande si vous circoncisez vos enfants ? Non ? Bon.
Rédigé par : F68.10 | 26 décembre 2020 à 21:12
@ Achille
"Pour ne rien vous cacher, les explications de Marchenoir ne m’ont jamais convaincu."
Les propos de Marchenoir décrivent plutôt les détails techniques qui font que ces discussions oiseuses sont pénibles. Quant à moi, je prétends qu'il s'agit là de fausse sagesse que de ne pas s'opposer à ce type de comportements. Je pense, vous ayant lu, que vous éprouvez aussi une forme de répugnance morale, au-delà de votre probable avis que c'est au fond inutile ou impossible, à imposer la contradiction à des gens qui défendent bec et ongles leurs croyances ou positions infondées. Cela ne se fait pas toujours dans l'élégance, mais il me semble que la seule répugnance morale n'est pas suffisant pour récuser la légitimité de ce type d'entreprise. J'en récuse aussi l'inutilité ou l'impossibilité. Mais tout cela constitue une longue discussion. Que je trouve pertinente, mais longuette.
"En ce qui me concerne je préfère échanger avec des gens qui, sur ce blog ou ailleurs, ne cherchent pas obstinément la polémique. Ceci n’empêche pas des échanges un peu vifs mais faut pas non plus en abuser."
J'avalise votre lassitude face à ce type de polémiques. Elles ne m'enchantent guère. Mais il n'y a pas que le plaisir dans la vie.
Rédigé par : F68.10 | 26 décembre 2020 à 16:42
@ Mary Preud'homme 25 décembre 22:11
Ce blog devient de plus en plus squatté par des trolls, non bretons malheureusement :D
Je vous souhaite un joyeux Noël, à vous et votre famille, avec retard certes mais sincèrement.
Adéo Mary
Rédigé par : breizmabro | 26 décembre 2020 à 15:38
@ F68.10 | 26 décembre 2020 à 09:40
Pour ne rien vous cacher, les explications de Marchenoir ne m’ont jamais convaincu.
Pas plus d’ailleurs que les arguments de ceux et celles qui éprouvent un plaisir malsain à lui chercher des noises.
En ce qui me concerne je préfère échanger avec des gens qui, sur ce blog ou ailleurs, ne cherchent pas obstinément la polémique. Ceci n’empêche pas des échanges un peu vifs mais faut pas non plus en abuser.
Rédigé par : Achille | 26 décembre 2020 à 10:46
@ Patrice Charoulet 25 décembre 2020 à 11:08
« Notre gouvernement ne peut-il vraiment rien faire contre la publication de ces abominations ? »
Hélas non. Pas plus que ce qui a déjà été fait. En novembre 2018, le TGI de Paris a ordonné aux huit plus grands fournisseurs d’accès Internet français de rendre impossible toute connexion au site ‘democratieparticipative.biz’. Inquiété aussi dans d’autres Etats, le propriétaire du site, réfugié semble-t-il au Japon pour échapper à la justice française, a trouvé la parade : il change souvent de nom de domaine. Il a en particulier utilisé ‘.me’, géré par le Monténégro, qui n’est pas très regardant, et ‘.club’, qui appartient à un Canadien fondateur de plusieurs start-up dédiées à l’Internet…
En septembre dernier, le gouvernement a exigé de Google le déférencement du site, qui, depuis lors, n’est plus accessible sur ce moteur de recherche, ni sur Firefox… Mais il le reste sur le réseau social russe VK, 25e site le plus visité dans le monde, qui comprend des pages en français. Alain Soral et Dieudonné l’utilisent…
Et il est tout à fait probable que ‘democratieparticipative’ soit relayé par d’autres moteurs de recherche, ne serait-ce qu’aux Etats-Unis, où un site similaire sévit et où, son adresse IP y étant maintenant enregistrée, il est protégé de toute velléité de l’interdire par l’Amendement n°1 de la Constitution.
On peut aussi s’étonner que ce site utilise deux termes du vocabulaire politique français, suffisamment génériques pour ne pas pouvoir être attribués. Si son fondateur avait cherché à le faire enregistrer par l’Afnic, qui gère le registre des noms de domaine en ‘.fr’, il n’aurait pas obtenu satisfaction… Mais il lui a suffi de franchir la frontière, le business des noms de domaine étant très lucratif…
Ce sont là les conséquences du monde merveilleux de l’Internet. Aucune muraille ne lui résiste et le site le plus abject trouvera toujours le moyen de rester sur la Toile et d’être à la portée des internautes français. Tout juste peut-on parvenir à limiter son audience en multipliant les difficultés pour l’atteindre.
C’est dire si nos lois limitant la liberté d’expression, qu’elles soient mémorielles ou antiracistes, sont désormais inefficaces. Pour combattre ce venin, il n’y a en fait qu’une solution : développer l’esprit critique dès le plus jeune âge, mettre en place une véritable formation aux médias, renforcer l’instruction civique et argumenter, argumenter sans cesse, sous toutes les formes possibles, sur tous les supports possibles.
Il faudra à l’avenir plus prévenir que, le délit commis, tenter de réprimer. Les associations spécialisées, qui, aujourd’hui, ont pour principales activités de s’étrangler à longueur de communiqués stéréotypés et de se constituer partie civile au moindre procès, devront aller au contact de ces ennemis et, plus que défiler, ancrer leurs convictions dans l’opinion publique en rendant coup pour coup, sans se contenter d’attendre les foudres de la justice.
Elles devront aussi ne pas sélectionner leurs cibles au gré des convictions politiques de leurs dirigeants. Un raciste anti-Blancs ne vaut pas plus qu’un raciste anti-Noirs. Et notre République doit, sans hésiter ni faiblir, mieux armer son discours pour qu’ils soient mis l’un et l’autre au ban de la société. Leurs sites Internet continueront à déverser leurs tombereaux de haine, mais, peu à peu, sans convaincre au-delà des groupuscules extrémistes qui en créent les contenus. Encore une fois, c’est la Parole qui demeure le meilleur rempart contre le Mal.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 décembre 2020 à 10:37
@ Achille
"Le mieux est de laisser le teigneux à ses vociférations qui le ridiculisent."
Non. Pas toujours. Marchenoir a assez bien expliqué pourquoi. C'est de la fausse sagesse que d'être trop coulant avec les gens qui souhaitent pousser des idées absurdes. L'indifférence ne suffit pas à juguler les conséquences de la fourberie. Certains peuvent se permettre d'ignorer ces conséquences. D'autres non.
