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19 février 2021

Commentaires

bernard

Lui aussi, il sait manier le masculin et le féminin comme Brassens et de Gaulle.
Et il sait s'arrêter avant l'absurde (il n'a pas ajouté "la grande-mama").

..."Mais quand ils font de la musique
C'est celle de Rufus Thibodeaux
Ils rêvent encore de l'Amérique
Qu'avait rêvée leur grand-papa
Qui pensait peu, qui pensait pas

Tous les Acadiens, toutes les Acadiennes
Vont chanter, vont danser sur le violon
Sont Américains, elles sont Américaines
La faute à qui donc ? La faute à Napoléon"...

Michel Fugain

https://www.nostalgie.fr/artistes/big-bazar/albums/michel-fugain-et-le-big-bazar-numero-trois/les-acadiens-70174921

Serge HIREL

@ caroff 21 janvier 2021 à 17:01

J’entends bien que la première mission « technique » de la DGLFLF « a trait à la terminologie », mais sa mission « politique » est bien celle que je cite et qui figure en tête des fiches consacrées à cette administration sur le site Internet du ministère de la Culture. Et c’est cela qui m’inquiète quelque peu : le manque de promotion de notre langue à l’international.

La DGLFLF accomplit un travail remarquable en matière de terminologie scientifique et technique. Son site FranceTerme le démontre. De même, son action en faveur des langues de France - le deuxième LF de son sigle - est de belle qualité et appréciée dans les provinces où l’on tente souvent de développer le nombre de locuteurs.

Mais quelques détails me chagrinent, qui me laissent supposer que cette administration est un peu gangrenée par le mondialisme à la mode. Certes, elle reconnaît l’existence de l’Académie française, mais la considère comme lui apportant une collaboration au même titre que son réseau d’experts et ses autres partenaires. Sans plus… Ce qui me conduit à penser qu’elle attache une moindre importance à ce que le français soit « pur et éloquent », mission du Quai Conti.

Par ailleurs - et vous en faites état vous-même -, la DGLFLF considère que le berbère et l’arabe sont des langues de France… alors qu’elles sont les langues officielles d’autres Etats et que le ministère de la Culture, lui, indique que, pour être « langue de France », une langue ne doit pas être langue officielle d’un Etat… Il est vrai qu’en matière de cohésion sociale, mieux vaut, ici et là sur le territoire, reconnaître à ces deux-là le statut de « langue de France »…

Enfin, et c’est mon principal reproche, la DGLFLF ne semble pas intervenir avec efficacité auprès de son ministère de tutelle pour faire respecter le bon usage du français dans deux autres institutions également sous tutelle de la rue de Valois : France Télévisions et Radio France, où l’utilisation de l’anglais, du franglais et du globish sont chose courante et jamais combattue. À quoi sert de franciser des termes techniques à l’attention de professionnels anglicisés depuis longtemps quand on accepte que le grand public entende à longueur de journée « booster », « timing », « clusters » et autres « OK » ?

bernard

Comme on*1 nous parle...

Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attiré par les étoiles, les voiles
(Souchon)

Aux Sables d'Olonne, les Olonnais et les Olonnaises (ou l'inverse), sans oublier les Olonnai(?) non-binaires, attendent avec impatience les trois fières marines et le fier marin (selon les positions actuelles*2 ) qui luttent encore contre les vents dans l'Atlantique.

Deboutes les garces réveillez-vous
Elle va falloir en mettre un coup
Deboutes les garces réveillez-vous
On*3 va au bout du monde

*1 Ils et Elles aussi nous parlent, pas seulement On
*2 Cette fois, sur la fin de course, les féminines l'emportent sur le masculin
*3 Elle, et Il aussi, veut y aller, au bout du monde.

Eh ben, il-elle-on n'est pas rendu !

---

Lu il y a 5 minutes dans la PQR :
"...la famille propose à celles*1 et ceux*1 qui le souhaiteraient de se retrouver à l'issue de la cérémonie, pour rendre un dernier hommage au défunt*2 devant le cercueil.

*1 Les non-binaires, vexé(?), n'iront pas à l'enterrement !
* Et si le défunt était un non-binaire et qu'On ne nous l'aurait pas dit ? Quelle tromperie devant l'Eternel (ou l'Eternelle) ou l'Eterne (?) qui sait ?

Tous derrière tous derriè-è-re
......
Et lui devant.
Brassens

caroff

@ Serge HIREL 17h58
"Ceci dit, l’Etat est libre d’en faire à sa guise et s’en est donné les moyens avec la Délégation générale à la Langue française, dont la mission est d’animer et de coordonner sa politique linguistique « en l’orientant dans un sens favorable au maintien de la cohésion sociale et à la prise en compte de la diversité de notre société"

La mission principale de la DGLF a trait à la terminologie avec des collèges d'experts placés au sein de chaque département ministériel qui proposent des termes nouveaux pour tenir compte des avancées de la science et de la technique et pour éviter l'usage de l'anglais dans l'administration (loi Toubon de 1994).
L'Académie française valide les définitions qui sont publiées au JO après différents examens, y compris ceux des ministres concernés par les termes définis.

La DGLF a publié des opuscules fort bien faits sur les 82 "langues de France" dont celles parlées en Outre-mer, les langues régionales (alsacien, lorrain, breton et... l'arabe et le berbère). C'est en cela qu'elle évoque la cohésion sociale et la diversité.

Exilé

@ Serge HIREL
« Ceci dit, l’Etat est libre d’en faire à sa guise et s’en est donné les moyens avec la Délégation générale à la Langue française, dont la mission est d’animer et de coordonner sa politique linguistique « en l’orientant dans un sens favorable au maintien de la cohésion sociale et à la prise en compte de la diversité de notre société »… »

Ce n'est pas parce que l’État français se croit tout permis que ses agissements sont légitimes, surtout quand il tombe dans un registre franco-français étriqué, en oubliant que la langue française, parlée également dans d'autres pays, n'est pas plus sa propriété que sa chasse gardée.

Tipaza

@ Exilé | 20 février 2021 à 17:42

Il s'agit de la même ânerie politique qui, tel le monstre du Loch Ness, apparaît à chaque révolution pour redéfinir une société nouvelle et un ordre social nouveau.

La Révolution française avait imposé un changement de calendrier modifiant la longueur des mois qui passaient à 30 jours, avec un correctif en fin d'année, et des semaines de 10 jours, soit un repos décadaire au lieu d'un repos hebdomadaire tous les 7 jours.
Si l'idéologie était aussi stupide que celle de l'écriture inclusive, les noms des mois étaient plus poétiques. Il faut dire que ce fut un homme, Fabre d'Églantine, qui fut chargé de la nouvelle dénomination.
Dieu seul sait ce qu'Olympe de Gouges eut proposé. La Révolution l'a échappé belle. ;-)

Les relations sociales étaient également modifiées par la suppression du "Monsieur" et du vouvoiement, par l'obligation de se saluer du doux nom de citoyen et du tutoiement obligatoire.
Certains réfractaires pleins d'humour firent remarquer que la Révolution devenait impolie !