D'autre part, si jamais l'abcès doit être vidé. Il convient d'insister un peu. Et il convient de bien faire remarquer qui refuse de traiter les questions qu'eux-mêmes soulèvent. Ce n'est pas un point si mineur que cela.
Rédigé par : F68.10 | 26 décembre 2020 à 09:40
@ Serge HIREL 25 décembre 18h56
C'est rare, je vous ai tout lu. Je veux dire que c'est exceptionnel que je lise un commentaire de plus de 10 lignes.
Je ne vous citerai pas… parce qu'il faudrait tout citer, du premier au dernier mot. Mais je vais vous imprimer et vous afficher dans mon cabinet de travail.
Je ne sais dans quelle catégorie vous classer, je dirai respectueusement que vous êtes rare.
Et c'est tout de même rarissime de trouver quelqu'un de rare.
Bonne journée Serge Hirel.
Rédigé par : Caserte | 26 décembre 2020 à 08:19
@ Patrice Charoulet
"Le tueur de gendarmes y est célébré comme un « rebelle blanc » et un « héros » face à un « Etat juif »"
D'autres sites disent que F. Limol est d'origine antillaise, une photo qui est donnée comme le représentant ne permet pas d'être affirmatif dans un sens ou l'autre mais paraît confirmer qu'il n'est pas un Viking à tresses blondes, fût-il survivaliste et catho.
Comme quoi, qu'il s'agisse de la presse conformiste ou des réseaux asociaux, la propagande prend largement le pas sur l'exposé des faits.
Rédigé par : revnonausujai | 26 décembre 2020 à 07:49
Pas de "trêve des confiseurs" sur ce blog. Dommage !
Quand elle est passagère, la méchanceté ne prête pas à conséquence. Elle est plutôt un mouvement d’humeur, un coup de griffe aux propos d’un intervenant qui vous ont agacé. Rien de plus naturel que ce genre de petites polémiques assez courantes sur un blog où le panel des idées est très large et les personnalités très contrastées.
Au bout de quelques jours, le malentendu s’est dissipé et il est à nouveau possible d’échanger avec celui ou celle avec qui nous avons eu un échange un peu vif.
Chez les esprits sains les polémiques ne durent pas. Le plus intelligent étant celui qui n’insiste pas.
Par contre, quand elle dure au point de se transformer en comportement obsessionnel, cherchant volontairement à vexer, à humilier, le tout accompagné d’un flot d’injures, la méchanceté est révélatrice d’un esprit tourmenté, incapable de refouler ses mauvais instincts.
Vouloir absolument avoir raison, quand bien même ce serait le cas, n’est pas un signe d’intelligence. Le mieux est de laisser le teigneux à ses vociférations qui le ridiculisent.
Ce sera mon message pour cette courte période où il est de tradition d’arrêter les hostilités au moins pour quelques jours. Je constate hélas que mon appel au calme n’a pas été entendu par tout le monde…
—-
Un peu d’humour de circonstance.
Avec une grande schness (patois lorrain) il est possible d’affronter n’importe qui !
Toute ressemblance avec des intervenants et intervenantes de ce blog n’est pas vraiment due au hasard… 😉
Rédigé par : Achille | 26 décembre 2020 à 07:42
@ breizmabro
"Le "Fin de l'histoire" était écrit pour clore un débat inutile et mettre fin aux "polémiques infantiles", ce que vous appeliez de vos voeux (de Noël ?)."
Ne déformez pas le sens de la situation: vous ne recherchez que le dernier mot. N'auriez-vous pas rappliqué que Serge HIREL aurait probablement laissé l'histoire se clore d'elle-même.
"Maintenant si vous voulez continuer à monologuer tel votre compère F68.10, libre à vous, et naturellement votre liberté d'expression reste entière."
N'avez-vous pas remarqué que nous dialoguons, que vous l'admettiez ou non ?
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@ Mary Preud'homme
"Effectivement je m'en souviens. Comment aurais-je pu en effet oublier les innombrables insultes, diffamations, insinuations perverses, y compris concernant mes proches, diffamations et attaques en dessous de la ceinture de RM ?"
Admettez-vous que ce que vous qualifiez de comportement incorrect de la part de Robert Marchenoir répond à un comportement qu'il serait abusif de qualifier de correct de votre part ? Probablement pas.
"Mais pourquoi lui donner tant d'importance, alors qu'il ne s'agit manifestement que d'un troll s'en prenant à d'honnêtes blogueurs auxquels il prête ses propres délires ?"
Bonne question.
"S'agissant notamment des trolls bretons, il est possible qu'il finisse par en rencontrer un, bien au-delà d'Ouessant, lequel prendrait sans doute plaisir à le réduire de l'état de géant dont il se revendique à celui de pierre inerte ou de nain de jardin comme dans la légende !"
C'est curieux, cette mentalité qui consiste à se comporter comme un matamore sans jamais discuter du fond. Mais c'est un peu votre marque de fabrique.
Rédigé par : F68.10 | 25 décembre 2020 à 23:06
@ breizmabro | 24 décembre 2020 à 13:41
Effectivement je m'en souviens. Comment aurais-je pu en effet oublier les innombrables insultes, diffamations, insinuations perverses, y compris concernant mes proches, diffamations et attaques en dessous de la ceinture de RM ?
Mais pourquoi lui donner tant d'importance, alors qu'il ne s'agit manifestement que d'un troll s'en prenant à d'honnêtes blogueurs auxquels il prête ses propres délires ?
Mieux vaut l'ignorer et le renvoyer à ses obsessions toujours hors contexte.
S'agissant notamment des trolls bretons, il est possible qu'il finisse par en rencontrer un, bien au-delà d'Ouessant, lequel prendrait sans doute plaisir à le réduire de l'état de géant dont il se revendique à celui de pierre inerte ou de nain de jardin comme dans la légende !*
*"On dit qu’un homme qui a vu un Troll ne sera plus jamais le même. C’est pour cela qu’hommes et femmes répugnent à sortir au crépuscule, durant l’été, et s’assurent que leurs enfants sont bien au lit. Certains Trolls, très curieux, regardent par les fenêtres et tendent leurs bras maigres pour attraper des biens appartenant aux hommes. Afin d’être protégé, il faut fermer les portes et les fenêtres, tirer les rideaux et dormir profondément jusqu’aux premiers rayons du soleil. Les Trolls ne s’attardent pas longtemps au soleil, sinon ils sont changés en pierre.
Troll des cavernes : très grand, recouvert d’une peau sombre d’écailles verdâtres. Grands pieds plats et sans doigts. Nom d’une race de géants dont nous ne savons rien ; au Moyen Âge, ce sont souvent des diables ; dans le folklore récent, ils sont devenus des nains".
http://legendes.korrigans.free.fr/?page_id=13
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 décembre 2020 à 22:11
@ Serge HIREL 25 décembre 18:56
Le "Fin de l'histoire" était écrit pour clore un débat inutile et mettre fin aux "polémiques infantiles", ce que vous appeliez de vos voeux (de Noël ?).
Maintenant si vous voulez continuer à monologuer tel votre compère F68.10, libre à vous, et naturellement votre liberté d'expression reste entière.
Rédigé par : breizmabro | 25 décembre 2020 à 20:39
@ breizmabro 25 décembre 2020 à 09:10
« Fin de l’histoire ».
Non. De quel droit extraordinaire disposez-vous pour interdire ma liberté d’expression ? Si ce blog était vôtre, vous pourriez clouer le bec de quiconque. Mais ce blog n’est pas vôtre et, seuls, Philippe, directeur de la publication, et Pascale, par délégation, disposent des ciseaux de la censure… qu’ils emploient avec parcimonie.
Voilà un an jour pour jour, j’ai adressé mon premier commentaire à Philippe. Depuis lors, je trouve un réel plaisir à confronter mes points de vue sur les sujets qu’il propose - parfois mes convictions - avec d’autres intervenants que, peu à peu, j’ai appris à connaître. Ces dialogues sont éminemment enrichissants… à une condition : qu’ils ne soient pas pollués par des querelles qui, loin de présenter la même qualité que celles des salons où les idées s’opposent, ne sont inspirées que par l’animosité envers tel ou tel.
Elles ont toutes deux points communs : elles foisonnent de méchancetés inutiles - mais existe-t-il des méchancetés utiles ? - et ne traitent au mieux qu’à la marge le sujet du jour. J’ai regardé d’autres blogs, certains très courus. J’ai parcouru leurs commentaires… et j’ai fui parce que, faute de retenue des intervenants, faute d’une médiation efficace, ils sont parcourus par de lourdes vagues transportant pêle-mêle vociférations, fausses nouvelles et propos entre piliers de bistrot.
Pour bien me faire comprendre, revenons au monde réel, auquel ce nouveau monde électronique ressemble bien souvent. Je crois avoir compris que Philippe a bâti son blog un peu comme un cocktail auquel il invite amis et nouveaux amis pour qu’ils devisent courtoisement de l’actualité. Des désaccords surgissent, mais si, tout à coup, le ton monte entre deux participants, les autres s’éloignent d’eux, sans pouvoir néanmoins retrouver la sérénité qui est la marque de tels lieux.
D’autre blogs, eux, tiennent plus de l’arrière-salle de café enfumée où l’on crie fort pour s’imposer. Quand une bagarre éclate, on fait cercle autour des protagonistes, on les excite, on les soutient. On est au spectacle. Il faut que le sang coule… Pourquoi ? On n’en sait rien. Ce n’est pas le problème. Finalement, le patron intervient et jette tout ce beau monde à la porte.
Pour ma part, il ne me viendrait pas à l’idée d’entrer dans un tel établissement et si, par inadvertance, j’étais témoin d’un tel pugilat, j’en oublierais l’adresse. Le blog de Philippe n’en est bien sûr pas là, mais il arrive que, parfois, certains commentaires cherchent plus la bagarre que le consensus…
Noël passé, peut-on dès maintenant faire un vœu pour l’an neuf… et les suivants ? Je souhaite que, sur le blog de Philippe, chacun soit le contradicteur bienveillant de l’autre, que les idées s’entrechoquent, que les grossièretés restent à la porte, que l’humour y ait sa place et que, tous ensemble, nous continuions à profiter de cet espace de dialogue, très rare sur la planète Internet.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 décembre 2020 à 18:56
@ breizmabro (@ Serge HIREL @ Robert Marchenoir)
"Merci de ne pas intervenir sur ma façon de répliquer à Marchenoir (votre post du 24 décembre 15:46). Fin de l'histoire."
Wohô non ! Vous venez, comme Marchenoir l'a adéquatement remarqué, tel le coucou dans son nid, profiter d'un billet sur la méchanceté pour régler vos comptes vis-à-vis de Marchenoir, et prenez ainsi tout le commentariat à partie. Puis, face à une remarque de Serge qui vous enjoint d'y aller mollo - en tentant, au moins par charité envers vous, une équivalence morale avec le comportement de Marchenoir - vous vous mettez à trépigner que vous souhaitez pouvoir continuer votre accusation sans contradiction aucune.
Je vous le dis tout net: cela ne se passera pas comme cela.
La bonne nouvelle est que vous semblez réagir à l'eau bénite.
Âââârmez les deux caisses de Baygon Vert !
Rédigé par : F68.10 | 25 décembre 2020 à 16:06
Liberté d'expression ?
Voulant m'informer sur l'homme, survivaliste et surarmé, qui a tué trois gendarmes, je navigue sur Internet, en mettant le nom de ce monsieur.
Je tombe sur un site qui se présente ainsi :
« Propriété de David Johnson Jr, citoyen américain, Démocratie Participative est un site US d’expression française placé sous la protection du Premier Amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique. »
Le tueur de gendarmes y est célébré comme un « rebelle blanc » et un « héros » face à un « Etat juif ». Sa femme est qualifiée de « traînée ». Et l'on nous dit que ce tueur a bien fait de tuer ces gendarmes. Dans la marge d'un texte assez long et délirant, on peut lire « Commander le livre du mois « Guerre aux juifs ». Et, au passage, on publie un « chant SS ».
Voilà un exemple de « la liberté d'expression » sur Internet.
Notre gouvernement ne peut-il vraiment rien faire contre la publication de ces abominations ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 décembre 2020 à 11:08
Ce n’est pas pour soutenir Miss Lorraine, même si j’aurais aimé qu’elle devienne la nouvelle Miss France 2021, mais il semblerait que le concours Miss France 2021 ait été truqué ou plus exactement "orienté", terme poli qui finalement veut dire la même chose.
Certains critères de présélection sont décidés, non pas par les membres du jury, mais par la direction du concours.