Bonaparte mit de l'ordre dans cette ânerie et l'on revint à la case départ, avec de plus un Empire qui remplaça la monarchie, et des titres nobiliaires nouveaux.
Il y eut alors les anciens nobles et les nouveaux, chacun méprisant l'autre évidemment.

Mêmes causes et mêmes âneries (restons polis, ne serait-ce que par contraste d'avec la valetaille), les bolchéviques imposèrent le camarade de fameuse mémoire, en lieu et place de monsieur.
Je ne comprends pas pourquoi les petits, les sans-grade, lorsqu'ils prennent le pouvoir veulent abolir les signes et symboles de politesse.

Peut-être parce qu'ils opposent le principe d'égalité et celui de dignité, n'ayant rien compris ni à l'un, ni à l'autre.

Même incompréhension de la part de nouvelles tricoteuses, qui finissent par faire des noeuds à leurs tricots et à la langue.
Après cette attaque frontale contre la langue, si on dit qu'il y a un lien avec l'éternelle rumeur qui prête aux femmes une tendance au bavardage, liée au doublement du chromosome X, elles protesteront.
Et pourtant il s'agit bien d'un bégaiement de chromosomes, qui ne se trouve pas chez le mâle, de nature plus mutique ;-)

Mesdames du blog, ce commentaire se veut un tantinet humoristique.
Ne vous fâchez pas, j'en serais navré... si, si... un peu quand même !

Michelle D-LEROY

@ Lucile

Super analyse. Merci

D'autant que vouloir imposer l'écriture au moment où d'autres voudraient supprimer le genre, c'est assez antinomique.

Aliocha

@ Catherine JACOB
@ Lucile

Mes hommages, mesdames, nous n'avons effectivement d'ennemis, et quand je dis nous, je décris aussi la relation entre femmes et hommes, que nous-même.
Ah, les croquantes et les croquants !

Serge HIREL

Quelle effervescence autour d’un patois nouveau-né ! Un dialecte écrivaillé par quelques groupuscules de bachi-bouzouks qui, en pratiquant le harcèlement en particulier en milieu scolaire et universitaire, se sont mis en tête de l’imposer aux Français… et aux Françaises - précision parfaitement superfétatoire, le terme « Français » incluant hommes et femmes dans une parfaite égalité.

Il me semble que le français est une forteresse défendue depuis longtemps contre ce genre d’individus - hommes et femmes, mais « individus » suffit - qui osent le prendre en otage et le violer… Bien défendue à condition toutefois que le pouvoir ne se contente pas d’imiter l’autruche.
Depuis 1635, institution prestigieuse s’il en est, l’Académie française a pour première mission, par lettres patentes de Louis XIII, de « travailler avec tout le soin et toute la diligence possible à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. » Aucun régime, depuis lors, n’a remis en question son rôle de gardienne de notre langue, expression première de notre culture, forgée au fil de notre histoire.

On notera toutefois qu’en mars 2018, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, le Président actuel a choisi la Coupole - celle du Quai Conti… - pour lancer sa « stratégie en faveur de la langue française et […] du pluralisme ». Un « en même temps » quelque peu provocateur…
L’Académie n’a pas figé le français. Elle en fait évoluer le vocabulaire, mais avec la prudence qui sied quand on manie un objet fragile et précieux, qui, outre les assauts d’autres langues, est souvent malmené par ses propres locuteurs. Les Immortels n’ont d’ailleurs pas tardé à rejeter sans ménagement la marmelade « inclusive ». D’autant plus qu’outre le vocabulaire, celle-ci s’en prend au saint des saints, la grammaire, dont l’Académie a toujours conseillé de respecter les règles, mêmes les plus absconses.

Ceci dit, l’Etat est libre d’en faire à sa guise et s’en est donné les moyens avec la Délégation générale à la Langue française, dont la mission est d’animer et de coordonner sa politique linguistique « en l’orientant dans un sens favorable au maintien de la cohésion sociale et à la prise en compte de la diversité de notre société »… On est un peu loin « des arts et des sciences »… et peut-être un peu plus proches - trop proches - des orthographistes gauchistes et autres féministes frustrées de n’être point masculines…

Bref, comme dans beaucoup trop d’autres domaines, la balle est dans le camp du Château… qui prend bien garde de ne dire mot… le « en même temps », cette fois, semblant difficile à négocier. Le dossier est pourtant loin d’être anodin. Outre une injure à nos grands écrivains, admettre ce salmigondis serait un vrai casse-tête politique et un risque non négligeable en matière de rayonnement culturel et de puissance économique.
L’ensemble de nos lois, règlements, décrets, arrêtés et autres directives seraient à modifier… Y compris notre Constitution, qui emploie abondamment le genre masculin, mais pose aussi le principe absolu d’égalité. Une belle foire d’empoigne en perspective et beaucoup de temps perdu pour un résultat qui serait la risée du monde entier. « Ah ! ces Français ! », se dirait-on, oubliant derechef notre nouvelle règle…

Il faudrait aussi, pour que la loi soit la loi pour tous, résoudre le problème que poserait le droit moral des auteurs anciens, dont il ne saurait être question de modifier les textes. À moins que gauchistes et féministes, tels les talibans, n’imposent la solution: un autodafé général… "Certain.e.s" en rêvent probablement...

Enfin, plus sérieusement, la République française, dans le cadre de la Francophonie, porte une responsabilité particulière quant au maintien de la qualité du français et se doit d’assurer son rang dans le monde. Si cette folie épistolaire devenait la règle, elle aurait des effets dévastateurs en Afrique, où, déjà, l’anglais taille de sérieuses croupières au français dans les milieux dirigeants, et éloignerait un peu plus encore les peuples avec lesquels, pour des raisons historiques, nous partageons et faisons vivre notre langue. Après tout, c’est peut-être ce que veulent les pourfendeurs du colonialisme : faire oublier jusqu’à la langue de l’oppresseur…

Exilé

Plusieurs commentateurs justifient les dérives « inclusives » actuelles par le fait qu'une langue évolue ce qui est d'ailleurs exact.

C'est oublier que nous ne sommes pas ici face à un processus tranquille d'évolution naturelle de notre langue, souvent accompli de façon presque imperceptible dans le temps, mais bel et bien face à un mouvement subversif haineux cherchant à imposer avec brutalité une révolution des mœurs dépassant largement le seul cadre linguistique.

Nous sommes donc fondés à ne pas céder aux caprices de gens qui pour certains sont de véritables fous furieux et pour qui tout est prétexte pour obliger les autres à passer sous leurs fourches caudines, par un véritable terrorisme digne de pays totalitaires.