Chaque année c’est le même sentiment de frustration que ressentent les candidates, en particulier, celles qui ne font pas partie du Top 5.
Il est vrai que les enjeux sont importants car être Miss France offre de bien belles opportunités de carrière dans le monde du spectacle certes, mais aussi du journalisme et pourquoi pas en politique.
Toutefois il convient de ne pas non plus sombrer dans la théorie du complot. D'autant qu'une Miss régionale aura certainement la possibilité de réussir dans sa vie professionnelle et même privée. La beauté constitue toujours un avantage décisif pour une femme.
Le vrai complot dans cette affaire c’est, à n’en pas douter, les tweets antisémites à destination de Miss Provence.
Rédigé par : Achille | 25 décembre 2020 à 10:53
@ Jean le Cauchois | 24 décembre 2020 à 18:38
1. N'ayez crainte je ne perdrai pas mon âme en discussions stériles avec ce petit monsieur sans intérêt.
2. Je n'utilise plus mon Hasselblad depuis longtemps, le 6 X 6 étant surtout un format utile pour la sélection du cadrage.
3. Mes petits-enfants (filles et garçons) en ont un peu marre qu'on leur tire le portrait à chaque événement, de sorte que j'ai un peu lâché l'affaire :D
Je vous souhaite un joyeux Noël.
Rédigé par : paparazette | 25 décembre 2020 à 09:33
@ Serge HIREL 24 décembre 19:02
Et réciproquement puisque c'est vous qui m'avez interpellée le 24 décembre 2020 à 13:41.
"Merci de ne pas tenter de me faire entrer dans vos démêlés avec Robert Marchenoir"
Merci de ne pas intervenir sur ma façon de répliquer à Marchenoir (votre post du 24 décembre 15:46).
Fin de l'histoire.
Joyeux Noël quand même :D
Rédigé par : breizmabro | 25 décembre 2020 à 09:10
Les nations dignes de ce nom sont celles qui n'acceptent pas l'humiliation :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_des_Fourches_Caudines
C'était pour le plus ancien, par contre, tout le monde se rappelle la Reconquista, la résistance solitaire de la Grande-Bretagne puis la décolonisation.
Donc oui, aucune nation ne doit être bonne perdante dans tous les cas si elle veut vivre. Cela pour dire que la rancune n'est pas forcément la chose abominable qu'on prétend parfois.
Ce n'est pas comme la trahison, la soumission et la tyrannie pour rappeler des évidences parfois oubliées.
Je dirais qu'une nation doit être bonne perdante quand elle a et le force et le droit contre elle. Débarquement et bombe atomique, il faut ce qu'il faut, les Américains ont eu absolument raison de sévir.
L'anachronisme d'historiens de faire comme si on avait gagné la guerre ! Au moment de se battre, on peut toujours perdre, il ne faut pas lâcher sa proie qu'elle ne soit vaincue et soumise. Le ressentiment de ceux qui en veulent au vainqueur parce qu'eux-mêmes ne le sont pas... Mais qu'ils imaginent le monde dystrophique où l'Axe aurait gagné ! Enfin non, incapables, ceci dit les uchronies ne sont pas faites pour les chiens.
Maintenant, il y a la sortie de guerre... Comment se réconcilier ? Contrairement à d'autres, je pense qu'il est bon de demander pardon quand on est en tort.
C'est certes infiniment désagréable... Eh bien, ne voilà-t-il pas une motivation pour essayer de ne plus être injuste à l'avenir ?
Et si la nation en tort ne le fait pas ? Alors, elle n'a pas à se plaindre des reproches des autres : qui ne se désinfecte pas peut bien attraper quelque infection. Ce n'est pas obligatoire, mais ça arrive.
La Russie se plaint souvent que ses voisins penchent vers l'Occident, mais elle y intervient... Et on peut chercher la repentance russe.
Comme vous pouvez le lire : "pas de rapport coupable avec le passé".
https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2007-5-page-5.htm
Et cela ne vaut pas que pour l'ère soviétique et pour la Pologne, savoir des problèmes médiatisés :
http://french.peopledaily.com.cn/International/6494737.html
Comme dit dans le premier lien, les Russes sont dans la "catastrophe évitée" : ça ne va pas du tout, ils ne voient pas les catastrophes qu'ils ont eues... Comment pourraient-ils donc les surmonter ?
A mon avis, quand on voit les Russes, on doit les prendre comme contre-exemple et reconnaître ses torts quand on en a, en France, on dira : le génocide vendéen. Qui est la racine des génocides modernes, soit dit en passant...
Nos leçons de morale quand on ne reconnaît de tort qu'envers ceux qui peuvent nous en faire et non des gens pacifiques, cette auto-complaisance est de la même eau que celle envers les régimes autoritaires et en est, je crois, une source : entre descendants d'assassins sans repentir et assassins actuels, on se comprend comme un vieux qui ne peut plus nuire vit par procuration dans les exploits d'un vaurien moins décati ou moins revenu à la raison que lui.
Maintenant, quand les torts sont partagés, c'est un chouïa plus compliqué : comme les descendants des conquérants refoulés par la Reconquista ne se sont pas excusés, il ne me semblait pas dû que les colonisateurs refoulés des pays arabes s'excusent.
A moins qu'il y ait de bonnes et de mauvaises colonisations ? Cependant, grande bonté d'âme, les nations ayant colonisé les pays à dominante musulmane se sont excusés.
Pour autant, cela n'a pas apaisé nos mauvais voisins méditerranéens. Ne voilà-t-il pas qu'ils mêlent ressentiment de "décolonisés" et fanatisme islamiste ? Cela prouve qu'il ne faut pas faire plus avec eux que d'échanger leur pétrole et diverses matières premières contre... eh bien, tout ce qu'on veut dans la limite de ce qu'ils ne peuvent pas, ou pas trop, retourner contre nous.
A l'inverse, les Vendéens ont subi un génocide :
https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/2859/vendee-du-genocide-au-memoricide
Un génocide : c'est prouvé, je ne vais pas lire le livre à votre place.
Et en plus, on a dénié le fait, tué la mémoire, d'où le néologiste bien venu de mémoricide.
En passant, pour l'amour de la vérité et la reconstruction de l'identité vendéenne, cela devrait être reconnu... Et déploré, avec toute la repentance requise pour un génocide qui est un auto-génocide, comme avec les khmers et au Rwanda : ne nous croyons pas en dehors, regardant les autres de haut, de ce que nous avons inauguré pour l'ère moderne, d'accord ?
Les Vendéens ont subi un génocide dénié et ne commettent pas d'attentat... N'abusons pas de leur bonté et reconnaissons nos torts.
A l'inverse, que les immigrés musulmans ne parasitent plus notre bonté : il ne faut plus admettre un seul immigré musulman chez nous. Les premiers à rendre pour le bien d'être ici le mal de l'ingratitude doivent être l'immigration non pas choisie ni même tolérée mais expulsée.
Ayons les yeux grands ouverts, sur nos torts, sur ceux des autres, et sachons réagir selon les mérites de chacun et non profiter de la bonté des uns en nous soumettant à la méchanceté des autres.
En somme, soyons justes.
Pour les individus, c'est pareil.
Sauf qu'il est plus dur de s'y retrouver, surtout sur Internet... Les excuses, par exemple, y sont rarissimes : cela veut-il dire que l'offensé doit se satisfaire d'être un crachoir ? Car qui accepte d'avoir perdu accepte d'être pour toujours un perdant, c'est ainsi, je signale que nous ne sommes pas dans un cadre ritualisé, un match où on peut applaudir les deux, où il y a des règles sanctionnées et où on se serre la main, à la fin.
Enfin, peut-être pas avec le coronavirus !
Donc, certains en appellent à la conversation, qu'on veut non radotante, d'autres à la confrontation qui a eu lieu sans règle car je rappelle qu'il n'y en a pas. Là où il n'y a pas de règle, il y a violence pure, la violence pure produit une défaite qui est effondrement de soi puisque c'est un soi contre un autre soi.
Qu'on ne me dise pas qu'on débat ici position contre position : j'ai eu pour ma part "raciste, abominable mauvaise foi, sans talent, du blabla pour m'assimiler aux nazis" et j'en passe. Je crois que tout le monde peut en dire autant.
Or en France, le débat intellectuel compte beaucoup mais il n'y a pas de règle. Aucune ! On confond le fait et son interprétation chez les journalistes, et le reste est à l'avenant.
Et ça se prend pour le cerveau de la planète... Il est vrai que le niveau du cerveau humain n'est pas si éblouissant que ça mais n'ouvrons pas un autre débat.
Donc tout avis différent peut-être perçu comme une attaque personnelle, donc donner une attaque personnelle qui en donnera une autre et devra être ressortie des dossiers.
Que faire ?
Essayons de ne pas confondre fait et interprétation.
Ici, ne pas attaquer les personnes, ou ce qui revient au même, un ensemble de personnes comme les pseudonymes.
Sachons nous excuser quand par grâce divine nous voyons que nous sommes dans notre tort... Voyons, quand la muse de l'éloquence vient ici, est-ce qu'on la repousse ? Non, la muse est moderne, elle inspire partout, merci et encore, soit dit en passant.
Si la muse ne déserte pas ces lieux, pourquoi repousser les autres lumières qui peuvent nous parvenir type, je n'aurais jamais dû dire ça ? Si le troll est une créature ne supportant pas la lumière, comment qualifier les gens repoussant la conscience de leur tort, des demi-trolls ? Dans ce cas, Internet est peuplé de quelques trolls et de beaucoup de demi-trolls, monde ténébreux, et ici, nous ne sommes pas dans le Darknet.
Je pense que le mieux est de ne pas donner prise aux autres en disant qui on est : autant ne pas protéger ses parties dans une bagarre de rue que s'exposer. Si on ne le fait pas, il faut s'attendre à des coups à vous faire plier en deux, que voulez-vous que je vous dise ?
Je sais bien qu'ici on se félicite sempiternellement d'être dans un blog d'élite mais je n'ai pas remarqué qu'on pratique le noble art.
Alors...
Je sais qu'il est difficile de ne pas se laisser aller à parler de soi, même ou peut-être parfois parce que couvert : un rôle social, c'est une comédie sociale, un mensonge, pour parler franc, et parfois parler clair et net pour les idées pour amener à parler plus sincèrement de soi.
Il ne faut pas : on est compris de travers mais cela sert de système d'alarme, il ne faut plus rien dire car mieux vaut une fausse interprétation très loin de soi que de tant guider les gens par des informations de sorte qu'ils vous tuent socialement. Parce que fut-on même un ange, si ça existe, les gens continueront à tirer pour se justifier de l'avoir fait.
C'est la nature humaine.
Les gens reprochant aux autres leurs masques s'imaginent que nous sommes dans un salon où les hôtes font régner la paix.
Rien de plus faux. Nos hôtes en sont capables quand ils reçoivent des gens en chair et en os, mais :
- Ils les sélectionnent
- Ils sont dans un territoire sous contrôle, par exemple, chez eux.
- En chair et en os, on se permet moins de choses. On peut voir aux traits du visage, ou du moins, avec un masque, aux yeux des gens, si on les choque... Alors on enterre une idée ou on la fait passer avec des termes moins bruts de décoffrage.
- Et si on est dans un contexte, bonne nourriture, grands vins, on a des facilitateurs de conversations apaisées.
Ici, espace de plus grande liberté, tout le monde vient, tout le monde en dit plus et plus grossièrement qu'en chair et en os, et il n'y a pas de dérivatif gustatif à la langue la plus acerbe.
Il faut en avoir conscience et prendre le meilleur des deux mondes : la liberté plus grande permet de "tout dire" et le rappel que nous parlons à des humains et non des sacs de sable pour nos nerfs.
Cela signifie en essayant de ne pas écraser leur sensibilité et de ne pas s'en prendre aux personnes. Difficile ! Orphée finit bien déchiré, alors les autres...
En attendant, pour montrer l'équilibre, le courage et un Français exceptionnel en espérant qu'il inspire :
https://www.youtube.com/watch?v=GGn_ZRFjoRU
Rédigé par : Lodi | 25 décembre 2020 à 08:31
@ breizmabro (@ GDAT13)
"Du coup, rien à ajouter. Si : merci !"
Chère et tendre avatar de l'hypocrisie et de la discorde, ne comprenez-vous pas que ce n'est pas en ne mentionnant pas mon pseudonyme que vous échapperez à mon regard scrutateur ? Il va bien falloir que nous commencions un exorcisme en bonne et due forme.