Vamonos

L'écriture est la prolongation de l'oralité. L'écriture inclusive est imprononçable, c'est l'un de ses moindres défauts.

La notion d'inclusion est sortie de son concept mathématiques, une fois passée dans le domaine des sciences molles, tous les excès sont permis.

Ainsi, les comportements inclusifs emmènent les publicitaires sur des domaines où les photos et les slogans sont révélateurs d'une dictature de la pensée. Les hommes blancs sont absents, tandis que les femmes et les hommes non-blancs sourient de bonheur.

Giuseppe

Nous sommes devenus complètement timbrés, un élève de 6e a du mal à déchiffrer un texte - je ne parle même pas de compréhension -, faire une opération de base, et en plus il faudrait parler d'écriture inclusive... Complètement cinglés ! Rien que le visuel pour un débutant est une épreuve, il a du mal à franchir un ruisseau et on veut lui faire sauter une rivière.
Encore un peu plus pour creuser un fossé entre les plus faibles et les meilleurs.

Et encore et toujours de passer des heures de débats, d'énergie gaspillée, dilapidée, pour quelques illuminés bien au chaud qui n'ont que cela à fiche, bobos choyés de la vie, qui nous pourrissent un peu plus la nôtre, c'est dans la même lignée que les indigénistes qui ne pensent qu'à une chose, comme aurait dit Georges Pompidou, em***der les Français.

¡Aquí mando yo! était le cri de mon grand-père dans son atelier dès lors qu'il voulait couper court aux discussions oiseuses qui n'apportaient rien alors que lui n'avait qu'un objectif, innover et travailler.

Dans le même état d'esprit, mais un autre langage, celui du numérique introduit dans la parole courante... Mais ceci est une autre histoire.

Victor Hugo en écriture inclusive... De quoi s'arracher les cheveux, imaginez les dernières lignes de Quatrevingt-treize écrites avec cette forme, de quoi appauvrir un texte, détourner l'attention de l'essentiel, il ne manque plus qu'imposer le normographe et le Rotring pour calibrer, effacer la plume de mon Starwalker.

Quel est l'imbécile qui propose cette écriture ? Rien que lire le mot écrit ainsi me fait penser à des trous et des bosses d'un parcours de ski.
Il va falloir avoir le droit de cracher à la figure de ces propositions qui ne font la part belle qu'à des secoués du bulbe.

Catherine JACOB

@ Lucile | 20 février 2021 à 12:42

On ne saurait mieux dire...

Lucile

@ Catherine JACOB | 20 février 2021 à 02:23

Je pense comme vous que l'usage de "Français Françaises" a un sens. Il apporte une nuance de taille par rapport à "Français".

Il équivaut à "Hommes et femmes de France". L'orateur signifie qu'il s'adresse autant aux femmes qu'aux hommes, maintenant qu'elles votent. En deux mots, c'est tout un pan d'histoire qui est résumé. C'est une manière de dire : "N'allez pas à la cuisine préparer le dîner pendant que je parle à la télé. Je sais que c'est l'habitude. Mais vous votez, donc écoutez vous aussi ce que moi, le chef de l'État, j'ai à vous dire".

Dans cette expression, le masculin ne représente pas seulement un groupe humain ("les Français", englobant hommes et femmes de France) il est employé dans son sens "marqué", c'est à dire qu'il démarque les hommes des femmes et vice versa au sein de l'espèce.

En français, le féminin est toujours marqué par rapport au masculin, du point de vue du sens : "l'homme" peut signifier "l'espèce humaine", mais "la femme" renvoie toujours à un individu non mâle. Et il est marqué également du point de vue grammatical (le pluriel de "hommes et femmes" est masculin). Si l'on y cherche des signes de suprématie, on peut y voir un signe de supériorité de l'homme sur la femme, ou au contraire d'infériorité, selon la cause que l'on veut défendre. La femme appartient dans certains cas à l'espèce "hommes", et dans d'autres cas elle s'en démarque, mais l'homme n'appartient jamais à l'espèce "femmes".

Du point de vue de la langue, nous avons donc le choix, pour des expressions telles que "les hommes", ou "les Français", entre une utilisation marquée ou non marquée. Ce que préconise l'écriture inclusive, c'est de supprimer ce choix, en faisant disparaître l'utilisation non marquée du genre masculin ou du mot "homme", c'est à dire en faisant semblant qu'elle n'existe pas. Désormais "l'homme" ne pourra plus désigner que l'individu mâle, et "les Français" désignera toujours les individus mâles ayant la nationalité française. L'injustice qu'on attribue à tout autre usage donnerait le droit de l'ignorer. Toujours la "cancel culture".

Eh bien, si l'on touche autoritairement aux principes de classification, de généralisation, et donc d'abstraction, qui caractérisent la langue et la rendent compréhensible par tous, on touche non seulement à des outils d'expression précieux mais à la pensée elle-même. On nous transforme en automates. Tous les mots représentent des concepts en même temps qu'ils peuvent renvoyer à un objet particulier, et ces concepts, nous n'en sommes pas que de simples usagers. Nous participons à leur création.

Ce sont les schizophrènes qui ont le plus grand mal à prendre les mots dans leur sens général ; pour eux ce sont toujours plus ou moins des représentations d'objets particuliers, les renvoyant à leur propre psychisme, à leurs affects et à leur maladie.

Tout ça pour dire que ce tripotage inclusif est malsain, qu'il appauvrit notre langage et que mine de rien il tord notre pensée. Il voudrait nous obliger à entrer formellement dans un combat qui se trompe d'ennemi, et qui n'est pas le nôtre. C'est effectivement une démolition, et bien plus encore.

sylvain

L'islamogauchisme dans ce pays a de beaux jours florissants devant lui : Macron vient de recadrer Vidal sa ministre qui demandait une enquête à ce sujet dans les universités, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps, en outre on peut même affirmer sans enquête et avec moult preuves à l'appui que les universités sont gangrenées par l'islamogauchisme.

Silence dans les rangs, Macron le premier Président islamogauchiste du Califrance ou de la Ceufran, protège ses alliés et laisse l'université française s'autodétruire.

Trappes : la situation se retourne, une cabale médiatique islamogauchiste a été engagée contre D. Lemaire le prof de philo accusé de faire de la propagande d'extrême droite, ainsi qu'une belle opération de victimisation du maire de ce Racaillistan qui a fait pleurer dans les casbah trappislamistes.

Bravo MM. les islamogauchistes, votre cote remonte, Morandini et Hanouna s'y emploient avec un zèle à faire pâlir les pires collabos.

Pau : évidemment encore un fantasme d'extrême droite, Darmanin s'emploie lui aussi en bon toutou macronien à minimiser, à padamalgamiser, à dédouaner la justice criminelle aux ordres, à rejeter les accusations de laxisme lui qui a dissous avec vigueur et héroïsme les identitaires, le pire danger d'extrême drouâââte que notre pays aura connu .

En somme, malgré l'étalage évident de toutes les horreurs islamistes devant nous et chez nous, un seul mot d'ordre : RAS !

Pétain a collaboré avec les boches, Macron fait de même avec les islamistes.

Aujourd'hui, le pouvoir islamogauchiste pourchasse les identitaires, Zemmour, l'extrême droite, tous les résistants patriotes, avec le même zèle que l'ancien régime de Vichy.

stephane

Il y aura égalité hommes femmes (ou femmes hommes) quand les hommes pourront être enceints.
Le reste c'est parler pour ne rien dire.

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

L'écriture inclusive est sans conteste une calamité.
J'ai toujours eu du mal à supporter "les Parisiennes et les Parisiens".
Avant ce chef de l'Etat, je n'avais jamais entendu de ma vie "celles et ceux".
C'était mis dans presque tous ses discours. Et une foule de ministres l'ont imité.
Désolant.
Pas une seule fois, je ne parlerai de la sorte.

lucterius

Nouvelle preuve de notre absurdité, cette écriture inclusive. Et d'inculture aussi. Savent-ils que les mots épicènes sont la pour combler la différence entre le masculin et le féminin ? Et il me semble qu'on respecte davantage une femme en l'appelant "madame le professeur" qu'en l'appelant "professeure". Sans compter que la féminisation des noms dévalorise souvent. Est-ce ce que les féministes recherchent ? Sans doute que non. Un "beau gars" mis au féminin donne "une belle garce". Voilà où va nous mener la féminisation des noms. Évitons cette nouvelle ségrégation et gardons les mots épicènes.

Isabelle

Autres formes de dingueries.

Un président qui lance des défis sur YouTube pour faire "djeune". Son épouse qui s'inquiète parce que le Président a grossi. Pathétique ! Pendant que de nombreux Français se demandent comment terminer les fins de mois. Que la crise Covid va provoquer des faillites en chaîne et que nos restaurateurs sont obligés de laisser leurs établissements fermés. Le sujet serait donc : la silhouette présidentielle, de Jupiter à Louis VI le Gros.

Un président soi-disant érudit qui ne se prononce pas contre l'écriture inclusive hystérique. Le "en même temps" qui empêche toute réelle décision politique. Faire de la politique, c'est choisir et savoir dire non quand cela s'avère nécessaire.

---

Après la démolition, la construction.

De la finesse et de la subtilité avec Sylvain Tesson. Quelle bouffée d'air frais dans ce monde de dingues !
Toujours un petit pas de côté. L'élégance.
Entièrement d'accord avec lui, traiter la douleur par le mépris. Ne pas se complaire dans le statut de victime très à la mode aujourd'hui !

https://www.youtube.com/watch?v=f-qVRecE640

jlm

L'écriture dite inclusive est une écriture usant d'abréviations (comme cf pour confer, ou tps pour temps). En abuser est contre-productif, cela entraîne effectivement un rejet violent et même hystérique. Il n'y a aucune raison de l'employer dans les écrits administratifs destinés au plus grand nombre et son seul intérêt est de permettre, dans des échanges internes, de gagner du temps. A fortiori on ne voit pas pourquoi des professeurs obligeraient son usage dans des copies d'élèves, si cela s'est réellement produit.

Par contre la restitution du féminin, par toutes les voies permises par la langue française, est cruciale et doit permettre de former les têtes blondes et brunes des garçons et des filles avec en toile de fond une perception correcte de l'espèce humaine, d'elles et d'eux... Il ne s'agit pas seulement d'"éviter toute discrimination sexiste par le langage ou l'écriture" comme vous le dites si bien mais de faciliter, et cela dès l'apprentissage du langage, une représentation mixte du monde.

Plus simplement, il est essentiel que les femmes, que les petites filles, fassent leur réapparition dans notre "langue-culture", car nous n'avons que ce moyen pour forger nos pensées, pour transmettre notre identité, pour "produire" une lecture de l'imaginaire qui ne soit pas restreinte à la seule prédominance de la gent masculine.

Heureusement l'écriture inclusive n'en est pas le seul moyen.

Solon

Que disait Audiard ? "Les con-s-nes ça ose tout" ?

Achille

@ Tipaza | 19 février 2021 à 16:14

Sans vouloir jouer les Sherlock Holmes, j’ai tout de suite vu que la personne qui a écrit ce mot en écriture inclusive n’était pas Pascale Bilger.

Non pas à l’écriture, mais tout simplement à l’ongle du pouce qui tient le stylo feutre.
Un ongle coupé très court, à moins qu’il ne soit rongé, ce qui dénote effectivement un esprit tourmenté.
Rien à voir donc avec notre modératrice aux ongles qui j'imagine soigneusement manucurés.

Elémentaire mon cher Watson !

Louis

Notre génie est de noyer l'essentiel dans le brouillard du détail et de mon point de vue je distingue de la mer partout... Bonne journée à tous et merci Monsieur Bilger.

Catherine JACOB

@ Jovien | 19 février 2021 à 21:59
« Et vous ne dites pas (j'espère) : "Il a été attaqué par une bande de chiennes et de chiens". "Les renardes et les renards sont des canidés, plus petits (respectivement) que les louves et les loups." Les Françaises et les Français font tout le temps grève : elles et ils savent vivre".
Et pourquoi ne le dites-vous pas ? Parce que c'est lourdinguissime.
Votre argument est donc fautif. »

Grrr. Je ne le dis pas parce que dans les cas que vous évoquez, on emploie le générique. Et le générique diffère selon les espèces. La chouette comporte par exemple un monsieur chouette dont, à la période des amours, le cri est « Houou, hou, hououououououou », et son cousin le hibou une madame hibou qui voit les défunts dans l'au-delà.
Louis de Funès dit « Ma biche » et, faisant entrer le major Croustignac, la femme du capitaine « mon loup ».

Quant à moi, je dis :
« Elle est à toi cette chanson
Toi l’Auvergnat qui sans façon
M’a donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid

Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M’avaient fermé la porte au nez

Ce n’était rien qu’un feu de bois
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans ma vie il brûle encore
À la manière d’un feu de joie
[…la suite …] »

Ouaf !

Tomas

Ça y est, ça va être la nouvelle bataille, l'écriture inclusive, la droite va s'en emparer et en faire un sujet de politique nationale de premier plan. Offrant une publicité bienvenue aux promoteurs de ce nouveau concept et forçant les indifférents à choisir leur camp, car ça va devenir un marqueur politique.

En matière de grammaire je suis on ne peut plus conservateur, mais la langue ça évolue, et ce sont les masses qui dictent cette évolution, pas trois militants extrémistes. Pas la peine de vous faire du mouron pour cette question-là qui sera tranchée bien après notre mort à tous...