La citation que vous avez mentionnée n'est ni de GDAT13, contrairement à ce que vous laissez croire, ni même de moi ou de John Searle que je cite. Vous ne la tirez de votre chapeau que parce que cela vous arrange. La position de GDAT13 est de plus très facile à réfuter: il ne s'agit que d'un vague mouvement d'humeur qui n'apporte rien sur le fond. C'est tout ce qu'il convient d'en dire.
Et il serait sympathique que vous ne m'enjoigniez pas à me répéter, comme ci-dessus. Vous avez en effet déjà du pain sur la planche pour vous justifier de vos bassesses avant de projeter votre acrimonie sur les autres comme s'il s'agissait de la leur.
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@ Robert Marchenoir
"Le troll gagne toujours. Il est impossible à contrer."
Je ne pense pas que ce soit impossible.
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@ Serge HIREL
"Votre message est intéressant… mais ne répond pas à ma question… que je réitère donc. Il y a un juste milieu entre la grossièreté et la préciosité. Connaissant votre précision, « peut-être » me semble très insuffisant."
Il convient en effet d'éviter de faire progresser la grossièreté pour le simple plaisir de la grossièreté. Mais la grossièreté peut tout à fait être utile: South Park est de très mauvais goût, mais cela permet de frapper les esprits, et nombre de messages sociaux plus ou moins utiles peuvent circuler en utilisant ainsi la grossièreté comme medium.
Quant à la société française, elle est assez hostile à la grossièreté en général, et il est excessivement rare de voir un intellectuel faire assaut de grossièreté pour faire passer des thèses et en retirer un crédit social. Plutôt l'inverse. Je ne sais pas si je réponds, là, à votre question.
Mais cela ne change rien au fait que l'excès de politesse et de déférence est tout aussi dommageable que l'excès de grossièreté. Cela peut éventuellement favoriser - ou plutôt ne pas handicaper - le crédit social d'une personne que d'être plus déférent et poli que nécessaire. Mais si l'intolérance à la grossièreté est excessive, cela procure aussi une forme de protectionnisme intellectuel indu à des gens qui mériteraient pourtant bien que leurs idées, si ce n'est leur crédit social, soient mises à l'épreuve.
La courtoisie, la politesse et la déférence sont nécessaires pour que, par exemple, des silos d'organisation et d'efficacité, comme les entreprises, existent. Mais elles ne doivent jamais être absolues. Et, dans l'espace public, la grossièreté doit être en partie limitée pour ne pas gâcher les plaisirs des sens, mais guère plus.
Par contre, dans le véritable débat intellectuel, tous les coups devraient être permis. Simplement parce que, si des attaques personnelles portent, cela signifie que nous ne sommes plus dans un débat entre intellectuels. Et la grossièreté, généralement véhicule de l'irrévérence, ne devrait alors être vue que comme un artifice rhétorique, ni plus ni moins. En somme: rien de bien dangereux.
Si la grossièreté est considérée dangereuse, c'est que, paradoxalement, nous sommes dans un cercle de gens qui ne sont pas assez bien éduqués pour ne pas accepter que leur autorité puisse ne pas être révérée. C'est lorsqu'elle n'est plus considérée dangereuse qu'elle en devient inutile, superflue, et qu'elle disparaît de ce fait.
Mais comme vous le voyez dans le débat actuel entre économistes au sujet des questions d'annulation de dette, les noms d'oiseaux fleurissent. Nous en sommes donc très loin, de cette inutilité superflue de la grossièreté. C'est ainsi.
Quant à la situation sur les réseaux sociaux... il serait temps qu'on définisse un peu plus précisément ce que signifie la "haine". Quand on va restreindre l'expression de la "haine", que va-t-il se passer ? C'est la grande question... Sans nécessairement confier la résolution de ce problème à l'Education nationale, ce que vous semblez suggérer, il va bien falloir qu'une prise de conscience ait lieu dans l'opinion publique permettant de distinguer "attaque personnelle" de "critique de l'autorité" et même de distinguer entre "critique des idéologies religieuses" et "attaques contre des lieux de cultes". Je ne suis pas certain que tout le monde ait intérêt à ce que ces distinctions soient bien comprises !
Ce qui est terrifiant, c'est que ces distinctions de base - mais alors vraiment de base - ne sont toujours pas internalisées dans la conscience de gens. Je pense donc surtout qu'il faut commencer à être discursivement intolérants avec ceux qui échouent à faire ces distinctions. Le paradoxe en est que pour protéger une réelle tolérance des idées et des croyances, il faille promouvoir une forme d'intolérance au niveau conversationnel.
Ce qui nous amène dans un domaine bien plus dérangeant, mais qu'il faudra nécessairement aborder un jour, au sujet des formes que l'intolérance discursive est amenée à prendre pour in fine défendre la réelle tolérance.
Rédigé par : F68.10 | 25 décembre 2020 à 04:34
Je vois que le troll breizmabro a réussi son opération, qui consiste à détourner l'espace de commentaires d'un blog pour le transformer en espace de règlement de comptes personnel avec moi, déterrant des extraits de mes commentaires vieux de plusieurs années. Y compris certains adressés à des tiers.
Je rappelle pourquoi le trollage est considéré comme un crime sur Internet : le troll gagne toujours. Il est impossible à contrer.
Soit vous laissez le troll détourner la conversation, provoquer et agresser tout le monde, et alors le mal est fait.
Soit vous lui répondez, alors qu'il ne cherche que ça, et la provocation repart de plus belle, le troll se retrouve au centre de l'attention (c'est son but), il multiplie les attaques personnelles, dresse les gens les uns contre les autres, le billet ou le sujet du moment sont oubliés : le sabotage est complet.
C'est, comme je le disais tantôt, une prise d'otages.
Face à une telle perversité, il n'y a pas de bonne solution. Soit vous ignorez le troll (c'est ma politique la plupart du temps à l'égard de la vieille folle hystérique breizmabro, et de quelques autres). Et alors, c'est la prime au malfaiteur, l'impunité du semeur de zizanie.
Soit vous lui répondez (ce à quoi je me résous de loin en loin), et vous avez le résultat sous les yeux.
Rappelons aussi en quoi consiste le trollage. Trollage ne veut pas dire : propos des personnes que je n'aime pas sur Internet. Le trollage se caractérise à la fois par son but, et par ses moyens.
Le but est de faire dérailler la conversation, d'enterrer le sujet d'origine (ou les sujets ultérieurs abordés par rebond), de semer la zizanie, de dresser les commentateurs les uns contre les autres, de se livrer à des provocations et de faire sortir les gens de leurs gonds : on suscitera alors des répliques desquelles on tirera prétexte pour envenimer encore la situation, et ainsi de suite.