La question de la propagande islamogauchiste dans les universités est beaucoup plus grave, tenez, par exemple !

genau

Mais que c'est beau ! S'enflammer pour un torchon mouillé ! Se torturer la plume pour affronter le schème de la préconisation inclusive qui dépasse l'entendement si bien qu'il est imprononçable, non transposable dans le discours. Les femmes seraient ainsi confinées à l'écrit qui, de surcroît, se démode.

Pourtant, c'est délicieux de s'exprimer de façon inclusive en articulant les points, les "e" muets ou accentués. On assisterait ou on assiste, je ne sais pas, à un allongement significatif de la durée des discours. Imaginez Bossuet incluant. Pour Henriette, passe encore mais Fénelon pour Télémaque............

Bien sûr, les assureurs et autres démons du verbe un peu putain se sont emparés de cette révolution mexicaine pour la jouer, comme dit l'un de nous, "môderne". Tous les marchands qui ont à gagner dans la pollicitation maniérée y vont de leur féminin inventé, je préfère controuvé.

Cela fait penser à l'autodafé des soutiens-gorges (ah oui, je sais que c'est le pluriel le plus discuté, mais j'aime bien les choses qui vont naturellement par paire) qui illustra, un bref instant, la loi de la gravité.

Il y a aussi un féminin que j'adore, le plus subtil, le plus méconnu aussi, celui qu'on a envie de murmurer au clair de lune à une dame encore qu'il évoque plutôt les grands cimetières qui sont dessous et que la dame a vocation à alimenter: la bourrelle.

Jovien

@ Catherine JACOB
"...quand on s'adresse à la population, le vocatif n'y est pas un adjectif mais un nom. Il n'y a donc absolument rien à redire à la façon de s'exprimer du mari de "Tante Yvonne"...!!"

"Toutes celles et tous ceux" n'est pas non plus incorrect : c'est nunuche et lourdingue.
Et vous ne dites pas (j'espère) : "Il a été attaqué par une bande de chiennes et de chiens". "Les renardes et les renards sont des canidés, plus petits (respectivement) que les louves et les loups." Les Françaises et les Français font tout le temps grève : elles et ils savent vivre".
Et pourquoi ne le dites-vous pas ? Parce que c'est lourdinguissime.

Votre argument est donc fautif.

D'ailleurs, j'ai rarement pu blairer qui vous savez, je le confesse.

Jérôme

Bonsoir Philippe,

Manqu'rait plus qu'les bonnes femmes veuillent jouer au foot... ou au rugby.
Mais dans quel monde vit-on ?
Ça s'passait pas comme ça du temps du maréchâââl.

Claude Luçon

Ce que trahit cette dérive montre à quel point les nouvelles générations d'intellectuels manquent d'idées, de pensées à fins d'innovations, pour imaginer un futur qui chante.
Ils en oublient que la parole n'est pas une fin en soi, mais l'outil indispensable à l'expression de l'intelligence humaine.

Dans un monde où l'homme laisse un "smart"phone être intelligent à sa place et le GPS de son automobile lui donner des conseils de conduite, avec une voix de femme à la place et comme le faisaient nos épouses autrefois, nous ne pouvons guère espérer mieux !

Charles de Gaulle n'aurait jamais accepté l'écriture inclusive !
Il avait la lourde de tâche de réconcilier les Français et avait bien besoin des Françaises pour l'aider, on peut lui pardonner d'avoir fait appel à un rien de flatterie à l'égard de nos compagnes. Il était comme les autres, il savait qui était le vrai patron à la maison, comme disent les Italiens avec leur célèbre vieux dicton :
"Il padrone di casa sono io, chi commanda e mia moglie !"

Michelle D-LEROY

L'écriture inclusive voulue par des féministes qui poussent à l'extrême l'égalité hommes-femmes est une idéologie. Le problème est qu'elle s'ajoute à d'autres idéologies qui nous mènent petit à petit vers une rupture de la société.

La féminisation des métiers par exemple a déjà bien dénaturé le français. Certains parlent d'une auteure, d'autres d'une autrice. Je ne sais moi-même si je dois appeler une plombière pour réparer ma fuite d'eau ou si vu l'importance de celle-ci je dois appeler les pompières ?

Bon je plaisante mais on hésite sur la laideur de ces nouvelles versions féminisées. Ou encore Madame le maire, madame signifiant que le maire est une femme, a-t-on besoin de mettre la ? c'est si vilain Madame la maire etc.

Je me sens femme et heureuse de l'être, et, si je me sens égale aux hommes, je me fiche comme d'une guigne de cette nouvelle écriture absurde. La langue évolue d'elle-même par des mots nouveaux et des tournures de phrases, rien n'est figé depuis des siècles, pas besoin d'en rajouter. Sinon demain on va aussi se retrouver avec des calligraphies arabes ou chinoises à la demande d'autres minorités.

L'écriture inclusive est un sport intellectuel. Mais déjà certaines compagnies d'assurances l'utilisent couramment pour faire "môdernes" et pour satisfaire leurs clientes femmes. Comme certaines pubs utilisent tour à tour des individus blancs ou noirs comme une soumission.

Si 60 députés réclament de mettre un terme à cette absurdité sur les documents administratifs, je ne peux que les soutenir.

Il est dommage que notre Président et nos ministres ne se montrent pas plus réfractaires à cette ridicule nouveauté. Et naturellement on peut penser que s'ils ne disent rien c'est qu'ils consentent, trop contents de laisser faire sans se mouiller.

"Trop d'envie, chez lui, de montrer comme il embrasse large et ne dédaigne aucune facilité dès lors qu'elle s'affiche progressiste " (PB)

C'est exactement cela. Le modernisme avant tout, mais à force de se taire et de laisser faire, la vie courante devient un enfer.

Nos politiques baissent les bras. Les uns parce qu'ils sont d'accord de façon implicite et les autres parce qu'ils ont la trouille des minorités revanchardes et peur d'apparaître un peu trop conservateurs et donc trop réacs.

Un jour ce sont des squatteurs encouragés par des associations qui violent l'habitat ou la propriété d'autrui, en devenant inexpulsables.
Un autre jour c'est la Défenseur des droits qui veut interdire les contrôles d'identité.
Un autre encore il faut interdire les mots "père et mère" sur les documents officiels.
Ou bien ce sont des critiques parce que l'Opéra serait trop blanc, les présentateurs télé trop vieux, quand d'autres préconisent de réécrire Molière, où de remettre à jour les livres d'enfants pour supprimer tout ce qui dérange ou fait trop vieillot, trop machiste, trop que sais-je...
etc., etc.
Et qui se plaint ?
Où sont les ministres de l'Education nationale et la ministre de la Culture ?

Le virus est un paravent bien pratique.

Mitsahne

@ xavier b. masset -19/02 à 07h34

Pour aller jusqu’au bout de votre commentaire j’ai dû prendre un remonte-pente. Heureusement, j’avais sur moi une médaille de la Verge miraculeuse. Les jeunes générations qui vont vous lire vont avoir des débuts difficiles.

La grandiose kônerie qui vous inspire mérite le respect et une petite imitation :
‘’Les plus désespérés sont les chiants les plus sots
Et j’en sais d’immortels qui sont de purs glaviots’’

C’est ce qu’on appelle brasser du vide avec une écumoire. Ma gourmandise immodérée pour les écrits singuliers est comblée.
Y en a même qui parlent de dommages et intérêts.

Daniel Malys

Il faut arrêter de voir l'écriture, les mots, le français comme quelque chose d'indépassable, de figé, de gravé dans le marbre. Le fait d'imposer l'écriture inclusive est aussi ridicule que de tenter de l'interdire. Et pour ceux qui y tiennent il restera une Académie française aussi gâtée que gâteuse. Des rangées d'opus de la Pléiade sous une poussière d'oubli... Que le français vive "C ça" qui compte...

Michel Deluré

L'expression écrite ou orale est devenue un exercice à risques ! Elle est désormais soumise à la censure de la dictature de toutes les susceptibilités, de tous les nouveaux courants dont l'appellation se pare en règle générale du suffixe nominal « isme ».

Des mots, dont le sens n'étaient hier contesté par personne et ne suscitaient nulle réprobation, en deviennent aujourd'hui des maux car pouvant froisser les moindres sensibilités, pouvant soulever les pires indignations.

Et comme trop souvent, croyant satisfaire le plus grand nombre en cédant à certains, nous n'hésitons pas à remettre en cause ce qui ne soulevait pas réellement de problème, à complexifier ce qui était finalement simple.

phineus

@ Dominique (@ xavier b. masset)
"Kes ki dit le bonhomme ??"

C'est clair, voilà ce qu'il veut dire plus précisément le bonhomme :

"Cet inclusivisme qui corrige de la vindicte spéculaire la narration narrative ne reflète que la laideur de son résumé dans le barbarisme sans tain d'un trésor où de plates élites aiment à raturer et écrire sous sa férule.
En récit, le décousu de sa prosodie anecdotique, emphase à tout, veut réciter dans un acrostiche péremptoire les anticlinaux et synclinaux d'un masculin-féminin dont le message médian, repère-témoin, renvoie au nombrilisme syllabique".

Tipaza

@ Achille | 19 février 2021 à 12:41

Pour être franc, je rigolais en écrivant cette phrase inventée de toutes pièces vous vous en doutez.
Et APRÈS avoir envoyé le commentaire, j’ai fait la même remarque, et j’ai rigolé encore plus de cette gaffe potentielle.
Je n’ai pas osé annuler le commentaire, c’était ajouter une gaffe à une autre.
Bref un jour d’humour décalé comme il en arrive parfois.

Et la photo après vérification se trouve en accès libre sur Google Images...

sylvain

Moi aussi j'ai envie d'inclusiviser !

Je propose de m'occuper de la cédille, ç, cet organe pendentif sous des consonnes, en position perpétuelle d'infériorité par rapport à ses confrères.oeurs alphabétiques et lui redonner ses lettres de noblesse.s.

Ainsi on ne dirait plus : "on est dans le caca" mais on naît dans le çaça".

Ceci pour Philippe et Pascale qui en ont marre de mettre des astérixqueue.s à chaque mot.e jugé.e grossier.e.

Montluçon dans l'allié.e : Montlucon .e
Luçon en vendé.e : Lucon .e

Chacun sait que c'est à Luçon qu'on franchit le mur du çon, traduisez en inclusive : ...vous avez quatre heures.

Chacun.e sait aussi que c'est à Luçon qu'il y a un.e évêque.e célèbre ; au fait évêque, évéquesse, évéqueresse ? Si c'est une meuf pour moi ce sera évêcuiss, grenouille de bénitier.e.

Isabelle

Nous assistons à la valse des tyrannies. Chaque minorité veut imposer la sienne. Ainsi en est-il avec l'écriture inclusive. Nous devrions tous relire "le Zéro et l'Infini" d'Arthur Koestler pour bien appréhender les nouveaux systèmes totalitaires qui se mettent en place aujourd'hui.

A. Koestler a connu les prisons franquistes et fut témoin direct des procès de Moscou. Fort de ses propres épreuves, il ne se faisait aucune illusion sur les humains au contraire d’Orwell que l’expérience de la guerre d’Espagne n’avait pas vacciné contre l’espoir d’un socialisme humaniste.

Les humains qui s'imaginent toujours avoir découvert la vérité et obligent ensuite tous les autres à s'encager avec eux dans leur tyrannie. Actuellement, nous subissons la tyrannie des soi-disant bien-pensants !

boureau

"De Français à Français, Françaises : une démolition..."

Un monde orwellien et totalitaire est en route cher P. Bilger et E. Macron en est un des multiples rouages semble-t-il.

Ce totalitarisme des minorités, de quelque sorte qu'elles soient, gangrène tous les organismes et institutions.

Ainsi, je viens de recevoir un courriel comminatoire d'American Express (je suis membre depuis 1976 et client impeccable depuis cette date) m'enjoignant de leur transmettre ma déclaration de revenus sous peine d'exclusion immédiate.

Demande faite par la Communauté européenne selon l'article R561-12 du Code monétaire et financier... Par principe j'ai choisi l'exclusion...

Plus que jamais le libre arbitre nous est dénié et nous ne sommes plus que des robots.

Ce qui est terrifiant et montre à quel degré nous sommes rendus dans la soumission, ici comme ailleurs, c'est le silence du ministre de l'Education nationale et... de bien d'autres.

Cordialement.

Achille

@ Tipaza | 19 février 2021 à 10:14
«...j'ai transmis à une de mes relations, graphologue de son état, l'image illustrant le billet. Je n'ose vous donner le diagnostic:
C'est l'écriture d'une femme hystérique, névrosée, nymphomane, souffrant d'un syndrome aigu d'abandon parce que les hommes la fuient, et qu'elle ne peut pas se plaindre de leurs assiduités redoutées parce que désirées. ;-) »

Et moi j’ose espérer que ce n’est pas Pascale Bilger qui a écrit ces quelques mots à titre d’exemple, sinon je ne vous dis pas la gaffe ! ;-)

Exilé

@ Catherine JACOB
« Il paraîtrait en effet très injuste et déstabilisant de devoir désapprendre ce qu'on a intégré dans notre façon de penser et par voie de conséquence de nous exprimer - ou inversement -, pour nous voir désormais imposer au nom d'une vérité "plus vraie", "l'erreur" qui nous a valu enfants d'être punis quand on ne respectait pas ladite "convention". »

Ne nous y trompons pas, nous sommes tout simplement exposés à un processus de rééducation analogue à celui pratiqué par les pires régimes marxistes-léninistes.