Les moyens sont simples : il suffit de ne jamais parler du fond du sujet en débat, d'éviter tout argument réfutable, et de se concentrer sur des attaques personnelles (par définition irréfutables).
Cela, c'est le troll ordinaire.
Il y a pire encore, c'est le troll français. Celui-là est encore plus pervers, et il applique des méthodes que je n'ai constatées nulle part ailleurs.
Il en est une, absolument imparable, qui consiste à déterrer des propos tenus par la cible sur un autre fil, à une autre date, et à se livrer à des attaques personnelles sur ce motif.
Évidemment, aucun des lecteurs présents ne se rappelle le contexte, le sujet ni les arguments des uns et des autres. Le troll a le champ libre pour diffamer à plaisir.
Le prix de la réplique atteint alors des sommets : il serait possible, à la cible visée, de rappeler le contexte, mais le travail nécessaire dans ce but serait monumental ; tandis que l'ennui procuré au reste de l'assistance serait maximal.
On voit par quel processus terroriste le troll impose sa loi et sabote les échanges en cours. Le troll mène la guérilla de celui qui n'a pas les moyens de s'opposer à la loyale : une dépense d'énergie minimale lui suffit pour infliger des dégâts maximum.
Il y a même une tactique encore plus perverse, qui consiste à aller chercher des propos non seulement anciens, mais tenus sur un autre blog -- dont évidemment les lecteurs n'ont jamais entendu parler.
Il m'est arrivé, à deux reprises, d'être poursuivi de blog en blog, de cette manière, par un troll qui me reprochait sur l'un les propos que j'avais tenus sur l'autre. On imagine la perplexité des tiers.
On relèvera qu'il s'agit là de méthodes de gauche. C'est ainsi que procède le politiquement correct, partant à la chasse de propos tenus il y a des années, sortant quelques mots de leur contexte, et s'en servant pour procéder à ce que les Anglais appellent des "assassinats de personnalité" ("character assassination"). C'est le mécanisme fondamental du "woke", de la "cancel culture".
Inutile de dire que je confirme à 100 % la pertinence des propos qui me sont imputés par le troll breizmabro. Ils étaient parfaitement justifiés, et je suis disposé à les tenir à nouveau, si l'on se livre à nouveau, à mon encontre, à des méthodes déloyales.
Rassurez-vous, je ne m'emploierai pas à en faire la démonstration ici. Il y a de mauvais perdants qui ne peuvent se résoudre à tourner la page, et qui marinent éternellement dans l'acide de leur ressentiment. Je ne peux rien pour eux.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 décembre 2020 à 01:40
@ breizmabro (@ Serge HIREL @ Robert Marchenoir)
"Il semblerait que pour vous, se faire traiter de "vieilles folles obsédées sexuelles" sur un blog ne doit pas être une insulte mais une discussion entre gens de bonne famille. Non monsieur, les mots on un sens."
Ouh là là... on sent que la ménopause est mal passée ! Veuillez pardonner mes métaphores médicales: c'est devenu une seconde nature au fil du temps. Alors traitons donc plutôt le fond du sujet:
Je vous avais suggéré de nous fournir un lien bleu délavé pour que nous puissions examiner les propos en question. Vous ne l'avez pas fourni. Alors voilà, dans ma grande bonté, ledit lien bleu délavé, qui nous permet de remonter dans le temps et la discussion. Ne m'en remerciez pas ! C'est bien naturel... bien que cela illustre votre fainéantise. (Y voyez-vous là une attaque personnelle ? Dites-moi... que j'apprenne enfin à marcher sur des œufs...)
Remarquons que nous avons des propos peu amènes de Mary Preud'homme à l'égard de Marchenoir ici et là. Quelques coups de griffes perclus de bouffées hormonales ici aussi. V'là aussi un zeste de sexisme mal placé, un dégueulis de mépris ici et là ainsi qu'une dénigration par l'indifférence gratuite ici et là de la part de duvent. Une touche, aussi, de sectarisme pro-femmes ici et une bonne dose de dégueulasserie ici de la part de breizmabro.
Voilà. J'ai fait la liste des dix premières micro-agressions - antérieures aux propos cités de Marchenoir - à traiter pour que nous commencions à vider l'abcès au sujet du "club des vieilles folles". Ensuite, il faudra remonter jusqu'à la frappa-dinguerie du "débat" que nous avons eu au sujet de l'hydroxychloroquine et de Didier Raoult pour commencer à prétendre à l'exhaustivité au sujet de ces micro-agressions.
Personnellement, je me sens plus offensé par le dénigrement par Mary Preud'homme de certaines disciplines comme ne relevant pas de la créativité, mais bon, faut croire que toutes les offenses ne se mettent pas sur le même plan.
Je vous laisse donc méditer cette phrase: "Ceux qui sont déterminés à être offensés découvriront éternellement de la provocation n'importe où. Il n'est pas techniquement possible de s'ajuster éternellement pour plaire aux fanatiques, et c'est dégradant de ne serait-ce que le tenter."
Maintenant, si vous tenez à ce que nous établissions des règles de bon comportement - en tout cas avec moi - c'est négociable. À vous de voir si vous y tenez.
"Vous me faites penser à Jean-François Kahn lorsqu'il avait conclu que l'affaire DSK n'était qu'un "troussage de domestique"."
Cette comparaison est complètement infondée. Prétendez-vous avoir été agressée sexuellement par Marchenoir sortant de sa douche en peignoir léopard ? Allez-y doucement avec les hyperboles si vous voulez décemment qu'on traite la thématique des micro-agressions.
Remarquons que nos interactions avec vous tournent assez fréquemment autour du statut de votre orientation sexuelle. C'est quelque peu pénible, encore une fois, d'avoir à vous expliquer que nous aimerions bien que ce soient des arguments qui soient évoqués plutôt que la question du genre. Vous remerciant pour votre lecture.
Rédigé par : F68.10 | 24 décembre 2020 à 20:11
@ breizmabro 24 décembre 2020 à 18:04
Merci de ne pas tenter de me faire entrer dans vos démêlés avec Robert Marchenoir. Merci également de ne pas essayer de m’entraîner dans une polémique avec vous, que vous ne manqueriez pas d’alimenter si je répondais à votre message. Elle serait totalement stérile pour éclairer le débat lancé par notre hôte.