Une tentative en ce sens avait déjà été ouvertement revendiquée par Françoise Nyssen :
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/06/05/31001-20180605ARTFIG00313-francoise-nyssen-et-les-males-blancs-quand-la-television-d-etat-veut-reeduquer-le-peuple.php

GERARD R.

Lorsque je contacte une administration par écrit, je me complais assez vicieusement à les chatouiller sur leurs fredaines soi-disant réformatrices ou progressistes. Ainsi après l'introductif conventionnel : « Madame, Monsieur » il m'arrive d'ajouter : « Genre indéterminé » dans le souci profond de ne blesser personne et afin que mon/ma correspondant(e)*, ne se sente pas exclu(e)* en dépit de la conception de la normalité de base, qui fut celle de ma génération ; à savoir une femme ou un homme, point. J'ai décidé d'ignorer superbement tous ces... genres ou natures, surgis* tout à coup du néant. Mais cela ne doit pas m'empêcher de rester courtois dans une lettre.

Ensuite, je construis consciencieusement mon texte, en veillant scrupuleusement à (ab)user de l'écriture la plus exclusive possible, ainsi qu'on nous l'apprenait dans notre génération ringarde. Prenant soin d'ajouter un astérisque à chaque fois. Exemple : « Vous me concéderez, Cher/Chère
correspondant(e)* qu'une telle situation ne peut plus durer ».

Terminant invariablement mes missives, par le post-scriptum suivant :

(*)PS: n'ayant aucune raison de me fâcher avec le vocabulaire ni la grammaire que mes modestes instituteurs/trices* m'ont appris*, vous ne m'en voudrez pas, j'espère de me référer exclusivement aux règles et accords grammaticaux* de mon époque, dont rien ne justifie les modifications farfelues, chères à certain(e)s* illuminé(e)*...

Après cela, allez savoir pourquoi... je me sens mieux. C'est bête, hein ?

Dominique

@ xavier b. masset | 19 février 2021 à 07:34
"Cet inclusivisme qui désigne à la vindicte spéculaire la langue française à l'écrit ne reflète que la laideur de son nom dans le néant sans tain d'un miroir où certaines élites aiment à regarder souffrir sous sa férule les autres.
En secret notarié, l'acte de sa prosodie plate attente à tout, veut inscrire dans un marbre affreux les anticlinaux et synclinaux d'un masculin-féminin dont le point médian, devenu repère-témoin, détruit la carte du rythme syllabique."

Kes ki dit le bonhomme ??

Tipaza

"Va-t-on rétroactivement visiter les grandes oeuvres de notre littérature dont les auteurs pâtissaient du handicap de maîtriser à la perfection la langue française ? Va-t-on modifier les exordes de nos orateurs mythiques pour les mettre au goût du jour et dans le sens du vent ?" (PB)

Le prêche par l'exemple, j'adore !
Car enfin qui emploie encore le verbe pâtir, ou le mot exorde que nos féministes confondraient avec l'exode. Je ne leur fais grâce de rien.

L'écriture inclusive est une écriture idéologique, elle passera. Se voulant moderne, elle transgresse le sens du vent de la postmodernité, celui de la facilité et du moindre effort. Un sens renforcé par l'usage d'une formulation simpliste sur les réseaux sociaux.

C'est plutôt cet usage du laisser-aller, dans l'expression, qui risque de se pérenniser, en faisant disparaître tous les mots porteurs de nuances, au bénéfice des mots simplificateurs.
L'usage subtil des synonymes pour alléger le texte tout en l'enrichissant des milles nuances de la langue se perd.

Et Twitter a une lourde responsabilité, si je puis dire, dans cette déforestation de la langue.
On parle beaucoup de préserver la diversité animale, végétale, biologique des écosystèmes, mais qui, oui qui parle de l'écosystème de la langue qui est complètement réduit à un désert.

Et si ce n'était qu'un désert de mots, mais c'est que le mot est le vecteur de la pensée, et toute simplification du verbe entraîne un appauvrissement de la pensée.
C'est l'adage de Boileau formulé si élégamment, en deux vers éternels:
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément"
Que l'on peut lire et interpréter dans les deux sens.
Une expression claire est la marque d'une pensée subtilement élaborée.

P.-S.: j'ai transmis à une de mes relations, graphologue de son état, l'image illustrant le billet.
Je n'ose vous donner le diagnostic:
C'est l'écriture d'une femme hystérique, névrosée, nymphomane, souffrant d'un syndrome aigu d'abandon parce que les hommes la fuient, et qu'elle ne peut pas se plaindre de leurs assiduités redoutées parce que désirées. ;-)

Exilé

De Français à Françaises, Français, de l'écriture à l'écriture inclusive, du style à la parité, un déclin, le culte d'une fausse égalité, une lassitude politique, une confusion sociale, une guerre et des affrontements pour rien.

Si la langue française, déjà difficile à appréhender pour des gens venus d'ailleurs, se complique inutilement et davantage sous la férule de nouvelles précieuses ridicules, la question sera vite tranchée par le juge de paix constitué par les « quartiers populaires » (expression codée) qui imposeront leurs règles grammaticales et les enverront avec leur jargon grotesque dans les poubelles de l'histoire.
Et il n'y aura plus en circulation physique ou littéraire que des « mecs » et des « meufs » ou autres néologismes plus récents peut-être pas toujours très flatteurs.

sylvain

Si je dis "spice di counasse" en me référant par exemple à la défonseur.se des droits des racailles et racaillettes, quel en est donc à l'inverse le masculin di counasse ? coun.as.se , u.nas.se ? et au pluriel, car ils sont nombr. et breux.se . s, en islamogauchisie, counas.ses ?

Comment allez-vous faire chèr. es Philippe. ette pour rester poli.es avec vos astérisques habituel.les sur les mots gênants pas très correct.es, en plus des points prévus par les inclusivislamos gauchistes ?

Comme on dit dans le sud-ouest . e : "oh inc*lé . e" ; rooo c'est homophob. e ça !

Un islamo, une islamotte ou bien islamo.te ? je demande qu'à m'instructionner ; vaste poilade, ces gauchistes sont nos meilleurs comédiens en ces temps de con. finerie ; je dirais même plus c'est de le confiseri . e de fin. e gourmet.te.

Mais au fait y a encore du taf inclusif sur le genre de féminin qui est masculin si je ne mabuse herr doktor ? le féminin ! Houlà c'est de la provoc ! Faudra dire la féminin, oui mais féminin c'est masculin donc faudra dire la féminin. e ; ouf c est bon, je donne mon lang au le chat.te.

De vastes marrades inclusives en exclusivité, n'est-ce pas Zemmour ?

Y en a encore qui vont attraper des zémourroïd .es au cerveau, mort.e de rire !

Catherine JACOB

"le masculin l'emporte sur le féminin"

Selon le principe "le masculin l'emporte sur le féminin", l'adjectif qui qualifie plusieurs noms de genres différents s'accorde automatiquement au masculin. Or quand on s'adresse à la population, le vocatif n'y est pas un adjectif mais un nom. Il n'y a donc absolument rien à redire à la façon de s'exprimer du mari de "Tante Yvonne"...!!

Il me semble également que la convention à laquelle vous vous référez soit revenue vers l'accord de proximité qui a prévalu (Eliane Viennot, Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin ! ) jusque vers la fin du XVIIIe début du XIXe, mais s'était vu écartée au détriment de l'accord au plus "noble", témoignant d'un rapport de force défavorable à la femme et non pas de considérations linguistiques rigoureuses d'un point de vue scientifique. La thèse de ce professeur agrégé de Lettres modernes a porté sur Marguerite de Valois dont nous ne connaissons la plupart du temps que la caricature connue sous le sobriquet de "Reine Margot" qui n'aurait que "peu de rapports avec la femme politique, la négociatrice habile, l'écrivain, l'érudite, le mécène et la princesse incroyablement pugnace que fut la troisième et, exception faite des jumelles Jeanne et Victoire qui n’ont pas vécu, dernière fille de Catherine de Médicis autrement la première épouse d’Henri IV, le roi de Navarre".

Quant au genre de la fonction, ce n'est pas tant que le masculin l'emporte sur le féminin que le fait que c'est le masculin qui assume le non genre marqué, autrement dit, depuis sa disparition, le neutre.

Exemple: depuis la Renaissance, l'auteur est l'auteur quel que soit le genre de la personne concernée, et en aucun cas, sinon de la façon désormais la plus ridicule qui soit en français de France, l'auteure (Canada) si elle est une femme et encore moins l'autrice sur le modèle géniteur / génitrice, comme je l'ai récemment entendu sur une chaîne de télévision par une fan du retour à l'expression du genre au Moyen Âge.

Je pense pour ma part, que les gens devraient procéder un peu comme ils le sentent et laisser une, non pas féminisation, mais démasculinisation du langage prendre son temps, sans l'imposer au nom de considérations politiques comme cela fut le cas pour sa masculinisation avec tous les excès possibles et imaginables de part et d'autre.

Il paraîtrait en effet très injuste et déstabilisant de devoir désapprendre ce qu'on a intégré dans notre façon de penser et par voie de conséquence de nous exprimer - ou inversement -, pour nous voir désormais imposer au nom d'une vérité "plus vraie", "l'erreur" qui nous a valu enfants d'être punis quand on ne respectait pas ladite "convention". Or c'est cela qui doit importer en définitive, que d'être bien dans sa langue pour être bien dans sa tête.

Cela étant précisé, l'écriture dite "inclusive" ne date pas du Moyen Âge et n'est la réhabilitation de rien du tout, juste un poing sur la table. Il me semble par ailleurs avoir vu passer une proposition de loi d'un député LREM pour l'interdire dans l'administration publique.

Gavot

Palsambleu, Monsieur Bilger, vous vous complaisez dans une indignation qui me semble issue - et proportionnelle - d'un raidissement intellectuel vous faisant confondre conservatisme et immobilisme, vous savez pourtant bien que, quelles que soient les qualités d'une machine intellectuelle, l'immobilisme grippe et la rouille guette, ce qui peut être fatal aux plus délicats mouvements comme aux engrenages les plus solides.

Où donc avez-vous vu que les règles grammaticales se devaient d'être intangibles et la langue figée ?

Claude RIBARDIERE

Je m'amuse à regarder les réseaux sociaux des jeunes, le mot "ça" est remplacé par "ça le" et "est-ce" par "ce" et bien d'autres et on veut mettre l'écriture inclusive !

Achille

Faudrait pas chipoter.

Autant je suis fermement opposé à l’écriture inclusive tout droit tirée de cerveaux un peu trop encombrés de connaissances impressionnantes au point qu’ils finissent par tous mélanger et se lancer dans des considérations totalement décorrélées de la réalité, autant je ne saurais reprocher au Général et à Emmanuel Macron le fait d'utiliser les deux genres lorsqu’ils s’adressent aux Français.

Cela permet d’inclure les personnes des deux sexes et finalement les femmes ne peuvent plus se sentir oubliées, ce qui quelque part est toujours un peu frustrant.

De même pour la féminisation de certains mots comme par exemple "auteur" qui devient "auteure" ou même "autrice", "professeur" qui devient "professeure". Idem si l’on doit dire "madame la procureur" au lieu de "madame le procureur". Encore que l’Académie française ne soit pas vraiment d’accord avec cette féminisation à outrance des mots.
Mais ces évolutions de la langue française ne posent aucun problème de compréhension.

Il n’en est pas de même pour l’écriture inclusive qui complique inutilement la rédaction d’un texte à une époque où l’orthographe est, plus que jamais, en perdition dans les écoles.
Tout juste peut-on éventuellement simplifier la règle du COD qui veut que lorsque ce dernier est placé avant l'auxiliaire "avoir", il faut accorder en genre et en nombre le participe passé du verbe.
J'ai mis beaucoup de temps pour l'assimiler mais maintenant ça va !

Il est grand temps que nos brillants cerveaux du CNRS et des universités se ressaisissent et emploient leurs facultés supérieures à d’autres sujets plus constructifs.

xavier b. masset

Bien dit et bien écrit.
D'accord avec ce que vous notez de de Gaulle, il avait peut-être en lui le vibrant témoignage de Geneviève Anthonioz qui de manière constante travaillait sa façon d'estimer l'apport de la femme française pendant la guerre, valeureux déplacement de la langue pour un égard, sans écart de langage.

Cet inclusivisme qui désigne à la vindicte spéculaire la langue française à l'écrit ne reflète que la laideur de son nom dans le néant sans tain d'un miroir où certaines élites aiment à regarder souffrir sous sa férule les autres.

En secret notarié, l'acte de sa prosodie plate attente à tout, veut inscrire dans un marbre affreux les anticlinaux et synclinaux d'un masculin-féminin dont le point médian, devenu repère-témoin, détruit la carte du rythme syllabique.

On dirait un surgeon de la poésie lettriste - bien autre chose, par ailleurs - des années cinquante édictée par un fétichiste des pieds rendu fou dans l'atmosphère hyper-textuelle des avis administratifs de sa pairie qu'il choisit de signer sur le papier d'un semis d'orteils appartenant à sa dernière victime.
Visuellement, ça m'évoque ça.

Content de se mettre les pieds à l'air, hors du godillot, indemne, sorti du supplice des brodequins, le député Jolivet semble content de lui, l'apartheid du point médian qui rejette le féminin derrière une petite motte noire, terrible séclusion, ne passera pas par lui.
Il se rechausse, comme chez lui, comme on entre dans l'Essonne.

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