Je dis simplement que tenir des propos blessants, odieux si vous voulez, et y répondre sur le même ton ou presque n’améliore pas la qualité de ce blog, pourtant de bien belle tenue. Je dis simplement qu’entre nous, même si nous sommes en total désaccord, la méchanceté n’a pas sa place. Le dialogue peut ne pas être courtois, tout en restant civil. La réponse peut être ferme, tout en restant dans les clous de la bienséance.
Quant à vos épousailles bretonnes, elles ne seraient répréhensibles que si, la bague à peine au doigt, vous n’ayez pas aussitôt clamé, à l’unisson de votre dulcinée, que « le Couesnon, dans sa folie, a mis le Mont en Normandie, mais lorsqu’il va reprendre raison, le Mont redeviendra breton »… Foi de Breton d’origine, votre pseudo serait une usurpation !
Rédigé par : Serge HIREL | 24 décembre 2020 à 19:02
@ GDAT13 24 décembre 16:00
"ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément"
Du coup, rien à ajouter.
Si : merci !
Rédigé par : breizmabro | 24 décembre 2020 à 18:39
@ breizmabro
Juste un petit mot d'avant-Noël pour ma paparazette de toujours. Il semblerait que vous ayez des divergences de compréhension avec la marchenégritude, qui peut se définir simplement en transposant légèrement mon vieux Larousse, comme "l'ensemble des valeurs culturelles et spirituelles propres aux Marchenoir, et revendiquées par eux (cette notion, qui retourne en positif ce que le terme "marchenègre" a de péjoratif, est due à Léopold Sédar Senghor et à Aimé Césaire). Pas d'inquiétude. Ressortez votre vieux et fidèle Hasselblad, et faites-vous des photos-souvenirs avec vos petites-filles, avant qu'elles ne grandissent.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 24 décembre 2020 à 18:38
@ Serge HIREL 24 décembre 15:46
"Est-il vraiment utile d’entretenir à nos âges de telles polémiques infantiles, en des termes qui se veulent blessants ?"
Il semblerait que pour vous, se faire traiter de "vieilles folles obsédées sexuelles" sur un blog ne doit pas être une insulte mais une discussion entre gens de bonne famille.
Non monsieur, les mots on un sens.
Quand Marchenoir dit "parce qu'elles ont voulu dire m... à la société à l'âge de vingt ans en se mariant en dehors de leur race..."
...ce n'est pas par esprit polémique, c'est ce qu'il pense. Vraiment.
Personnellement je me suis mariée avec un Breton, me suis-je mariée en dehors de ma "race" ? (Bon, certains ici pourront le dire MAIS avec humour ;))
Vous me faites penser à Jean-François Kahn lorsqu'il avait conclu que l'affaire DSK n'était qu'un "troussage de domestique".
Rédigé par : breizmabro | 24 décembre 2020 à 18:04
Bonsoir Philippe,
Trois beaux sujets, reliés les uns aux autres.
Le courage, l'humour, la méchanceté.
Votre "dépit" face à votre réaction à l'antenne de Sud Radio est un exemple en or illustrant vos trois billets.
Votre "déception" vient-elle de ce manquement à ce que vous appréciez, l'expression d'un fond rendu moins perceptible par l'utilisation "circonlocutrice" des mots, ou par la constatation d'une nature qui, lorsqu'elle ne prend pas le temps de se protéger de ses manques par une surutilisation du langage, se révèle comme elle est, à cette occasion méchante ?
L'humour, après tout vous en faisiez, tombe parfois à plat. C'est l'auditoire qui en décide.
Quant au courage, ce serait moins de s'opposer à soi-même, dans une contradiction interne, facilitée par ce penchant naturel à discourir, qu'à l'autre, celui qui n'a plus de limites.
La spontanéité révèle.
C'est sain parfois de se rappeler qu'on est un animal instinctif. Ça régénère le discours 😀
La méchanceté.
J'ai déjà parlé de ce voisin d'enfance, bistrotier de son état, devenu un ami dés que j'ai eu l'âge de vider des chopines chez lui.
Des discours à la pelle, trop d'arabes, trop d'impôts, les socialos ces enc*lés, qu'on refoute tous ces immigrés à la mer sur un bateau à fond plat.
Chez lui, une fois le service terminé, à sa table personnelle, rond de serviette permanent pour Mohamed, Amrani, Taieb ... les actes valent plus que les paroles.
Il avait fait la guerre d'Algérie et ne parlait qu'à demi-mot de ce à quoi je n'ai pas vraiment su s'il y avait participé, les fameuses corvées de bois.
Je sentais de la réprobation quand il abordait ces sujets, lui qui à l'époque jeune boulanger s'était fait coller une arme dans les paluches pour aller crever de trouille dans les Aurès.
Était-il méchant, lui qui parlait surtout pour dire des conner*es qui m'enchantaient par leur bêtise volontaire ?
Ou était-ce ces politiciens, les grands humanistes, Mollet, Mitterrand... qui une fois balancés ces jeunes gens dans la tourmente les traitaient par la suite de "tortureurs", mauvais français ...
Cette France gaullienne que certains vantent, qui accueillit si mal les pieds-noirs et abandonna les harkis aux bouchers, gentille ?
Ceux-là, les politicards, s'exprimaient bien, vocalises et tremolos remplis d'humanité. Des mots choisis, policés.
Les autres, citoyens ordinaires, qui avaient mis leur vie en danger, n'avaient que leurs mains et leur courage pour s'en sortir.
Méchants parce qu'ils disent des gros mots ? La vulgarité, la vraie méchanceté ? Celles des "cultivés" qui n'ont ni humanité dans les actes ni considération pour ceux qui ne sont rien ?
Les sans-grade leur disent leur désamour avec des phrases moins ampoulées, confondues par vous avec de la méchanceté.
Bonnes fêtes à vous et Mme Bilger qui ne manque jamais de corriger mes trop grosses grossièretés quand mes mots sont trop en dessous de ma pensée ; qu'elle soit éternellement remerciée.
Rédigé par : Jérôme | 24 décembre 2020 à 17:36
@ F68.10 24 décembre à 16 10
Votre message est intéressant… mais ne répond pas à ma question… que je réitère donc. Il y a un juste milieu entre la grossièreté et la préciosité. Connaissant votre précision, « peut-être » me semble très insuffisant.
Rédigé par : Serge HIREL | 24 décembre 2020 à 17:13